La Residence Hotel & Spa featured in Le Figaro
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3 - Marie-Charles David de Mayréna.En 1888, sur les hauts plateaux du Vietnam, Marie-Charles David de Mayréna se fit élire roi des Sédangs,une tribu insoumise et invaincue. Histoire de l’aventu-rier méconnu qui fascina et inspira André Malraux.RO
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AuVietnam, sur les traces de Marie Ier, roi des Sédangs
Le lac Lak, dans lacordillère Annamitique.Au printemps 1888,c’est à dos d’éléphant, avecune centaine de coolies etde tirailleurs, que Mayrénapartit à la conquête deson royaume.
PAR JEAN-LOUIS TREMBLAIS (TEXTE) ET ÉRIC MARTIN POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTOS)
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AuVietnam, sur les traces de Marie Ier, roi des SédangsPAR JEAN-LOUIS TREMBLAIS (TEXTE) ET ÉRIC MARTIN POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTOS)
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Des temples et des toursmillénaires qui surgissentde la jungle vietnamienne
Les Moïs détestant les Vietnamiens,Mayréna prétendit que sa maîtresse annamite,future reine des Sédangs, était une princesse
de l’ancien royaume du Champa(ici, les vestiges de My Son).
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Se tailler un royaume dans la montagne
Dans ces pavillonsau bord du lac,l’empereurTu Duc écrivaitdes poèmes.
Kon Jari, « capitale »de Marie Ier et fief desmissionnaires.A droite, le rong, maisoncommunautairede l’ethnie bahnar.
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Kon Tum, sur les hauts plateaux duVietnam, à un jet de pierre du Cambodge et du Laos. En ce lundi pascal,la foule se presse aux abords dela cathédrale de l’Immaculée Conception. Un surprenant édifice enbois de fer (imputrescible), bâti surpilotis, au toit pointu comme celuides rongs, les maisons communautaires des tribus locales. L’œuvre desmissionnaires français, venus évan
géliser ces peuplades animistes et idolâtres il y a cent cinquanteans. Pour mieux propager leur foi, les soldats du Christ se sontadaptés à leurs ouailles. Dans l’architecture religieuse commedansla liturgiecatholique:servieenpleinairparlepadrePaulo,la messe est dite en bahnar et en djarai, langues des deux ethniesmajoritairesdudiocèse.Desbonnessœursentuniquebleueanimentlechœurtandisquedesjeunesfillesauxpiedsnusdansenteninclinantlesmains,àlafaçondesapsaras.Avecunefoiintacteettouchante, l’assistancereprendàpleinspoumonsdescoupletsendialecteautochtone,d’oùn’émergequel’intraduisible,commeJérusalem ou alléluia.
Unefoisl’assistancedispersée,rendezvousestprisaveclepèrePaulo. Il connaît tout sur l’implantation des missionnaires chezles Moïs (1). En revanche, un sourire gêné et des yeux ronds accueillent la question qui nous amène en ces lieux : « Connaissezvous Marie Ier, qui fut roi des Moïs en 1888 ? » Non, il ne connaît pasnotrehéros.Visiblement,lecuréestsincère.Onnepeutleblâmerde cette lacune. Qui se souvient de l’épopée aussi fulgurante quepathétiquedel’aventurierfrançaisMarieCharlesDaviddeMayréna (18421890) ? Peu de gens, mais ceux qui se sont penchéssurlagestedececondottieresontrestéscaptivés,fascinés,envoûtés. André Malraux, qui l’appelait son « fantôme de gloire », s’eninspira fortement dans La Voie royale (où Perken est son doubleévident). Il lui consacra ensuite un roman inachevé et intitulé LeRègneduMalin.Surtout, ilrêvatoujoursd’enfaireunfilmqui,s’ilavait vu le jour, aurait rejoint dans la légende du septième artL’Homme qui voulut être roi et Apocalypse Now.
