Le Fil — Apple à l'action — août/septembre 2010
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Transcript of Le Fil — Apple à l'action — août/septembre 2010
En août 2005, Claudina Velásquez, étudiante de19 ans qui se destinait à devenir avocate, a étéabattue. Amnesty International craint fortementque ceux qui l’ont tuée n’échappent définitive-ment à la justice en raison de carences appa-rentes dans l'enquête sur ce meurtre.
Aucun test n'a été pratiqué sur les princi-paux suspects pour déterminer s'ils avaientutilisé une arme à feu. Des éléments de preuveessentiels ont probablement été perdus et destémoins éventuels n’ont toujours pas étéinterrogés.
Au Guatemala, un grand nombre d’affairessimilaires sont classées faute de preuves, enraison de la faiblesse des enquêtes menées. Lesfamilles qui demandent de l’aide aux autoritéssont souvent en butte à l'indifférence et à ladiscrimination. Le nombre d’homicides commiscontre des femmes au Guatemala ne cesse
pourtant d'augmenter : selon les chiffres offi-ciels, 717 femmes auraient été tuées en 2009,soit plus que l’année précédente.
En 2009, Jorge, le père de ClaudinaVelásquez, a remercié les membres d’AmnestyInternational pour leur soutien : « Merci, mercibeaucoup pour votre immense gentillesse…merci de votre soutien constant et inconditionnelà notre quête de justice, pour Claudina, pournous et pour le Guatemala... S’il vous plaît, nevous lassez pas, ne nous oubliez pas, gardez-nous toujours dans vos cœurs, dans vos esprits,et ne cessez pas d’écrire. Sans votre aide, nousne pourrions continuer à mener cette lutte quisemble sans fin. »
Veuillez écrire au président Álvaro Colom Caballeros en lui demandant quelles mesures ont été prises pour que l'enquête portant sur le
meurtre de Claudina Velásquez soit menée de façon coordonnée, efficace et exhaustive, afin que les responsables soient traduits en justice sans délai. Demandez également quelles mesures ont été prises pour enquêter sur de nouvelles pistes et pour interroger des témoins éventuels. Envoyez vos appels à l’adresse suivante :
Presidente Álvaro Colom CaballerosPresidente de la República deGuatemalaCasa Presidencial, 6a. Avenida, 4-18Zona 1.Guatemala CityGuatemalaFax : +502 2383 8390Formule d’appel : Estimado Sr.Presidente
« S'IL VOUS PLAÎT,NE VOUS LASSEZPAS, NE NOUSOUBLIEZ PAS »
GUATEMALA CLAUDINA VELÁSQUEZ • www.isavelives.be/fr/node/5839
UN LANCEURD’ALERTE DENOUVEAUINCARCÉRÉ
Ezzat Youssef al Maqrif (à gauche) et JaballahHamed Matar ont disparu au Caire, en Égypte,en mars 1990. Tous deux étaient des membresde premier plan d'un groupe d’opposition libyen,le Front national de salut de la Libye. Ils auraientété remis aux autorités libyennes par leurshomologues égyptiens. Ces cas illustrent lapratique courante consistant à faire disparaîtrede force des ressortissants libyens soupçonnésd’être des opposants politiques.
