Gazzman tèt anba

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De "Mission" à "Viktwa"

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2 4 mai 2013No 852

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 707FANS

La compagnie Ayikodans s’est offert un très beau local. Situé au numéro 7 de la rue Joe Assalie, Puits-Blain 4, Route de Frères, les lieux ont été inaugurés au cours d’un cocktail organisé dans la soirée de la Journée internationale de la danse, le 29 avril 2013. Des profes-sionnels de la danse et des fans étaient présents pour célébrer ce moment avec Jeanguy Saintus, directeur artistique de la compagnie.

Avec une joie toute particulière, Jean-guy a reçu les différents invités à la soirée d’inauguration de ce nouveau studio qui revêt pour les danseurs d’Ayikodans et pour lui une importance inimaginable. « Ce local est le plus beau cadeau de toute ma vie », dit-il avec une grande émotion dans la voix. « Maintenant que nous avons notre propre lieu de création, notre chez-nous, nous sommes comme libérés d’un gros fardeau, et plus jamais nous ne sentirons cette inquiétude qui nous a tant pesé. Quand je croise les regards satisfaits et enjoués de mes danseurs, je me sens fondre de bonheur », nous confie-t-il.

A cette soirée, une ambiance de

Ayikodansinaugure son nouveau local!

grande fraternité, de solidarité et d’amour a régné. « Ce fut un moment extraordinaire. De grandes personnalités, des danseurs et des amis qui nous sont très chers ont fait le déplacement rien que pour nous. Par exemple, nous avions eu avec nous John Richard, président du Adrienne Arsht Center de Miami- Florida, des honorables sénateurs de la Répu-blique tel que Desras Simon Dieuseul, des membres de corps diplomatique, de grands politiques, des artistes haïtiens tels que James Germain, Jacqueline Charles et John Yearwood du Miami Herald, l’ex ministre de la Culture Magali Comeau Denis, Patrick Vilaire, Maryse Penette-Kedar, Youri Mevs, etc. C’était carrément sensationnel de voir tout ce beau bouquet de monde débarquer. »

Outre cette soirée qui a réuni près de 150 personnes, alors qu’une cinquantai-ne seulement étaient attendues, Jeanguy a vu, avec plaisir, les gens défiler dans la matinée pour visiter le local. Il a apprécié le master class qui y fut organisé et a reçu avec beaucoup d’enthousiasme les gestes de sympathies d’autres danseurs haïtiens. « J’ai longuement parlé à Lynn

William Rouzier, à Régine Mont-Rosier Jo-licoeur de RMT, mon professeur. J’ai aussi reçu un message de support de Jean René Delsoin, directeur de la compagnie JRD ainsi qu’une caisse de vin pour fêter tout cela », nous apprend-t-il visiblement très touché par ces marques d’affection.

Si cette soiree a été un succès, rien n’est prévu pour le 7 mai 2013, date qui rappelle la 25e année de la première prestation de la troupe ArtCho au Théâ-tre National. Après cette saison riche en activités, une pause s’impose pour l’hyperactif Jeanguy et sa troupe. « Le 7 mai, je me réveillerai sans doute dans un hôtel luxueux, puis je me rendrai dans une église pour méditer un peu », laisse-t-il entendre, rêveur. Puisqu’il en est ainsi, nous n’avons qu’à dire : «Bravo Jeanguy pour le nouveau local ! Succès et longue vie à Ayikodans !

Winnie Hugot [email protected]

Photos: Patrice Dougé

John Richard, président du Adrienne Arsht Center, John Yearwood, Miami Herald World Editor et Jeanguy Saintus DA Ayikodans

Iris and Stacey, deux futures professionnelles de la danse, peut-être

Inauguration du nouveau local de Ayikodans, les invités ont répondu à l’appel en masse

Jeanguy Saintus, directeur artistique de Ayiko-dans, et le chanteur James Germain

L’Honorable sénateur Simon Desras, président du Sénat, et le chorégraphe Jeanguy Saintus

Paula Clermont Péan et Jeanguy Saintus

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34 mai 2013No 852

Selon François Yrius, initiateur de l’événement, le déroulement de Haiti on Ice nécessite de grands moyens logisti-ques et financiers. Des investissements considérables qu’il n’était pas disposé à détailler avant la sortie de l’éditorial du 25 avril dernier, «Patinons, mes frè-res», sous la plume de Frantz Duval. Sa réponse au passage où le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste déclare que l’Etat haïtien a mis la main à la poche pour offrir « pour la première fois » une féerie sur glace à la population coule de source.

« Le montant du budget de Haiti on Ice s’élève à 300 000 dollars. Ce n’est pas un montant exorbitant, comme certains le pensent, pour un spectacle de grande envergure. Il vrai que le budget n’est pas bouclé. Donc, si on envisage de faire pa-tiner beaucoup d’enfants gratuitement, il nous faut rentrer de l’argent au guichet, la contrepartie du budget. Bien qu’il soit d’avis que le gouvernement assure un support logistique très important à cette grande première, il est important de tirer au clair que les partenaires principaux de l’événement, comme Total et Brana, ont donné beaucoup plus d’argent que qua-tre ministères réunis. Soit un montant de 15% environ du budget total », précise François l’air pincé.

Avec les contraintes persistantes qui affectent la faisabilité du spectacle, Haiti on Ice donne des sueurs froides, ceci plus tôt que prévu. Qu’est-ce qui manque à la roue pour tourner ? Pourquoi prolonger le suspense du poisson d’avril jusqu’en mai ? On n’arrive pas à trouver suffisam-ment de glace dans les parages, paraît-il. Autant de questions croustillantes que se pose plus d’un qui guette ce moment de loisir depuis des mois, ticket en main.

Toutefois, à l’instar d’autres pays chauds, Guadeloupe, Guyane et Répu-blique Dominicaine par exemple, Super Canal Prod tient à aplanir les difficultés. C’est une organisation qui marche, à en croire François. Haïti ne serait-elle pas un terrain propice pour faire du patinage sur glace ? Tout semble se liguer naturelle-ment pour compromettre cette grande première.

