L’ARHITETURE DU AINET OSTEOPATHIQUE IDEAL …©moire...REMERCIEMENTS Je tiens à adresser mes...
Transcript of L’ARHITETURE DU AINET OSTEOPATHIQUE IDEAL …©moire...REMERCIEMENTS Je tiens à adresser mes...
en partenariat avec le
Federal European Register of Osteopaths
PROMOTION 2019
Mémoire n°
présenté et soutenu publiquement à Paris, par
Paul GRUBER
pour l’obtention du Diplôme en Ostéopathie (D.O.)
L’ARCHITECTURE DU CABINET OSTEOPATHIQUE IDEAL
OU COMMENT ALLIER ATTENTE ET LEGISLATION
Directeur de mémoire Stéphane VAN DEN DRIESSCHE DO
Président de Jury
Assesseurs
en partenariat avec le
Federal European Register of Osteopaths
PROMOTION 2019
Mémoire n°
présenté et soutenu publiquement à Paris, par
Paul GRUBER
pour l’obtention du Diplôme en Ostéopathie (D.O.)
L’ARCHITECTURE DU CABINET OSTEOPATHIQUE IDEAL
OU COMMENT ALLIER ATTENTE ET LEGISLATION
Directeur de mémoire Stéphane VAN DEN DRIESSCHE DO
Président de Jury
Assesseurs
A mon frère.
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes remerciements aux personnes qui ont participé à la réalisation de
ce travail. Avant tout mon maître de mémoire, M. Stéphane VAN DEN DRIESSCHE,
qui m’a suivi tout au long de cette période et m’a apporté son soutien dans mes
moments d’hésitation. Un grand merci à Mme Manon JONQUE pour sa présence et son
investissement, à M. Léo MULET pour m’avoir appris les rudiments de l’architecture et
grâce à qui de nombreux plans ont été réalisés. Je remercie également M. Julien
RAOULLIC pour la réalisation des devis et ses nombreux conseils.
Je souhaite également remercier mes parents et ceux que j’appelle mes frangins, vous
m’avez porté lorsque j’avais besoin d’être porté, je n’ai jamais perdu votre soutien et je
vous en suis extrêmement reconnaissant.
Merci à mon frère Thomas avec qui j’ai entamé ce mémoire et pour qui je ne l’ai jamais
abandonné.
Je remercie également toutes les personnes que j’ai été susceptible d’oublier, et qui
m’ont apporté leur aide, de près ou de loin - parce que ce travail est avant tout une
véritable aventure humaine.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................................... 7
I. NORMES ET LEGISLATION (MATERIEL ET METHODE) ........ 9
1. DEFINITION DU CABINET OSTEOPATHIQUE .......................................... 9
2. ARCHITECTURE EXTERIEURE ............................................................. 11
3. ARCHITECTURE INTERIEURE .............................................................. 12
4. INCENDIE ........................................................................................... 14
5. CONFORT ET ACCOMMODATION.......................................................... 17
II. LE CABINET (SONDAGE ET RESULTATS) ................................ 20
1. LES CARACTERISTIQUES DU SONDAGE ................................................ 20
2. CONSTAT SUR LE MILIEU DE TRAVAIL ................................................. 24
3. ÉTUDE DU MILIEU IDEAL .................................................................... 32
III. DISCUSSION ...................................................................................... 37
1. LIMITES DE L’ETUDE .......................................................................... 37
2. ADAPTER UN CABINET EXISTANT ........................................................ 38
3. METTRE EN PLACE UN PROJET COMPLET ............................................ 39
CONCLUSION ET PERSPECTIVE ...................................................... 43
ANNEXES .................................................................................................. 44
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................... 64
TABLE DES ILLUSTRATIONS ............................................................ 66
TABLE DES MATIERES ........................................................................ 67
«We shape our dwellings, and afterwards our dwellings shape us. »
Sir Winston Churchill
7
INTRODUCTION
Au cours de notre cycle nous venons à nous poser de nombreuses questions.
Parmi ces questions celle de l'installation revient à de très nombreuses reprises, elle est
apparue lors de mon arrivée à l’IDO et me suit encore à ce jour.
Dès la première année, une phase d’approche du milieu de travail de l’ostéopathe nous
est proposée, il s’agit de la phase d’observation. Celle-ci nous met en contact avec des
professionnels, leurs méthodes de travail et leur relation avec le patient. La seconde
année quant à elle, nous a amenée à poursuivre cette découverte dans des observations
toujours plus complètes de cadres de travail toujours plus variés - par exemple certains
praticiens sont dans des cabinets pluridisciplinaires, et d’autres possèdent leurs locaux
seuls.
Le déroulement de notre cursus nous a également permis de découvrir
l’ostéopathie au sein d’un cadre sportif grâce à de très nombreux stages, qu’ils aient lieu
dans une salle de sport, au bord d’un terrain ou à l’arrivée d’un marathon. Vient ensuite
la pratique en clinique avec un nouveau lieu de pratique auquel il faut s'accommoder.
Enfin, pour certains, vient la pratique en milieu hospitalier et/ou en entreprise avec de
nouvelles opportunités et toujours plus de diversité.
Nous sommes donc passés, en cinq années, de spectateur à acteur. Ces cinq
années m’ont permis de me rendre compte de l’importance qu’a ce cadre de travail et à
quel point il peut influencer l’accueil du patient, le bien-être du praticien et, beaucoup
plus largement, la qualité des soins prodigués.
Le travail en cabinet est celui qui se rapproche le plus de mes envies. Il s’agit,
pour moi, d’une forme d’indépendance. Réussir à créer sur le papier le cabinet idéal à la
pratique était donc une tâche que j’aurais entreprise tôt ou tard.
8
De manière générale, l’ostéopathe doit souvent s’adapter à un cadre de travail
prédéfini. Rares sont les opportunités permettant de s'installer dans des locaux
covenants parfaitement aux besoins, aux attentes et aux envies d’un ostéopathe. En
janvier 2019, on comptait 31 574 ostéopathes inscrits au fichier ADELI en France
(Source DREES) avec une majeure partie travaillant en cabinet. Se pose donc la
question de savoir à quoi correspond un cabinet ostéopathique typique/lambda : celui-ci
est-il réellement adapté à l’ostéopathe ? Que peut-on y apporter et comment peut-on le
modifier ?
Que l’ostéopathe soit dans une situation de récupération d’un cabinet, d’une
première acquisition d’un bâtiment déjà construit, ou même d’un projet beaucoup plus
réfléchi, les cabinets semblent organisés selon un modèle récurrent.
Existe-t-il donc une organisation idéale des espaces d’accueil et de travail ?
Plus important encore, peut-on faire concorder attentes du praticien et réalisation du
projet ?
Nous essaierons ici de répondre aux questions que vont se poser ces praticiens,
le but étant de répondre aux attentes et aux envies du praticien tout en respectant la
législation en vigueur en France. Pour ce faire, nous aborderons, dans un premier temps,
les diverses limites à respecter dans un bâtiment tel qu’un cabinet ostéopathique. Nous
étudierons par la suite le milieu dans lequel l’ostéopathe travaille habituellement et celui
qui, selon, lui serait le plus adapté. Enfin, nous nous efforcerons de faire coïncider ces
éléments afin de procurer au praticien les informations nécessaires à l’amélioration et à
l’adaptabilité de ses locaux. Nous proposerons également deux projets de construction,
tous deux respectant évidement la législation, l’un plus facilement réalisable de par son
coût, et le second ayant l’objectif d’être une réelle vitrine depuis laquelle l’ostéopathe
pourra piocher les éléments qui lui correspondent, ou tout bonnement l’utiliser tel qu’il
est présenté.
Il sera donc possible de renseigner les praticiens, s’installant ou souhaitant
s’installer, à la fois sur les commodités qui peuvent être mises à disposition des patients,
les diverses règles et normes que leur cabinet doit respecter, voire même une ébauche de
ce qu’un cabinet idéal peut être pour ceux dans la capacité de faire construire.
9
I. Normes et Législation (Matériel et méthode)
Nous allons ici aborder les normes, réglementations et lois qui régissent la
construction et le maintien d’un cabinet ostéopathique. Nous préciserons celles en lien
avec la mise en place de l’accessibilité aux handicapés, les normes de sécurité incendie,
les cheminements extérieure et intérieure. Nous nous intéresserons aussi aux éléments
tels que le sol, le chauffage, la ventilation, le désenfumage, ou même l’éclairage.
1. Définition du cabinet ostéopathique
Il est avant tout nécessaire de déterminer à quel type de structure correspond le cabinet
ostéopathique, afin de pouvoir identifier quelles en sont les normes et restrictions. Selon
la définition retenue par la Direction de l'information légale et administrative (Premier
ministre) et le Ministère chargé de l'intérieur, le cabinet ostéopathique fait partie des
Établissements Recevant du Public (ERP) :
« Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des
personnes extérieures sont admises. Peu importe que l'accès soit payant ou gratuit,
libre, restreint ou sur invitation. Une entreprise non ouverte au public, mais seulement
au personnel, n'est pas un ERP. Les ERP sont classés en catégories qui définissent les
exigences réglementaires applicables (type d'autorisation de travaux ou règles de
sécurité par exemple) en fonction des risques. » (Ministère chargé de l’intérieur, 2019,
www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/N31782).
Les recommandations et normes pour la construction de ce type de bâtiment sont
disponibles dans les textes de référence suivants :
Code de la construction et de l'habitation : articles R*123-2 à R*123-17
Obligations de sécurité
Code de la construction et de l'habitation : articles R*123-18 à R*123-21
Arrêté du 25 juin 1980 sur les règles de sécurité contre les risques d'incendie et
de panique dans les établissements recevant du public (ERP)
Il existe cinq catégories d’ERP, fixées en fonction de la capacité d’accueil (celle-ci
comprenant le public et les salariés). La 5e catégorie, celle qui nous concerne, est aussi
fonction des seuils d’assujettissement. Enfin, les ERP de santé font partie du type U.
