HIVER BULLETIN de nouvelles - Actionmarguerite

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VOL. 1 N˚ 3 HIVER 2017 C’est avec un grand plaisir que nous vous prĂ©sentons nos nouveaux membres du personnel : SAINT-BONIFACE Administration Francine Perreault ‱ Robyn Johnston Huguette Trudel Service de technologie de l’information Samuel Bordier Programmes communautaires Abby Friedman Soins et services Marie Lota Navarro ‱ Abraham Bergado Janine Heinrichs ‱ Murrie Hoffmeister Rachelle Mukuba ‱ Palienor Sarmiento Sadi Luc Musaka ‱ Vuong Tran Lori-Ann Willmott ‱ Gurmeet Gill Ursula Ayah ‱ Erin O’Neill ‱ Crystal Hart Services d’entretien mĂ©nager Brigitte Lubaka Wabiwa Patient Kadima Evelyne Mbombo Kabasela Services d’alimentation Virgilio Felipe Jr. ‱ Patrick Muhabwa Services communautaires Maribel Galvez ‱ Chona Nava Emelyn Jorolan SAINT-JOSEPH Soins et services Narciso Alviar ‱ Annabelle Reyes Anyupriya Jose ‱ Jennifer Coronel Karishma Aggarwal ‱ Lindsay Camet Gaganpreet Kauer Pandher Navpreet Sandhu ‱ Lovepreet Sharma Dawn Marceca Services communautaires Carolyn Mount Services d’alimentation Racquel Juvida Services d’entretien mĂ©nager Kulwinder Lehki ‱ Diane Dekadjevi SAINT-VITAL Soins et services Line Nordman ‱ Fe Catherine Wanta Jeb Peter Francis Sasota ‱ Hasna Belline Abigael Capiendo Services aux bĂątiments et entretien Darryl Vandale Services d’alimentation Charlet Raymundo ‱ Dona Kasonga Kevin Castro ‱ Denise King Ryley Paterson Justin Lemoine-Mousseau Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de l’équipe d’Actionmarguerite. BUREAU ADMINISTRATIF 185, rue Despins | Winnipeg (MB) R2H 2B3 | TĂ©lĂ©phone : 204-233-3692 | TĂ©lĂ©copieur : 204-233-6803 Information gĂ©nĂ©rale : [email protected] www.actionmarguerite.ca DÉVOUÉES AU MIEUX-ÊTRE DES RÉSIDENTS BULLETIN de nouvelles RĂ©guliĂšrement, Denise, Annette, Jeanne, Armande, Jeannette, Rita, Ghislaine, Michelle, les deux Simone et les deux CĂ©cile se rĂ©unissent Ă  Actionmarguerite Saint- Boniface. L’ordre du jour : dĂ©cider ensemble Ă  quelles activitĂ©s de l’organisme elles offriront les gains financiers qu’elles auront accumulĂ©s dans leur boutique et ailleurs. En effet, ces Auxiliaires, qui s’inscrivent dans une tradition remontant Ă  plus de 50 ans Ă  Actionmarguerite Saint- Boniface, sont toutes des bĂ©nĂ©voles qui tiennent la boutique de l’établissement. L’argent qu’elles y amassent est ensuite entiĂšrement redistribuĂ© pour satisfaire aux besoins des rĂ©sidents. « Notre mission est de prĂ©lever des fonds pour aider Ă  organiser des activitĂ©s supplĂ©mentaires pour les rĂ©sidents d’Actionmarguerite Saint-Boniface. Elles ne pourraient pas ĂȘtre financĂ©es autrement, explique Jeannette Couture. C’est notamment nous qui finançons les fĂȘtes de NoĂ«l Ă  chaque Ă©tage, ou encore le programme de musicothĂ©rapie pour les unitĂ©s de dĂ©mence. Chaque semaine, des musiciens viennent jouer pour les rĂ©sidents. » « On a aussi aidĂ© Ă  financer l’achat de meubles, de rideaux ou encore de tĂ©lĂ©visions pour les rĂ©sidents, poursuit Simone St. Hilaire. À chaque fois, Actionmarguerite nous dit oĂč sont les besoins des rĂ©sidents, puis nous choisissons entre nous Ă  quoi on prĂ©fĂšre attribuer l’argent. » Aujourd’hui, ces dons des Auxiliaires sont les recettes de la boutique, ainsi que celles des tirages qu’elles organisent Ă  diffĂ©rents temps de l’annĂ©e, notamment celui des FĂȘtes, en assemblant des paniers garnis Ă  gagner. Les Auxiliaires ont ainsi pu redonner quelques milliers de dollars pour le programme de musicothĂ©rapie, et quelques autres milliers de dollars pour l’organisation de fĂȘtes de NoĂ«l pour les rĂ©sidents. « Notre boutique est ouverte tous les jours sauf les lundis et offre tout ce que les rĂ©sidents pourraient vouloir, comme des cartes de vƓux, des bijoux, des bas, des tuques et des tricots faits Ă  la main par les religieuses, du sucre Ă  la crĂšme, des dĂ©corations, ou encore des articles de toilette », Ă©numĂšre Jeannette Couture. La responsable des achats pour la boutique, CĂ©cile Roy, prĂ©cise que « quand c’est possible, j’achĂšte en fonction de ce que les rĂ©sidents m’ont demandĂ©. Par exemple, si certains rĂ©sidents veulent une certaine marque de dentifrice, j’essaie de leur en trouver. Je m’assure aussi de toujours offrir de nouvelles choses en fonction des saisons ». L’inventaire de la boutique dĂ©pend Ă©galement des dons matĂ©riels qui lui arrivent. « Pour beaucoup de rĂ©sidents, c’est le seul endroit oĂč ils peuvent venir magasiner seuls. Ça leur redonne un peu d’indĂ©pendance », se rĂ©jouit Jeannette Couture. Jeanne Desrochers renchĂ©rit : « J’aime que les rĂ©sidents puissent venir faire leur petit tour vers nous. Ça les rend heureux, et nous aussi! » Si les Auxiliaires se dĂ©vouent autant pour Actionmarguerite Saint-Boniface, c’est que la majoritĂ© d’entre elles a pu directement apprĂ©cier la qualitĂ© du service qui y est offert, un niveau de service qu’elles souhaitaient aider Ă  maintenir. « À force de visiter nos proches, on prend le goĂ»t de vouloir redonner, affirme Jeanne Desrochers. Ma mĂšre y Ă©tait rĂ©sidente. » De mĂȘme, Jeannette Couture raconte : « Ma mĂšre Ă©tait aussi rĂ©sidente Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface. Quand elle est dĂ©cĂ©dĂ©e, je suis devenue bĂ©nĂ©vole, en guise de remerciement pour tout ce qu’on avait fait pour elle ici. » Pour la plupart fidĂšles Ă  Actionmarguerite depuis plusieurs dĂ©cennies, les Auxiliaires espĂšrent toutefois voir bientĂŽt arriver une relĂšve pour que cette tradition de faciliter le service aux rĂ©sidents se poursuive pour longtemps encore. De gauche Ă  droite : Jeannette Couture, CĂ©cile Roy, Simone Gagnon, CĂ©cile St. Amant, Rita HĂ©bert, Annette HupĂ©, Simone St. Hilaire, Jeanne Desrochers, Denise Daudet et Armande Kenny.Absentes de la photo : Ghislaine Perron et Michelle HĂ©bert. Elles sont douze. Douze femmes sans la contribution desquelles beaucoup d’activitĂ©s spĂ©ciales Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface ne pourraient pas avoir lieu par manque de financement. Portrait des Auxiliaires d’Actionmarguerite Saint-Boniface.

