Flash Marches - Point Hebdomadaire - 2015 02 27 BdP

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 Marchés Actions 27/02/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 CAC 40 4922 1,9% 6,4% 15,2% Eurostoxx 50 3575 2,4% 6,0% 13,6% S&P 500 2111 0,0% 4,0% 2,5% Marchés de taux 27/02/15 Sur 1 semaine Sur 1 mois Depuis le 31/12/14 Eonia* -0,06% -2pb* -4pb -21pb OAT 10 ans 0,55% n/d n/d n/d Matières 1ères 27/02/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 Pétrole (Brent, $/baril) 61 1,8% 30,5% 8,9% Or ($/once) 1209 0,6% -6,5% 2,3% Devises 27/02/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 EUR /USD 1,12 -1,4% -1,1% -7,2% ACTUALITE DE LA SEMAINE 23/02 : Janet Yellen a continué de souffler le chaud et le froid. En conséquen ce, les taux développés baissent. ECONOMIE Zone euro : Retour de la consommation domestique en Allemagne. Confirmation de la reprise en Espagne. Etats-Unis : La croissance du PIB* du quatrième trimes tre 2014 a été révisée à la baisse à +2,2% en rythme annualisé. Chine : L’activité dans le secteur manufacturier de nouveau en territoire d’expansion.  MARCHES Taux : Suite à l'accord de prolongation des aides européennes à la Grèce, un biais positif prévaut pour le crédit et les autres actifs risqués. Actions : Nouvelle semaine de hausse pour les marchés d’actions. NOTRE ANALYSE Alors que la contribution des exportations nettes est restée négative, en raison d’une croissance des importations supérieure à celle des exportations (comme durant le reste de 2014, la première année depuis quatre ans), la bonne nouvelle est que l’impulsion donnée par la demande interne ne faiblit pas. En effet, la contribution positive de la consommation privée n’a fait que croître au cours de l’année (pour atteindre près de 2 points de pourcentage au dernier trimestre), alors que celle de l’investissement  est aussi monté quelque peu par rapport aux trimestres précédents. Ces chiffres confirment le retour de l’Espagne à un régime de croissance normal. La révision du PiB américain plutôt marquée n’est pas si rare entre la première et la seconde estimation, essentiellement en raison de la méthodologie utilisée pour la première, qui tend à surestimer la contribution du secteur industriel tandis qu’elle peine à capter correctement l’expansion du secteur des services. Cette révision ramène la croissance américaine plus proche de sa valeur de long terme (ou croissance potentiel) de 1,9% et donne une image plus cohérente avec le ralentissement de l’inflation. * Ce terme est défini dans le lexique Source: Bloomberg, Strat égie Amundi - Données actualisées à 15h le 27/02/2 015 Semaine du 23 au 27 février 2015

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Flash marchés du 27 février 2015

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  • Marchs Actions

    27/02/15 Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    CAC 40 4922 1,9% 6,4% 15,2%

    Eurostoxx 50 3575 2,4% 6,0% 13,6%

    S&P 500 2111 0,0% 4,0% 2,5%

    Marchs de taux

    27/02/15 Sur 1

    semaine Sur 1 mois

    Depuis le 31/12/14

    Eonia* -0,06% -2pb* -4pb -21pb

    OAT 10 ans 0,55% n/d n/d n/d

    Matires 1res 27/02/15

    Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    Ptrole (Brent, $/baril)

    61 1,8% 30,5% 8,9%

    Or ($/once) 1209 0,6% -6,5% 2,3%

    Devises 27/02/15 Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    EUR /USD 1,12 -1,4% -1,1% -7,2%

    ACTUALITE DE LA SEMAINE

    23/02 : Janet Yellen a continu de souffler le chaud et le froid. En consquence, les taux dvelopps baissent.

    ECONOMIE

    Zone euro :

    Retour de la consommation domestique en Allemagne. Confirmation de la reprise en Espagne.

    Etats-Unis :

    La croissance du PIB* du quatrime trimestre 2014 a t rvise la baisse +2,2% en rythme annualis.

    Chine :

    Lactivit dans le secteur manufacturier de nouveau en territoire dexpansion.

    MARCHES

    Taux : Suite l'accord de prolongation des aides europennes la Grce, un biais positif prvaut pour le crdit et les autres actifs risqus.

    Actions : Nouvelle semaine de hausse pour les marchs dactions.

