Feuille n°21
-
Upload
jean-chuberre -
Category
Documents
-
view
232 -
download
0
description
Transcript of Feuille n°21
1
Journal d’information aux Robertsauviens
et amis du Läuch !
N° 21 en date du 1
er juin 2015
2
Dans ce numéro, vous trouverez : Page 2 : Edito La cigogne masquée.
Page 3 :La future école européenne . J. Chuberre
Page 4 : La Robertsau au quotidien ……. J. Chuberre
Page 13. Demain à la Robertsau
Page 14: La Robertsau européenne . K. Schumann
Page 19: La Feuille et l’histoire du quartier J. Chuberre
Page 20. Les fantômes de la Petite Orangerie S. de Matuysieulx
Page 21 : Une association du quartier J. Chuberre
Page 22 : Un Robertsauvien d’aujourd’hui, Frédérice Dröge, M.L. Beaujean et
Jacques Gross
Page 25 : La Robertsau sportive………………………………………………M.L. Beaujean
La cigogne masquée.
La cigogne et les prétendants
Dame cigogne, un beau matin sur un arbre perché, tenait en son bec
un poireau, symbole de son pouvoir. Un merle moqueur, une dinde dodue, un coq belliqueux, un paon
vaniteux, une pie voleuse, même un cormoran venu dont ne sait d’où,
toutes et tous étaient présents autour de la Cigogne, chacun sur son arbre, prêts à s’emparer
de son poireau encore tenu fermement dans son bec.
Chacune et chacun fit valoir ses avantages devant l’assemblée des passereaux et des
gallinacées.
Lorsque vint le tour de la cigogne : « clap-clap-clap », le poireau tomba et tous plongèrent
pour l’attraper
Coups de becs, entremêlement d’ailes, plumes qui volent, le poireau continuait sa chute,
lorsqu’un éclair blanc jaillit, contourna le nuage belliqueux, et rattrapa au vol le poireau. La
cigogne glissa gracieusement dans les airs pour retourner se poser sur sa branche, regardant
d’un air moqueur ses rivaux, tombés au sol, et la fixant, surpris et vaincus.
Le comité de rédaction de la Feuille du Lauch. : Jean Jacques Bernardini, Marie Laure
Beaujean, Jean Chuberre, Claude Dotter, Jacques Gross, Jacques Grosclaude, Sylvie de
Mathuisieulx, Alain Rémy, Marie Antoinette Riester, Klaus Schumann, Bernard Weyl
En plein travail
Contact : [email protected]
.
3
POUR MIEUX COMPRENDRE : La future école européenne
La future école européenne de Strasbourg, construite à deux pas du Parlement et de la
Cour européenne des droits de l’Homme, coûtera 34,1 millions d’euros aux collectivités
alsaciennes, sans compter les aménagements routiers et le terrain. Elle doit recevoir 50%
d’enfants dont les parents sont employés des institutions et 50% de jeunes Strasbourgeois
soigneusement
sélectionnés.
Le premier
ministre Lionel
Jospin, estimait
nécessaire de
proposer un
cursus scolaire
européen aux
enfants des
fonctionnaires de
l’Union européenne, aux employés des institutions satellites du Conseil de l’Europe
et des grandes entreprises présentes à Strasbourg.
En 2007, la sénatrice Fabienne Keller dit : « Ne pas avoir d’école européenne à
Strasbourg était un reproche qu’on nous faisait souvent. C’était un élément
déterminant dans le choix de certains fonctionnaires de s’installer à Strasbourg ou
non. A l’époque, une cinquantaine d’enfants faisaient la navette au quotidien entre
Strasbourg et Karlsruhe, qui a une école européenne. Il nous fallait proposer une
diversité de cursus pour les personnes très mobiles, dont les enfants doivent pouvoir
continuer leur scolarité au gré des mutations de leurs parents. »
Une école « agréée » par l’UE, mais financée par la France
Existaient 14 écoles européennes dans 14 villes européennes, dites de « type 1 »
créées dans les années 1950, entièrement financées par l’Union européenne, avec des
frais d’inscriptions annuels élevés, payés par les fonctionnaires. Dans les années 2000
on décida de créer un type 2, ou écoles « agréées » par l’UE. Pour les élèves, cela ne
fait aucune différence en terme d’enseignement ou d’organisation décalqué du
système à l'allemande ou à l'anglo-saxonne, plus souple que le système français, avec
une administration et un financement assurés par les moyens publics du pays hôte.
Par conséquent, l’école européenne de Strasbourg, accueillera en priorité les enfants
des fonctionnaires européens (15%) et des institutions européennes (40%). Elle sera
financée par l’État français (administration et professeurs, mise à disposition du
terrain de la future école d’une valeur de 5 millions d’euros) et par la Ville de
Strasbourg (pour l’équivalent de la maternelle et du primaire, soit 17 M€), le conseil
général (l’équivalent des 4 années de collège, 9,7 M€) et la Région Alsace (3 années de
lycée, soit 7,3 M€).
3 M€ sont prévus pour les aménagements routiers
4
En plus de ces 34,1 millions d’euros, auxquels s’ajoute la valeur du terrain (5M€)
« offert » par l’État au titre de sa contribution au projet, la ville de Strasbourg devra
aménager les abords du site, soit, pour des raisons d’accessibilité et de trafic
automobile, 3 M€ pour assurer la desserte voiture-vélo du nouvel équipement
scolaire. Ils seront à la charge du contribuable strasbourgeois.
Nicole Dreyer affirme que « 60% des enfants qui y seront accueillis habitent la
Robertsau ».
L’école pourra accueillir jusqu’à 1 200 enfants et adolescents.
L’école européenne de Strasbourg se composera de trois ensembles, maternelle, primaire et
secondaire, avec des interpénétrations entre les niveaux.
Ouverte à quels enfants ?
En dehors des enfants des
fonctionnaires européens (15%) et des
institutions européennes (40%), les
autres élèves seront admis sur des
critères assez flous et leur admission
sera soumise à des critères assez flous
et validée par une commission
d’admission composée de membres du
rectorat, de l’école et de l’association
des parents d’élèves. Ce seront des
enfants de couples binationaux, de
chercheurs à l’université, de cadres
d’entreprises multinationales. Pour les
places restantes, elles seront prévues
pour des enfants dont les familles
souhaiteraient une scolarité
européenne !!
L’école de Strasbourg sera la seule
gratuite pour tous ses élèves.
Il y aura trois sections linguistiques,
francophone (là où les demandes sont
les plus nombreuses), germanophone
(moins demandée, du fait de la
proximité de l’Allemagne) et
anglophone. L’inscription dans une
section correspond à une langue
maîtrisée par l’enfant.
Le choix d’admettre l’enfant se fera sur
la profession des parents, pas sur son
niveau scolaire ».
Jean CHUBERRE
5
LA ROBERTSAU AU QUOTIDIEN
Le 02 mars 2015,don à la ville de 112 documents par Robert GROSSMANN Lors d’une cérémonie dans les salons de l'Hotel de
ville, Robert Grossmann a fait don à la ville de
Strasbourg de lettres adressées à Mélanie de Pourtalès,
afin qu'elles enrichissent le patrimoine de la ville. Alors
qu'elles devaient être dispersées dans le cadre d'une
vente aux enchères à l'Hotel Drouot en 1983. Informé
de ce scandale, il saute dans un avion et arrive à temps
pour en acheter la plus grande part, soit 13 lots sur 20.