François Yrius, qui ne plaide pas coupable de cette mésaventure, explique que si on repousse autant le spectacle, c’est suite à des difficultés logistiques entraînant un retard dans la réception des générateurs de froid et une mise à disposition du stade plus tard que prévu. « Ensuite les responsables de congélation de Haiti on Ice, qui sont des Américains, ont exigé en dernier lieu une assurance vol afin de garantir la sécurité de leurs matériels en Haïti. Chose que je n’ai pu trouver auprès des compagnies d’assurance haïtiennes, en France non plus. A la vérité, aucune compagnie d’ici ou d’ailleurs que je connaisse ne veut assurer quoi que ce soit en Haïti. »

« Pour la petite histoire, j’ai contacté des compagnies d’assurance sur le terrain en raison de responsabilité civile pour les enfants qui auront à patiner lors de l’événement, elles m’ont demandé si j’étais en train de rigoler. Je suis surpris de voir que même les Haïtiens ne veulent pas assurer chez eux », poursuit François.

Dans cette initiative engagée par le gouvernement, la bataille n’est pas per-due. Pour le ministère du Tourisme, Sté-phanie Villedrouin joue toutes les cartes pour mener à bien ce projet qui, selon elle, peut avoir des retombées positives pour le pays.

Pour l’heure, Super Canal Prod pro-

met encore et toujours la glace au soleil. « Je ne laisserai pas le pays avant d’avoir réalisé Haiti on Ice, articule François au bord du gouffre. Si je voulais gagner de l’argent comme on le prétend, j’aurais déjà fini avec tout ça. Parce qu’à un moment de la durée, j’avais l’opportunité de faire le spectacle au Parc Canne à Sucre pour une minorité de gens, pour la classe aisée à proprement parler. Mais on a voulu élargir le cadre pour que tout le monde puisse en profiter. Et voilà ce qui nous a conduits à cette fin. »

Jusqu’à date, rien n’a changé dans la programmation. Sauf que Maxime Billy est retiré de l’affiche pour avoir fait de fausses déclarations à la presse concer-

Haiti On Ice :mission impossible ?Il est encore difficile de dire avec certitude et sans réserve que tout va bien pour Haiti on Ice. Après avoir annoncé trois fois de suite le report du spectacle, on s’abstient de parler d’une quatrième tentative. Cependant les efforts de dernière heure déployés par le comité organisateur et quelques ministres du gouvernement sont susceptibles de mettre un terme au pati-nage de Haiti on Ice. En attendant, l’ultime programmation est pour les 10 et 11 mai 2013.

nant le programme. Les billets sont tou-jours valables pour les jours respectifs.

Entre-temps, la patinoire est en phase d’acheminement. Sous le soleil luisant, une délégation de techniciens étrangers et haïtiens s’active pour rester dans les délais. Les équipements pour ‘‘faire’’ la glace ont déjà quitté les États-Unis et ar-rivent à Port-au-Prince ce week-end. D’ici jeudi prochain, si vous ne recevez pas depuis votre petit écran les premières images de Haiti on Ice, sachez que c’est la fin de la série. Mission impossible ?

Dimitry Nader Orisma

Nous n’avons pas la tradition du thé. Même si nous buvons volontiers, pour de multiples raisons, à des infusions ou dé-coctions de plantes que nous appelons vulgairement ‘’thé’’. A Thés & Macarons, le premier salon de thé en Haïti, nous aurons l’occasion de partager cet art raf-finé et élégant. Plus de 70 thés différents ne demandent qu’à séduire vos papilles gustatives.

La pétillante Daura Dutour Sajous est là pour vous guider. Le salon Thés & Macarons emboîte le pas à la tradition du Five o’ Clock Tea des Britanniques. Un menu est composé rien que pour vous. Avec les macarons, sandwiches, verrines et autres pâtisseries, vous découvrirez et adopterez sûrement ce que l’on appelle élégamment le « High Tea », qui rempla-cerait valablement un repas léger et qui comprend aussi dans ses variations, des tourtes, des omelettes, du saumon, des fruits et des crackers.

Avec un espace à découvert, qui

Le premier salon du thé s’ouvre en Haïti

semblerait suspendu dans les airs, n’était-ce le rideau de bambou qui l’entoure, le coin est super chic. Pour essouffler un peu dans la trépidante routine de Pétion-Ville, ou pour se raconter entre copines les derniers potins de la semaine. Ajouté à cela, un coin intérieur climatisé et superbement aménagé prête aussi à un tête-à-tête entre amoureux, très intime.

Tout est délicatement préparé pour plaire. Le décor est agréable, sympathi-que et chaleureux. Si vous passez au 5 de la rue Darguin, soyez sûr de trouver quel-que chose qui retienne votre attention et qui vous donne envie de revenir. Daura Dutour Sajous, initiatrice de ce concept en Haïti, est là, attentive à vos désirs, et vous invite vivement à venir partager sa passion des thés, à goûter quelques gourmandises faits maison, rien que pour votre bonheur.

Winnie Hugot Gabriel

Désormais, il y a un salon du thé en Haïti. Dans le complexe Irish Village, à Pétion-Ville, au premier étage, Thés & Macarons est là et vous invite à vivre une nouvelle aventure et à goûter de nouvelles saveurs.

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4 4 mai 2013No 852

Article 38

Se préparer pour l’entrevueL’entretien d’embauche, comme tout

dans la vie, mérite une organisation, d’autant plus que le marché du travail est très compétitif. Il joue un rôle décisif, et c’est pour cela qu’il est souvent stressant. Pour obtenir le poste, il faut mettre tou-tes les chances de son côté et ne négliger aucun détail. Indépendamment d’une bonne présentation, d’un bon curriculum vitae et d’une maîtrise de soi, l’une d’elles consiste à se renseigner le plus possible sur l’entreprise en question avant le rendez-vous.

