30 LUNDI 17 DECEMBRE 2012 LE POPULAIRE DU CENTRE

Sports Football

PopHvi

Alexandre Barlot

I sle n’y arrive pas à do­micile. On pensait lesIs l o i s re m i s d a n s l e

droit chemin après leurvictoire face à Poitiers(3­2), il y a deux semaines.Que nenni. Pourtant, labande à Valéry Boutonneentamait parfaitement sonmatch en ouvrant le scorepar Rongier dès la 2e mi­nute de jeu. Mais ce butinter venait « trop tôt »pour son coach.

Lui qui avait donné lepouvoir à la jeune généra­tion pour ce match voyaitses poulains déjouer. Tropen confiance, ces derniersse faisaient rejoindre seu­lement trois minutes plustard. Anthony Vignaud,l’attaquant royannais, nese faisait pas prier pourégaliser seul face à Hen­drick Cornet.

Trop brouillons et malappliqués, ces jeunes,

pourtant guidés par desanciens, n’arrivaient pas àpercer le coffre­fort mis enplace par Pascal Ferré. Lemeilleur exemple était Di­mitri Sègue. Le jeune localperçait régulièrement lerideau défensif des visi­teurs mais péchait dans ledernier geste.

Une incapacité chroni­que que les coéquipiers deFabrice Suret punissaientà une minute du terme dupremier acte (44e). Antho­ny Vignaud venait se fairedéséquilibrer dans la sur­face par un Cornet sortide ses cages. L’arbitre dé­signait le point de penalty,où l’avant­centre visiteurse faisait justice.

Ce but, sans doute enta­ché d’un hors­jeu, venaitsanctionner un dernierquart d’heure où Isle ba­fouillait son jeu. En attes­tent les nombreux rappelsà l’ordre de son coach :« Arrêtez de vous jeter,restez debout » pouvait­onentendre. Mais rien n’yfaisait, Isle déjouait et re­gagnait les vestiaires avecun léger déficit au tableaud’affichage.

Un manqued’implicationÀ leur retour sur la pe­

louse, les Islois s’atta­chaient à revenir aux fon­damentaux : gagner lesduels, faire tourner le bal­

lon au sol. Mais rien n’yfaisait. Alors qu’on la pen­sait capable de réagircomme lors de la victoireface à Poitiers, la jeunegarde isloise s’essoufflaitau fi l des minutes. Enface, les Royannais res­taient bien en place etn’avaient plus qu’à atten­dre le coup de sifflet final.

Avec 10 points pris sur20 possibles, Isle n’arrivepas à être maître chez lui.Ce t t e m a l é d i c t i o n n etient­elle pas plus d’unmanque de travail qued’un défaut de talent chezses jeunes ? L’avenir le diramais rapidement af inqu’Isle puisse s’assurer unmaintien des plus aisés. ■

Samedi soir, les Islois ontréussi une entame de matchet une seconde mi-tempscorrecte face à des Royan-nais bien regroupés. Maispas assez pour remporterune rencontre à leur portée.

DUEL. Julien Jacquemain et ses coéquipiers n’y arrivent pas à domicile. PHOTO JEAN LEPLANT

REVERS FRUSTRANTI S L E ( S t a d e d u G o n -deau). ROYAN-VAUX bat ISLE 2-1(2-1) Arbitre : M. Plainchamp.Buts. Pour Isle, Rongier (2e) ;Pour Royan, Vignaud (5e, 44e sp).Avertissements. À Isle, Sègue(68e) ; à Royan, Renaud (4e), Su-ret (59e), Crunchant (64e).

HONNEUR■ 13e journée : défaite des Islois devant Royan­Vaux (2­1)

Le Gondeau est-il maudit ?De la concentration et, en-fin, des buts. Voilà le con-trat tacite – après une“soufflante” vendredi, etsans causerie samedi – enmains des joueurs guéré-tois, samedi soir, à l’heurede recevoir Ligugé, plusmauvaise équipe à l’exté-rieur du championnat.

Premiers éléments de ré­ponse positive dès l’enta­me qui, si elle avait été ca­t a s t r o p h i q u e àRoyan­Vaux, a tourné enfaveur des locaux avec uneouverture du score de Ca­mara, sur un petit numérodans la surface, dès la 7e

minute (1­0).Quelques­unes de plus

ont suffi pour sentir dansquel sens soufflait le ventde cette rencontre : Cla­mont doublait la mise, à laréception d’un caviar dé­posé au second poteaupar Clément (2­0, 26e).

Doublé de ClémentVolontaire dans ses ef­

forts pour construire dujeu, l’équipe de Ligugé n’apu qu’accuser le coup carelle n’a trouvé aucunefaille dans l’organisationcollective de Guéret. Seuleune percée de Gendreau,juste avant la pause, con­clue par duel perdu faceau portier guérétois, étaità mettre au crédit des oc­casions viennoises.

En seconde pér iode,Guéret a poursuivi sur lesmêmes intentions. Ré­compensés de sa bonneprestation, Clément s’estoffert un doublé (3­0, 60e,4­0, 75e). Sur deux contre­attaques illustrant les qua­

lités déployées par lesCreusois : une position co­hérent et coordonné aumilieu du terrain en phasedéfensive, avec l’agressivi­té nécessaire pour le pi­quer dans les pieds des vi­siteurs et en deux toucheset autant de passes lancerune flèche dans la surface,seule face au gardien ad­verse.

Dans une fin de matchau rythme plus haché, dufait des conditions météo­rologiques dantesques etde la dégradation de la pe­louse, Guéret aurait mêmepu alourdir encore l’addi­tion. Mais le contrat étaitdéjà rempli. ■

DUELS. Guéret a bousculéLigugé. PHOTO DENNIS GOODGER

PAS PHOTOGUÉRET (Stade Léo-Lagran-ge). GUÉRET bat LIGUGÉ 4-0(2-0). Arbitre : Sébastien Desliot.Buts. Camara (7e), Clamont (26e),Clément (60e, 75e).Avertissements. A Guéret, Wa-gler (59e) ; à Ligugé, Naudeau(70e).

■ Une pluie de buts s’est abattue

Guéret retrouve le chemindes filets et corrige Ligugé (4-0)

TRÈS BONNE OPÉRATION. Julien Demontpion et Saint-Brice, vainqueurs à Sainte-Feyre, ont viréen tête de la poule D de PL. Pas mal pour un promu ! PHOTO D’ARCHIVES STÉPHANE LEFÈVRE

CHAMPIONNATS■ Une petite mise à jour avait lieu ce week­end en DHR, PH et PL

Meymac et Saint-Brice, joyeux opportunistes

■ PL POULE D

SAINTE-FEYRE 0SAINT-BRICE 3

SAINTE-FEYRE. SAINT-BRICE batSAINTE-FEYRE 3-0 (3-0) .Buts. Faure (31e, 36e), Mohamed(43e csc). Avertissement. A Sain-te-Feyre, Madi (67e). ■

■ DHR

MONTMORILLON 2ESA BRIVE (B) 4

MONTMORILLON. BRIVE bat MONT-MORILLON 4-2 (0-1). Arbitre :M. Cascarino. Buts. Pour Montmo-rillon, Savatier (30e, 85e) ; pour Bri-ve, Dumeynie (47e), Azevedo (56e),Diagne (58e), Regin (62e). Expul-sion. A Montmorillon, Raynal (56e).La réserve briviste a décroché unevictoire extrêmement importante çMontmorillon, concurrent au main-tien. La rencontre avait pourtantmal débuté. À la demi-heure dejeu, Savatier donnait l’avantageaux Macarons. Ses coéquipiers ontmême, avant la pause, deux op-portunités d’alourdir la marquemais ils péchaient dans la finition.Après la pause, les visiteurs égali-saient d’entrée de jeu : le coupfranc de Dumeynie finissait sacourse dans la lucarne de Caillaud.Les joueurs de Billouin commen-çaient à s’énerver et à la suite dedeux avertissements Raynal étaitcontraint de rentrer aux vestiaires.En supériorité numérique, les Bri-vistes pliaient la rencontre en sixminutes profitant d’espaces libérésdans la défense locale. ■

■ PH POULE C

MEYMAC 3

CHÂTEAUNEUF-NEUVIC 1

MEYMAC (Stade municipal). MEY-MAC bat CHÂTEAUNEUF-NEU-VIC 3-1 (1-1). Arbitre : M. Périgaud.Buts. Pour Meymac, Benjamin Nirelli(33e), Mickael Guillemot (58e), Ferran-dis (84e) ; pour Châteauneuf-Neuvic,Pénichon (7e).C’est sous une pluie battante que sejouait le seul match de la poule Copposant Meymac à Châteauneuf-Neuvic. Dès la 7eminute, sur un mau-vais renvoi de la défense meymacoi-se, El Bedoui lançait en profondeurPénichon qui ne laissait aucunechance au portier corrézien. Les lo-caux se créaient quelques occasions,mais par précipitation n’atteignaientpas le but. À la 26e, sur un coupfranc bien placé, Benjamin Nirelli netrouvait pas le cadre. Ce même Ni-relli trouvait enfin le chemin des fi-lets d’une lourde frappe à la 33e.Dès la seconde mi-temps, les visi-teurs inquiétaient la défense mey-macoise, sans pouvoir concrétiser. Lecoaching local allait s’avérer payant,grâce à la rentrée de jeunes Ferran-dis, Derrer et Richardson. À la 58e,

sur un centre-tir de Guillemot, legardien Jamilloux ne pouvait blo-quer le ballon rendu glissant par lapluie et le voyait franchir la ligne.Meymac continuait à faire le forcing,mais restait fébrile. Il fallait attendrela 84e pour voir Ferrandis, sur exploitpersonnel, tromper le gardien. De cematch, on retiendra seulement les 4points de la victoire. ■

■ PL POULE E

CHAMBON 0CHAMBERET 1

CHAMBON. CHAMBERET batCHAMBON 1-0 (0-0). But. Coelho(90e). Avertissements. A Cham-beret, Bourriquet (30e, 80e). Ex-pulsions. A Chambon, Pajot (75e) ;à Chamberet, Bourriquet (80e). ■

LE POPULAIRE DU CENTRE MERCREDI 13 FEVRIER 2013 33

Sports Water-polo - Karaté - Sports équestres

PopHvi

A vec la réception del’Union Saint­BrunoBordeaux, l’ASPTT

Limoges avait l’occasionsamedi de prendre sa re­vanche du match aller etde rattraper son adversairedu jour au classement.Mais les Limougeauds ontsubi la loi des Bordelais etse sont inclinés sur le sco­re sans appel de 11 à 6.

Pourtant les choses sem­blaient bien démarrer.Bien en place sur sa dé­fense de zone, Limogesmuselait les avants de

pointe girondins et mettaitles tireurs extérieurs endifficulté. C’est pourtant leBordelais Blain qui ouvraitle score par un shoot loin­tain après quatre minuteséquilibrées. Un but quilançait la machine adver­se. Plus lucides sur leursfins d’action, les Girondinsprenaient rapidement lelarge sur des Limougeaudstimorés.

« On aurait pu inverser le

cours du match, regretteDenis Rozier, le coach del’ASPTT. On se crée plusd’occasion qu’eux dans lepremier quart­temps, onrate deux zones plus im­portantes ». La suite pre­nait des allures de puni­t i o n . L e s G i r o n d i n sdéroulaient leur jeu ets’envolaient au score pourmener 8­0 à la mi­temps,bien aidés par un gardienen grande forme.

Repassés sur un pressingplus agressif, les Limou­geauds offraient un toutautre visage en secondepartie de match. Un sur­saut d’orgueil récompensépar leur premier but dumatch inscrit par Gavandsur une supériorité numé­rique, un secteur mieuxgéré en fin de partie aveccinq buts. L’ASPTT rem­portait les deux derniersquarts­temps (6­3) et sau­vait l’honneur, mais la re­montée était trop tardive.

« Ce soir (NDLR : samedisoir), on est tombé sur unadversaire plus fort, résu­me Denis Rozier. Maisc’est dommage d’avoir lâ­ché dans la première moi­tié de match car on les abeaucoup faits douter en­suite. »

Défaite de la N3En match d’ouverture, la

Nationale 3 de l’ASPTT Li­moges s’est également in­clinée face à son homolo­gue bordelais, sur le scorede 10 à 7. David Causeretet ses joueurs ont livréune partie sérieuse et sesont inclinés avec les hon­neurs face à une équipequi alignait quatre jeunesjoueurs évoluant en Natio­nale 2. ■

Les poloïstes limougeaudsont de nouveau subi la loibordelaise.

DOMINÉS. Le premier acte a été fatal à Aurélien Deveaud(bonnet bleu) et ses partenaires limougeauds qui n’ont pu com-bler tout leur retard.

- 8 À LA PAUSELIMOGES : UNION SAINT-BRUNOBORDEAUX bat ASPTT LIMOGES11-6 (3-0, 5-0, 1-3, 2-3). _ Arbi-tres : MM. Juge, et Mazurier.ASPTT Limoges. Angleraud, DeSande Mazon (1 faute), Deveaud(1 but, 2 fautes), Mongin, Rozier(1 but), Miriuta, Arc (2 buts), Pe-dretti, Suchaud, Gavand (2 buts,1 faute), D’Aboville (cap.), Lavau-rs, Doucet.Saint-Bruno. Morville, Zenoni-Gleizes (2 buts, 1 faute), Fessard,Lincheneau, Blain (7 buts, 1 fau-te), Lincheneau (1 faute), Malâci(2 buts) Bouih, Gharbi (3 fautes),Cohat, Ledoux (1 faute), Métay (1faute), Denis (2 fautes).

WATER-POLO■ N2 (11e journée) : défaite devant Bordeaux (11­6)

Déception pour l’ASPTT Limoges

La cité scolaire Léonard-Li-mosin à Limoges disposedepuis 2004 d’une sectionsportive water-polo. Un faitrare en France où il existeseulement cinq sections dé-diées à ce sport.

Rendez­vous pris au dé­tour d’un couloir. Discus­sion sur le bord du bassin.Denis Rozier est une per­sonne difficile à saisir.Mais lorsque l’on échangeu n p e u , o n c o m p re n dmieux pourquoi. L’hommequi a contribué à la créa­tion de la section sportivewater­polo dans la citéscolaire Léonard­Limo­sin à une pensée récurren­te. Celle­ci se traduit parle mot : « travail ».

« Ça a été du travail demonter ce sport étude àl’époque », explique cetancien poloïste passé parle nord de la France où il aévolué au niveau national.Arrivé en 2003 à Limoges,il passe sa première annéeà monter le projet au seinde son nouvel établisse­ment disposant comme 49autres en France d’unepiscine intra­muros. Pource faire, le professeurd’EPS aura dû convaincrele conseil d’administra­tion, puis la commissionrectorale d’accepter lacréation de ce que l’on

nomme aujourd’hui sec­tion sportive.

Ce projet ayant récoltéles approbations de tous,il voit le jour à la rentrée2004 en prenant placedans l’emploi du temps dela vingtaine de collégienssélectionnés.

« Travail » encore lors­qu’i l s’agit de plongerdans le bassin : « Cin­quante crawl, cinquantedos­brasse, 100 quatrenages. » Voilà le program­me pour commencer laséance de ce mercredi.

Les enchaînements delongueur sont pour l’en­traîneur de l’ASPTT Limo­

ges indispensable en dé­b u t d e s é a n c e p o u rs’échauffer mais aussi« travailler son enduranceet sa vitesse. »

Résultats scolaireset esprit d’équipeLes collégiens de cette

s t r u c t u r e p a s s e n tcinq heures hebdomadai­res – réparties sur troisjours – dans l’eau et ilsleur arrivent parfois de« plus nager que de tou­cher le ballon » comme lesouffle Thomas.

« Travail » toujours con­cerne les études. Ce pro­fesseur agrégé suit avec

attention les résultats sco­laires de chacun des élè­ves de la section. « Laréussite scolaire passeavant tout », concède De­nis Rozier, conscient de ladifficulté à mener de frontdeux activités qui deman­dent beaucoup d’investis­sement et de concentra­tion.

Une vérité que confirmeJules avouant que « c’estparfois difficile de gérerles devoirs. » Mais le plai­sir de pratiquer ce sportlui permet de faire les ef­forts nécessaires pourréussir. Un constat égale­ment partagé par Thomas,qui a réalisé cette annéeson entrée dans la sectionen même temps que celleen sixième.

