Griffonnier016 1septembre 2004

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Après les Olympiques L’épreuve de la Rentrée No 16 • mercredi 1 er septembre 2004 • 12 pages • 3000 copies • gratuit ACHAT-VENTE-CHANGE CD-K7 Vinyles 33, 45 et 78 tours Audio-vidéo Audio professionnel Instruments de musique Jeux vidéo OUVERT lundi au samedi 10h à 17h 18, Racine Est et 70, Racine Ouest, Chicoutimi ACHAT-VENTE-CHANGE CD-K7 Vinyles 33, 45 et 78 tours Audio-vidéo Audio professionnel Instruments de musique Jeux vidéo OUVERT lundi au samedi 10h à 17h 18, Racine Est et 70, Racine Ouest, Chicoutimi 696-7823 690-2500 696-7823 690-2500 BILLARD @ 9,99$ À volonté les dimanches soirs SPCIAUX 4@7 tous les jours (produits Labatt) FORFAITS de GROUPE Activités de financement Collecte de fonds 797, boul Talbot, Chicoutimi (418) 543-2662 Après les Olympiques L’épreuve de la Rentrée

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Transcript of Griffonnier016 1septembre 2004

Après les Olympiques

L’épreuve de la Rentrée

No 16 • mercredi 1 er septembre 2004 • 12 pages • 3000 copies • gratu i t

ACHAT-VENTE-ÉCHANGECD-K7

Vinyles 33, 45 et 78 toursAudio-vidéo

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OUVERT lundi au samedi 10h à 17h

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797, boul Talbot, Chicoutimi(418) 543-2662

Après les Olympiques

L’épreuve de la Rentrée

Lors du dépôt du dernier budget provincial le 30mars 2004, le MAGE-UQAC apprenait avec indi-gnation que le Ministère de l’Éducation du Québecchoisissait d’appliquer des coupures de 63,5M$ à sonprogramme d’Aide financière aux études. De plus,lorsque l’on tient compte de la hausse de l’effectifétudiant qui, selon la Fédération étudiante univer-sitaire du Québec (FEUQ), fera augmenter d’envi-ron 40M$ le total de prêts versés par l’AFE en 2004-2005, les étudiants québécoisse retrouvent placés devantun endettement collectif ad-ditionnel qui dépassera les103M$ pour l’année à venir.

Concrètement, ces compres-sions budgétaires ont pris laforme d’une hausse du pla-fond des prêts, ce qui, parconséquent, implique unediminution importante desmontants des bourses allou-ées. Le tableau 1 illustre bienl’évolution de la part du prêtdans le total de l’aide accordée à un étudiantcélibataire totalement indépendant de ses parents. Ilva sans dire que ces augmentations auront un impactdirect sur l’endettement des étudiants québécois.

En dépit du fait que tous les niveaux d’études sontconcernés, ce sont néanmoins les étudiants univer-sitaires qui seront le plus touchés avec une augmen-tation moyenne des prêts de l’ordre de 3335$ parannée. Notamment, le plafond de prêt passera de2460$ à 4630$ pour un étudiant au premier cycle etde 3255$ à 5690$ pour les 2e et 3e cycles. Ainsi, lesétudiants bénéficiant des prêts et bourses devront plusque jamais s’attendre à une «facture» très salée auterme de leur projet d’étude, car un baccalauréat de

quatre ans nous coûtera 8680$ de plus qu’auparavant.

De fait, nous sommes placés face à un enjeu collectifimportant, car 40% des étudiants universitaires bé-néficiant de prêts gouvernementaux seront touchésnégativement par ces compressions budgétaires auniveau de l’aide financière aux études. Précisons aussique plus de 60% de l’effectif étudiant des universitésen région est visé par cette mesure. Bref, près de

88 000 étudiants québécoisdevront s’endetter encoreplus pour assurer les coûts deleur projet d’étude.

En somme, l’accessibilité auxétudes, qui normalement de-vrait être un acquis, est doncremise en question puisquecertains acteurs gouverne-mentaux «sous-estiment»l’impact négatif de l’endette-ment étudiant lors d’uncheminement scolaire. D’ail-leurs, le MAGE-UQAC est

outré par ces mesures régressives, car ce sont lesétudiants les plus pauvres (ceux ne pouvant pascompter sur l’appui financier de leurs parents) quiseront les plus meurtris par ces coupures. Ainsi,cette mesure gouvernementale est socialementinacceptable et totalement inéquitable.

Par conséquent, le MAGE-UQAC considère que legouvernement fait fi de ses promesses électorales ense désengageant du financement des études post-secondaires via ces coupures en Aide financière auxétudes. Tout ceci démontre que le gouvernementprovincial, au lieu d’investir dans ce qu’il dit êtreune de ses priorités, a en fait appauvri les universitéset leurs étudiants de quelques millions de dollars.

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Calendrier des partys

Septembre

Mercredi 1er MAGE (Crampe en Masse)

Jeudi 2 Services aux Étudiants (Polo & les Frères)

Mardi 7 Sciences Infirmières

Mercredi 8 Génie

Jeudi 9 Intervention Sociale et Adaptation Scolaire

Lundi 13 Sociologie

Mardi 14 BES (Enseignement Secondaire)

Mercredi 15 REESAC (Administration Cycles Supérieurs)

Jeudi 16 Psychologie et Arts

Lundi 20 Informatique

Mardi 21 Psychologie

Mercredi 22 Adaptation Scolaire

Jeudi 23 Géographie

Lundi 27 Génie

Mardi 28 Activité Physique

Mercredi 29 SCT (Sciences de la Terre)

Jeudi 30 AEMSA (Sciences Administratives et Comptables)

Ton milieu, tes etudes, ta place

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Situation alarmante pour les étudiants

Coupures aberrantes àl’aide financière aux études

Particulièrement pour les étudiants, l’argent ne pousse pas dans les arbres. Ainsi, bonnombre d’entre nous bénéficient d’un prêt afin de pouvoir étudier. De plus, au termede leurs études, plusieurs décideront d’emménager dans une maison et fonder unefamille. En somme, des projets qui riment encore avec endettement. Pourtant, legouvernement du Québec voit la situation d’un œil bien particulier... Karl St-Gelais

vice-président aux affaires étudiantes

[email protected]

TABLEAU 1 : Proportion des montants de

prêts et de bourses en rapport avec l’aide

totale versée pour un étudiant de premier

cycle sans contribution parentale

Le Plan deCours

Le code du cours, le numéro de groupe, le titre du cours;

Les objectifs généraux et spécifiques du cours;

Les méthodes d’évaluation;

Les modalités d’évaluation;

La pondération respective de chaque évaluation;

La répartition de la matière selon les périodes de cours.

Mandat 2004-2005

Exécutif du MAGE-UQACÉric Laberge, Président ([email protected])Gère l’organisation complète du MAGE-UQAC.

Steeve Lechasseur, Secretaire général ([email protected]) Voit au bon maintien de la conti-nuité des dossiers.

Pierre-Luc Gauthier, Vice-président aux affairespédagogiques ([email protected]) Règleles dossiers d’ordre pédagogique dans l’institution.

Joël Brassard-Morissette, Vice-président aux affairesinstitutionnelles ([email protected])Assure la présence de l’organisation sur les instances

de l’université et auprès des syndicats.

Martin Filion, Vice-président aux affaires externes([email protected]) Représente le MAGE-UQAC à l’extérieur de l’université.

Karl St-Gelais, Vice-président aux affaires étudiantes(é[email protected]) S’occupe des relationsavec les étudiants et des activités.

Giorgio El Gandhour, Vice-président aux affaires decycles supérieurs ([email protected]) Gèreles dossiers concernant les cycles supérieurs dansl’université.

C’était le dernier samedi d’avril 2004, un samedihorriblement froid et venteux. Qu’à cela ne tienne,puisque que l’UQAC tenait sa toute première collationdes grades unifiée, une première en trente-cinq ans.Il était temps! Tous les diplômé(e)s, tous cycles etprogrammes confondus, étaient invités à participer à cet évènement d’envergure se déroulant au pavillon sportif de l’université.

Deux cérémonies étaient à l’ordre du jourpour permettre d’alléger la remise des diplômes.Selon leur programme d’étude, les étudiantsétaient conviés en avant-midi ou en après-midi.Tout était planifié et structuré pour que lacérémonie se déroule le plus rondement possiblemalgré le grand nombre de diplômés et dedignitaires invités. La qualité de l’organisationétait remarquable pour une première de ce genreet l’équipe semblait parfaitement rodée.