10
Les diverses normes, réglementations et législations qui devront être appliquées au
cabinet ostéopathique correspondront donc à celles des ERP de catégorie 5 et de type U
- permettant de prodiguer des soins sans hébergement, et dont le seuil d’accueil sur
toute la surface est de 100 personnes.
Le premier critère, bien qu’il ne soit pas le plus important d’un point de vue
sécurité, est l’accessibilité handicapé. Pour une construction complète, il suffira
d’adapter les plans aux diverses normes que nous préciserons par la suite.
Il existe, dans les autres situations, la « mise aux normes ». Il s’agit là d’un
remodelage de l’architecture du bâtiment dans le but de le rendre accessible à tous.
Lorsque ce remodelage n’est pas possible, les praticiens devront alors s'inscrire à ce
qu’on appelle un Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad'AP) dont l’objectif est de
débuter les travaux nécessaires dans des délais programmés afin de pouvoir répondre
aux exigences tout en maintenant ouverts les locaux sans enfreindre la loi ou risquer des
sanctions.
Toutes ces normes concernent l’intérieur du cabinet, mais également les
équipements et mobiliers mis à disposition, les sanitaires ouverts au public, le
cheminement extérieur ou encore le stationnement de véhicules.
Il existe également ce que l’on appelle la « qualité d’usage équivalente », qui
consiste à « faire autrement que ce qui est prescrit tout en répondant à l’objectif
réglementaire » résume une note ministérielle. Autrement dit, prodiguer des soins,
comme nous le ferions pour une personne sans handicap, à ceux qui ne peuvent accéder
aux locaux, et quel que soit le contexte. Par exemple, si le cabinet n’est pour le moment
pas accessible et qu’un patient en situation de handicap souhaite un rendez-vous, il nous
suffit de lui proposer d’effectuer la consultation à son domicile. Ainsi, ce patient aura
reçu les mêmes soins malgré l’incapacité du cabinet.
11
2. Architecture extérieure
Le cheminement extérieur correspond, lui, à un aménagement permettant aux
personnes handicapées de circuler facilement. De nombreuses règles s’appliquent de
manière générale : le cheminement ne doit être ni meuble, ni glissant, ni réfléchissant, et
doit être sans obstacle (lorsqu’il présente des irrégularités, elles doivent être inférieures
à 2cm, par exemple).
Il existe des règles plus spécifiques - typiquement pour aider les personnes
possédant un handicap visuel à mieux se repérer sur les voies d’accès au cabinet -
relatives au contraste des matériaux, comme un changement de surface, de bitume à
pelouse, voire même l’implantation de bordures sur les rebords du cheminement,
permettant de délimiter la voie et aidant la personne à se repérer. Il est également
nécessaire de respecter sur ces voies des dimensions spécifiques : la voie doit être large
d’au moins 1,20 m, permettant le passage d’un fauteuil roulant et la possibilité à une
autre personne de circuler dans le sens inverse au même moment. La largeur permettant
le passage de deux fauteuils roulants simultanément est de 1,60 m.
La présence d’un plan incliné est également à considérer. En surpassant une
inclinaison de 5% sur plusieurs mètres, la personne en chaise roulante aura besoin d’une
aide extérieure et perdra son indépendance. On privilégiera donc une surface plate ou
une inclinaison de 2%. On pourra y ajouter un appui ischiatique à hauteur de 0,70 m ou
même une main courante située entre 0,80 m et 1 m, permettant une phase de repos pour
une personne à mobilité réduite.
Enfin, un espace libre, tel que représenté
sur la figure 1, pourra permettre à un patient en
fauteuil d’effectuer un demi-tour sans avoir à
parcourir une trop longue distance.
Figure 1 Espace de manœuvre
Source : Circulaire interministérielle n°
DGUSC 2007-53 du 27 novembre 2007
12
Dernier élément compris dans le cheminement extérieur et
pouvant impacter l’accessibilité du cabinet, le stationnement
automobile est lui aussi réglementé. Bien qu’il puisse paraître
anecdotique lors de la construction ou de l’aménagement d’un
cabinet - surtout lorsqu’on se concentre sur l’établissement en lui-
même - de nombreux cabinets ne négligent pas de proposer des
places de stationnement réservées à leur patientèle.
Pour les
personnes
handicapées, cette
place sera telle que
présentée sur la
figure 2 : elle ne
devra pas empiéter
sur la circulation et
se raccordera au cheminement d’accès comme sur la figure 3.
3. Architecture intérieure
L’architecture intérieure est, elle aussi, soumise à de nombreuses
réglementations. La majeure partie d’entre elles correspondent à nouveau à
l’accessibilité aux personnes handicapées. Peu d’éléments, hormis les règles de sécurité
incendie, de ventilation et de chauffage, existent pour les cabinets ostéopathiques. À
l’exception du secret médical, qui doit être assuré par une isolation acoustique,
l’ostéopathe peut donc laisser libre cours à sa créativité tant que cela n’entrave pas la
sécurité du patient.
Nous allons, dans un premier temps, nous concentrer sur les normes
d’accessibilité handicapé qui sont, avec les normes incendies, des données immuables.
Figure 2 Jonction
stationnment et
cheminement extérieur
type
Source : ibidem
Figure 3 Stationnement
Handicapé
Source : ibid
Sou
13
Figure 5 Dimensions porte sens tirant Source : FORMACCES
En circulant, la
première chose que le patient
rencontre est la porte d’entrée
du cabinet : celle-ci doit être
adaptée, et correspondre aux
dimensions de la figure 4
dans le sens poussant et de la
figure 5 dans le sens tirant.
Il est préférable qu’il
n’y ait pas de ressaut au seuil
de la porte. Si un ressaut est
présent, il ne doit pas dépasser 2 cm, et devra être arrondi ou muni d’un chanfrein (une
arête limée à un angle de 45 degrés).
Les poignées de porte de tout le bâtiment doivent être
préhensibles tant par leur forme que par leur emplacement : les
pièces seront ainsi accessibles sans difficultés (voir figure 6).
De nombreuses notions se répéteront dans les autres
pièces de l’établissement. La largeur minimale d’un couloir, s’il
en existe un, devra être de 0,90 m de large, et si une porte se
situe sur une des parois, un dégagement utile devra être fait afin que le patient en
fauteuil puisse circuler à travers ces portes en une seule manœuvre. Il pourra
correspondre à un simple élargissement du couloir ou à un agencement des parois
augmentant la surface permettant le mouvement du fauteuil.
Tout comme pour le cheminement extérieur, les pièces, comme la salle
d’attente ou la salle de consultation, devront présenter un espace libre. Un espace de
circulation entre les divers éléments du mobilier d’au moins 0,90 m devra également
être aménagé, il en va de même pour l’espace entre la table de pratique et les obstacles
alentours.
Figure 4 Dimensions porte sens poussant Source : FORMACCES
Figure 6 Dépabettement
poignée de porte Source :
Circulaire interministérielle n°
DGUSC 2007-53 du 27
novembre 2007
14
Un élément plus spécifique, comme le
mobilier faisant office d’accueil, sera adapté aux
dimensions de la figure 7.
Enfin les sanitaires, eux aussi, possèdent des
caractéristiques spécifiques : pour les dimensions de la
pièce et des éléments qui y sont compris, il faudra
respecter celles présentes sur la figure 8.
4. Incendie
Nous allons maintenant aborder la sécurité incendie. Il est avant tout à noter
que, lorsqu’il s’agit d’un ERP de catégorie 5, il n’est pas nécessaire d’effectuer de
vérifications des normes par la commission de sécurité avant de délivrer un permis de
construire (Article R123.14 du Code de la construction et de l’habitation). Les visites de
contrôle ne sont également pas prévues et la tenue de registres de sécurité n’est pas
obligatoire pour les ERP de catégorie 5.
4.1. Incendie et circulation
Le respect des normes d’accessibilité handicapé, qu’il s’agisse des
dégagements des couloirs ou des passages de porte, correspondront aux critères de
sécurité incendie. Lorsque des escaliers sont présents, ils doivent pouvoir mener sans
interruption aux niveaux de sortie de l’établissement (Article PE 11 de l’arrêté du 22
juin 1990).
Figure 8 Plan adapté pour fauteuil roulant
Source : ibid
Figure 7 Gabarit WC à usage handicapé
Source : ibidem
15
Il faudra marquer, par des symboles visibles de jour comme de nuit, les issues
et cheminements (en référence à l’article P13). Un plan d’évacuation doit être présent
aux entrées du bâtiment. Il doit être bien visible et inaltérable, et doit aussi indiquer un
itinéraire de sortie ainsi que les divers points de coupure d’eau, de gaz et d’électricité
pour simplifier l’intervention des secours.
4.2. Incendie et matériaux
Au niveau technique, il existe deux notions importantes permettant de
déterminer les matériaux à utiliser. Il y a ce que l’on appelle la réaction au feu et la
résistance au feu. Nous connaissons deux classifications pour ces notions, l’une
française et l’autre européenne. Nous nous intéresserons ici à la norme française.
La résistance au feu correspond « […] à la capacité d’un produit ou d'un
élément à conserver ses propriétés en présence d’un incendie, pendant un temps donné.
Cette capacité est déterminée en fonction de différents critères de performance. »
(Anonym, 2018, www.nullifire.com/fr_FR/services/faq/resistance-au-feu).