« Le silence et l’incertitude concernant le sortde mon père ont parfois été à la limite du sup-portable, a souligné Hisham Matar, fils de JaballahMatar. Je remercie les membres d’Amnesty et jeles encourage à poursuivre leur action. »
Veuillez écrire aux autorités libyennes endemandant que des enquêtes exhaustives,
impartiales et indépendantes soient menées sur les disparitions forcées de Jaballah Matar et Ezzat Youssef al Maqrif et que les responsables présumés soient traduits en justice. Demandez également que leurs familles soient informées du sort réservé aux deux hommes et qu'une réparation appropriée leur soit accordée. Envoyez vos appels à :
His Excellency Mustafa MuhammadAbdeljalilSecretary of the General People’sCommittee for JusticeSecretariat of the General People’sCommittee for JusticeTripoli, LibyeFax : +218 21 4805427Courriel : [email protected]
Exhortez également les autorités égyptiennes à mener des enquêtes exhaustives, impartiales et indépendantes sur les disparitions forcées de Libyens en Égypte et à en rendre publiques les conclusions. Tout représentant de l’État ou citoyen égyptien impliqué dans la disparition forcée de Libyens en Égypte doit être traduit en justice. Envoyez vos appels au procureur général :
Prosecutor GeneralCounsellor Abd El-Megeed MahmoudDar al-Qadha al-‘AliRamses Street, Cairo, ÉgypteFax : +20 22 577 4716Courriel : [email protected] d’appel : Dear Counsellor, /Monsieur le Procureur général,
MEMBRES DEL’OPPOSITIONVICTIMES DEDISPARITIONFORCÉE
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LIBYE/ÉGYPTE • EZZAT YOUSSEF AL MAQRIF ET JABALLAH MATAR • www.isavelives.be/fr/node/5841
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ISRAËL ET TERRITOIRES PALESTINIENS OCCUPÉS • MORDECHAI VANUNU • www.isavelives.be/fr/node/5840Mordechai Vanunu a été condamné à trois
mois de prison à compter du 23 mai 2010. Il avaitdéjà purgé une peine de 18 ans pour avoirdivulgué des informations sur le programmenucléaire secret d’Israël. Ancien technicien dansune centrale nucléaire située près de Dimona, enIsraël, Mordechai Vanunu a été enlevé en 1986 àRome par des agents du Mossad (Service derenseignement israélien) après avoir communiquéau Sunday Times, hebdomadaire britannique, desrévélations sur l’arsenal nucléaire israélien.
Il a ensuite été jugé et condamné à 18 ansd’emprisonnement. Pendant les 11 premièresannées de sa peine, il a été placé à l’isolement.Lors de sa libération en 2004, les autoritésisraéliennes ont restreint ses droits à la libertéd'expression, d'association et de mouvement. Illui est interdit de communiquer avec desétrangers, y compris des journalistes. Il ne peut
quitter Israël, ne doit s'approcher ni des ambas-sades étrangères ni des frontières ni des ports, etdoit informer la police de tout changement dedomicile. Il a été renvoyé en prison pour avoirenfreint ces restrictions et parlé à des étrangers.Amnesty International le considère comme unprisonnier d'opinion, puisqu’il est incarcéré pouravoir exercé son droit à la liberté d’expression etd’association.
Les autorités israéliennes assurent qu’il fautrestreindre sa liberté pour l'empêcher dedivulguer d'autres secrets sur le programmenucléaire israélien. Mordechai Vanunu a toutefoisprécisé à plusieurs reprises qu’il avait révélé en1986 tout ce qu'il savait sur l'arsenal nucléaireisraélien et ne possédait pas d'informationssupplémentaires. Cela fait 25 ans qu'il netravaille plus dans le domaine du programmenucléaire israélien.
Veuillez écrire aux autorités en leur deman-dant de libérer Mordechai Vanunu immé-diatement et sans condition et de lever les restrictions qui lui sont imposées. Envoyez vos appels à :
Benjamin NetanyahuPrime MinisterOffice of the Prime Minister3 Kaplan StreetHakiryaJerusalem 91950IsraëlFax : +972 2 566 4838, +972 2 6496659Courriel : [email protected] d’appel : Monsieur le Premierministre,
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DÉTENTION SANS INCULPATIONNI JUGEMENT
METTRE UN TERME À L’IMPUNITÉ DANS LES CAS DE DISPARITIONSFORCÉES
RDC • Germain Ndabamenya Etikilome, Médard Mabwaka Egbonde et Bosch Ndala Umba • www.isavelives.be/fr/node/5842
Thich Quang Do, un moine bouddhiste de 81 ans,éminent intellectuel et écrivain, a passé laplupart des 30 dernières années en résidencesurveillée ou derrière les barreaux en raison deses appels incessants à la liberté religieuse, aurespect des droits humains et à la démocratie. Ilest actuellement en résidence surveillée aumonastère zen Thanh Minh, à Ho Chi Minh-Ville,où il est retenu depuis 2003. Il a été proposé neuffois pour le prix Nobel de la paix. AmnestyInternational le considère comme un prisonnierd'opinion.
