HIVER BULLETIN de nouvelles - Actionmarguerite
Transcript of HIVER BULLETIN de nouvelles - Actionmarguerite
VOL. 1 NË 3HIVER 2017
Câest avec un grand plaisir que nous vous prĂ©sentons nos nouveaux membres
du personnel :
SAINT-BONIFACEAdministration
Francine Perreault âą Robyn JohnstonHuguette Trudel
Service de technologie de lâinformation
Samuel Bordier
Programmes communautaires
Abby Friedman
Soins et services
Marie Lota Navarro âą Abraham BergadoJanine Heinrichs âą Murrie HoffmeisterRachelle Mukuba âą Palienor Sarmiento
Sadi Luc Musaka âą Vuong TranLori-Ann Willmott âą Gurmeet Gill
Ursula Ayah âą Erin OâNeill âą Crystal Hart
Services dâentretien mĂ©nager
Brigitte Lubaka Wabiwa Patient Kadima
Evelyne Mbombo Kabasela
Services dâalimentation
Virgilio Felipe Jr. âą Patrick Muhabwa
Services communautaires
Maribel Galvez âą Chona NavaEmelyn Jorolan
SAINT-JOSEPHSoins et services
Narciso Alviar âą Annabelle ReyesAnyupriya Jose âą Jennifer CoronelKarishma Aggarwal âą Lindsay Camet
Gaganpreet Kauer PandherNavpreet Sandhu âą Lovepreet Sharma
Dawn Marceca
Services communautaires
Carolyn Mount
Services dâalimentation
Racquel Juvida
Services dâentretien mĂ©nager
Kulwinder Lehki âą Diane Dekadjevi
SAINT-VITALSoins et services
Line Nordman âą Fe Catherine WantaJeb Peter Francis Sasota âą Hasna Belline
Abigael Capiendo
Services aux bĂątiments et entretien
Darryl Vandale
Services dâalimentation
Charlet Raymundo âą Dona KasongaKevin Castro âą Denise King
Ryley PatersonJustin Lemoine-Mousseau
Nous leur souhaitons la bienvenue au sein de
lâĂ©quipe dâActionmarguerite.
BUREAU ADMINISTRATIF185, rue Despins | Winnipeg (MB) R2H 2B3 | Téléphone : 204-233-3692 | Télécopieur : 204-233-6803
Information générale : [email protected]
DĂVOUĂES AU MIEUX-ĂTRE DES RĂSIDENTS
BULLETIN de nouvelles
RĂ©guliĂšrement, Denise, Annette, Jeanne, Armande,Jeannette, Rita, Ghislaine, Michelle, les deux Simone et lesdeux CĂ©cile se rĂ©unissent Ă Actionmarguerite Saint-Boniface. Lâordre du jour : dĂ©cider ensemble Ă quellesactivitĂ©s de lâorganisme elles offriront les gains financiersquâelles auront accumulĂ©s dans leur boutique et ailleurs.
En effet, ces Auxiliaires, qui sâinscrivent dans une traditionremontant Ă plus de 50 ans Ă Actionmarguerite Saint-Boniface, sont toutes des bĂ©nĂ©voles qui tiennent laboutique de lâĂ©tablissement. Lâargent quâelles y amassentest ensuite entiĂšrement redistribuĂ© pour satisfaire auxbesoins des rĂ©sidents.
« Notre mission est de prĂ©lever des fonds pour aider Ă organiser des activitĂ©s supplĂ©mentaires pour les rĂ©sidentsdâActionmarguerite Saint-Boniface. Elles ne pourraientpas ĂȘtre financĂ©es autrement, explique JeannetteCouture. Câest notamment nous qui finançons les fĂȘtes deNoĂ«l Ă chaque Ă©tage, ou encore le programme demusicothĂ©rapie pour les unitĂ©s de dĂ©mence. Chaquesemaine, des musiciens viennent jouer pour lesrĂ©sidents. »
« On a aussi aidĂ© Ă financer lâachat de meubles, derideaux ou encore de tĂ©lĂ©visions pour les rĂ©sidents,poursuit Simone St. Hilaire. Ă chaque fois,Actionmarguerite nous dit oĂč sont les besoins desrĂ©sidents, puis nous choisissons entre nous Ă quoi onprĂ©fĂšre attribuer lâargent. »
Aujourdâhui, ces dons des Auxiliaires sont les recettes dela boutique, ainsi que celles des tirages quâellesorganisent Ă diffĂ©rents temps de lâannĂ©e, notammentcelui des FĂȘtes, en assemblant des paniers garnis Ă gagner. Les Auxiliaires ont ainsi pu redonner quelquesmilliers de dollars pour le programme de musicothĂ©rapie,et quelques autres milliers de dollars pour lâorganisationde fĂȘtes de NoĂ«l pour les rĂ©sidents.
« Notre boutique est ouverte tous les jours sauf les lundiset offre tout ce que les rĂ©sidents pourraient vouloir,comme des cartes de vĆux, des bijoux, des bas, destuques et des tricots faits Ă la main par les religieuses, dusucre Ă la crĂšme, des dĂ©corations, ou encore des articlesde toilette », Ă©numĂšre Jeannette Couture.
La responsable des achats pour la boutique, CĂ©cile Roy,prĂ©cise que « quand câest possible, jâachĂšte en fonction dece que les rĂ©sidents mâont demandĂ©. Par exemple, sicertains rĂ©sidents veulent une certaine marque dedentifrice, jâessaie de leur en trouver. Je mâassure aussi detoujours offrir de nouvelles choses en fonction dessaisons ». Lâinventaire de la boutique dĂ©pend Ă©galementdes dons matĂ©riels qui lui arrivent.