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Page 1: HIVER BULLETIN de nouvelles - Actionmarguerite

VOL. 1 N˚ 3HIVER 2017

C’est avec un grand plaisir que nous vous prĂ©sentons nos nouveaux membres

du personnel :

SAINT-BONIFACEAdministration

Francine Perreault ‱ Robyn JohnstonHuguette Trudel

Service de technologie de l’information

Samuel Bordier

Programmes communautaires

Abby Friedman

Soins et services

Marie Lota Navarro ‱ Abraham BergadoJanine Heinrichs ‱ Murrie HoffmeisterRachelle Mukuba ‱ Palienor Sarmiento

Sadi Luc Musaka ‱ Vuong TranLori-Ann Willmott ‱ Gurmeet Gill

Ursula Ayah ‱ Erin O’Neill ‱ Crystal Hart

Services d’entretien mĂ©nager

Brigitte Lubaka Wabiwa Patient Kadima

Evelyne Mbombo Kabasela

Services d’alimentation

Virgilio Felipe Jr. ‱ Patrick Muhabwa

Services communautaires

Maribel Galvez ‱ Chona NavaEmelyn Jorolan

SAINT-JOSEPHSoins et services

Narciso Alviar ‱ Annabelle ReyesAnyupriya Jose ‱ Jennifer CoronelKarishma Aggarwal ‱ Lindsay Camet

Gaganpreet Kauer PandherNavpreet Sandhu ‱ Lovepreet Sharma

Dawn Marceca

Services communautaires

Carolyn Mount

Services d’alimentation

Racquel Juvida

Services d’entretien mĂ©nager

Kulwinder Lehki ‱ Diane Dekadjevi

SAINT-VITALSoins et services

Line Nordman ‱ Fe Catherine WantaJeb Peter Francis Sasota ‱ Hasna Belline

Abigael Capiendo

Services aux bĂątiments et entretien

Darryl Vandale

Services d’alimentation

Charlet Raymundo ‱ Dona KasongaKevin Castro ‱ Denise King

Ryley PatersonJustin Lemoine-Mousseau

Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de

l’équipe d’Actionmarguerite.

BUREAU ADMINISTRATIF185, rue Despins | Winnipeg (MB) R2H 2B3 | Téléphone : 204-233-3692 | Télécopieur : 204-233-6803

Information gĂ©nĂ©rale : [email protected]

DÉVOUÉES AU MIEUX-ÊTRE DES RÉSIDENTS

BULLETIN de nouvelles

RĂ©guliĂšrement, Denise, Annette, Jeanne, Armande,Jeannette, Rita, Ghislaine, Michelle, les deux Simone et lesdeux CĂ©cile se rĂ©unissent Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface. L’ordre du jour : dĂ©cider ensemble Ă  quellesactivitĂ©s de l’organisme elles offriront les gains financiersqu’elles auront accumulĂ©s dans leur boutique et ailleurs.

En effet, ces Auxiliaires, qui s’inscrivent dans une traditionremontant Ă  plus de 50 ans Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface, sont toutes des bĂ©nĂ©voles qui tiennent laboutique de l’établissement. L’argent qu’elles y amassentest ensuite entiĂšrement redistribuĂ© pour satisfaire auxbesoins des rĂ©sidents.

« Notre mission est de prĂ©lever des fonds pour aider Ă organiser des activitĂ©s supplĂ©mentaires pour les rĂ©sidentsd’Actionmarguerite Saint-Boniface. Elles ne pourraientpas ĂȘtre financĂ©es autrement, explique JeannetteCouture. C’est notamment nous qui finançons les fĂȘtes deNoĂ«l Ă  chaque Ă©tage, ou encore le programme demusicothĂ©rapie pour les unitĂ©s de dĂ©mence. Chaquesemaine, des musiciens viennent jouer pour lesrĂ©sidents. »

« On a aussi aidĂ© Ă  financer l’achat de meubles, derideaux ou encore de tĂ©lĂ©visions pour les rĂ©sidents,poursuit Simone St. Hilaire. À chaque fois,Actionmarguerite nous dit oĂč sont les besoins desrĂ©sidents, puis nous choisissons entre nous Ă  quoi onprĂ©fĂšre attribuer l’argent. »

Aujourd’hui, ces dons des Auxiliaires sont les recettes dela boutique, ainsi que celles des tirages qu’ellesorganisent Ă  diffĂ©rents temps de l’annĂ©e, notammentcelui des FĂȘtes, en assemblant des paniers garnis Ă gagner. Les Auxiliaires ont ainsi pu redonner quelquesmilliers de dollars pour le programme de musicothĂ©rapie,et quelques autres milliers de dollars pour l’organisationde fĂȘtes de NoĂ«l pour les rĂ©sidents.

« Notre boutique est ouverte tous les jours sauf les lundiset offre tout ce que les rĂ©sidents pourraient vouloir,comme des cartes de vƓux, des bijoux, des bas, destuques et des tricots faits Ă  la main par les religieuses, dusucre Ă  la crĂšme, des dĂ©corations, ou encore des articlesde toilette », Ă©numĂšre Jeannette Couture.

La responsable des achats pour la boutique, CĂ©cile Roy,prĂ©cise que « quand c’est possible, j’achĂšte en fonction dece que les rĂ©sidents m’ont demandĂ©. Par exemple, sicertains rĂ©sidents veulent une certaine marque dedentifrice, j’essaie de leur en trouver. Je m’assure aussi detoujours offrir de nouvelles choses en fonction dessaisons ». L’inventaire de la boutique dĂ©pend Ă©galementdes dons matĂ©riels qui lui arrivent.

« Pour beaucoup de rĂ©sidents, c’est le seul endroit oĂč ilspeuvent venir magasiner seuls. Ça leur redonne un peud’indĂ©pendance », se rĂ©jouit Jeannette Couture. JeanneDesrochers renchĂ©rit : « J’aime que les rĂ©sidents puissentvenir faire leur petit tour vers nous. Ça les rend heureux, etnous aussi! »

Si les Auxiliaires se dĂ©vouent autant pour ActionmargueriteSaint-Boniface, c’est que la majoritĂ© d’entre elles a pudirectement apprĂ©cier la qualitĂ© du service qui y est offert,un niveau de service qu’elles souhaitaient aider Ă  maintenir.