L’UQAC avait misé gros en tentant de rassembler tous les dépar-tements qui, auparavant, organisaient eux-mêmes de petites collationsdes grades indépendantes. L’évènement a été un immense succès sil’on en croit les commentaires des gens présents sur place. Le taux departicipation des diplômés, évalué à environ 65%, a été très satisfaisantpour une première expérience. La décoration, les bannières, les togeset les mortiers, tout était préparé pour une grande cérémonie d’apparat.

Les spectateurs ont été agréablement surpris et impressionnés par lecaractère solennel et le protocole mis en place durant la séance deremise des diplômes. L’UQAC vient de se doter d’un outil pour élargirson rayonnement et affirmer haut et fort son statut d’université dequalité. Malgré sa petite taille et le fait que ses activités se déroulent enrégion, notre institution se démarque et s’améliore sans cesse. L’UQACattache une grande importance à la réussite de ses étudiants et elleleurs a offert une célébration de la réussite à la hauteur des effortsqu’ils ont dû fournir pour y parvenir.

Agente de développement:

Karyne Gagné

Rédacteur en chef: En recrutement

Conception graphique, montage

et pré-presse: Anne-Édith Rioux

Conception de la une: Isabelle ProvostAnne-Édith Rioux

Publicité: Anne-Édith Rioux

Correction: Marilyne BédardJacques Tremblay

Karyne GagnéSylvain Mercier

Anne-Édith Rioux

Photographie: Anne-Édith RiouxJacques Tremblay

Sylvain Mercier

Illustrations: Isabelle Provost

Collaborateurs: DÉES Éco-ConseilPierre Beauregard

Félix-Antoine CarignanMaxim Dallaire

Mireille Gagnon-LanglaisAbderrahman Hassi

Dominic LocasYves Plourde

Frédéric SimardJacques Tremblay

Impression: Imprimerie Le RéveilTirage: 3000 copies

Le Griffonnier ne se tient pas responsable

de la page du MAGE-UQAC dont le

contenu relève entièrement de celui-ci.

Les propos contenus dans chaque article

n’engagent que leurs auteurs.

Dépôt légal-

Bibliothèque Nationale du Canada

Bibliothèque Nationale du Québec

Le Griffonnier est conçu par les

Communications Étudiantes

Universitaires de Chicoutimi (CEUC)

Prochaine parution:

Mercredi 29 septembreTombée des textes:

Mercredi 22 septembreTombée publicitaire:

Mercredi 22 septembre

Le Griffonnier

555, boulevard de l’Université

Chicoutimi (Québec) G7H 2B1

Local P0-5110, Casier #25

Téléphone: (418) 545-5011

poste 2011

Télécopieur: (418) 545-5336

Courriel:

[email protected]

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Une grande première à l’UQAC

Collation desgrades unifiée

Jacques Tremblay

Nouvelle agente de développement

Du nouveau à la CEUC

Le conseil d’administrationdes Communications ÉtudiantesUniversitaires de Chicoutimi estfier d’annoncer la récente embau-che de madame Karine Gagné auposte de l’agente de développe-ment. Madame Gagné succède àmadame Biancajulie Bourbonnaisqui nous a quitté le printempsdernier pour suivre son conjointà Trois-Rivières. Madame Gagnéest fraîchement diplômée du

programme d’Art et technologiedes médias. Vous pouvez venirrencontrer madame Gagné aulocal de la CEUC (P0-5110), elleest désormais votre référence auxCommunications Étudiantes. Sivous êtes intéressé(e) à vousimpliquer au journal ou à la radio étudiante, vous êtes lesbienvenus car nous sommestoujours à la recherche de colla-borateurs dynamiques.

Jacques Tremblay

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C’est un départ!

Bon début de session à tous et toutes! C’est

avec grand plaisir que j’aborde cette première

chronique de la nouvelle année où nous, le club

GRH de l’Université du Québec à Chicoutimi,

avons la chance de nous exprimer et d’avoir un

contact privilégié avec vous, chers lecteurs!

Comme vous le savez, une nouvelle année s’offre à nous. Il fautdonc l’aborder du bon pied. Mais tout d’abord: Qu’est ce qu’unclub de gestion des ressources humaines? Un club de gestion desressources humaines a pour but de donner une opportunité auxétudiants de ce programme de fraterniser avec leurs semblables,discuter de certains enjeux qui affectent le programme, prendreune expérience concrète par le biais de petits contrats maiségalement de faire la promotion de la ressource humaine pardivers moyens notamment l’organisation de conférences.

En ce qui nous concerne, nous attendions avec impatience lemoment de pouvoir mettre à exécution les projets qui mûrissentdans notre esprit depuis le début des vacances. La dernière annéeen fut une fort remplie et la prochaine s’annonce déjà aussidynamique que la précédente, sinon plus!

Le club GRH œuvre à l’intérieur des murs de l’UQAC depuisl’automne 2001, en prenant de plus en plus de place au sein de lacommunauté étudiante. Au cours de la dernière année, nousavons notamment participé à l’embauche de personnel à titreconseil, fait un sondage quant à la satisfaction des étudiants parrapport au programme de ressources humaines, organisé un midiconférence afin de permettre un meilleur contact entre lesétudiants en ressources humaines de l’UQAC et l’Ordre desconseillers en ressources humaines et en relations industriellesagréés du Québec. De plus, une équipe composée de membres duclub a pris part à la compétition de prestige et d’envergurenationale Excalibur enlevant ainsi la 5e place parmi la trentained’universités représentées provenant d’un peu partout au Canada.

Et nos efforts portent fruit! Plusieurs de nos membres, par lescontacts privilégiés qu’ils ont développés par leur implication ausein du club, ont réussis à se trouver un emploi dans leur domaine,aller de l’avant via des projets de stages mais également avoiraccès à des bourses d’implication et d’excellence ce qui n’est paspeu négligeable lorsqu’on est étudiant!

De plus, au cours de la prochaine année, une nouveauté: Nousprendrons part pour la première fois de notre histoire à lacompétition du Symposium GRH qui se déroulera à Hull au moisde novembre. Nous aurons donc besoin de compétiteurs, de gensintéressés et motivés désirant s’impliquer afin de poursuivre cettetradition d’excellence que nous cherchons à établir depuisplusieurs années.

Il nous fera donc plaisir de répondre à vos questions et de vousaccueillir au sein de notre équipe. Nous vous invitons à venirprendre connaissance de nos activités mais surtout à y prendrepart! Pour le plaisir, les contacts et les défis, le club GRH de l’UQACt’attend et t’accueille à bras ouverts!

Jérôme Dufour, président Club GRH

Local P0-5180, 545-5011 poste 2022,

[email protected]

Nouvel exécutif du MAGE-UQAC

Faux départ pourl’équipe Laberge

Tel un espoir olympique canadien, il semble que le nouvel exécutif, dirigé par levétéran du mouvement étudiant, Éric Laberge, n’ait su atteindre ses objectifs etjustifier ses actions devant le Conseil central de MAGE-UQAC.

En effet, il semble que durant les quatre moisd’été où les officiers du comité exécutif sont rému-nérés pour faire avancer des dossiers politiques telsle problème des universités en régions ou l’endette-ment étudiant, ils se soient plutôt concentrés à boy-cotter les produits Labatt suite au «scandale» du partibleu. «MAGE est un fier partenaire des produitsMolson depuis 1903».

Il est à noter que le Conseil Central est une véritableinstitution et que monsieur Laberge fut longtempsreprésentant de son association modulaire à cettetable. Sur quatre assemblées prévues, deux n’ont paseu le quorum espéré et les deux autres furent sim-plement annulées par l’exécutif pour des raisons peuconvaincantes, une première dans l’histoire duMAGE. Il semble que les officiers préfèrent passer

leurs résolutions par le nouveau conseil d’adminis-tration que de se frotter à l’aile politique de l’asso-ciation. Pire, l’équipe Laberge semble se moquer deses propres statuts et règlements dont ils sont lesgardiens (voir article 61, alinéa 2). Cet article stipuleque deux conseils centraux devront se tenir durantla saison estivale. Il semble que l’effort de mobili-sation n’est pas été soutenu.

