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LE GUIDEDU VOYAGE
Accompagnement pédagogique pour le cycle 3
L’ODYSSÉE SAUVAGE — le guide de l’enseignant
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INTRODUCTION
En décembre 2013, Nicolas Vanier reprend la route pour une nouvelle expédition qui l’emmènera de l’océan Pacifique au lac Baïkal qu’il devrait atteindre en mars 2014. Cette odyssée, huit ans après la précédente, le conduira à traverser différents pays, à partager avec des femmes et des hommes des moments de rencontres précieux, à parcourir des espaces rares que nous pourrons suivre dans la presse ou à la télévision. C’est l’occasion pour les enseignants de s’emparer de cette expédition pour faire réfléchir leurs élèves aux diverses questions liées au développement durable.
Lors de la précédente expédition, de nombreuses classes ont suivi jour après jour le périple de Nicolas Vanier. Ce fut l’occasion pour elles d’aborder des notions de géographie à travers l’étude des pays traversés, de science par l’étude de la biodiversité, de l’énergie, de l’eau ou encore du climat. Elles ont produit de nombreux écrits validant les compétences du B2i (brevet informatique et Internet) grâce à l’utilisation des Tice. Les témoignages réguliers de Nicolas Vanier, tout au long de son parcours, leur ont permis de s’interroger sur les causes de la surexploitation des forêts, du changement climatique, des risques majeurs, ou encore du mouvement des peuples autochtones.
C’est dans cette démarche que nous vous proposons de découvrir l’Odyssée Sauvage, en emboîtant le pas de Nicolas Vanier. Et comme pour tout voyageur, il y a lieu de préparer son voyage…
Dans ce guide vous trouverez :
— un descriptif du dispositif ;
— un dossier : Nicolas Vanier ;
— un dossier : Lire, comprendre et interpréter des paysages ;
— un dossier : Cultures d’ailleurs ;
— un dossier : L’éducation au développement durable ;
— un dossier : Les compétences du Socle commun à valider.
Retrouvez en complément tous les supports, tutoriels et photographies dans la boîte à outils.
À tous ceux qui prendront la route avec nous en décembre, nous souhaitons un voyage plein de découvertes, de richesses, de questions, de rencontres, d’échanges et de partage.
Auteure de l’accompagnement pédagogique : Nadia Miri, avec la collaboration de Marie-Laure Guillaumin, CRDP de l’académie de Paris. © SCÉRÉN-CNDP, 2013.
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NICOLAS VANIER—
PARTIE
01 PARTIE
01 Les classes qui s’engagent dans les pas de Nicolas Vanier seront sans doute curieuses de mieux connaître l’homme qu’il est, à la fois dans sa vie quotidienne au cœur du Vercors et dans celle qu’il entreprend à chacune de ses expéditions, en passant par ses aventures cinématographiques ou éditoriales.
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Laisser les élèves naviguer sur le site officiel, en rechercher l’architecture et relever quels types d’information ils peuvent obtenir.
Puis proposer de regarder les liens suivants : identifier leur origine, dater les documents, les classer chronologiquement puis les ranger dans un fichier « Documentation ».
www.france-mushing.com/ (Récits/interview ➝ Nicolas Vanier février 2009)
w w w . l i n t e r n a u t e . c o m / n a t u r e - a n i m a u x /interviews/explorateur/nicolas-vanier.shtml
www.chiensettraineaux.com/ (Portraits de mushers ➝ Nicolas Vanier)
Étude de cas : WikipédiaSi la recherche mène les élèves sur ce site, ce sera l’occasion de leur faire comprendre le fonctionnement particulier de cette encyclopédie.
Un wiki est un site internet dont les pages sont modifiables par les internautes qui les visitent. Il existe évidemment des règles précises pour intervenir sur le contenu mais contrairement à une encyclopédie traditionnelle, dont on identifie l’auteur et les sources, Wikipedia est une encyclopédie collaboratrive et collective.
Quelques éléments biographiques
Les élèves sont familiarisés avec la recherche documentaire sur Internet. Ils taperont sans doute le nom de Nicolas Vanier dans le moteur de recherche et atteindront ainsi la page du site officiel : www.nicolasvanier.com/biographie/index.htmMais ils peuvent également se retrouver sur un autre site au hasard de leur navigation et du vocabulaire entré dans le moteur de recherche.
Cette séquence a pour objectif de les faire réfléchir à la recherche documentaire sur le web, à identifier les sources, à dater le document, à synthétiser les informations et à exercer leur esprit critique.
Activité élève : Effectuer une recherche documentaire sur Internet
Demander aux élèves d’écrire le nom de Nicolas Vanier dans le moteur de recherche, à partir de différents navigateurs.
Lister les sites proposés en leur demandant de trouver leur adresse et en identifiant leur origine.
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Adresse du site
Descriptif de la page d’accueil
Onglet « Qui sommes-nous » ou équivalent
Dans quelle rubrique est la page dédiée à Nicolas Vanier ?
Qui en est l’auteur ?
Date de l’article
Résumé de l’article
Exemple de tableau pour synthétiser les informations relevées :
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Les expéditions de Nicolas VanierDans l’article sur www.chiensettraineaux.com/ (Portraits de mushers ➝ Nicolas Vanier), Nicolas Vanier explique ce qui le motive dans toutes ses entreprises, que ce soient les expéditions, les voyages, les films ou encore ses écrits. Au-delà de ses réponses, nous pouvons nous interroger sur ce qui pousse les explorateurs en général dans ces aventures, ce qui les mène au dépassement de soi, à affronter toutes formes de souffrances pour aller au-delà.
Activité élève : Rédiger des cartes postales
À partir de différents documents glanés sur le site officiel www.nicolasvanier.com, sur des livres publiés par Nicolas Vanier ou sur des sites comme ceux proposés ci-dessus, élaborer une collection de cartes postales qu’il aurait pu envoyer à chacune de ses expéditions. Le message devra témoigner de l’état d’esprit dans lequel il entreprend ses aventures.
Retrouver un exemple de carte postale en annexe du guide et en téléchargement dans la boîte à outils.
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Odysséeblanche o
dyssée
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Activité-élève : l’écriture de cartes postales
À partir de différents documents glanés sur le site officiel www.nicolasvanier.com, sur des livres publiés par Nicolas Vanier ou sur des sites comme ceux proposés ci-dessous, faire élaborer par les élèves une collection de cartes postales qu’il aurait pu envoyer à chacune de ses expéditions. Le message porté par le texte devra témoigner de l’état d’esprit dans lequel il entreprend ces aventures.
Les grandes dates des expéditions :
1979 : Traversée de la Laponie.
1986-1987 : Les montagnes rocheuses.
1990-1991 : Traversée de la Sibérie.
1993 : Rencontre avec les Évènes.
1994-1995 : Traversée des Rocheuses jusqu’en Alaska.
1999 : Odyssée blanche en Alaska.
2005 : Odyssée sibérienne.
Pour aborder le tourisme responsableCette fiche sur la grange de l’Échauda, dans le Vercors, devenue le Camp Nicolas Vanier, a pour objectif de faire réfléchir les élèves à la notion de tourisme responsable. Pour cela, il est proposé de leur faire rédiger une plaquette sur l’Échauda qui devra mettre l’accent sur les particularités du tourisme responsable.
Consultez le site La main à la pâte : « Ma maison, ma planète et moi » pour amorcer la réflexion : www.fondation-lamap.org/fr/ecohabitat.
