IRL 2.0 : N°1
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Transcript of IRL 2.0 : N°1
La Faille HeartBleed décryptée... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 02
Augmentation des attaques par
déni de service... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 05
Phishing par téléphone... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 07
Les Géants du web lancent
leurs propres langages
de programmation... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 08
E-Learning : Interview de Mathieu Nebra
(co-fondateur d'OpenClassrooms)... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 11
Reportage : Apérobo spécial ESIEA.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 1 4
Reportage : Fête de l'Internet... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 24
Interview : Jérémy Bellanger (Studio Meruvia).. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 30
.project... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 36
Événements... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 41
La mise en circulation de la
version 1 .0.1 du protocole
OpenSSL, en mars 201 2, fut
également cel le d'une importante
fai l le de sécurité, qui n'affola le
monde de l'internet que très
récemment.
En effet, 28 mil l ions de serveurs
uti l isent OpenSSL. Ce protocole
permet une connexion sécurisée
entre un site web et l 'ordinateur
d'un uti l isateur. Seulement, la
version 1 .0.1 d'OpenSSL contient
une fail le de sécurité majeure : un
pirate bien informé peut récupérer
une très grande quantité de
données tout en étant invisible pour
le serveur. En date du 8 avri l 201 4,
la fai l le a été découverte.
Cette version d'OpenSSL était
uti l isée par pas moins de 600 000
serveurs dans le monde, à
commencer par de très grands
sites tels que Facebook, Yahoo,
Instagram, Amazon et même
certaines banques. Absolument
tous les services du web peuvent
être touchés, des webmails et
messageries instantanées jusqu'au
réseau Tor et au Bitcoin.
Baptisée Heartbleed, cette fai l le
incroyablement importante n'est
pourtant due qu'à une erreur de
programmation. Un simple oubli de
vérification d'une information qui a
conduit à l 'exploitation possible de
cette brèche.
Découverte publiquement le 8 avri l
201 4, cette fai l le existe pourtant
depuis deux ans. Durant ce laps
de temps, el le a notamment été
uti l isée par la NSA, National
Security Agency – Agence de
renseignement des États-Unis,
pour collecter une très importante
quantité d'informations. De même,
i l n'est pas exclu que des pirates
informatiques aient eu
connaissance de l'existence de
cette fai l le.
Maintenant que le mal est fait, nous
ne pouvons qu'attendre que les
sites web se mettent à jour pour
corriger cette fai l le. Nous vous
conseil lons cependant de changer
vos mots de passe sur les sites
concernés.
EXPLICATION
I l est diffici le d'expliquer le fonctionnement d'Heartbleed sans
aborder son côté technique. Un court strip du blogueur Randall Munroe
permet d'expliquer facilement le problème :
OpenSSL fonctionne sur le principe
de question-réponse. L'ordinateur
de l 'uti l isateur (que l 'on appelle le
cl ient) doit toujours savoir si le
serveur du site web fonctionne. Le
client demande alors au serveur de
lui répondre une certaine
information, par exemple
« Patate », dans le strip. Le cl ient
donne également la tai l le attendue
de cette information, 6 lettres en
l’occurrence, et ce afin de vérifier
s'i l y a un problème. Le serveur
reçoit la demande et répond au
client : « Patate ». (vignettes 1 , 2, 3
et 4).
Le problème causé par Heartbleed
vient du nombre de vérification. Si
on entre un très grand nombre pour
la tai l le de l 'information attendue, le
serveur va renvoyer trop
d'informations sans pour autant
vérifier la val idité de la requête.
Heureusement, OpenSSL étant un protocole l ibre, un correctif était
disponible en l igne moins de 24h après la découverte d'Heartbleed. Si ce
protocole était distribué par un organisme privé, le code ne serait pas
accessible à la communauté et le correctif serait paru bien plus tard.
Cependant, les géants du web, notamment Google, Microsoft, Facebook et
IBM, ont récemment décidé de changer la donne. Pendant longtemps, ces
grands groupes ont profité du protocole OpenSSL sans pour autant apporter
d'aide financière à l’équipe développant le projet. Désormais, ces géants de
l 'internet se disent prêts à soutenir financièrement les améliorations de
sécurité du protocole en réalisant par exemple des audits ou des revues de
codes afin d'identifier d'éventuel les fai l les.
Kévin ROUSSEL
Si le cl ient demande « Chapeau (500 caractères) », le serveur va lui
envoyer l 'information attendue. . . ainsi que toutes les informations
suivantes, jusqu'à ce qu'i l atteigne la l imite de 500 caractères imposée par
le cl ient. Ces informations non désirées peuvent être par exemple des login
ou des mots de passe. Dans le pire des cas, on peut récupérer la clef
permettant de décrypter toutes les informations circulant entre le cl ient et le
serveur.
L’attaque par déni de service (DDoS) est une attaque très usitée
des pirates informatiques, car el le est extrêmement simple à mettre en
place. I l suffit d'un ordinateur, que l 'on appellera « ordinateur maître », qui
prendra le contrôle d'un certain nombre d'ordinateurs dits « soldats » à
l 'aide d'un virus. Ainsi, l 'armée d'ordinateurs « soldats » enverra une
importante quantité de requêtes vers une même cible afin que celle-ci ne
puisse plus répondre, inondée d'un trop grand flux d'informations. I l existe
même des logiciels permettant de simuler un DDoS, comme le logiciel LOIC
(pour Low Orbit Ion Cannon) qui simule un rafraîchissement infini d'une
page, afin d'en saturer le serveur.
I l lustration d'une attaque par déni de service
(Source Wikipédia)
La plus grande attaque DDoS référencée a atteint un flux de plus de
400 Gbit/s : avec ce débit on pourrait télécharger 6 Blu-ray en une seule
seconde !
Ce genre d’attaque aurait même la capacité de faire tomber le réseau entier
d'un opérateur téléphonique.
L’entreprise Akamai Technologies est une société spécial isée dans la mise à
disposition de serveurs de cache pour les entreprises, ce qui permet ainsi
une économie de débit internet pour les sites à très fort trafic.
Fin 201 3, cette société affirme dans son dernier rapport avoir comptabil isé
pas moins de 346 attaques DDoS, ce qui représente une augmentation de
75% par rapport à 201 2 à la même période. Les cibles sont essentiel lement
des sites de grandes entreprises ou des e-commerces.
43 % des attaques viennent de Chine, tandis que 1 9 % émanent des États-
Unis. La plupart des sites pris pour cibles sont d'ai l leurs hébergés aux
États-Unis. I l faut cependant considérer ces informations prudemment. En
effet, les adeptes de ce type d'attaque sont généralement assez prudents
car le DDoS est une activité i l légale et ont souvent recours à des VPN
« Virtual Private Network - réseaux privés virtuels » a minima.
Kévin ROUSSEL
Ces derniers temps, un type d’arnaque a refait surface : Le phishing
par téléphone. Cette technique viei l le d’au moins 2 ans est pourtant
extrêmement simple, voire simpliste, et on peut se demander si ce genre
d’arnaque fonctionne vraiment.
Une personne, résidant généralement dans un pays en voie de
développement, vous appelle en se faisant passer pour le « manager de
Microsoft », et ce pour une bonne raison : votre ordinateur a
malheureusement un virus qui peut faire de nombreux dégâts !
