Francês Dossier Buster Keaton - Les Trois...
Transcript of Francês Dossier Buster Keaton - Les Trois...
librement
inspirée de
El paseo de Buster Keaton
de Federico
Garcia Lorca
Ladernière
baladede Buster
KeatonUn spectacle
de la Compagnie Les Trois Clés.
Conception, mise en scène,
marionnettes et décors :
Eros P. Galvão
et Alejandro Nuñez Flores
Dramaturgie et musique :
Marcus Borja
Avec :
Eros P. Galvão, Marcus Borja,
Alejandro Nuñez Flores
et Sigfrido Rivera
Construction
des marionnettes :
Alejandro Nuñez Flores
et Sigfrido Rivera
Costumes :
Nadia Rémond
Lumière :
Marine Levey
Régie son et lumière :
Ioan Horga
Soutien et co-production :
La ville d’Aubervilliers, le Conseil
Général de la Seine-Saint-Denis (93).
En résidence à l’Espace Renaudie
à Aubervilliers (93), au Théâtre
des Chalands à Val-de-Reuil (78),
au Studio Théâtre de Stains (93)
et au Théâtre Nanterre-Amandiers
à Nanterre (92).
Au crépuscule de sa vie, dépassé par le chaos
des temps modernes, le vieux Buster Keaton s’enferme chez lui. Seul et oublié, il ne lui reste
plus que deux compagnons de route : son ombre
qui le guette et ses souvenirs qui le hantent...
Et c’est à leurs côtés qu’il va faire une dernière
balade, un voyage au fond de sa mémoire.
Entre Garcia Lorca et Samuel Beckett, acteurs
et marionnettes, fiction et réalité, nous ferons
revivre encore une fois un des plus grands génies
du cinéma muet à travers le regard et les outils
du théâtre, du cirque, de la danse, de la musique !
Son humour mécanique et absurde nous fournit
le vocabulaire pour tisser un récit poétique et
fragmenté qui, tout en nous faisant rire, nous
parle de la vieillesse, de l’abandon, de l’exclusion,
du temps qui passe...
La dernière balade de Buster Keaton traduit une
universalité troublante où tout se dit en poésie,
tendresse et humanité.
Après le grand succès de Silencio et La Gigantea,
la Compagnie Les Trois Clés, troupe d’artistes
internationaux poursuit son aventure hors
normes, avec ce tout nouveau spectacle !
Quand les lumières de la vie commencent à s’éteindre,
que reste-t-il ?
Le cirque, la musiqueet la marionnetteIl s’agit de rendre hommage au comique purement corporel – Buster veut
dire « casse-cou » – et faire rire par une maîtrise impeccable du rythme
et par le déploiement de capacités corporelles hors du commun. Buster
apparaît et disparait sur scène, se métamorphose, se fond dans une foule
d’objets démesurés.
Buster parle la langue du cirque, naturellement, simplement, dans une prise
de risque constante, sans qu’on lui prête forcément des agrées définis, même
si nous n’excluons pas la possibilité de leur utilisation. L’écriture circadienne
s’inscrit dans la continuité de notre démarche artistique. Le cirque est au
service d’un récit au sens le plus large du terme. Il ne s’agit pas d’incarner le
personnage de Buster, mais de suggérer son univers et de restituer ce qu’y
existe d’atemporel et d’universel.
Comme chez Gordon Craig et Tadeusz Kantor, nous partons de la
marionnette comme modèle pour l’acteur, base et outil concret pour
dessiner et transcender le jeu de l’artiste en chair et on os. La marionnette,
métaphore de la mort – unique habitante de ce corps froid et inanimé –
serait, selon la leçon de Kantor, le seul moyen possible pour représenter la
vie sur scène. Elle est habitée par le corps de l’acteur en même temps qu’elle
le double. Ainsi, le manipulateur n’est pas seulement celui qui se cache
derrière la marionnette pour lui prêter son souffle vital, mais un personnage
tout aussi actif qui dialogue avec elle.
La musique joue un rôle fondamental dans la construction dramaturgique
de nos créations et elle est, sans aucun doute, un partenaire indispensable
au développement de l’action scénique. Jouée presque toujours en direct,
elle donne la base rythmique et la pulsation qui soutient l’ensemble, ouvrant
des multiples possibilités émotives.
