Le musée des automates existe par la volonté de deux...
32
Transcript of Le musée des automates existe par la volonté de deux...
Le musée des automates existe par la volonté de deux plasticiens
issus du monde du théâtre et de l’image qui ont choisi d’assumer
leur liberté de création.
A propos des automates
« Nous nous efforçons d’en faire un mouvement théâtral ; jamais
mécanique. C’est ainsi que les battements d’ailes de l’oiseau dans
la quête de Casanova deviennent une respiration. »
Martine Morand créatrice du musée.
Pour la cinquième année des théâtrales.
Le musée s’ouvre à la création sous toutes ses formes dans le
spectacle vivant en donnant toute la place aux acteurs.
Le concours :
Six compagnies professionnelles qui ont travaillé avec des
contraintes communes celles de la forme courte autour d’un
thème
« Les artistes et le pouvoir »
« Que la critique qui oriente oublie l’habitude de voir dans le
chameau un animal spécial, créé par la nature pour conduire les
Kirghizes, et dans l’artiste un maître auquel est donné d’en haut la
force de « spiritualiser » et de réincarner l’informe en forme »
Malevitch
La question repose sur les liens qui depuis toujours relient l’artiste
au pouvoir,
L’artiste cherche-t-il à s’inscrire dans une société ?
Toute contestation n’implique t-elle pas une observation ?
Toute observation donnant création ne devrait-elle pas impliquer
le pouvoir ?
Un fil tissé entre deux entités devrait perpétuellement évoluer ?
La stagnation entre deux entités vivantes paraît impossible.
« Des figures structurales (dieux, monuments, types) peuvent
servir de catalyseurs lorsqu’une expérience a devancé l’histoire.
Ce sont de concrétions qui aident au dépôt d’une sagesse que le
progrès peut utiliser comme explosif. Mais si le processus a eu lieu
dans l’autre sens elles n’ont plus aucun pouvoir. Il en va de même
pour la parabole qui est l’espace où elles se meuvent. Elles se
marginalisent. Elle a un avenir (obscur) : quand toutes les chances
ont été gaspillées, ce qui a été croquis d’un nouveau monde
recommence à exister comme dialogue avec les morts »
Heiner Muller
Formes courtes
Spectacle à part entière de 10 à 20 min
La scène ouverte
Comme son nom l’indique elle est ouverte aux spectacles que nous
avons choisis et que nous souhaitons vous faire découvrir p1
NOTRE JURY
André Nader : Président d’honneur
Et metteur en scène (Limoux)
Michel Mathieu : Président, directeur artistique du Ring,
Fondateur du Théâtre 2 l’acte,
Co fondateur du théâtre Garonne,
Formateur, metteur en scène,
scénographe, et acteur (Toulouse)
Guillaume Lagnel : Co président, fondateur,
metteur en scène de la compagnie de
l’Arche de Noé Patrimoine et
création, chargé de mission
Et coordinateur de la fédération de
l’archipel des théâtres (Perpignan)
Mathilde Labardonnie : Critique de théâtre, musique :
10 ans au journal «Le monde»
20 ans au journal «Libération» (Paris)
Mme Bareil-Guerin : Adjointe au maire,
chargé de la culture. (Limoux)
Pierre Heydorff : Scénographe d’opéra et de théâtre
décorateur
(travaille dans le monde basé à Verseille)
Lydie Parisse Auteure-metteure en scène de la
compagnie théâtre au Présent
(Toulouse)
Alain Pialat Metteur en scène de théâtre
Fondateur de la compagnie
Jean séraphin (Toulouse)
Marie -Angel Vaurs : Actrice, Formatrice et metteur en scène
Co fondatrice du Théâtre 2 l’acte
(Toulouse)
Un représentant de l’ATP
p2
RENCONTRE AVEC FERNANDO ARRABAL
Suivit de deux projections un documentaire
et « viva la muerte »film de Fernando Arrabal
Dimanche 10 juillet au musée des automates à 21h30
En écrivant (ou en filmant) je revis le temps de “la première
fois”.
La pièce (ou le film) fait de moi son œuvre :
dans la pêche le noyau engendre la vie.
Des sentinelles minuscules attendent des messages. Postées aux
articulations de mes mains et de mes pieds, au bout
de mes doigts, de mon sexe, et sur la rétine de mes yeux.
Le souffle du nouveau-né me régénère. C'est la respiration
embryonnaire de qui ne peut s'élever, être heureux, immortel. De
qui inverse le processus vital pour parvenir à la création.