« C’est dans une vieille ferme située à 1 200 m d’altitude que Nicolas a décidé de se poser. Il explique qu’il avait un camp similaire au Canada. Mais ce qui l’a conduit à rechercher un endroit en France c’est le coût en énergie que représentaient les déplacements en avion : « Il fallait nous appliquer à nous-mêmes ce que nous recommandions aux autres. » Il a donc cherché « un terrain en altitude, bien enneigé en hiver et le plus près possible d’une gare » explique-t-il encore. C’est ainsi qu’il a installé le Camp Nicolas Vanier dans la grange de l’Échauda au cœur du Vercors, dans un espace sauvage, propice à son projet.Il y a ramené ses chiens et y développe des séjours, d’un week-end ou plus, destinés à sensibiliser ses hôtes au respect de l’environnement.
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La bâtisse a été rénovée en ayant pour objectif son autonomie énergétique. L’électricité est fournie pas des panneaux solaires ainsi que par une éolienne. Pas de risque d’avoir froid grâce à deux poêles à bois.
Les hôtes sont hébergés dans le cœur de la ferme où ont été montés un authentique tipi, une cabane en bois et trois véritables yourtes mongoles.
Fidèle à ses passions, Nicolas élève une cinquantaine de chiens de traîneau et abrite des chevaux dans une écurie pour les randonnées au cœur de cette belle région.
En contre-bas, la famille Vanier exploite un potager biologique et un verger pour le plaisir de tous car les repas sont l’occasion de se retrouver dans la grande pièce appelée « musée des expéditions », l’occasion de partager des souvenirs, d’échanger autour de la sauvegarde de la planète tout en savourant les légumes ou fruits fraîchement cueillis. »
Pour en savoir plus, suivre ce lien : www.campnicolasvanier.com/#/Decouvrez_le_Camp/
Activité élève : Réaliser une plaquette sur letourisme
En utilisant ce texte et en allant sur le site ci-dessus, faire réaliser aux élèves une plaquette touristique de la région pour donner envie d’aller dans le Vercors en suivant une démarche de « tourisme responsable ».
Retrouver un exemple de plaquette touristique en annexe du guide et en téléchargement dans la boîte à outils.
L’échauda :un endroit conforme
à l’espritdu tourismeresponsable
insérer une photo
Nom du lieu : ……………………………………………………………………
Adresse : …………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
TéléphoNe ………………………………………………………………………
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CoNTACT : ………………………………………………………………………
pliez ici
activité-élève : la réalisation d’une plaquettesur le tourisme responsable
Otchum et tous les autres« Le rapport avec les chiens de traîneau n’est pas le même qu’avec un chien de compagnie, plus attaché à son maître, alors que les précédents sont plutôt attachés à la meute. Cela crée un rapport avec l’homme qui est différent. L’homme doit rester à sa place et le chien à la sienne, ce qui n’interdit pas une relation très forte, qui peut être de l’amour et de pleurer quand ils meurent.J’ai eu beaucoup de mal à me remettre de la mort d’Otchum, plus que de certains amis proches… » (Nicolas Vanier).Mais qui sont ses chiens ? Quelle relation entre l’homme et l’animal ?
Activité élève : Réaliser des fichesdocumentaires
Pour découvrir les chiens de traîneau de Nicolas, lire les deux interviews suivantes :
L’interview de N. Vanier par E. Fievet pour France-mushing, 2009 :www.france-mushing.com/ (Récits/interview ➝ Nicolas Vanier février 2009)
L’interview de N. Vanier réalisée en janvier 2007 :www. l in te r nau te .com/natu r e -an imaux/interviews/explorateur/nicolas-vanier.shtml
Écrire des fiches documentaires sur les différentes races de chiens de traîneau en créant un livre numérique avec « Didapages, le livre interactif ». Retrouvez dans la boîte à outils le tutoriel de Didapages et les photos de chiens. Un début de Didapages est proposé aux élèves qui auront à le continuer.
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Le chien type alaskanOrigine : Ce nom est attribué aux chiens de type nordique, vivant à l’origine en alaska.
Caractéristiques physiques :L’alaskan est une des races les plus développées pour les courses en traîneau grâce à ses grandes capacités en rapidité et en résistance au froid.Ils peuvent être de taille très variée, allant de 55 à 76 cm au garrot pour les mâles et de 53 à 70 cm pour les femelles. Leur poids varie également selon leur sexe, de 18 à 40 kg pour les mâles et de 16 à 35 kg pour les femelles.Le poil peut prendre toute sorte de couleur, les yeux également, même si le bleu est sans aucun doute la couleur la plus fréquente. Le poil est mi-long ou court, contrairement aux autres races de chiens nordiques qui ont des poils plus longs. Sa fourrure est également moins dense.Il peut vivre entre 10 et 15 ans.
Le chien groenlandaisOrigine : Danemark
Caractéristiques physiques :C’est un chien robuste, capable de supporter le travail rude de tous les chiens de traîneau. Il a un crâne puissant, un museau fort, large à sa base et plus fin vers la truffe. Sa robe peut être de différentes couleurs, dégradée de gris, de fauve. Ses yeux sont généralement foncés mais ils peuvent être en accord avec la couleur de son poil. Sa fourrure est rustre et rêche en couverture avec un sous poil épais et dense. Les oreilles qu’il porte droites, sont petites et pointues. Sa queue est également petite. Il la porte enroulée assez haut sur le dos.
Découvrez trois fiches d’identité des races de chiens :
Il peut atteindre 65 cm au garrot pour le mâle et 58 cm pour la femelle.Il peut peser jusqu’à 30 kg.Son espérance de vie moyenne est de 12 ans.
Le laïka de SibérieOrigine : Russie
Caractéristiques physiques :Chien d’allure moyenne dont la musculature est très développée. La tête a la forme d’un triangle dont les côtés sont à peu près égaux (plus ou moins isocèle).Il a des yeux ovales et très sombres. Ses oreilles sont pointues et droites sur la tête. Sa queue est enroulée assez haut sur le dos.Sa robe est un dégradé de gris, blanc, rougeâtre. Il a un sous poil très abondant sur un poil de couverture assez rustre.Sa taille peut atteindre 54 à 60 cm pour un mâle et 52 à 58 cm pour la femelle.Il pèse entre 20 et 30 kg.Son espérance de vie est de 12 ans.
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LIRE, COMPRENDRE ET INTERPRÉTER DES PAYSAGES
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PARTIE
02 La lecture de paysage permet d’aborder en classe la notion d’interaction entre l’homme et la nature. Ce sont autant de sujets d’étude qui permettent aux élèves d’observer, de poser des hypothèses, de les vérifier et de proposer des explications. L’enseignant devra veiller à ne pas opposer l’approche anthropologique (l’homme d’abord) à celle retenue par des défenseurs de la planète. L’objectif est de proposer aux élèves une réflexion sur la complémentarité et la recherche du juste équilibre entre les besoins humains et la préservation de l’environnement naturel.