Selon la classification française, et d’après la Direction de la Prévention des
Risques, il existe trois catégories de résistance au feu qui sont, toutes les trois, fonctions
de la durée de résistance :
- Stable au Feu (SF) signifie que l’élément conserve ses capacités de portance et
d’auto-portance.
- Pare Flamme (PF) : l’élément pourra à la fois rester stable et éviter du côté non-
sinistré la propagation des gaz et des fumées.
- Coupe-Feu (PF) : l’élément est pare-flamme et limite la propagation de la
chaleur du côté non-sinistré.
On définit l’isolation par rapport à une température ponctuelle de 180°C et de
140°C sur une surface complète.
16
La réaction au feu correspond, elle, « […] à l’aptitude d’un produit ou d’un
élément à contribuer ou non au développement du feu. Une aptitude qui est déterminée
pour une classification. »
(Anonyme, 2018, www.nullifire.com/fr_FR/services/faq/resistance-au-feu).
Elle est, d’après la Direction de la Prévention des Risques, divisée en cinq catégories :
Combustibilité Inflammabilité Exemples
M0 Incombustible Ininflammable Béton, céramique,
pierre, laine de
roche
M1 Combustible Ininflammable PVC, polyesters
ignifugés
M2 Combustible Difficilement
inflammable
Moquette murale
M3 Combustible Moyennement
inflammable
Bois, revêtement en
caoutchouc
M4 Combustible Facilement
inflammable
Papier, polyesters
Tableau 1 Matériaux associés à leur réaction au feu
4.3. Incendie et appareils
De nombreux outils sont également utilisés et obligatoires pour prévenir ou
lutter contre un incendie. Il faudra impérativement un extincteur portatif à eau
pulvérisée (par niveau et par 200m2)
. On pourra y ajouter une alarme de type 4 à
déclenchement. Ces alarmes ne sont pas obligatoires mais conseillées. Il en va de même
pour le Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) - à moins que le cabinet ne
serve aussi de domicile. Le désenfumage n’est, quant à lui, pas à prendre en charge dans
un ERP de 5e catégorie.
17
5. Confort et accommodation
Il existe peu de réglementations concernant les autres éléments présents dans
un cabinet - il est tout de même nécessaire de les parcourir pour lui permettre d’assurer
un accueil optimal. Parmi eux, on trouve : la ventilation, le chauffage, l’éclairage et
l’isolation.
5.1. La ventilation
On peut séparer les méthodes de ventilation en deux. La première correspond à
la ventilation de confort. Elle est naturelle et contrôle l’humidité, le renouvellement et le
rafraichissement de l’air. Elle est
effectuée par deux ouvertures, une
entrée basse, pour l’air frais, et une
sortie haute pour évacuer l’air vicié.
Cet air sera préférentiellement
évacué par les pièces telles que les
toilettes ou les cuisines, évitant ainsi
la propagation d’odeurs dans les
pièces fréquentées par les patients.
La seconde est la
Ventilation Mécanique Contrôlée
(VMC) retrouvée dans les WC et
les salles en particulier lorsque
celles-ci ne sont pas pourvues de
méthode de ventilation naturelle.
Elle permet d’extraire l’air, sans
le recycler, en l’évacuant à
travers des conduits dans la
toiture. Les réglementations sont
ici identiques à celles devant être
respectées dans le domicile.
Figure 9 Illustration de la ventilation naturelle
Source Edition Moniteur
Figure 10 Illustration de la Ventilation Mécanique Contrôlée
Source ibid
18
5.2. Le chauffage
Il existe de nombreuses méthodes de chauffage : à l’électricité, au gaz, au fioul,
à l’énergie solaire ou même de combustion. Il apparait que les mêmes méthodes de
chauffage que celles d’une habitation peuvent être utilisées dans un ERP, qu’il s’agisse
de chauffage à combustion ou sans combustibles. Cependant, aux restrictions classiques
de chauffage du domicile, s’ajoutent des restrictions plus spécifiques.
Lorsqu’une flamme ou des éléments incandescents peuvent être présents, ils
doivent être protégés pour empêcher la moindre projection. Aucune partie dépassant les
100°C des appareils de chauffage ne doit pouvoir être accessible, dans cette même
situation aucun matériau combustible ne doit se situer à proximité à moins que celui-ci
ne soit protégé. Tous les éléments de chauffage à l’intérieur des locaux doivent être
fixes s’ils se trouvent sur le cheminement du patient.
5.3. L’éclairage
L’éclairage, qu’il soit intérieur ou extérieur, doit être installé de manière telle
qu’il ne soit pas interrompu et donc sans gêne visuelle pour le patient. L’éclairage
extérieur doit être suffisant pour qu’un patient, même possédant des troubles visuels,
puisse emprunter les voies d’accès : il doit ainsi être soit continu, lorsque la lumière
naturelle ne suffit plus, soit s’estomper de manière progressive afin de ne pas perturber
le patient. Il se réenclenchera à chaque perception de mouvement par des capteurs dont
les zones de repérage se chevaucheront. Pour ce qui est des signalétiques guidant les
patients, elles doivent être constamment lisibles et repérables. D’âpres l’article 14 de
l’arrêté du 20 avril 2017, selon les dispositions relatives à l’éclairage, l’éclairage moyen
mesuré au sol doit être de 20 lux pour le cheminement extérieur, 200 lux au poste
d’accueil du patient, 100 lux pour les circulations intérieures horizontales et 150 lux
dans les escaliers. À titre de comparaison, pour une rue de nuit bien éclairée on
mesurera de 20 à 70 lux.
19
5.4. Isolation
On entend ici par isolation, l’insonorisation. Depuis le décret du 22 juillet
2016, les ostéopathes font partie des professionnels habilités à échanger les
informations relatives aux patients. Ainsi, par respect du secret médical et pour le
confort du patient, il est nécessaire de limiter au maximum la transmission des échanges
entre patient et praticien pendant la consultation.
Selon le Code Déontologique Médicale et l’article 71 (R.4127-71 du CSP),
« Le médecin doit disposer, au lieu de son exercice professionnel, d’une installation
convenable, de locaux adéquats pour permettre le respect du secret professionnel […].»
Il n’y a ici pas de valeur spécifiée : il est donc convenu que, dans un
établissement neuf, il doit y avoir une perte de 30dB entre l’extérieur et l’intérieur du
bâtiment. De plus, trois arrêtés datés du 25 avril 2003 définissent les seuils d’isolation
de 42 à 47dB dans le cabinet, ce qui correspond grossièrement à 1/5 du bruit d’un
aspirateur.
20
II. Le cabinet (Sondage et résultats)
Dans cette partie, nous étudierons, à l’aide d’un questionnaire dédié aux
ostéopathes, deux éléments. Tout d’abord, en demandant à un échantillon donné de
praticiens, de décrire leur milieu de travail. Nous déterminerons la structure et
l’aménagement typique d’un cabinet. Puis, nous questionnerons ces praticiens sur leurs
attentes quant à leur milieu de travail idéal. Cette étude nous permettra, par la suite, de
proposer des solutions simples à l’adaptation ou à la construction d’un cabinet, par la
confrontation des données légales vues précédemment et des données statistiques
obtenues par notre sondage.
1. Les caractéristiques du sondage
1.1. Type d’étude
Il s’agit d’une étude basée sur un sondage à trois rubriques.
On effectue un recrutement des informations personnelles de la personne
sondée, à savoir son sexe, son âge, le nombre d’années depuis lequel elle est installée en
cabinet, le nombre de cabinets fréquentés par ce praticien et le nombre d’années depuis
lequel celui-ci est installé dans son propre cabinet.
La personne sondée communiquera par la suite, à travers des questions à
réponses multiples, les caractéristiques du cabinet dans lequel elle effectue actuellement
ses consultations.
Enfin, elle confiera, par des questions similaires, les caractéristiques du cabinet
qui lui semble idéal pour sa pratique.
21
1.2. Caractéristiques de l’étude
L’étude a été réalisée durant le mois de février 2019. Un sondage a été rédigé
sur Google Forms (voir annexe 12). Une partie des réponses a été recueillie sur papier
puis retranscrite sur ordinateur, l’autre a été publiée sur les réseaux sociaux, permettant
ainsi une synchronisation immédiate des entrées. Ces entrées étaient au nombre de 186.
Dû aux divers critères d’exclusions précisés ci-après, ce nombre fut réduit à 147.
1.2.1. Critères d’inclusion
Lors du sondage nous avons retenu :
- Les détenteurs d’un diplôme d’ostéopathie.
- Les personnes âgées d’au moins 22 ans.
- Les praticiens installés sur le territoire français.
1.2.2. Critères d’exclusion
Lors du sondage nous avons exclu :
- Les ostéopathes pratiquant dans un cabinet pluridisciplinaire ou partageant une
pièce telle que la salle d’attente.
- Les praticiens dont les locaux sont situés en milieu hospitalier.
- Les praticiens dont les locaux sont situés en entreprise.
- Les réponses au sondage non satisfaisantes (inadmissible de par leur contenu, le
vocabulaire employé, l’énumération de matériel).
1.3. Démographie de la population
Nous regrouperons ici les réponses de la première rubrique du sondage, celles
concernant la population sondée. Dans cette population 94 sont des femmes, soit 63,9%
des sondés. L’âge varie quant à lui de 22 à 75 ans ; la moyenne d’âge étant
d’approximativement 34 ans et la médiane située à 30 ans.
22
Il est à noter que ces statistiques, bien que la population soit très largement
inférieure à celle présente sur le territoire, se rapprochent de celles de la Direction de la
Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES), organisme qui gère
au niveau national le registre ADELI. En effet, en France en janvier 2019, 54,6% des
ostéopathes ont moins de 35 ans, et 68,9% ont moins de 40 ans (voir le graphique 1). De
plus nous trouvons plus de femmes que d'hommes chez les moins de 35 ans.
