KLANGFILM - TOBIS

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Paraissant tous les Samedis Prix : DEUX FRANCS N* 253 - 10 Septem bre 1938

D È S A P R É S E N T

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LeMERCREDI 14 Septembre

au CAPITOLE de Marseillel l l

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La RevueORGANE D’INFORMATION ET D’O P IN IO N CO RPO RA TIVES

de l'EcranLC EFFORTCIMË.MATO GRAPHIQUEm n . R k : u jn 1 rs m m

Directeur-Rédacteur en Chef : André de MASINI Directeur Technique : C. SARNETTE 49, Rue Edmond-Rostand — MARSEILLE — Téléph . Ganbaldi 26-82 ABONNEMENTS - L’AN : FRANCE 40 FRANCS - ÉTRANGER 60 FRANCS — R. C. Marseille 76.236 lime ANNÉE - N" 253 T O U S L E S S A M E D I S 10 SEPTEMBRE 1938

A C T U A L I T É S

Un bel éclairage sur le visage de Cincite Leclerc, qui, après Prison sins Barreaux a fait dans La Femme cîu Boulanger une com­position qui la classera définitivement.

Ainsi donc cette interminable Biennale de Venise vient tout de même prendre fin.

Comme on le sait, la France y a remporté la Coupe du Jury International pour l’ensemble Je sa sélection et pour sa Rétrospective du Cinéma Français; une moitié de la Coupe du Ministère de la Culture Populaire avec Frison sans barreaux; un tiers du Prix du meilleur documentaire avec Karakoram; une plaquette pour la meilleure actualité avec le Voyage des Souverains Britanniques; une des vingt médailles créées pour contenter tout le monde à Quoi des Brumes, pour la technique; une autre de ces vingt mé­dailles à Rubens, pour la technique également.

Le fait que nous en soyons, parait-il, les triomphateurs moraux, ne change ritn à mon opinion sur cetle manifes­tation qui pour avoir avili un peu plus encore la majeure partie de notre presse, n ’en vient pas moins de se déconsi­dérer définitivement.

Dans cette aventure où, selon Henri Jeanson... il est ques­tion de propagande, de prestige, de politique, de commerce, de combines, et fort peu de cinéma, après avoir obligé la presse et la production françaises à se mettre au garde à vous (obligé est beaucoup dire, car elles l’ont fait de bon cœur) et à procéder sur les films proposés à un épluchage assez humiliant, en raison de l’angle sous lequel il était effectué, on vient, en définitive, de décerner la Coupe Mus­solini aux Dieux du Stade et à Luciano Serra, pilota. Le premier, film allemand dont les qualités cinégraphiques ex­ceptionnelles méritaient certes une consécration éclatante, mais qui n ’en reste pas moins, dans sa forme originale, un film de propagande hitlérienne; le second, film italien sur la qualité duquel le nom de Goffredo Alessandrini, son réa­lisateur, nous renseigne amplement, n sis qui trouve son apothéose dans les « exploits » des aviateurs italiens en Ethiopie.

Comme quoi on n ’est jamais mieux servi que par soi- même. Comme quoi i! est certaines formes d’assassinat dont la peinture et l’apologie sont permises aux cinéastes des régimes « d’autorité ». Comme quoi, il était difficile de se payer plus ouvertement notre tête.

Cela n ’est d’ailleurs ni pour me surprendre, ni pour me

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choquer. Que dans un pays de dictature, on couronne des films magnifiant l’idéologie ou les réalisations du régime, que l’on s’ingénie à faire plaisir à scs alliés naturels et pro­visoires, je n’y vois rien que de très normal. Ces gens-là jouent leur jeu, et c’est le contraire (¡ni serait surprenant.

Seulement, ce (¡ne je trouve anormal, sinon étonnant, c ’est de voir que ce jeu, nous le jouons aussi, avec entrain et avec zèle. Nous nous aplatissons devant M. Dino Alfieri, acrobate de cirque, ou devant M. le comte Volpi, marchand de soupe, nous tremblons à l’idée qu’une merveille comme Quai des Unîmes puisse nous faire mal juger par les gens qui célèbrent les massacres d’Ethiopie. Et, de peur de passer pour suspects, nous dénonçons nous-mêmes l’immoralité de tels films, et regrettons leur envoi à Venise.

Pourquoi tant de réticences, bon Dieu ! Puisque, pour les gens qui font autorité dans l’industrie du cinéma et dans sa presse, la beauté doit céder le pas au conformisme, l’art au prestige, et l’humanité à la bravoure, il n ’y avait qu’à faire comme le préconisait Marcel Carné : envoyer là-bas, L ’Appel du Silence, Sœurs d’A n n a et Légions (l'Honneur, avec l’espoir de faire mieux encore ¡’an prochain, sur la foi des projets de nos producteurs.

Faut-il croire que tous ces messieurs émargent au bud­get du Comte Volpi, « doge moderne » (Pierre Michaut dixit), donateur de la Coupe du même nom, et propriétaire des Hotels de Venise, puisqu’aucun d’entre eux ne s’est en­core avisé qu’il n’y avait aucune raison pour qu’une mani­festation de cette envergure, dont on veut faire une sorte d’Olympiade annuelle du cinéma — excellente idée en soi

ne se déroule pas chaque année dans une nation diffé­rente, cela autant pour lui conserver son indispensable ca­ractère d’internationalisme, que sa non moins indispensa­ble liberté de tendance.

Il n ’est d’ailleurs pas dit que l’idée ne fasse pas son che­min plus vite (pie l’on ne croit, en dépit do la complaisance dont nous avons fait montre.

Les Anglais et les Américains n’ont pas celé leur mécon­tentement, et par cela même prouvé leur inaptitude à se laisser botter les fesses.

En France même, les lampions éteints et les envoyés spé­ciaux de retour, certains laissent timidement entendre que c’était tout de même un peu fort de café. L’histoire de Wérwethe Spuren semble difficile à avaler, même pour ceux qui sont à ce point nationaux qu'ils en oublient d’être français.

bit je vois un reflet plus net de cette tendance dans celte pli rase de mon confrère Coutisson :

Si [es Anglais et les Américains se piquaient au jeu et n’envoyaient rien à Venise l’année prochaine, il est vrai­semblable que la France suivrait, et que dans ce cas, beau­coup d ’autres pays feraient de même.

C’est peut-être trop attendre de nous qu’espérer pour l’an prochain ce geste de dignité élémentaire.

Mais d’ici l’an prochain, beaucoup d’eau aura passé sous les ponts. Peut être des soucis autrement pressants que la Biennale occuperont-ils alors l’Italie. El peut-être le gage de fraternité représenté aujourd’hui par l’attribution de la Coupe Mussolini 38, ne sera-t-il plus que le dérisoire sym­bole de la fragilité des amitiés politiques.

