Galerie de portraits L’album de vacances

Alex Vizorek

K ATE MOSS

AU ZOUTE

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ET 4 AOÛT 2013

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Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail : llb.essentielle@saipm.com / Ont colla boré à ce numéro Louise Apple, Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Céline Pécheux, Marie Pok, Nina Van Pallandt. / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Julie Joseph) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - Dominique.flamand@saipm.com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

édito

I  Zoute

Franchement, qui aime ça  ? Se faire asperger avec du champagne tiède… Passé l’exaltation du moment, on se retrouve trempé(e), collant(e), avec de l’alcool qui pique dans les yeux, le mail-lot qui pue la vinasse…et rien pour se changer. Cette manie qu’ont les pipoles à Saint-Tropez de jouer aux pompiers dès qu’ils franchissent le pas du Club 55 ou de Nikki Beach a quelque chose de pathétique. Pas de doute, à Knokke-Le Zoute, on sait se tenir et les plages (privées) ne jouent pas le rôle de boîte de nuit, ni de salle de douche. Et même si, avant, on se mettait tout près de l’eau, on se changeait dans sa ser-viette et on mangeait un sandwich en enlevant le sable qu’il y a dessus, aujourd’hui la plage Zou-toise n’a rien à envier à celle de la Côte d’Azur (si ce n’est la couleur de l’eau). Aujourd’hui, à la Zoutestrand, on déjeune de sushis ultra frais, sous un parasol, super confortablement lové sur un matelas. Comme à Cannes, dis donc. Même le Gotha Club (célèbre discothèque cannoise) a ouvert une succursale au casino de Knokke (à la place de l’ancien Zuri, ex-VIP Room, ex-Num-ber One), inaugurée en grande pompe par Paris Hilton herself. Et qui dit miss Bling-bling, dit for-cément gros moyens (financiers) mis en œuvre pour détourner la riche héritière, ne fut-ce qu’une nuit, de son circuit balisé : Beverly Hills/Miami/French Riviera. De là à parler d’une « pipolisa-

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Sommaire03 Edito04 Zoute en chiffres 06 Kate Moss 08 Mark Eyskens 09 John-Alexander Bogaerts 10 Eddy François12 Digue des Auteurs 14 Hadi Kamouh 16 Alex Vizorek 20 Cathy Pill 22 Dan Klein24 John McEnroe 26 Serge Balon-Perin28 Gina d’Ansembourg 30 Pêle-Mêle

tion » du Zoute, il n’y a qu’un pas…que personne n’a finalement envie de franchir. Outre la pré-sence de certains tycoons des affaires, de la mode et de la politique, de blondes anatomiques flamandes, de l’un ou l’autre footeux millionnaires, du «  Tout-Paris  » de l’Art contemporain et de quelques grands noms du gold Gotha, Knokke-Le Zoute cultive la discrétion et la simplicité. Le Zoutois semble vouer une sainte horreur à ces rites-là et dédaigne souvent le champagne tiède des soirées sponsorisées, se flattant de n’être d’aucune fête du quinZoute. Tout juste se rend-il au golf pour un Pimm’s. Entre soi.

Par raoul Buyle

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zoute en chiffres

1,2,3 Soleil !

Dopé au charme, aux nou-veautés et à l’énergie positive, Knokke-Le Zoute, sans rien renier de ses fondamentaux, occupe les premières place. De quoi tordre le coup à pas mal d’idées reçues et démon-trer, chiffres à l’appui, qu’il fait bon vivre sur la « Riviera » belge. —Par Raoul Buyle

8300 C’est le code postal de Knokke. C’est également le logo qu’avait imaginé, il y a quelques années, Mer du Nord pour customiser les tendances de l’été. Comme la célèbre ligne 64 de Biarritz. On adorait…

C’est le nombre d’emplace-ments prévus

dans le (futur) port de plaisance, à Cadzand-Bad, pour accueillir bateaux à moteur, voiliers et, pourquoi pas, le sloop magnifique de Guy Ullens, le Red Dragon II, l’un des plus beaux yachts (privés) du monde. L’idée : construire deux jetées pour diminuer l’impact de la force des vagues sur la côte à hauteur de la station d’éva-cuation au bout du canal venant de Retranchement. Début des travaux prévu en 2015.

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C’est l’âge auquel Albert Frère a entamé son premier parcours au Royal Zoute Golf Club. Des débuts diffi-ciles, précise-t-il ! « Lorsque mes genoux m’ont aban-donné et que le tennis me fut interdit, je me suis mis au golf (que je considérais comme un sport de vieux). Maintenant, je regrette de ne pas m’y être mis plus tôt ! Le golf est une leçon de modestie permanente : lorsqu’on croit y être arrivé, le lendemain rien ne va plus et il faut repartir à zéro. » 

7153,85C’est l’augmentation (en %) de l’impôt communal qui touche les non-résidents à Ostende. C’est beaucoup, beaucoup trop, grognent les propriétaires de flat, apparte-ment de vacances ou autre villa en résidence secon-daire. Et les communes de Knokke, Coxyde et Blanken-berge s’y sont mis aussi.

Avec 54 tur-bines et une puissance ins-tallée de 325

mégawatts, le premier parc éolien belge offshore est désor-mais opérationnel. Situé au large de Zeebrugge, il s’étend sur une superficie de 20 km² (soit un investissement de 1,3 milliard

d’€). A partir de septembre, lorsque toutes les turbines tour-neront à leur pleine capacité, son promoteur C-Power assu-rera annuellement l’approvi-sionnement en énergie (renou-velable) de plus de 600.000 habitants, évitant ainsi l’émission de 450.000 tonnes de carbone dans l’atmosphère.

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beautiful people

Dieu qu’elle est belle  ! Cela suffit-il pour rester au top depuis tant d’années ? Non. Pour durer, il faut aussi savoir incarner l’époque et Kate Moss est à l’image de son temps : légère, maligne, sty-lée, inconséquente, désinvolte, grisante, ambi-tieuse, hypnotique…et muette. Un mutisme dont elle joue pour maintenir le mystère d’une jeune femme, à la fois cool et chic, bohème et sexy, dont le visage à la photogénie sidérante est reproduit partout mais qui cache son jardin secret.

Tantôt mutine, tantôt innocente, Kate Moss est la femme-enfant ou l’icône d’une féminité exa-cerbée, très naturelle ou bien ultra sophistiquée. Ses innombrables visages ont su faire d’elle l’une des figures les plus influentes du microcosme de la mode depuis 25 ans et séduire les plus grands

K ATE AU ZOUTE « Jamie (Hince), mon mari, fait notamment preuve de très bon goût en matière de vêtements. »

…Malheureusement pas en chair et en os, mais sur papier glacé, exposée dans une galerie Zoutoise. Shootée par les plus grands photographes, Kate Moss prouve qu’elle n’est pas juste une jolie fille. Elle possède ce petit je-ne-sais-quoi en plus. Du chic, du chien, du charme. —Par Raoul Buyle

Kate Moss by Richard Dumas ; 1999

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L’exposition « Kate » au Zoute inaugure la nouvelle association des galeristes Maruani-Noirhomme & Pascal Young, dans un espace dédié à la photogra-phie. A cette occasion, seront réunis les clichés des grands photographes qui ont jalonné la carrière du top. De Rankin à Bettina Rheims et Richard Dumas, en passant par Albert Watson, Michel Haddi, Marc Hispard et Paolo Roversi. Sachez que les œuvres à son effigie mises aux enchères atteignent régulièrement des prix record, à l’exemple du portrait de Kate nue, peint par Lucian Freud, vendu 7,2 millions $ chez Christie’s ou de cette photo sold-out « Kate Moss, Marrakech » d’Albert Watson vendue à un prix record à New York en avril dernier.