Ecrites par des familiers provenant des quatre coins de
l'Europe, elles apportent un éclairage concret et vivant
du caractère de la
comtesse Mélanie, cette
Robertsauvienne, cette Alsacienne, cette
Française... mais aussi cette européenne.
Ce fut un bel instant culturel, animé par le
verbe complice et malicieux des deux
orateurs de la soirée, Roland Ries et
Robert Grossmann et agrémenté par le
talent d'un pianiste de qualité qui interpréta
des œuvres de Litz et de Rachmaninov. Il y
eut un moment de grâce lors de la lecture
de quelques-unes des lettres.
Le 14 mars 2015, les paroissiens catholiques de la Robertsau ont rejoint en
marchant leurs coreligionnaires des paroisses du doyenné centre de Strasbourg à la Cathédrale
pour une commémoration commune.
6
Le 20 mars 2015, érudition, poésie, humour et curiosités musicales ont
composé le cocktail du Café Culturel proposé
par l’Escale dont le
thème était "drôleries
et scènes insolites
sculptées sur notre
Cathédrale. Suzanne
Braun, Christiane
Roederer, Etienne
Bardon et Jacques
Gross ont enrichi le
capital culturel
de la
quarantaine de
passionnés de
culture
présents lors de
cette rencontre culturelle.
Suzanne Braun livra les secrets de certains
curieuxBas-reliefs, photographiés par Jacques
Gross. Chritiane Roederer lut des poèmes de
J.C. Gunset et de P. Matzent et Etienne Bardon
fit découvrir des œuvres de Berlioz et de Clément Janequin.
Le 22 mars,deux évènements au CINE de Bussierre,
à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, un concert de
harpe avec Henri Gillig, du conservatoire de Strasbourg, qui a
interprété : Féerie Prélude et Danse pièce écrite par Marcel
Tournier (1879-1951). Harpiste et compositeur français, les
Sonates K.208 et K.239 de Domenico Scarlatti (1685-1757,
compositeur baroque et
claveciniste italien),
l’étude numéro 7 de
Wilhelm Posse (1852-
1925, harpiste et
compositeur allemand)
et Bamyan de Philippe
Hersant (Compositeur
français né à Rome en
1948).
Du 22 mars au 12 avril, exposition “L'univers de l'eau",
photographies de Evelyne Landau, Michel Jourdain,
Dominique Kubler, Alexey Leksakov, Nicolas Pernot, qui
ont transporté les nombreux visiteurs dans un monde de beauté et de mystère.
(photos de Marie Laure Beaujean).
7
Départ de Sandra Scariot, directrice de l’Escale. Le 27 mars 2015, lors de
l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Escale, Sandra Scariot a fait ses adieux au Centre Social
et Culturel.
Arrivée le 06/03/2006 à l'Escale, elle a pris ses
fonctions de directrice du CSC le 01 décembre de
la même année. Soutenue par le président Jean
Chuberre, elle a su moderniser le fonctionnement
de l'Escale en mettant en place une démarche
qualité au sein de la structure. L'Escale possède
aujourd’hui le label « Gouvernance et Gestion
Responsable des Associations et Fondations ».
L'Escale est devenue ainsi une véritable
entreprise sociale et culturelle, en même temps
qu’un lieu d'accueil convivial pour les habitants
de la totalité de la Robertsau, et même des
quartiers voisins.
Mais cela n'aurait pas été possible, si elle n'avait
pas su créer autour d'elle une équipe solidaire,
unie et efficace, ce qui est la première marque
d'un chef.
Après huit années et trois mois de direction, elle
ouvre un nouveau chapitre à son existence pour
aller prendre la direction de l'EPIDE[1]
(Etablissement Public d'Insertion de la Défense),
corganisme qui a comme mission de favoriser
l'insertion sociale et professionnelle des jeunes
éloignés de l'emploi.
Le comité de rédaction de la Feuille du Lauch lui
souhait
e bonne
chance
dans
son nouveau défi.
Il souhaite la bienvenue au nouveau directeur,
monsieur Hakim KORAICH, (37 ans), marié et papa de deux petites filles, qui n’est pas un inconnu
à l'Escale. En effet, alors qu'il était responsable
régional de l'UCPA-Nord-Est, il a été « chargé de
projet » au bénéfice du groupement d'employeurs
PERENNE, auquel appartenait le CSC. Puis, il a
effectué directement au bénéfice de l'Escale une
mission ponctuelle de réorganisation interne dont il
s'est brillamment acquitté.
Il connait donc déjà bien la structure et ses personnels. Nul doute qu'avec Hakim Koraich le
Centre Social et Culturel l'Escale continuera à assurer avec brio sa mission d'animation
sociale et culturelle de notre quartier de la Robertsau.
(Photos de Willy Schmidt).
8
Réunion annuelle du comité du Souvenir Français de la Robertsau le 24
mars 2015 au 119 de la rue Boecklin. En introduction à la réunion, Daniel Elbaz a présenté
son magnifique film « mémoire d’école » réalisé
avec des élèves du collège de la Robertsau.
Simple section d’une association nationale
regroupant plus de 200 000 membres le comité
de la Robertsau doit informer ses membres de ses
actions lors d’une réunion annuelle et non d’une
assemblée générale. Le Conseiller
Départemental Yves Le Tallec a honoré le
comité de sa présence. Notre député André
Schneider et notre maire adjointe Nicole
Dreyer s’étaient excusés. Le président,
Jean Chuberre, a présenté les actions
accomplies, en cours et à venir aux
membres présents, et le délégué
départemental, Albert Lefèvre a conclu la
réunion. Tous se sont retrouvés autour d’un pot de l’amitié qui a permis aux présents
d’apprécier le saumon pêché au Canada par l’un de ses membres, François Mosser.
Le 23 avril 2015, dernier concert de la
saison pour Volutes Pour son dernier concert de la saison, Etienne
Bardon avec son orchestre Volutes a fait les
choses en grand avec les "petits chanteurs de
Strasbourg, maîtrise de l'Opéra du Rhin" pour
faire « un appel et un hommage à la paix ». Au
programme, Kurt Weill
(très dur) « Requiem pour
Berlin », Albert Roussel
« Sinfonietta pour cordes »,
Jehan Alain, « Messe
modale », André Caplet
« Septuor pour cordes
vocales et instrumentales », Maurice Ravel « trois beaux oiseaux du paradis »,
et Claude Debussy « Noêl des enfants qui n’ont plus de maisons », devant une
salle comble et enthousiaste.
9
Les samedi 25 et dimanche 26 avril 2015. les "brodeuses sisters" de l’Albatros
et de l'Escale ont exposé leurs œuvres au "Château d'Angleterre". De magnifiques travaux
attestant de la délicatesse, de la précision et de la maitrise des artistes.
Les 25 et 26 avril, le comité local du Souvenir
Français représentait la Robertsau aux cérémonies
commémorant la déportation. Le 25 à la Synagogue de la paix,
par Jean Chuberre et Claude Dotter, et le 26, place de la
République, par Jean Chuberre et Jacqueline Mosser..
