HORIZONS DU 21.07.2013

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QUI VEUT QUI VEUT EMPÊCHER EMPÊCHER LA RELANCE ? LA RELANCE ? TEXTILE Q U O T I D I E N N A T I O N A L DIMANCHE 21 JUILLET 2013 - 12 RAMADHAN 1434 - N° 4948 - PRIX 10 DA Horizons IFTAR 20h06 : IMSAK 3h51 .PAGE 32 .PAGE 6 n Horizons : 21-07-2013 CONSTANTINE Le procès des assassins de Haroune et Ibrahim s’ouvre aujourd’hui .PAGE 8 L a section syndicale, affiliée à la Fédération nationale des textiles et cuirs (FNTC) de l’UGTA, de l’entreprise Texalg SPA (Algérienne des textiles) a appelé, lundi dernier, à une grève illimitée à partir du 8 septembre prochain. Une décision prise lors de sa deuxième journée de protestation. Un conflit entre syndicalistes et la direction générale qui, tout en estimant les revendications «illégi- times», crie à la «manipulation» et accuse le syndicat de vouloir faire capoter le plan de relance du secteur du textile. De leur côté, les syndicalistes campent sur leur position et remettent en cause la gestion du DG de l’entreprise. Un dialogue de sourds avec pour résultat une même conclusion des deux côtés : la relance du secteur du textile est menacée par le lobby d’importateurs. T T E E X X T T I I L L E E FLN Vers une direction collégiale OUARGLA 47 quintaux de kif traité saisis .LIRE EN PAGES 4-5 Pub

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QUI VEUTQUI VEUTEMPÊCHEREMPÊCHER

LA RELANCE ?LA RELANCE ?

TEXTILEQ U O T I D I E N N A T I O N A L DIMANCHE 21 JUILLET 2013 - 12 RAMADHAN 1434 - N° 4948 - PRIX 10 DA

HorizonsIFTAR 20h06 : IMSAK 3h51

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CONSTANTINE

Le procèsdes assassins de

Haroune et Ibrahims’ouvre aujourd’hui

.PAGE 8

La section syndicale, affiliée à la Fédération nationale des textiles et cuirs (FNTC) de l’UGTA, del’entreprise Texalg SPA (Algérienne des textiles) a appelé, lundi dernier, à une grève illimitée à

partir du 8 septembre prochain. Une décision prise lors de sa deuxième journée de protestation. Unconflit entre syndicalistes et la direction générale qui, tout en estimant les revendications «illégi-

times», crie à la «manipulation» et accuse le syndicat de vouloir faire capoter le plan de relance dusecteur du textile. De leur côté, les syndicalistes campent sur leur position et remettent en cause lagestion du DG de l’entreprise. Un dialogue de sourds avec pour résultat une même conclusion desdeux côtés : la relance du secteur du textile est menacée par le lobby d’importateurs.

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L E S C A B L E S▼

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HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

ww SALON D’AUTOMNE

Le palais de la culture Moufdi-Zakaria lance un appel de partici-pation aux artistes peintres, sculp-teurs et photographes, au 6e Salon

d’automne qui se tiendra du 28octobre 2013 au 31 janvier 2014,

sous le patronage du président dela République. Les artistes intéres-

sés pourront s’inscrire sur [email protected],

avant le 31 août.

ww SALONPHILATÉLIQUE

INTERNATIONALD’ALGER

La 2e édition du Salon philatéliqueinternational d’Alger (Sphinteral)se tiendra du 11 au 14 octobre auCentre des loisirs scientifiques sisau 5, avenue Didouche Mourad,

Alger.

ww FÉDÉRATIONALGÉRIENNE DE CYCLISME

La Fédération algérienne decyclisme organise en collaborationavec la société NSO Organisationson traditionnel challenge «Nuits

du Ramadhan» prévu du 16 juilletau 1er aôut à Dely Ibrahim à partir

de 22h00

Télex...Le ministère de l’Industrie, de la PME etde la Promotion de l’investissement,Cherif Rahmani, animera, aujourd’hui à10h30 au siège du ministère, la cérémo-nie de signature du pacte d’actionnairede partenariat entre le groupe Batimitalet la société américaine Framemex.

Ministère de l’Industrie, dela PME et de la Promotion del’investissement

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Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DAHorizons PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD

Les exportations algériennes ont atteint 35,90 milliards de dollars(mds usd) au premier semestre 2013 contre 37,96 mds usd durant lamême période de 2012, en baisse de 5,42%, a appris, hier samedi,

l'APS auprès des Douanes algériennes. En dépit de ce recul, l'Algériea réalisé un excédent commercial de près de 7,56 mds usd au pre-

mier semestre 2013 contre 13,93 mds usd à la même période de l'an-née dernière, en baisse de plus de 45%, a précisé le Centre nationalde l'informatique et des statistiques des Douanes. Quant aux importa-tions, elles se sont établies à 28,35 mds usd durant les six premiersmois de 2013 contre 24,02 mds usd à la même période en 2012, en

hausse de 17,99%, a précisé le Cnis. Ce tassement des exportationss'explique essentiellement par un recul de plus de 7% des exporta-tions d'hydrocarbures, de 22,7% des produits bruts et de 11,1% des

biens d'équipements industriels, a ajouté le Centre.

Recul de plus de 5% des exportations algériennes

au premier semestre 2013

A l’occasion du 51e anniversaire de laSûreté nationale, la DGSN, en collabora-tion avec la Radio nationale, organise,aujourd’hui à 10h00 au centre culturelAïssa-Messaoudi, une exposition consa-crée à la police urbaine et son rôle dansla protection de l’environnement.

DGSN

Salon international des fournisseurs de l’industrie

pharmaceutique

g

Le ministre del’Enseignement supé-rieur et de laRecherche scienti-fique, RachidHarraoubia, et leministre de la Santé,de la Population et dela Réforme hospitaliè-re, Abdelaziz Ziari,effectueront, aujour-d’hui, une visite detravail dans leswilayas de Bechar,Ouargla et Laghouat.g

Ministère de l’Enseignementsupérieur et de la

Recherchescientifique

g

gL’agence Sahel-Tours, en collaborationavec Méditheral, organise, du 1er au

3 octobre au Centre des conventions, le 2e Salon international des fournisseurs del’industrie pharmaceutique en Afrique du

Nord.

Approbation par la tutellede la réalisationd’un hôpital de 240 litsà Aïn Defla

L e marché relatif à la réalisation d’unhôpital de 240 lits à Aïn Defla vient

d’être approuvé par le ministère de laSanté, de la Population et de la Réformehospitalière, a-t-on appris, jeudi, auprès dela Direction du logement et des équipe-ments publiques (Dlep) de la wilaya. Lemarché a été approuvé par la commissionsectorielle du ministère de la Santé, char-gée de l’approbation des marchés, a indi-qué la même source, faisant, toutefois, étatd’une rallonge de 632 millions DA qui vien-dront s’ajouter aux 3,89 milliards DA repré-sentant le montant initial du marché. Lestravaux de réalisation du nouvel hôpital deAïn Defla débuteront une fois ce complé-ment financier injecté, a précisé la mêmesource, rappelant que la réalisation, confiéeà une entreprise indienne, s’étalera sur 24mois.

L’association les amis de Saâdaoui Salahs’investit dans lasolidarité

L ’association «Les amis +du chan-teur+ Saâdaoui Salah», de la com-

mune d’El-Adjiba (Bouira), s’est investiedans la solidarité depuis le début dumois de Ramadhan, en offrant chaquejour des repas à emporter aux routiersde passage par la localité. Depuis ledébut du Ramadhan, près de 90 repas àemporter ont été distribués à des auto-mobilistes empruntant, au moment de larupture du jeûne, la RN5 et l’autorouteest-ouest au niveau de cette commune.L’association mobilise, chaque jour, pource faire, un groupe de jeunes pour distri-buer ces repas aux passagers, véhiculésou pas. «On distribue une vingtaine derepas par jour», a indiqué, à cet égard,M. Alem Kaci, président de l’association.

Projet de plantationde 3.000 palmiers-dattiers à Béchar

U en projet de plantation de 3.000palmiers-dattiers, au lieu des 2.000

prévus initialement, à travers certainesgrandes artères et groupements urbainsde la ville de Béchar vient d’être finalisé,a-t-on appris, jeudi, auprès del’Assemblée populaire communale(APC). Entamée en février dernier, cetteopération à caractère environnemental,s’inscrit dans le cadre d’un vaste pro-gramme de réhabilitation, de protectionde l’environnement et d'amélioration ducadre de vie dans cette ville, a-t-on indi-qué. L’adaptation au climat de la régionde ces monocotylédones et la parfaitemaîtrise des techniques de leur entretienpar les agents du service de l’environne-ment et du matériel de l’APC ont étépour beaucoup dans le choix de cetteespèce végétale endémique à la région,a-t-on expliqué.

A G E N D A A G E N D A A G E N D A

Sous le haut patronage du ministre dela Poste et des TIC, la 10e édition duSalon international des technologies

de l’information (Med-IT) aura lieu du23 au 25 septembre au palais de la cul-

ture Moufdi Zakaria.

Med-IT

g

Le Secrétaire d’Etatchargé de laCommunauté nationa-le à l’étranger,Belkacem Sahli, effec-tuera, demain, unevisite de travail dansla wilaya d’Oran.

Secrétariat d’Etat chargé de laCommunauté nationale à l’étrangerg

Le Secrétaire d’Etat chargé dela Jeunesse, Belkacem Mellah,

effectuera, aujourd’hui, unevisite de travail et d’inspection

dans les wilayas d’El Taref etAnnaba.

Secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse

▼▼

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ChiffreLe Le

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LOGEMENT PUBLICPROMOTIONNEL

ALGERIEACTUALITÉS HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

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OUARGLA

BARRAGE DE SOUKTLATHA Necib rassuremais...Lors de la dernière visite du Premierministre, Abdelmalek Sellal, à Tizi-Ouzou, le ministre des Ressources eneau, Hocine Necib, a affirmé que leprojet du barrage de Souk Tlatha,dans la daïra de Draâ-Ben-Khedda,est maintenu. «Son financement, saréalisation, l’indemnisation desexpropriés revalorisée, et l'entreprisepour sa réalisation retenue», a affirméle ministre. Toutefois, pour Necib, il ya un mais. «Nous ne pouvonsattendre indéfiniment le bon vouloirde certains expropriés qui empêchentla concrétisation de ce barrage. L'Etata répondu favorablement à toutes lesrevendications légitimes et raison-nables, mais il n'est pas question decéder devant la déraison de certainesrevendications», soutient-il. Pour M. Necib, les populations concernées,notamment celles dont les terres etles habitations seront noyées sous leseaux du futur barrage, «doivent fairepreuve de sagesse en cessant d'exigerce que la raison refuse d'admettred'autant qu'en termes d'emploisgénérés par ce projet, elles en serontles premières bénéficiaires». Mais sicette situation perdure, le ministreprévient que le projet sera annulé.«Ces populations ne seront pas lesseules perdantes puisque c'est toutela wilaya, que l'Etat veut sécuriser enmatière d'alimentation en eau, qui enpâtira», ajoutera-t-il. Et de conclure :«Il n'est pas normal qu'une popula-tion refuse le développement de sarégion.» Même son de cloche chez leP-DG de l’Agence nationale des bar-rages et transferts (ANBT), SaïdAbbès, qui souhaite voir les popula-tions locales «libérer le projet pourlequel les responsables locaux ontmilité». De leur côté, certains expro-priés exigent des pouvoirs publicsd'aller vers la concrétisation du bar-rage et les invitent même à faireusage de la force publique pour fairevaloir le droit des citoyens à bénéfi-cier de ce projet structurant.La balle est désormais dans le campdes expropriés. Faute de quoi, c'estune autre région qui bénéficiera de ceprojet, et elles sont nombreuses àvouloir l'accueillir à bras ouverts.

n Rachid Hammoutène

Plus de 8.000 dossiersdéposés

Sur les 8.000 dossiers déposésdepuis le lancement des sous-criptions le 1er juillet dernier,3.800 sont enregistrés à lawilaya d'Alger, soit près de lamoitié des demandes reçues

par l'ENPI, a précisé à l'APS le directeurgénéral de l'ENPI, Ammar Guellati.L'opération de retrait des formulairespour l'acquisition d'un logement LPP aconnu, depuis le premier jour de l'opéra-tion, un fort engouement des citoyensqui se sont présentés aux bureaux del'ENPI pour souscrire à cette nouvelleformule. Selon les chiffres du directeurgénéral, près de 35.000 imprimés ont étédistribués jusqu'à mardi soir sur tout leterritoire national, dont 20.000 à Alger,4.000 à Oran, 1.200 à Constantine et1.100 à Annaba. Cependant, une tendan-ce à la baisse a été constatée depuis plusd'une semaine suite à la décision duministère de l'Habitat et de l'Urbanismede mettre en ligne le formulaire afind'améliorer les conditions d'accueil etd'éviter les désagréments des déplace-ments aux souscripteurs durant le moisde Ramadhan.

Cette mesure a permis une meilleureorganisation de l'opération de souscrip-tions, notamment à Alger où les guichetsde l'ENPI ont été pris d'assaut la premiè-re semaine du mois en cours par lesdemandeurs de logement. A Alger, lesguichets sont localisés à l'annexe de ladirection générale à Saïd Hamdine etaux directions de Ouled Fayet, OuedSmar et Bab Ezzouar. Cette dernièreenregistre chaque jour des chaînes inter-minables dès les premières heures de lamatinée. La totalité des jetons réservésaux postulants venant déposer leursdossiers dans cette direction est distri-buée vers 9h et les retardataires sontobligés de revenir tôt le lendemain oùdes bousculades sont enregistrées pourl'obtention du jeton et des formulaires

de demande de souscription, selon destémoignages.

PRESSION À BAB EZZOUARM. Guellati explique cette forte pres-

sion sur cette direction par son accessibi-lité à travers les réseaux de transport(tramway, bus et taxi) et la forte concen-tration urbaine dans la région Est de lacapitale. La direction de Bab Ezzouar aenregistré, à elle seule, le retrait de prèsde 12.500 formulaires et le dépôt de2.200 dossiers jusqu'à mardi soir, soitplus de 60% des souscriptions à Alger.Pour faire face à cette situation, l'ENPIenvisage d'améliorer son organisationen rééquilibrant la demande sur lesquatre directions d'Alger.

«La direction de Bab Ezzouar est laplus connue des citoyens parmi nosstructures à Alger, ce qui explique lerush constaté, alors que la direction deOued Smar enregistre une affluencequasi nulle», a-t-il souligné.Actuellement, la direction de BabEzzouar accueille près de 400 postulants

par jour, contre 150 à Saïd Hamdine et100 à Ouled Fayet. Le directeur généralde l'ENPI a, par ailleurs, affirmé quecette formule d'accès au logement pro-motionnel public se poursuivra tant qu'ily aura des demandes, soulignant que lescitoyens peuvent postuler à ce program-me sans aucune date limite. Le program-me LPP est destiné aux catégories socio-professionnelles qui ne pouvaient nipostuler à un logement social ni un loge-ment de type location-vente (AADL).

Cette nouvelle formule exige un reve-nu mensuel allant de 108.000 DA à216.000 DA. L'ENPI prévoit la réalisa-tion de 151.850 logements selon la for-mule LPP sur l'ensemble du territoirenational, dont 45.000 à Alger. Le premierchantier dans cette wilaya a été lancé enjuin dernier à Semrouni (Ouled Fayet)par une société mixte algéro-portugaise.Cette société compte entamer les fonda-tions et le bétonnage dans 20 jours, selonle directeur régional de l'ENPI à Alger,Tarek Belaribi.

n R. N.

PLUS DE 8.000 DOSSIERS POUR L'ACQUISITION D'UNLOGEMENT PUBLIC PROMOTIONNEL (LPP) ont été dépo-sés au niveau national, alors que le premier chantier deréalisation de ce type de logement vient d'être lancé,indiquent des responsables de l'Entreprise nationale depromotion immobilière (ENPI).

Plusieurs établissements de santé seront réceptionnésavant la fin de l’année en cours dans la wilaya de Ouargla,a-t-on appris auprès du directeur du secteur au niveau de lawilaya. Il s’agit d’un centre intermédiaire de soins des toxi-comanes (CIST), dont les travaux d’aménagement et d’équi-pement ont enregistré un taux d’avancement de plus de99%, a indiqué Imaddedine Mouad, en signalant que leprojet s’inscrit dans le cadre du programme national delutte contre la drogue, et de la coopération entre le ministè-re de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitaliè-re et celui de la Justice. Une enveloppe de 50 millions dedinars a été allouée à cette structure qui disposera, une foisréalisée, de plusieurs salles de consultations sur les plansmédical et psychologique, sous la supervision d’un enca-drement médical spécialisé. Le centre sera doté d’une biblio-thèque, une salle d’Internet et d’une salle d’éducation sani-taire pour la diffusion de documentaires de sensibilisationsur les dangers de la drogue et les méthodes de sa préven-tion. Un établissement spécialisé de psychiatrie, d’une capa-

cité de 120 lits, unique en son genre dans le Sud, est aussi encours de réalisation dans la localité d’El-Hadeb (communede Rouissat), et le taux d’avancement des travaux a atteintde 65%. Un hôpital mère-enfant, d’une capacité de 120 lits etpour lequel a été consacrée une enveloppe de 150 millionsdinars, sera, par ailleurs, opérationnel avant la fin de l’annéeau chef-lieu de la wilaya d’Ouargla.

Le projet comprend une salle d’accouchement, un blocopératoire et un service des urgences médicales, selon lemême responsable. Des travaux sont, par ailleurs, lancéspour la réalisation d’une nouvelle salle des urgences médi-cales à l’hôpital Mohamed-Boudiaf, a affirmé le directeur dela Santé de la wilaya, en signalant, en outre, la réalisation,avant fin 2014, d’un hôpital de 240 lits à Touggourt et d’unautre de 60 lits à El-Hedjira, dont les travaux sont respecti-vement de 30 et 70% d’avancement. D’autres projets desanté seront lancés prochainement dont deux hôpitaux de 60lits chacun à Témacine et à Rouissat, et un centre de trans-fusion sanguine à Ouargla, a annoncé le même responsable

PLUSIEURS ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ LIVRABLESAVANT LA FIN DE L’ANNÉE

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ALGERIEACTUALITÉS HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

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TEXALG SOUS LE SPECTRED’UNE GRÈVE ILLIMITÉE

La relance du secteurdu textile menacée

U ne décision prise lors de sadeuxième journée de pro-testation. Un conflit entresyndicalistes et la direc-tion générale qui, tout enestimant les revendica-

tions «illégitimes», crie à la «manipulation»et accuse le syndicat de vouloir faire capo-ter le plan de relance du secteur du textile.De leur côté, les syndicalistes campent surleur position et remettent en cause la ges-tion du DG de l’entreprise. Un dialogue desourds avec pour résultat un même leitmo-tiv des deux côtés : il y a menace sur larelance du secteur du textile par un lobbyd’importateurs. «Nous rompons toute rela-tion de travail avec le directeur général àpartir d’aujourd’hui (lundi)», a indiqué autéléphone, lundi dernier, à Horizons, Ali ElWahch, secrétaire général de la section syn-dicale.

Pour lui, cette décision intervient suiteau «silence de la SGP» qui «est restée sansréaction» face au mouvement de protesta-tion du 7 juillet dernier. Toutefois, le SGlaisse la porte ouverte au dialogue car,selon lui, «il y va de l’intérêt des tra-vailleurs». Après les deux journées de pro-testation, la section syndicale de l’entrepri-se appuyée par la FNTC a lancé un appel àune grève «illimitée». Ce dernier affirmeque la protestation intervient dans unmoment de grande inquiétude pour les tra-vailleurs. «Les pouvoirs publics ont pris ladécision le 4 avril 2011 d’assainir les entre-

prises publiques en dégageant une enve-loppe de deux milliards de dollars au pro-fit de l’industrie manufacturière, deux ansaprès, les salaires ne sont pas payés àtemps et il n’y a pas de matière premièrepour travailler», signale Ali El Wahch. Et,«quand on s’inquiète on pose le problèmeaux dirigeants mais on n’obtient pas deréponse». Il estime qu’une entreprisecomme Taxalg qui emploie 6 000 salariésjoue un rôle dans la relance de l’industrie.