Petite leçon de styleCet été, Kate Moss ne quitte plus sa nouvelle pochette « Gloucester Croco » jaune soleil en cuir de veau façon croco de la collection « Kate Moss for Long-champ » 2013. De jour, mixée avec un imprimé léopard ou de nuit associée à une robe noire à franges de Matthew Williamson, Kate nous montre une nouvelle fois qu’elle a une tendance d’avance. Ses looks sont disséqués dans la presse. Cette perspective la paralyse-t-elle lorsqu’elle ouvre son dressing chaque matin ? « Non, puisque je m’habille seulement en fonction de mon humeur. Mes proches me donnent aussi des conseils en matière de mode, car ils ont l’œil. Jamie (Hince), mon mari, fait notamment preuve de très bon goût en matière de vêtements. Son conseil : mieux vaut trop peu que trop. »

photographes de la planète. Son palmarès est l’un des plus brillants de sa profession. Repérée dans son angleterre natale par John Galliano, elle défile pour lui alors qu’elle est à peine âgée de 15 ans. Trois ans plus tard, la plus petite des top-modèles (1,67 m) signe son premier contrat d’égérie avec Calvin Klein. Suivront Cerruti, Banana Republic, Versace, Yves Saint Laurent, Gucci, Louis Vuitton, Celine, Stella McCart-ney, Topshop, Longchamp et bien d’autres. Le magazine « Forbes » la classe en deuxième posi-tion chez les mannequins les plus fortunées du monde avec plus de 10 millions d’euros de reve-nus annuels.

Expo « Kate », du 2 août au 15 septembre 2013, Kustlaan 124-126 à Knokke

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zoutois d’honneur

Décrivez-nous votre première rencontre avec Knokke-Le Zoute : Mark Eyskens : Avant la guerre, mes parents avaient l’habitude de louer une villa à Koksijde ; ce furent mes premiers contacts avec la côte belge. Ensuite, ils décidèrent de louer au Zoute, car leurs amis y séjournaient. Mes parents n’y ont jamais acheté de maison, mais les villas qu’ils louaient étaient de plus en plus grandes, de manière à pouvoir y accueillir toute notre famille au mois d’août.Le Zoute, cela signifie quoi pour vous ? Un changement d’environnement. J’adore Louvain, où je réside, et Bruxelles, où je travaille. Mais, ici, il règne une atmosphère particulière de vacances. Il y a aussi une « esthétique » qui me convient bien. Un ciel élevé, le vent, la fraîcheur, l’espace infini…Quel est votre souvenir le plus fort vécu ici ? Pas un souvenir très amusant, mais il m’appar-tient. En 1981, quand je venais d’être nommé 1er Ministre, je me suis rendu à Knokke pour y pas-ser quelques jours de vacances. En arrivant, j’ai trouvé ma mère en très mauvaise santé et mon père m’apprit que les résultats de ses examens médicaux étaient alarmants et qu’elle n’avait plus

que peu de temps à vivre. Je ne peux m’empê-cher d’y repenser quand je suis là-bas…Une anecdote qui vous attache au Zoute ? C’est le seul endroit au monde où je fasse vélo ! J’adore aussi retrouver mes amis, taper le carton et…boire un apéro. Je garde aussi un excellent souvenir des expositions de mes tableaux orga-nisées chez mes amis galeristes, les Berko. Mon souhait serait que la galerie soit un jour cambrio-lée et qu’on y vole… l’un de mes tableaux ! Cela me ferait un énorme coup de pub  ! Avec mes amis, c’est devenu un vrai sujet de plaisanterie.Au Zoute, vous êtes plutôt du genre laborieux ou totalement fainéant  ? J’aime passer du temps à écrire sur mon ordinateur portable. Et j’ai toujours un téléphone à portée de la main. Un de mes ouvrages s’intitule « Le Vieux prof et la Mer », et j’ai justement puisé mon inspiration ici, à la mer. Ce lieu incite à se poser beaucoup de questions sur la vie. C’est, à lui seul, un vrai manuel de métaphysique !Mondain ou famille ? Sortir et dîner avec des amis  : oui, mais pas à l’extrême. Famille  :  évi-demment, car mes enfants et mes petits-enfants adorent venir au Zoute.

Vous êtes considéré - à juste titre - comme un monument politique belge. En regard de ce qui se passe au plan national, que pen-sez-vous de ce qui se passe ici, au plan local et communal  ? Cette commune est admira-blement bien gérée. Un modèle par rapport à d’autres stations comme Deauville ou la Côte d’Azur. Il y a peu de fausses notes ; on s’y sent très à l’aise, en sécurité. C’est une ville propre et bien administrée. Et sur le plan international, c’est aussi un site magnifique qui fait référence.

Propos recueillis par Raoul Buyle pour The Zoute Paper, Center of the World Newspaper

Comme tous les grands hommes, Mark Eyskens a été tout-petit. Vélo, cuistax, châteaux de sable, cage à poules chez Siska, l’ex-Premier se souvient du Zoute de son enfance. Au fait, monsieur le Vicomte, à quel âge cesse-t-on d’être jeune ? « On peut rester jeune toute sa vie, cela dépend de son cœur et de son esprit. Comme disait Pablo Picasso : on met longtemps à devenir jeune ! » —Par Pierre Dragomirov.

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Un ministreen villégiatUre« Sortir et dîner avec des amis : oui, mais pas à l’extrême. Je préfère les balades en famille. »

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L’homme- orchestre« Avec le Brussels Country Club, je vise un autre créneau horaire : l’after-work. »

zoutois de cœur

Votre première rencontre avec Le Zoute ? John-Alexander Bogaerts : J’y vais depuis toujours. En fait, ma famille (maternelle) y avait des magasins déjà avant la guerre (les choco-lats Leonidas et Daskalidès) et, vu que mon père (Rodolphe « Rudy » Bogaerts) ne partait jamais en vacances (car il avait trop à faire avec la Brus-sels School qu’il a créée en 1970), je passais tous mes congés scolaires au Zoute. Notam-ment avec ma grand-mère bienaimée (Georgette Daskalidès) qui, depuis des années, réserve la même suite à l’année au Royal Zoute Golf Club…pour être certaine d’avoir à se loger en période de grande affluence. Quelle(s) anecdote(s) amicale(s) et/ou professionnelle(s) vous lie(nt) à jamais au Zoute  ? Il y en a tellement. Ado, j’ai eu ma période « hockeyeur, sorteur, dragueur » à grand renfort de virées débridées chez Charly au Num-ber One, au « Cinq-Anneaux », au Bot-Kill. Puis, je me suis assagi, me suis marié au Zoute, suis devenu adepte des greens (que j’ai même un jour foulés…avec le rocker Alice Cooper !) Je me rappelle aussi très bien des bons moments pas-sés avec feu le papa de mon meilleur ami John-John. 11 ans après son départ John Goossens

Il y a les hommes que l’on perçoit d’un coup et ceux, insaisissables, qui vous échappent. John-Alexander Bogaerts est comme ça. Fuyant ? Distant ? Confus ? Non, en avance. Mieux, au régime, comme un moteur. Un « homme pressé » façon Paul Morand qui ne manque ni d’allant, ni d’allure et qui, avec désinvolture, semble faire mille choses à la fois. Portrait Zoutois. —Par Raoul Buyle

laisse encore un vide énorme dans nos cœur et au Zoute.Parlez-nous du Cercle d’affaires que vous avez créé ? C’est l’évolution logique du concept B19 (une sorte de «  Business Cen-ter ») que j’ai lancé à Uccle. Le credo : créer un Cercle privé (le Brussels Country Club, parrainé notamment par Philippe Delusinne, Paul Buysse, Sébastien Desclée) en phase avec le monde des affaires d’aujourd’hui. L’accent est mis sur l’after- work, raison pour laquelle nous ouvrons le matin et après 18h. Notre premier « breakfast » avec Nicolas Colsaert a réuni plus de 50 per-sonnes, ce qui me conforte dans l’idée que l’ave-nir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Peut-on être à la fois l’éditeur responsable de « Ubu-Pan » et celui de « Zoute People » sans frôler la schizophrénie ? Oui. Je fais très bien la différence : d’un côté un hebdo politico-satirique-intelligent, de l’autre un magazine d’une extrême futilité. Un grand écart éditorial, certes, mais Ô combien jouissif. Et j’ai la chance d’avoir des deux côtés une équipe rédactionnelle et des associés sur qui je peux m’appuyer. Ce qui ne m’empêche pas de garder un œil sur tout !

