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INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION

DES CONDITIONS DE VIE

MinistĂšre de l’Environnement et du DĂ©veloppement Durable

Agence Nationale de Protection de l’Environnement

Juin 2010

RĂ©publique Tunisienne

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3 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

INTRODUCTION

ESTHÉTIQUE URBAINEESPACE VERT PAR HABITANT

NOMBRE DES PARCS URBAINS

ASSAINISSEMENTTAUX DE BRANCHEMENT AU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT

TAUX DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES

TAUX DE RÉUTILISATION DES EAUX USÉES TRAITÉES

GESTION DES DÉCHETSNOMBRE DES DÉCHARGES CONTRÔLÉES

QUANTITÉ DES DÉCHETS PLASTIQUES COLLECTÉS

QUALITÉ DE L’AIRSUIVI DES PARTICULES EN SUSPENSION

SUIVI DE L’OZONE

SUIVI DU DIOXYDE DE SOUFRE

SUIVI DU DIOXYDE D’AZOTE

MISE À NIVEAU ENVIRONNEMENTALENOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS AYANT

LA CERTIFICATION ISO 14001SUPERFICIE DE ZONES INDUSTRIELLES AMÉNAGÉES

RESSOURCES EN EAUTAUX D’EXPLOITATION DES NAPPES SOUTERRAINES

SUPERFICIES AGRICOLES IRRIGUÉES ÉQUIPÉES

EN TECHNIQUES D’ÉCONOMIE D’EAU

SOLTRAVAUX DE CONSERVATION DES EAUX ET DU SOL

FORÊTS ET PARCOURSTAUX DU COUVERT VÉGÉTAL

SUPERFICIE DES PLANTATIONS FORESTIÈRES ET PASTORALES

SUPERFICIE DES AIRES PROTÉGÉES

CULTURE BIOLOGIQUEEVOLUTION DES SUPERFICIES DES CULTURES BIOLOGIQUES

ENERGIES RENOUVELABLESSUPERFICIE DES CHAUFFE-EAUX SOLAIRES

NOMBRE DE FOYERS RURAUX ÉLECTRIFIÉS PAR L’ÉNERGIE

SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

SOMMAIRE

4

5

58

10

10

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14

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19

19

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21

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34

38

38

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Depuis le changement, la Tunisie n’a cessĂ© d’accor-der une importance capitale Ă  la pĂ©rennitĂ© des res-

sources naturelles et aux Ă©cosystĂšmes, tant ils consti-tuent un fondement essentiel du dĂ©veloppement intĂ©-gral, et un facteur dĂ©terminant pour la consolidation desĂ©lĂ©ments constitutifs de la qualitĂ© de vie Ă  travers toutesles rĂ©gions et parmi toutes les catĂ©gories sociales.Cette politique se renforce d’une annĂ©e Ă  une autre Ă travers la rĂ©alisation des diffĂ©rents Plans Quinquennauxde DĂ©veloppement et elle est consolidĂ©e Ă  travers lamise en Ɠuvre des Programmes Electoraux duPrĂ©sident de la RĂ©publique Zine El Abidine Ben Ali.

Dans ce cadre, il faut souligner l’intĂ©rĂȘt accordĂ© au nou-veau programme du Chef de l’Etat pour la pĂ©riode(2009-2014) : « Ensemble relevons les dĂ©fis » qui com-porte 24 points dont nous citons plus particuliĂšrementle point 4 : « Un niveau de vie Ă©levĂ© et une qualitĂ© de viemeilleure » et le point 21 : « Une nouvelle approche dela politique de l’environnement et de la protection desrichesses naturelles ».

En effet, dans le cadre de suivi des indicateurs de l’envi-ronnement et du dĂ©veloppement durable au niveaunational, rĂ©gional et local, le MinistĂšre del’Environnement et du DĂ©veloppement Durable (MEDD)

poursuit Ă  travers l’Observatoire Tunisien del’Environnement et du DĂ©veloppement Durable (OTEDD), lamission de coordination avec les diffĂ©rentes parties concer-nĂ©es pour le calcul et le suivi des Indicateurs RĂ©gionaux del’Environnement et du DĂ©veloppement Durable.

Dans ce contexte et aprĂšs la publication du premier rap-port sur les Indicateurs RĂ©gionaux d’AmĂ©lioration desConditions de Vie en 2005 et du deuxiĂšme rapport en2007, nous prĂ©sentons ici le 3Ăšme numĂ©ro qui comprenddes donnĂ©es actualisĂ©es permettant de mieux se ren-dre compte des principales rĂ©alisations accomplies parla Tunisie au cours des derniĂšres annĂ©es, il y a lieu desouligner que la plupart des secteurs ont vĂ©cu une amĂ©-lioration apprĂ©ciable par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©den-tes, notamment les secteurs de l’assainissement, lagestion des dĂ©chets, la qualitĂ© de l’air, l’esthĂ©tiqueurbaine, le couvert vĂ©gĂ©tal, l’énergie etc.

Les indicateurs prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, ont permisĂ©galement d’identifier les lacunes en vue de concevoir etde mettre en Ɠuvre les programmes appropriĂ©s desti-nĂ©s Ă  renforcer les capacitĂ©s des rĂ©gions, Ă  assurer undĂ©veloppement intĂ©gral et durable en concrĂ©tisationdes choix prĂ©sidentiels visant Ă  Ă©lever la Tunisie au rangdes pays avancĂ©s.

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 4

INTRODUCTION

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5 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

ESTHÉTIQUE URBAINE

La Tunisie a accordĂ©, depuis le changement, un intĂ©rĂȘt croissant Ă  l’amĂ©lioration du cadre de vie, et

Ă  la consolidation de l’esthĂ©tique urbaine, ceci va sepoursuivre Ă  tous les niveaux, au cours de la prochainepĂ©riode, en vue d’amĂ©liorer encore plus les conditionsd’existence et la qualitĂ© de la vie, comme l’a annoncĂ© lePrĂ©sident de la RĂ©publique dans son ProgrammePrĂ©sidentiel (2009-2014) et particuliĂšrement dans lepoint 4 : un niveau de vie Ă©levĂ© et une qualitĂ© de vie meil-leure et dans le point 21 : Une nouvelle approche de lapolitique de l’environnement et de la protection desrichesses naturelles.

Les activitĂ©s, les programmes et les projets visant lapromotion de l’esthĂ©tique urbaine et l’amĂ©lioration desconditions de vie des citoyens dans les milieux urbainset ruraux se sont consolidĂ©s, Ă  l’instar des program-mes de gĂ©nĂ©ralisation des parcs urbains dans tous lesgouvernorats, l’appui Ă  l’effort de reboisement urbain,l’entretien des espaces verts et la crĂ©ation de boule-vards de l’environnement et d’avenues de la terre.

1- ESPACE VERT PAR HABITANT

Plusieurs efforts se sont poursuivis Ă  l’échelle rĂ©gio-nale, pour mettre au point des programmes de reboi-sement et d’amĂ©lioration de l’esthĂ©tique urbaine en vued’atteindre 15 m2 d’espace vert par habitant Ă  la fin de2009 conformĂ©ment aux objectifs fixĂ©s dans leProgramme PrĂ©sidentiel 2004-2009.

Ces efforts ont permis Ă  21 gouvernorats d’atteindreun taux de reboisement dĂ©passant les 15 mĂštres carrĂ©s par habitant au cours de la saison 2008-2009contre 18 gouvernorats au cours de la saison2007/2008.

Les 21 gouvernorats en question sont : Jendouba,Nabeul, Tataouine, Siliana, Gafsa, BĂ©ja, Sidi Bouzid,MĂ©denine, Kairouan, Zaghouan, Sfax, Mahdia, Tozeur,Ben Arous, KĂ©bili, Ariana, Bizerte, le Kef, Manouba,Kasserine et GabĂšs.

Cependant, les gouvernorats de Tunis, de Sousse et deMonastir ont un taux de reboisement inférieur à 15 m2/habitant. Ce taux est respectivement égal à :14.38 m2/habitant, 13.67 m2/habitant et14.45 m2/habitant.

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De mĂȘme le nombre des municipalitĂ©s ayant un tauxd’espace vert supĂ©rieur Ă  15 m2/habitant est passĂ©de 180 municipalitĂ©s en 2007/2008 Ă  221 en2008/2009.

