L’avenir du rail FAIF: Pourquoi l’aménagement du … au spectacle! Passez des soirées torrides...
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«Nous ne sommes pas plus avisés qu’avant»Miriam Meckel nous parle des coups de colère des internautes, de Big Brother sur le web et de la solitude sur Facebook.
L’avenir du rail
Une tasse de poésie
Le thé réchauffe le cœur et envoûte les sens.
9 | 2013
viaFAIF: Pourquoi l’aménagement du réseau profi tera à toute la Suisse.
Place au spectacle!Passez des soirées torrides au cœur de l’hiver. Achetez des billets pour les comédies musicales, le théâtre et autres événements. Disponibles à 200 guichets de gares CFF ainsi qu’auprès du Rail Service au 0900 300 300 (CHF 1.19/min depuis le réseau fi xe suisse). Bon divertissement. cff.ch/events
36 | 2012 via
6
18
9 | 2013 Sommaire
39 | 2013 via
Escapades 5 Foire à perpétuité Cette année a lieu la 527e édition de la Foire de Brent de Montreux. Le droit de foire est octroyé à perpétuité.
6 Un monde dans une tasse Le thé réveille les sens et enchante l’esprit par son incroyable diversité.
12 Bâle, capitale des musées Caroline Rasser nous fait visiter les musées de sa ville. Une balade urbaine pas comme les autres.
17 Top 10 Expérimenter et s’émouvoir: musées les plus intéressants pour les enfants et leurs parents.
18 Interview Savoir bien utiliser les médias sociaux, cela s’apprend. Et si possible, sur les bancs de l’école, dit Miriam Meckel.
Éclairages 23 Exclusivité mondiale Fin novembre, le tout premier Starbucks sur rails circulera entre Saint-Gall et Genève.
24 Projet FAIF Début 2014 aura lieu la votation sur le devenir du réseau ferroviaire. via fait le point sur la question.
28 L’art de voyager
30 Jeux/Courrier des lecteurs
24
12
Edité par les CFF, Communication et affaires publiques, en collaboration avec l’Union des transports publics suisses (UTP).
Paraît dix fois par an en français et en allemand.
Édition: Consortium viaInfel SA, Zurich et Berne, et Vogt-Schild Druck AG, Derendingen
Réalisation: Infel SARédaction: Gaston Haas (rédacteur en chef), Janine Radlingmayr (adjointe) Directeur de la création: Guido Von Deschwanden Maquette: Beni Spirig; Diana Lischer (layout et production de la version pour iPad)Iconographie: Diana Ulrich (direction), Matthias Jurt, Yvonne SchützCouverture: Diego Saldiva
Mentions légales
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ImpressionVogt-Schild Druck AG, DerendingenISSN: 1422-6499
via
Best of. WELTKULTUR IN SACHSEN-ANHALT.
www.stadtsprung.de
Dessau-Rosslau
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Halle (Saale)
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59 | 2013 via
EscapadesJ’ai raté mon train à ...
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Foire de Brent: la tonte fait partie des moments forts du marché traditionnel de Montreux.
Éleveurs en 1964.
Brent VD _ En 1486, l’Amérique n’était
pas encore découverte que Charles Ier, duc
de Savoie, octroyait un immense privilège
aux habitants du bourg de Brent: le droit
d’établir une foire, et ce «à perpétuité». Les
400 âmes de ce village proche de Montreux
en organisent la 527e édition cette année.
On y trouve depuis toujours
du petit bétail, en particulier
des moutons, qui occupent
encore aujourd’hui la place
d’honneur: les plus beaux
d’entre eux seront primés le
samedi 13 novembre.
Brent est désormais une
foire d’automne grand pub-
lic, et non plus seulement
une affaire d’éleveurs.
Daniel Martin, le président
de son comité d’organisa-
tion, explique qu’elle a
connu des hauts et des bas
depuis la fin du XVe siècle,
avant d’ajouter: «Notre foire
est très authentique. Le
contact avec les animaux
est au cœur de l’évènement.» Ici on voit un
chien de berger garder les moutons, là un
forgeron présente comment fabriquer un fer
à cheval, là encore les enfants peuvent
monter sur un poney ou observer les profes-
sionnels tondre les animaux. Neuf bars à
vins sont également aménagés dans des
caves privées pour l’occa-
sion et il est possible de dé-
guster le vin de la foire, qui
a sa propre étiquette. Le
chasselas blanc et le pinot
gamay rouge proviennent
bien entendu de la région
et s’accordent parfaitement
aux plats proposés, que ce
soit la fricassée avec purée
de pommes de terre ou la
véritable saucisse du pays.
Pour une plongée bon
enfant dans la tradition
régionale, un tour à Brent
s’impose. Qui sait combien
de temps durera vraiment
la «perpétuité» du duc de
Savoie?
Foire à perpétuité
Cliché non pas des couloirs de l’enfer
mais de la ligne de la Jungfrau, pris de
la cabine de conduite.
Stephan Henking, Gwatt
La photo du lecteur ...
... Madiswil_ La Haute-Argovie, qui
ne fait pas partie de l’Argovie mais bien
du canton de Berne, se tient quelque
peu à l’écart des grands axes. S’il n’y a
pas d’entrée ou de sortie d’autoroute à
l’horizon, il y a tout de même une gare,
située juste en face du Bären; ce
restaurant de style
rustique est très
réputé pour son
hospitalité et la
qualité de sa
cuisine de saison.
«Entrez chez des
propriétaires ravis
de vous accueillir. Goûtez à une
ambiance propice aux moments
privilégiés», peut-on lire sur le site
Internet d’Eliane et Jürg Ingold, le
couple d’hôteliers. Le plaisir de faire
plaisir transparaît dans les moindres
détails, et le restaurant est décoré avec
beaucoup de soin. Ratez donc absolu-
ment votre train à Madiswil et passez
quelques heures inoubliables (fermé le
lundi).baeren-madiswil.ch
Cette année, la foire aura lieu
du 9 au 15 novembre.
Programme complet sur
brent.ch
via.chChargez votre photo préférée sur la page du
courrier des lecteurs ou envoyez-la à: [email protected]
69 | 2013via
Escapades Culture du thé
Länggass-Tee, Berne
C’est après une soirée cinéma, en 1983, que Gerhard et Katrin Lange ont eu l’idée d’ouvrir un magasin de thé. Trente années plus tard, la petite boutique de quartier est devenue l’une des maisons de thé les plus fréquentées de Suisse. Dans la Länggassstrasse de Berne, les amateurs peuvent acheter du thé, se faire conseiller, déguster des productions venues du monde entier et apprendre tout sur l’honorable breuvage dans des cours spéciaux.laenggasstee.ch
Le thé du Monte VeritàExclusivité européenne, le Camellia
sinensis ne pousse que sur le Monte
Verità. Située au-dessus d’Ascona,
la plantation compte mille théiers.
«Huit kilos de feuilles de thé sont ré-
coltés chaque printemps pour la fabri-
cation du thé vert», explique Isabelle
Mondoux, responsable de l’établisse-
ment Casa del Tè rattaché à la plan-
tation. Seules les plus jeunes feuilles
sont cueillies à la main, humidifiées
2 à 3 minutes, puis débarrassées de
l’excès d’eau et enfin roulées et sé-
chées pendant 4 heures, entièrement
à la main. Il n’en résulte que 2 kilos
à commercialiser. Afin d’assurer la
qualité de ce shincha («nouveau thé»
en japonais), des spécialistes japo-
nais se déplacent chaque année pour
l’occasion, car «l’humidification et le
roulage nécessitent des compétences
particulières».monteverita.orgcasa-del-te.ch
79 | 2013 via
Culture du thé Escapades
Parfois il est blanc, parfois vert ou encore noir. Parfois la feuille est roulée, parfois le breuvage a une senteur de fleurs, de
terre ou de mer. Le thé est la plus prodigieuse des boissons.Texte: Janine Radlingmayr et Gaston Haas; photos: Anne Gabriel-Jürgens
Une tasse de poésie
89 | 2013via
Isshin-an, Zurich
La chambre du thé, l’Isshin-an, se trouve sous le toit de la «Remise» du musée Rietberg. L’espace a été aménagé selon les directives de Soyu Mukai, maîtresse du thé japonaise depuis 1988. Le musée offre au public des cérémonies du thé de tradition japonaise.Inscriptions obligatoires.
rietberg.ch
Lisez l’interview de Soyu Mukai dans
l’édition pour iPad de via.