Une poétique des déchêtsC’est encore une fois chez Lorca que nous
puisons notre inspiration. Non pas dans
une œuvre aussi connue et célébrée que
La Maison de Bernarda Alba, mais dans un
petit texte aux airs de scénario surréaliste,
encore très méconnu du public : El Paseo
de Buster Keaton.
En réinventant la langue du poète andalou,
le spectacle part de la figure centrale de
Keaton et le fait parcourir, lors de sa «
balade » les univers tout aussi riches de
Samuel Becket – qui d’ailleurs a fait jouer
le même Buster Keaton, déjà âgé, dans
le seul film qu’il a réalisé (Film, 1965) – ;
l’artiste plasticien brésilien Vic Muniz
et sa poubelle extraordinaire ; Estamira
(femme-oracle de la déchèterie de Rio,
héroïne réelle du film de Marcos Prado,
sortie en 2005) et tant d’autres éléments
qui convergent vers une poétique de la
finitude, de l’exclusion et de la vieillesse,
de la vie qui passe et se récrée à partir des
ordures, des décombres, de la mort…
Notre héros se balade au bord du monde,
il erre, marginal, au travers de l’histoire
d’une époque et de ses débris. Dans sa
valise, les angoisses, l’émerveillement et
les interrogations d’un siècle.
Jusqu’à quel point ce que notre civilisation
rejette n’a vraiment plus d’utilité ?
“Ce qui est bon
pour la poubelle
est bon
pour la poésie”Manoel de Barros
Un théâtre sans frontièreNous nous réinventons à chaque nouvelle aventure, chaque
nouveau pays, chaque nouvelle scène que nous inves-
tissons. Notre travail est adaptable et perméable
à d’autres espaces, d’autres contextes et nous le
concevons ainsi : itinérant.
Au début, il s’agit presque toujours d’une expérimenta-
tion intuitive, un incessant va-et-vient entre la scène et
l’atelier de construction, le geste et la musique, la recherche du
corps dans l’espace et le tissage de la trame narrative.
Pour nous, un spectacle est le fruit de rencontres, de relations,
un processus mystérieux et inattendu dans lequel tous –
auteurs, acteurs, musiciens, plasticiens – se retrouvent pour
faire le même voyage, réunis autour du même enthousiasme et
de cette magie secrète qui fait que des talents et des idées se
côtoient, se confondent, se complètent.
Misant sur une forme de langage universel, sans barrières lin-
guistiques, nous aspirons à une forme de théâtre total au sein
duquel l’art est pensé comme un instrument sensible de réflexion
et transformation du regard et du monde.
Nos spectacles ont déjà parcouru de nombreux pays, défendant
toujours un théâtre sans frontières. Le caractère international de
notre équipe en est la preuve. France, Brésil, Chili, Roumanie,
Italie… autant de cultures et de sensibilités qui s’inscrivent
et se mêlent dans notre scène plurielle.
La Compagnie Les Trois ClésFondée en 2006, par Eros P. Galvão et Alejandro Nuñez Flores,
la compagnie Les Trois Clés explore et interroge l’univers
et les mulltiples possibilités d’un théâtre qui se fait au-delà
des mots… Sans pour autant y renoncer, nous cherchons à
construire, à travers le langage corporel de l’acteur-acrobate
et de l’acteur-marionetiste, une dramaturgie de l’image, du
mouvement et de l’expérience sensorielle.
Parallèlement à cette investigation esthétique, notre tra-
vail revendique, à chaque nouvelle création, le traitement
de thèmes humanistes et résolument ancrés dans l’actualité.
L’engagement dans des questions particulièrement sensibles
de notre époque se traduit par la quête permanente d’un équi-
libre entre l’interrogation sur le monde actuel et la recherche,
à la fois rigoureuse et inventive, de nouvelles formes d’expres-
sion artistique.
La compagnie Les Trois Clés compte déjà quatre créations en
son répertoire. Avec le soutien d’Amnisty International (avec
le spectacle La Gigantea), le groupe parcours de nombreux
pays (France, Brésil, Nouvelle Calédonie, Roumanie, Alemagne...)
et rencontre un large public.
4 créationsSilencio (2006)
La Gigantea (2008)
Macondo (2010)
La dernière balade
de Buster Keaton (2014)
Alejandro Floresest metteur en scène, comédien et acrobate aérien.