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Qu’est-ce qu’un paysage ?On pourra faire émerger les représentations des élèves avant de leur proposer la définition officielle établie par la Convention européenne du paysage, signée par le Conseil de l’Europe en 2000 :
« Le paysage définit une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations. »
Qu’est-ce que lire un paysage?Lire un paysage c’est :
• avoirunereprésentationpartielled’unpaysagequi lui-même est une perception parcellaire d’un espace plus vaste ;• ne jamaisoublierqu’il s’agitd’unpointdevue,celui du photographe, auteur du cliché ;• lepercevoir:exprimersespremièresimpressionssans oublier de faire appel aux autres sens que la vue ;• l’observeretledécrireplanparplan(pourcela,les élèves auront appris à nommer le premier plan, l’arrière-plan…) ou par grandes unités paysagères ;• lecompareràd’autrespaysages;• l’interpréteretformulerdeshypothèses:cequeje vois et ce que je comprends ;• confronter ses analyses à d’autres sourcesd’information.
Quel rapport avec le développement durable ? « L’éducation au développement durable doit être une composante importante de la formation initiale des élèves, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur scolarité pour leur permettre d’acquérir des connaissances et des méthodes nécessaires pour se situer dans leur environnement et y agir de manière responsable. » Circulaire datée de juillet 2004. Il s’agit d’un des tous premiers textes officiels concernant l’EDD à l’école ; la composante environnementale prime.Les textes ne cesseront d’évoluer vers une appréhension globale qui ouvre pleinement sur les autres dimensions que sont l’économique, le social et le culturel.La lecture de paysage en EDD trouve toute sa place et consistera à faire prendre conscience aux élèves de l’action de l’homme sur l’environnement, et réciproquement.
Comment lit-on un paysage ? Trier et classer les paysagesOn peut distinguer les espaces naturels des espaces aménagés par l’homme : les paysages ruraux, les paysages urbains, les plaines, les montagnes, le littoral.On peut également penser aux paysages industriels, agraires ou touristiques, aux paysages d’habitation ou encore aux flux (train, métro, bus, routes, trottoirs, chemins, canaux…).
Tout au long de l’expédition, Nicolas Vanier met sur le site des photographies des lieux qu’il traverse. À chacune des étapes, il en choisit une ou deux qu’il commente. Toutes ces photographies sont autant de sujets d’étude pour entraîner les élèves à la lecture et l’analyse de paysage.
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Le vocabulaire pour en parler et les classerPour décrire un paysage, les élèves auront besoin d’un vocabulaire précis. Ce vocabulaire sera en fonction du classement élaboré en classe.En voici quelques-uns :
Les vues d’ensemble : paysage, vue, site, panorama, perspective, horizon.Les différents reliefs : plaine, colline, montagne, vallée, cime, crêt, littoral, mer, côte, isthme, versant, vallée, flanc.
On peut également classer les paysages selon leur fonction (commerciale, touristique, administrative, agricole, industrielle, portuaire, résidentielle…).Une station de ski sera urbaine, touristique et montagneuse. Une station balnéaire sera désignée par les qualificatifs suivants : littorale, urbaine et touristique.
Quelques pistes pour étudier un paysage photographiquePour qu’une photographie soit lisible du point de vue du géographe, il faut qu’elle réponde à certains critères :• elledoitcorrespondreàcequeperçoitl’œild’unseul regard ;• elle est assez profonde et panoramique pourdonner à voir suffisamment à son lecteur ;• elle est souvent prise d’un point élevé, enplongée.On doit voir le ciel et surtout la ligne d’horizon pour établir des points de repères.
.Activités élève : Étudier un paysage
1. Première approcheDans un premier temps, il s’agit de demander aux élèves de décrire ce qu’ils voient, de leur demander si cela leur évoque des lieux connus, de questionner sur le moment où a été prise la photo, sur la position du photographe. Un premier tableau permettra de classer les informations (éléments proches du photographe, à moyenne distance, éloignés…).On pourra solliciter les autres sens : quelles odeurs, quels sons se dégagent de ce cliché…
Puis, projeter l’image sur écran et demander aux élèves d’en faire le croquis en dix (ou cinq) coups de crayon pour les conduire à dégager les espaces essentiels et signifiants de la photographie.Leur proposer de créer des cartouches dans les espaces définis et de légender le croquis obtenu.
2. Définir les différents plans et les unités paysagèresÀ partir d’une copie de la photographie et d’un calque, demander aux élèves d’effectuer un relevé des différents plans, de délimiter les contours des éléments qui leur semblent importants, et de les colorier.En annexe, des tutoriels permettront de réaliser cette étape sur ordinateur en utilisant soit Word, soit Open office. Voir dans la boîte à outils le tutoriel pour faire le schéma d’un paysage avec Word.
3. Élaborer la légendeLes élèves ont déterminé des espaces. Ils comparent leur production et échangent sur les différents espaces délimités en utilisant un vocabulaire précis (zone d’habitation, zone herbeuse, habitation isolée, versant peu élevé, sommet, champs cultivés, route, zone industrielle…) et se mettent d’accord sur une représentation finale. Puis ils élaborent la légende collectivement.
4. Un premier classementLes élèves sont appelés maintenant à mieux observer les éléments du paysage et à en effectuer une première analyse. Le tri peut se faire en deux colonnes : éléments naturels et éléments produits par l’homme, elle-même divisée en plusieurs colonnes selon la fonction : habitation, commerce, circulation transport, espaces verts, édifices religieux, bâtiments culturels, services…
5. RéinvestissementDemander aux élèves d’établir une galerie de photographies, en variant les types de paysages, et de réaliser le schéma légendé.On peut également amener les élèves à réaliser plusieurs clichés de leur ville en modifiant les points de vue (vue de haut, cliché panoramique…) pour leur faire prendre conscience du point de vue du photographe dans la lecture proposée.
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La toundraLa toundra est un terme emprunté au russe qui désigne la formation végétale qui forme un cercle autour du pôle. Elle représente à elle seule plus de 8 millions de km2 sur 6 % de terre émergée. Elle est principalement présente dans l’hémisphère Nord. C’est une plaine des pays froids que l’on reconnaît à sa végétation discontinue. Il n’y pousse guère que des mousses et des lichens et quelques bouleaux.
Plus précisément, du nord au sud, la flore présente dans la toundra est tout d’abord formée de landes avec de nombreuses espèces de saules herbacés nains, des landes avec des arbustes comme des bouleaux, des pelouses puis enfin des zones où la végétation est essentiellement des lichens et des mousses.
Nicolas va traverser différents pays, parcourir des paysages différents, dont certains nous sont familiers et d’autres non : des steppes, des toundras, des forêts de conifères, des taïgas, des marais.
C’est l’occasion de s’intéresser de plus près aux grandes caractéristiques de certains paysages.
Les types de paysages rencontrés par Nicolas Vanier
La faune est adaptée aux conditions climatiques rudes. Pour se protéger du froid, de la glace et du vent, les espèces animales ont développé des stratégies naturelles et portent le plus souvent une épaisse fourrure ou un plumage dense, très souvent blanc ou encore une grosse couche de graisse. Dans la toundra, on peut rencontrer des troupeaux importants de ruminants comme les caribous en Amérique du Nord, les rennes en Eurasie ou encore les bœufs musqués. On y trouve également des carnivores comme les ours blancs, les renards polaires ou les loups.
La taïgaC’est une formation végétale très liée au climat subarctique qui est caractérisée par la présence de forêts de conifères adaptés au grand froid : pins, mélèzes, épicéas et sapins et de feuillus comme des bouleaux, des aulnes, des saules ou des peupliers.Elle couvre une grande partie des terres intérieures du Canada, de l’Alaska, de la Fennoscandie et du nord de la Russie.
