El Watan 27.07.2014 - Parti Pris FIFA p.27

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  • N7237 - Vingt-quatrime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

    La trve de 12 heures a permis de dcouvrir une

    tragdie humaine enfouie sous les dcombres : 100

    cadavres dont une majorit de femmes et denfants,

    en ont t extraits.

    33 cadavres ont t rcuprs dans la seule localit de Beit Hanoune, au nord de

    lenclave palestinienne. Le chauchemar des Ghazaouis

    est insupportable.

    Au moment o les quipe denquteurs rejoignent le site du crash du vol AH 5017, des cadres proches de la compagnie posent aujourdhui la question de la responsabilt dAir Algrie dans cette tragdie.

    CRASH DU VOL AH 5017QUELLE RESPONSABILIT

    POUR AIR ALGRIE ?

    VOLUTION DES RSEAUX SOCIAUXFACEBOOK,

    LE NOUVEAU MDIA

    MISE PROFIT DE LA TRVE DE 12 HEURES

    100 CADAVRES RETIRS DES DCOMBRES GHAZA

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    : DR

    LIRE LARTICLE DE FARS CHAHINE EN PAGE 10

    LIRE LARTICLE DE KAMEL BENELKADI EN PAGE 24

    LIRE LES ARTICLES DE M. BENFODIL, N. BOUARICHA, S. TLEMANI ET F. BOUREDJI EN PAGES 2 ET 3

    Abdelhamid Zerguine, PDG de la compagnie publique dhydrocarbures Sonatrach, est limog. Sad Sahnoun, vice-prsident de Sonatrach charg de lamont, est dsign comme son intrimaire. Selon des sources proches du ministre de lEnrgie, il sera procd son

    installation aujourdhui au poste de PDG par intrim. Cest un nouveau coup de thtre dans la vie de lentreprise ! Le patron de Sonatrach vient dtre remerci pour des raisons pour le moins obscures. (Suite page 4) Ali Titouche

    LE QUOTIDIEN INDPENDANT - Dimanche 27 juillet 2014 DITION DU CENTRE

    Les raisons dun limogeage

    ZERGUINE NEST PLUS PDG DE SONATRACH

    LIRE LARTICLE EN PAGE 27

    Une victoire prcieuse

    FOOTBALL. AHLY BENGHAZI 0 - ES STIF 2

    Retrouvez votre supplment t en pages 13, 14, 15, 16 et 17

    Le Ramadhan,la canicule et linsalubrit

    VILLES DE LEST

    cestcest lt

    lubritaan,

    l b it

  • El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 2

    L A C T U A L I T

    E n attendant les rsultats de lenqute sur le crash du vol AH 5017 au Mali, un com-mandant de bord dAir Algrie, expert de la navigation arienne ayant particip plusieurs enqutes sur les crashs en Algrie, soulve de lourdes interrogations sur les conditions daffrte-ment dun appareil de plus de 14 ans et apporte un clairage sur ce qui a pu se passer 50 minutes aprs le dcollage de lavion. Il commence par sinter-roger sur les raisons qui ont pouss la compagnie affrter un avion de 18 ans dge, alors que la rglementation interdit les plus de 14 ans. Lap-pareil fait partie danciennes gnrations dotes dquipements trs limits. La compagnie possde des appareils de dernire gnration qui assurent une scurit totale, mme en pleine tempte, parce que les radars permettent de scanner les cellules nuageuses et de mieux voir les tranches daltitude. Le pilote peut anticiper sur la barrire sans aucun problme. Ce qui nest pas le cas pour le DC9, explique notre interlocuteur. Pour lui, les contrles techniques subis quelques jours avant en France ne veulent rien dire parce que souvent, ils sont effectus par Veritas lors dune escale de quelques heures seulement. Ils vrifient parfois les soutes, parfois les quipements, etc. A mon avis, pour bien contrler un appareil, il faut limmobiliser et tester toutes ses parties juges importantes pour sa navigabilit en mettant les moteurs en marche. Une fuite hydraulique, par exemple, ne peut tre dtecte que si le moteur tourne. Nous savons dj quun moteur de lappa-reil a t chang Madrid il y a quelque temps. Le commandant de bord prcise que dans toutes les compagnies, les quipages sont forms se-lon les trajets quils assurent, classs en trois catgories (A, B, C). Pour le C par exemple, o les conditions climatologiques sont difficiles, le personnel navigant doit faire des stages de familiarisation. Or, lquipage du vol AH 5017 na jamais fait Ouagadougou. Il devait aller sur Nouakchott et, la dernire minute, il a t affect Ouagadougou. Nous savons tous quil ne sagit pas dun quipage permanent mais occasionnel, auquel la compagnie SwiftAir fait appel en cas de besoin. Logiquement, ses performances doivent tre listes dans un CV joint au dossier daffrte-ment remis Air Algrie, explique le comman-dant de bord. Pour lui, laccident est le rsultat de