Au niveau local, le taux de reboisement enregistré aucours de la saison 2008-2009 a dépassé les 15 m2/hab pour 221 municipalités ce qui représente84% du nombre total des municipalités. Ce taux nedépassait guÚre les 58% (154 municipalités) pendantla saison 2006/2007.

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 6

CLASSIFICATION DES GOUVERNORATS SELON LA SUPERFICIE

D'ESPACE VERT/HABITANT (2008/2009)

EVOLUTION DU NOMBRE DES GOUVERNORATS AYANT

UNE SUPERFICIE D’ÉSPACE VERT SUPÉRIEURE À 15 m2/hab

25

20

15

10

5

0

Sou

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Tuni

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onas

tir

Man

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Ari

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KĂ©l

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ne

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Toze

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Kef

MĂ©d

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Sfa

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Gaf

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Tata

ouin

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ndou

ba

Nab

eul

m2

/ha

bita

nt

Gouvernorats ayant un taux d'espace vert inférieur à la moyenne nationaleGouvernorats ayant un taux d'espace vert supérieur à la moyenne nationale

Moyenne nationale= 16.23 m2/hab

Objectif 2009=15m2/hab

16

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10

8

6

4

2

02003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009

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7 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Les meilleurs rĂ©sultats en termes d’espace vert ontĂ©tĂ© enregistrĂ©s pour les 10 municipalitĂ©s suivantes :

Alors que les plus faibles rĂ©sultats ont Ă©tĂ© enregistrĂ©spour les municipalitĂ©s de Sidi Hsine avec 3.66 m2/habsachant que cette municipalitĂ© a Ă©tĂ© crĂ©e en 2005,d’Ettadhamen-Mnihla avec 4.08 m2/hab et de DouarHicher avec 5.25 m2/hab.

Municipalités GouvernoratsEspace

vert/hab2007/2008

Espacevert/hab

2008/2009

Sidi Bou Said Tunis 50.96 53.03

Elmida Nabeul 47.65 52.68

Sidi Bourouiss

SĂ©liana 50.12 50.16

Borj El Amri Manouba 49.04 49.49

Menzel BouZalfa

Nabeul 42.86 42.96

Bni Mtir Jendouba 35.60 40.35

MenzelChaker

Sfax 37.81 40.28

Sidi Thabet Ariana 78.97 82.38

Oued Mliz Jendouba 79.36 79.70

Bni Khadech MĂ©denine 62.45 62.55

EVOLUTION DU NOMBRE DES MUNICIPALITÉS DONT LE TAUX DES ESPACES

VERTS DÉPASSE 15 m2/hab

250

200

150

100

50

02004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009

121138

154

180

221

nom

bre

de m

unic

ipal

ités

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2-NOMBRE DES PARCS URBAINS

En concrĂ©tisation du Programme PrĂ©sidentiel « Ensemble relevant les dĂ©fis » relatif Ă  la multiplicationdes espaces pilotes de loisirs pour la famille en ƓuvrantĂ  les gĂ©nĂ©raliser Ă  l’ensemble du pays ; l’annĂ©e 2009 aenregistrĂ© l’achĂšvement des travaux d’amĂ©nagementdu parc urbain « Hamada Douik » Ă  Sousse et le parcurbain « El Bouhaira » Ă  SĂ©liana. Ainsi, le nombre desparcs rĂ©alisĂ©s est passĂ© de 26 au cours de l’annĂ©e2007, Ă  34 parcs urbains en 2008 puis Ă  36 parcsurbains en 2009. Tous ces parcs urbains rĂ©alisĂ©s serĂ©partissent sur 24 gouvernorats (les parcs urbainsdes gouvernorats de Kasserine et Gabes sont en coursde rĂ©alisation).

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 8

ESPACE VERT PAR HABITANT (EN MILIEU URBAIN)

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9 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

PARCS URBAINS

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OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 10

ASSAINISSEMENT

Le secteur de l’assainissement en Tunisie constitue unsupport essentiel Ă  l’effort de dĂ©veloppement, et un

facteur principal pour la prĂ©servation de la santĂ© ducitoyen et la durabilitĂ© de l’environnement. Il a en effetbĂ©nĂ©ficiĂ© depuis le changement d’une sollicitude prĂ©si-dentielle continue, ayant pariĂ© sur son Ă©volution et sonsoutien Ă  la marche du dĂ©veloppement intĂ©gral qu’a connuela Tunisie.

L’infrastructure de l’assainissement compte jusqu’à la fin2009 environ 14529 km de canalisation, 658 stations depompage et 106 stations d’épuration.

1-TAUX DE BRANCHEMENT AU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT

Avec l’augmentation du nombre des habitants connectĂ©s aurĂ©seau national d’assainissement, qui est de l’ordre de 5565 millions d’habitants, le taux de branchement aurĂ©seau d’assainissement s’élĂšve en 2009 Ă  82.4% dans leszones urbaines contre 31% en 1987 et Ă  88.7 % dans lesvilles prises en charges par l’ONAS contre 60% en 1987.

Par consĂ©quent, d’importants progrĂšs ont touchĂ© les gouvernorats tunisiens oĂč :ïżœ16 gouvernorats ont un taux de branchement au rĂ©seau

d’assainissement qui dĂ©passe la moyenne nationale : Tunis,Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul, Zaghouan, Monastir,

STATIONS DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES

Page 11: INDICATEURS REGIONAUX D

11 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Bizerte, BĂ©ja, Jendouba, le Kef, Kasserine, Siliana,Kairouan, Sousse et Tozeur.

ïżœ 8 gouvernorats dont le taux de branchement est infĂ©-rieur Ă  la moyenne nationale : Sidi Bouzid, Mahdia, Sfax,Gafsa, Kebili, Gabes, MĂ©denine et Tataouine. Cette situa-tion s’explique particuliĂšrement par la structure du tissuurbain et la dispersion des logements.

En outre, afin de renforcer et d’amĂ©liorer les services d’assainissement, les objectifs du XIĂšme Plan visent Ă  atteindre un taux de branchement de 91% en 2011 dansles villes prises en charge par l’ONAS, et une quantitĂ© deseaux traitĂ©es de l’ordre de 265 millions de m3.

TAUX DE BRANCHEMENT AU RÉSEAUD’ASSAINISSEMENT EN 2008

TAUX DE BRANCHEMENT AU RÉSEAU D'ASSAINISSEMENT EN 2008

120100

9080706050403020

0

Zones urbaines Villes prise en charge par l’ONAS Moyenne nationale=82,4%

%

Sou

sse

Tuni

s

Mon

astir

Man

ouba

Ari

ana

KĂ©l

ibi

Biz

erte

Kas

seri

ne

Zag

houa

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Gab

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Ben

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Le K

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MĂ©d

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Kai

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n

Sid

i Bou

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Sfa

xM

ahdi

a

BĂ©j

a

Gaf

sa

Slil

iana

Tata

ouin

e

Jend

ouba

Nab

eul

Zones urbaines

Villes prises en charagepar l’Onas

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D’autre part, l’évolution de l’infrastructure de base del’assainissement a permis d’amĂ©liorer l’environnementdans les quartiers populaires et les zones rurales. Eneffet, 790 quartiers populaires qui sont inscrits dans lecadre du programme national d’assainissement desquartiers populaires, ont Ă©tĂ© assainis dont 25 quar-tiers en 2009.

Dans le mĂȘme cadre, l’ONAS s’attelle Ă  dĂ©marrer l’exĂ©-cution d’un nouveau programme groupant 335 quar-tiers, au cours de la pĂ©riode 2009-2013 ce qui porte-rait le nombre total des quartiers assainis Ă  1144 quar-tiers populaires.

L’intervention portera, en 2010, sur l’amĂ©nagementde 26 quartiers se trouvant dans la rĂ©gion de Tunis-ouest Ă  travers l’installation d’une canalisation de 160 Km et la rĂ©alisation de 14000 points de raccordement.

2-TAUX DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES

En ce qui concerne le traitement des eaux usĂ©es, l’infrastructure actuelle de l’assainissement a permisau cours de l’annĂ©e 2009, le traitement de 238.5 mil-lions de m3 (contre 230 millions de m3 en 2008), soitun taux de traitement de 97.7% contre 85% au coursde l’annĂ©e 1998.

Ces eaux traitĂ©es constituent l’une des principalessources d’eau non conventionnelle pouvant ĂȘtre valori-sĂ©e dans les secteurs agricole, touristique, industriel,et pour la recharge des nappes d’eau, particuliĂšrementcelles menacĂ©es de surexploitation et de salinitĂ©.