Vous organisez chaque année le dîner le plus mondain du Zoute. Repas d’affaires ou cercle de joyeux copains ? Un peu des deux, je suppose. Précisons que ce dîner n’est pos-sible que grâce à notre partenariat avec Pui-laetco Dewaay. Ceci dit, cette année, la formule change : on passe à une garden-party forcément moins « protocolaire ». Qu’est-ce que vous adorez au Zoute ? Qu’est-ce que vous détestez ? J’adore l’état d’esprit qui règne ici, à l’image de ce qu’a toujours voulu Léopold Lippens. Il n’y a nulle part ailleurs où l’on puisse passer d’un pique-nique en famille dans les dunes à un vernissage dans une galerie branchée sans même devoir se changer. Ici, le dénominateur commun, c’est la « décontraction élégante ». Un « jardin secret » à Knokke-Le Zoute ? J’aime jouer au golf, passer du temps avec ma famille, faire des balades à vélo dans l’arrière-pays, mon-trer à mes filles le petit « Freedom Museum » à Westkapelle, boire une coupe de champagne avec ma grand-mère… J’ai aussi le plus beau «  jardin secret  » qui puisse exister…mais qui, comme son nom l’indique, restera secret.

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arty show

Disons-le d’emblée, ce type est un original, un hybride entre l’architecte, le galeriste, le collec-tionneur et le lobbyiste. Né à Zottegem, Eddy François a construit et rénové plusieurs maisons dans sa région, participé aux grands débats urbanistiques et à d’importants concours…qu’il a presque tous perdus. Trop entier. Son (petit) bureau tourne cependant à plein régime. En 1988, il ouvre à Gand un espace dédié à la création tous azimuts, convoquant architectes, designers et artistes, sans distinction. Le casting n’est pas peu ambitieux  : Andrea Branzi, Toyo Ito, Maarten Van Severen, Johanna Grawunder, Ettore Sottsass, Cleto Munari, Hans Hollein, Honoré d’O… Derrière ses allures de grand dis-trait, Eddy François a l’œil aiguisé, le goût sûr et un savoir implacable. Vous n’aviez jamais vu

Électron libre« J’aime les galeristes qui pratiquent encore leur métier “ à l’ancienne”, avec un amour sincère de l’art et des artistes. »

Après trois années de silence, Eddy François fête la réouverture de sa Galerie « Casa Argentaurum », sur la digue du Zoute. Avec une expo consacrée au maestro du design italien, Andrea Branzi. —Par Marie Pok

Eddy François

sa galerie (qui avait pourtant pignon sur digue depuis 1992)  ? Vous n’êtes pas les seuls. Cette plateforme n’a jamais vraiment fonctionné comme une galerie branchée et commerciale comme l’imposent souvent les codes du Zoute. Eddy François nage à contre-courant, de préfé-rence nu et il est possible que cela dérange. Son retour à Knokke et l’ouverture prochaine d’un espace de création, à Bruxelles, marquent un tournant dans son parcours, une nouvelle affir-mation de soi mue par une énergie proche de celle que Branzi appelle de tous ses vœux dans son exposition « Eros ».

« EROS » jusqu’à fin août. Casa Argentaurum, Zeedijk 826, 8300 Knokke. 0475 79 21 55 www.beyondargentaurum.com

Puissant et jouissif Exposé dans le monde entier, Andrea Branzi (75 ans) nous livre ici son der-nier ensemble en date : « Eros ». Dans la force vitale de l’érotisme, ce « militant pour une nouvelle approche de la modernité » perçoit le sommet de la vie primitive. Non seulement, l’éro-tisme fournit l’énergie qui crée la vie sur terre mais également un fondement de la qualité de vie. Il va plus loin en affirmant le caractère sacré de l’acte sexuel qui nous rapproche des mys-tères de l’humanité.

Les bons plans « arty » d’Eddy> « Kunstenfestival Watou » sur le thème de l’amour. Un festival qui mêle poésie flamande et art contemporain en un parcours atypique dans le village de Watou. Avec des œuvres de Tracey Emin, Carlos Aires, Berlinde de Bruyc-kere… Jusqu’au 1er sept. www.kunstenfestivalwatou.be

> Promenade à vélo sur le thème de l’architecture. Avec un guide, retrou-ver dans le dédale des pads knokkois (conçus par l’architecte Joseph Stübben) des perles comme la double villa de Henry Van de Velde, la Zwart Huis de Huib Hoste…www.knokke-heist.info/evenementen/538

> « Nightshop Knokke ». Selon leur bonne habitude Jan Hoet Jr. et Del-phine Bekaert invitent leurs copains galeristes dans une villa désertée pour y proposer une sélection d’objets et œuvres durant tout l’été. Où ? 134 Nellenslaan. Ouvert du jeudi au dimanche de 17h à 23h.

> Stéphane Simoens est un galeriste qui pratique encore son métier « à l’ancienne », avec un sincère amour de l’art et des artistes qu’il défend sur la longueur, sans compromis. à voir : expo « Tony Matelli » jusqu’au 10 sept.Où ? 7 Golvenstraat. www.stephanesimoens.com

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Premiers coups de cœurde la "petite" rentrée littéraire de 2013> « Un notaire peu ordinaire » de Yves Ravey ; Editions de Minuit Mme Rebernak porte une tache sur son livret de famille : son cousin Freddy, qui vient de sortir de prison. Ce dernier, sans aucune ressource, vient lui demander un logis et quelque aide. Crai-gnant pour l'intégrité de ses enfants - et en particulier sa fi lle, elle consulte son notaire, qui lui a déjà rendu de nombreux services. L'intrigue évolue en un crescendo impitoyable, servie par une écriture redoutable de fl uidité.

> « Dans l’ombre de la lumière » de Claude Pujade-Renaud ; Editions Actes SudElissa a été, il y a longtemps, la compagne de celui que l'on connaît maintenant sous le nom de Saint Augustin. Répu-diée pour servir ses intérêts, elle ressasse sa douloureuse histoire depuis le village où elle a trouvé refuge. A l'occasion de la venue de ce dernier, dont les offi ces deviennent extrêmement populaires, les souvenirs se mettent en branle - des temps bénis de la passion où elle partageait sa vie à la révélation chrétienne qui l'en a exclue. L'auteur nous fait redécouvrir la pensée de l'un des plus importants piliers de la foi chrétienne par le biais de confes-sions - qui sont à la fois les siennes et celles de sa compagne.

> « De là, on voit la mer » de Philippe Besson ; Editions Julliard Oui, Philippe Besson semble écrire toujours le même livre mais il orchestre avec brio et sensibilité ses thématiques de façon diffé-rente. Usure du temps sans pathos ni hystérie entre un homme et une femme toujours sous fond d'arrière-saison. La fi n d’une chose et pas encore le début d’une autre, Besson affectionne ce passage incertain et meuble admirablement bien les silences de l’existence par ses mots.