Heureusement qu’un manager de Microsoft a pris la peine de vous
appeler ! . . .
I l essaye de prouver sa bonne volonté en vous demandant votre CLSID, un
numéro de 32 chiffres qui est unique pour tous les ordinateurs sous
Windows.
La final ité de ce genre d’arnaque est classique : gagner votre confiance afin
de vous soutirer des informations personnelles comme des identifiants de
comptes par exemple, ou encore vos coordonnées bancaires.
On ne le dira jamais assez, i l faut rester vigi lant quant à ce genre d'appels,
surtout lorsque des informations personnelles sont en jeu. . .
Kévin ROUSSEL
Aujourd’hui tout le
monde peut créer son langage
de programmation, cependant il
en existe déjà des centaines,
voire des milliers. Il est donc
impossible d’estimer le nombre
total de langage existants à ce
jour. C'est dans ce contexte que
les géants du web ont décidé de
rentrer dans la course.
Le 11 novembre 2009, Google a lancé son propre langage de
programmation : le GO. De type statique, fortement typé, GO est un
langage compilé inspiré de C et de Pascal. D'après ses auteurs – Robert
Griesemer, Rob Pike et Ken Thompson – il a pour but d’accélérer la
programmation à grande échelle.
Ce langage vise à pall ier un certain nombre de défauts du C++, notamment
quant à la lenteur de la compilation, la complexité du langage et des
défail lances au niveau de l’outi l lage. I l est grandement influencé par le C
puisqu'un de ses créateurs, Ken Thompson, est à l ’origine du langage C.
De même, on y trouve une grande influence des langages de Niklaus Wirth
– professeur d’informatique et inventeur de plusieurs langages de
programmation comme Pascal ou Oberon.
Typé statiquement, GO propose les types de base classiques (entiers, réels
flottants, booléens, complexes mais aussi des chaînes, non incluses dans
C) ainsi que des pointeurs, des tableaux fixes, dynamiques et associatifs,
des fonctions et de nombreuses autres fonctionnalités. I l peut également
créer des structures de données appelées struct, à l 'instar du C.
GO offre un système orienté objet mais à sa plus simple expression :
- Un programme est découpé en paquetages et chaque paquetage
indique ce qui est visible ou non par les autres paquetages
(système public/privé des autres langages).
- Les champs d’un struct peuvent être tous visibles, tous cachés
ou toute combinaison intermédiaire.
- I l est possible d’indiquer qu’une fonction donnée est une
« méthode » s’appliquant à un struct particul ier.
- Le système d’interface permet de regrouper des types proposant
tous un certain nombre de méthodes, comme on peut le voir en
Java.
En mars 201 4, un nouveau langage de programmation créé par et
pour Facebook est né. Conçu comme une amélioration du PHP, ce langage
est déjà uti l isé par la société de Mark Zuckerberg. Son nom : le Hack.
Le PHP ayant été la base du développement de Facebook, le Hack
s'en inspire naturel lement et la plupart des fichiers PHP constituent des
fichiers Hack valides.
Le PHP est un langage de programmation à type dynamique, tout comme le
Ruby, c’est-à-dire que le développeur n’a pas à déclarer explicitement le
type des variables pour les uti l iser. Cependant, cela peut amener à des
erreurs. Le PHP s’oppose aux langages de programmation à type statique,
comme le C++ ou Java, où la déclaration du type des variables est
nécessaire et permet de détecter l ’apparition d’éventuel les erreurs avant le
lancement du programme.
Bryan O ‘Sull ivan, le développeur de Hack, présente avec son
langage une solution en mélangeant les types statique et dynamique afin de
créer un troisième type : un type dit « progressif ». Hack possède ainsi la
vitesse du PHP mais permet également d’éviter l ’apparition d’erreurs avant
le lancement du programme.
Confiant quant à son langage de programmation, Facebook a déjà
migré la quasi-total ité de ses sites PHP en Hack dans le courant de l ’année
dernière. Hack s’exécute dans la machine virtuel le de Facebook : HHVM.
Facebook ambitionne à terme une compatibi l ité totale avec PHP 5.
Aujourd’hui, la compatibi l ité est de 98,5%. Avec Hack, Facebook annonce
un gain de performance multipl ié par dix en temps processeur.
La langage Hack est sous l icence open source BSD sur GitHub.
Pour plus d'informations sur ces nouveaux langages, consultez golang.org
et hacklang.org
Valentin THIBAUD
Quel est votre parcours ?
J'ai fait un bac scientifique, puis 5 ans à l 'EFREI (école d'ingénieurs), et j 'ai
créé mon entreprise 2 ans avant la fin de mes études (à Bac +3).
Le Site du Zéro date de 1 999, alors que j'étais en 4ème année. Je m'en suis
toujours occupé en paral lèle de mes études.
Pourquoi avez-vous créé le Site du Zéro ?
Pour aider des amis qui voulaient apprendre à créer des sites web et qui
avaient comme moi des difficultés à trouver des ressources accessibles aux
débutants.
Comment expliquez-vous le fait que le Site du Zéro soit devenu une
telle référence ?
Je pense que c'est la combinaison :
- D'un problème que j'ai rencontré et que j'ai voulu résoudre pour
des amis : apporter une réponse concrète à une frustration.
- De beaucoup d'efforts acharnés pendant de longues années,
1 5 ans déjà!
Pourquoi le Site du Zéro est-il devenu OpenClassrooms ? Quelle est
la symbolique derrière ce changement de nom ?
Le changement était dans nos têtes depuis des années. L'objectif est d'avoir
un nom global, qui puisse être uti l isé aussi bien en France qu'à
l 'international.
Par ail leurs, nous ouvrons le site à un plus large public : des personnes
débutantes en informatique, d’autres qui veulent créer leur entreprise…, et
nous avions besoin d'un nom qui annonce le but du site : l 'éducation online.
Qui est derrière OpenClassrooms et comment s'organisent ces
personnes ?
Nous sommes 25 personnes, 2 associés : Pierre Dubuc et moi-même.
Nous avons aussi bien des développeurs, des commerciaux, des chargés
de communication que des responsables pédagogiques qui val ident les
contenus qui nous sont proposés.
La technologie évolue sans cesse. Il y a toujours de nouvelles
techniques, de nouveaux langages, de nouvelles plateformes et de
nouvelles méthodologies. Qu'avez-vous découvert récemment, et
quels sont vos outils de veilles technologiques ?
A titre personnel ? J'uti l ise un agrégateur de flux RSS (netvibes) et je l is
beaucoup de sites anglophones : Slashdot, Hacker News. . .
On en découvre tous les jours, i l faut évidemment se tenir informé, sans
sauter sur tout ce qui bouge non plus !
Écrivez-vous encore du code ? Si oui, dans quelles proportions ?
Depuis quelques temps, je n’écrivais plus de code. Puis, depuis peu, j 'écris
beaucoup de code pour épauler l 'équipe technique et "hacker" le site pour
expérimenter de nouvelles façons d'enseigner et d'apprendre.
Néanmoins je n'ai pas vocation à écrire du code indéfiniment, sauf
ponctuel lement comme ici pour "hacker" certains fonctionnements et faire
bouger plus facilement les l ignes.
Quels sont les projets futurs pour OpenClassrooms ?
