HAUT-CLOCHER SAVERNE Petits trocs fruitiers entre bons ... · piquait en Italie et de la tête de...

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Jeudi 15 Septembre 2016 Il jette une grenade à Dieuze > En page 2 Samedi, va se dérouler à Sarrebourg la deuxième édition de L’Art dans la rue, place du Marché. Une quarantaine d’expo- sants vont présenter leurs œuvres : peintures, sculptures, céramiques… A cette occasion, ils pourront échanger avec le public de manière plus détendue et moins intimidante que dans une galerie. > En page 3 L’art s’expose dans la rue SARREBOURG Une quarantaine d’artistes est attendue place du Marché à Sarrebourg, samedi. Photo archives Laurent MAMI C’est devenu une tradition de la fin de l’été ou de l’automne à Morhange : le Salon de la gravure va s’ouvrir samedi pour trois week- ends, jusqu’au 2 octobre. Six graveurs, venus de France et de Navarre, ont été invités par la commis- saire Nelly Simon pour accrocher leurs œuvres réalisées selon des techniques différentes. > En page 6 Trois week-ends de gravure à Morhange Photo archives RL. HAUT-CLOCHER Alexandre Boni, un habitant de Haut-Clocher, et son ami Nicolas Stemart, de Tucquegnieux, sont passionnés de nouvelles technologies et de jardinage. Le mélange des deux univers a permis la création d’un site communautaire, baptisé Aux Jardins potagers. Jardiniers amateurs, producteurs et agriculteurs peuvent y échanger leurs productions. Un financement participatif est lancé afin d’aider la structure à se développer. > En page 2 Petits trocs fruitiers entre bons jardiniers Alexandre Boni (sur la photo) et son collègue Nicolas Stemart ont regroupé 200 membres de toute la France depuis l’ouverture du site en juillet. Photo DR Capucine Vassel a écrit un livre témoignage sur le pèlerinage qu’elle a mené avec son époux et quatre de leurs enfants, à pied et à vélo, pendant un an, de France jusqu’à Jérusalem. Le livre paru aux éditions Parole et Silence a une dimension spirituelle qui n’a qu’un but : donner des fourmis dans les pieds et dans l’âme. > En page 2 SAVERNE Un an à pied et à vélo jusqu’à Jérusalem Capucine a traversé des pays et des îles avec sa famille pendant un an, à pied et à vélo, jusqu’à atteindre Jérusalem. Photo RL

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Page 1: HAUT-CLOCHER SAVERNE Petits trocs fruitiers entre bons ... · piquait en Italie et de la tête de mouton en Crète. Les enfants ont appris à dire bonjour en grec. Ils ont rencontré

Jeudi 15 Septembre 2016

Il jette une grenade à Dieuze> En page 2

Samedi, va se dérouler à Sarrebourg la deuxième édition deL’Art dans la rue, place du Marché. Une quarantaine d’expo-sants vont présenter leurs œuvres : peintures, sculptures,céramiques… A cette occasion, ils pourront échanger avec lepublic de manière plus détendue et moins intimidante quedans une galerie.

> En page 3

L’art s’expose dans la rue

SARREBOURG

Une quarantaine d’artistes est attendue place du Marché à Sarrebourg, samedi. Photo archives Laurent MAMI

C’est devenu une tradition de la fin de l’été ou de l’automne à Morhange : le Salon de la gravure va s’ouvrir samedi pour trois week-ends, jusqu’au 2 octobre. Six graveurs, venus de France et de Navarre, ont été invités par la commis-saire Nelly Simon pour accrocher leurs œuvres réalisées selon des techniques différentes.

> En page 6

Trois week-endsde gravure à Morhange

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HAUT-CLOCHER

Alexandre Boni, un habitant de Haut-Clocher, et son ami Nicolas Stemart, de Tucquegnieux, sont passionnés denouvelles technologies et de jardinage. Le mélange des deux univers a permis la création d’un site communautaire,baptisé Aux Jardins potagers. Jardiniers amateurs, producteurs et agriculteurs peuvent y échanger leurs productions.Un financement participatif est lancé afin d’aider la structure à se développer.

> En page 2

Petits trocs fruitiers entre bons jardiniers

Alexandre Boni (sur la photo) et son collègue Nicolas Stemartont regroupé 200 membres de toute la France depuis l’ouverturedu site en juillet. Photo DR

Capucine Vassel a écrit un livre témoignage sur le pèlerinagequ’elle a mené avec son époux et quatre de leurs enfants, à pied età vélo, pendant un an, de France jusqu’à Jérusalem. Le livre paruaux éditions Parole et Silence a une dimension spirituelle qui n’aqu’un but : donner des fourmis dans les pieds et dans l’âme.