Les quantitĂ©s des eaux traitĂ©es rĂ©utilisĂ©es en 2009ont atteint les 63 millions de m3 contre 57 millions de m3 en 2008, soit un taux de rĂ©utilisation de l’ordrede 27% en 2009 contre 24.4% en 2008. Ces quanti-tĂ©s d’eau rĂ©utilisĂ©es sont rĂ©parties selon les gouverno-rats comme le montre le graphique suivant :

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 12

SUPERFICIES IRRIGUÉES PAR LES EAUX TRAITÉES (Ha)

300

29002900

1200

Fourage

Céréales

Arboriculture

Culture industrielle

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13 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

3-TAUX DE RÉUTILISATION DES EAUX USÉES

TRAITÉES

Les quantités des eaux traitées réutilisées en 2009 serépartissent comme le montre le graphique ci-aprÚs :

Le Programme PrĂ©sidentiel (2009- 2014) a dĂ©finicomme objectif le taux de 50% Ă  atteindre comme tauxde rĂ©utilisation des eaux usĂ©es traitĂ©es Ă  l’horizon 2014.

TAUX DES EAUX TRAITÉES RÉUTILISÉES DANS L’IRRIGATION EN 2008 QUANTITÉS DES EAUX RÉUTILISÉES EN 2009 SELON LES SECTEURS

8070605040302010

0

Taux des eaux usĂ©es traitĂ©es rĂ©utilisĂ©es dans l’irrigation

Moyenne nationale en 2008

%

Sou

sse

Tuni

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Mon

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Man

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BĂ©j

a

Gaf

sa

Slil

iana

Tata

ouin

e

Jend

ouba

Nab

eul

Recharge des nappes

Espace vert

Terrains de golf

Zones agricoles

0 5 10 15 20 25

Millions de m3

Page 14: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 14

GESTION DES DÉCHETS

Le Programme National de Gestion de Déchets baséprincipalement sur le développement des solutions

d’élimination et de traitement des dĂ©chets mĂ©nagĂ©s etassimilĂ©s par la crĂ©ation de dĂ©charges contrĂŽlĂ©es etde centres de transfert et la fermeture et la rĂ©habilita-tion des dĂ©charges anarchiques.

1-NOMBRE DES DÉCHARGES CONTRÔLÉES

L’annĂ©e 2009, a Ă©tĂ© marquĂ©e par l’entrĂ©e en fonctiondes dĂ©charges contrĂŽlĂ©es et de centres de transfertrelevant du gouvernorat de Nabeul en aoĂ»t 2009, enplus de l’exploitation des dĂ©charges contrĂŽlĂ©es et descentres de transfert (au nombre de 45) dans le GrandTunis et les gouvernorats de Bizerte, de Gabes, deSousse, de Monastir, de Kairouan, de Sfax, deMĂ©denine et de Jerba. Ces rĂ©alisations ont permis

d’augmenter le nombre total de dĂ©charges contrĂŽlĂ©es Ă 10 dont 9 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans le cadre du XĂšme plan.

L’entrĂ©e en exploitation de ces dĂ©charges a permis,d’une part, de traiter une quantitĂ© annuelle de dĂ©chetsqui dĂ©passe les 800 mille tonnes (45% du total de laproduction de dĂ©chets mĂ©nagers du tout le territoire).Et d’augmenter, d’autre part, la capacitĂ© de traitementdes dĂ©chets mĂ©nagers de 40% au dĂ©but du XĂšme plan Ă environ 85% pour la fin 2009.

En outre, et dans le cadre du XlĂšme plan, il a Ă©tĂ© pro-grammĂ© de rĂ©aliser 10 autres dĂ©charges contrĂŽlĂ©eset plus de 60 centres de transferts. Ces projetsconcernent les gouvernorats de Zaghouan, Mahdia,Tozeur, le district de Tunis, Sidi Bouzid, Gafsa,Kasserine, BĂ©ja et Jandouba, le Kef et Siliana, et les Ăźlesde Kerkennah, ce qui va augmenter la capacitĂ© de traitement des dĂ©chets mĂ©nagĂ©s et assimilĂ©s jusqu'Ă 93% Ă  l’horizon de 2011.

Page 15: INDICATEURS REGIONAUX D

15 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Dans le mĂȘme sens, et dans le cadre de l’exĂ©cution duProgramme PrĂ©sidentiel qui prescrit la fermeture et larĂ©habilitation des dĂ©charges anarchiques avant l’annĂ©e2009, les rĂ©sultats suivants ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s :

ïżœ ClĂŽture des projets de fermeture et de rĂ©habilitation desgrandes dĂ©charges anarchiques : « Ciment » Ă  Bizerte, « El Kantra » Ă  Jerba Midoun, « Ezzouhour » Ă  Sousse, « Errmila » Ă  Hammam Sousse, « El Gazah » Ă  Monastir, « Ettfal » Ă  Nabeul, « Beni Ouael » Ă  Hammamet et « Tina » Ă  Sfax. Et le dĂ©marrage des travaux pour la fer-meture de la dĂ©charge de « Dissa » Ă  Gabes.

ïżœ ClĂŽture et rĂ©habilitation de plus de 100 petites etmoyennes dĂ©charges anarchiques dans les gouverno-rats de Bizerte, Nabeul, Sousse, Monastir, Kairouan,Sfax, Gabes, MĂ©hdia, MĂ©denine et Jerba.

ïżœ AmĂ©lioration de l’état actuel des dĂ©charges municipa-les et l’irradication des points noirs dans plusieurs villes : District de Tunis, Bizerte, Nabeul, Hammamet,le Kef, Jendouba, Siliana, Sfax, KĂ©bili, Tataouine et Gafsa.

2-QUANTITÉ DE DÉCHETS PLASTIQUES COLLECTÉS

Dans le cadre de la stratĂ©gie nationale pour la maĂźtrise dela pollution engendrĂ©e par les dĂ©chets plastiques, l’ANGEDa procĂ©dĂ© en collaboration avec les municipalitĂ©s Ă  la gĂ©nĂ©-ralisation des petites entreprises de collecte desdĂ©chets plastiques dans l’ensemble des gouvernorats.

CARTE DE LOCALISATION DES DÉCHARGESCONTRÔLÉES RÉALISÉES ET PROGRAMMÉES

Page 16: INDICATEURS REGIONAUX D

Jusqu'Ă  2009 le nombre total des points de collecteest estimĂ© Ă  320 points et la quantitĂ© des dĂ©chets enplastique collectĂ©e est de l’ordre de 15.5 mille tonnessoit 84 mille tonnes depuis le dĂ©marrage du programme en 2001. Le graphique suivant montre larĂ©partition des quantitĂ©s de dĂ©chets plastiques collectĂ©es en 2009 selon les gouvernorats.

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 16

QUANTITÉ DE DÉCHETS PLASTIQUES COLLECTÉS PAR

LES ENTREPRISES PRIVÉES EN 2009

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

Tonnes

Sou

sse

Tuni

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Mon

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Man

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Page 17: INDICATEURS REGIONAUX D

17 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

QUALITÉ DE L’AIR

Le RĂ©seau National de Surveillance de la QualitĂ© de l’Aira Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1996 au sein de l’Agence Nationale de

Protection de l’Environnement (ANPE). Il est en effet, unsystĂšme cohĂ©rent permettant de prendre connaissancede la qualitĂ© de l’air jour par jour notamment dans les gran-des villes et les zones industrielles.

Le RĂ©seau National de Surveillance de la QualitĂ© de l’Airest composĂ© de 15 stations fixes et de deux laboratoiresmobiles pour le suivi de la qualitĂ© de l’air ambiant etd’un autre laboratoire pour la mesure de la qualitĂ© del’air Ă  la source.

Ces stations sont toutes raccordĂ©es au poste centralinstallĂ© au sein de l’ANPE. Ce rĂ©seau engloberait 25stations Ă  l’horizon de l’annĂ©e 2011, couvrant ainsitoute les grandes villes du territoire National.

