Le projet C2D "Horticulture"

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C2D/PROGRAMME D’APPUI A LA RECHERCHE AGRONOMIQUE PROJET 7 : HORTICULTURE Avril 2013 REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail - Patrie --------- Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation --------- INSTITUT DE RECHERCHE AGRICOLE POUR LE DEVELOPPEMENT --------- B.P. 2067 ou 2123 Yaoundé Tél./Fax: (237) 2222 33 62/2222 59 24 E-mail : [email protected] Site web: www.iradcameroon.org REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work - Fatherland --------- Ministry of Scientific Research and Innovation --------- INSTITUTE OF AGRICULTURAL RESEARCH FOR DEVELOPMENT --------- P.O.Box 2067 or 2123 Yaoundé Tel/Fax: (237) 2222 33 62/2222 59 24 E-mail : [email protected] Web site : www.iradcameroon.org PRODUCTIONS ET SURETE ALIMENTAIRE : ELABORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION INTEGRES INTENSIFS ET COMPETITIFS DES CULTURES MARAICHERES ET FRUITIERES

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C2D/PROGRAMME D’APPUI A LA RECHERCHE AGRONOMIQUE

PROJET 7 : HORTICULTURE

Avril 2013

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail - Patrie

--------- Ministère de la Recherche

Scientifique et de l’Innovation ---------

INSTITUT DE RECHERCHE AGRICOLE POUR LE DEVELOPPEMENT

--------- B.P. 2067 ou 2123 Yaoundé

Tél./Fax: (237) 2222 33 62/2222 59 24 E-mail : [email protected]

Site web: www.iradcameroon.org

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Web site : www.iradcameroon.org

PRODUCTIONS ET SURETE ALIMENTAIRE : ELABORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION

INTEGRES INTENSIFS ET COMPETITIFS DES CULTURES MARAICHERES ET FRUITIERES

Productions horticoles et sûreté alimentaire : Elaboration des systèmes de production intégrés intensifs et compétitifs des cultures maraîchères et fruitières

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SOMMAIRE

1. Titre du projet : .......................................................................................................... 3

2. Durée du projet ............................................................................................................. 3

3. Cout estimatif ................................................................................................................ 3

4. Résumé exécutif ........................................................................................................... 3

5. Contexte et justification .............................................................................................. 3

6. Objectifs du projet ....................................................................................................... 5

6.1 Objectif général ..................................................................................................... 5 6.2 Objectifs spécifiques ............................................................................................. 5 6.3 Encadrement d’étudiants .................................................................................... 12 6.4 Formation des jeunes chercheurs ...................................................................... 12

7. Ressources humaines ..................................................................................... 15

8. Pérennisation du projet ................................................................................... 15

8.1 Valorisation scientifique et technique des résultats du projet ............................. 15 8.2 Transfert des technologies et savoir-faire ........................................................... 16

9. Matrice du cadre logique ................................................................................. 17

10.Budget prévisionnel ....................................................................................... 22

10.1. Budget prévisionnel par composante (objectif spécifique) et par année ................ 22 10.2 Budget prévisionnel par rubrique budgétaire et par objectif spécifique .............. 24

11. Références bibliographiques .................................................................. 25

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1. Titre du projet : Productions horticoles et sûreté alimentaire : Elaboration des systèmes de production intégrés intensifs et compétitifs des cultures maraîchères et fruitières

2. Durée du projet : 4 ans

3. Cout estimatif : 280 000 000 FCFA

4. Résumé exécutif

L’accroissement des populations dans les villes des pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en général et du Cameroun en particulier, s’accompagne d’une forte demande en :

(i) produits maraîchers (tomate, oignon, légumes feuilles, gombo et piment) ;

(ii) et produits fruitiers (agrumes, avocat, safou).

Du fait de cette croissance démographique rapide, la demande locale et sous-régionale devrait sans doute doubler dans les 20 prochaines années. Ceci est en adéquation avec l’Initiative Mondiale 0MS/FAO pour la promotion de la production et de la consommation des fruits et légumes (PROFEL), afin d’améliorer la santé, et d’aider à prévenir plusieurs maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et certains cancers). Par ailleurs, l’amélioration des infrastructures de transport et de communication ainsi que l’intégration culturelle dans la Communauté intensifient les flux transfrontaliers pour l’approvisionnement en produits vivriers des marchés des pays voisins, du Moyen Orient, de l’Europe, des Etats-Unis d’Amérique. Cela suscite des interrogations sur les capacités et les performances des systèmes de production et circuits de commercialisation actuels.

5. Contexte et justification

Dans les systèmes de production des cultures fruitières, on observe dans les exploitations familiales agricoles (EFA) : les safoutiers (Dacryodes edulis), les aiélé (Canarium schweinfurthii), les avocatiers (Persea americana), les manguiers (Mangifera indica), les agrumes (Citrus spp), les goyaviers (Psydium guava), les papayers (Carica papaya), les kolatiers (Cola spp), les anacardiers plantés au voisinage des cases (Rey, 1985). Ces fruitiers se retrouvent aussi en association dans les systèmes agro-forestiers à base du cacaoyer ou du caféier (Duguma et al., 2001). Ainsi, dans les principaux bassins de production de fruits, il n’existe qu’une atomicité de producteurs sans organisation particulière (Kuate et al., 2006). La production industrielle, dans toute l’Afrique Centrale, concerne quelques spéculations seulement, à savoir la banane, l’ananas, et la papaye (Tueguem, 1999). Les enquêtes diagnostiques réalisées dans le cadre du financement Fonds de Solidarité Prioritaire – Projet de Renforcement des Partenariats dans la Recherche Agricole au Cameroun (REPARAC), ont montré que dans la majorité des cas, les fruitiers bénéficient très peu des opérations d’entretien. Ils reçoivent rarement les engrais et les traitements sanitaires. Les techniques de récoltes pratiquées et les outils rudimentaires utilisés, telle la perche crochetée, entraînent la chute des fruits et favorisant d’importantes pertes post-récolte. Il en est de même des techniques de conditionnement qui restent rudimentaires.