A. DE IMASINI.

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11 se co n firm e que la réa lisa tio n de

Un de la Canebièreest u n e p u re m erve ille D epu is lo n g ­tem p s on n ’a v a it p as \ u un film aussi ¡j b ien m o n té et aussi gai.

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|| Un de la Canebière jjj! a u ra lieu

M ercred i prochain , 14 Septem bre à minuit, au CAPITOLE

¡1 e t est a tte n d u e avec la p lu s g ra n d e jj H im patience . mjj LE PETIT MARSEILLAIS

va p u b lie r le ro m an

j L ’A vion de M inuit ¡j| d u q u e l e st t iré le su p e rb e film de N

Gailia Cinei d o n t de n o m b reu ses scè­nes fu re n t to u rn ée s à M arseille .

Ce film se ra p résen té au CAPITOLE à M arseille , le Jeudi

15 Septem bre, à 10 h. du matin.

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|| Un de la CanebièreH o u v rira la sa ison des G ra n d s B oule- ¡1 !| v a rd s à P a r is e t d é b u te ra

le 22 Septem bre à L'OLYMPIA de Paris

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Un de la Canebièreo n t g ag n é d ’avance^.

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MICHEL S I MON JEAN-PIERRE AUMONT e t MEG LEMONNIER

DANS UN FILM DE J A C Q U E S DE B A R O N C E L L I

ECLAIRJOURNAL

S C E N A R I O ET D I A L O G U E S DE M I C H E L D U R A NAVEC SATURNIN FABRE

ET MARCEL VALLÉE, GEORGES LANNES, JEAN AYMES NUMÉS FILS U N E P R O D U C T I O N É C L A I R - J O U R N A L

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A T ie i«ECLAIR-JOURNAL

Carrefour.L’aventure de 1 amnésique de Rodez

qui s’est close récemment par un pro­cès, après avoir pendant près de vingt ans ému et intrigué la presse et l’opi­nion, devait fatalement nous revenir par le roman, le théâtre et le film.

Nous avions eu la pièce d’Anouilh, Le Voyageur sans bagages, voici main­tenant d’inspiration très proche Carre­four, œuvre ardue qui souvent frôle ie mélo, y tombe parfois, mais reste en définitive une chose forte. Il est tou­jours agréable de voir îles tentatives de cet ordre qui sans ouvrir réellement des sentiers nouveaux marquent un sérieux effort pour sortir des habituels canevas, des rééditions de succès, ou des thèmes éprouvés. D'ailleurs cha­que fois qu’une expérience est, comme ici, tentée avec sincérité, chacun y Irouve son compte et le public sait ap­précier qu’on ne le considère pas à priori comme un idiot.

Le départ de cette histoire, c’est la guerre qui a coupé les liens entre un homme et son passé. Cet homme est reconnu par la famille de Vetheuil, il apprend par les autres le début de sa vie, retrouve sa femme, et se réins­talle solidement dans son existence, l'ne campagne de presse l’accusera d ’avoir usurpé ce nom et de n ’ètre que Pelletier, un repris de justice. De Vetheuil intente ei gagne un procès en diffamation, mais les débats font naître en lui des doutes, il entreprend une véritable contre-enquête; c’est alors un écroulement : Faroux son

principal témoin à décharge est un ancien camarade de Pelletier et en lète à lète, au cours d’une tentative de chantage le reconnaît formellement. Michèle, l’amie de naguère (qui main­tenant tient une boite de nuit) n’a pas non plus le moindre doute, seule la vieille maman de Pelletier n ’identifie pas de Vetheuil, mais elle, c’est pour ne pas briser la carrière inespérée de son fils...

De Vetheuil reprendrait sa person­nalité si ce drame ne plongeait son enfant dans un désespoir inquiétant pour lui, il se défendra àprement. Au moment où tout risque d’être perdu, Michèle tue Faroux et se suicide, lais­sant à son ancien amant la route libre pour continuer sa vie nouvelle.

On conçoit combien cette action peut être parfois difficile, prêterait même à sourire si Kurt Bernhard ne la dirigeait avec une constante auto­rité. Ce metteur en scène craint le ver­biage et les effets faciles, il n’accepte jamais les solutions aisées, mais va toujours au-delà et trouve Révocation la plus concentré0.

On 11e peut s’empêcher d’imaginer, de quelle débauche de surimpressions 011 aurait pu nous submerger à tous les rappels du passé. Ici le souvenir est évoqué par une phrase musicale, tan­tôt lointaine et hésitante, tantôt plus affirmée et lorsque soudain ce motif éclate en fanfare foraine chacun sent en même temps que le personnage l’irruption violente de la mémoire re­trouvée.

Kurt Bernhardt affirme encore la compréhension qu’il a de son sujet en

confiant en Charles Vanel le rôle de l’amnésique. Cet acteur probe 11e se laisse pas déformer par ses constan­tes réussites qui devraient lui valoir la grande vedette, il sait la valeur de l’immobilité, il sa't en serrant son jeu lui donner une puissance maximum. Il impose son personnage d’un seul coup à la première image du film, silhouet­te dans le brouillard.

Il se dégage de lui une telle impres­sion de force que son désarroi n ’en est que plus poignant

Suzy Prim dorme à Michèle un char­me un peu fragile, elle joue sur le souffle, pour elle seule la situation est sans issue, femme encore belle, bri­sée dont les sursauts d’énergie ne sont que les réflexes d’un malade condam­né. Il est dommage que cette création émouvante soit un peu gâtée par sa mort, mais cela ne peut lui être re­proché; cette scène était insauvable, aggravée encore par la déclaration à la 'police qui est un testament litté­raire, grotesque. Du reste toute cette iin policière, si e le marque une d é ­tente peut être utile après l'atmosphè­re tendue du film, semble plus b â ­clée.

.Iules Berry, gouape vieillissante et désinvolte classique; Bovério, homme d’affaires honorable.

Dans sa seule apparition, Marcelle Gcniat arrachera la scène la plus mélo, celle de la mère; elle gagne une par­tie peut-être facile, mais en tout cas délicate.

1 ania Fédor est une Madame de \ etheuil un peu terne sauf au tribu­nal où elle touche juste.

Lui in je voudrais savoir le nom de ce petit bonhomme, vieux de quelques cinq ans qui demande avec une auto­rité prometteuse à Charles Vanel s’il sait bien faire le tigre ?

°0à une œuvre qui pour être pres­que purement psychologique 11’est pas moins promise à une carrière heureu­se, mais pourquoi l'avoir appelée Car­refour ? Certes, or. comprend si l’on cherche l’allusion de ce titre, excel­lent pour un roman. Pour l’écran il représente justement tout un intellec­tualisme compliqué et disons-le, assez redoutable; nous sommes dans un do­maine où il faut craindre la banalité, mais pourtant se faire tout de suite bien comprendre.