    trois facteurs : le climat, lappareil non performant et lquipage sous-form.

    STAGE DE PERFECTIONNEMENTLe jeune Debali, le pilote dAir Algrie qui tait bord du DC9, qui a pri lors du crash, ne voulait pas voyager bord de lappareil. Il a fini par em-barquer parce quil ne voulait pas attendre encore deux semaines pour rejoindre Alger. Une fois bord, il tait excd par ltat de lavion. Il a envoy un message un de ses amis, lui disant : Ce nest pas un avion. Cest une mer Lorsque lappareil a pris son envol, il ntait pas loin dun autre avion dAir Algrie qui faisait Nia-mey et dont le pilote a suivi les dernires paroles du commandant du DC9. Il a dabord demand la tour de contrle malienne lautorisation de dimi-nuer son altitude, puis de remonter. Trois minutes aprs, silence radio et disparition des crans radar. Les avions dAir Algrie, par exemple, sont per-formants. Ils peuvent prendre une altitude sup-rieure 2,70 et anticiper sur les cellules orageuses avant mme de les atteindre grce aux radars qui scannent tout ce qui entoure lappareil. Ce nest pas le cas pour le DC9 dont les performances sont trs rduites. Son moteur tait vieux et ses

    quipements incapables de distinguer les cellules orageuses. Il faut savoir que le couloir Ouagadou-gou-Alger est situ dans une zone dite du front tro-pical, non loin de lEquateur, avec des tunnels qui montent trs haut. Cest la mme situation dans laquelle stait retrouv le vol dAir France reliant Rio Paris qui sest crash il y a quelque temps. Lexpert se demande si le bureau Verital a bien v-rifi la navigabilit de lappareil et si les missions dinspection ont t effectues avant que lappareil ne soit affrt par Air Algrie. Pour ce qui est de lenqute, il trouve indite la mainmise de la France sur laccident, alors que la rglementation internationale a bien dfini (annexe 13 de lOrga-nisation internationale de laviation civile) le pro-cessus de conduite dune enqute en cas de crash. Ce texte stipule clairement que la commission denqute doit tre conduite par le pays o sest cras lappareil. Elle est compose de ce dernier, mais galement du pays dimmatriculation et de lexploitant, donc lespagnol SwiftAir et Air Alg-rie, ainsi que le constructeur. Mais, la ralit est autre. Jusqu maintenant, cest la France qui gre laccident. Il est possible que faute de moyens n-cessaires pour engager rapidement les recherches de lpave et des botes noires, les Maliens aient pu

    la solliciter. Mais cest lAlgrie ou lEspagne qui auraient d tre sollicites en premier parce quils ont la priorit sur lvnement et ont de surcrot les moyens et lexpertise pour faire la lumire sur le crash.