En ce qui concerne les systèmes de production des cultures légumières, les exploitations rurales sont décrites en opposition aux exploitations urbaines et périurbaines. Dans les exploitations rurales, deux systèmes de culture sont identifiés: (i) les systèmes de polyculture vivrière pluviale en Afrique Centrale, dans lesquels les légumes sont cultivés par les femmes en association avec des cultures vivrières de base (manioc, arachide, maïs, plantain,

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igname) sans apport d’intrants, ni d’irrigation. Le produit est destiné à l’autoconsommation et le surplus est commercialisé; (ii) les systèmes irrigués spécialisés (Moustier, 1997) : les légumes sont cultivés dans le bas-fond, bas de pente et le long des cours d’eau. Le système de production est généralement extensif et l’objectif du producteur est de maximiser le profit (semences de qualité), en réduisant les coûts de production (utilisation raisonnée de pesticides et engrais chimiques). Les exploitations urbaines sont de 2 types :

• les systèmes de production urbaine familiale, où la production maraîchère se développe à des fins essentiellement commerciales, en réponse à des besoins d’emploi. Les producteurs visent un profit maximum ;

• les systèmes de type entrepreneurial (Moustier, 1997) : des entrepreneurs urbains, souvent des fonctionnaires, investissent dans l’agriculture en combinant différents types d’activités (maraîchage, élevage, arboriculture), et en faisant appel à une main d’œuvre salariée.

Dans les systèmes de production urbaine, le choix de la spéculation et les techniques culturales (doses d’engrais, doses de pesticides,) déterminent le profit du producteur. En plus de la forte valeur ajoutée à l’hectare, les systèmes de production urbaine sont très intensifiés par rapport à l’eau et aux intrants (Smith, 1999). Ces systèmes sont à la base des productions variées et de nombreuses exportations. Pour des raisons liées à l’accès au foncier, les légumes-feuilles à cycle court présentent un grand intérêt et procurent des revenus réguliers.

En ce qui concerne les systèmes commerciaux, la chaine est faite de différents acteurs : petits collecteurs, grossistes, revendeurs et exportateurs. Les exportations vers les pays voisins se sont intensifiées ces dernières années, du fait de la forte croissance urbaine dans la sous-région. Cette croissance se traduit par l’augmentation des besoins en volume et en fréquence des approvisionnements, auxquels l’agriculture de proximité a du mal à répondre. Il s’ensuit une internationalisation des systèmes d’approvisionnement alimentaire des villes en vivriers, et une régionalisation pour les produits frais (oignon, tomate, avocat, safou, mangue, carotte, légumes feuilles, poireau, condiments feuilles). Cette régionalisation est fonction du calendrier de production pour les denrées périssables (Temple et al., 2005). Ainsi par exemple l’oignon produit au Nord Cameroun (Maroua et Garoua) aux mois d’avril et mai et celui produit dans l’Ouest approvisionnent non seulement Yaoundé et Douala, mais aussi la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Congo. De même, Yaoundé s’approvisionne en safou de contre saison et en citron à partir de la Guinée ou du Gabon (Isseri, 1998). Le Gabon s’approvisionne en plantain de contre saison à partir du centre Cameroun. Cependant, le rôle des filières horticoles dans l’intégration économique régionale et leur importance réelle dans l’équilibre de la balance commerciale restent méconnus (Nkodia, 1999). La prise en compte des potentialités des différentes zones de production aideraient à sécuriser les approvisionnements des centres urbains de la sous-région CEMAC.

Ces systèmes de production et de commercialisation sont caractérisés respectivement par de faibles rendements et des pertes post-récolte élevées, d’où le mauvais approvisionnement des marchés. Les pratiques actuelles en terme de gestion de fertilité, de lutte contre les maladies et ravageurs et de techniques post-récolte ne garantissent pas une productivité suffisante. Par ailleurs, les productions horticoles nécessitent des apports élevés en intrants chimiques. Le problème des résidus se pose donc avec acuité, et l’on note une incapacité des producteurs à répondre aux règlementations internationales, aux normes de qualité, bref aux exigences des consommateurs. Ainsi, dans la définition des stratégies d’accroissement des productions horticoles, il est nécessaire de prendre en compte les aspects « qualité », (valeur nutritionnelle, sanitaire et organoleptique), dans le but de mieux nourrir les populations, tout en préservant l’environnement et en contribuant au développement économique des petites et moyennes exploitations, des petites et moyennes entreprises agricoles.

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S’agissant des contraintes des filières horticoles au Cameroun, le potentiel de la production horticole du pays est appréciable, mais demeure moins florissant que dans certains pays de l’Afrique de l’ouest ou de l’est. Les contraintes sont d’ordre agronomique, économique, infrastructurelles et organisationnelles. On recense parmi tant d’autres contraintes:

- L’inaccessibilité aux intrants et au matériel végétal amélioré: Le matériel végétal utilisé a des potentialités agronomiques faibles et est sensible à la forte pression parasitaire.

- Les pratiques et les stratégies paysannes inappropriées: Les acteurs des filières horticoles ont très peu bénéficié des programmes d’appui et d’encadrement, d’où une faible maîtrise des itinéraires techniques (Marquis, 2005 ; Damesse et Mbouapouognigni, 2002 ; Mattews et al., 2003), des méthodes de lutte contre les maladies et ravageurs (Fotio et al., 2005 ; Djiéto et Aléné, 2006), des techniques de récolte, de conditionnement, de transport et de vente. Ceci se traduit par des pertes de production élevées, une production de qualité moyenne et une augmentation des prix de vente.

- Les circuits et moyens de commercialisation inadéquats: Il existe de nombreux intervenants dans le circuit de mise en marché.

- Le faible accès au crédit, l’absence des équipements appropriés de conditionnement, de transport et de conservation des productions horticoles dans ces filières limitent l’accroissement des productions horticoles.

6. Objectifs du projet

6.1 Objectif général

L’objectif général du projet est de développer les technologies et améliorer les pratiques qui concourent à l’accroissement de la production et de la consommation des fruits et légumes de qualité pour le bien être des populations rurales, périurbaines et urbaines.

6.2 Objectifs spécifiques Pour atteindre l’objectif général, les trois objectifs spécifiques de recherche-développement ci-dessous cités méritent d’être atteints.

(i) Accroître la disponibilité et l’accessibilité du matériel végétal et des semences performantes et de bonne qualité;

(ii) Augmenter les performances agro-économiques des systèmes de production des fruits et légumes en :

a. Développant, pour lutter contre les maladies et ravageurs, des pratiques rentables et moins consommatrices de pesticides ;

b. Améliorant les pratiques paysannes de gestion des résidus et de la matière organique pour accroitre la productivité des sols ;

c. Développant des pratiques adéquates de conditionnement, de conservation, de transformation et de commercialisation qui permettent non seulement de réduire les pertes post-récolte mais aussi préserver la qualité des fruits et légumes.