Il faut surtout tenir en mémoire que l’employeur ne cherche pas forcément la personne parfaite, mais indépendam-ment du niveau de formation requise, celle qui paraît la plus indiquée sur plusieurs autres aspects importants pour son entreprise.

La préparation de l’entrevue se situe sur trois niveaux : mental, physique et technique.

L’aspect mentalLa veille de l’entrevue, il est impératif

d’éviter tout type de stress, de cultiver des vibrations positives, de bien dormir pour être au meilleur de sa forme, puis de veiller aux points suivants :

• Mettreunealarmepourfaciliterson réveil.

• Prévoirlesembouteillagesafind’être à l’heure.

• S’assurerleparkingafind’évitertout retard.

L’aspect physiqueChaque secteur d’activité a ses

propres codes vestimentaires. Ainsi, il est important de se renseigner afin de porter la tenue appropriée. Le recruteur garde un œil sur tout. Le CV aura beau être parfait, si l’aspect physique et les comportements laissent à désirer, cela peut constituer une note négative.

Les points suivants sont à considé-rer :

•Préparersatenuelaveille.•Éviterlesalimentsetlesparfums

forts, ainsi que de fumer. •Sefairelesongles,lescheveuxet

bien se raser. Si l’on garde une barbe, on la conditionne.

•Garderunepairedebasdanssonsac en réserve (dans les milieux ou l’on s’en sert) au cas où celui que l’on porte subit un accroc.

L’aspect techniquePour une entrevue, il faut se munir

d’un attaché-case contenant son CV et des copies du CV au cas où l’employeur demanderait un nouvel exemplaire. Sont aussi nécessaires, un bloc-notes et un ou deux stylos à bille. Ces derniers, surtout, sont très importants. Si au moment de remplir un formulaire, le postulant de-mande en emprunt, le recruteur le notera comme un manque d’organisation ou de discipline. De nos jours un iPad facilite de beaucoup.

Avant de partir pour l’entrevue il est important :

• Des’assurerquetouslesdocu-ments sont en règle pour le présenter à l’employeur

• QueleCVsoitpropreetprofes-

sionnel. •Depréparerunelistedequestions

réponses probables de l’employeur.

Gérer le stressLa recherche d’un emploi est une

situation stressante, et l’idée d’un entre-tien d’embauche génère des pensées qui provoquent souvent le trac chez le can-didat. Ordinairement, on recommande de cultiver des vibrations positives et de bien dormir la veille pour être au meilleur de sa forme. Au lieu de se harceler et de se torturer par des « suis-je assez qualifié pour le travail » ou « je ne serai pas retenu », etc., il vaut mieux travailler, se certifier à soi-même que l’on va faire de son mieux. Cette simple pensée va augmenter la résistance du postulant au stress lors de l’entretien.

Le trac s’estompe après les premiers moments d’échange. Ce qui reste est sa performance. Pour cela, il faut s’armer pour dialoguer avec le recruteur. Il faut réduire le stress par son degré de techni-cité et des méthodes disciplinaires telles :

• Préparersondiscoursousaprésentation dans les grandes lignes.

• Utiliserunlangageclairetbiendéfini en prévoyant des temps de pause.

• Fixerlerecruteurpourunecommunication parfaite et montrer que vous êtes sûr de vous, même si vous êtes stressé.

Quand une personne a le contrôle de soi, elle sera sereine, prendra de bonnes décisions et trouvera de bonnes réponses. Cependant, on ne se sent pas déstabilisé si le recruteur relate quel-que chose que l’on ignore. Comme il se pourrait que l’on n’ait pas une réponse à tout, on manifeste son désir d’apprendre et sensiblement, le postulant oriente l’employeur sur ses points forts.

Ce qui compte pour le recruteur, c’est l’écoute du candidat et sa tendance à vouloir s’améliorer.

L’habillement pour l’entrevue d’embauche

Il n’est pas facile d’obtenir une entre-vue de travail. Ainsi, quand finalement, on la décroche, il est impératif de se préparer pour l’occasion, en soignant l’un des meilleurs prérequis : son aspect externe.

Lors d’une entrevue d’embauche, indépendamment de ses compétences professionnelles, une apparence externe impeccable donne de l’assurance à niveau personnel. D’ailleurs, à l’accueil, il n’y a rien de plus gênant que de se vêtir de manière inappropriée et dans la salle d’attente, se sentir diminué face aux éventuels concurrents au poste.

La tenue convenable pour cette première prise de contact varie selon le type de travail. Lorsqu’on ne connaît pas encore les usages d’une entreprise, il est vivement conseillé d’adopter une tenue neutre. Mais si on veut mieux s’adapter on peut toujours visiter l’entreprise pour voir comment sont les autres employés.

Dans les secteurs du type banque, fi-nance, justice, etc., la tenue classique est la plus recommandée : Pour les femmes, le tailleur jupe de couleur plus ou moins sombre, les escarpins et bijoux fins; pour les hommes, le costume et, dans une moindre mesure (selon le type de l’emploi), la cravate et la chemise blanche avec des manches longues.

Dans les secteurs commerciaux tels: assurance, automobile, etc., la tenue peut être classique, mais moins rigide. Cependant, selon la taille de l’entreprise et le poste visé, on élira entre le formel et le semi-formel.

Dans les secteurs sociaux comme un bureau privé, de communication, du milieu médical, etc., on peut opter pour des vêtements neutres au ton pas-tel ou sobre.

Dans les domaines artistiques, publi-citaires, etc., on peut porter des tenues plus originales, colorées. Le jean n’est pas forcément mal vu, mais on évite le sac à dos et le débraillé. Même dans ce secteur, on évite les vêtements tels que les minijupes et les bas résille (bas gogo), les décolletés plongeants, les shorts et les souliers de sport.

Conseils divers pour briller •Lacoiffure,lemaquillageetlepar-

fum sont naturels et discrets.•Êtreproprebiencoiffé,bienraséou

une barbe bien en condition. •Desonglesavecunvernisdiscret.•Lescouleursneutres,desbijoux

de qualité et discrets : les femmes se limitent à une montre, un collier et une bague par main. Les hommes portent une montre et leur alliance.

