La chambre noire Le théâtre dombres La lanterne magique Un peu dhistoire Un liégeois, ancêtre de...
-
Upload
helaine-guillon -
Category
Documents
-
view
104 -
download
0
Transcript of La chambre noire Le théâtre dombres La lanterne magique Un peu dhistoire Un liégeois, ancêtre de...
• La chambre noire
• Le théâtre d’ombres
• La lanterne magique
• Un peu d’histoire
• Un liégeois, ancêtre de l’audiovisuel
• La persistance rétinienne
• Expérience
• Une application : le zootrope
• Joseph Plateau : le théoricien du mouvement
• Le phénakistiscope
• Remerciements
Réalisé par Réalisé par L ’Athénée Lucie L ’Athénée Lucie
DejardinDejardin
Réalisé par Réalisé par L ’Athénée Lucie L ’Athénée Lucie
DejardinDejardin
• La chambre noire
• Le théâtre d’ombres
• La lanterne magique
• Un peu d’histoire
• Un liégeois, ancêtre de l’audiovisuel
• La persistance rétinienne
• Expérience
• Une application : le zootrope
• Joseph Plateau : le théoricien du mouvement
• Le phénakistiscope
• Remerciements
Sciences au Quotidien2005-2006
Le Plateau de cinéma
Un projet de l ’Athénée Royal Lucie Dejardin ( Seraing )
en collaboration avec Réjouisciences
Tout le monde connaît les frères Lumière, mais qui
se souvient des pionniers du 7ème Art, issus de Liège,
la Cité Ardente ?
Le cinéma, c’est-à-dire, la production d’images donnant l’illusion du mouvement, est basé sur quelques principes simples liés aux lois de l’optique et au phénomène de persistance rétinienne.
“Chambre noire ou obscure, boîte noire intérieurement, dont l’une des faces est percée d’un orifice (muni en général d’une lentille),appelé objectif ou sténopé. Par cette ouverture pénètrent les rayons envoyés par les objets extérieurs dont l’image va se former sur un écran placé à une distance convenable”. Larousse universel
La chambre noire sert à obtenir la reproduction fidèle d’une image. Bien avant qu’on l’utilise à des fins cinématographiques, on l’emploie déjà comme instrument d’observation astronomique ou encore comme machine à dessiner. Son principe est connu depuis l’Antiquité classique .
A la fin du quinzième siècle, Léonard de Vinci décrit la chambre noire dans ses moindres détails.
Il rapproche le fonctionnement de la chambre noire de celui de l’œil humain :
la pupille est l’ouverture par laquelle entrent les rayons lumineux
le cristallin joue le rôle de redresseur d’image.
Voir le fonctionnement de la chambre noir
Des silhouettes sont projetées sur une toile ou sur un mur blanc à l’aide d’une source lumineuse.
L’âne La canne Le chat
Le chien Le signe L ’éléphant
La girafe Le lapin La sorcière
La lanterne magique est un perfectionnement de La lanterne magique est un perfectionnement de la chambre noire et est régie par le même la chambre noire et est régie par le même
principe que le théâtre d’ombres . De plus, elle principe que le théâtre d’ombres . De plus, elle permet de projeter ou d’agrandir des silhouettes permet de projeter ou d’agrandir des silhouettes
gravées ou peintes sur une plaque de verre gravées ou peintes sur une plaque de verre placée devant une source lumineuseplacée devant une source lumineuse . .
On attribue la première lanterne On attribue la première lanterne magique (en 1671) à Athanase magique (en 1671) à Athanase KKircher , ircher , physicien et mathématicien allemand .physicien et mathématicien allemand .
C ’est dans son livre << Ars magna C ’est dans son livre << Ars magna lucis et umbrase >> qu ’il en donne une lucis et umbrase >> qu ’il en donne une description : il s ’agit d ’associer une description : il s ’agit d ’associer une lanterne et une chambre noire .lanterne et une chambre noire .
La lanterne magique est célèbre depuis le La lanterne magique est célèbre depuis le dix-huitième siècle et amuse petits et dix-huitième siècle et amuse petits et grands. Très vite, on l’associe à la tradition grands. Très vite, on l’associe à la tradition du conte qu’elle permet d’illustrer. Le du conte qu’elle permet d’illustrer. Le fabuliste français Florian écrit la fable « Le fabuliste français Florian écrit la fable « Le singe qui montre la lanterne magique » . singe qui montre la lanterne magique » . Mais le singe de la fable avait Mais le singe de la fable avait oublié...’’d’éclairer sa lanterne’’ et oublié...’’d’éclairer sa lanterne’’ et l’expression nous est restée… !l’expression nous est restée… !