(iii) Améliorer les compétences des producteurs, des encadreurs ruraux et des vendeurs sur les itinéraires techniques de production, de conservation, de transformation et de commercialisation des fruits et légumes ;

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6.2.1 Groupes cibles et bénéficiaires finaux Les fruitiers et légumes se classent parmi les cinq spéculations les plus génératrices de revenus dans les exploitations familiales agricoles. Il est à noter que les 154 milliards de FCFA qui constituent la valeur finale de la production de fruits et légumes au Cameroun en 1997, se décomposent en 89 milliards pour l’autoconsommation et 65 milliards de revenus bruts monétaires perçus par les producteurs et les commerçants. Ces revenus jouent un rôle important dans la lutte contre la pauvreté car ils bénéficient le plus souvent aux petits producteurs qui sont composés de 50 % d’hommes et 50 % de femmes en situation économique précaire, dans les zones rurales à forte pression démographique et les zones périurbaines.

Le secteur horticole a aussi un rôle indéniable dans la création d’emploi en amont et en aval (production, transport, vente au détail, conditionnement, transformation…). Les principaux bénéficiaires de la filière sont les jeunes et les femmes. Dans les grands centres urbains, les principaux vendeurs des fruits et légumes se recrutent parmi les jeunes et les femmes (plus de 75 %). Ainsi, l’accroissement des productions horticoles et l’amélioration de façon durable à la productivité et à la compétitivité des filières profiteraient aux petits producteurs ruraux et périurbains, aux jeunes et aux femmes qui sont des acteurs principaux de la commercialisation et de la transformation. L’amélioration de la qualité des produits horticoles bénéficiera aux consommateurs qui sont, dans la majorité des cas, des enfants, des jeunes et les femmes enceintes.

Le projet travaillera directement avec tous les acteurs de la filière fruits et légumes, qu’ils soient issus du secteur privé ou public. Les groupes de bénéficiaires visés sont les producteurs horticoles, les organisations de producteurs et de commerçants membres du Réseau des Opérateurs des filières horticoles du Cameroun (RHORTICAM) et TASK FORCE Fruits et Légumes et d’autres groupes de producteurs. Les prestataires qui offrent un service au secteur fruits et légumes en matière d’encadrement des producteurs, de communication (journaux agricoles comme La Voix du Paysan, l’Agri-doc, etc.) de sécurité des aliments (fournisseurs d’intrants agricoles) et de protection de l’environnement seront également impliqués dans le projet. Ce projet cible aussi les structures religieuses, les communes rurales, les organisations de producteurs des filières organisées (cacao, café, coton), structures situées au cœur du monde rural et disposant d’une grande audience pour jouer un rôle important dans la diffusion des semences des informations.

6.2.2 Description du projet Les activités, les actions, les résultats attendus et les indicateurs du projet seront décrits par objectif spécifique. Les principales activités du projet seront menées dans les régions du Nord, Centre, Ouest, Sud, Sud-ouest et Littoral. Elles vont concerner les cultures suivantes: l’oignon, la tomate, le piment, les légumes et condiments feuilles, les citrus, le safou, l’avocat. On pourra aussi introduire d’autres espèces à grande valeur ajoutée. Objectif spécifique 1 : Accroître la disponibilité et l’accessibilité du matériel végétal et des semences performantes de bonne qualité Activité 1.1: Renforcer les capacités infrastructurelles des unités de production des plants fruitiers et des semences des cultures maraîchères prioritaires Quatre actions sous tendent cette activité :

Action1.1.1 : Réhabiliter et enrichir les collections fruitières de l’IRAD. Il faut sauvegarder et conserver de nombreux gènes introduits dans les années 70. De nombreuses collections fruitières ont été développées dans les structures de l’IRAD: Kismatari (agrume et manguier), Foumbot (Avocatier), Njombé (Fruitiers divers), Barombi-kang (Safoutier), Ekona, Nkolbisson (Minkomeyos). Ces collections qui ont aussi servi à fournir le matériel végétal (greffons) ont été détériorées pendant la période de crise

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économique. Leur réhabilitation (entretien, redensification) est primordiale pour l’approvisionnement en matériel végétal de base qui servira à la création des champs semenciers.

Action1.1.2 : Mettre en place les parcs à bois (champs semenciers). La demande en plants fruitiers est croissante et les initiatives de création des unités de production des plants se multiplient. Cependant, les infrastructures d’approvisionnement en matériel végétal ne permettent pas de satisfaire cette demande. Il est donc opportun de créer au moins un hectare de parcs à bois dans chaque structure pour fournir aux pépiniéristes les greffons et les semences améliorées. Ces dispositifs seront installés dans les structures de l’IRAD (Mbalmayo, Foumbot, Njombé, Barombi-kang, Ekona, Nkolbisson) et des partenaires.

Action 1.1.3 : Réhabiliter ou mettre en place les unités de production des plants fruitiers.

L’IRAD dispose d’un réseau de 6 pépinières (Nkolbisson, Foumbot, Njombé, Ekona, Garoua, Meyomessala) qui fournissent environ 25000 plants fruitiers améliorés par an. Cette offre reste insuffisante par rapport à la demande qui peut être estimée à 500000 plants par an. Il apparait indispensable de renforcer les capacités de production des pépinières existantes, de créer de nouvelles pépinières avec les différents partenaires ciblés (OP du Rhorticam, PLANOPAC, FASA, collectivités locales et structures religieuses).Il s’agira de réhabiliter et d’augmenter les capacités des germoirs, des bacs de désinfection de terre et des parcs à pots. Les intrants agricoles et le petit matériel agricole seront fournis. La main d’œuvre sera aussi renforcée.

Action 1.1.4 : Mettre en place les unités de production et conditionnement de semences graines d’oignon, de piment, des légumes feuilles (morelle africaine, corète potagère). La production et le conditionnement de semences graines d’oignon et piment se feront dans la zone aride pour éviter les effets des virus alors que ceux des légumes feuilles et des aubergines se feront dans la zone humide. A cet effet, des champs semenciers seront mis en place dans les structures de l’IRAD d’une part. Et d’autre part, en partenariat avec les producteurs et organisations de producteurs (AVRDC, FEPRODEX, RHORTICAM), des unités seront mises place pour produire les semences de ces cultures locales.

Action 1. 1.5: Appuyer la diffusion des semences produites à travers les réseaux et les partenaires existants

Pour rapprocher les semences des producteurs, il apparait indispensable d’impliquer les structures telles que les collectivités locales, les communautés religieuses, les organisations des producteurs (PLANOPAC, CAPEF) et les projets du MINADER (ACEFA ; AFOP) qui se trouvent au cœur du monde rural. Dans cette activité, pour faciliter la distribution des semences tout en garantissant la traçabilité, on élaborera des schémas de distribution qui seront évalués pour déterminer le plus efficace.

