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COMMUNIQUE DE PRESSE Fondation contre le Cancer Chaussée de Louvain 479
1030 Bruxelles 02/743 45 75 (communication)
La Fondation contre le Cancer aide les patients à retrouver leur énergie ! Plus de 900 personnes participent aujourd’hui au programme RaViva et témoignent de leur expérience. Bruxelles, le 13 juillet 2011 – Depuis 4 ans, la Fondation contre le Cancer propose aux patients de participer à RaViva. Au programme : des activités physiques accessibles gratuitement, jusqu’à un an après la fin des traitements contre le cancer. Aujourd’hui, plus de 900 personnes bénéficient de ce programme spécifique conçu pour réduire la fatigue, contribuer à leur bien-‐être et faciliter la reprise d’une vie quotidienne aussi normale que possible. Plusieurs types d’activités peuvent être combinées pour retrouver un équilibre physique et psychologique : gymnastique ou aquagym pour le tonus, Taï-‐chi et yoga pour la détente et la relaxation….et tout récemment de la marche nordique pour prendre l’air et se dégourdir les jambes en toute convialité. Cette nouvelle discipline du programme RaViva sera d’abord proposée à Louvain, pour ensuite, nous en faisons le pari, être également organisée dans d’autres régions du pays. Les patients ou médecins qui souhaitent en savoir plus sur l’offre Raviva peuvent contacter le 078/15 15 50 , chaque jour ouvrable de 8h30 à 12h00 Retrouver du tonus pour une meilleure qualité de vie Les personnes traitées par chimiothérapie ou radiothérapie risquent d’être confrontées à des effets secondaires, parmi lesquels une fatigue physique intense: 60 à 90 % des patients en font l’expérience. Cette fatigue peut même parfois persister pendant des mois voire des années après la fin du traitement. Chaque activité, même minime, peut alors provoquer une sensation d’épuisement que le repos ne vient pas soulager. Une telle fatigue altère la qualité de vie des patients de par ses conséquences physiques, psychologiques et sociales. Avec le programme RaViva, la Fondation contre le Cancer a pour objectif d’améliorer progressivement la condition physique des (ex)patients pour leur permettre de retrouver le tonus indispensable à leurs activités quotidiennes, sociale ou professionnelles. De nombreuses études1 ont montré l’impact positif des exercices physiques chez les personnes atteintes d’un cancer pour leur permettre de retrouver de la force et de la masse musculaire, mais aussi de réduire la fatigue physique grâce à l’entraînement progressif de leur endurance. Il y a bien sûr aussi des atouts pour le bien-‐être psychologique du patient, qui se sent mieux dans son corps, reprend confiance en ses capacités physiques, retrouve une activité sociale régulière, se sent moins déprimé et moins anxieux. C’est de cette manière qu’Arnold, 50 ans, apprécie le programme RaViva : « Avec le sport, je m’évade, je m’éloigne de la maladie. C’est pour moi la preuve que je suis sur la voie de la guérison car je retrouve progressivement les capacités physiques d’avant mon traitement ». Un programme de transition élaboré par des professionnels Les patients peuvent accéder à RaViva pendant et jusqu’à un an après la fin de leurs traitements : plus de 900 personnes participent aujourd’hui au programme, dont 94 % de femmes (pour trois quarts d’entre elles après un cancer du sein). Les activités du programme sont élaborées sur mesure par des professionnels de la rééducation physique, en collaboration avec des spécialistes en cancérologie. Proposé comme activité physique de transition, le programme permet de retrouver progressivement l’énergie nécessaire pour assurer la reprise des tâches quotidiennes, comme l’explique Marianne : « Je participe au programme deux fois par semaine, et je combine plusieurs types d’activités : vélo, rameur, marche sur le tapis, et quelques exercices des bras. Je ressens les effets dans ma vie quotidienne : je peux maintenant à nouveau monter les escaliers avec une manne de linge ! ». Le but est donc clairement que les participants à RaviVa puissent, au terme de quelques mois ou d’un an de pratique, quitter cette structure spécifique pour reprendre une vie active aussi normale que possible.
1 Tijdschrift voor geneeskunde, 2011, Volume 67 p.317-319 (E. Vanderstraeten et al., Université de Gand)