Excellente cachette, la faune présente y trouve refuge. On peut y voir des loups, mais aussi le renard polaire, l’ours brun, le grizzli, le renne, l’élan, le caribou selon les régions.
Les territoires de taïga offrent aujourd’hui des ressources minières, gazières, pétrolifères ou encore de bois. L’homme est passé par là !
La population qui y vit a dû s’adapter à la grande rigueur du climat qui ne permet que peu d’activité agricole. La chasse, la pêche et la cueillette sont les ressources des Amérindiens tandis qu’en Sibérie, les peuples autochtones vivent principalement de l’élevage des rennes. Le renne a besoin de migrer vers la toundra durant la période estivale très courte. Les éleveurs de rennes sont donc des nomades dont l’habitat est essentiellement constitué de tentes.
Paysage de taïga en Russie.
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Paysage de toundra dans la région de Kamtchatka.
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La steppeCe terme désigne communément une vaste prairie à la végétation pauvre et herbeuse.
En géographie, la steppe désigne une région d’Asie centrale, qui se caractérise par un climat semi-aride. Le terme de steppe peut être utilisé génériquement pour désigner des végétations de type prairies, savanes ou brousses tempérées. Ce mot est utilisé exclusivement pour les paysages herbeux des régions tempérées. Les régions herbeuses des zones tropicales s’appellent des savanes. L’absence d’arbres est due à la rigueur de l’hiver.
Le maraisLe géographe désigne par marais une zone où s’accumulent des eaux stagnantes souvent peu profondes mais riches en végétation. Le relief est alors peu accidenté et permet à une végétation adaptée au milieu humide de se développer. On y voit, selon la profondeur des eaux et de sa salinité des roseaux, des joncs ou encore des espèces aquatiques. C’est également un écosystème propice à la présence d’une vie sauvage importante en insectes, amphibiens ou encore poissons. Hors de l’eau, les oiseaux et autre chauves-souris, friands d’insectes trouvent dans le marais un important garde-manger !
De nombreux marais ont fait l’objet d’une intervention humaine visant l’assèchement pour raison d’insalubrité. La faune et la flore présentes en ont souffert. Aujourd’hui, des mesures de protection visent à préserver les milieux humides qui n’ont pas été totalement détruits par l’homme.
Activité élève : Lire des paysages à partir dephotos prises lors d’expéditions
Les élèves mettent en application la méthode proposée ci-dessus pour lire les paysages à partir de photos fournies.
Voir dans la boîte à outils « La galerie d’images ».
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Camp de yourtes dans l’aïmag de Hovd en Mongolie.
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esParties marécageuses du lac Baïkal.
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En traversant de nombreux territoires Nicolas Vanier croisera la route de peuples aux cultures différentes des nôtres. En tant que témoin privilégié, il nous ouvrira sur d’autres cultures. Dans une précédente expédition, il a eu l’occasion de rencontrer le peuple Évène et en a fait un film Loup. Mais qui sont-ils ? La fiche proposée sur les Évènes peut être la première d’une « galerie de portraits de vies d’ailleurs ».
CULTURE D’AILLEURS—
PARTIE
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Le peuple Évène
Les Évènes sont une ethnie du nord de la Sibérie et du nord de l’Extrême-Orient russe. Ce sont des chasseurs, pêcheurs et éleveurs de rennes en particulier. Ils parlent l’évène et sont environ 20 000 dont 10 000 en Yakoutie.
Activité élève : Rédiger un article de journalsur ce peuple
Demander aux élèves de rédiger un court article sur le peuple Évène en répondant à la question suivante : En quoi les différentes caractéristiques de ce peuple permettent-elles de distinguer leur culture de la nôtre ?
Il est possible de faire la présentation de ce peuple avec un photo-récit. Le tutoriel « Faire un diaporama avec Photorécit » est proposé en annexe du guide et en téléchargement dans la boîte à outils.
Activité élève : Réaliser la carte d’identité dupeuple Évène
À l’aide de différentes sources d’information, dont le film Loup, des articles et les photographies proposées, les élèves pourront remplir la carte d’identité proposée en annexe du guide ou en téléchargement dans la boîte à outils. Ce travail sera précédé par une réflexion sur les notions complexes de civilisation, peuple, cultures…
fiche d’identité peuple évène—
nOM :
régiOn :
langue :
Combien sont-ils ?
Sont-ils nomades ou sédentaires ?
Dégage-t-on une traditionvestimentaire caractéristique ?
Quelles sont leur principales ressources ?
Comment se nourrissent-t-ils ?
Quel type d’habitat est le leur ?
Pratiquent-ils une religion ou des ritesparticuliers ?
Aujourd’hui, quelles difficultés rencontrent-ils ?VoS remArQueS, informAtionS ComPlémentAireS—
Quel est le nom du peuple ?
Dans quelle région du monde vit-il ?
Combien sont-ils ?
Sont-ils nomades ou sédentaires ?
Quelle langue parlent-ils ?
Dégage-t-on une tradition vestimentaire caractéristique ?
Quelles sont leurs principales ressources ?Comment se nourrissent-ils ?
Quel type d’habitat est le leur ?
Pratiquent-ils une religion ou des rites particuliers ?
Aujourd’hui, quelles difficultés rencontrent-ils ?
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L’ÉDUCATIONAU DÉVELOPPEMENT
DURABLE—
PARTIE
04 En 1987, le rapport Brundtland, rédigé par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, a apporté la définition communément admise du concept de développement durable : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de besoins, et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ». Depuis cette date, l’expression « développement durable » s’est répandue dans le monde entier.
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Aborder la notion d’EDD à travers l’interview de Nicolas Vanier
En s’engageant dans cette expédition qui va le conduire à traverser différents pays, à croiser la route de différents peuples, Nicolas Vanier définit ses objectifs dans l’interview accessible dans la rubrique « Présentation du site ».
Activité élève : Extraire des informationsà partir d’un document sonore
Faire écouter une première fois l’intégralité de l’interview : combien y a-t-il d’interlocuteurs, qui sont-ils ?
Donner deux à trois idées fortes relevées pendant cette première écoute.
Puis faire écouter l’interview en plusieurs parties. À chaque fois, demander aux élèves de donner un titre ou d’écrire une courte phrase résumant chacune d’elles :
− du début à 02 min 52 s : Pourquoi cette expédition ? ;− de 02 min 52 s à 03 min 35 s : Trois exemples de répercussions des activités humaines, l’une environnementale, une autre sociale et une troisième économique ;
La finalité de l’éducation au développement durable est de donner au futur citoyen les moyens de faire des choix en menant des raisonnements intégrant les questions complexes du développement durable lui permettant ainsi de prendre des décisions, d’agir de manière lucide et responsable, tant dans sa vie personnelle que dans la sphère publique.L’éducation nationale participe à cette mutation de fond de la société française qui vise à établir les équilibres dynamiques nécessaires entre les évolutions sociales, économiques, environnementales et culturelles à toutes les échelles, locale, nationale, européenne et internationale.
− de 03 min 35 s à la fin : Nicolas Vanier explique pourquoi il veut sensibiliser les enfants.
On termine ainsi sur une ébauche de sujets liés à la notion de développement durable.