Le tableau ci-aprĂšs prĂ©sente le type et l’emplacementdes diffĂ©rentes stations du rĂ©seau ainsi que l’annĂ©ed’installation de chacune d’elle :

Zone industrielle de BenArous GP1 Km 8 sise Ă Ben Arous

Station de proximité

industrielle1997

Place du grand MaghrebSfax

Station de proximité duTrafic routier

1996

Place de la municipalité deBizerte

Station de fondurbain

2002

Place de Bab SĂąadounTunis

Station de proximité duTrafic routier

2002

Parc urbain Nahli ArianaStation de fond

périurbain2004

Parc urbain El MouroujStation de fond

périurbain2004

SiĂšge social du GroupeChimique Tunisien Routede GabĂšs km 3 Sfax

Station de proximité

industrielle2005

Emplacement ClasseAnnée

d’installation

La cité sportive 7Novembre de RadÚs sise à RadÚs

Station de fondurbain

1996

HĂŽpital universitaireFarhat Hached Sousse ville

Station de fondurbain

2005

Cité des sciencesAriana

Station de proximité du Trafic routier

2006

Page 18: INDICATEURS REGIONAUX D

Les stations sont Ă©quipĂ©es par diffĂ©rents analyseurs etappareils de mesures des polluants comme le dioxydede soufre, les oxydes d’azote, les particules solides, lemonoxyde de carbone et l’ozone. Ils comportent aussides appareils de mesures mĂ©tĂ©orologiques

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 18

Bab Alioua TunisStation de fond

urbain2007

MannoubaStation de fond

urbain2007

Ecole primaire deGhannouch GabĂšs

Station de proximitéindustrielle

2007

KairouanStation de proximité

du Trafic routier2007

Cité El Ghazela Station de fond urbain 2007

RÉSEAU NATIONAL DE SUIVI DE LA QUALITÉ DE L’AIR

Page 19: INDICATEURS REGIONAUX D

19 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Les mesures des diffĂ©rents polluants de l’air se font encontinu , en voici les rĂ©sultats pour l’annĂ©e 2009 :

1-SUIVI DES PARTICULES EN SUSPENSION (PM10)

Certains dĂ©passements des valeurs limites de lanorme NT 106.04 relative aux particules en suspen-sion ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en 2009 dans les gouverno-rats de Gabes, Sfax Sud, Tunis (Bab Alioua), Sousse etBizerte, cela rĂ©sulte de l’augmentation des Ă©missionsgazeuses et solides et de l’intensification de l’activitĂ© dutransport Ă  proximitĂ© de ces stations.

2- SUIVI DE L’OZONE (O3)

Pour ce qui est de l’Ozone, il constitue un polluant

secondaire composĂ© d’autres polluants, tels les oxydesd’azote et les matiĂšres organiques Ă©vaporĂ©es sous l’effet du rayonnement solaire. Ce polluant augmentependant l’étĂ© et diminue en hiver. En 2009, des dĂ©pas-sements des valeurs limites de la norme NT 106.04relative Ă  l’Ozone ont Ă©tĂ© enregistrĂ© dans les stationsde mesure de Tunis (Bab Alioua et El Ghazala) et Gabes.

3- SUIVI DU DIOXYDE DE SOUFRE (SO2 )

Le dioxyde de soufre compte parmi les polluants lesplus dangereux, d’autant qu’il se transforme au contactde l’air en acide sulfurique dĂ©clenchant des effets bron-chospasmiques et des gĂȘnes respiratoires. Au cours

MOYENNES MAXIMALES ENREGISTRÉES POUR LES PARTICULES

EN SUSPENSION EN 2009

LES MOYENNES MAXIMALES D'OZONE ENREGISTRÉES EN 2009600

500

400

300

200

100

0

micro-organismes/m3

Moyennes des particules en suspension NT 106.04

Bab

Sad

oun

El g

haze

la

Bab

Alio

ua

Man

ouba

Ben

Aro

us

Sou

sse

Biz

erte

Kai

roua

n

Sfa

x su

d

Gab

es

450400350300250

200150

10050

0

Moyennes d’ozone NT 106.04

Bab

Sad

oun

El g

haze

la

Bab

Alio

ua

Man

ouba

Ben

Aro

us

Sou

sse

Kai

roua

n

Sfa

x su

d

Gab

es

Rad

es

Nab

il

El M

ouro

uj

micro-organismes/m3

Page 20: INDICATEURS REGIONAUX D

de l’annĂ©e 2009, aucun dĂ©passement des valeurs limites de la norme NT 106.04 relative au dioxyde de soufre n’a Ă©tĂ© enregistrĂ©.

4- SUIVI DU DIOXYDE D’AZOTE (NO2)

Le graphique ci-aprĂšs indique les principaux rĂ©sultatsenregistrĂ©s en Tunisie pour les oxydes d’azote en2009, et permet de constater qu’aucun dĂ©passementn’a Ă©tĂ© relevĂ© par rapport aux normes tunisiennes.

Il est Ă  noter que dans le cadre de la coopĂ©ration bilatĂ©rale entre la Tunisie et la CorĂše du Sud, un rĂ©seaunational de suivi de l’Ozone, sera installĂ© prochainement en Tunisie. Il comprendra 15 stationsfixes, rĂ©parties entre les gouvernorats suivants:Nabeul, Bizerte, Tataouine, Mehdia, Monastir, Jerba,KĂ©bili, Tozeur, Sidi Bouzid, Kasserine, Le Kef, SĂ©liana,MĂ©denine, Jendouba et Zaghouan.

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 20

MOYENNES MAXIMALES ENREGISTRÉES POUR LE DIOXYDE

DE SOUFRE SUR 24H EN 2009

400

350

300

250

200

150

100

50

0

micro-organismes/m3

El ghazela Bab Alioua Manouba Sousse Sfax sud Gabes Sfax ville

MOYENNES MAXIMALES ENREGISTRÉES POUR LE DIOXYDE

D'AZOTE EN 2009

700

600

500

400

300

200

100

0

micro-organismes/m3

Moyennes de Dioxyde d’Azote NT 106.04

El ghazela Bab Alioua Manouba KairouanSousse Sfax sud Gabes

Moyennes de Dioxyde de Soufre NT 106.04

Page 21: INDICATEURS REGIONAUX D

21 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

MISE À NIVEAU ENVIRONNEMENTALE

Les normes environnementales constituent un indi-cateur déterminant de la capacité des pays à

conquĂ©rir les marchĂ©s extĂ©rieurs. C’est ainsi que l’intĂ©rĂȘt de la Tunisie s’est portĂ© sur la mise Ă  niveauenvironnementale des entreprises nationales afin deraffermir leur compĂ©titivitĂ© et de faciliter leur intĂ©gration dans l’économie mondiale.

1–NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS AYANT

LA CERTIFICATION ISO14001La certification de conformité ISO14001 est devenueun critÚre par lequel se mesure la qualité des biens etdes services échangés dans le commerce mondial.

En Tunisie, Le nombre des entreprises ayant obtenu lacertification ISO14001 a atteint 127 entreprises en2009 alors qu’il n’était que de 12 en 2002.

Jusqu’à la fin 2009, les entreprises ayant la certifica-tion ISO14001 sont rĂ©parties sur 14 gouvernoratscomme le montre la carte suivante :

CARTE DE RÉPARTITION DES ENTREPRISES CERTIFIÉES ISO 14001

Page 22: INDICATEURS REGIONAUX D

La figure ci-aprÚs montre la répartition des entreprisescertifiées ISO 14001 suivant les gouvernorats :

Les principaux secteurs concernĂ©s par la certificationISO14001 sont essentiellement : l’industrie agro-ali-mentaire, l’industrie mĂ©canique, l’industrie du cuir etchaussure, l’industrie chimique, l’hĂŽtellerie et l’emballage.

2 - SUPERFICIE DES ZONES INDUSTRIELLES AMÉNAGÉES

Le Programme PrĂ©sidentiel pour le prochain quinquen-nat, « Ensemble relevons les dĂ©fis » consacre un voletspĂ©cifique Ă  l’impĂ©ratif de consolider les fondementsd’une «économie Ă  contenu technologique Ă©levĂ©, ami de

l’environnement, Ă©conome en Ă©nergie et innovante ». Ilest donc envisagĂ© d’atteindre, Ă  l’horizon 2014, le nom-bre de 500 entreprises titulaires du certificat deconformitĂ© aux normes environnementales internatio-nales ISO 14001 ; soit le quart de l’ensemble desentreprises tunisiennes ayant adoptĂ© les normes inter-nationales.