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son livret de famille : son cousin Freddy, qui vient de sortir de prison. Ce dernier, sans aucune ressource, vient lui demander un logis et quelque aide. Crai-gnant pour l'intégrité de ses enfants - et en particulier sa fi lle, elle consulte son notaire, qui lui a déjà rendu

> « Dans l’ombre de la lumière » de Claude Pujade-Renaud ;

Elissa a été, il y a longtemps, la compagne de celui que l'on connaît maintenant sous le nom de Saint Augustin. Répu-diée pour servir ses intérêts, elle ressasse sa douloureuse histoire depuis le village où elle a trouvé refuge. A l'occasion de la venue de ce dernier, dont les offi ces deviennent extrêmement populaires, les souvenirs se mettent en branle - des temps bénis de la passion où elle partageait sa vie à la révélation

Voici de quoi faire le plein de belles lectures. Et si parmi vos bonnes réso-lutions de l’été, il y avait celle de lire plus : alors vous êtes au bon endroit.—Par Pierre Dragomirov

Haut lieu de culture et de littérature au Zoute, la librairie Corman by Filigranes n’a rien d’un endroit austère, poussiéreux, réservé à quelques beaux esprits. Ici, la passion des livres est com-municative et se vit jusque sur la plage. Pour ne pas bronzer idiot. Pour la deuxième fois, la « Digue des Auteurs » sera au rendez-vous sur la digue du Zoute, les 2,3 et 4 août (de 12 à 18h). Au programme : des auteurs en dédicace venus d’ici et d’ailleurs, des suggestions de lecture pour tous les goûts, un « salon » littéraire  (ins-tallé dans une tente en bord de mer) dédié aux rencontres et aux découvertes, de quoi grignoter et prendre l’apéro, de la musique, des anima-tions… Ont confi rmé leur présence : David S. Khara (« Le Projet Morgenstern »), Jean-Baptiste Baronian («  L’Enfer d’une saison  »), Véronique Biefnot («  Les Murmures de la Terre  »), Pieter Aspe (« Het Laatste bevel »), le kinésiologue Jean Closon, Franck Andriat, Flore Balthazar, Marc Debbaut, Brice Depasse, Marc Drion, Catherine d’Oultremont, Simon GronowskiJean Jauniaux… Infos sur la page Facebook : Corman by Filigranes et sur le site web : www.fi ligranes.be

digue des auteurs

La Plage des Chefs Culinaria s'offre une escapade Zou-toise en bord de digue. Du 2 au 4 août, l’asbl gourmande rejoint la Digue des Auteurs' by Filigranes. 9 chefs (Julien Burlat, Vincent et Laurent Folmer, Pierre Marcolini, Viki Geunes, Bart De Pooter, Christophe Hardiquest…) se croiseront pour faire exploser leur art dans des « containers » transformés pour l’occasion en cuisines de pros. www.culinariasquare.com

Marc Filipson,en quelques livres Auteurs favoris en prose? Actuelle-ment les auteurs de polars déjantésPoètes préférés ? Boris Vian, Jacques Prévert, Serge GainsbourgHéros de roman préféré ? Joe Mid-dleton dans « Un employé modèle » de Paul CleaveVotre livre de chevet ? « Soie » de Alessandro Baricco, une fable sur l'amour et la vie à travers un voyage sur la route de la soie dans le Japon du 19e siècle.Un « chef d'œuvre » qui vous tombe des mains ? « Les Chouans » de BalzacUn livre souvent offert ? « Alamut » de Vladimir Bartol

« La librairie n’est plus seulement un conseiller, mais un hôte. »

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Dominique Rigo,les jardins se colorent aux nuances du design.

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tourisme

Aujourd’hui le Club Med n’a plus grand-chose à voir avec le côté « à tu et à toi » de ses débuts, quoique. Comme avant l’esprit « village » domine. Simplement le groupe a fait le tri : investissant des millions pour rénover et upgrader certains villages ou fermant d’autres qui ne correspon-daient plus aux nouveaux standards. Luxe per-sonnalisé, services adaptés, sports à gogo, le Club Med affiche ses priorités. Et vise une clien-tèle plutôt haut de gamme. Premier bilan de votre présence à la tête du Club Med Benelux ? Hadi Kamouh : Positif. Le Club Med en Belgique se porte bien malgré une baisse du marché du tourisme en Europe. Chez nous, le Club gagne des parts de marché, notamment en Flandre, faisant de la Belgique le deuxième marché du groupe derrière la France, soit 10% du CA total. Et les réservations «  Happy First  » pour l’hiver prochain sont déjà au-delà de nos prévisions. Quelle est la spécificité du marché belge ? L’an dernier, ils étaient près de 95 000 Belges à séjourner dans nos villages, des francophones en nette majorité, même si, depuis quelques années, le Club met en place une démarche volontariste (refonte de la distribution, commu-nication spécifique, GO parlant le néerlandais)

Easy travEllEr« Aujourd’ hui le Club Med s’ouvre vers la Chine, l’occasion pour les familles belges de découvrir ce pays et sa beauté naturelle. »

Etre « GO » et « Zoutois », ce n’est absolument pas antinomique, bien au contraire. Ici et là, on cultive le même esprit « village ». Aussi à l’aise à Belek, la nouvelle adresse du Club Med en Turquie, que sur la plage du Zoute, où il sponsorise le mythique Concours de châteaux de sable, Hadi Kamouh a de quoi sourire : la Belgique confirme sa position de deuxième marché du Club Med derrière la France. —Par Raoul Buyle

Zouty ! Funny ! Sandy !Plus sportif qu’une partie de scrabble en famille, plus fun qu’une balade dans le Zwin, le « Concours de châteaux de sable » reste un incontournable du Zoute….depuis 30 ans. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il canicule. Principal sponsor (qui a signé pour 3 ans) : le Club Med. Un « Club » presque belge, le saviez-vous, grâce à l’anver-sois Gérard Blitz, ex-champion olym-pique de water-polo, qui, en 1949, a l’idée géniale des premières vacances « tout compris ». Sports à gogo, buf-fets généreux, rigolade en famille : exactement le même « ADN » que notre Concours Zoutois ! And last but not least : les bénéfices sont intégralement versés à l’association Fetus For Life (du Pr. Corinne Hubinont) et à une œuvre (sociale) knokkoise. A vos pelles ! Concours de Château de Sable « Club Med Challenge 2013 » : mercredi 14 août à 14h au River Woods Beach Club - Inscriptions à partir du 1 août www.riverwoodsbeachclub.com

pour être en phase avec la manne de clients potentiels du nord du pays. La clientèle flamande est davantage sensible à l’intimité et au confort qu’elle trouvera dans nos villages. Villages pré-férés des Belges (toutes langues confondues) : Sinaï Bay, El Gouna, Palmiye, Punta Cana. Peut mieux faire ? Oui. On peut encore aller chercher beaucoup plus de GM flamands, pour arriver à une parité 50/50 (la clientèle belge étant composée de 70% francophones et 30% néerlandophones). À quoi ressemblera le Club Med dans 20 ans  ? À ce qu’il est aujourd’hui  et a toujours été : convivial, généreux, créatif, multiculturel. Maintenant,  il est vrai qu’il faut préparer l’avenir à l’échelle mondiale et chercher la croissance là où elle se trouve, notamment vers la Chine. C’est pourquoi le Club annonce le lancement d’une offre publique d’achat (OPA) amicale (ouverte jusqu’au 30 août) par un nouveau partenariat franco-chinois, entre le conglomérat chinois Fosun et le fond français Axa Private Equity. Ce qui, à terme, ne changera rien au fameux esprit «  Club Med  ». Au programme  : l’ouverture de nouveaux villages en Chine. L’occasion, pour-quoi pas, pour les familles belges de découvrir ce pays et sa beauté naturelle.

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humour

Entre l’École de commerce Solvay, la Faculté de Journalisme à l’ULB et le Cours Florent à Paris, son cœur balance. Á 31 ans, pourtant, Alex Vizorek a choisi : il sera saltimbanque. Très vite son talent s’impose, brisant les codes de l’humour et faisant rire en parlant de Marguerite Duras, Carlos, Visconti, les cymbales ou Ros-tropovitch. Un petit « génie en verbe » qui nous séduit aussi chaque semaine avec sa drôle de chronique dans l’émission « On va Tous y Pas-ser » sur France Inter, pour le « Café serré » sur La Première et ses reportages décalés dans l’émission « Flash » sur la RTBF. Comment avez-vous découvert que vous aviez de l’humour ?Alex Vizorek  : Quand j’ai commencé à vouloir séduire… Que ce soit les filles, les copains de classe ou même mes professeurs. Je devais avoir 11 ans la première fois que j’ai fait une blague qui a fait rire tout le monde. J’ai trouvé ça extrêmement jouissif.Les Français aiment l’humour belge  ? C’est trendy d’être belge en France. Ils aiment notre second degré et notre sens de la dérision. En tant qu’humoriste du Plat Pays, on peut (presque) tout se permettre ! J’ai fait récemment des bla-gues sur Bernard Arnaud lors de ma chronique hebdomadaire sur France Inter et ils ont trouvé ça très drôle alors que c’est un sujet qui fâche.