Le 8 mai 2015, l’A.C.U.F. (association des
combattants de l’Union Française) invita les Robertsauviens à se souvenir de la fin de
cette meurtrière deuxième guerre mondiale.Au cimetière Nord, monsieur Dröge, président de
la section locale de l’ACUF et le comité du Souvenir Français de la Robertsau déposèrent des
fleurs au « Carré du Struthoff » en souvenir des martyrs
du camp de concentration. Jean Jacques Bernardini
(Souvenir Français)
rappela leurs
souffrances.Une
deuxième cérémonie
se tint devant le
monument aux morts
du quartier. Claude
Dotter rappela l’accident de cet avion anglais qui s’écrasa
dans notre forêt au retour d’une mission de
bombardement et le nombre des pilotes anglais disparus
au cours de ces missions sur l’Allemagne.
10
Ce circuit pour petits vélos BMX réalisé par des jeunes sur la rive Est du
Muhlwasser à la Robertsau, entre le bout de la rue
Maechling et la rivière, et qui est complété
régulièrement, témoigne de l'ingéniosité et de la
créativité des jeunes
amateurs de ce sport, et
peut nous rappeler les jeux
aventureux et parfois
dangereux de notre
jeunesse. La pratique de ce
sport est même
sympathique à une époque
où tant de jeunes sont rivés
à leurs petits écrans. Il n'en
demeure pas moins que
réalisé de bric et de broc il
est très dangereux.
Il a souvent été dit et écrit
que les besoins des jeunes
n'étaient jamais pris en compte dans les réalisations immobilières (le meilleur et dernier
exemple en est le nouveau quartier Ste Anne, qui a vu la destruction sans compensation d'un
petit terrain de football très apprécié des jeunes du voisinage) : évidemment, cela coûte aux
entreprises et cela ne rapporte rien à la ville !
Il serait bien d'offrir aux jeunes amateurs de ce sport un véritable circuit répondant à toutes les
normes de sécurité, avant qu'un accident grave ne s'y produise.
Le 21 avril et 19 mai 2015, petits déjeuners des partenaires à la Cité de l’Ill au premier étage de la Tour Schwab. Cette réunion mensuelle permet aux personnes et aux
associations impliquées dans la vie du quartier de se rencontrer dans une ambiance informelle.
La fréquentation varie. Il fut une époque où ce rendez-vous ne pouvait être organisé que dans
la grande salle de Tour Schwab tellement les participants étaient nombreux. Aujourd’hui
l’effectif est plus modeste, même s’il a connu une pointe avec la campagne électorale. Mais il
est toujours un moment sympathique pendant lequel les participants peuvent échanger sans
tension et apprendre à mieux se connaitre.
11
Les 16-17 et 23-24 mai, une seule robertsauvienne participait aux journées
“Ateliers ouverts” chez Isabelle Reff , avec son invité, Michel Mehl. Ils ont fait découvrir
leurs univers respectifs : la sculpture et les anagraphodromes pour l’une et la photographie
pour l’autre ... Deux rencontres très poétiques ...
Le jeudi 21 mai , rencontre avec Jorge Orta au CEAAC Jorge Orta est né en 1953 en Argentine. Artiste durant la dictature, sa recherche se concentre
sur les modes d’expression et de représentation alternatifs résultant d’un contexte social et
politique extrême. Pionnier de l’art vidéo, du Mail Art, et des performances publiques à
grande échelle. Depuis 1991, Lucy et Jorge Orta forment un couple convaincu du rôle
essentiel de l’artiste dans la société. « Réfléchir au maintien et à la perpétuation de la vie, la
nôtre individuelle mais aussi celle de toute vie que nous sommes sommés de protéger si nous
voulons survivre à nous-même. Nous rappeler que c'est nous qui appartenons au monde et
non l'inverse. L'art n'est pas une fin en soi, mais une nouvelle façon de voir les choses
12
Des balcons de couleur égaient
la place commerçante de la Cité de
l’Ill
Les engins destructeurs à l’œuvre
Qui découvrira ce que représentent ces deux photos ?
Bientôt les fraises en libre cueillette près de la ferme BUSSIERRE
13
DEMAIN A LA ROBERTSAU DATES ACTIVITES LIEUX
25 mai 2015 18h30 : messe (SL). Rallye-pèlerinage des jeunes du
diocèse dans le cadre du millénaire de la cathédrale
Du 30 mai au 6 juin, fête de l’Escale :
30 mai, 18h, vernissage de l’exposition
20 h, théâtre, « le père Noël est une ordure »
31 mai, 16h, spectacle de danses
20h, théâtre, « le père Noël est une ordure »
2 juin, 19h, théâtre des enfants
3 juin, 17h, jeux en famille
4 juin, 11h30, pique-nique sportif
6 juin, 15h, journée sportive
Escale
«
«
«
«
«
Jardins de l’Escale
Stade de la Thur
30 et 31 mai Festival des abeilles et de la biodiversité CINE de BUSSIERRE
3 juin au 5
juillet 2015
Exposition de peintures de Patrick Bastardoz
Vernissage
CINE de BUSSIERRE
12 juin 2015
4 juin Inauguration de la mosquée Rue de l’Ill
6 juin 2015 9h 30. A la découverte du grand Hamster
6 juin 14h Atelier de compostage CINE de BUSSIERRE
7 juin 2015 Fête d’été au Foyer Mélanie
10h, culte
12h, repas, café & buffet
Petite Orangerie
10 juin 2015 Soigner votre jardin CINE de BUSSIERRE
11 juin 2015 Sortie nature CINE de BUSSIERRE
13 juin 2015 17 h, Concert de POTOK, poésie improvisée
(KartierNord)
Kaysersguet, lieu
d’Europe
13 juin 2015 A la découverte du site des canotiers et des usagers de la
rivière. (CINE de BUSSIERRE). 14h30, parking
ASCPA.
Ile Weiler
13 et 14 juin
2015 Exposition de Théo Sauer (KartierNord) Kaysersguet – Lieu
d'Europe
14 juin 2015 14 h, culte du jubilé de 40 ans de ministère du Pasteur
Weiss
Eglise protestante
16 juin 2015 Le jardin en bocal CINE de BUSSIERRE
20 et 21 juin
2015
Spécial 50 ans d’Alsace Nature.. La CUS à vélo
24 juin 2015 Découvrir le lombricompostage CINE de BUSSIERRE
27 juin 2015 Cuisinons les fleurs. De 9h30 à 14h CINE de BUSSIERRE
28 juin 2015 Les plantes comestibles de la forêt rhénane CINE de BUSSIERRE
21/06/2015 Fête de la musique
09/09/2015 17 h, Un moment convivial pour découvrir ou
redécouvrir l’Escale
40, rue de la Doller
19/09/2015 Grande fête d’automne de la Robertsau par un collectif
d’associations du quartier .
EScalr
14/10/2015 17h30. Suzanne Braun présente le jardin, les fleurs, les
fruits dans l’iconographie chrétienne.