« À force de visiter nos proches, on prend le goĂ»t de vouloirredonner, affirme Jeanne Desrochers. Ma mĂšre y Ă©taitrĂ©sidente. » De mĂȘme, Jeannette Couture raconte : « MamĂšre Ă©tait aussi rĂ©sidente Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface.Quand elle est dĂ©cĂ©dĂ©e, je suis devenue bĂ©nĂ©vole, en guisede remerciement pour tout ce qu’on avait fait pour elle ici. »

Pour la plupart fidÚles à Actionmarguerite depuisplusieurs décennies, les Auxiliaires espÚrenttoutefois voir bientÎt arriver une relÚve pour quecette tradition de faciliter le service aux résidentsse poursuive pour longtemps encore.

De gauche à droite : Jeannette Couture, Cécile Roy, Simone Gagnon, Cécile St. Amant, Rita Hébert, Annette Hupé, SimoneSt. Hilaire, Jeanne Desrochers, Denise Daudet et Armande Kenny. Absentes de la photo : Ghislaine Perron et Michelle Hébert.

Elles sont douze. Douze femmes sans la contribution desquelles beaucoup d’activitĂ©s spĂ©ciales Ă Actionmarguerite Saint-Boniface ne pourraient pas avoir lieu par manque de financement. Portrait desAuxiliaires d’Actionmarguerite Saint-Boniface.

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Les besoins en soins spirituels à Actionmarguerite Saint-Boniface, Saint-Vital et Saint-Joseph sont nombreux, quece soit ceux des résidents, de leurs familles ou dupersonnel.

Cinq intervenants en soins spirituels, Ghislaine Gauthier etDiane CarriĂšre Ă  Saint-Boniface, Carolyn Mount Ă  Saint-Joseph, et GĂ©rald Fournier Ă  Saint-Vital etoccasionnellement Saint-Boniface, ainsi que la commis ensoins spirituels Ă  Saint-Boniface et Saint-Vital, SylvieFisette, s’assurent que ces besoins soient toujours satisfaitsdu mieux possible.

« Notre prioritĂ© est de prendre soin des rĂ©sidents mourantsou aux prises avec une maladie qui change leur vie et cellede leurs familles, quels que soient leurs besoins, indiqueGhislaine Gauthier. Parfois, il suffit d’ĂȘtre lĂ  avec eux,surtout pour ceux qui n’ont pas de famille. D’autres fois, ilsprĂ©fĂšrent ĂȘtre seuls et on doit respecter cela. D’autresencore ont besoin de parler de la mort qui les attend. »

Diane CarriĂšre le confirme, « les soins spirituels, c’estbeaucoup d’écoute et d’adaptation. Les besoins sontdiffĂ©rents d’une personne Ă  l’autre, et mĂȘme d’un momentĂ  l’autre pour une mĂȘme personne. C’est un rĂŽle trĂšsgratifiant, mais aussi trĂšs exigeant ».

Exigeant certes, mais les quatre intervenants sontunanimes : c’est pour eux un privilĂšge d’ĂȘtre prĂ©sents etd’accompagner une Ă©tape primordiale de la vie desrĂ©sidents, celle de leur fin de vie. « C’est gratifiant depouvoir engager la conversation avec eux pour normaliserla mort comme faisant pleinement partie de la vie, d’enfaire une Ă©tape digne et de qualitĂ© », confie GĂ©raldFournier.

« Contrairement aux infirmiĂšres ou autre personnel qui onttant Ă  faire, on peut se permettre derester un peu plus longtemps avecceux qui le souhaitent, de les Ă©couter,d’accomplir pour eux des petits gestesqui font une diffĂ©rence, ajoute CarolynMount. C’est important pour eux. Ils sesentent respectĂ©s quand on prend letemps avec eux. »

De mĂȘme, l’équipe de soins spirituelsest sensible aux diverses langues etcroyances parmi leurs rĂ©sidents. « Onpeut les mettre en relation avec desleaders de diffĂ©rentes religions ouspiritualitĂ©s », assure GĂ©rald Fournier.

À Saint-Joseph, par exemple, « on offresept types de messes », rĂ©vĂšle CarolynMount. Et Ă  Saint-Vital et Saint-Boniface, GĂ©rald Fournier anime descĂ©rĂ©monies de smudging autochtones,sans compter toutes les messesbilingues aux trois sites.

Au-delĂ  des rĂ©sidentsSi l’accompagnement des rĂ©sidents dans leur fin de vie ouleur maladie est l’objectif principal de l’équipe spirituelle,cela va de pair avec l’accompagnement des familles. « Onorganise des services commĂ©moratifs une ou deux fois paran pour se souvenir de tous ceux qui nous ont quittĂ©,raconte Ghislaine Gauthier. C’est un moment importantpour les familles, pour leur processus de deuil. »

De mĂȘme, les intervenants en soins spirituels ont prisl’habitude de faire des petites cĂ©rĂ©monies d’adieux Ă chaque dĂ©part, dans la chambre du dĂ©funt, pour le mieux-ĂȘtre de ceux qui restent. « C’est important pour tous dereconnaĂźtre qu’on a subi une perte et que mĂȘme si la vie etle travail doivent continuer, nous sommes tous affectĂ©s »,confie Carolyn Mount.

Par ailleurs, les intervenants en soins spirituels sont aussi« une oreille compatissante pour le personnel qui s’occupedes rĂ©sidents, affirme Diane CarriĂšre. Parfois, ils ont besoinde parler, car leur tĂąche peut ĂȘtre stressante. On est lĂ  poureux aussi ».

Toujours en changementL’équipe de soins spirituels s’attend cependant Ă  faire faceĂ  plusieurs dĂ©fis dans un avenir proche pour mener aussibien que possible leur mission, notamment celui dumanque de bĂ©nĂ©voles et de prĂȘtres.

GĂ©rald Fournier y voit cependant une opportunitĂ©. « Lemanque de bĂ©nĂ©voles va nous pousser Ă  ĂȘtre crĂ©atifs etchanger notre façon de rĂ©pondre aux besoins », affirme-t-il. L’usage de la technologie est envisagĂ©. À Saint-Joseph,une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision interne est dĂ©jĂ  en service etpermet Ă  quiconque de suivre la messe depuis sa chambre.

De plus, la population est vouĂ©e Ă  se diversifier de plus enplus. Plus de langues et de croyances sont attendues dufait de l’immigration dans les derniĂšres dĂ©cennies.