Résultats attendus et indicateurs par activité/ action de l’objectif spécifique 1

Activité/action

Résultats attendus Indicateurs

Objectif spécifique 1

Les plants et semences améliorées de bonne qualité disponibles et accessibles

Le nombre de clients servis en augmentation de 25%

Activité 1.1. Les unités de production réhabilitées

Augmentation de 10% de la capacité de production des infrastructures

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Action 1.1.1 Le matériel végétal existant dans les collections sauvegardé

100 variétés de 6 espèces fruitières sauvegardées

Action 1.1.2 Les capacités d’offre de matériel végétal (greffons, semences de porte-greffe) augmentées

10 hectares de parc à bois (champ semencier) des fruitiers créés

Action 1.1.3 La capacité de production des plants des pépinières accrue

La capacité production des pépinières IRAD passe de 25 000 à 100 000 plants fruitiers

Action 1.1.4 Les semences conditionnées de 4 cultures maraîchères disponibles

500 kg de semences graines de cultures maraîchères conditionnés et diffusés

Action 1. 1.5 Un réseau de distribution des plants et semences bien déterminé

Au moins 2 conventions de partenariat signées

Objectif spécifique n° 2: Augmenter les performances agro-économiques des systèmes de production des fruits et légumes Activité 2.1.: Développer des technologies et pratiques innovantes pour améliorer les performances agro-économiques des systèmes de production des fruits et légumes Action 2.1.1.: Co-construire des méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs L’accompagnement des producteurs ou groupements de producteurs dans la lutte contre les maladies et ravageurs des fruits (dépérissement des agrumes, anthracnose de la mangue et de l’avocat, mouches des fruits) et des cultures maraîchères (Mildiou et alternariose de la tomate, pourriture des bulbes de l’oignon, septoriose des condiments feuilles, pourriture des feuilles d’amarante, pucerons et acariens des légumes et condiments feuilles) constituera la principale activité.

La réduction des quantités de pesticide utilisées devient de plus en plus une recommandation forte pour la préservation de l’environnement et la sécurité des consommateurs. Pour des modèles de gestions de bio-agresseurs qui répondent à celle recommandés, il est nécessaire d’apprendre aux producteurs de bien identifier les parasites responsables des dégâts observés, de mieux cerner les impacts des pratiques sur le développement de la maladie, de mieux connaître les facteurs environnementaux qui sont associés à la maladie. Ces actions seront conduites sur des couples hôtes/parasites dans les champs paysans à travers des champs écoles et méthodes RAP (Recherche Action en Partenariat). Ainsi, l’utilisation des filets anti-insectes, les pratiques d’assolement, de meilleur choix variétal de lutte chimique raisonnée et lutte intégrée seront évaluées.

Action 2.1.2: Evaluer l’impact de différents modes d’utilisation des résidus et matière organique sur la qualité des sols et des cultures fruitières et maraîchères. L’analyse de l’impact agronomique des matières organiques résiduaires et la construction des modèles de gestion de la productivité des sols constitueront les deux principales sous-actions de cette action.

Les cultures horticoles sont consommatrices des intrants agricoles en général et en particulier, des fertilisants. Compte tenu des coûts actuels des engrais et du problème de gestion des ordures ménagères, la tendance actuelle des producteurs est d’utiliser soit les ordures ménagères, soit les résidus de récolte, soit les déchets des animaux dont l’impact agronomique et sanitaire n’est pas maîtrisé. Dans un premier temps, on analysera les qualités intrinsèques par rapport aux critères réglementaires et aux questionnements locaux (analyses classiques, résidus de pesticides, germes microbiologiques…), condition nécessaire avant de pouvoir envisager leur valorisation agricole. On analysera aussi des

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caractéristiques de leur matière organique et de son évolution dans les différentes conditions pédoclimatiques pour préciser la valeur agronomique des MOR/MOex (devenir des MO dans les principaux sols cultivés, quel impact sur la libération de NO3, ….). Dans la dernière phase, on développera ou adaptera les outils permettant le pilotage des apports afin de maîtriser la valeur fertilisante azotée et la dynamique des matières organiques après apport de matières organiques et matières organiques exogènes.

Action 2.1.3: Améliorer les pratiques post-récolte pour préserver la qualité des fruits et légumes Deux sous-actions majeures sont prévues pour cette action.

(i) Inventorier et évaluer les pratiques et des procédés locaux de récolte et de conditionnement. Les producteurs et les vendeurs utilisent de nombreuses pratiques de récolte et post récolte pour améliorer la durée de conservation afin d’étaler le plus longtemps possible la période disponibilité. Ces pratiques et leurs effets sur la durée de conservation, la qualité de produits ne sont pas bien connues. Cette activité se propose de faire l’inventaire de ces pratiques et procédés, et d’analyser leur impact socio-économique, agronomique, et sanitaire.

(ii) Contribuer à l’amélioration de ces pratiques et procédés. Les résultats obtenus lors de l’évaluation permettront de mettre en évidence les atouts et les limites de chaque pratique. A partir des limites, nous pourrons construire de manière participative les pratiques mieux adaptées aux moyens réels des acteurs.

Résultats attendus et indicateurs par activité/action de l’objectif spécifique 2

Activité/action Résultats attendus Indicateurs

Objectif spécifique 2

Les technologies et pratiques innovantes élaborées

Le nombre de pratiques et des technologies élaborées.

Activité 2.1. Technologies de lutte contre les maladies et ravageurs, de gestion de la productivité des sols et technologies post-récoltes pour accroitre la production et la productivité des fruits er légumes de qualité développées

Le nombre de technologies proposées

Action 2.1.1 Les méthodes de lutte efficaces réduisant considérablement les quantités des pesticides utilisées et pertes des rendements mises au point.

Le nombre d’essais démonstratifs réalisés

Le nombre de variétés tolérantes aux maladies et ravageurs

Action 2.1.2 Les outils permettant le pilotage des apports des fertilisants organiques sous cultures fruitières et maraîchères développés

Le nombre d’essais démonstratifs réalisés

Action 2.1.3 Pratiques ou procédés post récolte réduisant les pertes et garantissant la qualité définis

Le nombre d’essais démonstratifs réalisés

Objectif spécifique n°3 : Améliorer les connaissances des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères

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Activité 3.1 : Renforcer les compétences des acteurs ruraux des filières fruitières et maraîchères Les deux actions qui seront réalisées pour renforcer les compétences des acteurs couvriront toute la période du projet. Au début du projet, les acteurs seront informés et formés sur les technologies existantes afin qu’ils puissent se conformer à la réglementation locale et internationale, ainsi qu’aux normes privées. A la fin du projet, ils le seront sur les technologies développées au cours du projet.