•Leschemisesuniesouàfinesrayureset une cravate discrète.

•Desvêtementscommodespastropserrés afin d’être à l’aise face au stress de l’entrevue.

•Dessouliersfermésousemi-fermésde couleur neutre en évitant les talons aiguilles et stilletos qui ne s’adaptent ni à une entrevue de travail, ni au bureau.

•Selonlepaysleportdebasrehaussel’élégance.

LE SAVIEZ-VOUS ?•Quandonpostuleunemploi,le

téléphone annoté sur le CV doit être toujours disponible. Il faut éviter que les enfants ou les adolescents répondent à ce téléphone, car ils peuvent commettre des erreurs et des indiscrétions.

•Pourréduireleniveaudestress,quand on se met à la recherche d’un emploi, il suffit de se dire que chaque entretien permet d’acquérir des expé-riences, afin de progresser pour mieux faire la prochaine fois.

À PARAITRE BIENTOT Pour contacter l’auteur :[email protected] twitter : dismoicommentrecevoir

L’ENTREVUE : PRÉPARATION, GESTION DU STRESS, HABILLEMENT

Formel

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54 mai 2013No 852

Vieux déjà de trois ans, Disip a be-soin d’un nouveau disque pour succéder à « Mission », son premier album studio paru en 2010. Un opus qui a permis tant bien que mal au groupe de tenir en réalisant de tournées intéressantes en Haïti, à Paris, à Montréal et dans diffé-rentes villes des Etats-Unis.

Annoncée depuis l’année dernière, la sortie de cet opus est prévue pour le mois de mai prochain. Gazzman Couleur dit prendre des dispositions nécessaires afin que le nouvel album, « Viktwa » en l’occurence, connaisse un meilleur sort que « Mission ». Des artistes comme Richard Cavé de Carimi, Ti Harold, Ti Djo Zenny et Janjan Roose-velt devraient participer à cette nouvel-le oeuvre . Dans une entrevue accordée à Ticket Magazine à Miami, le chan-teur vedette et propriétaire de Disip, Gazzman Pier a.k.a. Gazzman Couleur promet un album de qualité. Pour le bonheur des fanatiques et le bien-être du compas, Gazzman affirme que Disip est prêt à partager la même affiche avec des groupes musicaux comme Klass, Zenglen et Nu-Look.

Par ailleurs, le chanteur s’est pro-noncé sur l’album « Rezilta » de Zen-glen. Il promet de faire le même exercice pour « Fè’l vini avan » de Klass. Aussi, Gazzman Couleur ne veut pas qu’on dise actuellement qu’il vient après son éternel challenger Gracia Delva en ter-mes de popularité. Il en a aussi profité pour aborder d’autres sujets avec nous. Lisez !

Comment va Disip ?« Rèd, rèd ! » On travaille pour faire

sortir l’album.

Quand exactement ? Et quel en est le titre ?

J’ai toujours dit qu’il sortira quand il est prêt, mais nous devons avoir quand même une date limite. Je pense que nous le sortirons pour le week-end du Haitian Compas Festival, vers le 18 mai 2013. Il sera intitulé « Viktwa ».

Pourquoi « Viktwa » comme titre de ce disque ?

« Viktwa », c’est ce que m’a dit l’Eter-nel. Après la Mission, c’est la Victoire. Plu-sieurs groupes musicaux dont Zenglen et Klass viennent de faire sortir leur CD;

d’autres comme T-Vice (16 mai) et Har-monik vont le faire. Tu vois ? Je fais de la promotion pour leur album (rires). Donc Disip le fera aussi.

Tu sais qu’il y a beaucoup d’atten-tes pour cet album, qu’est-ce que Disip prépare pour le public ?

Nous travaillons dur. Moi, je suis confiant dans le prochain disque de Disip. Le public peut s’attendre à mieux ! Nous avons minutieusement travaillé avec beaucoup de bons producteurs. Nous avons beaucoup prié aussi. Est-ce qu’il aura des hits ? C’est pour ça qu’on travaille, mais je ne peux pas déjà oser l’affirmer ; Dieu seul le sait !

Mais penses-tu que “Viktwa” connaîtra plus de succès que “Mis-sion” ?

Oui ! C’est ça la vie, tu dois faire mieux que ce que tu as fait hier ou aujourd’hui. Notre objectif, c’est d’aller plus loin que « Mission ».

As-tu déjà écouté l’album «Rezilta» de Zenglen et « Fè’l vini avan » de Klass ?

Oui. J’ai écouté « Rezilta », qui dit à chaque fois que vous avez résolu un problème, il y a un autre qui arrive. C’est un très bon message et un bel album. Il y a beaucoup de belles musiques sur ce disque dont « Rezilta », «Love someone» et « Nou gen problèm ». Pour le disque « Fè’l vini avan » de Klass, il est à peine sorti, je ne l’ai pas encore écouté, mais puisque c’est Richie, c’est sûrement un bon album. Le maestro ne saurait faire quelque chose de mauvais !

Comment comprends-tu le sujet, les paroles et le titre de cette chanson, « Fè’l vini avan » ? Il est bruit que c’est à Arly Larivière, ton ancien compère, qu’ils s’adressent ?

Je n’ai pas encore eu le temps de me concentrer vraiment pour entendre les paroles de cette chanson. Après l’avoir auditionnée, comme je serai en Haïti bientôt, je te dirai ce que j’en pense, comme je le fais pour Zenglen. Je ne suis pas juge, je peux avoir une opinion, mais ce n’est pas ce que je dis qui va faire marcher l’album. C’est au public de savoir si cette musique ou cet album va marcher, bien que je le souhaite. Que ce

soit Zenglen ou Klass qui fasse un bon album, c’est une bonne chose pour le compas direct.

Dans les jours à venir, on peut s’attendre à des affiches Klass/Disip, Zenglen/Disip. Nu-Look-Disip ?