« On reçoit aussi des rĂ©sidents plus ĂągĂ©s et affaiblis Ă  leurarrivĂ©e, voire non-verbaux, mais Ă©galement des jeunesadultes, et on a dĂ©sormais deux Ă©tages fermĂ©s pour lespersonnes atteintes de dĂ©mence et d’Alzheimer, ajouteGhislaine Gauthier. Tous ces diffĂ©rents profils de rĂ©sidentsprĂ©sentent des besoins spirituels trĂšs divers. »

En outre, la gĂ©nĂ©ration des Baby-boomers, qui vacommencer Ă  peupler les foyers, « a un rapport avec lareligion trĂšs diffĂ©rent de celui des rĂ©sidents d’aujourd’hui,moins traditionnel », fait remarquer Carolyn Mount. DĂ©jĂ ,des sĂ©ances de cinĂ©ma spirituel et des cercles de partagesont organisĂ©s autour de divers sujets tels que la vie avecun handicap, ou encore des groupes de chant et de priĂšremoins formels qu’une messe complĂšte.

« Dans notre profession, tout est toujours en changement,tout le temps. D’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre, d’une personne Ă l’autre, d’un jour Ă  l’autre, conclut Diane CarriĂšre. L’ennui,on ne connaĂźt pas! »

À CHACUN SES BESOINSSPIRITUELSL’équipe de soins spirituels d’Actionmarguerite a beaucoup Ă  faire pour rĂ©pondre au mieux auxbesoins de chacun spĂ©cifiquement. Une mission qui leur tient Ă  cƓur.

ACTIONMARGUERITE ‱ BULLETIN DE NOUVELLES ‱ NEWSLETTER2

Le MĂ©tis et intervenant en soins spirituelsd’Actionmarguerite Saint-Vital, GĂ©rald Fournier, vientchaque mois Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface pour offriraux rĂ©sidents une cĂ©rĂ©monie de smudging autochtone.

InstallĂ© devant une couverture sacrĂ©e, GĂ©rald Fourniercommence la cĂ©rĂ©monie de smudging en reconnaissantĂȘtre sur les terres autochtones du TraitĂ© numĂ©ro Un, puis eninvitant les participants Ă  chanter au son du tambour. Cejour-lĂ , neuf rĂ©sidents se joignent Ă  sa voix. Certains sontAutochtones, d’autres non.

« Le smudge permet d’ouvrir son esprit pour accueillir leCrĂ©ateur, de se libĂ©rer de toutes nos pensĂ©es nĂ©gatives,explique-t-il. Je le mets sur ma tĂȘte pour penser de façonpositive sur mes yeux pour voir les belles choses quim’entourent, sur mes oreilles pour entendre le bien autourde moi, et sur mon cƓur pour ressentir le bien. »

L’intervenant en soins spirituels d’Actionmarguerite Saint-Vital, GĂ©rald Fournier, a lui-mĂȘme dĂ©couvert son identitĂ©mĂ©tisse il y a prĂšs de 20 ans. Depuis, il consulte souvent sonaĂźnĂ© (“Elder”), et a tenu Ă  apporter quelques pratiquesautochtones Ă  Actionmarguerite Saint-Vital et Saint-Boniface.

« C’était important pour nous d’offrir des services spirituelssous diverses formes, incluant des cĂ©rĂ©monies de smudgingpour honorer nos rĂ©sidents autochtones et mĂ©tis, ainsi quetous ceux qu’une telle cĂ©rĂ©monie peut intĂ©resser. »

D’ailleurs, les rĂ©sidents d’Actionmarguerite Saint-Boniface,Joseph Unrau et Dale De Meyer, ne sont ni l’un ni l’autred’origine autochtone, pourtant ils tiennent Ă  assister Ă chaque cĂ©rĂ©monie de smudging qui leur est offerte.

« Cette cĂ©rĂ©monie est pour moi un moyen de redonner Ă MĂšre Nature et de me souvenir de la culture autochtone,une culture qui Ă©tait prĂ©sente aux origines de notre pays il ya des milliers d’annĂ©es, confie Dale De Meyer. Ça m’aouvert les yeux et je me sens honorĂ© de pouvoir apprendreet partager leurs traditions. »

« C’est bon de reconnecter avec MĂšre Nature et de savoirplus sur les diffĂ©rents peuples autochtones e t leurstraditions, confirme Joseph Unrau. Il y a septenseignements sacrĂ©s au fondement de tout : le respect,l’amour, la vĂ©ritĂ©, la sagesse, l’humilitĂ©, le courage etl’honnĂȘtetĂ©. »

Il a dĂ©couvert les traditions autochtones alors qu’il rĂ©sidaitĂ  Selkirk. Pour sa part, Dale De Meyer les a dĂ©couvertes etadoptĂ©es Ă  Saint-Norbert. Aujourd’hui, il joue mĂȘme dutambour autochtone.

« Quand je participe Ă  une cĂ©rĂ©monie autochtone desmudging, je me sens rajeuni et prĂȘt Ă  affronter tout ce quiva m’arriver dans la journĂ©e », se rĂ©jouit-il.

GĂ©rald Fournier ajoute que les cĂ©rĂ©monies de smudgingsont aussi un temps de partage pour les rĂ©sidents, « uneinvitation Ă  exprimer comment ils se sentent en toutesĂ©curitĂ© et ouverture. C’est trĂšs important dans le processusde guĂ©rison et d’acceptation qui est le leur ».

Les cérémonies de smudging à Actionmarguerite Saint-Boniface sont un succÚs. Elles accueillent habituellementenviron 20 personnes.

De gauche Ă  droite : Diane CarriĂšre, Carolyn Mount, Sylvie Fisette, Ghislaine Gauthier et GĂ©rald Fournier.

LE SMUDGING POUR« AFFRONTER LA JOURNÉE »

De gauche Ă  droite : Dale De Meyer, GĂ©rald Fournier et Joseph Unrau.

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Le Fonds Ghislaine-Lacerte

CrĂ©Ă© Ă  l’automne 2006 par LucilleBlanchette en l’honneur de son amied’enfance Ghislaine Lacerte dĂ©cĂ©dĂ©e endĂ©cembre 2005, le Fonds Ghislaine-Lacertea pour mission d’assurer la tenue d’activitĂ©sen français Ă  Actionmarguerite Saint-Vital.

« Ghislaine Ă©tait une rĂ©sidente francophoneĂ  Actionmarguerite Saint-Vital et souvent, jela transportais aux activitĂ©s en fauteuilroulant, se souvient Lucille Blanchette. J’airemarquĂ© que la plupart du temps, cesactivitĂ©s Ă©taient en anglais. J’ai demandĂ©pourquoi, et on m’a expliquĂ© que les groupesanglophones coĂ»taient moins cher que lesgroupes francophones, qui sont syndiquĂ©s.