Thich Quang Do est le patriarche de l’Églisebouddhique unifiée du Viêt-Nam (EBUV),interdite par les autorités en 1975 lors del’instauration d’une nouvelle église bouddhiquecontrôlée par l’État. Depuis lors, les membres del’EBUV ont à plusieurs reprises subi des actes de
répression liés à leurs activités pacifiques, ycompris, parfois, en raison de leur participationà des projets d’aide sociale ou lorsqu’ilscontestent les violations des droits humainscommises par les autorités vietnamiennes.
En 1995, Thich Quang Do a été arrêté alorsqu’il portait secours aux victimes des inonda-tions dans le delta du Mékong. Il a passé troisans en prison avant d’être libéré à la suite depressions internationales. En février 2001, il arédigé son « Appel à la démocratie au Viêt-Nam», un plan en huit points pour un changementdémocratique pacifique. Il a ensuite été denouveau interpellé et condamné à deux ans dedétention administrative. En octobre 2003, il aété arrêté alors qu’il rentrait à Ho Chi Minh-Villeaprès avoir assisté à une réunion de l'EBUV dansune autre province. Des responsables des
services de sécurité l’avaient alors informé qu’ilavait été placé en détention administrative pourune durée indéterminée.
Veuillez écrire aux autorités vietnamiennes en demandant la libération immédiate et sans condition du prisonnier d'opinion Thich Quang Do, placé en résidence surveillée. Envoyez vos appels au Premier ministre :
Nguyen Tan DungOffice of the Prime MinisterHoang Hoa ThamHa NoiViêt-NamFax : +8443 823 1872Formule d’appel : Monsieur le Premier ministre,
BOSNIE-HERZÉGOVINE • AVDO PALIĆ • www.isavelives.be/fr/node/5843
VIET NAM • THICH QUANG DO • www.isavelives.be/fr/node/5844
UN MOINE ENRÉSIDENCESURVEILLÉE
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Trois anciens membres des forces desécurité de la République démocratique du Congo(RDC) sont incarcérés sans inculpation nijugement dans un pays limitrophe, la Républiquedu Congo. Depuis mars 2004, la Directioncentrale des renseignements militaires (DCRM)maintient en détention Germain NdabamenyaEtikilome, Médard Mabwaka Egbonde et BoschNdala Umba à Brazzaville, la capitale.
Les trois hommes disent s’être enfuis de laRDC pour ne pas être arrêtés par les autorités. Ilsassurent avoir été accusés à tort d'avoir cherchéà renverser le gouvernement de la RDC. Ils onttous demandé l’asile à Brazzaville. Bosch NdalaUmba s’est vu accorder le statut de réfugié, lesdeux autres hommes sont toujours dans l’attented’une décision.
Leur détention constitue une violation desobligations de la République du Congo auxtermes de la Convention des Nations uniesrelative au statut des réfugiés (1951). Elle en-freint également le Code de procédure pénalecongolais, qui prévoit qu'une personne soup-çonnée d’une infraction doit être traduite devantune autorité judiciaire dans les 48 heures suivantson arrestation, puis inculpée ou bien libérée. Le Code prévoit également qu’une personneaccusée doit être jugée dans les six mois suivantson arrestation. La détention inexpliquée etprolongée des trois hommes constitue uneprivation illégale de liberté.
Veuillez demander dans vos lettres la libération immédiate de Germain Ndabamenya Etikilome, Médard Mabwaka Egbonde et Bosch Ndala Umba. Envoyez vos appels à :
Son Excellence M. Denis Sassou NguessoPrésident de la RépubliqueChef du GouvernementPrésidence de la RépubliqueB.P. 2006, BrazzavilleRépublique du CongoFax : +242 2 81 32 55Formule d’appel : Monsieur le Président
Les restes du colonel Avdo Palić ont été identifiésen août 2009 par les autorités, huit ans aprèsleur exhumation en novembre 2001 d'une fossecommune située dans la municipalité deRogatica. Avdo Palić commandait durant laguerre l’Armée de la République de Bosnie-Herzégovine. Le 27 juillet 1995, des soldats del’Armée serbe de Bosnie l’ont emmené de forcealors qu’il se trouvait dans le cantonnement dela Force de protection des Nations unies(FORPRONU) à Žepa.
