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L’Alta Rocca

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La Communauté deCommunes de l’Alta Rocca

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3Le mot du Président

L e district de l’Alta Rocca a été créé en 1991 par la majorité desélus des cantons de Tallano-Scopamena et Lévie.

Ce premier district rural, à fiscalité propre, regroupait alors douzedes seize communes que comportent ces deux cantons.Le président de cette intercommunalité, de 1991 à 2001, fut le séna-teur-maire de Lévie, Louis-Ferdinand De Rocca Serra.En décembre 2000, le district est transformé en Communauté deCommunes de l’Alta Rocca, rejointe en 2002 et 2004 par les commu-nes de Mela et de Quenza.Élu en avril 2001 à la présidence de la communauté decommunes, j’en assume les compétences à la tête d’uneéquipe d’élus volontaires et altruistes. Unis par unehaute idée de l’intercommunalité tournée vers l’avenir,par la mutualisation de projets et par la mise en commundes différentes expériences, nous défendons la prise encompte du territoire dans son ensemble, résultant de lacomplémentarité mer-montagne.Soucieuses de mettre en commun leurs compétences, cescommunes ont fait le pari de s’unir pour affronter ladésertification et rompre l’isolement. En effet, suite autransfert de compétences qui pèse sur ces petites collectivités, cel-les-ci voient leurs moyens fondre comme neige au soleil alors queleurs responsabilités et leurs devoirs croissent de décrets en textesde lois, de plus en plus contraignants.Le challenge qui se pose à nous est de refuser la fatalité : la ruralitén’est pas un handicap. Notre mission est de trouver les moyens defaire vivre ce territoire avec les populations qui ont fait le pari derésider et de travailler chez eux, en surmontant les difficultés.Il est primordial de mettre en avant et d’exploiter nos atouts :> La beauté de nos sites, qu’il faut à tout prix préserver, gérer et

valoriser,> l’accompagnement des différentes politiques, sociales et cultu-

relles sur le territoire,> la contractualisation avec les différents partenaires ayant en

charge le développement économique et touristique en zonerurale.

Forti saremu sé uniti semu.

> Unis pour agir

Par AntoineGréani.

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4 Des élus à votre écoute

Paul GIULIANIEdmond ROCCA SERRA

ZOZASébastien ROCCA SERRA

Henri-Paul AGOSTINIPierre-Paul DEGORTES

Mathilde FEDIDon-Salvat GIANNI

Gérard ORSETTI

ZONZA

Dolis QUILICHINIJacques PIETRI

SORBOLLANOJean-Paul ROCCA SERRA

Louis ROCCA SERRA

SERRA DI SCOPAMENA

Don-Pierre PIETRIMichel BERETTIJacques SIMON

Dominique-Lazare BERETTI

SAN GAVINU DI CARBINI

Antoine GRÉANIJules BARTOLI

Alexandre MARCELLESIBernard PERONI

SAINTE LUCIE DE TALLANOJoseph ANTONA

François MILANINI

QUENZADésiré SUSINI

Yvan GIOVANNANGELI

OLMICCIA

Yvan CHIAVERINIAntoine PERONI

MELA

Vincent GALLUCCIJoseph FILIPPI

Joseph FORTINIJacques SERENI

LÉVIEJean-Pierre ARIIJean-Luc SERRA

LORETO DE TALLANO

Don-Jacques DE ROCCA SERRAPaul NICOLAI

CARGIACAFernand CUCCHI

François MARCELLESI

CARBINIFrançois SIMONPIETRI

Alain MATTEI

ALTAGÈNE

Jean-Paul ROCCA SERRA

1ER VICE-PRÉSIDENT

Antoine GRÉANI

Jean-Pierre ARII

2E VICE-PRÉSIDENT

Jacques PIETRI

3E VICE-PRÉSIDENT

Sébastien ROCCA SERRA

5E VICE-PRÉSIDENT

Joseph FILIPPI

6E VICE-PRÉSIDENT

Don-Pierre PIETRI

7E VICE-PRÉSIDENT

Edmond ROCCA SERRA

4E VICE-PRÉSIDENT

Les conseillers

Les vice-présidents

Le Président

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5SOMMAIRE

Présentation de la Communauté de Communes - - - - > 7

> ActionLe Contrat Éducatif Local - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 9Politique de l’habitat - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 12Action sociale : le portage de repas - - - - - - - - - - - - > 13Gestion des déchets et tri sélectif - - - - - - - - - - - - - > 14

> PatrimoineLes sentiers du patrimoine - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 18Les sentiers de pays - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 21Le petit patrimoine - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 22

> PartenariatsPôle touristique Sud Corse - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 23Le GAL Sud Corse - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 25Le Parc Naturel Régional de la Corse - - - - - - - - - - > 28Les autres partenariats - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 29

> ProjetsLe barrage du Rizzanèse - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 30L’opération Grand Site de Bavella - - - - - - - - - - - - - > 32Le Pôle d’Excellence Rurale - - - - - - - - - - - - - - - - - > 33Les sites archéologiques - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > 34

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6 Un personnel à votre service

SECRÉTAIRE ADMINISTRATIVEJacqueline DE ROCCA SERRA

ADJOINT ADMINISTRATIFMarie CORSI

SERVICESADMINISTRATIFS

PORTAGE DE REPASMireille NICOLAÏ

SERVICE GESTION DESORDURES MÉNAGÈRES

Marie-Josée RICCI

AGENTS ADMINISTRATIFSQUALIFIÉS

RESPONSABLE DU SERVICEDenis DERUDAS

ORDURES MÉNAGÈRESAbdeslam BOUGNOUCH

Stéphane COSCIADaniel MARINO

Amar SMAHI

TRAITEMENT OMJean-Pierre BERNARDI

AGENTS DE VALORISATIONDU PATRIMOINE

Christophe BARANOWSKYJean-Paul DE PERETTI

SERVICES TECHNIQUESSECTEUR MONTAGNE

ORDURES MÉNAGÈRESKarim EL RHANIMI

Mohamed LAKSSISSAMustapha AMDOUNI

Driss TAAYCH

SERVICES TECHNIQUESSECTEUR PLAGE

Noël BERETTIAGENT D’ANIMATIONCULTURELLE ET SPORTIVE

L’équipe du secteurmontagne.

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7Compétences de la CCAR

L a structure, établissement public de coopéra-tion intercommunale, associe les communes

d’Altagène, Carbini, Cargiaca, Lévie, Loreto de Tal-lano, Mela, Olmiccia, Sainte Lucie de Tallano, SanGavinu di Carbini, Serra di Scopamena, Sorbollano,Quenza, Zonza et Zoza.

> Les compétences :

AMÉNAGEMENT DE L’ESPACECOMMUNAUTAIRE> Établir un schéma directeur d’aménagement

rural afin de réaliser des équipements d’inté-rêts communautaires.

> Réfléchir sur l’élaboration d’une charte paysa-gère d’intérêt communautaire en zone de mon-tagne.

> Conseiller les communes dans l’élaboration deleur document d’urbanisme afin d’avoir unecohérence sur le développement du territoire.

> Être l’interlocuteur privilégié d’EDF dans lecadre de la construction du barrage du Rizza-nèse.

> Co-financer, avec les institutionnels concernés,des études pour la réalisation d’aménagementcollectif ayant pour objet le développementtouristique.

> Mise en œuvre d’une signalétique, aménage-ment et gestion des sites en partenariat avecles communes concernées.

ACTIONS DE DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE> Aménager, entretenir et gérer les zones d’acti-

vité industrielle, commerciale, tertiaire, artisa-nale ou touristique d’intérêt communautaire.

> Réaliser des études à caractère économique ettouristique.

> Développer et valoriser les actions en faveur dutourisme culturel.

> Mettre en place un plan d’aménagement de sen-tiers de randonnées et de circuits thématiques.

> Restaurer le petit patrimoine bâti dans le cadred’opération de valorisation thématique, de cir-cuits du patrimoine.

> Mise en valeur, gestion et promotion des sitesarchéologiques sur le territoire de l’Alta Roccanon exploités à ce jour.

> Participer au financement età la mise en place de la politi-que de tourisme à travers lepôle touristique Sud Corse.C’est une mission qui doitêtre conduite avec d’autresintervenants publics ou pri-vés, en accord avec la politi-que régionale mise en placeet avec la recherche de pro-grammes en partenariat avecl’Europe, l’État et la région…

> L’innovation au cœur dudéveloppement rural

EDF présentele lancement

des travauxdu barrage

aux éluslocaux.

Restaurationd’un sentier

du patrimoine,à Serra di

Scopamena.

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8 Compétences de la CCAR

PROTECTION ET MISE EN VALEUR DEL’ENVIRONNEMENT> Éliminer et valoriser les déchets ménagers et

assimilés pour ce qui est de la collecte et dutraitement.

> Mettre en place la collecte sélective sur le terri-toire de l’Alta Rocca.

> Mettre en place un programme intercommunalde prévention contre les incendies.

