R É D A C T E U R S

AHAMADA Chiddour AMEUR Senoucci ARAISSIA Idriss BAHRIA Siryne BAYO Taslimi BENHADDA Mohamed BOINA Kerrydine DEMEN DEBIH Darine DJOUMOI Asoid DJALTI BENZIANE Ismahane GASSAMA N’samma JUVANY Floriane LARACHI Mohamed MMADI ALI Nadhifa MOUIGNI Azdine

RENE Noémie SIDIBE Nicolas SOILIHI Nadjma SOUSA Ludovik TEBIB Myriam

D A N S C E

N U M É R O :

BMPM 4

Vis ma vie

de Cadets

6

Jeu Décision-

Défense

10

Police

Nationale

14

Les symboles

de la

République

16

Cultivons-

nous

17

Histoire

Qui a dit?

18

Journal de bord

de la CDSG N ° 3 : J A N V I E R - F E V R I E R 2 0 2 1

Jeu de stratégie– Décision Défense

Cultivons-nous

Le « téléphone rouge » pendant la Guerre froide

Symboles de la République

Marianne

Vis ma vie de Cadets des Marins-Pompiers de Marseille

Symboles de la République — Histoire Qui a dit ?

« C’est un petit pas pour l’homme mais un grand

pas pour l’humanité. »

BMPM

CLJ USPL Police Nationale

Le Blason de la ville de Marseille

Notre partenaire

????????

3

P A G E 3

LE BLASON DE LA VILLE DE MARSEILLE

La première représentation conservée des armoiries de Marseille date de la fin du XIIIe ou début XIVe siècle. Il s'agit d'une enluminure figurant la prestation de serment du vi-guier ("maire" à l’époque) dans le Livre rouge de la ville. Aux quatre angles est disposée la "croix d'azur sur fond d'argent ", en souvenir des croisades, accompagnée de l'emblème porté au revers des monnaies marseillaises. Ce blason se multiplie sur les registres officiels, d'abord sous forme de dessins manus-crits ou peints, puis imprimés à partir du XVIe siècle. ­ La fantaisie des graveurs engendre au fil des siècles toutes sortes d'ornementations, sui-vant les goûts et la mode de l’époque (coquilles, feuillages, anges...). Les affiches municipa-les sont un bel exemple de cette évolution. On retrouve aussi cette " image-symbole" de la ville sur les monuments (l’Hôtel de Ville), les objets (clés, cierges, tapisseries,...) et lors des cérémonies où la personnalité morale de la ville doit figurer. Officiellement, l'enregistrement de ces armoiries date du 10 juillet 1699, suite à l'édit de Colbert réglementant les blasons. Leur usage se perpétue ainsi jusqu'à la Révolution. En effet, le 21 Juin 1790, l'Assemblée Constituante décrète la suppression des armoiries, trop souvent associées à la noblesse et à l'ordre ancien. La croix d'azur disparaît donc des papiers et documents Descriptif du blason En haut

La couronne (centrée) représente les murailles de la ville Sur le côté gauche

Le trident (en haut) symbolise " Mer et voyage " Le Taureau (sur le côté) symbolise " Patience, travail et agriculture " La Croix bleue (en bas) symbolise " Foi et fidélité "

Sur le côté droit Le Caducée (en haut) symbolise " Echange et Commerce " Le Lion (sur le côté) symbolise " Force, puissance et vigilance "

En bas La phrase " Actibus immensis urbs fulget Massiliensis " signifie " La ville de Marseille resplendit par ses hauts faits ".

4

P A G E 4

HONNEUR

PATRIE

VALEUR

DISCIPLINE

LE BATAILLON DES MARINS-POMPIERS

DE MARSEILLE

Vidéos d’immersion au Bataillon

Comprendre les diverses spécialités

Nous avons visionné des vidéos sur les journées dans une caserne afin de se rendre compte de ce qu’est la vie d’un Marin-Pompier.

Le BMPM a plus de 2400 Marins-Pompiers au service des Marseillais et Marseillaises.