Comique à suCCès« Je suis une “œuvre d’art’’ qui se déplace de ville en ville…pour le meilleur et pour le rire. »

Quel est l’humour qui marche aujourd’hui ? Les jeux de mots n’ont plus trop la cote en ce moment. Les humoristes misent donc plus sur les blagues cyniques ou le second degré. A l’heure actuelle, la notion de «  rendement » est aussi très importante. On doit faire rire son public toutes les 45 secondes alors que, du temps de Desproges, c’était toutes les trois minutes. Il y a aussi un phénomène de troupe. Jamel a créé sa famille d’humoristes, Palmade et Ruquier ont leur bande. Moi ,je fais partie du collectif « Kings of Comedy » (www.kingsofcomedy.be)L’humour, ça peut servir en amour ? Dans mon couple, l’humour désamorce pas mal de crises. Je sais ce qui la fait rire et j’en joue parfois. D’un autre côté, je suis assez d’accord avec l’adage qui dit : « Femme qui rit, à moitié dans ton lit » car une fois que tu l’as fait rire, il y encore 50% du chemin à faire !Une femme qui vous fait rire, ça vous séduit ? C’est très séduisant une femme qui a le sens de l’humour, surtout quand il est fin et subtil. J’ai d’ailleurs souvent récupéré des idées de ma copine pour les adapter à la scène.Celui qui vous fait le plus rire ? Fabrice Luchini. Je ne rate jamais ses passages à la télévision. C’est pour moi, « le » maître absolu.

Infos Spectacles: www.alexvizorek.com

Portrait Zoutois Knokke ça vous évoque ? Ma made-leine de Proust à moi, c’est Ostende ! J’y passais tous mes étés. Knokke, j’y allais adolescent pour faire la fête avec mes potes et vivre mes premiers émois. Comment parleriez-vous du Zoute sur France Inter? Le Zoute, c’est la station balnéaire qui voudrait être aussi glamour que Saint-Tropez mais qui à cause de son climat ressemble plutôt à Deauville l’été. C’est aussi la ville où il y a le plus de 4x4 au monde !Ce qui vous fait le plus rire à propos du Zoute ? Les bruxellois disent qu’ils préfèrent aller au Zoute hors-saison… Pourtant, tous les mois d’août c’est pareil, ils y sont tous ! J’aime pas ? La propension qu’ont certaines personnes à afficher leurs signes extérieurs de richesse dès qu’ils battent le pavé du Zoute.Le parfait Zoutois ? Le « Gonzague » de Richard Ruben. Un bCbG bien de chez nous dépeint avec humour et second degré. Il roule en bM’, va skier à Courchevel, part sur la côte d’Azur en juillet, au Zoute en août, pratique le tennis ou le hockey...

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De Bruxelles à Paris, Alex Vizorek est l’humoriste qui monte, qui monte… Avec son one-man-show « Alex Vizorek est une œuvre d’art », le Belge tourne en dérision le concept de l’art entre délires, déca-lages et belgitude. En plus d’être le comique du moment, le chroniqueur intello-rigolo s’est imposé sur France Inter. Respect. —Par Céline Pécheux

Face à des taux réels quasi nuls, voire négatifs, l’épargnant doit revoir sa stratégie en matière de

risques et d’allocation d’actifs

La crise et les déceptions générées par les actions depuis 13 ans ont logiquement suscité une aversion des investisseurs privés et institutionnels vis-à-vis du risque. Les placements dits sans risque (livrets d’épargne, dépôts et obligations à court terme) drainent ainsi une part nettement accrue de l’épargne : l’encours des livrets d’épargne belges a atteint quelque 240

milliards d’euros et les souscriptions aux fonds obligataires battent des records dans les di� érentes parties du monde.

Après in� ation, l’épargnant accepte ainsi une rentabilité quasi nulle, voire négative, ce qui peut se justi� er pour des motifs de sécurité

durant une courte période de temps, mais peut s’avérer désastreux pour son pouvoir d’achat s’il maintient une telle stratégie à moyen

ou long terme.

L’exceptionnel cycle de baisse des taux d’intérêt des 30 dernières années a dopé les performances obligataires, mais

il a occulté le fait que les obligations o� rent une rentabilité nettement moindre que les actions à long terme et

surtout que les placements en obligations pouvaient se révéler aussi risqués que les actions sur des périodes longues.

Une étude du Crédit Suisse (en collaboration avec les Professeurs Dimson, Marsh et Staunton) montre ainsi que les

obligations mondiales ont perdu les deux tiers de leur valeur réelle (après in� ation) de 1945 à 1980.

Le risque des actions (à condition de respecter des critères minimaux de dimension de sociétés et de diversi� cation) constitue

essentiellement un risque de volatilité à court/moyen terme, alors que le risque des obligations représente davantage celui d’une perte

de pouvoir d’achat à moyen/long terme, à fortiori lorsque les taux sont aussi bas qu’aujourd’hui.

En revanche, les actions, en particulier européennes, o� rent aujourd’hui un rendement de dividende (3,5% brut) qui n’a jamais autant

dépassé le rendement des obligations souveraines de première qualité (1,3%).

On peut en outre considérer le rendement des actions comme indexé : à titre d’exemple, la hausse moyenne des

béné� ces des principales sociétés américaines (indice S&P 500) est en e� et de 6,4% par an depuis 60 ans.

Notre conclusion est claire : tant pour s’assurer un rendement à l’épreuve de l’in� ation que pour protéger le pouvoir d’achat de leur capital, les épargnants ont intérêt à place au moins une partie de leurs avoirs en actions.

Source : Bloomberg

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autoportrait

Depuis qu’elle a gagné la bourse de la Fonda-tion Pierre Bergé et Yves Saint Laurent en 2005, Cathy Pill a enflammé la mode belge avec ses créations modernes, élégantes et féminines aux imprimés et formes innovantes. Aujourd’hui, avec sa collaboratrice Sarah Levine, elle imagine une boutique en ligne inédite. Un site à suivre de très près (à partir du mois d’octobre) pour s’inspirer et s’approprier les looks branchés de muses «  mode  » (éditrices de magazine, sty-listes, bloggeuses) triées sur le volet. (www.musestyle.com). Dans la vie, cette jeune maman ultra-connectée cultive un style « casual chic » et répond à nos questions avec une douceur mâti-née de décontraction.La mode c’est  ? Un moyen d’expression plus qu’une tendance à suivre. C’est la première chose que l’on montre de soi. Ton style  ? A la fois chic et décontracté. Un

La Muse Mode

Cathy Pill s’est imposée comme l’une des valeurs montantes de la mode belge. Aujourd’hui, après deux ans de pause carrière, elle travaille sur un nouveau concept d’e-shopping. En attendant le lancement de son site, elle nous livre sa philosophie du style.—Par Céline Pécheux

Coups de cœur « Kids » à la côte L’adresse pour les habiller ? Même si j’achète de plus en plus pour les enfants sur internet, je craque de temps en temps pour une belle pièce Marc Jacobs ou Marni chez Space18-20 De Wielingen, Knokke.