Foyer Mélanie
18/11/2015 17h30. Suzanne Braun présente « Jérusalem dans la
Bible »
Foyer Mélanie
14
LA ROBERTSAU EUROPEENNE
L’Europe unie par la mémoire La nécessité de poursuivre notre destin européen a été rappelé par la
journée de la déportation et la cérémonie de commémoration
symbolique et émouvante au camp du Struthof le 26 mai dernier. Ce
haut-lieu de l’idéologie nazie est devenu pour cette journée de la
commémoration et du recueillement le symbole de la mémoire européenne réunissant : le
Président de la République Française, le Président allemand du Parlement européen, le
Président polonais du Conseil européen et la Présidente lettonne du Conseil des Ministre de
l’Union européenne ainsi que le Secrétaire général norvégien du Conseil de l’Europe
représentant l’Europe de Reykjavik à Vladivostok. Parmi les 52 000 déportés, dont 22 000
perdirent la vie, il y avait 30 nationalités, 60% étaient des détenus politiques, les autres étaient
juifs, tsiganes, témoins de Jehova, homosexuels. Leur calvaire doit rappeler que l’Europe s’est
construite pour assurer qu’il n’y aura plus jamais de telles abominations. Par son témoignage
émouvant Robert Salomon, 90 ans, résistant et survivant, a supplié les politiques et la jeunesse
d’opposer aux terreurs, pleurs et douleurs du passé une Europe unie par ses valeurs et la paix.
L’Europe unie par son drapeau Cette année le mois de l’Europe a mis à l’honneur le 60
ème
anniversaire du drapeau européen. Une initiative d’autant
plus louable qu’à l’occasion de l’adoption, en 2009, du
Traité de Lisbonne sur l’avenir de l’Union européenne
certains pays se sont opposés à y inclure toute référence aux
symboles (le drapeau et l’hymne). Dans leur pratique
quotidienne, la majorité des Etats membres passent
heureusement outre et adoptent ce drapeau commun avec sa
couronne de douze étoiles d’or sur fond bleu azur.
Rappelons qu’il s’agit d’un pur produit strasbourgeois. Un
projet, élaboré par le strasbourgeois Arsène Heitz et le service de la communication du
Conseil de l’Europe, a été soumis à l’Assemblée parlementaire et au Comité des Ministres. Il
a été adopté en décembre 1955 avec la recommandation que ce drapeau soit également le
symbole d’autres institutions européennes. Le cercle de douze étoiles symbolise l’union, la
solidarité et l’harmonie entre les peuples d’Europe. En 1956 le Conseil de l’Europe offrait un
vitrail comportant douze étoiles sur fond bleu qui domine le chœur de la cathédrale de
Strasbourg et c’est en mai 2015 que le drapeau flottait pour la première fois au sommet de sa
flèche.
Dès 1985 un sommet de l’Union européenne décide que ce drapeau devienne également
l’emblème des institutions communautaires. Il est donc devenu le symbole par excellence
d’une identité commune à 820 millions européens. Le drapeau d’honneur du Conseil de
l’Europe fait la fierté de milliers de communes à travers l’ensemble du continent
récompensées pour leurs activités dans la promotion de l’idéal européen (jumelage,
manifestations européennes, échanges culturelles et sportives, etc.).
En mai 1990, Vaclav Havel, ancien dissident politique, devenu Président de Tchécoslovaquie,
évoquait devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe les années de prison et de
rêves d’une Europe qui serait une communauté de nations amies et d’Etats respectueux de
l’homme et de ses droits. A ce moment les douze étoiles étaient pour lui le symbole d’un tel
15
avenir meilleur. Et il terminait son discours : « Pour moi, ces douze étoiles signifient que l’on
pourrait vivre mieux sur terre si l’on osait, de temps en temps, lever les yeux vers les étoiles ».
Le mois de l’Europe Comme chaque année le mois de mai est consacré en Alsace à l’Europe. Le 70
ème anniversaire
de la fin de la deuxième guerre mondiale et le 60ème
anniversaire du drapeau européen ont été
particulièrement indiqués de rappeler les raisons d’être et fondements de la construction
européenne. Strasbourg s’y est associée avec une cinquantaine de manifestations (plus de
200 pour l’ensemble de l’Alsace) consacrées à la découverte des institutions européennes.
L’histoire et l’avenir y trouvent leur place, allant du Congrès de Vienne comme première
pierre de l’Europe moderne jusqu’au projet d’un futur Directoire de l’euro. Le bouquet
d’activités culturelles, ludiques et festives couvre également l’actualité de l’année européenne
du développement, la diversité culturelle, l’amitié franco-allemande ainsi que la mobilité des
jeunes. (plus d’informations sur : http://stras.me/fete-europe)
Le signal de départ a été donné par la journée « Porte ouverte » du
Parlement européen, le 2 mai, qui connait un succès populaire tous
les ans. Le nombre de visiteurs se situe régulièrement entre 18 et
20 000 personnes, dont 80% sont Français et Allemands. Sur
l’ensemble de l’année 2014 140 000 visiteurs ont pu voir le Parlement
de l’intérieur. Chacun des 750 eurodéputés dispose d’une enveloppe
financière pour subventionner le déplacement de 110 visiteurs par an.
C’est ainsi que le Vice-Président du Parlement, Rainer Wieland, originaire du Bade-
Wurtemberg, a pu expliquer son travail « in situ » à quelques 60 000 visiteurs en 18 ans de
mandat. Il était également présent avec 6 autres eurodéputés lors de la journée porte ouverte
le 2 mai 2015.
Expositions, conférences, projections et manifestations festives et ludiques se succèdent
pendant tout le mois de l’Europe au Lieu d’Europe qui fête son 1er anniversaire. Pendant
cette première année 20 000 personnes ont visité le Lieu d’Europe avec le Centre
d’Information sur les Institutions Européennes (CIIE) comme principal occupant. La première
phase de la restructuration du Kaysersguet a été considérée et annoncée comme la première
étape de la création à Strasbourg d’un lieu d’accueil « grand public » dédié à l’information sur
l’histoire de l’unification européenne et à la sensibilisation aux activités actuelles et futures
des institutions au service d’une Europe des citoyens . Le 1er
anniversaire a été l’occasion
d’aborder la deuxième étape du Lieu d’Europe. Elle consistera, grâce au budget (600 000
euros) accordé dans le cadre du contrat triennal 2015-2017, à aménager le parc, à s’occuper
des statues et de la serre. Pour la « véritable seconde étape » il faudra attendre des prochains
contrats triennaux. La restructuration de la villa avait également prévu un espace de
convivialité (café, bar) qui fait toujours défaut. Un appel à candidatures sera prochainement
lancé pour confier cet espace à un professionnel.
Soutenir et défendre le statut européen de Strasbourg, tel est l’objectif du contrat triennal
« Strasbourg capitale européenne » (initié en 1980 par le Président Giscard d’Estaing). Le
contrat 2015-2017 a subi la règle du « faire plus avec moins ». L’allocation pour cette période
devait être de 244 millions d’euros, elle sera de 146 millions d’euros. Le Président de la
République, qui assistait à la signature du contrat, a, certes, réaffirmé le statut européen de
Strasbourg, toutefois il s’agit là d’un engagement plutôt thérapeutique quand il se limite à
souligner le nouveau statut particulier d’Eurométropole et de chef-lieu de la grande région
ALCA. Pour sa part, le Maire de la Ville a fait appel au Président de la République et à son
gouvernement pour que des grandes rencontres internationales et européennes se déroulent à
16
Strasbourg et que le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes fasse un bon usage de
quelques bureaux à Strasbourg au nouveau PMC.
