Finance Comportementale
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G. Capelle-Blancard
1
Introduction la finance comportementale
Gunther CAPELLE-BLANCARD
PLAN
1. Jouons un peu2. Les bulles spculatives Dfinition Un phnomne rcurant3. Les marchs sont-ils rationnels ? Rationalit limite Les comportements mimtiques Les anticipations auto-ralisatrices Lexubrance irrationnelle Confiance et dissonance cognitive
Lectures Manuel :
Broihanne M.-H., M. Merli, P. Roger, Finance comportementale, Economica, 2004.
Articles : Ackert, Church et Deaves, Emotion and Financial Markets,
FRBA, 2003. Barberis et Thaler, A Survey of Behavioral Finance, NBER,
2002. Daniel, Hirshleifer et Teoh, Investor psychology in capital
markets evidence and policy implications, JME, 2002. Schiller, From efficient market theory to behavioral finance,
Yale University, 2002. Thaler, From Homo Economicus to Homo Sapiens, JEP
2000.
Jouons un peu
Guessing game (Financial Times 97)
Choisir un nombre en 0 et 100.
Objectif : deviner le nombre entier qui sapproche le plus des 2/3 de la moyenne des chiffres choisis.
Prospect theory 1(Kahneman-Tversky)
Vous recevez 1 000.
Vous choisissez ? A. 500 B. 50% : 1 000 / 50% : 0
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G. Capelle-Blancard
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Prospect theory 2(Kahneman-Tversky)
Vous recevez 2 000.
Vous choisissez ? A. -500 B. 50% : -1 000 / 50% : 0
Heuristique borne
Vous avez achetez deux actions A et B. Prix dachat :A = 100 ; B = 50 Prix aot : A = 120 ; B = 120 Prix courant : A = 60 ; B = 60
Quelle action regrettez-vous de ne pas avoir vendue ?
Les bulles spculatives
Les bulles spculatives : dfinition
Ecart cumulatif entre la valeur courante dun actif et sa valeur fondamentale.
Deux phases : gonflement suivi dun krach plus ou moins brutal, dont les raisons sont le plus souvent exognes et qui agit comme une force de rappel.
Les bulles spculatives rationnelles
Blanchard (1979) et Blanchard et Watson (1982) Tirole (1982, 1985) : conditions dexistence
ne doit pas crotre un rythme dpassant le taux de croissance de lconomie long terme
ne peut apparatre sur des actifs dont le prix est born (obligations)
Les agents ont une dure de vie infinie (ou gnrations imbriques)
Ne peut pas disparatre puis r-apparatre (Diba et Grossman, 1988)
Un phnomne rcurant XVIIme sicle : la tulipomanie
XVIIIme sicle : Compagnie des Mers du Sud et Compagnie du Mississippi (systme John Law)
XIXme sicle : la railway mania
Le krach boursier de 1929Jeudi noir 24 octobre 1929 : -12,8 %, plus de 12 millions dactions sont changs (16 millions le 29)
Le krach boursier de 1987Lundi 19 octobre 1987 : DJIA -22,6%, prs de 600 millions dactions sont changsInterconnexion des marchs financiers : -10 % le mme jour partout dans le monde
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G. Capelle-Blancard
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La bulle InternetEntre janvier 1996 et mars 2000 DJIA : +200% (11 700 pts 01/2000) Nasdaq 100 : +3 000%. CAC 40 : 6 930 pts le 5 septembre 2000.
krach lent : DJIA : -20% entre 01/2000 et 07/2003 Nasdaq 100 : -75% entre 03/2000 et 07/2003 CAC 40 : -50% entre 09/2000 et 07/2003.
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2 000
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Nasdaq - 100 DJ IndCAC 40
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Nasdaq - 100 DJ IndCAC 40
Base 100 janvier 1992
1 500
2 500
3 500
4 500
5 500
6 500
1992
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1998
1999
1999
2000
2000
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2001
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2002
2003
CAC 40
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2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
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0192
4192
8193
2193
6194
0194
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2195
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0196
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2197
6198
0198
4198
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2 500
3 000
3 500
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150
200
250
300
350
400
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1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932
Lindice Dow Jones
Les marchs sont-ils rationnels ?
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G. Capelle-Blancard
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Les explications traditionnelles
Il ny a pas de fume sans feu Rationalit limit et heuristique
simplificatrice illusion montaire ; sur-pondrer les vnements rcents et
exceptionnels ; interprter les sries comme des tendances ; les choix des agents sont influencs par la faon dont
sont prsents les diffrentes alternatives ( frametheory ), etc.
Les comportements mimtiques Les anticipations auto-ralisatrices
Prospect theory (Kahneman-Tversky)
A 1 000 + 500 = 1 500 1 000 + 1 000 = 2 000 B 1 000 + 0 = 1 000
A 2 000 500 = 1 500 2 000 1 000 = 1 000 B 2 000 0 = 2 000
Quelques explications psychologiques
Lexubrance irrationnelle Confiance et dissonance cognitive
Les investisseurs privilgient les titres qui leur sont familiers Les agents manifeste une forte aversion pour les pertes
( prospect theory ) Les agents considrent souvent les performances passes
comme un indicateur des performances futures Les investisseurs ont tendance raliser de trop nombreuses
transactions Les investisseurs sont fortement influencs par leur humeur et
leurs motions. Note : Ces biais ne sont pas exploitables et ne
permettent pas de battre le march !
Les phnomnes de sur-ractionet dexcs de confiance
Debondt et Thaler, Does the stock marketoveract, JoF, 1985
Odean, Do investors trade too much, AER, 1999
Barber et Odean, The courage of misguidedconvictions, FAJ 1999
Barber et Odean, Trading Is Hazardous to Your Wealth: The Common Stock Investment Performance of Individual Investors, JoF, 2000
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G. Capelle-Blancard
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The disposition effect Barber et Odean, The courage of misguided
convictions, FAJ 1999
QJE, 2001
Limited Arbitrage in EquityMarkets
Mitchell, Pulvino et Stafford (JoF) Examine 82 cas o la capitalisation
boursire de la maison mre est < celle dune de ses filiales !
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G. Capelle-Blancard
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A Rose.com by Any Other Name
Cooper, Dimitrov et Rau (JoF, 2001) Examinent 147 entreprises US entre 1998
et 1999 qui ont chang de nom => .com
CAR[0,10] = 74% !
Good day sunshine?
Saunders (1993) et Hirshleifer et Shumway (2001)
26 pays de 1982 1997
Goetzmann et Zhu (NBER, 2003) : cet effet doit tre attribu aux professionnels plutt quaux particuliers
Rain or Shine: Where is the Weather Effect?
Goetzmann et Zhu : While it is not difficult to believe that emotion plays a role in the individual decision-making process, it is striking, in light of the efficient market theory, that valuation by rational investors does not compensate for the irrationality of others.
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Good or bad mood La lune
Yuan, Zheng et Zhu, 2001, Are Investors Moonstruck? Lunar Phases and Stock Returns
Les champs magntiquesKrivelyova et Robotti, 2003, Geomagnetic Storms andInternational Stock Markets
Le footballEdmans, Garcia et Norli, 2005, Sport sentiment andstock returns