Faire émerger une première définition de la notion de développement durable
Activité élève : Définir le développementdurable
Demander aux élèves de se mettre par groupe de trois ou quatre pour essayer de définir ce qu’ils en comprennent. Ils écriront leur proposition qui sera affichée.Chacun pourra lire les productions des autres groupes. Ils pourront alors reprendre leur texte et lui apporter les corrections qu’ils souhaitent.
Dans un second temps leur donner l’extrait de la définition du rapport Brundtland :
« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
Demander de commenter cette définition.
Puis proposer à chaque groupe de choisir une dizaine de mots qui leur paraissent importants et de les recopier sur un tableau.
On peut réaliser un nuage de mots sur une grande feuille comme une trace de cet exercice et un premier jet des représentations des élèves.
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18
Du développement durable à son éducationSuivre l’expédition de Nicolas Vanier prend tout son sens dans un projet d’école ou d’établissement plus global. Ainsi, après avoir abordé des sujets d’étude liés aux différentes dimensions du développement durable durant cette aventure, on encourage les enseignants à réinvestir le travail accompli dans un dispositif plus local qui pourra conduire l’équipe enseignante à solliciter sa labellisation E3D (établissement en démarche de développement durable).
Depuis 2002, les différentes circulaires encouragent les enseignants et éducateurs à aborder cette éducation de façon globale, en faisant état de toutes ses dimensions : environnementale mais également sociale, économique et culturelle. Les textes parus en 2011, troisième phase de généralisation, énoncent clairement ces enjeux.
Les différents sujets qui peuvent faire l’objet d’une étude de cas en EDD Durant toute l’expédition, Nicolas Vanier fournit de courtes vidéos qui poseront une problématique. En amont, les enseignants trouveront dans les fiches réalisées pour le second degré des éléments d’information sur chacun de ces points.
Ci-dessous, un exemple de Wordle autour des thèmes du développement durable.
À la fin de l’expédition de Nicolas Vanier, on demandera aux élèves de réaliser un nouveau nuage de mots et on comparera les deux productions, celle obtenue avant le projet et la finale. Ces deux images des représentations que se font les élèves, l’une avant, l’autre après, permettra d’évaluer globalement les parcours effectués par les élèves dans la connaissance de cette notion complexe qu’il est nécessaire de construire dans le temps, comme une valeur à côté de celles tout aussi complexes de justice, d’équilibre, de besoin, d’envie par exemple.
Ces fiches traitent des sujets suivants :
Étape 1 : L’océan Pacifique : le problème de la pêche et de la surexploitation ;
Étape 2 : Le fleuve Amour : la pollution de l’eau par les industries ;
Étape 3 : La Mandchourie : la surexploitation forestière ;
Étape 4 : La Mongolie : biodiversité et disparition de certaines espèces animales (hermione sauvage, âne sauvage) ;
Étape 5 : Les monts Saïan de Sibérie : les peuples éleveurs à la recherche de nouveaux équilibres ;
Étape 6 : Le lac Baïkal, patrimoine mondial de l’humanité.
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La labellisation, qu’est-ce que c’est ?Pour comprendre la démarche de l’E3D, écouter l’interview de Jean-Michel Valantin : http://crdp.ac-amiens.fr/edd2/index.php/actions-pedagogie/etablissements-en-action/933-la-labellisation-e3d
On peut découper cette interview en deux parties :
• Du début jusqu’à 03 min 40 s : Qu’est-ce quel’éducation au développement durable et la démarche E3D ?
• De03min40sàlafin(05min34s):UnprojetE3D est-il nécessairement ambitieux ?
On peut retenir de cette interview la définition suivante :
« L’E3D est une démarche intellectuelle qui permet de s’interroger sur les interactions, les interdépendances entre les dimensions environnementales, sociales, économiques, culturelles, voire d’autres dimensions. »
Les écoles et établissements qui suivront l’expédition de Nicolas Vanier, dès lors que le travail engagé s’inscrira dans la pérennité, peuvent se porter candidats à la labellisation.
Extrait de la circulaire n° 2011-186 du 24 octobre 2011 :
« La finalité de l’éducation au développement durable est de donner au futur citoyen les moyens de faire des choix en menant des raisonnements intégrant les questions complexes du développement durable qui lui permettront de prendre des décisions, d’agir de manière lucide et responsable, tant dans sa vie personnelle que dans la sphère publique.
L’Éducation nationale participe ainsi à une mutation de fond de la société française qui vise à établir les équilibres dynamiques entre les évolutions sociales, économiques, environnementales et culturelles à toutes les échelles, locale, nationale, européenne et internationale. […] Les nouveaux programmes du premier degré et du collège intègrent les enjeux du développement durable en prenant appui sur le Socle commun de connaissances et de compétences, en particulier dans les domaines de compétences 3 « Culture scientifique et technique », 5 « Culture humaniste », 6 « Compétences sociales et civiques » et 7 « Autonomie et initiative ».
Un domaine prend un éclairage tout particulier dans ce BO, l’aspect de l’éducation à la solidarité internationale. L’enjeu est de taille puisque l’objectif est de donner des clefs aux élèves pour appréhender les grands déséquilibres planétaires.
Aujourd’hui, tout projet d’EDD se doit d’aborder cette notion de façon globale, à la fois environnementale, sociale, économique et culturelle tout en éclairant les élèves sur les équilibres mondiaux…
La pédagogie de projet est propice à cette démarche. On peut lire dans l’interview de Nicolas Vanier ce souci de s’intéresser à la fois à l’environnement mais également aux enjeux économiques et sociaux.
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LES COMPÉTENCES DU SOCLE À VALIDER
—
Ci-dessous les compétences du Socle qui peuvent être validées dans le cadre du projet. Les tableaux reprennent les différents paliers. Les enseignants complètent la partie « Activités proposées » et cochent la case V pour valider ou NV pour non valider.
PARTIE
04
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Raconter, décrire, exposer.
Décrire un objet, présenter un travail à la classe en s’exprimant avec des phrases correctes et dans un vocabulaire approprié.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Prendre la parole devant d’autres élèves et à bon escient : adapter ses propos en fonction de ses interlocuteurs et de ses objectifs.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Écouter, prendre en compte ce qui a été dit et répondre à une question par une phrase complète à l’oral.
Palier 2 - Compétence 1
La maîtrise de la langue française
Expression orale
PRENDRE LA PAROLE EN RESPECTANT LE NIVEAU DE LANGUE ADAPTÉ
S’EXPRIMER À L’ORAL COMME À L’ÉCRIT DANS UN VOCABULAIRE APPROPRIÉ
ET PRÉCIS
RÉPONDRE À UNE QUESTION PAR UNE PHRASE COMPLÈTE À L’ORAL
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Demander et prendre la parole à bon escient.
Apporter des arguments.
Respecter les règles habituelles de la communication.
PRENDRE PART À UN DIALOGUE, PRENDRE LA PAROLE DEVANT LES AUTRES,
ÉCOUTER AUTRUI, FORMULER ET JUSTIFIER UN POINT DE VUE
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Repérer dans un texte des informations explicites.
Effectuer seul, des recherches dans des ouvrages documentaires (livres, produits multimédias).
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Rédiger différents types de textes en veillant à leur cohérence, en évitant les répétitions et en respectant les contraintes syntaxiques et ortho-graphiques ainsi que la ponctuation.
Lire
ÉcrireRÉDIGER UN TEXTE D’UNE QUINZAINE DE LIGNES (RÉCIT, DESCRIPTION,
DIALOGUE, TEXTE POÉTIQUE, COMPTE-RENDU) EN UTILISANT
SES CONNAISSANCES EN VOCABULAIRE ET EN GRAMMAIRE
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Construire un tableau ou un graphique.