Je me sens habité par le firmament. J'oublie même que j'écris. Je
suis enfermé en moi-même : je révèle mon intimité.
Ma gorge est nouée par des liens d’amour-haine.
Comme si le conflit et la tragédie venaient de surgir.
p3
J'ai échoué en tout. Mon corps abrite des prions venimeux, des
serpents pervers, des bourdons mouchards qui dénoncent à ma tête
les fautes de mon ventre. Je ne peux les expulser.
Maîtrisant mes craintes, je me laisse éblouir par mes infortunes.
J'écris sous la dictée de ma vie, de mon enfance,
de mes rêves. Dans l'espoir de les retrouver conformes à mes
désirs. Dans ma mémoire.
Avec quelle soudaineté un souvenir m'emporte vers un paradis ou
un enfer
inconnu. Des ailes fixées sur mon dos, je peux m'élever vers le
firmament.
L’exil, « el destierro », est ma découverte. Inépuisable. Quelle
joie imméritée, venir à Limoux…
Fernando Arrabal
p4
FANDO & LIS
Le 9 juillet à 21h au musée des automates
Le 10 juillet à 20h au musée des automates
Notre compagnie TeatrodeCERCA a un style à part: elle
représente ses pièces dans les salons de maisons particulières.
Nous y recherchons authenticité et contact. Mais voilà que Fando y
Lis nous ramène à la scène, depuis le jour où Alejandro
Jodorowsky nous incita à entreprendre ce voyage.
Derrière un humour absurde et
un amour tragique, Fando y Lis
cache une biographie intime
qui nous dévoile
un Fernando Arrabal enfant
dans un monde
en pleine guerre civile.
Partons du début:
Arrabal naît à Melilla en 1932,
où son père, militaire
de carrière, est muté.
Ce dernier refuse de se
joindre à l'assaut contre la
République, il est alors
emprisonné et condamné,
tout d'abord
à mort puis à perpétuité.
La mère d'Arrabal, sympathisante du camp "national",
part avec ses trois enfants s'installer à Ciudad Rodrigo, un périple
qui les oblige à parcourir la moitié de l'Espagne et traverser, à
plusieurs reprises, le front en guerre. Pour les petits, ce voyage dut
paraître absurde, interminable, plein de précautions inexplicables...
À noter que, quand ils furent adultes, la soeur d'Arrabal devint
puéricultrice, son frère fut aviateur pour l'armée franquiste, et
Fernando... devint écrivain. Et les écrivains utilisent la parole pour
lutter... s'ils le peuvent... Ce qui nous conduit à Fando y Lis...
p5
En aller sans retour, nos Fando et Lis sont un exemple de fusion,
d'identité et de croissance: la lutte contre la peur d'être soi-même
dans un environnement vide, sans sens. Le couple est ici un beau
symbole de cruauté, d'attache, de cérémonie et de tendresse, de
violence et de sacrifice. Un voyage au sein de la conscience de soi-
même. Le théâtre est rite, émotion, vision neuve de ce qui est en
nous...
Distribution des rôles:
Jorge-Yamam Serrano
Laura Barba
Eduardo Telletxea
Carmen Flores
Pau de Nut
Mise en scène : Quique Culebras
Texte : Fernado Arrabal
Bande originale : Víctor Nubla
TeatrodeCERCA (Barcelone)
p6
LES CHRONIQUEURS D’HISTOIRE A CROIRE
Le Jeudi 7 Juillet à 21 h place de la république
« L’imagination est la lumière de l’âme »
(Proverbe soufi)
Il est des univers qui envoûtent, attirent
et ensorcellent…
La magie des contes prend sa source
dans de telles contrées.
Elle est à tout âge le moyen de faire
voyager l’imaginaire des hommes,
de les embarquer dans des histoires
extraordinaires et de les tenir, par
l’enchantement des mots et des images,
le souffle court et la bouche bée.
C’est du moins, ce que nous ressentons
en entendant « il était une fois … »
Création 2011 Durée : 1h15
Mise en scène : Lamia Djafer Chérif
Interprétation : Nicolas Brugières, Clément Demoen,
Antoine Johannin
Scénographie : Marco Simon
Costumes : Marjorie Teruel
Ecriture : Nicolas Brugières et Antoine Johannin
Collectif le thyase (Poucharramet)
p7
RODINKA
Le 7 juillet à 22h30 place de la république
Le 9 juillet à 22h30 au musée des automates
Rodinka, petite famille en Tchèque réunit 5 femmes et filles de la
même famille, originaires de la région de Prague installées à
Limoux dans l’Aude.