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Belle Étoile.

L’équipe Baroncelli-Michèl Duran réussit décidément mieux dans la co­médie que dans le drame. Et la réus­site à peu près parfaite de Belle Etoile nous esl d’autant plus agréable, qu’el­le se manifeste dans un genre où nous ne valons généralement rien.

Pour n’avoir pas voulu viser trop haut. Michel Duran et J. de Barcncélli ont atteint leur but, el le succès de Belle Etoile s’apparente assez à celui de L ’Innocent : dosage habile des ef­fets dans une comédie qui côtoie pres­que constamment le drame; délicates­se des. sentiments exprimés, recher­che de « gags »; Mais, à l'avantage de Belle Etoile, il faut porter un rythme plus rapide, un dialogue plus percu­tant et une tendance plus accusée vers une certaine loufoquerie.

Trois personnages centraux dans ce film : Meg, fille d’un riche industriel lequel veut à toute force la marier avec un homme qu’elle n’aime pas ; Jean-Pierre, un jeune ingénieur sans situation; et un clochard.

Les deux premiers se jettent dans la Seine, elle parce que son père a eu le tort de la défier de mettre sa me­nace à exécution, lui parçe qu’il en a assez de traîner sa misère. Bien en - tendu, Jean-Pierre sauve Meg, et le clochard paternel les recueille sur le quai. Après s’être vus, les deux jeunes gens reprennent immédiatement goût à la vie. Successivement chanteurs des rues, crieurs ou livreurs de journaux, tous trois essaient de gagner leur croûte et Meg, qui n’a pas voulu dé­voiler son identité, n’est pas la moins courageuse à l’ouvrage. Mais le père offre une prime de 10.000 francs pour la recherche de la disparue, dont il fait publier la photo. Le clochard ne pense qu’à toucher la prime, Meg et Jean- Pierre qu'à s’enfuir ensemble. Mais, de mauvais garçon, ayant eut vent de la situation, essaient de faire chanter le père en lui affirmant que leur fille est à leur merci, cl, les choses se gâ­tant, l’enlèvent pour tout de bon, dans la camionnette que conduit Jean Pierre.

Au moment où Jean-Pierre et le clo­chard ayant mis les ravisseurs hors d’état de nuire s’aperçoivent qu’il véhi­culaient une Meg bâillonnée et ligotée, la police les arrêt-; et les inculpe en même temps que les autres. Au pro­cès, les débats sont houleux et inénar­rables. Accusés et témoins affolent par leur indocilité, leurs contradic­tions et leurs disputes, le président, qui finit par renvoyer tout le monde.

Le père de Meg finira par accepter ce gendre imprévu, el le bon clochard lui-même ne sera pas oublié.

Ce scénario rapidement esquissé, nous avouons volontiers qu’il ne don­ne qu’une idée très vague de cette his­toire bourrée de péripéties, d’idées et de notations comiques. On sent vrai­ment que l’auteur el le réalisateur se sont donné la peine d’écrire et de « faire » ce film, dont la richesse de détails contraste si heureusement avec l’indigence de la plupart des produc­tions françaises comiques. L’histoire de l’enlèvement, avec la jeune fille el ses ravisseurs à l’intérieur d’une ca­mionnette (¡ne Jean Pierre et le clo­chard conduisent sans en savoir le contenu, est extrêmement bien contée, et rappelle celle de la malle dans L ’In­nocent. Quant à I » scène du tribunal, rapidement conduite, elle atteint à une belle intensité dans le burlesque, et mettra n ’importe quelle salle en dé­lire.

Il n’y a pourtant rien de vulgaire ni de grossier dans ce film qui met en jeu un personnage de clochard assez pittorescpie, el où l’on parle beaucoup argot.

Et comme la qualité des acteurs est le plus souvent fonction de ce qu’on leur fait jouer, soyons heureux.de re­trouver là une Meg Lemonnier dont nous n’avions pas eu souvent Rocca - sion de dire du bien depuis II est char­mant, gracieuse, sympathique et par­faitement désirable. Et aussi Jean- Pierre Aumont qui, sans être parfait, affirme les mêmes qualités que nous eûmes plaisir à lui reconnaître dans Drôle de. Drame. Michel Simon, dans le rôle du clochard, est tout à fait ex­traordinaire. Et Saturnin Fabre, plus mesuré que de coutume, Marcel N’al­lée, Georges Lamies, Numès Fils, Jean Aymé, par leur intelligente compré­hension de leurs rôles complètent de la meilleure manière, la distribution de cette œuvre charmante.

A. DE MASINI.

P résen ta tions à ven irMARDI 13 SEPTEMBRE

A 10 h., CAPITOLE (Sédif)Les Bois de la Floi te, avec Tichadel

et Rousseau.A 10 h., REX (Cie Fse Cinématog.) Le Faràdis de Satan, avec P. Renoir A LS h., CAPITOLE (Cie Fse Cin.) Le. .Joueur d’Echecs, avec C. Veidt.

MERCREDI 14 SEPTEMBRE A 10 h., REX, (Cie Fse Ciriématogr.) Gosse de Biche, avec P. Brasseur.A 10 h., CAPITOLE (Cyrnos-Film) Kalia, avec Danielle Darrieux.A 18 h., CAPITOLE (Cie Fse Cin.) Alerte en Méditerranée, avec Pierre

Fresnay.A Minuit, CAPITOLE (Gallia-Cinéi) Un de la Canebiè.re, avec Alibert.

JEUDI 15 SEPTEMBRE A 10 h., CAPITOLE (Gallia-Cinéi) L’Avion de Minuit, avec Jules Berry

MARDI 20 SEPTEMBRE A 10 h., REX (Films Champion)La Bâtarde, avec Larquey A 18 h., (A.G.L.F.)Ernest le Rebelle, avec Fernandel.

MERCREDI 21 SEPTEMBRE A 10 h., REX (Films Champion) L ’Héroïque défenseur, La Fin de

Zorro, avec Rin-tin-tin Jr.MARDI 27 SEPTEMBRE.

A 10 et LS h-,..(Gallia-Cinéi)MERCREDI 28 SEPTEMBRE

A 10 h., (Ciné-Radius).Altitude 3.200, avec J. L. Barrault.

MARDI 18 OCTOBRE A 10 h., (Ciné-Sélection).Un Gosse en or, avec G. Farguette.

