LE JOURNALDES ACTIONNAIRESAutomne 2010

> Stratégie et Perspectives

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ENTRETIEN AVEC CHRISTOPHE DE MARGERIE

La force d’un Groupe en mouvementMercredi 15 septembre, Christophe de Margerie a présenté devant la communauté financièreà Londres, les performances et perspectives du Groupe à mi-2010. L’occasion pour le Journaldes Actionnaires de faire le point sur l’actualité qui a marqué le début de l’année 2010.

En couverture : © ROUSSEL MARC / TOTAL et PRIMAGOTAMA GUNTUR / TOTAL. Panneaux solaires Tenesol à la Cité de l'Environnement (Pôle Solère), Saint-Priest. Vue d'opérateurs sur la passerelled'une plate-forme du champ offshore de Bekapai.

Il a été très largement question de la marée noire provoquée par le naufrage de la plate-forme DeepwaterHorizon. Quelles mesures ont été mises en place, suiteà cet accident ?

L’industrie pétrolière a été marquée par l’accident survenudans le golfe du Mexique et l’impact écologique qui en adécoulé pour les régions riveraines. Cet accident, qui aentraîné le décès de plusieurs personnes, nous rappelleque sécurité et environnement doivent rester les prioritésabsolues dans nos métiers. Dans le cadre de sa politiqueparticulièrement stricte qui consiste à mettre les moyensnécessaires pour définir et appliquer des procédés rigoureux,en mettant l’accent sur la formation et le management deséquipes, Total a engagé une revue complète de toutes sesprocédures de forage, y compris des moyens à mettre enœuvre en cas d’accident.

Quelles sont les conséquences, pour Total, du moratoirede six mois annoncé par le Président américain BarackObama ?

Le golfe du Mexique, où notre présence dans l’offshoreest historiquement limitée, représente moins de 1% de la production du Groupe, et nous n’y sommes plus opérateurdepuis la cession, en avril dernier, de nos participations dansVirgo et Matterhorn. Il nous reste aujourd’hui trois actifs : Tahiti opéré par Chevron, Chinook un champ en développementopéré par Petrobras, et enfin, depuis avril 2009, nous avonsen commun avec Cobalt un domaine minier d’environ 200permis d’exploration, dont nous détenons 40%. Le moratoireconcerne cette campagne d’exploration qui est donc stoppéepour le moment, ainsi que le projet Tahiti où le forage de deuxpuits pourrait être retardé.

Revenons maintenant aux performances et perspectivesdu Groupe. Le bilan du premier semestre est bon et présentede nouvelles évolutions dans le portefeuille d’actifs.

En effet, nous avons continué à développer notre portefeuilled’actifs : dans l’Amont, la signature d’un accord avec la société UTS devrait nous permettre d’acquérir 20% dans leprojet Fort Hills au Canada et de réaménager nos activitésdans les sables bitumineux. Un accord de participation de20% dans un projet de gaz naturel liquéfié en Australie vientd’être signé avec les sociétés Santos et Petronas. Le Groupea également acquis plusieurs permis d’exploration, au Brésil,en Indonésie, au Yémen et dans la zone conjointe entre le Nigeria et Sao Tomé et Principe. Dans l’Aval et la Chimie, la finalisation du plan de financement de la raffinerie de Jubail etle démarrage de Qatofin au Qatar sont de nouvelles avancéesdans le repositionnement progressif du portefeuille sur desprojets particulièrement robustes et orientés vers les marchésde croissance. Dans les énergies nouvelles, le Groupe a également complété son portefeuille avec notamment uneprise de participation couplée d’un partenariat stratégiquedans la biomasse (Amyris*) et le lancement de la constructionde la plus grande centrale de solaire concentré du monde enAbou Dhabi.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Dans un contexte qui reste fragile à court terme malgré la sortie de crise, je suis confiant dans la capacité du Groupe àcontinuer à générer de la croissance grâce à la qualité et ladiversité de notre portefeuille de projets. Les bons résultats du 1er semestre, notamment portés par le bon niveau de notreproduction, le rebond de l’Aval et surtout de la Chimie, montrent aussi notre capacité à capter les bénéfices d’une reprise mondiale. À plus long terme, face à un contexte économique, géopolitique et technologique en mutation, nousavons un double mot d’ordre, adaptation et anticipation. Le tout avec un objectif simple : répondre de façon compétitive etresponsable à la demande de nos clients. Cela nécessitera denotre part discipline, audace et respect de l’environnement.