A 8h c'est l'heure de l'appel tous les pompiers doivent être présents puis vers 8h15, ils effectuent la planche pour voir s’ils sont toujours en forme.

A 8h30, ils font l'inventaire et teste le matériel pour vérifier qu'il ne manque rien. Ils vérifient l' A.R.I., appareil respiratoire isolant qui permet de travailler, en position positive, dans des ambiances toxiques. Il a pour but d'assurer une protection respiratoire en maintenant une atmosphère respirable isolée de l'air extérieur vicié. Il assure également une protection oculaire. En conclusion, ils vérifient si tout est prêt avant de partir en intervention.

A 9h c'est l'heure de l'entraînement qui se fait au Centre d'Entraînement aux Techniques d'Incendie et de Survie de Marseille

Le CETIS, dispose d'installations permettant de mettre les élèves dans des situations réelles, que ce soit sur des feux urbains de différentes natures ou sur des feux de navires. Une formation de survie en mer est également dispensée. Le stagiaire peut apprendre à sortir d'une cabine d'hélicoptère en cas de crash en mer ou à utiliser les moyens de survie classiques.

Le pôle SURVIE du CETIS dispose :

> d’un bassin d’entraînement et d’un simulateur crash d’hélicoptère

> d'un ponton pour les exercices d’évacuation (radeaux, lifeboat) et de signalisation.

5

P A G E 5

HONNEUR

PATRIE

VALEUR

DISCIPLINE

Dans la vidéo, nous avons pu assister à une simulation d’amerrissage d’hélicoptère, très impressionnant surtout lorsqu’il s’agit d’en sortir pour se mettre en sécurité.

Le feu de voiture est tout aussi impressionnant et la tenue adéquate pour éteindre un feu est très lourde; 30kgs. il y a le sous pantalon, le tee-shirt, le sur pantalon, les chaussures, une cagoule et une veste de feu. Une partie était consacrée à la section Grimp, très utilisée dans notre région. Il s’agit de sauver des personnes en milieu périlleux . L’accidenté se fait transporter dans une civière et à l’aide de cordes, les Marins-Pompiers le font descendre jusque dans un bateau. Puis embarquement dans le bateau pompe qui sert à secourir des victimes en mer ou lors d'une inondation, de lutter contre les incendies, de contenir une pollution, … Pour diriger le bateau ils utilisent un joystick !

Avec cette vidéo nous avons pu nous rendre compte des différentes spécialités du BMPM appelées sections opérationnelles

SOS AQUA, chargé des interventions maritimes SOS GRIMP, groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux SOS HELI, qui se charge des interventions héliportées (feux de forêt ou de navires) SOS RT, qui s’occupe des risques technologiques SOS DEPOL, qui lutte contre les pollutions SOS USAR , recherche et sauvetages en milieu urbain Groupe technique d’intervention , chargé d’intervenir sur tout sinistre ou accident demandant des compétences techniques particulières comme la désincarcération lourde, le découpage ou la mise en œuvre d’engins spéciaux.

Toutes ces sections sont réparties dans des casernes différentes. Chaque section possède un équipement et un entrainement différents, sur plusieurs terrains.

Ils sont forts nos Marins-Pompiers !!!!

N

O S C A D E T S

VIS MA VIE DE CADET DU BMPM

Depuis le mois de janvier, nous avons eu 4 rendez-vous avec un programme bien spécifique.

Le 6 janvier , nous avons pu avoir une présentation du projet Cadets et travailler collectivement sur la Charte.

La constitution du bloc et les ordres serrés ont finalisé la journée.

Le 13 janvier, nous avons travaillé sur les grades de la Marine Nationale et nous avons ensuite fait du sport.

Abdominaux, tractions, le test de Luc Léger et la fameuse planche !!