Expansion internationale, nouveaux cours dans de nouvelles matières,
formation professionnelle en l igne, certificats. . . On a de quoi faire !
Où sera Mathieu Nebra dans un an ? Dans 1 0 ans ?
Euh toujours sur Terre a priori. . .Dans un an, je pense qu'on sera encore dans les mêmes bureaux où l’on
vient d'emménager i l y a 2 semaines. Mais selon les vents et les
opportunités, j 'aurai peut-être emménagé temporairement à l 'étranger,
pourquoi pas la Sil icon Valley pour quelques temps. J'espère pouvoir
continuer à rédiger et créer de nombreux cours, c'est encore là où je me
sens le plus uti le, et ce même dans 1 0 ans !
Retrouvez plus de 800 cours gratuits sur openclassrooms.com.
Maxime LAURET
Mathieu Nebra,
co-fondateur d'OpenClassrooms)
Le 9 avril 201 4 s'est tenu à l'ESIEA (Grand École d'Ingénieurs)
un Apérobo spécial organisé par la DTRE, l'association de robotique
de l'école. L'équipe d'IRL 2.0 était sur place.
L'Apérobo est un rendez-vous mensuel ouvert à tous les amateurs
de robotique. Le deuxième mercredi du mois, tous les passionnés et
spécial istes de robots et de systèmes connectés se retrouvent au Dernier
Bar Avant La Fin Du Monde afin d'échanger et de présenter leurs
productions autour d'un verre.
Les membres de la DTRE fréquentent régul ièrement les Apérobo et ont
souhaité apporter leur contribution à ces rendez-vous en organisant un
Apérobo spécial à l 'ESIEA. Ce projet, initié par Margot Fil leton, membre de
la DTRE et étudiante à l 'école IN'TECH INFO, a enchanté l 'association
Caliban, qui organise habituel lement les Apérobo, et les participants
réguliers de ces événements n'ont pas manqué de venir afin de présenter
leurs créations.
De même, plusieurs écoles d'ingénieurs présentant un intérêt pour la
robotique ont été invitées par la DTRE à participer au concours de la soirée.
Les équipes participants au concours ont eu un délai de six semaines pour
fabriquer à l 'aide d'une boite de Lego Mindstorms un robot capable de
réaliser cinq épreuves (parcours, combat, etc.). Le concours a été remporté
par Le Crobe (Club de Robotique) de l 'école ESIGETEL, suivi de près par le
Labo Robo Troyes de SUPINFO, l 'Esig'tronix de l 'ESIGELEC et
l 'Esieespace de l'ESIEE, qui présentait également ses robots sumos sur un
stand dédié.
Crédits photos : DTRE
Parmi les différents exposants, Tanguy DEMME, étudiant en
deuxième année à l'ESIEA et membre de la DTRE, est venu présenter deux
de ses créations.
La première des créations de Tanguy est un prototype de bras robotisé. Le
bras présenté sur le stand est encore en cours de réalisation, mais plusieurs
axes sont déjà fonctionnels. Le bras a notamment eu l 'occasion d'échanger
plusieurs poignées de main au cours de la soirée.
Tanguy a déjà été contacté pour que son bras robotique soit uti l isé comme
exosquelette de rééducation. Par exemple, une personne ayant été victime
d'un accident vasculaire cérébral et souffrant depuis de tremblements
incontrôlés pourrait retrouver un usage optimal de ses membres grâce à cet
exosquelette.
La deuxième création présentée par Tanguy à cet Apérobo est un
quadripode. La final ité de ce robot à quatre pattes est d'apprendre à se
déplacer. « Je ne veux pas avoir à lui dire : « Pour te déplacer, tu lèves la
patte droite et tu avances ». Je veux que le programme apprenne par lui-
même à trouver la meil leure solution » confie Tanguy.
Le programme est conçu sur le schéma d'un réseau de neurones qui
apprend en fonction de l 'environnement extérieur. Quand le robot fait un
mouvement, le programme va estimer si ce mouvement a amélioré son
déplacement. Auquel cas, la connexion entre les neurones va se renforcer.
Dans le cas contraire, la connexion s'affaibl ira. Petit à petit, au fur et à
mesure des essais, le quadripode est sensé apprendre à se déplacer.
Le quadripode connaît la
position de chacune de ses
articulations, ce qui lui permet
de savoir comment i l est
incl iné. I l possède également
deux caméras qui font office
d'yeux.
Guy Feuil loley – qui est
également connu sous le
pseudonyme de Versati leRobot et est
un membre actif de l 'association
Caliban – était également présent
pour présenter plusieurs de ses
productions.
Le premier robot présenté était un
robot suiveur de ligne qui avait la
particularité de ne se déplacer que
par des vibrations.
Mais la star du stand de Guy
Feuil loley était incontestablement le
robot nommé Régis (pour Robot
Équil ibré par Gyroscope Inertiel
Stabil isé) et son modèle réduit : Mini-
Régis.
Régis est un robot unicycle, ce qui lui
permet de faire abstraction de la
qualité du sol. Peu importe le fait que
le sol soit incl iné à droite ou à
gauche, ou encore qu'i l monte ou
descende, le robot restera toujours à
la verticale.
La final ité de ce robot à une roue serait de le faire évoluer dans des endroits
relativement confinés. En effet, Régis tenant en équil ibre sur un seul point,
i l n'a pas besoin d'une grande surface pour évoluer. De même, un endroit
demandant peu de contamination serait un terrain idéal pour Régis puisqu'i l
n'a qu'un seul point de contact avec son environnement. Ses
caractéristiques physiques en font également un robot idéal pour le mil ieu
proche-humains. Sur une seule roue, i l peut pivoter sans uti l iser d'avantage
de surface, contrairement aux robots qui sont par exemple envoyés sur
Mars, dont les roues sont souvent très écartées afin qu'i l ne se retourne
pas.
Fabien Raimbaud, Président de l 'association Caliban ainsi que des
sociétés Cybedroïd et France Robotique, était également présent pour
représenter ces organismes.
La société Cybedroïd est
spécial isée dans la conception et la
fabrication de robots humanoïdes à
tai l le réel le. La tête d'un robot
répondant au nom de Jane était
d'ai l leurs exposée sur le stand de la
société. Cette tête constituait le
premier lot du concours de robot
organisé par la DTRE lors de
l’événement.
France Robotique est une société dont l 'activité est la distribution de robots
et de pièces, qui sont uti l isés pour la recherche ou dans un cadre ludique.
Apporté pour l 'occasion, un robot DARwIn-OP de la société Robotis a su se
faire remarquer, en se faufi lant entre les jambes des visiteurs pour
récupérer sa balle.
Le stand exposait également une imprimante 3D de la société A4
Technologies. « Nous avons choisi d'exposer ce modèle d'imprimante 3D
car i l est très abordable et ses résultats sont extrêmement satisfaisants.
Nous l 'uti l isons d'ai l leurs en interne » confie Fabien Raimbaud.
Les robots humanoïdes de Cybedroïd
sont principalement uti l isés pour
l 'événementiel . Personnalisables à
volonté, i ls sont souvent demandés
pour animer des stands ou des soirées.
I ls sont également uti l isés par des
écoles et des laboratoires dans le
cadre de la recherche sur les
intel l igences artificiel les.