La bataille du siège ( suite ) Le succès populaire de la journée « porte ouverte » du Parlement européen a été précédée
d’un succès, certes, théorique, mais d’autant plus spectaculaire des eurodéputés qui militent
pour un « siège unique » du Parlement à Bruxelles. Avec 597 contre 84 voix le Parlement
s’est exprimé à ce sujet pour la première fois dans sa nouvelle composition après les élections
de 2014. En novembre 2013, pendant la législature précédente, le vote avait connu le score de
484 contre 141 voix. Même si, selon le Traité d’Amsterdam de 1997, le Parlement européen a
son siège à Strasbourg, le travail de sape des députés anti-strasbourgeois poursuit son chemin.
Les arguments juridiques ne retiendront pas indéfiniment le Parlement à Strasbourg, cela
semble être indéniable. Et même si les défenseurs du siège du Parlement à Strasbourg se
mobilisent à nouveau, il y a urgence de poser la question d’un plan B et de rechercher avec
des alliés européens une alternative éventuelle.
Strasbourg à la croisée des Rois Les Assemblées européennes ont eu, pendant leurs sessions de
printemps, des visites royales sur fond d’actualité politique. Dans le
cadre de la présidence belge au Comité des Ministres du Conseil de
l’Europe, le Roi Philippe de Belgique s’est adressé à l’Assemblée parlementaire. Rappelant
les événements tragiques en Méditerranée il a plaidé pour la construction et le
maintien d’une société décente. Il faut renouer avec une vision de l’homme
dans son intégralité, à savoir un individu autonome, libre de toute ingérence
extérieure, mais en même temps, un homme ouvert aux autres et au monde, se
construisant dans le respect et la tolérance.
Unité et respect furent les mots clef du discours du Roi Abdallah II de
Jordanie devant le Parlement européen. En se référant aux « attaques
odieuses » dont l’Europe a été la cible et à la lutte contre la terreur de Daech dans la région du
Proche- et Moyen-Orient il s’est félicité de l’amitié et de la coopération active de longue date
entre l’Europe et son pays qui se poursuivra dans la lutte commune contre les extrémistes. Il
n’a pas manqué de saluer Strasbourg, « symbole de la réconciliation européenne », où il
venait pour la quatrième fois en 16 ans de règne.
Parlement européen : priorité aux Droits de l’Homme La session de fin avril a été particulièrement marquée par des prises de position fortes à
l’égard du respect et la défense des Droits de l’Homme. En réaction aux
tragédies en Méditerranée le Parlement a adopté une Résolution (par 449
voix contre 130 et 93 abstentions) appelant à une opération de sauvetage
humanitaire européenne permanente et robuste à laquelle tous les Etats
membres contribueraient financièrement, avec des équipements et des
atouts. L’Union européenne devrait cofinancer une telle opération.
Une récente déclaration du Premier Ministre hongrois, Viktor Orban, sur la réouverture du
débat sur la peine de mort en Hongrie (abolie en 1990 puisque condition indispensable
pour l’adhésion du pays au Conseil de l’Europe) a suscité des vives réactions parmi les
eurodéputés qui ont interpellé la Commission européenne à ce sujet. Le Président du
Parlement s’est adressé directement au Premier Ministre hongrois. Ce dernier s’est adressé le
19 mai au Parlement européen en insistant sur la peine de mort qui est « un instrument pour
17
sauver des innocents qui ne veulent pas être les victimes de tueurs ». Sur quoi le Président de
son groupe politique (PPE) a répliqué qu’ »il y a des choses qui ne font pas débat : l’abolition
de la peine de mort est une grande victoire de notre continent ».
A l’occasion du centenaire du génocide arménien le Parlement a adopté une Résolution
invitant la Turquie et l’Arménie à normaliser leurs relations et à prendre exemple sur la
réconciliation des nations européennes en ratifiant et en mettant en œuvre, sans conditions
préalables des relations diplomatiques, en ouvrant la frontière et en améliorant de manière
active leurs relations, notamment en ce qui concerne la coopération transfrontalière et
l’intégration économique.
Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Lors de sa
session de
printemps
l’Assemblée a
débattu sur
l’utilisation de
drones de
combat et le
respect des Droits de l’Homme et du
droit international. Elle a fait appel aux
Etats membres pour respecter
scrupuleusement les limites imposées aux
exécutions ciblées par le droit international
lors des frappes effectuées à l’aide de
drones. Elle a prié le Secrétaire Général
d’ouvrir une procédure au titre de l’article
52 de la Convention européenne des Droits
de l’Homme pour demander aux Etats
membres d’expliquer de quelle manière ils
veillent au respect des dispositions de la
convention relatives au droit à la vie,
s’agissant de leurs propres programmes
d’utilisation de drones comme armes et de
leur coopération avec les programmes
américains dans ce domaine. En 2005
l’Assemblée avait déjà demandé au
Secrétaire Général de faire une démarche
similaire auprès des Etats membres suite
aux allégations sur l’existence de centres
secrets de détention de la CIA américaine
dans des Etats membres du Conseil de
l’Europe.
L’Assemblée va créer une nouvelle sous-
commission chargée des conflits entre
Etats membres du Conseil de l’Europe.
Il s’agit du problème des « conflits gelés »,
à savoir des situations où il a été mis un
terme aux affrontements armés, mais pour
lesquelles aucun traité de paix n’a été signé
à la satisfaction de tous les belligérants. Il
s’agit en particulier : du nord de Chypre
(impliquant Chypre et la Turquie), de la
Transnistrie (impliquant la Moldavie et la
Russie), le Haut Karabakh (impliquant
l’Arménie et l’Azerbaïdjan), l’Ossétie du
Sud et l’Abkhazie (impliquant la Géorgie
et la Russie), la Crimée ainsi que, dans
l’attente de développements ultérieurs,
l’est de l’Ukraine (impliquant la Russie et
l’Ukraine). Il ne s’agira pas d’un
mécanisme de règlement des conflits, mais
d’un dispositif dont le but sera de faire
usage de la diplomatie parlementaire
pour soutenir les mécanismes de règlement existants.
2014 : une mauvaise année pour les Droits de l’Homme en Europe
Dans son rapport d’activités annuel le Commissaire aux Droits de
l’Homme du Conseil de l’Europe constate que l’année passée des
milliers de personnes qui n’auraient pas dû mourir ont perdu la vie,
principalement en mer Méditerranée et en Ukraine de l’est. Elles
n’auraient pas dû mourir dans une Europe qui se targue d’être un
espace où règnent la prééminence du droit et la démocratie, sur un continent qui prétend avoir
tiré les leçons de son histoire sanglante et violente. Le rapport déplore également la grave
18
détérioration des Droits de l’Homme en Azerbaïdjan ainsi que l’augmentation de la pression
dans des nombreux Etats membres contre les ONG et les médias qui jouent un rôle important
pour dénoncer la corruption, les abus de pouvoir et les violations des Droits de l’Homme.