LE DG CONTRE-ATTAQUEPour le DG de Texalg SPA, Abdelrachid

Slimane Boufrioua, les revendications de lasection syndicale ne sont pas légitimes carle SG s’ingère dans la gestion de l’entrepri-se alors que la loi ne l’y autorise pas. «Cesperturbations sont orchestrées par des per-sonnes occultes», estime-t-il. Il en veutpour preuve la réunion bilan de la sectionsyndicale qui s’est transformée en réquisi-toire contre l’encadrement de l’entreprise.«Sans études, soutient-il, ces gens ont affir-mé que l’opération d’assainissement prenddu temps. Ils ont avancé des revendica-tions qui n’ont rien à voir avec l’activitésyndicale en exigeant la présence du syndi-cat dans les réunions du conseil d’adminis-tration alors qu’aucune loi ne prévoit cela».De son avis, «le seul point sur lequel ilspeuvent intervenir est le retard dans le ver-sement des salaires». A ce propos,M. Boufrioua explique que «l’entreprise vitsur ses recettes». Cependant, il avouera :«nous avons des retards de recettes qui se

traduisent par des retards de versementdes salaires mais cela ne dépasse jamais le10 du mois». Et d’affirmer : «nous n’avonsaucun arriéré de salaire et cela depuis troisans pour un effectif de près de 6 000 tra-vailleurs».

Pour le DG de Texalg, cette situation nepeut s’expliquer que par une évidence : «Ily a un lobby et des intérêts». Interrogé surqui portent ses soupçons, il répond : «Je nepeux pointer du doigt quelqu’un de pré-cis». Pour lui, l’appel à la grève entraîneral’arrêt de la production et donc le recoursà l’importation. «On ne veut pas que le sec-

teur du textile redémarre. Ce sont lesefforts des pouvoirs publics qui sontvisés», affirme le responsable. Et d’expli-quer : «en l’absence de production, il n’yaura pas de recettes mais des charges quiviendront se greffer au budget de l’entre-prise. Cela va l’entraîner dans la spiraled’endettement».

Jusque-là, précise-t-il, «tant que le sec-teur du textile n’était pas aidé par l’Etat, onassistait à sa déconfiture qui arrange lesaffaires de certains. Dès que l’Etat a mis lamain à la poche, cela a l’air de déranger !».

n Fella Midjek

AMAR TAKDJOUT, SG DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE ET DU CUIR

LA SECTION SYNDICALE, affiliée à la Fédération nationale des textileset cuirs (FNTC) de l’UGTA, de l’entreprise Texalg SPA (Algérienne destextiles) a appelé, lundi dernier, à une grève illimitée à partir du 8 sep-tembre prochain.

«UN DÉBAT PUBLIC EST NÉCESSAIRE POUR UNE SORTIE DE CRISE»Entretien réalisé par : Fella Midjek

Est-il possible de relancer le textile ? La confection avance. Elle n’a pas encore récupéré ses

parts de marché, mais elle bouge même si le privé n’existeplus. Par contre, il existe une quinzaine d’usines du secteurpublic. Le partenariat avec les Turcs va permettre d’avan-cer. Nous avons l’outil de production, une main-d’œuvrequalifiée et ils ont le savoir-faire. A partir de septembre-octobre, le partenariat va démarrer. Le fait que ces usinesdégagent des bénéfices, c’est déjà pas mal. La filière ducuir arrive à s’en sortir puisqu’elle exporte les peaux brutessemi-finies. Il existe un marché à l’export et celui de latransformation.

Où en est le secteur aujourd’hui ?Le textile ne bouge pas. C’est l’amont qui doit alimen-

ter la confection. Donc, le confectionneur est appelé àimporter le tissu et le transformer ici. La question qui sepose est de savoir si l’entreprise Texalg a une politiquepour aller vers l’objectif d’alimenter le marché de la ména-gère. Il n’est pas concevable de produire des couvertures,des draps, de la popeline, du lainage et ne pas savoir lesvendre. Dans d’autres pays, les travailleurs sont impli-qués. A titre d’exemple, en Allemagne, les travailleursnégocient et recherchent des plans pour sauver leur entre-prise. A l’UGTA, nous sommes en train d’instaurer cetteculture. Dans tous les pays du monde, les travailleurs s’in-téressent à la courbe de l’entreprise. La réglementation nel’interdit pas.

Le syndicat dénonce le retard dans le paiement dessalaires. Avez-vous des chiffres ?Quand des salaires sont versés le 15 du mois, l’inquié-

tude s’installe. Le paiement est centralisé. C’est l’entrepri-

se qui paie les salaires des travailleurs des unités. Il ne fautpas attendre plusieurs mois pour réagir. C’est ce qu’onappelle une réaction d’alerte. Aujourd’hui, il n’y a pas depolitique de pénétration du marché.

Quel rôle joue la filiale commerciale dans ce cas ?Ses magasins ne sont pas encore ouverts. Il n’existe pas

de représentants, et quand on crée un produit, il faut fairedu porte-à-porte. Le représentant reste indispensable. Iln’existe pas de magasins témoins ni de dépôts de régula-tion. Pensez-vous que c’est rentable pour un client d’allerde l’Est à l’Ouest pour acheter sa marchandise, avec lesfrais de transport que cela engendre. Un produit existantà l’Ouest devrait se trouver à l’Est et vice-versa.

Le secteur est aujourd’hui sous l’emprise des impor-tateurs s’accordent à dire les professionnels. Est-ceune réalité ou un prétexte ?C’est un prétexte ! Il y a de la place pour tout le monde.

Il est plus facile d’importer, et cela ne demande pas beau-coup de salariés. Il y a des passe-droits au niveau desadministrations. C’est un secret de Polichinelle ! Et il y abeaucoup de gains et moins de dépenses. Bien évidem-ment, tout le monde trouve son compte mais ça ne va pasdurer. La manne financière va disparaître. L’importationtous azimuts va disparaître. La meilleure façon de se fairede l’argent est de créer une entreprise. En tant que diri-geant syndicaliste, ce qui importe est que les usines ne fer-ment pas.

Mais il y a le plan d’assainissement engagé depuisdeux ans…Justement, j’interpelle le ministre de l’Industrie pour

exiger des bilans. On a tendance à donner de l’argentdepuis 2011 et il n’y a pas eu de halte pour demander cequi a été fait. Il y a un plan d’assainissement financier quise fait en effaçant les dettes bancaires, fiscales et parafis-

cales. Pour le fonds de roulement, les banques s’y sontmises. Il reste la formation. Les dirigeants disent qu’il n’ya pas de formation. Ils n’avaient pas à inviter les anciens àpartir à 52 ans quand bien même ils ont fait leurs 32 ans deservice. Quand on a des ingénieurs en textile et qu’on n’apas formé, on les garde en attendant de former les jeunesgénérations. Il y a une incohérence. Dans chaque usine, ilfaut rappeler un ou deux ingénieurs pour l’encadrement. Ilfaut arrêter de donner de l’argent sans fixer un objectif derésultat. Le problème de l’entreprise Texalg est qu’elle n’ar-rive pas à animer ce groupe de 17 unités. On a recruté unevingtaine de cadres supérieurs dont 18 ont démissionné.Cette entreprise n’a pas de direction commerciale, ni deproduction, ni de création, ni des ressources humaines.Elle fait dans l’improvisation. Je réitère ma demande à laSGP, aux dirigeants de cette entreprise, aux directeurs desusines et aux secrétaires des syndicats des usines de nousretrouver autour d’une table pour discuter. Nous sommesdes gens de dialogue.

Une grève illimitée est décidée à partir du 8 sep-tembre prochain. Quelle est votre position ?J’adhère à la décision du syndicat d’entreprise mais je

suis ouvert au dialogue. C’est la position de la Fédération.Le syndicat est libre dans sa démarche. Il y a eu deux jour-nées de protestation et les dirigeants n’ont pas daignéouvrir la porte du dialogue. Quand on affiche du méprisvis-à-vis de la centaine de syndicalistes présents, on pous-se vers la radicalisation. Il faut savoir que cette entreprisea vu son chiffre d’affaires régresser depuis avril 2011.Même en 2013, il sera catastrophique. La vie de cette entre-prise est liée aux marchés publics. Elle ne vend pas unmètre de tissu au grand public. Elle est absente de l’espacecommercial algérien. J’en appelle à un débat public. Cetteopacité n’est pas normale. Notre préoccupation est l’outilde production, le travailleur et l’économie du pays.

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ABDELRACHID SLIMANE BOUFRIOUA, DG DE TEXALG (ALGÉRIENNE DES TEXTILES)

«Les syndicalistesveulent assurer eux-mêmes

les approvisionnements»Propos recueillis par : Fella Midjek

Lundi 15 juillet 2013. Deuxième journée de protes-tation des travailleurs du Groupe Texalg qui esti-ment leurs revendications «légitimes». Quelle estvotre position face au «climat d’inquiétude quis’est installé au sein des travailleurs» ?J’ai été saisi par des syndicalistes qui ont désap-

prouvé la manière de protester. Ces syndicalistesétaient satisfaits de la proposition que nous leur avonsfaite le jour de la première protestation (7 juillet 2013),à savoir recevoir un délégué par complexe et chacunexposerait les problèmes de son unité. D’ailleurs unelettre, datée du 10 juillet les invitant le 14 juillet à 10h àune réunion au siège de l’entreprise, fait foi.Malheureusement, les syndicalistes qui ont répondu àl’invitation n’étaient pas nombreux.

Quelles sont les véritables raisons qui ont, à votreavis, abouti à l’impasse et à l’appel lancé lundidernier à une grève illimitée à partir du 8 sep-tembre prochain ? Une grève, pourquoi ? Que demandent-ils ? Il n’y a

pas de retard dans le virement des salaires. Il n’y a riendans leur plateforme. Les syndicalistes ont des reven-dications qui ne concernent pas l’activité syndicale. Leslois algériennes ont fixé à chacun ses prérogatives. Il ya des actes de gestion où ils veulent s’ingérer. Labanque nous a accordé un crédit de 1 470 milliard decentimes pour approvisionner nos unités. Ces der-nières ont utilisé cette matière et elles ont vendu. Donc,il est normal de retenir 50% de leurs recettes pour rem-bourser la banque. Il ne s’agit pas de rembourser dansl’immédiat mais de constituer un fonds de roulement.La matière première intervient à environ 70% dans leprix de l’article.

Comment qualifiez-vous cette situation ?Cette situation me permet de dire qu’il y a une arriè-

re-pensée. Peut-être le changement de la direction.C’est ce qui est visé. Cela a été dit dans la presse par leSG de la Fédération. Il faut dire que cette opérationd’investissement est pilotée par une centaine de cadresde l’ensemble des filiales. Il y a des commissions tech-niques et les trois fameuses commissions des marchés.Les choix sont opérés par les utilisateurs eux-mêmes.Nous avons élargi au maximum le choix des équipe-ments. Cela prend du temps et les syndicalistes lesavent car ils sont parties prenantes des commissions.C’est ce qui me permet d’affirmer qu’aucun des pro-blèmes soulevés ne constitue la véritable raison desdébrayages. En fait, ils demandent l’autonomie desunités et l’autonomie des approvisionnements. Ils veu-lent faire eux-mêmes les approvisionnements. Ils refu-sent que ces approvisionnements passent par des com-missions et la commission des marchés. Pour quelmotif ? Je n’en sais rien. Ils mettent des pressions pourque nous fassions des concessions qui seraient illé-gales.

Quelles seraient les conséquences sur l’entrepriseavec ses 17 unités en cas de grève illimitée ?S’il y a grève, il y aura sa gestion par le dialogue

conformément aux lois de la République. Il y a des ins-tances en charge de ces litiges.

Quelle est la situation effective des 17 complexesappartenant à Texalg SPA?Ces entreprises constituaient des filiales autonomes

jusqu’au 31 décembre 2011. Leur activité était supervi-sée par le Groupe détenteur des actions de ces com-plexes. A chaque fois qu’elles avaient des problèmes desalaires ou d’approvisionnements, elles s’en référaientau Groupe. Par chance ou par malchance, quand leGroupe a été créé, Holdman (Holding public desindustries manufacturières) l’a doté d’un capital fara-mineux de 10 milliards DA.

A quoi ont servi ces 10 milliards DA ?Cet argent a été utilisé entre 1998 à 2011 pour payer

les salaires. Les filiales autonomes ne vivaient pas surleurs recettes. La plupart faisaient appel au Groupepour payer les salaires, les indemnités de départ à laretraite et les approvisionnements. Quand ces filialessont devenues des unités et ont été regroupées au seinde l’entreprise (Texalg), elles ont été dotées d’un capi-tal constitué par les actifs (usines) mais pas de fonds deroulement. Nous avons alors invité les gestionnaires etles syndicalistes à provoquer une véritable révolutiondans les mentalités au niveau des usines et faire ensorte que les travailleurs abandonnent l’idée d’assistés.Une unité industrielle est d’abord créatrice de richesse.Les nôtres sont dans un état de déliquescence avec deséquipements complètement dépassés. Ailleurs, ladurée de vie d’un métier à tisser est de cinq ans. Cheznous, il existe des métiers à tisser de 40 ans qui conti-nuent à produire à des coups faramineux.

Qu’en est-il des nouveaux équipements ? Nous commencerons à recevoir les nouveaux équi-

pements à partir de la fin de l’année (2013). Les mar-chés ont été signés avec les Allemands, les Italiens, lesEspagnols, les Français et les Suisses.

Le syndicat parle de retard dans le paiement dessalaires…Avant c’était le Groupe qui payait. Aujourd’hui,

nous faisons une véritable gymnastique pour payernos employés au plus tard le 10 ou le 12 de chaquemois et exceptionnellement le 15. Je dois voir les unitésqui sont un peu plus solides financièrement pour payerles salaires. Le Trésor public a pris en charge 2 000 mil-liards de centimes de dettes bancaires des 17 unités,200 milliards de centimes de dettes fiscales et 3 000 mil-liards de centimes de dettes parafiscales, accumuléesentre 1998 et 2009. Simplement, cela ne faisait pas sen-tir car le Groupe disposait de 10 000 milliards de cen-times.

Le défaut d’approvisionnement constitue l’autreélément d’inquiétude. Est-ce que réellement il n’ya pas de disponibilité de matières premières ?Pour les approvisionnements, l’Etat a donné un cré-

dit de 1 470 milliard de centimes de fonds de roule-ment qui ont été totalement utilisés pour l’achat decoton, de l’acrylique et du polyester. Les unités qui uti-lisent ces matières sont pourvues jusqu’à la fin de l’an-née. Il y a des unités qui utilisent d’autres produitsmais le fonds de roulement n’était pas suffisant pourles approvisionner. Pour pouvoir assurer l’approvi-

sionnement, je viens de demander un crédit à labanque de 3 milliards DA. Nous avons des contratsd’achat avec des délais assez courts de 6 mois, 9 mois à12 mois. Nous ne pouvons pas approvisionner parpetites quantités.

Selon le SG de la Fédération du textile, vousdépendez totalement des marchés publics.Pourquoi ? Nous préférons les marchés publics car ils sont ras-

surants d’autant qu’il s’agit de gros montants et degrosses commandes, du coup les charges baissent.

Quelle est votre politique de gestion des stocks envue de les commercialiser ? Nous avons trouvé des stocks datant de 20 ans.

Nous avons commencé à trier les stocks datant de 10ans, ceux entre 10 et 5 ans et ceux dont l’âge est infé-rieur à 5 ans. Etant des matières périssables, nousavons donné des instructions pour créer des commis-sions ad hoc afin d’examiner l’état de chaque stock etproposer des prix sans toutefois être déficitaire.Plusieurs unités l’ont fait et elles ont procédé à desventes aux enchères.

Une filiale a été créée pour la commercialisation.Quel est son rôle ?En effet, Jacket’s Club avait un certain nombre de

magasins essentiellement à Alger. Le conseil de partici-pation de l’Etat l’a doté de 45 autres appartenant à l’ex-Enaditex et l’ex-Districh à travers le territoire nationaldont 6 magasins sont en voie de rénovation. Les maga-sins de Jacket’s Club sont opérationnels. Pour les pro-duits destinés au grand public, la vente se fait par l’in-termédiaire de grossistes. Toutefois, nous n’avons pasde traçabilité de nos produits. La filiale possède autotal 10 magasins opérationnels et 50 en travaux.

L’Etat a débloqué deux milliards de dollars pourl’assainissement des industries manufacturières.Combien a reçu l’industrie du textile et est-il pos-sible de relancer le secteur avec cette somme ? Nous avons reçu 542 millions de dollars. Nous pou-

vons réaliser une grande partie de notre programmeavec cette somme mais nous avons introduit unedemande d’augmentation de cette dotation. Le secteurétait complètement déconnecté de la réalité à l’interna-tional. De nouveaux process ont vu le jour. Nous accu-sons 40 ans de retard. Le secteur est suivi par la tutel-le. D’ailleurs, aujourd’hui, nous examinerons le rap-port trimestriel. Donc, ceux qui disent que le plan deredressement est très en retard ne sont pas qualifiéspour s’y prononcer.

Que se fait-il en matière de formation notammentdans les métiers de base du textile ?Des actions sont initiées dont la prise de contact

avec les centres de formation professionnelle qui ontaccepté de former des ouvriers du textile. Par ailleurs,nous créons aussi des centres au niveau de certainesusines. A titre d’exemple, d’anciens cadres à la retraiteont été rappelés pour encadrer les ouvriers dans l’exé-cution. C’est déjà opérationnel pour toutes les unités.Les métiers de base sont les mêmes pour toutes lesusines quelle que soit leur spécialisation. De plus,toutes les opérations sont accompagnées de formation.

Qu’est-ce qui est prévu dans le cadre du partena-riat avec le Groupe turc Taypa ? Les Turcs ont prévu l’ouverture d’une école dans

tous les métiers. Dès que le nouveau complexe deRelizane sera opérationnel en 2015, l’école entrera enfonction. Il existe aussi d’autres actions de partenariatavec les Turcs. Jusqu’à 2018, 10 000 postes sont prévusgrâce à ce projet.

Quel est le chiffre d’affaires du Groupe prévu en2013 ?Les prévisions sont de 7 milliards de DA pour cette

année. Il faut savoir que nous avons un plan de déve-loppement jusqu’en 2022.

