Le diaporama sur les soins infirmiers en réanimation
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Soins infirmiers en réanimationmai 2005
http://reaannecy.free.fr
QU’EST CE QUE LA REANIMATION ?
� définition réglementaire fixée par les décrets n° 2002-465 et 2002-466 du 5 avril 2002, article R.712-90.
� Les unités de réanimation doivent être aptes àprendre en charge des patients présentant oususceptibles de présenter plusieurs défaillancesviscérales aiguës circulatoires, rénales etrespiratoires, mettant en jeu le pronostic vital.
� Ces patients nécessitent la mise en œuvre prolongéede méthodes de suppléances telles que la ventilationartificielle, le support hémodynamique, l’assistancerénale.
Autres notions
� La surveillance continue :Prise en charge de patients dont l’état et letraitement font craindre la survenue d’une ouplusieurs défaillances vitales nécessitant d’êtremonitorées ou dont l’état est trop sévère ou instablepour permettre un retour dans une unitéd’hospitalisation classique.
Autres notions
� Les soins intensifsLes unités de soins intensifs ont vocation à prendreen charge les défaillances viscérales liées à uneseule spécialité d’organe.
Différentes catégories d’unités
� réanimation médicale� réanimation chirurgicale� réanimation médico-chirurgicale� réanimation pédiatrique
Recommandations
� Située au même niveau et à proximité des structuresliées à son fonctionnement (urgences, blocs,imagerie médicale, surveillance continue)
� Une zone filtre� Une zone d’hospitalisation� Une zone technique
La chambre de réanimation
� un lit� un dispositif de surveillance multiparamétrique� l’arrivée des fluides médicaux et l’aspiration sous vide� des dispositifs électriques de perfusions� un lave mains� un plan de travail
Effectif paramédical
� fixé par décret� 2 IDE pour 5 patients� 1 AS pour 4 patients
La nature des soins
� Variable en fonction du type de réanimation� Très techniques� Soins de confort et de nursing� Grande place au relationnel
Qualités requises
� Sens de l’observation� Rigueur� Réactivité� Maîtrise de soi� Écoute� Travail d’équipe
LA SURVEILLANCE CONTINUE
� Surveillance du patient en continu� Contribue à dépister des anomalies mettant en jeu
le pronostic vital� Basée sur le monitorage et l ’évaluation clinique� Permet d ’obtenir des données initiales� Moyen de surveillance d ’une thérapeutique
intensive ou d ’un traitement
LE MONITORAGE
� Surveillance continue des différents paramètres telsque :
� La fréquence cardiaque� La pression artérielle� La saturation en oxygène� La fréquence respiratoire� La température
LE MONITORAGE� Choix des paramètres en fonction
� de l ’état clinique du patient� des thérapeutiques� fait l ’objet d ’une prescription médicale� peut évoluer à tout moment
� Relevé des paramètres� plus souvent horaire à l ’arrivée� évolue en fonction des chiffres et de la clinique� permet d ’orienter le surveillance et d ’adapter les
thérapeutiques
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE
Permet d ’évaluer le fonctionnement de la pompecardiaque
Valeurs 60 à 90 battements / min
� Mesure de la fréquence cardiaque
� mise en place de 5 électrodes� visualisation du rythme� aspect du tracé
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE� Mesure de la tension artérielle
� non invasive : en discontinu par brassard pneumatique� invasive : en continu par cathéter radial ou fémoral� reflet de l ’efficacité de la pompe cardiaque et de la perfusion
des principaux organes� 3 valeurs :