* voir article page 9.

Sécurité et environnement doiventrester les priorités absolues.“

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Quelles vont être les grandes orientations ?

Dans l’Amont, les ressources sont toujours difficiles d’accès,et de nouveaux acteurs s’affirment. Pour assurer le renouvellementde nos réserves, nous devons non seulement être plus audacieux en exploration, mais aussi nouer plus de partenariatsinnovants. Qu’il s’agisse de compagnies nationales ou d’indépendants, nous avons beaucoup à gagner à nous associer, pour l’accès aux ressources et pour utiliser notre savoir-faire. Dans l’Aval et la Chimie, nous allons poursuivrenotre adaptation en fonction des besoins des marchés. Enfin,nous allons accentuer notre stratégie de diversification par la recherche dans les énergies nouvelles, indispensables pourrépondre aux défis énergétiques de demain. Bref, il s’agit defaire évoluer notre business model pour poursuivre une croissance rentable et pérenne.

Quels sont nos atouts pour y parvenir ?

Nous devrons nous appuyer sur nos qualités d'opérateur etsur le renforcement permanent de notre technologie pour développer notre large portefeuille de projets. Nous devonsaussi capitaliser sur les atouts qui doivent nous différencierdes autres majors. Notre modèle intégré Amont/Aval/Chimieest un vrai avantage dont nous devons encore plus dégagerles synergies, comme nous le faisons dans de nombreusesrégions, en particulier avec les pays producteurs, ou commeje l’espère bientôt avec l’Ouganda.

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CHRISTOPHE DE MARGERIEPrésident-directeur général de Total

Faire évoluer notre business modelpour poursuivre une croissance rentable et pérenne.

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États-Unis Prise de participation (25,4%) dansla société AE Polysilicon dévelop-pant une nouvelle technologie deproduction de polysilicium solaire.

Canada Signature d’un accord afin d’acqué-rir la société UTS et sa participationde 20% dans le projet Fort Hills.

Brésil Acquisition de participation surun bloc exploration dans lazone du bassin de Santos.

Nigeria Découverte sur le bloc OML 136dans l’offshore profond.

Mer du Nord Lancement du développementdu champ d’Islay.

Yémen Démarrage du deuxième train deliquéfaction et acquisition d’uneparticipation dans le permis d’exploration Bloc 72.

IndonésieAcquisition dans deux permisd’exploration en mer d’Aruna.

Australie Signature d’un accord departicipation (20%) dans unprojet de gaz naturel liquéfiéavec les sociétés Santos et Petronas.

PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS :GRANDS PROJETS, NOUVEAUX ACCORDS, DÉCOUVERTESDepuis avril 2010

Pour découvrir la fonctionnalité alerte e-mail vous permettant, notamment, d'être informé(e) de la diffusion des communiqués depresse et d'en retrouver l'ensemble, visitez notre site Internet www.total.com

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� BiomasseMasse de matière d’origine animale ou vé-gétale terrestre ou marine. Sa forme la plustraditionnelle est le bois utilisé pour le chauffageou la cuisson des aliments.

� Craquage/craqueurOpération de conversion , modifiant la structureet la masse moléculaire des hydrocarburesconstituant les fractions obtenues par lapremière distillation, effectuée dans le butd’obtenir des molécules plus légères.

� Offshore profondRecherche et exploitation de gisementsd’hydrocarbures en mer par des profondeursde plus de 500 mètres.

� Permis d’exploration Autorisation administrative qui confère à sontitulaire le droit d'effectuer des travaux derecherche pétrolière à l'intérieur d'un périmètredéterminé appelé “bloc”.

� Train de liquéfactionInstallation de transformation du gaz naturelliquéfié par refroidissement à -162°C. Cette technique permet de réduire 600 foisson volume et ainsi de le transporter parméthanier.

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Total : une major solidaire des PME

« Acompte sur dividende de 1,14 euro au titre de l’exercice 2010 »Confiant dans ses perspectives et sa solidité financière,Total versera à ses actionnaires un acompte sur dividendede 1,14 euro par action le 17 novembre prochain, maintenuau même niveau que l’acompte et le solde du dividende autitre de l’exercice 2009.