Graphique 1 Pyramide des âge de la population ostéopathique Française
Nous avons
pu observer que
quasiment la moitié
des sondés, 49,7%, est
installée en cabinet
depuis 1 à 3 ans. En
revanche 34% ont tout
de même plus de 7 ans
de vécu. Cette question, permet ainsi d’évaluer le vécu du praticien : celui-ci est-il
habitué à ce cadre, en connait-il les limites et les points pouvant être modifiés, pour
améliorer le cabinet.
Graphique 2 Nombre
d'année(s) depuis
l'installation en cabinet
23
Cette question prend tout son sens lorsqu’elle est associée au nombre de
cabinets, dans lequel cette personne a pratiqué, les remplacements étant inclus, les
personnes n’étant installées, que depuis peu de temps, mais, ayant connu de nombreux
cadres de travail peuvent ainsi apporter un point de vue plus éclectique. Ainsi malgré
une population majoritairement jeune, 117 d’entre eux ont fréquenté au moins 2
cabinets et 21 personnes un minimum de 6 cabinets (voir annexe 1).
Pour terminer la rubrique ‘démographie’, il semblait important de savoir depuis
combien d’années le praticien était installé dans son cabinet - un praticien possédant son
propre cabinet se
permettant plus de
modifications que
dans des locaux ne
lui appartenant pas.
Encore une fois,
comme nous
pouvons le voir sur le
graphique 3, les statistiques rendent compte d’ostéopathes fraichement installés avec
pratiquement 70% de la population sous la barre des 5 ans. On notera en revanche que
10% d’entre eux sont installés dans leur cabinet depuis plus de 20 ans, ce qui témoigne
d’une importante disparité.
Ainsi, la population sur laquelle est basée l’étude représente de manière
cohérente le milieu ostéopathique en France depuis ces dix dernières années. Elle est
jeune, à prédominance féminine. Pour une majeure partie, elle s’adapte à un milieu de
travail qui ne lui est pas personnel en effectuant des remplacements et des
déménagements répétitifs.
Graphique 3 Année(s) depuis l'installation dans cabinet personnel
24
Graphique 4 Type des pièces présentent dans un cabinet lambda
2. Constat sur le milieu de travail
Il s’agit ici de la seconde rubrique du sondage. Elle nous permet d’évaluer les
caractéristiques du cabinet ostéopathique ‘lambda’ qu’il s’agisse nombre de pièces, leur
typicité, et les éléments mis à disposition de l’ostéopathe ou de ceux que celui-ci met à
disposition de ses patients.
2.1. Les pièces à disposition
Nous regroupons ici deux questions posées lors du sondage, à savoir le nombre
de pièces dont disposent ces praticiens, et quels en sont leur destination. Ces questions
permettent de révéler que
85% des ostéopathes
possèdent de 2 à 4 pièces dans
leur cabinet et que pour une
part de 52% ces mêmes
ostéopathes disposent de 3
pièces. On retrouvera, bien
évidement, dans toutes les
situations, une salle de consultation Pour les personnes possédant 2 pièces celle-ci sera
associée majoritairement à une salle d’attente ou pour 6 personnes à des sanitaires ou à
une salle de repos. Pour ce qui
est des ostéopathes possédant
3 pièces il s’agit dans la
quasi-totalité des cas d’une
salle de consultation, d’une
salle d’attente et de toilettes
destinées aux patients.
Lorsque le nombre de pièce
dépasse les 3 il s’agira alors d’une salle que l’ostéopathe se réserve et qui pourra varier
d’une salle de repos à des sanitaires privés, ou même une salle de bain.
On a observé que des cas extrêmes existaient : 6 personnes ne disposent que
d’une pièce, à savoir la salle de consultation, et 8 personnes disposent quant à elles de 6
pièces voire plus.
Graphique 5 Nombre de pièces dans un cabinet lambda
25
Graphique 6 Accessibilité handicapé du cabinet
2.2. Méthode d’accueil
Le critère suivant du sondage concernait quant à lui la méthode d’accueil du
patient qu’il s’agisse de la prise de rendez-vous ou de l’accueil physique.
Cette question est délicate car elle dépendra des moyens de chacun - par
exemple les applications permettant la prise de rendez-vous par internet sont coûteuses.
Il en va de même pour un secrétariat, qui plus est lorsque celui-ci se situe à l’entrée du
cabinet : le critère de l’espace doit alors lui aussi être pris en compte.
Il était possible de donner plusieurs réponses à cette question. Ainsi on a pu
observer au cas par cas, dans l’annexe 2, que lorsque l’accueil est réalisé par un
répondeur téléphonique celui-ci est généralement associé à un logiciel tel que Doctolib.
A l’inverse ¼ des ostéopathes sondés n’utilisent aucune méthode d’accueil - il s’agit
alors de l’ostéopathe qui prendra les rendez-vous lors de ses temps libres. Ce sont ici
des praticiens jeunes, de 22 à 30 ans possédant majoritairement 2 pièces, ainsi que
certains praticiens de 49 et 75 ans, possédant des cabinets plus importants.
2.3. Accessibilité handicapé
La question de l’accessibilité aux personnes handicapées, semblait de prime
abord, anecdotique, mais au fur et à mesure des recherches effectuées, et en prenant en
compte certains des cabinets qui ont pu être rencontrés par le passé, elle s’est avérée
intéressante.
Comme nous
pouvons le voir sur le
graphique 6, il existe
plusieurs possibilités :
dans la première, le
cabinet n’offre aucun
accès handicapé pour les
personnes à mobilité
réduite, ou présantant un handicap tel que des troubles de la vue. Sur notre étude il
s’avère que 10,2% des cabinets sont inaccessibles aux handicapés.
26
Il existe une accessibilité que l’on qualifiera de partielle (les locaux sont
accessibles mais pas dans leur totalité), ce qui dans notre étude représente 41 personnes
sur les 147 de la population sondée, soit 27,9%.
Pour la mise en place d’agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP), nous
constatons que 8,2% des ostéopathes sondés ont déposé un dossier. Il est en revanche à
noter, qu’à compter du 31 mars 2019, le dépôt d’un Ad’AP n’est plus possible (les
dossiers en cours sont toujours suivis). Il est maintenant nécessaire d’effectuer une
demande d’autorisation de travaux, ou un permis de construire pour la mise aux normes.
La dernière part de la population, soit 53,7%, possède quant à elle une
accessibilité totale permettant, ainsi, une aisance dans la mobilité des personnes en
situation de handicap.
2.4. Spécificités des pièces
Les pièces présentes dans un cabinet sont, comme nous avons pu le constater
dans les figures 4 et 5, généralement au nombre de 3. Parmi elles, nous comptons la
salle d’attente, la salle de consultation, et les WC. Nous pouvons y ajouter une pièce
supplémentaire, correspondant globalement à une salle de repos, qui pourra se décliner,
selon l’ostéopathe en plusieurs types différents. L’objectif est, ici, de rendre compte des
pièces et de leurs caractéristiques tel que présentées par les ostéopathes dans le sondage.
2.4.1. Salle d’attente
Concernant cette salle d’attente, on peut observer, dans le graphique 7, que le
nombre de patients pouvant être accueillis, varie de manière très importante. Tout
d’abord, 6 des ostéopathes sondés ne
possèdent pas de salle d’attente.
Pour ceux qui en possèdent une, la
salle d’attente peut accueillir de 1 à 7
patients ou même plus : la répartition
est très hétérogène, rendant
l’interprétation difficile. Graphique 7 Capacité d'accueil de la salle d'attente
27
Graphique 8 Superficie constatée pour une salle d'attente
Nous pouvons tout de même noter que la part la plus importante, correspond à
l’accueil de 4 patients de façon simultanée.
La superficie de la salle d’attente est en revanche semblable d’un cabinet à
l’autre (voir le graphique 8). En effet 66,6% des sondés présentent un cabinet dont la
superficie de la salle d’attente est inférieure à 12m2, et 55% de ces personnes possèdent
une salle dont la superficie se situe sous les 9 m2. On constate, tout de même, que
certains cabinets possèdent des salles pouvant dépasser les 25m2, bien qu’il ne s’agisse
ici que de 7 personnes sur les 147 concernées.
Pour ce qui est des éléments mis à disposition du patient, les ostéopathes
s’accordent, comme nous
pouvons le voir en annexe 3,
sur les places assises, qu’elles
soient sous forme de chaise,
99,3%, ou de canapé. Dans les
éléments plus discutés, 80,1%
mettent à disposition une table basse et 91,5% de la lecture, quelle que soit sa forme. De
manière plus ponctuelle, on peut retrouver des jeux pour enfant à hauteur de 56%, un
distributeur d’eau à 12%, voire même de la nourriture dans les locaux de 4,2% des
ostéopathes.
2.4.2. Salle de consultation
La salle de consultation est la salle dont les caractéristiques varient le plus,
qu’il s’agisse de la superficie ou de l’équipement. En effet la méthode de travail de
chaque ostéopathe et ses préférences amèneront à créer des changements dans son
espace de travail.
Le simple fait d’effectuer une observation précise du patient qu’elle soit faite
en statique ou en dynamique nécessitera un espace libre important. Il en va de même
pour ce qui est de l’explication des techniques effectuées ou pour illustrer le propos du
praticien avec la mise à disposition de matériel tel que des manuels ou des maquettes
anatomiques.