Instal lé à son stand, Scott Stevenson fait voler ses quadricoptères à
travers la pièce. Ce producteur de vidéos web a toujours été passionné par
la robotique et l 'électronique et s'est intéressé aux quadricoptères lorsqu'i l a
voulu réaliser des prises de vues aériennes pour ses vidéos.
Autodidacte, Scott Stevenson a commencé à fabriquer des petits systèmes
électroniques dès 9 ans. Selon lui, n'importe qui peut se lancer dans la
robotique. Surtout aujourd'hui, grâce à internet, où l 'on peut facilement
trouver des projets réalisables, des tutoriels et des retours d'expériences.
« On peut également trouver de nombreux schémas et composants
open-source, et i l est important de partager la technologie, de faire
connaître ce que l'on peut faire avec cette technologie, de prouver que ce
n'est pas réservé à la recherche et que tout le monde peut y avoir accès. ».
Scott Stevenson et la DTRE se sont rencontrés par hasard devant le
Dernier Bar Avant La Fin Du Monde, où ont habituel lement l ieu les
Apérobos, alors qu'i l faisait voler un de ses quadricoptères en attendant un
ami. La DTRE l'a alors invité à venir exposer ses robots à hélices pour cet
Apérobo spécial.
Plusieurs modèles de quadricoptères sont exposés sur le stand. Deux
modèles attirent particul ièrement l 'attention, l 'un – poids plume – ne faisant
que 7cm sur 7cm, et l 'autre – jouant dans la catégorie poids lourds –
atteignant la tai l le de 50cm sur 50cm. Le plus petit quadricoptère du stand
a d'ai l leurs fait sensation en transportant une caméra embarquée que Scott
Stevenson contrôle en temps réel depuis son ordinateur.
Concernant l 'uti l isation de ces quadricoptères, Scott Stevenson déplore que
l 'on imagine essentiel lement une final ité mil itaire ou de surveil lance. « C'est
une uti l isation très l imitée comparée à tout ce qu'on peut faire avec ces
robots ! » explique-t-i l . Certains quadricoptères, équipés de bras aimantés,
ont fait preuve d'une grande dextérité dans la construction de bâtiments
miniaturisés, et leur uti l i té pour réaliser des prises de vue aériennes sur des
tournages n'est plus à prouver.
Bien évidemment, l 'uti l isation de drones a soulevé de nombreux problèmes
légaux et a poussé les gouvernements à s'interroger sur la question pour
réglementer leur uti l isation. En France, un arrêté en date du 11 avri l 201 2
vient réglementer la circulation des aéronefs civi ls. En février 201 4, un
lycéen de 1 8 ans a par exemple été poursuivi en justice par le procureur de
la République du tribunal correctionnel de Nancy pour mise en danger de la
vie d'autrui, après avoir fi lmé la vil le depuis le ciel à l 'aide d'un drone équipé
d'une caméra. De même, l 'uti l isation de tels systèmes soulève de
nombreuses questions quant aux atteintes à la vie privée. Selon Scott
Stevenson, ce genre d'uti l isations négatives existe depuis longtemps, par
exemple en fixant une caméra sur un hélicoptère télécommandé.
L'uti l isation des drones tend cependant à se démocratiser. Amazon a par
exemple exprimé récemment sa volonté d'uti l iser des drones pour effectuer
ses l ivraisons. « Même si cela semble un peu fantaisiste pour l 'instant, cela
prouve bien qu'une autre uti l isation que mil itaire ou policière est possible »
explique Scott Stevenson.
Quand on l'interroge sur ses projets quant à ses quadricoptères, Scott
Stevenson fourmil le d'idées. I l cherche actuel lement à développer encore
davantage la l iaison vidéo avec ses drones. I l a récemment découvert
qu'un quadricoptère faisant environ la tai l le de la main pouvait approcher les
oiseaux de très près sans les effrayer, ce qui serait extrêmement intéressant
pour la réalisation de documentaires ou même pour la recherche.
« I l y a toujours de nouvelles uti l isations à découvrir ! ». Par exemple, un
quadricoptère volant à la verticale et effectuant des relevés sur la qualité de
l 'air permettrait d'obtenir une stratification précise des niveaux de pollution.
Inarrêtable, Scott Stevenson est déjà sur un nouveau projet. Chasseur
d'écl ipses totales, i l regrette que les aléas de la météo cachent parfois le
passage des éclipses. I l émet donc l 'idée d'uti l iser un quadricoptère équipé
d'une caméra pouvant voler à environ 1 000 mètres, au-dessus des nuages,
pour fi lmer l 'écl ipse.
Retrouvez la DTRE :
- Sur le site officiel de l'association : asso-dtre.fr ou
sur Facebook,- Le 1 4 et le 1 5 juin à l'ESIEA : Salon « Once Upon A Tech » ;
- Le 28 et le 29 juin au Centre des Conférences de
Disneyland Paris : Nuit du Hack ;
- Du 2 au 6 juillet au Parc des Expositions de
Paris-Nord Villepinte : Japan Expo ;
Retrouvez également les participants de l'Apérobo Spécial ESIEA :
- Association Caliban : cubernetes.com/caliban
- France Robotique : francerobotique.com
- Cybedroïd : cybedroid.com
- Mecadroid : mecadroid.com
- Planète Robots : planeterobots.com
- Scott Stevenson : worldscott.com
Maxime LAURET
Alexis SOTO, Président de la DTRE :
« En France, on ne se dirige pas encore vraiment vers la robotique
pure, à l 'exception de la robotique industriel le. Cependant, pour ce qui est
des prothèses robotisées, de la mécatronique ou encore des objets
connectés, i l y a un avenir certain. Pour en revenir à la robotique pure, i l
vaut mieux se tourner vers d'autres pays. Par exemple, Google vient
d'ouvrir une nouvelle division entièrement dédiée à la robotique ».
Guy Feuilloley (VersatileRobot),
Membre de l'association Caliban :
« Je ne suis pas devin, mais i l me semble évident que c'est un
domaine en plein essor. Les succès sont assez marquants ; on parle
souvent du robot aspirateur qui a été un beau succès. Et i l y en aura
d'autres, i ls vont se multipl ier au gré de l 'évolution de la technologie. Ce qui
manque encore pour l 'instant, c'est l 'intel l igence artificiel le ; les systèmes
sont réactifs, mais encore peu intel l igents ».
Fabien Raimbaud, Président de Cybedroïd,
de France Robotique et de l'association Caliban :
« Je n'imagine pas de futur sans robotique. De tous temps, l 'être
humain a cherché des preuves qu'i l n'était pas seul ; on peut appeler ça
Dieu ou les extraterrestres, mais le fait est qu'aujourd'hui, on fabrique des
machines qui se rapprochent de plus en plus de nous et qui vont nous
permettre de nous soulager aussi bien sur le plan physique qu'intel lectuel.
Je n'imagine pas de compétition entre humains et machines, mais un
partenariat. Comme je le dis souvent : la pince n'a pas pour vocation de
remplacer la main, mais de réaliser des choses que la main ne peut pas
faire, et vice versa ».
Scott Stevenson :
« Je pense que les robots vont s'intégrer de plus en plus dans la vie
quotidienne. On le voit déjà avec le robot aspirateur par exemple. Ce n'est
pas grand chose, mais c'est très uti le. Ce qui est intéressant, c'est que les
uti l isateurs de ce genre de système ont tendance à leur donner des noms.