Oui. A n’importe quel moment. Moi, je suis prêt pour tout le monde. Je n’ai aucun problème pour jouer avec n’im-porte quel groupe musical. Qu’il s’agisse de Klass, Nu-Look, Zenglen ou les amis de “bò lakay”. Il y a toujours des groupes qui refusent de jouer avec d’autres, Disip n’a pas du tout ce problème. Du moment que ce sera une bonne chose pour le compas et pour le public. Je suis prêt à jouer avec n’importe quel groupe !

Disip sera-t-il en Haïti pour l’été 2013 ?

Oui. C’est confirmé, nous serons en tournée au pays du 20 juillet jusqu’au 28 août 2013.

Il y aura Haitian Compas Festival le 18 mai et Disip a toujours quelque chose à présenter aux spectateurs, comment ça s’annonce-t-il pour le groupe cette année ?

Honnêtement je ne peux rien te dire d’encourageant. Nous n’avons pas encore rien travaillé cette année pour le festival. Actuellement, c’est la sortie de l’album de Disip que je gère. L’album est en train d’être mixé. Le poster est déjà là. Je n’ai pas encore pensé à Compas Fest. Comme vous le savez, l’année dernière, c’est nous, Disip, qui étions champions à ce festival. Disip a toujours quelque chose de beau à offrir à cet événement. Même à la dernière minute, nous prépa-rerons un show pour le CompasFest, bien que je n’aime pas faire les choses à la dernière minute.

Tu as lancé un slogan qui dit « Ki-te’m ri nèg yo », de qui parles-tu ?

Ce slogan s’adresse à ceux qui font des sauts périlleux, et c’est depuis l’an-née 2010 que je leur fais faire ça (rires).

Peux-tu les citer ?“Mwen kite sa, sa kite pa’l, l’ale jwen’n

sa ; li pa ka leve chay la, li kouri kite sa, l’al

jwen’n gwo Guerda, l’al fè ti ba ba titit ba, talè wa tande batay.”

Tu dis qu’il est allé retrouver Gwo Guerda, qui est « gwo Guerda » ?

« Gwo Guerda » est une réincarnation. (Rires)

Gazzman Couleur est l’un des chan-teurs les plus populaires dans l’HMI après Gracia ; que penses-tu de Pipo ?

Je suis l’un des chanteurs les plus populaires dans l’HMI après Gracia ?! Soyons sérieux, ne dis plus ça. Je ne viens après personne, moi. Vous savez que j’ai beaucoup de respect pour Gracia Delva, mais pas question de dire “après lui” !

Tu veux dire que Gracia Delva est en baisse ?

Je ne saurais jamais dire que Gracia Delva est en baisse ! Quand vous parlez de lui, ça veut dire beaucoup de choses. J’ai tellement de respect pour Gracia, qu’il serait préférable que vous disiez entre lui et moi, mais ne dites pas que je viens “après lui”.

Et si tu mettrais quelqu’un après toi disons un chanteur populaire après toi, ce serait qui ?

Je ne peux pas mettre quelqu’un après moi. Il ne revient pas à moi de faire ça. Je ne parle pas de moi.

Parmi tous les chanteurs actuels, que penses-tu de Pipo ?

« Bèl chantè, bon chantè », mais il y a une différence entre « bèl chantè », «bon chantè» et « gwo atis ».

Donc tu veux dire que Pipo n’est pas un grand artiste ?

Je n’ai jamais dit ça. Il est artiste. D’ailleurs, c’est vous qui m’avez qualifié de grand artiste... Maintenant, c’est à vous de savoir et de dire entre Pipo et moi, qui est “artiste” et “grand artiste”.

Après la sortie du single « Spirit » de Baby1King sur lequel tu as posé ta voix, il y a tout un scandale dans lequel ton nom est impliqué, qu’est-ce qui se passe exactement ?

Je suis une personne qui a trop bon coeur. Parfois, quand tu rend service à quelqu’un, tu es victime. Je l’ai tou-jours dit, Baby1King est un ami, mais l’homme n’est pas parfait, il a commis une erreur. Moi aussi, j’en ai commis une. Quand il m’a apporté la musique, je l’ai juste chantée pour lui. C’est après avoir analysé la chanson que j’ai constaté que je n’aurais jamais dû faire ça. J’avais de-mandé à Baby1King de ne pas faire sortir le morceau, surtout pour moi qui suis chrétien. Beaucoup de gens croient en moi et me voient d’une certaine façon. Je ne peux oser dire que je suis « One men » en trois personnes, le père, le fils et le Saint-Esprit. Ca c’est blasphémer et j’avais proposé à mon ami que même si je l’avais déjà chanté, de changer le texte. Mais il a refusé en disant que c’est sa vie et il a préféré se précipiter à faire sortir la musique. Je ne sais pas si c’est par mau-vaise foi ou s’il pensait que cela serait une bonne chose pour lui. J’ai donné le tort à Gazzman parce que les gens n’auront pas besoin de savoir si c’est Baby1King qui est en trois personnes, car c’est la voix de Gazzman qui a chanté “Spirit”. J’en suis conscient et je me suis agenouillé en de-mandant à Dieu de me pardonner, parce que ces paroles ne devaient pas sortir de ma bouche. Je le redis, c’est une musique que j’ai chantée pour un ami à moi.

Une adresse aux fans de Disip qui sont inquiets parce qu’il y a beaucoup de rumeurs peu avantageuses qui circulent ?

Nous sommes « Disip », nous leur demandons d’être tranquilles et patients. Nous travaillons pour eux. La victoire est à nous, elle viendra sous peu.

Propos recueillis par Gilles Freslet

GAZZMAN TÈT ANBA

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Samedi 4 et dimanche 5 mai 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Il y aurait anguille sous roche!

Deux rencontres internatio-nales amicales attendent l’équipe haïtienne sous peu. Contre l’Espagne, le

8 juin aux USA, et contre l’Italie, le 11 juin au Brésil.