Et, lorsque les résultatsne sont pas au rendez­vous, Denis Rozier n’hésitepas à les détourner de cesport, car le plus impor­tant à ses yeux reste laréussite scolaire. Un leit­m o t i v q u i i n f l u e n c ed’autant plus les choix decet enseignant qu’il en afait un critère de sélectionau même titre que l’espritd’équipe.

Le plus important estd’avoir une tête bien faitequi comme le physiquevient en travaillant. ■

GROUPE. Quatre générations de collégiens se côtoient au seinde la section.

■ A la découverte de la section sportive de Léonard­Limosin

Le travail rythme la vie de la section

Les 16 et 17 février, unevingtaine de cavaliers d’en-durance du Limousin parti-ciperont au stage de per-fectionnement encadré parVirginie Atger, cavalièred’endurance de 29 ans aupalmarès prestigieux, avecentre autres, un titre dechampionne du monde,deux titres de championned’Europe et un titre dechampionne de France.

Le stage se déroulera auHaras du Parc à Nexon.Dirigé par Régine Buisson,le centre équestre proposeune qualité du site per­mettant aux cavaliers detravailler sur différents ter­rains et d’appréhender di­verses situations.

Ce stage sous la respon­sabilité du CRE (Comité

Régional d’équitation) etplus précisément de lacommission régionaled’endurance équestre pré­sidée par Alain Babulle, apour objectif d’améliorerles performances des ca­valiers et des chevaux.

Le samedi, ce sont lesjeunes qui travailleront engardant en tête l’objectiffinal : les championnatsde France. Dimanche seraréservé aux cavaliers adul­tes de niveau amateur.

Samedi soir à partir de2 0 h 3 0 , l a m a i r i e d eNexon met gracieusementà disposition le CentreAgora où aura lieu un sta­ge théorique abordant di­vers thèmes tels que l’en­traînement du cheval oubien encore l’alimenta­tion. ■

STAGE. Le Haras de Nexon dispose d’infrastructures de qualité.

SPORTS ÉQUESTRES■ CRECom

Stage avec Virginie Atgerce week-end à Nexon

L’occasion était donnée auxpupilles et benjamins d’ob-tenir les dernières placesqualificatives pour la Coupede France lors de la Coupe“Honneur” qui s’est dispu-tée à Limoges.

Cette compétition futd’un bon niveau, malgréune participation moindrequ’à la Coupe “Elite”.

Le lendemain, le dojomunicipal de Tulle rece­vait les championnats deLigue kata et kumité (indi­viduel et équipes), compé­tition qualificative pourles championnats de Fran­ce.

Cette rencontre, regrou­pant 110 participants,était ouverte des minimesaux seniors. Elle fut d’unbon niveau technique etâprement disputée.

Le Budo Kaïde Brive en verveLe Budo Kaï de Brive,

coaché par son entraîneurcharismatique Janick Pou­pée, fut le club phare decette journée.

Les membres de la Liguesouhaitent à tous les qua­lifiés d’être en mesured‘obtenir de bons résultatssportifs à l’échelon natio­nal, à Paris. ■

KATA ET KUMITÉ. Les karatékas aux championnats de Ligue àTulle.

KARATÉ■ Limousin

Un week-endchargé pour la Ligue

LE POPULAIRE DU CENTRE JEUDI 28 FEVRIER 2013 33

Sports Motocross - Volley-ball - Judo

PopHvi

Alexandre Barlot

P assion. Ce mot résu­me parfaitement larelation qu’entretient

Bastian Caron pour lesdeux­roues.

Une histoire débutée dèsl’âge de 4 ans. Le père,motard de profession, ini­tie son fils « avant même[qu’il ne sache] faire duvélo », lui transmettantainsi le virus.

Problème : le fiston, foufurieux sur sa mini­moto,ravage tout sur son passa­ge. Enfin, surtout soncorps. Une raison quip o u s s e s e s p a r e n t s àl’orienter vers un autresport dès l’âge de 7 ans.

Plusieurs années s’écou­lent et ses 14 ans arriventà grands pas, tout commela possibilité de refaire dela moto.

Commencer petitpour finir grandIl récupère d’abord une

mobylette pas vraimentglamour avec son “top­ca­

se”. Mais Bastian s’en fi­che. L’adolescent a autrechose en la tête : il veutune motocross.

Nouveau problème : lesparents ne sont pas très“chauds” à l’idée d’inves­tir. Pourtant Bastian, à for­ce de les « baratiner », finitpar les convaincre. Mais,

chez lui, pour avoir samoto, il faut réussir sonbaccalauréat. Bastian relè­ve le défi et l’obtient. Il a18 ans, son bac “pro” mé­canique en poche. Il peutdésormais écumer les che­mins de terre avec son bo­lide.

Il décide de se lancer

dans la compétition. Etdès sa deuxième année, ilremporte le championnatdu Limousin en enduran­ce, confirmant ainsi sesbonnes prédispositions. Sacarrière amateur semblepartie sur la bonne voiem a i s l a v i e e n d é c i d eautrement au début de

l’année 2006. Alors queBastian roule en scooter,une voiture le fauche vio­lemment. Verdict : doublefracture tibia­péroné etdébut de la galère.

Suite à l’accident, Bas­tian développe le syndro­me des loges. Un momentdifficile : « J’avais l’impres­sion que ma jambe allaitexploser. » Les complica­tions le laissent dans leflou : « Les chirurgiens nesavaient pas s’ils allaientme couper la jambe. »Pour beaucoup, la motosemble à jamais bannie desa vie. Mais pas pour lui. Ilsait pertinemment qu’ilremontera sur sa monture.Chose faite un an et demiplus tard.

« Je ne m’arrêtepas à une blessure »Il avoue toujours ressen­

tir des douleurs dans sajambe martyrisée. Maiscela ne l’arrête pas. Le jeu­ne garçon, devenu chefd’atelier, change. Moinsimpulsif, son pilotage s’af­fine au fil du temps grâceaux conseils du papa – « Ilme répète souvent “rouleavec ta tête” ». Cette ma­turité ne l’empêche pas

pour autant de continuerà accumuler les blessures.Des ligaments croisés enpassant par le traumatis­me crânien, Bastian conti­nue de pratiquer sa pas­sion malgré tout.

Les résultats suivent. Lenuméro 121 remporte l’andernier le Trophée MX1 dela Ligue du Limousin. Ilparticipe également à sonpremier Enduropale duTouquet, en début d’an­née, l’épreuve phare demotocross sur sable enFrance. Il réalise une trèsbelle 220e place alors qu’ilsétaient plus d’un millierau départ.

Preuve vivante que lap a s s i o n a p p o r t e l e smoyens pour franchir lesobstacles. ■

L’histoire entre le motocrosset Bastian Caron a parfoisété tumultueuse. Mais cedernier ne s’en est jamaislaissé conter.

PORTRAIT. Bastian passe autant de temps à profiter des terrains qu’à bichonner sa moto dansson garage. EN QUELQUES MOTS

Naissance. Le 24 juillet 1987 àRambouillet.Profession. Mécanicien auto.Un rêve. « Participer au Dakar ».Un souvenir. « Avoir partagé lapiste avec des pilotes reconnus ».Une désillusion. « Quand j’aicassé son moteur en début desaison dernière ».Une phrase. « Quand on veut onpeut ».Des couleurs. « Vert et blanc ».

MOTOCROSS■ Focus sur Bastian Caron après sa première participation à l’Enduropale du Touquet

La passion est plus forte que tout

Durant les vacances de fé-vrier, la Ligue du Limousin aorganisé un stage de per-fectionnement sur sélectiond’une durée de 3 jours pourles cadets et juniors de larégion.

Sélectionnés en fonctionde leurs performances encompétition depuis le dé­but de saison, ces 35 par­ticipants avaient tous leurobjectif en tête : les “Fran­ce” pour les cadets, les 9et 10 mars à Paris et la de­mi­finale des “France” quis e d é ro u l e ra l e s 1 6 e t17 mars à Toulouse. Unstage de haut niveau ali­menté par de la prépara­tion physique, des sé­quences techniques et de

nombreux combats. Deplus, ce stage s’est fait encommun avec une sélec­tion sportive de la LiguePoitou­Charentes compo­sée de judokas sélection­n é s e u x a u s s i p o u r l echampionnat de Francecadet. À ces cadets et ju­niors s’était joint un re­groupement de l’équiped e Fra n c e h a n d i s p o r tsourd avec parmi eux laprésence de Cyril Jonard(AJ Limoges) qui détientun grand palmarès no­tamment international.

Ce brassage a été sourcede progrès pour tous grâceà la richesse tirée du nom­bre et de la diversité despartenaires d’entraîne­ment. ■

STAGE. Les Limousins se préparent pour les “France”. ARCHIVESPASCAL LACHENAUD

JUDO■ Ligue du Limousin

Un stage de perfectionnementpour les judokas limousins

Ils font partie des recruesde choix, avec Loïc Pottier,dénichées par Brive.

Arrivés fin août – MilenStoyanov en provenancede Saint­Louis, que le CA­BCL ira défier le 9 mars, etJasmin Hadzifejzovic dé­barquant de Serbie aprèsun passage par Canteleuen 2010­2011 –, les deuxlascars ont trouvé leur pla­ce en Corrèze. Et l’expé­rience de l’un et la fouguede l’autre donnent les ré­sultats escomptés. Entre­tiens croisés…

■ Milen Stoyanov. « Cettesaison s’est déroulée dansles meilleures conditions.Nous avons obtenu trèsvite le maintien et la 1re

place. Chaque fois que j’aijoué en N1 en France,l’équipe finit 3e. Ce seraitbien qu’au minimum onen arrive là, l’équipe en ales moyens, en sachantque le club ne peut viserune accession en Ligue B,dommage.

Jasmin est un très bonjoueur, il s’engage à fond àchaque sortie. Il est jeune,il a une grosse marge deprogression. Il est un peumoins efficace en dépla­cements : il n’a pas connule fait d’enchaîner voyageet match sans pause re­

pos, c’est nouveau pourlui. Notre avenir à Brivedépend des dir igeants,d’autant plus pour moiavec ma femme qui estdans le même cas au VTN.S’il fallait partir, nousavons l’habitude de fairenos valises. »

■ Jasmin Hadzifejzovic. « Jesuis satisfait de cette sai­son qui n’est pas encorefinie et je ferai tout pourqu’elle se termine de lameilleure des manières. Jesuis pro, pour moi ce sont

les victoires et les résultatsqui comptent. Je jouepour gagner, dommagequ’on ne puisse pas dis­puter le titre et l’acces­sion. On pouvait y arriver.

Milen, c’est une piècemaîtresse de l’équipe. Il ade l’expérience, il distri­bue parfaitement le jeu, ilsait mettre les attaquantsdans les meilleures condi­tions. Surtout avec moi,aussi originaire d’Europede l’Est : on a la mêmementalité, ça facilite les

relations. Il joue depuislongtemps en France, ilm’a aidé à trouver mes re­pères. À 25 ans et céliba­taire, Brive c’est un peutrop tranquille pour moi…On saura peut­être bientôtsi on continue tous lesdeux au CABCL. Pour moic’est le niveau qui dicterama décision. En tout casje souhaite continuer macarrière en France, où j’aiencore beaucoup de cho­ses à montrer ». ■

Bernard Thomas

AVENIR. Les prestations de ces deux joueurs, qui souhaitent continuer à évoluer en France, pour-raient attirer les convoitises de certains clubs. À suivre ! PHOTO D’ARCHIVES PASCAL PERROUIN

VOLLEY-BALL ■ NM1 : passeur et pointu, ils dynamisent l’attaque du CABCL

Milen et Jasmin, un duo de choc

LE POPULAIRE DU CENTRE MERCREDI 13 MARS 2013 29

Sports Basket - Sports Equestres - Arts Martiaux

PopHvi

CANAL+ SPORT19.00, 4.30Masters1000d'In-

dian Wells 2013. Tennis.8es de finale. En direct. EnCalifornie.

EUROSPORT9.15 Descentemessieurs. Ski

alpin. Coupe du monde2012/2013. Finale. Endirect.A Lenzerheide(Suisse).

11.15Descentedames. Ski al-pin. Coupe du monde2012/2013. Finale. Endirect.A Lenzerheide(Suisse).

13.00 Algarve Cup féminine2013. Football. Match declassement. En direct. AuPortugal.

16.00 Sprint classiquedameset messieurs. Ski nor-dique. Coupe du monde2012/2013. En direct. ADrammen(Norvège).

17.45 Algarve Cup féminine2013. Football. Match declassement. En direct. AuPortugal.

19.55DempseyRacesLeMans.Endurance. 20minutes. Epi-sode 1. La préparation del'acteur Patrick Dempseypour les 24 Heures duMans.

0.00 Programme court mes-sieurs. Patinageartistique.Championnats du monde2013. En direct. A London(Canada).

L'EQUIPE 2119.20Adrénaline.Magazine. 25

minutes.

19.45 LegrandtourdeL'Equi-pe.Magazine. Prés.: PierreNigay. Endirect. 45minutes.Spécial foot.

MA CHAÎNE SPORT14.30 AMA Supercross 2013.

Moto-cross. 8emanche. A At-lanta (Géorgie).

17.30 Tournoi WTA d'IndianWells 2013.Tennis. 8esdefinale. En Californie.

SPORT+8.25 Coupedesnations2013.

Equitation. 2e manche. AWellington(Floride).

16.00 Winter X Games 2012.Sportsextrêmes. Snowmobi-le et snowboardcross. A As-pen (Colorado).

19.15WorldTour.Snowboard. Lesmeilleurs moments. A Oslo(Norvège).

19.45 FreeskiingTour.Ski free-style. A l'Alped'Huez(Isère).

22.15RallyeduMexique. Ral-lye. Championnat dumon-de 2013. 3e manche. Lesmeilleursmoments.

0.30 Winter X Games 2013.Sportsextrêmes. Snowstreetet superpipe finale dames.A Aspen(Colorado).

■ AUJOURD’HUI À LA TÉLÉ 13 3 2013

Alexandre Barlot

L a rencontre avec unefemme est souventinoubliable. Ce fut le

cas samedi avec les fillesde Lubersac arrivées dixminutes avant le coupd’envoi... Ces dernièresavaient “zappé” les licen­ces en partant ! Obliga­tion, donc, de faire demi­tour. C’est le momentchoisi par les plus machospour persifler : « normal ».

Oui, mais voilà. Malgréleur retard, tout le gymna­se Jean­Macé de Limogespouvait ressentir la joie devivre de cette équipe. Ve­nues défier le leader d’ex­cellence régionale, les Lu­bersacoises ne tardaientpas à enfi ler shorts etm a i l l o t s . Pe n d a n t c etemps, la jeune coach de23 ans s’affairait au rem­plissage de la feuille dematch. Les filles faisaientalors tourner le ballon etenchaînaient les shootspendant que Roxane Re­naudie préparait son dis­cours à quelques minutes

du coup d’envoi. L’heureofficielle passée d’un courtinstant l’opposition pou­vait débuter.

Face à la Saint­Louis­de­Gonzague, “patro” plusque centenaire, les Corré­ziennes et leurs quatre dé­cennies d’existence n’al­l a i e n t p a s p e s e r b i e nlourd. Une défaite 76­51q u i n e l e s e m p ê c h a i tpourtant pas de garder lesourire.

La raison ? Le maintien

assuré, répondront lesplus compétiteurs. Ehbien non ! Le partage dece moment sportif maisaussi le repas d’après­match. Car une fois la ren­contre achevée et les fillesdouchées, c’est directionle restaurant.

Un moment de convivia­lité pour ces basketteusesde différentes générations.Enfants, petits amis et ma­ris sont laissés de côté le

temps d’une soirée pourqu’elles puissent se re­trouver. Comme le confir­me la coach au genou ba­lafré : « On aime bien lestroisièmes mi­temps. »

Les samedis soir pour lesLubersacoises, c’est doncbasket et restaurant lorsdes déplacements. À sedemander si elles n’ontpas fait exprès de se re­trouver dans une poulecomposée d’équipes li­mougeaudes… ■

Au sein de la petite ville deLubersac, faisant la partbelle au rugby et au foot-ball, un petit club de basketcomposé en majorité defilles perdure au fil des ans.

ÉQUIPE. Dans le club de Lubersac, les filles sont majoritaires et ce n’est pas pour leurdéplaire. PHOTO ALEXANDRE BARLOT

BASKET■ Focus sur la Jeunesse Sportive Lubersac Basket

« Chéri, je vais au basket ! »

La 12e édition du Trophéede la porcelaine, compéti-tion inter-styles d’arts mar-tiaux, s’est déroulée samedià Limoges.