« Pour beaucoup de rĂ©sidents, câest le seul endroit oĂč ilspeuvent venir magasiner seuls. Ăa leur redonne un peudâindĂ©pendance », se rĂ©jouit Jeannette Couture. JeanneDesrochers renchĂ©rit : « Jâaime que les rĂ©sidents puissentvenir faire leur petit tour vers nous. Ăa les rend heureux, etnous aussi! »
Si les Auxiliaires se dĂ©vouent autant pour ActionmargueriteSaint-Boniface, câest que la majoritĂ© dâentre elles a pudirectement apprĂ©cier la qualitĂ© du service qui y est offert,un niveau de service quâelles souhaitaient aider Ă maintenir.
« Ă force de visiter nos proches, on prend le goĂ»t de vouloirredonner, affirme Jeanne Desrochers. Ma mĂšre y Ă©taitrĂ©sidente. » De mĂȘme, Jeannette Couture raconte : « MamĂšre Ă©tait aussi rĂ©sidente Ă Actionmarguerite Saint-Boniface.Quand elle est dĂ©cĂ©dĂ©e, je suis devenue bĂ©nĂ©vole, en guisede remerciement pour tout ce quâon avait fait pour elle ici. »
Pour la plupart fidÚles à Actionmarguerite depuisplusieurs décennies, les Auxiliaires espÚrenttoutefois voir bientÎt arriver une relÚve pour quecette tradition de faciliter le service aux résidentsse poursuive pour longtemps encore.
De gauche à droite : Jeannette Couture, Cécile Roy, Simone Gagnon, Cécile St. Amant, Rita Hébert, Annette Hupé, SimoneSt. Hilaire, Jeanne Desrochers, Denise Daudet et Armande Kenny. Absentes de la photo : Ghislaine Perron et Michelle Hébert.
Elles sont douze. Douze femmes sans la contribution desquelles beaucoup dâactivitĂ©s spĂ©ciales Ă Actionmarguerite Saint-Boniface ne pourraient pas avoir lieu par manque de financement. Portrait desAuxiliaires dâActionmarguerite Saint-Boniface.
Les besoins en soins spirituels à Actionmarguerite Saint-Boniface, Saint-Vital et Saint-Joseph sont nombreux, quece soit ceux des résidents, de leurs familles ou dupersonnel.
Cinq intervenants en soins spirituels, Ghislaine Gauthier etDiane CarriĂšre Ă Saint-Boniface, Carolyn Mount Ă Saint-Joseph, et GĂ©rald Fournier Ă Saint-Vital etoccasionnellement Saint-Boniface, ainsi que la commis ensoins spirituels Ă Saint-Boniface et Saint-Vital, SylvieFisette, sâassurent que ces besoins soient toujours satisfaitsdu mieux possible.
« Notre prioritĂ© est de prendre soin des rĂ©sidents mourantsou aux prises avec une maladie qui change leur vie et cellede leurs familles, quels que soient leurs besoins, indiqueGhislaine Gauthier. Parfois, il suffit dâĂȘtre lĂ avec eux,surtout pour ceux qui nâont pas de famille. Dâautres fois, ilsprĂ©fĂšrent ĂȘtre seuls et on doit respecter cela. Dâautresencore ont besoin de parler de la mort qui les attend. »
Diane CarriĂšre le confirme, « les soins spirituels, câestbeaucoup dâĂ©coute et dâadaptation. Les besoins sontdiffĂ©rents dâune personne Ă lâautre, et mĂȘme dâun momentĂ lâautre pour une mĂȘme personne. Câest un rĂŽle trĂšsgratifiant, mais aussi trĂšs exigeant ».
Exigeant certes, mais les quatre intervenants sontunanimes : câest pour eux un privilĂšge dâĂȘtre prĂ©sents etdâaccompagner une Ă©tape primordiale de la vie desrĂ©sidents, celle de leur fin de vie. « Câest gratifiant depouvoir engager la conversation avec eux pour normaliserla mort comme faisant pleinement partie de la vie, dâenfaire une Ă©tape digne et de qualitĂ© », confie GĂ©raldFournier.
« Contrairement aux infirmiĂšres ou autre personnel qui onttant Ă faire, on peut se permettre derester un peu plus longtemps avecceux qui le souhaitent, de les Ă©couter,dâaccomplir pour eux des petits gestesqui font une diffĂ©rence, ajoute CarolynMount. Câest important pour eux. Ils sesentent respectĂ©s quand on prend letemps avec eux. »
De mĂȘme, lâĂ©quipe de soins spirituelsest sensible aux diverses langues etcroyances parmi leurs rĂ©sidents. « Onpeut les mettre en relation avec desleaders de diffĂ©rentes religions ouspiritualitĂ©s », assure GĂ©rald Fournier.
à Saint-Joseph, par exemple, « on offresept types de messes », révÚle CarolynMount. Et à Saint-Vital et Saint-Boniface, Gérald Fournier anime descérémonies de smudging autochtones,sans compter toutes les messesbilingues aux trois sites.
Au-delĂ des rĂ©sidentsSi lâaccompagnement des rĂ©sidents dans leur fin de vie ouleur maladie est lâobjectif principal de lâĂ©quipe spirituelle,cela va de pair avec lâaccompagnement des familles. « Onorganise des services commĂ©moratifs une ou deux fois paran pour se souvenir de tous ceux qui nous ont quittĂ©,raconte Ghislaine Gauthier. Câest un moment importantpour les familles, pour leur processus de deuil. »
De mĂȘme, les intervenants en soins spirituels ont prislâhabitude de faire des petites cĂ©rĂ©monies dâadieux Ă chaque dĂ©part, dans la chambre du dĂ©funt, pour le mieux-ĂȘtre de ceux qui restent. « Câest important pour tous dereconnaĂźtre quâon a subi une perte et que mĂȘme si la vie etle travail doivent continuer, nous sommes tous affectĂ©s »,confie Carolyn Mount.
Par ailleurs, les intervenants en soins spirituels sont aussi« une oreille compatissante pour le personnel qui sâoccupedes rĂ©sidents, affirme Diane CarriĂšre. Parfois, ils ont besoinde parler, car leur tĂąche peut ĂȘtre stressante. On est lĂ poureux aussi ».