Paresse de l’exécutif? Manque de jugement d’offi-ciers peu expérimentés? Absence de leadership duprésident? Ou manque de motivation des associa-tions modulaires? Peut-être que l’amalgame de toutesces conditions fait que nous devons nous questionnersur la capacité de cette équipe à pouvoir affronter lesdossiers chauds de l’automne. En espérant que lamotivation de la rentrée rétablisse le tout.

Étudiants en sciences administratives et comptables

Mot de votre assoBonne rentrée à tous les nouveaux étudiant(e)s des sciencesadministratives et comptables de l’UQAC et bien sûr, aux plus vieuxqui étaient ici par les années antérieures.

Après un été qui ne fut pas aussi ensoleillé qu’onl’aurait voulu, nous sommes tous de retour pour unenouvelle année qui sera pleine d’expériences qui nousferont grandir sur le chemin de la vie étudiante.

Cette année s’annonce sous un soleil nouveau pourvotre association étudiante (AEMSA) où de nouveauxélus vous représentent. Alors, si jamais vous avez unproblème d’ordre bureaucratique, venez cogner ànotre porte pour en discuter et voir les possibilitésqui s’offrent à vous pour qu’il y ait un dénouementpositif à votre dossier. De plus, nous venons deréécrire la charte de l’AEMSA où nous avons clarifiéles tâches et les mécanismes de décision, ce quipermettra d’avoir un meilleur contrôle sur le conseilexécutif et une meilleure transparence de la part desétudiants le composant. En étant sur le conseil exé-cutif, cela vous donne la possibilité de vous familia-riser avec les réalités des administrateurs auxquelles vous serez confronté(e)s pendant votre carrière. C’est

pourquoi toute l’année nous ferons face à plusieursproblématiques et défis auxquels nous devronsrépondre au meilleur de nos connaissances. Cetenrichissement volontaire permet de se démarquerenvers nos futurs employeurs car ceux-ci regardenttoujours l’implication de l’étudiant au sein de soninstitution d’enseignement. D’ailleurs, il reste troispostes vacants au conseil d'administration: le secré-taire général, le (la) vice-président(e) des affairesacadémiques et aussi le (la) vice-président(e) auxaffaires financières. Pour les descriptions des postes,vous pouvez communiquer avec nous au 545-5011poste 2022.

Aussi, l’équipe de l’AEMSA espère vous voir tous àl’activité d’intégration qui aura lieu au Rigolfeur cevendredi 3 septembre et sera suivi d’un souper à laCage aux Sports. Pour finir, nous souhaitons unebonne rentrée aux nouveaux arrivants, et tout autantaux anciens!

Maxim Dallaire

Jacques Tremblay

Recrutement C.A. CEUC

Vous êtes intéressé(e) à faire partie du Conseil d’Administration desCommunications Étudiantes? Prenez part aux décisions concernant LeGriffonnier et la Radio Étudiante CAJT en vous joignant à l’équipe.Nous recherchons de nouveaux administrateurs, et une assembléegénérale aura lieu cet automne où de nouveaux officiers seront éluspour former un conseil d’administration complet. Pour information:Local P0-5110, 545-5011 poste 2011 et casier #25, [email protected]

Au Québec, le Secrétariat à l’Aide Internatio-nale travaille avec une soixantaine d’organismes àplusieurs niveaux. Personnellement, mon choix s’esttourné vers l’un des plus gros au Canada: JeunesseCanada Monde. Votre cher collègue universitaireque je suis va donc faire un stage de sept mois enjournalisme et droits humains. Où? À Rimouski etau Sénégal. «Wow!», vous dites-vous?

Partir est peut-être super, mais pas évident. Toutd’abord, la levée de fonds. Vendre des bébelles n’estpas bien intéressant. Harasser ses connaissancespour aller chercher quelques miettes? Pas mieux.Sachez qu’en partant, le Services aux étudiantsdonnent un petit coup de pouce fiancier auxétudiants de l’UQAC dans ce genre de projet. Puis, sivous partez avec un groupe de la région, allez voir

votre député provincial pourune subvention avec le SACA.Il y aussi les associationsétudiantes qui peuvent peut-être vous aider. Vivel’implication!

Là, en théorie, le tiers dutravail devrait être fait, peut-être même la moitié. Sinon,remettez peut-être tout enquestion car le plus difficilereste à venir. Aller voir desentreprises... hish. Conseilpersonnel: seuls les contactssont valables, les autres sontune perte de temps. N’hé-sitez pas à faire le tour de vosamis pour vérifier leurs liensfamiliaux... il y a des avan-tages fiscaux. Pourquoi ne pasorganiser une petite activitécomme un souper bénéfice?Envisagez de devoir payerprès de 500$ en frais diversau minimum (frais d’ins-cription, dentiste, vaccins,passeport, équipement).

Voilà 2000$ d’amassés. Ouf!Il ne reste qu’à faire la fêteavant de partir. Dernier petitpoint, plusieurs institutionsscolaires créditent ou offrentdes cours en ce sens, fouinezpour voir les possibilités quivous sont offertes. De moncôté, je pars, et au cours demon périple, mes aventuresvous seront relatées danschaque parution du Griffon-nier. À bientôt!

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Futur correspondant

Décoller de son «mou»Nous sommes citoyens du monde. Aujourd’hui plus qu’hier,moins que demain. Qu’est-ce que cela veut dire? À mon avis, uncitoyen du monde est un individu conscient des interactions, autantquotidiennes que sporadiques, sur l’ensemble de la planète et de ses effets. Avec ma nouvelle prise de conscience, cela veut donc dire: a-g-i-r. Voici comment faire.

Félix-Antoine Carignan

Une grande rentrée pour la CEUC et tout autant pour la nouvelle agente dedéveloppement, Karyne Gagné, que l’on aperçoit ici au kiosque du

Griffonnier et de la radio étudiante.

De passage à l’UQAC pour une première fois, le groupe Jack G. Marinovitch,de style musical «franco-alterno-groove-simili-rock-tapis» risque fort bien

de revenir, à constater le succès qu’ils ont fait de la soirée de lundi auBaruqac. www.jackgmarinovitch.com

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Ateliers d’initiationde la bibliothèque

Du 31 août au 29 septembre 2004, deux ateliersd'initiation sont offerts à la bibliothèque:

Initiation à Manitou / Orper / PEB: Comment effectuer desrecherches dans le catalogue de la bibliothèque, repérer les périodiquesqui vous intéressent, placer une demande de prêt entre bibliothèqueset faire la gestion de votre dossier d'usager. Les mardis de 11h à 12h etles mercredis de 14h30 à 15h30.

Biblio-Branchée et Repère: Introduction aux index généraux depériodiques et de journaux - Biblio-Branchée: banque de données dejournaux québécois, canadiens et européens. Repère: index multidis-ciplinaire de plusieurs centaines de périodiques de langue française,comprenant un grand nombre d'articles en texte intégral. Lesmercredis de 14h30 à 15h30.

Les personnes intéressées sont priées de s'inscrire à la bibliothèque. Lesfeuilles d'inscription sont situées près du local P2-8030.

Bridge (Débutants)Inventé il y a moins d'un siècle, le bridge-contrat est le jeu de cartes leplus intéressant et le plus pratiqué au monde. S'il y a suffisamment depersonnes intéressées (8 ou plus), des ateliers d'initiation pourrontêtre offerts à l'UQAC cet automne. Durée de 12 semaines (2h30 parsemaine), horaire et local à déterminer, animateur: Jacques Sormany,549-7934

Le Griffonnier remercie ses partenaires

Syndicat des chargés et chargées de cours de l’UQAC

Pour qu’une voix de plus s’élève pour dénoncerles folies de ce monde, de NOTRE monde, petit etgrand, à l’UQAC, au Québec et sur la terre. Pouraussi féliciter ceux qui travaillent dans le bon sens etdont on ne parle jamais assez. C’est ce que je vouspropose cette année dans cette «chronique pourchanger le monde». Les propos contenus dans lesarticles publiés dans le Griffonnier n'engagent queleur auteur. Des opinions, vous en aurez, avec cettechronique signée par le syndicaliste, pacifiste,écologiste et souverainiste que je suis...