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HOMMAGE À MOHAMED ZAÂMOUMUn homme, une révolutionLakhdar Bouregâa, ancien officier de laWilaya IV historique, a indiqué que plusieurscrimes ont été commis durant la Révolutionmais le coupable reste inconnu. «C’est pourcette raison que l’écriture de l’histoire doit êtrefaite dans le moindre détail», a-t-il estimé,hier, au forum d’El Moudjahid consacré à lamémoire du colonel Mohamed Zaâmoum, ditSi Salah. Dans son intervention, Si Lakhdar areconnu qu’il est difficile pour lui d’évoquer lerôle de Si Salah car «évoquer ce grandhomme, c’est évoquer toute la révolution algé-rienne dans ses différentes étapes». Et en cesens, l’ancien moudjahid ne s’est pas fait prierpour s’étaler sur les divergences entre le FLNde l’intérieur et celui de l’extérieur, c’est-à-direles responsables qui étaient dans les maquis etceux qui se trouvaient dans les bases arrièresen Tunisie et au Maroc. A ce sujet, il rappellerala fameuse lettre que Si Salah a adressée àBoumediène pour soulever le retard pris parle FLN de l’extérieur dans l’acheminementdes armes vers l’Algérie. «Le 14 janvier 1960,nous avons tenté de réunir les responsablesdes Wilayas mais à ce moment-là, les Aurèsétaient divisés en deux, la Wilaya VI étaitoccupée par Belounis, alors que la Wilaya Vavait ses chefs à l’étranger», raconte LakhdarBouregâa. Après la désignation de Si Salah àla tête de la Wilaya V, il a procédé à la recons-titution des conseils de Wilaya pour unemeilleure coordination. Quelque temps après,il sera reçu, avec quelques compagnons delutte, par le général Charles de Gaulle. «Lesdiscussions ont porté sur le principe de l’auto-détermination.» Si Salah sera tué le 20 juillet1961 sur une crête du Djurdjura, à Maillot(aujourd'hui M'chedellah), près de Bouira. Deson côté, Rabah Zâamoum, fils du martyr, arelaté le parcours révolutionnaire de son pèredurant la guerre de la Libération tout en appe-lant à écrire l’histoire de la révolution algé-rienne quels que soient les événements vécus.A ce sujet, il a critiqué Youcef Khatib et RédaMalek pour avoir déclaré à la presse que lorsdes négociations avec la France, «De Gauleavait tendu l’hameçon et Si Salah a mordu».

n M. Benkeddada

RÉUNION DU BUREAUPOLITIQUE DU FLN

PROGRAMMÉE DEPUIS PLUSIEURS JOURS,la réunion du bureau politique du Front delibération nationale (FLN) s’est tenuefinalement, hier, au siège du parti à Hydra.

N euf membres decette instance suprê-me du parti ont prispart à cette ren-contre, à savoirMadani Beradai, qui

a délégué Mohamed Alioui, la séna-trice, Leïla Tayeb, le ministre desTransports, Amar Tou, la députée,Habiba Deloul, le ministre de laSanté, Abdelaziz Ziari, le chargé decommunication du parti, KassaAïssi, le ministre de l’Enseignementsupérieur, Rachid Harraoubia, et leministre du Travail, Tayeb Louh.

L’actuel coordinateur du parti,Abderrahmane Belayat, etAbdelhamid Si Afif n’ont pas assistéà cette réunion qui devrait examinerla situation actuelle du parti et dessi-ner les perspectives à court terme.Daadoua Ayachi et le sénateurAbdelkader Zahali n’y ont pas parti-cipé également.

La réunion du bureau politiquedu FLN, qui se tient dans unmoment crucial marqué par uneforte contestation des décisionsprises par l’actuelle direction,devrait examiner plusieurs pointsinscrits à l’ordre du jour, à savoirl’installation d’un directoire collé-gial pour la gestion des affaires duparti, l’annulation des décisionsprises par le coordinateur du parti,en l’occurrence AbderahmaneBelayat, la réhabilitation du chef dugroupe parlementaire dans sonposte et la désignation de la date dela prochaine session extraordinairedu comité central (CC) du parti. «Le

poste de coordinateur n’existe pasdans les statuts du parti et les déci-sions qu’avait prisesM. Belayat n’ont pas fait l’unanimitéchez les membres du BP, encoremoins chez ceux du CC, et ont crééune forte tension et beaucoup deproblèmes au sein du parti qui s’estfragilisé davantage», a précisé notresource.

L’installation d’une direction col-légiale instaurant le principe de laconcertation entre ses membres pourmieux gérer le parti et l’approche del’élection présidentielle de 2014 a étémûrement réfléchie au sein dubureau politique du parti. Lesrécents incidents qu’avait provoqués

l’élaboration de la liste des députésdu parti désignés dans les instancesde l’Assemblée populaire nationaleet qui ont failli perturber le déroule-ment de la séance de clôture de lasession printanière, ont été la gouttequi avait fait déborder le vase.

En effet, la forte contestationexprimée par les députés contre laliste Belayat a permis de relancer ledébat sur la nécessité, voire l’urgen-ce, de tenir la session extraordinairedu comité central du parti, renvoyéeaux calendes grecques, pour élire unnouveau secrétaire général du partiet donner une légitimité aux déci-sions de la direction.

n Nouria Bourihane

La ligne ferroviaire électrifiée Birtouta-Zéralda seramise en exploitation début 2015, a annoncé, hier à Alger, leministre des Transports, Amar Tou. Lors d'une visited'inspection du chantier de réalisation de la nouvelle ligneferroviaire électrifiée à double voie devant relier Birtouta àZéralda via la ville nouvelle de Sidi Abdellah sur une dis-tance de 21 km, dans la wilaya d'Alger, M. Tou a préciséque les travaux «avancent bien» en dépit de certains obs-tacles ajoutant qu'elle sera mise en service fin 2014-début2015. La société nationale Infrafer et l'entreprise turqueYapimerkezi sont chargées de la réalisation de ce projetdont le coût s'élève à près de 26 milliards de dinars. Laligne ferroviaire Birtouta-Zéralda comprend quatreouvrages d'art dont un viaduc de 450 m. Avec quatregares (Birtouta, Sidi Abdellah, Sidi Abdellah, cité universi-

taire, Zéralda), le futur autorail, prolongement de la lignereliant Alger (Agha) -Al Afroun (Blida) via Birtouta, roule-ra à une vitesse de pointe de 160 km/h. La longueur de laligne a été réduite de 23 km à 21 km pour la mise en placed'une station ferroviaire à Zéralda, à proximité de la gareroutière, sur une distance de 300 m2 pour établir un réseaude moyens de transport dans un même périmètre consti-tué d'autobus, de taxis et train.

En plus de ses fonctions vitales, cette ligne dont les tra-vaux de réalisation ont débuté en septembre 2011 confèreune dimension esthétique indéniable, puisqu'elle longe leshauteurs de la région à travers dix ponts, outre un tunnelde 341 m, a-t-on constaté sur place. Evoquant les obstaclesà l'origine du retard mis dans l'avancement des travaux,notamment ceux relatifs aux expropriations, le ministre aindiqué que ce problème sur lequel a buté la réalisationd'un tronçon de trois kilomètres discontinus est en voie derèglement après la promulgation des décrets d'expropria-tion et l'indemnisation, et ce, pour éviter l'arrêt des tra-vaux. D'autre part, le ministre a annoncé qu'une étude defaisabilité sera entamée pour la réalisation d'une lignesimilaire reliant la ville de Zéralda à celle d'Ouled Fayet,via la ville de Staouéli qui souffre de plusieurs problèmesliés aux transports. Cette ligne ferroviaire aboutira àmoyen ou long terme à Ouled Fayet pour rejoindre ensui-te le réseau du métro d'Alger qui atteindra 40 km à l'hori-zon 2022.

AMAR TOULA LIGNE FERROVIAIRE ÉLECTRIFIÉE BIRTOUTA-ZÉRALDA OPÉRATIONNELLE DÉBUT 2015

Vers l’installation d’unedirection collégiale

SOUK AHRASL’association El Ihsane aux côtés des familles

rurales démuniesL’association nationale El Ihsane SOS 3e âge en

détresse a organisé, hier, une visite à des famillesdémunies des mechtas relevant des communes

frontalières de Lemrahna et de Sidi-Fradj, a-t-onconstaté. La commune de Sidi-Fradj a constituéla première étape de la tournée de cette associa-tion qui a remis 50 couffins contenant des pro-duits de première nécessité, avant de rallier la

commune de Lemrahna où 50 autres couffins ontété distribués. Cette association, présidée MmeSouad Chikhi, a prévu également, dans le cadre

de cette tournée, des aides sous forme de laitconcentré, pour le centre de l’enfance assistée, etde l’eau minérale pour les foyers de personnes

âgées de Souk Ahras et de Sedrata.

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Page 7: HORIZONS DU 21.07.2013

LES ALGÉRIENS ET LE RAMADHAN

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

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Certains jeûneurs passentla majeure partie de lajournée à dormir. D’autresconsacrent ce mois à prier,réciter le Coran, rendrevisite à la famille. Alors

que d’autres encore préfèrent travailler.Pour ce jeûneur, il n’y a pratiquementrien à faire de spécial sauf aller tra-vailler. Rester à la maison sans rien faireest loin d’être la solution, même si autravail, c’est le coma total. «Je reconnaisque ce n’est pas facile de travaillerdurant ce mois. Les gens sont stressés,moins actifs, moins productifs et à lamoindre étincelle, c’est le clash. Mais àmon avis, c’est moins pénible que de res-ter à ne rien faire», soutient-il.

Une mère de famille indique qu’ellepasse la grande partie de son tempsdans la cuisine à préparer les plats,salades et desserts, sans oublier l’incon-tournable chorba. Une fois ces tâchesterminées, c’est devant la télévisionqu’elle trouve refuge pour suivre lesfeuilletons, histoire de se détendre enattendant la rupture du jeûne. Hakim,moniteur, indique que le Ramadhan estun moment unique et intime pour unemeilleure pratique religieuse. «Le travailreste la meilleure des manières pour quenotre jeûne soit validé», dit-il en esti-mant que le Ramadhan est une périodeprécieuse, une occasion pour toutmusulman de s’adonner à la lecture duCoran et au travail. Le fait de dormirtoute la journée est, à ses yeux, unenégligence. Pour lui, travailler c’est lameilleure manière de passer le temps.«Quand je travaille, le temps passe vite.Déjà, les week-ends, j’éprouve toutes lespeines du monde à finir le jeûne. Je medemande comment les gens passent leurtemps sans rien faire», observe-t-il.

A CHACUN SON CONGÉ Ce mois de Ramadhan a coïncidé

avec la période des congés. Dès lors,certains ont préféré carrément marquer

une pause. Les motifs, ce n’est pas cequi manque. «C’est sacré chez nous !Chaque année, on le passe en famille.C’est le seul mois où je rencontre mafamille paternelle et maternelle réunie.Aussi, je n’hésite pas à prendre moncongé durant cette période où je retrou-ve beaucoup plus d’harmonie dans mavie», indique Samir, employé dans uneentreprise étatique. Faouzi abondedans le même sens.

Il indique qu’il ne peut pas travaillerdurant ce mois. «C’est une situationinimaginable pour moi. Je suppose quepour les personnes qui travaillent, celane doit pas être évident. J’ai la chanced’être en vacances à cette période»,soutient-il. Idem pour cette mère defamille dont le congé annuel débute lepremier jour du Ramadhan.

La raison  : avoir le temps suffisantpour préparer le f’tour. Chez Djamel,enseignant  de maths, le temps necompte pas. «Je ne trouve vraiment rienà faire à part dormir. Je fais aussi de lalecture de temps à autre. Je passe égale-

ment mon temps à regarder des films etdes séries télévisées ou à jouer auxcartes, quand je ne pique pas unsomme», dit-il. Omar, infirmier de sonétat, est également adepte des congésramadhanesques.

«Je préfère dormir. Après le repas dus’hour, je dors jusqu’à l’heure de la rup-ture du jeûne. Car je me se sens faiblependant cette période.» Mais leRamadhan n’est pas uniquement unehistoire de musique à écouter, de filmsà regarder, de familles à visiter ou deCoran à réciter.

C’est aussi un job à découvrir. C’estle cas de Farid, fonctionnaire. La nuit, iltravaille pour faire face aux dépenseset réserver son modeste salaire pourl’Aïd et la rentrée scolaire. «J’évite dedormir trop pendant le Ramadhan.Mais une petite sieste n’est pas interdi-te. Je bosse toute la nuit et quand jereviens au petit matin, je suis obligé dedormir pour récupérer», indique cepère de famille de quatre enfants.

n Amokrane H.

Ceux qui bossent et ceux qui dorment

COMMENT LES ALGÉRIENSoccupent-ils leur temps durant leRamadhan ? Avis partagés.

SÉISME DE HAMMAMMELOUANELe ministère de la Solidaritéconsacre desaides alimentaires aux sinistrés La ministre de la Solidarité nationaleet de la Famille, Souad Bendjaballah,a affirmé, vendredi, que des aidescomposées de denrées alimentaires etde repas seront distribuées aux sinis-trés du séisme de HammamMelouane (Blida). Bendjaballah aindiqué, en marge du chargement del’aide humanitaire destinées auxréfugiés syriens en Jordanie, que «desaides comportant des repas et desdenrées alimentaires seront distri-buées aux sinistrés du séisme deHammam Melouane et qu'un groupede cadres du ministère était sur placepour superviser l'opération». Elle arévélé à cette occasion que «l'opéra-tion de solidarité en faveur des habi-tants dont les maisons ont étédétruites sera lancée à partir de same-di (hier) en coordination avec leministère de l'Habitat et del'Urbanisme et le wali de Blida».Concernant les aides du ministère dela Solidarité en ce mois de Ramadhan,la ministre a affirmé que 570 millionsde dinars d'aides seront distribuésaux nécessiteux à travers le territoirenational en sus d'une enveloppefinancière dégagée par le ministère del'Intérieur et des Collectivités localesà travers les communes et les wilayasau profit des catégories vulnérables.Le ministère de la Solidarité apportesa contribution à l'opération «restau-rants de l'iftar» sachant que pour cetteannée, 800 espaces ont été aménagésau niveau national pour accueillir lesvoyageurs de passage et autres néces-siteux et sans-abri, en coordinationentre les ministère de l'Intérieur etdes Collectivités locales et de la Santé.Concernant le couffin du Ramadhan,Mme Bendjaballah a fait savoir que leministère a décentralisé ses actions desolidarité en conférant aux walis lesprérogatives de distribution de cesaides sous forme de denrées alimen-taires ou de pécule.

I l fut un temps, pas si lointain, où lesAlgériens appréhendaient l’avènement du

Ramadhan. Ils redoutaient, non sansquelques raisons, la flambée des prix, lanervosité contagieuse, mais, surtout, ladétérioration de la situation sécuritaire. Parune conception pervertie du message reli-gieux, des extrémistes menaient plus qued’habitude des attaques sanglantes dansles villes et douars reculés. Des djounoud,des policiers, des paysans, des voyageurspaisibles, ont perdu la vie en ce mois dédié,en principe, à la méditation et à la bienfai-sance. En lieu et place de la rahma, lescitoyens subissaient le prétendu «djihad»d’illuminés. Les automobilistes étaientangoissés avant de prendre la route et, parpeur, les lieux publics étaient craints etredoutés. Le jour de l’Aïd était attendu etvécu comme un moment d’intense soulage-ment. La chronique du terrorisme enAlgérie a retenu de ces actes terroristes

durant le mois sacré des épisodes aussiignobles que l’attentat ayant visé desélèves venus s’inscrire à l’école de gendar-merie des Issers ou l’assassinat du fils deBen Boulaïd sur le tronçon de la mort entreLakhdaria et Kadiria. Même l’Académieinterarmes de Cherchell avait été visée unmois de Ramadhan durant lequel les extré-mistes redoublent de férocité. Quel contraste avec la réalité d’aujour-d’hui ! En 2000, près de 300 victimes furentrecensées et cette comptabilité macabre en1997 en a retenu 1.500. Depuis, au fil desannées, le terrorisme est dans un mouve-ment de reflux permanent. Si de petitsgroupes continuent à se manifester spora-diquement, les menaces et les oukases dela nébuleuse terroriste ne sont plus cetteépée de Damoclès suspendue au-dessus dela tête des Algériens. Ces derniers ont finipar se défaire de la terrible pression instau-rée durant plus d’une décennie. Même le

discours religieux voulu par certainscomme moyen d’intimidation est détournépour devenir le vecteur de modes de vieindividualisés et décomplexés. Le succèsd’audience du cheïkh Chemseddine etl’usage de hidjabs colorés entrent danscette catégorie. Des marées humaines sedéversent chaque soir après le ftour dansles rues de toutes les villes, y compriscelles des petites bourgades. La pratiquede la religion reprend son caractère d’actede foi et perd cette charge idéologique quiservait de carburant à la haine de son com-patriote. L’Algérie était depuis des sièclesune terre où l’expression religieuse n’ajamais conduit à des massacres. Elle adonné naissance à des poètes, à des sagesqui ont su admirablement glorifier Dieu etson Prophète. Ce n’est nullement un hasardsi même le medh ne trouve pas grâce auxyeux des «purificateurs». Ils ont vouluinterdire et déraciner l’activité culturelle en

s’en prenant aux créateurs. Qu’elle renaîtde plus belle aujourd’hui est une revanchede la société qui a toujours ménagé desespaces et du temps pour la joie et ladécompression. Aujourd’hui, le quotidiendes Algériens est davantage «parasité» parles nuisances de la petite criminalité et lesproblèmes d’ordre économique. On necraint plus les attentats à la bombe ciblantmarchés et parfois même des mosquées.La vigilance n’est certes pas retombée et ledispositif de surveillance maintenu discrè-tement. L’angoisse n’étreint plus le cœur deceux qui font tranquillement leursemplettes ou prennent le chemin des sallesde spectacle. Sous les coups de boutoirdes différents corps des services de sécuri-té, les activités criminelles des groupes ter-roristes ont connu un net recul. La lutteantiterroriste continue pour apaiser définiti-vement le pays.

n H. Rachid

UN MOIS SACRÉ SANS CRAINTE NI ANGOISSE

ALGERIEACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

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Commentaire

Page 8: HORIZONS DU 21.07.2013

ALGERIEACTUALITÉS HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013w w w . h o r i z o n s - d z . c o m

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TIZI OUZOU

RELIZANE

Les auteurs du meurtre de Brahim et Haroune (10 anset 9 ans), commis en mars dernier, seront jugésaujourd’hui par la Cour criminelle auprès du parquetde Constantine. Les principaux accusés G. Amin (38ans) et O. Hamza (22 ans) comparaîtront en compa-gnie d’un troisième individu soupçonné de complici-té et arrêté quelques jours après l’interpellation desdeux meurtriers. Quatre avocats défendront lamémoire des deux enfants, alors que du côté desassassins, aucun avocat inscrit au barreau de

Constantine n’a voulu les défendre, la Cour ayantcommis d’office des avocats conformément à la loi.Des dizaines de témoins seront entendus durant ceprocès, dont un travailleur de nationalité chinoisedont le témoignage accable les deux accusés.Rappelons que Brahim et Haroune ont été enlevésavant que leurs corps sans vie ne soient retrouvés,trois jours plus tard, dans des sacs et des cabas, prèsd’un immeuble à la nouvelle ville Ali Mendjeli.

n Kaïs B.