    PAS DE BUREAU DENQUTE EN ALGRIELancien commandant de bord explique quen Algrie, il ny a pas de bureau denqute comme ailleurs. Cest sur dcision de la Direction de laviation civile que des personnes es qualit, des commandants de bord et des experts de la mainte-nance arienne et de laviation civile chevronns, sont dsignes pour constituer une commission denqute afin dlucider les circonstances dun accident. Ces personnes se dplacent immdiate-ment sur les lieux pour les scuriser, rcuprer les botes noires et entendre les tmoins sil y en a. La commission doit rendre son premier rapport dans un dlai ne dpassant pas un mois et le remettre lOACI. En parallle, une enqute technique est mene avec la collaboration du constructeur, base notamment sur les informations contenues dans les botes noires. Le travail peut prendre plusieurs mois et le rapport est publi par lOAIC. Un plan durgence est galement prvu par la rglementation internationale, qui prvoit la mise en place dune cellule de crise prside par le PDG de la compagnie, note notre interlocuteur. Il regrette que lAlgrie soit carte totalement des dcisions relatives cette enqute en disant : Comment se fait-il que la compagnie nait pas immdiatement dpch une mission sur place, Ouagadougou, pour suivre de prs laccident et tenter darriver le plus tt possible sur le lieu de limpact ? Il nest pas vident que la dlgation qui sest rendue sur les lieux puisse avoir les autorisa-tions daccs. A la limite pour quoi faire, puisque les deux botes noires sont entre les mains des Franais et que le lieu du crash, cens tre protg, a t fouill et des pices de lenqute rcup-res. Mme les botes noires, qui auraient d tre remises lAlgrie, sont toujours entre les mains des Franais. Que reste-t-il faire sur place ? Rien si ce nest revenir bredouille. Cette affaire touche la souverainet nationale. Les autorits algriennes sont totalement absentes dun terrain quelles auraient d rejoindre les premires.

    Salima Tlemani

    CRASH DU VOL OUAGADOUGOU-ALGER

    Des experts soulvent de lourdes interrogations

    Des experts en aronautique font part de nombreuses autres anomalies qui expliquent en partie le crash.

    T rois jours aprs le tragique vol AH 5017, le flou demeure entier sur ce qui sest pass jeudi 24 juillet 1h55 dans le ciel de Gossi. Lenqute avance et les questionnements attendent des rponses. Lespoir de retrouver des survivants est malheureu-sement nul, mais celui de savoir ce qui sest produit ce jour-l est intact avec la rcupration de la deu-xime bote noire de lavion espagnol de SwiftAir affrt par Air Algrie qui sest crash au Mali. Des experts de la Mission de lONU au Mali (Minusma) effectuant des recherches hier matin sur le site du crash, dans la zone de Gossi, ont retrouv cette deuxime bote dcisive pour dterminer les causes de laccident car enregistrant tous les paramtres du vol ainsi que les conversations dans le cockpit. Cest un dveloppe-ment positif qui aidera normment les enqutes sur le crash, a affirm lAFP Radhia Achouri, porte-parole de la Minusma. La deuxime bote noire a t achemi-ne, comme pour la premire, Gao, 100 km du lieu du crash. La premire bote noire avait t, pour rappel, rcupre la veille par des militaires franais dploys sur les lieux ds jeudi. Lanalyse des deux botes noires se fera au centre de ges-tion tactique des oprations, Gao. Y prendront part le Mali, la France en justifiant de sa prsence militaire au Mali et la Minusma. Pour le moment, tout ce qui va tre rcupr sur le site, tout lment pouvant aider, va tre

    concentr Gao o, ensuite, les autorits des diffrents pays concerns feront le suivi ncessaire, a not Mme Achouri. Prsents ds les premires heures sur les lieux, les 180 militaires franais ont reu hier le renfort dune vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi quune quipe du Bureau franais denqutes et danalyses BEA qui procderont aux oprations didentification des victimes. Sur les 118 passagers ayant pris le vol AH 5017, aucun na survcu au crash dont les causes demeurent inconnues. Des reprsentants des familles des victimes franaises, libanaises et burkinabs se sont rendus hier sur le lieu du drame. Parmi les victimes, on dnombre 54 Franais, 23 Burkinabs, 8 Libanais, 6 Algriens et 6 membres de lquipage espagnol. Le chef dtat-major particulier la prsidence burkina-be, le gnral Gilbert Diendir, avait averti quil serait trs difficile de rcuprer les corps des victimes parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol. Et dindiquer que les dbris de lavion taient parpills sur 500 mtres, esti-mant que cela est d au fait que lappareil sest cras au sol et a certainement d rebondir pour aller plus loin. En attendant de voir ce que rvleront les botes noires sur les causes relles du crash, toutes les ventualits sont poses et les spcialistes nexcluent pas les conditions mtorologiques, juges trs mauvaises. Un commu-