> Le fonctionnement

La communauté de communes est administrée parle conseil dit conseil de communauté.Le conseil de communauté est composé de délé-gués des communes, élus par les conseils munici-paux, à raison d’une répartition amiable.Le conseil de communauté choisit parmi les mem-bres du bureau, un président et quatre vice-prési-dents.

> Mettre en place des actionsincitant à la création d’em-plois, organiser en partena-riat avec les structures com-pétentes, telles l’Agencepour l’emploi, la Chambre deMétiers de la Corse du Sud, laChambre de Commerce etd’Industrie de la Corse duSud, le GRETA, des forma-tions et des stages structu-rants pour le territoire et sontissu économique.

LOGEMENT ETCADRE DE VIE> Élaborer et mettre en œuvre

un programme d’améliora-tion de l’habitat et du cadrede vie.

> Mettre en place des actionsconcernant l’organisation etla gestion des services deproximité qui ont pour butd’améliorer le bien être despersonnes âgées (portage derepas, de médicaments…).

> Mettre en place un dispositifpour favoriser l’épanouisse-ment de l’enfant.

> Mettre en place un pro-gramme d’animations éducatifde type Contrat Éducatif Local.

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9ACTIONS

L a Communauté de Communes de l’Alta Roccamène, depuis 12 ans, une politique destinée à

favoriser l’accession aux activités sportives et cul-turelles pour tous les enfants de l’Alta Rocca.Le Contrat Éducatif Local (CEL) sert cette politiqueen réunissant les partenaires institutionnels. Ainsila CCAR, l’Éducation Nationale, la Collectivité Terri-toriale de Corse, le Conseil Général de la Corse duSud et la Direction régionale de la Jeunesse et desSports apportent chacun leur contribution à cetteopération, dont le coût total s’élève à 63 222 euros.La Direction régionale de la Jeunesse et des Sportsgère les aides financières, le suivi des actions estsous la responsabilité du comité local de pilotagecomposé des partenaires institutionnels, des chefsd’établissement et enseignants, ainsi que desassociations prestataires.

> Développement localau service des enfants

Le CEL est souscrit pour une durée de 3 ans, avecdes évaluations intermédiaires garantissant unebonne utilisation du dispositif au service d’unevéritable politique de développement local. Il per-met l’élaboration et la mise en œuvre d’actions endirection des enfants et des jeunes en favorisant :> l’accessibilité des enfants aux activités sporti-

ves et culturelles en milieu rural,> la réussite scolaire et sociale,> l’épanouissement de leur personnalité,> les rencontres intercommunales,> la lutte contre la désertification,> l’accessibilité à la diversité des connaissances,

des lieux de savoir et de pratiques.

> Le Contrat Éducatif Local

Le CEL compte à ce jour 220enfants pouvant bénéficier de ceservice dispensé sur trois pério-des du temps de l’enfant :

LE HORS TEMPS SCOLAIRELes activités proposées par leCEL en hors temps scolaire :Football, montagne, cheval, judo,tennis, sculpture, escalade…

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10 ACTIONS

LE TEMPS SCOLAIREExemples d’activités financées en partie par leCEL :> Séjour à la Casa Marina de Galeria de l’école de

Zonza ;> Séjour à Savaggia, Vizzavona, de l’école de

Sainte Lucie de Tallano ;> Stage d’orientation montagne à Bavella pour

l’école de Lévie ;> Participation à la journée de la pêche pour

l’école de Quenza ;> Journées USEP à Propriano pour l’ensemble des

écoles ;> Journées du patrimoine au Musée de Lévie ;> Journées de travail en collaboration avec la

cinémathèque de Porto Vecchio.

> Le CEL, c’est une multitude

> Témoignages

Marie-Ange Biasini, déléguée Jeunesse etSports : “Les actions menées par le CEL permet-tent d’initier le développement rural, de mainte-nir la population et surtout d’atteindre une équitéterritoriale”

Noël Beretti, agent d’animation CCAR : “Uncontrat qui permet d’offrir aux enfants un paneld’activités variées, un accès gratuit à l’activité, –point non négligeable – qui permet de dépasserce qui se fait en milieu urbain… Dans la conceptionmême du contrat, nous essayons d’être à l’écoutedu tissu associatif local, des parents, des ensei-gnants… auxquels nous tentons de répondre favo-rablement malgré les difficultés liées au monderural comme, par exemple, le manque de structu-res sportives… La vocation du CEL, par le sérieuxet la compétence des intervenants, permet d’accé-der à l’obtention de diplômes validant, au plannational (passage de ceinture, de galops…) Lepoint positif du CEL c’est qu’il favorise une multi-tude de regroupements, d’échanges qui font del’Alta Rocca un vaste terrain de jeux…”

Stéphane Deguilhem, intervenant : “Le but del’activité sculpture est d’initier le jeune public auxtechniques du travail du bois. La réalisation desculptures choisies par les enfants, avec unthème qui leur est personnel, leur permet dedévelopper l’esprit de création. Cette démarchepermet également de mieux connaître unematière première et notre patrimoine grâce à ladécouverte de nos forêts, riches par la diversitédes essences locales.”

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11ACTIONS

LE TEMPS PÉRI-SCOLAIREMusique, tennis de table, gymnastique-fitness.

> Des activités accessiblesà tous les enfants

Outre la dimension éducative et pédagogique decette opération, il faut en souligner le caractèresocial. En effet, l’adhésion des enfants à ces activi-tés s’effectue sans contrainte financière impor-tante, l’objectif étant l’accessibilité à tous. L’actionmenée par la CCAR permet d’offrir aux enfantsvivant dans notre micro-région la possibilité d’accé-der à un large éventail d’activités qui ne soit pasfigé mais au contraire en constante adaptation avecles besoins de l’enfant.

d’activités gratuites pour les enfants

> Témoignages

Jérôme Franchi, Parc Naturel Régional de CorseÉducation environnement secteur Alta Rocca :“L’intérêt du CEL, pour le Parc, réside principale-ment dans la source de financement complémen-taire qui en résulte, dans le cadre des actions desensibilisation à l’environnement et au dévelop-pement durable.Les actions du genre “École de la Mer”, “La rivièrem’a dit” ou “Life Truite Macrostigma” ont desbudgets qui sont surtout destinés à l’achat dematériel pédagogique, et ne sont pas suffisam-ment importants pour prendre en compte tout cequi est transport.Le CEL nous a permis d’effectuer des sorties sur leterrain avec ces écoles. De ce fait les scolaires onteu une meilleure approche de ce qu’ils avaient vuen classe.Le CEL nous permet de travailler aussi sur d’au-tres actions du type “course d’orientation” quiont été réalisées avec les collégiens de Lévie.La dernière action en date est la mise en place dutri sélectif.Ce projet a pour mission de sensibiliser le publicscolaire à cette action.Les opérations de sensibilisations sont en cours,et ont pour but de fait prendre conscience auxjeunes, à l’aide de différents outils pédagogi-ques, le “pour quoi” du tri.”

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12 ACTIONS

munes a décidé de relancer une nouvelle OpérationProgrammée de l’Habitat de Revitalisation Rurale(OPAH RR).Cette opération OPAH RR avec des taux d’aidesbeaucoup plus attractifs et des objectifs plusimportants permettra une réelle mise à niveau duparc de logement sur notre territoire et s’inscriradans une démarche globale de développement.Elle débutera au 2e trimestre 2007.

dossiers et de logementsentre 2000 et 2003

DOSSIERS ANAH DÉPOSÉS86 logements déposés pour 144,28 % des objectifsANAH (Agence Nationale de l’Amélioration del’Habitat).

> 1190150 € de travaux> 441980 € de subventions d’État

DOSSIERS PAH DÉPOSÉSPAH (Primes à l’Amélioration de l’Habitat) sur3 ans (70 logements).

> 795970 € de travaux> 207890 € de subventions d’État> 70740 € de la Collectivité Territoriale de

Corse (CTC)

SOIT AU TOTAL> 1986120 € de travaux> 720610 € de subvention ANAH + PAH + CTC

L es Opérations Programméesd’Amélioration de l’Habitat

(OPAH) ont pour objet la réhabili-tation du parc immobilier bâti.Elles tendent à améliorer l’offrede logements, en particulierlocatifs. Elles sont mises enœuvre dans le respect des équili-bres sociaux et la sauvegarde dudroit des occupants.L’OPAH se traduit concrètementpar un panel d’aides financièresà la réhabilitation en directiondes particuliers et des collectivi-tés locales : propriétaires occu-pants, propriétaires bailleurs.La Communauté de Communes alancé en 2000 une OPAH sur unedurée de 3 ans.