Boxe thaïlandaise, com­bat libre, grappling : lecocktail fait d’arts mar­tiaux et de sports de con­tact servi samedi soir audojo Robert­Lecomte pourle fight gala de la porcelai­ne était costaud. À l’occa­sion des finales disputéesdevant un public garni, cesont des combattantsamateurs et confirmés ve­nus de Limoges, Par is,Clermont­Ferrand ou Lyonqui se sont donnés à desduels courts mais inten­ses. « Lors des éditionsprécédentes tout se faisaitdans la journée, c’étaittrès familial, moins spec­tacle, explique OlivierLebœuf organisateur del’événement. Là, on essaiede faire la promotion denos disciplines pour lesfaire découvrir au plusgrand nombre. »

Des sports mal perçusIl faut dire qu’en dehors

du cercle des initiés, cessports de contact sont

plutôt méconnus. Et lors­qu’ils sont médiatisés c’estsouvent de manière sté­réotypé. « Souvent lessports de combats sont in­justement stigmatisés, ju­gés trop violents, dange­reux et mal encadrés,observe Olivier Lebœuf.Certes ce sont des sportsoù il peut y avoir des bles­sures graves, mais à y re­garder de plus près, c’est

pareil pour un sport com­me le rugby par exemple »

Symbole de cette mau­vaise image, le combat li­bre _ qui explose au ni­veau international maisd o n t l a v e r s i o n M M A(Mixed Martial Arts) popu­larisée au États­Unis via lechampionnat UFC (Ulti­m a t e Fi g h t i n g C h a m ­pionship) _ reste interditen France à cause de sa

brutalité. À l’intérieur del’Hexagone, seul une ver­sion “light” sans coups decoude, sans coups au visa­ge et sans coups de genoureste tolérée…

« On est nombreux à de­mander la légalisation decette discipline : expliqueOlivier Lebœuf. Nous vou­lons qu’elle soit reconnue,homologuée et que des in­frastructures de sécurisa­tion des athlètes soientmises en place. C’est unediscipline qui est bien gé­rée dans beaucoup depays. Il n’y a pas de raisonqu’elle ne puisse pas l’êtredans le nôtre… »

Samedi, le fight gala dela porcelaine a au moinseu le mérite de démontrerque les mots “contact” et“combat” n’était pas forcé­ment synonyme de barba­rie. Encadré par des règlesstr ictes appliquées pardeux arbitres toujours autaquet, c’est même la sen­sation inverse qui s’est dé­gagée des tatamis. On nepeut pas en dire autant decertaines autres discipli­nes sportives pourtant ju­gées plus douces… ■

Titus Holliday

BOXE THAÏLANDAISE. Combat classe C (-75 kg) entre Tony El-phenor (en bleu) et Farid Hammoudi (en rouge). PHOTO T.H.

ARTS MARTIAUX■ Ce week­end au dojo régional Robert­Lecomte

Un cocktail musclé qui passe en douceur

La première étape du Chal-lenge Com’2013 pour le CSOa eu lieu ce week-end pourla Corrèze et la Creuse.

Après cette premièrejournée à Malemort, c’estCapucine Delagnes quiprend la tête du classe­ment provisoire CSO 19 àdomicile avec 8 points.

En Creuse, où le con­cours s’est déroulé à Felle­tin, c’est Laura Demarsdes écuries du Thaurionqui prend la première pla­ce avec 5 points.

Pour le CSO 87 c’était enrevanche la 2e étape duconcours, où les cavalièress’étant déplacées au Do­

maine de Muret à Amba­zac n’ont pas su délogerApolline Laporte qui con­serve la tête du classe­ment provisoire avec 9points.

En ce qui concerne ladiscipline du dressage,cette seconde journées’est déroulée à Verneuil­sur­Vienne au sein del’établissement Les Vaseix.Céline Lecante conservesa première place au clas­sement.

Dimanche sont atten­dues les mêmes épreuvesen plus de l’endurance quicommencera cette saisonà Verneuil­sur­Vienne. ■

CLUB 2. Bénédicte Gougam à Ambazac.

SPORTS ÉQUESTRES■ CSO

Le Challenge Com’est bien parti !

Toutes lesprévisionsau

08 99 70 63 70(1,35 €/appel + 0,34 €/mn)

LE POPULAIRE DU CENTRE MERCREDI 20 MARS 2013 31

Sports Basket - Omnisports

PopHvi

Alexandre Barlot

D ans le milieu ama­teur un cliché a ten­dance à bien survi­

vre : celui de la bande depotes. Et ce ne sont pas lescoaches qui iront à l’en­contre de celui­ci en dé­clarant à qui veut l’enten­dre que leur équipe estavant tout une « bellebande de potes », soudéset buvant des coups en­s e m b l e a p r è s c h a q u ematch.

A ce petit jeu, le coachdu BCUS Saint­Léonardne déroge pas à la règle,servant la même imageque tous ses confrères.Mais, contrairement àbien des clubs, Saint­Léo­nard laisse l’impressiond’une véritable sincéritédans la démarche.

Un élément moteurL’amitié, ils la portent en

eux et le montrent à tra­vers leur soutien à « leurpote » Paulin Chanteloup,gravement blessé au ge­

nou gauche début février.Depuis sa blessure, le jeu­ne joueur voit ses coéqui­piers afficher leurs liensouvertement à chaqueéchauffement.

Un tee­shirt où se cô­toient le sigle du club dé­formé pour l’occasion en“Bande de Copains Unis et

Solidaires”, le numéro et lesurnom de leur capitaine.Le truc kitsch par excel­lence, soupirerait Karl La­gerfeld avec son accent siparticulier.

Oui mais voilà, ce geste àl’égard d’un des leurs aune dimension assez tou­chante, et une volonté :

celle de soutenir “Popo dughetto”, 21 ans, toutes sesdents mais plus de liga­ments.

Un soutien que l’infortu­né, qui coache en jeunesau Limoges ABC, leur rendbien. Présent lors des mat­ches de son équipe et auxentraînements, il continuede participer à la vie du

groupe. A la « bande depotes ».

21 ans,toutes ses dentsmais plusde ligaments

Le joueur, passé par leCSP durant sa jeunesse,est depuis le début de lasaison le véritable relaissur le terrain de FlavienGallais. Le coach miaulé­tou, arrivé en début desaison, a fait de ce leadernaturel la pierre angulairede son système de jeu.

On aurait pu donc croirelégitimement que cetteéquipe se serait effondréesuite à sa blessure. Ehbien non ! Les ‘‘rouge etnoir’’ continuent leur sériede victoires et sont tou­jours invaincus au coursde la deuxième phase dePromotion Régionale.

Le BCUS Saint­Léonardcontinue donc son che­min, sans oublier ceuxtombés au combat. Unevraie « bande de potes »vous dit­on. ■

Chez les basketteurs miaulé-tous, les potes sont là pourle meilleur comme pour lepire.

ÉQUIPE. Avec leur tee-shirt de soutien sur les épaules, les Miaulétous continuent d’enchaîner lesvictoires en l’absence de leur capitaine. PHOTO ALEXANDRE BARLOT

BASKET■ Focus sur le BCUS Saint­Léonard, qui évolue en Promotion Région

« On est avec toi Popo du ghetto ! »■ REBONDS

COUPE DE FRANCE Quartsde finale. Hier soir : Roan­ne ­ ASVEL 63­75 ; Boulo­gne­sur­Mer ­ Strasbourg88­86. Le dernier quart definale opposera Sorgues(N1) au Paris Levallois, lemardi 26 mars. Le tirageau sort des demi­finalesaura lieu lundi à la mi­temps du match de ProAentre Cholet et Nancy. ■

EUROCHALLENGE Hiersoir. Hier soir, le Paris Le­vallois n’a pas pu compos­ter son billet pour le FinalFour de l’Eurochallenge : ila été battu en Turquie parle Karsiyaka Izmir (85­69).Le club parisien ne rejoin­dra donc pas Gravelines,déjà qualifié. Le Final Fours e d é ro u l e ra l e s 2 6 e t28 avril. ■

EURO L I GU E F ÉM IN I -NES Bourges s’offre leSpartak. Battu lundi parFenerbahçe (69­44), Bour­ges s’est relancé dans leFinal 8 de l’Euroligue endominant le Spartak Mos­cou (71­64). Le championde France devra désormaisbattre les Italiennes deSchio, ce matin (9 heu­res). ■

Condat a accueilli la 2e cé-rémonie de remise des tro-phées organisée par le Co-mité régional du Limousinde la Fédération françaisedes médaillés de la Jeunes-se et des Sports (FFMJS)pour récompenser l’enga-gement des bénévoles ausein d’associations sportivesde la région.

L’accent de cette céré­monie était mis sur la re­connaissance de la forteimplication des bénévoles,toutes générations con­fondues, dans leurs clubsouverts à différentes disci­plines sportives.

Cette année, une nou­veauté était apportée enincluant une distinctionhonorifique à des sportifsde haut niveau, « vitrined u s p o r t r é g i o n a l » .Claude Gérald, présidentd u C o m i t é r é g i o n a lFFMJS, a également misen exergue le parcours desportifs handisport etsport adapté avec la pré­sence notamment de Ma­thieu Bosredon (handbi­ke), Joris Peuch, (aviron),tous deux Corréziens, etCyril Jonard (judo) de laHaute­Vienne.

Les trophées ont été re­mis par de nombreux élus

et partenaires d’une mani­festation parfaitement or­chestrée par l’ensemble del’équipe organisatrice duCRMJS Limousin, sansoublier l’aide logistique dela commune de Condat.

Le groupe folklorique« La Mandragore » a ac­cueilli en musique les ré­cipiendaires, leurs familleset les invités et a clos la

cérémonie avec quelquesp a s d e d a n s e e t e n t reautres la « danse du sa­bot ».

Les récipiendairesJeunes bénévoles : Pierre­

Baptiste Clauzade (avi­ron), Quentin Gaye (athlé­tisme), Jérémie Darfeuille(tir sportif ), Pauline Jou­haud (tir sportif ), Julie

Goumy (tir sportif ), RobinLamache (tennis), RomainFrançois (athlétisme),Emilie Delassis (tir spor­tif), Nicolas Savignac (mo­tocyclisme, trial, enduro).Sportifs haut niveau : Maxi­

me Urruty ( VTT, cyclo­cross), Iris Cambray (skinautique), Joris Mallard(karaté), Chloé Cazin (cy­clisme), Gabrielle Rougeot

(judo), Jordan Noblet (lut­te), Antoine Raynaud (cy­clisme), Jennifer Olibo( g y m n a s t i q u e ) , Hu g oMaumet (pelote basque),Jeanine Assani Issouf (ath­létisme).Sport adapté et handisport :

Bruno Leyrit (tir sportif ),Landry Bugier (athlétis­me), Christophe Rouffi­gnac (athlétisme), Cassan­dra N’Guyen (athlétisme),Lewis Dalby (tennis de ta­ble).Dirigeants : André Gau­

dillère (VTT, vélo), DanielPhenieux (judo), Jean­PaulCrespy (boxe anglaise),Claude Moret (cyclisme),Christian Gaillard (cyclis­me), Thierry Van De Put(r ugby) , René Fr ugier(VTT, vélo), Didier Serru(athlétisme), Patrice Du­viel (tir sportif), Alain Las­caux (football), Serge Bri­day (football), PhilippeMaumet (pelote basque),Colette Macraigne (gym­nastique volontaire), Jac­ques Delpech (VTT, ran­donnée pédestre), ThierryVillard (entraînementsphysiques).Bénévoles individuels : Julie

Savoldelli (aviron), Jean­Claude Perot (athlétisme),Paul Chêne (vol à voile),Guy Bechade (haltérophi­

lie), Stéphane Burguet(handball), Fabienne Mi­cholet (tandem), MarcelFrançois (athlétisme), Jac­ques Penot (athlétisme),Philippe Bonin (tir spor­tif ), Christine François(athlétisme), Amanda Fer­reira (lutte), Yves Desroche(football), Jean­Marie In­selin (football), Jean­LouisFilleul (athlétisme), GuyFichet (rugby), BernardDenis (randonnée), CathyCoutant (athlétisme), So­lange Louty (tir à l’arbalè­te), Jacques Boisse (moto­c yc l i s m e ) , Yve s Ba r r y(sports loisirs), Claude Du­bosc (sports loisirs), Lu­cien Demaison (sports loi­s irs) , Jean­Marc Jarr y(force athlétique), DanielGouraud (marche, ran­donnée), Sylvie Freisseix(gymnastique d’entretien),Annie Pairault (tir à l’arba­lète, carabine).Bénévoles couples : Jacque­

line et Jean­François Ney­raud (motocyclisme), Ma­g u y e t R a y m o n dTomaszewski (athlétisme),Annie et André Jacquet(tennis), Chantal et GillesSolnon (motocyclisme),Valérie et Henri Noblet(lutte), Jeanine et RobertGauteron (sports loisirs),Anne Branland et GérardPerrier (athlétisme). ■

RECONNAISSANCE. Une partie des récipiendaires entourés de Claude Gérald, président du ComitéRégional de la Fédération Française des Médaillés de la Jeunesse et des Sports du Limousin, etd’Alain Castanier, sous-préfet et secrétaire général de la Préfecture de la Haute-Vienne.

OMNISPORTS■ Remise des récompenses à Condat

Les bénévoles limousins à l’honneur

LE POPULAIRE DU CENTRE LUNDI 6 MAI 2013 31

Sports Auto - Tennis

PopHvi

Alexandre Barlot

S oleil. Balle jaune etraquette. Terre battue.On se serait presque

cru à Roland­Garros, sa­medi. Oui, mais voilà laterre battue ne l’est pasvraiment à la plaine desjeux de Saint­Lazare. Les 5courts dont est doté lecomplexe sont bien enterre battue mais… syn­thétique.

Une surface dont, le ‘‘35et plus’’, David Ducouretn’apprécie guère la parti­cularité et s’amuse à lacomparer à de « la litièrepour chat. » Au­delà dufait que ça ne colore pasles shorts blancs, le joueurreproche à cette surfaceses caractéristiques dia­métralement opposées àceux de la célèbre surfacedu tournoi parisien. Unparticularisme avec lequeldevaient faire les finalis­tes, dans l’ensemble peuhabitués à ce synthétique.Mais il fallait passer par làpour remporter le titrehaut­viennois.

Et, ils étaient nombreuxà se disputer la supréma­tie départementale.

76 concurrentspour 38 titresLes spectateurs pou­

vaient assister à pas moinsde 38 finales réparties en­tre le vendredi après­midiet la journée du samedi.76 finalistes de 9 à plus de75 ans s’étaient donnésrendez­vous après 5 moisd’un championnat entaméau mois de décembre.

L’objectif, pour ces hom­

mes et ces femmes, étaitsimple : s’imposer pourremporter le titre départe­mental. Il était donc fortlogique de tomber sur despersonnes se connaissantparfaitement.

Mais qu’en est­il lorsquel’on joue contre son frère ,d e s u r c r o î t j u m e a u ?« C ’ e s t t r è s d u r e t j en’aime pas tellement ça,même si j’ai gagné ». Voilàla réponse de Pierre Gar­cia (classé 1/6) à l’issue desa victoire contre son ju­meau Mathieu (classé 0)

dans la catégorie 17­18ans. Deux espoirs de l’ASLegrand qui offraient unefinale de haute volée etprouvaient ainsi la qualitéde la jeunesse départe­mentale.

Une jeunesse, accompa­gnée d’anciens, qui a dé­sormais en vue les finalesrégionales. Celle­ci encoreplus attrayantes car quali­ficatives pour les cham­pionnats de France à…Roland­Garros. Et là, cesera bien de la terre bat­tue. ■

Hubert Constant, le vice-président du comité de laHaute-Vienne, craignait voirla pluie pointer le bout deson nez. Ce ne fut pas le cas,pour le plus grand bonheurdes finalistes.

AVENIR. Pierre Garcia s’impose dans la catégorie 17-18 ans. PHOTOS THOMAS JOUHANNAUD

TENNIS■ Les championnats de la Haute­Vienne avaient lieu ce week­end

Des championnats sous le soleil

CANAL+ SPORT13.00Masters1000deMadrid

2013. Tennis. 1er jour. Endirect. EnEspagne.

20.55 Sunderland/Stoke. Foot-ball. Championnat d'Angle-terre. 36ejournée. Endirect.

EUROSPORT 213.30Championnatbritannique

2013. Superbike. 3emanche. 1re course. En di-rect. A Oulton Park.

18.30 Tournoi ATP d'Estoril2013. Tennis. Finale.

20.00ChampionnatdumondeFIA WTCC 2013. Voituresde tourisme. 4emanche. 1recourse. Sur lecircuitduHun-garoring, à Budapest (Hon-grie).