Cela permet d'ouvrir l 'esprit aux gens et montre bien la possibi l ité d'intégrer
les robots dans notre vie quotidienne.
Je me souviens d'une histoire : un jeune garçon malade ne pouvait pas
sortir de chez lui en raison de son état de santé. Un système robotique
avait alors été conçu sur le même système que le Segway et auquel on
avait ajouté une caméra. Le garçon restait ainsi chez lui et pouvait contrôler
le robot à distance pour sortir et al ler en cours. Ce genre d'idées va être de
plus en plus adopté. I l en est de même pour l 'uti l isation des robots comme
assistants corporels pour les personnes à mobil ité réduite qui – grâce à des
exosquelettes robotiques – peuvent se l ibérer et uti l iser leur corps avec une
mobil ité optimale ! ».
Le 26 avril dernier avait lieu à Ivry-sur-Seine la 1 0ème édition
de la Fête de l'Internet, et cette célébration numérique proposait un
programme pour le moins alléchant.
"Armé de mon nécessaire à interview et de ma machine à twitter, je
me suis rendu à l'Espace Robespierre, où se déroulait la dixième Fête de
l 'Internet organisée par la vi l le. Cet anniversaire était notamment l 'occasion
de célébrer l 'attribution à la vil le de cinq arobases, soit la plus haute
distinction du label Vil le Internet, et ce pour la huitième fois consécutive.
En arrivant à l 'Espace Robespierre, j 'ai tout d'abord été frappé par le flot de
visiteurs présents. On voit souvent le numérique comme un monde assez
fermé, une bulle réservée aux initiés, aux techies ou aux geeks. Mais le faitest que le numérique déchaîne les foules ! De même, pourquoi le
numérique se devrait-i l d 'être l 'apanage des digital natives, cette générationnée avec l'informatique et l 'internet ? Les Ivryens l 'ont bien compris, et des
visiteurs de tous les âges se sont déplacés pour visiter les nombreux stands
proposés.
Dès 1 4h, une CartoParty était organisée par l 'Association "A
Travers". Les cartographes amateurs ont alors arpenté les rues adjacentes
afin d'al imenter l 'application de cartographie l ibre et col laborative
OpenStreetMap de photos et de relevés.
Garé dans la cour de l 'Espace Robespierre, le camion Science Tour a
ouvert ses portes aux enfants. Ces derniers sont devenus de véritables
explorateurs de l 'environnement, partant à la chasse aux données (bruit,
pol lution. . . ) grâce à des capteurs et apprenant à les uti l iser dans le
laboratoire mobile. Non loin, l 'Association Française des Petits
Débrouil lards initiait les plus jeunes aux objets connectés et leur donnait
même la possibi l ité d'en fabriquer un.
Plusieurs stands ont également fait la joie des cinéastes en herbe ; le public
présent a pu réaliser un fi lm d'animation grâce au StopMotion de
l 'Exploradôme, et les enfants ont su s'amuser face à la caméra en
découvrant le secret des effets spéciaux du cinéma.
Délaissant un temps les stands situés au rez-de-chaussée de
l'Espace Robespierre, je me suis rendu à l'étage où deux conférences se
sont tenues.
La première conférence de l'après-midi avait pour but de sensibi l iser la
population d'Ivry-sur-Seine à la général isation des jeux vidéos. Loin de ne
considérer que le sujet racoleur de la violence dans les œuvres vidéo-
ludiques, la psychologue clinicienne Vanessa LALO (spécial isée dans les
médias numériques et les addictions) a invité les parents d'élèves à
comprendre leurs enfants. Le propos tenu par Vanessa LALO était
extrêmement renseigné et pertinent, si bien que la conférence a su éclairer
les personnes n'étant pas forcément au fait de cette réalité virtuel le.
CartoParty
Crédits photos : Mairie d'Ivry
L'équipe A.G.E. (Assistant
et Guide Éducatif), composée
d'étudiants de l’École Supérieure
d'Ingénierie Informatique IN'TECH
INFO, était également présente
pour donner au public une
conférence ayant pour thème la
sécurité sur Internet, dans la
continuité de l 'expérience Web
Safe.
L'an passé, l 'équipe du projet Web
Safe s'était déplacée dans un
collège d'Ivry-sur-Seine pour y
expliquer aux élèves les règles
élémentaires de sécurité sur
internet, comme la sécurisation
d'un compte Facebook par
exemple. L'expérience eut un franc
succès. « Les dépliants résumant
le cours de Web Safe sont toujours
uti l isés par les professeurs et
Conseil lers d'Éducation du collège
pour sensibi l iser les équipes
pédagogiques et les élèves ! »
confie Tristan LETROU, Chef de
Projet de l 'équipe A.G.E.
La Mairie d'Ivry a alors proposé à
l'équipe de Tristan de reprendre les
bases de Web Safe et de donner
une conférence sur le même thème
à destination des parents d'élèves
présents lors de la Fête de
l 'Internet.
La conférence avait pour but de
donner aux parents les clefs de la
sécurité sur internet, afin qu'i ls
puissent contrôler les agissements
de leurs enfants sans pour autant
les l imiter.
« Les gens ne sont pas au courant
de ce qu'est Internet » clame
Tristan « il y a pourtant une uti l i té
publique à connaître les principes
et les lois qui l 'organise ! ». La
question étant extrêmement vaste,
l 'équipe annonce disposer d'assez
de contenu pour donner des
conférences plus poussées,
susceptibles d'intéresser les
professeurs ou les parents d'élèves
souhaitant approfondir la question.
Atelier vidéo
Crédits photo :
Mairie d'Ivry
Plusieurs atel iers d'apprentissage étaient également accessibles au
public. Ces atel iers donnaient notamment les clefs pour apprendre à
monter et démonter un ordinateur. Des opérations simples comme changer
un disque dur, des cartes additionnelles ou encore rajouter de la mémoire,
qui permettent d'entretenir et d'optimiser son ordinateur.
L'atel ier Premiers pas sur Internet offrait aux uti l isateurs inexpérimentés lapossibi l ité d'apprendre les bases de son uti l isation, comme créer une boîte
mail ou encore naviguer sur internet.
Dans un domaine plus ludique, plusieurs stands de jeux en réseaux
étaient proposés au public. Les plus en forme ont pu se déchaîner face à la
console à l 'aide du capteur Kinect, qui permet de contrôler la console Xbox
sans manette et à l 'aide de son corps, tandis que d'autres ont pu laisser
l ibre cours à leur imagination sur le jeu de construction Minecraft. Ce
dernier stand était d'ai l leurs tenu par des élèves volontaires de l 'école
IN'TECH INFO.
De même, l 'équipe Level Up! , également composée d'élèves
d'IN'TECH INFO et emmenée par Jul ien BERNARD, a organisé un atel ier
de jeux en réseau dédié aux MMORPG (Massively Multiplayers Online Role
P laying Game, jeux de rôle en l igne massivement multi-joueurs).
Ainsi, de 1 4h à 20h un stand équipé de six ordinateurs prêtés par la Mairie
d'Ivry et sur lesquels étaient instal lés deux jeux (StarCraft et League OfLegends) ont permis d'inviter l 'assistance dans ce monde encore méconnu
du grand public.