Le 20 janvier s’est déroulée la cérémonie de signature de la Charte des Cadets Cette Xe promotion porte le nom "Albertelli", du nom de Patrick Albertelli, ex-major du BMPM, décédé l'année dernière et qui avait été à l'origine de la création de la cellule de prévention des violences urbaines. Nous nous sommes mis en rang face à la table de signature et du pupitre . A notre gauche, il y avait les anciens cadets et les Marins Pompiers et à notre droite les autorités . Parmi les autorités, il y avait le Contre Amiral Augier , Monsieur de Maire de Marseille et Monsieur Flodrops, Directeur Académique Adjoint des Services de l’Éducation Nationale des Bouches-du-Rhône Après leurs discours , nous avons été félicités puis 12 cadets ont lu chacun une règle de la charte . J’ai eu le privilège de lire une règle « être cadet des marins pompiers , c’est accepter l’égalité des sexes car fille ou garçon nous sommes avant tout des cadets des Marins -Pompiers> Nous avons ensuite pris des photos puis nous nous sommes remis en ordres serrés avant d’aller signer la Charte. Une belle cérémonie avec un peu de stress quand même.

Le 27 janvier , nous avons découvert le CIS La Bigue et notamment les nombreux équipements et véhicules d’intervention.

Le programme était très sympa avec :

>Sortie sur le bateau d’intervention

>Atelier lancer et pliage du tuyau

>Atelier du nœud de chaise pour réaliser une boucle (aussi appelé œil)

>Découverte du fourgon d’intervention et du VSAV

>Présentation du matériel d’intervention

>Visite du bateau pompe

Cette journée m’a beaucoup plu et je me suis imaginé à la barre du bateau !

N

O S C A D E T S

Le 3 février était consacré aux évaluations; sur les grades et sur les activités sportives.

Mais avant cela, nous avons pu manier les tuyaux et les lances à incendie. Je ne sais pas dire s’il est plus facile de dérouler ou de ranger les tuyaux…

Puis nous nous sommes essayés à la planche , pas facile ...

Les tests d’évaluation comprenaient pour la partie sportive des abdominaux, quelques pompes et le test de Luc Léger que je connaissais car nous l’avions déjà fait en cours d’EPS.

Puis nous avons fait notre questionnaire sur les grades de la Marine

N

O S C A D E T S

.

J E U D E S D E C I S I O N S D E F E N S E

JEU DECISION - DEFENSE

Le 18 janvier , une équipe de trois intervenants du CSNM (Centre du Service National de Marseille) sont venus nous présenter un jeu de stratégie . « Décision-Défense »

Mme Avilès, Maître Mirallez et M.Dominici nous ont permis de jouer aux stratèges…

Spécialement développé dans le cadre de la « Journée défense et mémoire nationales » de la phase de cohésion du Service national universel (SNU), le jeu Décision Défense a pour objectif de permettre aux joueurs d’appréhender la notion d’emploi des forces pour la défense des intérêts de la France dans le monde. La classe s’est répartie en deux groupes , accompagnés par un animateur, incarnant chacun un état-major militaire autour du Président de la République. Deux groupes afin de mieux comprendre les règles et de jouer en équipe réduite mais plus efficace. Le jeu se présentait sous la forme d’une carte des cinq continents avec des cartes déterminant des contraintes pour un chef d’Etat.

Il y avait pour compléter le jeu des pions de différentes couleurs :

> Bleu pour les troupes françaises

> Noir pour les menaces des troupes étrangères appelées tensions

> Rouge représentant les crises politiques

> Blanc pour les crises humanitaires

Il y avait également des réserves de troupes françaises disponibles

Sur la carte du monde se trouvait des bases: Souveraineté / Accord / OPEX –Accord

Nous disposions ainsi de cinq rôles complémentaires permettant d’engager des actions ciblées et d’employer des moyens en vue d’apporter des réponses proportionnées, tout en maintenant un niveau de présence suffisant dans les zones de souveraineté françaises.

Nous devions faire face aux multiples crises auxquelles la France est confrontée : internationales, humanitaires, cybers et terroristes. Ainsi nous étions les 5 fonctions stratégiques,

> Renseignement > Planification > Projection > Intervention > Diplomatie

,et nous devions utiliser au mieux une large panoplie de moyens allant de l’aide humanitaire aux forces spéciales.

