HYBRIDE, ÉLECTRIQUE 9 engagements pour la … · 2017-10-10 · HYBRIDE, ÉLECTRIQUE......

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774633300

802714000

CNR 9 engagements pour la planèteAssocier collectivités et citoyens

P. 50

PRENDRE SOIN DE LA TERRE

La permaculture à l’école de la nature

P. 52

FORÊT ARDÉCHOISE

Le câble-mât exérimenté P. 45

HYBRIDE, ÉLECTRIQUE...

L’automobile, acteur majeur du développement durable P. 40 à 44

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La CNR lance son 1er crowdfunding pour le parc éolien de Saint-Georges-les-Bains (07) qui est en construction. © Garage Productions/CNR

LE POUZINQuand la Méhari passe à l’électrique... une invention ardéchoise

P. 43

40 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE40 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE

Acteur majeur du développement durableGrenelles de l’environnement, Conférences sur le climat ou encore Dieselgate, lié aux données erronées de certains constructeurs sur lesrejets polluants, contraignent les automobilistes à changer leurs habitudes de mobilité. Aujourd’hui, les ventes de Diesel s’essoufflent auprofit de moteurs essence plus performants et moins nocifs. D’ailleurs certaines citadines n’existent même plus en version gazole.Ajoutons que les restrictions de circulation dans les agglomérations visent à se généraliser et seuls les véhicules abordant la nouvellevignette Crit’Air adéquate seront autorisés à y pénétrer. Les systèmes dits « Stop & Start », coupant le moteur thermique à l’arrêt, étaient déjà les prémices d’une révolution verte, mais il fautdésormais compter sur d’autres alternatives respectueuses de l’environnement.

L’automobile

Un  moteur  électrique  ali­menté par une batterie, sou­vent placée sous la banquet­te  arrière,  vient  donner  un coup  de  main  au  moteur thermique.  Il  fonctionne  entandem  avec  le  moteur  es­sence  pour  donner  un  sur­croît de puissance, lors d’undépassement  par  exemple.On  parle  alors  de  Mild­hy­brid. Mais, le système le plusrépandu  est  le  Full­hybrid.Sur le même principe, le mo­teur  électrique  peut  égale­ment  travailler  de  concert

avec  le  moteur  principal, mais  il est aussi capable defonctionner  seul  durantquelques kilomètres. C’est lechoix idéal pour vos déplace­ments dans les hypercentressaturés  où  le  mix  des  deuxmodes  sera  un  gain  sur  laconsommation.  Le  passaged’une énergie à l’autre, voireles deux si besoin, se fait sansà­coup.  La  batterie  se  re­charge  lors  des  phases  de freinage  et  de  décélération.Pas  besoin  de  brancher  lavoiture.

En 1997, Toyota crée la surprise en lançant en série la Prius. Avec sa carrosserie spécifique, la berline est reconnaissable entre mille. La 4e génération, dévoilée l’an dernier, n’échappe pas à la règle. Le groupe profite de son avance technologique pour «hybrider» également sa filiale de luxe, Lexus.

Les véhicules hybridesComment ça marche ?

Les + Economie de carburant. Pas de rejet à l’arrêt.Les - Peu de kilomètres en mode électrique.

Les hybrides rechargeablesComment ça marche ?Aussi appelé Plug­in hybrid,le véhicule conserve son mo­teur thermique, mais embar­que  un  moteur  auxiliaireélectrique.  Le  véhicule  dis­pose d’un câble de raccorde­ment, car il faut recharger labatterie sur le réseau domes­tique ou sur une borne rapi­de (une demi­heure pour re­charger  à  80%).  Le  trajet

principal se fait en tout élec­trique  sur  environ  50  à  100km.  Lorsque  les  batteries sont vides, le moteur princi­pal  s’actionne.  On  notera que sur certains modèles, lemoteur thermique peut éga­lement  recharger  les  batte­ries alors que le moteur élec­trique continue à faire avan­cer la voiture.

Les + Trajets quotidiens en électrique. Pas de consommation.Les - Prix plus élévé qu’une hybride classique.

De son côté,Kia a lancé

récemment son 1erSUV hybride, le Niro.

Ce crossoverdynamique de 141 ch.

dispose d’une boîteautomatique

7 rapports.

Mitsubishi a choisid’équiper son gros

SUV, l’Outlander,de ce système. Lemoteur de 121 ch.

est secondé pardeux moteurs

électriques, de80 ch. chacun,

disposés surchaque essieu.

Plus de 50 km sontainsi réalisés enélectrique avec

des pointes jusqu’à120 km/h.

Au dernier salon de Genève, Volvo a présenté son nouveau best-seller, le XC60. Il est doté d’un système Plug-in de plus de 400 ch. et il vous faudra seulement 4 heures pour recharger.

Par Thierry André © photos constructeurs.

Jeudi 6 avril 201741LA TRIBUNE

Jeudi 6 avril 201741LA TRIBUNE

Le  plus  simplement,  unebatterie  alimente  un  oudeux  moteurs  électriquesdisposés sur un ou deux es­sieux, si vous optez pour une4 roues motrices. D’énormesprogrès  ont  été  faits  sur  laconception et les performan­ces des batteries. Elles sont

plus petites, plus légères etse  rechargent  plus  rapide­ment.  Le  point  le  plus  pro­blématique  des  premièresvoitures  était  l’autonomie,mais les plus récentes tech­nologies  annoncent  désor­mais plus de 250 km de  li­berté...

Les véhicules électriquesComment ça marche ?

Les + Silence total. Couple immédiat. Peu d’entretien mécanique.Les - L’autonomie... mais ça progresse.

Également  appelés  véhicu­les Fuel Cell. Le fonctionne­ment est similaire aux véhi­cules  électriques,  mais  icipoint de batterie. Le courantest fabriqué « en direct » aumoyen d’une pile à combus­tible, alimentée par  la com­bustion  électrochimique  de

l’hydrogène.  Inflammable, celui­ci  est  stocké  dans  unréservoir  sécurisé  bien  sûr.Point de rejet polluant, seule de  l’eau  s’écoulera  du  potd’échappement, résultant dela combustion de l’hydrogè­ne. Le plein se fait en moins de 5 minutes.

Les véhicules à piles combustiblesComment ça marche ?

Les + Silence total. Autonomie.Les - Prix. Réseau de bornes de recharge peu répandu.

Les Asiatiques sonttrès en avance surle développement

de ce système.Hyundai a été le

premier à proposerson SUV ix35 ainsiéquipé et a dévoilé,

sur le salon deGenève, FE FuelCell, un conceptpréfigurant son

futur SUV qui seraprésenté en 2018

avec 800 kmd’autonomie.

Toyota a, quant à lui, commercialisésa Mirai il y a quelques mois

et la Honda Clarity montre le bout de son nez en Europe.

LE SAVIEZ-VOUS ?

n CRIT’AIR : 6 NIVEAUX DE CERTIFICATIONL’apposition d’un certificatqualité de l’air n’est pasobligatoire. Elle repose surune démarche volontairede l’usager, à l’exceptiondes zones à circulationrestreinte qui peuvent êtremises en place par les col-lectivités territoriales, oulors de certains pics de pollution atmosphérique donnant lieu à desrestrictions de circulation basées sur le certificat qualité de l’air. Toustypes de véhicules sont concernés. Il existe 6 niveaux de certificat : del’ultra vert à l’ultra polluant. Vous allez en avoir besoin pour Grenoble,Paris, Lyon et le tunnel du Mont-Blanc… mais aussi dans de nombreu-ses villes européennes.www.certificat-air.gouv.fr Et n’hésitez pas y faire une simulation ! Coût du certificat : 4,18 euros.

CRIT’AIR : 6 NIVEAUX DE CERTIFICATION

Renault s’est engouffré depuis de nombreuses années dans l’électrique. La petite ZOE vient d’ailleurs de bénéficier de nouvelles batteries, comme sa cousine Leaf de chez Nissan, la plus vendue au monde et dont la recharge est gratuite sur les bornes rapides. L’autonomie avoisine désormais les 300 km.

Autonomie que le californien Tesla a largement dépassée avec ses véhicules aux lignes futuristes comme la nouvelle Model 3.

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SDED 26 Déploiement du réseau e-born dans la Drôme

Le réseau monte en chargeLa Drôme avec le Sded 26 a

intégré le réseau e­born quiréunit 5 départements (avec

l’Ardèche, l’Isère, les Hautes­Alpes et la Haute­Savoie) pour doter ce territoire de 800 bornes dont le déploiement, la supervi­sion et l’exploitation ont été con­fiés à Spie Sud­Est.

Dans la Drôme, d’ici fin 2017,pour un coût de 1.5 M€  financé à 50% par l’Ademe, ce sont 114 bornes de rechargement qui se­ront installées, chacune avec deux prises, soit 228 points de re­charge. Le déploiement est réa­lisé aujourd’hui à près des deux­tiers et se poursuit à bon rythme.

Il s’agit de bornes à charge­ment accéléré (environ 1 h à 1 h 30 pour un chargement com­plet), qu’un usager peut locali­ser et réserver à distance sur son smartphone. Le système de paiement en Drôme distingue usagers réguliers et de passage : gratuité jusqu’à fin 2017 avec une carte d’accès à 10 €, puis à partir de janvier 2018  plusieurs options : un abonnement men­suel (19.99 € pour un accès illi­mité, avec abonnement possi­ble sur Drôme et Ardèche), ou 

un paiement à la charge (2 € avec carte d’accès, 3 € sans car­te). Les derniers chiffres de mars témoigne d’une nette montée en puissance du réseau avec les bornes en fonctionnement.