L'atel ier prenait une forme assez originale. « Dans un premier temps,
l 'enfant est aux commandes du jeu, pendant que les parents se voient
expliquer ce qu'i l y fait » commente Jul ien BERNARD. « Et durant la
deuxième partie de l 'atel ier, c'est aux parents de prendre le jeu en main, afin
d'apprendre et de comprendre cet univers. C'est l 'idée de Level Up! : ouvrir
les esprits et augmenter la compréhension ! ».
Pendant ce temps, les atel iers ont continué de tourner à plein
régime ! Le FabLab d'OpenFactory42 a fait chauffer l 'imprimante 3D tout au
long de la journée. De la conception à la fabrication de l 'objet, de la figurine
au bras robotique, l 'imprimante 3D a montré toute l 'étendue de ses
capacités et l 'équipe d'OpenFactory42 nous a une fois de plus prouvé que
l'imprimante 3D était une des révolutions techniques de ces dernières
années.
L'esprit encore bouil lonnant des prouesses de l'imprimante 3D, les artistes
en herbe ont pu laisser l ibre cours à leur créativité, à l 'atel ier de dessin et de
fabrication de badge « Do It Yourself » pour les enfants, et au « lightpainting » pour les plus audacieux.
Dès 1 5h, les Ivryens ont pu redécouvrir leur vi l le et son histoire
grâce à la Rephotographie ; une balade à Ivry dans le temps au travers de
photos de diverses époques : de la carte postale de 1 900 à aujourd'hui en
passant par les années 1 960.
À 1 7h étaient projetés les fi lms lauréats du 2ème Festival du Mini-Fi lm
organisé par la Mairie. Le premier prix a été attribué au fi lm « Un MétierComme Les Autres », réal isé par et avec les enfants du centre de loisirs
Pierre et Marie Curie.
Conférence A.G.E.
Crédits photo : Mairie d'Ivry
L'aventure numérique s'est poursuivie après la fermeture des portes
de l 'Espace Robespierre, puisque l 'équipe Level Up! a investi les locaux de
l'école IN'TECH INFO pour une soirée jeux en réseaux, de 21 h à 6h du
matin.
Fél icitations à la Mairie d'Ivry-sur-Seine pour cet anniversaire réussi
et on peut d'ores et déjà se donner rendez-vous l 'année prochaine pour une
nouvelle Fête de l 'Internet et toujours plus de numérique ! "
Revivez l'événement :- Numériquement vôtre, le reportage vidéo de la Mairie
d'Ivry-sur-Seine
- Le Mur des Tweets de la journée
Et retrouvez les partenaires de la Fête de l'Internet :- A Travers
- Le camion Science Tour
- Association Française des Petits Débrouillards
- L'Exploradôme
- IN'TECH INFO
- OpenFactory42
Maxime LAURET
Camion Science Tour
Crédits photo : Mairie d'Ivry
Le jeu-vidéo est un domaine très
prisé des jeunes développeurs. Cependant,
peu accèdent à ce Graal. En effet, il s’agit
d’un domaine très concurrentiel et se faire
une place est loin d’être une tâche aisée.
Jérémy Bellanger, créateur des séries vidéo
ludiques Wiw’s Adventures et Aron, nous fait
part de son expérience et de sa vision des
choses.
Peux-tu nous parler de ton parcours de développeur, de tes débuts à
aujourd'hui ?
Je ne sais pas si l ’on peut réel lement parler de parcours, étant donné que
cela ne constitue pas mon activité principale. C’est plutôt un hobby, même si
mon studio indépendant est reconnu, puisque j’ai publié quatre jeux sur le
Xbox Live et un jeu sur Desura, un site dédié aux jeux indépendants. J ’ai
une formation Bac + 5, mais je n’ai jamais étudié l ’ informatique à l’école et
encore moins la programmation de jeux vidéo. J’ai donc tout appris en
autodidacte, d’abord en programmant ma calculatrice HP-48 en assembleur
et en RPL quand j’étais au lycée. Mon premier site web date d’ai l leurs de
cette période (1 997), alors que le web balbutiait encore et qu'on ne pouvait
créer son site qu'avec bloc-notes!
Après de longues études, je me suis ensuite remis à la programmation en
2008, en me lançant dans le C avec la SDL, puis le C# avec XNA, tout en
testant un peu de C++ et de Java au passage.
Pour quelles raisons t’es-tu lancé dans le domaine du jeu vidéo ?
Simplement par passion pour les jeux vidéo et la programmation en général.
J ’avais envie de créer mon univers et de le maîtriser : aussi bien au niveau
de l’histoire que des graphismes ou encore du moteur de jeu, qui est un
« moteur maison ».
I l paraît que le jeu-vidéo est un domaine très fermé et qu’il est difficile
d'y faire carrière. Peux-tu nous donner ta vision des choses ?
Effectivement, je pense que c'est assez fermé, surtout en France
d’ai l leurs… I l est diffici le de se faire connaître. Cela dit, avec des initiatives
comme celles de Microsoft et de son XNA (certes, sur le déclin), c’était une
formidable occasion d’échanger avec des développeurs du monde entier,
certains plus pros que d’autres. A l 'époque, j ’ai passé un jeu Gameloft en
peer review ; vérification du fonctionnement d'un jeu par la communauté du
site avant sa sortie. Très enrichissant.
Cela dit, i l y a aussi beaucoup de compétition entre les développeurs, et de
jalousie aussi, ce qui engendre assez facilement des dérives. I l faut parfois
avoir le cœur bien accroché quand on lit certaines critiques de son dernier
jeu alors que l’on vient tout juste de le sortir après un an à bosser tous les
soirs et tous les week-ends dessus…
Maintenant, pour faire carrière au niveau indépendant, plus que de créer un
bon jeu, i l faut être doué en communication, avoir un bon crédit pub et
surtout beaucoup de chance ! Plein de jeux indépendants vraiment supers
sont méconnus ou ne rapportent quasiment rien.
Rejoindre un grand studio peut être plus simple, mais i l faut un bon CV qui
montre avant tout qu’on a de l’expérience. Et i l faut aussi être prêt à
s’expatrier… Sinon, là aussi, les équipes tournent rapidement, et i l n’est
pas rare de se retrouver l icencié du jour au lendemain parce que le studio
ferme. Pas toujours simple…
Peux-tu nous parler un peu de ton studio : Meruvia ? Quand a-t-il été
créé ? Pourquoi ? Quelles sont ses principales activités ?
Le studio Meruvia a pris le relais du S&S Laboratory, nom sous lequel je
publiais mes jeux HP-48 depuis 1 997. Vers 2009 – 201 0, i l y a eu un bref
passage où le site s’est appelé RPGamer.fr, mais le nom était déjà pris
outre-Atlantique. Son but est simple : créer une entité facilement identifiable
pour publier des jeux, mais aussi un site web et des tutoriels, maintenant
relativement connus : environ 800 visiteurs uniques / jour.