Le détachement de l’acompte sur dividende aura lieu le12 novembre 2010. Compte tenu de ce calendrier, vous devez être propriétairede vos actions Total le 11 novembre 2010 pour bénéficierde cet acompte.

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� En Angola, découverte sur le bloc 15/06 dans l’offshore profondNavire de forage à positionnement dynamique Pride Africa, spécialementconstruit en Corée du Sud pour le développement des champs offshores eneaux profondes, au large de l'Angola.

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� Lancement de la construction de la plus grande centrale de solaire concentré du monde à Abou Dhabi.

� En Californie, prise de participationet partenariat stratégique avec la société Amyris pour la recherche etle développement de produits issus de la biomasse.

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� Craqueur d’éthane QatofinDémarrage du deuxième train de liquéfaction de Yemen LNG et du craqueur d’éthane Qatofin au Qatar.

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Une position de premier plan

Le deep offshore représente environ 5 % des ressources mondiales d’hydrocarbures, soit 200 milliards de barils, dontenviron un tiers au Brésil. Pour Total, les ressources en deepoffshore se situent principalement en Angola, au Nigeria, auCongo, dans le golfe du Mexique et au Royaume Uni.Total a démontré sa capacité à mener des projets complexeset à relever les défis technologiques posés par les grandsfonds. Depuis le développement et l’exploitation des grandsfonds du golfe de Guinée, Total a apporté de multiples preuvesde sa technologie et de ses capacités d’innovation. Au fil deses projets, dont le nombre et l’envergure lui offrent un précieux capital d’expérience, le Groupe a su valoriser des huiles toujours plus difficiles à produire et concevoir desdéveloppements toujours plus ambitieux.

La sécurité au cœur des opérations

Par définition, le risque zéro n’existe pas. Les risques inhérents aux activités nécessitent que toutes les règles desécurité, tant dans la conception des installations que dansla conduite quotidienne des opérations, soient appliquéesstrictement. Pour s’en prémunir, il existe notamment denombreuses mesures techniques (architecture des puits,dispositifs de commandes…), ainsi que des mesures organisationnelles, c’est-à-dire les procédures qui expliquentde quelle manière les opérations doivent être conduites. Les collaborateurs bénéficient de formations sur la sécurité,ainsi que d’un entraînement régulier aux situations d’urgence. Sur les plateformes par exemple, des exercicesd’évacuation ou des exercices fréquents sont réalisés pourla lutte contre l’incendie. L’ensemble de ces mesures (techniques, organisationnelles, facteur humain) créent lesconditions d’une exploitation en sécurité.On ne peut toutefois pas ignorer l’accident dramatique survenu dans le golfe du Mexique[1], mettant en exerguedeux aspects majeurs des opérations en offshore profond,la sécurité des forages et l’intervention en cas de perte deconfinement[2]. Total a mis en place trois groupes de travailtechniques pour émettre des recommandations pour améliorer la sécurité en offshore profond.

[1] Un blow out, risque majeur du forage, auquel l’ensemble du personnel estsystématiquement formé : il s’agit d’une éruption non contrôlée d’hydrocarburesqui arrivent jusqu’en surface.

[2] Brèche occasionnée à la suite de circonstances particulières pouvant provoquer une fuite.

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OFFSHORE PROFONDÉCLAIRAGE

Produire des ressourcespour demain

L’Exploration & Production de Total conjugue innovation, technologie et sécurité. Les gisementspar grande profondeur d’eau contribuent en partie au renouvellement des réserves mondiales d’hydrocarbures. Le Journal des Actionnaires fait le point sur la technologie et le savoir-faire du Groupeen deep offshore, les risques et les enjeux associés.

� Champ de Pazflor, golfe de Guinée, Angola.

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Portrait d'un pompier sur le champ offshore en eaux profondes de Dalia, au large de l'Angola. �

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Limiter les émissions de gaz à effet de serre

Pour Total, la performance technologique ne s’entend queconjuguée à la performance environnementale, une politiqueresponsable déclinée sur plusieurs axes principaux incluantparticulièrement la lutte contre le changement climatique.Total s’est ainsi investi dans la voie du captage et dustockage du CO2, pour concilier diminution des émissionsde gaz à effet de serre et valorisation des ressources engendrant l’émission de fortes quantités de CO2.