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La C'e Française Cinématographiqueprésente

M A R D I 13 S E P T E M B R Eà 10 heures au

JEA N - P IE R R E AUMONT JA N Y H O L T - JEAN MAX

et

P IE R R E RENOIR dans un film de F E L I X G A N D E R A

L e PARADIS de satanavec

M A R C E L L E G EN I A Tet

L U C A S - G R I D O U XPRODUCTION GEORGES LEGRAND

1 1 8 heures au C a p it o l eF R A N Ç O I S E R O S A Y C O N R A D V E I D T

dans un film deJ E A N D R E V I L L E

L E JO U E U R D 'É C H E C S

d'après le célèbre roman deH. D U P U Y - M A Z U E L

avecB ERN A RD L A N C R E T M IC H ELIN E F R A N C E Y J A C Q U E S G R E T I L L A T

T E M E R S O Navec

G A S T O N M O D O Tet

P A U L C A M B Oet

E D M O N D E G U YPRODUCTION VEGA

M ERCREDI 14 SEPTEM BREà 10 heures au

11 . » • il

P IE R R E B R A S S E U R M A D ELE IN E ROBINSON et AIMOS dans un film de M AU RICE d e CANON GE

GOSSE DE RICHEd après la pièce de CHARLES BURGUET

avecJ A C Q U E S V A R EN N ES

Jeanne FUSIER GIR - Jeanne M arie LAURENTet

G I N A M A N E Savec

Jacques GRETILLAT et Charles BURGUETii;ii:iiiiii:iiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiKtiiiiiMiiiiiiiniiiiii!ii

à 18 heures au C a p ito liP IE R R R E F R E S N A Y

R O L F W A N K A KIM P E A C O C K NADINE V O G E L

dans

ALERTE EN MÉDITERRANÉEUN FILM DE L É O J O A N N O NSCÉNARIO ORIGINAL DE LÉO JOANNON

avecL E D O U X(de la Comédie Française)J E A N T I S S I E R B E R G E R O N

etA I M O S

P R O D U C T I O N V E G A

iiiiiiiiiiiniiiiimtiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiimiiiiii:iiiiiiiiitiiiiiiiimiiiii iiiiiiiiiiim m itiiiiit iiiiiiin i

COMPAGNIE FRANÇAISE CINÉMATOGRAPHIQUE - 53, Boulevard Longchamp, MARSEILLE

(de notre correspondant particulier)

D ernières N ou velles.H. K. O. Radio Pictures réalisera .">4

grands films pendant la saison 1938 39. En outre, 199 films à court mé­trage seront produits dont 18 des­sins animés, en technicolor, par W ait Disney, 13 éditions de « La Marche du temps » et quelques bandes dévoi­lant les activités des cjuintupleltes Dionne. Charles Boyer et Barbara Stanwiek, seront les vedettes de Match Love.

£Mother Careifs Chickens, présenté

par R. K. O. Radio au Radio City Mu- sic Hall marquait la rentrée de Ruby Keeler après une absence de l’écran de plus d’un an. Mother Careifs Chickens a été adapté du roman rustique Mary Wiggin l’auteur de Iiebecca <>f Sitnnii- brook Farm et peij?t les mœurs des campagnards américains.

La distribution est excellente avec Fay Bainter, Anne Shirley, James Elli­son el Water Brennan.

*R. C. A. el ses filiales ont enregis­

tré un bénéfice net de $ 2,5*24,756 pen­dant le premier semestre de l’année. Les recettes brutes s’élevaient a $ : 45,254,305,00

«Greta Garbo rejoindra M. G. M. au

début de Novembre pour tourner deux films, dont l’un traitera la vie de Mme Curie.

« M arie-A ntoinette » :M. G . M.)Les films historiques nécessitent des

dépenses énormes et dans ce domaine Métro-Goblwyn-Mayer n’a pas épar - gné les dollars pour réaliser une pro­duction luxueuse et spectaculaire. La reproduction du palais de Versailles est artistique et les figurants dépas­sent en nombre la foule qui courut à Versailles pour demander les vies de Marie-Antoinette et de l’infortuné Louis XVI. Plus d’un million de dol­lars fut consommé dans la réalisation du film qui possède plus de défauts que de vertus. Le scénario inspiré de l’ouvrage Marie-Antoinette, par S te ­fan Zweig manque de puissance dra­matique et seule, la scène de la prison précédant la décollation des souve­

rains est touchante, due en grande partie à l’interprétation émouvante de N'orma S'hearer. Le fond du film re­pose sur des épisodes faux et inexis­tants, tel que l’amour de la reine pour Axel de Fersen. Les scénaristes ont exagéré la partie romantique. Le dia­logue employé es1, commun et mono­tone el les scènes de caresses, et d’a­veux d’amour ne sont confirmées par aucun document authentique.

D’autres évènements à travers le film, qui est par trop long, sont sortis de l’imagination des auteurs du scé­nario.

La direction de W S. Van Dyke II est défectueuse et l’interprétation des diverses personnalités est des plus médiocres. Gladys George ne donne aucune illusion de iMme Dubarry. Louis XVI est peint comme un imbé­cile et un faible d ’esprit, aucun trait véridique ne ressort de l’interpréta­lion de l’anglais Robert Morley.

Nous n ’avons jamais noté un ma - quillage plus monstrueux que celui employé par Joseph Schildkraut dans le rôle de Philippe d’Orléans, tandis que Tyroïie Power dans le rôle de Fersen fut terriblement monotone. La beauté aristocratique de Norma Shea- rer dominait aisément la distribution artistique. Elle fut éloquente surtout dans les épisodes dramatiques et je doute fort qu’une autre actrice ait mieux fait dans 'e rôle de Marie-An­toinette.

Je préfère les films simples inspi­rés d’une histoire simple, mais plau­sible aux productions spectaculaires précédées toujours d’une publicité ta­pageuse. Je citerai Four Daughters (Warner Bros) qui appartient à la ca­tégorie des films d ’une qualité excep­tionnelle. Que faire de ses quatre fil­

les, c’est le problème d’un musicien en même temps leur père et puis, com­ment et quelle solution faudrait-il imaginer lorsque scs filles sont amou­reuses du même jeune homme ?

.le conseille à tout le monde d’aller voir ce film amusant, psychologique el frais.

Les interprètes sont superbes dans leurs rôles respectifs. Deux font ici leurs débuts éclatants, Jeffrey Lynn, dans le jeune homme adulé par le quatuor (les filles du flûtiste et John Garfield, un personnage cynique et déprimant. La vedette féminine est Priscilla Lane qui possède du charme el de l’entrain, entourée de ses deux sœurs Roseniary, chanteuse agréable et Lola, et de Gail Page, qui s’avère à chaque apparition actrice éloquente. Notons également Claude Rains May Robson, Frank Me Hugh et Dick Ec­ran. La direction de Michael Curtiz est impeccable.

*

Sing Sinner.s Sin (Par.) est une co­médie dont le thème appartient au do­maine du turf. Ring Crosby, Fred Mac Murray, et un petit acteur excellent O’ Connor, l’animent avec vivacité. Dorothy Peterson, aussi, contribue amplement à la gaieté qui se dégage de l’action. Bing Crosby chante discrè­tement, Fred Mc Murray joue de la clarinette et le bon petit O’ Connor danse en jouant en même temps de l’accordéon.