Escapades Culture du thé
Culture du thé Escapades
99 | 2013 via
L’art du thé, Lucerne
Barbara Vogler-Häfliger est la propriétaire de la boutique de thé lucernoise située Burgerstrasse 1. Dans ses séminaires et confé-rences, elle raconte aux passion-nés ses rencontres avec des producteurs de divers pays asiatiques. Dans son atelier de fabrication à Ballwil, elle produit les sachets Crystal, des thés en portions individuelles d’une qualité incomparable.art-du-the.ch
109 | 2013via
Escapades Culture du thé
Aucune boisson n’offre une telle diversité de production, de fabrication, de culture et de prix que le thé.
Lorsque l’empereur de Chine voulut offrir un
présent unique au tsar de Russie, il ne lui fit
pas parvenir de l’or ou du jade, mais du thé.
«Le thé est la boisson la plus chère du monde», raconte
Katrin Lange, de la boutique Länggass-Tee à Berne.
Certains passionnés sont prêts à dépenser des milliers
de francs pour 100 grammes de thé rare.
Les plus grandes aires de culture de thé se trouvent
aujourd’hui en Chine, en Corée, au Japon, en Inde et au
Sri Lanka. Dans ces pays, mais également en Angle-
terre, on le boit quotidiennement. Le thé est d’ailleurs
le breuvage le plus consommé du monde. Des sources
écrites attestent de la culture du théier depuis près
de 5000 ans. Le thé est donc aussi l’une des plus an-
ciennes boissons de l’humanité. Comme le thé se pré-
pare à partir de la matière première, des rituels se sont
développés au fil des siècles. La cérémonie du thé ja-
ponaise (voir page 8), le rituel du thé chinois Fu Cha
ou le High Tea des Britanniques sont les plus connus.
«À l’origine, le High Tea est une collation d’après-midi,
explique Katrin Lange. Il comprend du sucré, du salé,
des scones et, bien sûr, un excellent thé.»
Mais comment savoir quel thé l’on aime boire?
Qu’est-ce qui distingue le thé vert de Chine de ce-
lui du Japon? Pour répondre à ces questions, il faut
se prêter au jeu des dégustations, comme pour le vin.
«Dans notre salon des raretés, nous savourons des va-
riétés très particulières préparées selon la tradition
chinoise», dit Katrin Lange. La dégustation peut du-
rer jusqu’à trois heures. Pour vous immerger davan-
tage encore dans le monde fascinant de cette boisson,
visitez une école du thé. Vous y apprendrez tout sur le
théier lui-même, la transformation, la préparation, la
culture du thé et bien d’autres aspects encore.
L’ABC du thé
Le théier (Camellia sinensis) est à
l’origine d’une diversité incroyable
de saveurs. Il existe six types de thé:
blanc, jaune, vert, brun (oolong), noir
et rouge (pu-erh). Chacun d’eux dé-
pend de la période de récolte des dif-
férentes feuilles et surtout du mode
de transformation et de séchage.
L’aire de production et la méthode de
culture sont d’autres facteurs qui dé-
terminent les caractéristiques du pro-
duit final. Les Japonais, par exemple,
couvrent les théiers avant la récolte
pour obtenir des variétés particuliè-
rement nobles; ces «thés d’ombre»
développent un arôme très spécial,
l’umami: la 5e saveur que nous pou-
vons percevoir en plus du sucré, de
l’acide, de l’amer et du salé.
La boisson la plus chère du monde
fièvre du voyage.. .
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Paysage de hauts-marais de Rothenthurm
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Viaduc sur la Sitter (le plus haut viaduc ferroviaire de Suisse)
Bibliothèque abbatiale de Saint-Gall
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Kronberg Hoher Kasten
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Stanserhor n
Pilatus
129 | 2013via
Portrait
«Pour moi, aller au musée, c’est bien plus qu’admirer des œuvres d’art. C’est une oasis dans le quotidien. Cela m’inspire et me détend, cela élargit mon hori-zon. Comme aller au théâtre», confie Caroline Rasser, comédienne, metteur en scène, maman, productrice et proprié-taire de théâtres. Elle a grandi à neuf kilomètres de Bâle, près de l’Alsace. «Mais je me sens 100 % Bâloise.» Par sa profession, elle a repris le flambeau de son grand-père Alfred et de son père Roland Rasser, qui fonda le théâtre familial sur le Spalenberg, aujourd’hui dirigé par Caroline. À partir de janvier, elle remon-tera sur les planches dans la pièce «Pfyfferli».fauteuil.ch
Découvertes Tournée des musées bâlois
Caroline Rasser
nous présente les
musées bâlois: ici,
la cour du Kunst-
museum, sous la
grande araignée
d’Alexander Calder.
139 | 2013 via
Bâle n’est pas seulement la grande ville du
Pays des Trois Frontières. Capitale cultu-
relle de la Suisse, elle semble s’étendre au-
delà des limites nationales, non seulement vers l’Alle-
magne et la France, mais aussi vers les autres con-
tinents. Cette dimension internationale très glamour
se ressent surtout lors de la foire Art Basel, le plus
grand salon d’art du monde qui attire les collection-
neurs les plus éminents, et qui a désormais fait des
petits à Miami et Hong Kong. Les musées bâlois aussi
figurent en bonne place dans les castings internatio-
naux: le Kunstmuseum Basel arrive cette année en
cinquième place du classement international du Times
londonien, et la Fondation Beyeler à la place 35.
«À Bâle, les musées sont une porte ouverte sur le
monde», confirme la comédienne Caroline Rasser,
qui nous accompagne pour une visite éclectique des
musées de sa ville natale. Ici, on n’a que l’embarras du
choix: presque 40 établissements invitent à se délec-
ter d’art et de culture. Pour un canton relativement
petit et paisible, dont les habitants sont tout au plus
190 000, la quantité de collections remarquables est
impressionnante. «La densité aussi», estime Eva Kel-
ler, historienne de l’art et responsable de la politique
muséale au service Culture de Bâle-Ville: «On compte
plus de 30 musées sur 37 km² à peine. D’une adresse à
l’autre, il n’y a qu’un pas.»
L’art à portée de mainCes distances réduites permettent aux visiteurs de
voir beaucoup de choses en peu de temps. «À Bâle, on
sort de chez soi, on fait quelques pas, et déjà on peut
admirer des Picasso», dit Caroline Rasser, qui visite
tous les jours un musée: le Hoosesaggmuseum, au
31 de la ruelle Imbergässlein. C’est le plus petit musée
de Bâle, et elle passe devant en allant au travail, car il
est tout près de ses théâtres, le Fauteuil et le Tabou-
rettli, vers le Spalenberg. Ce que le Hoosesagg-
museum a de particulier, ce n’est pas seulement sa
taille – la fenêtre d’une porte d’immeuble –, mais aus-
si le fait que n’importe qui puisse y exposer sa propre
collection, à condition que les pièces ne soient pas
plus grandes que la paume de la main. Ce qui a permis
à Caroline Rasser d’admirer, en allant au travail, des
ensembles de petits canards en plastique ou de mini-
avions. «Je pourrai peut-être exposer un jour ici ma
collection de fauteuils miniatures?», dit-elle en riant.
Les musées bâlois peuvent donc battre des records
de petitesse, mais l’autre extrême se trouve aussi:
Non loin du Moulin
à Papier, le canal de
Saint-Alban qui
alimentait autrefois
les fabriques.
Emblèmes de Bâle:
le Rhin et
la cathédrale.
Sur l’ancien emplacement du Stadt-
theater, depuis 1977, des sculptures
animées signées Tinguely crachent
des jets d’eau.