La limitation des émissions de gaz à effet de serre passeaussi par l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations, et la branche E&P de Total s’est engagée à l’optimiser de 2% par an d’ici à 2012. Certains sites ontcommencé des « bilans énergie » afin de dégager des axesde progrès. En outre, un tiers des émissions de gaz à effetde serre de Total provient du brûlage des gaz associés. À nouveau, Total prend position en s’engageant à réduire demoitié à moyen terme le brûlage des gaz associés à la production de pétrole par rapport au niveau de 2005.

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� Inspection des soupapes de sécurité de compression des gaz, champ offshoreen eaux profondes de Girassol, au large de l'Angola.

Depuis 6 mois, le Réseau France teste un nouveau positionne-ment prix et son attractivité sur la clientèle des particuliers enproposant des carburants à prix bas dans 36 stations-serviceTotal*. L’augmentation de la part de marché des acteurs à basprix (comme les grandes et moyennes surfaces) et la modification du comportement d’achat des particuliers, quiconsomment moins et dont le critère de choix est plus que jamais le prix, orientent Total à tester un nouveau positionnement marketing, tout en maintenant la qualité du service et des produits qui caractérisent les stations Total. Les carburantsconservent toutes les spécificités des additifs de qualité supérieure, et l’offre en produits alimentaires a été renouveléepour proposer aux clients un meilleur rapport qualité/prix.

La qualité du Réseau France passe aussi par la sécurité despoints de vente et la conformité avec les nouvelles règlemen-tations européennes applicables aux installations classées pourla protection de l’environnement (ICPE) auxquelles toutes lesstations-service devront répondre à compter du 1er janvier2011. Ces obligations concernent principalement la double protection des réservoirs de stockage, le traitement des eauxusées par une piste étanche et des séparateurs d’hydrocar-bures pour la piste et l’aire de lavage. Variable selon le niveaude non-conformité d’origine de la station, le montant des travaux peut aller de 10 000 à 300 000 euros. Total accompagneles exploitants de stations-service en apportant notammentson soutien dans les relations avec les bureaux d’études et lespréfectures, et dans les démarches administratives. Total proposeaussi des aides à l’investissement via le renouvellement ducontrat. Chaque cas est individuellement étudié par les équipesdédiées au projet. Même si le maillage du territoire en sera impacté (plus de 150fermetures de stations sont prévues d’ici fin 2010, et une cinquantaine devrait suivre début 2011) Total met tout en œuvrepour préserver la densité de son réseau, et conforte notammentses positions en investissant dans de nouvelles stations, notamment rachetées à Shell.

*panel représentatif de stations hors autoroute.

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STRATÉGIERÉSEAU FRANCE

Un Réseau en mutationAvec 18% de part de marché, Total est le premier des réseaux de distribution de carburants en France. Mais face à un environnement en profonde mutation, lastratégie du Réseau France, au sein de la branche Raffinage & Marketing duGroupe, doit s’adapter.

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Le réseau Total en France

- 4 780 stations-service- 2 500 stations Total- 280 stations Elf- 2 000 stations Elan

Le paysage changeant des stations autoroutièresLeur contrat de concession arrivant à terme, 96 stations d’autoroute Total vont fairel’objet de nouveaux appels d’offres d’ici à 2017. En tout, près de 80% du réseauautoroutier français, toutes marques confondues, sera ainsi remis en jeu. Le réseauautoroutier est un canal stratégique de vente, avec plus de 2 millions de chiffre d’affaires moyen par an et par station, et un vecteur d’image essentiel pour le Groupe.

� Station-service Total, Relais du Landy, Saint-Denis (93), dont l’auvent est équipé de panneaux solaires.

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DIVERSIFICATIONÉNERGIES NOUVELLES

Accélérer le positionnement de Total sur desfilières énergétiques nouvelles et rentables

L’année 2010 a été jalonnée d’événements forts au sein de la branche Gaz & Énergies Nouvelles. En effet, plusieurs partenariats stratégiques ont été mis en place, affirmant ainsi le positionnement de Total sur les filières énergétiques nouvelleset complémentaires aux hydrocarbures.

Le Groupe, poursuivant sa stratégie de diversification dans les énergies nouvelles,recherche les technologies les plus différenciantes, afin de construire un avantagecompétitif durable.