Ancien officier chez les spahis,séducteur hors pair et duelliste redouté
Toutcommenceauprintemps1888àSaïgon,rueCatinat(rebaptiséeDongKhoi–«soulèvementpopulaire»–parlescommunistes, après 1975), quelque part entre les Messageries Maritimes etl’HôtelContinental.Danslamoiteurdel’Asie,suruneterrassedecafé, un bel homme de forte stature (1,82 m, ce qui est immensepour l’époque), habillé avec recherche sinon dandysme (c’est unadmirateur de Barbey d’Aurevilly), sirote une absinthe en échafaudantlesplansdesafutureexpédition,indifférentauxregardsexplicites que lui jettent les Européennes de la colonie. A 46 ans,MarieCharles David de Mayréna s’apprête à jouer le coup de savie, pourtant déjà bien remplie. Car le gaillard n’est pas un béjaune. Exofficier chez les spahis (il a participé à l’annexion de laCochinchine),familierdesGrandsBoulevardsetdescabaretsparisiens, séducteur invétéré, duelliste éprouvé (il a occis un fâcheux à l’épée), affairiste indélicat et journaliste intermittent, il aquitté l’Europe en 1885. Non sans avoir soutiré de l’argent au richissime baron Seillière pour financer une exploration scientifi
que dans le sultanat d’Aceh, en Indonésie. Entretemps, il a débarqué à Saïgon, surnommé le « Paris de l’Orient », gardé lepéculeetchangédeprojet.Songranddessein:fédérerlesethniesdesmontagnes,lepaysmoï,sauvageethostile.Unemosaïquedepeuplesrétifsàtouteformedecivilisation,quicroientauxespritsde la forêt, vivent de la chasse et passent leur temps à se faire laguerre, notamment pour s’approvisionner en esclaves. A partquelques intrépides missionnaires installés à Kon Tum, nulFrançais n’ose s’y aventurer. Trop dangereux, trop insalubre.C’estjustementcequiplaîtàMayréna.Cetteabsencedefonctionnairesetdemilitairesluilaisselechamplibre.Uneterraincognitadontlui,quirêveàCortèsetàPizarre,seraleconquistador.Outresa capacité de persuasion, son bagout et son panache, il a de lachance. En effet, le Siam – conseillé par les Anglais et les Prussiens – convoite cet hinterland moï qui lui assurerait le contrôlede la rive orientale du Mékong. Cette perspective inquiète Pa
Messe pascaleà la cathédrale de
l’Immaculée Conception,à Kon Tum.
Jeune Bahnardans la région de Kon Tum.Une tribu évangéliséeet profrançaise.
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ris, qui rechigne néanmoins à y envoyer la troupe. Ce serait diplomatiquement explosif.
Aussi, lorsque Mayréna, que les rapports de police présententcomme un trafiquant d’armes et un aigrefin mythomane, a proposé ses offres au gouverneur général d’Indochine, celuici asautésurl’occasionetluiadonnéunfeuorange:encasdesuccès,lazonepasseradanslegirondelaFrance ;encasd’échec, l’aventurierseradésavoué.Bref,unemissionofficieusedontl’administrateurenchefdelacolonien’apasmesurélesconséquences.Carle sieur Mayréna va réussir audelà de toute espérance. Ô combien ! Avec une colonne de 80 coolies et 15 tirailleurs annamites,sa congaï de Saïgon – une Vietnamienne qu’il présente commeune princesse chame (2) – et un acolyte douteux dénommé Mercurol,anciencroupier,ilvasefrayeruncheminàtraverslajungleets’ytaillerunroyaume.S’appuyantsurlesmissionnairescatholiques de Kon Tum, il sillonne la brousse à dos d’éléphant, courtde rong en rong, palabre pendant des journées, prête le sermentde l’alcool de riz (bu en commun dans de grandes jarres avec delongues pailles), défie et défait les réticents ou les mécontents encombatsingulier.Sabravouren’ad’égalequesarouerie.Soussonuniforme de fantaisie – pantalon blanc, dolman bleu aux manchesgalonnéesd’or–, ilporteunecottedemaillessurlaquellelesfléchettesaucurareviennentsebriser.Imprégnésdesurnaturel,les Moïs pensent que ce géant barbu, qui ne craint rien ni personne, est un demidieu, qui jouit de la protection des génies.