La séquence de jeu se déroulait comme cela: 1/ tirer une carte « Menace » 2/ choisir nos moyens 3/ mener nos actions: redresser les cartes rôles mener une action par rôle jouer un moyen par action jouée 4/ à la fin du tour, passer les cartes rôle à notre voisin de droite. Ainsi chaque joueur avait la possibilité d’être dans chaque rôle.

Pendant une heure et demie, nous nous sommes concertés pour essayer de faire face aux risques et menaces (attentat, cyber attaque, catastrophe naturelle, crise migratoire…) qui se présentaient afin d’en limiter le nombre sur le planisphère.

Le jeu était presque addictif, toute l'équipe voulait terminer la partie. Cela nous a permis d’aborder de manière ludique les enjeux de la Défense Nationale ainsi que ses missions à travers les cinq fonctions stratégiques (connaître et anticiper, prévenir, dissuader, protéger et intervenir). C'était une bonne et enrichissante expérience et nous remercions nos intervenants d’avoir pris du temps pour nous .

POLICE NATIONALE USPL

Le 13 janvier 2021 ,trois policiers sont venus au collège. Il y avait Walid, Dan et Patrice-Tout d’abord, ils ont commencé par se présenter puis présenter leur métier ; tous les trois faisaient partie du USPL, l’Unité de Sécurité et de Prévention du Littoral de Marseille. Suite à cela, un des intervenants nous a demandé si nous connaissions les numéros d’urgence, par exemple le 17 de la Police, le 18 des Pompiers, le 15 du SAMU. Bien évidemment que nos réponses à ces questions étaient justes, puisque ce n’était pas la première fois qu’on nous demandait cette question lors d’interventions, et surtout, nous sommes formés aux gestes qui sauvent. Ensuite, les policiers nous ont appris comment sauver quelqu’un en cas d’étouffement, car si nous n’appliquons pas les premiers soins, la personne peut mourir. Ils nous ont appris comment arrêter les saignements d’une plaie ou les saignements de nez, et enfin comment secourir une personne inconsciente avec la PLS. Après nous avoir appris tout cela, les policiers nous ont proposé un jeu. Voici les règles : piocher un papier dans une boite, le lire, le passer aux policiers. Ils nous donnent ainsi une paire de lunettes : l’une donne la sensation d’avoir bu de l’alcool, ou d’avoir fumé de la marijuana. Nous devions ensuite faire semblant de conduire une voiture sur le plateau du jeu, sans faire de dégâts et en évitant les obstacles. Après ce jeu, nous avons remercié les intervenants et dit au revoir. Pour terminer, nous avons tous pris conscience après ce jeu que conduire une voiture après avoir bu de l’alcool ou fumé de la marijuana était très dangereux, puisqu’on n’est pas très conscient. Ce sont des erreurs que nous espérons ne pas commettre à l’âge adulte. C’était très enrichissant. Nous remercions les policiers qui se sont déplacés pour nous, sans oublier Madame Babou et l’équipe pédagogique du collège.

L A P O L I C E N A T I O N A L E

S

Y M B O L E S D E L A R E P U B L I Q U E

Il est assez fréquent de représenter dès l’Antiquité des idées à travers les traits d’un objet ou d’un être fictif. Souvent même on symbolise des pensées sous l’apparence de personnages féminins. On parle d’allégories. Marianne en est une, et même, l’une des allégories les plus connues. Elle incarne la République française et la valeur de Liberté qu’elle défend.