Bing Crosby, considéré par sa fa­mille, comme le champion de la pa - cesse, quitte le foyer pour chercher la fortune sur le champ de courses... et il la trouve en gagnant le grand prix avec son cheval.

Joseph de VALDOR,

m ii.iiiitiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiii-iiiiiiiïiKiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiu.iii

Un Film de

FEDOR OZEP

P IE R R E RICHARD W IL L M et ANNIE VERN AY dans

T p í ¡ . H F { H - Q O V H

L e p l u s b e a u l - J o ç m a n d ’H c m c u , ; Â Æ HLMIm iiiiiiii ii ii ii. iiim im iii r u i iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

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10

Sous la Direction de M. G. CHARLES DE VALVILLE. 39, Rue Buffon (Filmolaque) en collaboration avec R. DASSONVILLE.

A la Convention R. K. O., M. R. Armour annonce un production « Hors-Pair »

LES PROGRAMMES DE LA SEMAINE

A P O L L O : L'Ecole cil! Crime; Chérie.A V E N U E : Mariage incognito.A U B E R T -P A L A C E : Alerte en Médi­

terranée.B A LZA C : Trois souris aveuglesB IA R R I TZ : Les Aventures de Marco

Polo.B O N A P A R T E : La 8° Femme de Barbe-

bleue.C A M EO : Arizona BillC ESA R : Les aveni ares de Tom Sawyer.C O LISEE : Clôture annuelle.C H A M PS-E L Y SE E S : Le joyeux reporter

Mlle a disparu.C IN E -O P E R A : Mariage double; Musique

pour Madame.E R M IT A G E : Le retour d'Arsène Lupin.VjA U M O N T -PA L A C E . : Tarakanova.H E L D E R : Quelle joie de vivreIM P E R IA L : Les dieux du Stade.M A R B E U F : Homme marqué; Bulldog

Drummcnd en péril.M A D E L E IN E : Le Paradis de Satan.M IR A C L E S : Lettre d'introduction.M A R IG N A N : La Piste du Sud.M A R IG N Y : Relâche.M A R IV A U X : La Femme du Boulanger.M A X L IN D E R : Tricoche et Cacolel.M O U L IN -R O U G E : L'Accroche-Cœur.N O R M A N D IE : Jeunesse Olympique.O L Y M F IA : Les aventures de Marco PoloP A R A M O U N T : Le Crime du Dr Tin-

dal.P A R IS : MannequinPA R IS-SO IR RA SPA 1L : Le Rayon In­

visible.P IG A L L E : Altitude 3.200.R E X : Le Patriote.S A IN T -D ID IE R : Mariage double; L 'In­

connue du Palace.S T U D IO B E R T R A N D : Coqueluche de

Paris; L 'Angle du Monde.S T U D IO 28 : Dr Jekyll et M r H yde; Ca­

ligari.S T U D IO E T O IL E • Firmin, le muet de

Sl-Palaclel.P A iN T H E O N : Les Nouveaux Riches.U N IV E R S E L : Prison sans barreaux.

M . R . A R M O U R

Les délégués ce la Convention R .K .O . venus de plusieurs continents, n’ont pas échap­pés à l'ambiance de Paris. Réunis par petits groupes ¿ans les salons de THôtal Georges V, ils sent gais et souriants et ne cachent pas leur plaisir d ’être pow quelques jours les hôtes de notre capitale.

M. R. Armour, Directeur Général de '.’Europe ne cachait pas sa joie, en effet, ne dcit-il pas annoncer à tous ses collaborateurs la plus belle et la plus importante production qii ait jamais réalisé cette Société.

Il suffit de citer 1rs derniers films sortis pour mesurer l’importance et la qualité du programme 38-39:

L ’mpossible M . B hé; Quelle Joie de vi­vre; Mariage Incognito qui commence une brillante carrière à l’Avenue et qui a reçu à Venise une médaille pour l’ensemble ar­tistique et Blanche Neige et les Sept Nains qui vient de recevoir à Venise le « Trophée d’A rt », récompense créée uniquement pour ce chef d’œuvre le classant ainsi « Hors Concours ».

Viennent d ’être terminés dans les studios les films suivants :

Carefree avec Ginger Rogers et Fred As-

taire; Room Service avec les Marx Brothers Cunga Din, avec Cary Grant, Victor Mac Laglen et Douglas Fairbanks Jr. ; Mother Carey’s Chickens, d’après la nouvelle de Ka­te Wigg.n que de nombreux critiques com­parent à Little Women; Having Wonderful Time, avec Ginger Regers et Douglas Fair­banks Jr,; Breaking the Ice avec Bobby Breen, Charles Ruggies et Delores Costello Sky Giant, avec R chard Dix et Chester Morris; The Affairs of Annabel, avec Jack Oakie et Lucille Ball; Sixty Glorious Years de Herbert Wilcox avec Anna Neagle et Anton W albrook; The M ad Miss Manton, avec Barbara Stanwyck et Henry Fonda.

Sont en cours de production :Love Match, le premier film de Léo Mac

Carey avec Irene Dunne et Charles Boyer.Claudette Colbert jouera dans Memory

of Love.Gregory La Cava et George Stevens pré­

parent la réalisation d’autres films.W alt Disney annonce dix-huit dessins ani­

més :The Brave Little Tailor, d ’après le conte

des frères Grimm; Farmyard Symphony; Donald s Golf Game; Ferdinand The Bull; Merbabies; Mother Goose Goes Hollywood ; Donala s Lucky Day, Society Dog Show; The Practical Fig; The Hockey Camp; The Ugly Duckling; Goofy A nd Wilbur; Do­nald s Cousin Gun; The Beach Picnic; Sea Scouts; The Autograph Hound; Donald’s Penguin; The Pointer

Plus de 50 délégués de tous les pays as­sistaient à cette réunion. Nous les avons nom­més dans notre précédent numéro.

•M. Phil Reisman vice-président de R.K. O. et ¿ recteur du Departement étranger, dé­clara que jamais le prestige de la R. K. O. n avait été aussi grand et que Tannée prochai­ne verrait une production d’une supériorité incontestable.

Un banquet clôtura les travaux des mem­bres de la Convention. Formons nos meil­leurs voeux peur 1 accomplissement d’une tâ­che dont les premiers résultats sont si appré­

ciables.

11

d e la Sem aineCAPITOLE. — Tempête sur l’Asie,

avec Conrad Veidt (Cyrnos Film). Ex.PATHE-PALACE — Charme de la

Bohême, avec Jean Kiepura et Martha Eggerth (Midi-Cinéma-Loçation). Ex.