Deux bons exercices avant notre entrée en lice dans la Gold Cup 2013 aux Etats-Unis. Ce-pendant, sur la formation du onze national on se pose bien des questions. Par exemple, combien de joueurs expatriés et de joueurs locaux seront au rendez-vous?

A entendre le sélectionneur Blake Cantero, le doute subsiste en tout. “Ne me demandez pas comment je vais jouer. Cela dé-pendra de l’effectif que j’aurai à ma disposition”, lache-t-il.

De là à deviner les non-dits du coach cubain, il n’y a qu’un pas. Et le président de la FHF d’enfon-cer une porte entrebaillée:”C’est seulement sur la fibre patriotique des joueurs appelés en sélection que se basera la préparation”.

Avec ou sans “fibre patrioti-que”, contre l’Espagne et l’Italie, les cracs d’outre-mer devraient ré-pondre présent car les match-ma-kers avaient posé comme condition pour trouver de prestigieux adver-saires du calibre de l’Espagne et de l’Italie que certains joueurs haïtiens évoluant à l’étranger intègrent l’équipe nationale. Mais, en fait, pourquoi les Belfort, Louis, Placide, Jean-Jacques ne répondraient pas à l’appel ?

Coupe Comme Il Faut

Comme il faut a très bien dé-marré le championnat corpo-ratif en s’imposant 1-0 face à Valerio Canez dans le cadre du

match d’ouverture de la 10e édition du championnat.

Violetta François Sigué, Joël Louis, Jean-Philippe Boisson du comité d’organisation de la Coupe Comme Il Faut étaient ce mercredi 1er mai des gens doublement heureux après bien sûr la victoire de l’équipe représentative de la Comme Il Faut et l’inauguration de toute beauté de la 10e édition du championnat .

Courte victoire dirait l’autre, mais ô combien précieuse pour Comme Il Faut qui a attendu jusqu’à la 41e minute de jeu pour marquer le but libérateur d’ Olman Jean-Louis Cadet, suite à un débordement et une passe d’Alexandre Makendy.

Pourtant à un certain moment de la partie, Valerio Canez avait le contrôle du jeu mais Jhonny Desco-lines (entraîneur adjoint de l’équipe) très bien surveillé par la défense adverse ne pouvait à lui tout seul tromper sa vigilance.

N’était-ce les attaquants de Com-me Il Faut qui en maintes occasions confondirent vitesse et précipitation dans la conclusion finale des actions, la défaite aurait été beaucoup plus lourde pour Valerio Canez.

L’équipe chère au trio Auguste (Jean-Luc, Jean-Pierre et Xavier) qui se retrouve dos au mur après cette

Comme il Faut fume Valerio Canez

défaite se voit du même coup dans l’obligation de gagner son prochain match face à Digicel.

Cent fois sur le métier messieurs les joueurs de Valerio Canez, remettez votre ouvrage !

Côté Comme Il Faut, cause de l’absence d’un meneur de jeu et la présence d’ attaquants, qui un peu

maladroit, il a fallu l’entrée d’Alexan-dre Mackendy malgré des problèmes aux aducteurs, a pu percer la défense adverse et servir Holman Jean-Louis Cadet, qui ne s’est pas fait prier pour marquer le but de la victoire de son équipe au grand dam des joueurs et supporteurs de Valério Canez.

Comme annoncé plus haut tout n’est pas complètement perdu pour les partenaires de Jean-Luc et Xavier Auguste à condition bien sûr qu’ils redoublent d’effort afin de gagner leur prochaines rencontres.

Au programme ce week-end dans le cadre de la 10e édition de la coupe Comme il Faut :

Samedi 4 mai : La Couronne-OAVCT

Dimanche 5 mai : BRANA-DI-NASA

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Deux folles de foot sous l’objectif de Jean marc Hervé abélard

la joie des supporters de Comme il faut après le but marqué par olman Jean-louis Cadet (photo : Jean marc Hervé abélard)

olman Jean-louis Cadet dans ses oeuvres (photo : Jean marc Hervé abélard)

Les autorités de la Fédération haïtienne de football (Fhf) et celles de la ligue d’Hauchem de Montréal ont signé un contrat

de partenariat pouvant permettre aux Grenadiers d’effectuer un camp d’entraînement d’une quinzaine de jours à partir de 19 juin à Montréal (Canada), cela en vue de leur parti-cipation à la 12e édition de la Gold Cup qui aura lieu aux USA du 7 au

La ligue d’Hauchem de Montréal au chevet des Grenadiers

28 juillet 2013. L’annonce officielle en a été faite

par le président de la Fédération haï-tienne de football, Yves Jean-Bart. A en croire ce dernier, la ligue Hauchem de Montréal dirigée par Célésomme Lanéus, s’engage à héberger à l’hôtel Universel, un total de 34 personnes faisant partie de la délégation haï-tienne qui doit arriver à Montréal le 19 juin. Les Grenadiers disputeront

quatre tests matches, le 22 juin face à Impact de Montréal, évoluant dans la MLS. Le 26 juin, ils affronteront une sélection d’All stars de Montréal. Deux autres rencontres sont inscrites au calendrier des Grenadiers les 30 juin et 4 juillet, face à des adversaires qui restent à déterminer. Le 6 juillet, les Grenadiers se rendront di-rectement à New York pour deux jours plus tard leur premier

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Samedi 4 et dimanche 5 mai 2013 7

« La sélection nationale entrera dans la phase de préparation de la Gold Cup le 6 mai », ont révélé les responsables au niveau de

la Fédération Haïtienne de football, au cours d’une conférence de presse donnée mardi à la salle Jean-Vorbe du local de la FHF à la Croix-des-Bou-quets. En présence du sélectionneur, Israël Blake Cantero, du Directeur Technique National, Wilner Etienne, du Secrétaire Général de la FHF, Carlo Marcelin d’un membre du staff des responsables de Sélections, Variono Saint-Fleur et d’un accompagnateur venant du Canada, Sénézom Sanélus, c’est le président de la Fédération haï-tienne de football, Yves Jean-Bart, qui présente sommairement l’agenda.