Tout en se félicitant de ce que les restesd'Avdo Palić ont pu être identifiés, AmnestyInternational est préoccupée par le temps qu’il a fallu aux autorités pour parvenir à ce résultat.L’organisation demande à ces dernières deprendre des mesures sérieuses pour que lesresponsables présumés de la disparition forcée
du colonel Avdo Palić soient traduits en justice.L’endroit où se trouvent quelque 10 000 à 12 000personnes (le chiffre varie selon les estimations)ayant subi une disparition forcée pendant laguerre de Bosnie-Herzégovine, entre 1992 et1995, reste inconnu à ce jour. En outre, quelque3 000 corps localisés et exhumés n’ont toujourspas été identifiés.
Dans la plupart des cas, l’impunité esttoujours en vigueur pour les disparitions forcéeset d’autres crimes de guerre, et les familles desvictimes se voient toujours refuser leur droitd’exercer un recours et d’obtenir réparation.
Veuillez écrire au procureur général de la Republika Srpska (la Bosnie-Herzégovine est composée de deux entités semi-autonomes : la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la
Republika Srpska) en l’informant de votre préoccupation devant l’impunité prolongée des auteurs présumés de disparitions forcées et d’autres violations des normes en matière de droits humains et du droit international humanitaire lors de la guerre en Bosnie-Herzégovine. Exprimez également votre préoccupation concernant l'absence de justice et de réparation pour les victimes et leurs proches.
Amor BukićChief Prosecutor of Republika SrpskaVladike Platona bb78000 Banja Luka, Bosnie-HerzégovineFax : +387 51 316 168Courriel : [email protected] d’appel : Monsieur le Procureur général,
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Index : AFR 54/027/2010 • Éditrice responsable : Christine Bika, Amnesty International Belgique francophone, 9, rue Berckmans à B-1060 Bruxelles. www.amnesty.be
President Omar Al Bashir
Office of the PresidentPeople’s Palace PO Box 281Khartoum
Soudan
Excellence,
Je constate avec inquiétude que l’on reste toujours sans nouvelles de nom
breuses personnes interpelléesà l’issue de l'attaque de m
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Je vous prie instamm
ent de révéler le lieu où se trouventtoutes les victim
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ainsi que leur état de santé. Toutes ces personnesdoivent être libérées, à m
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Veuillez agréer, Excellence, l’expression de m
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His Excellency Mustafa Abdeljalil Secretary of the General People’sCommittee for Justice Secretariat of the General People’sCommittee for JusticeTripoliLibye
Excellence,
Les milliers de familles des victimes de la prison d’Abou Salimont le droit de savoir pourquoi leurs proches ont été arrêtés, ont disparu, ont été persécutés et tués en juin 1996. Ces familles ont droit à des réponses, et les autorités libyennesleur doivent réparation pour les souffrances subies pendant leslongues années passées à attendre de connaître enfin le sort de leurs proches. Ces familles ne pourront faire leur deuil et continuer à vivre que lorsque leur souffrance aura été reconnue.Je vous engage donc à faire en sorte que des enquêtes impartiales,indépendantes et exhaustives soient menées immédiatement,que leurs conclusions soient rendues publiques et que les responsables présumés soient traduits en justice.
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de ma haute considération.
Nom :
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Vous trouverez la liste complète des bureaux
de l’organisation dans le monde à l’adresse
http://www.amnesty.org/fr/worldwide-sites
S’il n’existe pas de bureau d’Amnesty International
dans votre pays, vous pouvez devenir mem
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l’adhésion en anglais, en arabe, en espagnol et en français.Vous pouvez égalem
ent écrire à :Online Com
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, Amnesty International,
International Secretariat, Peter Benenson House, 1 Easton Street, Londres W
C1X 0DW, Royaume-Uni.
www.amnesty.org
ENSEMBLE,
NOUS POUVONSFAIRE ENTENDRENOTRE VOIX
FAITES PASSER L’INFORMATION, FAITES PASSER ...
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