CHERCHELL

Un mandatairedépossédé de 30millions de centimesA. H., un mandataire exerçant au marchéde gros des fruits et légumes de Attatba, aété victime d’un vol à Cherchell, alors qu’ilétait en compagnie de son cousin, B. M.,âgé de 18 ans. Le même jour de sonagression, il s’est présenté à 5h30 du matinau niveau de la Sûreté de daïra deCherchell pour y déposer plainte. Selon A.H., les malfaiteurs, au nombre de trois,étaient cagoulés. Selon toujours sadéposition, les malfrats l’ont dépossédé desa sacoche qui contenait une somme de 30millions de centimes ainsi que des facturesrelatives à ses activités. «Les enquêteurs dela police judiciaire ont immédiatemententrepris des investigations dans le but deparvenir à l’identification des troissuspects impliqués dans l’affaire», aindiqué le lieutenant Laouireme, chargé decommunication au niveau de la sûreté dewilaya de Tipasa. En effet, l’enquête arapidement abouti à l’interpellation destrois malfaiteurs, D. H., 23 ans, S. M., 28ans et K. K., 32 ans. Il s’est avéré que lestrois voleurs connaissent bien leur victime.«Les trois suspects ont procédé, avant depasser à l’acte, à la surveillance de leurvictime. Notamment les horaires de sasortie et son retour à la maison», confiel’officier. Ainsi, le jour venu, les troismalfrats ont coincé à l’aube A. H., quiétait en compagnie de son cousin, au seuilde l’immeuble où il habite. Ne voulant pascéder au chantage, la victime a tenté derésister à ses agresseurs qui l’ont agresséavec un gourdin. Des trois suspects, seulD. H. a reconnu devant les enquêteurs lesfaits qui lui sont reprochés, alors que sesdeux acolytes ont tenté vainement de nierleur implication dans l’affaire. Mais peineperdue, puisque après avoir été présentésdevant le tribunal de Cherchell, leprocureur de la République a ordonné leurplacement sous mandat de dépôt à lamaison d’arrêt de Sidi Ghilès.

n Amirouche Lebbal

«Bonnie and Clyde», cecouple diabolique, aété arrêté par laGendarmerie natio-nale après unelongue et minutieu-

se enquête entamée depuis le mois demai dernier suite à des plaintes decitoyens de vol de leurs véhicules. Nonseulement ils ont réussi à arrêter lecouple mais aussi une partie du réseauqui s’est formé autour des principauxaccusés. En effet, N. Ahmed (42 ans) etsa femme A. Rachida (41 ans), origi-naires de la localité    de Aït Khelili(Mekla), avaient tissé autour d’euxtout un réseau de receleurs à travers leterritoire national chez qui ils écou-laient les objets de leurs vols. Dans levol, le couple s’est spécialisé dans celuides véhicules notamment les fourgonsde transport de marchandises. Sonstratagème consistait en une simula-tion d’un déménagement pour des rai-sons professionnelles et mutation del’époux. Ainsi, il demandait à certainstransporteurs de lui assurer une cour-se. Une fois la confiance du transpor-teur acquise, le couple fait semblantd’offrir des rafraîchissants au conduc-teur. Mais des rafraîchissants bourrésde psychotropes. Une fois le «nectar»pris, le conducteur est gagné par lasomnolence. Devant son impossibilitéà poursuivre la route, «Clyde» (lemari) se proposait de le remplacer auvolant. Une fois arrivé devant une fon-taine naturelle au niveau du col deChellata, point de jonction des limitesadministratives entre les wilayas deBéjaia et Tizi Ouzou, il propose auconducteur «assommé» de se rafraî-chir quelque peu pour retrouver ses

réflexes et reprendre le volant. Une foisce dernier le visage entre les mainsremplies d’eau, le couple prend la clédes champs pour disparaître dans lanature et laisser penaud le pauvretransporteur. Le stratagème avait fonc-tionné plusieurs fois avant qu’une deleurs victimes, un transporteur deBatna, âgé de 70 ans, ne saisisse lasupercherie. Refusant de descendre deson véhicule, il sera menacé, mais aulieu de céder, il  jettera  dans la natureles clés de son véhicule. Dans la quêtedes clés, le couple ne s’était pas renducompte que la bonne femme avait lais-sé tomber un document, un acte demariage, qui lui sera fatal. Récupérépar le conducteur, il le déposeraauprès de la brigade de gendarmeriequi ne manquera pas de retrouver«Bonnie» (l’épouse) qui n’en est pas enfait à son premier mariage puisque sestrois enfants sont issus de troismariages différents et le quatrièmeétait en gestation. Arrêté, le couple,

dont le mari circulait avec une fausseidentité, donnera le nom de ses rece-leurs au nombre de quatre originairesde Mekla, Sétif, Boumerdès et Blida.Les gendarmes utiliseront les télé-phones portables et puces retrouvéschez le couple pour arriver à identifierles quatre receleurs. Les gendarmesrécupéreront ainsi 4 des 7 véhiculessignalés volés par ce couple ainsiqu’une vingtaine de portables et depuces et une somme d’argent de600.000 DA. Cinq des présumésmembres de ce réseau de voleurs devéhicules avec violence ont été placés,mercredi dernier, par le Parquetd’Azazga, sous mandat de dépôt. Unsixième individu a bénéficié d’unecitation directe. Ils sont accusés d’asso-ciation de malfaiteurs, de tentatived’assassinat, vols qualifiés, menacesavec arme blanche, blanchiment d’ar-gent, usurpation d’identité et faussedéclaration. 

n Rachid Hammoutène

CONSTANTINE Le procès des assassins de Haroune et Ibrahim s’ouvre aujourd’hui

LE COUPLE DIABOLIQUE de la wilaya de Tizi Ouzou a fini par tom-ber dans les filets de la Gendarmerie nationale, plus précisémentde la brigade de Azazga.

Arrestationdu couple infernal

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Une enquête a été ouverte à Relizanepour déterminer les tenants et les abou-tissants de l'affaire d'un policier qui atué, vendredi avec une arme à feu, soncollègue et une femme de ménage,indique-t-on dans un communiqué de ladirection de la Sûreté de wilaya. La poli-ce judiciaire a arrêté, vendredi soir verscinq heures, l'auteur du crime et a ouvertune enquête sur les tenants et les abou-

tissants de cette affaire, lit-on dans cedocument dont une copie a été remise àl'APS.

Le mis en cause avait usé, vendredimatin à l'hôtel de la police au centre-villede Relizane, de son pistolet tuant un ins-pecteur de police et une femme deménage. Il s'est retranché ensuite auréfectoire de l'hôpital Mohamed-Boudiafsitué à proximité, selon une source sécu-

ritaire. Après sept heures de négocia-tions, il s'est enfin rendu à la police quiencerclait le lieu, précise-t-on.

Une quantité de 1. 268 kg de kif traitéen provenance du Maroc a été saisie,vendredi matin, à Tlemcen, près de labande frontalière ouest, par les gardes-frontières relevant de la Gendarmerienationale (GD) a-t-on appris auprès dece corps de sécurité. Lors d’une

patrouille de contrôle, les gardes-fron-tières de Bab El-Assa ont récupéré 1. 268kg de kif traité à bord d’un véhicule,immatriculé à l’étranger et abandonnépar des narcotrafiquants à 2 km du tracéfrontalier, a-t-on souligné.

La substance saisie a été remise auxgendarmes de la section de recherchesdu groupement de wilaya de Tlemcenqui ont ouvert une enquête.

ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE D'UN POLICIER AYANT TUÉ UN COLLÈGUEET UNE FEMME DE MÉNAGE

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La doyenne de la commune s'en est alléeNemeur née Ouaiche Aldjia, considérée comme la doyenne de la commune de Tizi Ouzou, s'est éteinte aucourant de cette semaine à l’âge de 107 ans, avons-nous appris auprès de sa famille. Née au mois de juin1907, Na Aldjia a gardé toute sa lucidité jusqu'à la fin de ses jours. Des jours qu'elle a finis auprès desneveux et nièces de son mari car elle n’avait pas d’enfants. L'amour de la famille de son défunt mari,notamment l'épouse et les enfants de Rabah Nemeur, lui a permis de passer de vie à trépas sans vraimentavoir eu le sentiment d'être seule. «Certes elle aurait aimé avoir des enfants, mais nous avons tout fait pourque ce vide lui soit comblé», nous dira Fatiha, l'épouse de Rabah.

nR. H.

C’ est aussi le mois de la «sacrée»débrouille car pour certains,c’est l’occasion d’avoir un tra-vail, bien que temporaire, pourarrondir des fins de mois deplus en plus difficiles. C’est

ainsi que beaucoup de gens versent dans la fabrica-tion de pain maison, sucreries et autres gâteaux tradi-

tionnels. Ils s’instal-lent là où ils peu-vent. Un peu par-tout à travers la villede Tizi Ouzou, voiremême à travers laKabylie, on loue desateliers clandestinsrépartis aux quar-tiers périphériquespour être loin, àl’abri des contrô-leurs et du fisc.Toutefois, ils fontaussi travailler destiers. Les bonnesfemmes sont là,pour certaines àpétrir la pâte, pourd’autres à la mettreen pièces, d’autres

chargées de la cuisson et enfin d’autres de la misesous emballage. Parfois, elles travaillent jusqu’à 10heures par jour dans des lieux dépourvus de commo-dités et sous une chaleur suffocante. Les femmes sontplus nombreuses mais nombre d’hommes aussi exé-cutent les mêmes tâches. La chaleur dégagée par lesfourneaux à gaz est insupportable, surtout en l’absen-ce de ventilation et de la climatisation. Ces tra-vailleurs de l’ombre sont rémunérés de manière dis-parate. Leur salaire varie en fonction des «postesoccupés et des spécialités, entre 4.000 et 7.000 DA parsemaine.

«Bien que ce travail soit temporaire, il est pournous une aubaine inespérée pour arrondir les fins demois et faire face aux dépenses du Ramadhan», nousdira une femme rencontrée dans un atelier de fabrica-tion de pain (galette). Et ce, même si pour elle, lesconditions de travail «sont très dures et les usent jus-qu’à la moelle».

Paupérisation oblige, ces gens ne peuvent seplaindre de peur de perdre leurs postes d’emploi etmême ne plus trouver de place pour les prochaineséchéances «ramadhanesques». Il faut bien dire que laloi du silence est de rigueur dans cette économie sou-terraine et très bien rodée avec ses codes de conduiteet ses règles. Comme en témoignent ces prix uniquespratiqués sur tous les étals dénotant de la puissancede cette frange de spéculateurs.

nRachid Hammoutène

CES TRAVAILLEURS DE L’OMBRE SONT

RÉMUNÉRÉS DEMANIÈRE DISPARATE.LEUR SALAIRE VARIE

EN FONCTION DES«POSTES OCCUPÉS ET

DES SPÉCIALITÉS,ENTRE 4.000 ET 7.000

DA PAR SEMAINE.

“PENDANT LE MOIS DE RAMADHAN, les fourneaux battent leur plein. C’est le moischoisi par les confectionneurs de mets locaux pour exhiber leur savoir-faire.

RAMADHAN À TIZI OUZOU

Lors de sa visitejeudi dernier àOran, le ministredes Travauxpublics, AmarGhoul, a annoncé laconstruction pro-chaine d’un pontfuturiste géant, quiaura un grandimpact sur le plantouristique.L’ouvrage devrarelier Haï

Sanawbar au centre-ville d’Oran. Pour ce qui estde l’étude de la faisabilité de cet ouvrage d’art,d’une longueur de 1,2 kilomètre, elle a été achevée,a indiqué le ministre. Ce projet qui s’inscrit dans lecadre du plan de modernisation d’Oran, permettrad’assurer une fluidité du trafic routier entre HaïSanawbar et le centre-ville d’Oran.

nA. A.

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VERS LA RÉALISATION D’UN PONT FUTURISTE GÉANT

CES ESCLAVES DES FOURNEAUX

“La direction de la Sociétéd’exploitation dutramway d’Oran(Setram) annonce que lesétudiants des universitésd’Oran bénéficierontprochainement de tarifsadaptés sur la ligne dutram. Selon ces mêmesresponsables, cettetarification est,cependant, encore àl’étude, et ceci «afin de dégager la meilleureformule adaptée aux étudiants, tout en préservantl’intérêt de l’entreprise». La Setram compte,également, proposer à l’avenir des produits et destarifs adaptés aux différentes catégories de clientèle.D’autre part, 33 kiosques sont en voie de réalisation.A rappeler que le tramway enregistre une moyennequotidienne de près de 28.000 passagers, soit unnombre de loin inférieur aux objectifs des 90.000utilisateurs/jour prévus.

nA. Abbas

TRAMWAY D’ORANVERS DES TARIFS «SPÉCIAL ÉTUDIANT»

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ÉGiONSR HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.

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Les travaux de rénovation de la Grande Posted'Oran patinent. Lancés le 18 octobre 2012, ils sontà l'arrêt depuis le mois de mai dernier. Le respon-sable de l’entreprise réalisatrice affirme que «les tra-vaux ont été interrompus par Algérie Poste, suite àdes problèmes rencontrés sur le site et que nousavons signalés». Parmi ces problèmes, le respon-sable cite l'occupation des lieux par d'autres institu-tions malgré le lancement des travaux ainsi quel'existence d'installations de valeur appartenant àMobilis et Algérie Télécom qui n'ont pas été éva-cuées. Pour sa part, le patron régional d'AlgériePoste souligne que «les travaux ont été interrompuset la prochaine réunion devra trancher la question».Cette situation a retardé la cadence des travauxavec évidemment un impact sur le délai de récep-tion de ce bâtiment datant de l'époque coloniale.Selon le cahier des charges, l'opération de rénova-tion devait être finalisée en 18 mois mais jusqu'àprésent, il n'y a aucun indicateur sur la reprise destravaux. En attendant que «le litige» entre la maîtred'ouvrage et l'entreprise réalisatrice du projet soitréglé, le bâtiment de la Grande Poste reste fermé.

nA. A.

GRANDE POSTE LES TRAVAUX DE RÉNOVATION À L’ARRÊT

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HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

BARACK OBAMA,PRÉSIDENT DESÈTATS-UNIS«Lorsque TrayvonMartin(adolescentnoir tué en 2012,Ndlr) a été abattu,j'ai dit qu'il auraitpu être mon fils. Uneautre façon de ledire, c'est qu'il y a35 ans, j'aurais puêtre Trayvon Martin.»

MONDEw w w . h o r i z o n s - d z . c o m

«Nous sommes parvenus à un accordpour reprendre les négociationsdirectes entre Palestiniens etIsraéliens. Je me réunirai àWashington la semaine prochaineavec Tzipi Livni, la ministre israélien-

ne de la Justice, en charge des négociations de paix, et SaebErekat, le négociateur palestinien en chef, pour régler lesderniers détails et formaliser les bases de la reprise du pro-cessus des négociations», a annoncé le secrétaire d’État amé-ricain. «C’est une importante et bienvenue avancée», dit-il,avant de suggérer aux deux parties de privilégier les «dis-cussions privées», si elles veulent «assurer le progrès et lacompréhension». Dans la foulée, il rend un hommageappuyé au «leadership courageux» du président palesti-nien, Mahmoud Abbas. Normal. Contre toute attente,Abbas est passé outre la décision arrêtée jeudi à Ramallahpar le comité exécutif de l'Organisation de libération de laPalestine : pas de reprise des négociations tant que lesAméricains et les Israéliens ne mentionnent pas clairementles frontières de 1967 comme base des négociations et nes’engagent pas à geler totalement la colonisation et libérerdes prisonniers palestiniens détenus en Israël. Il est vraiqu’une délégation du comité de suivi arabe du processus depaix lui a affirmé que les propositions du secrétaire améri-cain, avec en particulier des éléments nouveaux sur lesplans économique, politique et sécuritaire, «créaient un cli-mat convenable pour relancer des négociations sérieuses».Pourtant, la proposition américaine, censée déboucher surdes résultats concrets dans «six à neuf mois», n’évoque pasle retour aux frontières antérieures à la guerre des Six joursde juin 67 ou l’arrêt de la colonisation. Elle prévoit une«retenue» dans la colonisation seulement, hors des grands

blocs d'implantations et d’Al-Qods-Est. Hamas, le parti isla-miste au pouvoir à Ghaza depuis juin 2007, rejette cette«reprise des négociations». «M. Abbas n'a aucune légitimitépour négocier au nom du peuple palestinien sur des ques-tions fondamentales», a déclaré Sami Abou, Zouhri porte-parole du mouvement. Le mouvement du député indépen-dant, Moustapha Barghouthi, rejette lui aussi ces pourpar-lers qui «seront une perte de temps pour les Palestiniens etune couverture au gouvernement Netanyahu».«L'expérience de vingt ans de négociations est suffisantepour prouver que c'était une erreur de signer les accordsd'Oslo avant un arrêt de la colonisation, le nombre decolons dans les territoires occupés étant passé depuis de150.000 à 600.000», écrit ce parti, affirmant que «retourneraux négociations sous cette forme serait retomber dans lepiège d'Oslo». «Retourner aux négociations hors du cadrede l’ONU et de ses résolutions reviendrait à un suicide poli-tique», avertit le Front populaire de libération de la Palestine(gauche nationaliste). Il exhorte la Direction palestinienne àrelancer ses démarches, suspendues à la demande deWashington, d'adhésion à des organisations internationales,y compris aux instances judiciaires habilitées à poursuivreIsraël, «au lieu de soumettre les droits palestiniens garantispar le droit international à des compromis et des parisfutiles qui ont échoué encore et encore». D’autres partis ontdénoncé la reprise de «ces pourparlers sans fin» d’autant,disent-ils, que le fossé qui sépare les deux parties reste«abyssal». Les Israéliens, qui se sont félicités de la victoire deKerry, ont laissé entendre qu’ils pourraient faire deux gestesde bonne volonté : libérer quelques prisonniers palestiniens,dont certains sont détenus bien avant les accords d’Oslo, etralentir la construction dans les colonies.

n Djamel Boukrine

ÉGYPTE

La bataille de la sécurité de Mansour

La défiance isla-miste ne semblepas lâcher prisedans les fiefs desFrères musulmansgrouillant demanifestantsmobilisés pourmaintenir la pres-sion sur le nou-veau régime deAdly Mansourqu’il considèreillégitime. Au len-demain des plusgrandes manifes-

tations jamais connues en Egypte, des sit-in ont ététenus dans les deux sites qu’ils occupent mainte-nant depuis près de trois semaines : la mosquéeRabaâ al-Adawiya, dans le faubourg de Nasr City,et les abords de l’Université du Caire, beaucoupplus proche du centre-ville. Hier matin, dressantdes tentes et installant des barrages sur les voiesd’accès, les militants islamistes convergeaient parcentaines. D’autres manifestations ont égalementeu lieu dans plusieurs villes de province, comme àAlexandrie (nord). Face à l’action des Frères musul-mans, la mobilisation est toujours de mise dans lecamp de la légendaire place Tahrir, fêtant encoredans une ambiance festive la destitution de Morsiet, comme c’était le cas dans la soirée de vendredi,brandissant des portraits du général Sissi, près dupalais de la Présidence. La bataille de la rue desdeux Egypte n’est pas sans poser dans toute sonacuité la question névralgique de la sécurité mena-cée par le bras de fer imposé par des islamistes ten-tant en vain de faire de nouveau le siège du minis-tère de la Défense et du quartier général de laGarde républicaine, avant d’être empêchés par l’ar-mée d’y accéder. Le spectre de la journée fatidiquedu 8 juillet (50 morts) a dangereusement plané. Al’effet d’endiguer la montée de la violence, le prési-dent intérimaire Adly Mansour se déclare détermi-né à mener la «bataille de la sécurité jusqu’au bout»pour stopper la dérive sanglante et le radicalismedes groupes islamistes fortement implantés dans leSinaï. «Nous sommes à un moment décisif de l’his-toire de l’Egypte», a ajouté le président Mansour,accusant «certains» de vouloir «entraîner dans l’in-connu» l’Egypte. Le défi islamiste, dans sa versionmodérée et extrémiste, est levé dans la nouvelleEgypte qui fait peau neuve et entend se débarrasserde l’héritage contesté de Morsi accusé par le géné-ral Sissi de «trahison». Un signe fort éloquent : lerapprochement avec la Syrie dont les relationsdiplomatiques rompues, le mois dernier, sont appe-lées à être «réexaminées», selon le ministre desAffaires étrangères Nabil Fahmy. «Cela ne veut pasdire qu’elles vont reprendre», précise le chef de ladiplomatie égyptienne. Mais le refus du «djihad enSyrie» renseigne sur la nouvelle perception duCaire désormais acquise à la solution politique auconflit syrien.

n Larbi Chaabouni

JOHN KERRY A FINIPAR RÉUSSIR, et

Mahmoud Abbaspar céder. Après

plusieurs années destatu quo, les pour-

parlers entre lesPalestiniens et les

Israéliens vontreprendre.