Par ailleurs, il existe en Tunisie, 122 zones industriellescouvrant une superficie de 4000 ha rĂ©parties entre lesgrands centres urbains du littoral et les rĂ©gions de l’in-tĂ©rieur du pays, comme le montre le graphique suivant :

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 22

NOMBRE D'ENTREPRISES CERTIFIÉES ISO 14001

30

25

20

15

10

5

0

Nab

eul

Tuni

s

Ben

A r

ous

Biz

erte

Sou

sse

Tata

ouin

e

Sfa

x

Ari

ana

Man

ouba

Zag

houa

n

Gab

Ă©s

Kai

roua

n

Mon

astir

Med

nine

SUPERFICIE DES ZONES INDUSTRIELLES AMÉNAGÉES PAR

GOUVERNORAT EN 2009

700

600

500

400

300

200

100

0

Ha

Sou

sse

Tuni

s

Mon

astir

Man

ouba

Ari

ana

KĂ©l

ibi

Biz

erte

Kas

seri

ne

Zag

houa

n

Gab

Ă©s

Ben

Aro

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Le K

ef

MĂ©d

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e

Kai

roua

n

Sid

i Bou

zid

Sfa

x

Mah

dia

BĂ©j

a

Gaf

sa

Slil

iana

Tata

ouin

e

Jend

ouba

Nab

eul

Page 23: INDICATEURS REGIONAUX D

23 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Le gouvernorat de Ben Arous couvre Ă  peu prĂ©s 25%de la superficie des zones industrielles amĂ©nagĂ©es,suivi de Gabes avec 14 %, puis de Sousse avec 11%,par la suite de Sfax avec 8% et de l’Ariana avec 7%.

Ces zones ont permis l’installation de plus de 5600entreprises oeuvrant dans diffĂ©rents secteurs d’acti-vitĂ© tels que : l’industrie agro-alimentaire, le textile, leCuir et Chaussures et l’industrie mĂ©canique.

Ces zones industrielles amĂ©nagĂ©es, sont rĂ©partiescomme suit :ïżœ 30 zones dans le grand Tunis couvrant une superficie

de 1700 ha.ïżœ 46 zones dans les rĂ©gions du littoral couvrant une

superficie de 1700 ha.ïżœ 46 zones de dĂ©veloppement rĂ©gional couvrant une

superficie de 600 ha.

Dans le cadre du programme de rĂ©habilitation etd’amĂ©nagement des zones industrielles, les objectifsdu XIĂšme plan ont portĂ© sur :

ïżœ La rĂ©habilitation de 28 zones industrielles couvrant unesuperficie de 1530 ha:‱ 8 dans les zones de dĂ©veloppement rĂ©gional cou-

vrant une superficie de 76 ha.‱ 6 zones dans les rĂ©gions du littoral couvrant une

superficie de 646 ha. ‱ 13 zones dans le Grand Tunis couvrant une

superficie de 808 ha.

Il a Ă©tĂ© envisagĂ© de rĂ©habiliter 45 autres zones industrielles couvrant une superficie de 1246 ha.ïżœ L’amĂ©nagement de 42 zones industrielles couvrant

une superficie de 1059 ha réparties comme suit :

‱ Grand Tunis : superficie de 366 ha,‱ RĂ©gions du littoral : superficie de 321 ha,‱ Zones de dĂ©veloppement RĂ©gional : superficie de

372 ha.

32 zones seront amĂ©nagĂ©es par l’AFI couvrant unesuperficie de 615 ha et 10 zones seront amĂ©nagĂ©espar les privĂ©s couvrant une superficie de 444 ha.

Page 24: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 24

RESSOURCES EN EAU

La protection et la prĂ©servation des ressources naturel-les telle que l’eau reprĂ©sente une prioritĂ© fondamentale

de la politique de la Tunisie dans les domaines du dĂ©velop-pement et de l’environnement, eu Ă©gard Ă  l’importancedes pressions auxquelles cette ressource est soumise.

Les ressources en eau sont doublement importantesen Tunisie compte tenu de leur raretĂ© et de leur vulnĂ©-rabilitĂ©. C’est ce qui explique que tous les efforts ont Ă©tĂ©axĂ©s sur la mobilisation du maximum possible de res-sources disponibles pour rĂ©pondre aux besoins, parti-culiĂšrement dans les secteurs de l’agriculture, de l’in-dustrie, du tourisme et dans les secteurs sociaux.

Dans le domaine des eaux de surface, la premiÚre stra-tégie décennale de mobilisation des ressources hydri-ques (1990-2001) a porté sur la réalisation de 21 bar-rages qui ont permis de mobiliser 740 millions demÚtres cubes par an.

La deuxiĂšme stratĂ©gie dĂ©cennale de mobilisation desressources hydriques (2002-2011) porte, pour sapart, sur la rĂ©alisation de 11 grands barrages supplĂ©-mentaires d’une capacitĂ© globale de 350 millions demĂštres cubes. Cette deuxiĂšme stratĂ©gie permettra deporter Ă  95% le taux de mobilisation des ressources hydri-ques, de parfaire la maĂźtrise des ressources naturelles et

de valoriser les quantitĂ©s d’eau dĂ©gagĂ©es durant lesannĂ©es pluvieuses pour atteindre la sĂ©curitĂ© hydrique, sur-tout durant les annĂ©es difficiles, afin de garantir l’approvi-sionnement en eau potable et en eau d’irrigation dans leszones irriguĂ©s. Elle permettra Ă©galement d’impulser ledĂ©veloppement dans les rĂ©gions et les zones rurales.

1-TAUX D’EXPLOITATION DES NAPPES

SOUTERRAINES

L’annĂ©e 2009 a enregistrĂ© la rĂ©alisation de 771 puitsprofonds dont 55 puits d’exploitation publique, 709puits d’exploitation privĂ©e, 7 puits d’exploration et 11puits de contrĂŽle.

Le volume exploitĂ© pour les eaux potables est passĂ© de150 millions de m3 en 1989 Ă  228.1 millions de m3 en2007, Ă  la faveur de la mise en Ɠuvre de la stratĂ©gievisant la satisfaction des besoins de toutes les zonesrurales en eau potable.

Quant aux eaux d’irrigation, leur consommation arĂ©gressĂ© de 76.9% en 2000, Ă  75.6% en 2007, celagrĂące notamment Ă  l’application du programme d’éco-nomie d’eau. Cela n’empĂȘche pas que l’irrigation consti-tue le plus grand consommateur d’eau, avec un tauxdĂ©passant les 80% du total de la consommation dessecteurs Ă©conomiques et sociaux en Tunisie.

Page 25: INDICATEURS REGIONAUX D

25 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Les nappes phrĂ©atiques semblent ĂȘtre surexploitĂ©essurtout dans les gouvernorats de Kairouan avec 145%,Nabeul avec 135%, Sidi Bouzid avec 136%, Sfax avec122%, Ben Arous avec 118%, Gabes avec 119%,Medenine avec 106%, Gafsa avec 103% et Bizerteavec 101%.

Les nappes profondes sont surexploitées dans les gou-vernorats de Kibili 159%, Nabeul 114%, Gafsa 92% etenfin Kasserine et Ben Arous avec un taux de 90%.

Le tableau suivant montre la rĂ©partition de la consommation des eaux souterraines par secteurs pourl’annĂ©e 2007:

TAUX D’EXPLOITATION DES NAPPES SOUTERRAINES EN 2007

Exploitation Quantité m3/an %

Eau potable 228,1 19,2

Irrigation 898,5 75,6

Industrie 57,7 4,9

Tourisme 4 0,3

Total 118,3 100

Nappes profondes

Nappes phréatiques

Page 26: INDICATEURS REGIONAUX D

2- SUPERFICIES AGRICOLES IRRIGUÉES ÉQUIPÉES

EN TECHNIQUES D’ÉCONOMIE D’EAU

L’installation d’équipements d’économie d’eau dans lespĂ©rimĂštres irriguĂ©s a connu une Ă©volution remarquablesuite aux encouragements de l’Etat consentis auxinvestissements dans ce domaine, la moyenne des terres agricoles irriguĂ©es Ă©quipĂ©es en techniquesd’économie d’eau est passĂ©e de 37% en 1995 Ă  67%en 2001 puis Ă  75% en 2005 et enfin Ă  83% en 2009.

Les superficies Ă©quipĂ©es en techniques d’économied’eau ont atteint en 2009 les 344412 hectares alorsqu’elles Ă©taient de 322377 hectares en 2006, lessuperficies en 2009 sont rĂ©parties comme suit:

La superficie des terres agricoles Ă©quipĂ©es en techni-ques d’économie d’eau Ă  Kairouan occupe la premiĂšreplace avec 14% de la superficie totale Ă©quipĂ©e, suiviede Nabeul avec 11% puis de Sidi Bouzid et deJendouba avec 9% .