Action 3.1.1 : Collecter, traiter et diffuser les informations Afin de s’assurer que la filière des fruits et légumes continue d’être un vecteur de croissance économique, les acteurs doivent disposer des informations relatives aux techniques de production, aux points d’acquisition des semences, aux marchés, à la législation (certification) et aux problèmes phytosanitaires (les délais de récolte après l’utilisation des pesticides, Limites Maximales des Résidus), etc. Dans cette activité, les chercheurs du projet ou une personne compétente en communication qui sera recrutée, rassembleront les informations utiles aux acteurs, les mettre sous la forme des plaquettes, de fiches techniques, casettes audio-visuelles,… pour les mettre à la disposition de ces acteurs. Pour la diffusion des informations, trois voies seront utilisées: les journaux agricoles écrits à l’instar de la Voix du Paysan (SAILD), les organisations paysannes et organisations religieuses. A terme, on évaluera différentes approches de diffusion pour retenir les plus efficaces. A cet effet, on préconise les conventions avec le SAILD, les organisations religieuses, les collectivités locales et les organisations des filières structurées (PLANOPAC, CAPEF).

Action 3.1.2 : Organiser les ateliers de formation et accompagnement des acteurs De nombreux résultats de recherche ont été développés par la recherche agricole ces dix dernières années. Mais très peu d’acteurs les appliquent. Dans le cadre de cette activité, on envisage appuyer de manière participative et démonstrative (champs école, suivi des groupements de producteurs), les acteurs de la filière. Des thèmes comme la production du matériel végétal, les itinéraires techniques de production, la commercialisation des produits, le fonctionnement de différentes organisations paysannes (GIC, Coopérative, ...) seront abordés. L’impact des méthodes de formation sera évalué. D’autres résultats seront obtenus au cours du projet. Leur diffusion sera réalisée à travers les visites d’échange et les ateliers de restitution dont les participants seront les encadreurs ruraux, les producteurs et vendeurs pilotes.

Résultats attendus et indicateurs par activité/ action de l’objectif spécifique 3

Activité/action Résultats attendus Indicateurs

Objectif spécifique 3

Les capacités des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères renforcées

Le nombre d’acteurs formés

Activité 3.1. Les connaissances des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères améliorées

Le nombre d’acteurs atteints

Action 3.1.1 Les informations techniques, économiques et sociales sur les filières fruitières et maraîchères disponibles et accessibles auprès des acteurs

Le nombre de séries de 5 000 plaquettes et dépliants diffusés

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Action 3.1.2 Les encadreurs et les producteurs se sont approprié les résultats de recherche pour lever certaines contraintes

Nombres de producteurs satisfaits

6.2.3 Chronogramme des activités Les activités et actions seront conduites durant les 4 années du projet (voir tableau 4).

L’objectif visé par ce projet ne peut-être atteint que par une démarche pluridisciplinaire et pluri institutionnelle qui requiert des liaisons fortes notamment avec les institutions telles que:

- le CIRAD (UR Gestion des bio-agresseurs des pérennes, UR Hortsys, UMR Qualisud),

- la Faculté des Sciences d'Agronomie (FASA) de l’université de Dschang;

- les Facultés de Sciences des Universités de Yaoundé I, Douala, Dschang et Ngaoundéré,

- L’Université de Kassal en Allemagne,

- Le Centre Pasteur du Cameroun,

- le Programme Initiative Pesticide (PIP) de COLEACP,

- le FOCARFE et CIPCRE,

- l’interprofession RHORTICAM et TASK FORCE Fruits et Légumes, et les organisations des producteurs du PLANOPAC, CAPEF, etc,

- les collectivités locales et communautés religieuses,

- les projets d’accompagnements des producteurs,

- les organisations des producteurs et quelques particuliers engagés dans la filière (voir tableau 4).

L’UR Gestion des Bio-agresseurs du CIRAD, la Faculté des Sciences des Universités de Yaoundé I, Douala, Dschang et Ngaoundéré, et le Département de Protection des Végétaux de la FASA de l’Université de Dschang renforceront l’équipe de l’IRAD pour construire les modèles de gestion de bio-agresseurs permettant de réduire l’utilisation des pesticides.

Les Unités de Recherche Hortsys, recyclage et risques, l’UMR Qualisud et l’Université de Kassel en Allemagne qui contribueront non seulement dans la méthodologie des analyses des échantillons des matières organiques, mais également au contrôle des normes de la qualité des productions horticoles. Les sociétés, CIPRE et CIPCRE spécialisées dans la récupération et le traitement des ordures dans les centres urbains du Cameroun apporteront leur expertise dans ce domaine de l’utilisation du compost.

Le projet travaillera aussi avec les Universités citées ci-haut à la formation des étudiants et des jeunes chercheurs.

Le projet s’appuiera sur l’interprofession de RHORTICAM et TASK FORCE Fruits et Légumes pour la diffusion des informations, les plateformes comme PLANOPAC, CAPEF pour identifier les groupes d’acteurs avec lesquels le projet va conduire les activités.

Le Programme PIP comme nous l’avons signalé plus haut nous aidera à réaliser les activités de renforcement de capacités (information et formation).

En dehors des formations des encadreurs et des acteurs (producteurs, vendeurs, transformateurs, prestataires de service, etc.) décrites au niveau des objectifs spécifiques, la formation se déroulera à deux niveaux : l’encadrement des étudiants et la formation des jeunes chercheurs des Universités, AFOP, PLANOPAC.

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6.3 Encadrement d’étudiants Le projet recrutera des étudiants ingénieurs, en master et en doctorat pour la mise en œuvre des activités de recherche. Il prévoit deux étudiants en master et un doctorant dans la gestion des bio-agresseurs, deux étudiants en master et un doctorant sur la gestion de la fertilité des sols à partir de l’utilisation des composts issus d’ordures ménagères, des résidus des récoltes, et deux étudiants en master et un doctorant sur l’analyse de l’impact économique et social de l’intensification technique des productions horticoles. Le projet utilisera de nombreux étudiants des niveaux 4 et 5 du cycle d’ingénieurs.

6.4 Formation des jeunes chercheurs Le projet prévoit la participation des étudiants et des doctorants au parcours Horticulture Méditerranéenne et Tropicale (spécialité Hortimet) pour répondre aux besoins de formation de cadres pour les filières horticoles des pays du Sud. Il prévoit des appuis aux équipes de recherche locales dans l’analyse des données (méthodes statistiques) la valorisation scientifique des résultats, en informatique.