� systolique (éjection)� diastolique (repos)� moyenne (perfusion des organes)
� Valeurs : 120/70/85 mmHg� Trois facteurs
� Force de contraction du myocarde� Résistances vasculaires� Masse sanguine
LA SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
� Mesure de la fréquence respiratoire� Nombre de cycle respiratoire par minute
permettant d’assurer les échanges gazeux� Valeur : 15 cycles/ minutes
LA SURVEILLANCE RESPIRATOIRE� Évaluation clinique
� Amplitude� Balancement� Tirages� Signes cliniques de la décompensation
� Mise en jeu des muscles accessoires� Agitation� Coloration : cyanoses des extrémités,
marbrures, …� Transpiration� polypnée
LA SURVEILLANCE RESPIRATOIRE� Mesure de la saturation sanguine périphérique en oxygène
� Reflet de l’efficacité des échanges gazeux� Valeur : 95-98 %� Mesure par saturomètre de pouls aux extrémités (doigt,
orteil, oreille, front)� Prélèvement sanguin artériel (gaz du sang)
� Radial ou fémoral� Valeurs
� PaO² > 90 mmHg� PaCO² 35-45 mmHg� SaO² 95-98 %� pH 7.38 – 7.42� Bicar 22-26 mmol/ L
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE
� Basée sur l’examen neurologique usuel� Transmise par écrit� Fonctions supérieures simples
� Conscience normale, confusion, délires, aphasie,agitation, somnolence
� Éventuelles convulsions ou mouvementsanormaux
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE
� Ouverture des yeux� Spontanée = 4� Au bruit = 3� À la douleur = 2� Aucune = 1
� Réponse verbale� Orientée = 5� Confuse = 4� Inappropriée = 3� Incompréhensible = 2� Aucune = 1
� Réponse motrice� Obéit aux ordres = 6� Attrape la main qui fait mal = 5� Cherche la douleur sans la trouver = 4� Flexion avant bras-poignet = 3� Extension – enroulement = 2� Aucune = 1
� Le score de GLASGOW
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE
� Patient intubé : réponse verbale cotée à 1,en précisant « GLASGOW INTUBE »
� La cotation se détaille : GCS-9 (Y3, V2, M4)� Si score < 8 ou si aggravation rapide intubation et
transfert en réanimation� Valeurs
� normale GCS à 15� Le plus mauvais à 3
� Échelle internationale
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE
� Stimulation douloureuse� un pincement au thorax� une pression forte de l’ongle avec un stylo
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE
� La cotation du diamètre pupillaire et de la réactivité àla lumière� Mesure à l’ouverture palpébrale� Mydriase : dilatation maximale de la pupille� Myosis resserrement de la pupille� Anisocorie
L’EVALUATION NEUROLOGIQUE� Le malade comateux doit être� Perfusé
� Voie veineuse périphérique� Voie veineuse centrale
� Intubé ventilé� Sondé
� Sonde gastrique� Sonde urinaire
� Nursé� Prévention des escarres� Prévention des positions vicieuses
LE BILAN SANGUIN
� Il existe différents types de prélèvements� Veineux
� par ponction directe� Sur une VVC (jeter 10 cc, hygiène)
� Artérielles� Par ponction directe (compression)� Sur un Kt artériel (hygiène)
LE BILAN SANGUIN
� Bilan sanguin standard� Iono, NF, coag, GDS, acides lactiques, troponine,
groupe et RAI� Bilan complémentaire
� Glycémie capillaire� Bilan infectieux� Recherche de toxiques
LA NUMERATION FORMULE
� Hématie 4.2 – 5.7 M/µL� Hémoglobine 12 – 16 G/100ml� Hématocrite 37 – 52 %� Leucocytes 4000 – 10000 /µl� Plaquettes 150 000 – 350 000 /µl