    niqu de lAgence pour la scurit de la navigation arienne en Afrique, base Dakar, a soulign que la zone o est survenue laccident tait le thtre de for-mations orageuses potentiellement dangereuses pour un avion. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exclu hier la piste de lattentat terroriste en privilgiant aussi lhypothse des mauvaises conditions mto. Lide de lacte terroriste avait, pour rappel, figur parmi les possibles causes de laccident, au mme titre que ltat dfectueux de lappareil ou les conditions mto. Le lieu du crash rput dangereux avait suscit lhypo-thse de lattentat terroriste du fait de la prsence de groupes extrmistes. M. Sellal a soulign que ces groupes ne disposent pas darmement pouvant atteindre un avion volant 10 000 mtres daltitude. Le secrtaire dEtat franais aux Transports avait lui aussi prcis que le fait que les dbris de lavion soient concentrs suggre que lhypothse dun tir de missile venu du sol est improbable et impossible. Outre cette affirmation, bord du McDonnell Douglas MD83 il ny avait pas de suspect pour penser un acte de sabotage, a affirm aussi, partir de Ouagadougou, la secrtaire dEtat aux Franais de ltranger, Fleur Pellerin. Il ny avait pas de personne suspecte parmi les personnes enregistres bord daprs les enqutes menes par les autorits burkinabes et des renseignements en possession de la France. N. B.

    Hollande: Tous les corps des passagers de ce vol seront ramens en France Le prsident Franois Hollande a promis, hier, que les corps des victimes du crash de lavion Air Algrie dans le nord du Mali seront ramens en France et que les familles franaises qui le souhaitent seront accompagnes sur place. Jai dcid de faire en sorte que les quipes qui sont sur place puissent, le temps ncessaire, faire le travail de regroupement des corps et didentification et, lorsque ce sera possible, tous les corps seront ramens en France. Je dis bien tous les corps de tous les passagers de ce vol, a dclar Franois Hollande lissue dune rencontre avec les familles des victimes franaises. AFP

    LES BOTES NOIRES DTERMINERONT LES CAUSES RELLES DU CRASH

    Trois jours aprs le drame, lenqute se poursuit

    Officiels et enquteurs africains sur le lieu du crash du vol dAir Algrie

    PHO

    TO :

    D. R

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    L A C T U A L I T

    On voit tout de suite quil a de la bouteille. Que les avions cest son dada. Commandant de bord Air Algrie ayant une solide exprience derrire lui, il revient sur le crash du vol AH 5017. Sa voix, au tlphone, trahit une colre peine contenue et une profonde exaspration. Sexprimant sous le sceau de lano-nymat, il va, dans son expertise, au-del du cas de ce triste vol Ouaga-Alger pour dcortiquer le fonctionnement de la compagnie nationale. Il commence par adresser une pense mue ses collgues dcds dans le crash, en particulier le commandant de bord Lotfi Debali. Cest une grosse perte, sou-pire-t-il. Pour lui, il ne fait aucun doute que la responsabilit dAir Algrie dans ce drame est pleinement engage. Certes, lavion appartenait cette com-pagnie espagnole, SwiftAir, spcialise dans le wet lease et lquipage tait galement espagnol. Mais aux yeux de notre expert, cela ne ddouane en rien Air Algrie, lui reprochant notamment davoir eu recours aux services dune socit la fiabilit douteuse. Je pr-fre aller en amont des choses, dit-il demble. Jusquen 2011-2012, le cahier des charges concernant laffr-tement des avions prcisait quon ne devait pas affrter un appareil ayant plus de 15 ans dge. Je parle des avions module 150, type Boeing 737. Or, l, je constate que les rgles ont apparem-ment chang puisque nous avons affaire un avion g de 18 ans. Il a t mis en service en 1996. Son premier acqureur tait Hliopolis Airlines, une compa-gnie prive gyptienne. Elle sen est dbarrasse trs vite. SwiftAir, elle, est une compagnie de leasing qui prte des avions avec quipage. Les quipages ne lui appartiennent pas. Quand ils ont un contrat, ils recrutent des pilotes pour accomplir la mission qui, gnralement, ne dpasse pas les deux, trois mois, explique notre commandant de bord. Selon notre source, ces pilotes recruts au pied lev nont pas toujours les com-ptences requises, encore moins pour rpondre aux situations durgence en survolant des zones risque.