Le royaume de Marie Ier est doté de tous lesattributs de la souveraineté
Ensixmois,sonaudaceetsoncharismeaboutissentàceprodigedonttoutel’Indochinevabientôt fairedesgorgeschaudes:Mayréna se fait élire roi des Sédangs (les plus redoutables et les plusbelliqueuxdetouslesMoïsqu’il fédère),souslenomdeMarieIer.Sonénergieestinépuisable.IlrédigeuneConstitution(oùl’esclavageetlesacrificehumainsontprohibés)etdotesonjeuneEtatdetouslesattributsdesouveraineté.Undrapeauazurfrappéd’unecroix de Malte blanche avec une étoile rouge en son centre. Unedevise : « Jamais cédant, toujours s’aidant » (on admirera le jeu demotsavecSédangs).Créeunedouane,uneposte,destimbres,desdécorations:l’ordreroyalsédang,l’ordreduMéritesédangetl’ordre de SainteMarguerite. Crée une armée de 20 000 hommeséquipée de Remington et d’arbalètes, avec laquelle il affronte lesinsoumis en bataille rangée et aux cris de : « Dieu, France, Sédang !»DuvillagedeKonJari, ilfaitsa«capitale»etinstaureuneétiquettedignedeVersailles.Saconcubineannamitesevoitpromue reine des Sédangs ; Mercurol, qui est un peu son Sancho
Pança, hérite du titre de marquis d’Hénoui ! Ce qui est inouï…Une monarchie d’opérette ? Bien sûr. Mais Marie Ier y croit. A
telpointqu’en1889,ilserendàParispourrencontrerleprésidentSadi Carnot et lui demander en grande pompe de reconnaître leroyaume sédang. Marie Ier, en tenue d’apparat, décorations pendantes, jamais en manque d’anecdotes pittoresques, devient lamascotte des salons. Pour survivre (car il est à sec, comme toujours), il vend des titres de propriété ou d’exploitation sur sonroyaume,desmédailles,desbaronnies,desduchésetdescomtésfantaisistes. Mais Mayréna agace en haut lieu. Tandis qu’il parade en métropole, l’administration démantèle son royaume enloucedé.SurordredeParis,lesenvoyésdelaRépubliquesontvenusdanstouslesvillagesmoïsafinderécupérer lesdrapeauxdeMarie Ier et les remplacer par des étendards tricolores. Vexé, lemonarquedéchutenteuneultimeparade.Ilréussitàconvaincreun industriel belge de financer une opération visant à récupérer« ses terres » avec des mercenaires recrutés en Malaisie. Entreprise qui échoue lamentablement à l’escale de Singapour, oùMayrénaapprendduconsulatqu’ilestinterditdeséjourenIndochine.Exilésurl’îlemalaisedeTioman,oùilcollectedesnidsd’hirondellepourlesmarchandschinois,leroidesSédangsnesurvivrapasàl’affront.Le11novembre1890,abandonnédetoussaufde son chien, il meurt. Une mort brutale, à l’image de son existence. Morsure de serpent pour les uns, suicide au poison pourles autres. Sic transit gloria mundi.
AKonJari,siègedesontrôneéphémère,nousavonsvainementcherchétracedesonrègne:unsouvenir,untémoignage,unerelique, un objet. Une arbalète, un carquois, des fléchettes nousauraientsuffi.LesarmesdeladéfuntearméedeSaGlorieuseMajesté, en quelque sorte. Mais des antiquaires fortunés venus deSaïgonen4x 4onttoutrachetécash,nousracontentlesvillageois.Et dans le rong de Kon Jari, entre un gong de bronze et un crânedebuffle,cen’estpasleportraitdeMarieIer quiestaffichémaiscelui d’Hô Chi Minh. Rien, il ne reste rien de MarieCharles Davidde Mayréna. Juste un songe évanoui… ■ JEAN-LOUIS TREMBLAIS(1) Le terme Moï, qui signifie « sauvage » en vietnamien, désigne – indistinctement et péjorati-vement – les ethnies de la chaîne annamitique : Bahnars, Rhadés, Djarais, Sédangs,M’nongs, etc. Habitants originels de l’Indochine, ils furent progressivement repoussés dans lesmontagnes par les Viets du Tonkin et d’Annam (qui constituent 86 % de la population actuelle).(2) Le royaume du Champa, dont les cités sacrées comme My Son rivalisent en beauté avecAngkor, était de religion hindouiste et parlait le sanskrit. Cité par Marco Polo, il fut anéantiau XIVe siècle par l’expansionnisme sino-annamite.
Il se dit protégé par le génie de la guerre Toute négociation
commence par leserment de l’alcoolde riz bu dansdes jarres.
Retrouvez la série « Dans les pas des grands aventuriers » du Figaro Magazine tout l’été sur Europe 1. Chaque vendredidans « Europe 1 Soir », présenté par Jean-Michel Dhuez, un journaliste du Figaro Magazine vous fait revivre l’épopéed’un personnage hors du commun dans un pays lointain. « Europe 1 Soir » du lundi au vendredi, de 18 h à 20 h.