> OPAH encore plusattractive en 2007

Suite aux besoins grandissantsde demandes de réhabilitation etvu le réel succès de la précédenteOPAH la Communauté de Com-

> Politique sociale : habitat,

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13ACTIONS

En février 1997, dans le cadre d’un plan d’actioncontre la dépendance initiée par le service social dela MSA, les Aînés Ruraux de l’Alta Rocca, en parte-nariat avec l’Association de Gestion pour l’Accueilet le Logement des Personnes Âgées (AGALPA)créent un service de portage de repas à domicilepour les personnes âgées, isolées ou dépendantes.La mise en place de ce service a été approuvée parla DASS, la DDTEFP et l’ensemble des partenairessociaux de la microrégion.La Communauté de Communes de l’Alta Roccaassure dorénavant ce service. Aussi, elle a dûacquérir un véhicule adapté (caisson isotherme)permettant la livraison des repas conforme aux nor-mes de sécurité et d’hygiène. Compte tenu de lacroissance qu’a pu connaître ce service au coursdes années, la CCAR procède à un appel d’offrespublic à la concurrence pour la confection desrepas. Le Foyer Maria De Peretti assure cette presta-tion, sur la base de prescriptions sanitaires strictes :qualité des produits, contrôle bactériologique,contrôle de satisfaction.

> Favoriser le maintien à domicile

Toutes les communes de l’Alta Rocca bénéficient duportage de repas, le véhicule effectue une tournéejournalière pour un total de 25 000 km par an pourpouvoir couvrir notre vaste territoire.De mai 1998 à décembre 2006, 55 291 repas ont étélivrés. Il est possible de constater une hausse del’activité et de la demande durant les mois de juil-let, août et septembre et une certaine stabilité de400 repas en moyenne pour les autres mois.Outre le rôle social de maintien à domicile de lapopulation âgée, isolée ou dépendante, les servi-ces de proximité créent de l’emploi et injectent uneactivité dans l’économie locale. De plus, la livraisondes repas permet une visite fréquente aux person-nes âgées, leur permettant de rompre la solitude,l’espace d’un moment, un temps de convivialité.Il est important de souligner la complémentaritédes services sociaux sur l’ensemble du territoire.l’ADMR, présente sur le secteur depuis plus de30 ans, effectue un vrai travail de proximité avecses différents services, les aides à domicile, le SIADet aussi la présence d’un EHPAD géré par l’associa-tion AGALPA.

> Témoignages

Mireille Nicolaï, employée de la CCAR, “Il y abeaucoup de personnes âgées seules dans nosvillages, plus qu’on ne pense, et qui ne demandequ’une chose, un peu de mon temps, ce que jeleur accorde avec plaisir.

portage de repas, emplois

> Favoriserl’insertion enmilieu rural

Afin de prendre en compte lamise en cohérence des politiquesde développement économique,d’emploi et d’insertion, la CCAR aintégré, en 2006, l’association“Maison de l’Emploi du Sud de laCorse”.L’objectif est de remédier à laproblématique de l’insertion enmilieu rural caractérisée par lespoints suivants :> Pénurie d’emplois à l’année ;> Manque de formation pour

les déscolarisés ;> Problème de logement ;> Déficit en structures périsco-

laires ;> Carence des transports en

communs.Des permanences sont assuréesà la CCAR, mensuellement.

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14 ACTIONS

> Objectifs

Le schéma d’intégration de la collecte sélective estréalisé dans une triple perspective :> Réduire les impacts sur l’environnement, cau-

sés par un système de gestion des déchets horsnormes et non conforme, au regard des obliga-tions législatives et réglementaires récentes.

> Maîtriser à terme, les coûts générés par le sys-tème de gestion de la filière de traitement etd’élimination des déchets.

> Assurer sur les périodes transitoires, la prise encharge des différents flux de déchets, produitssur l’ensemble du territoire de la Communautéde Communes de l’Alta Rocca.

> Projets en cours

La CCAR, a validé en septembre 2005, la mise enplace de plusieurs mesures, déclinées sous formed’actions opérationnelles, qui ont permis, avec le

TERRITOIRE ET DÉMOGRAPHIE

> Parmi les 14 communes qui intègrent la Commu-nauté de Communes de l’Alta Rocca, deux d’entreelles (Zonza, San Gavinu di Carbini), disposentd’une façade littorale.

> On distingue une zone montagneuse à dominanterurale en habitat dispersé, composée de nom-breux hameaux isolés, et une zone côtière périur-baine marquée par une forte activité touristique.Les deux communes concernées par la zone litto-rale produisent 60 % du volume global de déchetsde la CCAR. La forte activité estivale sur l’ensem-ble du territoire fait croître très fortement pen-dant une courte période, les volumes de déchetsà éliminer.

> La population résidente sur l’ensemble du terri-toire compte 5186 habitants en 2002.

> La superficie concernée est de 475,49 km2.> La densité au km2 place le territoire à 10,9 habi-

tants.> En période de forte saisonnalité (13 semaines

d’été), la population est multipliée par 3 en zonemontagneuse, par 5 en zone littorale.

L a qualité des paysages, de lafaune et de la flore en Alta

Rocca, fait de la protection del’environnement une des priori-tés de la Communauté de Com-munes.Dans le cadre de la loi de 1992,relative aux déchets, un Plan Inter-départemental d’Élimination desDéchets Ménagers et Assimilés(PIEDMA), conforme aux exigen-ces du Ministère de l’Environne-ment, a été élaboré afin d’harmo-niser la politique de gestion desdéchets sur le territoire insulaire.Après la présentation du PIEDMAdevant l’Assemblée de Corse, cedernier a été approuvé par arrêtépréfectoral le 16 décembre 2002.Dès lors, obligation est faite auxcommunes et communautés decommunes de se mettre enconformité avant juin 2007.Soucieuse d’une meilleure ges-tion des ordures ménagères, laCCAR avait devancé la démarcheen résorbant des dizaines dedécharges sauvages.Aujourd’hui, elle est résolumentengagée dans la mise en placed’une politique de valorisationdes déchets.

> La gestion des déchets ménagers

La collectedes ordures apermis lacréation dehuit emplois.

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15ACTIONS

soutien financier croisé de l’Office de l’Environne-ment de la Corse (OEC), et de l’Agence de l’Environ-nement et de la Maîtrise d’Énergie (ADEME), deconcrétiser les objectifs du schéma sur 5 années, etdès 2006, de lancer plusieurs opérations :> La mise en place du système de tri sélectif sur la

CCAR, accompagné d’un schéma de communi-cation et de pilotage adapté et d’une négocia-tion avec les filières mises en place.

> L’installation d’une déchetterie rurale sur lapartie littorale de la commune de Zonza (SainteLucie de Porto Vecchio).

> La résorption progressive du site de Falzaginasous sa forme actuelle et l’installation d’unedéchetterie rurale au bénéfice du bassin monta-gne du territoire.

> Situation actuelle

> Le gisement annuel global tous déchets confon-dus sur le territoire de l’étude est de 5 500 ton-nes en 2005.

> La charge surfacique du gisement est de 12 ton-nes au km2.

> La collecte des déchets est en trois flux (orduresménagères, encombrants, verre en point d’ap-port volontaire).

> Les établissements publics et les commercesmélangent leurs déchets aux OM.

> Les déchets ménagers ne sont pas triés, ilssont collectés en mélange.

> La forte proportion dans legisement global, de verre etde cartons produits par lesactivités commerciales ettouristiques, notamment ensaison, et la nécessité deprendre en charge lesdéchets de certaines collecti-vités publiques, ainsi que lesdéchets de soin, entraîne descoûts de gestion dispropor-tionnés.

pour un développement durable

POURQUOI TRIER LES DÉCHETS ?

POUR PRÉSERVER L’ÉNERGIE ET LES RESSOURCESNATURELLESLe recyclage du papier limite la déforestation.Celui du vert préserve des tonnes de sable.Celui des bouteilles de plastique épargne lepétrole.

POUR RECYCLER LES EMBALLAGESGrâce au tri et au recyclage des emballagesménagers, nos déchets ont une seconde vie.

POUR PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENTPar la fin des décharges qui souillent le paysage.Pour éviter l’effet de serre et les pollutions atmos-phériques en limitant le volume des déchets rési-duels.

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16 ACTIONS

> Actions réalisées

> Intervention des communes en amont du mar-ché de travaux : Fourniture à la CCAR d’uneattestation de mise à disposition de la (ou des)parcelles qui accueilleront les bornes de trisélectif. Mise au point des pièces graphiques(plans) et du schéma d’implantation pour cha-que point vert, avec l’appui technique des ser-vices de la CCAR.

> Campagne d’affichage en mairies : “en AltaRocca, soyons sélectifs, trions”.

> Exposition : “Du tout à la rue à la collecte sélec-tive”.

> Concours : dessins d’enfants : “Qui sera notremascotte”.

> Création d’un site internet : alta-rocca2d.com“Cap sur le développement durable”.

> Achat des containers pour le tri du verre, dupapier et des emballages.

> Actions à venir

> Adhésion au Syndicat de Valorisation desDéchets (SYVADEC), syndicat mixte régional detraitement des ordures ménagères.

> Information auprès de la population des gestesde tri : L’urgence de trier, pourquoi et commentle faire par le lancement du “guide des bonnespratiques environnementales” et de la lettre duprojet.