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Tableau 4 : Chronogramme des activités et des partenaires

Activités /actions

Cultures

Institutions de Recherche et d’enseignement

Partenaires de développement

Chronogramme

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Coût X 1000

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

Activité 1.1 : Renforcer les capacités infrastructurelles des unités de production

50 000 32 000 19 000 14 000 115000

Action 1.1.1. : Réhabiliter et entretenir les collections fruitières.

Agrumes, Safoutier, avocatier

IRAD MIFACIG, Task Force

Action 1.1.2. : Mettre en place les parcs à bois

Fruitières IRAD MIFACIG PLANOPAC,

Action 1.1.3. : Réhabiliter et mettre en place les unités de production des plants fruitiers.

Fruitières IRAD FASA

OP du RHORTICAM, MIFACIG, PLANOPAC

Action 1.1.4. : Mettre en place les unités de production et conditionnement de semences graines

Oignon, Légumes feuilles

IRAD AVRDC

OP du RHORTICAM, MIFACIG, PLANOPAC, FEPRODEX

Action 1.1.5. : Appuyer la dissémination des semences produites à travers les réseaux et les partenaires existants

Fruitières Maraîchères

IRAD FASA Univ Ydé

ACEFA ; AFOP ; PLANOPAC, Communes, Structures religieuses; CAPEF

Activité 2.1. : Développer les technologies et les pratiques innovantes pour améliorer la production

50 000 30 000 27 000 12 000 119000

Action 2.1.1. : Co-construire les méthodes de lutte

Fruitières

IRAD, Univ Dschang,

ACEFA ; AFOP ;

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intégrée contre les maladies et ravageurs

Maraîchères Univ Ydé 1, Cirad Univ Kassal

PLANOPAC, CAPE

Action 2.1.2 : Utiliser de manière adéquate les résidus et matière organique pour accroître la fertilité des sols sous cultures

Maraîchères Fruitières

IRAD Univ Dschang, Univ Ydé 1, Univ Kassal, Cirad (UR Hortsyst, et Recyclage), FASA

CIPCRE, Minader (engrais,) SOWEDA PLANOPAC ACEFA ; AFOP

Action 2.1.3 : Améliorer les pratiques post-récolte pour préserver la qualité des fruits et légumes (oignon, Légumes Feuilles; Safou ; Gombo).

Fruitières Maraîchères

IRAD, Univ Ngaoundéré, UMR Qualisud Univ Yaoundé 1,Buea, Douala, Dschang

Cirad ACEFA ; AFOP ; PLANOPAC, Communes, Structures religieuses, CAPEF

Activité 3.1 : Renforcer les compétences des acteurs ruraux des filières fruitières et maraîchères

12 000 8 000 10 000 16 000 46000

Action 3.1.1 : Collecter, traiter et diffuser les informations

Fruitières Maraîchère

IRAD Univ Ydé 1 (Esstic)

SAILD, Collectivités locales, Presse locale, ACEFA; AFOP; PLANOPAC Communes, Structures religieuses; CAPEF

Action 3.1.2 : Organiser les ateliers de formation et des sessions d’accompagnement des acteurs

Fruitières Maraîchère

IRAD FASA, Univ Ydé2,

AFOP, ACEFA, RHORTICAM, MINADER, FASA, CAPEF, SOWEDA, MIDENO

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7. Ressources humaines

N° Nom-prénom Spécialité Structure % de temps alloué

1 Dr Bella Manga Gestion Intégrée des maladies

IRAD Nkolbisson 40

2 Dr Kuate Jean Pathologie végétale IRAD Nkolbisson 30

3 Dr Ndo Eunice Gestion intégrée des maladies

IRAD Nkolbisson 50

4 Dr Kengué Joseph Biologie/ Ressources génét.

IRAD Nkolbisson 30

5 M. Fotio Daniel Résidus des pesticides Ecotoxicologie

IRAD Nkolbisson

35

6 Dr Sali Bourou Biologie végétale IRAD Garoua 40

7 Dr Ndoumbé Michel Biométrie IRAD Nkolbisson 15

8 Pr Ambang Zachée Phytopatologie Univ Yaoundé 1 20

9 M.Tchio Félix Agronomie IRAD Njombé 35

10 M.Funamo Ngwa Agronomie IRAD Njombé 30

11 M.Daka Agronomie IRAD Nkolbisson 20

12 Dr Birang A Madong Agronomie IRAD Nkolbisson 20

13 Djoumessi M C Biologie IRAD Yaoundé 40

14 Mme Ngo Bogmis T. post Récolte IRAD Njombé 40

15 DrNdzana Abanda Entomologie IRAD Nkolbisson 30

16 Dr Ndindeng Sali Atanga Biochimie/post récolte IRAD Nkolbisson 35

17 Dr Onguené nérée Science du sol IRAD Nkolbisson 25

18 Dr Mbono Samba Physicien Mécanicien Université Dschang 30

19 Pr Goghomou R. Entomologie Univ Dschang 10

20 Dr Djiéto-Lordon Champlain Entomologie Univ Yaoundé 1 15

21 M. Babodo Patrick Agronomie IRAD Nkolbisson 60

NB : Cette liste des personnes n’est pas exhaustive

8. Pérennisation du projet La pérennisation du projet est prévue sous trois angles :

La valorisation scientifique et technique des résultats du projet ;

Le transfert des technologies aux encadreurs ruraux, producteurs, vendeurs et prestataires des services ;

Et la production des ressources financières.

8.1 Valorisation scientifique et technique des résultats du projet En dehors des rapports produits tout au long du projet, les résultats de recherche obtenus dans la mise en œuvre des activités seront publiés dans les journaux scientifiques à fort

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impact. Ces résultats seront aussi présentés sous la forme de communications dans les séminaires et conférences internationaux. A la fin du projet, un CD-ROM contenant toutes les informations sur le projet sera élaboré et édité. Tous ces documents seront partagés dans les institutions camerounaises en charge de la recherche agronomique. Les recommandations issues de ces résultats seront traduites en fiches techniques et hand out qui seront distribués aux acteurs de la filière horticole.

8.2 Transfert des technologies et savoir-faire La mise en œuvre du projet prévoit de nombreux mécanismes de transfert des technologies. En ce qui concerne la diffusion des informations, le projet prévoit travailler en collaboration avec les journaux existants qui pourront continuer cette activité au cas où elle connaîtra un succès.