« Mais moi, je voulais que les rĂ©sidentsaient quand mĂȘme des activitĂ©s en françaisplusieurs fois par annĂ©e, poursuit celle quiest par ailleurs bĂ©nĂ©vole au conse il desrĂ©sidents et des familles d’ActionmargueriteSaint-Vital depuis 15 ans. Ghislaine nepouvait pas parler Ă  cause de sa maladie,mais quand elle entendait chanter enfrançais, elle s’allumait et essayait elle ausside chanter. Elle Ă©tait plus heureuse. »

Lucille Blanchette a donc profitĂ© del’hĂ©ritage que son amie lui avait laissĂ© pourcrĂ©er un fonds en son nom Ă  la FondationActionmarguerite Foundation. Il dĂ©passeaujourd’hui 50 000 $, mais les besoins sonttoujours grandissants, car les cachets desartistes augmentent. Les dons sont doncplus que jamais bienvenus.

Elle a par ailleurs aussi crĂ©Ă© un fonds debourses au nom de Ghislaine-Lacerte Ă l’UniversitĂ© de Saint-Boniface (USB), ce quia lancĂ© une collaboration entre le secteurculturel de l’USB et le comitĂ© de loisirsd’Actionmarguerite Saint-Vital. Les deux

institutions se prĂȘtent souvent des artistesfrancophones et des Ă©tudiants de l’USBviennent se produire Ă  Saint-Vital.

Le Fonds de Compassion crĂ©Ă© par les SƓurs Ursulines

de Tildonk

Le Fonds de Compassion est notammentsoutenu par les SƓurs Ursulines de Tildonkinc. Celles-ci avaient crĂ©Ă© en 2007 un Fondssous leur nom Ă  Actionmarguerite Saint-Boniface, mais elles ont dĂ©cidĂ© de l’intĂ©grerau Fonds de Compassion en janvier 2017.

« En 2002, ma mĂšre est devenue rĂ©sidented’Actionmarguerite, raconte sƓurJoan Adams. AprĂšs elle,d’autres sƓurs y ont Ă©tĂ©rĂ©sidentes. J’ai doncpassĂ© de nombreusesjournĂ©es Ă Actionmarguerite, etj’ai remarquĂ© quecertaines personnesn’avaient pas accĂšsĂ  tout ce dont ellesavaient besoin parmanque d’argentcomme, parexemple, une coupede cheveux. On en adiscutĂ© avec messƓurs de lacongrĂ©gation et on ajugĂ© que ce seraitune bonne chose deles aider, de maniĂšre compatissante. »

Toutefois, les raisons financiĂšres ne sont pasles seules empĂȘchant certains rĂ©sidentsd’accĂ©der Ă  certains services. Les questionsde sĂ©curitĂ© sont tout autant d’obstacles,c’est pourquoi les sƓurs Ursulines deTildonk inc. et Actionmarguerite ont dĂ©cidĂ©

d’élargir les objectifs dufonds en l’ajoutant auFonds de Compassion,qui inclut aussi lepersonnel.

« DĂ©sormais, grĂące Ă notre Fonds, Actionmarguerite va parexemple pouvoir faire venir un invitĂ© afind’éduquer le personnel Ă  ĂȘtre pluscompatissant envers les rĂ©sidents, se rĂ©jouitsƓur Joan Adams. C’est tout Ă  fait fidĂšle Ă notre objectif premier de compassion, unevaleur trĂšs importante selon nous. Ce Fondsva permettre d’avoir encore plus de

compassion à Actionmarguerite, autantenvers les résidents et les familles que lepersonnel. »

Ce Fonds servira par ailleurs toute lapopulation d’Actionmarguerite selon lesbesoins, pas seulement celle de Saint-Boniface. Il s’élĂšve aujourd’hui Ă  quelque37 000 $, mais les sƓurs espĂšrent atteindre100 000 $ grĂące aux dons.

« Aider ceux qui nous entourent, ça rend lacommunautĂ© plus en santĂ©, ce qui en retourest bon pour nous », conclut sƓur JoanAdams.

DEUX MANIÈRES DE CONTRIBUERLe Fonds Ghislaine-Lacerte et le Fonds de Compassion crĂ©Ă© par les SƓurs Ursulines de Tildonksont deux exemples de fonds perpĂ©tuels au sein de la Fondation Actionmarguerite Foundation.

Elizabeth Sadler travaille cinq jours toutes les deuxsemaines à Actionmarguerite Saint-Vital pour apporter unpeu de musique au quotidien des résidents.

Artists in Healthcare, c’est le nom du programme quiemploie depuis deux Ă©tĂ©s la chanteuse, pianiste etclarinettiste Elizabeth Sadler Ă  Actionmarguerite Saint-Vital. Également artiste dans une autre structuremĂ©dicalisĂ©e, elle y passe deux journĂ©es une semaine, puistrois la semaine suivante. Sa mission : offrir un momentmusical interactif aux rĂ©sidents, que ce soit en groupe ouindividuellement dans leur chambre.

« Je ne suis pas une thĂ©rapeute musicale, mais j’utilise lamusique comme une forme de thĂ©rapie, explique la jeunemusicienne. Souvent, au dĂźner, je m’assois parmi lesrĂ©sidents et je chante. Parfois ils chantent avec moi, parfoisils m’écoutent. Parfois i ls me demandent certaineschansons en particulier. D’autres fois, on ne fait quediscuter. C’est un rĂ©el Ă©change et ce sont les rĂ©sidents quime guident vers ce dont ils ont besoin. »

Le dĂźner est un moment idĂ©al, mais l’emploi du tempsd’Elizabeth Sadler est trĂšs flexible. Quel que soit lemoment de la journĂ©e, si elle aperçoit un groupe derĂ©sidents qui pourraient bĂ©nĂ©ficier d’un moment musical,elle va leur demander s’ils aimeraient chanter ou entendreun peu de musique.

De mĂȘme, elle se laisse guider par « l’humeur dumoment » pour choisir son programme. Jazz, soft rock,musique douce ou encore chansons traditionnellescanadiennes-françaises, « j’ai un large rĂ©pertoire danslequel je peux puiser, assure-t-elle. Mais j’aime privilĂ©gier

les chansons en français, car i l y a beaucoup defrancophones à Actionmarguerite Saint-Vital ».