    DES PILOTES INEXPRIMENTS? Pour envoyer des gens en Afrique, il faut avoir une formation spcifique insiste-t-il. Ce pilote aguerri, qui a survol le continent des dizaines de fois, sait de quoi il parle. Notre in-terlocuteur sattarde particulirement

    sur les perturbations mtorologiques inhrentes la rgion. Vous savez, latmosphre terrestre est forme de plusieurs couches : la troposphre, la stratosphre, la msosphre, la ionos-phre et lexosphre. La couche o se produisent les perturbations est la troposphre, dtaille-t-il en prcisant que lpaisseur de celle-ci crot mesure que lon sapproche de lEquateur et des rgions tropicales. Sous les tropiques, a monte facilement 16 000 mtres. Ce qui rend le continent africain plus expos aux vnements mtorolo-giques. Les perturbations sont fortes, surtout la nuit. Dailleurs, un moment donn, Air France et dautres com-pagnies interdisaient les vols de nuit en Afrique, affirme-t-il. Et de pour-suivre : Maintenant, pour ce qui est de lavion en lui-mme, ce MD-83 est un appareil dj ancien, qui nest pas robuste du tout et qui est mal quip. Cest trs grave. Le MD-83 (McDonnell Douglas) a subi dnormes accidents, ce nest pas un avion fiable. Il a pos beaucoup de problmes. Alors, pourquoi lavoir affrt ? Pourquoi la direction de laviation civile a-t-elle accd la demande dAir Algrie daffrter ce type davion ? sindigne notre source. Quid des contrles techniques subis par lap-pareil avec succs, le dernier ayant t effectu Marseille ? Vous savez ce qui se passe ? Moi jai subi des contrles, que ce soit (laroport) Charles de Gaulle ou Orly. Les inspecteurs de la Direction de laviation civile (la DGAC)

    franaise montent bord pour vrifier les documents. Ils examinent les papiers du commandant de bord, le manuel de maintenance pour inspecter les pannes et vrifier que a a t rgl. Ils font un passage dans lalle, entre les siges, pour voir si les loupiotes fonctionnent en cas dvacuation davion. En plus des documents, ils jettent un il sur les amortisseurs et les pneus pour voir sils sont en bon tat. Mais ce nest pas un contrle de lavion sur le plan mcanique. Pas du tout ! Ils ne voient pas sil y a une fissure ou un problme de structure assure ce haut cadre du pavillon national.

    RUPTURE DES COMMANDES DE VOL?Passant au crible les hypothses mme dexpliquer cette catastrophe arienne, notre source estime que la mto en est la cause 75%. Mais le problme, cest la raction des pilotes ajoute-t-il. Compte tenu de la mto et des vents ascensionnels ou descensionnels, il se peut que lavion nait pas pu tre ma-tris parce que il y a eu certainement rupture de la gouverne de profondeur. Je ne comprends pas comment on na pas eu le temps de lancer les mayday, lappel de secours. Dans la foule, il voque un vol en Afrique particulire-ment agit : Je suis entr une fois dans ce quon appelle le froid intertropical. Jy tais pig pendant 45 minutes. Jtais bombard par des grlons de la taille de balles de tennis. Il faisait jour

    pendant 45 minutes alors que ctait la nuit. Ce nest pas pour autant quil y a eu rupture de lavion ou quon ait eu peur. On a ragi, glisse-t-il pudique-ment. On devine lhabilet et le courage dont il a d faire preuve pour se tirer daffaire. Revenant sa lecture du crash, il reprend : Attention, je naffirme rien. Ce ne sont que des hypothses. Je pense quil y a eu, peut-tre, rupture des com-mandes de vol pour quil nait pas pu tre matris, ou alors lavion a dcro-ch et lquipage na pas pu matriser (la situation). Lhypothse du missile, je ny crois pas. Si ctait un missile, on naurait pas pu trouver les dbris de lavion dans un primtre de 300 mtres mais sur un primtre beaucoup plus large. Cest un avion qui a perdu le contrle, il a dcroch et est tomb en vrille. Si cest le cas, je pense quil y a eu rupture dune commande de vol, surtout la commande de la gouverne de profon-deur, et ce moment-l, on ne peut pas redresser lavion.