> Mise en place et gestion des 300 containers quiseront répartis sur 100 points de collecte.

> Implantation des déchetteries.> Finalisation du projet de Sainte Lucie de Porto

Vecchio.> Réalisation de l’étude d’implantation (AVPD) de

la déchetterie rurale de Paccionitoli.> Poursuite des aménagements sur Falzagina.

> Soyez sélectifs, triez !

> Dans les containers jaunes> ON MET, AVEC LEUR BOUCHON: les bouteilles et

flacons en plastique quelle que soit leur taille :les bouteilles de soda, d’eau, d’huile, de lait, desoupe, les flacons d’adoucissant, de lessive, deliquide vaisselle, de mayonnaise, les conteneursà vin, les flacons plastiques de shampoing, debain moussant, de gel douche…

> ON MET, SANS LES LAVER MAIS EN LES VIDANTBIEN: les briques alimentaires même avec leursbouchons, les bidons de sirop, les boîtes deconserve, les canettes, les aérosols (même ceuxde la salle de bain), les barquettes en aluminium,les boîtes et les emballages en carton.

> ON NE MET PAS : les sacs plastiques, les petitsemballages en plastique tels que les pots deyaourt, de crème fraîche ou les barquettes enpolystyrène, tout ce qui contient des restes, lescouches culottes, les papiers salis ou gras, lesbarquettes sales, les mouchoirs en papier etautres articles hygiéniques, les films plastiquesenveloppant les revues et les emballages.

> Dans les containers bleus> ON MET SANS LES FILMS PLASTIQUES : les jour-

naux, magazines, revues et prospectus.

> ON NE MET PAS : les films en plastique de surem-ballage de journal.

Le tri, vu par Marine Arrivée.

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17ACTIONS

> Juin 2007 : obligation pour les communes etcommunautés de communes de fermer lesdécharges.

> Mode d’emploi

> Des containers seront à votre disposition, prèsde chez vous (100 points de collecte pour 14communes) pour le recyclage. Vous y dépose-rez, selon leur nature, les matériaux recycla-bles : le verre dans les bornes vertes, lesemballages plastiques ou métalliques dansles bornes jaunes, les papiers dans les bornesbleues. (Lire encadrés.)

> Vous amènerez à la déchetterie de Zonza pourla montagne ou à celle de Sainte Lucie de PortoVecchio, pour le littoral les encombrants, gra-vats, produits toxiques, déchets verts…

> Les ordures ménagères résiduelles seront ache-minées vers des centres de transit et mises endépôt avant d’être acheminées vers un centrede traitement.

> Des composteurs individuels pourront être misà disposition des particuliers, à la demande.

FINALEMENT, LE TRI, C’EST FACILE !

> Dans votre poubelle habituelle> ON MET: tout ce qui n’est pas recyclé et tous les

emballages sur lesquels on a un doute.

> ON NE MET PAS: les emballages qui peuvent êtrerecyclés.

> Pour en savoir plus

> sur le fonctionnement,> en cas de doute dans le tri,> sur les jours de collectes,

Appelez le :04 95 78 47 93

Pour de plus amples renseigne-ments, visitez notre site internet :

alta-rocca2d.com

> Salvemu u nosciu ambienti

> Dans les containers verts> ON MET : les bouteilles et flacons en verre, les

bocaux de conserve, les pots (confitures, bébé,yaourts) et les flacons de shampoing, de gel dou-che, lorsqu’ils sont en verre.

> ON NE MET PAS: la faïence, les pots en terre, lavaisselle cassée, les ampoules électriques : cene sont pas des emballages.

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18 PATRIMOINE

E n 2004, la CCAR a entreprisune action de développement

patrimonial. Cette démarche s’ins-crit dans le cadre du programmeeuropéen REVPAR MEDOCC. Ceréseau de valorisation du patri-moine rural en Méditerranée occi-dentale a pour but d’expérimentersimultanément sur 3 sites choisispar les partenaires, l’Office del’Environnement de la Corse, leconseil de Majorque aux ÎlesBaléares et l’association APAREen région PACA, la mise en œuvred’Opérations Programmées d’Éco-nomie du Patrimoine (OPEP).Ce projet est réalisé dans lecadre d’INTERREG III B.

> Objectifs duprojet :

> Favoriser le transfert deméthode et d’ingénierie, dansla mise en œuvre de straté-gies territoriales de valorisa-tion du patrimoine rural,ayant un effet d’entraînementsur le développement local.

> Aboutir à la mise en place devéritables opérations pro-grammées d’économie dupatrimoine.

> Programme REVPAR MEDOCC :

Pour cela l’ensemble des techniques traditionnel-les de construction est concerné qu’il s’agisse decelles liées à la pierre sèche (terrasse de culture,murs de soutènement, caladages de rues, restaura-tion de bâtiments…), de celles mettant en œuvre lachaux (mortiers, enduits, badigeons), le bois (char-pentes, bardeaux…).L’idée est de faire en sorte que la démarche servede base pédagogique pour une généralisation decette approche à d’autres techniques concourant àla gestion et à l’entretien en milieu rural.Ces opérations programmées d’économie du patri-moine sont liées, pour certaines d’entre elles, à desprojets de valorisation touristiques, en particulier àla mise en place, dans un proche avenir, de “routesdu patrimoine”, constituant de véritables produitstouristiques, débouchant sur une formationd’agents de restauration et d’animation du patri-moine.

> Valorisation du patrimoine

Ce programme intitulé REVPAR MEDOCC a permisd’intégrer à la stratégie de développement de laCCAR les dimensions suivantes :> la sensibilisation des populations résidentes à

l’importance du patrimoine rural,> l’aménagement concerté et consensuel des ter-

ritoires à travers la nécessité de privilégier uneapproche territoriale intercommunale autour dupatrimoine,

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19PATRIMOINE

> la valorisation de l’identité culturelle et la sau-vegarde des valeurs et traditions des régionsinsulaires et d’arrière-pays dont l’isolement apermis de les préserver, malgré une ouvertureeffective au tourisme.

En effet, l’innovation dans le domaine de la valori-sation du patrimoine rural, expérimenter et définirdes méthodes transférables, mettant le patrimoineau cœur d’un projet de développement local, c’estdonc à la fois, sauvegarder une identité territorialeet favoriser une diversification économique encréant de nouvelles valeurs ajoutées, à partir deressources patrimoniales en sommeil.

> Les réalisations

CIRCUIT PATRIMONIAL ÀSAINTE LUCIE DE TALLANO> Franchissement de gués et réalisation de petits

ponts en pierre. Une opération qui a pu partici-per à la formation des agents du patrimoine dela CCAR à la taille de pierre.

> Sentier d’accès au couvent de St Antoine : amé-nagement du sentier, partie basse de la boucle.Cela a permis aux agents d’acquérir une forma-tion liée à la restauration de murs de soutène-ment et de murets en pierre.

> Aménagement du sentier conduisant à la fon-taine de Saint André permettant un nettoyagedu sentier, d’appréhender la façon dont on peutdélimiter le cheminement par des pierres etexécuter des pas-d’âne.

> La restauration de la fontainede Saint André et du gué, uneopération qui a permis lamise en place de 10 jours deformation auprès des agentsdu patrimoine, leur permet-tant d’acquérir ces notions :reprise de voûte, rejointe-ment, réalisation d’un gué(en cours).

> la restauration du lavoir duvillage avec la création d’unchemin d’accès et nettoyagedu site, réfection d’un dal-lage, exécution d’une pergolaen bois, opération réaliséepar une entreprise privée.

Les sentiers du patrimoine

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20 PATRIMOINE

CIRCUIT PATRIMONIAL DESERRA DI SCOPAMENA> Réfection du sentier en

calade avec des pas-d’âne.> Exécution d’une rigole pour

canaliser le ruisseau.> Construction d’un mur en

pierres sèches.Ces opérations ont été réaliséespar une entreprise privée.> Restauration d’un portail en

bois, exécution d’un escalierd’accès au moulin de Chjas-pula.

Travaux réalisés par les agentsde la CCAR dans le cadre de for-mations.

> Les sentiers du patrimoineSENTIER D’INTERPRÉTATION DE CARBINI> Réalisation d’un accès au belvédère “a Punta”

avec la création d’un cheminement avec pas-d’âne, murets de soutènement.

> Création d’une plate-forme et d’un mur de pro-tection pour l’emplacement d’une table d’orien-tation.

Ces travaux ont été réalisés par une entreprise pri-vée. À l’issue de cette opération, la CCAR a pu édi-ter un ouvrage sur les Giovannali, reprenant le che-minement du parcours d’interprétation.

CIRCUIT PATRIMONIAL DE LÉVIE> Restauration de deux fontaines par une entre-

prise privée.> Réalisation d’une calade, chemin d’accès à la

fontaine. Travaux réalisés dans le cadre dustage de formation des entreprises, en parte-nariat avec la Chambre des Métiers de Corsedu Sud.