LES CONSTANTES PLASMATIQUES� Acides lactiques artériels 0.37 – 0.78 mmol/L� Calcémie 2.15 – 2.60 mmol/l� Calcémie ionisée 1.20 – 1.30 mmol/l� Glycémie 3.9 – 5.5 mmol/l� Kalémie 3.5 – 4.5 mmol/l� LDH 140 – 280 UI/l� Magnésium 0.75 – 1 mmol/l� Myoglobine 10 – 130 µG/l� Natrémie 138 – 142 mmol/l� Phosphorémie 0.8 – 1.5 mmol/l� SGPT ou ALAT < 30 ui/l� SGOT ou ASAT < 30 UI/l� Troponine < 0.20 µg/l
LE BILAN DE COAGULATION
� Taux de prothrobine 80 à 100 %� Temps de QUICK 12 à 14 s� Fibrinogène 2 à 4 g/l
LE GROUPE SANGUIN
� deux déterminations� une recherche d’anticorps irréguliers (- 72 H)� Examens complémentaires
BILAN INFECTIEUX
� BMR ( 3 écouvillons)� ECBU� CBT� Hémocultures� PL� Écouvillons sur plaie� Liquides des drains
L’ELIMINATION� La surveillance de la diurèse
� Relevé des 24 h� Oligurie < 400 ml / 24 h� Anurie < 50 ml / 24 h
� Valeurs� Adulte 1 l – 1.4 l / 24 h� Nourrisson 60 – 80 ml/ Kg / 24 h
� Insuffisance rénale < 180 ml / 24 h� Surveillance
� Qualitative� Couleurs, odeurs, aspects, dépôts, sang� Bandelette urinaire
PERTES DIGESTIVES
� Par voie haute� Vomissements, hématémèses
� Par voie basse� Diarrhées, mélénas, stomies
� Sonde naso-gastrique� Selles� Sonde rectale� Prévention hémorragies extériorisées
BILAN ENTREE / SORTIE
� Les entrées� L’eau alimentaire ? 2.5 l� Les boissons� L’eau endogène ? 300 ml� Total 2.8 l
� Les sorties� Pertes insensibles
� Sueurs, pulmonaires,cutanée ? 800 ml
� Les fèces ? 100 ml� Les urines
� Obligatoires ? 700 ml� Falcutatives ? 1200 ml
� Total 2.8 l
EN REANIMATION
� Boissons remplacées par perfusions� Bilan déséquilibré par désordres pathologiques
� Diarrhées� Fièvre ( + 500 ml / degré > 37° C )� canicule
LA VENTILATION
� Différence entre ventilation et respiration� La ventilation se traduit par des phénomènes
physiques mécanique.� La respiration se traduit par les échanges gazeux
entre deux milieux.
LES DIFFERENTS MODESVENTILATOIRES
� La ventilation spontanée ou V.S.� Ventilation naturelle� Adjonction d’oxygène (lunettes, masque à haute
concentration…)� La ventilation spontanée avec aide inspiratoire
ou V.S.A.I.� Nécessite une ventilation mécanique ou respirateur� Le patient déclenche la ventilation
� La ventilation contrôlée ou V.A.C.� Nécessite un respirateur� Le patient n’a ici aucun effort à fournir.
AUTRES PARAMETRE DURESPIRATEUR
� FiO2 � P.E.P.
� I/E
VENTILATION INVASIVE ET NONINVASIVE
� Notion d’invasion� Un acte est considéré comme invasif dès que
l’on franchit la barrière cutanée, mais aussi dèsque l’on pénètre un espace muqueux (cavitébuccale, fosses nasales…)
VENTILATION NON INVASIVE� CPAP de Boussignac
� Mélange air/oxygène à un débit élevé avec masque� Indication
� le plus souvent pour des patients en O.A.P.� Mise en œuvre
� bon positionnement du patient et du masque(pas de fuites), et surveillance continue dupatient.
� V.N.I au masque nasal ou naso-buccal� Description : masque relié à un respirateur.� Indication : B.P.C.O. en détresse respiratoire� Mise en œuvre : Préparation et test du respirateur
surveillance continue des constantes patient et desparamètres du respirateur
VENTILATION INVASIVE� Le masque laryngé� L’intubation orotrachéale ou nasotrachéale� La trachéotomie percutanée
SOINS INFIRMIERS SPECIFIQUES
� L’intubation� L’aspiration trachéale� Les soins de bouche� L’extubation
L ’INTUBATION� Indication : patients en détresse respiratoire
ou ventilatoire aiguë patients ayant besoind’être sédatés. (Bloc opératoire ou hyperalgiechez un patient polytraumatisé)
� Préparation :� Sédation et curarisation� Matériel d ’intubation et de fixation du tube� Matériel de réanimation cardiaque
� Ce matériel est regroupé dans un chariotd’intubation.