Tournée des musées bâlois Découvertes
De la culture à chaque coin de rue: promesse tenue par la ville de Bâle. Caroline Rasser, comédienne, nous emmène faire la tournée des musées. Texte: Janine Radlingmayr; photos: Gina Folly
«Les musées sont une porte
ouverte sur le monde»Ph
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149 | 2013via
«C’est un paysage qui n’a rien de statique, au contraire;
il est en perpétuelle mutation», dit Eva Keller. De tout
temps, les arts plastiques ont joui d’une attention par-
ticulière, par exemple à la Kunsthalle, dont la mission
consiste à faire le lien entre les évolutions locales et
internationales. À l’intérieur du bâtiment, mais aussi
sur son mur arrière: en ce moment, le visiteur se re-
trouve face à une surface entièrement noire. À rebours
de l’attente suscitée par le titre, Graffiti, on n’y trouve
ni message politique, ni fresque polychrome à l’aéro-
Découvertes Tournée des musées
sol. La couleur fait une timide apparition à
l’intérieur, avec une exposition temporaire
consacrée à l’artiste américaine Allyson
Vieira dans la salle à la verrière zénithale. À
elle seule, cette dernière vaut le détour,
avec sa hauteur sous plafond, sa luminosi-
té, son stuc et sa fonction identique depuis
son inauguration en 1872.
«À Bâle, l’art et la culture s’enracinent
dans le passé, mais savent aussi regarder
vers l’avenir», explique Caroline Rasser.
Qui sait de quoi elle parle. Ses théâtres
sont installés dans un immeuble du XIIIe
siècle. À l’étage supérieur, la salle impé-
riale du XVIe siècle dégage elle aussi une
atmosphère particulière. Idem entre les
murs médiévaux du Moulin à Papier, c’est-
à-dire le Musée Suisse du papier, de l’écri-
ture et de l’impression, sur le canal de
Saint-Alban que bordaient autrefois les
usines. Caroline Rasser y est venue pour la
dernière fois il y a dix ans, avec sa fille. De-
puis, le musée a bien changé: entièrement
rénové en 2011, il offre une mise en scène vivante
d’ateliers pleinement fonctionnels et d’expositions
techniques. Les visiteurs peuvent mettre la main à la
pâte. «Notre musée permet de vivre l’histoire», dit
son directeur, Stephan Schneider.
Petite ville, mais grands nomsPlus loin sur la colline qui jouxte le Moulin à Papier,
nous arrivons à un musée haut en couleur. Le Cartoon-
museum est le seul musée de Suisse entièrement voué
à l’art satirique, de la caricature à la bande dessinée.
«Nous nous consacrons à une petite niche des arts
plastiques, pas loin du dessin et des thèmes socio-
politiques, qui plaît à un large public. Le nombre de
visiteurs le montre bien», dit Anette Gehrig, direc-
trice et conservatrice. Et Caroline Rasser d’ajouter:
«Un dessin peut être très profond, j’ai mis du temps à
m’en apercevoir. C’est de la satire dessinée, du cabaret
sur papier en quelque sorte.»
Arrivés devant le Musée des cultures, avec son toit
de carreaux de céramique hexagonaux vert sombre,
Promenade sur les
traces des cultures
du monde: Caroline
Rasser au Musée
des cultures.
Plein les yeux
Expositions passionnantes, châteaux et jardins romantiques: le PASS Mu-
sées vous fait entrer dans plus de 250 musées de France, d’Allemagne et de
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poraires des musées membres. Bon à savoir: le PASS est aussi disponible
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passmusees.com
C’est dans l’Imbergässlein
que se cache le Hoose-
saggmuseum: dans
la fenêtre d’une porte.
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169 | 2013via
Découvertes Tournée des musées
Bons plans autour Bâle
Musée Tinguely C’est le plus grand ensemble d’œuvres de Tinguely du monde, mais c’est aussi le mieux placé: juste au bord du Rhin. À voir en ce moment: des projets artis-tiques dialoguant avec les machines poétiques de Tinguely.tinguely.ch
Les théâtres Rasser Ils font autant partie de Bâle que Caroline Rasser elle-même: le Fauteuil et le Tabourettli, sur le Spalenberg, théâtres fondés par son père il y a 57 ans, et qu’elle dirige aujourd’hui avec son frère Claude.fauteuil.ch
Fondation Beyeler La ligne de tramway n° 6 dessert la Fondation Beyeler. À la collection maison, consacrée à l’art moderne, s’ajoutent régulièrement de grandes expositions. Actuellement: Thomas Schütte.fondationbeyeler.ch
Caroline Rasser se souvient: «Quand j’étais petite,
avec mes parents, j’ai vu ici une tête réduite. Répu-
gnant, mais fascinant!» Depuis cette époque, un vent
nouveau a souffl é dans les salles d’exposition claires
et modernes. Les trésors du Tibet et d’Océanie ont re-
pris place dans un cadre dépoussiéré. Et même l’ex-
position «Make up – Des artifi ces, pour toute la vie?»,
au quatrième étage intitulé Mise en scène/Perfor-
mance parle tout de suite à Caroline Rasser: «Jouer
des rôles, mettre des masques, sont des dimensions
essentielles de mon métier.»
Il y a d’autres musées à proximité: le Musée d’art
contemporain, avec son lieu de manifestations bapti-
sé Elaine, et aussi le Kunstmuseum, qui expose en
ce moment des œuvres de Piet Mondrian, Barnett
Newman et Dan Flavin. De grands noms pour une pe-
tite ville, mais qui ici relèvent de l’évidence.
«Les Bâlois vont au musée très naturellement.
Dès l’enfance, nous grandissons avec l’art. Il n’y a pas
de barrières», dit encore Caroline Rasser. «Chez nous,
l’art n’est pas un produit de niche.» museenbasel.ch/frbasel.com/fr
Jouet Mondes Musée BâleÀ Bâle, les grands noms sont omniprésents. Rien d’étonnant, donc, à ce que le musée du jouet abrite, outre moult ours en peluche, 700 objets originaux ayant appartenu à Marilyn Monroe.Spielzeug-Welten-Museum-Basel.ch P
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1 | Musée suisse des enfants, Baden / AG «Imagine que tu entres dans une grande vieille maison et y découvres des traces de tes ancêtres : le sac d�école de ta mère en cuir rouge est accroché dans la salle de classe. Là-bas la machine à vapeur de ton grand-père, avec laquelle il jouait quand il était enfant. Et dans la maison de poupée de ton arrière grand-mère, tu découvres comment on vivait autrefois». Depuis la gare de Baden, bus 1– 5, 7, 9 jusqu’à
l’arrêt Weite Gasse ou 10 minutes à pied
2 | Alimentarium, Vevey/ VD L’ Alimentarium, fondé par Nestlé, interroge notre relation aux aliments. Depuis la gare de Vevey, bus 201 ou 202 puis
marcher jusqu’au quai Perdonnet 23
3 | Musée Suisse des Transports, Lucerne Le Musée suisse des transports est le musée le plus exhaustif d’Europe dédié à la mobilité. Un simulateur de train permet de se mettre dans la peau d’un mécanicien de locomotive.Depuis la gare de Lucerne, bus 6, 8 ou 24,
ou avec le S3
4 | Musée du jouet, Thoune/BELes enfants découvrent l’univers de jeu de leurs grands-parents et de leurs arrière-grands-parents. Dans ce musée du jouet commence un voyage dans l’univers de l’enfant d’autrefois.Depuis la gare de Thoune à pied en direction du
centre (10 minutes) ou en bus jusqu’à l’arrêt «Spital»
5 | Sensorium, Walkringen/BE Explorez votre champ sensoriel. 40 postes d’expérimentation à Rüttihubelbad vous permettent d’observer des phénomènes naturels et d’en ressentir les effets avec tous vos sens.Depuis la gare de Berne, se rendre jusqu’à
Walkringen via Worb ou Konolfingen, puis prendre
le bus jusqu’à Rüttihubelbad
6 | Chemins de fer du Kaeserberg, Granges-Paccot/FR Tous les petits garçons en ont rêvé un jour: plus de 2 km de rails emmènent les visiteurs dans un voyage à travers des paysages imaginaires. Depuis la gare de Fribourg, bus 3, 5 ou 9 jusqu’à
l’arrêt Granges-Paccot, impasse des Écureuils 9
Observer, s’étonner, expérimenter et s’émouvoir: dans ces musées, les enfants de tous âges trouvent toujours leur bonheur.