S’agissant du renforcement des capacités, les encadreurs du MINADER et des ONG que le projet formera continueront à faire l’encadrement des acteurs dans le cadre de leurs missions quotidiennes. Dans le volet de conception des technologies innovantes, le projet prévoit aussi utiliser les méthodes de recherche favorisant le transfert de technologies : les champs écoles, la Recherche Action en Partenariat (RAP), les ateliers de restitution des résultats de recherche.

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9. Matrice du cadre logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables

Partenaires Hypothèses importantes

Objectif de développement

Accroître la production et la consommation des fruits et légumes de qualité pour le bien être (santé et revenus) des populations

La production et la consommation augmentent de 20%

- SNRA - CIRAD - INRA - Universités de Dschang,

Yaoundé I, Buea, Douala et Kassel (Allemagne)

- MINADER - SAILD - Communes rurales - Structures religieuses - Organisations des acteurs et

acteurs

La production et la consommation des fruits et légumes de qualité améliorent la qualité de vie des populations

Objectif global du projet

Développer les technologies et améliorer les pratiques qui concourent à l’accroissement de la production et de la consommation des fruits et légumes de qualité pour le bien être des populations rurales, périurbaines et urbaines.

Nombre de technologies développées ou de pratiques améliorées avec un impact d’au moins 15% sur la rentabilité.

L’adoption des technologies développées et de bonnes pratiques entrainera l’augmentation de production et la consommation des fruits et légumes de qualité.

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables

Partenaires Hypothèses importantes

Objectif spécifique 1

- Accroître la disponibilité et l’accessibilité du matériel végétal et des semences performantes de bonne qualité

- Le Nombre de clients servis en augmentation de 25%

- Augmentation de 10% de la capacité de production des infrastructures

- 100 variétés de 6 espèces fruitières sauvegardées

- 10 hectares de parc à bois des fruitiers créés.

- La capacité de

- IRAD; - Univ de Yaoundé I et

Dschang ; - AVRDC; - ACEFA ; - AFOP ; - PLANOPAC ; - CAPEF ; - MIFACIG; - FEPRODEX; - Task Force ;

Si les semences sont disponibles et accessibles aux producteurs, le taux d’utilisation du matériel végétal sélectionné va augmenter.

Résultats attendus

- Les infrastructures réhabilitées - Le matériel végétal existant dans

les collections sauvegardé - Les capacités d’offre de MV

(greffons, semences de porte-greffe) augmentées

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- La capacité de production des plants des pépinières accrue

- Les semences conditionnées de 4

cultures maraîchères disponibles - Un réseau de distribution des plants

et semences existe

production des pépinières IRAD passe de 25 000 à 100 000 plants fruitiers

- 500 kg de semences graines de cultures maraichères conditionnées et diffusées

- Au moins 2 conventions de partenariat signées

- RHORTICAM; - collectivités locales

(communes rurales) ; - Structures religieuses

Logique d’intervention Moyens Coûts (x 1000 CFA) Conditions préalables

Activité 1.1: Renforcer les capacités infrastructurelles des unités de production des plants fruitiers et des semences des cultures maraîchères

1.1.1 Réhabiliter et enrichir les collections fruitières de l’IRAD.

1.1.2 Mettre en place les parcs à bois (champs semenciers).

1.1.3 Réhabiliter ou mettre en place les unités de production des plants fruitiers.

1.1.4 Mettre en place les unités de production et conditionnement de semences graines d’oignon, de piment, des légumes feuilles (morelle africaine, corète potagère).

1.1.5 Appuyer la diffusion des semences produites à travers les réseaux des partenaires existants

- Véhicule - Construction des

germoirs et bacs de bouturage

- Réseaux d’irrigation - Petit matériel agricole - Equipements agricoles - Intrants agricoles - Carburant et lubrifiant - Fonctionnement - Main d’œuvre

temporaire - Déplacement

Véhicule = 25 000 Infrastr / équipement = 20000 Matériel informat = 5 000 Intrants agricoles = 10 000 Carb et lubrifiant = 11 000 Fonctionnement / consommables= 12 000 M.O. temporaire = 15 000 Déplacement= 10 000 Prestation de services= 3000 Entretien véhicule= 3000 Assurance= 1000

______________ TOTAL 1 115 000

Comme contribution, les partenaires doivent mettre à la disposition du projet du terrain Les partenaires doivent montrer la volonté d’appropriation du projet.

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables

Partenaires Hypothèses importantes

Objectif - Augmenter les performances agro- Une meilleure utilisation

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spécifique 2 économiques des systèmes de production des fruits et légumes

Le nombre d’essais démonstratifs réalisés Le nombre de variétés tolérantes aux maladies et ravageurs

- IRAD ; - Cirad (UR Gestion des bio

agresseurs, Hortsyst et Recyclage

- UMR Qualisud) ; - Universités de Dschang,

Yaoundé I, Ngaoundéré, Buea, Douala et Kassel (Allemagne) ;

- Ecole Polytechnique de Yaoundé

- Univ. de Kassel - ACEFA, AFOP, CAPEF ; - PLANOPAC, CAPE ; - CIPCRE, SOWEDA ; - PLANOPAC, ACEFA ; - MINADER (engrais,) ; - Communes ; - Structures religieuses.

des pesticides peut réduire les coûts de traitement et garantir la qualité des produits récoltés (absence des résidus des pesticides) On peut améliorer la productivité des sols par l’utilisation la matière organique en préservant l’environnement et en garantissant la qualité des fruits et légumes L’amélioration de l’environnement des cultures réduit la pression des maladies et ravageurs

Résultats attendus

- Les méthodes de lutte efficaces réduisant considérablement les quantités des pesticides utilisées et pertes des rendements mise au point.