« Nous ne disposons pas encore des moyens pour le faire, mais le sélectionneur croit que le 6 mai est le dernier délai pour démarrer la pré-paration et nous allons commencer. Nous avons un budget que nous avons envoyé à l’Etat haïtien et nous attendons la réponse pour les suites nécessaires. Entretemps, nous allons faire de notre mieux pour entamer les préparations lundi», assure-t-il.

« Selon les règlements de la compétition, nous devons envoyer une présélection de 35 joueurs à la Concacaf 45 jours avant le début de la compétition. De ces 35 joueurs, le sélectionneur retiendra les 23 qui disputeront la Gold Cup », a-t-il continué. Interrogé sur le nombre de joueurs qui participeront à la prépara-tion à Port-au-Prince, M. Jean-Bart a précisé : « Le sélectionneur a préféré travailler avec un effectif réduit pour ne pas donner de faux espoir ».

L’agenda« La sélection nationale entame

sa préparation du 6 mai au 1er juin à Port-au-prince. Elle laisse Haïti le 1er juin pour aller continuer sa prépara-tion dans un mini camp d’entraîne-ment à Orlando du 2 au 6 juin avant qu’elle ne rencontre l’Espagne le 8 juin au Sunlight Stadium à 4h pm. Les joueurs de la sélection laisseront Mia-mi immédiatement après la rencontre du 8 juin. Destination : Rio de Janeiro où ils arriveront dans la matinée du 9 juin et mettre les dernières touches pour la rencontre contre l’Italie le 11 juin. 4h pm. Immédiatement après le match les joueurs se rendront à l’aéroport de Rio d’où ils rejoindront Port-au-Prince dans la matinée du 12 juin. Ils auront une semaine de répit avant de repartir pour le Canada le 19 où ils entameront la dernière phase des préparation jusqu’au 6 juillet avec 2 matches amicaux en prévision du-rant cette phase de la préparation. La sélection arrivera à New York le 6 et c’est là qu’elle disputera sa première rencontre dans la Gold Cup cette année », assure-t-il.

« Touchant ce plan de prépara-

GolD Cup 2013: préparatIon De la séleCtIon natIonale HaItIenne

Cap sur la Gold Cup 2013Deux mois exactement avant le coup d’envoi de la Gold Cup, les responsables haïtiens se décident à entamer la préparation de la sélection nationale haïtienne de football en vue de rencontrer l’Espagne et l’Italie en juin et de mettre le cap sur la gold Cup. L’agenda.

une vue intérieure du sun life stadium. Ici petr Ceszh à l’échauffement (photo : enock néré)

tion, financièrement parlant, nous ne sommes, pour le moment, sûrs que d’une chose, les compatriotes qui sont au Canada ont beaucoup travaillé pour accueillir l’équipe à Montréal. La sélection devrait jouer un match amical contre l’Impact de Montréal au stade de Saputo, durant son séjour au Canada», a-t-il continué avant de laisser le soin a Sénézom Sanélus d’expliquer le plan d’accueil mis en place pour accueillir les Grenadiers là-bas.

« 19 joueurs locaux sont concer-nés par les préparations qui commen-cent lundi. Ce sont : Gardiens - Frandy Montrévil (Valencia) et Jospy Julien (Cavaly) - Défenseurs : Jean Garry Ruben (America), Ricardo Adé et Jude Saint-Louis (Baltimore) , Jean Dany Maurice et Jean Robert Jean (Valencia) et Fritz Saint-Germain (Vic-tory) - Milieux : Wilt Donald Guerrier (America), Vaniel Sirin (Victory), Monuma Constant Jr (Racing Club Haïtien), Geraldy Joseph (Valencia), Horat Luckner Jr (Aigle Noir), Charles Hérold Jr et Gérald Charles (Tempête) - Attaquants : Péguero Jean Philippe (Don Bosco), Fritznel Louis (Racing Club Haïtien), Bony Pierre (Victory) et Johnley Chery (Aigle Noir).

« Ne me demandez pas comment je vais jouer. Cela dépendra de l’ef-fectif que j’aurai à ma disposition. De-

puis ma prise de fonction, j’ai joué en 4-3-3 à un certain moment, j’ai joué en 5-3-2 à un autre et dans d’autres dispositions encore. Cela relevait des éléments dont je disposais » a pour sa part expliqué le sélectionneur Blake Cantero.

« Si je ne dispose pas de deux avants comme Péguero et Belfort par exemple, je ne peux pas me permettre d’espérer jouer avec deux attaquants », a-t-il continué.

« Je ne peux pas me fixer des objectifs alors que je ne connais pas encore les joueurs que j’aurai à ma disposition. Donc je ne peux pas me mettre à faire des promesses dès maintenant. Seulement les deux mat-ches amicaux du mois de juin me per-mettront d’entrevoir comment sera la Gold Cup » a-t-il continué, pour répondre aux questions touchant les espérances que peuvent nourrir les fans haïtiens de la formation qu’il mènera à la Gold Cup.

« Seulement c’est sur la fibre pa-triotique des joueurs que se basera la préparation car si un joueur ne pense pas jouer pour son drapeau, la victoire sera encore plus difficile à obtenir » a-t-il avancé, avant de laisser entre-voir un profil sommaire de ce pourrait constituer l’ossature de son équipe type pour la Gold Cup. Une équipe type qui pourrait compter Placide,

Jean-Jacques, Jean-Marc, Belfort...entre autres.

La sélection nationale haïtienne se prépare à disputer deux matches amicaux de grande importance contre l’Espagne le 8 juin au Sun life Stadium le 8 juin et contre l’Italie à Rio de Ja-neiro le 11 juin. Elle fera son entrée dans la Gold Cup le 8 juillet contre le Honduras au Red Bull Arena de New Jersey près de New-York à 9h 30 du soir.