Malheureusement, la création de jeux rapporte pour l ’ instant bien peu en
comparaison du temps de travail passé et des investissements (l icence
Xbox, matériel informatique, consoles de test, logiciels de dessin / musique,
etc.) et depuis 1 an environ, on sent aussi que la vague « Indé » est en train
de s’essouffler, avec quelques titres qui tirent leur épingle du jeu pendant
que les uti l isateurs boudent l ’océan de titres indés – de qualité variable i l est
vrai – qui inondent tous les stores des différentes plateformes. I l faut dire
aussi que la crise est passée par là et les gens achètent moins facilement
des petits jeux. Je me suis déjà entendu dire que mon jeu était trop cher à
2,99€ ; mais même à 1 €, ce n’est pas forcément mieux, tant la visibi l i té est
quasi-nul le…
En revanche, au niveau des tutoriels et de la fréquentation du site, le
nombre de visiteurs est en hausse constante. 2 membres du site m’ont
rejoint pour la rédaction, ce qui permet de proposer de nouveaux tutoriels
plus fréquemment. Cela dit, le site n’est pas non plus rentable, au contraire,
les frais d’hébergement coûtent de plus en plus cher. Quant au principe de
rentabil iser son site par la pub, c’est de moins en moins possible, car les
régies publicitaires ne rémunèrent plus à l ’affichage depuis longtemps. I l
faut maintenant que le visiteur cl ique sur la pub, ai l le sur le site marchand et
achète quelque chose pour pouvoir espérer quelques centimes de gains.
Avec ce système, je n’ai généré aucun profit alors que j’avais affiché plus de
50 000 pubs ! Heureusement, j ’ai pu compter dernièrement sur la
générosité de certains membres, sans quoi le site aurait simplement pu
disparaître…
Les productions Meruvia sont disponibles sur PC ainsi que sur la
plateforme Xbox Indies. Quelles sont les différentes étapes de la
production d'un jeu, de l'idée initiale à sa diffusion publique ?
Au début, on a une idée générale du genre de jeu que l’on voudrait faire,
mais souvent on en est assez loin à l ’arrivée ! Au départ, on se définit
quand même une plateforme de développement, selon son propre matériel ,
mais aussi ses capacités à investir ou non dans l’achat d’une licence de
développement, qui peut être très prohibitive pour certaines consoles…
Ensuite, i l y a une phase de découverte et d’apprentissage de la plateforme,
le temps de concevoir un moteur de jeu qui tienne le coup. Après, c’est plus
simple, même si on continue toujours d’améliorer son moteur en essayant
de rajouter les dernières technologies à la mode comme du bloom, des
générateurs de particules qui claquent, etc. .
Une fois le moteur à peu près terminé, on pense avoir fini et on se rend
compte en fait qu’on n’a pas fait un quart du jeu ! En effet, i l va maintenant
fal loir s’occuper des graphismes puis des animations, et ensuite du game
design, du level design, des cinématiques (pour un RPG par exemple), de
l ’histoire, de la musique…
Capture d'écran du jeu AronCrédits photo : Meruvia
Bien sûr, si on bosse en
équipe, on peut se
partager le travail , mais
bosser en équipe en
indépendants, en ayant un
autre boulot à côté et en
ne se contactant que par
internet est un pari très
diffici le.
Sinon, on fait tout soi-même. L’inconvénient, c’est qu’on a dix fois plus de
boulot, mais on touche à tout et on maîtrise tous les rouages de la création
du jeu vidéo, et ça, c’est hyper formateur ! C’est pour cela que je conseil le
à tous les futurs créateurs de jeu vidéo de venir suivre mon Big Tuto et de
s’en servir pour créer leur propre jeu de A à Z.
L’étape la plus dure à mon sens, c’est la dernière. Quand le jeu est fini à
99% mais que l 'on va passer deux ou trois mois à simplement corriger les
derniers bugs, peaufiner tous les détai ls en essayant de satisfaire au
maximum les bêta-testeurs, qui ont tous des avis contradictoires, mais ce
sera aussi là qu’i l faudra passer les tests de validation pour les plateformes
de téléchargement, en intégrant le jeu à leur système et en respectant un
cahier des charges parfois assez draconien. Et ce n’est pas tout, car i l va
aussi fal loir vendre le jeu en faisant sa promo avec des screenshots, un
trai ler à monter, en contactant la presse qui n’en a rien à faire !
Quels sont les projets de Meruvia ?
Après avoir créé 6 jeux en 6 ans (Roswyn & The Dragons, Wiwi’sAdventures 1 à 3, Aron 1 et 2), j ’ai fait un petit break pour m’occuper un peuplus du développement du site web.
Cela dit, un DLC (extension téléchargeable) était en préparation pour Wiwi’sAdventures 3, mais vu les ventes décevantes sur Desura, je pense que ce
DLC deviendra un jeu à part entière : Zombius, qui intégrera en bonus les
niveaux de Wiwi’s Adventures 2 et 3 remaniés pour l ’occasion.Le site indiegamestand.com, que je vous recommande, m’a donné son feu
vert pour publier mes jeux, donc je pense m’orienter vers leurs services.
Maintenant, que le moteur et les graphismes sont globalement prêts, i l ne
reste plus qu’à créer les niveaux, à rajouter des effets visuels bien sympas,
et à programmer de bons gros boss ! Et ça devrait être pas mal du tout !
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient se lancer dans
le monde du jeu vidéo ?
A bien parler l ’anglais, parce que les studios français n’ont pas l ’air bien en
forme ces derniers temps (enfin, c’est un peu global, mais pire en France, je
trouve – maintenant, je ne connais pas tout le monde non plus).
Sinon, i l faut être éclectique et toucher un peu à tout. Avoir une bonne
culture générale et l ittéraire aide aussi beaucoup, surtout si on participe à la
création même du jeu.
Dans le secteur du jeu vidéo, les opportunités sont très variées. On peut
bien sûr être programmeur, graphiste, concepteur de niveaux, architecte 3D,
commercial, musicien, etc… Voilà pour ce que je peux en dire. Mais tout
cela repose sur mon expérience personnelle, et forcément le ressenti
d’autres développeurs en France ou ail leurs dans le monde pourra être très
différent selon leurs situations personnelles.
Retrouvez l'univers de Jérémy BELLANGER sur meruvia.fr
Kévin ROUSSEL
Capture d'écran de Wiwi's Adventures 3Crédits photo : Meruvia
Tous les mois, la rubrique .project vous présente plusieurs
projets réalisés au sein de l'Ecole Supérieure d'Ingénierie
Informatique IN'TECH INFO.
Les nouveaux arrivants de l’École Supérieure d'Ingénierie
Informatique IN'TECH INFO se sont vus confier dans le cadre de leurs
Projets de Formation Humaine la réalisation d'exposés sur le thème Ivry,
une vil le.
Les douze étudiants de premier semestre se sont donc organisés en trois
équipes pour traiter respectivement d'Ivry au passé, au présent et au futur.
L'équipe du projet Ivry Hier s'est lancée
dans des recherches sur l 'Histoire de la
vil le, de la Seconde Guerre Mondiale à
nos jours.
Les étudiants expliquent axer leur
exposé sur la forte période
d'industrial isation et sur les monuments
importants de la vil le. Toute une
histoire. . .
L'équipe a eu accès aux archives de la
Mairie afin d'apporter d'avantage de
contenu à l 'exposé.
Une deuxième équipe d'étudiants s'est attachée à raconter Ivry tel le
qu'el le est aujourd'hui.
Ayant pour ambition de bâtir leur exposé sur des témoignages, les étudiants
d'Ivry Aujourd'hui se focalisent notamment sur les activités culturel les,
sportives et associatives de la vil le, ainsi que sur l 'urbanisme, la politique ou
encore l 'économie.