Outre les moments de groupe, la diplĂŽmĂ©e de musique jazzpasse aussi beaucoup de son temps chaque jour dans leschambres des rĂ©sidents qui ne peuvent pas ou peu ensortir. « J’ai une liste de rĂ©sidents qui apprĂ©cient lamusique, mais qui sont dans leur chambre, et je vais leurrendre visite et chanter ou jouer pour eux, raconte-t-elle.Ce sont de beaux moments, car la musique les stimule. »

Elle garde notamment en mĂ©moire la visite d’une rĂ©sidenteatteinte de la maladie de Parkinson et alitĂ©e. Une autrerĂ©sidente, atteinte de la mĂȘme maladie, avait Ă©tĂ©transportĂ©e dans la chambre de la premiĂšre pour profiterdu concert. « Ça a complĂštement changĂ© l’ambiance d’ĂȘtreĂ  trois, se rĂ©jouit Elizabeth Sadler. Ça a crĂ©Ă© un sens decommunautĂ©. Les deux rĂ©sidentes ont pu dĂ©velopper unlien ensemble Ă  travers la musique et leur maladiecommune. C’était un moment trĂšs fort. »

Si la musique, langage universel, permet de connecter lesrĂ©sidents entre eux, mais aussi les reconnecter Ă  desmoments de leur vie, Elizabeth Sadler bĂ©nĂ©ficie tout autantde son expĂ©rience en tant qu’Artist in Healthcare.

« J’adore mon expĂ©rience Ă  Actionmarguerite Saint-Vital,conclut-elle. Musicalement, ça m’a permis de gagner del’assurance, car je suis amenĂ©e Ă  jouer ou chanter dans denombreux contextes. J’aime aussi ĂȘtre entourĂ©e d’aĂźnĂ©s etde personnes malades. Ils dĂ©montrent souvent beaucoupd’émotions en entendant certaines chansons, et la plupartsemblent sincĂšrement heureux de me voir et m’entendre!»

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UNE ARTISTE DÉVOUÉE À SAINT-VITAL

Elizabeth Sadler

Avec l’appui de sa congrĂ©gation des sƓurs Ursulines de Tildonkinc., sƓur Joan Adams a crĂ©Ă© un fonds aujourd’hui intĂ©grĂ© au fondsde Compassion d’Actionmarguerite.

Lucille Blanchette a créé le Fonds Ghislaine-Lacerte.

Page 4: HIVER BULLETIN de nouvelles - Actionmarguerite

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FONDATION ACTIONMARGUERITE : DES CONTRIBUTIONS QUI VONT LOINLa Fondation Actionmarguerite cherche à augmenter son actif afin de répondre au mieux aux besoins changeants de ses résidents.

RĂ©sultat de la fusion en 2011 des Amis deValade et des Amis de TachĂ©, deux fondationselles-mĂȘmes crĂ©Ă©es par les SƓurs Grises Ă  la findes annĂ©es 1990, puis reprises par laCorporation catholique de la santĂ© du Manitoba(CCSM), la Fondation Actionmarguerite atoujours besoin de donateurs.

Ayant un actif total de 3,5 millions $, la Fondationa dĂ©boursĂ© de ses intĂ©rĂȘts en 2016 environ70 000 $ pour Saint-Boniface et 30 000 $ pourSaint-Vital, une rĂ©partition proportionnelle aunombre de lits.

Sa vitalitĂ© dĂ©pend des contributions privĂ©esqu’elle reçoit, et ces dons ont pour objectifd’enrichir la vie des rĂ©sidents en amĂ©liorantleurs espaces et les services qui leur sont offertsau-delĂ  de ce que les contributions gouverne -mentales permettent de faire.

« On s’en sert notamment pour alimenter notreprogrammation rĂ©crĂ©ative et spirituelle, et pourrĂ©nover les espaces de nos rĂ©sidents dans le butde les adapter Ă  leurs besoins d’aujourd’hui etde demain, annonce le directeur gĂ©nĂ©rald’Actionmarguerite, Charles GagnĂ©. On utilisel’argent de nos donateurs comme des fondsd’investissement, c’est-Ă -dire, pour des projets

ayant une valeur ajoutĂ©e dans l’immĂ©diat maisaussi Ă  long terme. »

La formation du personnel dans des domainesadditionnels aux services de santé de basefinancés par le gouvernement, comme encompassion, en éthique ou en spiritualité, estune autre utilisation des fonds, puisque celacontribue à offrir un meilleur service.

Et la liste des projets Ă  financer ne faitqu’augmenter, car la clientĂšle d’Actionmargueritevieillit et ses besoins se complexifient. CharlesGagnĂ© mentionne d’ailleurs que « les soinspalliatifs sont un des grands besoins que nousanticipons, ou encore celui de refaire nos coursextĂ©rieures fermĂ©es, un projet qui a dĂ©jĂ commencĂ© Ă  Saint-Vital. Nos besoins sonttellement variĂ©s qu’on espĂšre toucher diversesfibres philanthropiques! »

Diverses façons de donner

La Fondation Actionmarguerite accueilleplusieurs types de dons, les plus populairesĂ©tant les dons commĂ©moratifs. Ces donss’élĂšvent Ă  environ 10 000 $ par an, un chiffrequ’elle voudrait voir augmenter. « Ce sont desdons faits Ă  la mĂ©moire de quelqu’un Ă  son

dĂ©cĂšs, explique Charles GagnĂ©. Au lieu defleurs, la famille du dĂ©funt encourage les gensĂ  faire un don Ă  la Fondation Actionmarguerite.C’est trĂšs facile Ă  faire. »

Il est aussi facile de faire des dons noncommĂ©moratifs, qu’ils soient ponctuels ou Ă frĂ©quence irrĂ©guliĂšre. Ces dons s’élĂšventaujourd’hui Ă  quelque 15 Ă  20 000 $ par an.

Plus rarement, la Fondation Actionmargueritereçoit des dons issus de legs testamentaires.« On souhaite dĂ©velopper davantage ce type dedons en sensibilisant nos donateurs Ă l’importance de contribuer pour maintenir nosservices de qualitĂ© Ă  long terme », confieCharles GagnĂ©.

Enfin, certains fonds au sein de la Fondation,notamment le Fonds Ghislaine-Lacerte et leFonds de Compassion, anciennement FondsSƓurs Ursulines de Tildonk Inc., sont des fondsperpĂ©tuels. Il faut un don initial d’au moins10 000 $ pour qu’un tel fonds soit crĂ©Ă©.

« Les fonds perpĂ©tuels, contrairement auxautres types de dons, sont des fonds dĂ©signĂ©s,prĂ©cise Charles GagnĂ©. L’utilisation des intĂ©rĂȘtsest spĂ©cifiĂ©e avec le don par le donateurprincipal, et nous nous devons de prĂ©senter unrapport d’utilisation de leurs fonds.

« Lorsqu’il ne s’agit pas d’un fonds perpĂ©tuel,nous sommes libres d’acheminer l’argent lĂ  oĂčles plus grands besoins se font ressentir.Toutefois, si le don est directement liĂ© au servicefourni sur un Ă©tage, nous essayons autant quepossible d’en faire profiter les rĂ©sidents de cetĂ©tage. »

Enfin, la Fondation Actionmarguerite espĂšre unjour recevoir des dons de transformation, c’est-Ă -dire, des dons d’impact de 50 000 $ ou plus.« On voudrait que les grands donateurs soientdavantage sensibilisĂ©s Ă  notre existence et nosbesoins, confie Charles GagnĂ©. Il y a beaucoupde richesses dans notre sociĂ©tĂ©, pourquoi nepas en faire bĂ©nĂ©ficier Actionmarguerite? »

Les dons Ă  la Fondation Actionmarguerite sontd’autant plus importants qu’ils permettentaussi de dĂ©montrer aux gouvernements lesoutien de la communautĂ© enversActionmarguerite. De ce soutien dĂ©pendent lesfonds publics que l’organisme peut recevoirpour mener ses grands projets capitaux.