Lâchez-moi avec vos médailles

On vient tout juste de terminer les Olympiques dansune complainte généralisée de «on n’a pas gagnéassez de médailles, qu’est-ce qui nous arrive?» Noussommes pourtant plusieurs à élever la voix pourdire d’arrêter ces folies. La barre de la fierté n’est pasà la bonne place. Nous devrions être fiers des athlètesqui nous représentent, qu’ils soient premiers ou der-niers. Ce qu’ils réalisent est simplement incroyable.Le 20 août, j’ai entendu un commentateur de radiodire: «L’équipe canadienne est soulagée d’avoirobtenu sa deuxième médaille des jeux. Une médailled’argent à la trampoline». Loin de moi l’idée dedénigrer le sport de la trampoline, mais j’aimeraisbien savoir s’il y a tant de Canadiens qui sont vrai-ment fiers que le pays compte une médaille à latrampoline?

Mme Manon Genin, deL’Île-Bizard, lançaitdans une lettre ouvertede la Presse du 25 aoûtdernier: «Suis-je la seulequi ose demander, maispourquoi est-il si im-portant de gagner desmédailles aux Olym-piques?» Non MmeGenin, vous n’êtes pas laseule. Les priorités sont,selon moi, simplementà la mauvaise place danscette société de perfor-mance et de paraître.L’honorable ministrequébécois des sports etloisirs, M. Jean-MarcFournier, disait la se-maine dernière enondes: «Il faut déceler leplaisir qu’ils ont de fairece qu’ils font et lemessage que nous véhi-culons est qu’il est plai-sant de bouger...». En-tièrement d’accord ettrès heureux de vousl’entendre dire. Faudramaintenant convaincrel’entourage des athlètes,

entraîneurs, parents, fédérationssportives et autres que pourdéceler du plaisir, il faut qu’il y en ait... La priorité etla reconnaissance des exploits sont à la mauvaiseplace selon moi... Gagner n’est pas important, sedépasser personnellement l’est.

Mon premier vote qui fait une différence

Au début de l’été, j’ai voté au fédéral, pour le PartiVert. J’ai vraiment l’impression que mon vote feraune grande différence pour ce parti qui a obtenu4,3% des votes à travers tout le pays. Nous sommes580 916, dix fois plus qu’il y a quatre ans, a avoirvoté pour eux et, pour chacun de ces votes, les Vertsrecevront 1,75$ par année lors du présent mandat.

C’est près d’un million de dollars par année quiservira à faire connaître les vrais enjeux qui nousguettent si nous ne changeons rien à notre façon devivre. Jim Harris, le chef du parti, promet qu’ilsseront présents lors du débat des chefs à la pro-chaine campagne. De vraies questions seront alorsposées. Vivement la représentation proportionnellepour que nous soyons présents au parlement!

Je vous invite à m’écrire pour me faire part de voscommentaires, à publier ou non (à votre guise),pour cette chronique: [email protected]

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(pour changer le monde)

Une médaille de plus ou une de moins?

Changer le monde, est-ce possible? Ce monde d’individualisme oùl’argent règne en roi et en maître. NON! Impossible! Alors,pourquoi une telle chronique dans le journal étudiant de l’UQAC? Pour essayer.

Pierre Beauregard

Humouroscope

Tout feu, tout flamme

WOW! Une nouvelle rentrée pleine de promesses, departys, de nouvelles connaissances, euh... de... devoirs,travaux, examens... ok, ok, on ne peut pas tout avoir!

BÉLIER (du 21 mars au 20 avril): Mettez un peu decouleur dans votre vie! Vous êtes trop sérieux, apprenez àlâcher votre fou. Ce n’est pas parce que vous êtes àl’université que vous devez vous tenir les fesses serrées!

TAUREAU (du 21 avril au 20 mai): Vous êtes de ceux quiavez passé un été sans vacances. En tout cas pour ce quiest de la belle température, vous n’avez rien manqué detout l’été. Vous n’êtes pas si malchanceux après tout!

GÉMEAUX (du 21 mai au 21 juin): Gros dilemme àl’horizon! Vous vous demandez si vous avez fait le bonchoix de cours et surtout de programme cette année.L’erreur est humaine, les politiciens en sont bien lapreuve vivante! Donc, ce pourrait être bien pire...

CANCER (du 22 juin au 23 juillet): La fièvre des derniersJeux Olympiques vous a atteint de plein fouet! Vous êtespassé(e) de sportif de salon à commentateur maison.Continuez, vous irez peut-être à Pékin en 2008 poursupporter les athlètes, qui sait?

LION (du 24 juillet au 23 août): Les cours viennent àpeine de commencer et vous vous laissez déjàdéconcentrer par la gent du sexe opposé. Tant mieux sivous vous sentez d’attaque mais votre diplôme n’est pasdans les beaux yeux de vos voisins ou vos voisines.

VIERGE (du 24 août au 23 sept.): Vous vous cherchez unemploi à temps partiel pour vous aider à payer lesfactures mais les entrevues vous stressent trop. Allons, unpeu de courage! De la préparation, une bonne nuit desommeil et une bonne dose de confiance devrait rendrel’épreuve moins pénible.

BALANCE (du 24 sept. au 23 oct.): Vous êtes encorerempli de bonnes résolutions pour cette nouvellesession. Faire les travaux à temps, étudier à l’avance pourchaque examen et surtout ne rien remettre à plus tard.Eh bien, bonjour Pinocchio!

SCORPION (du 24 oct. au 22 nov.): Vous avez vraimentle vent dans les voiles! L’approche de l’automne ne vousdérange pas, vous êtes prêt(e) à soulever des montagnes.Espérons que cette détermination sera contagieuse.

SAGITTAIRE (du 23 nov. au 20 déc.): Vous avez un trèsbel horaire cet automne! Des cours intéressants, unentraînement journalier au gym, un abonnement auciné-club sans oublier les partys en bonne quantité et unpeu de bénévolat. Mais il faut dormir des fois!

CAPRICORNE (du 21 déc. au 20 janvier): Vos amoursn’ont pas l’air d’être au beau fixe ces temps-ci! Mettez-yun peu du vôtre et place à la négociation. Il faut savoir ceque l’on veut mais pas au détriment de l’autre. Soyezprudents!

VERSEAU (du 21 janvier au 19 février): On dirait que lemoral n’est pas très haut ce mois-ci! Trop de nouveautésà la fois vous met les nerfs en boule. Relaxez! Une bonnebière en bonne compagnie, ça redonne le sourire!

POISSONS (du 20 février au 20 mars): Soyez vigilants.Par les temps qui courent, un(e) homme (femme)averti(e) en vaut deux! Il est plus certain d’avancer àpetits pas que de courir et de trébucher en chemin.

Mireille Gagnon-Langlais

Homère, l’auteur du livre, a mis en reliefl’éloignement du héros de son point de départ, touten évoquant le trajet semi-circulaire entre Ithaque etTroie. Nonobstant, toute la focalisation a étébraquée sur l’autre demi-cercle qui n’est autre que leretour!!! Quel en est l’objectif ou la raison?

Pour Homère, il s’agit bel et bien de fusionner la finavec le début à travers le commencement de la fin etla fin du commencement, tandis que pour Ulysse,cela provient sans nul doute d’un désir ardent deretrouvailles avec les parents, la mère patrie et lesombres des ancêtres. Toutefois, à son arrivée, Ulyssene reconnût pas son île natale. En fait, il ne fut pasreconnu par ses habitants, mais plutôt par Argos,son vieux chien.

Après cet aussi concis compte rendu de l’Odyssée, ils’avère bien évident que s’il y avait un phénomèneauquel elle pouvait s’apparenter, ce serait parfai-tement l’immigration et notamment le projet deretour. L’usage que veut le mythe d’Ulysse affirmeque si le retour est possible dans l’espace, il estimpossible dans le temps, d’autant plus qu’il estsimplement une rencontre plutôt qu’un retour : unerencontre avec un état du passé, avec les rêves, carnul n’échappe au passage du temps, nul n’échappe àl’oubli.

En se référant à l’œuvre encore une fois, ons’aperçoit nettement que le «voyage-immigration»est doté d’un caractère, d’une trajectoire bien plusqu’un état. Ce n’est pas un phénomène linéaire àréaliser et que l’on prétend pouvoir maîtriser. Laseule linéarité qu’il y en ait est celle du circuit dutemps, étant donné que le retour dans le passé estsûrement impossible, il est ouvert vers le futur, telle

la destinée humaine. Le miragedu retour permet à l’immigré de vivre (ou plutôtattendre, vu qu’il ne vit pas mais il attend!) pendantsa traversée plus ou moins longue.