Son origine est assez floue. On fait remonter sa création à la période révolutionnaire (celle qui débute en 1789). Elle est alors représentée en combattante, une épée ou une lance à la main, à la conquête des libertés. Puis au fil des époques elle est représentée plus « sage », sans attributs guerriers. Traditionnellement, Marianne est coiffée d’un bonnet rouge appelé « bonnet phrygien ». Il s’agit là d’une référence aux esclaves affranchis, c’est-à-dire libérés, dans l’Antiquité. Ce bonnet l’associe directement à l’idée de défense de la Liberté. Quant à son prénom, là aussi les origines sont incertaines. Les deux prénoms les plus répandus à l’époque de la Révolution française sont Marie et Anne. Le choix se serait alors porté sur leur contraction : Marianne, pour représenter le peuple.

Par la suite, la IIIe République française est à la recherche de l’enracinement de ce régime politique auprès des Français à la fin du XIXe siècle. Les symboles tels que Marianne, venus de la période révolutionnaire, sont alors l’occasion de montrer le lien fort avec les valeurs qu’elle défend. Des bustes, des portraits à son effigie se multiplient. On trouve aujourd’hui sa représentation dans toutes les mairies. Elle figure aussi sur d’autres objets à large diffusion comme les timbres-poste.

Enfin, nous pouvons rappeler que si Marianne est un personnage créé pour mettre en avant une idée, elle n’a donc pas de visage unique. Ainsi au cours du XXe siècle des femmes célèbres comme Brigitte Bardot ou Catherine Deneuve ont pu poser en tant que modèles pour l’incarner sur une ou plusieurs années.

MARIANNE

C

U L T I V O N S N O U S

LE TELEPHONE ROUGE PENDANT LA GUERRE FROIDE

Le téléphone rouge voit le jour lors de la Guerre froide, conflit qui oppose les deux superpuissances : Etats-Unis et URSS, de 1947 à 1991. Ces deux pays n’arrivent pas à s’entendre. Ils sont même au bord d’une guerre mondiale lorsqu’en 1962, les Américains découvrent à Cuba des rampes de lancement de missiles soviétiques dirigées vers l’Amérique. Etats-Unis et URSS possèdent tous deux des armes nucléaires pouvant générer d’énormes dégâts. Le monde retient alors son souffle. Finalement, la tension est désamorcée après des négociations intenses entre les deux pays. Mais pour éviter tout retour à une menace de conflit atomique, qui pourrait détruire énormément de territoires et faire beaucoup de victimes, ils décident de mettre en place un moyen de discussion : le « téléphone rouge ». Ce dernier sert de lien de communication direct entre Washington et Moscou afin de prévenir d’éventuelles nouvelles crises et d’éviter des conflits. Il est établi pendant la période dite de la « Détente », en 1963, bien que les Etats-Unis aient voulu l’instituer quelques mois déjà avant la crise de Cuba.

Mais était-ce vraiment un téléphone ? Et était-il rouge ? En réalité, pas du tout. A l’origine ce n’est ni un téléphone, ni un appareil rouge. C’est la fiction, le cinéma surtout, qui en a fait un objet de communication de couleur vive, le rouge faisant référence à l’urgence. A ces débuts, il s’agit en vérité d’un téléscripteur en bois clair, une sorte de télégraphe, qui permet d’envoyer des messages écrits et codés, transmis par câbles. Les dirigeants reçoivent sur leur bureau le message déjà décodé et traduit. L’idée, c’est tout de même d’aller plus vite que ce qui se fait à l’époque : avant l’institution de ce moyen de communiquer, les messages transmis entre les puissances pouvaient mettre douze heures ! De quoi laisser du suspense et des frayeurs en cas de crises graves comme celle de Cuba ! Pourtant, le téléphone aurait pu permettre encore plus de rapidité. Mais il est écarté du mode de correspondance pour une raison simple à comprendre : en cas de mauvaise traduction, de malentendu entre les deux dirigeants, cela peut engendrer l’incident diplomatique !

A partir des années 1970 la ligne directe entre les Etats-Unis et l’URSS est moderni-sée. On utilise des liaisons satellites. Puis dans les années 1980 ont peut envoyer des documents comme des photos, des cartes, etc. On ignore en revanche le nombre de fois que cette liaison a pu être utilisée entre les deux pays. Ce moyen de communication a inspiré d’autres pays qui à leur tour ont institué un « téléphone rouge » entre eux, comme les Corées.