Interpréter un tableau ou un graphique.
Lire les coordonnées d’un point.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner.
Palier 2 - Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
Organisation et gestion de donnéesLIRE, INTERPRÉTER ET CONSTRUIRE QUELQUES REPRÉSENTATIONS
SIMPLES : TABLEAUX, GRAPHIQUES
PRATIQUER UNE DÉMARCHE SCIENTIFIQUE OU TECHNOLOGIQUE
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
La matièreL’eau, une ressource : états et changements d’état, le trajet de l’eau dans la nature, le maintien de sa qualité pour ses utilisations.
L’air et les pollutions de l’air.
Les déchets : réduire, réutiliser, recycler.
L’énergieExemples simples de sources d’énergies (fossiles ou renouvelables).
Besoins en énergie (consommation, économie d’énergie).
Les êtres vivants dans leur environnementL’adaptation des êtres vivants aux conditions du milieu.
Places et rôles des êtres vivants ; notions de chaînes et de réseaux alimentaires.
L’élève est capable de reconstituer à partir d’informations données une ou plusieurs chaînes alimentaires.
L’évolution d’un environnement géré par l’homme : la forêt ; importance de la biodiversité.
MAÎTRISER DES CONNAISSANCES DANS DIVERS DOMAINES SCIENTIFIQUES
ET LES MOBILISER DANS DES CONTEXTES SCIENTIFIQUES DIFFÉRENTS ET
DANS DES ACTIVITÉS DE LA VIE COURANTE
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Mobiliser ses connaissances pour comprendre et agir efficacement sur les problèmes :
- de pollution de l’air, de l’eau ;
- du recyclage des déchets ;
- de l’activité humaine et de ses conséquences sur l’environnement ;
- de ressources, de pollution, de risque et de prévention ;
- de la responsabilité de chacun face à l’environ-nement, au monde du vivant, à la santé.
Environnement et développement durableMOBILISER SES CONNAISSANCES POUR COMPRENDRE QUELQUES
QUESTIONS LIÉES À L’ENVIRONNEMENT ET AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
ET AGIR EN CONSÉQUENCE
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Appliquer les règles élémentaires d’usage de l’informatique et d’Internet.
Faire preuve d’esprit critique face à l’information et à son traitement.
Participer à des travaux collaboratifs en connaissant les enjeux et en respectant les règles.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Créer, produire un document numérique et le modifier.
Organiser dans un même document des médias différents (texte, image ou son), issus d’une bibliothèque ou de sa propre composition.
Palier 2 - Compétence 4 La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication
Adopter une attitude responsablePRENDRE CONSCIENCE DES ENJEUX CITOYENS DE L’USAGE
DE L’INFORMATIQUE ET DE L’INTERNET ET ADOPTER UNE ATTITUDE
CRITIQUE FACE AUX RÉSULTATS OBTENUS
Créer, produire, traiter, exploiter des donnéesPRODUIRE UN DOCUMENT NUMÉRIQUE : TEXTE, IMAGE, SON
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Identifier et trier des informations dans un document.
Utiliser les fonctions de base d’un navigateur.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Envoyer et recevoir un message, un commentaire.
Découvrir différentes situations de communication en mode direct ou différé.
S’informer, se documenterLIRE UN DOCUMENT NUMÉRIQUE CHERCHER DES INFORMATIONS PAR VOIE
ÉLECTRONIQUE
Communiquer, échangerÉCHANGER AVEC LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Identifier sur des cartes, à différentes échelles, des espaces et des lieux.
Savoir utiliser des cartes à différentes échelles pour situer les repères géographiques étudiés.
Savoir utiliser les principaux termes du vocabu-laire spécifique lié aux notions et aux espaces.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
L’explication du monde demande la maîtrise de différents langages articulés entre eux.
« Lire et utiliser » recouvrent à la fois la com-préhension de ces différents langages et la capacité à les mobiliser dans des productions schématiques, orales ou écrites.
Palier 2 - Compétence 5 La culture humaniste
Avoir des repères relevant du temps et de l’espace
Lire et pratiquer différents langages
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ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Mobiliser ses connaissances et ses compétences pour :- s’engager dans une tâche à accomplir ;- se situer dans la réalisation de la tâche pour mener un travail à son terme.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Donner les grands axes d’un projet.
Trouver et tenir sa place à l’intérieur du projet (choisie, imposée).
Contribuer activement à la mise en œuvre du projet sur sa durée.
ACTIVITÉS PROPOSÉES V NV
Apprécier la réalisation d’un travail personnel et son adéquation avec la consigne donnée.
Identifier ses points forts et ses points faibles et quelques-unes de ses lacunes.
Se situer dans les étapes d’un parcours d’apprentissage défini par l’enseignant.
Palier 2 - Compétence 7 L’autonomie et l’initiative
S’appuyer sur des méthodes de travail pour être autonomeÊTRE PERSÉVÉRANT DANS TOUTES LES ACTIVITÉS
COMMENCER À SAVOIR S’AUTO-ÉVALUER DANS DES SITUATIONS SIMPLES
S’IMPLIQUER DANS UN PROJET INDIVIDUEL OU COLLECTIF
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30
ANNEXES
Boîte à outilsCARTE POSTALE
CARTE D’IDENTITÉ
PLAQUETTE TOURISTIQUE
TUTORIEL « DIDAPAGES, UN LIVRE INTERACTIF »
TUTORIEL POUR FAIRE DES SCHÉMAS
DE PAYSAGES SOUS WORD
TUTORIEL « FAIRE UN DIAPORAMA
AVEC PHOTORÉCIT »
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Odysséeblanche o
dyssée
paravion
Activité élève : L’écriture de cartes postales
À partir de différents documents glanés sur le site officiel www.nicolasvanier.com, sur des livres publiés par Nicolas Vanier ou sur des sites comme ceux proposés, faire élaborer par les élèves une collection de cartes postales qu’il aurait pu envoyer à chacune de ses expéditions. Le message porté par le texte devra témoigner de l’état d’esprit dans lequel il entreprend ses aventures.
32
FICHE D’IDENTITÉ PEUPLE ÉVÈNE
NOM :
RÉGION :
LANGUE :
Combien sont-ils ?
Sont-ils nomades ou sédentaires ?
Dégage-t-on une traditionvestimentaire caractéristique ?
Quelles sont leur principales ressources ?
Comment se nourrissent-t-ils ?
Quel type d’habitat est le leur ?
Pratiquent-ils une religion ou des ritesparticuliers ?
Aujourd’hui, quelles difficultés rencontrent-ils ?VOS REMARQUES, INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
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Brigitte ENNOUCHI et Olivier DUSSUTOUR – FIP 1/5 Février 2011
Didapages, le livre interactif Ce tutoriel va permettre d’apprendre les bases du logiciel Didapages prévu au départ pour l’autoformation mais ses possibilités sont telles qu’il mérite une attention particulière. Nous allons ici voir la version 1 gratuite, difficilement utilisable par les élèves avant le CM2.
Le logiciel est téléchargeable à l’adresse suivante :
www.didasystem.com/fichiers/dida1/telecharger/Didapages-1-2.zip
Nous allons, pour cette fiche, fabriquer un livre-reportage multimédia. « Livre » est le mot juste puisque c’est le résultat obtenu par le logiciel : un superbe livre dont on peut tourner les pages en cliquant sur les coins.