A défaut d’un «rééquilibrage»militaire sur le terrain, où sestroupes subissent de lourdesdéfaites, la coalition de l’oppositionsyrienne tente d’occuper la scènediplomatique dans l’espoir de ren-forcer ses soutiens. Ahmad AssiJarba, un proche de l’Arabie saoudi-te, soutenu par les Occidentaux,s’apprête à effectuer, cette semaine,une tournée. Selon des diplomatesdu Quai d’Orsay, M. Jarba est atten-du mardi à Paris où il doit notam-ment rencontrer le chef d’Etat fran-çais, François Hollande. «C’est vrai-ment cette opposition centristemodérée, de confiance, qu’on essaiede conforter dans la perspectived’une solution politique», a précisél’un deux. M. Jarba sera égalemententendu par la commission des

affaires étrangères de l’Assembléenationale. Après Paris, ce libéral etlaïc, proche de l’opposant historiqueMichel Kilo, s’envolera pourLondres, Washington et Berlin, char-gé du dossier délicat de l’armementde la rébellion.

Un dossier qui fait mouche enco-re parmi ses principaux alliés euro-péens, lesquels s’étaient pourtantprononcés pour la levée de l’embar-go sur les armes, avant le 1er aoûtprochain, en faveur des rebelles,mais sans passer à l’acte pourautant, en raison des pressionsrusso-américaines visant une solu-tion politique (dans le cadre de laconférence de Genève). Jeudi, le chefde la diplomatie française LaurentFabius, dont le pays a été, avec laGrande-Bretagne, le principal initia-

teur de cette démarche, a confirmél’embarras de l’Europe. Il réaffirméque la France «n’a pas modifié saposition» de ne pas livrer d’armeslétales à la rébellion. Selon lui, «cettedécision est une autorisation (delivrer des armes) et que chaque payseuropéen est libre de se servir ou pasde cette autorisation». L’Union euro-péenne devrait néanmoins trancherla question à quinze jours de l’entréeen vigueur de la levée de l’embargo.Une réunion du Conseil européen setiendra, demain, à Bruxelles, consa-crée otamment à la Syrie. Du côté deDamas, le vice-Premier ministresyrien Qadri Djamil sera reçudemain à Moscou par le ministrerusse des Affaires étrangères,Serguei Lavrov.

n Amine Goutali

SYRIE L’OPPOSITION EN TOURNÉEDIPLOMATIQUE OCCIDENTALE

PROCHE-ORIENT

ABBAS VAREPRENDRELANGUE AVEC ISRAËL

Page 11: HORIZONS DU 21.07.2013

D ans une brève allocution, NoureddineBoukhatem, le nouveau commissaire,déclare : «Ce festival, qui se veut unepasserelle entre les artistes, prend d’an-née en année plus d’ampleur. L’objectifde cette manifestation est le renouvelle-

ment des potentialités dans le domaine du chaâbi, ladécouverte de jeunes talents et une meilleure connais-sance de ce genre musical, notamment par le biais de laformation.» Dédiée à l’artiste algérien Mustapha Toumi,cette manifestation culturelle connaîtra diverses innova-tions dont la mise en place d’un orchestre spécial pour lefestival composé de musiciens issus de différenteswilayas.

Autre nouveauté, lors de ce festival, chaque soiréesera caractérisée par la participation de quatre candidatsauprès d’un chanteur chaâbi professionnel. Placée sousle signe de «La jeunesse», cette huitième édition privilé-gie les jeunes talents dont l’âge varie entre 18 et 40 ans,ces derniers ont été sélectionnés selon leurs qualifica-tions. Elle comprendra une compétition ainsi qu’unetournée que les trois gagnants assureront à travers le ter-ritoire national. A noter que les lauréats des sessions pas-sées seront eux aussi conviés à participer à des soirées dece festival. Concernant les récompenses, Abdelkrim

Amimour, directeur artistique du festival, chargé de lapédagogie musicale et des orchestres, a indiqué qu’il yaura trois prix cette année, ainsi qu’un prix du jury dumeilleur jeune talent. Il a également expliqué qu’il yaura, pour l’édition 2013, un renforcement du fondsdocumentaire, avec l’édition de CD et de publicationsautour du festival. Ce rendez-vous culturel se déclineaussi en un espace d’échange et de dialogue entrejeunes artistes, mélomanes et amoureux de lamusique chaâbi.

n Samira Sidhoum

La mémoire targuieTin Hinan est,d’abord et avanttout, un mytheauquel s’ac-croche depuistrès longtempsla mémoire col-lective targuie.La traditionrapporte lavenue duMaroc, à uneépoqueimmémoria-le, dansl’Ahaggar,de Tin Hinan. La région était, à cette époque lointaine,presque vide. Seuls quelques primitifs, les Isebetten enl’occurrence, vivaient dans les monts de l’Atakor. TinHinan leur a livré une guerre meurtrière et a réussi àles soumettre. Une fois la bataille remportée, elledevient la reine incontestée de l’Ahaggar. La route quimène au tombeau de Tin Hinan est longue et pénible.Le visiteur qui voudra s’y recueillir doit s’armer decourage et de patience. A Abalessa, à 73 km à l’ouestde Tamanrasset, se dresse le fameux tombeau sur unecolline de moyenne altitude. Il scrute, altier, l’infinitu-de désertique. Depuis son érection, le monumentassiste, immuable, aux peuples qui ont essaimé larégion. Le tombeau est un énorme tumulus quirecouvre des structures internes, dont la forme rap-pelle celle d’une poire. L’ensemble est entouré d’unmur de pierres dont l’épaisseur varie entre 1,40 m et3,50 m. L’entrée est aménagée du côté oriental à unendroit où le mur est mince. Les fouilles archéolo-giques ont révélé l’existence de nombreuses sallessouterraines, construites en pierres sèches. Leur plan n’est pas régulier et seules quelques-unescommuniquent entre elles. Le sol est revêtu d’unenduit d’argile et de végétaux qui recouvre une couchede cailloutis d’une épaisseur remarquable. Cettecouche cache une fosse recouverte de gros blocs depierres. Il s’agit, conformément à la tradition funérairedes Berbères, de dalles funéraires, qui recouvrent lafosse où est disposée la dépouille. La chambre funérai-re, qui remonte à la préhistoire et où repose la reine, asubsisté à la patine du temps. Les dalles, très grandes ettrès lourdes, ont nécessité, pour les transporter, de grosefforts. Il fallait traverser plusieurs chambres avant deparvenir à la chambre funéraire.

n Djamel O.

CULTURE HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

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LE TOMBEAU DE TIN HINANPITTORESQUE

Entretien réalisé par S. Sidhoum

Après avoir envoûté la scène musi-cale algérienne, notamment avec lesingle «C’est chelou» ou encore sonalbum «Dima», et son dernier album«Contagieuse», l’électron libre Zahorevient à Alger pour animer deuxspectacles au chapiteau de l’hôtelHilton, Alger. Elle ravit son public,avec sa voix chaude et suave, et sestextes tendres et acérés». Cette chan-teuse-parolière-compositrice cana-dienne d’origine algérienne nousexplique tout cela dans une conféren-ce de presse qu’elle a donnée jeudidernier.

Vous êtes à Alger pour donnerdeux spectacles et faire la promo-tion de votre dernier album«Contagieuse». Parlez-nous de cetopus par rapport aux précédentsproduits. Chaque album que je produis, je le

considère comme une sorte de matu-ration et d’évolution. Dans l’album«Contagieuse», je m’assume beau-coup plus. J’ai pris plus de risques au

niveau des thèmes, au niveau de laplume. Il y a une double, voire unetriple lecture parfois du même texte.Selon l’état dans lequel on se trouveon va comprendre telle chanson detelle ou telle manière.

Votre album s’intitule«Contagieuse». Pourriez-vous revenir sur ce produit ?J’ai choisi sciemment ce titre qui est

riche en significations. La vie estcontagieuse, la musique est aussicontagieuse. Ce sont les choses lesplus simples qui sont les plus belles.J’aime le côté partage dans la conta-gion. Pour moi, pour contaminer unepersonne il faudrait déjà la toucher.Pas au sens propre, mais au sens figu-ré. Donc c’est un peu cela, je retrace unpeu le cycle de la vie.

Dans l’un des titres de votre der-nier album vous chantez«Tourner la page». Cela sembleriche de sens...Je trouve cette expression forte, et

c’est ce que je fais en écrivant. Je fermedes chapitres et j’en ouvre de nou-veaux. Parce que c’est un peu commecela que j’exorcise mon mal, ou mon

bien, et que je partage des choses avecles gens. Et c’est en faisant cela que jem’assume plus, et au final je passe au-delà des épreuves. Et dans « Tournerla page», j’explique pourquoi j’écris.Tout simplement.

Christophe Willem, vainqueur del’émission «La nouvelle star» en2006 déclare : «Zaho amène de laclasse dans ce style musicalurbain. Elle a écrit pour Cabrel etreçu un prix pour son écriture. Jetrouve que ce n’est pas assez misen avant parce qu’elle est canton-née à cette image médiatiqueurbaine». Partagez-vous cela ?Je dois remercier au passage tout

ceux qui ont cru en mon potentiel etm’ont encouragé dans cette belleaventure notamment ma famille, mesamis, les artistes et surtout les médias.

Des dates pour bientôt ? Oui. En toute modestie, j’ai un planning

chargé. J’ai en effet plusieurs dates deconcerts en vue. J’entame en août une tour-née en France puis un concert àMadagascar.

n S. S.

Un décor de rêve, une musique rythmée et des textespleins de métaphores ont eu leur effet sur le public venunombreux assister, jeudi dernier au soir, à l’initiative de

Well Sound Ramdhan 2013, au spectacle animé par Zahodans la nouvelle khaïma qui a fait son apparition au

chapiteau de l’hôtel Hilton, du 10 juillet au 7 août. Zaho,innovatrice au parcours atypique, a donné un concert

grandiose. La communion entre la chanteuse et le public,qui connaissait son répertoire, était complète. Il n’est pas

rare, d’ailleurs, d’entendre le public, que l’on a fait attendreplus d’une heure, suivre les chants interprétés par celle

qui représente une certaine image de la musique actuelleà l’étranger. Zaho semble avoir mis les bouchées doubles

à la faveur de ce concert, une manière pour elle deretrouver ses «origines», ou encore la nostalgie. Les

observateurs, spectateurs et autres organisateurs ont étéunanimes quant au succès de ce concert. Mémorable. 

n S. S.

COUP D’ENVOI DU 8e FESTIVAL CULTURELNATIONAL DE LA CHANSON CHAÂBI

L’ENTRETIENA CŒUR OUVERT AVEC ZAHO

«Comme la vie, la musique est aussi contagieuse»

Avec l’OnciA la salle El Mouggar à 22hDidine KaroumSlimane FettaneMahdi Tamache

Avec Arts et CultureA la salle Ibn Khaldoun à 22hSoirée animée par «Les Derviches Tourneurs de

Konya», Turquie.Dans le cadre «Forêt en fête» à partir de 17h Un riche programme d’animationParc Sidi Abdellah : avec le clown Ennoudjoum.Forêt Beaulieu : avec le clown Arc En Ciel et lemagicien Haffaf.Placette Birtouta : avec le clown Mirou et lemagicien Boubhara.

Placette Kheraissia : avec le clown El Ahlem.Dans le cadre des activités de proximité à 23h Centre culturel de Magharia : soirée chaâbi avec Abdelkader Cherchem.Médiathèque arts et culture de M’halma : soirée de variétés avec Farid DjoudiSalle Sierra Maestra de Sidi M’hamed :soirée fusion avec le groupe Maghreb Fusion.

VOS S

OIRÉ

ES

UNE SOIRÉE MUSICALE «BRILLANTE» ET «REMARQUABLE» a été animée vendredi soir à la salle Ibn Zeydoun de l’office de Riad El Feth (OREF), Alger,pour marquer l’ouverture officielle du 8e festival culturel national de la chansonchaâbi, qui se poursuit jusqu’au 26 juillet.

En ommage à MUSTAPHA TOUMI H

ZAHO EN CONCERT À ALGER Mémorable

SPECTACLE

Page 12: HORIZONS DU 21.07.2013

l La succession au prophète (QSSSL) et les premiers CalifatsUne histoire mouvementée

l Le mois sacré vu par...Mohamed-Chérif Zerguine : «Le Ramadhan : une rencontre avec l’Essentiel»

l VertusLe sens du verset «Nulle contrainte en religion» :La foi est une question de cœur et de conscience

l Les femmes du Prophète (QSSSL) Maria la Copte

l Question sur l’IslamQu’est ce que la «bidaa» et qu’en pense l’islam ?

l Sant éMalbouffe : Les répercussions aprèsune journée de jeûne

l Femmes vertueusesKhadidja

nnSommaire

Ramadhan1215

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

ll SACRÉ - SUCRÉ - SALÉSACRÉ - SUCRÉ - SALÉ

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.D'après Abou Oumama Al Bahili (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit :

«Soignez vos malades avec l'aumône».(Rapporté par Abou Cheikh et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Jami n°3358)

l H A D I T HH A D I T H

U ne sacrée différence de comportement pour l’Algérien aux profilsfondamentalement antagoniques. Un peu à la manière du Docteur Jekyl et MisterHyde. Ceux qu’on appelle communément «les vaincus du Ramadhan», ventresmaladivement creux et en guerre permanente contre tout ce qui bouge auxalentours, sont ceux-là même qui professent, à coups de tarawih ostentatoires, lesvertus de l’Islam de la tolérance et du respect du prochain. Le jour  : le visage

blême, la mine patibulaire, le regard torve pestant dans les bus de la terreur pleins à craquer, lesrues-gruyère envahies par la foule errante, les marchés nauséabonds érigés en arène publique, leslieux de travail-dortoirs suppléant les longues veillées passées à triturer la belote ou les dominos.Les «vaincus du Ramadhan» sont ainsi faits : viscéralement asociaux, au commencement de la viefamiliale jusqu’à la vie en communauté, engoncés dans le Ramadhan du moindre effort, plongésdans un trauma profond tout au long de la journée qui s’échine à prolonger au compte-gouttes lessouffrances devenues insupportables. Ventres creux, têtes vides. La nuit : le pas alerte, le sourire touten banane éclairant un visage rayonnant, la bonhomie de retour dans cet autre univers du savoir-

vivre et du bien-être social. Ils s’en vont, par processions infinies et armées souvent de leursprogénitures pour la bonne cause du «paraître», prêcher les «tarawih» rédempteurs dans

les mosquées prises d’assaut et totalement submergées par des fidèles comme on lesaime et comme le veut l’Islam des vertus de piété, de solidarité et de fraternité

humaine.n L. C.

Par Larbi Chaabouni

SOIGNEZ VOS MALADES AVEC L'AUMÔNE

ll II FF TT AA RR :: 2200hh0066 ll II MM SS AA KK :: 0033hh5511

LE JOUR ET LA NUIT

Page 13: HORIZONS DU 21.07.2013

Même les savants non-musulmans de l'Occident, souventhostiles à l'Islam, reconnaissent que les juifs, les chrétiens etautres non-musulmans vivant sous une autorité islamique ontgénéralement joui d'une bien plus grande prospérité écono-mique, de plus de dignité et de prestige, et eurent droit à plusde libertés que ceux qui vivaient sous un régime non-isla-mique – serait-ce celui de leurs propres coreligionnaires. Celan'a guère changé dans le monde occidental jusqu'à ce qu'unesécularisation à tous crins diminue l'importance des croyancesreligieuses, des rites et de la solidarité. Au lieu dedevenir légalement tolérants, les États into-lérants devinrent légalement indiffé-

rents. En un sens, latolérance

religieuse est une caractéristique sociopolitique particulière àl'Islam, dérivée directement de la compréhension qu'ont lesmusulmans du Coran et de leur engagement envers son prin-cipe de Nulle contrainte en religion. Actuellement, les consti-tutions politiques occidentales accordent généralement laliberté religieuse individuelle, par opposition à la liberté reli-gieuse collective et communautaire. L'État islamique reconnaîtla pertinence et l'importance de la communauté pour la pra-tique et la continuation des croyances et des traditions reli-

gieuses. C'est pourquoi, en échangedu paiement de la dji-

zya, les musul-mans ont

protégé la vie et la propriété ainsi que les rites et les templesde leurs sujets non-musulmans. En outre, les non-musulmansont été reconnus comme des communautés distinctes avecleurs propres écoles et institutions.

Les conditions qui ont permis un pluralisme religieux réus-si ont été la justice et l'impartialité de l'autorité centrale et unediscipline de non-provocation. Un esprit collectif de tolérancene saurait être maintenu sans cette discipline. D'ailleurs, lesmusulmans tout comme les non-musulmans n'ont pas étéautorisés à blasphémer, à se moquer et à rabaisser la croyanceet les rites de chacun. Ces disciplines et les sanctions dissua-sives qu'elles entraînent ne constituent pas une coercition.

A suivre...

lVV EE

RR TTUU SS

Le califat a été institué. Le titre

de calife (Khalifa), signifiant

successeur du Prophète

(QSSSL) fut attribué au chef

de la communauté musul-

mane et se double à l'origine

de ceux d'amîr al-muminin, «comman-

deur des croyants», et d'imam, «guide des

musulmans dans l'obéissance à la Loi. Le

contenu même de sa fonction le justifiait :

maintenir l'unité du monde islamique,

assurer sa défense et son extension, pré-

server le dogme contre toute innovation,

veiller au respect de la Loi, gouverner et

administrer l'empire. Les quatre premiers

califes sont dits Ar-Rachidun (les «Bien-

Dirigés»), car ils représentent, dans la

mémoire des musulmans, l'idéal du sou-

verain proche de ses sujets, qui gouverne

selon les principes de la loi musulmane

L’histoire des quatre premiers califes

est mouvementée, car aucune règle de

succession n'a été établie par Mohamed

(QSSSL) de son vivant, nonobstant les

positions des chiites. De plus, rien ne pré-

destine une personne plutôt qu'une autre

au pouvoir. D'où les incessantes luttes

d'influence. Si le premier calife Abu Bakr

– compagnon du Prophète (QSSSL) et

premier à avoir embrassé l’islam, auquel

il a donné en mariage sa fille Aïcha – et le

deuxième calife Omar dont il a égale-

ment épousé la fille, Hafsa – sont choisis

en raison de leurs liens avec le

Prophète, en revanche, le troi-

sième calife, Othman (644-

656) – aristocrate mecquois de

la famille des Omeyyades,

plus tardivement ralliée à

Mohammed –, est désigné par

un Conseil de sages. Suite à

son assassinat, les proches du

Prophète (QSSSL) en profitent

pour imposer Ali (656-661),

cousin et gendre de l’Envoyé

de Dieu (QSSSL), comme qua-

trième calife.Après le califat d’Ali, der-

nier des «Bien-Dirigés» gou-

vernant depuis Médine, le

pouvoir est transporté à

Damas où règne la première

dynastie califale, celle des

Omeyyades (661-750). Elle est

renversée par la deuxième

dynastie celle des Abbassides

(750-1258) qui choisit

Baghdad comme capitale. Ces

califes disposent, en principe,

d'un pouvoir absolu, de caractère théo-

cratique, inspiré par le modèle des empe-

reurs byzantins et des souverains perses

sassanides. Mais, dans les faits, les califes

doivent progressivement abandonner

une grande partie de leurs prérogatives

et se limiter à des fonctions religieuses et

de représentation. Dans la péninsule

Ibérique, un descendant de la famille

omeyyade, Abd al-Rahman III, fait séces-

sion et fonde le califat omeyyade de

Cordoue (929-1031). De même, en Afrique

du Nord puis en Égypte est mis en place

le califat fatimide (909-1171). Déjà mena-

cée par ces deux califats rivaux, la dynas-

tie abbasside n'exerce plus qu'une autori-

té purement nominale sur le monde

musulman après le sac de Baghdad par

les Mongols en 1258 ; elle se perpétue

cependant au Caire, à l'époque des

Mamelouks (1261-1517).