Cependant, comment se définit-il dans cettestructure? En réalité, il se situe dans un état maldéfini, hésitant indéfiniment entre le «provisoire»qui le définit, et le «durable» dans lequel il estcontraint de s’installer, d’où naît une panoplie deparadoxes et de conflits: attachement au pays natalversus habituation au pays d’accueil, oscillationentre le refus de son absence dans le premier etprésence dans le second ou, d’une façon précise etconcise voire même schématique, être présent dansl’absence, et absent dans la présence.

Cette ambivalence entraîne un état de dissonance,un tiraillement entre le projet de retour et la pro-rogation de l’immigration suscitant une souffrancehumaine à savoir l’impossibilité du retour versl’enfance, et la déception de promesses non tenuespar la vie. La nostalgie, quant à elle, n’est pas du toutréconfortante, pire encore, elle accentue la perte desoi-même.

En revenant encore une fois au mythe d’Ulysse, toutparticulièrement à la composante métaphorique duretour, il importera de conclure que ce que l’immi-gré désire par l’entremise de la régression du temps,n’est plus le retour du même, ni le retour au même,on est jamais ce qu’on a été, on est des êtres dedevenir.

N.B. Cet article a été écrit en novembre 2003 àl'occasion de la présentation de la pièce de théâtrel'Odyssée au Théâtre de Maisonneuve a Montréal.

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ercredi le 1erseptem

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Prochaine parution: Mercredi 29 septembre

Tombée textes: Mercredi 22 septembre, 17h

Rencontre de production: Mercredi 15 septembre, 19h, P0-5110

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Heureux qui comme Ulysse?

Le retour de l’immigrant:mirage ou réalité

Abderrahman Hassi

Carte jeunesse 30

L’Auditorium Dufour réitère

Pour une seconde année, les amateurs de culture demoins de 30 ans pourrons profiter de tarifs avantageuxdans la principale salle de spectacle du Saguenay.

Mme Talbot, directrice générale de l’Auditorium Dufour, estfière de pouvoir, encore cette année, rendre la culture un peu plusaccessible financièrement à la jeunesse du Saguenay. Sous forme de200 cartes au coût de 30$ chacune, un jeune peut avoir accès à plus de30 spectacles pour la modique somme de 10$ chacun. Parmi lesspectacles disponibles notons trois spectacles inclus gratuitement dansla carte en plus d’avoir la chance de voir les spectacles d’artistes tels LesZapartistes, Mes Aïeux, Plume Latraverse, Ginette, et le fameuxbaryton Gino Quilico, pour ne nommer que ceux-là.

Cette innovation est rendue possible grâce à une pléiade de partenairesqui bouclent le budget de près de 40 000$. Ces derniers voient dans lesactivités culturelles et sociales un moyen de rétention, ou d’attraction,des jeunes en région. «Une implication de notre organisation dans ceprojet s’inscrivait bien dans le cadre de notre Stratégie MigrAction quivise à atteindre un bilan migratoire positif pour la région. La premièrecible de notre stratégie est de favoriser une image positive de la régionnotamment la promotion culturelle. La carte jeunesse représente, de plus,un avantage comparatif indéniable par rapport aux grands centres duQuébec.» comme nous le relate Patrick Girard, directeur général du Re-groupement Action Jeunesse qui en est à sa 2e année de participation.

Après les «matinées scolaires», les spectacles familiaux et le tarifétudiant, la carte jeunesse 30 se fait une place de choix dans l’offrepromotionnelle de l’Auditorium Dufour. Par cette action «engagéedans son milieu», Mme Talbot se montre enthousiaste que les 200cartes jeunesse trouveront rapidement preneurs pour la saison 2004-2005 et feront ainsi démentir le mythe qu’il y a rien à faire en région.

Frédéric SimardLe sujet le plus foncièrement prépondérant du livre de l’Odyssée est deloin le retour d’Ulysse de Troie vers Ithaque dix ans après la guerre deTroie. En effet, si Ulysse est devenu un personnage principal de l’œuvreen question, c’est parce qu’il a emprunté le fameux chemin de retour,quoiqu’il aie été jonché de péripéties, d’aventures et de dangers.

Cet institut vise notammentune ré-appropriation de l’espacecivique par les citoyens. La créa-tion de lieux communs, d’échan-ges et d’activités où tout individusans distinction d’origine ethni-que, territoriale, de statut socio-économique ou de scolaritépourra débattre, formuler et voirdiffuser les perspectives duQuébec de demain.

D’ailleurs, commel’évoque M. Sauvé:«L’expression Nou-veau Monde réfère,bien entendu, auxAmériques et se rapporte ainsi aulieu, au territoire, à la fois cir-conscrit et vaste, dans lequels’inscrit d’abord le Québec. Cenom évoque également l’esprit del’exploration et de la découverte;il renvoie au renouvellement de lapensée, des idées et de la partici-pation; au renouvellement des ac-teurs, des leaders et des généra-tions; au changement et à larecherche, par le fait même àl’avenir.» Pour sa part, M. GérardBouchard, professeur de l’UQACet membre du conseil d’adminis-tration de l’INM, explique saparticipation à la fondation del’institut par «le souci, commeintellectuel engagé dans plusieurstravaux théoriques, d’instituer unrapport dynamique avec la so-ciété dans laquelle nous vivons,de manière à mieux articuler letravail des intellectuels à leurenvironnement».

L’INM, au cours de ces deux an-nées de préparation, a su mettreen place un fort conseil d’admi-nistration et de réflexion prove-nant de toutes les sphères de lasociété. Parmi les personnalitéss’inscrivant déjà dans la foulée del’INM notons: Claude Béland,ancien président du MouvementDesjardins, titulaire de la chaireÉconomie et humanisme del’UQAM et ancien président ducomité directeur des États géné-raux sur les institutions démocra-tiques; Geneviève Baril, militanteétudiante et vice-présidente sor-tante du Conseil permanent de lajeunesse; ainsi que John Parisellaqui fut notamment conseillerpour Robert Bourassa.

L’Université du nouveaumonde

Près de 400 jeunes, de 15 à 30 ans,se sont réunis du 19 au 22 aoûtpour «rêver le Québec», devenantainsi les premiers participants d’unévénement citoyen de l’INM. Lehasard faisant bien les chosespour l’INM, sa première éditionde l’université d’été s'est dérouléedans une saine proportionnalité

d’hommes et de femmes, d’étu-diant(e)s et de travailleur(euse)svoire même de participant(e)s pro-venant de l’extérieur de Montréaloù se tenait l’événement.

Ces «étudiants» réunis en groupede 80, étaient appelés à faire unedizaine de propositions dans l’undes cinq thèmes assignés. Entre cesdiscussions en groupes restreints,ils pouvaient assister à des confé-rences, des tables rondes, des ate-liers. Parmi les conférenciers, no-tons rapidement, car plus de 40conférenciers étaient présents àl’UNM: Messieurs Attali, Dallaire,Petrella, Curzi, de Koninck, Ak-touf, Taillon, Landry et MesdamesCarbonneau, Navarro, Jean, Bison-nette. Ils se sont prononcés sur lerôle des nations en temps de paix,à la place de la sociale-démocratieen passant par les défis du syndi-calisme, de l’alimentation sociale-ment responsable pour atteindreun témoignage du monde desmédias touchant ainsi toutes lessphères de la société.

Les tables rondes (particulière-ment la question constitution-nelle, activisme et légalité, PME etéconomie sociale), les ateliers(dont l’analyse du discours mé-diatique, consommation res-ponsable et théâtre invisible) etles activités complémentaires(notons le déjeuner rencontre etl’improvisation) ont permis defaire le tour du parterre d’unesaine citoyenneté.

Des propositions

Les propositions faisaient évi-demment fortement appel au

gouvernement pour légiférer enfaveur du bien collectif, de larépartition de la richesse et de laprotection de notre identité.Également quelques propositionsen vrac dont les détails setrouvent sur le site de l’INM, lewww.uinm.qc.ca. Nous repren-drons des textes sur ces propo-

sitions, si possible,dans une prochaineparution. En voiciles thèmes:

Identité:•la mise en place d’uneconstitution québécoise;•d’une journée des voisins;•l’exclusion de l’éducation et dela culture des traitéscommerciaux internationaux;•mise en place de réseauxrégionaux de solidarité dontpour l’accueil des immigrantdans une région.