1. Fenêtre « Menu principal » Au lancement de Didapages, on arrive sur un premier écran qui offre trois choix :
Présentation – Didacticiels : un ensemble de quatre « livres-didapages » présente de manière agréable et complète les possibilités du logiciel. Il est fortement conseillé de les lire avant de commencer son premier projet.
Démarrer un nouveau projet : c’est l’option qu’il faut choisir pour commencer le livre-reportage (ou tout autre projet).
Poursuivre un projet existant : à utiliser quand on a un projet en cours.
2. Fenêtre « Démarrer un nouveau projet » Il faut remplir quelques renseignements :
Le nom du projet (obligatoire) : ce sera le nom du dossier dans lequel seront copiées toutes les données de votre projet. Pour cet exercice, mettre « Reportage ».
Le titre du livre : c’est le titre qui apparaîtra sur la couverture du livre. Mettre « Notre reportage ».
Auteurs : mettre le nom de la classe.
Description (facultatif).
Nombre de pages : bouger le curseur afin d’obtenir le nombre de pages désiré. Ce nombre peut être modifié par la suite mais il vaut mieux en voir trop que pas assez. Choisir 16.
Les autres choix (fond, couverture, titre, papier, bordures, ombre sur les pages et texturer la couverture) sont d’ordre esthétique. Signalons seulement la présence par vignettes d’un aperçu du résultat des choix faits.
Valider les options de cette fenêtre en cliquant sur « Créer ».
3. Le livre La barre d’outils
Menu projet : o Paramètres : permet de revenir sur la même fenêtre que « Démarrer un nouveau projet » et
permet de modifier les données rentrées précédemment. o Médias : c’est ici que vous importerez les médias dont vous avez besoin dans le projet.
Attention : Pour les images, seuls les JPG (non entrelacés) sont autorisés. Pour les sons, seuls les MP3 sont autorisés. Pour les animations, il faut du Flash (SWF). Pour les vidéos, seuls les FLV sont autorisés. À noter qu’une vidéo ne peut être
utilisée qu’une seule fois dans un livre contrairement aux autres médias.
Pour obtenir le bon format de fichier multimédia, on peut utiliser :
Brigitte ENNOUCHI et Olivier DUSSUTOUR – FIP 2/5 Février 2011
Pour la vidéo et l’audio, le logiciel FormatFactory. Pour l’image, un logiciel de retouche comme Photofiltre.
N.B. : les médias doivent être importés avant d’être insérés dans une page ! Il est donc indispensable de préparer et de bien penser son projet. o Copyright : la licence par défaut est « Creative commons BY-NC-SA », qui autorise la libre
utilisation et modification à des fins non commerciales tout en respectant les droits de l’auteur. On se contentera de citer l’auteur du logiciel. Si on est un enseignant ou un formateur, on devrait diffuser ses créations sous cette licence afin que les collègues puissent les utiliser, les adapter à leurs besoins, les améliorer…
o Enregistrer. o Fermer : ferme le livre actif et permet d’en ouvrir un autre.
Imprimer des pages du livre : cela donne un résultat très propre si on veut imprimer un exemplaire sur papier.
Activer/désactiver l’animation des pages : à désactiver si les animations ne sont pas fluides.
Défaire/Refaire : permet d’effacer ou de rétablir la dernière action.
Menu de la page : il y a deux menus, un pour chaque page.
Marque-page : ajouter ou supprimer un marque-page. Cette possibilité sera développée plus tard.
Générer le livre : il s’agit de l’export final du projet. Quand on clique sur « Générer le livre », Didapages commence par chercher s’il y a des erreurs dans votre projet. S’il n’y en a pas, cliquer sur « Suite ». Notre livre étant très simple, se contenter de cliquer sur « Générer », cela ouvre un explorateur où il faut définir le dossier dans lequel Didapages va copier tous les fichiers du livre accompagnés de deux fichiers : index.html et lecteur.swf qui permettent de lire le livre. Il est préférable de créer un dossier « Export » dans le dossier du projet (en ce qui nous concerne le dossier « Reportage »). Ce sont tous ces fichiers et dossiers que nous pourrons graver sur un CD pour le distribuer aux élèves. La lecture du projet nécessitera un ordinateur avec un navigateur équipé du plugin Flash Player 7.
Brigitte ENNOUCHI et Olivier DUSSUTOUR – FIP 3/5 Février 2011
4. Conception de quelques pages
Les Médias : commencer par aller dans « Menu Projet » puis « Média » pour insérer quelques médias (deux ou trois images et deux ou trois sons et une vidéo).
Éditer une page : aller sur la page 2 et cliquer sur « Éditer » et la fenêtre d’édition s’ouvre.
La première partie est intuitive et ne mérite pas de commentaire, nous noterons seulement le bouton « Enregistrer » qui permet de quitter le mode d’édition de la page.
Nous reviendrons plus tard sur la « Gestion des pages-types ».
Éléments : voici une liste des éléments insérables :
o Texte o Croquis auteur o Croquis lecteur o Zone de saisie o Image JPG o Son MP3 o Animation SWF o Vidéo FLV o Animation o Zone réactive o Bouton multifonctions o Bouton de sélection o Case à cocher o Liste o Ligne de saisie o Bouton multiposition o Zone cible o Bouton valider o Zone de message o Score
Chacun de ces éléments a sa propre configuration
dans le logiciel en cliquant sur . Nous laisserons l’utilisateur découvrir ces divers éléments.
Alignement : ce sont toutes les possibilités d’alignements des divers éléments (à tester).
permet d’afficher ou de cacher la grille pour mieux placer les éléments.
permet d’accrocher les éléments à la grille ou un déplacement libre.
Insertion d’image : choisir « Image JPG » dans la liste des éléments, un cadre s’affiche sur la page en haut à gauche avec le numéro de l’élément (ci-dessus : l’élément n° 1 est un texte, le n° 2 est une image…).
o Cliquer sur le chiffre permet de sélectionner l’élément.
o Cliquer sur l’outil permet d’accéder à la configuration de l’élément.
o Cliquer sur l’étoile permet de redimensionner l’élément.
Brigitte ENNOUCHI et Olivier DUSSUTOUR – FIP 4/5 Février 2011
o Voici la fenêtre de configuration Image JPG :
o Il faut cliquer sur « Fichier » pour voir toutes les images importées auparavant et sélectionner celle voulue.
o On peut lui donner un effet de transparence en bougeant la petite réglette dévolue à cet effet.
o Il est possible d’établir un lien à partir de cette image pour « aller vers la page » désignée.
Il ne reste plus qu’à valider en cliquant sur « Ok ».
Insertion de texte : il est préférable surtout avec des élèves de cycle 2 d’opérer de la façon suivante :
o écrivez le texte dans un traitement de texte au kilomètre sans mise en forme ; o une fois le texte fini, le sélectionner et le copier ; o dans Didapages, choisir « Texte » dans la liste des éléments (mêmes remarques que ci-
dessus) ; o cliquer droit dans le cadre de texte et faire « Coller », le texte sera copié dans le cadre
(attention, il faut que le cadre soit assez grand pour voir l’intégralité du texte, il ne s’adapte pas à la taille de celui-ci) ;
o le mettre en forme grâce à la petite barre d’outils du cadre de texte. Il est, bien entendu, possible de taper directement son texte dans Didapages.