Par ailleurs, la Fondation Actionmarguerite, quia son propre conseil d’administrationindĂ©pendant d’Actionmarguerite Saint-Bonifaceet d’Actionmarguerite Saint-Vital, garantit quetout dollar donnĂ© gardera sa valeur. Ses fondssont protĂ©gĂ©s du taux d’inflation.

VOICI QUELQUES EXEMPLES DE CONTRIBUTIONS DE LA FONDATION ACTIONMARGUERITE FOUNDATION DEPUIS LES 15 DERNIÈRES ANNÉES :

◗ « Nous devons beaucoup aux Friends of St Joseph’s Residence »

Deux nouvelles plaques orneront dĂ©sormais les murs de St. Joseph’s Residence. À l’occasiond’une rĂ©ception organisĂ©e le 2 fĂ©vrier, les rĂ©sidents et le personnel ont eu l’opportunitĂ© deremercier la fondation pour sa contribution aux diffĂ©rents projets visant Ă  amĂ©liorer laqualitĂ© de vie des aĂźnĂ©s.

Le directeur gĂ©nĂ©ral d’Actionmarguerite, Charles GagnĂ©, explique que la fondation « existedepuis plusieurs dĂ©cennies. AprĂšs des annĂ©es de services aux personnes ĂągĂ©es, les SƓursBĂ©nĂ©dictines avaient accumulĂ© des fonds et ont dĂ©cidĂ© de les placer dans une fondationdont les profits seraient utilisĂ©s pour amĂ©liorer les soins de longue durĂ©e. »

GrĂące Ă  la contribution de la fondation, les rĂ©sidents peuvent bĂ©nĂ©ficier de soutienspirituel. « Les Friends of St Joseph’s Residence jouent un rĂŽle important dans les servicesque nous offrons ici, et nous sommes trĂšs reconnaissants du programme de soutienspirituel qu’ils financent, » prĂ©cise Charles GagnĂ©.

Au cours des derniĂšres annĂ©es, la fondation a, entre autres, contribuĂ© Ă  la crĂ©ation dupatio Ă  l’entrĂ©e de la rĂ©sidence et d’une fontaine, Ă  l’amĂ©nagement de kitchenettes, Ă©vierset dessus de comptoirs dans chaque appartement, Ă  l’achat d’écrans de tĂ©lĂ©vision pourles salons, au rafraĂźchissement du hall de l’entrĂ©e principale, Ă  l’acquisition de rideaux etde nouveaux meubles pour la salle Ă  manger et Ă  l’achat d’appareils auditifs pour lesrĂ©sidents malentendants Ă  la chapelle.

Plus rĂ©cemment, les Friends of St Joseph’s Residence ont collectĂ© 110 000 $ pour aideraux rĂ©novations des salles de bain. « Leur aide nous tient beaucoup Ă  cƓur », exprimel’adjointe administrative Linda Sardo. « Leur contribution a permis de terminer les travaux,en partie financĂ©s par le gouvernement. Les nouvelles salles de bain offrent aux rĂ©sidentset au personnel plus de confort et plus de sĂ©curitĂ©. »

Le prĂ©sident de la fondation, Ivan Derlago, se dit « heureux de pouvoir venir en aide auxrĂ©sidents. Nous apprĂ©cions le fait d’avoir la chance de faire ça pour nos aĂźnĂ©s. ».

Ivan, qui a toujours eu du respect pour les personnes ĂągĂ©es, estime qu’elles « mĂ©ritenttout. On n’en fera jamais assez pour ces personnes, mais je pense que c’est bon pour ellesde savoir que quelqu’un en-dehors de la rĂ©sidence s’intĂ©resse Ă  elles. »

Toni Squires, membre de la fondation depuis trois ans, se rĂ©jouit de voir les sourires desrĂ©sidents. « J’apprĂ©cie de voir Ă  quel point ils sont reconnaissants. C’est important d’ĂȘtreconnectĂ© avec eux, et ça les rend heureux. Voir toute la foule prĂ©sente pour l’évĂ©nementest merveilleux. » Toni a commencĂ© Ă  travailler avec la fondation lorsqu’elle a placĂ© sonpĂšre Ă  la rĂ©sidence. « Je voulais ĂȘtre informĂ©e de ce qui se passait dans la rĂ©sidence, etpour ĂȘtre informĂ©e, il faut s’impliquer. C’est aussi un moyen pour moi de redonner Ă  lacommunautĂ©. »

La contribution des Friends of St Joseph’s Residence a fait et continuera de faire unediffĂ©rence dans la vie des rĂ©sidents. « Nous les remercions profondĂ©ment, dit CharlesGagnĂ©. Nous leur devons vraiment beaucoup. »

◗ “ We owe a great deal to the Friends of St. Joseph’s Residence”

Two new plaques now adorn the walls of St. Joseph’s Residence. At a reception held onFebruary 2nd, residents and staff had the opportunity to thank the Foundation for itscontribution to several projects aimed at enhancing the quality of life of seniors.

Charles GagnĂ©, CEO of Actionmarguerite, explains that the Foundation “has existed forseveral decades. After many years of service to the elderly, the Benedictine Sistersaccumulated funds and decided to invest them in a foundation whose profits would beused to improve long-term care.”

As a result of the Foundation’s contribution, residents now receive spiritual support. “TheFriends of St. Joseph’s Residence play an important role in the services that we offer here,and we are very grateful for the spiritual care program that they fund,” says Charles GagnĂ©.

Over the last few years, the Foundation has contributed to building a fountain and a newpatio at the residence's entrance, renovating the kitchenettes, sinks and counter tops ineach room, purchasing television screens for the lounges, refurbishing the main entrancelobby, buying new curtains and furniture for the dining room as well as hearing devicesfor hearing-impaired residents in the chapel.

Recently, the Friends of St. Joseph’s Residence raised $110,000 to help with bathroomrenovations. “Their support means a great deal to us,” says administrative assistant LindaSardo. “Their contribution allowed us to complete the work, which is partially funded bythe government. The new bathrooms offer residents and staff greater comfort and safety.”

Ivan Derlago, the Foundation’s Chair, is “happy to be able to help the residents. Weappreciate the opportunity to be able to do this for our seniors.” Ivan, who has alwayshad great respect for the elderly, believes that they “deserve everything. We can never doenough, but I think that it’s good for them to know someone outside the residence caresabout them.”