Cette carte témoigne de l’état d’avancement du déploiement qui sera réalisépour fin 2017. (en vert les stations en place, en marron les stations à réaliser)

606 CHARGES

EN MARSUn des réseaux les plus actifsAvec les stations déjà en fonc-tionnement, le réseau drômoisest déjà actif et se distinguemême par ses résultats parmiles 5 départements du réseaue-born. Ainsi le réseau du Sded26 compte déjà 127 abonnéset a comptabilisé courant mars2017 quelque 606 chargespour une consommation de4882 mwh.Parmi les communes équi-pées en Drôme : Rémuzat,Verclause, Mollans-sur-Ouvè-ze, Crest, Espeluche, Cléond’Andran, Bourdeaux, Dieule-fit, Tulette, Montségur, La Cou-courde, Loriol, Nyons, Donzè-re, Sahune, St-Restitut, LaMotte-Chalancon, St-Vallier,Romans, Bourg-de-Péage,Tain-l’Hermitage, sans oublierl’agglomération valentinoise :Portes-lès-Valence, Chabeuil,Al ixan, Etoi le-sur-Rhône,Beaumont, Montélier et plu-sieurs en Diois (voir la carteci-contre)...

Le SDED 26 s’est notamment fixé comme objectif d’aller où les privés ne vont pas, à l’exemple de la stationinaugurée fin 2016 à La Motte-Cha-lancon par Jean Besson, président duSded 26 et le maire Laurent Combel.

Jeudi 6 avril 201743LA TRIBUNE

Jeudi 6 avril 201743LA TRIBUNE

LE POUZIN La Méhari électrique

La version DD d’une voiture de collectionRodolphe Berdiel est dans laMéhari depuis 27 ans, épo­que  à  laquelle  il  a  créé  lasociété Méhari Loisirs dont ilest  aujourd’hui  président.L’entreprise restaure, entre­tient et vend des pièces dé­tachées  pour  plusieurs  voi­tures  de  collection.  Sa  pas­sion l’a poussé il y a environ5  ans  à  imaginer  la  méhariélectrique.  Pour  lui,  «c’estune suite, une évolution  lo­gique de cette voiture intem­porelle». Il s’est alors entou­ré  de  personnes  qualifiéespour mener à bien son projet: Eric Roussi (électronicien),Jérôme  Arsac  (ingénieur),Philippe  Charrin  (commer­cialisation, gestion) et enfin,Paul Berdiel son fils, en char­ge du design, du développe­ment et de l’homologation.Après à peine quelques an­nées de recherches, de testsd’endurance et de capacités,cette  équipe  pluridiscipli­naire  a  remporté  son  pari  ;elle est prête à livrer ses pre­mières  méharis  électriquesmade in «Le Pouzin» via  lasociété Méhari Loisirs tech­nologie  SAS  créée  il  y  unpeu plus d’un an. L’objectifde production pour 2017 estde 57 voitures et le carnet decommande  est  déjà  bienrempli : 20 véhicules, appe­lés  E­Story,  devront  être  li­vrés avant l’été.La société est allée vite maisle  projet  a  été  ralenti  pour

attendre  l’homologation L7­e C. Jérôme Berdiel nousconfie fièrement que E­Storyest  la première  réplique deCitroën  Méhari  sur  le  mar­ché homologuée dans cettecatégorie,  conforme  auxnouvelles normes européen­nes 2017 !

Une voiture passion, développement durable

et économeE­Story séduit par sa facilitéde conduite, sa grande auto­nomie  (plus  de  100  km)  etbien entendu, par la simpli­cité de ses lignes et ses cou­leurs fidèles à  la voiture decollection  des  années  70.Pour  la  recharger,  rien  de

plus  simple.  Il  suffit  de  labrancher sur une prise clas­sique chez soi. Elle peut éga­lement s’adapter aux bornesde  charges  mises  en  placedans les communes.Par ailleurs, plusieurs modesde  conduites  (city,  monta­gne,  éco)  sont  disponibles pour  réduire sa consomma­tion, qui reste dans tous lescas largement inférieure à laméhari  traditionnelle  (1€ p o u r   1 0 0   k m   c o n t r e 10 €/100km).  Enfin,  un  ac­cord avec Bosch Car Serviceest en place, permettant auxheureux  propriétaires  de  laméhari  électrique  de  faireassurer la maintenance et laSAV  à  proximité  de  chezeux. Environ 500 garages enEurope  sont  ainsi  capablesde  prendre  le  relais  aprèsque  les  méharis  ont  quittéles ateliers du Pouzin.

J. P.

La première réplique de Citroën Méhari à être homologuée conforme auxnouvelles normes européennes 2017.

5 ans que Rodolphe Berdiel travaille à la version électrique.

î Quel budget prévoir ?Il faut compter entre 23 500 € et25 800 € (en fonction du type debatterie) pour s’offrir cette méhariélectrique, fabriquée au Pouzin etentièrement neuve. Il faut savoirqu’une aide de l’État de 1 000 € estaccordée au titre de bonusécologique, compte tenu del’homologation L7.

n ET L’HYDROGÈNE ALORS ? !Recherches et développementsErgosup (Malataverne) développe un électrolyseur découplant les pro-ductions d’oxygène et d’hydrogène, se distinguant ainsi des électroly-seurs conventionnels par la production directe à haute pression del’hydrogène. Cette solution facilite ainsi le remplissage des réservoirsdes véhicules à hydrogène ouvrant un champ important d’applications.Le 22 février, le PDG Patrick Paillère a reçu des mains de FrançoisHollande le prix de lauréat du Concours mondial de l’innovation phase 3pour son projet déposé en catégorie «Stockage d’énergie». Et il comptebien que cette reconnaissance serve de «mise à feu» du projet. Le butest, bien sûr, de passer de l’étape de développement technologique àl’étape d’industrialisation, avec l’implantation de premiers démonstra-teurs, la mise en place d’une première ligne de fabrication et lerenforcement de son équipe, aujourd’hui constituée de 15 personnes.D’autres projets sont en cours dans la région, tel celui piloté par le pôle decompétitivité Tenerrdis : HyWay, porté par 8 partenaires. Objectif :produire d’ici fin 2018 de l’hydrogène 100 % renouvelable à partird’électricité produite par CNR et d’eau.Sur l’un des giratoires de la gare Valence TGV, une première station derecharge en hydrogène pour véhicules hybrides (conçue et réalisée parles PME drômoises McPhy Energy et Ad-Venta) a été inaugurée le 7déembre 2016.Carte mondiale des stations de remplissage sur www.h2stations.org

n HYDROLÉLECTRICITÉDeux concessions prolongées ?Dans le cadre de l’application de la loi relative à la transition énergétiquepour la croissance verte, Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement,s’apprête à transmettre à la Commission européenne les dossiers dedemande de prolongation des concessions EDF de la Truyère et de laconcession CNR du Rhône. L’article 116 de la loi a introduit unepossibilité de prolonger les concessions en contrepartie de la réalisationde travaux nécessaires à l’atteinte des objectifs de la politique énergéti-que. De fait, la programmation pluriannuelle de l’énergie définit unobjectif ambitieux de développement de la filière hydroélectrique : +500MW de capacités de production et + 2 TWh de production annuellemoyenne d’ici le 31 décembre 2023.A noter que l’hydroélectricité est le premier moyen de productiond’électricité renouvelable en France : elle représente plus de 60 % del’électricité renouvelable, avec 64 TWh produits en 2016, soit 12 % del’électricité française.

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î La CNR aussi27 stations, espacées chacune de30 km, constituent le corridorélectrique de la CNR. Du lac Lémanà la Méditerranée, vous pouvezutiliser ces bornes (53 au total) pourrecharger votre voiture électriqueou hybride (si elle accepte la chargerapide).2 sont encore à installer, dont 1 àBollène. 80 % de la recharge estobtenue en moins de 30 minutes, etcette recharge est d’origine 100 %durable puisque produite à partir dufleuve Rhône.Prix forfaitaire de la recharge : 5euros. De quoi inciter à s’intéresserà l’électrique de manière... durable.

ARDÈCHE Bientôt 110 bornes de recharge des véhicules électriques

Le SDE 07 au top sur les bornes électriquesLe déploiement du réseau de bornes électriques se poursuit en Ardèche. Le syndicat dépar­temental d’énergies (SDE 07) a fait de la mobilité électrique unede ses priorités. Son objectif : installer 110 bornes de rechargepour un maillage complet de l’Ardèche d’ici fin 2017. Tout uti­lisateur de voiture électrique ou hybride rechargeable pourra ainsi trouver une borne de re­charge normale (entre 1h et 8h pour une charge totale) tous les 20 km et une borne de charge rapide (80 % en 30 mn) tous les 50 km.Une petite cinquantaine de bor­nes « normales » sont déjà en service. Vous en trouverez tout le long de la vallée du Rhône, mais aussi un peu partout de­puis Annonay, Saint­Agrève, Le Cheylard, en passant par Pri­vas jusqu’à Coucouron ou Saint­Etienne­de­Lugdarès. Un bon maillage existe égale­ment entre Aubenas et les Vans,et entre Aubenas et Montéli­mar, sans oublier Vallon­Pont­d’Arc.Pour l’instant une seule borne de charge rapide est installée à Lamastre et une dizaine devrait suivre d’ici la fin de l’année, no­

tamment à Privas, Saint­Didier­sous­Aubenas, Vallon­Pont­d’Arc, Les Vans…Côté coût, le SDE propose une offre d’abonnement à 10  euros par an. Et cadeau, jusqu’au 31 décembre 2017, les abonnés ne payent pas la charge aux bornes ! Après, il faudra comp­ter autour de 2 euros par rechar­ge sur les bornes normales et 3 euros sur les rapides. Si on n’est pas abonné, c’est 3 euros lacharge en normale et 4 euros en rapide. Plus de 160 personnes ont déjà souscrit l’abonnement en Ardèche.