> En page 2

SAVERNE

Un an à pied et à vélo jusqu’à Jérusalem

Capucine a traversé des pays et des îles avec sa famille pendantun an, à pied et à vélo, jusqu’à atteindre Jérusalem. Photo RL

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Moselle Sud actuJeudi 15 Septembre 2016 SRB 21

Et si vos tomates plantées entrop grande quantité pou-vaient servir de monnaie

d’échange afin d’obtenir des frai-ses, des mirabelles ou encore desharicots verts. C’est désormaispossible !

Plutôt que de jeter des légumesen trop ou de laisser pourrir desfruits sur leurs arbres, AlexandreBoni, un habitant de Haut-Clo-cher, et un ami, Nicolas Stemart,habitant Tucquegnieux en Meur-the-et-Moselle, ont décidé de sefaire rencontrer les jardiniers etproducteurs afin de leur permet-tre d’échanger leurs récoltes. Lesite connaît ses premiers trocsdepuis le début du mois dejuillet.

Inscription gratuite

Ces deux adeptes de nouvellestechnologies et de l’univers del’agriculture ont eu l’idée, en2015, de regrouper leurs deuxpassions. Cette initiative a per-mis au site Aux Jardins potagersde voir le jour. En semaine,Alexandre Boni et Nicolas Ste-mart conçoivent des sites inter-net pour des sociétés françaiseset internationales. Le week-end,les deux hommes mettent lesmains dans la terre. « Nous avonschacun notre petit potager à lamaison, insiste Alexandre Boni.C’est un sujet qui nous inté-resse. »

L’importance du gaspillage ali-mentaire les a fait réfléchir. Leprojet des deux collaborateursest parti d’un certain nombre de

constats. « De nombreux Fran-çais cherchent à manger saine-ment et local. Certains ne peu-vent rien faire pousser parcequ’ils n’ont pas de jardin parexemple. » Voir des amis s’échan-ger des graines les a persuadésqu’ils tenaient une bonne idée.

Leur plate-forme, baptisée AuxJardins potagers, s’adresse à tousles jardiniers du dimanche et lesadeptes du manger local qui necultivent pas. « Dès le départ,nous voulions créer un site com-munautaire, ouvert à tout lemonde. » L’inscription est gra-tuite : une fois connecté, chaqueutilisateur peut rentrer les pro-duits qu’il met à la dispositiondes autres et/ou peut sélection-ner ce qui lui manque.

Producteurs et agriculteurspeuvent également s’inscrire. « Nous ne voulons pas leur faireconcurrence, insiste AlexandreBoni. Nous apprécions leur tra-vail et la qualité de leurs mar-chandises. Pour eux, notre sitepeut être une vitrine. »

200 membres dans toute la France

« Nous sommes seuls sur cemarché », précise AlexandreBoni. Une petite astuce devraitséduire les inscrits. Un systèmede géolocalisation a été intégré.Chaque connexion est identifiée,ce qui permet de proposer demettre en relation des gens pro-ches les uns des autres. « Pour lelancement, nous avons retenu unrayon de 50 km. »

Quelques semaines après lamise en ligne, 200 membres, àtravers toute la France, sont enre-gistrés sur le site communau-taire. « Le premier échange a eulieu sur le site internet. Il s’estdéroulé en région parisienne. Desgens cherchaient à échanger despommes contre de la rhubarbe.Les jardiniers étaient séparés de8 km. »

Autre innovation : des inter-nautes n’ayant pas d’articles àproposer peuvent s’inscrire. Enfonction de chaque cas, le jardi-nier peut décider de vendre ou de

leur faire don de ses produits.Des onglets Magazine et Agendapermettent d’avoir accès à descontenus divers (actualités,recettes…) et à des événements(bourse, marchés…).

4 000 € à trouver

Nouvellement lancé et entière-ment gratuit, ce site a besoin dese faire connaître pour se déve-lopper. Alexandre Boni et Nico-las Stemart ont pensé à une solu-tion : le financement participatif.Depuis quelques jours, sur la pla-

te-forme Miimosa, un projet estouvert. « Nous souhaitons conce-voir des affiches, des flyers, desobjets écologiques avec notrelogo afin de nous faire connaî-tre. » La somme à trouver pourfaire aboutir leurs idées est de4 000 €. « Chaque personne inté-ressée peut participer entre 15 €et 100 €. Une contrepartie -comme un kit de jardinage, untablier, des outils… - leur seraofferte en fonction du montantinvesti. »

Gaëlle TOSTAIN.