L ’INTUBATION� Un ballon d’anesthésie� La sonde d’intubation� Un laryngoscope et une lame� Une seringue de 20cc� Une lacette� Placer le patient dans une position adéquate (en décubitus
dorsal avec la tête du lit libre)� Système d’aspiration et d’un respirateur fonctionnel
L’INTUBATION� Mise en œuvre� Le médecin se place à la tête du patient, ventiler avec le ballon
d’anesthésie� L’infirmier(e) prépare les drogues pour la sédation et la curarisation.� Vérification du ballonnet de la sonde d ’intubation� vérification du laryngoscope et sa lame (éclairage)
matériel à portédu médecin
� Sur décision du médecin� Injection du sédatif puis du curare.� Introduction par le médecin de la sonde d ’intubation� Gonflage du ballonnet� Vérification de la position de la sonde à l’aide d’un stéthoscope� Fixation de la sonde d’intubation� Connexion au respirateur
L’INTUBATION� Surveillance
� Médicale� Auscultation le patient� radio pulmonaire� gaz du sang
� Infirmière� Fixation de la sonde� Radio pulmonaire� Gaz� Vérification la pression du ballonnet� contrôle des paramètres du respirateur� surveillance en continu des constantes� filtres humidificateurs la date limite d’utilisation
SOINS INFIRMIERS ASSOCIES
� Pose de sonde gastrique� Aspirations trachéales� Aspirations sous glottiques (suivant la sonde
utilisée)� Soins de bouche� Soins de nez� Installation du patient� Prévention des escarres� L’extubation de ce patient une fois son
problème résolu
L’ASPIRATION TRACHEALE� Définition : L'aspiration est un geste invasif qui
consiste à introduire une sonde dans la partiesupérieure de la trachée d'un patient qu'il soit ounon intubé ou trachéotomisé. La sonde reliée àune source de vide permet d'aspirer les sécrétionsdu patient afin de maintenir la liberté de ses voiesaériennes supérieures.
� Indication� patients qui sont encombrés (Auscultation, bruit,
courbes de pression du respirateur,désaturation)
L’ASPIRATION TRACHEALE� Préparation
� 1 source de vide avec manomètre V600 (sauf réanimation)� 1 tuyau d'aspiration reliant le bocal à la source de vide (en
réa : tuyau annelé réutilisable)� 1 bocal d'aspiration 1 poche d'aspiration insérée dans le
bocal 1 tubulure d'aspiration reliant le bocal au patient 1stop-vide à patient unique 1 flacon d'eau stérile (1litre)
� Plusieurs sondes d'aspiration à usage unique (sondes àjupette en cas d'intubation)
� 1 système de décontamination pour ligne d'aspirationCompresses stériles Solution antiseptique (réanimation)
� 1 flacon de lubrifiant si nécessaire� Gants à usage unique non stériles + surblouse + masque
de soin + lunettes� 1 sac déchets d'activité de soins
L’ASPIRATION TRACHEALE� Réalisation :
� Hygiène des mains de qualité antiseptique� Revêtir surblouse, masque de soins et lunettes� Neutraliser l'alarme du respirateur, si besoin régler fiO2 = 1� Enfiler les gants� Ouvrir l'emballage de la sonde à jupette et des compresses� Imprégner les compresses d’antiseptique� Adapter la sonde d'aspiration emballée au stop-vide� Retirer l'emballage de la sonde� Saisir la sonde (lubrification au silicone si nécessaire)� Dégager la sonde de la jupe sur environ 1 cm� Ouvrir le raccord de Mount avec la compresse imprégnée d’antiseptique� Introduire la sonde à travers la jupe sans aspirer dans le raccord de Mount = stop-vide ouvert� Remonter la sonde en aspirant = stop-vide bouché� Si nécessité d’une nouvelle aspiration : ne pas sortir complètement la sonde du raccord de Mount et la
réintroduire stop vide ouvert� Fermer le raccord de Mount avec une compresse imprégnée d’antiseptique� Désadapter la sonde du stop-vide� Jeter la sonde et les compresses dans le sac à déchets� Rincer le système d'aspiration :
- adapter le stop-vide sur le système de décontamination- aspirer jusqu'à évacuation des sécrétions présentes dans le tuyau- laisser le stop-vide en place sur le système de décontamination
� Décontaminer les lunettes� Eliminer gants, masque, surblouse� Réactiver l’alarme du respirateur, régler fiO2 au niveau antérieur� Hygiène des mains de qualité antiseptique
L’ASPIRATION TRACHEALE
� Evaluation : Le patient ne semble plusencombré. (Plus de bruits bronchiques,courbes de pression du respirateur stable,bonne saturation, couleur des téguments,agitation)
L’ASPIRATION TRACHEALE� Suivi du matériel / évacuation des déchets :
� Changer le flacon d'eau stérile : une fois / 24h� Changer la poche d'aspiration :
- si remplie- systématiquement après 7 jours d'utilisation
� Changer systématiquement après 7 jours d'utilisation :- le stop-vide- la tubulure d'aspiration reliant le bocal d'aspiration aupatient- le système de décontamination
� A la sortie du patient :- Eliminer tous les matériels jetables dans 1 sac à déchetsd'activité de soins
� -Décontaminer les matériels réutilisables
LE SOINS DE BOUCHE� Les soins de bouche et de nez doivent être faits exclusivement sur prescription médicale.