Mondialisation et éthique:•Versement de 0,7% du PIQ desgouvernement à l’ONU;•Réhabilitation de l’Observatoirequébécois de la mondialisation;•Étiquetage obligatoire desOGM.

Environnement et territoire:•Charte pour définir l’eaucomme patrimoine collectif;•Un service de transport encommun gratuit et accessible àtous;•Mesures assurant l’identificationdes produits régionaux.

Art, médias et espaces publics:•Financement adéquat,particulièrement en région, demédias alternatifs etcommunautaires;•Rapatriement des pouvoirs enmatière culturelle etcommunicationnelle.

Education, travail, famille:•Priorité à l’éducation,notamment par unréinvestissement dans le systèmedes prêts et bourses;•Création d’un conseil des sagesau Québec;•Mise en place de la semaine àtemps plein de 30 heures surquatre jours.8

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Frédéric Simard

Université du Nouveau Monde

«Tout simplementenrichissant!»

C’est ce qui semblait être le mot d’ordre desparticipants du Saguenay-Lac Saint-Jean, rencontrés àla suite de la première édition de l’événement sous lesofficines de l’Institut du Nouveau Monde.

Une présence régionaled’environ 15 personnes, parmi les 400, fut signalée lors de cetévénement. Ce nombre, fruit duhasard, représente proportion-nellement le poids démographi-que de la région dans le Québec.L’information pour participer àce colloque de quatre jours circulaprincipalement dans les pages duDevoir, par le bouche à oreille etau sein de certains réseaux non-partisans tels les Forums jeunessesdu Québec. Parmi les participants,plusieurs furent parrainés par des

organisations jeunesses, syndica-les, des députés, des ONG ou en-core par des Caisses populaires.

Tous les individus présentsavaient bien à l’esprit l’ouvertureà la discussion et un fort civismepour faire cheminer leur citoyen-neté. Marie Fournier, étudianteen première année au collèged’Alma, trouva d’ailleurs particu-lièrement intéressant cette dyna-mique où tous pouvaient réguliè-rement échanger avec les autressans frontière d’âge et de scolarité.

Pour sa part, Josée Bergeron,étudiante de l’UQAC, en plusd’avoir eu des frissons toute la finde semaine par la richesse de l’ex-périence, a particulièrement ap-précié la dynamique constructivedes débats. Des lectures dispo-nibles et des ateliers, dont les liensavec les thématiques étaient trèsétroits, permettaient de passer ra-pidement en mode solution. Cesdernières thématiques, tant véhi-culées préalablement aux parti-cipants, auraient peut-être permisde voir surgir des solutions en-core plus novatrices.

Les 50 recommandations qui ontémergé des groupes de discussionfurent remises à M. Pierre Reid,ministre de l’éducation qui s’estengagé à les faire cheminer dansle Caucus et dans l’appareild’état. Mais à voir la teneur desrecommandations, dont plusieursinterpellent directement l’État,on peut se demander si M. Reid ymettra beaucoup de rigueur. La

dynamique néo-libéral tend plu-tôt à déresponsabilisé l’État et nonà le maintenir dans une inter-vention providentielle. Il semblenéanmoins certain, de par le filconducteur des propositions, queles participants désirent main-tenir un État impliqué dans lessphères économiques et culturel-les pour répartir la richesse etpermettre l’expression des par-ticularismes tant régionaux queculturels.

Pour Josée Bélanger, la solution

est simple: «les participants doi-vent faire cheminer eux-mêmesles propositions, c’est le propredu citoyen d’agir pour faire chan-ger les choses». Un franc succèsdonc pour l’INM qui vise à valo-riser le débat dans la société et laprise en charge du citoyen. Pourla chargée de cours Ève-MarieLavoie, l’ensemble des ces activi-tés permettent de mettre en pers-pective et en toute cohérence lesvaleurs à l’action. Un individu quia à cœur le développement de sarégion va faire ses achats dans desboutiques et des marchés à cou-leurs régionales voir à promouvoirl’achat de produits du terroir.

Alors que pour certains cet évé-nement s’inscrivait dans unesuite d’implication de toutes na-tures, pour d’autres, il s’agissaitd’une première expérience ma-jeure. Marie Fournier se prometde s’impliquer dans d’autres typesd’organisations de son milieupour faire évoluer les choses.Pour Éric Dubois, militant pourles droits des chômeurs, alter-mondialiste et candidat du NPD,il s’agissait d’une bonne toile defond pour le RassemblementJeunesse Québécois prévu pouren fin de semaine à Alma. Près de500 personnes se réuniront sousl’égide des Forums jeunesse qué-bécois dans un esprit dynamiquede solution et d’action notam-ment pour faire contre poids aunouvelles pessimistes de l’hiverdernier. Enfin, on vous reparleraprobablement des résultats de cecongrès dans le prochain numéro.

Institut du Nouveau Monde

Une formidablecréation voit le jour

Avril 2004 a vu naître, après deux années de préparation, l’Institut duNouveau Monde. Un «think tank» québécois dont les principes debase sont: le pluralisme, l’indépendance idéologique et financière, etle caractère non partisan, comme le soulignait le président du conseild’administration, Conrad Sauvé, dans le premier journal de l’INM.

Frédéric Simard

Nouveau Monde réfère bien entendu aux

Amériques et se rapporte ainsi au lieu, au

territoire, à la fois circonscrit et vaste, dans

lequel s’inscrit d’abord le Québec. La solution est simple: «les participants doivent faire

cheminer eux-mêmes les propositions, c’est le propre

du citoyen d’agir pour faire changer les choses».

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Chronique voyage

Découvrez le CanadaAu cours des prochains mois, je tenterai de vous faire découvrir le Canada à travers une série d’articles vous racontant mesdiverses expériences à Ottawa, Toronto, Calgary, Vancouver, Victoria (C.B.) et Saint-Jean (T.N.). Cette semaine, nous débuteronspar la plus belle région du monde: Le Lac Saint-Jean.

Tout a commencé par une belle soiréedu mois de mai, discutant avec ma douceau téléphone. Elle à Terre-Neuve, moi àCalgary. Elle me parlait de vélo, de voyageet de tout ces trucs qu’on discute quand onest loin et qu’on s’ennuie, qu’on a toutjuste 20 ans et le monde à refaire.

Au fil de nos idées, je viens à parler dulégendaire Lac-Saint-Jean et de cette my-thique piste cyclable avec ses 256 kmfaisant le tour de l’immense masse d’eauqu’on appelle également Piékouagami. 256km: c’est plus de vélo que durant mes cinqdernières années toutes ensemble! Inno-cence de la jeunesse, je lui lance donc qu’àla fin de l’été, nous réaliserons nous aussicet exploit hors du commun, presqueinaccessible pour du monde en santé maispas super entraîné.

Un appel à l’expert Pierre: «des sacoches,des noix, une tente, quelques trucs et vousêtes prêts pour la route!». Vous l’avez sûre-ment déjà croisé à l’Université, faisant lapromotion du Tour des Amériques à Vélo oude quelconque implication. Évidemment,pour lui, 256 km, c’est de la petite bière!

Nous quittons donc Métabetchouan parun beau matin ensoleillé du mois d’août,confiant de réaliser le tout en trois jours.Nous passons par Saint-Gédéon. Les pre-miers kilomètres se font tout en douceur, lelien cyclable étant tout asphalté côtoyant lelac et ses plages. Nous arrivons à Almapour le dîner avant de poursuivre jusqu’àDelisle en passant par Saint-Nazaire. C’estalors que je lance de vive voix à ma tendreet délicieuse: «J’ai les fesses en feu!» et madouce de répondre de manière toute naïveet innocente: «Mais Chéri, t’as toujours lesfesses en feu!». J’en arrive donc à mapremière constatation du voyage: Le vélo,ça donne mal au cul.