7 | Taxidermiste, Vicques / JU Regarder un tigre dans les yeux sans se faire attaquer ? Un taxidermiste rend possible la rencontre fascinante entre l’homme et l’animal. Depuis Delémont, bus 17 et 20 jusqu’à l’arrêt
Recolaine, La Filature
8 | Musée du Saint-Bernard, Martigny/ VS Le patrimoine sauvegardé du mythique chien du Saint-Bernard. Vous y admirerez vitrines, scènes hyperréalistes, film, tableaux du XIXe siècle.Depuis la gare de Vevey, Interregio jusqu’à
Martigny-Bourg, Rue du Levant 34
9 | Musée d’histoire naturelle des Grisons, Coire/GR Le musée d’histoire naturelle des Grisons offre un aperçu exaltant de la flore, la faune et l’histoire géologique du canton.La Mansanserstrasse 31 se trouve à quelques
minutes à pied de la gare de Coire.
10 | FIS ski and wintersports museum, Vaduz/FL Les 1000 pièces de collection sont extrêmement variées, de par leur usage et leur époque d’origine.Depuis Sargans, bus jusqu’à Vaduz, Hofkellerei
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179 | 2013 via
Top 10 Escapades
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St. Gallen
189 | 2013via
Miriam Meckel, nous avons aujourd’hui, comme jamais auparavant, accès à une foule d’informations. Cela nous rend-il plus avisés?Ni plus avisés ni plus rapides dans nos décisions.
Malgré les avantages d’un accès presque illimité à
l’information, il arrive un point de saturation où l’on
se demande: mais de quoi ai-je réellement besoin?
Où trouver les éléments nécessaires pour prendre la
bonne décision?
Comment s’orienter dans ce dédale?Pour ma part, j’utilise depuis si longtemps les diffé-
rents médias que je peux aujourd’hui me fier à mon in-
tuition. Par contre, soyons francs, il est illusoire
d’espérer réunir la somme optimale des informations
relatives à une question pour pouvoir se décider en
toute connaissance de cause. Jamais nous ne par-
viendrons à compiler toutes les informations dont
nous avons besoin. Trancher de façon
pragmatique apporte souvent de meilleurs
résultats et une plus grande satisfaction.
Il y a encore vingt ans, les journalistes avaient le monopole de l’information, comme les enseignants ou les prêtres ... … le plus apprécié étant sans doute le prêtre! (rit de
bon cœur)
Ils faisaient figure d’autorités qui évaluaient, classaient et énonçaient les vérités. Aujourd’hui, on s’interpelle, on critique, on échange, on blogue. La démocratisation de l’opinion progresse. Est-ce vraiment positif?En principe, oui. Chacun doit pouvoir participer au
débat. Évidemment, il y a ceux qui s’expriment avant
de réfléchir. Et ceux qui nous sont hostiles. C’est le
prix à payer. Mais l’échange se révèle généralement
fructueux. Il existe par exemple de très bons blogs
dans mon domaine de recherches.
Les commentaires qu’on peut lire dans les jour-naux en ligne sont parfois consternants.
Avant, c’était la même chose. Les cour-
riers des lecteurs que je recevais lorsque
j’étais journaliste n’étaient pas meilleurs.
La différence, c’est qu’on ne pouvait pas
tous les publier. Aujourd’hui, tout est
posté sur Internet, où la place n’est pas
un problème.
Le journalisme est en crise. Est-ce une chance de le réinventer?Je ne crois pas que le journalisme soit en
crise. Ce sont plutôt les modèles com-
merciaux des éditeurs qui sont en cause.
Le journalisme survivra tant qu’il nous
donnera une vue d’ensemble qui nous
aide à comprendre le monde dans lequel
nous vivons. Lorsque je lis le journal, je
découvre des sujets que je n’avais pas
cherchés. J’apprends ainsi quelque chose
de nouveau et j’élargis mon horizon.
C’est bien plus intéressant que de ne
trouver que ce que l’on cherche, ce à quoi
l’on s’intéresse déjà.
Les grands noms de la presse écrite ont introduit des péages informa-tiques, les fameux paywalls. Ce sys-tème peut-il réellement fonctionner?Il est bien clair que le New York Times ou
le Financial Times ne peuvent pas être
comparés aux journaux locaux. Cepen-
dant, je suis confiante: les abonnements
aux éditions en ligne ont augmenté après
l’introduction des paywalls. Et il ne faut pas oublier
que, pendant une dizaine d’années, les journaux ont
mis leurs contenus en ligne gratuitement. Pour nous,
cette gratuité est un fait acquis. Mais les mentalités
évoluent, même si cela prend du temps. Le public sera
un jour prêt à payer pour de bons articles.
Les médias de masse comme Facebook peuvent-ils réellement changer le cours des choses?
«Je ne crois pas que le journalisme
soit en crise.»
Escapades Interview Miriam Meckel
Cinq questions
à Miriam Meckel1re ou 2e classe?
Le plus souvent 1re, toujours
dans le sens de la marche.
Que ne supportez-vous
pas dans le train?
Qu’on téléphone à voix
haute.
Qu’est-ce qui est indispen-
sable dans le train?
Les voitures silence
de la 1re classe doivent
absolument rester.
Votre plus beau voyage
en train?
J’aime les trajets en
montagne. La montée
vers Saint-Moritz est
extraordinaire.
Votre occupation préférée
dans le train?
Lire, écouter de la musique,
dormir. Dans le désordre.
Miriam Meckel est professeure de communication à l’Université de Saint-Gall. Elle nous parle ici de ce qu’elle aime dans les journaux, de la partialité des moteurs de recherche et du bien-fondé de l’enseignement des médias sociaux à l’école. Texte: Gaston Haas; photos: Dan Cermak
«Sur Facebook, on se montre
toujours sous son meilleur jour»
199 | 2013 via
Miriam Meckel
Miriam Meckel (46 ans) est chercheuse en sciences de l’information et de la communica-tion, journaliste et professeure. Elle est directrice de l’Institut de gestion de la communication et des médias de l’Université de Saint-Gall. Ses livres sur des thèmes tels que le burnout et la communication sont des best-sellers. Son essai «Wir verschwinden. Der Mensch im digitalen Zeitalter» vient de paraître en allemand aux éditions Kein & Aber.
Interview Miriam Meckel Escapades
208 | 2013via
Escapades Interview de Miriam Meckel
Oui, bien sûr. Lorsqu’au printemps, le chef d’Aber-
crombie & Fitch a expliqué que son entreprise ne
créait des vêtements que pour les gens beaux et min-
ces, cela a déclenché un tollé général, dont l’entre-
prise a fait les frais. Aux États-Unis, des activistes ont
organisé des distributions d’habits de la marque à des
SDF, les ont fi lmées et
ont publié les vidéos sur
Internet. De telles actions
peuvent avoir des réper-
cussions sur le chiffre
d’affaires, ce qui fait réagir l’entreprise. La pression
économique fonctionne.
Dans «1984», le classique de George Orwell, l’État totalitaire est capable de lire les pensées. Jusqu’à présent, les services secrets ne lisent «que» les e-mails. Comment cela va-t-il évoluer?Des travaux sont vraiment en cours pour tenter de lire
les pensées. Une puce électronique a récemment été
implantée dans le cerveau de deux rats, l’un vivant
aux États-Unis, l’autre au Brésil. La transmission des
signaux cérébraux a fonctionné. Cela signifi e que cet-
te forme de contrôle des pensées devient de plus en
plus invisible. En naviguant sur Internet avec un mo-
teur de recherche, nous ne voyons que ce qui apparaît
à l’écran …
… ignorant ce qui se passe en arrière-plan.Par exemple, de nombreuses personnes ne savent pas
ce qu’est l’Internet personnalisé, ignorent qu’ils ne
voient que ce que le moteur de recherche leur propose
sur la base de leurs propres préférences. Il n’est pas
facile de résister à un phénomène dont on ignore
l’existence et, a fortiori, le fonctionnement.