� ne pas brosser les dents ni faire de soins de nez en cas de :� � plaquettes < 50 000� � TP < 50 %
� Réalisation� mettre dans une seringue de 20 cc :
� � 4 cc de Bétadine verte� � 16 cc d’eau stérile
� injecter 5 cc de la solution dans chaque narine� aspirer avec une sonde d’aspiration blanche (petit calibre)� rincer la bouche avec les 10 cc restants� aspirer avec une sonde rouge (gros calibre)� Passer ensuite à l’intérieur des joues et de la bouche une compresse
imbibée de Bétadine verte.� En cas d’allergie à l’iode on utilisera de l’Eludril pour les soins de
bouche et du sérum physiologique pour le nez.� En cas de mycose buccale, avertir le médecin, le bicarbonate et/ou la
Fungizone devant être utilisés uniquement sur prescription médicale.
L ’EXTUBATION� Indication
� décidée par le médecin.� Lorsque les causes qui ont amené à son intubation sont
traitées (résolution du problème cardiaque, respiratoire ouventilatoire…)
� Préparation :� Avant extubation veiller sur :
� La vidange de l ’estomac (aspiration dans la sondegastrique)
� Fonctionnement du système d’aspiration� Présence d ’ un manomètre à oxygène fonctionnel
avec olive et lunettes à O2 pour le patient� Les paramètres du scope et niveau d’alarme� Le chariot d’intubation soit disponible� aérosol (sur avis médical)
L’EXTUBATION� Mise en œuvre
� Placer le patient en position ½ assise� Enlever la sonde gastrique en aspiration� enlever la lacette qui maintient le tube� Dégonfler le ballonnet� Enlever enfin le tube tout en réalisant une
aspiration trachéale� Mise sous O² du patient avec des lunettes
L’EXTUBATION
� Surveillance� Surveillance plus rapprochée du patient car risque
de complications� Positionnement� Saturation� Fréquence ventilatoire� Signes de tirage� Risque d’oedème laryngé
LES VOIES D’ABORDS
� Les voies veineuses centrales� Les cathéters artériels� Les autres dispositifs
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES� Abord vasculaire veineux centrale
� Simple ou multi-lumière� Cathéter à thermodilution (Swann-Ganz, Picco)� Accès vasculaire EER (BARD, SHELDON,
CANNAUD)� Administration en continu ou discontinu de
traitement� Hydratations� Remplissages� Apports nutritifs de base� Médicamentations� Injections d’urgence
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES
� Pose� Geste médicale, rôle d’aide de l’IDE(décret du 11 février 2002 décret du 11 février 2002 )� Environnement propre� Préparation psychologique� Préparation cutanée (rasage, désinfection)
� Sous clavier, jugulaire, fémoral, basilique� Position du patient
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(pose)
� Schéma de montage :
soluté
perfuseur rampe prolongateur
Robinetd’urgenceavecprolongateurintégré
Voie distale :
réa
Voie médiane :
sédations
Voie proximale :
amines
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(pose)
� Le médecin� Port masque, charlotte� Lavage des mains chirurgical� Habillage (sarrau)� Désinfection terminale� Repérage zone de ponction� Pose du champ� Anesthésie locale� Préparation et purge des
lignes� Pose du cathéter� Nettoyage de la zone de
ponction� Fermeture du pansement
� L’IDE� Port masque, charlotte,
surblouse� Aide à l’habillage� Préparation du guéridon� Préparation de la purge� Sert le matériel de pose et
les lignes� Contrôle les constantes du
patient� Sert le matériel du
pansement� Veille au rangement des
matériels et déchets� Réinstalle le patient� Assure les transmissions
écrites
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(surveillance)