EUROSPORT13.15 Grand Prix d'Espagne.

Motocyclisme. Championnatdumondedevitesse2013.3e manche. La course desMoto 2. A Jerez.

15.30 Championnatdumonde2013. Snooker. Finale. Endirect.

20.30 Nantes/Clermont Foot.Football. Championnat deFranceLigue2. 35ejournée.En direct. Après troismatches sans la moindrevictoire, les Canaris nantaisse sont repris, lorsde la32ejournée, en s'imposant lar-

gementàChâteauroux(0-4).Filip Djordjevic et ses coé-quipiers, alors deuxièmes,n'avaientcependantpasen-core assuré leur montéeparmi l'élite.

L'ÉQUIPE 2118.30 Adrénaline Challenge.

Sports extrêmes. Les tempsforts. A Tignes(Savoie).

MA CHAÎNE SPORT14.00BocaJuniors/RiverPlate.

Football. Championnatd'Ar-gentine 2013. Tournoi declôture. 12e journée.

21.00 BenficaLisbonne/Estoril.Football. Championnat duPortugal. 28ejournée. Endi-rect.

SPORT+11.10Rallyed'Argentine.Rallye.

Championnat du monde2013. 5emanche. Les tempsforts.

19.10 Finlande/France. Hockeysur glace. Championnatdumonde 2013. Tour prélimi-naire. GroupeB. Endirect. AHelsinki(Finlande). AprèslaSlovaquie et l'Autriche, laFrancea l'honneur, mais ledésavantage, de défier lesFinlandais, favoris de lacompétition, quiévoluentàdomicile, portés par unpu-blic tout acquis à leur cau-se.

■ AUJOURD’HUI À LA TÉLÉ 6 5 2013

nouveautés. de neufs

et véhicules 100 de

présentent+

marques 15

Limoges de Exposi�on Foire

VillageAutomobile

Sébastien Loeb (CitroënDS3) a remporté samedi lerallye d’Argentine devantles deux pilotes Volkswa-gen, Sébastien Ogier et Ja-ri-Matti Latvala, qui a rem-po r t é l a Powe r S tage(ES14).

« C’est beaucoup d’émo­tion, ce rallye était trèsdifficile, dans une ambian­ce fantastique, et je suisvraiment heureux », a dé­claré Loeb à l’arrivée de la14e et dernière épreuvespéciale.

En tête depuis vendredimatin, à la suite d’une pe­tite faute d’Ogier à un car­refour boueux, il a ensuitecontrôlé la course jus­qu’au bout, sans jamaisplus être menacé.

C’est sa 78e victoire enWRC dont huit en Argenti­ne où l’Alsacien est consi­déré comme un dieu vi­vant. C’est la deuxièmecette saison, en trois ral­

lyes, après le Monte­Carloen janvier. Il a aussi termi­né deuxième en Suède,derrière Ogier qui confortepour sa part son avanceen tête du championnatdu monde, lui qui apparaîtde plus en plus comme lesuccesseur logique deLoeb.

Le podium a été arraché,dans les quatre dernièresspéciales, par un Latvaladéchaîné, auteur des qua­tre derniers temps scratchaprès avoir été retardévendredi par une crevai­son lui ayant fait perdredeux minutes. ■

CLASSEMENTSRallye : 1. Loeb-Elena (FRA-MON/Citroën DS3), 4 h 35’56’’7 ; 2.Ogier-Ingrassia (FRA/VW Polo-R) à55’’; 3. Latvala-Anttila (FIN/VWPolo-R), à 2’00’’8...Pilotes : 1. Ogier, 122 pts ; 2.Loeb, 68 ; 3. Hirvonen (FIN), 57…Constructeurs : 1. VolskswagenMotorsport, 154 pts ; 2. CitroënAbou Dhabi WRT, 140 ; 3. QatarM-Sport WRT (Ford), 73…

AUTO■ Rallye d’Argentine

Loeb, roi de la pampa

Toutes lesprévisionsau

08 99 70 63 70(1,35 €/appel + 0,34 €/mn)

38 titres auront été décernésVoici le palmarès des fina-les.

FÉMININES9 ans : Elichegaray ( TC

Saint­Junien) bat Faurie(TC Saint­Junien).10 ans : Defrance (Cou­

zeix Country Club) batGeay (Red Star).11 ans : Carella (TC Fey­

tiat) bat El Karat (AS Le­grand).12 ans : Hebras (Red Star)

b a t F r i g o u t ( C o u z e i xCountry Club).13-14 ans : Commery (AS

Legrand) bat Charles (AS­PTT).15-16 ans : Ducourtieux

(AS Legrand) bat Coissac(TC Saint­Junien).17 -18 ans : G a u d u f f e

(Couzeix Country Club)bat Hibon (TC Isle).4e série : Callejon (PC Pa­

nazol) bat Sallee (LTCG).3e série : Lang (PC Pana­

zol) bat Rozette (LTCG).+35 ans : Augros (LTCG)

bat Colin (TC Le Palais).+40 ans : Brissaud (CS

Bellac) bat Chassaing (ASLegrand).+45 ans : Rouby (Red Star)

b a t Co m m e r y ( A S L e ­grand).+50 ans : Pangaud ( TC

Aureil) bat Bonnet ( TCAureil).+55 ans : Frugier (Couzeix

Country Club) bat Decoux(LTCG).

+60 ans : Br uzat (RedStar) bat Bussy (LTCG).+65 ans : Dexidour (TC Le

Palais) bat Hervy (LTCG).

MASCULINS9 ans : Benmoussa (AS

Legrand) bat Dubois (Cou­ziex Country Club).10 ans : Charles (ASPTT)

bat Raffier (Red Star).11 ans : Maradin (Couzeix

Country Club) bat Dupuy(TC Le Palais).12 ans : Dubois (TC Aixe)

bat Leger (AS Legrand).13-14 ans : Chantepy (CS

Bellac) bat Chan (AL Con­dat).15-16 ans : Lacombe (TC

Aixe) bat Robuchon (CSBellac).17-18 ans : Garcia P. (AS

Legrand) bat Garcia M.(AS Legrand).4e série : Labbe (PC Pana­

zol) bat Cardona (Racing).3e série : Faure (Couzeix

Country Club) bat Buisson(TC Isle).+35 ans : Charrier (Red

Star) bat Ducouret (RedStar).+40 ans : Pradel (Couzeix

Country Club) bat Bariant(Couzeix Country Club).+45 ans : Cormier ( TC

Châteauponsac) bat Ber­ger (ACTCBF).+50 ans : Laloi (Red Star)

bat Nouailhas (TC Aixe).+55 ans : Lagarde (Cou­

zeix Country Club) bat Pa­tier (Racing).+60 ans : Valleron (LTCG)

bat Malissen (AS Legrand).+65 ans : Boyer (LTCG)

bat Hervy (LTCG).+70 ans : Faure (Saillat

TC) bat Alleman (TC Aixe).+75 ans : Maisonnet (TC

Saint­Junien) bat Pranche­re (CSLRVI).

Tennis Entreprise4e série dames : Cuberta­

fond bat Leluyer (Agriset).4e série masculines : De

Carvalho (TEL) bat Vigna­ne (Agriset).3 e et 2 e sér ie s dames :

Chouly (Conseil général)bat Huveteau (AS Police).3e et 2e séries masculines :

Mazuel (AS Banque popu­laire. ■

COUP DROIT. Les beauxgestes étaient présents.

■JEU, SET ET MATCH

MADRID Chardy rejoint Si-mon. En venant à bout del’Argentin Horacio Zebal­l o s ( 6 ­ 4 , 7 ­ 6 ) , J é r é m yChardy s’est qualifié pourle 2e tour où il retrouveraGilles Simon. Il s’agirapour ce dernier d’un nou­veau duel fratricide aprèssa victoire hier à l’usuresur Julien Benneteau (2­6,7­5, 6­3). Dans le tableauféminin, les deux ancien­nes lauréates de Roland­Garros, la Chinoise Li Na(2011) et l’Italienne Fran­cesca Schiavone (2010),ont été éliminées en deuxsets dès le premier tour,respectivement par l’Amé­ricaine Madison Keys etl’Espagnole Maria TeresaTorro­Flor. ■

ESTORIL La revanche deWawr inka . S t a n i s l a sWawrinka, 16e mondial, aremporté le tournoi d’Es­toril, le quatrième de sacarrière, en deux sets 6­1,6­4 face à l’Espagnol Da­vid Ferrer, 4e mondial, quil’avait battu en finale àBuenos Aires en février. LeSuisse, qui s’était inclinéen trois sets très disputésen Argentine 6­4, 3­6, 6­1,déjà sur terre, n’a pas faitde détail en écartant Fer­rer en à peine plus d’uneheure, convertissant troisballes de breaks sur 10,sans en concéder une seu­le. ■

LE POPULAIRE DU CENTRE LUNDI 25 NOVEMBRE 2013 29

Sports Football

PopHvi

Alexandre Barlot

I l ne faut pas grand­cho­se pour qu’un match defoot bascule. Cela, c’est

une fois de plus vérifié sa­medi soir à Aixe. Une ren­contre sur laquelle revien­n e n t s e s p r i n c i p a u xacteurs.

1 Domination aixoise enpremière période… « Onvoulait imposer un

combat en première mi­temps et gérer technique­ment en deuxième. Maison n’a pas été capable demettre de l’envie, de lagnac et derrière on prend

deux buts sur des erreurs(Divahé, 27e puis Cantelou,32e, ndlr). Je pense que 2­0à la mi­temps c’est bienpayé. Le 3­0 n’aurait pasété illogique », a reconnuValéry Boutonne, l’entraî­neur de la JA Isle.

Suite à ces quarante­cinqpremières minutes lou­pées, le coach islois faisaitle choix de l’expérienceavec les entrées en jeu deDavid Ruffé, Vincent Tom­

belaine et Chr istopheFrançoise. Des joueurs quiont été déterminants pourla suite de la rencontre.

2 Aixe craque en deuxiè-me mi-temps « On a faitune superbe première

partie. La seconde n’estpas mauvaise en soi maisquand l’adversaire n’arrivepas à marquer on lui don­ne le coup de pouce pourqu’il puisse le faire. On ad e l a q u a l i t é m a i s o n

manque de vécu et d’ex­périence, ce qui expliques a n s d o u t e l e r e t o u rd’Isle », a estimé FrançoisMalmanche, l’entraîneurd’Aixe.

Son équipe a tenu 70 mi­nutes avant de craquersuite à une mauvaise sor­tie de son gardien Guillau­me Lévêque.

3 Le tournant de la ren-contre Coupable d’uneerreur qui a relancé

Isle, le gardien d’Aixe nes’est pas défilé au coup desifflet final : « Oui, claire­ment. Je fais cette erreurde relâcher le ballon surune sortie et Christophe( Fra n ç o i s e ) l a m e t a uf o n d . Ap r è s o n p re n dpeur, on est acculé. Ils fi­nissent par égaliser suite àun cafouillage et on estencore moins serein en finde match ».

Après cette égalisation,les deux équipes n’allaientplus prendre de risques etle score restait figé à 2­2.

4 Ruby, le sauveur is-lois Bertrand Ruby, mi­lieu de terrain de mé­

t i e r , a b r i l l é p a r s apolyvalence lors de ce der­by et a surtout été décisif.« J’ai fait la première mi­temps derrière. A l’heurede jeu, le coach me dit depasser devant et ça paie.Je marque un but de re­nard. Après je redescendsau milieu pour gérer carau final, on revient deloin », s’est félicité l’anciende Lubersac.

En somme chaque équi­pe a eu sa mi­temps sansréussir à se départager.Résultat ce matin, Aixe estlanterne rouge tandis queson voisin islois reste en­glué dans le ventre mou. ■

Aixe et Isle n’ont pas réussià se départager samedi soir(2-2). Mais pour une fois, lesdeux équipes ont produit dujeu et fait du spectacle pourle plus grand bonheur desspectateurs.

DUEL. Cédric Chabroux (en blanc) et Florian Rongier se sont livrés un beau duel. PHOTO É. ROGER

2-0 À LA PAUSEA IX E ( s t ade J ean - J a r -raud). AIXE et ISLE 2-2 (2-0). Ar-bitre : M. Desliot.Buts. Pour Aixe, Divahé (27e),Cantelou (32e) ; pour Isle, Fran-çoise (70e), Ruby (83e).Avertissements. A Aixe, Cha-broux (90e+2) ; à Isle, Bonnet(36e), Seguin (39e), Françoise(84e).

HONNEUR■ 10e journée : retour en quatre questions sur le derby sans vainqueur de samedi soir

Aixe et Isle dos à dos mais avec du jeuÀ CHAUDALEXANDRE ROUAULT.Défenseur central aixois.Sandwich et boisson à la mainle joueur avait la mine basse :« Je suis vraiment déçu, onavait le match en main. Unenouvelle fois on craque et onse fait reprendre. On devaitgagner le derby ce soir(samedi). C’est rageant, il n’ya pas d’autres mots. »DAVID RUFFÉ. Défenseurcentral islois. Assis seul surses marches, le joueur, quifaisait son retour après plusd’un mois d’absence, avait,lui, le sourire : « la premièrepériode a été dure dans lejeu. Aixe faisait le jeu et on afait des erreurs qui leur ontpermis de prendre lesdevants. Ensuite, je n’ai pasl’impression d’avoir été mis endifficulté sur la deuxièmepériode. Hormis la frappe deMorgan Larraud, on n’est pasvraiment inquiété. Je pensemême que l’on aurait pul’emporter en fin de matchavec un peu de réussite. » ■

L’IMAGE DU SOIR65E MINUTE. Pas de rivalitéqui tienne. L’attaquant isloisFlorian Rongier vient de“s’empaler” sur GuillaumeLévêque, le gardien aixois. Surl’action l’attaquant seretourne le doigt. Ni une, nideux, Christian Meyrous,président de l’AS Aixoise etkiné dans le civil, descend lesmarches de la tribune àtoutes allures, enjambe larambarde et vient secourir leblessé. Fair-play. ■

èè ÉCHOS DU DERBY

Les Feytiacois n’ont paslaissé passer l’occasion dese replacer. Après leur pro-bant succès face à La Ro-chelle (2-0), les hommes deDaguin sont remontés à la10e place (*).

« C’est intéressant avantle derby face à Isle la se­maine prochaine. » FabienDaguin n’est pas tombédans une douce euphoriesamedi en fin d’après­mi­di au coup de sifflet finalde ce succès face à La Ro­chelle.

Il n’empêche. L’entraî­neur feytiacois a appréciéla partition de ses proté­gés, mal récompensés leweek­end passé sur la pe­louse de Cognac. « On estdans la continuité de no­tre dernier match et denos victoires face aux Cha­mois Niortais et Chauvi­gny. Cette victoire nouspermet de bien nous re­placer et d’éviter de tropgamberger », souffle Fa­bien Daguin.

Comme lors des trois

derniers matches à domi­cile, Feytiat a pu comptersur un Martin diaboliquede réalisme pour arracherce précieux succès.

Le sang-froidde MartinC’est sur deux éclairs de

son attaquant en deuxiè­me mi­temps (52 e , 74 e)que le CSF est venu à boutd’une joueuse mais biennaïve formation rochelai­se. Suffisant pour que lebuteur s’attire de nouveaul e s l o u a n g e s d e s o ncoach : « Il est plein desang­froid et nous faitvraiment du bien. »

Mais Martin n’a pas étéla seule raison du succèsdes siens. Feytiat s’est denouveau montré solidederrière, à l’image de sacharnière centrale Ar­dailloux­Patricio. Et de­vant, si Nsi Ella n’est pasdu genre à vous empilerles buts, l’ancien atta­quant du LFC a pesé sur larencontre dans un rôle in­grat de pivot. De quoipoursuivre cette bonnedynamique dès la semaineprochaine ? ■

(*) Feytiat possède un match deplus que certaines équipes.

Matthieu Marot

CHARNIÈRE. François Ardailloux s’est montré impérial endéfense. PHOTO STÉPHANE LEFÈVRE

SIGNÉ MARTINFEYTIAT (Stade Roger-Cou-derc). FEYTIAT bat LA ROCHELLE2-0 (0-0). Arbitre : M. Plain-champ.Buts. Martin (52e, 74e).