Sur le mois de mars, le SDE en­registre 583 recharges sur la to­talité des bornes déjà installées. Au top 5 des bornes les plus utili­sées : celles d’Andance, Vallon­Pont­d’Arc, Largentière, Privas (place du Foiral) et Joyeuse.La démarche du SDE de l’Ardè­che s’inscrit dans le réseau eborn avec les SDE de Drôme, Isère, Haute­Savoie et Hautes­Alpes.

S. Sabot

Pour consulter la liste des bornes et s’abonner au service : www.sde07.com.

Il est déjà possible de recharger sa voiture sur les 46 bornes installées.

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Jeudi 6 avril 201745LA TRIBUNE

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1ER DÉPARTEMENT RHÔNALPIN La forêt en Ardèche

Le câble-mât expérimentéL’Ardèche est le 5e dépar­

tement  le  plus  boisé  deFrance et le premier de la

Région  Rhône­Alpes  avec 56%  de  son  territoire,  soit 310 000  ha.  Cela  représente 1 750 emplois directs pour un chiffre d’affaire d’environ 118 millions €. 90% des commu­nes  ont  au  moins  ¼  de  leur territoire boisé. La forêt ardé­choise est une forêt récente, audébut  du  20e  siècle  elle  ne comptait que 100 000 ha, soit 18% du territoire. Elle se com­pose essentiellement de châ­taigniers, chênes, pins, mélè­zes,  épicéas,  sapins.  Elle  est privée à 91% de sa surface. 

Les enjeuxLe développement de la fi­

lière  bois  représente  des  en­jeux économiques et environ­nementaux  majeurs.  Des  cir­cuits courts permettraient une valorisation  des  bois,  au  lieu de transporter les grumes loin des  exploitations,  voire  à l’étranger, et de voir revenir lesproduits  transformés  sur  le marché, avec une perte sur la vente des bois de qualité. Dansce sens une étude va être me­née pour la création d’une pla­teforme  de  stockage  et  de transformation  conséquente en  Ardèche.  Le  programme Symbiose, l’Ademe, l’Associa­tion des Communes Forestiè­res y sont associés. 

L’exploitation forestièreLa forêt ardéchoise est une

ressource  insuffisamment va­lorisée, le taux de récolte s’élè­ve  à  16%  de  l’accroissement naturel annuel, hors autocon­sommation.  Cela  s’explique par  le manque de culture fo­restière, le relief ou encore les difficultés d’accès aux massifs. Le morcellement est aussi un frein à la gestion durable des forêts, 282 000 ha sont répartis entre environ 50 000 proprié­taires privés, dont 80% possè­dent moins de 4 ha.

Les solutionsLe  regroupement  des  pro­

priétaires forestiers, éventuel­lement publics et privés, pour assurer en commun la gestion de leurs propriétés. Il peut êtreponctuel ou informel, ou struc­turé et durable avec la créationd’une structure dédiée. Des or­ganismes  comme  l’Associa­tion des Communes Forestiè­res  de  l’Ardèche,  le  Conseil départemental  de  l’Ardèche, la Safer Rhône­Alpes, le Cen­tre  Régional  de  la  Propriété Forestière, le Parc Naturel des Monts  d’Ardèche,  peuvent apporter  un  accompagne­ment.

Les moyens techniques,le débardage par câble

En  forêt,  le  plus  couram­ment,  les  bois  abattus  sont tractés,  traînés  jusque sur  les pistes  forestières  et  chargés sur les grumiers. Cette techni­que n’est pas exploitable  sur des pentes dépassant 30%, ce qui limite les parcelles.

Le  débardage  par  câble­mât est une solution. Les bois sont  sciés  par  les  bûcherons, hissés  par  un  chariot  qui  se déplace sur le câble, jusqu’à lapiste.  Ce  procédé  offre  des avantages certains, les sols ne sont pas  tassés,  jamais mis à nus l’érosion n’a pas prise, les autres  arbres  ne  sont  même pas éraflés, la faune et la flore protégées,  les  cours  d’eau peuvent  être  franchis  aisé­ment  et  le  nombre  de  pistes diminué.

Une expérimentation est encours sur la commune de Bar­nas.  L’association  des  Com­munes Forestières de  l’Ardè­che, présidée par Alain Féou­g i e r ,   s o u h a i t a i t   f a i r e redécouvrir  cette  technique abandonnée  depuis  de  nom­breuses  années  en  Ardèche. La technologie s’est moderni­sée, avec la venue des câbles­mâts  mobiles  qui  permettent en se déplaçant sur les routes 

forestières  d’exploiter  des  li­gnes de chaque côté du câble. Le  groupement  forestier  de Barnas regroupe plus de 250 propriétaires, dont la commu­ne  qui  possède  environ  15% des  parts.  Les  forêts  non  ex­ploitées depuis 1965,  sur des pentes  de  30%  à  70%  cou­vrent 600 ha. Il est dirigé par une équipe de gérance, dont la mairie, représentée par Joël Laurent, et s’est porté volontai­re pour cette expérimentation. 

Après deux années de tra­vail  en  partenariat  avec  Vin­cent  Garaud,  expert  forestier indépendant,  l’exploitation  a commencé en janvier 2017. Savision de l’exploitation, dans lechoix des  fûts permettra une régénération  de  la  forêt  sans replantation et à nouveau ex­ploitable dans 10 ans. L’entre­prise Müller Câble­Mât a été chargée de l’exploitation. Elle a acheté les bois sur pied et se charge  de  toutes  les  étapes. Grâce à une pelle munie d’unetête d’abattage capable d’ana­lyser les bois, le tri se fait auto­matiquement  pour  chaque tronc, ce qui valorise au mieuxles essences. Bois de charpen­

te, de palette, piquet et le restepour les plaquettes de chauf­fage. Le câble est d’une  lon­gueur de 800 m et peut porter jusqu’à 4 tonnes. Le chariot estradiocommandé, trois person­nes travaillent sur le chantier. Les bois sont stockés par caté­gorie aux abords de la piste et les grumiers, plus légers, sont chargés  directement.  Cette exploitation représente entre 4500 et 5 000 m3 qui seront ex­ploités en deux saisons. Mal­gré les frais de réfection de la piste forestière, la recette sera positive pour le groupement etce, sans avoir recours aux sub­ventions. Seuls les frais du ges­tionnaire  forestier  et  la  com­munication  ont  été  pris,  en 

partie, en charge. Cette action est soutenue par l’Ademe et la Région  Auvergne­Rhône­Al­pes.

Une communication impor­tante est faite autour de cette expérimentation  auprès  des différents acteurs de la filière bois, des élus, des propriétai­res afin de convaincre de l’effi­cacité  et  de  la  faisabilité  de cette technique. Beaucoup de forêts  pourraient  être  exploi­tées de manière raisonnée et durable  et  ainsi  conforter  et développer cette économie du futur.

Françoise Monnot

Contact : Marilyne Fournier 04 75 39 41 16 ou 06 08 01 06 74.

La tête d’abattage coupe en fonction de la programmation.

Les bois sont triés, prêts à être enlevés.

46 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE46 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE

LA BÂTIE-ROLLAND Politique environnementale et sociétale volontariste

Top Semence a pris les enjeux au sérieux«Top  Semence,  550  agricul­teurs  7004  ha,  est  reconnu dans la filière semence parmiles  13  premiers  établisse­ments de la filière française»Quand M. Veyrier, président de l’Union, introduit la séan­ce  de  l’assemblée  plénière des agriculteurs par les mots rendement et qualité, condi­tion sine qua non de la rému­nération  des  agriculteurs,  il donne  le  ton  des  ambitions de Top Semence. Prendre en compte  l’environnement dans les activités de l’entre­prise et mettre en œuvre sa responsabilité  sociétale  et environnementale  voilà  unchallenge payant et pour ré­pondre à ces exigences l’en­treprise  a  mis  en  place  une politique volontariste, 7 mil­lions d’euros investis depuis 5 ans :• Développement de produc­tion  de  semences  biologi­ques(céréales  bio  10%  en2015, 15% en 2016)• Développement de produc­tion de semence de légumi­neuses ayant  la capacité de fixer  naturellement  l’azote atmosphérique • Pollinisation par les abeilles• Utilisation de méthode de désherbage  permettant  de minorer  significativement  la dose  de  produit  de  traite­ment : le déherbinage, com­binaison du binage mécani­que avec celle du traitement chimique en dirigé •  Unité  de  séchage  autono­me• Avec Arvalis mise en place d’Irré  LIS  après  essai  con­cluant, mesurant l’état de la réserve  utile  hydrique,  éco­nomiser de l’eau et maximi­ser les rendements• Maillon de la filière de pro­duction,  le  Centre  Expéri­mental de la Vallée du Rhône

(CEVR),  filiale  de  Top  Se­mence,  initie  des  travauxd’expérimentation  et  de  re­cherche sur 60 ha.• Le laboratoire est agréé parle  SOC  (Service  Officiel  de Contrôle)  pour  la  pratiquedes analyses de semences et leur certification.Obtenteur  d’ail  et  de  pois chiche,  pour  le  pois  chiche, seule entreprise en Europe à posséder  du  patrimoine  gé­nétique, 3 tests en route pourla 1re année en bio, Top Se­mence joue les enjeux et les atouts de la protéine végéta­le : sécurité alimentaire vers une alimentation moins car­née…  Pour  ce  faire  l’entre­prise active recherche et in­nove  dans  de  nouvelles  re­cettes culinaires, association de plats, alimentation des bé­bés et des personnes âgées…Et Top Semence essaie aussi de faire évoluer les habitudesalimentaires (axes école ma­ternelle). Enfin, le 31 mai elleinitie  une  journée  du  pois chiche en invitant tous les ac­teurs de la filière.Objectif  300  ha  en  2017,  et 1000 tonnes de semence les 3prochaines  années.  enjeux 

environnementaux  et  diver­sification au niveau des sys­tèmes de cultures et des rota­tions guidant Top Semence.