La NSA aux États-Unis est-elle comparable au Big Brother d’Orwell?Ce scandale de la NSA est une menace pour notre
société.
Pourquoi au fond? Que peut-il nous arriver?C’est bien là le problème, nous ne nous rendons
même pas compte que l’on sape nos libertés fonda-
mentales: la liberté d’information, la protection de la
sphère privée, la présomption d’innocence. Le mode
opératoire de la NSA, c’est: «Rassemblons toutes les
informations, partout, et nous fi nirons bien par trou-
ver quelque chose d’incriminant.» Cela n’a plus
grand-chose à voir avec le fonctionnement d’une so-
ciété démocratique libre.
Où l’utilisateur standard peut-il trouver les outils lui permettant d’utiliser Google et Facebook intelligemment?C’est un processus d’apprentissage que les jeunes ont
depuis longtemps entamé. Les élèves utilisent les ap-
plications avec bien plus d’aisance que leurs enseig-
nants. À mon sens, les thèmes essentiels, tels que la
pertinence, le fait d’être con-
scient de ce qu’on fait sur In-
ternet, la sphère privée, la bon-
ne conduite, devraient être
enseignés à l’école.
Un cours «connaissance des médias»?Peu importe l’intitulé du cours,
il doit être mis en place. Et
ce, très tôt dans le cursus.
Malheureusement, cela ne rentre pas vraiment parmi
les matières traditionnelles. «Vivre avec les médias
sociaux», essayez de faire en-seigner ça à l’école
primaire …
Aujourd’hui, à douze ans, les enfants craignent déjà d’être mis à l’écart s’ils ne sont pas sur Face-book et autres réseaux sociaux. Depuis toujours, les individus ont un certain besoin
de reconnaissance. Ce qui est nouveau, c’est la forme
que cela prend. Je comprends leur crainte, mais cela
m’inquiète. Parce que lorsqu’on n’existe qu’à travers
le regard d’autrui, avoir des centaines d’amis sur
Facebook n’empêche pas la solitude.
Le self marketing: quelle infl uence a-t-il sur nos relations avec autrui? Quand on se présente sur Facebook, on se montre
toujours sous son meilleur jour. Il en découle une
compétition virtuelle qui provoque frustrations, dé-
pressions et jalousies. Les autres sont toujours plus
beaux, plus grands, plus riches, plus intelligents, plus
drôles …
Comment s’en accommoder?En ayant l’embarras du choix, on risque d’être incapa-
ble de choisir avec qui faire plus étroite connaissance,
de choisir un partenaire. Bien que quelqu’un nous
plaise, on clique plus loin: il pourrait y avoir encore
mieux.
Il y a quelques années, vous avez été victime d’un burnout, expérience que vous avez décrite dans un livre. Ne craignez-vous jamais de retomber dans la même spirale infernale?On ne peut jamais être certain d’y échapper. Mais je
me suis fi xé une série de règles qui m’aident à faire
face aux exigences auxquelles je suis
confrontée. La communication fonc-
tionne à double sens: on doit d’une
part pouvoir s’exprimer, mais il faut
aussi rester conscient de ce qu’on
exige d’autrui en le faisant. Celui qui m’envoie un
e-mail à quatre heures du matin parce qu’il lui faut
une information à huit heures va devoir attendre. Ou
ne recevra pas de réponse du tout. C’est une question
de respect et d’observation des règles essentielles de
la communication humaine. ■
«Les crimes par la pensée de George Orwell
ne sont plus une utopie.»
«Les autres sont toujours plus beaux, plus grands,
plus riches, plus intelligents, plus drôles …»
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Première mondiale: Starbucks prend le train!
239 | 2013 via
ÉclairagesLa question du mois
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Vous vous posez des questions insolites sur le monde
des transports publics? Alors envoyez-nous un e-mail:
Plus d’infos à ce sujet sur le blog CFF
cff.ch/docteur-rail
Genève – Saint-Gall _ Les CFF et
Starbucks lancent en première mondiale
un Starbucks sur rails. Bientôt, les usagers
de la ligne Genève – Saint-Gall pourront
faire le trajet dans un salon de café roulant
de la marque. En innovant dans la restau-
ration à bord de leurs trains, les CFF se
montrent à l’écoute de leurs clients et en-
tendent offrir une plus-value aux passa-
gers.
L’annonce de cette collaboration a été
faite en mars 2012. Depuis, de gros moyens
ont été mis en œuvre pour que, dès le
21 novembre prochain, la voiture-restau-
rant à deux étages de l’IC 2000 puisse
circuler deux fois par jour sur la ligne
Café, pâtisseries et plats chauds créés pour l’occasion: Starbucks prend le train en première
mondiale.
Innovation entre Genève et Saint-Gall.
Genève –Saint-Gall. Ce projet pilote doit se
dérouler sur neuf mois, avec l’introduction
d’une deuxième voiture prévue au prin-
temps 2014 sur la même ligne. Les usagers
se verront proposer les fameux produits
Starbucks, cafés et pâtisseries, ainsi que
des plats chauds spécialement créés pour
l’occasion. En bas, le comptoir à emporter
permet un service rapide, tandis que le
restaurant à l’étage invite à siroter plus
longuement son café dans le décor carac-
téristique des Starbucks.
«En innovant dans la restauration à
bord, nous cherchons à nous adapter
aux attentes de nos clients et à offrir une
plus-value aux passagers pendant le
voyage. Nous testons sans
cesse de nouvelles idées», ex-
plique Janine Pilloud, respon-
sable de la division CFF Voya-
geurs. La phase test de neuf
mois permettra de définir si
l’offre Starbucks doit être éten-
due à d’autres trains.
À quoi sert le ballast sous les rails?
Le ballast évite que les rails ne deviennent
instables sous l’influence du trafic et des
écarts de température. Lorsqu’il freine, un
train déplace imperceptiblement la voie
vers l’avant; dans les courbes, il exerce une
poussée vers l’extérieur. Et les petits dégâts
subis par les roues provoquent de dures
secousses. Si autrefois les rails étaient
séparés par des espaces, ce qui entraînait
des chocs au passage des roues, ils sont
aujourd’hui soudés et subissent d’impor-
tantes poussées latérales en raison des
variations thermiques. Les vibrations et
les forces ainsi exercées sont absorbées
par le ballast. Chaque mètre de voie
unique repose sur deux tonnes de ballast,
disposées sur une épaisseur d’au moins
30 centimètres sous les traverses. Mais
attention, toutes les pierres ne font pas
l’affaire! Les CFF ont leur laboratoire de
qualité dans lequel des échantillons sont
testés. En Suisse, il s’agit surtout de grès
calcaire et de calcaire siliceux. Pour que le
ballast joue son rôle, il faut tenir compte de
la forme du grain, de la résistance à la
température ainsi
que de la solidité de
la pierre.
Mis à rude épreuve,
le ballast se dégrade.
Tous les sept ans, la
voie est remise en
état à l’aide de la
bourreuse, une
machine qui soulève
légèrement les traverses et bourre le ballast
pour que la voie trouve sa position au
millimètre près. Tous les 20 ans, le ballast
est passé au tamis, ce qui permet de
remplacer les pierres cassées. La durée
d’utilisation du ballast est d’environ 40 ans.
Gaston Haas
Toutes les pierres
ne font pas l’affaire.
Éclairages Enquête FAIF
249 | 2013via
Jour après jour, la scène se répète. Le train
s’arrête, les portes s’ouvrent. Les gens des-
cendent, se mêlent aux voyageurs qui at-
tendent de pouvoir monter. La foule se presse vers le
passage sous voies. De rares personnes patientent,
préférant attendre sur le quai que l’escalier se dégage.