28
Graphique 9 Superficie constatée pour une salle de consultation
Pour ce qui est de la superficie de la salle de consultation, elle varie pour la
majorité de 10 à 21 m2. On observe tout de même sur le graphique 9, que la superficie la
plus répandue dans les cabinets est de 13 à 15 m2 pour 31,3% de la population sondé,
suivi de 10 à 12 m2 pour 19% de la population.
Les commodités
présentes dans le milieu
de pratique de
l’ostéopathe varient bien
plus que celles des autres
pièces (voir annexe 4). On
retrouvera bien évidement une table de pratique qui sera préférentiellement électrique,
bien qu’il s’agisse ici d’un point de détail. Seuls, 2 ostéopathes ne disposent pas de
bureau. Les 98,6% restants possèdent un bureau, dont 84% détiennent également un
ordinateur. Pour ce qui est du reste des équipements, on retrouve la présence d’un
lavabo dans 51.7% des locaux, et du matériel de démonstration, qui peut correspondre à
un squelette pour la majorité (46,8%), puis à des livres et enfin à un tableau de
démonstration (46.8% pour ces deux derniers réunis).
2.4.3. Sanitaires
Pour en finir avec les 3 pièces les plus répandues dans un cabinet ostéopathique
il nous reste à mentionner les WC : 8,8% des cabinets ne mettent pas de WC à
disposition de la patientèle. Dans les cabinets qui possèdent des WC, 80% disposent
d’un WC, 15% en ont deux et 4% en mettent trois ou plus à disposition du patient.
Critère important lors de la venue de nourrisson, la présence d’une table à
langer a également été demandée, il s’avère que sur les 147 réponses recueillis, 11
d’entre elles confirment la mise à disposition de cette table, permettant le changement
du nourrisson.
29
Graphique 10 Présence et superficie d'une salle de repos
Graphique 11 Commodités à disposition de l'ostéopathe
2.4.4. Salle de repos
La salle de
repos correspond selon
chacun à une pièce
différente. Il s’agit, avant
tout d’un espace
personnel à l’ostéopathe
qui peut prendre la forme
d’un salon tout comme celle d’une salle de sport. On peut observer cette diversité dans
les graphiques 10 et 11.
On note, pour quasiment 70% des ostéopathes l’absence de salle de repos et ce,
quel que soit son rôle. Il y a donc 46 personnes qui possèdent une salle de repos dans
leur cabinet actuel.
L’élément que nous
retrouvons le plus est
une machine à café ou
une théière (82% des
réponses). Dans 60%
des salles de repos on
peut trouver une
cuisine, et des WC
privées dans 36%.
Entre autres choses, certains ostéopathes aménagent un canapé, une table
basse, et une télévision, d’autres des chaises, un bureau et de la lecture. Les pièces telles
que la salle d’eau, ou encore la salle de bain, bien qu’elles n’aient pas été entrées dans
cette rubrique par les participants, font tout de même partie des pièces dans 28% des
sondages - ainsi on peut imaginer une pièce annexe à usages multiples.
30
Graphique 13 Différentes méthodes de ventilation
2.4.5. Lumière, isolation et chauffage
Les dernières sections de cette rubrique, dans laquelle nous dressons des
constats, concernent le cabinet de manière plus générale. Ces points sont intéressants,
comparés à ce que le même ostéopathe souhaiterait posséder. C’est ce que nous
traiterons dans la partie suivante. L’accessibilité à la lumière se fait par deux biais :
source naturelle et source artificielle, qui combinés permettent d’assurer un éclairage
suffisant en toutes circonstances.
Pour d’assurer le bien-être du patient, lui donner une impression de sécurité et
maintenir une forme de secret professionnel, une occultation peut être intéressante afin
d’éviter le vis-à-vis si nécessaire. Seuls 12,9% des ostéopathes ne possèdent pas de
moyens d’occultation. Pour les 87,1% restants ces moyens se divisent majoritairement
en adhésifs occultant, stores, rideaux et plus rarement volets et verre brossé, répartis tel
que sur le graphique 12.
Très brièvement car
nous l’avons précisé
auparavant, la ventilation
des locaux peut se faire de
différentes manières. La
méthode la plus utilisée est
la méthode naturelle avec 78
des cabinets sondés l’utilisant. La méthode artificielle est quant à elle employée dans 53
cabinets.
Graphique 12 Moyen d'occultation du cabinet
31
Graphique 14 Energie et méthodes de chauffage rencontrées dans les cabinets
Pour terminer, il existe de très nombreuses méthodes de chauffage, plus ou
moins coûteuses et efficaces, et qui seront adaptées à des climats différents. La méthode
la plus répandue est le
chauffage électrique
avec 56,5%, les autres
énergies se partageant
de manière équitable
dans les autres cabinets.
Les chaudières à basses
températures et les
pompes à chaleur air-air, toutes-deux aux alentours des 11%, sont les plus fréquentes
après le chauffage électrique.
32
Graphique 15 Nombre de pièces idéalement présentes
Graphique 16 Type des pièces devant être présentes
3. Étude du milieu idéal
Nous allons maintenant aborder la partie concernant le cadre de travail idéal.
Basée sur la dernière rubrique du sondage, cette partie va nous permettre de déterminer
quelles sont les caractéristiques du cabinet ostéopathique idéal, selon la population de
l’étude.
3.1. Les pièces à disposition
Sur la question du nombre de pièces désirées, les opinions convergent vers une
majorité, comme on peut l’observer sur le graphique 15.
Dans le cas présent
les praticiens tendent à penser
pour 40% d’entre eux que le
nombre idéal de pièce est de 4.
D’après les résultats de la
précédente partie, on a donc
une différence de 17% entre
les praticiens qui possèdent effectivement 4 pièces et ceux qui considèrent, que 4 est le
nombre de pièce idéal.
Parmi ces pièces nous retrouvons bien évidement les salles d’attente et de
consultation. La part d’ostéopathe souhaitant mettre à disponibilité des toilettes fait
augmenter la portion observée
dans la rubrique précédente
(constat des conditions réelles)
de plus de 10%, arrivant à 91.8%
des 147 personnes sondés. La
quatrième salle, cette fois-ci
conseillée, correspond à la salle
de repos, dont la part a plus que
doublé passant de 23 à 66%. Enfin lorsqu’une cinquième pièce semble idéale pour un
cabinet, elle est selon les préférences soit une cuisine pour 49 des sondés, soit une pièce
réservée à l’hygiène du praticien pour 45 d’entre eux.
33
Graphique 17 Méthode d'accueil la plus adaptée
3.2. Méthode d’accueil
C’est ici que l’on trouvera la plus importante variation de données. En effet, on
a constaté que pour un ostéopathe ‘lambda’, un répondeur téléphonique, souvent associé
à un logiciel de rendez-vous, est le moyen le plus fréquent, avec une proportion qui
s’approche de la moitié de la population. En revanche, on peut voir, sur le graphique 17
que idéalement, pour ¾ des praticiens, c’est la présence d’un secrétariat qui semble la
plus adaptée. On notera tout de même que l’utilisation d’un logiciel comme Doctolib
garde son intérêt pour ces
mêmes praticiens.
De plus, nous
supposons et admettons que
pour un ostéopathe et dans un
cabinet idéal, toute la surface
sera adaptée à la prise en
charge de tous.
3.3. Spécificités des pièces
Pour cette section, nous reviendrons sur les spécificités des diverses pièces
d’un établissement tel qu’un cabinet ostéopathique - pour rappel la salle d’attente, la
salle de consultation, les sanitaires, et la salle de repos. Comme nous avons pu le voir, la
fonction des pièces peut varier (salle d’eau, cuisine...) mais comme il s’agit ici de pièces
très spécifiques, nous ne les traiterons pas.
3.3.1. Salle d’attente
Pour obtenir une salle d’attente idéale, et en plus d’un bureau pour le
secrétariat, 38,1% de la population de l’étude considère que l’accueil de 4 patients, de
façon simultanée, est idéal. Chose intéressante, la population possédant des salles
d’attente accueillant 6 patients et plus, choisit de diminuer cette proportion, augmentant
ainsi les parts pour les salles d’attentes de 3 à 5 patients (voir annexe 5).
34
Graphique 18 Superficie convenant à la salle d'attente
La superficie,
quant à elle, étant dans les
faits majoritairement
inférieure à 9 m2, est
selon les praticiens plus
appropriée lorsqu’elle se
situe entre 10 et 15 m2, la
part ayant été divisée par deux et s’étant répartie sur ces deux valeurs (voir graphique
18). Les superficies inférieures à 9 m2 et supérieures à 15 m
2 ne semblent donc pas être
les plus appropriées.
Les commodités qui seraient proposées sont elles aussi supérieures à ce que
l’on peut trouver, créant donc un espace plus agréable pour les patients. On trouvera, en
plus des éléments tels qu’une table basse et de la lecture, des jeux pour enfants pour la
quasi-totalité des praticiens concernés, ainsi qu’un distributeur d’eau, une machine à
café, de l’alimentation et même, pour presque 10% de ces ostéopathes, une télévision,
permettant aux patients d’attendre dans un cadre plaisant (Annexe 6).
3.3.2. La salle de consultation
Lors du constat, nous observions que 68,7% des ostéopathes possédaient une
salle dont la superficie variait de 10 à 21 m2. 75,6% de ces mêmes 147 personnes
s’accordent à dire que cette superficie devrait dans l’idéal se trouver entre 13 et 21 m2,
et 71,5% entre 16 et 24
m2.
Cette variation
importante entre ce que
l’ostéopathe possède et
ce dont il a besoin
indique un manque d’espace dans les locaux, empêchant pour certains la prise
d’information telle que la mobilité du patient dans l’espace. Elle montre également que,
malgré la population majoritairement jeune, même les ostéopathes installés depuis
plusieurs dizaines d’années ne sont pas toujours satisfaits de leur cadre de travail.