Un liégeois, Etienne-Gaspard Robert, qui modifiera son nom en Robertson, améliore le procédé en utilisant une lanterne mobile (qui se déplace sur des rails), et une plaque animée. Ces modifications constituent un pas en avant essentiel dans l’histoire de la projection car elles contribuent à donner l’illusion du mouvement. De plus, Robertson a l’idée de faire croire à des apparitions surnaturelles en projetant ses images par transparence sur une toile très fine, tout en étant lui-même caché avec son appareil derrière la toile. Ces projections, appelées fantasmagories, obtiennent à la fin du dix-huitième siècle un succès considérable, et Robertson est considéré comme le plus célèbre et le plus habile projectionniste de son temps.
Ainsi donc nous pouvons dire que la fantasmagorie de Robertson est l’ancêtre du spectacle audiovisuel… !
Un liégeois, Etienne-Gaspard Robert, qui modifiera son nom en Robertson, améliore le procédé en utilisant une lanterne mobile (qui se déplace sur des rails), et une plaque animée. Ces modifications constituent un pas en avant essentiel dans l’histoire de la projection car elles contribuent à donner l’illusion du mouvement. De plus, Robertson a l’idée de faire croire à des apparitions surnaturelles en projetant ses images par transparence sur une toile très fine, tout en étant lui-même caché avec son appareil derrière la toile. Ces projections, appelées fantasmagories, obtiennent à la fin du dix-huitième siècle un succès considérable, et Robertson est considéré comme le plus célèbre et le plus habile projectionniste de son temps.
Ainsi donc nous pouvons dire que la fantasmagorie de Robertson est l’ancêtre du spectacle audiovisuel… !
Le mouvement continu qui apparaît sur un écran n’est Le mouvement continu qui apparaît sur un écran n’est en fait qu’une illusion ! Il est le résultat, notamment , d’un en fait qu’une illusion ! Il est le résultat, notamment , d’un
phénomène physiologique connu depuis l’Antiquité , la phénomène physiologique connu depuis l’Antiquité , la persistance rétinienne : persistance rétinienne :
Si l’on ferme les yeux après avoir observé un objet Si l’on ferme les yeux après avoir observé un objet lumineux , son image ne s’efface pas immédiatement . Elle lumineux , son image ne s’efface pas immédiatement . Elle
persiste encore pendant un certain temps . Ainsi, si l’on nous persiste encore pendant un certain temps . Ainsi, si l’on nous projette successivement plusieurs images sur un écran, à un projette successivement plusieurs images sur un écran, à un
rythme approprié, ces images se fondent l’une dans l’autre en rythme approprié, ces images se fondent l’une dans l’autre en donnant cette illusion de mouvement continu .donnant cette illusion de mouvement continu .
Le mouvement continu qui apparaît sur un écran n’est Le mouvement continu qui apparaît sur un écran n’est en fait qu’une illusion ! Il est le résultat, notamment , d’un en fait qu’une illusion ! Il est le résultat, notamment , d’un
phénomène physiologique connu depuis l’Antiquité , la phénomène physiologique connu depuis l’Antiquité , la persistance rétinienne : persistance rétinienne :
Si l’on ferme les yeux après avoir observé un objet Si l’on ferme les yeux après avoir observé un objet lumineux , son image ne s’efface pas immédiatement . Elle lumineux , son image ne s’efface pas immédiatement . Elle
persiste encore pendant un certain temps . Ainsi, si l’on nous persiste encore pendant un certain temps . Ainsi, si l’on nous projette successivement plusieurs images sur un écran, à un projette successivement plusieurs images sur un écran, à un
rythme approprié, ces images se fondent l’une dans l’autre en rythme approprié, ces images se fondent l’une dans l’autre en donnant cette illusion de mouvement continu .donnant cette illusion de mouvement continu .
1. Fixe avec force, sans cligner des yeux, un objet placé 1. Fixe avec force, sans cligner des yeux, un objet placé environ à 2 mètres de toi, pendant 15 à 20 secondes. environ à 2 mètres de toi, pendant 15 à 20 secondes.