Toujours en changementLâĂ©quipe de soins spirituels sâattend cependant Ă faire faceĂ plusieurs dĂ©fis dans un avenir proche pour mener aussibien que possible leur mission, notamment celui dumanque de bĂ©nĂ©voles et de prĂȘtres.
GĂ©rald Fournier y voit cependant une opportunitĂ©. « Lemanque de bĂ©nĂ©voles va nous pousser Ă ĂȘtre crĂ©atifs etchanger notre façon de rĂ©pondre aux besoins », affirme-t-il. Lâusage de la technologie est envisagĂ©. Ă Saint-Joseph,une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision interne est dĂ©jĂ en service etpermet Ă quiconque de suivre la messe depuis sa chambre.
De plus, la population est vouĂ©e Ă se diversifier de plus enplus. Plus de langues et de croyances sont attendues dufait de lâimmigration dans les derniĂšres dĂ©cennies.
« On reçoit aussi des rĂ©sidents plus ĂągĂ©s et affaiblis Ă leurarrivĂ©e, voire non-verbaux, mais Ă©galement des jeunesadultes, et on a dĂ©sormais deux Ă©tages fermĂ©s pour lespersonnes atteintes de dĂ©mence et dâAlzheimer, ajouteGhislaine Gauthier. Tous ces diffĂ©rents profils de rĂ©sidentsprĂ©sentent des besoins spirituels trĂšs divers. »
En outre, la gĂ©nĂ©ration des Baby-boomers, qui vacommencer Ă peupler les foyers, « a un rapport avec lareligion trĂšs diffĂ©rent de celui des rĂ©sidents dâaujourdâhui,moins traditionnel », fait remarquer Carolyn Mount. DĂ©jĂ ,des sĂ©ances de cinĂ©ma spirituel et des cercles de partagesont organisĂ©s autour de divers sujets tels que la vie avecun handicap, ou encore des groupes de chant et de priĂšremoins formels quâune messe complĂšte.
« Dans notre profession, tout est toujours en changement,tout le temps. Dâune gĂ©nĂ©ration Ă lâautre, dâune personne Ă lâautre, dâun jour Ă lâautre, conclut Diane CarriĂšre. Lâennui,on ne connaĂźt pas! »
Ă CHACUN SES BESOINSSPIRITUELSLâĂ©quipe de soins spirituels dâActionmarguerite a beaucoup Ă faire pour rĂ©pondre au mieux auxbesoins de chacun spĂ©cifiquement. Une mission qui leur tient Ă cĆur.
ACTIONMARGUERITE âą BULLETIN DE NOUVELLES âą NEWSLETTER2
Le MĂ©tis et intervenant en soins spirituelsdâActionmarguerite Saint-Vital, GĂ©rald Fournier, vientchaque mois Ă Actionmarguerite Saint-Boniface pour offriraux rĂ©sidents une cĂ©rĂ©monie de smudging autochtone.
InstallĂ© devant une couverture sacrĂ©e, GĂ©rald Fourniercommence la cĂ©rĂ©monie de smudging en reconnaissantĂȘtre sur les terres autochtones du TraitĂ© numĂ©ro Un, puis eninvitant les participants Ă chanter au son du tambour. Cejour-lĂ , neuf rĂ©sidents se joignent Ă sa voix. Certains sontAutochtones, dâautres non.
« Le smudge permet dâouvrir son esprit pour accueillir leCrĂ©ateur, de se libĂ©rer de toutes nos pensĂ©es nĂ©gatives,explique-t-il. Je le mets sur ma tĂȘte pour penser de façonpositive sur mes yeux pour voir les belles choses quimâentourent, sur mes oreilles pour entendre le bien autourde moi, et sur mon cĆur pour ressentir le bien. »
Lâintervenant en soins spirituels dâActionmarguerite Saint-Vital, GĂ©rald Fournier, a lui-mĂȘme dĂ©couvert son identitĂ©mĂ©tisse il y a prĂšs de 20 ans. Depuis, il consulte souvent sonaĂźnĂ© (âElderâ), et a tenu Ă apporter quelques pratiquesautochtones Ă Actionmarguerite Saint-Vital et Saint-Boniface.
« CâĂ©tait important pour nous dâoffrir des services spirituelssous diverses formes, incluant des cĂ©rĂ©monies de smudgingpour honorer nos rĂ©sidents autochtones et mĂ©tis, ainsi quetous ceux quâune telle cĂ©rĂ©monie peut intĂ©resser. »
Dâailleurs, les rĂ©sidents dâActionmarguerite Saint-Boniface,Joseph Unrau et Dale De Meyer, ne sont ni lâun ni lâautredâorigine autochtone, pourtant ils tiennent Ă assister Ă chaque cĂ©rĂ©monie de smudging qui leur est offerte.
« Cette cĂ©rĂ©monie est pour moi un moyen de redonner Ă MĂšre Nature et de me souvenir de la culture autochtone,une culture qui Ă©tait prĂ©sente aux origines de notre pays il ya des milliers dâannĂ©es, confie Dale De Meyer. Ăa mâaouvert les yeux et je me sens honorĂ© de pouvoir apprendreet partager leurs traditions. »
« Câest bon de reconnecter avec MĂšre Nature et de savoirplus sur les diffĂ©rents peuples autochtones e t leurstraditions, confirme Joseph Unrau. Il y a septenseignements sacrĂ©s au fondement de tout : le respect,lâamour, la vĂ©ritĂ©, la sagesse, lâhumilitĂ©, le courage etlâhonnĂȘtetĂ©. »
Il a dĂ©couvert les traditions autochtones alors quâil rĂ©sidaitĂ Selkirk. Pour sa part, Dale De Meyer les a dĂ©couvertes etadoptĂ©es Ă Saint-Norbert. Aujourdâhui, il joue mĂȘme dutambour autochtone.