Enfin, l 'équipe Ivry Demain étudie les différents projets de la vil le
pour l 'avenir, notamment en matière de politique ou d'environnement.
Grâce à Ivry Confluences, les étudiants ont accès à de nombreux projets et
maquettes i l lustrant l 'Ivry-sur-Seine du futur.
L'équipe a organisé son exposé sous la forme d'interviews d'habitants, de
commerçants et de personnalités de la municipal ité.
Compte tenu de leurs informations, les étudiants voient l 'Ivry de demain
comme une vil le changeante, tendant à se moderniser et à surprendre.
Maxime LAURET
Depuis janvier, l 'association Proxité est implantée sur la commune
d'Ivry-sur-Seine. Cette association à but non lucratif s'est donnée pour
mission d'aider des jeunes âgés de 1 2 à 20 ans en situation de difficulté
scolaire, chaque élève étant suivi par un parrain durant toute l 'année
scolaire.
L'antenne d'Ivry est aujourd'hui à la recherche d'élèves pour démarrer son
activité, sachant qu'assez de parrains sont d'ores et déjà disponibles pour
les aider.
Pour aider l 'association, une équipe d'IN'TECH INFO s'est lancée dans une
action de communication emmenée par Guénolé KIKABOU-KIA-MOUKALA.
Le but de cette campagne est de faire connaître Proxité dans les
établissements et Maisons de quartiers de la vil le, ainsi qu'auprès des
associations de parents d'élèves.
L'équipe, nommée Prox'ITI , prévoit d'uti l iser plusieurs moyens de
communication afin d'attirer les élèves. « Notre objectif est notamment
d'améliorer la communication sur les réseaux sociaux, qui sont très uti l isés
par les jeunes » explique Guénolé. De même, la création de fiches de
contacts est prévue pour créer un l ien sur le long terme avec les intéressés.
Les membres de l'équipe souhaitent mettre les parents d'élèves au courant
afin qu'i ls puissent aider leurs enfants ou même conseil ler d'autres parents.
« De même, la Fête de la Vil le, qui aura l ieu au mois de juin, sera une belle
occasion de parler de l 'association » confie Guénolé.
Suivez l'action de Proxité sur proxite.com
Valentin THIBAUD
L'équipe d'IRL 2.0 a rencontré Thomas Barach, étudiant à IN'TECH
INFO et Chef du Projet Spot'IT.
IRL 2.0 : En quoi consiste Spot'IT ?
Thomas Barach (chef du projet Spot'IT) : Spot'IT est un projet de
Semestre 4, fi l ière Systèmes & Réseaux. I l permet de mettre en place un
portai l captif intégré dans une Raspberry Pi, qui rend la solution portable.
Le principe est de brancher via câble Ethernet sur Raspberry Pi qui
diffusera le réseau alors en WiFi.
Par exemple, dans un endroit où i l n'y a qu'une prise ethernet, mais pas de
box, i l suffit de brancher la solution et el le diffusera un WiFi.
IRL 2.0 : Comment s'organise l'équipe ?
Thomas Barach : C'est ma première expérience en tant que Chef de
Projet. En fi l ière Systèmes & Réseaux, on a beaucoup de services à
instal ler en début de projet ; j 'ai surtout réparti ces tâches au sein de
l 'équipe. Si un membre du groupe rencontre une erreur que j'ai déjà
rencontré, je le dépanne. Sinon, tout se règle en réunion.
Au début du projet, j 'appréhendais davantage l 'encadrement de l 'équipe que
la technique. Pousser les autres est parfois plus diffici le qu'un problème
technique.
IRL 2.0 : Comment vois-tu le projet pour l'avenir ?
Thomas Barach : En soi, ce type de solution existe déjà. Mais si on s'en
sort bien, on aimerait la commercial iser. On verra déjà si les entreprises
sont intéressées lors du Forum des Projets Informatiques, qui aura l ieu le 11
jui l let 201 4 à IN'TECH INFO.
Michaël GUNGARAM
Pour fêter la sortie de sa nouvelle version LTS* (1 4.04), la
communauté française d'Ubuntu s'instal le à Paris pour un week-end entier à
l 'occasion de la traditionnelle Ubuntu Party.
Au programme, plus de trente conférences accessibles au grand public, des
démonstrations de la nouvelle version, une dizaine de cours d'initiation à
Ubuntu et à d'autres logiciels l ibres ainsi qu'une douzaine d'atel iers.
Aussi vastes que fédérateurs, les thèmes des conférences traiteront
notamment de l 'histoire et des enjeux du logiciel l ibre. Plusieurs outi ls l ibres
et participatifs, tels que l 'encyclopédie Wikimedia ou encore l 'application de
cartographie OpenStreetMap seront également présentés. Enfin, les
questions de neutral ité du net, de vie privée, de vote électronique et de
monnaie l ibre seront également abordées.
Un micro vil lage associatif sera accessible aux visiteurs et un espace
jeunesse composé de jeux l ibres sera ouvert pour les plus jeunes.
Si vous voulez tester Ubuntu, des postes en libre accès seront instal lés, et
si vous vous sentez prêts à passer du côté l ibre de la force, une instal l party
se déroulera en paral lèle, où des bénévoles se feront un plaisir de vous
aider à instal ler Ubuntu sur votre machine.
L'Ubuntu Party se déroulera les 24 et 25 mai 201 4 à la Cité des
Sciences et de l'Industrie.
http: //www.ubuntu-paris.org
LTS : Long Term Service, version maintenue sur le long terme.Maxime LAURET
L'école d'ingénieurs ESIEA organise la deuxième édition de l 'ESIEA
Secure Edition, un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la
sécurité informatique en France. Pour cette édition 201 4, plusieurs
conférences traitant de sujets à la fois pratiques et d'actual ités se tiendront
lors de cette journée :
- Panorama sur la cybercriminal ité, présentée par Hervé SCHAUER
HSC (HERVE SCHAUER CONSULTANTS)
- Retour d'expérience sur le métier de Pentester, présentée par
Guil laume LOPES et Thibaud BINETRUY – INTRINSEC
- Lockpicking (crochetage) : un état de l 'art, présentée par
Alexandre TRIFFAULT (aka « Mr. Jack ») – membre de
HACKERZVOICE
- Maturité de la sécurité et les évolutions constatées, présentée par
Jean-Marc BOURSAT – DEVOTEAM
- Outi l sur les vulnérabil ités CSRF, présentée par Paul AMAR,
étudiant de l 'ENSIMAG
- Hacking VoiP, présentée par Maxly MADLON – NES
(NETWORK ENGINEERING & SECURITY)
L'ESIEA SECURE EDITION 201 4 se tiendra le samedi 7 mai 201 4 de 9h30
à 1 8h00 dans les locaux parisiens de l 'ESIEA, au 9 rue Vésale, à Paris
5ème (Métro Les Gobelins).
Pour plus d'informations sur l 'événement, consultez ese.esiea.fr
Michaël GUNGARAM
Michaël GUNGARAM
Maxime LAURET
Kévin ROUSSEL
Valentin THIBAUD
Martin FINKEL
Catherine DORIGNAC
CONTACT : [email protected]
/IRL2.0 @IRL2_0