Un peu plus loin: Pointe Taillon, notredestination finale pour la journée. Après 85km, nous sommes exténués. Affichantcomplet, nous devons poursuivre jusqu’àSainte-Monique pour une expérience de«Camping sauvage». Service impeccable,très propre, on y livre même de la bière.Bref, camping cinq étoiles. On y installedonc notre tente, allumons un feu et allonsnous coucher tôt: le lendemain, unparcours de 106 km nous attend avant de rejoindre Saint-Félicien, la ville de

l’automobile. Au matin, première bonnenouvelle de la journée: malgré la pluie, noussommes secs. J’en arrive donc à ma deux-ième constatation du voyage: une tente à27$ chez Wal-Mart, ça prend pas l’eau. Ayantencore un peu mal aux fesses, j’installe uncoussin sur ma selle. Troisième constata-tion: un coussin sur une selle de vélo, c’estpas une bonne idée, ça frotte sur les cuisseset ça cause des irritations qui font encoreplus mal que la douleur que le coussin estsupposé soulager.

Un peu avant Dolbeau, nous croisons lelégendaire Bar chez Camil, temple del’excès sous toute ses formes. D’une archi-tecture plutôt modeste, ce bar offre unevariété de services qui sauront plaire auxplus célibataires d’entre vous. Il s’agit sanscontredit d’un incontournable. C’est à cetinstant que nous avons fait notre plusgrosse erreur: un raccourci de 20 km entreDolbeau et St-Félicien. Durant ce pénibledeux heures de vélo avec un fort vent defront, la forme de vie la plus vivante quenous ayons rencontrée consistait principa-lement aux animaux morts écrasés sur lebord de la route. Disons que mon idée dutour du Lac venait de changer royalement.

Des beaux paysages d’eau et de plaines, onvenait de passer au cimetière des marmottesmortes sur 21 km. Quatrième constatation:parfois, le chemin le plus agréable n’est pasnécessairement le plus court.

C’est donc en fin de journée que nous arri-vons à Saint-Félicien. Quelques questionsau centre touristique: on nous suggère lecamping Bellevue-Sud. Nous nous ren-dons sur place: le gars est louche. Seuls surle camping, nous profitons de son départpour aller lui voler du bois. Cinquièmeconstatation: Voler du bois, ça coûte moinscher qu’en acheter. Sixième constatation: Sivous passez à Saint-Félicien, arrêtez aucamping Bellevue, le gars est pas juste lou-che, il est naïf aussi.

Jour 3: Plus que 66 km nous séparent del’arrivée. Avec un fort vent de dos, nousavions bien fait de garder la plus bellepartie de la piste pour la fin. Les paysagesétaient plus que magnifiques malgré latempérature. Nous complétons donc notretour du Lac à vélo en moins de trois jours,ce qui, pour nous, constitue un exploit.Conseil au voyageur téméraire qui veut s’yrisquer: ne pas oublier un bon écran solaire.

Yves Plourde

Quelle empreinte laissez-vous... aprèsavoir dîné? La superficie de sol productifet l’eau nécessaire pour produire lesressources et absorber les déchetscorrespondants déterminent l’empreinteécologique d’une population. Cet outilcomptable a déterminé que l’empreinteécologique du monde est de 2,8 hec-tares/personne alors que celle du Canadaest de 7,7 hectares/personne et qu’en Inde,elle n’est que de 0,8 hectare/personne. (1)

Portrait de votre plateau

Pour leur fabrication, les produits jetables

ont nécessité des ressources. Ils ont doncune empreinte écologique en amont (avantutilisation). Et après une utilisation unique,il faut s’en débarrasser. C’est l’empreinteécologique en aval. Recycler les produits làoù c’est possible est un bon geste pour l’en-vironnement. Mais réduire à la source,l’usage de ces produits jetables, allègeraencore plus votre empreinte écologique.

Revenons à notre plateau. Plus vous avezde produits jetables (à utilisation unique)dans votre plateau, plus vous remplissez lapoubelle et plus l’empreinte écologique devotre dîner sera grande. Alors que faire?

Alléger votre empreinte

Utiliser de la vaisselle durable, le plussouvent possible, est un geste facile. Ilest aussi plus agréable de manger dansde la «vraie» vaisselle: la nourriturereste chaude plus longtemps, les cou-teaux coupent mieux, les fourchettesglissent plus facilement. Et ce n’est pasplus coûteux d’adopter un tel com-

portement si favorable à la protectionde l’environnement.

Que diriez-vous d’un dîner «zéro déchet»?Il s’agit tout simplement de n’utiliseraucun emballage, ni vaisselle jetable:apportez plutôt votre boîte à lunch, servez-vous de contenants réutilisables pour vossandwiches, fruits, légumes et breuvages,utilisez votre «tasse à vous» au lieu d’unverre en styromousse avec un couvercle deplastique pour votre café, thé ou tisane.Cette «tasse à vous» sera bien utile lors devos pauses café.

Beaucoup trop de déchets sont acheminésvers les centres d’enfouissement sanitaire.La réutilisation et le recyclage (quand c’estpossible) aident à diminuer notre volumede déchets. Mais en allégeant à la source,surtout les produits à utilisation unique,on évite de remplir inutilement les centresd’enfouissement sanitaire.

Enfouir des déchets coûte cher, nécessitebeaucoup d’espace et produit une quantité

non négligeable de méthane, un gaz à effetde serre encore plus puissant que ledioxyde de carbone.

Il est donc devenu nécessaire d’allégernotre empreinte écologique annuelle afinde prendre le chemin d’un développementplus durable. Améliorer la qualité de l’en-vironnement en consommant mieux estun geste qui doit s’inscrire dans le quo-tidien dans le but d’offrir un monde moinspollué aux générations futures. Pourquoine pas commencer lors de votre prochaindîner?

(1)Notre empreinte écologique. MathisWackernagel et William Rees, écosociété,1999.

Pour calculer votre empreinte écologiqueannuelle: www.agir21.org • www.ecocons.org• www.radio-canada.ca/radio/eco-conseil •dsf.uqac.ca/dept/eco-con/ecocons.htm

C a s q u e s v e r t sConscientisation

L’empreinte que vous laissezL’heure du dîner, moment privilégié pour refaire ses énergies et pour de joyeuses rencontres. Et à lacantine, avez-vous déjà regardé attentivement votre plateau? À part la nourriture, que voyez-vous? Uneassiette, des ustensiles et une bouteille d’eau... en plastique? Un ou deux verres en styromousse?

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DÉES en Éco-Conseil

Natasha Beaulieu n’en est pas àses premières armes en écriture, elle adéjà remporté plusieurs prix lors deconcours littéraires. Ce qui frappe à lalecture du style de lajeune femme, c’estcette imagination, ilfaut bien l’avouer,morbide, la présencedu sang, de la bru-talité et même de lasexualité. On entrevraiment dans ununivers frappant quipeut même choquerà certains moments.C’est du moins ceque vous pourrezconstater en lisantles deux premiersvolets de sa trilogieLes Cités intérieuressoit: L’Ange écarlateet L’Eau noire. Letroisième, L’Ombrepourpre devrait d’ail-leurs paraître sous peu. À quel genred’histoire faut-il s’attendre? Sansmâcher les mots, on dira une histoireassez «fuckée» merci! Une multitudede personnages gravitent autour d’unhomme, David Fox, devenu immortelaprès avoir reçu le contrat de protégerune cité qu’il a danssa tête. La cité qui luia été donnée, vide depopulation, devra lerester sinon il risquede redevenir un sim-ple mortel. La situa-tion se compliquelorsqu’il commence àvoir des gens circulerallègrement dans lesrues de la ville. Leproblème est donc dedécouvrir commentils sont arrivés à en-trer là. Au fil de lalecture, on apprendque certaines per-sonnes arrivent àentrer et même àsortir de cette citéapparemment inaccessible. Ce quisemble n’être qu’un endroit imagi-naire évolue en réalité de façonparallèle à notre propre monde. Unjeune peintre n’ayant jamais vu la citése mettra à la peindre en la voyantsurgir dans son esprit, une jeunearchitecte s’inspirera elle aussi de sesvisions pour créer des chefs d’œuvrearchitecturaux alors que d’autresvoyageront d’un endroit à l’autre grâce

à une eau mysté-rieuse. Tout cela peut sembler confusmais on ne perçoit rien de tel en lisant.Tout au plus, on se sent dérouté par ce

qui se passe. L’effetest toujours saisis-sant. J’avoue que lagrande franchise del’auteur qui trans-paraît dans son his-toire laisse parfoisenvie de refermer lelivre. Certaines scè-nes sont violentesvoire choquantesmais le désir deconnaître la finprend rapidementle dessus. Person-nellement, je nevous recommandepas de le lire enmangeant ou sivous avez le cœursensible. On est trèsloin d’une littéra-

ture écrite uniquement pour respecterles goûts délicats du public! Comme laplupart des romans de ce genre, onaime ou on aime pas, il est doncdifficile d’avoir une commune mesurepour en parler. Mis à part la durereprésentation des choses, les deux

romans compor-tent certaines lon-gueurs, mais encorelà, il est difficile dedire si ce sont deséléments essentielspuisque le dénoue-ment se trouvedans le dernierroman qui n’est pasencore paru. Madernière réserveconcerne le côtéérotico-sexuel quel’on retrouve unpeu partout dansl’histoire. On ydécrit allègrementdes gens se mas-turbant, des scènesfétichistes ou en-

core sadomasochistes à un tel pointqu’il arrive au lecteur de se demandersi ces descriptions sont vraimentnécessaires. J’imagine que c’est lareprésentation parfaite de ce siècle ditde la démesure. Mon conseil demeu-rera toujours le même: lisez, vousverrez bien!