AE PolysiliconTotal est entré à hauteur de 25,4% dans le capital de la société américaine AE Polysilicon. Fondée en 2006,cette start-up développe une nouvelle technologie de production de silicium de qualité solaire, utilisé pour lafabrication de panneaux photovoltaïques.Ce partenariat confirme l’ambition du Groupe de devenir un acteur intégré sur toute la chaîne photovoltaïque,en enrichissant son portefeuille de technologies et en se positionnant sur l'ensemble des maillons. Présentdans la production des cellules solaires avec Photovoltech et la production des panneaux photovoltaïquesavec Tenesol, Total entre ainsi dans l’amont de la chaîne avec la production du silicium.

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ShamsTotal a été retenu par les autorités abou dhabiennes pour la construc-tion et l’exploitation de la plus grande centrale à solaire concentré aumonde, Shams 1. Dans ce projet, le Groupe s'est associé à une entre-prise espagnole Abengoa Solar, experte de la technologie du solaireconcentré. En participant à ce projet ambitieux, Total développe sonactivité dans l’énergie solaire, en étoffant son portefeuille technologique.Il confirme également ainsi qu’il est un partenaire privilégié d’Abou Dhabi.

� De gauche à droite : Santiago Seage, Président-directeur général d’Abengoa, Dr Sultan Ahmed Al Jaber, Président de l’initiative Masdar, Philippe Boisseau, directeur général Gaz & Énergies Nouvelles.

AmyrisTotal a conclu un partenariat stratégique avec Amyris, start-up de la Sillicon Valley à la pointe des biotechnolo-gies blanches*, en prenant une participation dans le capital de cette dernière. Dans le cadre de cet accord, leséquipes R&D de Total et d’Amyris travailleront ensemble à la mise au point et au développement de voies biotechnologiques pour produire puis commercialiser des carburants et des produits chimiques issus de matières premières renouvelables. En effet, Amyris dispose d'une plateforme technologique unique au mondequi permet de modifier des micro-organismes, pour transformer des sucres en différentes molécules permet-tant la fabrication de produits chimiques et de biocarburants. Plus précisément, son savoir-faire s'appuie sur le développement et l’optimisation de levures afin de produire du biodiesel à partir de sucre de canne.Cette coopération entre une start-up et un grand acteur industriel est une première dans ce secteur des biotech-nologies et marque une étape clef pour Total qui ambitionne de devenir un acteur important dans ce domaine.

*technologies visant à développer des procédés industriels à partir d’organismes vivants comme par exemple les levures

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Faisant l’objet de coopérations internes ou externes, ces différents projets s’inscrivent dans la stratégie de la branche Gaz & Énergies Nouvelles. L’énergie solaire et la biomasse représentent en effet deux axes majeurs de développement.

TOTALACTIONNAIRES

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Actionaria 2010, le salon de la BourseLe stand Total aux couleurs de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer)

Le résultat net ajusté pour le second trimestre est de 3 milliards d’euros et enhausse de 72 % par rapportau deuxième trimestre 2009.Comment expliquer une telle performance ?

Dans l'Amont Total a bénéficiéde la hausse des prix dubrut et de la croissance de

sa production. Dans l'Aval les bonnes performances opérationnelles ont permis de profiter du rebond desmarges de raffinage. La Chimie progresse aussi nettementautant en Pétrochimie que dans la Chimie de Spécialités.

Les résultats reflètent la bonne performance opérationnelledu Groupe et la croissance des activités. La productiond’hydrocarbures est notamment en hausse de 8 % parrapport au deuxième trimestre 2009. Quels ont été lesmoteurs de cette croissance ?

Il s'agit en effet du 4e trimestre consécutif où la production esten hausse par rapport à l'année précédente. Il est très satisfaisant de voir que nous atteignons les objetifs que

nous avions fixés. Cette croissance des productions au 2e trimestre s'explique principalement par la montée enpuissance des champs mis en production l'an dernier(dont Akpo au Nigeria, Tahiti dans le golfe du Mexique etle GNL de Qatargas 2). Rappelons aussi que le 2e train deliquéfaction de gaz de Yemen LNG a démarré au début du2e trimestre.

Enfin, quels sont les engagements du Groupe concernantla politique de dividende pour 2010 ?