Musique slaves, tziganes, klezmer, musique de cet ailleurs
indéfinissable au parfum empoisonné de la nostalgie, ce chant
d’amour contrarié qui fait voyagé les sédentaires et saigner les
déracinés sur les chemins de nulle part, constituent leur répertoire.
Chants de la terre Morave rythmés par les travaux des champs et
les bruissements des robes des filles à marier, mélodies de
l’errance portées par de grands nuages blancs, séquences du livre
d’heure des principaux évènements de la vie effeuillés avec la
marguerite…
Rodinka (Limoux)
Drahomira Hejna : accordéon et chant
Stania : Chant et percussion
Dita : accordéon et chant
Kristyna : violon et chant
Mariana : violon et chant
p8
EN Ô
Le 8 juillet à 21h place de la république
Duo de mât chinois
Rencontre de deux femmes, inconnues l’une de l’autre sur un fil de
vie brut et fragile à la fois. Découverte de deux vies, parallèles.
Ensemble sur le mât, elles effleurent la mort, éveillent la vie,
jouent avec leur autre. Envie de vide, de vertige. L’une porte,
l’autre s’accroche. Amour instinctif d’une sœur, d’une amie, d’une
mère...bientôt, elles s’enlacent, leurs corps s’entremêlent, elles ne
sont plus qu’une. Forme vivante organique. Une relation sauvage
s’établit dans leur corps à corps féminin. Leur relation
amour/haine se teinte d’équivoque et va questionner l’Amour
universel, la notion «d’âmes sœurs ».
Artistes:
Charlotte Pouvreau
Ode Rosset
Thomas Silvert : Vidéaste et co-directeur de la cie Equivoque!
Compagnie équivoque (Amiens)
Cie Equivoque : lauréat Envie d’Agir
Soutiens : Pôle Régional des arts du cirque d’Amiens Métropole,
l’Avant-Rue.
p9
BLACK WIDOW & THE ANANSWE BAND
Vendredi 8 juillet à 21h45 Place de la république
Ananswe, c’est la toile de rêve, tissée par les musiciens et
jongleurs du groupe. Black Widow, la veuve noire, un chanteur
conteur qui nous offre un voyage à travers le monde. Ce sont les
rencontres et les lieux qui nous inspirent, de l’obscurité un arc en
ciel de sons et de couleurs s’échappe pour envahir l’atmosphère.
Les amis, les moments difficiles ou les bons souvenirs, tout cela ce
retrouve en musique, et puis, peu importe les souvenirs, ce qui
compte c’est la terre, à l’instant où l’on vit.
Chant : Eric Abrogoua
Guitare : Didier
(Paris)
p 10
La Compagnie Gulliver présente ses formes courtes
Samedi 9 juillet à 20h au musée des automates
ESCLOWNIAL
L'objet couronne donne le pouvoir, le bonnet
donne la parole et les clowns s'en saisissent et se
les volent. Nous travaillons à base
d'improvisations autour de ce canevas.
Nous nous sommes donné des règles du jeu.
La couronne du roi donne la force magique
de manipuler ses partenaires.
Le bonnet du bouffon est un bouclier face à la
couronne du roi. A travers tout ça, des
personnages vont se tisser, nous les
retrouverons au cours des deux autres pièces.
Mise en scène Louise Belmas
REPOS DE LA REINE
Nicolas, qui s'initie à l'écriture, nous propose une
courte pièce en alexandrin qui aurait pu être dans la
pièce de Ghelderode. Il va faire exister
sur le plateau le personnage de la reine
seulement évoqué dans la pièce. Il écrit donc, une
scène entre la reine qui se meurt et le bouffon
Folial. Les deux personnages se font
leur adieux, s'interrogent sur ce qu'aurait pu
être leur vie en dehors du château et sur
l'influence qu'ils ont eu autour d'eux.
Mise en scène et écriture: Nicolas Souville
MA LAIDEUR VAUT LA VOTRE
Dans cette version raccourcie d'Escurial.
Nous avons décidé non pas de couper la pièce
mais de garder juste la fin lorsque le roi qui
s'ennuie en attendant que “la mort travaille”
et ordonne à son bouffon de le distraire.
Folial va alors épuiser ses dernières forces
à faire une dernière farce.
Mise en scène Pauline Potel
Compagnie Gulliver (Nantes) p11
Le théâtre de buée présente ses formes courtes
Lundi 11 juillet à 20h au musée des automates
Mardi 12 juillet à 20h au musée des automates
LA PLAIE ET LE COUTEAU
Une séance de psychanalyse presque
banale pour des vampires, un jeu de reflets
circulant avec un peu de sang.