Graphique 19 Superficie idéale à la pratique ostéopathique
35
Graphique 20 Commodités d'une salle de consultation idéale
Graphique 21 Sanitaires à disposition des patients
En ce qui concerne les commodités, elles aussi augmentent, certaines passant
pratiquement du simple au double. On observe un élément prédominant, la présence
d’un lavabo semble
essentielle pour 91,8%
des praticiens, rendant cet
élément quasiment aussi
indispensable que la table
de pratique elle-même.
On peut également faire
concorder l’augmentation
de la superficie de la
pièce avec celle des éléments qui y seront intégrés (graphique 20).
3.3.3. Sanitaires
Encore une fois, le milieu de travail tend à augmenter sa capacité. Alors que la
quantité était dominée par
1 WC lors du constat, on
peut voir ici que la
proportion d’ostéopathes
souhaitant mettre 2 WC à
la disposition de leurs
patients est deux fois plus
importante que celle
d’ostéopathes possédant effectivement deux cabinets de toilette. Point important, 31.3%
de praticiens supplémentaires s’accordent à dire qu’il est nécessaire de mettre une table
à langer à disposition des patients.
36
3.3.4. Salle de repos
Contrairement à la rubrique précédente, où nous constations que 68,7% des
ostéopathes ne possédaient pas de salle de repos, lorsque cette pièce leur est proposée
(voir annexe 7), 72.8% d’entre eux pensent qu’une telle pièce est nécessaire dans un
cabinet idéal. La superficie de cette pièce tend à se situer entre 7 et 15 m2, permettant,
selon les préférences de chacun, d’en faire un salon, une chambre à coucher, ou encore
une cuisine pour 67.5% des praticiens qui souhaitent une salle de repos (voir annexe 8).
3.3.5. Lumière, isolation et chauffage
Pour ce qui est de la lumière, les praticiens tendent à éviter l’éclairage
artificiel. Ce qui amène le nombre de personnes la choisissant comme source idéale à
seulement un quart du nombre de praticiens. Cependant, ces derniers restent réduits à
l’utiliser pour l’éclairage de leur cabinet (voir annexe 9). Les choix les plus répandus
étant évidemment les fenêtres pour plus de 90% des ostéopathes et les puits de lumière
dont la portion augmente de 20%.
Pour l’occultation, l’utilisation d’adhésif occultant reste le choix le plus
fréquent. Peu coûteux et s’adaptant à toutes les surfaces, il reste la meilleure solution.
Contrairement à ce que nous pouvions voir dans notre constat, ici les
praticiens, à l’exception d’un seul, choisissent tous d’assurer une ventilation de leur
cabinet par la méthode naturelle décrite aux côtés des normes de ventilation.
Enfin, les
méthodes de chauffage
sont très largement
discutées, passant d’une
majorité de chauffage
électrique à des
préférences très variés.
Les plus importantes
étant l’énergie géothermique et l’énergie solaire qui sont toutes deux passées de 2%
d’usage effectif à 24,5% d’usage préconisé, surpassant ainsi le chauffage électrique.
Graphique 22 Energie de chauffage d'un cabinet idéal
37
III. Discussion
Les résultats nous montrent donc qu’il existe une différence importante entre
les besoins/désirs d’un praticien en ostéopathie et ce qu’il possède. Cette différence
peut, comme nous l’avons déjà mentionné, s’expliquer par la répartition de ces
praticiens.
1. Limites de l’étude
L’étude a été menée sur une population correspondant grossièrement à 0,05%
de la population des ostéopathes sur le territoire français. L’interprétation des résultats
est donc à prendre avec précaution, cette population statistique ne permettant
malheureusement pas de représenter l’avis global d’un praticien en cabinet.
De plus, cette part ne s’étend que sur une portion minime de la population. Elle
ne comprend que les cabinets mono praticien et exclut, par conséquence, les locaux à
salle d’attente partagée, les cabinets pluridisciplinaires et les maisons de santé, qui
tendent à se multiplier et qui attirent de plus en plus de praticiens.
Elle ne prend pas non plus en compte le point de vue du patient : cette décision
a été prise en supposant qu’un ostéopathe, dans la description du cabinet idéal, prendra
généralement en compte de lui-même ce qu’il juge être bon pour ses patients.
L’étude peut également être biaisée dans la partie dressant des constats sur le
lieu de travail, par la difficulté que peut éprouver le praticien lorsqu’il s’agit de donner
la superficie des espaces qu’il possède. En effet, il n’est pas toujours évident de
déterminer la surface d’une pièce, d’autant plus si la forme de celle-ci ne s’apparente
pas à un rectangle.
Il est également nécessaire de rappeler que toute mention du mot ‘idéal’ sous-
entend une part de subjectivité très importante, quel que soit le vécu de chacun, les
résultats seront interprétés dans la mesure du raisonnable.
Lors d’une reprise de cabinet par exemple, les locaux sont adaptés à
l’ostéopathe précédent. Or la pratique évoluant et la législation faisant de même, ils
peuvent se retrouver hors des normes.
38
2. Adapter un cabinet existant
Il est évident que dans une telle situation la modification des surfaces d’accueil
et de travail est nécessaire.
C’est par cette évolution qu’on a pu trouver que seulement 53,7% des
praticiens du sondage possèdent des cabinets totalement accessibles aux personnes en
situation de handicap. Cela peut, entre autres, s’expliquer par la généralisation des
portes aux normes handicapé qui ne s’est faite qu’à partir du 11 février 2005 avec
l’entrée en vigueur de la loi « Handicap ».
La régularisation des locaux quant aux risques incendie a, elle aussi, évolué
facilitant l’évacuation et la sécurité des patients avec des exemples tels que la
modification des cheminements ou l’utilisation de matériaux appropriés, bien plus
résistant que par le passé. La présence obligatoire d’avertisseur autonome de fumée
dans les domiciles depuis 2015 a également permis de faire évoluer les mentalités et
rendre les lieux plus sûrs, et ce, malgré le fait que leur présence ne soit pas demandée
dans les ERP dont font partie les cabinets ostéopathiques.
La méthode de chauffage n’est, elle, pas soumise à de nouvelles
réglementations - on s’assurera tout de même de maintenir tout élément qui est à
température élevée ou qui pourrait mettre en danger la santé du patient à l’abri de ce
dernier. Si cela est possible, il veillera à le placer dans une pièce ou un local isolé.
Il faudra donc, lorsque l’ostéopathe s’installe dans un cabinet préexistant, qu’il
pense à adapter de nombreux éléments. Le cheminement extérieur pourra être élargi s’il
ne permet pas le passage de deux fauteuils. Une place de stationnement sera elle aussi à
pourvoir d’une largeur plus importante. On pourra penser à ajouter un éclairage
spécifique si l’éclairage public est insuffisant. Il faudra que cet éclairage soit continu,
évitant le coût nettement supérieur de capteurs de mouvements à extinction lente.
Pour l’intérieur des locaux, il faudra s’assurer de la présence d’un passage utile
d’un minimum de 0,80 m autour du mobilier afin de convenir à toutes les
réglementations, et il faudra alors aménager des WC accessibles aux personnes à
mobilité réduite, si ce n’est pas déjà le cas.
39
3. Mettre en place un projet complet
Nous arrivons maintenant à notre objectif principal, celui de proposer, à un
ostéopathe qui souhaite s’installer, un projet de construction complet. Pour ce faire, il
faut réussir à faire concorder les normes et les attentes du praticien. La recherche de ces
diverses normes a permis de mettre en évidence celles qui s’appliquaient dans cette
situation. Quant aux attentes des praticiens, bien que variées, nous avons pu faire
ressortir une majorité.
3.1. Éléments pris en compte
Ainsi, en prenant en compte les éléments des deux premières parties, il ressort
qu’une salle d’attente idéale serait composée d’un espace d’accueil, présentant un
bureau pour le secrétariat composé d’un plan horizontal plus bas, et d’un espace
d’attente, dont la superficie se trouverait entre 10 et 15 m2 et qui permettrait la
circulation et la mobilité de tous les usagers.
Nous pouvons également admettre qu’une superficie se situant entre 16 et 21
m2 est idéale pour la salle de consultation. Cette superficie est adaptée à la fois à la
pratique ostéopathique, quelle que soit la technicité employée, à l’étude du patient dans
l’espace et à son confort, qu’il soit ou non en situation de handicap.
Pour les sanitaires, on peut observer que, malgré une dominance dans le constat
de la présence d’un WC, les praticiens tendent à vouloir en proposer deux, ce qui
permettrait, par ailleurs, d’aménager des toilettes handicapées, rendant cette pièce
conforme à l’accueil de patient en situation de trouble moteur. On y ajoutera alors une
table à langer, élément important pour pratiquement 40% de la population sondée. Cela
aura pour conséquence de faciliter l’accueil de parents accompagnés de leurs enfants.
En ce qui concerne la salle de repos, elle est bien plus demandée qu’elle n’est
présente dans les faits. Selon chacun, elle pourra prendre diverses formes mais restera
un espace privé de 7 à 15 m2 permettant un temps de pause, dans la journée, dans un
cadre plus intimiste.
40
La source de lumière est préférentiellement naturelle et apportée par des
fenêtres et des puits de lumière. La ventilation des locaux est également naturelle. C’est
ainsi qu’on se rapprochera le plus du cabinet idéal selon le groupe étudié.