Grâce à la force de notre bilan et la consistance de notrestratégie, nous avons continué à financer notre programmed'investissement sans réduire notre dividende malgré la crise économique. Peu de secteurs offrent une telle résistance. La politique de dividende reste la même : nousvisons un pay-out* de 50% en moyenne sur le moyen terme.Nous étions très proche de ce niveau au 1er semestre.

*Pay-out : taux de distribution (rapport du montant des dividendes versés

sur le résultat net).

Comme chaque année, nous avons le plaisir de vous accueillirau salon Actionaria qui se tiendra les 19 et 20 novembre auPalais des Congrès de Paris. Venez nombreux échanger avecl’ensemble de l’équipe du Service Actionnaires Individuels etrencontrer les représentants de la SNSM.Très impliqué dans le monde maritime, Total s’est naturellementrapproché de la SNSM dont il est aujourd’hui le principal

partenaire. Ce partenariat, conclu pour cinq ans, signé en décembre 2007, vise à développer des moyens qui améliorentla sécurité des personnes travaillant en mer.Ne manquez pas la réunion avec Christophe de Margerie, Président-directeur général du Groupe, le 19 novembre à16h30 dans le grand amphithéâtre du Palais des Congrès.

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Résultats du deuxième trimestre 2010Le 30 juillet 2010, le Groupe a annoncé les résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2010. Patrick de La Chevardière, Directeur Financier du Groupe, nous éclaire sur les facteurs de croissance.

PATRICK DE LA CHEVARDIÈREDirecteur Financier

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Historique du cours de l’action

Le Webzine des actionnairesd’octobreDécouvrez en particulier l’interview deJean-Jacques Mosconi, Directeur Stratégieet Intelligence Économique du Groupe etun film sur Shams (cf page 9 de ce journal),dans la rubrique « Actionnaires individuels »du site Internet www.total.com.

Total CAC 40Euro Stoxx 50*

*indicé sur le cours de l’action Total à Paris

Source Bloomberg.

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Vos contactsPour trouver les réponses à vos questions concernant l’action Total et nous faire part de vos réactions sur l’information diffusée,vous pouvez contacter le Service des Relations avec les Actionnaires Individuels :

Appel gratuit depuis un téléphone fixe en FranceDepuis l’étranger : + 33 1 47 44 24 02

Écrivez-nous à partir du site www.total.com Rubrique : Actionnaires individuels > pavé Contactactionnaires individuels

www.total.com

Service des Relations avec les Actionnaires Individuels2, place Jean MillierLa Défense 692078 Paris La Défense cedex

Dites-nous tout

Vos rendez-vous• 17 novembre 2010 Tchat avec Patrick de La Chevardière,

Directeur Financier du Groupe, sur boursorama.com

• 19-20 novembre 2010 Salon Actionaria à Paris

• 7 décembre 2010 Réunion actionnaires à Orléans

• 11 février 2011 Résultats 2010

Nous avons besoin de vouspour améliorer sans cesse ledispositif de communicationqui vous est dédié.Avis financier, site Internet,Journal des Actionnaires,numéro vert, etc. : vous avez

la possibilité de nous donner votre avis sur l’ensemble dessupports de communication à destination des actionnairesindividuels via un questionnaire de satisfaction permanentdans la rubrique « Actionnaires individuels » du site Internetwww.total.com.Nous vous remercions par avance pour votre précieusecontribution.©

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La Fondation et l’Institut Pasteur :un partenariat qui dureLa Fondation Total a renforcé son partenariat avec l’Institut Pasteur sur la lutte contre les maladies infectieuses, après un premier accord signé en 2005.Cette nouvelle convention prévoit un financement de 10 millions d’euros sur cinq ans.

Les actions soutenues s’articulent autour de trois axes : la création d’une Chaire Françoise Barré-Sinoussi, prixNobel de médecine, dédiée à la lutte contre le SIDA (800 000 €/an) ; le soutien à des programmes de recherche sur les maladies infectieuses, comme le paludisme (200 000 €/an) ; le financement d’actions deterrain, en particulier contre les maladies sexuellement transmissibles, en Afrique et en Asie (1 million €/an).

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Ce partenariat est l’un des piliersde notre action en matière desanté. Il nous permet d’apporternotre soutien à une grande causeportée par une grande dame, toutau long de la chaîne qui va de larecherche aux soins apportés à ceux qui souffrent.

CATHERINE FERRANTDéléguée générale de la Fondation