Mise en scène : Frédéric Faure
UNE QUESTION DE PRINCIPE
En 1794, Robespierre déclare face à l’assemblée :
« Que périssent les colonies plutôt qu’un seul
de nos principes… »
Méditations, si vous le voulez bien,
sur cette proposition. Mise en scène :Séverine Batier
TRIBUTE TO MARINA A
(une compatriote ou presque )
En ex-Yougoslavie. « Qu’est-ce que tu fais ? Tu n’as pas le droit
de chanter cette chanson ! Tu sais bien pourtant. C’est fini ce
temps-là. Même si c’est juste une chanson. Justement. Il y en a
d’autres des chansons à chanter. Des tonnes. Cherche, tu trouveras,
ou alors invente ! De toute façon on s’en fout. Mais celle-là non, il
ne faut même plus y penser, même en rêve, il ne faut plus . »
Mise en scène : Tamara Schmidt
FUCK ME AGAIN
(it’s not so good but we like it)
La cooptation, le bon vouloir du prince, l’aridité,
la grossièreté, l’absurdité dérisoire et
systématiquement dénuée d’humour et la plupart
du temps d’intelligence des réponses négatives
faites aux artistes qui tentent coûte que coûte et
sans succès de faire partie de « l’élite »
des artistes institutionnels, voici le suc(k) de ces
15 minutes à venir.
Mise en scène : Fabrice Dupuy
Théâtre de buée (Paris) p 12
FRAGMENT II
ou incommunication, amour, consommation
no-comunication, amor, y consumo
Lundi 11 juillet à 22h00 au Musée des automates
Installation/performance/théâtre
Chercher un autre langage sur scène, en se questionnant
constamment sur la société de maintenant, la consommation,
l’indifférence, l’amour.
Et surtout de réfléchir sur la position du comédien dans le théâtre.
C’est minimal, avare de gestes, extrêmement bien conçu.
Entre songe, réalité, théâtre, rire ou larmes, la tête s’égare, avant
l’éclaircie finale qui n’hésite pas à lancer une passerelle au-dessus
du temps, en évoquant la permanence de la fragilité du statut de
l’acteur .
Mise en mouvement-écriture de plateau : Evelyn Biecher
Acteurs : Evelyn Biecher, Ines Ferreira, Michael Steffan
Auteur : Rodrigo Garcia
Compagnie PitouStrash (Strasbourg)
Le projet Fragments ou le jeu en temps réel à été joué au Chili,
Argentine, Uruguay, Espagne, Mexique .
p13
FRAGMENT III
Ou approche de l’idée de méfiance
Aproximacion a la idea de desconfianza
Mardi 12 juillet à 22h au musée des automates
Installation/performance/théâtre
Trouver d’autres langages de la scène
Un projet en deux étapes de création : le son et l’espace temps
Mouvement A
La langue choisie dans un premier
temps est l’espagnol, pour rester en
accord avec la vrai mélodie
d’un extrait du texte
« approche de l’idée de méfiance »
de Rodrigo Garcia écrivain
de plateau argentin.
Il nous parle du vrai sens de
l’homme dans son temps,
d’un théâtre de la chair, du corps,
de la matière…
Mouvement B
L’orientation du mouvement est en
accord avec le parcours de ces être,
les passons modulés entre
chimère (voix) qui nous donne
le temps, l’énergie, le rythme
et la peinture (la terre)
qui nous situe dans le monde,
la vie, la mère en prenant en compte
non seulement le chemin sur la terre,
mais dans la terre.
La cassure des mouvements, nous montre une cassure du temps, et
la répétition des gestes nous indique un temps fixe, pour qu’un
deuxième temps rentre dans le notre.
Mise en mouvement-écriture de plateau : Evelyn Biecher
Acteurs : Evelyn Biecher, Ines Ferreira, Michael Steffan
Artiste peintre: Cryssou
Artiste chant-voix : Marielle Sturm
Artiste Plasticienne : Eleise Gessier.
Auteur : Rodrigo Garcia
Compagnie PitouStrash (Strasbourg)
p14
HOMME MAGE # 47
Lundi 11juillet à 21h au musée des automates
Jeudi 14juillet à 21h au musée des automates
Un espace carré de 2m40 sur 2m40, en bois, surélevé de 40
cm....Tout autour, au loin, 3 chaises dans l'espace du
triangle...........Assis, une femme, Julia Caldera. Assis, deux
hommes, Jean-Marc Richon et Juan Jimena..............