Les Ă©quipements d’économie d’eau dans ces terresagricoles amĂ©nagĂ©es se rĂ©partissent selon le typecomme suit :

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 26

SUPERFICIE AGRICOLE IRRIGUÉE ÉQUIPÉE EN TECHNIQUE D'ÉCONOMIE D'EAU

SUPERFICIE DES TERRES AGRICOLES IRRIGÉES ÉQUIPÉES EN TECHNIQUES

D'ÉCONOMIE D'EAU EN 2009

Sousse

Tunis

Monastir

Manouba

Ariana

KĂ©libi

Bizerte

Kasserine

Zaghouan

Gabés

Ben Arous

Tozeur

Le Kef

MĂ©denine

KairouanSidi Bouzid

1995 2001 2005 2009 Moyenne 2009

Sfax

Mahdia

BĂ©ja

Gafsa

Sliliana

Tataouine

Jendouba

Nabeul Sou

sse

Tuni

s

Mon

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Man

ouba

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KĂ©l

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Toze

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MĂ©d

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Sfa

x

Mah

dia

BĂ©j

a

Gaf

sa

Slil

iana

Tata

ouin

e

Jend

ouba

Nab

eul

60000

Ha

50000

40000

30000

20000

10000

0

Page 27: INDICATEURS REGIONAUX D

27 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

ïżœ L’irrigation localisĂ©e : 50% soit une superficie de 135 085 ha. Selon le programme prĂ©sidentiel (2009–2014), cette superficie sera portĂ©e Ă  200 000 hectares Ă  l’horizon 2014.

ïżœ L’irrigation par aspersion : 32% soit une superficie de111 539 ha.

ïżœ L’irrigation par systĂšme gravitaire amĂ©liorĂ© : 28%soit une superficie de 97 788 ha.

Le rythme d’installation d’équipements d’économied’eau portera la superficie totale Ă©quipĂ©e Ă  420 000 hectares Ă  la fin du XIĂšme Plan. Ces superficiesparticipent Ă  raison de 37% dans la valeur ajoutĂ©e duproduit agricole national.

SUPERFICIE ÉQUIPÉE EN TECHNIQUES D'ÉCONOMIE D'EAU EN 2009

L’irrigation par systĂ©me de gravitaire amĂ©liorĂ©

L’irrigation par aspersion

L’irrigation localisĂ©e

29%

32%

39%

Page 28: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 28

SOL

Les ressources en sol en Tunisie se caractérisent parleur sensibilité à la dégradation et leur vulnérabilité,

sous l’effet des conditions climatiques, des techniques cul-turales pratiquĂ©es aux dĂ©pens des forĂȘts et des parcoursdans le centre et le sud, et des modes d’exploitation ina-daptĂ©s. Tous ces facteurs ont concouru Ă  l’amplification duphĂ©nomĂšne de la dĂ©gradation des sols, ce qui a nĂ©cessitĂ©la mise au point de plans et de stratĂ©gies pour luttercontre ce phĂ©nomĂšne tels que les travaux de conservationdes eaux et du sol (CES) et le Plan d’Action de Lutte Contrela DĂ©sertification (PANLCD).

TRAVAUX DE CONSERVATION DES EAUX ET DU SOL

Les principaux travaux de CES en 2009 se présententcomme suit :

ïżœ AmĂ©nagement de 47720 Ha des bassins versantsqui touche les 24 gouvernorats, dont le gouvernoratde Kasserine qui a enregistrĂ© le taux le plus Ă©levĂ© quiest de l’ordre de 14% correspondant Ă  6928 Ha,compte tenu de la vulnĂ©rabilitĂ© assez prononcĂ© duterrain, l’importance de la pluviomĂ©trie, sa fortepente et la dĂ©gradation de son couvert vĂ©gĂ©tal Ă cause du surpĂąturage et l’utilisation des techniquesagricoles non appropriĂ©es. Suivi de Kairouan qui aconcentrĂ© environ 10% des travaux, puis deMĂ©denine avec 8%.

ïżœ L’entretien et la maintenance qui visent la prĂ©serva-tion des travaux de CES rĂ©alisĂ©s et d’en prolongerautant que possible la durĂ©e de vie, ont concernĂ©35340 Ha (contre 29097 Ha en 2006), soit 13.5%pour Kasserine suivi de 11% pour Gafsa et 10% pourGabes.

ïżœ Les techniques douces : Les travaux ont concernĂ©plus particuliĂšrement les gouvernorats de BĂ©ja avec510 Ha, l’Ariana avec 300 Ha et Nabeul avec 25 Ha,ce qui donne seulement 835 ha qui ont Ă©tĂ© amĂ©na-gĂ©s (contre 496 Ha en 2006), en raison de la nondisponibilitĂ© des terres cĂ©rĂ©aliĂšres, et des difficultĂ©srencontrĂ©es pour assurer la fixation de ces travaux,en raison de la densitĂ© des pĂąturages.

TRAVAUX DE CES EN HA POUR L'ANNÉE 2009

80007000600050004000300020001000

0

Aménagement des bassins versants (Ha)Entretien et maintenance (Ha)

Techniques douces (Ha)

Sou

sse

Tuni

s

Mon

astir

Man

ouba

Ari

ana

KĂ©l

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xM

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a

BĂ©j

a

Gaf

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Slil

iana

Tata

ouin

e

Jend

ouba

Nab

eul

Page 29: INDICATEURS REGIONAUX D

29 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

ïżœ La crĂ©ation de 375 ouvrages de fixation des coursd’eau construits pour minimiser la sĂ©dimentationdans les lacs et les barrages. Ces ouvrages sontplus importants dans le gouvernorat de Kasserineavec 53 unitĂ©s suivi de Gabes avec 39 unitĂ©s.

ïżœ La crĂ©ation de 211 ouvrages de recharge desnappes contre 256 unitĂ©s en 2006. Ces ouvragesont concernĂ©s principalement les gouvernorats deKasserine avec 54 ouvrages et de MĂ©denine avec30 ouvrages.

Le Commissariat Régional au DéveloppementAgricole à Siliana, a entamé, depuis la fin de l'année2009, la réalisation d'un projet de gestion des bas-sins des oueds qui s'étend sur cinq ans.

Les interventions programmées touchent 54 ima-das des délégations de Bargou, Siliana Sud, Kesra,Makthar, Rouhia, Laroussa, Bouarada, Gaafour etBourouis.

Les deux plans nationaux pour la Conservation del'Eau et du Sol, pour les périodes 1991/2001 et2002/2011, ont permis au gouvernorat de Siliana:l'entretien de 270.000 hectares sur un total de300.000 hectares de terres menacées par l'éro-sion, et la construction de 38 barrages et 232 lacscollinaires. La capacité de rétention d'eau de cesouvrages dépasse les 80 millions de mÚtres cubesd'eau de ruissellement destinés à l'irrigation.

TRAVAUX DE CES EN UNITÉ POUR L’ANNÉE 2009

Sou

sse

Tuni

s

Mon

astir

Man

ouba

Ari

ana

KĂ©l

ibi

Biz

erte

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ne

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BĂ©j

a

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sa

Slil

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Tata

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e

Jend

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Nab

eul

6050

40302010

0

ouvrages de fixation des cours d’eauouvrages de recharge des nappes

lacs collinaires pour protection et recharge

ouvrages d’épandage d’eau

lacs collinaires pour exploitation agricole

Page 30: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 30

TRAVAUX DE CONSERVATION DES EAUX ET DU SOL

Aménagement des Bassins Versants

Entretien et maintenance

Page 31: INDICATEURS REGIONAUX D

31 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

FORÊTS ET PARCOURS

Les systÚmes forestiers et pastoraux occupent uneplace privilégiée dans la politique environnementale de

la Tunisie, cela grĂące aux diffĂ©rentes fonctions qu’ils remplissent : Ă©conomique, Ă©cologique et sociale.

1- TAUX DU COUVERT VÉGÉTAL

Plusieurs stratĂ©gies et programmes ont Ă©tĂ© appliquĂ©sdans le but de rĂ©habiliter et amĂ©liorer le secteur fores-tier qualitativement et quantitativement. Le graphiqueci-dessous reflĂšte l’amĂ©lioration notable enregistrĂ©edepuis l’indĂ©pendance jusqu’à 2009.