■ Vainqueur de La Rochelle (2­0)

Feytiat prend confianceTous les ingrédients qui fontla réussite d’un bon grosderby ont pointé leur nez àPestourie, samedi soir, etdistribué leur lot de suspen-se et d’émotions.

Premiers en action et do­minateurs jusqu’à la pau­se, les Guérétois mettaientle gardien corrézien Ponssur le gril durant une bon­ne demi­heure avec à lamanœuvre Camara et Avo­dé, deux des anciens Étoi­listes du groupe creusois.Pris sur l’agressivité etdans le quadrillage du ter­rain, les Br ivistes cra­quaient sur un mouve­ment initié par Welchercouloir droit et conclu parRuiz dans un angle fermé(0­1, 28e).

La réaction locale étaitfulgurante puisque, deuxminutes plus tard, Diagneégalisait du crâne sur uncoup franc fuyant de Sau­zay que Bourrelly, le por­tier visiteur peu sollicitéjusque­là, n’arrivait pas à

lire (1­1). Malgré les nom­breuses actions chaudesde Guéret aux abords de lasurface corrézienne, com­me cette tête boxée sur latransversale de Pons parAvodé, doublement mal­chanceux sur le coup (lireplus loin), les deux équi­pes rentraient aux vestiai­res sur ce score de parité.

A la reprise, le matchs’emballait, avec des Bri­vistes déterminés à enprendre les commandes etDiagne profitait des tergi­versations de la défensevisiteuse, mise à mal parune frappe lointaine deSauzay, pour redonner

l’avantage à l’Étoile (2­1,55e). Un avantage que lesCorréziens tenaient plusde vingt minutes, jusqu’àcette frappe de Gardes quiremettait les pendules àl’heure (2­2, 78e). Touchésau moral, les Brivistes per­daient de leur sérénité et àcinq minutes du termedes débats, Charré, d’unetête sur corner, mettait finà cinq journées d’invinci­bilité briviste (2­3, 85e). ■

Christophe Migeon

èè Blessé. Sérieusement blessé auvisage après avoir percuté le grillagesitué derrière la cage briviste, AbelAvodé a reçu les premiers soins surplace puis a été transporté au CHU deLimoges, samedi soir.

PLUS FORT. Guéret a battu Brive pour la troisième fois consé-cutive, samedi soir à Pestourie. PHOTO CHRISTELLE BOUYOUX

LE FINISH CREUSOISBRIVE (Stade Pestourie). GUÉ-RET bat BRIVE 3-2 (1-1). Arbitre :M. Verdier.Buts. Pour Brive, Diagne (30e,55e) ; pour Guéret, Ruiz (28e),Gardes (78e), Charré (85e).

■ Un derby très disputé enlevé par les Creusois (3­2)

Guéret passe Brive sur la ligne

LE POPULAIRE DU CENTRE SAMEDI 28 DECEMBRE 2013 31

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MARTIN, L’HOMME DU DÉBUT DE SAISON

12. C’est le nombre de buts marqués parl’attaquant feytiacois. Frédéric Martinest l’attaquant le plus prolifique de cet­te première partie de saison en Hon­neur. Il a marqué 50 % des buts de sonéquipe, qui est par ailleurs la meilleureattaque de la poule avec Niort (24 uni­tés). Et pour couronner le tout, celuiqui a débloqué son compteur lors de la3e journée, s’est payé le luxe de mar­quer ses buts en seulement 7 rencon­tres soit un ratio de 1,7 but par match.Énorme ! ■

‘‘Victoire… 4 points.D’avant dernier cematin, on passe 4e…#faiblessedh.fr »Valéry Boutonne (entraîneur Isle)après la victoire de son équipe àCozes (2-0), le 3 novembre.

■ LE TWEET

Certains prennent des risques et font leurs paris, d’autres sont plus réservés et ne préfèrent pas devenir le chat noir

ABEL AVODÉAprès une saison d’absence, le Guéré-tois retrouve le chemin des terrainsde foot.« Honnêtement, je ne préfèrepas m’avancer là dessus etporter la poisse. Pour nous, nepas être dans le Top 5 seraitvraiment une déception. » ■

MICKAËL PATRICIOLe jeune bambin feytiacois de 21 ansdécouvre cette année l’Honneur.« Je vois Guéret finir juste de­vant nous, dans le Top 5. En­suite Isle et Aixe, je les sens pastrès loin de la zone rouge.Brive pour moi sera dans lacharrette des relégables. » ■

GUILLAUME ARNAUDJamais attendu mais toujours placé,l’Islois a dépanné a tous les postes.« Je sens bien Guéret finir troisièmeet Feytiat juste derrière. Pour nous ,une cinquième place serait letop (rires). Après, Brive finira sansdoute aux alentours de la 8e place etAixe luttera jusqu’au bout mais sesauvera avec une dixième place. » ■

ALEXANDRE ROUAULTLeader d’une défense aixoise quiévolue désormais à trois.« Si on reste comme ça, ça va êtredur. On va se maintenir, peut êtredifficilement, mais on se maintiendra.Pour les autres, Guéret dans le top 5avec Feytiat juste derrière. Isle, c’estcompliqué cette année mais ils semaintiendront tout comme Brive. » ■

CÉDRIC PINTOMilieu de terrainet capitaine de l’ESA Brive.« Il est difficile de deviner quelquechose car tout le monde peut battretout le monde. Aixe ne lâchera rien,Guéret a de l’expérience, Feytiat ades joueurs de qualité pour voir loinet Isle, que l’on n’a pas joué, sembleplus en difficulté cette année. ■

èè ILS FONT LEURS PRONOSTICS POUR LA DEUXIÈME PARTIE DE SAISON

Alexandre Barlot

E nfin de l’enjeu à tous lesétages. Une lanterne rou­ge poitevine à seulement3 unités de la 10e place

dans une poule qui compte 14équipes. Un leader niortais quine compte que 5 points d’avan­ce sur le cinquième. Le cham­pionnat d’honneur deviendrait­il palpitant ?

Si des conclusions semble­raient prématurées lors de cettetrêve des confiseurs, on peutdéjà tirer quelques enseigne­ments pour les régionaux après12 journées.La défense de fer guérétoise.

Guéret a vécu un changementde coach cet été et aussi quel­ques départs. La défense était àreconstruire, le jeu à refaire. Jus­qu’à présent, il faut noter que lemaçon Davaillon a bien fait sontravail. Sa défense encaisse trèspeu de buts (0,9 par match) ets o n é q u i p e e s t d i f f i c i l e àmanœuvrer. La preuve, elle asubi une seule défaite cette sai­son. C’était à domicile face àLa Rochelle qui avait passé 3buts à Joris Bourrely en seule­ment 25 minutes. Un exploit !

On se mouille : en gardant sasolidité défensive et en prati­quant plus de jeu à la maison, lepodium ne devrait pas leuréchapper.Le changement tactique aixois.

Surprenant ! Aixe a décidé dejouer au football cette saison.

François Malmanche a pris unegrande décision cet été enchangeant de dispositif tacti­que. Au placard le 4­4­2 guerrierqui ne faisait rêver personne,place à un 3­5­2 flambant neuf.Et le résultat est en par t ielà : Aixe rend enfin des copiespropres. Finis les brouillons gri­bouillés rendus sur le fil !

Mais ça ne paie pas totale­ment. La faute à une défense enmanque de repères dans cenouveau système. Aixe a ten­dance à craquer derrière et celase termine souvent par une dé­faite ou un nul. Rageant car cet­te équipe semble capable de fai­re mieux.

On se mouille : avec un peuplus de réussite cette formation

peut espérer un maintien con­fortable.Brive continue d’apprendre. C’est

l’équipe jeune qui joue plutôtbien mais qui manque cruelle­ment d’expérience. Après undébut de saison correct dans lecontenu, les résultats ont suivi.Par la suite, les bambins se sontessoufflés et ont enchaîné lesdéfaites comme des perles. Aufinal, Brive est la plus mauvaiseéquipe limousine avec une 12e

place inquiétante à la trêve.On se mouille : si cette équipe

c h a n g e s o n h a b i t u d e d es’écrouler dans le dernier quartd’heure des mi­temps (70% debuts encaissés durant ces pério­des), il se peut qu’elle terminela saison en trombe.

L’ambitieux promu feytiacois.Auréolé d’un titre de championde DHR, tout s’annonçait bien àFeytiat. Mais l’été fut compliquéavec le départ de Marc Dalmonpour des raisons professionnel­les conjugué à l’arrivée tardivede Fabien Daguin. Les ennuis sepoursuivaient lors de l’ouvertu­re du championnat face à Brive.Feytiat perdait le match sur ta­pis vert pour avoir aligné Verda­vaine pourtant suspendu.

Le tableau était plutôt sombred’autant plus qu’après troisjournées, Feytiat squattait à ladernière place. C’est là que Fré­déric Martin enfilait son costu­m e d e “z o r r o”. Co m m e u ngrand, il éclatait tout seul Chau­vigny (3­1). Un déclic pour cetteéquipe. Elle enchaînait les résul­tats positifs et intégrait le top 5.

On se mouille : si Martin dé­marre 2014 comme il a terminé2013, il y a fort à parier que lepodium ne sera pas loin pour leCSF.Isle est dans le dur. C’est sans

doute l’équipe limousine la plusdécevante avec une 7e place loind’être acquise. En cause, despoursuivants qui ne sont tou­jours pas à jour. L’attaque isloisedonne des signes de faiblesseavec seulement 12 buts mar­qués ce qui fait d’elle la plusmauvaise avec Poitiers.

LA JA Isle n’est pas au mieux.Les absences d’éléments fortschaque week­end et une défen­se sans cesse remaniée expli­quent les difficultés à produiredu jeu.

On se mouille : un effectifvieillissant, des recrues qui tar­dent à confirmer, Isle jouera sonmaintien lors des dernièresjournées. ■

Les joueurs limousin partisprofiter du sapin de Noëlet des bulles de la Saint-Sylvestre, retour sur leurdébut de saison.

DUEL. Seuls quatre points séparent le Guérétois Camara (en maillot noir),deuxième et le Feytiacois Nadiras (en jaune), cinquième. PHOTO D’ARCHIVES

HONNEUR■ Retour sur la première partie de saison des cinq clubs limousins en lice

C’est déjà l’heure de l’entracte !0C’est le nombre de défaite àl’extérieur de l’Entente Guérétoisecette saison. Si les hommes de LucDavaillon ne perdent pas loin de leursbases, ils n’engrangent pas pourautant les points avec seulementdeux victoires pour quatre matchesnuls.

3C’est le nombre de buts marqués parles Islois à domicile. Plus mauvaiseattaque de la poule avec Poitiers (12réalisations), la JA Isle sembles’épanouir loin de son cocon où ellemarque 75 % de ses buts.Par ailleurs, cette équipe a réussi“l’exploit” de marquer ses buts enseulement 7 rencontres, soit un ratiode 1,7 but par match. Il faut aussirelever qu’elle est restée muette à 5reprises.

6Depuis leur défaite à la maison faceaux Rochelais (3-2, le 19 octobre), lesGuérétois n’ont plus perdu et restentsur une série de 6 matches sansdéfaite (4 victoires, 2 nuls).

68 %Des buts marqués par les Aixois l’ontété à domicile. C’est aussi lepourcentage de buts marqués àl’extérieur par les protégés duGuérétois Luc Davaillon.

71 %C’est le pourcentage de victoiresacquises par les hommes de FabienDaguin après avoir ouvert le score.Lorsque Feytiat prend les devants, ilest difficile de revenir à sa hauteur.Seul les Islois de Valéry Boutonne fontmieux avec 100% de victoire lorsqu’ilsouvrent le score. Ils l’ont réussi àquatre reprises.

100 %C’est le pourcentage de victoiresacquises à domicile par les Brivistesqui n’ont jamais réussi à remporterun match loin de leur base. Àl’extérieur les hommes de ChristopheGaonac’h ont engrangé seulement 6points sur 16 possibles (si l’on ne tientpas compte de la victoire obtenue surtapis vert en début de saison face àFeytiat). ■

èè EN CHIFFRES

‘‘On n’a jamais prétendu jouerquoi que ce soit. Cette saison, onse reconstruit. On n’annonce pasjouer les places d’honneur. Onvise avant tout un maintienaisé. »Luc Davaillon (entraîneur de Guéret)

■ LE DISCOURS À LA GUY ROUX

LE POPULAIRE DU CENTRE LUNDI 20 JANVIER 2014 25

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Alexandre Barlot

D ans le vestiaire islois,il règne une ambian­ce joyeuse et fêtarde.

Celle d’un jeudi soir dansun appartement d’étu­diant. L’équipe coachéepar Valéry Boutonne célè­bre une victoire acquiseau terme « d’un vrai bonmatch de DH » dixit l’en­traîneur islois. Quatrepoints glanés face à uneformation briviste qui n’apas fait de la simple figu­ration. Le plaisir est total.

Les mines, elles, sont fa­tiguées. Comment pour­rait­il en être autrementaprès avoir suivi les consi­gnes du coach _ un repla­cement et un pressingtout­terrain _ à la lettre ?

Ces ordres, appliquésd’entrée de jeu, ont littéra­lement étouffé la jeunegarde briviste pendantune certaine partie dumatch. Au plus grand re­gret de Christophe Gao­nac’h qui affiche le visagedes mauvais jours à la

lueur d’un lampadaire.Après avoir subi les as­sauts islois, son équipe at­t e n d i t u n l o n g q u a r td’heure pour se réveiller.Un sursaut brutal qui fitpasser quelques sueursfroides dans le dos des Is­lois (14e, 15e, 18e, 22e, 26e,27e). Mais cette saison,Brive « manque de réalis­me » selon son coach :

« c’est un problème récur­rent chez nous ». Et lors­que par la suite Isle vintcrucifier la défense brivis­te par l’intermédiaire deJulien Jacquemain (36e),l’agacement se ressentitdans le discours du Bre­ton.

Dans le vestiaire islois,en revanche, on savoure.Atteindre la pause avec un

but d’avance n’était pasimmérité mais un score deparité n’aurait pas été nonplus illogique.

Histoirede réalismeLe second acte donna le

sourire à Isle. Tout le con­traire de Brive. « On a ten­té un coup en misant toutsur l’attaque, mais ça n’apas marché », lâche désa­

busé Christophe Gaonac’hqui se remémore peut­êtreles actions manquées parses troupes. Et sans douteencore plus l’entame desdix dernières minutes oùDimitri Sègue vint mettreun point final à une actiond’école isloise (80e).

Après un tel scénario,tout devient évident. Cestrombines réjouies chezles Islois fêtant la victoireet une sixième place. Lacolère et la frustrationchez les Brivistes aprèsune bonne prestation dû­rement sanctionné parune douzième place. Islequi rit, Brive qui pleure.Histoire ordinaire d’unweek­end en Honneur. ■

En étant réaliste offensive-ment, samedi soir à domi-cile, Isle a réussi à prendrele dessus sur Brive au termed’une partie de haut vol en-tre deux belles équipes.

SOLIDITÉ. L’image est trompeuse car pour la deuxième fois d’affilée la défense isloise a su préser-ver sa cage inviolée grâce à un bon Hendrick Cornet (en blanc). PHOTO ÉRIC ROGER

1 BUT PAR MI-TEMPSISLE (Stade du Gondeau). ISLEbat BRIVE 2-0 (1-0). Arbitre :M. PlaButs. Jacquemain (36e), Sègue(80e).Avertissements. À Isle, Dupra-deau (73e), Rongier (84e) ; à Bri-ve, Gaonac’h (65e).ISLE. Cornet, Dupradeau, Cour-teix, Ruffé, Tombelaine, Jacque-main, Ruby, Arnaud, Rongier, Sè-gue, Buonocore.BRIVE. Pons, Pautrat, Basser, DeAzevedo, Sauzay, Pinto, Begout,Lacour, Debriel, Aichi, Langlois.