Quant à la méthode de chauffage, nous avons pu observer que la majeure partie
des cabinets sont équipés de chauffages électriques. Malgré cela, avec le développement
de sources d’énergies plus écologiques et économiques, telles que les chauffages
géothermique ou solaire (qui devient plus abordable qu’à ses débuts), ce sont elles qui
intéressent. C’est pour cette raison que l’on peut observer que la moitié de la population
tend à vouloir s’en alimenter. Pour rappel, il s’agit de 24,5% des sondés en faveur de
chacune de ces deux méthodes.
3.2. Mise en place du devis
Un principe architectural appelé ‘conception universelle’ se répand de plus en
plus lors de la réalisation de projets : son but est de rendre un aménagement ou un
service utilisable par tous, sans qu’il n’y ait pour autant besoin de réadaptation ou de
modification.
Il y a alors plusieurs objectifs : rendre l’ensemble de l’espace utilisable par
tous, faciliter cette utilisation, et créer un confort pour tous les usagers. Nous tendrons à
respecter ce principe de conception universelle pour la mise en place des devis et plans.
Les moyens et les envies de chacun sont différents : pour que ces éléments ne
limitent pas les projets à une seule part de la population, certaines caractéristiques du
cabinet seront ajustées. La salle de repos, la donnée qui varie le plus dans le sondage,
est donc présentée comme une salle simple pouvant être utilisée comme une chambre ou
un salon. Nous avons en revanche, avec l’architecte et le responsable de projet, effectué
des modifications qui permettent aux praticiens qui le souhaiteraient de la modifier en
salle d’eau, ou en cuisine.
Puisqu’il s’agit d’une construction, nous opterons pour une structure en plein
pied évitant ainsi la présence de dénivelé. Les conséquences seront l’absence de gêne
pour les patients atteints de handicap et la diminution des coûts supplémentaires tout en
respectant les normes.
41
Pour le projet le plus important (projet 2, voir annexe 14), l’architecte a opté
pour un secrétariat séparé de la salle d’attente : la circulation du patient est, de cette
manière, linéaire, évitant la surcharge des espaces et diminuant la surface des voies de
circulation. Ainsi, le patient se rendra dans la salle de consultation par un accès dans la
salle d’attente et quittera les lieux par une porte menant à la salle d’accueil.
Les sanitaires sont accessibles dès cette pièce d’accueil ; les interactions entre
patients seront donc minimes et permettront de maintenir leur intimité.
Les pièces ont été organisées dans les deux projets de telle manière que les
toilettes soient accessibles dès l’arrivée dans le cabinet, et sans encombrement de
l’espace. La salle de repos est, quant à elle, adjacente à la salle de consultation,
permettant à l’ostéopathe de circuler d’une pièce à l’autre en toute liberté. De plus, pour
le projet le plus grand, il peut (à l’inverse du projet 1, voir annexe 13), de la même
manière, se rendre aux sanitaires sans avoir à interagir avec la salle d’attente.
Pour la luminosité, l’architecte est parti du principe que le bâtiment pouvait
être entouré de part et d’autre et a ainsi pris la décision de faire parvenir la lumière par
des fenêtres situées sur les murs nord et sud, au nombre d’un point d’entrée par pièce.
Le responsable de projet a, lui, pris la décision d’effectuer l’occultation par ajout
d’adhésifs, limitant les frais. Enfin, les superficies habitables des pièces sont telles que
représentées sur le Tableau 2.
Projet 1 Projet 2
Superficie de la salle
d’accueil
10,1 m2
Superficie de la salle
d’attente 17,3 m
2 12.2 m
2
Superficie
des sanitaires 12 m
2 12 m
2
Superficie
de la salle de consultation 19 m
2 22,4 m
2
Superficie
de la salle de repos 8,4 m
2 10,9 m
2
Superficie
Totale 56,8 m
2 67,7 m
2
Tableau 2 Superficie des projets par pièce
42
3.3. Limites du devis
Pour la mise en place des devis, certains traits des cabinets tels que nous avons
pu les proposer ne conviendront pas au milieu où se trouve la construction.
En ce qui concerne le chauffage, la décision a été prise par l’architecte et le
responsable de projet d’utiliser un chauffage électrique. Le chauffage géothermique
nécessite un terrain d’une superficie importante afin de pouvoir y installer les capteurs
sur le plan horizontal. Lorsque l’on souhaite installer les capteurs en profondeur, sur le
plan vertical, il est nécessaire d’effectuer une demande en mairie. Ces frais, et temps de
construction plus importants, ne convenait ainsi pas aux projets. Pour le chauffage
solaire, celui-ci ne s’adapte qu’à des régions précises et rend donc le projet caduc lors
d’une installation dans la région Nord-Pas-de-Calais par exemple (région la moins
ensoleillée de France).
Pour la ventilation, des VMC ont été installées dans toutes les pièces humides.
À savoir, deux dans les sanitaires, et une dans la salle de repos. Il sera possible, si
l’utilisation faite de la salle de repos par l’ostéopathe ne produit pas d’humidité, de
supprimer cette évacuation d’air.
Enfin, il a été convenu avec le responsable de projet que, pour les deux devis
(voir annexes 15 et 16), les cabinets devaient être construits avec des matériaux assurant
la longévité du bâtiment. Le coût du devis ne comprend que la construction du bâtiment,
ainsi s’ajouterait à ces dépenses l’achat du mobilier. Bien plus important, il faudra que
le praticien trouve un terrain aux superficies adaptées au projet, le coût au m2 pourra
alors impacter les frais de construction.
43
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Avec l’évolution de l’ostéopathie et de la législation qui l’entoure, un
ostéopathe voit la nécessité qu’a son lieu de travail de se modifier.
Nous avons pu voir les nombreuses restrictions qui s’appliquent à
l’établissement du praticien : les modifications des cheminements, l’ajout de zones de
manœuvre ou encore l’ajustement du mobilier. Tous ces éléments permettent
l’accessibilité du cabinet aux personnes en situation de handicap. À ces réglementations,
viennent s’ajouter les récentes normes incendie, d’évacuation, ou encore de ventilation.
Il nous a été permis, grâce au sondage effectué sur une population
d’ostéopathes en France, de voir que, malgré leur diversité, peu d’entre eux se trouvent
dans des locaux qui leur conviennent. C’est également à l’aide de ce sondage que nous
avons pu déterminer les critères du cabinet qui correspond le mieux à la pratique
ostéopathique.
Les résultats de ce travail de recherche et de cette étude ont permis de
prodiguer des conseils quant à l’amélioration et à l’adaptabilité des locaux des
nombreux praticiens se retrouvant dans une telle situation. Et c’est à l’aide de
l’architecte et du responsable de projet que nous avons pu faire concorder tous ces
éléments et les réunir pour proposer deux projets de construction pouvant servir de
vitrine ou simplement être utilisés pour construire le cabinet idéal.
Dans la continuité de notre travail, la participation et le sondage d’une
population de patients, associés à une étude psychologique faite par un professionnel du
domaine, pourraient permettre de proposer un cadre parfaitement adapté à leur accueil.
Il pourrait aussi être intéressant de prendre en compte l’implantation
géographique du cabinet (le coût pourrait alors varier). On pourrait alors même
s’adapter à un territoire précis et travailler avec les membres d’une agglomération et une
mairie pour proposer l’implantation réelle d’un cabinet. Une intervention concrète qui
permettrait à la fois la création d’emplois pendant la construction du projet, et lorsque
celle-ci aura pris fin, l’installation dans des locaux adaptés d’ostéopathes diplômés.
44
ANNEXES
ANNEXE N° 1
Graphique Google Forms ; Nombre de cabinet(s) fréquenté(s) constaté par l’étude
ANNEXE N° 2
Graphique Google Forms ; Accueil du patient constaté par l’étude
45
ANNEXE N° 3
Graphique Google Forms ; Commodités observées dans une salle d’attente
ANNEXE N° 4
Graphique Google Forms ; Commodités observées dans une salle de consultation
46
ANNEXE N° 5
Graphique Google Forms ; Capacité d’accueil préférée par les praticiens
ANNEXE N° 6
Graphique Google Forms ; Commodités souhaitées par les praticiens
47
ANNEXE N° 7
Graphique Google Forms ; Superficie idéale d’une salle de repos
ANNEXE N° 8
Graphique Google Forms ; Commodités idéales de la salle de repos
48
ANNEXE N° 9
Graphique Google Forms ; Source de lumière idéale
ANNEXE N° 10
Graphique Google Forms ; Occultation des pièces du cabinet préférée par les praticiens
49
ANNEXE N° 11
Graphique Google Forms ; Ventilation idéale des pièces du cabinet
50
ANNEXE N°12
Questionnaire Google Forms réalisé par M. Paul GRUBER.
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
ANNEXE N° 13
Plan du projet n°1 d’une superficie de 56.8m2, réalisé par M. MULET Léo.
Mur Nord Ouest : Salle de Consultation,
3 chaises 55x55cm ; 1 bureau 55x150cm ; table de consultation 85x200cm.
Mur Nord Est : Salle de Repos,
1 plan de travail gabarit cuisine 55x290cm ; 1 lit 1 place 2x85cm.
Mur Sud Ouest : Salle d’Attente,
4 chaises 55x55 ; 1 table basse 65x145cm ; 1 bureau d’accueil adapté 65x185cm ;
2 espaces de manœuvre de diamètre 150cm.
Mur Sud Est : Sanitaires
1 WC handicapé ; 1 WC classique ; un plan contenant 2 vasques 55x290cm;
1 espace de manœuvre de diamètre 150cm.
61
ANNEXE N°14
Plan du projet n°2 d’une superficie de 67.7m2, réalisé par M. MULET Léo.
Mur Nord Ouest : Salle de Consultation,
3 chaises 55x55cm ; 1 bureau 55x150cm ; table de consultation 85x200cm ;
1 espace de manœuvre de diamètre 150cm.