� Radio pulmonaire� Perméabilité du dispositif (continue / 12 h)*� État du pansement� Réfection du pansement (aspect point de
ponction)
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(surveillance)
� Port masque, charlotte, sur blouse propre� Préparation du guéridon� Utilisation d’un plateau pansement à usage unique avec
pince� position du patient en TRENDELENBURG� retrait du pansement avec des gants non stériles� Contrôle les constantes du patient� désinfection en quatre temps� Fermeture du pansement� Veille au rangement des matériels et déchets� Réinstalle le patient� Assure les transmissions écrites� Changement des lignes au changement de perfusion et des
seringues
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(surveillance)
� Lavage des mains pour toutes manipulations� Risques
� infectieux� Voie obstruée (non administration du traitement,
migration d ’un embole)� Déconnexion (infection et embolie gazeuse)� Ablation intempestive (embolie gazeuse)� Pose d ’une nouvelle VVC
LES VOIES VEINEUSES CENTRALES(retrait)
�� décret du 11 février 2002 « un médecin doit pouvoirdécret du 11 février 2002 « un médecin doit pouvoirintervenir immédiatement »intervenir immédiatement »
� Environnement propre� Préparation psychologique� Préparation matériel et habillage� Position du patient (TRENDELENBURG)� Désinfection locale� Retrait� Compression locale avec massage des plans cutanés� Mise en culture� Pansement� Transmission écrite� Surveillance
LES CATHETERS ARTERIELS
� Abord vasculaire artériel� Surveillance en continu de la pression artérielle� Prélèvement de sang artériel ( gaz du sang,
acides lactiques, autres prélèvement sanguinsfréquents)
LES CATHETERS ARTERIELS(pose)
� Schéma de montage
Soluté sous pression avecmanchette à pression
Robinet deprélèvement
Capteur depression
Câble deconnexionau scope
Niveau aveccœur du patient
LES CATHETERS ARTERIELS
� Pose� Geste médicale, rôle d’aide de l’IDE (art. du décret
du)� Environnement propre� Préparation psychologique� Préparation cutanée
� Radial, fémoral� Position du patient
LES CATHETERS ARTERIELS (pose)� Le médecin
� Port masque, charlotte� Lavage des mains
chirurgical� Habillage (sarrau)� Désinfection terminale� Repérage zone de ponction� Pose du champ� Anesthésie locale� Préparation et purge des
lignes� Pose du cathéter� Nettoyage de la zone de
ponction� Fermeture du pansement
� L’IDE� Port masque, charlotte� Aide à l’habillage� Préparation du guéridon� Préparation de la purge� Sert le matériel de pose
et les lignes� Contrôle les constantes
du patient� Sert le matériel du
pansement� Veille au rangement des
matériels et déchets� Réinstalle le patient� Assure les transmissions
écrites
LES CATHETERS ARTERIELS(surveillance)
� Perméabilité du dispositif (continue / 12 h)� État du pansement� Réfection du pansement (aspect point de
ponction)� Lavage des mains pour toutes manipulations� Risques
� infectieux� Voie obstruée (absence de surveillance, migration d ’un
embole)� Déconnexion (infection et hémorragie)� Ablation intempestive (hémorragie)� Pose d ’une nouveau KT art
LES CATHETERS ARTERIELS (retrait)�� décret du 11 février 2002 « un médecin doit pouvoirdécret du 11 février 2002 « un médecin doit pouvoir
intervenir immédiatement »intervenir immédiatement »� Environnement propre� Préparation psychologique� Préparation matériel et habillage� Position du patient (TRENDELENBURG)� Désinfection locale� Retrait� Compression locale avec massage des plans cutanés� Mise en culture� Pansement� Transmission écrite� Surveillance