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50 km
Hanoi
HuêDa Nang
Hoi An
Kon TumPlay Cu
Buôn Ma Thuôt
Hô Chi Minh-Ville
VIETNAMVIETNAM
CAMBODGE
THAÏLANDE
LAOSHainan
CHINE
Golfe duTonkin
Merde Chine
Cordillère AnnamitiqueCordillère Annamitique
VIETNAM ~ LE CARNET de VOYAGEY ALLERVietnam Airlines (01.44.55.39.90 ;www.vietnamairlines.com) relieParis-Charles-de-Gaulle à Hô ChiMinh-Ville et Hanoï, à raison de12 connexions par semaine. A partirde 762 €. La compagnie affrète denombreux vols intérieurs àdestination de plus de 20 villes duVietnam. Tarifs préférentiels pourles voyageurs ayant utilisé VietnamAirlines au départ de Paris.
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SE LOGER
A Huê : La Résidence Hôtel & Spa(00.84.543.83.74.75 ; www.la-residence-hue.com). Cet hôtel, quioccupe l’ancien palais dugouverneur français, dégage uncharme fou. Le personnel est styléet d’un professionnalisme éprouvé.La plupart des chambres donnentsur la rivière des Parfums et lacitadelle impériale. Style Art déco etcolonial : lits à baldaquin, meubles
en teck, et ventilateur au plafond.Entre 100 et 200 €, ce qui estdérisoire pour un établissement decette qualité.
A Hoi An : Victoria Hoi An BeachResort & Spa(00.84.510.392.7040 ;www.victoriahotels.asia). Bâti aubord d’une plage de sable blanc,c’est l’endroit idéal pour le farniente.Aérées et spacieuses, les chambressont décorées à la mode colonialeet évoquent l’Indochine française.Grâce à son dynamique manager,Claude Balland, ceux qui n’aimentpas les bains de soleil pourront serabattre sur d’autres activités :excursions en bateau ou visite deHoi An (fleuron de l’architecturetraditionnelle annamite) en side-car. Entre 120 et 240 € (chambreou suite).A Hô Chi Minh-Ville : Sofitel SaïgonPlaza (www.sofitel.com). Tout leconfort des Sofitel avec unavantage certain : il est situé aucentre-ville, à 500 mètres de l’ex-rue Catinat, de l’Hôtel Continental,de la cathédrale Notre-Dame etd’autres vestiges de la présencefrançaise. Nostalgie, nostalgie…
SE RESTAURERAu Vietnam, on mange bienpartout, de la gargote au palace.
Dédié à Shiva, My Son est unsanctuaire religieux (IVe siècle) quiémerge de la forêt. C’est Angkor,sans les hordes de touristes. Lemystère du Champa, civilisationengloutie. Le musée des Ethniesdu Dak Lak, à Buôn Ma Thuôt.Ouvert il y a six mois, c’est lemusée incontournable du payspour qui veut connaître les53 minorités du Vietnam, dont lesMoïs. Et le seul à utiliser plusieurslangues dans l’affichage, détail quicompte !
À LIREMarie Ier, le dernier roi français,d’Antoine Michelland, Perrin, 2012.C’est l’ouvrage le plus complet et leplus précis sur Mayréna (voir notrecritique en page 89). Indispensablepour qui veut en savoir plus.Marie Ier, roi des Sédangs (1888-1890) de Maurice Soulié, Marponet Cie, 1927. Biographie trèsromancée mais fort savoureuse.Œuvres complètes, tome III,d’André Malraux, Bibliothèque de laPléiade, 1996. On y trouve le romaninachevé de Malraux sur Marie Ier :Le Règne du Malin. Cette ébauche(le texte s’arrête au moment oùMayréna arrive chez les Moïs) estune curiosité littéraire. J.-L. T.
OLIV
IER
CAIL
LEAU
Néanmoins, à Huê, tentezl’expérience chez Tha Om GardenHouse (00.84.543.52.78.10 ;[email protected]). Il s’agit d’unparticulier qui reçoit dans sonjardin typique du Vietnam ancien :pavillons, bassin en demi-lune,frangipaniers, tamariniers. Menufixe à 40 $ avec 8 plats. L’endroitétant introuvable, il faut demanderà la réception de l’hôtel LaRésidence & Spa de réserver, et lepropriétaire enverra son proprechauffeur.
À VOIRA 50 kilomètres de Hoi An, le sitecham de My Son, classé aupatrimoine mondial de l’Unesco.
Artiste-peintre de Sinh, dans la région de Huê, ex-capitale impériale.
La piscine deLa Résidence à Huê.
La plage duVictoria Hoi An.
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