Dans son rapport annuel le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe dénonce également
l’absence d’indépendance de la justice et les menaces pesant sur la liberté des médias, comme
les deux principaux défis à la sécurité démocratique. Il constate que les dysfonctionnements
de la démocratie en Europe sont plus importants, plus profonds et géographiquement plus
étendus qu’on le croyait jusque-là.
Suite à sa visite effectuée du 22 au 26 septembre 2014, le Commissaire aux Droits de
l’Homme constate dans son rapport que les discriminations persistantes mettent en danger les
Droits de l’Homme en France. Malgré des avancés législatives et des mesures visant à lutter
contre l’intolérance et le racisme, les discours et actes haineux et discriminatoires non
seulement persistent mais sont en hausse. Il est urgent de mieux les contrer d’une manière
soutenue et systématique. (les rapports sont publiés sur le site internet du Commissaire)
Le bilan 2014 de l’exécution des arrêts de la Cour européenne des Droits de l’Homme,
par contre, est encourageant. Il confirme la diminution continue du nombre total d’affaires
pendantes ainsi qu’un record historique du nombre d’affaires closes par le Comité des
Ministres du Conseil de l’Europe suite à l’adoption des mesures d’exécution nécessaires par
les autorités nationales dans les Etats membres.
Un des instruments les plus efficaces de la protection des Droits de l’Homme, le Comité
indépendant contre la torture du Conseil de l’Europe (CPT) fête ses 25 ans d’existence.
En accomplissant sa mission de prévention des mauvais traitements et de la torture, le CPT a
réalisé pendant ces 25 années : près de 370 visites dans 47 Etats européens ; ses délégations
ont visité plus de 2 500 postes de police et 1 100 établissements pénitentiaires, ainsi que
quelques 350 centres de détention d’immigrés et 400 établissements psychiatriques et centres
de protection sociale.
Une Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d’organes a été ouverte à la
signature. Il s’agit du premier traité international s’attaquant à ce crime et il a vocation à
devenir une norme mondiale.
25eme anniversaire du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe En le qualifiant d’outil unique pour
promouvoir les valeurs de l’Organisation
au-delà de l’Europe, la Présidente de
l’Assemblée parlementaire a rendu
hommage au rôle et au potentiel d’action
du Centre Nord-Sud du Conseil de
l’Europe, mise en place en 1990. Ayant
siège à Lisbonne il a été créé pour
promouvoir le dialogue entre le Nord et le
Sud, encourager la solidarité et faire
prendre conscience de l’interdépendance
mondiale. Aujourd’hui le Centre doit
relever de nouveaux défis : partenaire actif
à la mise en œuvre de la politique du
Conseil de l’Europe à l’égard des régions
voisines et du programme conjoint Conseil
de l’Europe – Union européenne sur le
renforcement de la gouvernance
démocratique dans le sud de la
Méditerranée, le Centre Nord-Sud et ses
réseaux pourraient être davantage utilisés
par d’autres organes et acteurs du Conseil
de l’Europe et servir de tête de pont pour
intensifier l’action de l’Organisation dans
cette région.
Un nouveau programme conjoint du
Conseil de l’Europe et de l’Union
européenne pour améliorer la
gouvernance démocratique dans les pays
du voisinage méridional de l’Europe
vient d’être lancé après concertation et
avec pleine coopération des pays
partenaires de la région (Algérie, Egypte,
Jordanie, Maroc, Tunisie et Autorité
palestinienne). Ce programme soutiendra
une réforme de la justice, favorisera la
19
réforme de la législation , afin de garantir
la prise en compte de droits fondamentaux
et contribuera à l’expansion d’un espace
juridique commun entre l’Europe et le sud
de la Méditerranée, grâce à une adhésion
progressive des pays de la région aux
conventions et réseaux pertinents du
Conseil de l’Europe dans des domaines tels
que la lutte contre la traite des êtres
humains, le terrorisme, la corruption.
Des nouvelles de l’Eurodistrict Les nouvelles de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau sont surtout de
caractère administratif. Une nouvelle Secrétaire Générale prendra ses
fonctions le 1er
juin 2015. Anika Klaffke a été Chef de cabinet du
Directeur général et du Président ainsi que responsable de la
communication de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Rhin
supérieur sud ( IHK Südlicher Oberrhein) avec des expériences
professionnelles dans le cadre du Conseil de l’Europe, d’Arte et des
autorités territoriales d’Alsace. Selon un communiqué de l’Eurodistrict il faut s’attendre à une
nouvelle dynamique afin que l’Eurodistrict se positionne encore plus fortement que par le
passé en tant que territoire d’innovation et de laboratoire européen en matière de coopération
transfrontalière. Il s’agit du troisième Secrétaire Général de l’Eurodistrict et les médias
spécialisés (EUROjournalist du 31 mars 2015) constatent que « le (ou la) meilleur(e)
Secrétaire Général(e) du monde ne pourra rien faire tant que les élus n’auront pas changé
d’attitude par rapport à l’Eurodistrict ».
Entre temps l’Eurodistrict est associé à différentes manifestations dans le cadre du mois de
l’Europe, tel que le championnat d’athlétisme de l’Eurodistrict ou le kilomètre solidarité
avec la participation de plus de 20 000 enfants français et allemands dont certains handicapés.
Dans le cadre du théâtre transfrontalier l’Eurodistrict apporte le soutien financier principal
au projet commun de deux associations (le centre culturel alsacien et le théâtre des deux-rives
de Kehl) mettant Schickele, Schweitzer et Brecht à l’honneur.
K. S.
LA FEUILLE DU LAUCH ET L’HISTOIRE DU QUARTIER
Depuis le 30 novembre 2009, 21 numéros de la Feuille du Läuch sont parus. La rubrique
« UN ROBERTSAUVIEN D’HIER » intéresse particulièrement ses lecteurs, amoureux de
leur quartier. Elle a honoré ainsi la mémoire de 19 de nos grands anciens qui se sont rendus
célèbres dans tous les domaines, culturels, religieux, commerciaux, scientifiques, artistiques et
militaires. Les voici avec le numéro de la Feuille dans lequel chacun a été évoqué.
N°1, Capitaine Fiegenshuh N°10, Eugène Sigrist
N°2, Charles Muller N°11, René Hetzel
N°3, Philippe jacques de Loutherbourg N°12, Auguste Jacoutot
N°4, Famille Redslob N°13, René Kuder
N°5, Docteur Henri Ulrich N°14, Henri Bucher
N°6, Emile Maechling N°15, Docteur François
N°7, Jean Paul Henninger N°16, Alfred Timesh
N°8, Louis Auguste Himmly N°17, Paul Linder
N°9, Jacques et René Kmecht N°19, Général Lejeune
20
Les fantômes de la Petite Orangerie (10)
C'est la nuit. Dans le parc de la Petite Orangerie, une ombre gracieuse se penche pour
ramasser des objets qu'elle rassemble dans un panier d'osier. Une silhouette massive la
rejoint.
- Ma chère amie, mais que faites-vous ? Vous allez tout crotter votre jolie robe à crinoline !