LE CHANTIER DE JEUNES BÉNÉVOLESCe chantier s’est déroulé à Ste Lucie de Tallano,maître d’ouvrage la CCAR, financeur l’OEC.Trois semaines ont été nécessaires pour une dou-zaine de jeunes européens pour réhabiliter un sen-tier de randonnée, sentier qui entoure le village deSainte Lucie de Tallano.> Rénover un chemin de randonnée dans la partie

haute d’une boucle reliant la tour Génoise duvillage au couvent de St François.

> Réfection d’un mur en pierres sèches> Réfection du sentier proprement dit.

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21PATRIMOINE

L es sentiers de pays ont été initiés, à l’origine,par le Parc National Régional de la Corse qui a

choisi, il y a quelques années, de recentrer sonaction sur les grands itinéraires comme le GR 20 etle Mare a Mare. Les boucles ont donc fait l’objetd’un transfert de compétences en direction de laCommunauté de Communes de l’Alta Rocca.Dès lors, la CCAR a entrepris de faire revivre et d’en-tretenir ces chemins muletiers, anciennes voies decheminement entre villages.

> Participer à l’économie locale

L’objectif est double : il s’agit à la fois de conserverla mémoire de ces chemins pour les habitants du vil-lage, mais aussi les faire découvrir aux visiteurs.Ces chemins sont un complément aux itinéraires degrande randonnée et s’adressent à un large publicfamilial qui souhaite allier découverte de patrimoineculturel et naturel, et ballade de courte durée.Ils permettent d’entrer dans l’intimité des villageset de participer ainsi à l’économie locale.La CCAR souhaite un maillage de tout son territoireafin que chaque commune bénéficie de ces sentiersde pays.

> Un balisage efficace

La CCAR assure la gestion complète des sentiers,par le démaquisage, le balisage, la signalétique etla promotion.Dans un souci de clarté, le balisage de couleurorange est le même que pour les chemins degrande randonnée car souvent les parcours ont desportions communes. La qualité de la signalétique

LES BOUCLES> Serra di Scopamena > Aullène > Serra di Scopa-

mena – 3 heures> Serra di Scopamena > Sorbollano > Quenza

> Serra di Scopamena – 5 heures> Zonza > Quenza > Zonza – 4h15> San Gavinu > Gualdariccio > Carabona > Zonza

> San Gavinu – 6 heures> Ste Lucie de Tallano > Altagène > Ste Lucie de

Tallano – 3 heures> Loreto > Cargiaca > Loreto – 2 heures> Ste Lucie de Tallano > Zoza > Cargiaca > Loreto

> Ste Lucie de Tallano – 6 heures> Altagène > Punta di Sarrado > Altagène – 3h30> Tagliu Rossu > Forêt de Zonza > Tagliu Rossu – 4 heures> Tagliu Rossu > Pont de Marion > Bocca du

Sadica > Tagliu Rossu – 7 heures

LES ITINÉRAIRES> Méla > Altagène – 3 heures aller> Cascade de Piscia di Ghjaddu – 2 heures> Punta di a Vacca Morta – 3 heures> U Cumpuleddu (le trou de la bombe) – 3 heures

est essentielle pour informer lesutilisateurs.Une cartographie est distribuéedans les points infos afin d’inviterles visiteurs à la découverte deces sentiers dont la fréquenta-tion, qui s’étale de juin à septem-bre, témoigne d’une fortedemande avec quelque 6 000 à7 000 visiteurs par an.

> Les sentiers de pays

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22 PATRIMOINE

> San Gavino di Carbini : Aménagement de laplace du village.

> Lévie : Aménagement de la place du village deTirolo.

> Zonza : Aménagement de la place de l’églisede Carabona.

> Zoza : Aménagement de la place de l’église.> Sorbollano : Réfection du chemin sous la place

de l’église.> Serra di Scopamena : Restauration d’une fon-

taine et d’un lavoir.> Loreto di Tallano : Participation au projet de la

réalisation du clocher.

> Alta Rocca, paysd’accueil

> Réalisation d’une signalétique dans chaque vil-lage avec sa présentation et son plan.

> Pose de bornes d’accueil en Alta Rocca aux limi-tes du territoire.

> Bornes de description aux curiosités de visite(moulins, couvent…)

> Les tables d’orientation

> Carbini> Altagène> Lévie> Serra di Scopamena

> Réhabilitation dupetit patrimoine

Plusieurs ouvrages ont été réali-sés dans les différentes commu-nes de l’Alta Rocca :> Cargiaca : Restauration

d’une fontaine.> Olmiccia : Aménagement de

la place de l’église.> Altagène : Restauration du

lavoir.

> Le petit patrimoine

Place del’Église àOlmiccia,après sarestauration.

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23PARTENARIATS

L a richesse du territoire Sud Corse repose sur lacomplémentarité mer-montagne. Il en résulte la

nécessité de faire fonctionner en réseau les structu-res touristiques publiques.Le regroupement des moyens et des actions estporteur de synergies et permet d’organiser l’accueilet l’information à l’échelle d’un territoire plusvaste, de mieux répondre à la demande des clientè-les, de réaliser des économies de moyens, de met-tre en marché une offre touristique variée et cohé-rente, de favoriser la commercialisation de produitstouristiques, d’optimiser et de pérenniser les struc-tures touristiques du territoire.

> Dynamique mer-montagne

La CCAR a donc constitué, dès 1997, avec ses voi-sins littoraux, un Pôle touristique Sud Corse dontl’objectif premier était d’associer un territoire demontagne et un territoire littoral dans une démar-che de développement commune. Ce fut la pre-mière tentative, opérationnelle et réussie, de dyna-mique territoriale mer-montagne en Corse.Par la suite, le Pôle touristique a voulu s’inscriredans une vision d’aménagement du territoire qui aété traduite, en 2001, par une charte de développe-ment touristique mer-montagne du territoire SudCorse.

Cette forme d’organisation terri-toriale du tourisme est donc néed’une démarche ascendante, etne constitue pas une structuresupplémentaire, puisqu’ellefonctionne dans une logiqueconventionnelle entre les diffé-rents partenaires (associations,socio-professionnels, offices detourisme, privés, intercommuna-lités…).

> Coordinationdes actions

Le but du Pôle touristique SudCorse est de dynamiser l’ensem-ble du dispositif local et de pro-mouvoir les différentes filièresd’activités. Le Pôle est maîtred’ouvrage mais pas forcémentmaître d’œuvre. Ce n’est pasdirectement un acteur, mais c’estun vecteur de développement. Ilconstitue le pôle d’organisationd’une cohérence, avec la discus-sion des différents projets ausein du Pôle touristique, puisavec l’Agence du Tourisme pourla Corse (ATC) afin de choisir lesprojets qui seront financés enpartie.

> Pôle touristique Sud Corse

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24 PARTENARIATS

différentes régions où se déroulent les opéra-tions de promotion sur la richesse de l’offre tou-ristique “Destination Sud corse” : diversité deshébergements, des activités de loisirs, complé-mentarité mer-montagne, patrimoine culturel,patrimoine bâti, environnement…

> Informer sur les moyens d’accès à la destinationSud Corse, et notamment des lignes aériennesà destination de l’aéroport de Figari Sud Corseet des lignes maritimes à destination du port decommerce et des ports de plaisance de PortoVecchio ;

> Communiquer sur les thématiques mises enplace par le Pôle touristique Sud Corse : “le SudCorse, un paradis d’activités”, la Route desSens Authentiques Sud Corse, mise en place enpartenariat avec le CREPAC, l’événement desMosaïcales du rire…

> Faire connaître le Pôle touristique Sud Corseauprès des visiteurs, des professionnels, de lapresse, des organisateurs et autres exposants…

> Le fonctionnementdu Pôle touristique

La structure anime à l’intérieur du réseau où cha-cun conserve son identité et son autonomie. Elledevient un véritable instrument de coordination etde travail.Il existe ainsi un comité de pôle : il est constitué de4 représentants désignés par chaque structure par-tenaire : 2 titulaires (1 socio-professionnel et 1 élu)et de 2 suppléants.Il se réunit au minimum 4 fois par an dans un sec-teur différent pour décider des actions à mener, sui-vre celles en cours et contrôler les opérations défi-nies dans chaque convention.

PARTICIPATION DU PÔLETOURISTIQUE SUD CORSE AUXSALONS DE PROMOTION EN 2006 :

> Salon tourissima à Lilles, 48000 visiteurs ;> CBR de Munich, 125000 visiteurs ;> Salon de Rouen, 20 400 visiteurs ;> Workshop Corse-Toscane à Bologna, 15 exposants ;> Salon de la randonnée à Paris, 54000 visiteurs ;> France 2006 à paris, 800 visiteurs ;> Salon international du tourisme catalan à Barce-

lone, 200000 visiteurs.

Le pôle définit sa stratégie dedéveloppement en fonction desaxes de développement et desorientations définis par l’ATC.