HONNEUR■ Rattrapage 9e journée : en s’imposant face aux Corréziens, la JAI réalise une bonne opération

Isle enfonce Brive par son réalismeRÉACTIONS À CHAUDDÉCEPTION. ChristopheGaonac’h (entraîneur Brive).« On perd à cause de notrefébrilité dans les deux zonesde vérité. On n’a pas été dansle bon timing. On le sait, on ledit : maintenant il faut desactes sinon on va au-devantde grosses déconvenues ».SATISFAIT. Valéry Boutonne(entraîneur Isle). « Les garsont suivi le plan de jeu à lalettre. Ce n’est pas simple àfaire et ils l’ont réussi. Desattaquants aux défenseurstout le monde s’est misminable et ça a payé.Bravo à eux ». ■

STATISTIQUES5. L’attaque isloise. JulienJacquemain et Dimitri Sègueont marqué samedi soir lesquatrièmes et cinquièmesbuts islois à domicile en 6matches disputés au Gondeau.75 %. Le Money-timebriviste. En encaissant sesbuts à la 36e et 80e, lesBrivistes ont confirmé leurfébrilité dans les derniersquart d’heure de mi-temps. ■

LE CHOIX TACTIQUEBRIVE. Seconde période. À lapause (1-0), ChristopheGaonac’h prit la décision dese découvrir derrière enpassant à trois défenseurspour pouvoir aligner quatreattaquants. Ce choix ne s’estpas avéré payant mais c’étaitculotté de la part dutechnicien briviste. ■

èè ÉCHOS

Des trombes d’eau se sontabattues samedi soir à Gué-ret sur les joueurs de l’En-tente et de Cozes, lors dece match en retard.

Des conditions difficilespour un match au final as­sez pauvre en envolées etlogiquement conclu surun nul 1­1.

En première mi­temps,chaque équipe a eu l’occa­sion de prendre l’avanta­ge. Cozes, d’abord, sur uncafouillage dans la surfaceguérétoise suite à un loin­tain coup franc (19e), etquelques frappes hors dela surface. Guéret, ensuite,sur une contre­attaque enune­deux entre Camara etAvodé (31e) puis sur undéboulé de Camara quidribblait le portier dansun coin de la surface maisne pouvait redresser sontir (37e).

Finalement, c’est sur unbut contre son camp deDesvignes, à la 51e, queGuéret prenait l’avantage.Mais, en manque de réus­site comme leurs adversai­res, les Creusois ne parve­naient pas à enfoncer leclou, manquant de justes­se dans le dernier geste.

Le jeu se tendait peu àpeu, sur une pelouse glis­sante, et les contacts deve­

naient plus rugueux, sur­tout après l’égalisation deJosé, à la 70e. Après deuxcartons jaunes pour denouveaux accrochages, lesesprits s’échauffaient et cepiètre match se terminaitpar une bousculade dansle tunnel des vestiaires. ■

DUELS. Un matchaccroché. PHOTO BRUNO BARLIER

2 BUTS DE COZESGUÉRET (Stade Léo-Lagran-ge). GUERET et COZES 1-1 (0-0).Arbitre : M. Teulière.Buts. Pour Guéret, Desvignes(51e, csc.), pour Cozes, José (70e).Avertissements. A Guéret, Attrait(40e), Ruiz (54e), Avodé (90e+3) ;à Cozes : Keita (78e), Desvignes(90e).

■ Piètre match sous une pluie drue

Guéret et Cozes se neutralisentavec un peu de tension (1-1)

BUTEUR. Abou Conté a libéré les siens d’un doublé. ARCHIVES

■ A l’extérieur : victoire de Feytiat, défaite d’Aixe­sur­Vienne

Feytiat regarde en haut, Aixe en basROYAN-VAUX 1FEYTIAT 3

ROYAN-VAUX (stade d’honneur). Fey-tiat bat Royan-Vaux 3-1(1-0) . A rb i t re : M . La r b re .Buts. Pour Royan-Vaux, Gautron(28e) ; pour Feytiat, Conté (72e,74e), Zaitzeff (81e). Avertisse-ments. À Royan-Vaux, Chevalier(48e), Crunchant (64e).Le dernier match de la phase allerne restera pas dans les annales duRVAFC. Comment les joueurs mari-times ont-ils pu laisser échapperune victoire qui leur avait ouvertses bras en première période ?D’entrée de jeu, les joueurs desplages sableuses avaient mis lamain sur le ballon et le jeu. Cheva-lier, Pitcho chauffaient le portierVézine dès la première minute.Gautron embrayait ensuite par unebelle frappe que Vézine arrêtait inextremis (18e). Sur la contre-atta-que, Feytiat obtenait un penalty.Zaitzeff tirait sans trop de convic-tion et Bangoura stoppait le cuir(19e). Première alerte, premièrefrayeur sans conséquence lors des45 minutes de jeu. Au contraire,cette « chaleur » passée, Royanouvrait son compteur grâce à Che-valier qui récupèrait le ballon, pas-sait en revue deux défenseurs etlançait au millimètre Gautron quine laissait aucune chance à Vézine(28e). Feytiat, dominé, eut, pour-tant, deux occasions au bout deses crampons par Martin et Zaitzefftous les deux contrés par Bangou-ra (10e et 17e).Feytiat ne lâchait pas, s’engouffraitdans les brèches et ne tardait pas

à être récompensé. Deux fois desuite par Abou Conté, à peine en-tré en jeu après la blessure deMartin (72e), seul face à Bangoura,puis à la 74e après une premièrefrappe de Zaitzeff repoussée parBangoura (1-2). Pour finaliser leurdomination les Feytiacois enfon-çaient le clou par Zaitzeff qui drib-blait deux défenseurs dans la sur-face et marquait dans un angleincroyable le troisième but des visi-

teurs. Après avoir pris la pilule surson terrain, Royan devra rectifier letir rapidement. Feytiat, désormaisau pied du podium, n’arrête plusson irrésistible ascension.

LA ROCHELLE 3

AIXE-SUR-VIENNE 0

LA ROCHELLE (stade Le Parco).La Rochelle bat Aixe-sur-Vien-ne 3-0 (2-0). Arbitre : M. Bro-

chard. Buts. Pour La Rochelle,Laisné (12e), Euxin (36e), Perriot(81e sp).Le sort d’un match peut se jouersur un coup du sort ou une erreurindividuelle. Après un bon débutde partie, Aixe-sur-Vienne s’étaitbien s’installé et pouvait même es-pérer venir solliciter la défense deLa Rochelle. Malheureusement, enune seconde tout va basculer. Ma-thieu Flavigny – le nouveau portieraixois depuis la blessure longuedurée de Guillaume Lévêque – an-ticipe bien un ballon en profon-deur, devance l’attaquant rochelaiset relance au loin. Mais sa passearrive directement dans les piedsde Laisné qui, de quarante mètres,n’a plus qu’à assurer un lob longuedistance pour ouvrir le score (1-0,12e). La suite de la première pério-de des visiteurs sera malheureuse-ment marquée par cette action.La Rochelle va prendre le match àson compte et doubler logique-ment le score par Euxin, démarquéau centre, qui trompe facilementFlavigny (36e).En deuxième période, Aixe-sur-Vienne sort enfin de sa coquille etvient titiller l’arrière-garde roche-laise qui montre alors des signesde fébrilité. Divahé est dangereuxà plusieurs reprises. Un de ses tirsfile de peu à côté du cadre (56e),puis son coup franc est détournéd’une claquette par Sauvée (61e).Sur le corner, Escarieux adresseune reprise de la tête que Sauvéebloque sur sa ligne (62e). Les visi-teurs ont laissé passer leur chance.Ils encaisseront même un troisièmebut sur penalty (81e).■

32 LUNDI 10 MARS 2014 LE POPULAIRE DU CENTRE

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Alexandre Barlot

L e r e g a r d e s t n o i r.L’homme est agacé.Fabien Daguin n’est

pas du genre à nier l’évi­dence : « on a affiché unniveau de DHR. On faitdans le pathétique. Ils nedonnent même pas l’im­pression de se rebeller. »

Difficile de contredire letechnicien feytiacois tantla prestation des “jaune etnoir” fut sans saveur. Mal­gré une équipe poitevinesur la défensive et jouantclairement la contre­atta­que, les coéquipiers deFlorent Zaitzeff n’ont ja­mais vraiment réussi à po­ser le jeu.

Pire. Alors que la premiè­re mi­temps et ses quel­ques occasions laissaientpenser à un dénouementen faveur des locaux, Ro­muald Bebien s’en allaittranquillement battre unJérôme Vézine livré à lui­même (40e). La secondemi­temps apparaissait

alors comme un moyen defaire rédemption pourFeytiat.

Feytiat subitsans rien direQue nenni ! À la place,

les spectateurs avaientdroit à des Poitevins dé­complexés qui, au bout desix minutes, aggravaient lescore. Aurélien Brault avaittout le loisir d’envoyer unmissile dans les filets fey­

tiacois sur une tête consé­cutive à un corner (51e).

Et la catastrophe ne s’ar­rêtait pas là. Trois minutesplus tard, suite à une sor­tie ratée de Jérôme Vézine,Bastien Boulonnois pre­nait le temps pour aggra­ver le score (54e) alors qu’ilétait entouré de quatre dé­fenseurs.

Dans ce marasme am­biant, les deux occasionsfranches d’Abou Conte,

ayant trouvé sur leur che­min Gaëtan Boisroux (12e)et le poteau (39e), ne par­v e n a i e n t p a s à f a i r eoublier le contenu dansl’ensemble pauvre.

Le plus frappant restaitsans doute l’absence deréaction sur le terrain etune réelle envie de se re­b e l l e r. Un d e s ra re s àaboyer, à presser et à gro­gner était le milieu de ter­rain Jérôme Nadiras, cedernier récoltant mêmeun carton jaune pour sonexcès d’engagement (53e).

Au final, cette défaitemet en lumière les diffi­cultés à s’imposer sans sescadres (Martin, Patricio)mais aussi à son déficitphysique accumulé à cau­se des intempéries et de latrêve forcée.

Reste maintenant à lerattraper mais pas troptard tout de même carcela pourrait commencerà devenir inquiétant. ■

Au terme d’un match sansgrand relief, Feytiat s’est in-cliné en toute logique face àla lanterne rouge (3-0), en-chaînant au passage unetroisième défaite consécu-tive toutes compétitionsconfondues.

OCCASION. Abou Conte a eu deux opportunités qu’il n’a pasréussi à transformer. PHOTO JEAN LEPLANT

2 BUTS EN 3 MINUTESFEYTIAT (Stade Roger-Cou-derc). POITIERS bat FEYTIAT 3-0(1-0). Arbitre : M. Mesnard.Buts. Bebien (40e), Brault (51e),Boulonnois (54e).Avertissements. À Feytiat, Nadi-ras (53e) ; à Poitiers, Bairihila(84e).

HONNEUR■ 17e journée : le CSF s’incline contre Poitiers à domicile (3­0)

Feytiat enchaîne… les défaites La réception des Angériensdevait être l’occasion pourAixe de creuser l’écart avecun concurrent direct aumaintien. Mais le scénarioen a été tout autre avec unpartage de points (2-2) lais-sant de l’amertume dans labouche des Aixois.

Frustrant. Par ce seulmot, François Malmanchea parfaitement résumé lasoirée de samedi pourl’équipe aixoise. Une frus­tration tout d’abord expri­mée quant au contenu dumatch des locaux. « On n’apas trop joué et on a don­né le bâton pour se fairebattre. Le 2­2 est un moin­dre mal », aux yeux dutechnicien local.

Un sentiment partagépar les spectateurs, euxqui ont pu observer les ac­tions non cadrées par lescoéquipiers d’AlexandreRouault (4e, 25e, 81e, 89e…).Les deux têtes de D. Pajot(43) et J. Divahé (44e) sontles seules à avoir fait trem­bler les filets de Saint­Jean­d’Angély.

Insuffisant. Les “mauves”ont pour habitude à domi­cile d’être « trop specta­teur et de se faire desfrayeurs » pour le techni­cien aixois qui a vu sonéquipe ouvrir le score (28e)mais aussi se faire rattra­per (60e) par une équipeoù le défi physique étaitsans doute la seule arme.

Au final, c’est une occa­

s i o n m a n q u é e p a r l e sAixois de bonifier son ré­sultat en terre feytiacoise(3­1) en abandonnantdeux points face à un con­current direct dans lacourse au maintien.

Pourvu que cette frustra­tion ne devienne pas unehabitude à l’issue de cettesérie de six matches plusque jamais cruciaux… ■

Alexandre Barlot

BUTEUR. Dorian Pajot avaitpourtant remis Aixe sur labonne voie. PHOTO ARCHIVES

2-1 A LA PAUSEA IXE ( S t ade Jean - Ja r -raud). AIXE et SAINT-JEAN-D’AN-GÉLY 2-2 (2-1). Arbitre : M. Plain-champ.Buts. Pour Aixe, D. Pajot (43e), Di-vahé (44e) ; pour Saint-Jean-d’An-gély, Bebien (28e), De San Felix(60e).Avertissement. À Saint-Jean-d’Angély, Vuillemot (51e).

■ Contre Saint­Jean­d’Angély (2­2)

Aixe en devient décevant

Menés au score et inexis-tants pendant 70 minutes,les partenaires de VincentTombelaine auraient pu es-pérer mieux mais un coupde canon de Ramon estpassé par là...

La victoire de la Rochellepeut paraître cruelle avecce coup franc magnifiquedans le temps additionnelalors que les Islois ve­naient d’égaliser et qu’ilsauraient pu bénéficierd’un penalty sur l’actionprécédente. Le scénario dela partie prouve le contrai­re. Les Rochelais méritentleur succès après avoirm o n o p o l i s é l e c u i r e ts’être procuré de nom­breuses occasions.

« C’est un match platjusqu’à ce qu’il se passequelque chose. Tant quenous ne serons pas capa­bles de créer une étincelle,d’être acteur, ce sera com­pliqué », analysait ValéryBoutonne, le coach d’Isle.

Ce résultat est une mau­vaise opération pour Cor­net et ses coéquipiersavant la réception du lea­der Bressuire le week­endprochain. Avec la mêmeprestat ion, l ’addit ion

pourrait être salée. CôtéRochelais, les joueursexultaient après le but li­bérateur et le savouraientdans les vestiaires en dan­sant sur “Sous les sunli­ghts des tropiques” de Gil­bert Montagné... ■

Cyril Kahfujian

REGRETS. Jacquemain avaitégalisé mais ça n’a passuffi. PHOTO BRIGITTE AZZOPARD

0-1 À LA PAUSEISLE (Stade du Gondeau). LAROCHELLE bat ISLE 2-1 (1-0).Arbitre : M. Stanowski.Buts. Pour Isle, Jacquemain (88e) ;pour La Rochelle, Kahramanca(33e), Ramond (90e+2).Avertissements. À Isle, Ruffé(24e), Jacquemain (88e), Tombe-laine (90e+4).

■ La Rochelle gagne sur le fil (1­2)

Défaite logique des Islois aprèsun réveil trop tardif

OUF ! Sébastien Ransan et Brive se sont fait du bien samedi enl’emportant face à Cognac. PHOTO CHRISTELLE BOUYOUX

■ Les autres matches

Brive combatif, Guéret peu saignantGUÉRET 0

ROYAN-VAUX 0

GUÉRET (Stade Léo-Lagrange).GUÉRET et ROYAN-VAUX 0-0.Arbitre : M. Doucet. Avertisse-ment. A Guéret, Guarguel (39e).Face à Royan-Vaux, l’Entente Spor-tive Guérétoise aspirait à confirmersa place de leader. Un vœu guèreexaucé. Cette rencontre qui étaitseulement le troisième match offi-ciel des locaux depuis le début del’année s’est soldée sur un piteuxscore nul et vierge. Un 0-0 qui re-flète bien le match : il y a eu trèspeu d’occasions dangereuses de-vant les buts, sur une pelouse dansun état laborieux, et beaucouptrop de déchets techniques d’uncôté comme de l’autre.L’entraîneur guérétois Luc Da-vaillon confiait, à la fin du match,que ses joueurs avaient manquéd’énergie et d’engagement pourmettre en danger l’équipe adverse.Le capitaine de l’équipe creusoise,Cédric Billot a eu le même dis-cours : « Nous avons manqué derythme. » La trêve hivernale ayantduré plus longtemps que prévu àcause des conditions climatiques etde l’état des pelouses, les week-ends précédents, c’est peut-être cequi explique la remise en jambescompliquée des Guérétois. L’enten-te reste malgré tout sur sa bellesérie d’invincibilité mais perd despoints importants dans la courseau podium de DH. Les joueurs deLuc Davaillon se déplaceront, leweek-end prochain, à La Rochelleavec l’envie de remettre la marcheavant. ■

ESA BRIVE 2

COGNAC 1

BRIVE (Stade Pestourie). BRIVE batCOGNAC 2-1 (1-1). Arbitre :M. Desliot. Buts. Pour Brive, Debriel(6e), Marchais (78e, csc) ; pour Co-gnac, Ibourg (8 e). Avertisse-ment. A Cognac, Jover (16e).Les Brivistes, dont la dernière vic-toire remontait au 2 novembre, sesont relancés dans la course aumaintien en battant Cognac, à Pes-tourie, samedi soir. Un succès unbrin chanceux que les Corréziensn’ont pourtant pas volé sur l’en-semble de la partie même si,après avoir ouvert le score rapide-ment par Debriel (1-0, 6e), ils ontdans la foulée manqué de vigilan-ce, comme souvent cette saison.Cognac en a profité pour égalisermoins de deux minutes plus tardsur un coup franc de Ibourg (1-1)puis les deux équipes se sont neu-tralisées jusqu’à la pause.Dès la reprise, les Charentais ten-taient de faire la différence maisleur doublette d’attaquants Bal-lout - Man Thodi se montrait terri-blement maladroite devant lacage, pour le plus grand bonheurdu gardien briviste Sicaire. Les lo-caux avaient ensuite eux aussi leurquart d’heure de folie, sans plusde réussite, et alors que la partiese dirigeait tranquillement vers unpartage des points, elle basculaitsur un coup du sort : pensant met-tre une balle en retrait de la têtevers son gardien, le défenseur visi-teur Marchais expédiait le cuir au

fond des filets (2-1, 78e). « Cette

victoire nous fait du bien et redore

notre blason », réagissait à chaud

l’entraîneur de l’Étoile ChristopheGaonac’h, tout heureux d’avoir misun terme à une série de cinq dé-faites de rang.