LES AUTRES DISPOSITIFS
� Dialyse� Surveillance cardiaque
� Picco� Swann-Ganz
� Contre pulsion aortique� Pression intra-crânienne
DIALYSE
� Système d’épuration sanguine extra-corporel� Insuffisances rénales chroniques ou aiguës� Troubles ioniques� Rabdomyolises� intoxications
DIALYSE
� Circulation Extra Corporelle� Risques majeurs
� Hémorragies� Fuite de sangdans la ligne dialysat� Idem liés auxabords vasculaires
� Basilique, sous clavier, jugulaire, fémoral� Infectieux
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE
� PICCO� Surveillance en continue évaluées des débits et
pressions cardiaques� Dispositif artério-veineux avec calibrages réguliers
par bol us de liquide froid
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE
� PICCO� Risques majeurs
� Idem liés aux abords vasculaires� Sous clavier ou jugulaire / fémoral
� Infectieux
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE
� Swann-Ganz� Surveillance en discontinue des pressions
cardiaques� Dispositif veineux avec mesures régulières par bol
us de liquide froid
LA SURVEILLANCE CARDIAQUE
� Swann-Ganz� Risques majeurs
� Idem liés à l’abord vasculaire� Sous clavier, jugulaire
� Troubles du rythme (cathéter intra cardiaque)� Infectieux
CONTRE PULSION INTRA AORTIQUE
� Dispositif d’assistance coronarienne� Ballonnet intra aortique se gonflant en partie de
temps diastolique permettant l’augmentation de laperfusion coronarienne
CONTRE PULSION INTRA AORTIQUE
� Risques majeurs� Idem liés à l’abord vasculaire
� fémoral� Troubles du rythme (cathéter intra cardiaque)� Infectieux
CAPTEUR DE PRESSION INTRACRANIENNE
� Dispositif d’évaluation de l’HypertensionIntraCrânienne� Cathéter intra parenchymateux intra crânien relié
au monitoring du patient permettant de mesurer lapression intra crânienne
CAPTEUR DE PRESSION INTRACRANIENNE
� Risques majeurs� Idem liés à la présence d’un cathéter
parenchymateux cérébral� Déconnexion du système et l’absence de
données� Infectieux
LA NUTRITION ARTIFICIELLE� Définition
� Assistance nutritionnelle totale ou de complément,permettant à un organisme vivant l’absorption des alimentsnécessaire à sa croissance, son entretien, sonfonctionnement.
Indications
� prescrite lorsque l’alimentation orale estimpossible ou insuffisante
� subvient aux besoins de l’organisme afin d’éviterl’apparition ou l’aggravation d’une dénutrition
Mise en place
� Évaluer les besoins quantitatifs et qualitatifs� Son état initial� La gravité de l’agression et les besoins
énergétiques nécessaires
Rappels physiopathologiques
� L’alimentation apporte� L’énergie (calories)� L’azote (protéines)� Les micro nutriments
� En l’absence d’apport nutritionnel ou d’apportlimités� Réserves glucidiques� Réserves lipidiques� Pas de réserves azotées� Apparition d’une dénutrition
Besoins nutritionnels du sujet sain� Besoins énergétiques : les dépenses énergétiques de repos =
25Kcal/Kg/24 h� Lipides 25 % soit 1 gr de lipides pour 9 Kcal� Glucides 60 % soit 1 gr de glucides pour 4 Kcal� Protides 15 % soit 1gr de protides pour 4 Kcal� + 30 % en cas d’hospitalisation en réanimation� + 10 % par degré > 37 ° C� Augmentation en cas d’infection ou de syndrome inflammatoire
� Besoins hydriques� Besoins en sels minéraux (Na, K+, chl, Ca++, phosp, Mg, …)� Besoins en vitamines� Besoins en oligo éléments (cuivre, fer, zinc, …)
NUTRITION ENTERALE
� Définition� Introduction dans le tube digestif, par l’intermédiaire d’une
sonde, d’un liquide nutritif en court circuitant l’étape orale dela nutrition.