Autre axe important,la pollinisation par les abeilles

13  apiculteurs  collaborent avec  l’entreprise,  ainsi, plus de 2 800 ruches ont été instal­lées au moment de la florai­son, pour renforcer la pollini­sation  du  tournesol  en  opti­m i s e r   l a   q u a l i t é   e t   l erendement  avec  depuis  3 ans, une personne qui pilote cette fonction, et cette année,un  dispositif  de  nourrissage des  abeilles  dans  l’objectif d’améliorer la pureté variéta­le des semences.Top va également semer des plantes  mellifères  (attirant les abeilles) comme la phacé­lie,  dont  la  particularité  est d’assurer la couverture du solentre deux cultures, permet­tant le non lessivage des ni­trates.Alliant innovation et respect de l’environnement, Top Se­mence s’inscrit dans une dé­marche  volontariste  de  pré­servation de la planète

Magali Bonny-E.

Plus de 2 800 ruches ont été installées pour renforcer la pollinisation.(photo illustration ADT26-Lionel Pascale)

n PITCH ÉNERGÉTIQUEDracula tente l’Ecole de commerce de ValenceLa start-up valentinoise Dracula Technologies invite les étudiants de 2eannée de l’EGC de Valence (l’école de commerce dans le giron de la CCI)à une séance de design thinking le 11 avril. Objet de désir : un pitchautour des problématiques énergétiquesque que pose l’augmentationdes objets connectés et les façons de les résoudre. Répartis en 4équipes, les étudiants défendront leur pitch devant un jury.

n LE SCÉNARIO NÉGAWATT 2017Et si on passait à la sobriété ?Parmi tous ceux qui réfléchissent à la transition énergétique, figurel’association drômoise NégaWatt dont le scénario 2017 est sorti en toutdébut d’année. Celui-ci imagine une France à 100 % énergie renouvela-ble. Mais cela ne va pas se faire d’un claquement de doigt. Des pistessont tracées : rénovation du parc immobilier, développement du petitcollectif, aménagement du territoire à repenser, covoiturage encouragé,transport en commun et voitures «propres» privilégiés, changement deshabitudes alimentaires, passage aux bioénergies et aux énergies renou-velables, sortie du nucléaire à l’horizon 2035... Il y a du pain sur la placeet 500 000 emplois à la clé d’après l’association qui est entendue dansles instances nationales et européennes. Y a plus qu’à...

n ENTRE VENT ET SOLEIL5 projets en ligne de mireLa Compagnie du Vent (Groupe Engie) mise aussi sur le photovoltaïque.En avril 2018 doit être mis en service le parc de Caromb (84) : plus de10 000 panneaux, puissance globale de 4,5 MW pour une productionannuelle de 6,75 millions de kWh (investissement : 4,5 millions d’euros).A Salles-sous-Bois, au même moment, il s’agit d’un parc de plus de18 000 panneaux, puissance 8 MW pour une production annuelle de 11,2millions de kWh (investissement : 8 millions d’euros).L’on reparle également, à l’horizon 2019, du parc de Montboucher-sur-Jabron : plus de 6 800 panneaux sur l’ancienne carrière, propriété de lacommune. Investissement 2,5 millions d’euros. Réponse attendue en find’année, car le projet doit encore passer le cap du permis de construire etsurtout être retenu lors de l’appel d’offres de la Commission derégulation de l’énergie.Autres projets dans la Drôme, éoliens cette fois pour la Compagnie : 12éoliennes à Montrigaud (bois), 8 à Montmiral (forêt de Thivolet)

n HÉBERGEMENTS TOURISTIQUESAvec les encouragements de l’AdemeA l’occasion des 25 ans de l’Ecolabel Européen et de l’année internatio-nale du tourisme durable, l’Ademe Auvergne-Rhône-Alpes (avec quatreautres directions régionales) lance un appel à projets destiné auxhébergements touristiques. Celui-ci vise à financer les démarchesd’obtention de l’Ecolabel Européen, les aides portent sur les dépensesrelatives à la réalisation d’un diagnostic, à l’accompagnement du projet,voire aux investissements nécessaires. Ce label qui existe depuis 2003n’a été obtenu que par 24 hébergements régionaux (342 en France), ladynomique positive est pourtant intéressante : sensibilisation de laclientèle accrue, ouverture plus large à certains marchés publics...Date limite de dépôt des dossiers le 31 mai 12h. Plateforme desoumission : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/HETEL2017-35

n CHÈQUE-ÉNERGIEL’Ardèche continue à testerLe chèque-énergie, expérimenté dans 4 départements (dont l’Ardèche)depuis l’an dernier, est utilisable pour régler les dépenses de chauffage

quelle que soit l’énergie ou cellesde rénovation énergétique. Vousne l’avez pas reçu ? C’est que vousn’en êtes pas bénéficiaire, le fi-chier des attributaires est fournipar l’administration fiscale. Le dis-positif est renouvelé en 2017 et ilsera peut-être déployé dans toutela France en 2018.

n EOLIENNESEh bien, repowerisons !Les 10 éoliennes de Rochefort-en-Valdaine/Montjoyer ont été remo-torisées plutôt que d’être rempla-cées. C’est le choix qu’a fait laCNR, propriétaire depuis 2013 , etc’est une première française eteuropéenne... et rentable : l’inves-tissement sera amorti avant 2019.Du coup, la CNR envisage de pro-poser des projets de repowering àd’autres parcs anciens..80

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Jeudi 6 avril 201747LA TRIBUNE

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Nous avons à réaliser maintenant le plus beau défi que notre humanitéait jamais eu à relever au cours de son histoire: arrêter nos propres programmesd’autodestruction, et transformer la société par une évolution de l’art de vivre...

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TAIN L’HERMITAGE Continuum, des entreprises en action pour la nature

Ces ambassadeurs de la biodiversitéContinuum.  Qu’est­ce  qui peut bien se cacher derrière ce  nom ?  Il  s’agit  d’un  club d’entreprises engagées dans une  démarche  volontaire afin de faire évoluer la socié­té  dans  ses  pratiques  envi­ronnementales et être vectri­ces  de  changement  par l’exemple  au  travers  d’ac­tions concrètes en faveur de la biodiversité drômoise.« Les  entreprises  de  Conti­nuum  agissent  collective­ment mais aussi individuelle­ment avec la LPO Drôme afinde  sauvegarder  la  natureautour de leurs sites et en lienavec  leurs  activités »  expli­que  Vivien  Chartendrault, directeur de la LPO Drôme.« Être des ambassadeurs de la  biodiversité »  c’est  ainsi que  les  14  partenaires  qui viennent de signer la charte d’engagement de défense dela  biodiversité,  se  définis­sent. Des pratiques environ­nementales qui sont au cœurdes  préoccupations  de  cha­cune  des  entreprises  parte­naires  comme  le  soulignera Aurélien  Floquet,  directeur du  développement  durable 

chez Paul Jaboulet « C’est ce qui  a  incité Caroline Frey à s’investir et à établir un par­tenariat avec la LPO Drôme.»Un  investissement  qui  dé­bouchera  sur  la  création  du refuge  de  biodiversité  au cœur  du  vignoble  Jaboulet, i n a u g u r é   r é c e m m e n t par  Alain  Bougrain  Du­bourg, président de  la LPO. C’est ce genre d’initiatives etd’autres qui ont incité la LPODrôme et quelques entrepri­ses  à  créer  ce  club  Conti­

nuum. « Cette signature mar­que  le  début  d’une  aventu­re » poursuit  le directeur de la LPO Drôme « qui doit per­mettre aux entreprises impli­quées  de  signifier  leur  atta­chement au patrimoine de la Drôme et  surtout  le démon­trer à travers des actions. Dessignataires  conscients  de leur responsabilité sociale et environnementale et du rôle majeur qu’ils ont à jouer pourle bien être des générations futures.  Des  engagements 

qui  vont  prendre  la  forme d’actions  individuelles  au sein même du périmètre de chaque  entreprise  dans  un premier  temps, mais qui se­ront  aussi  des  actions  com­munes via la création de Con­tinuum, club d’entreprises enaction  pour  la  nature, ;  lieu de mutualisation, de conver­gence et d’ouverture, de mi­se en commun des forces afinde porter haut  la voix de  la nature au sein de notre terri­toire.»  Quatre  axes  sont  au 

centre  de  la  démarche.  Le premier  c’est  d’améliorer  le cadre de vie de l’entreprise eten  faire  un  refuge  pour  la biodiversité,  le second, c’est d’intégrer la biodiversité à la démarche environnementalede  l’entreprise,  le  troisième est le soutien par le biais du mécénat d’actions en faveur de la nature drômoise et en­fin la sensibilisation et la for­mation  des  collaborateurs pour en faire des acteurs de la  biodiversité  de  leur  terri­toire.