« Quand je participe Ă une cĂ©rĂ©monie autochtone desmudging, je me sens rajeuni et prĂȘt Ă affronter tout ce quiva mâarriver dans la journĂ©e », se rĂ©jouit-il.
GĂ©rald Fournier ajoute que les cĂ©rĂ©monies de smudgingsont aussi un temps de partage pour les rĂ©sidents, « uneinvitation Ă exprimer comment ils se sentent en toutesĂ©curitĂ© et ouverture. Câest trĂšs important dans le processusde guĂ©rison et dâacceptation qui est le leur ».
Les cérémonies de smudging à Actionmarguerite Saint-Boniface sont un succÚs. Elles accueillent habituellementenviron 20 personnes.
De gauche Ă droite : Diane CarriĂšre, Carolyn Mount, Sylvie Fisette, Ghislaine Gauthier et GĂ©rald Fournier.
LE SMUDGING POUR« AFFRONTER LA JOURNĂE »
De gauche Ă droite : Dale De Meyer, GĂ©rald Fournier et Joseph Unrau.
Le Fonds Ghislaine-Lacerte
CrĂ©Ă© Ă lâautomne 2006 par LucilleBlanchette en lâhonneur de son amiedâenfance Ghislaine Lacerte dĂ©cĂ©dĂ©e endĂ©cembre 2005, le Fonds Ghislaine-Lacertea pour mission dâassurer la tenue dâactivitĂ©sen français Ă Actionmarguerite Saint-Vital.
« Ghislaine Ă©tait une rĂ©sidente francophoneĂ Actionmarguerite Saint-Vital et souvent, jela transportais aux activitĂ©s en fauteuilroulant, se souvient Lucille Blanchette. JâairemarquĂ© que la plupart du temps, cesactivitĂ©s Ă©taient en anglais. Jâai demandĂ©pourquoi, et on mâa expliquĂ© que les groupesanglophones coĂ»taient moins cher que lesgroupes francophones, qui sont syndiquĂ©s.
« Mais moi, je voulais que les rĂ©sidentsaient quand mĂȘme des activitĂ©s en françaisplusieurs fois par annĂ©e, poursuit celle quiest par ailleurs bĂ©nĂ©vole au conse il desrĂ©sidents et des familles dâActionmargueriteSaint-Vital depuis 15 ans. Ghislaine nepouvait pas parler Ă cause de sa maladie,mais quand elle entendait chanter enfrançais, elle sâallumait et essayait elle ausside chanter. Elle Ă©tait plus heureuse. »
Lucille Blanchette a donc profitĂ© delâhĂ©ritage que son amie lui avait laissĂ© pourcrĂ©er un fonds en son nom Ă la FondationActionmarguerite Foundation. Il dĂ©passeaujourdâhui 50 000 $, mais les besoins sonttoujours grandissants, car les cachets desartistes augmentent. Les dons sont doncplus que jamais bienvenus.
Elle a par ailleurs aussi crĂ©Ă© un fonds debourses au nom de Ghislaine-Lacerte Ă lâUniversitĂ© de Saint-Boniface (USB), ce quia lancĂ© une collaboration entre le secteurculturel de lâUSB et le comitĂ© de loisirsdâActionmarguerite Saint-Vital. Les deux
institutions se prĂȘtent souvent des artistesfrancophones et des Ă©tudiants de lâUSBviennent se produire Ă Saint-Vital.
Le Fonds de Compassion crĂ©Ă© par les SĆurs Ursulines
de Tildonk
Le Fonds de Compassion est notammentsoutenu par les SĆurs Ursulines de Tildonkinc. Celles-ci avaient crĂ©Ă© en 2007 un Fondssous leur nom Ă Actionmarguerite Saint-Boniface, mais elles ont dĂ©cidĂ© de lâintĂ©grerau Fonds de Compassion en janvier 2017.
« En 2002, ma mĂšre est devenue rĂ©sidentedâActionmarguerite, raconte sĆurJoan Adams. AprĂšs elle,dâautres sĆurs y ont Ă©tĂ©rĂ©sidentes. Jâai doncpassĂ© de nombreusesjournĂ©es Ă Actionmarguerite, etjâai remarquĂ© quecertaines personnesnâavaient pas accĂšsĂ tout ce dont ellesavaient besoin parmanque dâargentcomme, parexemple, une coupede cheveux. On en adiscutĂ© avec messĆurs de lacongrĂ©gation et on ajugĂ© que ce seraitune bonne chose deles aider, de maniĂšre compatissante. »
Toutefois, les raisons financiĂšres ne sont pasles seules empĂȘchant certains rĂ©sidentsdâaccĂ©der Ă certains services. Les questionsde sĂ©curitĂ© sont tout autant dâobstacles,câest pourquoi les sĆurs Ursulines deTildonk inc. et Actionmarguerite ont dĂ©cidĂ©
dâĂ©largir les objectifs dufonds en lâajoutant auFonds de Compassion,qui inclut aussi lepersonnel.
« DĂ©sormais, grĂące Ă notre Fonds, Actionmarguerite va parexemple pouvoir faire venir un invitĂ© afindâĂ©duquer le personnel Ă ĂȘtre pluscompatissant envers les rĂ©sidents, se rĂ©jouitsĆur Joan Adams. Câest tout Ă fait fidĂšle Ă notre objectif premier de compassion, unevaleur trĂšs importante selon nous. Ce Fondsva permettre dâavoir encore plus de
compassion à Actionmarguerite, autantenvers les résidents et les familles que lepersonnel. »
Ce Fonds servira par ailleurs toute lapopulation dâActionmarguerite selon lesbesoins, pas seulement celle de Saint-Boniface. Il sâĂ©lĂšve aujourdâhui Ă quelque37 000 $, mais les sĆurs espĂšrent atteindre100 000 $ grĂące aux dons.