Rythme des voix, rythme de chant, rythme de corps, rythme de
son, danse Flamenco, danse des mains, danse du silence et de
l'espace...............
Pour ce # 47 où revivra l'infini de l'immense poète Roberto
Juarroz, incontournable poète-penseur .......
Verticalités vertigineuses et majeurs du 20 éme siècle.............
Création collective et improvisation
Julia Caldera ( chant, texte, palmas, action poétique)
Juan Jimena ( danse, palmas, texte, action poétique)
Jean-Marc Richon ( texte, palmas, action poétique et sonore)
(Toulouse)
p15
EX-VOTO
Lundi 11 Juillet à 23h au musée des automates
Pas une performance, pas une pièce non plus, plutôt poésie
d'actions, Ex-voto tente de circonscrire dans une suite d'opérations
physiques et symboliques la violence des amours enfantines. Ce
qui peut sembler énigmatique n'est que le fait de la singularité de
l'expérience individuelle avec ses souvenirs obsessionnels.
Un poème de Jérôme Rothenberg ouvre au final l'arène de
l'affrontement entre la force du désir et le poids des culpabilités.
Conception: Michel Mathieu
Image: Guillaume Bautista
Son: Sébastien Ciroteau
Avec Julie Pichavant et Michel Mathieu
Théâtre 2l’acte (Toulouse)
p16
p17
La viande en boîte présente ses formes courtes
Mardi 12 juillet à 21h au musée des automates
Vendredi 15 juillet à 22h15 au musée des automates
ETAT CRITIQUE
Quand est-il de notre liberté d’expression ?
Mise en scène : Sébastien Peyrucq
1, 2, 3 CYCLIQUE
1 régression
2 Incommunicabilité
3 On saute
Mise en scène : Eric Abrogoua
SOUS CONTROLE
Une valse d’instruments.
Mise en scène : Cindy Bobbio
RIDEAU
Un flottement vocal
Mise en scène : Julie Rodrigue
La viande en boîte (Paris) p18
PETIT BONHOMME LE MONDE (à partir de 5 ans).
Mercredi 13 juillet à 17 h au musée des automates
Jeudi 14 Juillet à 18 h au musée des automates
Dans un monde bouleversé par le flux continuel d'informations que
nous consommons sans effort j'ai voulu replacer la lecture comme
un acte magique. Petit Bonhomme habite le Pays d'Ici et part dans
la Contrée de Là-bas à la recherche du Pas-Pareil. Sur son chemin
il va faire des rencontres qui vont lui permettre de lire et de
découvrir le sens caché de sa quête. Cette pièce questionne notre
capacité à décrypter le monde et à aller au-delà des apparences
mais aussi notre rapport au savoir.
Mise en scène : Marlène Moulin et Sam Dardaine
Avec Sam Dardaine
Vidéo : Sylvie Deligeon
Son : Emmanuel Reveneau
Costume : Sylvie Girault
Accessoires : Didascalie
Compagnie Et si …(Poitiers).
p19
NUIT EN HOMMAGE A
JEAN-JACQUES ACHACHE
Le mercredi 13 juillet à partir de 22h
au musée des automates
Jean-Jacques Achache
Issu du monde de la photographie, il fait ses premières armes de
reporter photographe lors de la création du quotidien Libération,
avec Maurice Clavel et Serge July. Mais très vite il s’oriente vers
un travail de recherche et rencontre Jean-Dieuzaide à la galerie du
château d’eau à Toulouse .
En 1978 il se consacre à la création d’automates avec Martine
Morand.
Après de multiples expériences il co-fonde le musée des automates
de Limoux , et le festival J’acte et jactes
« Je ne suis que le voyeur de moi-même »
Jean-Jacques Achache
Pour l’occasion une partie de son travail photographique sera
exposé.
A 23 h Judith Morand fille de Jean-Jacques Achache donnera une
représentation d’un triptyque
1 re-bathème au nom d’Adèle
2 A vif …. Toute
3 Eloge aux asticots
Ecrit, mis en scène et joué par Judith Morand
« Ne pas être con
Etre intelligent
Faire marcher sa tête
Très important
Etre intelligent »
Judith Morand (Paris/Limoux)
p20
ELECTRONIK POLITIQUE
(Nouvel album)
Nuit du 13 juillet
à 2h du matin au musée des automates
Dimanche 17 juillet à 22h30 au musée des automates
Ikaro Experience est un duo
psychédélique/expérimental/punk/rock. Composé d’Akashua
(paroles, chant/effets/loopstation et basse) et de William Mox
Drossard (live électronique/expérimental et batterie), ils nous
présentent cette fois-ci Electronik Politique, un seul et long
morceau de 45 minutes, longue épopée mentale, de la destruction à
la renaissance.