.

H I S T O I R E

QUI A DIT

« C’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’humanité. »

C’est sans doute l’une des phrases les plus marquantes du XXe siècle. Elle a été prononcée le 21 juillet 1969 par l’astronaute américain Neil Armstrong. C’est au cours de la mission Apollo 11 qu’il déclare cela, alors qu’il pose le premier, le pied sur la Lune. Lors de cette mission, il s’agit de démontrer la supériorité des Etats-Unis sur l’Union soviétique dans le contexte de la Guerre froide. En effet, les deux superpuissances sont en continuelle compétition dans tous les domaines. Or, dans celui de l’espace, c’est d’abord les Soviétiques qui envoient le premier satellite artificiel en orbite en 1957. Puis en 1961, c’est au tour du premier homme dans l’espace : Youri Gagarine. Les Etats-Unis ont accumulé du retard. Le président J.-F. Kennedy don-ne alors comme objectif à son pays d’envoyer le premier équipage sur la Lune ; c’est chose faite en 1969.

La mission Apollo 11 fait partie du programme spatial américain Apollo. Ce dernier comprend plusieurs missions, dont la onzième qui doit être la première à envoyer des hommes marcher sur le sol lunaire. C’est la première fois qu’un vaisseau spatial doit atterrir puis décoller de la Lune. La première fois aussi que des combinaisons spatiales doivent être testées en situation. De fait avec Apollo 11, l’objectif est avant tout de fouler la surface de la Lune et de rentrer sur Terre. Viennent ensuite des objectifs plus scientifiques comme collecter des échantillons du sol, évaluer la visibilité, les déplacements, etc.

Neil Armstrong est né le 5 août 1930 dans l’Ohio, aux Etats-Unis. Il est d’abord intéressé par l’aviation et réalise des maquettes. Il passe son brevet de pilote à 16 ans. En 1949 il obtient une qualification d’aviation navale dans l’US Navy. Il effectue 78 missions aériennes pendant la guerre de Corée (1950-1953). En 1955 il est admis au Lewis Flight Propulsion Laboratory où il devient pilote d’essai, testant différents avions propulsés par des moteurs de fusées. En 1962 il entre dans le corps des astronautes de l’agence spatiale américaine : la NASA. En 1969 il est retenu pour être commandant de la mission Apollo 11.

H I S T O I R E

Que comprendre de cette phrase ? Ce sont plusieurs centaines de millions de téléspectateurs sur Terre qui voient le premier pas et entendent la fameuse déclaration d’Armstrong.

Que peut-on comprendre de ses mots ? « Un petit pas pour l’homme » renvoie à ces quelques pas parcourus sur la Lune : 250 mètres pour deux heures et trente et une minutes de promenade. En réalité, Neil Armstrong aurait voulu dire que c’était un « petit pas pour un homme », mais les difficultés techniques de retransmission n’auraient pas rendu « un » (a en anglais), audible.

Quant à « un pas de géant pour l’humanité [ou « un grand pas pour l’humanité »] » il renvoie à l’idée que l’une des plus grandes pages de l’histoire des Hommes vient de se tourner avec cet exploit.

A son retour sur Terre, Armstrong et ses coéquipiers sont mis à l’isolement (quarantaine) pour trois semaines. Il s’agit de s’assurer qu’ils ne sont pas malades après leur mission. Cette pratique dure jusqu’à ce que l’on déclare que la Lune est stérile et donc sans danger de contamination.

Neil Armstrong meurt le 7 août 2012 dans l’Ohio, l’état qui l’a vu naître, aux Etats-Unis. Il reste une figure emblématique pour son pays et le monde entier après son passage sur la Lune.

Dans le prochain numéro... de nouvelles aventures de la CDSG !

Sources : Tibo InShape BMPM Travaux de synthèse histoire sites internet ; elysee.fr ; wikipedia.fr. libération.fr, lefigaro.fr Source CDSG