La Suisse est en déplacement. D’un lieu à un autre,
avant de revenir le soir à son point de départ.
Elle ne prend pas que le train, loin de là. L’écono-
mie suisse repose sur un système de mobilité com-
plexe, qui chaque jour transporte la population active
vers les lieux où on a besoin d’elle (voir encadré). Or
chacun peut constater que ce système atteint ses li-
mites. L’économie affirme son dyna-
misme, le trafic enfle, la population
augmente. Que nous soyons à terme
10 ou 12 millions d’habitants n’y chan-
gera rien: dans tous les cas, le système
doit être renouvelé, entretenu et étof-
fé. Y compris le réseau de transports
publics, qui en est un élément essen-
tiel tout en n’accaparant qu’une sur-
face restreinte. Pour assurer la péren-
nité et la qualité de l’ensemble, il est
donc impératif d’investir dans l’entre-
tien et l’extension de l’infrastructure
ferroviaire. En février 2014, ce sera au
peuple de décider si le premier pas doit
être fait dans cette direction, en ap-
prouvant le projet FAIF.
Supprimer les goulets d’étranglementConçu comme un contre-projet direct
à une initiative populaire de l’ATE aujourd’hui retirée,
qui demandait que plus de fonds destinés à la
route soient réorientés vers le rail, le projet FAIF
(financement et aménagement de l’infrastructure
Plus de capacités
pour la mobilitéLe système de mobilité de la Suisse fait avancer la société et l’économie – et inversement. L’infrastructure ferroviaire est un élément fondamental de ce dispositif. Le projet FAIF doit permettre de la financer à long terme et de l’aménager intelligemment. Le peuple se prononcera au printemps prochain.Texte: Bruno Habegger
Le FAIF en bref
Ce projet doit garantir à long
terme le financement de l’in-
frastructure ferroviaire, pour
plus de liaisons et de places
assises, moins de goulets
d’étranglement, et plus de ca-
pacités dans le trafic marchan-
dises. Le FAIF se compose
d’un fonds unique (FIF) et d’un
programme de développement
(PRODES). À l’été 2013, il a été
adopté à une large majorité
par le Parlement. Le FAIF im-
pliquant une modification de la
constitution, la décision finale
revient au peuple.
ferroviaire) a pour objectif pre-
mier de garantir le financement
de l’exploitation, de l’entretien
et de l’aménagement de l’in-
frastructure ferrée et de mettre à
contribution tous ceux qui pro-
fitent des transports publics: la
Confédération, les cantons et les
entreprises ferroviaires, mais
aussi les voyageurs.
Le projet FAIF est d’une im-
portance comparable aux initia-
tives d’aménagement du réseau
acceptées par la population à la
fin des années 1980 et au cours
des années 1990, par exemple
Rail 2000, la NLFA, la redevance
sur le trafic des poids lourds
(RPLP) ou le fonds FTP à durée
limitée, qui règle les aspects fi-
nanciers des plus grands pro-
jets. Avec le FAIF, c’est un nou-
veau modèle qui doit être mis
en place. Il est conçu pour être
durable: les projets sont définis
et réalisés par étapes, selon un
schéma à long terme, pour plus
de flexibilité lorsque les situa-
tions changent. En effet, aucun calcul ne pourra ja-
mais prévoir exactement de quelle manière la Suisse
et les besoins de ses habitants évolueront.
Toutes les régions en profiterontLe projet FAIF comprend le fonds d’infrastructure fer-
roviaire FIF, à durée indéterminée. Ce «pot commun»
servira à financer l’entretien, l’exploitation et les pro-
jets d’aménagement définis dans le programme de
développement stratégique de l’infrastructure fer-
La Suisse qui penduleQuelque 3,7 millions de
personnes – 89% de tous
les actifs – ont fait la na-
vette en 2011 pour se rendre
au travail. Plus de la moitié
restait dans une même zone
urbaine, tandis que 14% mi-
graient vers une autre ville,
et 12% de la campagne vers
la ville. Pour un peu plus de
la moitié des pendulaires
(53%), le principal moyen
de transport pour aller au
travail était la voiture. 29%
empruntaient les transports
publics, 16% s’y rendaient
à pied ou à vélo. C’est ce qui
ressort des statistiques 2011
sur la pendularité de l’Office
fédéral de la statistique. La
longueur moyenne du tra-
jet domicile–travail était de
14,2 km, soit 10% de plus
qu’en 2000. En moyenne,
les actifs avaient un temps
de trajet de 30 minutes.
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259 | 2013 via
■ 1 Trains plus nombreux et plus longs
au point nodal de Berne
Allongement des quais, réaménagement de l’entrée
ouest, désenchevêtrement Holligen (renforcement
des capacités)
■ 2 Cadence semi-horaire Zurich – Coire
Voies de dépassement, diverses mesures
■ 3 Cadence semi-horaire Zurich – Lugano
Voie de rebroussement dans la région de Lugano
■ 4 Cadence semi-horaire Berne – Lucerne
Mesures d’aménagement mineures Berne:
Allongement des quais, réaménagement de l’entrée
ouest
■ 5 Cadence semi-horaire Lugano – Locarno
Double voie, diverses mesures
■ 6 Plus de trains au noeud de Bâle,
cadence au quart d’heure Bâle – Liestal
Augmentation de la capacités de l’entrée est, voie
de rebroussement de Liestal, désenchevêtrement à
Pratteln
■ 7 4 trains InterCity par heure entre Genève et
Lausanne, garantie des capacité en trafi c
marchandises, Arc lémanique
Voie de dépassement Coppet – Nyon, Denges
■ 8 Garantie des capacités en
trafi c marchandises,
Neuchâtel–Bienne
Double voie Gléresse – Douanne
■ 9 Prolongation du S8 Berne –
Jegenstorf, trains plus
longs en trafi c régional RBS
Double voie jusqu’à
Bätterkinden, divers
travaux dans les gares
■ 10 Cadence au quart d’heure pour
le Zentralbahn: Lucerne–Stans,
Lucerne–Giswil
Plusieurs tronçons additionnels à double voie
■ 11 Cadence semi-horaire pour le RhB:
Coire – St. Moritz, Landquart – Davos
Nouveaux points de croisement et nouveaux
tronçons à double voie dans le Prättigau et
l’Engadine
■ 12 Trains plus longs pour le trafi c régional SOB:
St-Gall – Rapperswil, Wil – Nesslau
Davantage de places assises Saint-Gall –
Rapperswil et Wil – Nesslau, grâce à des trains
duplex ou plus longs
■ 13 Cadence semi-horaire pour le Matterhorn
Gotthard Bahn: Zermatt – Fiesch
Nouveaux points de croisement, nouveau tronçon
en double voie, aménagement de la gare de
Zermatt
■ 14 Cadence au quart d’heure pour le
Matterhorn Gotthard Bahn: Täsch – Zermatt
Première étape de développement 2025, CHF 6,4 milliards
Les projets déjà adoptésLe programme ZEB (futur développement de l’infrastructure ferroviaire) et les projets de raccordement de la Suisse orientale et romande au réseau à grande vitesse euro-péen (LGV) sont déjà adoptés. Eux aussi apporteront de nombreuses améliorations dans toutes les régions de Suisse d’ici à 2025.
■ 15 Cadence au quart d’heure pour
le Goldenpass: Vevey – Blonay
Nouveau point de croisement
■ 16 Cadence semi-horaire (S11) Aarau – Zurich
Liaison Birr – Mägenwil, agrandissement
de la gare de Mägenwil
■ 17 Cadence semi-horaire Sargans–Buchs
Aménagement de la double voie
■ 18 Cadence au quart d’heure (BLS)
Berne – Münsingen
Aménagement Gümligen – Münsingen
(renforcement des capacités)
■ 19 Plus de trains au nœud de Genève
Deux bordures de quai supplémentaires
■ 20 Raccourcissement du temps de parcours
Berne – Lausanne
Optimisation du tronçon pour les trains duplex
avec compensation du roulis
■ 21 Moyens pour la planifi cation de
la prochaine étape de développement
Aarau–Zurich–Winterthour; Zurich – Zoug –
Lucerne; tunnel de base du Lötschberg
Le projet ZEB comprend notamment l’agrandissement de la gare de Lausanne, qui permettra la circulation de trains de 400 m sur l’axe est–ouest. Quant à l’aménagement à quatre voies Olten–Aarau, il permettra d’enrichir l’offre dans le trafi c régional et grandes lignes.