INITIATIVE site communautaire de partage de récoltes à haut-clocher

Aux Jardins potagers : des tomates contre des fraisesAlexandre Boni, habitant de Haut-Clocher, et son ami Nicolas Stemart ont conçu un site d’échange de fruits et légumes. Particuliers et producteurs peuvent s’inscrire gratuitement. Un financement participatif est aussi lancé.

Parmi les 200 membres recensés, 95 % sont des particuliers. « Pour un premier bilan,c’est positif. Cela équivaut à 2 ou 3 inscriptions par jour. » Photo DR

C’est le nombre de visi-teurs qui ont fréquenté lesite communautaire Aux

Jardins potagers depuisson ouverture début

juillet. « Ce chiffre corres-pond à un nombre d’inter-

nautes différents et nonpas des utilisateurs qui

reviennent sur notre site »,complète Alexandre Boni.

le chiffre

1 500

« Si la collecte participative lancée en septembre dépasse nos attentes, nous espérons développer d’autres choses », admet Alexandre Boni. Les deux fondateurs des Jardins potagers ne manquent pas d’idées. Le lancement d’une application mobile est l’un des projets pensés par les deux hommes afin de développer leur concept. « L’objectif con-sisterait à envoyer une notifica-tion aux utilisateurs sur leurs smartphones dès qu’une annonce qui peut les intéresser est postée sur le site internet. »Le montant d’une telle création s’élève entre 3 000 et 4 000 €.

Une application en 2017 ?

Réunir auteurs et musiciens dans un même salon, c’est l’idéemise au point par l’association Expression Libre et la bibliothèquede Sarrebourg. Le 18 septembre, le centre socioculturel accueillerala première manifestation de ce genre. En plus de permettre larencontre entre les passionnés de musique et les lecteurs, cetteopération permettra l’organisation de nombreuses animations. Desauteurs viendront parler de leurs ouvrages. Du côté de la musique,Les Pangies et un groupe de jazz manouche feront swinguer lepublic. L’originalité de ce projet vient de la volonté de proposer uneprogrammation alternant plages musicales et parties littéraires. Unmoment conte ouvrira la journée, suivi par un concert. Cettemanifestation se poursuivra jusqu’en fin d’après-midi. Des ateliersmêlant les deux univers seront proposés aux plus petits etsurveillés par des animateurs.

Le 18 septembre, au centre socioculturel de Sarrebourg.Entrée libre.

ANIMATION à sarrebourg

Auteurs et musiciens tiennent salon

Tess Winger (à gauche) et Virginie Musial, directricede la bibliothèque, sont à l’origine de ce projet. Photo Laurent MAMI

Ils ont dormi sous un hangar etil a plu toute la nuit. Il y a eucette soupe aux crevettes qui

piquait en Italie et de la tête demouton en Crète. Les enfants ontappris à dire bonjour en grec. Ilsont rencontré des gens quipêchent, entretiennent un pota-ger et n’ont besoin de rien. Ils sesont brossé les dents et ont cra-ché dans les herbes. En TerreSainte, ils se sont sentis un peuenvoyés, comme les apôtres. Ilsont oublié les portables et lestablettes pour trouver un bon-heur essentiel : la relation àl’autre, au sein de la famille et detoutes les populations croisées.

La famille Vassel a marché etpédalé pendant une année, deFrance à Jérusalem, de juillet 2013à juillet 2014. De ce pèlerinagemené par Capucine, son épouxmilitaire et quatre de leursenfants, est sorti un livre publiéaux éditions Parole et Silence. Àpeine rentrée, Capucine a pris saplume pour laisser une trace deleur périple.

Et dire que tout était parti d’unbouchon de champagne qui avaitsauté le soir d’un 6 janvier. Le jourde l’anniversaire de son époux,Capucine l’interroge : « Qu’est-cequi manque dans ta vie ? » S’enest suivi un questionnementmutuel sur ce que signifie une vieréussie, sur les traces qu’on sou-

haite laisser. « Mon mari m’a ditqu’il manquait de temps pourtransmettre aux enfants ce quiparaît essentiel », confie Capu-cine Vassel.

Se trouver, dans la pauvreté

Le consumérisme ne faisant pasle bonheur, le couple a évoquéune dimension plus spirituelle etreligieuse à donner à leur vie.« Nous croyons en Dieu. C’estd’abord l’autre, l’amour. On s’estdit que la pauvreté matériellepouvait aider à se trouver. C’estcomme ça qu’est née l’idée de cepèlerinage vers Jérusalem. »

Ils ont préparé leur projet ens’entraînant et en marchant pen-dant un mois d’été sur les routesde Compostelle. Et puis ce31 juillet est arrivé avec un départà vélo de Pellevoisin, dans le Cen-tre de la France.