2. Après l’avoir fixé, ferme les yeux.2. Après l’avoir fixé, ferme les yeux. 3. L’objet que tu as fixé reste en quelque sorte gravé 3. L’objet que tu as fixé reste en quelque sorte gravé dans tes yeux. Son image persiste sur la rétine de ton œil dans tes yeux. Son image persiste sur la rétine de ton œil pendant quelques instants : c’est la persistance pendant quelques instants : c’est la persistance rétinienne.rétinienne.
1. Fixe avec force, sans cligner des yeux, un objet placé 1. Fixe avec force, sans cligner des yeux, un objet placé environ à 2 mètres de toi, pendant 15 à 20 secondes. environ à 2 mètres de toi, pendant 15 à 20 secondes.
2. Après l’avoir fixé, ferme les yeux.2. Après l’avoir fixé, ferme les yeux. 3. L’objet que tu as fixé reste en quelque sorte gravé 3. L’objet que tu as fixé reste en quelque sorte gravé dans tes yeux. Son image persiste sur la rétine de ton œil dans tes yeux. Son image persiste sur la rétine de ton œil pendant quelques instants : c’est la persistance pendant quelques instants : c’est la persistance rétinienne.rétinienne.
Faire l ’expérienceFaire l ’expérience
clique ,clique , ICI ICI
Faire l ’expérienceFaire l ’expérience
clique ,clique , ICI ICI
Lorsque le disque ou le tambour constituant ce jouet tourne autour de son axe et que l’on regarde les images par les fentes du disque ou du tambour, on voit chaque image pendant une fraction de seconde. Le cerveau retient chaque image jusqu’à ce que l’image suivante apparaisse et le spectateur a une impression de mouvement.
Né à Bruxelles en 1801, Joseph Plateau passe ensuite une grande partie de sa vie à Liège. Il étudie à l’Université de Liège les lettres, le droit, les sciences physiques et mathématiques. Il enseigne les mathématiques à Liège, écrit une thèse sur la perception des couleurs dans laquelle il note que « chaque impression visuelle a besoin d’un certain temps pour se former et pour disparaître » . A partir de 1827, il met au point une série d’applications qui illustrent et expérimentent la persistance des impressions lumineuses. Il est ainsi le premier à théoriser le phénomène de la persistance rétinienne et à imaginer des expériences qui vérifient cette théorie. En 1832, il construit le phénakistiscope . En 1835, il est nommé chargé de cours à l’Université de Gand. Mais sa santé se détériore rapidement (problèmes respiratoires, probablement dus à ses expériences chimiques à Liège, …et puis 9 ans plus tard, cécité totale ! ) . Plateau réussit cependant à poursuivre ses recherches avec l’aide d’assistants et de membres de sa famille qui faisaient les expériences pour lui et qui notaient ses conclusions et ses calculs. Envers et contre tout, il fut le seul physicien belge du dix-neuvième siècle, qui obtint une grande renommée, du moins en Belgique.
En faisant tourner rapidement autour de son axe un disque fenêtré et en observant à travers les fentes une série de dessins disposés en couronne au verso et réfléchis dans un miroir, on obtient l’illusion d’ un mouvement.
Les élèves de l’A.R. Lucie Dejardin remercient très Les élèves de l’A.R. Lucie Dejardin remercient très chaleureusement l’Université de Liège etchaleureusement l’Université de Liège et,, plus particulièrement plus particulièrement,,
l’équipe responsable du Projet ‘Sciences au l’équipe responsable du Projet ‘Sciences au QQuotidien’ : uotidien’ : Emmanuelle RoEmmanuelle Rouuy , Martine Vanherck , Moritz Meyer . y , Martine Vanherck , Moritz Meyer .
Les élèves de l’A.R. Lucie Dejardin remercient très Les élèves de l’A.R. Lucie Dejardin remercient très chaleureusement l’Université de Liège etchaleureusement l’Université de Liège et,, plus particulièrement plus particulièrement,,
l’équipe responsable du Projet ‘Sciences au l’équipe responsable du Projet ‘Sciences au QQuotidien’ : uotidien’ : Emmanuelle RoEmmanuelle Rouuy , Martine Vanherck , Moritz Meyer . y , Martine Vanherck , Moritz Meyer .
u