Il se forme, d'abord, au Chili à l'École de théâtre « La casa », ensuite,
en France, à l'Université Paris VIII – Master en études théâtrales et
en acrobatie aérienne avec Armonce Brown, Bruno Krief et Jean
Palacy.
Il débute sa carrière artistique avec Le Teatro del Silencio à Santiago
du Chili et parcours de nombreux pays et festivals internationaux,
entre 1987 et 1998 : Transfusion, Ocho horas, Mala Sangre, Taca
taca mon amour et Nanaqui, mise en scène de Mauricio Celedon.
Il vit en France depuis 1994 et il travaille avec Le Cirque Baroque :
Ningen, Troie ; la Cie Les Chevaliers de l'Aventure de Bruno Boiliveau :
Mélodie en Cheval Majeur et Équilibre (voltige à cheval) ; Tout Fou
Tout Fly (trapèze volant) : Illusion et Des ailes à nos Souliers ; Cirque
du Docteur Paradis, Cirque Foraine, Cie Le Sablier, mise en scène
de Pascal Dubois : Fellini Circus et Ubu circus ; Cirque Romanès : Le
mariage Gitan et en Italie avec la compagnie de danse Gilles Baron :
Pollici Verdi au Teatro G.B. Pergollesi à Jesi.
Conseiller artistique et professeur de cirque à l'École des arts de
la Piste à Boulogne-Billancourt. Il dirige des stages en France et à
l'étranger.
Eros P. Galvãoest metteur en scène, marionnettiste et acrobate aérienne.
Depuis 1990, en France, elle se forme à l'École Supérieure Nationale
des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières, en Études
Théâtrales - maîtrise à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris III et à
l'École de Mime Corporelle Dramatique de Paris.
Elle étudie l'acrobatie aérienne avec Gérard Fasoli, Frédérique Bidet
et Jean Palacy et au Brésil la danse et le piano au Conservatoire de
musique à Brasilia.
Entre 1997 et 2007, elle est membre de différentes compagnies de
théâtre et du nouveau cirque : Le Footsbarn Théâtre avec L'homme
qui rit ; Le Cirque Baroque (tournée internationale) avec Troie,
Frankenstein et Ningen ; Le Préau Centre Dramatique Régional
de Vire avec Sans Famille, l'autre voyage, mise en scène d'Éric de
Dadelsen ; Cie Le Sablier avec Ubu Circus et Fellini Circus, mise en
scène de Pascal Dubois ; Cirkea avec L'Enfant des Lucioles, mise en
scène de Swapna Dupont ; Cirque Romanès avec Le Mariage Gitan
et Les Cavaliers de l'Aventure, Bruno Boiliveau avec Équilibre et
Mélodie en Cheval Majeur.
Elle a enseigné l'acrobatie aérienne à l'Académie Fratellini et à l'École
de l'art de la piste à Boulogne-Billancourt et dirige des stages d'arts
scéniques en France et à l'étranger.
Marcus Borjaest acteur, metteur en scène, dramaturge,
musicien et chef de cœur brésilien.
Après une maitrise en lettres modernes à l'Université de Brasilia, il
se forme, en France, à l'École Jacques Lecoq et à l'École Supérieure
d'Art Dramatique de Paris. Il fait aussi un Master en Études
Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle (où il prépare actuellement sa
thèse de doctorat), ainsi qu'une licence et un Master en Histoire
de l'Art et Muséologie à l'École du Louvre dont il a fondé et dirigé
le chœur. Il est inscrit actuellement en second cycle (formation à
la mise en scène) au Conservatoire National d'Art Dramatique de
Paris.
Il se produit aussi bien en tant que comédien et metteur en scène
qu'en tant que musicien, chanteur et compositeur dans les projets
les plus variés et dans des espaces aussi divers que le Théâtre
National de la Colline, le Théâtre do Vieux-Colombier, le Musée du
Louvre ou le festival d'Édimbourg...
Il dirige plusieurs stages de technique théâtrale en France, en
Belgique et au Brésil.
57, rue Henri Barbusse / 93260 Les Lilas+33 (0)1 48 46 07 69 / +33 (0)6 64 13 20 64www.lestroiscles.com / [email protected]