P. S.Les partenaires au moment de la signature de la charte. î Les partenaires

La LPO Drôme, le Domaine PaulJaboulet Ainé, le groupe BTPCheval, le fabriquant de four Fayol,le Palais des congrès Sud RhôneAlpes, Gel Pam du groupe Ardo,l’imprimerie Souquet, 2C Comm,Suez, Newscom, C’Pro, NatuealConstructeur, les établissementsde la Teppe, le ComptoirRhodanien.Le lancement officiel de ce premierclub sera fait le 12 octobre prochainpar Alain Bougrain-Dubourg auPalais des congrès Sud RhôneAlpes.

48 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE48 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE

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FOCUS

n À VISAN ET RICHERENCHESLes jardins partagés vont voir le jour

Dans l’Enclave des Papes, deux projets de création de jardinspartagés vont prochainement voir le jour.A Richerenches, un espace jardinier va être créé et sera composé de16 parcelles d’une surface de 35 m² chacune. Chacune d’elles seraéquipée d’une cabane et d’une réserve d’eau de 1 000 litres. Unespace commun ouvert à tous composés de tables de pique-nique etde toilettes sèches, un jardin des simples, un verger en collecte libreet des panneaux d’informations réalisés par les enfants de l’écolecompléteront le site.A Visan, 15 parcelles individuelles seront mises en place d’unesurface de 40 m² à 75 m². Des cabanes à outils et un systèmed’arrosage équiperont chaque jardin. Un espace collectif avec deséquipements partagés, un autre avec des cultures alternatives et unezone de partage seront également installés.Ces deux projets s’inscrivent dans une démarche éco-responsable.Les jardiniers devront respecter l’environnement en limitant ouinterdisant l’utilisation de produits de synthèse et de pesticides. Unpuits ou un forage assurera le remplissage des réserves d’eau dechaque parcelle. Pour les alimenter, une pompe est installée qui seraelle-même alimentée par l’énergie solaire. Pour le compostage, Visana opté pour des bacs sur chaque parcelle tandis qu’à Richerenchesles détritus végétaux devront être triés et entassés dans des aires decompostage.Les deux communes ont, enfin, fait le choix de travailler ensemble surleurs projets de jardins en mutualisant des actions en particulier surles achats de matériels.

L. L

Claudine Chpak devant le lieu des futurs jardins à Richerenches.

SUD ARDÈCHE ET MONTAGNE ARDÉCHOISE Eolien industriel

Aujourd’hui et demain... exploiter le ventAu début de l’année, la Fran­ce a vécu quelques  jours de grand  froid et une partie du parc nucléaire était en main­tenance, la question de la di­versification  des  sources d’énergies  et  du  développe­ment des énergies renouvela­bles  s'est posée plus que  ja­mais.L’Ardèche est déjà productri­ce  et  exportatrice  d’énergie renouvelable,  avec  l’hydroé­lectricité.  Mais  le  territoire plait  également  grandement aux industriels de l’éolien. Le schéma régional a classé 80 %du territoire ardéchois en tant que favorable à l’accueil d’éo­lien industriel. Si ce schéma a été annulé par le tribunal ad­ministratif après avoir été at­taqué  par  les  associations d’opposants,  des  projets  ont tout  de  même  continué  à émerger. Faisons le point.Sur la Montagne, à Issarlès, lacommune  et  EDF  énergies nouvelles  ont  en projet  l’im­plantation de 6 à 8 éoliennes. Le prébail serait signé. L’im­plantation  suscite  de  nom­breux remous, chez les habi­tants  et  avec  les  communes voisines. À suivre.Toujours sur la montagne, on compte  déjà  33  éoliennes existantes  et  en  fonctionne­ment : 9 à Saint­Cirgues de­puis 2011, 14 à Chamelonge, 2008­10  et  10  au  Cros­de­Géorand. En cours de finition,celles  portées  par  la  CdC Montagne d’Ardèche, née de la fusion des petites intercom­

munalités  qui  portaient  des projets auparavant, Entre Loi­re  et  Allier  et  Cévennes  et montagne d’Ardèche, en par­tenariat  avec  EDF  Energies nouvelles.  Cette  fois­ci,  les projets sont en cours de finali­sation et les éoliennes seront mises en routes cette année : 8à Lespéron­Lavillatte, autour de l’Auberge rouge, 8 à Issan­las  et  13  à  l’ouest  de  Saint­Etienne­de­Lugdarès.Sur la Montagne toujours, le projet  de  Lanarce,  de  7  éo­liennes  pour  une  puissance de 16,1 MW a été refusé.D’ici la fin de l’année, ce se­ront donc 62 mâts qui seront actifs  sur  la Montagne ardé­choise. En Ardèche,  l’on dé­nombrera  alors  91  éoliennes au total.

Un gros projet à PrataubératUn peu plus au sud, le projet 

des  CdC  Beaume­Drobie  et Pays des Vans en Cévennes, sur le col de Peyre et le massifde Prataubérat, sont toujours dans les tuyaux. Il s’agit là de deux projets distincts : le per­mis pour le col de Peyre a été obtenu il y a une dizaine d’an­nées. Attaqué en justice, il est désormais  purgé  de  tout  re­cours. Mais  les  CdC  s’interrogent : en  effet,  le  permis  avait  été obtenu pour 9 éoliennes, mo­dèles de l’époque, dont la ren­tabilité  est désormais  remise en cause. La question se pose maintenant d’en mettre peut­être un peu moins, mais plus puissantes.Les deux CdC mènent égale­ment  une  réflexion,  sur  le massif  de  Prataubérat,  de beaucoup  plus  grande  am­pleur,  mais  pas  avant  plu­sieurs  années.  Il  serait  ici question de 23 éoliennes. La zone  étant  désignée  comme très rentable, vu la force des vents.

Le retour du projetdu Serre Piala

À  l’extrémité  sud  de  l’Ardè­chet, c’est cette  fois  la CNR, Compagnie  nationale  du Rhône, qui a un projet d’im­plantation sur le site du Serre Piala/clos  des  grenouilles.  . Les communes de Berrias­et­Casteljau/Beaulieu/Banne/St Paul­le­Jeune/St­André­de­Cruzières sont concernées.Du  côté  de  St­Vincent­de­Barrès, où 14, puis 8 éoliennesavaient été prévues par EDF, le projet a été suspendu il y a un an après une forte opposi­tion locale : la société a préfé­ré ne pas déposer son projet en préfecture.Plus au nord, 2017 verra l’édi­fication et la mise en service de 10 éoliennes, 5 à La Lou­vesc et 5 à Saint­Georges­les­Bains (lire aussi page 50).

P.F.

Les premières éoliennes ont fait leur apparition en Ardèche en 2003.

Jeudi 6 avril 201749LA TRIBUNE

Jeudi 6 avril 201749LA TRIBUNE

SAUZET Logements BBC

Les Grands Abri, un exemple en la matière

Depuis 2012, la commune de Sauzet  peut  se  vanter  de s’être mise à la page du déve­loppement  durable  et  de l’économie d’énergie. En ef­fet,  voilà  cinq  ans  qu’elle  a aménagé, par le biais de Drô­me  Aménagement  Habitat, un  écoquartier  à  l’entrée  du village, composé entre autres d’un  bâtiment  de  20  loge­ments.  «Les  Grands  Abris» étaient  à  l’époque  l’une  des toutes  premières  opérations en BBC (Bâtiment Basse Con­sommation) sur un immeuble de ce type. Pour répondre aux probléma­tiques du développement du­

rable,  cette  «réalisation exemplaire»  bénéficie  de performances  énergétiques intéressantes, par le biais no­tamment  d’une  chaudière bois­énergie  collective  de trente­cinq kilos, de capteurs solaires  thermiques  permet­tant  de  préchauffer  l’eau chaude  sanitaire  et  d’une ventilation  double  flux  très économe. Les  matériaux  utilisés  n’ont pas été laissés au hasard avecune isolation thermique oua­te de cellulose et une peintureNF  Environnement.  L’im­meuble, à faible impact envi­ronnemental, a donc  reçu  le 

Label  Effinergie  Bâtiment Basse  Consommation  et  est aujourd’hui un exemple en la matière.    De  plus,  ces  loge­ments  sont  conçus  de  telle sorte  que  l’architecture  se veut  traditionnelle  afin  de respecter le paysage existant et de s’intégrer au mieux au cœur d’un village. Dans le département, ce type de constructions ne cesse de se développer. A la mi­mars, la commune de Saint­Marcel­lès­Sauzet a inauguré «L’Or­gandi», un programme BBC de 12 logements collectifs et 7logements individuels.

A. P.-B.

L’écoquartier Les Grands Abris à Sauzet allie chaudière à bois, capteurs solaires et ventilation double flux.