Insertion de vidéos FLV : l’insertion de vidéos se fait exactement de la même façon que l’image. Deux remarques :
o il y a la possibilité de faire un lien à partir d’une vidéo, c’est plus troublant que pratique quand on connaît les éditeurs HTML ;
o une vidéo qui fonctionne sur une page continue à fonctionner quand on tourne les pages.
5. Marque-page Un marque-page est un système d’onglets très pratique qui permet de se déplacer rapidement dans le livre. Ce menu n’est disponible que sur la page de droite. On peut imaginer pour notre livre des rubriques Interview, Culture, Géographie…
Cocher « Oui » pour en créer un, « Non » pour en supprimer un.
Le premier chiffre correspond à la hauteur de la page où se trouve le marque-page.
Le deuxième correspond à la taille du marque-page.
N.B. : ne pas oublier de décaler les onglets de leur taille sinon ils se superposent.
Mettre dans « Texte » ce qu’on désire voir apparaître dans l’onglet au survol de celui-ci.
Valider par « Ok ».
Il est fortement conseillé de ne les créer qu’une fois le livre fini.
Brigitte ENNOUCHI et Olivier DUSSUTOUR – FIP 5/5 Février 2011
6. Gestion des pages-types
On peut comparer ces pages-types aux modèles dans d’autres logiciels. Elles permettent d’obtenir une certaine homogénéité sur l’ensemble du livre. On peut aussi multiplier les pages-types afin de gagner du temps dans l’élaboration d’un livre (sommaire, table des matières, préface…) : Création et suppression d’une page-type : dans un nouveau projet ou un projet en cours, éditer la
page choisie pour élaborer le modèle. Placer les éléments désirés puis, dans le menu « Édition de la page », cliquer sur « Gestion des pages-types ».
La fenêtre de gestion des pages-types s’ouvre :
Ici, il faut rentrer le nom de la page. Choisir un nom explicite.
Un commentaire peut aider à identifier le bon modèle lors de l’insertion.
Cliquer sur « Enregistrer » puis sur « Retour ».
De la même façon, on peut supprimer une page-type existante. Il suffit de la sélectionner et de cliquer sur « Supprimer ».
Utilisation d’une page-type : deux manières de faire : o cliquer sur « Insérer une page » et « Page-type » ; o cliquer sur « Coller la page » et « Page-type ».
Et cliquer sur « Ok ». N.B. : Attention à la différence entre « Coller » et « Insérer ».
Le livre fini, on peut passer à l’exportation du fichier. Il est entendu qu’à travers cet exemple, nous n’avons que survoler les possibilités de Didapages. Il faut explorer entre autres :
les différents croquis insérables ;
la zone cible ;
la zone réactive.
1
Tutoriel pour faire le schéma d’un paysage avec Word
Étape 1 : Ouvrir un document et insérer une image
Ouvrir Word puis dans l’onglet « Fichier », cliquer sur « Nouveau document ».
Dans l’onglet « Insertion », choisir image.
Plusieurs choix sont proposés mais choisir « Fichier » et rechercher l’image à insérer.
Elle apparaît sur la page Word.
Étape 2 : Déterminer des zones sur la photographie en utilisant les calques
Pour cela, il faudra aller dans le menu dessin (s’assurer qu’il est ouvert).
Cliquer sur « Formes automatiques » et choisir « Lignes ».
Pour délimiter une zone sur la photographie, choisir « Dessin à main levée » et, sans lâcher la
pression sur le bouton gauche de la souris, entourer la zone choisie.
On peut lâcher la pression sur la souris quand la forme est fermée.
On peut également utiliser l’outil « Forme libre » en plaçant des points sur la zone à
délimiter. C’est en double-cliquant sur le premier point placé que la forme se ferme.
Étape 3 : Colorer les formes délimitées
Cliquer dans la zone à coloriser puis dans le menu couleur, choisir une nuance. Faire de
même pour toutes les zones.
Étape 4 : Faire la légende
Se servir de l’outil « Forme » pour choisir celle qui convient, de préférence l’outil Carré.
Comme précédemment, le remplir de la couleur correspondante.
Choisir l’outil « Bloc texte » pour le remplir avec le texte de la légende.
Faire un diaporama avec Photorécit
[email protected] – Fip page 1 sur 2 Novembre 2011
1 Ouvrir Photorécit. Menu École > Création multimédia > Outils Image et son > Photorécit 3 pour Windows
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Cliquer sur Suivant.
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Cliquer sur Importer des images… pour accéder au dossier qui contient les images préparées.
Dans le dossier, les images peuvent être affichées en miniatures en cliquant ici.
Il existe plusieurs possibilités pour les sélectionner : - une par une : cliquer avec le bouton gauche de la souris et Ouvrir ; - toutes à la fois : appuyer sur Ctrl + A ; - ou seulement quelques-unes : maintenir la touche Ctrl enfoncée et cliquer sur les images désirées.
Quand la sélection est faite, cliquer sur Ouvrir.
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Pour organiser les images, cliquer sur une image et utiliser les boutons à droite de la table de montage.
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Ne pas oublier d’enregistrer le projet dans le dossier de la classe, en lui donnant un nom. Enregistrer régulièrement le projet.
Cliquer sur Suivant.
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Pour ajouter un texte sur chaque image, cliquer sur une image puis : 1. taper le texte dans l’encadré ; 2. sélectionner la police (police, style, taille, couleur) ; 3. choisir la position du texte sur l’image.
Cliquer sur Suivant.
Cocher Commencer un diaporama.
ou
Cocher Modifier un projet pour continuer ou modifier un diaporama existant.
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Déplacer l’image à droite
Déplacer l’image à gauche
Supprimer l’image
Faire un diaporama avec Photorécit
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Choisir un mouvement permettant de passer d’une diapositive à l’autre, cliquer sur Personnaliser l’animation puis sur l’onglet Transition.
Utiliser l’ascenseur déroulant à droite pour faire défiler les transitions et cliquer sur celle que l'on désire. L’effet est visible en haut du cadre sur l’image du milieu.
Cliquer sur Aperçu pour voir l’effet obtenu. Cliquer sur Enregistrer si cela convient. Cette manipulation se fait image par image.
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Enregistrer une narration permet d’enregistrer un commentaire sur chaque diapositive. Un micro doit être branché.
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Pour ajouter une musique ou un son, se placer sur la diapositive à partir de laquelle la musique commencera (en général la première) et cliquer sur l’un des deux boutons.
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Pour enregistrer le récit, laisser cette option sélectionnée. Deux enregistrements sont nécessaires : Enregistrer le projet : ne pas oublier d’enregistrer le projet pour pouvoir le modifier si besoin, c’est le fichier de travail qui s’ouvrira avec Photorécit.
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Enregistrer le récit : c’est ce fichier qui sera lu sur l’ordinateur ou gravé sur un cédérom. Cliquer sur Parcourir pour choisir le dossier de destination et donner un nom au diaporama.
Cliquer sur Suivant : le diaporama sera créé automatiquement.
Ce bouton permet de lire le diaporama.
Quitter le programme.
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Ascenseur déroulant
Celui-ci permet d’accéder à la banque de sons du logiciel pour choisir une musique et la personnaliser.
Ce bouton permet de sélectionner une musique ou un commentaire que l’on a préparé.