« Aider ceux qui nous entourent, ça rend lacommunautĂ© plus en santĂ©, ce qui en retourest bon pour nous », conclut sĆur JoanAdams.
DEUX MANIĂRES DE CONTRIBUERLe Fonds Ghislaine-Lacerte et le Fonds de Compassion crĂ©Ă© par les SĆurs Ursulines de Tildonksont deux exemples de fonds perpĂ©tuels au sein de la Fondation Actionmarguerite Foundation.
Elizabeth Sadler travaille cinq jours toutes les deuxsemaines à Actionmarguerite Saint-Vital pour apporter unpeu de musique au quotidien des résidents.
Artists in Healthcare, câest le nom du programme quiemploie depuis deux Ă©tĂ©s la chanteuse, pianiste etclarinettiste Elizabeth Sadler Ă Actionmarguerite Saint-Vital. Ăgalement artiste dans une autre structuremĂ©dicalisĂ©e, elle y passe deux journĂ©es une semaine, puistrois la semaine suivante. Sa mission : offrir un momentmusical interactif aux rĂ©sidents, que ce soit en groupe ouindividuellement dans leur chambre.
« Je ne suis pas une thĂ©rapeute musicale, mais jâutilise lamusique comme une forme de thĂ©rapie, explique la jeunemusicienne. Souvent, au dĂźner, je mâassois parmi lesrĂ©sidents et je chante. Parfois ils chantent avec moi, parfoisils mâĂ©coutent. Parfois i ls me demandent certaineschansons en particulier. Dâautres fois, on ne fait quediscuter. Câest un rĂ©el Ă©change et ce sont les rĂ©sidents quime guident vers ce dont ils ont besoin. »
Le dĂźner est un moment idĂ©al, mais lâemploi du tempsdâElizabeth Sadler est trĂšs flexible. Quel que soit lemoment de la journĂ©e, si elle aperçoit un groupe derĂ©sidents qui pourraient bĂ©nĂ©ficier dâun moment musical,elle va leur demander sâils aimeraient chanter ou entendreun peu de musique.
De mĂȘme, elle se laisse guider par « lâhumeur dumoment » pour choisir son programme. Jazz, soft rock,musique douce ou encore chansons traditionnellescanadiennes-françaises, « jâai un large rĂ©pertoire danslequel je peux puiser, assure-t-elle. Mais jâaime privilĂ©gier
les chansons en français, car i l y a beaucoup defrancophones à Actionmarguerite Saint-Vital ».
Outre les moments de groupe, la diplĂŽmĂ©e de musique jazzpasse aussi beaucoup de son temps chaque jour dans leschambres des rĂ©sidents qui ne peuvent pas ou peu ensortir. « Jâai une liste de rĂ©sidents qui apprĂ©cient lamusique, mais qui sont dans leur chambre, et je vais leurrendre visite et chanter ou jouer pour eux, raconte-t-elle.Ce sont de beaux moments, car la musique les stimule. »
Elle garde notamment en mĂ©moire la visite dâune rĂ©sidenteatteinte de la maladie de Parkinson et alitĂ©e. Une autrerĂ©sidente, atteinte de la mĂȘme maladie, avait Ă©tĂ©transportĂ©e dans la chambre de la premiĂšre pour profiterdu concert. « Ăa a complĂštement changĂ© lâambiance dâĂȘtreĂ trois, se rĂ©jouit Elizabeth Sadler. Ăa a crĂ©Ă© un sens decommunautĂ©. Les deux rĂ©sidentes ont pu dĂ©velopper unlien ensemble Ă travers la musique et leur maladiecommune. CâĂ©tait un moment trĂšs fort. »
Si la musique, langage universel, permet de connecter lesrĂ©sidents entre eux, mais aussi les reconnecter Ă desmoments de leur vie, Elizabeth Sadler bĂ©nĂ©ficie tout autantde son expĂ©rience en tant quâArtist in Healthcare.
« Jâadore mon expĂ©rience Ă Actionmarguerite Saint-Vital,conclut-elle. Musicalement, ça mâa permis de gagner delâassurance, car je suis amenĂ©e Ă jouer ou chanter dans denombreux contextes. Jâaime aussi ĂȘtre entourĂ©e dâaĂźnĂ©s etde personnes malades. Ils dĂ©montrent souvent beaucoupdâĂ©motions en entendant certaines chansons, et la plupartsemblent sincĂšrement heureux de me voir et mâentendre!»
ACTIONMARGUERITE âą BULLETIN DE NOUVELLES âą NEWSLETTER 3
UNE ARTISTE DĂVOUĂE Ă SAINT-VITAL
Elizabeth Sadler
Avec lâappui de sa congrĂ©gation des sĆurs Ursulines de Tildonkinc., sĆur Joan Adams a crĂ©Ă© un fonds aujourdâhui intĂ©grĂ© au fondsde Compassion dâActionmarguerite.
Lucille Blanchette a créé le Fonds Ghislaine-Lacerte.
ACTIONMARGUERITE âą BULLETIN DE NOUVELLES âą NEWSLETTER4-5
FONDATION ACTIONMARGUERITE : DES CONTRIBUTIONS QUI VONT LOINLa Fondation Actionmarguerite cherche à augmenter son actif afin de répondre au mieux aux besoins changeants de ses résidents.
RĂ©sultat de la fusion en 2011 des Amis deValade et des Amis de TachĂ©, deux fondationselles-mĂȘmes crĂ©Ă©es par les SĆurs Grises Ă la findes annĂ©es 1990, puis reprises par laCorporation catholique de la santĂ© du Manitoba(CCSM), la Fondation Actionmarguerite atoujours besoin de donateurs.
Ayant un actif total de 3,5 millions $, la Fondationa dĂ©boursĂ© de ses intĂ©rĂȘts en 2016 environ70 000 $ pour Saint-Boniface et 30 000 $ pourSaint-Vital, une rĂ©partition proportionnelle aunombre de lits.