- Écoutez, cela ne peu plus durer. Ne me dites pas que tous ces papiers qui traînent par terre
vous laissent indifférent ! Moi, je suis horrifiée en voyant que des emballages de goûter ont
ainsi été abandonnés comme cela, à même le sol, par des petits fripons, des polissons qui...
- Il n'y a certes pas là que l’œuvre de marmousets : voyez, dans votre petit panier, cette canette
de bière, ce paquet de cigarettes froissé...
- Vous avez raison, Chevalier. Les adultes ne valent pas mieux. Un certain Eugène-René
rouspéterait, s'il voyait ça !
- « Eugène-René »... hum, pardonnez-moi, Mélanie, je ne vois pas de qui vous parlez...
- Mon pauvre Robert, vous avez vécu bien trop tôt pour le connaître ! Il s'agit de l'un de mes
contemporains, qui fut préfet de la Seine dans les années 1880... il ne mit probablement
jamais les pieds en Alsace, et du reste, je crois même ne l'avoir jamais rencontré... Mais
sachez que le patronyme de ce monsieur est entré dans le dictionnaire des noms propres ! À la
lettre P.
- P...
- Oui. P, comme Pou...
- Poireau ?
- Mais non, voyons... Pou...
- Poulailler ? Euh, vraiment, non... je ne vois pas...
- Faites un effort, allons... Oh, regardez, là, sous le banc, ce grand carton de pizza ! Pourriez-
vous le récupérer pour moi, je vous prie ?
A plat ventre sous le banc, l'homme grogne :
- Comtesse, il est hors de question que vous vous abaissiez à poser vos blanches mains sur
cette horreur. D'ailleurs, confiez-moi votre panier. Je vais jeter tout cela à la poubelle.
- Plaît-il, mon ami ?
L'homme se redresse, un sourire aux lèvres.
- A la pou-belle !
- Poubelle ! Eh bien voilà ! Quand vous voulez, vous pouvez ! En tout cas, si je tenais les
petits cochons qui ont ainsi souillé notre beau jardin, je leur botterais bien le derrière.
- Vous pouvez faire mieux, ma chère : hantez leurs rêves, faites tomber les couvertures de leur
lit, tirez-les par les pieds pendant leur sommeil... Je pourrais vous aider ! On s'amuserait bien !
- Chevalier, vous me tentez... ce serait pour la bonne cause...
- Bien entendu ! Et seulement au nom de l'écologie !
(Merci à la Comtesse Mélanie de Pourtalès et au Chevalier Robert Bock pour leur concours
involontaire)
S. de MATUYSIEULX
21
UNE ASSOCIATION DU QUARTIER : LE SOUVENIR FRANCAIS
Gardien de notre Mémoire, le SOUVENIR FRANÇAIS, créé en 1887 et reconnu d'utilité
publique depuis 1906, est une des plus anciennes associations privées
françaises. Son Président actuel est le Contrôleur Général des Armées Serge
Barcellini.
Il a deux objectifs :
- conservation de la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la
France, et entretien des tombes et des monuments élevés à leur mémoire,
- transmission des valeurs de la République aux générations successives.
Fort de ses 200.000 adhérents et affiliés, femmes et hommes de tous âges et de toutes
origines sociales, présent dans tous les départements de France Métropolitaine et d'Outre-Mer
et dans 68 pays étrangers, le SOUVENIR FRANÇAIS est vivant, dynamique et soucieux de
l'avenir.
Le comité de la Robertsau appartient à la délégation générale du Bas-Rhin dont le Délégué
Départemental est le Lieutenant-Colonel (H) de l’Armée de l’Air Albert Lefèvre.
Son bureau est composé d’un Président, le Colonel (H) de l’Arme de Terre, Jean Chuberre,
d’une Vice-Présidente, Jacqueline Mosser, d’une secrétaire, Marie Laure Beaujean, d’un
trésorier, Jean Jacques Bernardini, et de 6 assesseurs, Claude Dotter, Médéric Furon, Jacques
Grosclaude, Alain Rémy, Dominique Tellier et Bernard Weyl.
Pour 2015/2016, le comité de la Robertsau s’est fixé un objectif particulier : réaliser un
« Sentier du Souvenir » dans notre quartier du
type sentier de randonnée, jusqu’à la forêt
comprise, à partir des noms de rues évoquant un
personnage, un fait ou un lieu de notre histoire.
Pour se faire, une équipe « sentier » a été créée,
constituée du bureau, de membres et de
sympathisants.
Le comité invite les lecteurs de la « Feuille du Läuch » à le rejoindre.
Jean CHUBERRE
Nous sommes habilités à vous délivrer un reçu libératoire pour tout versement (Revue nationale y compris) égal
ou supérieur à 15 € ce qui vous permettra de déduire de vos impôts 66 % de la somme versée dans la limite de 20
% du revenu imposable.
NOM : …………………………………… Prénom :……………………………... ADRESSE :
………………………………………………………………………...;
ADRESSE ELECTRONIQUE :……………………………………………..
CODE POSTAL : ……………………… : ……………………………………
Je souhaite verser une cotisation pour soutenir les missions du Souvenir Français
Membre bienfaiteur (à partir de 20 €) :
Membre titulaire (à partir de 10 €) :
Cotisation jeune scolaire ( à partir de 2 €) :
Cotisation association affiliée ( à partir de 20 €) :
Abonnement annuel revue nationale (facultatif) 5 € : 4 numéros
TOTAL Merci d’établir votre chèque à l’ordre du SOUVENIR FRANCAIS à Jean Chuberre, 78 rue St Fiacre, Strasbourg:
22
UN ROBERTSAUVIEN D’AUJOURD’HUI : FREDERIC DRÖGE
Qui ne connait pas Frédéric Dröge à la Robertsau? Celui que l’on appelle volontiers l’ami “Fritz” nous a gentiment accueillis chez lui pour un
brin de causette, en compagnie de Bernadette, celle qui partage sa vie depuis 40 ans ...
D’emblée, Fritz évoque ses passions : sa famille, La Robertsau et le Canal des Français.
Ce canal prend une dimension toute particulière quand on sait qu’il lui a sauvé la vie. Mais
revenons aux origines : Fritz qui prépare une grande fête pour ses 80 ans cet été, est né le 13
aout 1935 à la Robertsau, rue de l’Afrique, au bord du canal (avant le comblement de cette
portion) dans une petite maison qui existe encore, d’un père batelier et d’une mère au foyer.
Il se raconte : une “enfance dure mais joyeuse”. Le Canal encore : à l’âge de deux ans, le
médecin de famille conseillait à sa maman : “si ton fils ne veut pas apprendre à marcher, jette
le dans le canal des français, ça va aider”. Tout le quartier a assisté à la scène et a vu le petit
Fritz jeté à l’eau ! “Et à peine sorti, j’y suis retourné !”, s’amuse Fritz en racontant l’anecdote,
tout sourire en évoquant ce souvenir. Le canal comme terrain de jeu : “Les enfants s’y
retrouvaient tous les jours. Le soir, les mères venaient s’y laver et nous cherchaient pour
rentrer à la maison.”.
Quelques années plus tard, Fritz doit fêter ses 9 ans dans 2 jours ... Nous somme le 11 août
1944. “Nous habitions une maison en face, 10 rue de la carpe haute. Il faisait très chaud, les
enfants s’amusaient dans le canal des français, nous avions eu l’autorisation de les rejoindre.