Mathieu Pierre
D’Alexis
Leur poésie, tour à tour scandée et chantée sur fond de boucles de
chants sacrés (live) etd’électronique expérimentale ou
accompagnée d’un duo basse/batterie efficace, se veut dans un
premier temps fortement engagé, décrivant les mécanismes qui
sous-tendent nos sociétés et en particulier de ceux qui, par leur
passivité, s’impliquent activement dans la déchéance morale,
sociale et Humaine de leur propre personne et des autres, ce
dénigrement conscient étant nécessaire pour passer dans un second
temps à un entrelacs de mots et de sens se réclamant de la
libération mentale, pour finalement déboucher à une renaissance
mystique flamboyante.
p21
AMOOORE !
Jeudi 14 Juillet à 20h au musée des automates
Vendredi 15 Juillet à 21h15 au musée des automates
Spectacle d’objets et de marionnettes érotiques pour adultes
vaccinés infligé par Elisabetta Potasso.
Une belle italienne passionnée et un brin névrosée a décidé de
nous faire rire, sans oublier de nous émouvoir. Cette extravagante
femme transalpine, moitié
pin-up, moitié femme au foyer, nous attend dans sa cuisine avec,
pour les moments difficiles, du Nutella et de l’alcool qui laissent
place à des gadgets insolites pour les périodes d’euphories.
AmOOOre! est un moment de théâtre flamboyant,
avec des marionnettes devenues bilingues à force d’obsessions
érotiques et une incandescente Elisabetta qui vous raconte en mi-
français, mi-italien, ses péripéties sexo-amoureuses.
Une truculence hors vulgarité, expressive et colorée.
Infligé par : Elisabetta Potasso
Compagnie filles en tropiques (Paris)
p22
POEMA FLAMENCO PARA LORCA
Vendredi 15 juillet à 20h au musée des automates
Samedi 16 à 20h au musée des automates
"1936 : L’Espagne toute entière reste muette. Federico Garcia
Lorca s’est tu, assassiné.
A travers cet hommage au poète et
aux victimes de la guerre civile
espagnole, Joaquin Amaya exprime
les souffrances de l’Andalousie,
ses colères et ses fureurs.
Baignées dans une atmosphère
sensuelle et funèbre, les scènes
se succèdent au rythme du flamenco
qui, loin du folklore bigarré est un
art palpitant et mystérieux,
profondément libre et authentique.
Théâtre novateur et symbolique,
il reflète avant tout une passion,
celle de la terre d’Andalousie."
Guitare Joaquin Amaya
Danse flamenco et contemporaine :
Maria Gasca, Gaela Amaya, Alexandra Vega, Ingrid De Sousa
Chant : Carmen Amaya
Textes : Gaela Amaya
Compagnie Joaquin Amaya (Séville) p23
ZOO
Trapèze en jeu, tout public, 15 minutes.
Samedi 16 Juillet à 21h15 au musée des automates
Dimanche 17 juillet à 21h15 au musée des automates Un trapèze, des cordes, de la ferraille,
Une femme seule dans sa cage au milieu du désert.
Il n'y a pas âmes qui vivent ou presque que des âmes qui volent.
Elle tourne en rond, s'évade dans le tourbillon, ouvre les yeux:
personne, jamais personne.
Elle se laisse bercer par le silence, rêve d'une présence, elle veut de
la vie, de la vraie, en chair et en os.
Aujourd'hui, elle s'enfuit!
Porteuse de projet et interprète : Sophie Berger
Regard extérieur : Julia Guillaud
Création musicale : Emily Tissot
Compagnie détournement d’elles (Aouste /sye)
p24
ORAISON
Samedi 16 juillet à 21h45 au musée des automates
Dimanche 17 juillet à 21h45 au musée des automates
Prière pour une humanité condamnée.
Pièce baroque et lyrique qui nous ouvre les portes d'un rêve éveillé
et lancinant, rêve douloureux d'un monde désenchanté, rêve d'une
interminable agonie. On y côtoie la cruauté au détour de l'enfance,
la haine dans l'acte d'amour, les tiraillements de la folie dans la
simplicité du quotidien. C'est la mort, partout. C'est la peinture
exacerbée d'une humanité qui sombre et se débat avec l'énergie
violente de la vie, que nous propose Arrabal avec Oraison.