O DEON. — La Brigade de Rio (¡runde, avec William Boyd et Double Enr/uète. (Paramount). Exclusivité.

REX. — L ’Insoumise, avec Bette Davis et L'Héritière Vagabonde, avec Craig Reynolds (Warner Bros). Excl.

STUDIO. — Le Sous-Marin 1). I, avec Pat O’Brien (Warner Bros). Ex­clusivité, et Au bout du Monde, Re­prise.

MAJESTIC. — Tarakanova, avec Annie Vernay (Ciné-Guidi-Monopole). Seconde vision.

CLUB. — La Femme en cage, avec Lily Pons (R.K.O. Radio), et Rivaux avec Victor Mc Laglen (Fox-Europa). Exclusivité.

STAR. — Stage Door, avec Katha­rine Hepburn et W interset (R.K.O. Radio). En version américaine.

RIALTO. — Un de la Légion, L ’An­ge du Foyer, Sapho. Reprises.REGENT. — Fermeture pour trans­

formations.ELDO. — L ’Espionne de Castille,

avec Jeannette Mc Donald (M.G.M.). Seconde vision.

N otre num éro spéc ia l de re n tré e

Le présent numéro est le dernier paraissant avant notre numéro spé­cial de Rentrée du 1" Octobre.

Nous insistons donc une dernière fois auprès de nos lecteurs et annon­ciers pour qu’ils nous adressent sans retard la documentation, les clichés et les annonces qu’ils désirent voir pa­raître dans cette édition.

D’ores et déjà, ce numéro — dont nous avons indiqué la semaine der­nière le sommaire dans ses grandes li­gnes — peut être considéré comme le plus important, le mieux documenté que nous aurons sorti en dix ans de parution régulière, et le plus représen­tatif de la cinématographie régionale.

Ne vous expose/ donc pas à ne pas \ figurer, par suite d'une décision tar­dive.

Envoyez-nous ayant le 17 courant dernière limite, les textes, publicité, et clichés ([lie vous désirez voir figurer dans notre numéro spécial de Rentrée.n i i.uiiiimiiiifitmiiimiiimiimiiiiiimiiimiimimiiiimiiiimimiiiiiiiiiii'iiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiiiiiimtmtiiiiiiiiuai ...................................................... .

La Tombola de la Mutuelle du Spectacle

Ainsi que nous l’avions annoncé la Mutuelle du Spectacle de Marseille et de la Région organise une loterie au profit de ses oeuvres : Assistance chi­rurgicale, envoi des enfants à la mon­tagne, etc...

Les lots soni importants :Une automobile Rosengart super­

cinq, conduite intérieure, 4 places.Deux bicyclettes pour hommes.Deux bicyclettes pour daines.Deux postes J ’. S. F.Un rasoir électrique, valeur 600 fr.Trente carnets de tickets d’entrée

gratuite pour deux personnes dans les principaux cinémas, valables chacun pour 52 programmes.

Et de nombreux autres lots.Le prix du billet est de 1 franc. Le

tirage de la tombola aura lieu à l’oc­casion d’une fête qui sera donnée au Capitole, el 30 Novembre.

Les billets seront en vente dans tou­tes les salles, et en dépôt chez M. Mil- lard, 4, rue Grignan, à la disposition des directeurs de salles et d’agences ou des magasiniers qui voudront bien s’occuper de la vente.

A TOULON.Un im portant accord .

Nous apprenons que par suite d’un accord intervenu entre MM. Rachet et la Société de Gestion de Cinémas (Groupe Bel), les deux grandes salles toulonnaises, le Fémina et le Ivursaal vnennent de passer sous le contrôle de ce dernier groupe.

Cet accord, qui s’est conclu sous le signe de l’amitié et dans un esprit d’étroite collaboration, est prévu pour une durée de treize ans.

L’importance prise, en peu de temps par le groupe Bel, ses possibilités de programmation, ses méthodes d’ex­ploitation et de publicité, sont autant d’atouts qui vont entrer dans le jeu des deux salles toulonnaises.

On sait déjà que le Fémina qui est depuis sa rénovation, la plus belle sal­le de Toulon, aura cet hiver une sé­lection de tout premier ordre, com­prenant Blanche Neige (’l les Sept Nains, toute la Production Paramount Tricoche et Cacolel, etc.

Nous ne tarderons certainement pas à enregistrer les résultats de cet a c ­cord, dont nous sommes heureux de féliciter les avisés signataires.

Parmi les récentes installations réalisées dans notre région pa; Klangfilm-Tobis, il convient de citer celle du Ciné-Star à Toulon ccquette salle de 400 places confortablement aménagée, et dont l’inauguration eût lieu en Juillet.

Le public nombreux qu: se presse au Ciné Star depuis son ouverture a pu apprécier les excellentes qualités de reproduction sonore et de projection du matériel Klangfilm Tobis.

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LA P IS T E D U SU D

C ’est très prochainement que le Marignan va projeter un film de grande classe, tiré du célèbre roman de O. P. Gilbert La Piste du Sud, un film âpre, émouvant, qui nous res­tituera, le premier peut-être, l’atmosphère vé­ritable du Grand Sud, dépouillée de toute fantaisie et de tout romantisme.

Grâce à une interprétation extraordinaire qui comprend : Albert Préjean, Pierre Re­noir, Ketti Gallian, Jacques Baumer, Arthur Devère, André Fouché, Brochard et René Lefèvre, le metteur en scène, Pierre Billon a produit un film admirable et profondément émouvant qui se déroule entièrement dans le pays de la soif, à T ir7.il, un coin sur cette piste qui s’enfonce clans le Sud Algérien, hé­sitante, inconsistante, disparaissant par en - droit, reparaissant plus loin... toujours en lut­te centre le sable.

Cet enfer où vivent isolés du monde quel­ques soldats et quelques civils jetés sur ce sable par on ne sait quelle marée, verra le drame se dérouler tout entier. La venue d ’une femme dans cet endroit brûlé par le soleil, ravagé par le simoun, va déchainer la tem­pête dans les coeurs de tous les hommes qui vivent loin de l’Europe.

Tournés sur les lieux mêmes cù l’action se déroule, ce film ne tombe pas dans le do­maine courant et évite soigneusement ce que les oeuvres dites « de désert » ont déjà pu nous montrer. « La Piste du Sud » par sa simplicité, sa vérité et l’émotion qui s’en dé­gage tient une place de choix dans la produc­tion française de l’année.

¡iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitmiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiimtitiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiimiiiiiiMiiiiimiiimimimii'itiiiiiiiiiiiiE:ii<= .|!iiimiiiiiimiiiitmiiiiiiiiiiiiiuiitiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiimiiiiiiiiitiitiiimiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiii'imiiiiiiiiit»iiiiii«»i£ =

MATERIEL

1 MADIAVOX I= r *1111 II lllllllllllllll 11111111111111111111111 II Mil IMI lllllllll IMI II lïllllllllllllIIIIIIMIll Mil 1111111111111111111111111111111111111111 U- § = •iiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiii.