Avec un budget de 100 € parjour pour manger et dormir, à six,il a souvent fallu mendier le logis.« Cela n’a pas toujours été évi-dent de frapper chez l’habitantpour demander un coin de jardin.Plus on avançait vers l’Est et plusles gens étaient accueillants. »

Un air de liberté poussait lafamille en avant. Même si pour lesenfants, il n’était pas questiond’être en vacances toute l’année.

Sur les conseils des enseignants,les parents donnaient eux-mêmesles cours de français, mathémati-ques et histoire chaque jour àNatacha, 11 ans, Basile, 9 ans,Hector, 7 ans. Thimotée, un an, asurtout eu la chance de vivre avectoute sa famille auprès de luipendant 365 jours.

Les difficultés et les épreuvesne les ont jamais découragés. Ilsont failli mourir en grimpantl’Olympe à ski dans le brouillard.Et il y a eu cette chute effroyable àvélo de l’un des garçons. Celan’est rien au regard de la leçon devie et de générosité reçue tout aulong du voyage. « Nous sommesr e v e n u s c o n f i a n t s d a n sl’Humain », livre Capucine, quivit aujourd’hui à Saverne avec safamille agrandie. Une petite fille,Mariam, un an, a pointé son joliminois et donne déjà envie à tousde repartir. « La petite dernière n’apas eu sa dose ! On nourrit doncle projet de refaire un périple enfamille. Pourquoi pas en Améri-que du Sud, toujours dans l’idéede rencontrer Dieu dans chaquepersonne. »

Artiste-peintre, la mère defamille a trouvé à travers l’écritureun nouveau moyen de s’épa-nouir. Et une autre façon de voya-ger.

Manuela MARSAC.

LITTÉRATURE témoignage

Capucine Vassel : un an en familleet à vélo vers JérusalemQuatre enfants et leurs parents ont marché et pédalé pendant un an, de France à Jérusalem. Au retour de ce pèlerinage, la mère de famille, Capucine Vassel, a sorti un livre racontant le périple et la rencontre avec l’autre.

Capucine Vassel vit avec sa famille nombreuse à Saverne. Artiste-peintre, elle trouve aussi son épanouissement dans l’écriture. Photo RL

Les adresses du projet

• Site internet :www.auxjardinspota-

gers.fr• Sur Facebook en

tapant Aux jardins pota-gers.

• Financement partici-patif :

www.miimosa.com

Comme Lagarde il y a 15jours, Moussey est victimed’un aigrefin, représentantd’une société de vente de foiegras basée dans le sud-ouest,qui passe au peigne fin levillage, ciblant les personnesseules ou âgées.

Sa technique, bien rodée,est de mettre en confiance lespotentiels acheteurs, en leuroffrant des cadeaux, histoirede faire passer le prix exagérédes produits proposés, dont laqualité est bas de gammeselon les personnes qui ontgoûté.

Il n’hésite pas en cas derétractation dans le délai légaldes 7 jours, à retourner chezles acheteurs leur réclamer ledit cadeau, les menaçant encas de non-restitution de leurenvoyer une facture de 5 €, etmême « d’aller plus loin » encas de non-paiement de lafacture.

Bien que la technique devente soit légale, le fait de

cibler une certaine popula-tion, constitue une façonlimite de marketing, qui pour-rait s’apparenter à un abus defaiblesse dans certains cas.

La gendarmerie de Mousseymise au courant de ces agisse-ments, conseille aux person-nes victimes de ce type devente forcée, de contacter lagendarmerie de Château-Sa-lins si elles s’estiment trom-pées.

On peut penser qu’aprèsLagarde et Moussey, l’indi-vidu peu scrupuleux étendeencore plus loin son champd’action.

La fin de l’année appro-chant, les vendeurs de calen-driers commencent déjà leurtournée, certains profitant dela générosité des gens pourarrondir leur fin de mois.

Le maire de Moussey rap-pelle que la mairie ne cau-tionne aucun démarchage àdomicile quel qu’en soit letype.

FAITS DIVERSLe foie gras a un arrière-goût à Moussey

Un accident de la circula-tion s’est produit mardi après-midi dans l’avenue du Maré-chal-Joffre à Sarrebourg. Vers17 h 15, une jeune fille, âgéede 15 ans, est sortie du lycéeLabroise afin de rejoindre sondomicile à vélo. À hauteur dubâtiment du Cercle des offi-ciers, une voiture lui auraitcoupé la route avant de percu-ter la lycéenne, violemmentprojetée sous l’effet du choc.Elle a été blessée à l’épaule età la hanche.