- Les outils permettant le pilotage des apports des fertilisants organiques sous cultures fruitières et maraîchères développés

- Les pratiques ou procédés post récolte réduisant les pertes post récolte et garantissant la qualité définis

Logique d’intervention Moyens Coûts (x 1000 CFA) Conditions préalables

Activité 2.1.: Développer des technologies et pratiques innovantes pour améliorer les performances agro-économiques

2.1.1 Co-construire des méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs

2.1.2 Evaluer l’impact de différents modes d’utilisation des résidus et matière organique sur la qualité des sols et des cultures fruitières et maraîchères

2.1.3 Améliorer les pratiques post-récolte pour préserver la qualité

- Véhicule - Matériel de labo - Petit équipement - Petit matériel de terrai - Matériel informatique - Intrants agricoles - Déplacements - Carb. et lubrifiant - M.O. temporaire

Véhicule 4x4 = 25 000 Infrastructures/Equip= 18 000 Matériel inform = 5 000 Intrants agricoles = 10 000 Déplacements = 10 000 Carb. et lubrifiant = 9 000 M.O. temporaire = 8 000 Fonctionnement / consommables= 10 000

les acteurs sont conscients que les maladies et ravageurs constituent une contrainte majeure. les acteurs sont conscients du danger que représente l’utilisation

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des systèmes de production des fruits et légumes

des fruits et légumes

- Fonctionnement - Prestations de service - Dédommagement des

producteurs

Prestation de ser = 8 000 Missions d’appui = 6 000 Déd. producteurs = 6 000 Entretien véhicule= 3000 Assurance=1000______________

TOTAL = 119 000

anarchique des pesticides et des matières organiques inappropriées pour les producteurs, les consommateurs et l’environnement

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables

Partenaires Hypothèses importantes

Objectif spécifique 3

- Améliorer les connaissances des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères

Le nombre d’acteurs des filières fruits et légumes formés

- IRAD - UnivYdé 1 (Esstic) - FASA, - SAILD - Struct. religieuses - Coll. locales, - presse locale, - ACEFA; - AFOP; - PLANOPAC - CAPEF - RHORTICAM, - MINADER, - CAPEF, - SOWEDA, - MIDENO

Les journaux agricoles existants, les structures religieuses, les organisations des producteurs d’autres filières peuvent être les moyens efficaces pour informer les populations cibles des zones rurales

Résultats attendus

- Les connaissances des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères améliorées

- Les informations techniques, économiques et sociales sur les filières fruitières et maraîchères disponibles et accessibles auprès des acteurs

- Bonne appropriation des résultats de recherche par les encadreurs et les producteurs pilotes pour lever certaines contraintes

Le nombre d’acteurs des filières fruits et légumes formés Le nombre de séries de 5000 plaquettes et dépliants diffusés Le nombre de producteurs satisfaits

L’information et la formation peuvent contribuer à l’amélioration des pratiques et stratégies paysannes par conséquent à l’amélioration de l’efficacité des systèmes de production

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Logique d’intervention Moyens Coûts (x 1000 CFA) Conditions préalables

Activité 3.1: Renforcer les compétences des acteurs ruraux des filières fruitières et maraîchères

3.1.1 Collecter, traiter et diffuser les informations

3.1.2 Organiser les ateliers de formation et accompagnement des acteurs

- 2 Ordinateurs - 1 Photocopieuse - 2 Projecteurs PP - Tél et Réseau internet - 1 Secrétariat - Matériel de bureau - Contrat avec un éditeur - Contrat avec un

imprimeur et distributeur - Personnel

Equipements = 5 000 M.O. temporaire= 6 000 Fonctionnement/conso.= 9 000 Déplacement = 7 000Carburant et lubrifiant = 9 000

Prestation de service = 7 000 Entretien véhicule = 2 000 Assurance = 1 000

_____________

TOTAL = 46 000

- Les informations répondent aux besoins des groupes cibles

- Les groupes cibles savent lire et écrire

SNRA = Système national de Recherche Agronomique (Instituts de Recherche et les universités locales)

CIRAD = Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement

INRA = Institut National de Recherche Agricole de France

MINADER = Ministère d’Agriculture et de Développement Rural

SAILD (Voix du Paysan) = Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement

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10. Budget prévisionnel 10.1. Budget prévisionnel par composante (objectif spécifique) et par année

Activités/Actions Année Montant

(x 1000 FCFA) 1 2 3 4

Objectif spécifique n° 1 : Accroître la disponibilité et l’accessibilité du matériel végétal et des semences performantes de bonne qualité

Activité 1.1 : Renforcer les capacités infrastructurelles des unités de production

50 000

32 000 19 000 14 000

115 000

Action 1.1.1. : Réhabilitation et entretien des collections fruitières.

Action 1.1.2. : Création des parcs à bois (champs semenciers).

Action 1.1.3. : Réhabilitation ou création des unités de production des plants fruitiers.

Action 1.1.4. : Réhabilitation ou création des unités de production et conditionnement de semences graines

Action 1.1.5 : Création des réseaux de distribution des plants et semences en partenariat avec les collectivités locales

Objectif spécifique n° 2 : Augmenter les performances agro-économiques des systèmes de production des fruits et légumes

Activité 2.1. : Développement des technologiques et pratiques adéquates

Action 2.1.1. : Développement des méthodes de lutte intégrée contre les maladies et ravageurs

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Action 2.1.2 : Utilisation adéquate des résidus et matière organique pour accroître des sols sous cultures fruitières et maraîchères

50 000 30 000 27 000 12 000 119 000

Action 2.1.3 : Améliorations des pratiques post-récolte pour préserver la qualité des fruits et légumes

Objectif spécifique n°3 : Améliorer les connaissances des producteurs et autres acteurs des filières fruitières et maraîchères

Activité 3.1 : Renforcement des compétences des acteurs ruraux des filières fruitières et maraîchères

12 000

8 000 10 000 16 000

46 000 Action 3.1.1 : Collecte, gestion et diffusion de l’information

Action 3.1.2 : Ateliers de formation et accompagnement des acteurs

TOTAL

112 000

70 000 56 000 42 000

280 000

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10.2 Budget prévisionnel par rubrique budgétaire et par objectif spécifique

Rubriques budgétaires Objectifs spécifiques Montant total (x 1000 FCFA) OS1 OS2 OS3

Véhicule Pick up Double Cab 4x4

25 000 25 000 0 50 000

Equipement et matériel de labo 20 000 18 000 5 000 43 000

Matériel informatique 5 000 5 000 0 10 000

Intrants agricoles 10 000 10 000 0 20 000

Déplacements 10 000 10 000 7 000 27 000

Carburant et lubrifiant 11 000 9 000 9 000 29 000

M.O temporaire 15 000 8 000 6 000 29 000

Fonctionnement/ Consommables

12 000 10 000 9 000 31 000

Prestation de service 3 000 8 000 7 000 18 000

Missions d’appui / étranger 0 6 000 0 6 000

Dédommagements des producteurs

0 6 000 0 6 000

Entretien véhicules 3 000 3 000 2 000 8 000

Assurance véhicules 1 000 1 000 1 000 3 000

TOTAL 115 000 119 000 46 000 280 0

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11. Références bibliographiques Damesse F. et Mbouapouognigni V.. 2002. Rapport du diagnostic des contraintes de production en maraîchage du projet pôle de développement rural de Sa’a – Ntui – Sangmelima. 114 p.

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