En Enfer ou au Paradis, nous
serions condamnés à vivre avec
nos souvenirs, le poids de notre
enfance, nos fautes et nos espoirs
perdus, qui reviendraient sans
cesse nous hanter et nous n'aurions
d’autre salut que de leur opposer
les miroirs et les jeux du théâtre. Miguel Torres
Mise en scène : Miguel Torres
Assistante à la mise en scène : Alessandra Serra
Avec : Andres Angulo, Corinne Martin
Cie Le Mystère Bouffe (Paris) La compagnie est soutenue par : le Conseil Régional Ile de France,
Le Conseil Général de la Seine St Denis, La Ville de Paris, la
Ville du Pré St Gervais, la DDJS.
p25
CARNATIONS
Dimanche 17 juillet à 19h30 au musée des automates
Théâtre, chanson, vidéo, danse et performance
Forme pluridisciplinaire
En ce tout début de XXIe siècle, nous sommes entrés dans une ère
que l’on pourrait qualifier de « post-féministe ». Marquées par un
héritage de luttes, menées par nos mères et nos grand-mères, mais
aussi tributaires de ses manques, nos jeunes générations constatent
que l’idéal d’égalité ne s’est pas complètement concrétisé.
Carnations parle de l’émancipation considérable qu’ont connu les
femmes ces quarante dernières années, et s'interroge sur la
situation de celles-ci aujourd’hui, par le biais d’un univers
scénique bien défini : celui d’une boucherie-charcuterie.
Carnations est une performance, un objet théâtral hybride et
contemporain, qui nous replonge dans l’engagement politique
d’artistes femmes - telles que Marina Abramović, Carolee
Schneemann ou Valie Export - qui n’hésitaient pas à engager leur
corps dans l’action pour exprimer leur désaccord contre une image
figée et asservissante du genre féminin. Ce spectacle détourne de
façon comique les codes de la soumission afin de lutter, par le
décalage, contre les dominations et inégalités que peuvent encore
vivre les femmes.
écrite et mise en scène par Claire Balerdi
avec : Assaï Blanchard, Diane Launay,
Judith Morand et Xristine Serrano
créations sonores : David Chaignon, Diane Launay
régie : Guilhem Gauguier Collectif cocktail (Toulouse) p26
Le festival jour après jour
Tous les soirs une rencontre avec les comédiens et
un apéro tartine dans la cour du musée
Jeudi 7 Juillet
13h00 Concours de formes courtes (théâtre en marche)
21h00 Les chroniqueurs d’histoire à croire p7
par le collectif le thyase (place de la république)
22h30 Concert musique slave, tzigane, klezmer par Rodinka (place de la république) p8
Vendredi 8 Juillet
11h00 Concours de formes courtes (théâtre en marche)
19h00 Résultat officiel du concours et remise du prix de la ville de
Limoux dans la cours du musée
21h00 En ô
par la compagnie équivoque (place de la république) p9
21h45 concert Black widow & the ananswe band p10
(place de la république)
Samedi 9 Juillet
20h00 la compagnie gulliver présente ses formes courtes p11
(musée des automates)
21h00 Fando&Lis p5/6
par teatrodeCERCA (musée des automates)
22h30 Concert musique slave, tzigane, klezmer p8
par Rodinka (musée des automates)
Dimanche 10 juillet
20h00 Fando&Lis p5/6
par teatrodeCERCA(musée des automates)
21h30 rencontre avec Fernando Arrabal suivit de deux
projections un documentaire et « viva la muerte » film de
Fernando Arrabal (musée des automates) p3/4
Lundi 11 juillet
20h00le théâtre de buée présente ses formes courtes p12
(musée des automates)
21h00 Homme Mage # 47 p15
Création collective et improvisation (musée des automates)
22h00 Fragment II p13 Par la compagnie PitouStrash (musée des automates)
23h00Ex-voto par le Théâtre 2 l’acte (musée des automates)p16
Mardi 12 juillet
20h00le théâtre de buée présente ses formes courtes p12
(musée des automates) p27
21h00 La compagnie la viande en boîte p18