En 1517 est proclamé le califat ottoman

d’Istanbul (Empire ottoman). Ce califat

est le seul des cinq califats musulmans à

ne pas avoir été détenu par des Arabes,

mais par des Turcs. Aboli en mars 1924

par le régime de Mustafa Kemal Atatürk,

le califat ottoman est ainsi le dernier de

l’histoire de l’Islam.A suivre...

A LA MORT DU PROPHÈTE (QSSSL), L'UNANIMITÉ SE FAIT SUR ABU BAKR,

comme son successeur. Mais il ne règne que 2 ans, de 632 à 634. Omar prend

la relève d’Abu Bakr (634-644).

l LL EE MM OO II SS SS AA CC RR ÉÉ VV UU PP AA RR .. .. ..

l LASUCCESSION AU PROPHÈTE (QSSSL) ET LES PREMIERS CALIFATS

MOHAMED-CHÉRIF ZERGUINE, défenseur des enfants abandonnés

UNE HISTOIRE

MOUVEMENTÉE

MARIA LA COPTEMaria la Copte fut l’une des femmes quele roi d’Egypte, El Moukaoukass, remiten cadeau au Prophète (QSSSL), cedernier l’épousa après l’avoir conviée àune conversion à l’Islam. Maria et Syrinese convertissent à l'Islam, la premièresera son épouse et la deuxième à revintà Hassen Ibn Thabet. On raconte que lavenue de Maria au sein de la famille duProphète (QSSSL) suscita une grandeméfiance et une jalousie par ses premièresépouses dont Aïcha. Maria fut néanmoinsrétablie pleinement parmi ses épouses endevenant membre de plein droit après avoirenfanté d’Ibrahim. Sa naissance apportaune joie immense au Prophète (QSSSL) etfut fêtée par le sacrifice d'un mouton quidevint une tradition connue aujourd’hui sousle nom d’El aqiqa, célébrée de nos jours ensigne de reconnaissance à Dieu pour laprophétie matérialisée. Ibrahim, qui n'avaitsurvécu que deux ans, est le seul enfant endehors d'elle. Aussi sa joie fut grande, maismalheureusement de courte durée. A sa mort,le Prophète (QSSSL) éprouva une grandetristesse mais dans la dignité et la patience ense remettant à la volonté divine. Il faut dire quela stratégie du Prophète (QSSSL), à travers lemariage, a permis de montrer l’universalité dumessage coranique, le Prophète (QSSSL) ayantaussi bien rallié de la sorte les différentes tribusarabes que les adeptes des autres religions

monothéistes que cesoit le christianisme

ou le judaïsme.

1617

LE SENS DU VERSET «NULLE CONTRAINTE EN RELIGION»

Entretien réalisé par Karima Alloun

Le mois sacré constitue pour Mohamed-Chérif Zerguine, consultant eninformatique industrielle, écrivain, fervent défenseur des enfants aban-donnés, une rencontre avec l’essentiel. Selon lui, le musulman doit jeunerdans le seul but de se rapprocher davantage de son créateur.

Que représente pour vous ce mois sacré ? Ce mois béni représente pour moi la rencontre avec l’Essentiel. Il m’est

difficile de vous expliquer en quelques lignes, cette rencontre qui s’estproduite il y a maintenant une dizaine d’années déjà. En faisant dans lasynthèse, la volonté Divine m’a repêché à un moment chaotique de monexistence. A travers des petits signes extrêmement significatifs, j’ai vu etentendu, ce qui a renforcé la foi en moi. Et cela s’est produit pendant unmois de Ramadhan.

Comment conciliez-vous travail et devoirs familiaux durant ce mois ?A mon sens, le musulman empli par la foi, ne cherchera aucunement à

concilier quoi que ce soit, il jeûnera en toute quiétude sans modifier soncomportement quotidien vis-à-vis de son travail et de ses devoirs fami-liaux. Le jeûne doit au contraire renforcer la conviction d’assumer sestâches et même plus. En ce qui concerne les actes de piété, il est évidentque chacun, à sa manière, les mettra en œuvre dans le seul but de se rap-procher davantage de son Créateur.

Êtes-vous engagé dans des actions de solidarité au profit des nécessiteux ?

Oui absolument dans la mesure de mes moyens, mais je n’aime pas fairedans le spectacle. Mes actes de solidarité à l’endroit des nécessiteux sont

réalisés dans la plus grande discrétion. En ce qui concerne mes actionshumanitaires, je ne pense pas pouvoir un jour m’en éloigner. Un

Ramadhan d’il y a quelques années m’a permis de coucher surdu papier mon histoire (Mohamed-Chérif Zerguine est né

sous X) à la recherche de mes origines et d’extérioriser unedouleur extrêmement récurrente. Au-delà de la thérapie,

j’en garde un merveilleux souvenir. Pour revenir àvotre question, je m’arrange toujours pour me retirer

durant ce mois béni pour écrire afin de contribuer àinformer l’opinion sur les enfants. Actuellement jesuis en train de restructurer un texte qui paraîtraprochainement sous le titre «Cendre deLarmes».

Avez-vous des souvenirs sur le Ramadhand'antan ?Le souvenir assez lointain du Ramadhand’antan que j’ai remonte à mon adolescencelorsque l’ensemble de la famille était réuni. Jeme souviens de cette chaleur autour du repas

et la convivialité soutenue des anciens. Le sou-rire était sur l’ensemble des visages, la pudeurétait de rigueur, le respect de l’aîné était sacré…Les soirées étaient magiques ! Mais je pense que c’estla conséquence de l’évolution de la civilisationmoderne et de cette mondialisation qui a, hélas, euraison de ces valeurs ancestrales.

Quels sont vos plats préférés ? Bonne question ! Alors permettez-moi de vous avouer

que je raffole des plats traditionnels  (Chorba, H’rira,Chekhchoukha, Tajine sucré etc. Le raffinement denotre art culinaire de l’ensemble de nos régions est trèssubtil, j’aime la dégustation de petits plats délicate-ment mis en œuvre, sans tomber bien évidemmentdans l’excès.

Les gens ont tendance à s’adonner à de mauvaiseshabitudes durant le Ramadhan dépenses exagérées,nervosité... Quel message adresser à cette frange de musulmans ?Puisque vous me le permettez, je vous exprime mes sept sollicitudes :

Septième Jour béni ya Rab pour l’ensemble des Tes Créatures pieuses etsoumises à Tes Commandements ! Septième Jour béni ya Rab pour nousrapprocher les uns envers les autres et espérer Ta Compassion et Ta Piété !Septième Jour béni ya Rab afin de purifier nos âmes et éradiquer de noscœurs les tentations néfastes que nous inflige la vie d’ici-bas ! SeptièmeJour béni ya Rab afin de nous éloigner des âmes tronquées et de nous rap-procher de l’Essentiel Divin ! Septième Jour béni ya Rab pour que la paixdes âmes s’installe et la raison érige dans le respect mutuel, laClairvoyance Céleste ! Septième Jour béni ya Rab pour solliciter dans lapudeur et nos pleurs Ta Clémence et Ta Miséricorde ! Septième Jour béniya Rab retiré du carcan d’ici-bas et dans la discrétion nocturne implorerTon Pardon et Ton Soutien !

Un message aux Algériens à cette occasion spéciale de l'année ?Le message que je pourrais exprimer en ce mois béni et après ma

modeste expérience de vie réside dans l’appel viscéral du patriote quej’incarne à l’endroit de mes sœurs et frères, les fils de cette Nation si affec-tueuse et généreuse, de se solidariser dans un élan constructif à visionlointaine pour l’épanouissement de ce que nous avons en commun.

n K. A.

«Le Ramadhan : une rencontre avec l’Essentiel»

HORIZONS •Dimanche 21 Juillet 2013

(1re partie)

Ramadhan12

Il est fortement recommandé de ne pas se jeter sur lanourriture après toute une journée d’abstinence. Difficile

lorsqu’on sait que le soir la rupture du jeûne donne tradi-tionnellement lieu à de véritables festins composés d’ali-ments trop riches en calories (plats de viande, sauces,pâtisseries). «Cela constitue un vrai coup pour l’estomacqui, le plus souvent, en souffre et se fatigue», a soulignéle docteur Fethi Benachenhou, médecin spécialiste ensanté publique. Il préconise donc de manger tranquille-ment, avec sa raison et non pas avec un sentiment d’affa-mé. «Il y a une difficulté à assimiler tous les nutriments

qui vont se présenter. Il serait préférable d’avoir un repasle soir et un petit repas le matin avant le lever du soleilpour pouvoir justement mieux utiliser ses réserves aucours de la journée. On se porte mieux la journée lors-qu’on peut avoir cette séquence d’alimentation pendant lanuit», dira-t-il. Durant le Ramadhan, a précisé le spécia-liste, les troubles digestifs comme les ballonnements etles douleurs gastriques représentent les principaux petitsennuis de santé susceptibles de survenir. Il a cité commeexemple les services des urgences des différents CHUqui font l’objet d’un véritable rush après El Iftar. Les rai-

sons ? «Les gens se comportent comme des affamés,mangent tout à la fois, rapidement et mélangent la nourri-ture et les boissons colorées et acides», a indiqué le spé-cialiste. C’est dire que la malbouffe est à l’origine de brû-lures, de vomissements et aussi d’élévation brutale de latension artérielle. Pour éviter ces désagréments, il est impératif, selon ledocteur Benachenhou, de manger légèrement et attendrede nouveau pour que la sensation de faim s’apaise avantde s’alimenter normalement.

n Rym Harhoura

LA FOI EST UNE QUESTION DE CŒUR ET DE CONSCIENCE

IL EST ÉVIDENT QUE CHACUN, À SA MANIÈRE, METTRA EN ŒUVRESES ACTES DE PIÉTÉDANS LE SEUL BUTDE SE RAPPROCHERDAVANTAGE DE SONCRÉATEUR.

On parle beaucoup aujourd’hui de certaines «bidaa», des innovations qui

n’ont rien à voir avec la religion telle que rapportée par notre Prophète

(QSSSL). On rapporte authentiquement du Prophète, prière et salut d’Allah sur

lui, qu’il a dit : «Quiconque innove dans notre religion une chose qui n’en fait

pas partie, cette chose sera rejetée.» Le Prophète, prière et salut d’Allah sur

lui, avait l’habitude de dire lors du sermon du vendredi : «La meilleure des

paroles est le livre d’Allah et la meilleure des voies est la voie de

Mohamed, prière et salut d’Allah sur lui, et les pires choses sont

celles nouvellement inventées, et toute innovation est un

égarement. »Et, partant de cela, nous savons donc que toutes

les innovations sont un égarement, comme l’a dit l’Elu

(le Prophète, prière et salut d’Allah

sur lui) et il n’existe pas debonne innovation en

islam.

lQQ UU EE SS TT II OO NN SS UU RR LL ’’ II SS LL AAMM

QU’EST-CE QUE LA «BIDAA» ET QU’EN

PENSE L’ISLAM ?‘‘ ‘‘L’HISTOIRE DES QUATRE

PREMIERS CALIFES

EST MOUVEMENTÉE,

CAR AUCUNE RÈGLE

DE SUCCESSION

N'A ÉTÉ ÉTABLIE

PAR MOHAMED (QSSSL) DE

SON VIVANT, NONOBSTANT

LES POSITIONS DES CHIITES.

MALB OUFFEl S A N T ÉS A N T É

l I F T A R : 20h06l I M S A K : 03h51

LES RÉPERCUSSIONS APRÈS UNE JOURNÉE DE JEÛNE

lLE

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Page 14: HORIZONS DU 21.07.2013

POISSON ÉCAILLÉPour écailler un poisson rapidement,remplissez une bassine d’eau froide, tenez le poisson sous l’eau et raclez avec un couteau.

OIGNON CONSERVÉPour conserver la moitié d’un oignon,tartinez-la avec du beurre et enveloppez-la dans du papier alu ; elle va se garderau frais pendant une bonne semaine.

TOMATES RAFFERMIESDes tomates ramollies redeviennentfermes si vous les faites tremper,pendant une heure, dans de l’eauglacée.

FAIRE DE BELLESMERINGUESPour éviter que les meringuesne craquèlent ni ne ramollissentaprès la cuisson, faites-lessécher pendant quelquesheures dans un four éteint.

18HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

l FEMMES VERTUEUSES

PP LL AA TT

ll AA SS TT UU CC EE SS

DD UU JJ OO UU RR

ll II FF TT AA RR :: 2200hh0066 ll II MM SS AA KK :: 0033hh5511

Mchit ila bab el jnan ou 3ayat ya lili,

Tahou aghsan dhab farrach mandili,

Ana eddit el mlih ou ntouma

eddiw ghiri.ll

BB OO UU QQ AA LL AA

OSSO-BUCO AUX CHAMPIGNONS

Ramadhan12

PRÉPARATION : Eplucher puis hacher les oignons, les échalotes et

les carottes en petits morceaux. Peler et couper les tomatesen quartiers, ôter les pépins. Nettoyer les champignons et les émincer. Faire

chauffer l’huile et le beurre dans une cocotte. Y placer les tranches de jarret, lesretourner pour bien les saisir et verser le hachis de légumes. Baisser le feu et laisser

dorer le tout pendant 4 à 5 minutes. Ajouter les quartiers de tomate et le concentré,puis les champignons. Saupoudrer le tout de farine, saler et poivrer, mélanger. Mouiller

avec le bouillon (ou l’eau). Laver la tête d’ail et la glisser entière dans la cocotte avec lebouquet garni. Couvrir et laisser mijoter à petit feu pendant 1 heure. 1/4 d’heure avant la fin

de la cuisson, faire cuire les spaghettis comme indiqué sur le paquet. Pour servir, verser lesspaghettis au fond d’un plat de service, disposer dessus les tranches d’osso-buco. Napper

avec la sauce après en avoir retiré le bouquet garni et la tête d’ail. Saha f’tourkoum

INGRÉDIENTSl 4 tranches de jarret de veaul 2 oignons l 2 échalotesl 2 carottes l 4 tomates bien mûresl 200 g de champignon de Parisl 3 cuillères à soupe d’huilel 30 g de beurre l 2 cuillères à

soupe de concentré de tomatel 2 cuillères à soupe de farinel 10 cl de bouillon de bœuf (ou

d’eau s’il n’y a pas de bouillon)l 1 tête d’ail entière l 1 bouquet

garni l Sel, poivre du moulin l Pour la garniture : 500 g de spaghetti

INGRÉDIENTSl 500 g de soupe defraises l 20 cl de crèmeliquide l 1 cuillère àsoupe de sucre glacel 3 gouttes d’extrait devanille naturellel Quelques feuilles de menthefraîche l 12 petits beurres

PRÉPARATIONLaissez infuser 2 ou 3 feuilles ciselées de menthe dans lasoupe de fraises pendant minimum 2 heures. Montez votrechantilly en fouettant la crème liquide très froide, une cuillèreà soupe de sucre glace et les quelques gouttes d’extrait devanille naturelle. Une fois la soupe de fraises bien infusée,remplissez la moitié d’une verrine avec la soupe de fraises.Placez votre chantilly dans une poche à douille puis déposezune belle rosace de crème par dessus votre soupe.Accompagnez votre verrine de quelques petits beurres pourle croquant.

DDEE

SSS S

EERR

TT

SOUPE DE FRAISES,CHANTILLY

ET TOUCHE DEMENTHE

E lle est la première femme à embrasser l’Islam. Cet acte est d’autant plus méritoire qu’ils’est passé à une époque où cette religion encore balbutiante avait les pires difficultés às’implanter. Elle n’a rien épargné pour le triomphe de la Vraie Foi, pas même son immensefortune qu’elle a entièrement mise au service de la Mission de l’Elu de Dieu (Paix et Salutsoient sur Lui.) Par une éducation très poussée elle avait acquis des traits de caractèredignes d’éloges. Son intelligence remarquable, sa pudeur exemplaire et sa profonde

sagesse lui ont valu l’élogieux et significatif surnom de «Tahirah» c’est à dire La Pure. Elle fut la premièreépouse du Prophète (QSSSL), tout comme elle fut la première à attester de l’authenticité du Messagerévélé à son illustre époux. Son rôle fut immense et déterminant dans les moments difficiles du début dela Mission. Elle a été un havre de paix auprès duquel le Messager (QSSSL) a trouvé, par la grâce de Dieu,la consolation, la compréhension et le soutien indéfectible dans les pénibles moments de persécutions etd’agressions de la part des ennemis de l’Islam. Que Dieu soit satisfait d’elle.

DEPUIS L'APPARITION DE L'ISLAM, DES FEMMES VERTUEUSESont renoncé et se sont désintéressées des désirs de la vie terrestre. Elles ont vécu

dans l'adoration de Dieu, dans l'invocation et dans la prière. Toutes leursœuvres étaient bénéfiques pour les autres. Il existera toujours des femmes

pieuses jusqu'à la fin des temps.

KHADIDJA

Page 15: HORIZONS DU 21.07.2013

IL EST À PEINE QUATORZE HEURES.L’avenue du Colonel Lotfi qui

débouche sur le marché de fruits etlégumes des Trois-Horloges à Bab El

Oued (Alger), est déjà pleine demonde.

Squattés à nouveau par des jeunes ven-deurs, les trottoirs s’avèrent trop exiguspour contenir cette foule compacte quis’agite dans tous les sens. Les acheteurstrouvent du mal à se frayer un chemin. Lesconsommateurs sont obligés de se rabattre

sur la chaussée, gênant ainsi de nombreux véhiculesempruntant cette avenue. Et c’est ainsi depuis laveille du jeûne puisque les habitants de la communeet des quartiers alentours ont, depuis quelques joursdéjà, pris d’assaut les artères commerciales pour faireleurs emplettes. La fièvre acheteuse semble avoirgagné particulièrement les ménagères qui ont jetéleur dévolu sur les ustensiles de cuisine pour renou-veler leur vaisselle. Tout  s’achète : assiettes, bols, cou-teaux, fourchettes, cuillères, louches…Apparemment, elles ont l’intention de changer touteleur cuisine. Même que certaines d’entre elles se per-mettent également de nouvelles tables. En somme, lesclients, en majorité des femmes, font d’incessants va-et-vient dans l’espoir de réaliser une bonne affaire. Cen’est pas chose facile, il est vrai, mais certaines y par-viennent tout de même et ne cachent pas leur satis-faction. Considérée comme le cœur de la commune,la place des Trois-Horloges est, elle aussi, noire demonde. Les vendeurs de l’informelproposent toutes sortes de produits ;des fromages, du jus, du chocolats,des produits laitiers…, et ce, même sila température frôle les 30°C.

Des marchands de vêtements sesont convertis en vendeurs d’épiceset de condiments, activité très lucra-tive durant cette période. Bab ElOued connaît également un rush surle «cherbet», du jus maison qui sevend à 30 DA le sachet. «Sans cher-bet, Ramdane n’est pas Ramdane»,dira un consommateur qui vient deprendre deux sachets. Pour ce qui estdu prix des fruits et légumes, c’estparfois le double. Ça flambe.«Excessif !», lance une dame à la faced'un détaillant, commentant les prixaffichés sur les étals. La pomme de

terre coûte 40 DA le kilo, celle provenant deschambres froides est proposée à 30 DA. La tomate estcédée à 70 DA, les haricots verts à 150 DA, la carotteà 50 DA, la courgette à 80 DA, le poivron et le pimentà 120 DA et l'oignon à 45 DA, alors que la laitue qui,habituellement, orne la table, est pratiquement

introuvable ou commercialisée àdes prix qui dépassent tout enten-dement. Pour ce qui est des fruits, lespêches coûtent 100 DA, le raisin250 DA et les pommes 150 DA.Tandis que les prix de la viandeblanche ont connu une augmenta-tion vertigineuse. Le poulet cédé ily a à peine un mois à 200 DA lekilo est proposé à 310 DA et laviande rouge à 1400 DA. Lesménagères et chefs de famille sontdésemparés face à cette flambéequi s'accentue en ce début du moissacré. Les commerçants tirent lesprix vers le haut, au grand damdes consommateurs.

n Abbas A. H.