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PENSE-DD... PAS BÊTE

n PILES SOLIDAIRESCollecte salutaire en milieu scolaireL’opération Piles solidaires, ini-tiée par l’éco-organisme Screlec-Batribox et l’ONG Electricienssans frontières, a fédéré en 2016186 collèges issus de 69 dépar-tements et sensibilisé plusieursdizaines de milliers d’élèves augeste de tri. 19 tonnes de piles etde batteries usagées ont été col-lectées et ont permis de financerun projet d’électrification dans unvillage isolé du Sud Marocain. EnRégion Auvergne-Rhône-Alpes,92 établissements sont déjà ins-crits pour la nouvelle collecte(jusqu’au 31 mai).Inscription sur la plateformewww.pilessolidaires.org

n ENVIRONNEMENTTeragir.. agitL’ancien office français de la Fon-dation pour l’Education à l’Envi-ronnement en Europe, devenuTeragir, accompagne les acteursde la société dans leurs projetsde développement durable grâceà 6 programmes d’actions : Pa-villon Bleu, Clef Verte, Éco-École,

la Journée internationale des fo-rêts, Jeunes Reporters pour l’En-vironnement et le Stockholm Ju-nior Water Prize. Dans la Drômesont accompagnés 18 projets, 19en Vaucluse et 26 en Ardèche.

n RÉNOVATIONBientôt un guichet unique en ArdècheEst en train de voir le jour enArdèche un projet de rénovationénergétique des logements pri-vés ardéchois, soutenu par l’Ade-me et porté par plusieurs structu-res (syndicats mixtes Centre Ar-dèche, Ardèche verte, Ardècheméridionale, PNR des Montsd’Ardèche), en partenariat avecle Département, Polénergie et laMaison de l’emploi et de la for-mation de l’Ardèche méridionale.Cette plateforme simplifiera lesdémarches des particuliers. Ob-jectif : l’engagement en rénova-tion BBC de 220 logements et laconstitution de 30 groupementsd’artisans sur 3 ans.

n ZÉRO PHYTODepuis le 1er janvierPlus d’utilisation, depuis le 1er

janvier 2017, de pesticides chi-miques par l’Etat, les collectivitésterritoriales et les établissementspublics dans les jardins, espacesvégétalisés et infrastructures ac-cessibles au public (sauf excep-tions : cimetières, zones difficilesd’accès ou dangereuses...). Res-tent seuls autorisés les produitsde biocontrôle, les produits quali-fiés à faibles risques et ceuxutilisables en agriculture biologi-que.A suivre : le film «Zéro phyto,100 % bio» le 9 avril à 17h30 aucinéma de Pierrelatte et le 10avril à 21h dans celui de Nyons.

n DISTRIBUTION DE LED6 000 ampoulesDans le cadre des Territoires àénergie positive pour la croissan-ce verte, deux communautés decommunes (Val de Drôme etCrestois/Pays de Saillans) partici-pent à l’opération LED lancée parle ministère de l’Environnementet EDF. 6 000 ampoules vont êtredistribuées aux ménages à faiblerevenu, aux personnes âgées...La transition énergétique, ça peutcommencer par des petits ges-tes..

50 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE50 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE

n AUTOCONSOMMATION PHOTOVOLTAÎQUELe laboratoire Chauvin en Ardèche s’y metDans le cadre de l’appel d’offres Autoconsommation de la Commissionde régulation de l’énergie, le laboratoire Chauvin (Aubenas, 07) a finaliséson dossier, accompagné par ENGIE Entreprises & Collectivités de A à Z :des études préalables à la faisabilité du projet, du montage du dossierjusqu’à l’exploitation en assurant l’investissement. Mme Garrigues,responsable Environnement, hygiène et sécurité du labo, se félicite desperspectives : «10 % de nos besoins en électricité seront couverts par les2 500 m2 de panneaux installés en ombrières de parking ! Cela nous apermis d’avoir une solution autonome, renouvelable et locale.»Mi-mars, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et dela Mer, a annoncé le lancement d’une nouvelle consultation surl’autoconsommation encore plus importante (450 mégawatts-crêtes),c’est un marché qui se développe actuellement.

n LYCÉE ÉCORESPONSABLETout à fait logique pour le Cefa de MontélimarLe 7 avril, le Centre d’études forestières et agricoles de Montélimaraccueillera une délégation de 4 membres de la Région AuvergneRhône-Alpes en vue de la finalisation de la labellisation «Lycée écores-ponsable». Une évidence pour l’établissement qui veut s’appuyer sur lelabel pour fédérer et développer de nouvelle actions concrètes.

CNR 9 engagements pour le bien de la planète

Associer collectivité et citoyensLa  CNR  a  pris  9  engage­ments  pour  la  transitionénergétique  et  le  climat,comme  être  un  laboratoiredes  énergies  du  futur  (hy­drogène  vert,  hydroliennesmarines  et  fluviales...),  en­courager la mobilité alterna­tive  (corridor  électrique  de27 stations de recharge entrele lac Léman et la Méditerra­née, amnégament de plate­formes  industrielles  et  por­tuaires  comme  au  Pouzin,création  d’une  déchetterie fluviale à Lyon...) ou encoretripler en 5 ans la productionen photovoltaïque et en éo­lien.La Compagnie nationale duRhône entend aussi associercollectivités et citoyens à sesprojets via  le crowdfundingafin  que  le  grand  publicpuisse  contribuer  au  finan­cement  d’équipements  éo­liens ou photovoltaïques.

Parc éolien de St-Georges-les-Bains : un crowdfunding

qui fait moucheAinsi  le parc éolien de Pla­nèze  à  Saint­Georges­les­Bains (07) est le premier à enbénéficier. La collecte, com­mencée  le 1er mars, se  ter­mine le 31 mai 2017,  et elleremporte  un  tel  succès  quele dispositif a été adapté.Il  était  d’abord  réservé  auxriverains,  77  écoépargnantsont  dépassé  l’objectif  pouratteindre  le  plafond  de  300000 euros !Du coup, du 11 au 30 mars, lecrowdfunding  était  ouvertuniquement  aux  collectivi­tés  territoriales  de  Rhône­Crussol. Du 31 mars au 1ermai, c’est au tour des salariésde CNR de pouvoir s’inves­tir, et du 2 au 31 mai, à toutcitoyen  et  personne  moraledont  la  résidence/siège  so­cial se trouve en France. 267700 euros étaient déjà réunisle  4  avril,  et  le  plafond  de400 000  euros  pourrait  bienêtre atteint.  Si vous êtes in­téressé,  tapez»Planèze  2»sur  Enerfip, plateforme spé­

cialisée dans le financementparticipatif de projets  liés àla transition énergétique.En associant les riverains à laréalisation  du  projet,  CNRleur permet de soutenir desprojets dont ils sont au pre­mier  chef  concernés  et  deleur  faire bénéficier des  re­tombées économiques de laressource énergétique  loca­le. Ce  type de  financementparticipatif va être appliquéà d’autres projets de produc­tion d’énergie verte..Porté par CNR depuis 2008,en lien étroit avec les élus, ceparc de 5 éoliennes, en par­tie  installé  sur  des  terrainscommunaux,   disposerad’une puissance installée de11,5 MW et produira l’équi­valent  de  la  consommationélectrique annuelle de 8 500personnes.  Il  est  actuelle­ment en construction et de­vrait  être  achevé  en  juillet2017.

Un piège à graviers dans le lit de la rivière Drôme

Sur  un  autre  registre,  rele­vons cet autre projet DD dela CNR. Le piège à graviersinstallé  dans  les  années  60dans le lit de la rivière Drô­me,  à  hauteur  de  Loriol­Li­vron, doit être tous  les 10 à15  ans  délesté.  Chargé  deretenir  les  matériaux  char­riés par la Drôme et d’éviter

qu’ils ne dérangent l’écoule­ment du fleuve, il capture de20 000 à 40 000 mètres cubesde graviers par an.L’opération  de  dragage  deces  sédiments  par  la  CNR(400 000 m3 accumulés de­puis 2003, date du précédentchantier)  a  commencé  enaoût  pour  se  finir  l’été  pro­chain.Les  communes  de  Loriol  etdu Pouzin procèdent égale­ment, en amont de ce chan­tier,  à  l’enlèvement  de  50000 m3 de graviers du lit dela rivière.Les graviers, stockés sur unterrain proche appartenant àl’Etat,  devraient  resservir lors de la construction de ladéviation routière de Loriol­Livron, programmée à partirde 2018.Et,  côté  environnement,  laCNR a cherché les solutionspour limiter les impacts (pé­riode  des  travaux  fixée  enfonction des espèces présen­tes),  et  réparera  quelquesdégâts  en  fin  de  chantier  :restauration  de  boisementsdégardés, installation de gî­tes à chiropètres, création denoues  forestières...  Mais  cequ’il  fut  bien  comprendre,c’est  que  ce  désengrave­ment était urgent, en cas defortes pluies on risquait desinondations importantes...