Sa vitalitĂ© dĂ©pend des contributions privĂ©esquâelle reçoit, et ces dons ont pour objectifdâenrichir la vie des rĂ©sidents en amĂ©liorantleurs espaces et les services qui leur sont offertsau-delĂ de ce que les contributions gouverne -mentales permettent de faire.
« On sâen sert notamment pour alimenter notreprogrammation rĂ©crĂ©ative et spirituelle, et pourrĂ©nover les espaces de nos rĂ©sidents dans le butde les adapter Ă leurs besoins dâaujourdâhui etde demain, annonce le directeur gĂ©nĂ©raldâActionmarguerite, Charles GagnĂ©. On utiliselâargent de nos donateurs comme des fondsdâinvestissement, câest-Ă -dire, pour des projets
ayant une valeur ajoutĂ©e dans lâimmĂ©diat maisaussi Ă long terme. »
La formation du personnel dans des domainesadditionnels aux services de santé de basefinancés par le gouvernement, comme encompassion, en éthique ou en spiritualité, estune autre utilisation des fonds, puisque celacontribue à offrir un meilleur service.
Et la liste des projets Ă financer ne faitquâaugmenter, car la clientĂšle dâActionmargueritevieillit et ses besoins se complexifient. CharlesGagnĂ© mentionne dâailleurs que « les soinspalliatifs sont un des grands besoins que nousanticipons, ou encore celui de refaire nos coursextĂ©rieures fermĂ©es, un projet qui a dĂ©jĂ commencĂ© Ă Saint-Vital. Nos besoins sonttellement variĂ©s quâon espĂšre toucher diversesfibres philanthropiques! »
Diverses façons de donner
La Fondation Actionmarguerite accueilleplusieurs types de dons, les plus populairesĂ©tant les dons commĂ©moratifs. Ces donssâĂ©lĂšvent Ă environ 10 000 $ par an, un chiffrequâelle voudrait voir augmenter. « Ce sont desdons faits Ă la mĂ©moire de quelquâun Ă son
dĂ©cĂšs, explique Charles GagnĂ©. Au lieu defleurs, la famille du dĂ©funt encourage les gensĂ faire un don Ă la Fondation Actionmarguerite.Câest trĂšs facile Ă faire. »
Il est aussi facile de faire des dons noncommĂ©moratifs, quâils soient ponctuels ou Ă frĂ©quence irrĂ©guliĂšre. Ces dons sâĂ©lĂšventaujourdâhui Ă quelque 15 Ă 20 000 $ par an.
Plus rarement, la Fondation Actionmargueritereçoit des dons issus de legs testamentaires.« On souhaite dĂ©velopper davantage ce type dedons en sensibilisant nos donateurs Ă lâimportance de contribuer pour maintenir nosservices de qualitĂ© Ă long terme », confieCharles GagnĂ©.
Enfin, certains fonds au sein de la Fondation,notamment le Fonds Ghislaine-Lacerte et leFonds de Compassion, anciennement FondsSĆurs Ursulines de Tildonk Inc., sont des fondsperpĂ©tuels. Il faut un don initial dâau moins10 000 $ pour quâun tel fonds soit crĂ©Ă©.
« Les fonds perpĂ©tuels, contrairement auxautres types de dons, sont des fonds dĂ©signĂ©s,prĂ©cise Charles GagnĂ©. Lâutilisation des intĂ©rĂȘtsest spĂ©cifiĂ©e avec le don par le donateurprincipal, et nous nous devons de prĂ©senter unrapport dâutilisation de leurs fonds.
« Lorsquâil ne sâagit pas dâun fonds perpĂ©tuel,nous sommes libres dâacheminer lâargent lĂ oĂčles plus grands besoins se font ressentir.Toutefois, si le don est directement liĂ© au servicefourni sur un Ă©tage, nous essayons autant quepossible dâen faire profiter les rĂ©sidents de cetĂ©tage. »
Enfin, la Fondation Actionmarguerite espĂšre unjour recevoir des dons de transformation, câest-Ă -dire, des dons dâimpact de 50 000 $ ou plus.« On voudrait que les grands donateurs soientdavantage sensibilisĂ©s Ă notre existence et nosbesoins, confie Charles GagnĂ©. Il y a beaucoupde richesses dans notre sociĂ©tĂ©, pourquoi nepas en faire bĂ©nĂ©ficier Actionmarguerite? »
Les dons Ă la Fondation Actionmarguerite sontdâautant plus importants quâils permettentaussi de dĂ©montrer aux gouvernements lesoutien de la communautĂ© enversActionmarguerite. De ce soutien dĂ©pendent lesfonds publics que lâorganisme peut recevoirpour mener ses grands projets capitaux.
Par ailleurs, la Fondation Actionmarguerite, quia son propre conseil dâadministrationindĂ©pendant dâActionmarguerite Saint-Bonifaceet dâActionmarguerite Saint-Vital, garantit quetout dollar donnĂ© gardera sa valeur. Ses fondssont protĂ©gĂ©s du taux dâinflation.
VOICI QUELQUES EXEMPLES DE CONTRIBUTIONS DE LA FONDATION ACTIONMARGUERITE FOUNDATION DEPUIS LES 15 DERNIĂRES ANNĂES :
â « Nous devons beaucoup aux Friends of St Josephâs Residence »
Deux nouvelles plaques orneront dĂ©sormais les murs de St. Josephâs Residence. Ă lâoccasiondâune rĂ©ception organisĂ©e le 2 fĂ©vrier, les rĂ©sidents et le personnel ont eu lâopportunitĂ© deremercier la fondation pour sa contribution aux diffĂ©rents projets visant Ă amĂ©liorer laqualitĂ© de vie des aĂźnĂ©s.