    CONCURRENCE AVEC LA RAM AUTOUR DUN HUB AFRICAINCe pilote confirme quil nest pas rare que les compagnies low cost et autres socits de leasing style SwiftAir fassent appel des dbutants, voire des stagiaires comme cela a t dnonc par le Syndicat des pilotes de ligne espa-gnols, cit par TSA, et qui parle dtu-diants en aviation engags comme copi-lotes. Je suis patron de Swift Air, jai un contrat, jai des avions mais je nai pas

    de pilotes. Et je suis press. Quest-ce que je fais ? Ils font appel parfois des copilotes qui sortent des acadmies, qui nont aucune exprience. On recrute nimporte qui, nimporte comment, mal-heureusement, la direction de laviation civile algrienne ne vrifie que les licences de vol sans tenir compte de lexprience des pilotes, regrette notre source. Il y a beaucoup de choses qui nont pas t faites convenablement, rsume-t-il. Lun des griefs fait Air Algrie est quelle sy prendrait toujours tard pour affrter des avions durant la haute saison, du coup, ils prennent ce qui reste sur le march. Notre source voque un autre lment : une concurrence sourde avec la Royal Air Maroc pour avoir la mainmise sur le march africain. Air Algrie a aug-ment ses frquences sur Ouagadougou et Dakar. On veut imiter la Royal Air Maroc qui a fait de Casa un hub pour les Africains. On a voulu crer un hub Alger pour lAfrique. Mais je pense que cest trop tard sur le plan commercial. On na pas les moyens ni les quipe-ments et encore moins la qualit du ser-vice qui laisse normment dsirer. Et de sinterroger : Maintenant, pour-quoi met-on des avions sur cette ligne-l avec un personnel inexpriment ? De-puis combien dannes, de dcennies Air Algrie affrte des avions ? On sy prend toujours en retard, on na jamais t capables de mettre en uvre un plan de flotte, avec un plan de formation la cl. En fin de compte, on revient un problme de gestion. La compagnie est trs trs mal gre Maintenant, comment prvenir dautres catastrophes ? Lurgence, pour notre source, est darrter daffrter des avions vtustes et, surtout, ne pas per-mettre nimporte qui de piloter ces avions. Cest une grande responsabilit. Il sagit de la vie de passagers. Cest trs grave ! Pour lui, tout le management dAir Algrie est revoir : Malheureuse-ment, il y a une dfaillance au niveau du commandement dAir Algrie. Il y a une incomptence totale. Je ne parle pas du DG, car ce nest quun gestionnaire. Mais au niveau de ce quon appelle le ple, Dar El Beda et ailleurs, les gens sont loin davoir le niveau et les comptences ncessaires pour grer quoi que ce soit. Je naurais jamais accept daffrter des avions pareils. Cest criminel !

    Mustapha Benfodil

    Les informations tombent au compte-gouttes. Trois jours aprs le crash du vol AH 5017 dAir Algrie en partance de Ouagadougou (Bur-kina Faso) destination dAlger, qui sest cras dans la nuit de mercredi jeudi au nord du Mali, les autorits algriennes communiquent toujours aussi peu. Pourtant, une dlgation officielle pr-side par le ministre des Transports, Amar Ghoul, sest rendue sur les lieux du drame vendredi. Aprs un passage par le Mali, la dlgation alg-rienne compose de cadres des ministres des Transports et des Affaires trangres, dlments de lArme nationale, de la police scientifique,

    de cadres de Vrital (contrle technique en aronautique et marine), de la compagnie espa-gnole SwiftAir et de lEntreprise nationale de la navigation arienne (ENNA) a vite rejoint le Burkina Faso. A lissue de laudience qui lui a t accorde par le prsident burkinab Blaise Compaor, le ministre des Transports, Amar Ghoul, sest limit des dclarations de solida-rit laconiques. Je suis venu en tant quenvoy spcial du prsident de la Rpublique, Abdelaziz Bouteflika, pour transmettre ses sincres condo-lances, sa sympathie, sa solidarit et la dispo-nibilit de lAlgrie tre au ct du Burkina