Après les faits, le conduc-

teur a raccompagné la victimechez elle, en omettant de lais-ser ces coordonnées auprèsdes parents de l’adolescente.Une enquête est en cours afinde déterminer les causes decet accident.

Toute personne pouvantapporter des éléments supplé-mentaires, ou le chauffeur duvéhicule s’il se reconnaît, peutcontacter la brigade Accidentsdu commissariat de Sarre-bourg au tél.03 87 03 21 63ou se présenter aux forces del’ordre.

appel à témoin

Jeune fille renversée : le conducteur recherché

Hier, vers 6 h 05, un passant a fait une drôle de découverte auniveau de l’écluse principale à Saverne. Il a vu une le cadavre d’unefemme de 46 ans, noyée. Elle était née à Phalsbourg et vivait àSaverne. Il s’agirait d’un suicide.

saverne

Une femme retrouvée noyée

Dans la nuit de mardi à mer-credi, vers 2 h du matin, lesgendarmes ont été appelés pourun vol à la roulotte, routeRomaine à Saverne. Alors que

des voleurs avaient ouvert unevoiture et tentaient d’en déroberle contenu, ils ont été surprispar le propriétaire du véhicule etse sont enfuis.

Il fait fuir les voleurs

Ce vendredi 16 septembre, la tradition retrouvera ses droits dansle centre-ville de Dieuze à l’occasion de la foire d’automne,organisée par l’association des commerçants et artisans de Dieuze(Acad).

Comme chaque année, les différentes rues seront bloquées afind’accueillir les camelots. Des dizaines de vendeurs, écoulant diversobjets, mets et babioles, seront présentes. À compter de 6 h dumatin, les rues se rempliront de camionnettes afin de proposer vers8 h, à une clientèle venant de toute région, une multitude de choix.Vêtements, nappes, produits d’entretien, outillage et bien d’autreschoses encore, en plus du traditionnel marché, animeront lajournée. Les restaurants de la ville, mais aussi aux alentours,proposeront la traditionnelle tête de veau, qui est l’incontournablede cet événement, ainsi que d’autres plats. Sur place aussi,sandwichs, gaufres, permettront de se restaurer tout en se bala-dant.

ANIMATIONS dans le saulnois

La foire d’automnedemain à Dieuze

L’occasion est parfaite pour faire de bonnes affaires.Photo d’archives Laurent MAMI.

À SarrebourgWar Dogs. — À 20 h.Ben Hur (en 2 D et 3 D). —

À 20 h.Infiltrator. — À 19 h 45.Mechanic : résurrection.

— À 20 h 15.Agents presque secrets. —

À 20 h.Nerve. — À 17 h 45.Moka. — À 17 h 45.Colonia. — À 17 h 30Stefan Zweif. — À 17 h 30La couleur de la victoire.

— À 17 h 30.

Renseignements : CinéSar, 18 rue Division-Leclerc, 57400 Sarrebourg, tél. 03 87 07 07 61 (www.cinesar-sarre-bourg.fr).

À PhalsbourgToni Erdmann. — À

20 h 30.Renseignements : Ciné

Phalsbourg à la salle desfêtes, tél. 03 87 24 42 42.

CINÉMAS

Nerve, un film d‘ArielSchulman et Henry Joost.

Photo DR

Une grenade explosant enplein cœur de Dieuze. Tel est lescénario auquel ont eu droit,hier, les habitants et les gendar-mes de la communauté de bri-gades dieuzoise.

Il était environ 15 h 30 lors-qu’une déflagration a étéentendue chemin du Calvaire, àune centaine de mètres del’endroit où stationnent les busqui transportent les élèves de lacité scolaire Charles-Hermite.

Il s’agissait en fait de l’explo-sion d’une grenade à plâtre,une arme servant habituelle-ment à l’entraînement des mili-taires, et éjectant du plâtre

grâce à une faible dose d’explo-sifs. Aucun blessé n’a étédéploré.

Les gendarmes sont interve-nus rapidement, et ont inter-pellé un homme d’une ving-taine d’années qui a été placéen garde à vue.

Militaire dans un régimentsitué en dehors de la région, ilaurait voulu effrayer un élèvedu lycée avec lequel son frèreavait maille à partir, et auraitdonc jeté l’engin explosif enpleine rue, devant plusieurs témoins médusés.

Ph. D.

saulnois

Une grenade jetéeen plein Dieuze