Mur Nord Est : Salle de Repos,
1 plan de travail gabarit cuisine 55x290cm ; 1 lit 1 place 2x85cm.
Mur Sud Ouest : Salle d’Attente,
4 chaises 55x55 ; 1 table basse 65x145cm ; 1 espace de manœuvre de diamètre 150cm.
Mur Sud : Entré,
1 bureau d’accueil adapté 65x185cm ; 1 espace de manœuvre de diamètre 150cm.
Mur Sud Est : Sanitaires
1 WC handicapé ; 1 WC classique ; un plan contenant 2 vasques 55x290 ;
1 espace de manœuvre de diamètre 150cm.
62
ANNEXE N°15
Devis sur projet n°1, réalisé par M. RAOULLIC Julien.
63
ANNEXE N°16
Devis sur projet n°2, réalisé par M. RAOULLIC Julien.
64
BIBLIOGRAPHIE
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Architecture générale :
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PENLOUP Emmanuel (Juin 2014), « L’architecture des lieux de santé et la prise en
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REVERSEZ Sylvie, « L’architecture levier pour la santé ? » in Santé conjugué, n°73
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<https://www.archdaily.com/search/projects/categories/healthcare>. [Consulté le
16/03/2018].
66
TABLE DES ILLUSTRATIONS
FIGURE
FIGURE 1 ESPACE DE MANŒUVRE SOURCE : CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° DGUSC 2007-53 DU 27
NOVEMBRE 2007 ................................................................................................................................. 11
FIGURE 2 STATIONNEMENT HANDICAPE SOURCE : IBID ............................................................................. 12
FIGURE 3 JONCTION STATIONNMENT ET CHEMINEMENT EXTERIEUR TYPE SOURCE : IBIDEM ....................... 12
FIGURE 4 DIMENSIONS PORTE SENS POUSSANT SOURCE : FORMACCES ................................................... 13
FIGURE 5 DIMENSIONS PORTE SENS TIRANT SOURCE : FORMACCES ........................................................ 13 FIGURE 6 DEPABETTEMENT POIGNEE DE PORTE SOURCE : CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° DGUSC
2007-53 DU 27 NOVEMBRE 2007 ......................................................................................................... 13
FIGURE 7 PLAN ADAPTE POUR FAUTEUIL ROULANT SOURCE : IBID ............................................................. 14
FIGURE 8 GABARIT WC A USAGE HANDICAPE SOURCE : IBIDEM ................................................................. 14
FIGURE 9 ILLUSTRATION DE LA VENTILATION NATURELLE SOURCE EDITION MONITEUR .......................... 17
FIGURE 10 ILLUSTRATION DE LA VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE SOURCE IBID ........................... 17
TABLEAU
TABLEAU 1 MATERIAUX ASSOCIES A LEUR REACTION AU FEU .................................................................... 16
TABLEAU 2 SUPERFICIE DES PROJETS PAR PIECE ......................................................................................... 41
GRAPHIQUE
GRAPHIQUE 1 PYRAMIDE DES AGE DE LA POPULATION OSTEOPATHIQUE FRANÇAISE ................................. 22
GRAPHIQUE 2 NOMBRE D'ANNEE(S) DEPUIS L'INSTALLATION EN CABINET .................................................. 22
GRAPHIQUE 3 ANNEE(S) DEPUIS L'INSTALLATION DANS CABINET PERSONNEL ............................................ 23
GRAPHIQUE 4 NOMBRE DE PIECES DANS UN CABINET LAMBDA ................................................................... 24
GRAPHIQUE 5 TYPE DES PIECES PRESENTENT DANS UN CABINET LAMBDA .................................................. 24
GRAPHIQUE 6 ACCESSIBILITE HANDICAPE DU CABINET .............................................................................. 25
GRAPHIQUE 7 CAPACITE D'ACCUEIL DE LA SALLE D'ATTENTE ..................................................................... 26
GRAPHIQUE 8 SUPERFICIE CONSTATEE POUR UNE SALLE D'ATTENTE .......................................................... 27
GRAPHIQUE 9 SUPERFICIE CONSTATEE POUR UNE SALLE DE CONSULTATION .............................................. 28
GRAPHIQUE 10 PRESENCE ET SUPERFICIE D'UNE SALLE DE REPOS ............................................................... 29
GRAPHIQUE 11 COMMODITES A DISPOSITION DE L'OSTEOPATHE ................................................................. 29
GRAPHIQUE 12 MOYEN D'OCCULTATION DU CABINET ................................................................................ 30
GRAPHIQUE 13 DIFFERENTES METHODES DE VENTILATION ........................................................................ 30
GRAPHIQUE 14 ENERGIE ET METHODES DE CHAUFFAGE RENCONTREES DANS LES CABINETS ...................... 31
GRAPHIQUE 15 NOMBRE DE PIECES IDEALEMENT PRESENTES ..................................................................... 32
GRAPHIQUE 16 TYPE DES PIECES DEVANT ETRE PRESENTES ........................................................................ 32
GRAPHIQUE 17 METHODE D'ACCUEIL LA PLUS ADAPTEE ............................................................................ 33
GRAPHIQUE 18 SUPERFICIE CONVENANT A LA SALLE D'ATTENTE ............................................................... 34
GRAPHIQUE 19 SUPERFICIE IDEALE A LA PRATIQUE OSTEOPATHIQUE ......................................................... 34
GRAPHIQUE 20 COMMODITES D'UNE SALLE DE CONSULTATION IDEALE ...................................................... 35
GRAPHIQUE 21 SANITAIRES A DISPOSITION DES PATIENTS .......................................................................... 35
GRAPHIQUE 22 ENERGIE DE CHAUFFAGE D'UN CABINET IDEAL ................................................................... 36
67
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS .................................................................................. 4
SOMMAIRE ................................................................................................ 5
INTRODUCTION ....................................................................................... 7
I. NORMES ET LEGISLATION (MATERIEL ET METHODE) ........ 9
1. DEFINITION DU CABINET OSTEOPATHIQUE .......................................... 9
2. ARCHITECTURE EXTERIEURE ............................................................. 11
3. ARCHITECTURE INTERIEURE .............................................................. 12
4. INCENDIE ........................................................................................... 14
4.1. Incendie et circulation ................................................................. 14
4.2. Incendie et matériaux .................................................................. 15
4.3. Incendie et appareils ................................................................... 16
5. CONFORT ET ACCOMMODATION.......................................................... 17
5.1. La ventilation ............................................................................... 17
5.2. Le chauffage ................................................................................ 18
5.3. L’éclairage .................................................................................. 18
5.4. Isolation ....................................................................................... 19
II. LE CABINET (SONDAGE ET RESULTATS) ................................ 20
1. LES CARACTERISTIQUES DU SONDAGE ................................................ 20
1.1. Type d’étude ................................................................................ 20
1.2. Caractéristiques de l’étude ......................................................... 21
1.3. Démographie de la population .................................................... 21
2. CONSTAT SUR LE MILIEU DE TRAVAIL ................................................. 24
2.1. Les pièces à disposition ............................................................... 24
2.2. Méthode d’accueil ....................................................................... 25
2.3. Accessibilité handicapé ............................................................... 25
2.4. Spécificités des pièces ................................................................. 26
3. ÉTUDE DU MILIEU IDEAL .................................................................... 32
3.1. Les pièces à disposition ............................................................... 32
3.2. Méthode d’accueil ....................................................................... 33
3.3. Spécificités des pièces ................................................................. 33
68
III. DISCUSSION ...................................................................................... 37
1. LIMITES DE L’ETUDE .......................................................................... 37
2. ADAPTER UN CABINET EXISTANT ........................................................ 38
3. METTRE EN PLACE UN PROJET COMPLET ............................................ 39
3.1. Éléments pris en compte .............................................................. 39
3.2. Mise en place du devis................................................................. 40
3.3. Limites du devis ........................................................................... 42
CONCLUSION ET PERSPECTIVE ...................................................... 43
ANNEXES .................................................................................................. 44
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................... 64
TABLE DES ILLUSTRATIONS ............................................................ 66
TABLE DES MATIERES ........................................................................ 67
RESUME :
Est-il possible de créer un cabinet idéal à la pratique ostéopathique et à
l’accueil de la patientèle ? La présente étude se proposera d’allier un
questionnaire dédié à un groupe d’ostéopathe à un travail de recherche sur la
législation française. L’enjeu de ce travail est d’effectuer un constat des
conditions d’exercice de ces praticiens et de déterminer les caractéristiques
correspondant le mieux à leur attente, afin de les mettre en relation avec les
diverses limites et restrictions imposées. L’objectif final est de présenter des
solutions conjuguant tous ces éléments afin d’offrir des locaux les plus
adaptés possibles à la pratique de l’ostéopathie. Pour finir, avec l’aide d’un
architecte et d’un chef de projet, cette étude propose un projet de
construction offrant une vitrine du cabinet ostéopathique idéal.
Mots clés : cabinet ostéopathique, réglementations, normes, architecture.
ABSTRACT:
Is it possible to create the ideal osteopathic office, both, for the work of the
osteopath, and the welcoming of the patient. The following study proposes
to combine, a survey dedicated to a group of practioners, and, a research
work on the french legislation. The stake of the present issue is to report
upon the caracteristics of the osteopath’s workplace, find out what
corresponds most to their wishes, in order to merge them with the various
regulations and standards imposed. The objective is to present solutions
synthesizing all these elements so as to offer the most suitable premises for
the osteopathic performance. Ultimately, with the help of an architect and a
project supervisor, this study tends to submit a construction project, offering
a showcase of the ideal osteopathic practice.
Key words: osteopathic practice, rules, regulations, standards, architecture.