A faire avec les tout-petits ? Une journée au parc d’attractions Plop-saland. Pour mes enfants, c’est le paradis.www.plopsa.be

Le spot farniente et pâtés de sable ? Viaene Strand à Knokke-Heist. On s’y retrouve en famille. Les adultes discutent entre eux pendant que les enfants jouent sur la plaine de jeux.www.viaenestrand.be

L’endroit cool pour passer la nuit ? Le « Items Bed & Breakfast » de Bea Mombaers. Une magnifique maison d’hôtes où tout le mobilier design vintage est à vendre. www.bea-bb.com

top ample et bien coupé, un slim, des espadrilles compensées, un trench ou un blazer noir, et me voilà habillée.Ton fashion basique ? Mon veston noir signé Theyskens Theory. Il peut se porter avec tout ! Je le mets pratiquement tous les jours. Tes marques préférées  ? Pas de marques fétiches. J’adore Kenzo pour le côté moderne et ultra-cool de ses dernières collections et Alexander Wang pour son style urbain new-yor-kais. Mais, en règle générale, c’est chez Zara que je trouve mon bonheur. Ton icône mode ? Diane von Furstenberg (qui est née en Belgique). On se connaît depuis longtemps. Je me sens très proche de son style et de sa personnalité. C’est une créatrice formi-dable, pleine de vie et d’ambition.Les sites qui t’inspirent ? Un site sur lequel je vais pratiquement tous les jours, c’est celui de

« J’aime les grands couturiers pour leur créativité débridée mais, en général, c’est chez Zara que je trouve mon bonheur. »

« Garance Doré » (www.garancedore.fr). J’adore sa sélection mode et ses commentaires aigui-sés. J’aime « Style » pour tout savoir sur les ten-dances fashion du moment (www.style.com). La bloggeuse mode à suivre  ? Tiany Kiri-loff. C’est la plus pointue de toutes les fashion addicts du nord du pays. Son blog, Belmodo, abrite « le seul fashion programme télé en ligne de Flandre », que l’on regarde tant pour ses silhouettes que pour ses conseils shopping, comptes rendus de défilés ou décryptages de tendances. (www.belmodo.tv)La boutique en ligne  ? Net-à-porter. En quelques années, ce e-shopping s’est fait connaître à l’échelle mondiale. A ses débuts, le site ne vendait que des vêtements haut de gamme pour femmes. Par la suite, il a commencé à proposer des pièces pour hommes ainsi que des marques à des prix plus abordables.

Knokke-Heist : des moments à partager. Faites-le via #Knokkeheistgram

Repérer la petite veste de ses rêves. Monopoliser les cabines d’essayage. Admirer son refl et dans les vitrines. Ou prétexter une envie de cappuccino pour parader dans ses nouvelles chaussures. Autant de bons moments passés à Knokke-Heist, et à partager. Prenez vous aussi une photo de vos plus beaux moments à Knokke-Heist ! Partagez votre image via Instagram avec #Knokkeheistgram.

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Sur les ondes depuis le début de l’été, le nou-veau single « Dreamers » des Vismets porte en lui la trace des gloires passées. Un avant-goût de choix qui présage la sortie en octobre d’un nouvel album aux accents sixties, empruntant quelques-uns de ses traits au « rock psychédé-lique » d’avant. Curieux de comprendre l’origine d’une telle influence rétro, on a rencontré Dan Klein, leader du groupe et mélomane averti. 3 ans après le très remarqué «  Guru Voo-doo  », Vismets revient avec un album. Ce nouvel opus sera-t-il différent du précédent ? Dan Klein  : On a laissé de côté le son électro rock du premier album pour aller vers quelque chose de plus pop et léger. Ce nouvel opus sera plus mélodique et plus riche en compositions. Je reviens en quelque sorte à mon premier amour, le rock «  oldies  » que j’écoutais quand j’étais adolescent.Qu’est-ce qui vous a influencé  pour créer ce disque? Je suis influencé par beaucoup de choses, plus particulièrement par le rock de la fin des années 60, début des années 70. Je suis un grand fan de Pink Floyd, des Beatles et The Zombies notamment.

vintage rocker« Je reviens au rock “oldies’’ que j’écoutais quand j’étais ado. “Abbey Road’’ des Beatles est l’album dont je ne me séparerai jamais. »

Entre deux festivals, la promo du single « Dreamers » et la sortie de son nouvel album en octobre, Dan Klein, chanteur et leader du groupe bruxellois Vismets, nous parle de sa passion pour la musique qui sent bon le rock « oldies ». —Par Louise Apple

Quand avez-vous découvert votre passion pour la musique ? Je suis tombé amoureux de la musique très jeune. J’ai écouté pour la pre-mière fois du Pink Floyd quand j’avais 13 ans. Cela m’a provoqué une émotion indescrip-tible  ! J’ai ensuite passé tout mon temps chez le disquaire à découvrir des groupes mythiques. Toutes les semaines, je dénichais une nouvelle pépite musicale qui me bouleversait. Collectionneur de vinyles, quel est l’al-bum dont vous ne vous séparerez jamais ? « Abbey Road » des Beatles (1969). Pour moi, un des plus grands si pas LE plus grand album du groupe. Ce disque est tout simplement magique, il résume toute la carrière des Fab Four. Les har-monies vocales donnent la chair de poule. C’est un peu comme une sorte de testament et de disque prophétique à la fois. Sans nul doute, le vinyle que j’emmènerais sur une île déserte.Dans la musique actuelle, quels sont les albums que vous aimez ? « Congratulations » de MGMT, un album décomplexé et inven-tif. J’aime aussi la nouvelle mouvance «  Revi-val psyche » dont fait partie « Foxygen », « Tame Impala » ou « Unknown Mortal Orchestra ». Des

groupes très actuels (dont les musiciens ont tous moins de 30 ans) qui s’inspirent encore de « The Velvet Underground » ou des Beatles. Le dernier concert qui vous avez été voir  ? The Wall de Roger Waters à Werchter. Même si je suis un grand fan de ce disque, j’ai été déçu du concert. Les méga spectacles avec des effets spéciaux et des dizaines de milliers de specta-teurs, ça manque un peu d’émotion.Votre salle de concert préféré en tant qu’ar-tiste ? La Rotonde du Botanique. Une des plus belles salles de concert à Bruxelles avec son atmosphère unique et intime. C’est toujours un grand moment quand on y joue. Ton QG où la musique est bonne ? Le Café Central, à Bruxelles. Le mélange des gens et des genres font de cet endroit est l’exemple type de l’esprit « anti-fashion » que j’aime tant à Bruxelles. Bon esprit, ce bar fait jouer régulièrement des petits groupes qui valent la peine. Un bon repère d’artistes au cœur de la ville.

On retrouve les Vismets sur scène au Ronquière Festival le 3 août prochain et le 13 septembre pour les Fêtes de Wallonie à Namur. (www.vismets.com)

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ProgrammeJeudi 15 août 2013(1) Ivanisevic vs Krajicek, à 14h(2) Double mixte : Enqvist/Appel-mans vs Bahrami/Monami (3) Leconte vs Forget (2), à 17h30

Vendredi 16 août 2013(1) Enqvist vs Krajicek, à 14h(2) Double messieurs : Noah/Bahrami vs Leconte/Ivanisevic (3) Forget vs McEnroe, à 17h30 (poule des légendes, ne compte pas au classement ATP)

Samedi 17 août 2013(1) Ivanisevic vs Enqvist, à 14h(2) Double messieurs : Becker/ Norman vs Noah/Bahrami(3) McEnroe vs Leconte: après le match précédent (17h30)

Dimanche 18 août 2013Vainqueur Poule 1 vs Vainqueur Poule 2: début de la finale à 14h30Match de double suivra la finale : Becker/Noah vs McEnroe/Bahrami *Programmation sous réserve de modification !