Oui à FAIF
L’UTP et la LITRA ont décidé
de mener une campagne
commune en faveur du projet
FAIF. Dans cette bataille
électorale, ils représentent
les intérêts des transports
publics. Pour plus d’infos: oui-faif.ch
Enquête FAIF Éclairages
Éclairages Enquête FAIF
269 | 2013via
roviaire (PRODES). D’ici à 2025, les compagnies de
chemin de fer pourront résorber les principaux gou-
lets d’étranglement grâce à des chantiers d’un budget
global de 6,4 milliards de francs. Le projet FAIF pro-
fitera à la clientèle de toutes les compagnies suisses:
CFF, BLS, RBS, SOB, MGB, RhB. Il en découlera des
bénéfices directs ou indirects pour toutes les régions.
Ainsi, l’agrandissement des gares de Genève et Lau-
sanne permettra la circulation de trains plus longs
entre Zurich et Winterthour.
Sans le FAIF, tout le monde sera perdantSi le FAIF est rejeté, le financement de l’infrastruc-
ture ferroviaire ne sera pas garanti à long terme, ce
qui aura des conséquences dramatiques sur la perfor-
mance et la qualité du transport de personnes et de
marchandises en Suisse. Les projets d’envergure pré-
Rendez-vous dès à présent dans une gare
CFF pour retirer votre carte de fidélité qui
sera tamponnée à chaque achat de billets
événementiels (un tampon par achat et par
personne). En rendant votre carte munie
des 4 tampons, vous recevrez une réduction
de 30 francs sur l’achat de votre prochain
billet événementiel (pas d’achat minimum).
Offre non cumulable valable jusqu’au
31 décembre 2015.
En voyage aussi nous produisons des
déchets. Beaucoup de déchets. Les CFF en
éliminent quotidiennement une centaine
de tonnes, y compris PET, alu et papier.
Plus de mille collaborateurs œuvrent à la
propreté des trains et des gares, vidant les
poubelles, collectant les journaux et ramas-
sant les mégots sur les voies. Leur tâche
serait cependant encore plus ardue sans
votre aide: les CFF remercient les voyageurs
qui jettent leurs déchets à la gare plutôt
que dans le train et leurs mégots dans les
cendriers plutôt que sur les voies.
Dans leur lutte contre l’amoncellement
de déchets, les CFF voient les choses avec
humour: ils ont créé des affiches insolites,
produites dans un ancien entrepôt des CFF.
Une fois n’est pas coutume, les sacs d’or-
dures ont été vidés au centre de réparation
d’Altstetten, où les déchets ont été triés puis
disposés avec art. Le résultat: trois affiches
pleines d’esprit à admirer dans les gares.
Billets événementiels: Fidélité récompensée
Déchets: Les CFF vous remercientOrganiser un camp de sports d’hiver peut
être ardu pour les enseignants, surtout
lorsqu’ils n’ont aucune expérience en la
matière. Les Remontées Mécaniques
Suisses (RMS) proposent leur aide: les
écoles qui organisent une première classe
de neige peuvent effectuer leurs réser-
vations auprès d’un seul service et ce –
cerise sur le gâteau – à prix réduit. Objec-
tif: rendre les sports d’hiver accessibles
au plus grand nombre.
Pour les nombreux jeunes qui n’ont
encore jamais fait de ski ou de snow-
board, les classes de neige constituent
l’occasion idéale de s’initier aux plaisirs
de la glisse. Malheureusement, de tels
camps sont de moins en moins fréquents
en raison des restrictions budgétaires
imposées aux écoles. Entre 2005 et 2011,
le nombre de camps de sports de neige de
Jeunesse+Sport est passé de 2700 à 2180.
Désirant inverser la tendance, les RMS
Logistique simplifiée, prix avantageux
pension complète)
l’École suisse de ski et de snowboard (moyennant
supplément, prix indicatif: 150 francs par élève et par
semaine)
Prix forfaitaire: entre 170 et 350 francs par élève, selon la
destination et la formule de repas choisie. Les offres sont
destinées aux écoles (classes de la 5e à la 9e année) qui
n’ont pas organisé de classe de neige au cours des trois
dernières années. snow-teen-camp.ch camps-de-neige.ch
Ph
oto
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Grü
sch
-Dan
usa
vus par le FAIF jusqu’à l’horizon 2025 ne pourront être
réalisés. Cela pénalisera sensiblement le système de
mobilité en Suisse, qui inclut la route pour les dépla-
cements individuels, les bus et les tramways. Un refus
du projet diminuerait l’attrait de certains sites, ce qui
aurait surtout des répercussions pour les entreprises
dont l’activité est fortement tributaire des TP.
Si les gens voyagent plus, et plus longtemps, en
train, alors il faut investir dans l’infrastructure de mo-
bilité de notre pays. Et ces coûts doivent être équita-
blement répartis. C’est l’un des atouts du FAIF, et il
y en a d’autres: le FAIF garantit le financement d’un
système ferroviaire qui s’adapte constamment à l’évo-
lution des besoins, avec plus de liaisons à long terme
et plus de places assises pour les voyageurs. Quand
mobilité rime avec capacités, c’est toute l’économie et
toute la population suisse qui en profitent. ■
encouragent les écoles à organiser elles-
mêmes de tels camps. À travers leur projet
«Teen camp. The snowy side of life», les
RMS proposent, en collaboration avec des
partenaires locaux, des offres combinées
à prix forfaitaire. Ce projet est soutenu
par la Confédération dans le cadre du pro-
gramme d’encouragement Innotour.
Camp de ski clés en main
Marché de No..elFribourg
RathausplatzDu 25 novembreau 23 décembreRathausp l a t zOuvert tous les jours
de 10 h à 20 h 30
Dimanche de 11h 30 à 19 h 30
organisé par
www.weihnachtsmarkt.freiburg.de
En bref
La maison Damart Swiss AG est membre de l’association suisse de vente par correspondance (ASVPC). Avec ce label, nous nous engageons à respecter son code d’honneur et vous garantissons que chaque article est contrôlé avec soin. Si un modèle ne devait pas répondre à votre attente, vous pouvez l’échanger ou nous le retourner, dans les 10 jours, dans un état irréprochable et sans qu’il n’ait été porté.
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Éclairages L’art de voyager
289 | 2013via
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Salzbourg, un inoubliable voyage dans le temps pour les visiteurs épris de culture.
Envie de changer d’air? N’hésitez pas! Voyagez confortablement en train et découvrez Milan, Munich, Cologne, Innsbruck ou Salzbourg. Cela coûte moins cher que vous ne le pensez!
Voyager bon marché en Europe
Ceux qui veulent se baigner en cette saison
doivent prendre l’avion et parcourir la
moitié du globe pour trouver du sable et
du soleil. Et pour l’alternative sports d’hiver, il faut
encore attendre la neige. Mais au fond, à quoi bon
choisir une destination lointaine? Visiter les villes
européennes, c’est aussi s’accorder de vraies vacances
et s’évader du quotidien. La surprise et le dépayse-
ment vous attendent souvent à quelques kilomètres à
peine de la frontière suisse. En train, vous vous ren-
drez rapidement, confortablement et en toute sécuri-
té dans les métropoles européennes. Découvrez les
plus belles villes du continent à des prix imbattables.