Par ailleurs, le Programme PrĂ©sidentiel (2009-2014),vise Ă  amĂ©liorer le taux du couvert vĂ©gĂ©tal, pour le por-ter Ă  16% Ă  l’horizon 2020, Ă  travers la rĂ©alisation de250 mille hectares de reboisement forestier et pasto-ral, sur la base d’une moyenne annuelle de 27 millehectares, Ă  partir de 2012.

Ce taux a atteint en 2009, 13.04% alors qu’il nedĂ©passait guĂšre les 4% en 1956 et les 9 % en 1994.

2- SUPERFICIE DES PLANTATIONS FORESTIÈRES

ET PASTORALESLa répartition géographique des réalisations des plan-tations forestiÚres et pastorales de la saison2008/2009 se présente comme suit :

TAUX DU COUVERT VÉGÉTALRÉPARTITION DES RÉALISATIONS DU REBOISEMENT PAR GOUVERNORAT

DURANT LA SAISON 2008/2009

14

12

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700

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Gaf

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plantations pastorales reboisement forestier

Tata

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Jend

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Nab

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Page 32: INDICATEURS REGIONAUX D

Le gouvernorat de Siliana a enregistrĂ© le taux le plusĂ©levĂ© en matiĂšre de reboisement forestier avec 674 Ha, suivi de Jendouba 522 Ha puis de Sidi Bouzid443 Ha, celĂ  est due essentiellement Ă  3 facteurs :l’existence de forĂȘts dans ces gouvernorats, la disponi-bilitĂ© de terres aptes Ă  la reforestation et la disponibi-litĂ© de moyens matĂ©riels et humains. La superficietotale du reboisement forestier a atteint en 2009, les11249 Ha.

Quant aux plantations pastorales elles ont atteint les6855 ha en 2009, ces plantations sont concentrĂ©espar ordre d’importance dans les gouvernorats du Kefavec 295 Ha, de Sfax avec 285 Ha et de Siliana avec238 Ha.

3- SUPERFICIE DES AIRES PROTÉGÉES

Afin d’assurer la protection des Ă©cosystĂšmes fores-tiers et pastoraux , la prĂ©servation de la diversitĂ© biolo-gique et son enrichissement ; il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  la crĂ©a-tion d’un rĂ©seau de zones protĂ©gĂ©es composĂ©es de 8parcs nationaux et de 20 rĂ©serves naturelles dont 4rĂ©serves naturelles ont Ă©tĂ© crĂ©es en 2009, celles-cisont : oued edkouk Ă  Tataouine, jbal bint Hamed Ă Jendouba, jbal essedine au kef et ethalja Ă  Gafsa.

Et dans le cadre du renforcement du réseau nationaldes zones protégées, 9 nouvelles régions ont été choi-

sies pour la création de parcs nationaux et 7 autresrégions pour la création de réserves naturelles. Voirtableau ci-dessous :

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 32

Parcs Nationaux

Nom du Parc

Jbal Orbata 5367 Gafsa

Superficie (Ha) Gouvernorat

Jbal Essarj 1720 SĂ©liana et Kairouan

Jbal Mrilla 16249

Droumes 8000 Tozeur

Jbal Zaghdoud 1792 Kairouan

Sanghar-jabess 287000 Tataouine

Jbal Chitana 10600 Bizerte et BĂ©jĂ 

Jbal Zaghouan 2024 Zaghouan

Oued Zen 6700 Jendouba

Superficie totale 339 452 Ha

Kasserine etSidi Bouzid

Page 33: INDICATEURS REGIONAUX D

33 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Ainsi, la superficie des zones protĂ©gĂ©es est passĂ©e de3.61% de la superficie de la Tunisie Ă  environ 7% en2009. Ces rĂ©alisations s’inscrivent dans le cadre desefforts de la Tunisie pour atteindre la moyenne mondiale prĂ©dĂ©finie par la Convention sur laBiodiversitĂ© qui est de 10%.

D’autre part et en vue de consolider et de valoriser lescomposantes des parcs nationaux, il a Ă©tĂ© proposĂ©d’augmenter le taux des zones protĂ©gĂ©es par rapportĂ  la superficie totale des forĂȘts de 17% Ă  20% Ă  l’horizon 2024.

Jbal hammamet 1168 Nabeul

Houdh oued gabes 765 Gabes

Jbal rayhana 2000 Sidi Bouzid

Kaf errai 1727 SĂ©liana

Jbal el ghoura 2539 Jandouba

El kanna 5000 Sfax

Superficie totale 15 521 Ha

RĂ©serves Naturelles

Nom de la réserve

Malleg jbal essaif 2322 Le Kef

Superficie (Ha) Gouvernorat

RESERVES NATURELLES ET PARCSNATIONAUX EN TUNISIE

Page 34: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 34

CULTURE BIOLOGIQUE

Le secteur de l’agriculture occupe une place privilĂ©giĂ©edans le tissu Ă©conomique et social, il a contribuĂ©, Ă 

9.7% du produit intĂ©rieur brut (PIB) en 2008, l’Etat lui aaccordĂ© une attention particuliĂšre tout au long des Plansde DĂ©veloppement antĂ©rieurs durant lesquels il a fait l’ob-jet d’un intĂ©rĂȘt particulier concrĂ©tisĂ© par la mise en placed’une politique agricole globale visant l’amĂ©lioration del’efficacitĂ© du secteur et son rendement en matiĂšre deprĂ©servation des ressources naturelles.

Le secteur agricole est considĂ©rĂ© comme un secteur vitaldans l’économie nationale, car il assure la sĂ©curitĂ© alimentaire des citoyens et contribue Ă  la rĂ©alisation desĂ©quilibres Ă©conomiques, Ă  la crĂ©ation d’emplois et la pro-motion des zones rurales dans diverses rĂ©gions du pays.

Un des Ă©lĂ©ments clĂ©es de la croissance agricole est le sec-teur de l'agriculture biologique ; il s’agit d’un modĂšle d'agri-culture qui repose sur la rotation des cultures, les agentsde lutte biologique, le non-recours ou le recours trĂšs limitĂ©aux engrais synthĂ©tiques et aux pesticides. La Tunisie areconnu que le domaine de l'agriculture biologique dispo-sait d'un fort potentiel en matiĂšre d'exportation.

Ainsi, dans le cadre de ses efforts visant à se faire uneplace sur le marché international des produits alimentai-res biologiques, la Tunisie n'a cessé d'augmenter au cours

des dix derniÚres années la superficie de terres agricolesbiologiques cultivées selon des méthodes naturellesapprouvées.

Ainsi, la Tunisie est devenue un acteur clée de l'agricul-ture biologique et se situe au deuxiÚme rang à l'échelleafricaine et à la 24Úme place au classement mondial enmatiÚre de production biologique.

EVOLUTION DES SUPERFICIES DES CULTURES

BIOLOGIQUESAu cours des derniÚres années, la production biologique aconnu une forte augmentation, passant de 9 000 tonnesen 2002 à 170 000 tonnes en 2008. Cette augmentation de la production va de pair avec lasuperficie des terres cultivées : le nombre d'hectares cultivés est passé de 16500 ha en 2001 à 285000 haen 2008.

EVOLUTION DES SUPERFICIES AGRICOLES ET DU NOMBRE

D’AGRICULTEURS 1997-2008

300000

250000

200000

150000

100000

50000

0

Ha agriculteurs2000180016001400120010008006004002000

19

97

19

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20

00

20

01

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03

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20

06

20

07

20

08

Superficie Nombre d’agriculteurs

Page 35: INDICATEURS REGIONAUX D

35 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Le secteur de l'agriculture biologique couvre plusieurstypes de cultures en 2008:

ïżœ 115000 hectares sont consacrĂ©s Ă  la culture d'oliviers,

ïżœ 6000 hectares aux arbres fruitiers,

ïżœ 6000 hectares sont consacrĂ©s Ă  la culture de plantes aromatiques et mĂ©dicinales,

ïżœ 1000 hectares pour la culture de palmiers,

ïżœ 2000 hectares pour la culture cĂ©rĂ©aliĂšre,

ïżœ 155000 hectares sont rĂ©servĂ©s Ă  la forĂȘt et au parcours.