présente ses formes courtes (musée des automates)
22h00 Fragment III p14 Par la compagnie PitouStrash (musée des automates)
Mercredi 13 juillet
17h00 petit bonhomme le monde p 19
par la compagnie et si… (musée des automates)
A partir de 22h00 nuit en hommage à Jean-Jacques Achache
Expo (musée des automates) p20
23h00 Triptyque I rebathème au nom d’Adèle p20
II A vif … toute, III Eloge aux asticots
Par Judith Morand (musée des automates)
2h00 Concert Electronik politique par Ikaro Expérience
(musée des Automates) p21
Jeudi 14 juillet
18h00 petit bonhomme le monde p19
Par la compagnie et si … (musée des automates)
20h00 Amooore p 22
Par la compagnie filles en tropiques (musée des automates)
21h00 Homme Mage # 47 p15
Création collective et improvisation (musée des automates)
Vendredi 15 juillet
20h00 Poema flamenco para Lorca p23
Par la compagnie Joaquin Amaya (musée des automates)
21h15 Amooore p22
Par la compagnie filles en tropiques (musée des automates)
22h15 La compagnie la viande en boîte p18
présente ses formes courtes (musée des automates)
Samedi 16 juillet
20h00 Poema flamenco para Lorca p23
Par la compagnie Joaquin Amaya (musée des automates)
21h15 ZOO p24
Par la compagnie détournement d’elles (Musée des Automates)
21h45 Oraison p25
par la compagnie Le mystère bouffe (musée des automates)
Dimanche 17 juillet
19h30 Carnations p26
Par le collectif cocktail (musée des automates)
21h15 ZOO p24
Par la compagnie détournement d’elles (Musée des Automates)
21h45 Oraison p25
par la compagnie Le mystère bouffe (musée des automates)
22h30 Concert Electronik politique p21
par Ikaro Expérience (musée des Automates) p28
p 29
Merci à : Mr Jean Paul Duprè, député-maire de Limoux
Au conseil municipal de la ville de Limoux pour la
création du prix
Aux services techniques de la ville de Limoux ;
L’équipe de Mr Jouve et celle de Mr Vidal.
Au camping de la ville de Limoux
Au théâtre en marche
Aux partenaires
Anne De Joyeuse, Antech, Bar du Commerce,
Café la Terrasse, Cave Guinot, Emile Satgé,
Château de Chalabre Grand Hôtel moderne & pigeon,
Grotte de Limousis Le Grand Café, Hôtel Le Mausac,
Hôtel Restaurant les Arcades,
Le Moulin à papier de Brousse, Mamona,
Monsieur Bricolage, Monsieur Meuble, Motel Occitan,
Pépinière d’entreprise, Restaurant L’Hibiscus,
Restaurant La Goûtine, Restaurant Le Concept,
Sieur d’Arques
Merci à : Eric Abrogoua, Mathieu d'Alexis, Carmen Amaya,
Gaela Amaya, Joaquin Amaya, Andres Angulo, Claire Balerdi,
Laura Barba, Séverine Batier, Guillaume Bautista, Louise Belmas,
Sophie Berger, Evelyn Biecher, Assaï Blanchard, Cindy Bobbio,
François Boulay, Nicolas Brugières Julia Caldera, Danièle
Chauvet Binard, Sébastien Ciroteau, Cryssou, Quique Culebras,
Sam Dardaine, Rémi Delguel, Clément Demoen, Ingrid De Sousa,
Didier, Dita, Lamia Djafer Chérif, Virginie Dublanchet,
Fabrice Dupuy, Frédéric Faure, Ines Ferreira, Carmen Flores
Maria Gasca, Guilhem Gauguier, Eleise Gessier, Julia Guillaud,
Drahomira Hejna, Juan Jimena, Antoine Johannin, Kristyna,
Diane Launay, Mariana, Corinne Martin, Pau de Nut, Sébastien
Peyrucq, Julie Pichavant, Pierre, Elisabetta Potasso, Pauline Potel,
Charlotte Pouvreau, Agathe Rembauville, Jean-Marc Richon,
Julie Rodrigue, Ode Rosset, Tamara Schmidt Alessandra Serra,
Jorge-Yamam Serrano, Xristine Serrano, Thomas Silvert, Nicolas
Souville, Stania, Michael Steffan, Marielle Sturm, Yarol Stutber,
Eduardo Telletxea, Miguel Torres, Alexandra Vega,
Un grand merci A Fernando Arrabal
Un merci particulier au Jury qui s’est engagé dans cette
aventure :, Mathilde Labardonnie, Mme Bareil-Guerin, Pierre
Heydorff, Guillaume Lagnel, Michel Mathieu, Andre Nader,
Lydie Parisse, Alain Pialat Marie-Angel Vaurs
p30