    NOTRE ANALYSE

    Alors que la contribution des exportations nettes est reste ngative, en raison dune croissance des importations suprieure celle des exportations (comme durant le reste de 2014, la premire anne depuis quatre ans), la bonne nouvelle est que limpulsion donne par la demande interne ne faiblit pas. En effet, la contribution positive de la consommation prive na fait que crotre au cours de lanne (pour atteindre prs de 2 points de pourcentage au dernier trimestre), alors que celle de linvestissement est aussi mont quelque peu par rapport aux trimestres prcdents. Ces chiffres confirment le retour de lEspagne un rgime de croissance normal.

    La rvision du PiB amricain plutt marque nest pas si rare entre la premire et la seconde estimation, essentiellement en raison de la mthodologie utilise pour la premire, qui tend surestimer la contribution du secteur industriel tandis quelle peine capter correctement lexpansion du secteur des services. Cette rvision ramne la croissance amricaine plus proche de sa valeur de long terme (ou croissance potentiel) de 1,9% et donne une image plus cohrente avec le ralentissement de linflation.

    * Ce terme est dfini dans le lexique

    Source: Bloomberg, Stratgie Amundi - Donnes actualises 15h le 27/02/2015

    Semaine du 23 au 27 fvrier 2015

  • Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    ACTUALIT DE LA SEMAINE Janet Yellen a continu de souffler le chaud et le froid. En consquence, les taux dvelopps baissent Aprs avoir insist sur lamlioration du march du travail, Janet Yellen a numr les cueils qui se dressent avant la normalisation de la politique montaire de la Rserve fdrale et ils sont nombreux. Elle a notamment mentionn les risques lis lconomie mondiale et la faiblesse de la reprise du march immobilier. La prsidente de la Rserve fdrale a indiqu quune politique trs accommodante tait encore ncessaire pour atteindre les objectifs de linstitution et quil tait peu vraisemblable que la Rserve fdrale remonte ses fed funds* lors de deux prochains comits de politique montaire. Janet Yellen a prcis que les remontes de fed funds se feraient sur la base d'une nouvelle discussion comit par comit . Globalement, elle a fait passer le message que la politique de fed funds sera dtermine par lvolution des chiffres conomiques.

    ECONOMIE Zone euro : Retour de la consommation domestique en Allemagne. Confirmation de la reprise en Espagne En Allemagne, la seconde estimation de la croissance du PIB au quatrime trimestre 2014 est ressorti 1,5% en glissement annuel (0,7% en glissement trimestriel), confirmant que lconomie continue de se remettre des chocs subis dans les trimestres prcdents grce la consommation. A 2,1% en glissement annuel, la croissance de la consommation prive a continu deffacer la perte encaisse au dbut de 2014, alors que linvestissement restait sur une tendance plus modre, confirmant sa dclration du prcdent trimestre. Paralllement, les exportations nettes ont retrouv des taux de croissance ( 4,1%), confirmant que la premire moiti de lanne 2014 avait marqu un point bas qui est maintenant derrire. Linvestissement est rest quelque peu la trane avec une hausse de 1,3% en glissement annuel pour le deuxime trimestre de suite, mais devrait rebondir plus tard sous limpulsion de la demande interne et externe. En Espagne, la seconde estimation de la croissance du PIB au quatrime trimestre 2014 a confirm que le pays reste en mode reprise, marquant mme une acclration avec un taux de 2,0% en glissement annuel contre 1,6% le trimestre prcdent. Cette acclration de la reprise est essentiellement nourrie par une demande interne soutenue, quil sagisse de la consommation (+3,3% en glissement annuel) ou de linvestissement fixe (+5,1% en glissement annuel, dont les taux de croissance se sont continment amliors durant le cours de lanne. Cette acclration a un prix, cependant : alors que les exportations ont retrouv des taux de croissance sains (+4,7% en glissement annuel) durant la seconde moiti de lanne, les importations ont cru encore plus rapidement, induisant une contribution ngative des exportations nettes, comme durant les trois premiers trimestres. Etats-Unis : La croissance du PIB du quatrime trimestre 2014 a t rvise la baisse +2,2% en rythme annualis Aux Etats-Unis, la seconde estimation de la croissance du PIB pour le quatrime trimestre de 2014 a t rvis 2,2% en glissement trimestriel annualis, la baisse par rapport une estimation initiale de 2,6%, en raison de moindres stocks. Un coup doeil aux composantes indique que la consommation prive a acclr quelque peu encore (avec une hausse de 2,8% en glissement annuel) par rapport au trimestre prcdent, confirmant lide dune expansion plus rapide en seconde moiti danne. Paralllement, la croissance de linvestissement est reste sur sa trajectoire 5,4% en glissement annuel, en ligne avec les trois prcdents trimestres, et la croissance des importations a dpass celle des exportations, avec respectivement +5,5% et +4,1% en glissement annuel. * Ce terme est dfini dans le lexique