Le directeur gĂ©nĂ©ral dâActionmarguerite, Charles GagnĂ©, explique que la fondation « existedepuis plusieurs dĂ©cennies. AprĂšs des annĂ©es de services aux personnes ĂągĂ©es, les SĆursBĂ©nĂ©dictines avaient accumulĂ© des fonds et ont dĂ©cidĂ© de les placer dans une fondationdont les profits seraient utilisĂ©s pour amĂ©liorer les soins de longue durĂ©e. »
GrĂące Ă la contribution de la fondation, les rĂ©sidents peuvent bĂ©nĂ©ficier de soutienspirituel. « Les Friends of St Josephâs Residence jouent un rĂŽle important dans les servicesque nous offrons ici, et nous sommes trĂšs reconnaissants du programme de soutienspirituel quâils financent, » prĂ©cise Charles GagnĂ©.
Au cours des derniĂšres annĂ©es, la fondation a, entre autres, contribuĂ© Ă la crĂ©ation dupatio Ă lâentrĂ©e de la rĂ©sidence et dâune fontaine, Ă lâamĂ©nagement de kitchenettes, Ă©vierset dessus de comptoirs dans chaque appartement, Ă lâachat dâĂ©crans de tĂ©lĂ©vision pourles salons, au rafraĂźchissement du hall de lâentrĂ©e principale, Ă lâacquisition de rideaux etde nouveaux meubles pour la salle Ă manger et Ă lâachat dâappareils auditifs pour lesrĂ©sidents malentendants Ă la chapelle.
Plus rĂ©cemment, les Friends of St Josephâs Residence ont collectĂ© 110 000 $ pour aideraux rĂ©novations des salles de bain. « Leur aide nous tient beaucoup Ă cĆur », exprimelâadjointe administrative Linda Sardo. « Leur contribution a permis de terminer les travaux,en partie financĂ©s par le gouvernement. Les nouvelles salles de bain offrent aux rĂ©sidentset au personnel plus de confort et plus de sĂ©curitĂ©. »
Le prĂ©sident de la fondation, Ivan Derlago, se dit « heureux de pouvoir venir en aide auxrĂ©sidents. Nous apprĂ©cions le fait dâavoir la chance de faire ça pour nos aĂźnĂ©s. ».
Ivan, qui a toujours eu du respect pour les personnes ĂągĂ©es, estime quâelles « mĂ©ritenttout. On nâen fera jamais assez pour ces personnes, mais je pense que câest bon pour ellesde savoir que quelquâun en-dehors de la rĂ©sidence sâintĂ©resse Ă elles. »
Toni Squires, membre de la fondation depuis trois ans, se rĂ©jouit de voir les sourires desrĂ©sidents. « JâapprĂ©cie de voir Ă quel point ils sont reconnaissants. Câest important dâĂȘtreconnectĂ© avec eux, et ça les rend heureux. Voir toute la foule prĂ©sente pour lâĂ©vĂ©nementest merveilleux. » Toni a commencĂ© Ă travailler avec la fondation lorsquâelle a placĂ© sonpĂšre Ă la rĂ©sidence. « Je voulais ĂȘtre informĂ©e de ce qui se passait dans la rĂ©sidence, etpour ĂȘtre informĂ©e, il faut sâimpliquer. Câest aussi un moyen pour moi de redonner Ă lacommunautĂ©. »
La contribution des Friends of St Josephâs Residence a fait et continuera de faire unediffĂ©rence dans la vie des rĂ©sidents. « Nous les remercions profondĂ©ment, dit CharlesGagnĂ©. Nous leur devons vraiment beaucoup. »
â â We owe a great deal to the Friends of St. Josephâs Residenceâ
Two new plaques now adorn the walls of St. Josephâs Residence. At a reception held onFebruary 2nd, residents and staff had the opportunity to thank the Foundation for itscontribution to several projects aimed at enhancing the quality of life of seniors.
Charles GagnĂ©, CEO of Actionmarguerite, explains that the Foundation âhas existed forseveral decades. After many years of service to the elderly, the Benedictine Sistersaccumulated funds and decided to invest them in a foundation whose profits would beused to improve long-term care.â
As a result of the Foundationâs contribution, residents now receive spiritual support. âTheFriends of St. Josephâs Residence play an important role in the services that we offer here,and we are very grateful for the spiritual care program that they fund,â says Charles GagnĂ©.
Over the last few years, the Foundation has contributed to building a fountain and a newpatio at the residence's entrance, renovating the kitchenettes, sinks and counter tops ineach room, purchasing television screens for the lounges, refurbishing the main entrancelobby, buying new curtains and furniture for the dining room as well as hearing devicesfor hearing-impaired residents in the chapel.
Recently, the Friends of St. Josephâs Residence raised $110,000 to help with bathroomrenovations. âTheir support means a great deal to us,â says administrative assistant LindaSardo. âTheir contribution allowed us to complete the work, which is partially funded bythe government. The new bathrooms offer residents and staff greater comfort and safety.â
Ivan Derlago, the Foundationâs Chair, is âhappy to be able to help the residents. Weappreciate the opportunity to be able to do this for our seniors.â Ivan, who has alwayshad great respect for the elderly, believes that they âdeserve everything. We can never doenough, but I think that itâs good for them to know someone outside the residence caresabout them.â
Toni Squires, a member of the Foundation for the past three years, is pleased to see theresidentsâ smiles. âI appreciate seeing how grateful they are. Itâs important to connect withthem, and it makes them happy. It's wonderful to see all the people who came out for theevent.â Toni started working with the Foundation when she put her father in St. JosephâsResidence. âI wanted to know what was happening at the residence, and being informedmeans getting involved. It's also a way for me to give back to the community.â
The contribution of the Friends of St Josephâs Residence has made and will continue tomake a difference in residentsâ lives. âWe want to extend our heartfelt appreciation tothem,â says Charles GagnĂ©. âWe really owe them a great deal.â
De gauche Ă droite : Lydia Pronyk, Ivan Derlago, Marge Kemerle, Toni Squires, MariaCabral, Linda Ratynski. Absents : Ivan Werbovetski, Fatima Mota.