    Faso dans ces moments difficiles et pnibles, a-t-il dclar lagence nationale dinformation APS. Amar Ghoul a ajout que lAlgrie tait solidaire et ritrait tout son soutien, en mettant tous les moyens la disponibilit des pays amis et frres, notamment ceux ayant des victimes dans ce crash. Il a galement prcis quil tait au Burkina Faso pour fdrer et mieux coor-donner les efforts et les actions pour surmonter ensemble ces moments difficiles, relguant ainsi lAlgrie un rle dobservation et de soutien. Le ministre na pas manqu de souligner que la situation tait vraiment complexe vu la

    complexit du terrain et de lenqute. Mais aucun commentaire sur les origines du crash, sur les avances dans lenqute et/ou la participation de lAlgrie dans la gestion de ces recherches et dans lventuel rapatriement des corps. Bien que plusieurs spcialistes saccordent dire que le rapatriement des corps savrera difficile, le prsident franais a annonc, tard dans la jour-ne dhier, que les corps de tous les passagers du vol AH 5017 seraient ramens en France. Information qui na videmment pas t com-mente par les autorits algriennes.

    Fella Bouredji

    UNE IMPORTANTE DLGATION ALGRIENNE SEST RENDUE HIER AU MALI PUIS AU BURKINA FASO

    Une communication au compte-gouttes

    LA SVRE EXPERTISE DUN COMMANDANT DE BORD

    Il y a une dfaillance au niveau du commandement dAir Algrie

    Arrter daffrter des avions vtustes pour viter dautres catastrophes

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    L A C T U A L I T

    Des militants associatifs se mobilisent pour Romaissa, une adolescente de 16 ans, gravement brle. Ils esprent que les pouvoirs publics parviendront lui assurer un transfert ltranger pour une prise en charge, et ce, aprs les recommandations du staff mdical. Age de 16 ans et native de Ghardaa, Romaissa a t brle lors dune explo-sion de gaz, en fvrier 2013. Les br-lures ont atteint une partie du visage et du cou, le thorax et le bras droit. Un cer-tificat mdical indique que les brlures ont abm 30% du corps. Romaissa est

    actuellement cloue au lit la Clinique centrale des brls, Alger. En rani-mation durant une priode, il savre toutefois que son tat de sant se dt-riore. Les lsions ne se cicatrisent pas, elles se sont mme infectes. Romaissa doit bnficier dune prise en charge ltranger, selon ses mdecins. Plusieurs raisons sont avances pour justifier le transfert, notamment la non-disponi-bilit des sites de prlvement. Mais cest surtout laggravation de son tat de sant qui devient inquitant. Un dossier a t adress un centre hospitalier

    spcialis de la rgion lyonnaise, en France. Malheureusement, la commis-sion mdicale nationale a refus la prise en charge, selon ses proches. Ce qui suscite, et ce nest pas la premire fois, plusieurs questions. Qui a le droit de profiter de la prise en charge ltran-ger ? Sur la Toile, la mobilisation pour sensibiliser sur le cas de Romaissa est apprciable. La page facebook Sau-vons Romaissa permet aux citoyens solidaires de communiquer et dinter-peller les internautes. Romaissa, aide par son entourage, remercie ceux qui la

    soutiennent via des messages. Une pti-tion est galement disponible sur le web. Elle a rcolt plus de 200 signatures. Malgr cet effort, le transfert devient urgent, puisque plus le temps passe, plus ltat de sant de Romaissa saggrave. Le cas de Manil, il y a de cela deux ans, et aujourdhui celui de Romaissa remettent sur le tapis le dbat sur la prise en charge mdicale particulirement, mais aussi sur le secteur de la sant de manire gnrale. Peut-on tous pr-tendre un sjour au Val-de-Grce ?

    M. B.

    L Union nationale des personnels de lducation et de la formation (Unpef) a renouvel son attache-ment revoir les insuffisances du statut particulier du personnel du secteur de lducation. Les reprsentants de lUnpef, reus jeudi au sige du dpartement de tutelle, ont cit, dans ce sens, les dcrets excutifs 12/240 et 08/315. Lors de cette rencontre, o les deux parties ont videment abord la (re)rforme

    de lducation nationale, le syndicat a, entre autres, exig lintgration de certains corps du secteur de lducation, lamlioration des conditions des corps communs et lintgration des professionnels et agents de scurit activant dans le secteur, la prise en charge des enseignants ainsi que des encadreurs et des pda-gogues. LUnpef a aussi ritr la revendication pour la promotion des enseignants du cycle primaire au

    grade denseignant principal aprs 10 ans dexprience et denseignant formateur aprs 20 ans de carrire. Selon un communiqu de lUnpef, les deux parties ont soulign la ncessit de maintenir un dialogue srieux afin de rsoudre les problmes du secteur de lducation nationale. Cest ainsi que les deux parties ont convenu de se revoir la fin du mois daot sur les mmes questions. R. B.