    Semaine du 23 au 27 fvrier 2015

  • ECONOMIE (SUITE) Chine : Lactivit dans le secteur manufacturier de nouveau en territoire dexpansion. Le PMI manufacturier* HSBC de fvrier a surpris positivement en ressortant 50,1 lors de son estimation prliminaire (contre 49,5 attendu et 49,7 en janvier). Il sagit dun plus haut de 4 mois mais le sous-indice des nouvelles commandes lexportation a connu son plus fort repli depuis 20 mois, 47,1, perdant ainsi 3 points par rapport janvier.

    MARCHS Suite l'accord de prolongation des aides europennes la Grce, un biais positif prvaut pour le crdit et les

    autres actifs risqus. Soutenus par des rapports conomiques mieux orients que prvu et par la solidit des facteurs techniques, lie aux achats imminents de la Banque centrale europenne, les marchs du crdit europens ont vu leurs spreads* se resserrer par rapport aux obligations souveraines des pays du coeur, dont les rendements sont maintenant ngatifs jusqu' cinq ans. Nouvelle semaine de hausse pour les marchs dactions. Si le MSCI World AC* na que modestement progress (+0,7%), il sagit nanmoins de sa 4me hausse hebdomadaire conscutive. En zone euro, la progression a t plus sensible (+1,9%). Elle sest diffuse lensemble des marchs, en particulier en Grce (+3%), o la prolongation de 4 mois du plan de soutien a t accueillie avec soulagement. Aux Etats-Unis, lintervention toute en nuances de Janet Yellen devant la commission bancaire du Snat na gure eu deffets sur les actions (+0.0%)

    LEXIQUE Eonia : L'Eonia est l'abrviation d'Euro Overnight Index Average. Il correspond au taux moyen des oprations au jour le jour sur le march interbancaire en Euro, pondr par les transactions dclares par un panel d'tablissements financiers, les mmes que pour l'Euribor.

    Fed funds : correspondent aux prts que les banques amricaines se font les unes envers les autres pour rpondre aux exigences de rserves obligatoires fixes par la Rserve fdrale. Ces prts sont effectus pour des dures de 24 heures.

    Indice PMI manufacturier : Indicateur mesurant le niveau de confiance des directeurs d'achats, dans le secteur de l'industrie manufacturire amricaine.

    Indice MSCI World AC : Le MSCI mondial est un indice boursier gr par Morgan Stanley Capital International mesurant la performance des principales places boursires des pays les plus conomiquement dvelopps. L'indice, compos denviron 1600 titres de 22 pays, reprsente environ 60 % de la capitalisation boursire combine de ces pays. L'indice est pondr par le flottant des capitalisations boursires.

    PIB ou produit intrieur brut est lun des agrgats majeurs des comptes nationaux. En tant qu'indicateur conomique principal de mesure de la production conomique ralise lintrieur d'un pays donn, le PIB vise quantifier pour un pays et une anne donne la valeur totale de la production de richesses effectue par les agents conomiques rsidents lintrieur de ce territoire (mnages, entreprises, administrations publiques). Le PIB reflte donc lactivit conomique interne dun pays et la variation du PIB dune priode l'autre est cense mesurer son taux de croissance conomique.

    Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    Semaine du 23 au 27 fvrier 2015

  • LEXIQUE (SUITE)

    Pb : pb est labrviation de point de base ; 1 point de base correspond une variation de 0,01%. De fait, 100 points de base correspondent une variation de 1%. Spreads : (cart de taux) Un spread de taux est un cart entre deux taux. Il est dusage de comparer les carts de taux sur les emprunts d'tats 10 ans entre les diffrents pays europens et lAllemagne, qui possde la meilleure signature. Cet cart est exprim en points de base. Par exemple, lEtat franais empruntera avec un spread de 50 points de base (0,50 %) au-dessus de lAllemagne : lemprunt franais sera mis 2,5 % lorsque lemprunt allemand le sera 2 %

    AVERTISSEMENT Achev de rdiger le 27/02/2015 18h

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    Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    Semaine du 23 au 27 fvrier 2015