From left to right: Lydia Pronyk, Ivan Derlago, Marge Kemerle, Toni Squires, MariaCabral, Linda Ratynski. Missing from photo: Ivan Werbovetski, Fatima Mota.
ACTIONMARGUERITE FOUNDATION: CONTRIBUTIONS THAT GO A LONG WAY
The Actionmarguerite Foundation wants to increase its assets to better meet the changing needs of its residents.
As a result of the 2011 amalgamation of theFriends of Foyer Valade and Friends of TachéCentre funds, both created by the Grey Nuns atthe end of the 1990s and subsequently takenover by the Catholic Health Corporation ofManitoba (CHCM), the ActionmargueriteFoundation always needs donors.
With current total assets of $3.5 million, in2016 the Foundation allocated approximately$70,000 to St. Boniface and $30,000 to St. Vital,distributed in proportion to the number of beds.
The Foundation's vitality depends on privatedonations received, the objective of which is toenhance residentsâ quality of life by improvingthe spaces and services provided to them, overand above what is possible with thegovernment funding received.
âWe use these funds to expand our recreationaland spiritual programs, and to renovateresidentsâ areas, modifying them to meetcurrent and future needs,â says Charles GagnĂ©,Actionmargueriteâs Chief Executive Officer. âWeuse donor funds to invest in short- and long-term value-added projects.â
Funds are also used to train staff in areas thatcomplement the basic, government-financedhealthcare services, such as compassion, ethicsand spirituality, which contributes to providingbetter services to residents.
The list of projects for funding continues togrow, given that Actionmargueriteâs residentsare older, with increasingly complex needs.Charles GagnĂ© also says that âpalliative care isone of our greatest anticipated needs, as wellas renovating our enclosed outdoor courtyards,a project that is already underway at St. Vital.Our needs are so diverse that we are hoping toconnect with a variety of philanthropic sources.â
Many ways to give
The Actionmarguerite Foundation welcomesmany types of donations, the most popular ofwhich are donations in memoriam. Thesedonations amount to approximately $10,000annually, a figure the Foundation would like toincrease. âThese are donations made in memoryof someone after their death,â says CharlesGagnĂ©. âInstead of sending flowers, thedeceased's family encourages people to make
a donation to the Actionmarguerite Foundation.It's very easy to do.â
It is also easy to make other kinds of donationson a one-time or sporadic basis. Thesedonations currently represent approximately$15,000-20,000 annually.
The Actionmarguerite Foundation occasionallyreceives legacy bequests. âWe would like toincrease this kind of donation by making ourdonors more aware of the importance ofcontributing to maintain our quality servicesover the long term,â says Charles GagnĂ©.
Lastly, some of the Foundation funds, such asthe Ghislaine-Lacerte Fund and the CompassionFund, formerly the Ursuline Sisters of TildonkInc. Fund, are endowment funds. An initialdonation of at least $10,000 is required tocreate this kind of fund.
âUnlike other funds, endowment funds aredesignated funds,â says Charles GagnĂ©. âTheprincipal donor specifies the fund's purpose andwe are required to submit a report on how theirfunds are used.â
âFor funds other than endowments, we candirect the money wherever the needs are
greatest. However, if the donation is directlyrelated to service provided on a given floor, wedo our best to ensure that the residents on thatfloor benefit from it.â
The Actionmarguerite Foundation hopes toeventually receive transformational gifts, whichare major donations of $50,000 or more. âWewant major donors to be even more aware ofour existence and our needs,â says CharlesGagnĂ©. âThere is a great deal of wealth in oursociety; why shouldnât some of it be used tobenefit Actionmarguerite?â
Donations to the Actionmarguerite Foundationare especially important because theydemonstrate to governments the communityâssupport for Actionmarguerite. Public fundingdepends on the amount of private donationsthe organization receives to carry out its capitalprojects.
The Actionmarguerite Foundation, which has itsown Board independent from ActionmargueriteSt. Boniface and Actionmarguerite St. Vital,guarantees that every dollar keeps its value. Itsfunds are protected against cost-of-livingincreases.
Si vous souhaitez aussi faire un don, vous pouvez appeler au 204-233-3692, poste 643.If you wish to donate, you can call us at: 204-233-3692, extension 643.
350 000 $
pour le projet de salles Ă manger au 185, rue Despins, dont le coĂ»t totalsâĂ©lĂšve Ă 3 millions de dollars (2001);
350 000 $
pour lâagrandissement de lâentrĂ©eprincipale au 185, rue Despins (2003);
80 000 $
pour la rénovation des chambres des résidents des ailes 2AB et 4AB au 185, rue Despins (2005);
950 000 $
pour la construction de la nouvelle unitĂ© de 39 chambres pour personnes atteintesdâAlzheimer, dont le coĂ»t total sâĂ©lĂšve Ă 6,5 millions de dollars au 450, chemin River (2006).
30 000 $
envers le dĂ©veloppement dâune unitĂ© rĂ©gionale pour personnes avec troubles comportementaux (2009);
100 000 $
envers lâachat et les rĂ©novations des baignoires au 450, chemin River et 185, rue Despins (2011);
50 000 $
envers le renouvellement de la cour extérieure au 450, chemin River (2016);
HERE ARE SOME EXAMPLES OF ACTIONMARGUERITE FOUNDATION CONTRIBUTIONSOVER THE PAST 15 YEARS:
$350,000
to the $3-million dining room project at 185 Despins St. (2001)
$350,000
roadway expansion project at 185 Despins St. (2003)
$80,000
renovation of 2AB and 4AB resident rooms at 185 Despins St. (2005)
$950,000
towards the $6.5-million construction of a new 39-bed Alzheimerâs unit at 450 River Road (2006)
$30,000
towards the development of a regional behavioural unit (2009)
$100,000
towards the purchase and renovations of bathtubs at 450 River Road and 185 Despins St. (2011)
$50,000
towards renovating the courtyard at 450 River Road (2016)