Plus de destinations et d’informations sur le site sui-
vant:
cff.ch/europe
L’art de voyager Éclairages
1 | Remember Lucerne – Dessiner le tourisme Jusqu’au 9 mars 2014L’exposition présente des projets réali-sés par de jeunes designers et les met en relation avec des objets et des thèmes is-sus de l’âge d’or du tourisme moderne au XIXe siècle.
cff.ch /musee-historique-lu
10 % de réduction sur le voyage en train et l’entrée
2 | La belle et la bête Du 27 nov. au 22 déc., Theater 11, Zurich Le célèbre spectacle musical de Disney: un tourbillon d’époustouflantes scènes de danse et de somptueux costumes multi- colores sur une merveilleuse musique.
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20 % de réduction sur le trajet en train,
10 % sur l’entrée, transfert compris
(zone ZVV 110, le jour du spectacle)
3 | Lectures à bord du GlarnerSprinter Tous les premiers samedis du mois, jusqu’à juin 2014, GlarnerSprinter, départ 9 h 40 Zurich gare centraleUn billet valable pour le parcours correspondant suffit pour assister aux lectures (en allemand) organisées à bord du GlarnerSprinter. Inutile de s’inscrire.
cff.ch / glarnerland
4 | Marchés de Noël En Suisse et régions frontalièresGoûtez l’ambiance unique de l’Avent, avec son vin chaud et ses arbres de Noël illuminés, dans les merveilleux marchés de Noël.
cff.ch / avent
Jusqu’à 50 % de réduction sur les trajets en train
et les prestations supplémentaires
5 | Voyage brunch de Noël 25 décembre, trajet dans le Prestige Continental Express, au départ de Zurich Le 25 décembre 2013, jour de Noël, sa-vourez tranquillement un brunch dans une élégante voiture-salon du Prestige Continental Express.
cff.ch /genussreisen
Circuit avec départ et arrivée à Zurich,
brunch et boissons inclus
Sorties à prix malin
299 | 2013 via
Milan: deuxième capitale de l’Italie
Les plaisirs de la table valent à eux seuls le voyage à Milan:
la pizza et les pâtes ne sont jamais aussi bonnes qu’en Ita-
lie! La ville est le paradis des mordus du shopping: élégantes
boutiques de mode et de design, centres commerciaux, ma-
gasins d’usine accessibles à toutes les bourses et marchés
hebdomadaires animés comblent tous les vœux. Et le voyage
à prix sympa n’écorne pas le budget shopping!
Bâle–Milan, dès CHF 29.–*
Munich: ville vivante, ville verte
Le trajet de Zurich à Munich ne dure que cinq heures et
vous n’avez pas à changer de train: vous arrivez directement
au cœur de la ville. Sur la Marienplatz, vous pourrez faire
des achats et siroter un café. Plus loin, découvrez le charme
incomparable qui émane du jardin anglais en automne et en
hiver.
Zurich gare centrale, Lucerne, Saint-Gall–Munich, dès CHF 48.–*
Cologne: cosmopolite et multiculturelle
Vous avez sans doute entendu parler de la cathédrale de
Cologne, mais connaissez-vous le Rheinauhafen? Dans ce
nouveau quartier développé sur un ancien site portuaire,
vous trouverez des immeubles d’habitation et des bureaux
modernes, des cafés, des restaurants et des galeries. À voir
absolument!
Bâle–Cologne, dès CHF 48.–*
Innsbruck: cité des Alpes
Innsbruck est une ville cool, même pour ceux qui ne sont pas
fans de sport. Et le tremplin de saut à ski de Bergisel, au sud,
vaut vraiment la peine d’être vu, ne serait-ce que d’un point
de vue architectonique. La Maria-Theresien-Strasse invite à
la flânerie et au shopping. Dans cette rue, les bâtiments ba-
roques très chargés contrastent avec le panorama de som-
mets enneigés à l’horizon.
Zurich gare centrale–Innsbruck, dès CHF 35.–*
Salzbourg: ville de culture
Si la célébrité de Wolfgang Amadeus Mozart est acquise,
sa ville natale, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO,
avec son petit format mais son rayonnement international,
mérite elle aussi d’être connue. L’impressionnante diversité
de son offre culturelle, proposée tout au long de l’année, ga-
rantit à chacun de trouver spectacle à son goût, en toute
saison.
Zurich gare centrale–Salzbourg, dès CHF 50.–*
* Offre contingentée. Prix correspondant à l’achat en ligne d’un aller simple
en 2e classe dans le train choisi, dans la limite des places disponibles.
Pas d’échange ni de remboursement. Pour en savoir plus sur les
conditions de l’offre: cff.ch/europe
Éclairages Courrier des lecteurs et jeux
309 | 2013via
1er prix: Deux nuits en suite juniorGagnez deux nuits dans la suite junior romantique du
Romantik Seehotel Sonne de Küsnacht (ZH) avec
buffet petit déjeuner, entrée à la patinoire,
apéritif au vin chaud et repas du soir à
cinq plats, vin inclus.
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Date limite d’envoi: 30 novembre 2013
Les gagnants seront informés par écrit.
Tout recours juridique est exclu. Le tirage au
sort ne fera l’objet d’aucune correspondance.
Les prix ne peuvent être convertis en espèces.
Le personnel des CFF, de l’UTP et d’Infel
n’est pas autorisé à participer au concours.
Votre avis nous intéresse!Écrivez-nous:
Infel SA, Rédaction via ,
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ou envoyez-nous un e-mail:
sans oublier d’indiquer
vos prénom, nom et adresse!
La rédaction se réserve le droit
de raccourcir les textes.
2e – 5e prix: Tout le monde en route!Dans ses images, le dessinateur
Konrad Beck dépeint avec un
grand sens du détail le monde des
CFF et les rouages des transports
publics, de la vie de la gare aux
installations d’entretien des CFF.
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Le prochain numéro de via paraîtra le 6 décembre 2013
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ÉTOILE
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POSSESSIF
POUR LAPAIX
PIÈGES1 2 3 4 5 6 7
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4
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FABRIQUE
RENVOI
RASÉES
IMPARTIA-LITÉ
PERRO-QUET
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PRONOM VOIE
1
3
1 2 3 4 5 6 7
2
4
5
6
7
via 3/13, «Plus belles seront les chutes»
Magnifique spectacle de la natureGrâce à cet excellent article, nous avons découvert cet automne une nouvelle attraction dans le val Verzasca. Lors de divers séjours au Tessin, nous avons lentement mais sûrement appris à connaître notre canton le plus méridional; sans via cependant, nous n’aurions sans doute jamais pu apprécier la brume de la cascade de Froda. C’eût été dommage, car le spectacle auquel on assiste, au milieu d’une nature presque intacte, est ma-gnifi que. Une excursion que nous recommandons tous. Monika Tabord et sa famille, Wetzikon via 7/13
Compliments Tous nos compliments pour le dernier numéro de via. Comme toujours avec beaucoup de professionnalisme, des clichés de la Suisse dignes d’un livre d’images ont été présentés de manière à donner encore envie d’y passer ses vacances. Ce que nous avons fait dernière-ment, avec un abonnement général et un abonnement général mensuel. Nous avons été enchantés des trans-ports publics, du logement et des paysages. Willy et Simone Buschor, Rieden SG
«Sans via, nous n’aurions sans doute jamais pu apprécier
la brume de la cascade de Froda.»Monika Tabord, Wetzikon
CFF en général
Fantastique guide CFFFin juin, nous avons participé à un voyage sur le Spitzberg, dans le Svalbard, avec Kontiki/CFF Suisse centrale. Nos bagages ne sont jamais arrivés à Longyearbyen. En quelques heures, nous avons acheté dans un village de 1800 habitants ce dont nous avions le plus besoin pour une croisière de sept jours. Peter Waelti, notre guide et le directeur de l’agence de voyages de la gare de Zoug, a fait de cette croisière une merveilleuse expérience. Nous avons réa-lisé comme un guide compétent, compré-hensif et serviable peut être précieux. La magie de la nature nous a fait oublier nos valises perdues.Hans G. Brunner, Zoug
1er prix: 2 nuits au Seehotel Sonne à Küsnacht (ZH) avec repas du soir, vin inclus, d’une valeur de CHF 1500.–.
Mercide jeter vos déchets à la gare plutôt que dans le train.
cff.ch/dechets