Dans le cadre du Programme Présidentiel (2009-2014),cette superficie devrait augmenter de plus de 40% etatteindre les 500000 hectares répartie entre les gouvernorats comme le montre les cartes suivantes :

SUPERFICIE BIOLOGIQUE CULTIVÉE PAR TYPE DE CULTURE EN 2008

180000

160000

140000

120000

100000

80000

60000

40000

20000

0ForĂȘts etparcours

Olivers Arbres fruitiers

Cultures deplantes

aromatiqueset médicinales

Culturecéréaliére

Cultures depalmiers

Ha

Page 36: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 36

RÉPARTITION DES SUPERFICIES DES CULTURES BIOLOGIQUES

Superficie totale : 16533 Ha

2001 2005 2014

Superficie en Ha

Superficie totale : 215000 Ha Superficie totale programmée : 503740 Ha

< 100100-1000

1000-3000

3000 - 10000> 10000

Page 37: INDICATEURS REGIONAUX D

37 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

Dans le cadre du suivi du Programme Présidentiel2009-2014 pour l'impulsion du secteur de l'agriculturebiologique, les mesures ont porté essentiellement sur :

ïżœ L’Augmentation du plafond de la subvention annuelleconsacrĂ©e au contrĂŽle et Ă  la certification en faveurdes producteurs membres des groupements dedĂ©veloppement, des coopĂ©ratives et des groupements professionnels, de 5 mille Ă  10 milledinars par an.

ïżœ L’institution de ''la semaine du produit biologique tunisien'', qui aura lieu chaque annĂ©e.

ïżœ L’organisation de campagnes promotionnelles Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur, le soutien de la participationaux foires internationales et l'organisation de rencontres de partenariat pour faire connaĂźtre lesproduits biologiques tunisiens.

ïżœ L’élaboration d'une Ă©tude pour la mise en place d'unestratĂ©gie de promotion de produits biologiques surles marchĂ©s intĂ©rieurs et extĂ©rieurs ciblĂ©s.

ïżœ La mise en place d'un programme de dĂ©veloppementde l'exploitation des produits biologiques dans le secteur touristique.

ïżœ La crĂ©ation d'une commission nationale pour la programmation, l'Ă©valuation et le suivi des travaux derecherche ayant trait Ă  l'agriculture biologique.

ïżœ L’élargissement de l'expĂ©rience du rĂ©seau des Ă©colesdes champs dans les principales zones de production.

ïżœ Le dĂ©veloppement du centre rĂ©gional de rechercheen horticulture et agriculture biologique par la crĂ©ation en son sein d'un laboratoire national de recherche en agriculture biologique.

ïżœ La crĂ©ation de cellules chargĂ©es des produits biologiques au sein des groupements professionnelsdes fruits, des lĂ©gumes, des viandes rouges et desproduits laitiers.

Page 38: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 38

ENERGIES RENOUVELABLES

Le secteur de l’énergie est considĂ©rĂ© parmi les principaux secteurs stratĂ©giques en raison notam-

ment de sa relation directe avec le développement économique et social.

Sur le plan national, le secteur de l’énergie s'est distinguĂ© par son dynamisme dans les domaines de la prospection, de l’exploration et du dĂ©veloppement.Parmi les rĂ©sultats enregistrĂ©s en 2009, dans le cadrede la mise en Ɠuvre du programme quadriennal demaĂźtrise de l’énergie 2008-2011, on peut citer :‱ L’intensitĂ© Ă©nergĂ©tique qui est passĂ©e de 0.315

TEP/millions DT en 2008 Ă  0.309 TEP/millions DTen 2009, soit une diminution de 2%.

‱ La demande Ă©nergĂ©tique a de son cĂŽtĂ© diminuĂ© de12.3% en 2009 soit environ 1100 mille TEP par rapportĂ  l’intensitĂ© Ă©nergĂ©tique de l’annĂ©e 2004.

L’annĂ©e 2009 est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant l’annĂ©e dela promotion des Ă©nergies renouvelables et des Ă©nergies de substitution. Des mesures prĂ©sidentiellesont Ă©tĂ© prises notamment pour le dĂ©veloppement de l’énergie solaire photovoltaĂŻque, l’énergie Ă©olienne ainsique pour la promotion de nouvelles sources d’énergiedont le bio-carburant.

1-SUPERFICIE DES CHAUFFE-EAUX SOLAIRES

Les nouveaux encouragements ont Ă©tĂ© attribuĂ©s pourl’utilisation des chauffes-eaux solaires dans le secteurde l’habitat. Ces encouragements consistent Ă octroyer des subventions pour l’acquisition de chauffe-eau solaires ainsi que des crĂ©dits bancaires enfaveur des personnes souhaitant acquĂ©rir ce type d’équipements. Les crĂ©dits sont remboursĂ©s par lebiais des factures de consommation de l’électricitĂ©.GrĂące Ă  ce programme, il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ©, en 2009, Ă l’installation de prĂšs de 80 mille mĂštres carrĂ©s de cap-teurs solaires pour le chauffage de l’eau, ce qui porteles rĂ©alisations globales dans ce domaine Ă  environ400 mille mĂštres carrĂ©s.

Ces superficies de capteurs solaires pour le chauffagede l’eau, vont atteindre 740 mille mĂštres carrĂ©s Ă  la findu programme quadriennal de la maĂźtrise de l’énergie(2008-2011), qui vise en effet l’installation de 390 mille mĂštres carrĂ©s de capteurs solaires pour le

EVOLUTION DE LA CONSOMMATION DE L’ÉNERGIE PRIMAIRE

9,50

8,4

8,8

9,1

7,77,9 8,0

1,112,3%

9,00

8,50

8,00

7,50

7,0020052004 2006

Consommation de l’énergie selon l’hypothĂ©se de stabilitĂ© de la densitĂ© Ă©nergitique 2004

Consommation de l’énergie primaire2007 2008 2009

Millions TEP

Page 39: INDICATEURS REGIONAUX D

39 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

chauffage de l’eau dans le secteur de l’habitat et 60 mille mĂštres carrĂ©s dans le secteur des services.

Ces superficies des panneaux solaires pour le chauffagede l’eau se rĂ©partissent diffĂ©remment entre les gouverno-rats, soit une prĂ©dominance des gouvernorats de Sfaxavec 18%, du Grand Tunis avec 12% et de Medenine avec9%. Comme le montre le graphique suivant :

SUPERFICIE DES CHAUFFE-EAUX SOLAIRES

16000

14000

12000

10000

8000

6000

4000

2000

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200920061997

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Jend

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Nab

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Page 40: INDICATEURS REGIONAUX D

OBSERVATOIRE TUNISIEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 40

ETAT DES INSTALLATIONS SOLAIRES PAR ANNÉE ET PAR GOUVERNORAT

1997 2006 2009

Superficie des capteurs ( en m2)

< 350

350-16001600-4800

4800-7200> 14400

Page 41: INDICATEURS REGIONAUX D

41 INDICATEURS REGIONAUX D’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE

2-NOMBRE DE FOYERS RURAUX ÉLECTRIFIÉS

PAR L’ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Pour ce qui est de l’utilisation de capteurs photovoltaĂŻ-ques, on note la poursuite du programme nationald’électrification rurale au moyen de l’énergie solaire quiintĂ©resse les zones qui ne sont pas couvertes, Ă  moyenterme, par l’électricitĂ©. Jusqu’à 2009, il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ©Ă  l’électrification par l’énergie solaire de prĂ©s de13114 habitations rĂ©parties suivant les gouvernoratscomme le montre le graphique suivant :

Vu que le taux national de branchement en courantĂ©lectrique est passĂ© de 25% en 1966 Ă  99.5% en2009, le recours Ă  cette forme d’électrification estlimitĂ© Ă  quelques localitĂ©s isolĂ©es comme le montre cegraphique :

NOMBRE DE FOYERS RURAUX ÉLECTRIFIÉS PAR

L’ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÎQUE

NOMBRE DE FOYERS RURAUX ÉLECTRIFIÉS PAR L'ÉNERGIE SOLAIRE

DANS LES GOUVERNORATS EN 2009

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

20

0

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4153

15074

613

17108

5

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6

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180Foyersav

ant

19

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20

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08

réal

isat

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ves

20

09

Foyers

Tunis

SousseMonastir

MĂ©hdia

KĂ©libiTozeur

ZaghouanBizerte

KasserineSidi Bouzid

GabésMédenine

ArianaBen Arous

SfaxKairouan

Sliliana

TataouineGafsa

BĂ©jaJendouba

Le Kef

ManoubaNabeul

Page 42: INDICATEURS REGIONAUX D