Ensuite, elle jouera contre Trini-dad le 12 juillet au Sun Life Stadium de Miami à 7h avant de terminer son premier tour de la Gold Cup le 15 juillet au BBVA Compass Stadium de Houston au Texas à 7h00 du soir contre le Salvador.

Enock Néré/[email protected]

match dans la Gold Cup face, à Honduras.

Sont inclus également dans la clause du contrat : « Trois repas de standard international par jour, une petite collation avant chaque match, un terrain pour s’entraîner. Ils mettront à disposition des Grena-diers, un vestiaire, un autobus pour assurer le transport des joueurs, un muni autobus pour les achats relatifs aux besoins de la sélection ainsi que deux officiers de liaison. Ces derniers seront disponibles pour les Grenadiers partout ils doivent s’en aller. Les di-rigeants d’Hauchem interviendront aussi au cas où un joueur serait blessé », lit-on dans le contrat liant la Fédé-ration haïtienne de football et la ligue d’Hauchem de Montréal.

Pour ce qui est de la Fédération haïtienne, elle s’engage à obtenir le visa canadien pour les membres de la délégation: De même, ce sont les dirigeants qui paieront le billet d’avion ainsi que le per diem pour chaque per-sonne faisant partie de la délégation (joueurs et entraineurs).

S’exprimant au terme de ce contrat, le Directeur technique natio-nal s’est montré confiant à l’idée de réaliser ce camp d’entraînement. « Ils sont sérieux. On avait l’habitude de travailler avec eux. Ce sont eux qui nous avaient permis de disputer un test match en 2008 contre la Syrie pour préparer la Gold Cup », a rappelé Wilner Etienne.

Avant ce camp d’entraînement à Montréal, les Grenadiers auront à disputer deux importants tests mat-ches les 8 et 11 juin prochain respec-tivement à Orlando face à l’équipe championne du monde et double championne d’Europe, l’Espagne et à Rio contre l’Italie.

Légupeterson Alexandre

La ligue...

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8 4 mai 2013No 852

Roosevelt Jean interprète ‘‘Fè m sonje kiyès mwen’’

Karl Foster et son peuple Béni Le puplic a fait le déplacement timidement

Chantal Saint-Fort ap adore Bondye

Tamara Suffren et Myria venues supporter T-Roos Chantal Saint-Fort (à droite) pose avec une fan Réginald Dupas bien entouré des Béni girls

Concert de retour de Roosevelt Jean Noël en HaïtiPalais Municipal le 2 mai 2013

“My Immortal” (Evanescence) : Cet-te musique me traverse profondément. Je peux l’écouter durant des heures sans jamais me lasser.

“Le Sucre et le sel” (Garou, Annie Villeneuve & Suzie Villeneuve) : J’aime la voix de Garou et la toile de fond de cette musique. Les artistes traitent d’une cruelle réalité que connaissent beau-coup de gens dans le monde. Quand un homme a deux femmes et que l’une d’elles apprend la nouvelle, c’est la rage.

“I swear to God” (Izolan) : Pour moi, cette chanson est comme le résumé de la détermination du rappeur. Certes, la van-tardise est omniprésente dans le single, mais, contrairement à d’autres, Izolan ne cache pas son désir de vouloir devenir millionnaire et dévoile beaucoup de ses rêves. Mwen tou, m anvi millionaire, lol !

“Lè yon fanm damou” (Zatrap) : Chapeau aux rappeurs de Zatrap pour

La playlist de Stéphanie DouyonOrganisatrice d’événements culturels, manager de P-Jay et des artistes de Oyè Oyè Recordz dont Izolan, J-Bleek, Dona…, directrice de Koi D‘9 Entertainment, Stéphanie Douyon jongle entre les chansons d’amour et les saveurs antillaises qui font tressaillir son être. Certaines chansons de ses protégés apparaissent aussi dans la liste de ses chansons favorites.

ce tube qui cartonne sur la bande FM. J’aime la mélodie et le texte. Ensuite, on dirait que je me trouvais dans la ligne de mire des rappeurs de Zatrap, qui ont chanté ma façon d’être quand je suis amoureuse.

“Toup pou yo” (Barikad Crew) : Une meringue incontestée qui restera pour longtemps dans les annales de la musique haïtienne et dans la mémoire de plus d’un. C’est comme le cri des durs à cuir « Toup pou yo ». Depi m tande l m pa ka pa danse.

“I don’t wanna hurt you” (P-Jay) : C’est chou de voir comment un homme cède à tes caprices quand il se sent cou-pable. Et quand il se met à tes pieds pour s’excuser et te faire la promesse qu’il ne te blessera plus ; cela devient encore plus craquant.

“Madan Letan” (RAM) : D’abord, j’aime la voix à mille saveurs de Lunise ,

ensuite, cette meringue a un côté ahuris-sant qui entraîne tout le monde dans sa mélodie. Chrétien ou pas, personne ne peut contester n’avoir pas secoué la tête en écoutant cette meringue. Même par accident.

“If I were a boy” (Beyonce): La diva Beyonce s’est mise dans la peau d’un homme pour composer cette chanson. La première fois que je l’ai écoutée, je me suis posée la question : « Si j’étais un homme, comment serait ma vie ?». Bon nombre de filles aurait aimé avoir la réponse à cette question.

“When a woman loves” (R Kelly): A travers ce titre, on retrouve le R Kelly d’autrefois. Non seulement il chante les tendres habitudes d’une femme amoureuse, mais il a également mis tout son potentiel pour accoucher de cette musique. C’est comme une adaptation anglaise du morceau « Lè yon fanm damou » de Zatrap.

“J’ai un secret” (Orlane) : Qui n’a pas de secret ? Il est évident, on a tous quelque chose qu’on n’aimerait pas que les autres sachent. Je pense que c’est dans cette même ordre d’idées que les groupes Toxic et Kreyòl La ont respecti-vement composé les morceaux « Histoire

cachée » et « Avwe la verite ». J’aime la voix d’Orlane, particulièrement sur cette composition musicale.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) etWendy Simon