Et Soudain une quarantaine, cinquantaine d’avions ... une vague nous a emmenés ... nous
avons couru dans le bunker, les Dröge sont en vie grâce au canal. Les Andrès sont morts dans
la cave de leur maison.”. Un hasard salvateur sur l'instant donc, car quelques minutes après
son départ pour rejoindre ses petits voisins, sa maison et quelques autres bâtisses
robertsauviennes seront réduites à néant par un bombardement allié sur le port aux pétroles.
Des victimes civiles seront hélas à déplorer.
Fritz fut relogé par la suite avec sa famille dans la “maison des douaniers”, et sa fameuse tour
de guet. Comme un héritage, un devoir de mémoire, il ne l'a plus quittée.
Des souvenirs encore autour du canal entre l’utile et l’agréable. “La longue descente pour les
chevaux des jardiniers, des agriculteurs, amenés là pour être rafraichis, lavés, en été. On avait
le droit de les brosser.” Avec ses deux mètres de profondeur au maximum par endroits, le
cours d’eau invitait aux jeux nautiques ; des chaînes départageaient les zones de baignade.
“Nous n’avions pas de machine à laver le linge à l’époque et été comme hiver, tous les lundis
ma mère Mathilde lavait les draps ... J’ai été mis dans l’eau froide car je salissais beaucoup !
”Une punition méritée mais pas si désagréable ! »
Et puis “ils” ont fermé le canal. Ce que regrette amèrement Fritz. La restauration récente
d’une partie de l’ouvrage lui met un peu de baume au cœur.
Autre souvenir entre terre et eau. Comme son père qui a navigué pour une firme hollandaise
toute sa vie, Fritz a travaillé en tant que batelier. Alors qu’il avait 14 ans et demi, sur un
bateau transportant 1000 tonnes de farine destinée à l’Egypte, lors d’une escale dans le grand
port de Rotterdam, Fritz se souvient de sa rencontre avec la reine Juliana de Hollande et de sa
fille Béatrix. Le personnel des bateaux étrangers présents au port avaient été invités par la
Reine à l’occasion des fêtes de Noël. “J’avais hissé le drapeau français sur le bateau. Je
parlais allemand, la reine parlais très bien le français ...”.
23
Bien ancré dans son quartier, sa terre natale, Fritz en défend aussi le patrimoine qui fait partie
de l’identité du “village”. A l’époque, tout juste retraité, son premier cheval de bataille fut de
demander à Catherine Trautmann de mettre en œuvre l’aménagement de la Petite Orangerie.
Fritz s’est aussi battu pour la maison dite “des contrebandiers” ou “des douaniers”. Inscrite
dans le cœur de Frédéric, la maison qu’il habite a un caractère remarquable et pourtant elle a
bien failli
disparaître du
paysage : jugée
vétuste, avec
des coûts trop
lourds à
supporter pour
la rénover, elle
était vouée à la
destruction.
C'était sans
compter sur la
ténacité et la
détermination
de Fritz, qui
saura
convaincre et
permettra la
rénovation de
“sa” maison en
2003, par son
gestionnaire,
Habitation
Moderne. De la
date de
construction
vers 1725 à la
fabrique de
cigarette qu’elle
abritait en
1913, des murs
en pierres de
grès de
Gresswiller à
l’aménagement
en 1884 de la
tour qui la
surmonte, Fritz
est intarissable
“Et ici où vous voyez la cuisine se trouvait l’ancienne écurie ....”. La fameuse tour de la
maison a servi d’atelier à plusieurs artistes. Une ambiance artistique contagieuse : “Je suis fan
de tableaux que j’achète aux marchés aux puces”.
Les alentours étaient propices aux balades avec son chien Sam, un teckel. Il y a une vingtaine
d’années, en début d’après-midi, Fritz, accompagné de son fils se retrouve nez à nez avec 4
24
sangliers, à 50 cm de distance. Les sangliers passeront leur chemin, sans se soucier de la
grosse frayeur des promeneurs ! Le teckel qui avait détalé, rentrera au bercail vers 21h,
exténué. Souvenirs ... “Beaucoup de renards dans le coin : mes canards en ont fait les frais ! ”.
Fritz reste alerte et curieux de tout. Si autrefois, il fut président des 150 jeunes de l’AS Cité de
l’Ill et également un ancien membre de la Concorde, aujourd’hui il ne fait plus de sport mais
n’est pas sans activité pour autant. Il aime retrouver ses amis au Tivoli par exemple. Quand il
arrive, on entend ... “Voilà le Maire”. Rencontrer les Robertsauviens et discuter de l’actualité
du “village” ou encore aller “sur les péniches quai des bateliers parmi les étudiants et les
jeunes qui rient, discutent d’autres choses que de pacemakers ou d’impôts ...” : ça serait ça le
secret de son entrain, de sa jeunesse à l’aube de ses 80 ans ? Avec une occupation et une
préoccupation que sont le Canal des Français et le bien-vivre à la Robertsau, Fritz a de quoi
faire !
Merci Fritz pour cette belle rencontre et les nombreuses à venir aux quatre coins du “village”
!
Marie-Laure BEAUJEAN et Jacques GROSS
(Photos de Jacques Gross)
Qui connait ce joli petit jardin ?
25
LA ROBERTSAU SPORTIVE
A la section Badminton de l’ASL Robertsau, le mois de mai a été riche en émotions et en
réussites !!
L’équipe 1 de badminton de l’ASL Robertsau a
joué les barrages début mai pour une montée de
nationale 3 en nationale 2 contre Metz, Val de
Morteau et le Racing club de France (Paris), au
centre sportif de la Rob ... Et c’est gagné !
L’ascension en N2 : ça, c’est fait.
Par ailleurs, du 14 au 17 mai, onze Alsaciens dont
3 joueurs de l’ASL, étaient en lice en Dordogne
pour défendre les couleurs régionales au
championnat
de France
jeunes, qui
réunit les meilleurs benjamins, minimes, cadets et juniors
hexagonaux.
Emilie Beaujean ramène une médaille d’or, elle est
championne de France junior en Double Dame avec
Verlaine. et c’est l'argent pour Nathan Laemmel qui
est avec son partenaire Vincent, vice-champion de
France en Double Homme junior. La prometteuse
Sharone Bauer a dû abandonner sur blessure ... Au final,
l’Alsace récolte 13 médailles : 3 en or, 6 en argent, 4
en bronze.
Prochainement :
En juin, la 7ème édition du Challenge Jean Louis
DIETRICH, un tournoi par équipe les 20 et 21 Juin
2015, avec le samedi soir une soirée tarte flambée.
Renseignements http://www.badminton-strasbourg-
robertsau.fr/tournoi-par-equipe-challenge-jean-louis-
dietrich/.
Le 28 juin, se déroulera notre tournoi interne tout en convivialité, à partir de 10h.
Pour en savoir plus : http://www.badminton-strasbourg-robertsau.fr/ ou sur Facebook : ASL
Robertsau Badminton
Marie Laure BEAUJEAN
La rédaction de la feuille du Läuch félicite les championnes et champions.