19

SOCIÉTÉSOCIÉTÉSOCIÉTÉSOCIÉTÉ

Le mois de Ramadhan devrait être un examen de la foipour les musulmans, de leur patience, ainsi que de leursoumission totale à Dieu. Malheureusement, il devient unmoment de colère, de perte de maîtrise de soi et d’exhibi-tion de muscles. A El Harrach, banlieue est d’Alger,comme chaque année, la place publique a été récemmentle théâtre de bagarres et de rixes. Le ventre vide, lemanque de nicotine, ajoutés à la chaleur, certains jeûneurss’expriment par la violence ! Malheureusement, cela estancré dans les mœurs des Algériens surtout en pareillepériode. Il suffit parfois d'un simple regard pour déclen-

cher les hostilités. Cela nécessite parfois l’interventiondes éléments de sécurité pour séparer les antagonistes.La place publique d’El Harrach a connu en ce début deRamadhan, selon des témoins oculaires, trois rixes dontles adversaires ont fini aux urgences médicales. Desbagarres aux raisons futiles. La première «bataille» s’estdéroulée devant une boulangerie pour non respect de lafile d’attente. La seconde bagarre a éclaté entre deuxjeunes, elle a eu lieu au marché de Belfort à cause d’unmot déplacé. La troisième est provoquée à cause d’un sacde «cherbet» percé par inadvertance par un autre client.

«Au lieu de pardonner, on se déclare la guerre. C'est tris-te», commente un vieil homme. La violence verbale ouphysique est la conséquence de plusieurs facteurs dont lemanque de nourriture, de sommeil, de tabac et autres. Cesfacteurs qui semblent être à l'origine des comportementsviolents, provoquent une colère souvent incontrôlabledurant la journée chez certaines personnes qui entrentdans des disputes parfois dramatiques. Pis encore, cer-tains obsédés par le vol et l'agressivité intensifient leursactes criminels pendant ce mois.

n A. A.H.

l ALGER VUEDE DEDANS

nn LES PHARMACIENS DISTRIBUENTDES BROCHURESLouable est l’initiative prisepar certains pharmaciensd’Alger. Ils distribuent desfascicules dont le contenucomporte des conseilsalimentaires pour une bonnedigestion. La brochure estillustrée par des fruits (secs,frais et à coque) que lejeûneur doit consommer, leslégumes qu’il peut mangersans modération ainsi que lesprotéines et les boissons. Leprospectus mentionne également les aliments à éviter àcause des ballonnements. Figurent dans la liste, lesboissons gazeuses, les choux et les artichauts.

n A. A.H.

nn MUSC, HIDJAB,SIWAK EN VENTEPRÈS DESMOSQUÉESLes vendeurs à la sauvetteprofitent du mois sacré pourfaire recette. Des dizainesde jeunes investissent lesruelles de Bab El Oued etsurtout les alentours desmosquées pour vendre :

hidjab, foulards, parfums, vête-ments féminins, livres religieux dont le Saint Coran, par-fums, siwak, musc, gingembre, henné, miel, «haba essaw-da» (graine noire) ainsi que beaucoup d’autres plantesmédicinales souvent citées dans le Coran ou la Sunna pourleurs grandes vertus. Ils proposent aussi des fruits secs telsqu’amandes, cacahuètes, noix de cajou et pistaches. Tousces produits ont une clientèle fidèle. Des hommes et desfemmes en achètent, histoire d’aider ces jeunes à subveniraux besoins de leurs familles.

n A. A.H.

nn RÉNOVATION DE LOCAUXCOMMERCIAUX

Le Ramadhan signifie, pour beaucoup de

commerçants, un mois de congé. Il s’agit des

commerces dont les produits ne sont pas demandés

durant le mois sacré. Et comme cette période doit

être également rentable, les gérants préfèrent

s’investir dans des travaux d’entretien. Certains

relookent la devanture de leur magasin, d’autres

changent le carrelage en le remplaçant par de la dalle

de sol et ce dans différents quartiers de la capitale.

Le bruit des tronçonneuses et des marteaux se fait

entendre de bon matin causant un véritable

désagrément aux voisins, surtout ceux qui veulentbien prolonger leur sommeil.

n A. A.H.

Page réalisée par Abbas Ait Hamlat

l L ’ AMB IANCE

LA FIÈVRE ACHETEUSESEMBLE AVOIR GAGNÉPARTICULIÈREMENT LESMÉNAGÈRES QUI ONT JETÉLEUR DÉVOLU SUR LESUSTENSILES DE CUISINEPOUR RENOUVELER LEURVAISSELLE. TOUT  S’ACHÈTE :ASSIETTES, BOLS,COUTEAUX, FOURCHETTES,CUILLÈRES, LOUCHES…APPAREMMENT, ELLES ONT L’INTENTION DECHANGER TOUTE LEURCUISINE.

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

‘‘

‘‘

RAMADHAN SYNONYME DE BAGARRES !

ll

LL’’AATTMMOOSSPPHHÈÈRREE

MARCHÉ DES TROIS-HORLOGES (BAB EL OUED)

FÉBRILE

Page 16: HORIZONS DU 21.07.2013

Accession au trône.(en 9 lettres)DÉFINITION

STA

BILI

SOLU

TIO

ND

UJE

UPR

ÉCÉD

ENT

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la même

lettre.Reconstituez lesmots au fur et à

mesure quecertaines lettres

apparaissentdans la grille.

Pour commencerle jeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

Règle du jeu

Le sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9

blocs de 3 casessur 3. Le but du

jeu est de laremplir

entièrementavec une série

de chiffresallant de 1 à 9de sorte que :

- chaque ligne,chaque colonneet chaque bloc

de 3X3 doitcontenir toute

la série deschiffres allant

de 1 à 9.

u d o k u

DÉTENTE20

S

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é sM

o u i l l i sL e F

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Par Djermane

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

Mot

s F

léch

és

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Page 17: HORIZONS DU 21.07.2013

DÉTENTE HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un

cercle forment la définition suivante :

Qui est très ancien (mot, expression, coutume…). (en 9 lettres).

PAR DJERMANE

21

r i l l e M u e t t eG

y m b i o s eS

HORIZONTALEMENT

I. Malade qui ne quitte pas le lit.II. Cours du Congo. A la mode. Traditions.III. Approximatives.IV. Situé à une grande distance. Petite monnaie.V. Satellites. Gaz rare.VI. Article. Squelette. Note.VII. Cérémonies liturgiques. Sélection.VIII. Myriapode. Prend tout son temps.IX. Travail de postier. Chemin de fer.X. Vertus théologales.

VERTICALEMENT

1. Religieux d’un ancien ordre italien.2. Aiguiseurs de couteaux.3. Relatif aux hautes montagnes. Sous-vêtement.4. Trompeuse.5. Métal.6. Manies. Camp médiéval.7. Atomes. Messager nucléique.8. Ecrivain français. Peur de paraître en public.9. Voie. Tramée.10. Vitaux.

S O L U T I O N S D U J O U R …

RÈGLE DU JEU :

Grill

e m

uett

e

Sym

bios

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

IOTA

DISSOUS

DETTE

ATTAQUE

DUR

PARAPHER

VAIR

PREMIÈRE

FLUIDE

SPINAL

SAPER

ÉCONOMIE

ASSISES

INTENSITÉ

IMPÉRIAL

VEINARD

STIPULER

TRUQUEUR

DÉMOCRATE

ALPHA

MENTEUR

CANIF

CHARIOT

COUDE

CACTUS

PEINE

NUMÉRO

QUESTION

CINÉPHILE

SCÉNIQUE

SÉRUM

ESPIONNE

ANCIEN

ENROBER

SCOOTER

CRAPAUD

PÉNAL

EFFORT

GENS

SPHÈRE

CLÉMENT

SECTE

ONCLE

FUGUE

ASPIRINE

NUMÉROTÉ

RACAILLE

GERMINAL

MINARET

VÉHÉMENCE

DÉLUGE

PRÉAU

INSTRUIT

VOITURE

GOUVERNAIL

ÉRISER

SATANIQUE

ÉMISSION

FUREUR

PIN-UP

ARC

HAÏ

QU

E

PROGRAMME

09h00 : Bonjour d'Algérie (Direct)magazine

10h30 : Culinart (11) rediff cuisine11h00 : Dar el djirane (11) rediff humour11h25 : Djaweb bassit n°11 rediff humour11h35 : Dar da Meziane III (11) rediff sitcom12h00 : Journal en français + météo 12h25 : Nour el fadjr (11) rediff feuilleton alg13h00 : Bouyout el rahmane (08) doc religieux13h30 : Avis religieux (direct) religion15h00 : GGO Football (11) dessin animé15h30 : Culinart (12) cuisine16h00 : Omar (12) feuilleton religieux17h00 : Journal en amazig 17h15 : Takder tarbah émission de jeux18h00 : Journal en français + météo 18h30 : Entre nous (12) série19h00 : Journal en arabe 19h25 : Si walou (11) humour19h30 : Dar el djirane (12) humour20h00 : Coran sous-titré en français (12) + adhan el

maghreb20h10 : Amine Tamache c c religieux20h30 : Le ramadhan et le rire (12) humour20h40 : DZ connexion (12) humour20h45 : Djaweb bassit n°12 humour21h00 : Dar da Meziane III (12) sitcom21h20 : Mc Didine le roi du burger (10) sitcom21h45 : Dikra oua dahka (11) humour22h00 : Nour el fadjr (12) feuilleton alg22h45 : Comedia Fun émission00h10 : Lemmet lahbab (07) boukala00h35 : Assrar el madhi (12) feuilleton alg01h30 : Journal en arabe

09h00 : Bonjour d'algérie (Direct) magazine10h30 : Culinart (12) rediff cuisine11h00 : Dar el djirane (12) rediff humour11h25 : Djaweb bassit n°12 rediff humour11h35 : Dar da meziane III (12) rediff sitcom12h00 : Journal en français + météo information12h25 : Nour el fadjr (12) rediff feuilleton alg13h00 : Bouyout el rahmane (09) doc religieux13h25 : Les nuits sacrées du ramadhan ''rediff''

émission15h00 : GGO Football (12) déssin animé15h30 : Culinart (13) cuisine16h00 : Omar (13) feuilleton religieux17h00 : Journal en amazigh information17h15 : Takder tarbah émission de jeux18h00 : Journal en français + météo information18h30 : Entre nous (13) série19h00 : Journal en arabe information19h25 : Si walou (12) humour19h30 : Dar el djirane (13) humour20h00 : Coran sous titré en français (13)+adhan el

maghreb religion20h10 : El hadj mohamed el anka c c religieux20h30 : Le ramadhan et le rire (13) caméra cachée20h35 : Dz connexion (13) humour20h40 : Djaweb bassit n°13 humour21h00 : Dar da meziane III (13) sitcom21h20 : Mc didine le roi du burger (11) sitcom21h45 : Dikra oua dahka (12) humour22h00 : Nour el fadjr (13) feuilleton alg22h45 : Twahacht bladi (direct) émission00h10 : Banat el djazair (06) émission00h35 : Assrar el madhi (13) feuilleton alg01h30 : Journal en arabe information

Dimanche 21 Juillet 2013

Lundi 22 Juillet 2013

Nour elfadjr22h00 :

Page 18: HORIZONS DU 21.07.2013

1-BYMOUN : Il vient de réaliser une belle performancedans un lot similaire à celui du jour, reconduit après coup,ce vaillant coursier, qui est bien monté en la circonstance,visera à ne pas en douter la plus haute marche du podium. 2-MAHABA : Course de rentrée, mais elle évoluera sur sadistance de prédilection, alors il faudra lui accorder du cré-dit pour un éventuel accessit, surtout que ses intérêts sontentre de bonnes mains. 3-QUARTAJIA : Elle vient de terminer deuxième sur1100Mètres. Reconduite après coup dans les mêmesconditions, elle n’aura qu’a répéter cette valeur et sa placene fera aucun doute à l’arrivée. 4-BIG SOULIMANE : Course de rentrée. 5-JAFFAR : Ce vaillant coursier vient de réaliser une belleperformance sur une distance similaire à celle du jour,reconduit dans des conditions avantageuses, il fera partiedes meilleures chances de l’épreuve qui nous intéresse. 6-JOUAKES : Course de rentrée, mais il faudra tenir comp-te de ses chances car il relève d’un entrainement redou-table et qu’il est très bien monté en la circonstance. 7-AIN EL BEY : Nulle sur toute la ligne, elle est en toutelogique barrée par l’ensemble des concurrents en présenceet ce malgré la confiance renouvelée de l’excellent jockeyA.Laachi.8-NACHWA : Cette jeune pouliche ne doit pas être jugéesur sa dernière sortie car pour peu qu’elle retrouve une par-tie de ses moyens alors elle ne devrait redouter aucunconcurrent au sprint final.

9-RIGHAZIA : Elle se recommande de quelques bonsessais durant ses dernières sorties, ce qui lui confère unechance non négligeable pour accéder aux premières placessurtout qu’elle est bien montée et qu’elle relève d’un entrai-nement redoutable. 10-QUODWA : Rien que pour la monte du grand jockey B.Berrah, elle aura à ne pas en douter de nombreux preneursà l’heure des choix surtout qu’elle vient de terminer cinquiè-me sur 1100Mètres. 11-KABOUSNA : Elle a beaucoup perdu de sa superbe,mais il ne serait pas surprenant de la voir venir dans unbon jour semer la zizanie au disque d’arrivée car elle n’estpas dépourvue de moyens. 12-KESMA : Malgré son poids avantageux, je demeuresceptique sur une éventuelle participation de sa part à l’arri-vée car elle n’a guère convaincu au cours de ses dernièressorties et qu’elle est restée très longtemps éloignée despistes. 13-TASBIHA DE MEHARECHE : Il faudra s’en méfier mal-gré ses derniers essais alternatifs car pilotée par l’excellentjeune jockey A. Chaabi, elle peut venir de par sa situationavantageuse sur l’échelle des poids nous rappeler à sonbon souvenir.14-JAWAD RIH : Totalisant une longue série d’échecs, il adû encore une fois être engagé pour garnir les stalles.15-OPERA BALLET : Logée à la même enseigne queJawad Rih, il n’y a pas lieu de trop s’attarder sur seschances car sa participation sera des plus symboliques.

LE PRONOSTICVÉRITÉ

APTITUDEAPTITUDE

1-Bymoun2-Mahaba

3-Quartajia5-Jaffar

8-Nachwa9-Righazia10-Quodwa

11-Kabousna13-Tasbiha de Mehrache

FORMEFORME

1-Bymoun2-Mahaba

3-Quartajia5-Jaffar

8-Nachwa9-Righazia10-Quodwa

13-Tasbiha de Mehrache

MEILLEURES MEILLEURES PERFORMANCESPERFORMANCES

2-Mahaba3-Quartajia1-Bymoun6-Jouakes

5-Jaffar9-Righazia8-Nachwa

CLASSECLASSE

2-Mahaba13-Tasbiha de Mehrache

10-Quodwa1-Bymoun6-Jouakes

5-Jaffar

CONCLUSIONCONCLUSION2-Mahaba1-Bymoun10-Quodwa

13-Tasbiha de Mehrache8-Nachwa9-Righazia

5-Jaffar

Les outsiders13-8-6-4

Les abandonnés7-12-14-15

Les plus joués1-2-5-3-9-10-11

2-Mahaba / 1-Bymoun / 5-Jaffar / 9-Righazia / 3-Quartajia 13-Tasbiha de Mehrache / 10-Quodwa / En H.S : 2-1-5-9-X

C’ est à une épreuve acaractère des plusdifficiles que noussommes conviés aplancher ceDimanche dans le

prix Libas support aux paris Quarté etQuinté dans lequel se donneront laréplique quinze coursiers de 3 ans etplus qui formeront la ligne de départ del’épreuve et cela afin de déterminer lecinq gagnant de l’épreuve qui nousintéresse, ce qui, il faut le reconnaîtren’est pas sans difficultés car à ce stadede la compétition, tous les pronosticsrestent ouverts car l’épreuve en elle-même présente un véritable équilibredes forces en présence où il ne sera pasaisé de «dénicher» la bonnecombinaison. Il faudra donc ratisserlarge afin de pouvoir dégager le cinqgagnant, même si la femelle rouanne de7 ans Mahaba de l’efficace écurie Mme.Aumassip de Zemmouri qui est trèsbien montée en la circonstance et quivient de laisser une bonne impressionlors de sa dernière apparition, présentede sérieux arguments eu égard à tout cequ'elle a réalisé de probant dans sacarrière, constituera à mon humble avisla jument de base de l'épreuve qui nousintéresse et qui stipule : Pour chevauxde 3 ans et plus Arabe Nés et Elevés enAlgérie, n’ayant pas totalisé la sommede 81.000 DA en gains et places depuisle 01/01/13 à ce jour. Poids 3 ans 50 kg,4 ans 51 kg, 5 ans et plus 53 kg.Surcharge de 1kg par tranche de 16.000DA cumulée en gains et places depuisle 01/04/12 à ce jour. Derrière mapréférée, il faudra retenir en bonneplace les chances du pensionnaire del’écurie D. Lecheheb, Bymoun, quibénéficie d’un bel engagement et qui adéjà été vu à son avantage dans desépreuves similaires à celle du jour. Cejumelé somme toutes logiqueconstituera à mon humble avis lechamp F de base de ce Quarté-Quinté.

n Y. S.

QUARTE - QUINTESCOPE

Nombre de chevaux désignés

03040506070809101112

Simple

10 DA20 DA50 DA100 DA175 DA280 DA420 DA600 DA825 DA

1.100 DA

Total

30 DA120 DA300 DA600 DA

1.050 DA1.680 DA2.520 DA3.600 DA4.950 DA6.600 DA

Simple

10 DA25 DA75 DA175 DA350 DA630 DA

1.050 DA1.650 DA2.475 DA

Total

120 DA600 DA

1.080 DA4.200 DA8.400 DA15.120 DA25.200 DA39.600 DA59.400 DA

Simple

10 DA30 DA

105 DA280 DA630 DA

1.260 DA2.310 DA3.960 DA

Total

600 DA3.600 DA

12.600 DA33.600 DA75.600 DA151.200 DA

Faites v os jeux

LES COURSES A EL EULMA

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL PRIX : LIBAS

ARABE N.E.E EN ALGERIE

1re COURSE l 350.000 DA l 1.000 mètres QQUUAARRTTEE -- QQUUIINNTTEE

DIMANCHE 21 JUILLET 2013

T.Lazreg

S.Bendjekidel

M.Bouchama

AH.Chaabi

JJ.CH.Attallah

AP.H.Zaaboub

A.Lachi

AB.Attallah

A.Hebri

B.Berrah

NI.Trad

M.Hareche

JJ.A.Chaabi

JJ.AB.Chenafi

AP.R.Drabli

JOCKEYS

Bymoun

Mahaba

Quartajia (0)

Big Soulimane (0)

Jaffar (0)

Jouakes (0)

Ain El Bey (0)

Nachwa

Righazia

Quodwa

Kabousna

Kesma

Tasbiha de Mehrache

Jawad Rih (0)

Opera Ballet

CHEVAUX

D.Lecheheb

Mme Aumassip

N.Grid

S.Doumi

F.Boureghda

A.Lagraa

R.Mansouri

R.Lahas

L.Touidjine

N.Grid

S.Berrah

M.Bechairia

N.Boudoukha

KH.Doukhi

N.Harcha

PROPRIÉTAIRES

123456789

101112131415

(0) : Chevaux portant des œillères

16H00D.Lecheheb

Mme Aumassip

MR.Djebbar

TF.Benyettou

M.Zaaboub

S.Attallah

A.Djebbar

R.Lahas

A.Djebbar

MR.Djebbar

S.Berrah

A.Boukellal

S.Attallah

KH.Doukhi

D.Harcha

Des moyens

Ne pas négliger

Sur sa lancée

La rentrée

En bon rang

La rentrée

Barré

Pourquoi pas

Des chances

Sa monte

Surprise possible

La rentrée

A Reprendre

Barré

Barrée

ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

57

55

55

55

54.5

54.5

54

53

53

52

51

51

50.5

50.5

48

PDS

04

01

14

15

06

09

07

12

03

13

11

02

05

10

08

CDS

EL

EU

LM

A

ME

IL

LE

UR

ES

CCHH

AANN

CCEE

SS

LA GAGNE OUVERTELA GAGNE OUVERTE

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

30

TURF

Page 19: HORIZONS DU 21.07.2013

31

CHAMPIONNATD’AFRIQUE

LA CONFÉDÉRATION AFRICAINE DE HANDBALL AANNONCÉ, hier, sur son site, les dates de déroulementdes Championnats d’Afrique de handball qu’organi-sera l’Algérie du 15 au 26 janvier 2014.