LE POPULAIRE DU CENTRE VENDREDI 2 MAI 2014 31

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Alexandre Barlot

C’ est drôle commesoudain, les écartsde niveau dispa­

raissent. Plus le derniercarré est proche et moinsles équipes ont envie delâcher le morceau. Celas’est une fois de plus véri­fié sur la pelouse nieuloi­se. L’hôte, Nieul, pension­naire de DHR, n’a toujourspas assuré son maintien eta fait de la compétitiondépartementale un vraiobjectif.

En face, Bessines­Morte­rolles, pensionnaire de

PH, s’est déjà sauvé etveut « jouer la Coupe àfond » dixit Franck Régi­naud, son entraîneur.

Cela s’est vu. Dès les pre­mières minutes, Bessinesest rentré pied au plan­cher dans la rencontre.Une première frappe deGuillaume Chancommu­nal (10e) et une domina­tion bessinaude ont mis àmal les envies des hom­mes de Stéphane Roussy.

L’ouverture du score surpenalty de Florian Chan­

communal n’a fait queconclure cette légère do­mination (28e).

Dominern’est pas gagnerTant mieux. Cela a ré­

veillé des Nieulois jusque­là dociles. La première ré­ponse est venue de JulienBlanchard sur penalty(31e). La seconde a été si­gnée Anthony Abeillon surune reprise de demi­voléeà l’entrée de la surface.Résultat : “ficelle” juste

avant la pause (44e). Lepire moment pour les visi­teurs… ou pas.

Au retour des vestiaires,ce sont bien eux qui ontrepr is la direction desopérations. Nieul a unefois de plus abandonné leballon à des Bessinaudsqui s’en sont bien servisdans le jeu. Mais face auxbuts, cela a été une autrepaire de manches, la fauteà un Sébastien Rouchaudv i g i l a n t . Ce d e r n i e r amême fait office de pre­mière rampe de lance­ment des contres nieulois.Sans succès. Pas de butmais avec de l’intensité etde l’envie, Nieulois et Bes­sinauds se sont livrés unbeau combat... jusqu’à la83e minute et le début dedix minutes de folie.

Anthony Abeillon, repri­se de volée en pleine lu­carne (83e), 3­1. AmancioDe Matos, tête lobée (84e),3­2. Victor Duclovel, se­cond nettoyage de la lu­carne (86e), 4­2. Julien Im­bert, reprise acrobatiqueau point de penalty (90e),4­3. Mathieu Ducharlet,plat du pied (90e+3), 5­3.

Essoufflé, à la fin tout lemonde l’a été, même lesspectateurs par cette finde rêve. Si Nieul sort vain­queur, Bessines n’a pas àrougir. Loin de là. ■

Un match ouvert et engagé.Des buts à tire-larigot. Sa-vant mélange d’un bonmatch de Coupe de la Hau-te-Vienne, hier après-midi,entre Nieul et Bessines.

AMITIÉ. Pendant 90 minutes, Sébastien Rouchaud (à g.) etAmancio De Matos ne se sont pas faits de cadeaux. PHOTO A.B

5 BUTS EN 10 MINNIEUL (S tade de la Ro-che). NIEUL bat BESSINES-MORTE-RO L L E S 5 - 3 ( 2 - 1 ) . A r b i -tre : M. Desliot.Buts. Pour Nieul, Blanchard (31e,sp), Abeillon (44e, 83e), Duclovel(86e), Ducharlet (90e+3) ; pourBessines, F. Chancommunal (28e,sp), De Matos (84e), Imbert (90e).Avertissements. À Nieul, Blan-chard (27e), Reguigne (54e), Du-charlet (77e) ; à Bessines, Soro(31e), De Matos (90e+2).

COUPE DE LA HAUTE-VIENNE■ Quarts de finale : Bessines s’incline 5­3

Nieul au bout de la folie Rilhac-Rancon ne défendrapas son titre. La faute àl’Amicale Franco Portugaisede Limoges qui eut le grandmérite, malgré ses doutes,d’oser y croire jusqu’aubout.

Pourtant, en détournantla frappe croisée d’AdamRibeiro à la 88e, Héricourt,le gardien de Rilhac­Ran­con imaginait sûrementavoir fait le plus dur. Maispeut­être les Rilhacois, quimenaient depuis l’heurede jeu grâce à un penaltyparfaitement tiré au ras dupoteau par Giroir, le pen­sèrent­ils trop fort…

Mauvais gestionnaires,les arrêts de jeu leur fu­rent fatals. Arantes égali­sait joliment, Jonathan Ri­beiro donnait résolumentu n a va n t a g e d é c i s i f àl’AFP. Au final, si cette vic­toire fut longue à se dessi­ner, en raison notammentd’un second acte médio­cre, haché par les fautes etles contestations, elle n’arien d’illogique.

Car les pensionnaires dePL ont peu ou prou faitj e u é g a l a v e c c e u x d eDHR. Au nombre d’occa­sions, ils se sont mêmemontrés plus entrepre­nants, à l’image d’un Jona­than Ribeiro d’abord timi­d e – e n e x c e l l e n t eposition, il n’osait frapperet perdait le ballon, 7e –puis de plus en plus précis

(10e, 21e, 37e). Le grand tortde Rilhac­Rancon fut dene pouvoir bonifier sontemps fort, en fin de pre­mière pér iode. Mais siChateau bénéficiait d’uncontre favorable, Rayratbondissait pour se saisirdu ballon dans les piedsde l’avant­centre. Commeun signe. ■

Marjorie Queuille

SUSPENSE. L’AFP a dû semontrer patiente... PHOTO B.A.

SUR LE FIL !LIMOGES (Stade de La Bas-se). AMICALE FRANCO PORTUGAI-SE LIMOGES bat RILHAC-RANCON2-1 (0-0). Arbitre : M. Normand.Buts. Pour AFP Limoges, Arantes(90e), Ribeiro J. (90e+4) ; pour Ril-hac-Rancon, Giroir (65e sp).Avertissements. A l’AFP Limoges,Teixeira (30e), De Oliveira (45e),Ribeiro J. (86e), Gregorio (90e+3) ;à Rilhac-Rancon, Chateau (55e).

■ Rilhac­Rancon battu 2­1

L’AFP Limoges au mental

Les matches se suivent et seressemblent pour des Isloisqui ont totalement maîtriséleur sujet face à l’Alouette.

Déjà en vue samedi der­nier lors de la rencontrede Promotion de Ligueface à Saint­Pantaléon,Poyade était le premier àpousser la balle au fonddes filets adverses.

L’Alouette, pensionnairede 1re division, allait résis­ter pendant une demi­heure, mais Champenauddoublait la mise pour desIslois prompts à mettre àmal leurs adversaires surchacune de leurs offensi­ves (0­2, 33e).

Si un penalty non siffléen faveur des joueurs deJoël Riffaud aurait pu lesrelancer juste avant lapause, il paraissait biencompliqué pour les Li­mougeauds d’inquiéterune équipe évoluant unton au­dessus. Au retourdes vestiaires, Isle allaitd’ailleurs sceller le destindu match en scorant coupsur coup en l’espace dedeux minutes par Poyadepuis Arnaud (0­4, 58e).

Au final, un score assezlogique si l’on considère ladifférence de niveau entreles deux formations (qua­tre divisions d’écart). Si la

satisfaction était de misecôté islois, elle n’était tou­tefois pas totale dans lesens où de nombreusesblessures (au moins qua­tre) sont venues émaillerla rencontre et amener unpeu d’inquiétude dans lestêtes des coaches ValéryBoutonne et SébastienBuisson (lui­même blessé)en vue des prochains mat­ches de championnat. ■

Damien Beaubert

TROP DUR. L’Alouette atrop buté sur la défense is-loise pour espérermieux. PHOTO BRIGITTE AZZOPARD

2 BUTS PAR MI-TEMPSLIMOGES (Stade de l’Auzet-te). ISLE bat ALOUETTE 4-0 (2-0).Buts. Poyade (3e, 56e), Champen-aud (33e), Arnaud (58e).

■ Vainqueur 4­0 à Limoges

Isle impose sa loi, les espoirss’envolent pour l’Alouette

La différence était tropgrande. Insurmontable. Etc ’est logiquement queSaint-Auvent (3e division dé-partementale) a dû baisserpavillon face à Feytiat (DH).

Le début de match n’an­nonçait pourtant en rienla déferlante qui allait sui­vre. Saint­Auvent, dix bon­nes minutes durant, fit jeuégal avec le CSF. C’estalors que les Feytiacois,désormais dirigés par Ni­colas Désir, lâchèrent leschevaux. Avec fracas. Avec,s u r t o u t , u n F r é d é r i cMartin qui allait vite deve­nir un poison pour la dé­fense locale.

Plié à la pauseAinsi, le meneur feytia­

cois ouvrait le score après,pourtant, un premier belarrêt de l’Auventais Geof­froy sur une frappe deZaïtzeff. Très en jambes,ce dernier était quelquesminutes plus tard à la pas­

se pour Celiksu, avantqu’un tir manqué de sapart ne se transforme enpasse décisive pour Verda­vaine. A la 20e minute dejeu Feytiat menait déjà3­0, le petit Poucet venaitd’être mangé tout cru.Avant la pause, Verdavainepuis Celiksu, encore eux,se chargeaient même decorser une addition déjàun peu trop salée…

Au retour des vestiaires,

la physionomie du matchn’avait pas changé : Fey­tiait avait la possession,Saint­Auvent menait de ti­mides contres, donnantmalgré tout un peu de tra­vail au portier feytiacois.Un peu seulement, proté­gé qu’il était par une dé­fense que les attaquantsciel et blanc avaient biendu mal à franchir.

En face, Zaiïtzeff puis

Celiksu, en revanche, nese faisaient pas prier pourscorer face à un Geoffroypourtant loin d’avoir dé­mérité. 7­0 au coup de sif­flet final, la logique du pa­pier était respectée, labelle aventure auventaises’arrêtait aux portes desdemi­finales. Face à ceFeytiat­là, il semble qu’ilne pouvait en être autre­ment… ■

Pierre Géraudie

HOMME DU MATCH. L’intenable Martin a donné le tournis à la défense auventaise… PHOTO P.G.

TRIPLÉ DE CELIKSUSAINT-LAURENT-SUR-GORRE(Stade Louis-Pouyol). FEYTIATbat SAINT-AUVENT 7-0 (5-0). Ar-bitre : M. Diaw.Buts. Martin (12e), Celiksu (17e,44e, 86e), Verdavaine (20e, 30e),Zaïtzeff (57e).

■ Les pensionnaires de DH ont fait leur travail (7­0) face au petit poucet

Feytiat a été sans pitié pour Saint-Auvent

38 JEUDI 5 JUIN 2014 LE POPULAIRE DU CENTRE

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n aujourd’hui à la télé 05 06 2014

BEIN SPORTS 115.45 Football.

Barcelone/AtleticoMadrid.Liga.38e journée.

20.30 Football.Argentine/Trinité-et-Tobago.Matchamical.

03.00Basket-ball.SanAntonioSpurs/MiamiHeat.ChampionnatdelaNBA.Finalematch1.Endirect.

BEIN SPORTS 220.00Athlétisme.

MeetingdeRome.LiguedeDiamant.Endirect.

CANAL + SPORT20.45Basket-ball.

Limoges/Strasbourg.ProA.Finale,match3.Endirect.

EUROSPORT14.30 Tennis.

Roland-Garros.Demi-finalesdames.Endirect.

15.00 Tennis.Roland-Garros.Demi-finalesdames.Endirect.

19.00 Tennis.Roland-Garros.Demi-finalesdames.Endirect.

EUROSPORT 212.00 Tennis.

Roland-Garros.Finaledudoublemixte.Endirect.

16.00 Tennis.Roland-Garros.Demi-finaledudoublemessieurs.Endirect.

FRANCE 214.55 Tennis.

Roland-Garros.Demi-finalesdames.Endirect.

FRANCE 320.05 Le journal

deRoland-Garros.Magazine.Endirect.

FRANCE 520.40Brésil : terrepromise

dufootball.Documentaire.

SPORT +09.30 Tirà l’arc.

Coupedumonde.Arcclassique.

10.00 Tirà l’arc.Coupedumonde.Arcàpoulie.

10.30 Cross.Championnatdumonde.3emanche.

15.30 Triathlon.TriathlonITU.LondresWTS.

16.30Golf.Opend’Autriche.1etour.Endirect.

21.00Rallye.Championnatdumondedesrallyes.Rallyed’Italie.Endirect.

22.30Basket-ball.Limoges/Strasbourg.ProA.Finale.

sur l’actualité sportivesur l’actualité sportiveun autre regard

À quelques encablures dela finale face à Feytiat de-main soir et à quelquesjours de rejoindre Saint-Ju-nien, le milieu de terrain is-lois se dévoile.

Christophe Françoise. Cenom ne laisse pas indiffé­rent dans le petit micro­cosme du ballon rond lo­cal. Une “pleureuse” pourles uns, un technicienhors pair pour les autres,le natif de Lens ne laissepersonne de marbre.

Du haut de ses 35 ans,“Kiki” comme on le sur­nomme, ne renie pas cetteimage négative. Il l’accep­t e m ê m e : « J ’ a s s u m ed’être qualifié de “pleureu­se”. C’est mon jeu qui veutça. »

Jeune, ce trait de caractè­re lui collait déjà à la peauet s’il avoue que sa fille(12 ans) et son fils (5 ans)lui ont apporté de la stabi­lité, il n’en ressort pasmoins que son caractèreagaçant sur le terrain nes’est pas estompé. Pour­tant « dans la vie quoti­dienne, je ne suis pascomme ça » lâche­t­ i lpresque en s’excusant. Cetrait de caractère exprimésur la pelouse est pourtantà la hauteur de son talent.

D’Auxerre à Châteaurouxen passant par Le Havre, ila montré cette techniquehors norme et ce piedgauche par moments ma­gique. Ce n’est pas pourr i e n s i l e c l u b d e Gu yRoux lui a fait quitter lecocon familial dès l’âge de13 ans.

Pour autant, il n’a pas deremords d’avoir connutrois centres de formation

sans avoir réussi à percer :« Je n’ai pas de regrets parrapport à cette période. Jen’avais tout simplementpas le mental pour allervoir plus haut. »

“Kiki” aussi“chiant” que bontechniquement

Cette histoire manquéene l’empêche pas de cô­toyer les meilleurs clubsdu Centre­Ouest entre Li­moges (CFA), Couzeix(Honneur), Montmorillon(CFA2), Thouars (CFA2) etFeytiat (Honneur).