Cote Griffon: **** pour le cru de lachose

L’autre jour, mes pas m’ont menédans un bien curieux coin de terre...La première chose que j’y vis était biensurprenante: plein de monde en trainde reconstruire une grosse tour sur unbanc de sable. On m’a dit que ce pays-là s’appelait Château-sur-Sablon. À cequi paraît, c’étaient deux dragons quise battaient là-dessous et qu’il fallaitempêcher de sortir. La tour les conte-nait comme un bouchon de «la mau-dite bonne bière qu’y brassent dans c’te

pays-là». Chaque fois, la tour s’é-croulait; chaque fois, on la recons-truisait selon les commandites que leSeigneur des Endormeurs donnaitlibéralement au Premier Maître duchantier. Celui-là, on pouvait pas lemanquer: un gars à tête frisée bienconfortablement assis sur une char-rette tirée par deux bœufs rouge steakqui broutaient les fleurs de lis, dont lepays était (heureusement) encore bienfourni. Mais qui diable avait déjà vuun dragon?

Le Seigneur des Endormeurs était unfidèle sujet de la Reine au Lion d’Or. Ilavait son château plus à l’ouest, sur laColline de l’Ennui Profond, au milieude la Forêt des Bois Dormants. Ceuxqui habitaient là croyaient que la Terreétait carrée comme un dé pipé:«Quand vous allez à l’arrête, qu’ilsdisaient, c’est nécessaire pour quevous arrêtez et tournez à droite, right.Ça fait du sens, parce que sinon voustombez, et tomber ça heurte!»

Plus au sud, c’était le Marais de laMain-de-Dieu où vivait une gagnebien pire encore. Ils parlaient la languedes Endormeurs, mais mal. Et mêmesi dans leurs navigations, ils n’avaientjamais rencontré la moindre arrête, ilscontinuaient de croire que la Terreétait carrée. C’est qu’ils aimaient avoirraison, ces gens de la Main-de-Dieu!Mieux valait se tenir loin de ces dan-gereux fanatiques qui vous vendentleur rêve tout en étant trop ignares

côté blason pour savoirapprécier les subtilescourbes d’une fleur delis. Il leur faut des ima-ges d’enfant: des étoilesou les triangles de leurs meilleursamis.

Quant aux enfants de Château-sur-Sablon, le Premier Maître, du haut desa charrette à bœufs, avait confié leuréducation à un maître éminent de

psycho-pédago-pédophilo-nigologie.La première chose qu’avait faite cegrand Réformateur fut d’interdire auxérudits et autres lettrés d’enseigneraux enfants. À leur place, il avaitmandaté les diplômés de sa Réforme,qui enseignaient l’Art de l’Oubli etdistribuaient généreusement leurscertificats de relevé de compétence.C’était «gratuit» mais fallait payer...Maudite influence du sud!

Plus loin sur ma gauche, j’aperçus unesolide forteresse au granit certifié parles siècles. «Ah oui, qu’on me dit, ça,c’est Castel-sur-Rock-Saint-Jean. Maison peut pas aller là; le Seigneur desEndormeurs a dit que c’est hanté...»Booo! Ça faisait 244 ans que personnen’y avait bu une maudite bière.

De temps en temps, quelque chevalierdu pays organisait une sorte detournoi: il fallait monter sur la plushaute tour du châtel maudit pour fairela grimace au château des Endor-meurs qu’on voyait de là. Au pont-levis, le chevalier fleurdelisé deman-dait à tout(e)-un(e)-chacun(e) de savoix azurée: «Es-tu game d’entrer?» Si50% plus un(e) répondait «oui»,l’interdit serait enfin levé... Mais voilà,à chaque fois, ça foirait parce que leSeigneur des Endormeurs payait àprix d’or un charlatan-illusionnistepour faire Booo! au moment critique.Et tout s’effondrait en château decartes...

À suivre...

YY ’’ aa mm aa tt ii ee rr ee .. .. ..c u l t u r e

Pleins feux sur Natasha Beaulieu

«Hard» littératureCe mois-ci je continue sur la lignée des écrivainsquébécois «en vogue», tous sont publiés aux ÉditionsAlire. On entre dans le monde du fantastique noir telque créé par Natasha Beaulieu, un univers rempli demystères, de sensualité plus qu’explicite et depersonnages plus étranges les uns que les autres.

Mireille Gagnon-Langlais

Nouvelle histoire à suivre

Le troubadourAllons, donnez-moé doncque à boére !Que j’vous conte une p’tite histoére !

Dominic Locas

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CENTRE D’ENTREPRENEURIAT ET D’ESSAIMAGEUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI

Midi-conférences

22 septembre 2004Québec Issime : Les réalités d’uneentreprise culturelle régionaleConférencier : Robert Doré, producteur délégué Québec Issime et directeur général, Théâtre Palace Arvida

20 octobre 2004La dynamique familiale dans une entrepriseConférenciers : MM. Jean-Marc et Sylvain Couture,copropriétaires, Hôtel Le Montagnais

24 novembre 2004L’expansion d’une entrepriseConférencière : Mme Josée Gauthier, Les Bergeries duFjordLocal H1-1050, de 11h45 à 12h45 Entrée libre!

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Le CEE-UQAC, partenaire de la journée de l’emploi du 10 novembre 2004Pour des renseignements supplémentaires : Mme Marianne Bolduc, coordonnatrice d’activités, (418) 545-5011 poste 4654, [email protected]

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Le Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’Université du Québec à Chicoutimi a pour missionde promouvoir l’esprit entrepreneurial et la création d’entreprises auprès de toute la communautéde l’Université du Québec à Chicoutimi (étudiants et diplômés de l’UQAC, professeurs, personnelde soutien et chargés de cours). De plus, le CEE-UQAC soutient et promouvoit les activités dedéveloppement entrepreneurial au Saguenay-Lac-Saint-Jean et à Sept-Îles.

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Ateliers d’information et de perfectionnement

Jeudi le 30 septembre 2004

« Comment bien vendre et satisfaire le client »

Conférencier : M. Yves Lachance, professeur, UQACHeure: de 9 h à 12 h Lieu: Alma Coût : 30 $

Vendredi 3 décembre 2004Thème à confirmerHeure: de 9 h à 12 h Lieu: UQAC Coût : 30 $

Activité spéciale

10 et 11 novembre 2004Holiday Inn Saguenay

Salon Trans-Fab PMEVenez y rencontrer des entrepreneurs de la région!Venez voir ce qui se fait de beau,bon et intéressant par les entreprises régionales.

Heures d’ouverture du SalonMercredi le 10 novembre : 19 h à 21 hJeudi le 11 novembre : 8h30 à 17 h

Entrée gratuite!

* Achetez un iPod ainsi qu’un PowerBook ou un iBook admissible (à l’exclusion du iPod mini et du iBook 12 po à lecteur de CD-ROM)auprès d’un revendeur éducationnel agréé Apple entre le 28 juin et le 25 septembre 2004 et obtenez une remise de 275 $.Sous réserve de certaines conditions.

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Offert à votre coop de l’UQACJusqu’au 25 septembre 2004.