L e MARQUIS. —- La débauche n’est pas un péché gratuit.{Charpin et Robert Valtier dans une scène de « L a Femme du Boulanger »,

de Marcel Pagnol)................................ ............................................................ . ............ iiiiimi..... ........ ................................................................. 11

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F E U D E JO IEA la Ciotat, on tourne depuis vendredi

dernier, les extérieurs de Feu de Joie. Le scé­nario de ce film musical, le découpage et les dialogues sent de André Hornez et Jacques Hcussin, ce dernier assure la mise en scène de cette amusante comédie dans laquelle Ray Ventura et ses Collégiens tiennent, pour la première fois dans un film, une place de pre­mier plan. La dist.ibuticn comprend égale­ment : Micheline Cheirel, René Lefèvre, Raymond Cordy, Alice Tissot, Sinoêl, et Junie Astor. La partition musicale est l’oeu­

vre de Paul Misraki. Ray Ventura devant faire une période militaire, ce film sera sus­pendu dès que les extérieurs seront termi­nés, jusqu’aux premiers jours d’cctobre. Les intérieurs seront réalisés à cette date à Saint Maurice.

iiimiiimiiuuiiiiumiiuiiiiiiiiitiiiirmnimiimiumimiiiiI ¿uiiitiiiiiuuiiiuiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiuiiiiiiiiiinuimiiiuimi

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f f e fié nUN FILM DE LA NOUVELLE SÉLECTION

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« t â t e »avec

Charles DECHAMPS

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Jean n e L 0 U R Y

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C'est un parlant de la

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LES R O IS D E LA F L O T T EOn sait que la Société Sédif, n’ayant pu

présenter son film Les Rois de la Flotte à ia date annoncée, a reporté cette présentation au mardi 1 3 courant, à 10 h. au Capitole.

Entre temps, nous apprenons que le film de T ichadd et Rousseau a été donné à P a­ris, en « preview » dans un cinéma de quar­tier, et sans avoir été annoncé à l’avance. Le succès auprès du public habituel de cette salle, a été prodigieux, à te! point qu’il était parfois difficile de suivre le texte, tant les spectateurs riaient. Voilà qui nous fait bien augurer des qualités comiques du film que nous allons voir mardi.

U N E N O U V E L L E SA LLE A A U B A G N E

Nous apprenons la création prochaine d’un très luxueux cinéma, dû à l’initiative de MM. Arati fils et Clairy-Guibuud.

Cette nouvelle salle comportera plus ce 8C0 places et sera dotée de tcus les perfec­tionnements assurant le maximum de confort aux spectateurs.

L ’étude très approfondie et les soins ap­portés dans la réalisation par M. Arati fils, qui est un architecte connu, nous font pré­voir un ensemble très harmonieux et une acoustique parfaite.

L ’aménagement de la cabine a été confié à Klangfilm Tobis, qui y installera ses meil­leurs types d’appareils. C ’est déjà un s£r ga­rant de succès pour les promoteurs dr^ cette nouvelle salle, auxquels nous présentons tous nos vœux de succès.

P R IS O N D E FEM M ES

Nous apprenons avec plaisir que le film Frison de femmes, réalisé par Roger Riche- bé d’après un scénario de Francis Carco et Roger Richebé, vient de remporter un énor­me succès à La Baule, Vichy, Biarritz, Paris-Plage et Aix les-Bains.

Le public de ces stations a fait un accueil enthousiaste à cette belle réalisation de Roger Richebé, magnifiquement interprétée par V i­viane Romance, Renée St-Cyr, et Georges Fbmant, grands artistes qui se sont encore surpassés dans les rclcs qu’ils ont créés dans cette oeuvre. Ce succès fait bien augurer des recettes futures des grands centres qui se sont déjà assurés la programmation de ce très beau film.

A S E T EL ’ancien théâtre « Comédia » de Sète

se transforme actuellement en un cinéma de première vision.

D ’importantes transformations sont actuel­lement en cours d’exécution et feront du nou­veau « Colisée » un des meilleurs cinémas de la ville.

C ’est un équipement cinématographique e Klangfilm-Tcibis » qui aurait été cRoisi par la nouvelle direction ce qui indiquerait que cette dernière a l'éellemenl décidé de do­ter Sète d’un établissement de premier ordre à tous les points de vue.

éLA V IE E S T M A G N IF IQ U E

Sur les bords du lac de Parentis, ce cri a résonné, amplifié par de jeunes poitrines, porté par les vents de l’Ouest.

Et les tardifs estivants de la Côte Atlanti­que ont eu, ces jours derniers, la surprise de voir arriver près d’eux, dans leur solitude magique, toute une troupe de cinéma au grand complet, avec lie metteur en scène Maurice Cloche, les techniciens des images et du son, et sept jeunes gens et jeunes filles absolument pareils à toute la turbulente jeu­nesse du camping d ’été.

Les ravissantes Katia Lova, Hélène Das- sorville et Gilberte Clair, les sympathiques Jean Servais, Rcbert Lynen, Jean Daurand, Roger Bcntemps, tournèrent les premières scènes du film : La h ie est Magnifique, dans un décrr de lac scintillant, de forêts de pins et de rives harmonieuses.

Et l’auteur du roman « Belle Jeunesse « Madame Marcelle Vieux, suivait avec sa­tisfaction le travail qui fera d’un beau roman, le beau film futur : La Vie est Magnifique !

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Page 10: KLANGFILM - TOBIS

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L E R E V O L T E

Nous rappelons que Le Révolté, tiré de l’œuvre de Maurice Larrouy, et que Léon Mathot réalise actuellement aux studios St- Maurice, a été adapté par MM. Clouzot et Villar. Le directeur technique de cette pro­duction de la C.I.C.C. est M. Paul Ma- deux assisté de Jean Lev:. Les décors sont de M M . Jean Bijon el Rcbert Gys. M. Ro­bert Bibal est le collaborateur technique. Chef opérateur: René Caveau. Opérateurs: Charles Suin, Charles Gaveau et Barry.

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T R IC O C H E E T C A C O L E TC’est dans le courant de Septembre que

Guy-Maïa Films présentera à Marseille Tricoche et Cacolet.

« Tricoche et Cacolet » écrit en collabo­ration par Meilhac et Halevy — les maîtres du rire du début du siècle — obtint, au Théâtre Ambigu, un succès qui est encore présent à la mémoire de bien des vieux pa­risiens.