Intérêts de la nutrition entérale� Physiologique� Stimule l’immunité générale� Conserve les fonctions de la muqueuse intestinale
(tractus digestif)� Assure les réserves énergétiques et apporte les
nutriments nécessaires� Stimule la synthèse protéique� Mise au repos d’une partie du tube digestif� Moins onéreuse� Moins de complications graves
Indications
En situation d’hypercatabolisme� Polytraumatisme� Brûlures graves� Cancers� Affections inflamatoires et pathologies
chroniques du tube digestif� Grêle court congénitaux ou en post résection
chirurgicale
Contre indications
� Infarctus mésentérique� Angor� État de choc
Techniques d ’administration
� Sonde naso gastrique� Sonde de jéjunostomie� Sonde de gastrostomie
Mode d ’administration
� Position assise ou ½ assise� Continue ou discontinue� Début progressif� Doit comporter au moins 2 des 3 principaux
substrats avec association de vitamines, oligo-éléments, électrolytes
� Débit régulier� Administration thérapeutique à part
Différents solutés� Mélanges industriels et stérilisés� Composition controlée
� Produits polymériques� Contiennent des protéines entières� Osmolarité proche des valeurs physiologiques
� Mélanges semi élémentaires� Contiennent des protéines partiellement
dégradées� Réservés pour les problèmes de
malabsorptions sévères� Immunomodulateurs
� Effet sur l’immunité
Complications
� Complications liées à la sonde� Reflux gastro oesophagien et oesophagite� Escarre nasale� Fausse route� Obstruction de la sonde
Complications
� Complications liées à la nutrition entérale� Complications pulmonaires
� Pneumopathie d’inhalation� Complications digestives
� Diarrhées� Nausées, vomissement, régurgitation� Ballonnement, douleurs abdominales� Constipations
NUTRITION PARENTERALE
� Définition� Alimentation par voie sanguine, court circuitant le tube
digestif, permettant l’apport d’eau, d’électrolytes, de calories,et de substances énergétiques nécessaires à la vie, dans lebut de maintenir l’état métabolique du patient ou del’améliorer en cas de dénutrition.
Indications
� Les troubles du transit digestif� En période post opératoire� Lors d’atteinte du tube digestif
� Syndrômes de malabsorption
� Les états hypercatabolismes
Mode et Voies d ’administration� Débit continu� Voies veineuses périphériques
� Alimentation de courte durée < 8 jours� En complément d’une autre nutrition� Osmolarité < 800 mmol / l� Les +
� Accès faciles� Multiples sites de ponction potentiels� Surveillance simple� économique
� Les -� Capital veineux vulnérable� Osmolarité réduite� Durée limitée
Voies d ’administration� Voies veineuses centrales
� Les +� Veines de gros calibres� Très bonne tolérance des solutés irritants et
hyperosmolaires� Utilisation prolongée
� Les -� Coût� Risques vitaux� Complications� Nécessité d’une surveillance accrue
Les Différents solutés
� Les glucides ( G 2.5 % à g 50 % )� Les lipides ( apport d’acides gras essentiels )� Les protéines ( acides aminés )� Les vitamines et oligo éléments� Les électrolytes
Les Complications
� Liées aux cathéters� Hémorragies, pneumothorax, embolies gazeuses
(technique de pose et retrait)� Migration secondaire du cathéter� Infection� Thromboses veineuses
Les Complications
� Liées à la nutrition� Troubles hydro-électrolytiques
� Troubles de la volémie� Déséquilibres de l’apport hydrosodé
� Troubles métaboliques� Hyperglycémie� Hypoglycémie� Hypertriglycéridémie� Perturbation du bilan hépatique
Surveillance� Clinique
� Examen clinique� Diurèse� Bilan entrées / sorties� Poids
� Biologique� Glycémies capillaires� Ionogramme sanguin et urinaire� Tryglycérides� Bilan hépatique� Numération formule
CONCLUSION
� La nutrition entérale� La nutrition parentérale� La nutrition
Présentation réalisée par :Véronique IHITSAGUE, cadre de santéles infirmier(e)s : Corinne THOME Damien FREGONARA
Yann COICAUD Jean Baptiste CHABLEPhilippe BECHET
Merci.
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