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optima open

L’an dernier, John McEnroe avait joué quelques matches d’exhibition à l’Optima Open du Zoute mais, cette année, l’ancien numéro 1 mondial participera aussi aux matches simples officiels du Champions Tour comptant au classement. Cela tombe bien car Big Mac est toujours en pleine forme, flamboyant, râleur, virtuose, avec une farouche volonté de gagner ! « J’attends avec impatience de revenir à l’Optima Open 2013, l’un des meilleurs tournois du Champions Tour. Je m’entraîne intensément pour être fin prêt pour la compétition. J’aime toujours autant le tennis et l’emporter. » L’année dernière, il a battu son plus grand rival à l’Optima Open, Björn Borg, sous un magnifique soleil en une heure et demi par 7-6 et 6-4. Grâce à ses 600 points, Mac se situe tou-

Big Mac is Back

C’est bien connu : c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes. Et les (anciennes) gloires du tennis sont loin d’avoir fait leur dernier smash. De quoi encore nous faire vibrer, le temps d’un tour-noi Open tout à fait inédit, et nous prouver que les papies en ont encore dans la raquette.—Par Pierre Dragomirov

Bye bye Dick Norman Dick Norman viendra prendre congé de ses fans pendant l’Optima Open 2013. Il remplace Krajicek dans le double et jouera aux côtés de son rival le légen-daire Boris Becker, son match de départ contre Noah et Bahrami. Norman a connu la gloire en 1995 en se qualifiant pour le 4e tour à Wimbledon. Il avait alors battu Edberg, à l’époque n°1 mondial au deuxième tour, mais avait dû s’incliner devant Becker.

John « Big Mac » McEnroe et son service légendaire

« J’attends avec impatience de  revenir à l’Optima Open du Zoute (...) J’aime toujours autant le tennis et l’emporter... sinon je râle»

jours en tête du classement de l’ATP Champions Tour et laisse son jeune rival, Carlos Moya, loin derrière lui à la deuxième place (Moya détient 400 points). Aujourd’hui, le septuple vainqueur du Grand Chelem revient pour disputer la manche belge de l’ATP Champions Tour. Jurons que son style de jeu, principalement tourné vers l’attaque (notamment le service-volée) fasse mouche. La technique de McEnroe, basée sur une grande économie de geste, son toucher de balle et son service très particulier (dos au filet) en font un joueur unique dans l’histoire du tennis. Cela pro-met des matchs de très haut niveau et des plus spectaculaires.

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régime zoutois

Dr. Serge Balon-Perin  : Je suis parti d’un constat simple : la population du S-E asiatique ne connait (presque) pas de problèmes cardio-vasculaires, voire d’obésité. Pourtant, leur ali-mentation est copieuse et principalement consti-tuée de riz. Ma méthode minceur s’inspire des recettes traditionnelles de cette région. A cela s’ajoute les principes de la « chrono nutrition  » qui consiste à caler la trotteuse de notre appétit sur notre horloge biologique. Aucun interdit ali-mentaire mais des menus-horaires. Car, selon le moment de la journée où nous les consommons, les aliments sont utilisés à plein régime par notre organisme ou ils sont stockés dans nos réserves et pèsent lourd sur la balance.Selon cette méthode, faut-il faire une croix définitive sur le sucre raffiné? Oui. Le « sucre blanc » devrait être rayé le plus pos-sible de la carte de notre alimentation. Quoi qu’il arrive, pour perdre du poids, il ne faut pas consommer de sucres rapides le matin  ! Pour bien fonctionner, l’organisme est conçu pour se réapprovisionner dans les premières heures de la journée en protéines et en corps gras. L’addi-

Minceur top chrono « La chrono-nutrition n’empêche en rien de manger du chocolat de temps en temps, ni de faire la fête le samedi soir. »

tion de sucre ne fait que perturber ce processus. Peut-on craquer quand même pour du chocolat ? La « chrono nutrition » n’empêche en rien de manger du chocolat (noir) de temps en temps, ni même de faire la fête une ou deux fois par semaine. Aucun aliment n’est interdit, à l’exception des yaourts et du lait qui contiennent du lactose (l’organisme le digère très mal passé l’âge de deux ans). Que peut-on boire ? De l’eau, mais aussi du thé vert, du café, des infusions à volonté et en dehors des repas. Eviter les sodas  ! Quant au vin, apéritifs et digestifs compris, on peut se l’au-toriser deux fois par semaine. Avec modération.Si on change de rythme, est-on condamné à un effet rebond ? La «  chrono nutrition  » est la façon physiologique dont devrait se nourrir tout être humain pour être en parfaite santé, au mieux de sa forme et de son poids. Si l’on revient à une alimentation désynchronisée, on risque très vite de reprendre du poids…

A lire : « Maigrir et ne plus regrossir, Dr. Serge Balon-Perin » ; aux Éditions Alpen, 2013

Bien dans son bikini Matin : Le petit déjeuner doit être pris dans l’heure qui suit le lever, être peu sucré, copieux et riche en acides gras et en glucides lents. Au menu : œuf, jambon d’Ardennes, saumon, crevettes grises. A bannir : le pistolet beurre confiture ou le pain au chocolat.Midi : On déjeune copieux pour préserver ses muscles. Déjeuner 4 à 6 h après le petit déjeuner, composé de protéines animales et végétales associées à des glucides lents et à des fibres. Au menu : protéines animales et féculents (légumes secs, céréales complètes). Goûter : On fait une pause sucrée dans l’après-midi, pour chasser l’eau. Attention, pas n’importe quels sucres ! Au menu : fruits frais, secs ou smoo-thies. Si nécessaire, une barre de protéines ou quelques carrés de cho-colat (noir à 70 %). A éviter : la glace au spéculoos de la Poste ou la gaufre chantilly de Siska.Diner : Le dîner n’est destiné qu’à venir compléter des apports nutrition-nels insuffisants en fin de journée. Au menu : poisson ou fruits de mer et légumes cuits ou salade verte. Des moules mais sans les frites. A bannir : les croquettes de crevettes.

À Miami, les filles s’engouent une à une pour la nourriture crue et le paleo diet, régime inspiré de nos ancêtres cavernicoles. Au Zoute, on préfère la méthode « chrono asiatique » du Docteur Balon-Perin, qui impose de manger à des horaires précis. Sans frustrations. —Par Céline Pécheux

L’art de manger a tempo, c’est le credo du Doc-teur Serge Balon-Perin. Son livre « Maigrir et ne plus regrossir  » bat en brèche l’idée qu’il faille faire fondre ses bourrelets à petit feu, si l’on ne veut pas s’exposer à un retour de kg en deux ou trois coups de fourchette. Une théorie que défend la «  chrono nutrition  » et l’équilibre ali-mentaire typique du Sud-Est Asiatique. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots votre méthode « chrono asiatique » ?

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beauté

On n’arrive pas dans la «  Boutique Sorcière  » par hasard. Soit on est recommandée par une amie, soit on en a entendu parler par le bouche à oreille. Une chose est certaine : quand on devient cliente des produits Delbôve, on le reste ! Parce que la légendaire formule « Eau et Crème Sor-cière » mise au point en 1965 par un couple de cosmétologues bruxellois, Marion et Roger Del-bôve, est un secret de beauté qui se transmet de mère en fi lle. Pas de formule magique, juste une composition riche - entre cosmétologie, pharma-copée classique et phytothérapie - et des ingré-dients naturels d’excellente qualité. Pourquoi la « Crème Sorcière » (entièrement préparée dans un laboratoire belge) possède-t-elle cet attrait incomparable ? Parce qu’il s’agit d’une formule très élaborée qui aide la peau à retrouver son homéostasie, son équilibre biologique et sa bonne santé. Il ne s’agit donc plus seulement de prévenir les dommages mais d’en réparer les conséquences.

