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se donne 21 lire et a formuler entre la sexuation psychique de chacun et les logiques sexuelles qui regissent l’organisation des Cchanges entre les femmes et les hommes. A dire vrai, ce par quoi ce livre fait symptome tient en ce qu’il superpose le mythe ethnographique d’un paradis sexuel totalement agend par le symbolique et les propres discours des Na sur ce qu’est un Homme et ce qu’est une Femme.

A nous de rester disponibles a un dialogue fecond entre ethnologues et psychanalystes B propos de ce genre d’etude !

0. Douville

Jacoby R. Social amnesia: a critique of contemporary psychology. New Brunswick & London: Transaction; 1997. 191 p. (avec index des noms et

11 s’agit dune etude de ce que la societe choisit de refouler ou d’oublier ; c’est en mtme temps une critique astucieuse de certaines pratiques psychologiques et therapeutiques. Le message final est qu’il faut a tout prix &parer le raisonnement clinique du raisonnement purement ideologique. Qui pourrait nier I’urgence d’une telle Cvidence ? Recommande.

D.F.A.

Lardreau G. Prksentation criminelle de qudques concepts majeurs de la phi- losophie. Arles : Actes Sud, ~011. C( Le Genie du philosophe D ; 1997. 116 p.

Par cette C< fantaisie pedagogique D, Lardreau contribue a l’imperialisme actuel des philosophes qui ont largement depossede les psychanalystes de leur place d’augures dans l’intelligentsia. I1 annexe ainsi le roman policier dont il pose qu’il se definit comme (C enquete )) ou (< recherche de la v&it6 p), et qu’il developpe des philosophemes, figures classiques du questionnement de la pensee depuis les Grecs. 11 Cnumere avec delectation toutes les formules d’experience que le detec- tive illustre ou personnifie saris le savoir, mais toujours du c&C de l’empirisme. En ce sens, Lardreau nous permet de respirer quelque peu contre i’oppression que I’inndisme et son avatar cognitiviste imposent depuis peu a la psychologie. Pour le psychiatre, il rappelle avec bonheur que l’enquete avec tous ses moyens (I’tcoute et I’examen, l’interpretation et l’ouverture vers l’impossible) prime sur toute idee a priori. On regrettera toutefois que Lardreau &rive en pur lacanca- nien. avec tous les procedes syntaxiques du Maitre. Un exemple : << Si FantBmas

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est, aux vers de Cocteau, roi de dix-neuf cent onze, le policier se fixe apres la guerre, en terre anglo-saxonne oti, de rencontrer son concept, ii trouve son age classique )>.

G.M.

ng 0, Szerman S. A la rencontre de l’ithique. Thoiry : Heures de France ; 1997.351 p.

Comme l’indique son sous-titre, Guide prutique des textes de r&jZrence, cet ouvrage est une sorte de gros dossier concernant la bioethique et l’ethique medi- tale, rassemblant tous les textes administratifs, juridiques et philosophico- religieux, Cmis par les fitats europeens et leurs comites d’ethique depuis une quarantaine d’annees. C’est, comme l’ecrit M. Abiven dans sa preface, un veritable outil de travail << permettant d’aller B la rencontre de l’ethique. I1 reste ensuite & chacun B se determiner, pour chaque cas, en fonction de sa propre conscience B. Car l’information donnee dans ce livre est particulierement complete. Dans une premiere partie, le lecteur y trouvera l’ensemble des textes de reference fondamentaux, classes selon quatre grandes categories : juridique, deontologique, chartes et recommandations (Cmanant des differents comites et commissions d’ethique) et reperes moraux (a la fois philosophiques et religieux).

On trouve, dans une deuxieme partie, d’autres textes (et renvois ?r certains documents de la premiere partie) regroup& par grands themes de bioethique.

Enfin, la derniere partie rassemble quelques index qui devraient permettre de mieux s’y retrouver, car il n’est pas toujours facile de tomber d’emblee sur le sujet recherche. Mais les index sont insuffisants pour cette recherche. C’est certaine- ment la partie la plus faible de l’ouvrage. On regrettera aussi que ses auteurs n’aient pas voulu prendre parti sur des questions dont la solution reste encore problematique et sont toujours objets de nombreuses controverses. Mais la modestie n’est pas un defaut.

J.P.

JY. Langage et cognition. Introduction au programme minimaliste de la grammaire g6n6rative. Paris : Presses universitaires de France, ~011. << Psychologie et sciences de la pensee N ; 1997.242 p.

Avec Chomsky, Pollock s’attache a montrer que les proprietes generales du langage constituent de facto un organe mental, impliquant (< l’usage infini d’un