> Informer

Les 3 premières années de vie duPôle touristique Sud Corse ontpermis de conforter le partena-riat autour d’un projet marketingfédérateur, avec la mise en placed’une brochure d’appel compor-tant un carnet d’hébergement etd’un guide pratique du territoire.Ces éditions évoluent au fil desannées et des acteurs. Les docu-ments d’édition communs ontpour but de fédérer les adhé-sions des professionnels du terri-toire.Le Pôle touristique Sud Corseregroupe donc les offices de tou-risme de Porto Vecchio, la CCAR,les syndicats d’initiative de Lecciet Sainte Lucie de Porto Vecchio.Les offices de Solenzara et deBonifacio y sont associés pour lamise en œuvre de la promotion.

> Les objectifs duPôle touristique

> Présenter le territoire SudCorse ;

> Sensibiliser la clientèle des

POINTS I

Nombre devisiteurs en2006 :

Zonza13 000

SainteLucie deTallano :3 000

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25PARTENARIATS

L e Groupement d’Action Local (GAL) Sud Corseest une structure de type association de loi 1901

considéré comme “le porteur d’un projet de terri-toire articulé autour d’une stratégie de développe-ment territorial” (CNASEA). Il a été mis en placedans le cadre du Programme d’Intérêt Communau-taire Leader +, initié par la Communauté de Com-munes de l’Alta Rocca. Ce programme fait suite àdeux premières générations de programme d’initia-tive communautaire (LEADER I et II).Le territoire du Gal est composé de 26 communesregroupant 23 664 habitants et prend aussi encompte une commune de Haute-Corse, Solaro.L’idée majeure étant de faire de ces deux “territoi-res isolés” un territoire solidaire. Ces communesont engagé un défi lourd d’enjeux : démontrer quel’intérieur et le bord de mer peuvent tisser de nou-veaux liens.

> Valorisation desressources naturelles

L’ambition du projet et du programme de dévelop-pement axé sur la valorisation des ressources natu-relles et culturelles a été de donner une dimensionconcrète à l’attachement à ces diverses ressources.Le thème choisi reflète les grands enjeux de demainpour ce territoire, lequel compte instaurer un déve-loppement durable qui ne soit pas basé unique-ment sur le tourisme.Ce qui caractérise encore plus ce territoire c’est à lafois son homogénéité par la géographie mais aussipar la criante différence de deux réalités : la montagnese dépeuple, le littoral attire.

> Les programmations

Le GAL Sud Corse dispose d’uncomité de programmation com-prenant 28 membres dont 50 %de représentants privés et 50 %de représentants publics (soit 14membres de chaque).Le GAL Sud Corse dispose d’unemaquette financière s’élevant à1 000 000 euros de fonds euro-péens et peut financer les projetsà hauteur de 75 % du coût total.Les cofinancements nécessairesà la mise en place des projets,outre la part d’auto financementqui incombe aux porteurs de pro-jets, sont apportés, par la CTC,L’État ou le CG2A.

> Le Groupement d’Action Local

LE PROGRAMME D’ACTIONSS’ARTICULE AUTOUR DE 5 AXES :

> créer les conditions pour sensibiliser au patri-moine naturel et culturel,

> créer des parcours d’interprétation, former desacteurs,

> capitaliser la connaissance du patrimoine localet la valoriser,

> réhabiliter le petit patrimoine bâti,> réhabiliter et mettre en valeur les plateaux d’es-

tives.

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26 PARTENARIATS

cations scientifiques données par le sculpteur lui-même ou un membre de l’association “a Tama” ;

b) Une démonstration de sculpture à la tronçon-neuse suivie d’explications techniques.

> Sensibilisation aux ressources naturelles et cul-turelles du territoire.

> Mise à disposition de la sculpture réalisée sur lesite aux organisateurs des manifestations.

> “Accroche” du public grâce à la démonstrationde sculpture et donc prise de conscience collec-tive de l’importance d’une sauvegarde et d’uneexploitation rationnelle et rigoureuse de nosressources patrimoniales.

Projet porté par l’association A Tama.Coût total du projet : 16 722 euros

“APPRENDRE EN DÉCOUVRANT”Édition d’un ouvrage sur le territoire concerné maisaussi mise en avant de la complémentarité mer-montagne qui existe sur le territoire Sud Corse.> Sensibiliser à travers cet ouvrage à spirale un large

public mais avant tout sen-sibiliser la jeune générationaux richesses patrimonia-les et naturelles présentessur leur lieu de vie.

Le cahier de découverte a étéprésenté le jour de la fête dela pêche en juin 2006, et a puêtre ensuite distribué à l’en-semble des écoles du terri-toire de l’Alta Rocca.Projet porté par la CCAR.

Coût total du projet :48 091 euros

> Exemples deprojets financés :

“PESCA E NATURA IN FESTA”Organisation de la journée de lapêche et de la nature sur le pland’eau de l’Ospédale, communede Porto Vecchio.> Sensibiliser à travers cette

journée l’ensemble de lapopulation mais essentielle-ment les enfants aux différen-tes techniques de la pêche,sensibiliser au milieu halieu-tique.

Projet porté par la CCAR.Coût total de l’opération :

2 800 euros

“DE LA SCULPTURE À LASENSIBILISATION”Mise en valeur des essenceslocales grâce à plusieurs mani-festations de sculpture dans deschamps de foires ou lors demanifestations culturelles et à ladiffusion d’un dépliant explicatif.Il s’agit de sensibiliser un plusgrand nombre aux essences loca-les et aux métiers de la forêt.Cela se produit par :a) une exposition des différentes

essences accompagnée d’expli-

> Les réalisations financées

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27PARTENARIATS

“DECI ANNU DOPU : A FESTA DI L’OLIU NOVU”Prise de conscience de l’importance culturelle de laressource naturelle qu’est l’olivier et de son impactsur la vie économique en Alta Rocca.> Exposition rétrospective sur l’oléiculture.> Brochure retraçant le parcours croisé durant

10 ans d’A Festa di l’Oliu Novu à Sainte Lucie deTallano et du renouveau de l’oléiculture.

> Colloque sur la valorisation des nouveauxdébouchés de l’huile d’olive et des ressourcesnaturelles locales.

> Atelier de découverte créative pour les enfants dessavoir-faire artistiques sur le thème de l’olivier.

Projet porté par le Comité d’Animations CulturellesTallanais.

Coût total du projet : 14 663 euros

> Autres projets en courssur le territoire de l’Alta Rocca :

> Réhabilitation du refuge de Bucchinera, pla-teau du Cuscionu.

> Aménagement du plateau d’estives de la Sar-rado : création d’une maison du berger asso-ciée à un écomusée, commune d’Altagène.

> Réhabilitation de la fontaine de Piratu di Noce,commune de Serra di Scopamena.

> Itinéraire d’accueil d’activités touristiques, commune de Zonza.

> Projets en cours sur le territoire Sud Corse :

> Création d’un centre d’archéologie sous marine, commune de Lecci.> Réhabilitation de 5 fontaines sur le hameau de l’Ospédale, commune de Porto Vecchio.

par le GAL Sud Corse

LES PROJETS DE COOPÉRATIONINTERTERRITORIAUX :

> Organisation de Campus européens en partena-riat avec la Grèce, la Crête, l’Écosse, le GAL desdeux massifs et les Pré-Alpes provençales, leMont Ventoux.

> Édition d’un guide des activités de pleine natureen partenariat avec le GAL des Deux massifs (CapCorse).

Véronique SANGES, animatrice du GAL Sud Corse – 0495721145 – [email protected]

“RÉHABILITATION DES FON-TAINES DE PINARELLU ET DEPOGGIOLE”Réhabilitation du petit patri-moine bâti à Zonza. deux sitesont été retenus : la fontaine dePinarellu et celle de Poggiole.> Mise en valeur du patrimoine

bâti et sensibilisation dugrand public à la nécessité desauvegarder un tel patrimoine.

Projet porté par la commune deZonza.

Coût total du projet :75 000 euros

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28 PARTENARIATS

vacances scolaires ou d’échanges divers et cedans tout l’extrême sud de la Corse. L’objectifest d’équiper les intervenants de matérieladapté afin d’avoir des interventions de qualité.

> Maquette de Cucuruzzu : une maquette repré-sentant le village et le Casteddu avec les activi-tés artisanales, et les objets découverts sur lesite ;

> Stratigraphie : maquette représentant les diffé-rentes couches archéologiques avec les objetscaractéristiques de chaque époque (mésolithi-que, néolithique, âge de bronze, âge de fer,époque romaine, moyen âge) ;

> Diaporama : 2 cd-Rom intégrant 150 photos dela préhistoire, 1 cd sur l’évolution de l’homme,2 cd sur la préhistoire de la Corse ;

> Réalisation et édition d’un document d’infor-mation et d’application.