Produits Delbôve c/o Boutique Sorcière, 67 rue de l’Abbaye - 1050 Ixelles Infos 02 648 04 49 – www.delbove-cosmetics.com

BEWITCHED « C’est de la sorcellerie !, s’est exclamée une journaliste après avoir testé la Crème créée par Roger Delbôve, en 1965. »

Pour une peau saine et naturelle, on s’inspire des gestes beauté de Gina d’Ansembourg. Aussi belle que discrète, elle est une adepte des « secrets de beauté » Delbôve, d’au-tant plus convaincue qu’elle a racheté et relancé la marque belge dans le plus grand respect des valeurs et des formules d’origine.—Par Raoul Buyle

Eau et Crème Sorcière Composée de teintures-mères de plantes fraîches (la force naturelle de la plante prescrite en phytothérapie) et d’une vingtaine de composants naturels (huiles végétales, actifs végétaux, oligo-éléments), la Crème Sorcière (0% Paraben, 0% huiles minérales), en synergie avec l’Eau Sor-cière (un cocktail d’eaux fl orales, eaux de fruits et huiles végétales), est un rituel de beauté exclusif, base de tout traitement Delbôve. Lors de cette émul-sion quotidienne avec l’Eau Sorcière (remplaçant savon, démaquillant et lotion tonique ) ou utilisée seule en tant que soin au quotidien, elle protège la barrière hydrolipidique de votre peau, la nourrit en profondeur, la régénère et l’aide à retrouver son équilibre et sa beauté naturelle.

Gina d’Ansembourg photographiée par Nathalie Gabay

Les secrets beauté de Gina Votre parfum ? Joy de Jean Patou, une fragrance un peu old fashioned qui me rappelle une femme exceptionnelle. Le parfum est la forme la plus intense du souvenir. J’aime aussi les nouveaux parfums d’artisan (Frédéric Malle) et Jicky de Guerlain. Votre look en été ? Une ‘wrap dress’ de Diane Von Furstenberg, fl uide et élégantissime. Et boire beaucoup d’eau minérale pour avoir un joli teint. L’indispensable produit « beauté » ? L’Eau Sorcière que j’utilise sans modé-ration ! En pschitt pour me rafraichir ou en émulsion avec la Crème Sor-cière pour rester tonique toute la journée.

Un petit snobisme en matière de beauté ? Une cure « détox » de 10 jours chez Henri Chenot, dans un palace à Merano (Tyrol italien). Une véritable purifi cation du corps et de l’esprit ! Votre make-up ? Naturel. Une peau lumineuse, un peu de blush, une ombre légère sur les yeux et le tour est joué. Votre truc pour se relaxer ? Cuisinier (cours de cuisine Martine Fallon). J’aime aussi tailler mes rosiers, lire un bon livre et boire un verre de vin avec mes copines en dégustant des sardines, mon péché mignon !

Portes Ouvertes tous les samedis, dimanches, vacances et jours fériés de 14h à 17h dans notre nouveau bureau de vente situé à gauche de la gare de Knokke-Heist

Kustlaan 2598300 Knokke-Heisttel 050 632 041info@immobis.be

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LES JOLIES PETITES BÉBÊTESLa mode des bijoux animaliers, broche-insecte, bracelet-serpent et autre bague-caméléon (collection Extravagant Bestiaire de Boucheron) se confi rme. Et les joailliers de (re)éditer un bestiaire précieux qui évoque avec préciosité la vie de nos animaux favoris. Boucheron c/o La Maison du Diamant www.infodiamond.com

CARTOON FESTIVAL DE KNOKKEHommage à Kim Casali, l’auteur dans les années 70 de ces petits personnages ico-niques, « L’amour, c’est… », bourrés de charme et d’humour, qui ont fait le tour du monde. À voir au Pavillon d’exposition sur la plage de Knokke (Casino).www.cartoonfestival.be

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pêle-mêle

SMART FOR JEREMYImaginée par Jeremy Scott, cette version « ailée » du coupé Smart a reçu l’autorisation de rouler en Belgique, notamment dans les rues du Zoute. Avec, au choix, un moteur « Electric drive » qui ne rejette aucune émis-sion locale ou un moteur à essence « BRA-BUS » de 75 kW. En série limitée. www.smartbelgium.be

Jusqu’au 18 août, découvrez une trentaine de sculptures, notamment celles de Giovanni Gelmi, disséminées entre la digue du Zoute et de Duin-bergen, le Lac de la Victoire (Zegemeer) près de La Réserve et le parc du Centre Culturel Scharpoord.www.sculpturelink.beSC

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EAGENDA7 août : Place des Lices Petanque Tournament + BBQ au River Woods Beach Club -www.rwbc.be

7 août : Bal du Zoute, au Knokke Out -www.knokkeout.com

10-11 août : River Woods Mini Golf Open, chez Marie Siska - www.marie-siska.com

10-18 août : Salon International des Arts et Antiquités, de 16h à 21h Au Scharpoord et à l’hôtel La Réservewww.artnocturneknocke.be

14 août : Foot Belgium vs France / Live on a giant led screen, à 20h45 au River Woods Beach Clubwww.rwbc.be

14 août : Concours de Château de Sable « Club Med Challenge 2013 », à 14h au River Woods Beach Club - Inscriptions 1 aoûtwww.rwbc.com

15-18 août :Optima Open au Royal Zoute Tennis Club - www.optimaopen.be

17-25 août :Festival international du Feu d’Artifi ce, à 22h Sur la plage de Duinbergen

15,16 et 17 :Concert live (gratuit) de Scala & Kolacny Brothers, à 21hSur la plage de Knokke-Heist 050 63 04 30

1-18 août : Kooza, le nouveau spectacle du Cirque du Soleil, à côté de la Gare de Knokkewww.cirquedusoleil.be

17-18 août : Régate « pro/am » Moët Cup 2013Lounge Moët & Chandon, 83 2b Zeedijkwww.moetcup.be

LES JOLIES

s h o p p i n g f o r l i v i n g

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Q : Parlez-nous de Mercier Vanderlinden.

Vincent de Pret: En 2000, Stéphane Mercier et Thomas Vanderlinden décident avec l’accord de leurs familles de gérer eux-mêmes les patrimoines familiaux. A cette fi n, ils constituent Mercier Vanderlinden, société de gestion privée contrôlée par l’Autorité des Services et Marchés Financiers (FSMA). Le nom Mercier Vanderlinden met l’accent sur l’engagement personnel que nous offrons à chacun de nos clients. Notre devise est donc : « We take it personnaly ».

Q : Quelle fût la raison principale de la création de Mercier Vanderlinden ?

VdP : Etant en désaccord avec la gestion de portefeuille en général, Stéphane et Thomas ont créé leur propre structure. A partir du moment où le gros du revenu est généré par le courtage et/ou par le placement de produits fi nanciers, un confl it d’intérêt s’installe. Celui-ci pèse inévitablement sur la performance de votre patrimoine.

Q : Quelle structure avez-vous mis en place pour éviter ces confl its d’intérêts ?

VdP : Afi n de les éliminer, nous alignons nos intérêts sur ceux de nos clients et ce principe est à l’origine de la création de nos sicav Merclin dans lesquelles nous avons investi une partie importante de nos avoirs familiaux. Nous proposons à nos clients d’y investir leur patrimoine conjointement aux nôtres.

Q : Quels sont vos principes de gestion ?

VdP : Le but premier de la gestion patrimoniale de Mercier Vanderlinden est une protection optimale du pouvoir d’achat à long terme. Il est primordial d’éviter les mauvais investissements qui conduisent à une perte irrécupérable et compromettent sérieusement la performance à long terme. C’est ce que tente de faire Mercier Vanderlinden en suivant les principes de base suivants : investir uniquement dans des actifs de grande qualité que nous comprenons bien ; ne pas se laisser tenter par les derniers investissements à la mode ; et surtout ne pas payer trop cher ! Cette discipline de gestion extensive - tant sur la qualité et le prix que sur la durabilité des bénéfi ces et des marges – nous permet de réaliser notre objectif principal : « making more by losing less ».

Q : Votre approche est-elle payante ?

VdP: Oui, la philosophie d’investissement et les résultats obtenus ont convaincu de nombreux investisseurs de confi er la gestion de leur patrimoine personnel à Mercier Vanderlinden. Cette valeur ajoutée nous a permis d’obtenir ces dernières années une croissance régulière du patrimoine sous gestion, grâce à une combinaison de bons résultats, de clients fi dèles et d’un intérêt croissant de nouveaux investisseurs. La qualité de la gestion de Mercier Vanderlinden est également reconnue par la presse fi nancière ainsi que par les fournisseurs de recherche en investissements indépendants.

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