Toni Squires, a member of the Foundation for the past three years, is pleased to see theresidents’ smiles. “I appreciate seeing how grateful they are. It’s important to connect withthem, and it makes them happy. It's wonderful to see all the people who came out for theevent.” Toni started working with the Foundation when she put her father in St. Joseph’sResidence. “I wanted to know what was happening at the residence, and being informedmeans getting involved. It's also a way for me to give back to the community.”

The contribution of the Friends of St Joseph’s Residence has made and will continue tomake a difference in residents’ lives. “We want to extend our heartfelt appreciation tothem,” says Charles GagnĂ©. “We really owe them a great deal.”

De gauche Ă  droite : Lydia Pronyk, Ivan Derlago, Marge Kemerle, Toni Squires, MariaCabral, Linda Ratynski. Absents : Ivan Werbovetski, Fatima Mota.

From left to right: Lydia Pronyk, Ivan Derlago, Marge Kemerle, Toni Squires, MariaCabral, Linda Ratynski. Missing from photo: Ivan Werbovetski, Fatima Mota.

ACTIONMARGUERITE FOUNDATION: CONTRIBUTIONS THAT GO A LONG WAY

The Actionmarguerite Foundation wants to increase its assets to better meet the changing needs of its residents.

As a result of the 2011 amalgamation of theFriends of Foyer Valade and Friends of TachéCentre funds, both created by the Grey Nuns atthe end of the 1990s and subsequently takenover by the Catholic Health Corporation ofManitoba (CHCM), the ActionmargueriteFoundation always needs donors.

With current total assets of $3.5 million, in2016 the Foundation allocated approximately$70,000 to St. Boniface and $30,000 to St. Vital,distributed in proportion to the number of beds.

The Foundation's vitality depends on privatedonations received, the objective of which is toenhance residents’ quality of life by improvingthe spaces and services provided to them, overand above what is possible with thegovernment funding received.

“We use these funds to expand our recreationaland spiritual programs, and to renovateresidents’ areas, modifying them to meetcurrent and future needs,” says Charles GagnĂ©,Actionmarguerite’s Chief Executive Officer. “Weuse donor funds to invest in short- and long-term value-added projects.”

Funds are also used to train staff in areas thatcomplement the basic, government-financedhealthcare services, such as compassion, ethicsand spirituality, which contributes to providingbetter services to residents.

The list of projects for funding continues togrow, given that Actionmarguerite’s residentsare older, with increasingly complex needs.Charles GagnĂ© also says that “palliative care isone of our greatest anticipated needs, as wellas renovating our enclosed outdoor courtyards,a project that is already underway at St. Vital.Our needs are so diverse that we are hoping toconnect with a variety of philanthropic sources.”

Many ways to give

The Actionmarguerite Foundation welcomesmany types of donations, the most popular ofwhich are donations in memoriam. Thesedonations amount to approximately $10,000annually, a figure the Foundation would like toincrease. “These are donations made in memoryof someone after their death,” says CharlesGagnĂ©. “Instead of sending flowers, thedeceased's family encourages people to make

a donation to the Actionmarguerite Foundation.It's very easy to do.”

It is also easy to make other kinds of donationson a one-time or sporadic basis. Thesedonations currently represent approximately$15,000-20,000 annually.

The Actionmarguerite Foundation occasionallyreceives legacy bequests. “We would like toincrease this kind of donation by making ourdonors more aware of the importance ofcontributing to maintain our quality servicesover the long term,” says Charles GagnĂ©.

Lastly, some of the Foundation funds, such asthe Ghislaine-Lacerte Fund and the CompassionFund, formerly the Ursuline Sisters of TildonkInc. Fund, are endowment funds. An initialdonation of at least $10,000 is required tocreate this kind of fund.

“Unlike other funds, endowment funds aredesignated funds,” says Charles GagnĂ©. “Theprincipal donor specifies the fund's purpose andwe are required to submit a report on how theirfunds are used.”

“For funds other than endowments, we candirect the money wherever the needs are

greatest. However, if the donation is directlyrelated to service provided on a given floor, wedo our best to ensure that the residents on thatfloor benefit from it.”

The Actionmarguerite Foundation hopes toeventually receive transformational gifts, whichare major donations of $50,000 or more. “Wewant major donors to be even more aware ofour existence and our needs,” says CharlesGagnĂ©. “There is a great deal of wealth in oursociety; why shouldn’t some of it be used tobenefit Actionmarguerite?”

Donations to the Actionmarguerite Foundationare especially important because theydemonstrate to governments the community’ssupport for Actionmarguerite. Public fundingdepends on the amount of private donationsthe organization receives to carry out its capitalprojects.

The Actionmarguerite Foundation, which has itsown Board independent from ActionmargueriteSt. Boniface and Actionmarguerite St. Vital,guarantees that every dollar keeps its value. Itsfunds are protected against cost-of-livingincreases.

Si vous souhaitez aussi faire un don, vous pouvez appeler au 204-233-3692, poste 643.If you wish to donate, you can call us at: 204-233-3692, extension 643.

350 000 $

pour le projet de salles Ă  manger au 185, rue Despins, dont le coĂ»t totals’élĂšve Ă  3 millions de dollars (2001);

350 000 $

pour l’agrandissement de l’entrĂ©eprincipale au 185, rue Despins (2003);

80 000 $

pour la rénovation des chambres des résidents des ailes 2AB et 4AB au 185, rue Despins (2005);

950 000 $

pour la construction de la nouvelle unitĂ© de 39 chambres pour personnes atteintesd’Alzheimer, dont le coĂ»t total s’élĂšve Ă  6,5 millions de dollars au 450, chemin River (2006).

30 000 $

envers le dĂ©veloppement d’une unitĂ© rĂ©gionale pour personnes avec troubles comportementaux (2009);

100 000 $

envers l’achat et les rĂ©novations des baignoires au 450, chemin River et 185, rue Despins (2011);

50 000 $

envers le renouvellement de la cour extérieure au 450, chemin River (2016);

HERE ARE SOME EXAMPLES OF ACTIONMARGUERITE FOUNDATION CONTRIBUTIONSOVER THE PAST 15 YEARS:

$350,000

to the $3-million dining room project at 185 Despins St. (2001)

$350,000

roadway expansion project at 185 Despins St. (2003)

$80,000

renovation of 2AB and 4AB resident rooms at 185 Despins St. (2005)

$950,000

towards the $6.5-million construction of a new 39-bed Alzheimer’s unit at 450 River Road (2006)

$30,000

towards the development of a regional behavioural unit (2009)

$100,000

towards the purchase and renovations of bathtubs at 450 River Road and 185 Despins St. (2011)

$50,000

towards renovating the courtyard at 450 River Road (2016)