C oncernant le nombre d’équipes partici-pantes, il y aura, selon l’instance africaine, 12nations chez les hommes et 8 chez lesfemmes. Les sélections qualifiées d’officesont celles qui ont occupé les quatre pre-mières places lors des derniers champion-

nats d’Afrique des nations (seniors) et du pays organisateur.En plus de ce critère, il y aura le classement des fédérationsétabli par la CAHB et publié sur son site. Ainsi, les équipesparticipantes chez les hommes sont l’Algérie (pays organi-sateur), la Tunisie, l’Egypte, le Maroc, le Sénégal, l’Angola,le Congo, le Cameroun, le Gabon, la République démocra-tique du Congo, la Côte d'Ivoire et la Libye. En réserve, il ya quatre nations, en l’occurrence le Nigeria, le Bénin et leBurkina Faso. Chez les dames, outre l’Algérie (pays organi-sateur), il y aura l’Angola, la Tunisie, la République démo-cratique du Congo, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoireet le Sénégal. Trois équipes sont mises en réserve, à savoir leBurkina Faso, le Nigeria et le Gabon. Concernant les sallesretenues pour abriter les matches, la CAHB n’a pas abordéce sujet dans son communiqué. Ainsi, et suite à la publica-tion de ces informations sur le site de le CAHB, le doute quiplanait sur le maintien de l’organisation de l’évènement parAlgérie vient de se dissiper. Pour rappel, la Fédération inter-nationale de handball avait menacé de suspendre l’Algérieau cas où ses recommandations ne seraient pas prises enconsidération, notamment la tenue d’assemblées généralesextraordinaire et élective dans un délai de 90 jours. Depuis,une feuille de route est en cours pour arriver à l’électiond’un nouveau président et d’un nouveau bureau fédéral le17 août 2013.

Avant cela, une Agex aura lieu le 27 du mois en courspour l’adoption de la mise en conformité des statuts. Parailleurs, le directoire chargé de la gestion provisoire de laFAHB procédera demain à 11h, à la salle de presse du com-

plexe olympique Mohamed-Boudiaf, à l’installation du col-lège technique national. Les directeurs techniques sportifs(DTS) et les entraîneurs des clubs de l’élite sont invités à yprendre part. Ces travaux permettront à la mise en placed’un nouveau système de compétition pour la saison2013/2014. Par ailleurs, la CAHB a signalé que le 35eChampionnat d’Afrique des clubs champions 2013 (mes-sieurs et dames) aura lieu à Marrakech du 31 octobre au 11novembre prochains.

n Adel K.

FC GRENADEHassan Yebda, de retour d'une blessure, a rejoué vendre-

di soir à l'occasion du match amical disputé à Murcie face àLa Hoya Lorca (Div 3 espagnole) (2-0), comptant pour le tro-phée Huerta Europe. Ayant été contraint d'observer unelongue période d'indisponibilité en raison d'une blessure augenou, contractée en février 2012, Yebda a été incorporé enseconde période. Hassan Yebda aurait rendu une très bonne

copie, «un récital de passes signé Yebda au milieu de ter-rain», dixit le journal Granadinistas. Yebda était même àl'origine du deuxième but pour le FC Grenade, en délivrantde la tête une offrande à son coéquipier Riki, à la 87e minu-te. L'autre international algérien, Yacine Brahimi, a égale-ment fait son apparition en deuxième mi-temps. Il a joué àdroite et s'est procuré un bon nombre d'occasions.

Yebda rejoue après plusieurs mois d'absence

Douze équipes aurendez-vous d’Alger

du 15 au 26 janvier 2014

LE DOYEN DEPUISVENDREDI AU MAROC Raja-MCA,c’est confirmé ! Après une quinzaine de jours detravail à Alger, le Mouloudiad’Alger se trouve, depuis vendredi,au Maroc pour peaufiner sa prépa-ration. Pendant 18 jours, l’entraî-neur Alain Geiger axera son travailsur les volets physique et technico-tactique afin de présenter un onzeprêt pour le championnat que leDoyen débutera le 24 août prochainpar un déplacement à Bejaia pour ydonner la réplique à la JSMB.L’équipe mouloudéenne devra ydisputer quatre joutes amicales. Laplus importante sera celle de same-di prochain contre le Raja deCasablanca. Elle aura lieu au com-plexe Mohamed V en nocturne. Lechoix des Vert et Rouge intervientaprès le forfait de l’Espagnol deBarcelone dont la direction s’estdésistée à la dernière minute defaire le déplacement à Casa.L’entraîneur du Raja, Fakhir, aconfirmé l’organisation du rendez-vous amical pour ce samedi 28juillet. «Après le retrait del’Espagnol, nous avons pu confir-mer notre match amical contre leMouloudia d’Alger. Ce sera un bontest pour mon équipe en vue de sepréparer à la reprise du champion-nat et à la participation à la Liguedes champions d’Afrique. Le MCAest un club à la réputation bien éta-blie. Se mesurer avec lui est unebonne chose pour la réussite denotre préparation estivale», devaitdéclarer le coach du Raja. Troisjours plus tard, les Rajaouis donne-ront la réplique, toujours à Casa, àl’ASO Chlef qui a enregistré ven-dredi soir le recrutement officiel deDeham (ex-USMA) et la prorogationdu contrat du défenseur Zaoui.

n K. Y.

Pour son entrée en scène dansla phase des poules de la Coupede la Confédération africaine,l'ESS a réalisé des débuts timidesen concédant le nul (1-1), vendre-di soir à Sétif, face au TPMazembe. Même si le résultatparaît à première vue négatif, iln'en demeure pas moins qu'ilreste tout de même bon à prendrecompte tenu notamment de latournure prise par les événe-ments.

En effet, les championsd'Algérie sont revenus de loinpour arracher l'égalisation grâceau capitaine Mourad Delhoumqui a surgi sur corner (80'), évitantainsi le pire à son équipe. Uneminute plus tôt (79'), Samata avait

jeté un véritable coup de froiddans le chaudron du 8-Mai 45 enreprenant victorieusement uncoup franc détourné parKhedaïria sur sa barre transversa-le. Jusque-là, cette rencontre d'unniveau tout juste moyen était tel-lement indécise que chacune desdeux formations pouvait scorer.Sinkala, côté congolais (25'), etKaraoui (38'), côté algérien,avaient touché du bois.

Peu inspirés, à l'image d'unLagraâ dépassé par les événe-ments, d'un Benabderrahmane,pas trop sûr de lui, ou d'unMadouni complètement effacé, lesSétifiens ont su tout de même secréer quelques occasions mais ontpéché par inefficacité. Le retard

accusé dans la préparation s'estfait cruellement ressentir chez lescoéquipiers de Djahnit. En face,les Corbeaux drivés par leFrançais Patrice Carteron et sansvraiment arriver à justifier leurstatut de grand favori de la com-pétition, se sont contentés degérer intelligemment les débats etrepartir à la maison avec un pointprécieux qui risque d'être déter-minant lors du décompte final. 

En attendant, Sétifiens etCongolais vont devoir suivre avecintérêt l'autre rencontre du grou-pe B, prévue ce soir à Rabat entrele FUS et le CA Bizerte, histoire dese faire une idée sur leurs pro-chains adversaires sachant quelors de la prochaine journée, l'ESSse déplacera en Tunisie (le 4 août à22h).

n Mehdi F.

FOOTBALL - COUPE DE LA CAF - ESS 1 - TP MAZEMBE 1

SSPORTTous les

HORIZONS • Dimanche 21 Juillet 2013

H A N D B A L L

Delhoum entretient l’espoir Velud : «Nous n'étions pas prêts»S'il y avait une personne qui avait lagrise mine dans le vestiaire sétifien enfin de match, c'est bien le coach HubertVelud. Ce dernier, visiblement déçu, ad'ailleurs reconnu que le nul concédéat home demeure une mauvaise opéra-tion. «J'avoue que le résultat est négatifmême si notre adversaire avait pournom le TP Mazembe. Mes craintesavant le match se sont confirmées. Jel'avais dit, mon équipe accuse unretard dans la préparation et n'est, dece fait, pas encore prête pour les grands

rendez-vous. La preuve, nous avons énormément souffert

sur le plan physique. Les joueurs avaient du mal à terminer

la rencontre», a-t-il affirmé. Toutefois, Velud s'est dit satis-

fait de la réaction d'orgueil de ses poulains après le but

encaissé. «Ce qui m'a fait plaisir, c'est la réaction d'orgueil

de l'équipe. Malgré la fatigue et le but encaissé, mes joueurs

n'ont, à aucun moment, baissé les bras. Au contraire, ils ont

vaillamment cherché l'égalisation qu'ils ont réussi à arra-

cher dans la minute suivante. Tant mieux pour nous».

Page 20: HORIZONS DU 21.07.2013

Par Nassim A.

Ce passage ressort dans la déclarationcommune d’une centaine de lignessignée publiée, vendredi à Rabat, auterme de la visite officielle et de travail duRoi Juan Carlos. C´est en ces termes quel´Espagne a fait connaître, une fois de

plus, sa position sur son ancienne colonie qu’elle avaitabandonnée au Maroc à la faveur des «accords secretsde Madrid» signés en 1975. La nouveauté de la positionespagnole n’est pas dans le contenu mais dans le lieu oùelle a été annoncée, c’est à dire à Rabat. Mercredi, soitquelques heures seulement avant la finalisation de cecommuniqué commun hispano-marocain, la délégationmarocaine s’employait activement à convaincre la partieespagnole de faire l’impasse sur le contentieux duSahara occidental dans ce document. Ce fut l’ultime ten-tative marocaine d’introduire dans le document une réfé-rence au plan d’autonomie marocain lancé par leRoi Mohamed VI en 2009, comme base de règlement decette question. Ce plan avait été inspiré par l’ancienministre des Affaires étrangères du gouvernement socia-liste espagnol de José Luis Zapatero, invité de marquede Mohamed VI à l’occasion du voyage du Roi Juan

Carlos, avec le soutien de Nicolas Sarkozy. Bien ques’agissant d’une déclaration commune, le document nefait nulle part mention du soutien du Maroc à la positionexprimée par l’Espagne. La partie espagnole n’a pascédé finalement en refusant de s’écarter de sa positiontraditionnelle sur son ancienne colonie. La veille de lapublication de cette déclaration commune, le ministreespagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo, avait tenu à rappeler à son homologue maro-cain, Saâdine Al Othmani, que «notre position sur leSahara occidental est celle que nous avons exprimée àAlger comme à Rabat», et que celle-ci est «fondée surune solution stable, pacifique et juste conformément auxparamètres et à la doctrine de l’ONU». Pas question doncde plan d’autonomie marocain qui, faut-il le rappeler, nefait plus recette en Europe et pas davantage aux Etats-Unis où le gouvernement américain reste plutôt préoccu-pé par les violations des droits de l´homme dans les ter-ritoires sahraouis occupés. Par ces précisions,M. Garcia-Margallo a voulu faire allusion à l’ancien gou-vernement socialiste espagnol qui avait été accusé, enson temps, par les parlementaires de développer quatrepositions sur la question sahraouie selon l’endroit où ilfallait l’exprimer  : une à Rabat, une à Alger et Tindouf,une à Madrid et une autre à New York (siège de l´ONU).

n N. A.

Le président de l'Assemblée populairenationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifaa affirmé, hier samedi, que le général-majorà la retraite Ahmed Sanhadji, ex-secrétairegénéral du ministère de la Défensenationale, décédé jeudi, «avait assumétoutes les responsabilités dont il a été investiavec foi et mérite tous les honneurs dont ilfut l'objet durant sa riche carrière militaire».Le président de l'APN a ajouté dans unmessage de condoléances à la famille dudéfunt que le général-major Sanhadji avaitgravi différents grades de l'Armée auxquels ilfut promu, et les postes de responsabilitéqu'il avait occupés dont celui de secrétairegénéral du ministère de la Défensenationale. «Le défunt faisait partie de ceshommes qui se voient confier les lourdesresponsabilités et les plus importantestâches parce qu'ils en ont le mérite», aajouté le même responsable.

Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181

Horizons

OULD KHELIFALe général-major

Senhadji «a mérité tous les honneurs»

«La position del’Espagne sur le Sahara

occidental, c’est celle de l’ONU»

«L’ESPAGNE A RÉITÉRÉSON SOUTIEN aux

efforts déployés dans lecadre des Nationsunies en vue de la

recherche d’une solu-tion politique juste,

durable et mutuelle-ment acceptable à la

question du Saharaoccidental, conformé-ment aux paramètresdéfinis par le Conseil

de sécurité de l’ONU».

BOUIRAQuatre terroristes

abattus près de SourEl-Ghozlane

Quatre terroristes ont été abattus dans lanuit de vendredi à samedi par les forces del’Armée nationale populaire (ANP), lors d’uneopération menée près de la ville de Sour El-Ghozlane (40 km au sud de Bouira), a-t-onappris, hier samedi, de source sécuritaire.Les quatre terroristes, qui se dirigeaient versla wilaya de M’sila à bord d’un véhicule, ontété interceptés par les forces de l’ANP au lieu-dit Khlifat, avant de les éliminer après un breféchange de coups de feu, a indiqué la mêmesource. Des armes ont été récupérées lors decette opération, a ajouté la même source, pré-cisant que les corps des terroristes abattusont été transportés à la morgue de l’établisse-ment public hospitalier (EPH) de la ville deSour El-Ghozlane.

CONCOURS TADJ EL QORAAN

Une compétition serrée La compétition était serrée

lors de la deuxième soirée deséliminatoires du concours derécitation du coran TadjEl Qoraan, qui s'est dérouléedans la nuit de vendredi àsamedi au Palais des exposi-tions à Alger, pour arriver enfinale prévue le 27e jour dumois de Ramadhan. Le deuxiè-me prime a été marquée par laprésence du ministre desAffaires religieuses et desWaqfs, Bouabdallah

Ghlamallah, du directeur de lachaîne TV Coran ainsi qued'éminents chouyoukhs et denombre d'invités. Le candidatNacereddine Naânaâ de lawilaya d'Alger et la candidateMerriem Tbikh de la wilaya deJijel ont obtenu la premièreplace lors de cette deuxièmesoirée du concours organisépar la chaîne TV Coran et leministère des Affaires reli-gieuses et des Waqfs. Troiscandidats des deux sexes ont

été éliminés du concours diffu-sé en direct sur la chaîneTV Coran et la haîne nationaleA3. Ce programme religieux aété ponctué par des chants reli-gieux (madih) exécutés par latroupe El Imam El Ghazali deTanger (Maroc), en présencedu récitant marocain cheikhAbdelaziz Ayadi, invité de cedeuxième prime. La soirée adébuté par la récitation de ver-sets coraniques par le jeuneprodige Abderrahmane Ferah.

OUARGLASaisie de plusde 47 quintaux

de kif traité

Plus de 47 quintaux dekif traité ont été saisis parune unité du secteur opéra-tionnel de Ouargla relevantde la 4e région militaire encollaboration avec les ser-vices des Douanes algé-riennes, a indiqué, hier, leministère de la Défensenationale (MDN) dans uncommuniqué. «Dans lecadre des activités opéra-tionnelles menées parl'Armée nationale populaireet suite à la permanentevigilance notamment en cemois sacré de Ramadhan,une unité du secteur opéra-tionnel de Ouargla,4e région militaire, et encoordination avec les ser-vices de douane algérienne,a saisi une quantité impor-tante de kif traité, évaluée àplus de 47 quintaux», a pré-cisé la même source. «Deuxvéhicules Station ont étérécupérés et deux criminelsarrêtés après une poursuitehier jeudi vers 19h00 surl'axe Hassi Messaoud-Illizi»,a ajouté le communiqué duMDN.

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I.

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE ESPAGNOLE DEPUIS RABAT

MÉTÉO 48° ou plus

à In Salah etAdrar

aujourd’hui Des températures maximales

atteignant ou dépassantlocalement 48°C continuerontd'affecter la wilaya d'Adrar et

le nord de Tamanrasset (InSalah), a indiqué, hier,l'Office national de lamétéorologie dans un

bulletin spécial (BMS). La validité de ce BMS courtjusqu'à aujourd’hui, précise

la même source.

Fedjr..................04.00Dohr ..................12.54Assar .................16.45Maghreb.............20.06Ichaâ .................21.41

(021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04

(021) 73 61 34 - 73 67 29Fax:

ACHAT VENTE1 $

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Tél:

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n Alger 30° n Annaba 30° n Constantine 36° n Oran 28° n Ouargla 47° n Tamanrasset 36° n Tindouf 44° n Illizi 44° n

La Météo du DDiimmaanncchhee 2211 JJuuiilllleett 22001133

La famille Boudersa, parentset alliés d’Alger, de

Constantine et de Zighoud-Youcef ont l’immense

douleur de faire part dudécès de leur cher et regretté

père, grand-père, oncle etcousin

Boudersa Ammar,survenu hier, le 20 juillet 2013 à Alger où il a

été inhumé.Puisse Dieu Tout-Puissant lui accorder Sa

Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.

DÉCÈS

M. BENSALAHLe glorieux parcours

du moudjahid Senhadjilui sera témoin auprès

de Dieu Le président du Conseil de la nation,Abdelkader Bensalah, a indiqué que le glorieuxparcours du moudjahid et officier supérieur del'Armée nationale populaire, le général-major àla retraite Ahmed Senhadji, décédé jeudi, luisera témoin auprès de Dieu de ses bonnesactions. «Avec la disparition de l'ami et moudja-hid El Hadj Ahmed Senhadji, et en ce momentde profond accablement, j'implore Dieu d'accor-der au défunt Ahmed Senhadji Sa Miséricordeen ce mois sacré», lit-on dans le message decondoléances de M. Bensalah adressé à lafamille du défunt. «C'est avec un sentiment derésignation que je prie Dieu de l'accueillir dansSon Vaste Paradis au regard de son glorieuxparcours de moudjahid et d'officier supérieur del'Armée nationale populaire et d'homme qui aservi sa patrie avec abnégation», a écritM. Bensalah. Et d'ajouter : «C'est avec unegrande affliction que j'ai appris le décès du grandami El Hadj Ahmed Senhadji en ce mois sacréde Ramadhan. Un ami qui s'est de tout tempssacrifié pour votre honorable famille en étantl'époux dévoué et le père soucieux de l'éduca-tion de ses enfants.» «En cette douloureuse cir-constance, je prie Dieu de nous accorder patien-ce et résignation et présente à votre famille mescondoléances les plus attristées vous assurantde ma profonde compassion. Je l'implore ausside vous aider à surmonter cette pénible épreu-ve et d'accueillir le défunt dans Son VasteParadis», conclut M. Bensalah.