L. O.

Le chantier du parc éolien de Saint-Georges-les-Bains, près de Beau-chastel, fin février. © Garage Productions/CNR

FOCUS

n SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUXLes énergies du cœur pour GraphotLe développement durable. Il estl’un des thèmes majeurs, de cedébut de XXIe siècle. Un certainenthousiasme dont Graphot n’a pasattendu les prémices, pour s’enpréoccuper. «Nous avons toujoursété précurseurs dans ce domaine,notamment suite à la demande deBioviva. C’était en 1992 et ils cher-chaient un client en France, pourproduire leurs jeux de société avecdu papier recyclé. Or, tous les im-primeurs avaient décliné la propo-sition» rappelle Yvan Zaradzki, leprésident de la société créée en 1971 par son père. La faute alors, àdes coûts de production jugés trop importants. Il n’en fallait pas plus,pour inciter l’entreprise tricastine à se lancer. Histoire d’affirmer dansles faits, ses propres convictions. «Ce sujet était au départ, l’objetd’une démarche personnelle et qui me tenait à coeur. Avec l’arrivéede Bioviva, il est vrai que nous avons eu un petit coup de pouce.100 % de leurs jeux sont ainsi fabriqués à Saint-Paul-Trois-Châteauxmais dire que nous voulons montrer l’exemple serait prétentieux».Des ambitions qu’il faut pourtant avoir pu découvrir, au coeur desateliers de l’entreprise. La légitimité de ses labellisations FSC, PEFCet Origine France Garantie trouvant ici, leur point central. Au niveaude la fabrication bien sûr, mais aussi des déchets. «Pour lestraitements de nos déchets nous avons également différents presta-taires, pour les résidus d’encre, évidemment pour le recyclage deschutes de papier, jusqu’au retraitement de nos chiffons usagés !»L’âme d’un cercle vertueux, en forme de juste récompense.«Pour traiter nos chiffons, nous avons ainsi deux bacs entre lespropres et les sales. Ces derniers sont traités par une entrepriseextérieure et ils nous reviennent nettoyés, afin que nous puissions lesréutiliser. Il s’agit certes d’un coût mensuel mais également d’unvolume que nous n’avons pas à traiter».

Yvan Zaradzki a cru au succèset à la pertinence de Bioviva.

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ARDÈCHE Familles à énergie positive

Ils relèvent le défiEn novembre dernier a démar­ré la nouvelle saison du défi Fa­milles à énergie positive, opéra­tion nationale pilotée pour l’Ar­dèche par Pôlénergie. Le principe : on s’inscrit en équipes d’amis, de collègues, de voisins. Chaque foyer se met au défi de faire au moins 8 % d’économies d’énergie par rapport à l’année précédente. Il se compare à lui­même d’une année sur l’autre etles données sont corrigées des conditions météo. «Le Défi Familles à énergie po­sitive c’est aussi l’occasion de partager ses connaissances pour que nous soyons de plus enplus nombreux à maîtriser nos consommations d’énergie, autour de moments convi­viaux», précise Pôlénergie, «Vous n’êtes pas tout seul ; le ca­pitaine de votre équipe, formé 

par un conseiller énergie, sera làpour vous accompagner».  Les participants disposent, pour s’aider, de divers outils : un cal­culateur en ligne, des anima­tions avec des conseillers Info Energie, un kit de matériel (énergimètre, débimètre, mousseurs, programmateur, ampoule LED, thermomètres), un guide de 100 éco­gestes sim­ples mais qui peuvent faire beaucoup. Durant le défi, des relevés de consommation au compteur doivent être effectués une fois par mois minimum en­tre décembre et avril (le dernier, c’est donc en ce moment).  Pour plus de convivialité, 3­4 apéros sont organisés avec son équipe et un conseiller info énergie.En moyenne les équipes de foyers atteignent environ 12% d’économies ce qui représente 

environ 200 € sur un budget an­nuel. Ainsi qu’une économie d’eau de 13% en moyenne. Le tout ayant permis d’éviter l’émission de 1400 teqCO2 ! Sur la dernière saison d’hiver 2015­2016, les 30 foyers participant ont permis à eux tous réunis, une économie de 83 100 kWh. soit l’équivalent de la consom­mation de 18 logements de 90 m2.

Voir www.familles-a-energie-positive.fr

L’an dernier les lauréats ont réalisé en moyenne 12% d’économies d’énergie.

î 6 bonnes raisons de participer- Regarder de plus près ses consommations d’énergie et d’eau pour fairedes économies- Apprendre à décrypter ses factures et ses compteurs - Partager des moments à la fois sympa et utiles- Agir concrètement et efficacement pour l’environnement- Eduquer les enfants en s’amusant en famille- Tout le monde peut participer et c’est gratuit.

n MÉTHANISATIONUn Biogaz d’or pour ProdevalLa société Prodeval a reçu un Biogaz d’or au salon Biogaz Europe finjanvier pour sa dernière innovation, AgriGNV, une microstation deproduction et distribution de bioGNV à partir de surplus de biogaz produitin situ. Prodeval à Châteauneuf-sur-Isère transforme ainsi le biogaz(notamment à partir des déchets organiques des agriculteurs) enbiocarburant. Les agriculteurs peuvent alors ensuite l’utiliser pour desrvéhicules et tracteurs. On dirait bien que c’est de l’économie circulaire...Cela aide en tout cas à mener des fermes sur le chemin de l’autonomie.

Lire aussi sur notre site Internet www.e-tribune.fr :http://www.e-tribune.fr/index.php/region/9928-semaines-de-l-in-dustrie-ca-gaze

52 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE52 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE

PORTES OUVERTES : SAMEDI 20 MAI DE 10H À 17H

La Maison Familiale Rurale de Richerenches fondée en 1961 à l’initiative des agriculteurs de l’Enclave desPapes est plus de 55 ans plus tard en parfaite adéquation aux besoins de son environnement. Son projet estd’accompagner plus que jamais les développements du territoire, d’ouvrir et moderniser l’accès aux métiersAgriculture - Nature. Le développement durable est au cœur de tous les débats. La labellisation E3D des deuxMFR est en cours (E3D : Etablissement Démarche Développement Durable).

MFR RICHERENCHESAnnexe CFA Régional - MFR - PACA "ENCLAVE DES PAPES"

85, chemin des Abeillers - 84600RICHERENCHESTél. 04 90 28 00 21 - www.mfr-richerenches.org

• 4e et 3e Enseignement Agricole• CAPa - Métiers de l’agriculture

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MAISON FAMILIALE RURALE

Etablissement de Richerenches et son antenne de BollèneRÉUSSIR autrement

PRENDRE SOIN DE LA TERRE Adaptée à la culture potagère

La permaculture à l’école de la natureBiologique  mais  pas  seule­ment, la permaculture s’ins­pire  du  fonctionnement  na­turel  des  écosystèmes  pourfaire  pousser  des  végétauxassociés sur de petites surfa­ces.  Elle  est  bien  adaptéeaux jardins potagers. Le terme «permaculture» estla  contraction  d’agriculturepermanente, c’est­à­dire du­rable. À l’image de l’agricul­ture biologique, la permacul­ture s’interdit l’utilisation desengrais, désherbants et pes­ticides  chimiques,  mais  vaplus  loin  car  elle  permet  à chacun  d’inventer  un  modede vie en harmonie avec  la planète. Elle repose sur uneéthique consistant à prendresoin de la terre, des hommeset à partager équitablementles ressources. La  permaculture  est  baséesur le respect de l’environne­ment mais aussi du jardinier et  du  consommateur.  Elles’appuie sur une observationtrès poussée du  fonctionne­ment des écosystèmes natu­rels dont découlent des prati­ques  simples,  en  se  servant notamment  des  micro­orga­nismes présents dans le sol,comme  les  bactéries,  leschampignons, les vers de ter­re, les larves d’insectes, etc. Les  fonctions  naturellementremplies  par  le  vivant  sontoptimisées. C’est le principede la couche d’humus recou­vrant le sol dans la forêt quis’applique. Tout est réutilisé,les  déchets  d’une  plante  se

transforment  en  ressource pour une autre. Par exemple,les feuilles tombées d’un ar­bre  constituent  un  des  élé­ments  du  paillage  qui  per­met  de  recréer  un  sol  où pourra  se  développer  une culture vivrière. 

Petites surfaces La  permaculture  s’appliquebien  au  maraîchage  et  aux

jardins potagers. Pas besoinde faire appel à la mécanisa­tion,  ni  au  labour  !  Elle  estainsi particulièrement adap­tée aux petites surfaces. Surune parcelle, plusieurs cou­ches de végétaux sont asso­ciées  :  des  plantes  racines,des herbacées, des buissons,une couverture de  sol  com­me des fraisiers, des arbusteset de plus grands arbres. Desparterres sont créés sous for­me  de  buttes  afin  d’obtenir un  sol  meuble  dans  lequel les  racines  s’enfoncent  pro­fondément.  Elles  sont  ainsiplus  résistantes  à  la  séche­resse, ce qui réduit l’arrosa­ge. Un mélange de légumes,de plantes aromatiques et defleurs  comestibles  cohabitesur un même parterre, d’oùun  gain  de  place  apprécia­ble. La  permaculture  cherche aussi à économiser l’énergie,notamment  en  maximisant l’apport solaire. En créant depetites mares entre  les par­celles, le soleil se reflète surdes  pierres  disposées  aufond, stockant de la chaleur qui se diffuse autour. Les sa­voir­faire  d’antan  se  conju­guent avec des solutions debon sens et d’avenir. 

APEI-Actualités

Pour en savoir plus : http://www.ecoledepermaculture.org

La permaculture est particulièrement adaptée aux petites surfaces.