Coût total du projet : 24 000 euros

AMÉNAGEMENT DE LA MAISOND’INFORMATION DE CONCAL’opération consiste en l’aménagement matériel etinformatique de ce point info.> Mise en valeur d’un territoire de vie : l’Alta

Rocca. Sensibiliser et œuvrer pour la connais-sance et la sauvegarde du patrimoine naturel etculturel de la Corse. Pour cela il est importantde mettre en place une certaine organisation etun lien d’information, d’accueil et d’échanges.Cela reste une des missions de cette maisond’information de Conca.

Coût total du projet : 10 600 euros

RÉALISATION DE TROIS SENTIERS DUPATRIMOINE SUR LE PLATEAU DUCUSCIONURéalisation de trois sentiers sur les thèmes de l’eaudouce, du pastoralisme, et de la géologie.> L’objectif principal de ces sentiers vise à la

découverte, par un public scolaire ou adulte, denotre patrimoine dans un cadre d’éducation àl’environnement et un développement touristi-que de qualité.

Coût total du projet : 45 500 euros

D ans le cadre d’un partenariatactif avec le Parc Naturel

Régional de la Corse (PNRC),trois projets ont vu le jour :

CRÉATION D’UNE MALLETTEPÉDAGOGIQUE :Créer un outil qui permette auxagents du PNRC d’appréhendertoute une partie de l’histoire duterritoire de l’Alta Rocca de façonludique et pédagogique maisaussi de valoriser le site archéo-logique qu’est Cucuruzzu.> L’équipe de projet des sites

archéologiques est de plusen plus demandée pour desinterventions en milieux sco-laires mais également lors de

> Le GAL et le Parc NaturelRégional de la Corse

La maquettede Cucuruzzu

Les pozzini duplateau duCuscionu

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29PARTENARIATS

> Autre programme en partenariat

> Programme EQUAL

“SAVOIR-FAIRE TRADITIONNELS ETMÉTIERS D’AVENIR”

L ’Office de l’Environnement de la Corse, en parte-nariat avec les deux Chambres de Métiers de

Corse, le Centre de Formation des Apprentis deHaute-Corse et le Centre d’Information des Droitsdes femmes et de la Famille, a engagé des actionsvisant à affirmer la culture du patrimoine bâti, àmobiliser les acteurs de son évolution, à maintenirles caractéristiques de l’environnement bâti et del’adapter aux réalités actuelles.

PRINCIPAUX OBJECTIFS> Mémoriser et sauvegarder des savoir-faire tra-

ditionnels dans le patrimoine bâti.> Favoriser la reconnaissance de ceux qui prati-

quent encore ces métiers et de leurs savoir-faire.> Améliorer l’image des métiers traditionnels du

bâtiment pour trouver le personnel correspon-dant aux emplois actuels et futurs.

> Consolider et développer les compétences dessalariés actuels.

> Susciter de nouvelles vocations, notamment ausein des publics en difficulté d’insertion.

> Construire des référentiels "formation" préservant

les techniques traditionnellesen les adaptant aux réalitésactuelles et aux besoins desterritoires.

> Concevoir une formation paralternance en entreprise etsur site de restauration quiaugmente les chances d’in-sertion dans ce secteur.

> Définir la source des freins aupositionnement des femmesdans ce secteur d’activité.

> Répondre aux exigencesactuelles de développementdurable par des construc-tions adaptées à l’écologie età l’économie locale par l’utili-sation de matériaux "pro-pres".

> Impliquer la populationlocale dans ce projet et amé-liorer ainsi l’insertion durabledes publics.

STAGES EN ALTA ROCCADes formations de 5 jours ont étéprogrammées à Sainte Lucie deTallano, Lévie et Serra di Scopa-mena en février et mars. D’autressessions sont prévues :> du 30 avril au 12 mai 2007 :

mûrs en pierre sèche,> du 10 septembre au 22 sep-

tembre 2007 : enduits etbadigeons

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30 PROJETS

> Des retombées économiquespour la région

Avec 30 % du montant des travaux alloués auxentreprises locales, ce sont 500 000 heures de tra-vail qui vont favoriser l’emploi dans la région pourles six années à venir.Au-delà de la durée des travaux, l’impact financiersera durable :Les retombées fiscales (taxes professionnelles etfoncières) permettront à la Communauté de Com-munes de l’Alta Rocca d’engager des actions dedéveloppement dans l’ensemble des communes deson territoire, même celles qui ne seront pas direc-tement touchées par l’ouvrage.En cette période de désengagement de l’État, cettenouvelle autonomie de moyens engendrée par letransfert des compétences, contribuera au déve-loppement durable de la région. Cet apport finan-cier permettra donc la mise en valeur du patri-moine.La réfection des voies d’accès, l’entretien et lamodernisation des installations resteront nécessai-res pour les années à venir. L’installation de nouvel-les familles qui en résulte va dynamiser toute l’éco-nomie locale, mais aussi la vie sociale et culturellede la région. Les écoles vont accueillir de nouveauxenfants, assurant ainsi la pérennité de certainesclasses.C’est donc l’économie de toute une région qui vaêtre dynamisée durablement.

> Impact touristique

La vocation hydroélectrique et la réduction de lacapacité du barrage ne permettent pas une exploi-tation touristique du plan d’eau.Cependant, le site sera un pôle de visite de larégion auprès d’un public pour lequel ce sera l’oc-casion de découvrir et de s’attacher aux charmesde l’intérieur du pays. Le débit de la rivière, entre lebarrage et la centrale, sera préservé, il sera mêmeconstant toute l’année et un peu supérieur à celuide l’été.Ainsi, la pratique de la randonnée, la création pos-sible d’espaces de découverte de la nature…ouvrent la voie à un développement d’activités tou-ristiques non négligeable.

A près 20 ans de bataille juridi-que, la Communauté de

Communes de l’Alta Rocca aaccueilli, à Sainte Lucie de Tal-lano, la réunion de lancement dela construction du barrage duRizzanèse. L’EDF a officialisé ladémarche par la présentationdétaillée du projet aux éluslocaux qui sont restés mobilisés,toutes ces années, convaincusqu’ils sont de la nécessité de cetouvrage pour le développementde tout le Sud Corse.

Si en 20 ans le projet a évolué,notamment quand à la conte-nance du barrage qui est passéede 2 800 000 m3 à 1 300 000aujourd’hui, l’investissementfinancier de l’EDF, quand à lui,est resté le même : pas moins de150 millions d’euros. Les 13 mil-lions qui ont déjà été engagés àce jour par l’EDF dans les étudeset la préparation des voies accèsaux sites, témoignent de savolonté de voir aboutir ce projet.Une intégration écologique res-pectueuse complète le projet.

> Barrage du Rizzanèse :

Les élus envisite sur lesite dubarrage, le1er février2007

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31PROJETS

> Gestion de l’eauet lutte contre lesincendies

Par la convention passée avecl’Office d’Équipement Hydrauli-que de Corse, c’est aussi touteune démarche pour la gestion del’eau qui va pouvoir dynamiserl’agriculture locale et ouvrir, làaussi, des possibilités de déve-loppement durable. En effet, auniveau de la cheminée d’équili-bre, l’eau pourra être déstockéeà raison de 1,6 million de m3, demai à octobre. L’irrigation et ledéveloppement de moyenscontre les incendies seront ainsirendus possible par gravité, dès450 m d’altitude. L’eau brute res-tituée pourra, après traitementpar les communes, alimenter leréseau d’eaux potables.

> Autonomie électrique etproduction d’énergie propre

Le barrage représentera 40 % de la puissancehydraulique EDF actuellement installée et 10 % desbesoins en électricité. Par la production de 80 mil-lions de KW/h, c’est l’équivalent de la consomma-tion annuelle de l’Alta Rocca, du Sartenais, duValinco et du Taravo que va produire, à lui seul cebarrage. Cet aménagement contribuera au dévelop-pement des énergies renouvelables, conformémentau Plan Énergétique adopté par l’Assemblée deCorse, tout en engageant une véritable stratégie dedéveloppement durable de la Corse.Ce projet reste évolutif et un comité de suivi assu-rera la concertation entre l’EDF et les représentantsde l’État, du Conseil Général de Corse du Sud, de laCollectivité Territoriale de Corse, de la Commu-nauté de Communes de l’Alta Rocca qui veillerontau respect de l’intégration de la démarche dans lavie de la région.

au profit du développement local

PLANNING DESOPÉRATIONS

Dans un premier temps, ce sontles procédures administrativesqui vont entamer la démarcheconcrète : Rachat de terrains parl’EDF, procédures d’appel d’of-fres pour les marchés locaux eteuropéens, études d’exécution…Dès le milieu de l’année 2007,les travaux d’aménagement despistes d’accès seront entrepris.Mi 2008 les travaux souterrainsdébuteront puis ceux de laconduite forcée.Début 2009, la construction dubarrage proprement dit sera lan-cée ainsi que celle de la centrale.C’est en 2012 que les travauxdevraient s’achever par la miseen fonction de l’ensemble del’ouvrage.