Les cinq saisons passéesau sein du CSF lui laissentmême quelques regrets :« On avait l’équipe en ter­me de qualité pour alleren CFA2 voire même plushaut. » Mais, c’est aussiavec ce club qu’il a rem­porté sa troisième Coupede la Haute­Vienne en2004 face à… Isle. Dix ansplus tard, c’est sous lescouleurs isloises qu’il ten­tera de l’emporter avecson pied gauche et… soncaractère. ■

Alexandre Barlot

TECHNIQUE. Son atout maî-tre, c’est son pied gauche.PHOTOARCHIVES

COUPE HAUTE-VIENNE■ Avant la finale demain soir

Françoise à visage découvert

■ CONTRE-PIEDS

CHÂTEAUROUX Gastien re-vient. Pascal Gastien estcertes passé par Marseillee t Ni c e m a i s l e s d e u xclubs de sa carrière sontNiort et Châteauroux. Ilvient de quitter les Cha­mois où il avait joué enD1 et où il officiait sur lebanc de coach depuis 5saisons, la dernière ayantfailli se terminer par unem o n t é e e n L i g u e 1 . À51 ans, il donne ainsi unenouvelle orientation à sacarrière d’entraîneur et il asigné hier à Châteauroux.L’objectif est simple : faireremonter la Berrichonne.C’est une mission qu’ilavait déjà réalisée commejoueur puisqu’il a terminésa carrière en Berry (1993­97) et qu’il y avait connule National puis la D2. ■

TRANSFERT Paris fait unlot. Jérémy Menez n’estpas le seul Parisien sus­ceptible d’aller au MilanAC. Le club lombard estégalement en pourparlersavancés avec Alex, lequel acompris ce que la venuede David Luiz signif iepour lui. ■

SOCHAUX Roudet discu-te. Sébastien Roudet areçu une proposition deSochaux pour prolongerson contrat. Il discute. Enrevanche, le club franc­comtois a décidé de se sé­parer de Kanté, Marange,Frau et Sauget. ■

Bernard Verret

L es Bleus ont retrouvéClairefontaine hier à11h30.

Un seul manquait aurendez­vous : Franck Ribé­ry. Mais pas d’affolement :i l e s t a r r i v é e n d é b u td’ a p r è s ­ m i d i e t D e s ­champs a assuré qu’i lavait obtenu cette déroga­tion parce qu’il suivait dessoins le matin. Franckys’est reposé en famille,avec Wahiba, près de Mar­seille, et un kiné du staffdes Bleus est resté à sadisposition. Le “pauvre”avait sacr ifié ses deuxjours de congés, il sera ré­munéré en conséquence.

Pour autant, Deschampsn’a apporté aucun élé­ment nouveau : Ribéry nes’est pas entraîné hier, ilespère toutefois être opé­rationnel pour jouer di­manche contre la Jamaï­que à Lille.

Et s’il ne l’était pas ? Lesélectionneur qui, la se­maine dernière, semblaitprésenter ce match com­me une date butoir, semontre à présent beau­coup moins ferme : « Vousme reposerez la question

le moment venu, si elle estencore valable », a­t­il ré­pondu.

Benzema a reprisSi on comprend bien, il

serait prêt à s’accorder undélai jusqu’au 14 juin,veille de l’entrée en lice dela France en Coupe dumonde (contre le Hondu­ras). Reste à savoir si dansce cas un 24e homme par­ticiperait à l’expédition auBrésil, au cas où…

On verra bien. En atten­dant, les interrogations àp r o p o s d u Mu n i c h o i sc o m m e n c e n t à l a s s e rd’autant plus Deschampsqu’il ne possède pas vrai­ment de réponse. « Vousn’allez quand même paspasser toute la conférencede presse là­dessus ! » a­t­il lancé aux journalistes. Etcomme ces derniers évo­quaient la mine souventtriste du Munichois, il a

rétorqué : « Vous en con­naîtr iez beaucoup desjoueurs qui à sa place, àmoins d’être des robots,auraient toujours le souri­re ? » Le sélectionneurveut surtout éviter que lecas individuel de Ribéryempiète excessivement surla vie collective, laquelle aété marquée hier par le re­tour à l’entraînement deBenzema. Par contre, Va­rane et Pogba sont de­meurés aux soins. ■

Le match contre la Jamaï-que, dimanche, n’est plusune date butoir

DOUTES. Franck Ribéry est toujours aux soins et il reste très soucieux.

ÉQUIPE DE FRANCE■ Retour : les Bleus ont retrouvé Clairefontaine

Ribéry fait durer le suspenseAprès le passage de Limo-ges devant la direction na-tionale de la commissiondes comptes lundi, la DNCGa décidé hier de mettre endélibéré l’accession du LFC.

L’information est tombéehier. Comme une petitebombe. Alors que la Direc­tion Nationale du Contrôlede Gestion (DNCG) a ac­cepté sans soucis et « avecle budget en l’état » lamontée de la majorité desclubs en CFA, celle de Li­moges a été « mise en dé­libérée ». Si l’informationa inquiété certains, le pré­sident Gérard Chevalier atenu a rassuré tout ce pe­tit monde : « Il nous man­quait une certification ducommissaire aux comptessur le bilan prévisionnel ».

Cela mettrait­il en périll ’accession du LFC enCFA ? Doit­on voir danscette décision le signed’une gestion financièredouteuse ou remise enc a u s e ? Pa s d u t o u t àécouter Gérard Chevalier :« Il ne faut pas s’inquiéter.Il n’y a aucun danger, ilnous manquait seulementun petit papier mais on aun accord verbal pour no­tre montée ».

Dans l’attente d’une vali­dation officielle, le prési­dent Limougeaud travaille« chaque jour, chaque

heure » sur l’accession deson équipe fanion au ni­veau supérieur. « On a faitune proposition écrite àVincent Gaudron (quipourrait donner sa répon­se en fin de semaine).Aussi, je souhaite conser­ver la majorité de l’effectift o u t e n re c r u t a n t 5 ­ 6joueurs avec qui, pourcertains, nous sommes encontacts avancés », dé­taille le président qui n’ad’ailleurs pas confirmé of­ficiellement les rumeursinsistantes envoyant Fré­déric Martin (Feytiat) etHendrick Cornet (JA Isle)dans son équipe réserve.Pas encore. ■

Kevin Caokevin.cao@centrefrance.com

CONFIANT. Gérard Cheva-lier est serein pour 2015.

CFA2■ Décision de la DNCG

L’accession du LFC en délibérée,Gérard Chevalier pas inquiet

LE POPULAIRE DU CENTRE VENDREDI 20 JUIN 2014 39

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BEIN SPORTS 117.50. Football. Italie/Costa Rica.

Coupedumonde. (GroupeD).Endirect.

20.50. Football. Suisse/France.Coupedumonde. (GroupeE).Endirect.

23.50. Football. Honduras/Equateur. Coupe du monde.(GroupeE).Endirect.

BEIN SPORTS 211.40. RugbyàXIII. Raiders/Bull-

dogs.ChampionnatdelaNRL.15e journée.Endirect.

14.30. Tennis. Open de Bois-le-Duc. Demi-finale messieurs.Endirect.

17.15.Hippisme.RoyalAscot.Coro-nationStakes.Endirect.

20.55. Rugby à XIII. BradfordBulls/Hull KR. Superleague.17e journée.Endirect.

23.15. Basket-ball. Miami Heat/SanAntonioSpurs.Champion-natdelaNBA.Finalematch5.

CANAL + SPORT09.50. Formule1.GrandPrixd’Au-

triche.Essaislibres.Endirect.

17.00. Golf. Open d’Irlande. Euro-peanTour.Endirect.CANAL+ SPORT suit les prin-cipaux tournois du ToureuropéenetduTourPGAainsique les rendez-vous majeursde la saison de golf. Autantd’occasions de suivre les per-formances de légende des

Woods, McIlroy, Mickelson etautresRose.

EUROSPORT09.30. Rugby. Angleterre/Afrique

du Sud. Championnat dumondejunior.Finale.Endirect.

15.30. Tennis. Tournoi d’East-bourne. Demi-finales. Endirect.

17.00. Tennis. Tournoi d’East-bourne. Demi-finales. Endirect.

21.00. Boxe. Joel Tambwe Djeko/FrankBluemle. Combatpoidslourd-légers. ChampionnatWBO.Endirect.

SPORT +08.30. Cyclisme. Tour de Suisse.

6e étape : Büren an der Aare-Delémont(183,5Km).

15.30. Cyclisme. TourdeSuisse.7eétape:Worb-Worb(24,7Km).Endirect.

17.15.Golf.Opend’Irlande.2etour.Endirect.

22.30. Golf. Travelers Cham-pionship.2etour.Endirect.

TF120.45. Football. Suisse/France.

Coupedumonde. (GroupeE).Endirect.C’est lematch clé qui opposelesdeuxfavoris.Mais lapartiepromet d’être ardue pourles Bleus, seulement 16es auclassement Fifa alors que lesHelvètess’affichentau8erang.

n aujourd’hui à la télé 20 06 2014

Marjorie Queuille

«L es filles, c’est com­me les piercings.On te dit déjà que

ça fait mal avant d’avoiressayé. Moi, on m’a bassi­né : “tu vas voir, il faut fai­re l’assistant social, fautles bichonner”. Eh benmoi, j’ai fait comme avecdes mecs. » Youssef Oukat­tou n’est pas du genre àmâcher ses mots, encoremoins à écouter les “ra­contars”. Le gars est cash,direct. Et pour sa toutepremière saison à la têtede l’équipe Honneur deLandouge, Youssef est res­té fidèle à lui­même.

« Les filles n’ont pas étésurprises. Sauf quand j’aicrié pour la première fois !P a r c e q u e q u a n d j em’énerve, il n’y a pas deretenue ! Je me suis fâchéquelques fois, oui, mais çafait du bien de cracher lemorceau. » Et ça libère laparole. A l’instar de PascalCormenier et Serge Ceyrat,papas de joueuses et dansle staff depuis la saison

passée, Youssef voulaitresponsabiliser chacun etchacune. « Ça s’est passécomme je le voulais. J’aiparfois peut­être été tropmignon et je n’ai parfoispas eu assez de tact. Maisquand on se fait confian­ce, ça fonctionne. »

Alors certes Landougen’a pas tenu ses objectifs.Pas jusqu’au bout. Les

filles n’ont pas pu rempor­ter pour la troisième foisconsécutive la Coupe duCentre­Ouest. Et elles ontterminé 3es de leur pouleinterrégionale, manquantla montée en D2 à l’issued’une saison éreintante,physiquement et morale­ment. « Lors des Interré­gions, il y a eu de la lassi­tude car on a voulu jouer

sur tous les tableaux et lef a i t d e p e rd re c o n t reSoyaux en Coupe entredeux matches d’Interré­gions nous a plombés. Il ya de la déception car onavait le talent et les capa­cités individuel les demonter. »

« Frein à main »Ce qui a manqué à Lan­

douge ? Encore une pointede confiance en soi. Cequi s’est traduit par « 45premières minutes contreTours où on a été observa­teur, où on a joué avec lefrein à main. Dommage.On savait que l’on ne pou­vait pas mentir, se per­mettre un faux pas. » Cettedéfaite 1­0 à domicile faceau futur promu sonna leglas des ambitions limou­geaudes.

Pour autant le bilan quetire l’entraîneur limou­geaud est « très positif »,et à juste titre tant sonjeune groupe a montré debelles choses. « Toutes sesont améliorées, toutesont progressé. Pour moi çareste une année de transi­tion. » Qui appelle un pro­chain exercice encore plusexigeant. « Le champion­nat se densifie d’année enannée, il va falloir encoreplus bosser. » ■

Youssef Oukattou fait le bi-lan d’une saison frustranteavec une troisième campa-gne d’Interrégions non cou-ronnée de succès mais aussiencourageante.

EXPÉRIENCE. A l’instar de Jennifer Boissou, promue capitaine,les Limougeaudes ont toutes effectué des progrès dont il fau-dra tirer profit la saison prochaine. PHOTOS BRIGITTE AZZOPARD

FOOTBALL■ Retour avec Youssef Oukattou sur sa première saison à la tête des féminines de Landouge

Du positif dans la frustration« Je voulais arrêter. »Youssef Oukattou lâcheces trois mots, l’air derien, au détour de la con-versation.

Puis son sourire s’élar­git. Il rassure. « Finale­ment je reste. » Le jeunehomme ne racontait pasd’histoires pour autant.Il a vraiment beaucouphésité avant d’accepterde poursuivre l’aventure.

Déjà, au creux de l’hi­ver, il l’avoue : il a douté.« C’était un peu après latrêve. J’ai failli tout lais­ser tomber parce que cen’était pas simple etj’étais invivable : toutema famille a trinqué ! Etpuis c’est reparti. » Lechallenge a été plus fort.

Jusqu’à l’échec de lare m o n t é e e n D 2 . Cen’est pourtant pas la dé­ception qui l’a ébranlé.« J’ai dit aux dirigeantsque j’arrêtais, sauf si onaccédait à mes revendi­cat ions, notammentpour avoir de meilleuresconditions d’entraîne­ment. » La direction duclub, son nouveau prési­dent Philippe Maury entête, l’a entendu. « Mesconditions ont été ac­ceptées alors je conti­nue. Tant mieux. Car lâ­

cher mes filles aurait étécomme une trahison »,glisse Youssef, qui com­plète : « elles m’ont re­donné l’envie. »

Le coach limougeaudl’assure : la saison pro­chaine s’annonce bien. Ilcompte sur une « dizai­ne d’arr ivées » pourcomposer une équipe enDH, une réserve donts’occupera Nicolas Du­mas, qui entraînait lesféminines d’Isle jusqu’àprésent, et une équipejeunes. Pour l’heure, pasde départ à l’horizon,même si Nadia Taleb etChelsea Copeman pour­raient quitter le club enraison de leurs études. ■

« Lâcher les fillesaurait été une trahison »

DÉFI. Youssef rempilepour une saison de plus.

À bientôt 18 ans, Pierre etMathieu Garcia, jumeaux àla vie et adversaires sur lecourt, prendront la direc-tion en août de Portlandaux États-Unis pour conti-nuer leur progression dansle tennis, sans pour autantoublier la ville qui les a vusgrandir.

Service gagnant. Volée.Balle slicée. À quelques se­maines de traverser l’At­lantique, Pierre et Mathieusont les petits prodiges fa­çonnés par le Pôle espoirrégional et la Ligue du Li­mousin. Pour preuve, àdeux semaines de soufflerleur 18 e bougie, les ju­meaux se sont offert ledroit de disputer le plushaut trophée régional aunez et à la barbe de tren­tenaires expérimentés.

« On le sentait venir de­puis 2­3 ans. Ils affichaientun très bon niveau dejeu », prévenait PatrickMoreau, le vice­présidentde la Ligue à l’aube desdemi­finales. Le talent,voilà l’une des premièresqualités accrochées auxcordages des raquettes desdeux frères. C’est JérômeDugast, conseiller techni­que régional , qui lorsd’une rencontre jeunes enAuvergne, a repéré lesMo n t l u ç o n n a i s i l y a

maintenant 7 ans. Derriè­re, les deux frangins pren­nent la direction de la ca­pitale limousine et ducollège Donzelot pour pra­tiquer ce sport qu’ils affec­tionnent tant.

De l’appartement de leurdemi­sœur à l’internat deRenoir, les garçons ne per­dent pas de vue leur ob­jectif : « être un jour nu­méroté », dixit Pierre. Pourcela ils s’en donnent les

moyens. Sans redoubler,ils progressent de la 6e à laterminale. Tennistique­ment aussi. Aujourd’huiMathieu est classé “­2” etPierre “0”.

Désormais, pour eux,leur progression passe parun départ aux États­Uniscomme en son temps Ri­chard Gasquet. Prise d’unagent, choix de l’universi­té, il ne manque plus quele “bac”. Une étape qu’ils

n’occultent pas : « si onveut partir à Portland, ilfaut avoir notre bac. Pourcela, on a ralenti la caden­ce ces derniers temps »,glisse Pierre.

Attachésà l’AS LegrandPortland, les États­Unis

et le meilleur coach deconférence ne leur fontpourtant pas tourner latête. « Si on va aux États­Unis pour le tennis, onsouhaite en revenir avecun beau diplôme », expli­que Pierre sous le regardconvaincu de Mathieu.Malgré cette envie deréussite sportive et scolai­re, ils n’en oublient pas laville et le club qui les aaccueillis : l’AS Legrand.

Les deux tennismen nesouhaitent pas rompreleur lien : « normalementon reste licencié. On n’apas de raison de partir.Tout le monde au club atoujours été très gentilavec nous », clament­ilsen chœur.

Au final, « ils ont un ta­lent énorme et un superétat d’esprit. Partout, ilspassent bien », expliquePatrick Delmas en chargedes jeunes à la Ligue. Dequoi réaliser le(ur) rêveaméricain ? ■

Alexandre Barlot

QUI EST QUI ? Mathieu, à gauche, et Pierre sont difficilementdifférenciables sauf au classement. PHOTO ALEXANDRE BARLOT

TENNIS■ Pierre et Mathieu Garcia s’envoleront pour Portland en août

La tête aux États-Unis, le cœur à Limoges

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