De ce vaudeville type, comportant des si­tuations plus cccasses les unes que les autres Pierre Colombier vient de tirer un film qui obtiendra, sans conteste, au Cinéma « Mari­vaux » où il effectuera sa sortie en septenv bre. le même succès bien mérité. Car si Tri­coche et Cacolet, film, est empreint de la plus folle gaîté, il ne tombe jamais, par con­tre, dans la vulgarité. De plus, il comporte des atouts maitres tels que : une interpréta­tion, on peut dire hcrs-classe, avec Fernan­de!, le plus grand comique français Duvallès Elvire Pcpesco, Saturnin Fabre, Ginette Le­clerc, Jean Weber, etc.... une mise en scène adroite et luxueuse. 'Pierre Colombier était bien le réalisateur désigné pour ce sujet bien parisien — et enfin, les dialogues de René Fujol dont la réputation n’est plus à faire.

Tricoche et Cacolet, connaîtra, nous en sommes persuadés, une longue et brillante carrière.

E D U C A T IO N D E P R IN C EEducation de Prince est complètement ter­

miné, Alexandre Esway, le réalisateur pré­side au montage.

Maurice Donnay de l’Académie Françai­se, auteur de la pièce, dont fut tiré le film, a assisté à une projection de travail. Il s’est

déclaré enchanté de l’adaptation, et aussi de 1 interprétation qui comprend : Elvire Po- pescc (la Reine de Silistrie), Robert Lynen (le jeune Prince), Louis Jouvet (le précep­teur, parfait homme du monde cercleux), Alerms, Charpin, Mihalesco, Mireille Per- rey, Jacqueline Daix.

Le sujet d ’Education de Prince est char­mant, le dialogue plein d’esprit, c’est une des meilleurs oeuvres de Maurice Donnay, et le film promet d ’être une réussite.

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LA G O U A L E U SLFernand Rivers vient de donner en exté­

rieurs, le premier tour de manivelle de La Goucleuse, scénario de Jean Guitton, d’après la pièce de Gaston Marot et Armand Levy. Ce film sera l’occasion des débuts à l’éctan de la grande vedette de la chanson: Lys Gauly, elle sera entourée de Constant Rémy, Dc:ville, Jean Martinelli, de la Comédie Française, Arthur Devère, Marguerite Pier- ry, Armand Lurviile, Rivers Cadet, Roger Mcnteaux, Carlotta Conti, .Maurice Dorléac, et Edmcnd Roze. Les prises de vues seront dirigées par 1s chef opérateur Bachelet, Di­recteur de production : M. Edmond Pingfin. Les intérieurs débuteront aux studios de Neuilly le 5 septembre.

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Le hall du Grand Hôtel de Budapest. Perte à tambour comme il en existe dans tcus les grands Hôtels cosmopolites des capi­tales européennes ; à droite, en entrant, la ré­ception, et près de la caisse, un gigantesque portier; un peu plus loin, le hall décoré ce couleurs claires, et un très bel escalier à ré­volutions qui conduit aux étages.

Décor international et classique. V a et vient de clients très chics que des grcoms doublent eu contournent er galopant.

Une jeune femme entre, elle a une très belle robe en lamé g is et bleu et sur la tête, uno sorte de mantille, bleu de nuit, qui la rend charmante. ToutefoF, elle semble inti­midée, comme si elle cherchait quelqu’un qui r.’ect pas encore là, ce qui la plonge dans un embarras visible. U;« groom survient, porteur d’une lettre, et lui dit quelques mots. La jeune femme fait signe qu’il y a erreur et le grcom s’en va en ctoranl.

C ’est une scène de Retour à l'Aube qu’Henri Decoin réalise actuellement aux studios Pathé de Joinville, et la jeune fem­me, si belle et si timide, n’est autre que Mlle Anita Ammer (Danielle Darrieux).IHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlllllllllMllllltllllllltllllllllllllUllllllllllllllllimllllllllllllllllllllllllllMIt.IIIIIIIIIIIIIII.ll

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L 'IN SO U M ISE

On annonce la présentation prochaine à Paris du dernier grand succès de Bette Da­vis : L ’Insoumise, film cité comme le meil­leur de ceux qui ont fait la renommée mon­diale de cette artist: inc: mparable.

Henry Fonda et George Brent sont, dans I.'Insoumise, les vibrants partenaires ce Bet­te Davis. Rappelons en outre que la mise en scène de cette importante production Warner

Bros, est l’œuvre d ’un metteur en scène en­tre tcus fameux: William Wyler.

UN GOSSE EN O PGeorges Pallu vient de donner le dernier

tour de manivelle de .on film Un Cosse en Or.

Jane Bos met la dernière main à la mu­sique qui sera greffée sur ce film.

D ’cres et céjà les Films de Koster prépa­ient leur prochaine production.

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Faulette Pax, qui a acquis au Théâtre une place unique, vient de débuter au cinéma dans Werther, cù elle interprète le rôle de tante Emma, chaperon de Charlotte. Elle y apporte l’enthousiasme si sympathique du néophyte, et tint à fignoler elle-même son amusant costume de duègne 18° siècle. Elle collabora avec la créatrice des costumes, Mme Sarradin, fit elle-même son chapeau oe taffetas puce crné de pensées jaunes, et por­ta sur elle divers bibelots de prix, vraies piè­ces de collection, qui enrichit tante Emma de camées, de broches, de bracelets d ’or ci­selé, et même d’un adorable flacon de sels taillé dans une topaze brûlée. La charmante artiste ne sait comment gâter son premier personnage de cinéma, et porte tant d’intérêt à son premier film qu’elle aime venir souvent sur le plateau, pour voir tourner ses cama­rades. Mais déjà ce premier rôle lui en a valu un second, dans Gibraltar, et en peut prévoir déjà que le cinéma fera souvent appel maintenant à cette recrue de choix.

LES D E U X G U IN G U E T T E S DES « L U M IE R E S D E P A R IS »

Parmi les premiers décors élevés pour le nouveau film de Tino Rossi, celui de la guin­guette des bords de la Marne est un des plus réussis. On se croirait à Nogent ou sur l’île d ’amour.

Les guirlandes, les fleurs, les bosquets, le petit crchestre d’accordéon qui égrène les airs à la mode, les chansons de Tino Rossi,

qu’un pick-up diffuse entre chaque danse, tcut y est.

C ’est dans cette guinguette que Tino Ros­si, vêtu d ’un pantalon de golf et d ’un chan­dail, rencontre une petite midinette, une pa­risienne... Et l’amour naitra...

Le décor de la guinguette, on le retrouve une deuxième fois dans Lumières de Paris, mais scus une autre forme... C’est le décor

d un tableau de music-hall, celui dent Tino est la vedette...

Et là, ce ne sont plus des couples d’amou­reux qui s’enlacent, mais des girls, les Blue Bslls, et des boys, qui évoluent en des figu­res savantes réglées par Jacques Charles.

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