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32 PROJETS

structure soit désignée de façon pérenne pour har-moniser la restauration et la gestion du site. Lesmesures prises pour le site devront aussi être béné-fiques au développement local.L’enjeu majeur d’une Opération Grand Site est d’ac-cueillir un large public sur le site, sans le dénaturerpar des infrastructures disproportionnées.Cette OGS devra permettre une meilleure gestiondes parkings pour limiter les dégâts pour lapelouse d’altitude. Une meilleure signalétique deschemins permettra un guidage de qualité et l’ex-ploitation des terrains en parfait respect des pro-priétés privées.Cette démarche est l’affirmation de la volonté desélus de préserver cet écrin mais aussi d’en faire undétonateur maîtrisé pour le développement local etdurable.

LE PROJET POURRAIT S’ARTICULER,SELON L’ÉTUDE EN COURS, EN 3 AXES :

1) LA PROTECTION DU PAYSAGE, DE L’ENVIRON-NEMENT ET DU PATRIMOINE

2) L’ACCUEIL ET LE DÉVELOPPEMENT LOCAL3) LA GESTION ET L’ENTRETIEN DU GRAND SITE,

LE DÉVELOPPEMENT LOCAL

Différentes actions concernant les activités de décou-vertes sportives et culturelles vont être mises en placeainsi que des campagnes de communications et desensibilisation. L’étude devra prendre en compte lesspécificités architecturales et les contraintes envi-ronnementales du hameau de Bavella. Elle permettrade préserver les intérêts des habitants et de gérer laforte pression touristique sur le site.(C’est le site le plus visité de Corse, avec 1 millionde visiteurs par an.)

PARTENAIRES

Les actions seront entreprises en partenariat avecla Direction Régionale de l’Environnement (DIREN),les Architectes des Bâtiments de France (ABF),l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC), leConseil Général de Corse du Sud, le Parc NaturelRégionale de la Corse (PNRC), la Communauté deCommunes de l’Alta Rocca (CCAR) et la communede Conca, propriétaire du hameau de Bavella.

L e projet de Pôle d’ExcellenceRurale Sud Corse s’inscrit

également dans le cadre desgrands objectifs de développe-ment durable assignés à l’opéra-tion Grand Site du Col et desAiguilles de Bavella dont la politi-que de mise en œuvre repose surun comité de pilotage, une struc-ture de gestion, une ingénierieterritoriale, une capacité d’éva-luation permanente.

> Opération GrandSite de Bavella

L’objectif principal d’une telleopération est de mettre en placeun projet de développement quisoit durable pour le site.Pour cela il faut avant tout queles qualités paysagères et natu-relles du site soient restaurées. Ilest souhaitable qu’une même

> Opération Grand Site de Bavella

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33PROJETS

L a CCAR et les communautés des communes duSartenais-Valinco et du Taravo, portent un pro-

jet commun de labellisation d’un Pôle d’ExcellenceRural (PER) afin de participer à la mise en valeur deleur patrimoine naturel, culturel et touristique.Deux opérations représentatives du territoire del’Alta Rocca ont été sélectionnées selon le cahierdes charges PER :

> Plateau du Cuscionu

La restructuration-aménagement du refuge de Buc-chinera et de ses abords sur le plateau du Cuscionuqui permettra l’ouverture, sous contrat d’affermageet maîtrise d’ouvrage du PNRC, d’une structured’accueil touristique fonctionnant en période esti-vale (randonnées sur le plateau du Cuscionu) ainsiqu’en période hivernale (ski de fond et randonnéesen raquettes). Par ailleurs, un plan de reconquètepastorale sera mis en œuvre avec la réhabilitation etgestion des estives. Trois à quatre emplois serontcréés localement. Coût total du projet :800 000 euros HT.Plan de financement : État 50 %, Collectivité Territo-riale Corse 20 %, Conseil Général 20 %, Parc Natu-rel Régional de la Corse 10 %.

> Le site de Piscia di Ghjaddu

L’aménagement du site de Pisciadi Ghjaddu (commune de SanGavinu di Carbini) permettrad’accueillir sur un site embléma-tique de la région les randon-neurs et les touristes dans desconditions de sécurité et deconfort qui ne sont à l’heureactuelle pas réunies. Trois à cinqemplois permanents et saison-niers seront créés. Coût total duprojet : 440 000 euros HT.Plan de financement : État 50 %,Collectivité Territoriale Corse20 %, Conseil Général 20 %,Communauté de Communes del’Alta Rocca 10 %.

Situé sur le territoire de la CCARdont l’ensemble des communessont classées en Zone de Revita-lisation Rurale ce projet a pourbut de valoriser cet espace ruralet de participer au développe-ment du territoire de l’Alta Rocca.L’ambition essentielle est d’in-clure très fortement la probléma-tique de la sécurité incendiedans l’aménagement du site.

> Pôle d’Excellence Rurale Sud Corse

LE PROJET DU REFUGE DE BUCCHINERA :

1) Gestion des flux de visiteurs et d’utilisateurspour la maîtrise des activités agricoles et ludi-ques : élevages porcs et brebis, pêche, chasse,randonnées équestres et pédestres, ski de fondet raquette, circuits thématiques pour la décou-verte du patrimoine naturel et culturel.

2) Actions de communication et de sensibilisationau milieu naturel montagnard, auprès des diverspublics et plus particulièrement des scolaires :valorisation du label Natura 2000, création d’unespace muséographique…

3) Offre de services multiples afin de générer desrevenus de fonctionnement et d’assurer une pré-sence physique permanente.

4) Valorisation des abords, aménagement des pis-tes et recours aux énergies renouvelables pourassurer une autonomie énergétique.

Cette opération portée par la CCAR sera réaliséeavec maîtrise d’ouvrage déléguée au PNRC.

LE PROJET DU SITE DE PISCIA DI GHJADDU :

1) Réhabilitation et fermeture du site d’accueilactuel.

2) Création d’une nouvelle aire d’accueil.3) Aménagement d’un itinéraire protégé en rive

unique.Ce projet rassemble divers partenaires : la CTC(propriétaire des lieux), la CCAR (porteur du projetet futur gestionnaire du site), la commune de SanGavinu di Carbini, l’ONF (gestionnaire de la forêtpour la CTC) et les structures commerciales pri-vées, installées sur le site et liées par des conces-sions à la CTC.

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34 PROJETS

L’urgence ira au site de Tusiu et à celui de Presa (ci-dessus), le village néolithique le plus ancienretrouvé en Corse (5000 ans av J-C) et qui se situesur le territoire de la commune d’Altagène.Puis il faudra organiser la recherche d’autres lieuxpréhistoriques dans la région qui en est riche, par-fois sans s’en douter.Pour l’avenir, on peut imaginer la création d’uneroute des sites archéologiques qui permettrait auxvisiteurs de visiter la région en partant à la décou-verte de son histoire.

> Une synergie de moyens

La Communauté de Communes de l’Alta Roccacompte soutenir et financer cette initiative avecl’aide d’autres partenaires institutionnels.Il existe également la possibilité de s’ouvrir versd’autres régions comme la Sardaigne, qui ont misen place, depuis longtemps, une politique de pré-servation et de valorisation de sites.La réalisation de ce programme se fera en étroitecollaboration avec les divers acteurs concernés :État, propriétaires de terrains privés, élus locaux,chercheurs, universitaires, administratifs.Le musée de Lévie sera partie prenante dans ladémarche en créant un véritable centre deréflexion, de conservation et de diffusion desconnaissances.C’est un projet créateur d’emplois. Il s’inscrit dansune volonté de développement de notre microré-gion. Ce projet va favoriser l’essor du tourisme etcréer une dynamique positive dans bien desdomaines.

D ans le cadre d’une politiquede mise en valeur de son

patrimoine culturel, archéologi-que, historique et environnemen-tal, la Communauté de Commu-nes de l’Alta Rocca envisage demettre en œuvre un programmede recherche, de conservation etd’exploitation des sites monu-mentaux de la microrégion.La démarche vise à mettre à jouret en valeur les vestiges préhis-toriques de l’Alta Rocca, dont larichesse patrimoniale n’a paslivré tous ses secrets.François de Lanfranchi, archéolo-gue originaire de la région etdirecteur du Centre d’Études etde Recherche Archéologique enAlta Rocca (CERAAR), travailledepuis longtemps sur le terrain.Il est à l’origine de cette démar-che ambitieuse.

> Structurer ladémarche

La première mesure envisagéeest le recensement de tous lessites dont on connaît l’existencesur une carte topographique.De nombreux sites ont été mis àjour pour lesquels il faut organi-ser l’entretien, l’exploitation et lapréservation.

> Les sites archéologiques

Le site deCucuruzzureçoit denombreuxvisiteurs.

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Édition mars 2007Conception & réalisation NEPITA - 0495784032Crédit photos : CCAR - OEC - NEPITAImpression Rapidocolor - RCS Paris B444 757 777Imprimé sur papier recyclé

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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE L’ALTA ROCCARue de la République – BP 07 – 20170 LÉVIE

Téléphone : 0495784989 – télécopieur : 0495784477www.alta-rocca.com – [email protected]

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