LE TEIL Gaïa Garden, natural art

Revenir à notre nature première

Redécouvrir  la  nature  à  tra­vers une activité artistique lu­dique et éducative. Un certainnombre  d’associations  pour­suivent le même but dans la région. Ainsi Gaïa Garde qui propose ateliers et différentes actions  de  sensibilisation  et d’éducation  à  l’environne­ment :  confectionner son bâ­

ton de souhaits, se former au land  art,  peindre  avec  de l’ocre d’Ardèche, s’initier à la permaculture... Gaïa Garden intervient pour l’instant sur LeTeil  et  les  environs  dans  les Taps,en centre aéré, au relais des assistantes maternelles.Contact : Florence Tournade, présidente, 06 60 45 22 88.

Econome en eau, la permaculture séduit de plus en plus. Installationd’une butte pour un mandala végétal évolutif en mars par Gaïa Gardenprès du boulodrome du Teil. © J.-M. Montredon

n ALTERNATIVES AUX PRODUITS CHIMIQUESDes ateliers écocitoyens à Lachapelle-sous-AubenasL’association VIE a commencé le 25 mars son cycle de 10 ateliers pourdécouvrir les alternatives aux produits chimiques pour les jardinspotagers et floraux. Ils se déroulent au Jardin de Vie à Lachapelle-sous-Aubenas, 1 samedi par mois de 14h à 16h. Participation financière (20euros l’atelier, 55 les 3 car ils ne sont plus subventionnés). Le prochain,le 22 avril, portera sur «la santé des plantes par les plantes», on va parlerpurins et autres décoctions. Renseignements au 06 58 08 41 12.

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54 LargentièreJeudi 6 avril 2017

LA TRIBUNE54 LargentièreJeudi 6 avril 2017

LA TRIBUNE

NOTEZ-LE SUITE

n UZER Stage de vannerieSamedi 15 avril de 9h30 à 17h àla salle polyvalente d’Uzer, jour-née de découverte de la vanne-rie. L'osier et le saule sauvage:comment le récolter, le sécher, letremper, le ressuyer. Initiation/perfectionnement en tressagevégétal. Fabrication de petits ob-jets en osier. Tarif unique quicomprend l'enseignement et lamatière de travail. Contact au 0632 38 69 86.

n LAURAC-EN-VIVARAISDémonstration de taille des oliviersUne démonstration de taille surl’olivier aura lieu à Laurac-en-Vi-varais, le samedi 8 avril dansl’après-midi, dans l’oliveraie deM. Roger Roure. Un rendez-vousest donné aux personnes inté-ressées à 14h précises, quartierde la Chabrière, sur le parking enbordure de la départementale104, en face des Ets Ayglon. Lataille sera effectuée sur des ar-bres très vigoureux, âgés de 9ans et de variété Négrette. Lesintervenants seront Henri Ven-dran, technicien et Roger Roure.Au cours de cette rencontre, desdocuments techniques serontfournis aux participants.

La vie dans le Toufache et au jardin des enfantsDe jeunes élèves de BTS Gestionet Protection de la Nature, avecles enfants de l’école publiquevous proposent une après-midiconviviale au jardin du Toufache(Chapeau de gendarme), ce sa-medi de 14h à 17h. Cela mettraun terme à leur collaboration dece printemps. Y seront exposésles travaux réalisés durant quel-ques séances de classe le longdu ruisseau et les témoignagesd’anciens du village à propos duToufache. Des jeux anciens se-ront présentés et des ateliers"Nature" organisés. Chacun ap-

portera une petite part du goûterqui sera partagé.

n SANILHAC Ca swingue à l'école !Les sou des écoles de Sanilhacet de Vernon vous convient à unbal folk le samedi 8 avril à partirde 20h à la salle des fêtes deVernon. Vous pourrez vous initieraux danses trad avec le groupeTraderidera. Buvette et petiterestauration sur place. Entrée 6€,gratuit pour les moins de 12ans.

Une balade gourmande Le comité d’animation et le Soudes écoles de Sanilhac et Vernonvous invitent à une balade gour-mande le dimanche 14 mai. Surun parcours de 10 km accessibleà toute personne valide, la bala-de gourmande vous fera décou-vrir le village, ses sentiers, fo-rêts, son vignoble... Renseigne-ments e t inscr ip t ions au0 4 6 9 2 2 6 1 2 3 o u04 75 36 82 74. Chèques libel-lés à l’ordre du Comité d’anima-tion de Sanilhac avant le 15 avril.Attention, places limitées.

Rencontres partageUn dimanche matin, voici quedes villageois se sont retrouvéspour échanger, troquer, partager,des graines, des plants, desboutures de fleurs, légumes, ar-bres, des conseils de jardina-ge… Et il faudra un autre ren-dez-vous, pour continuer sur lalancée, ce dimanche 7 avril à10h sur la place du village.

n CHASSIERS Vide-greniersL’association « Chassiers en fête» organise un vide-greniers ledimanche 9 avril sur le haut duvillage.

Conseil municipalLe conseil municipal se réunirace jeudi 6 avril à 20 dans la sallede la mairie.

Théâtre d’Aujourd’hui en assemblée généraleAprès un court texte liminaired’actualité, Roger Lombardot aouvert l’assemblée générale de« Théâtre d’Aujourd’hui », samedi1er avril. Rapports moral et finan-cier ont été validés par les adhé-rents avant qu’il présente le bilande l’année écoulée et les projets etactivités de l’année 2017. La sai-son s’est ouverte au Théâtre deVals avec une magnifique présen-tation de « La Beauté sauvera leMonde » devant un parterre com-ble. Cette pièce sera donnée àplusieurs dates en France cetteannée. À Laurac, l’année a débutépar les reprises de « Discours d’in-vestiture de la Présidente desÉtats-Unis » et « Le Président »,pièce de 1985, alors que « Éloge

de la femme de 60 ans » tournedepuis février et jusqu’à l’automneen différents lieux en France et enBelgique.Les 2 et 3 juin, l’Atelier Théâtreaccueillera Jean-Michel Ribes, co-médien, directeur du théâtre duRond-Point, à Paris, pour une lec-ture -spectacle : Mille et un mor-

ceaux. Plusieurs résidencesd’écriture et des rencontresd’auteurs sont au programme deRoger en juin, en août et en no-vembre, que ce soit en Ardèche ouà la Réunion, ainsi que des inter-ventions en milieu scolaire. Il a faitpart de projets d’écriture qui se-ront dévoilés ultérieurement.

LAURAC-EN-VIVARAIS Où en sont les travaux du centre ?Après un peu plus d’un mois detravaux pour la réhabilitation ducentre-bourg, en ce début d’avril,on commence à voir ce que sera latraversée du village. Le temps clé-ment et la bonne volonté de l’en-treprise qui a facilité la circulationont permis, à ce jour, de tenir lesdélais impartis. Les commercesrestent ouverts, pâtissent un peude cette situation durant les deuxmois de travaux et le marché setient encore, place du Souvenir.Durant les vacances scolaires, lacirculation sera interdite sur unepartie de la rue Monseigneur Lava-

renne, une déviation amènera àtraverser le lotissement des Jar-dins de Marie-Louise. La prudencede chacun est toujours de rigueur,

notamment dans la rue Frère Ser-dieu, temporairement ouverte à lacirculation, où débouche l’accèsdes deux écoles..

UZER À la découverte de l’eauC’était une première et ce ne seraprobablement pas la dernière ma-nifestation de ce genre : la com-mune épaulée par ses adjoints etconseillers municipaux avait prispour thème la découverte de l’eaupour faire entrer le public dans cedomaine si particulier et sensiblequ’il faut protéger à tout prix.Au moyen de panneaux et d’unmagnifique diaporama, les visi-teurs ont découvert l’eau au villageet son utilisation depuis l’époqueromaine jusqu’à nos jours. Puits,sources, citernes, barrages, béa-lières, station de pompage témoi-gnent encore d’un patrimoine évi-dent.Un atelier musical sur le parcours

de l’eau depuis le nuage jusqu’à lamer, auquel le public a pu partici-per, a séduit tout le monde par sonoriginalité.Les bords de la Lande et l’aire deloisirs ont accueilli différentes as-sociations de pêche, de préserva-

tion de la flore et de la fauneaquatique ainsi que les musiciensdu groupe Bouge tes Faysses. Ungoûter gratuit composé de pro-duits locaux a clos cette manifes-tation qui a demandé beaucoupd’énergie pour sa préparation.

CHASSIERS Défilé du carnaval de l’écoleC’est quasiment tout le village, duplus petit au plus grand, qui aparticipé vendredi, après l’école,au défilé organisé par l’associationdes parents d’élèves de l’écolepublique de Chassiers.

n CHASSIERS Changement pour la demande de carte d’identitéDepuis le 21 mars, la mairie de Chassiers n’accepte plus de demandepapier de carte nationale d’identité. Il faudra s’adresser à une des 18mairies disposant d’un dispositif de recueil de données, la plus procheest celle de Largentière. Une pré-demande peut être faite par internet encréant un compte personnel sur le site de l’agence nationale des titressécurisés : http://predemande-cni.ants.gouv.fr/ La pré-demande decarte d’identité en ligne ne vous dispense pas de vous rendre enpersonne au guichet de la mairie (par exemple mairie de Largentière),muni du numéro de pré-demande attribué sur internet, pour la prised’empreintes et le dépôt de votre dossier (justificatifs d’état civil et denationalité, justificatif de domicile, photo d’identité, timbre fiscal le caséchéant).