    Suite de la page 1

    A lheure o nous met-tons sous presse, aucune confirmation officielle nest venue corroborer cette in-formation qui est dj depuis la mi, journe sur les mdias lec-troniques. Cependant, officieu-sement, plusieurs hypothses ont accompagn cette viction. Des rumeurs courent depuis plusieurs jours sur le conflit ouvert quil y a entre le PDG vinc et son ministre de tutelle youcef Yousfi. On raconte que des personnes influentes du rgime ont eu maille par-tir avec Abdelhamid Zerguine depuis au moins deux mois. Une question : quelle lo-

    gique obit cette nouvelle des-titution, deux ans et demi peine aprs son installation ? Certaines sources accrditent lide selon laquelle Abdelha-mid Zerguine et Youcef Yousfi,

    ministre de lEnergie, nour-rissaient plusieurs diffrends lis des questions dimpor-tance capitale. Abdelhamid Zerguine serait un homme qui dfend son pr carr. Il

    soppose mordicus aux inter-frences des uns et des autres dans la gestion de lentreprise. Abdelhamid Zerguine et Youcef Yousfi ont eu un dml propos de lhritage de lre Khelil, daprs nos sources. Des sources proches de Sona-trach assurent mme que le dsormais ex-PDG de Sona-trach avait bien coopr avec les Services dans les enqutes menes dans le cadre de laf-faire Sonatrach..

    LOMBRE DU CERCLE PRSIDENTIELDu temps de Khelil dj, Ab-delhamid Zerguine, alors direc-teur gnral de lEntreprise de gnie civil et de btiment (ENGCB), stait attir les foudres de lancien ministre de lEnergie et des Mines pour avoir refus de donner un mar-ch de gr gr une entre-prise turque conseille par lnigmatique Rda Hemche, nous confie une source trs au fait des querelles intestines qui minent Sonatrach. Cette mme source nous rvle que Abdelhamid Zerguine paie pour avoir refus galement des marchs de gr gr un priv algrien, dont le groupe est lune des seules entreprises prives algriennes avoir t prqualifies par Alnaft pour prendre part un appel doffres pour lexploration. Une rvlation qui renvoie au coup de gueule rcent de la pa-tronne du Parti des travailleurs (PT) qui avait accus indirec-tement Ali Haddad de vouloir imposer une nouvelle direction la tte de Sonatrach. Lorsque Louisa Hanoune avait dco-

    ch ses flches ladresse du patron de lETRHB, rput trs proche du cercle prsidentiel, on pensait que son imagination tait compltement dtraque. Pour elle, il ny avait lombre dun doute que lon cherchait placer quelquun de plus maniable pour bnficier de davantage de marchs. Le calcul des diffrentes probabi-lits fait ressortir en gras cette hypothse. Youcef Yousfi aurait demand au chef de lEtat de limoger Abdelhamid Zerguine sous linstigation directe de ceux qui avaient le PDG dans le collimateur. Dautres sources que nous avons pu contacter, hier, estiment que le diffrend entre Abdelhamid Zerguine et Youcef Yousfi serait li un dfaut de vision par rapport la question de lexploitation du gaz de schiste ainsi qu la stratgie de commercialisa-tion de gaz naturel en Europe. Possible. Dautres incriminent la main molle de Abdelhamid Zerguine dans la gestion de Sonatrach, une entreprise cen-se reconqurir son statut de socit puissante, au lendemain des scandales qui ont fini par dcapiter sa direction et sur fond dapprhensions quant au dclin de la production et des recettes. Quoi quil en soit, lhistoire retiendra que Abdelhamid Zer-guine a t limog. Il avait t nomm, fin 2011, PDG de Sonatrach, en remplacement d Noureddine Cherouati qui avait pass, lui aussi, moins de deux ans la tte de la plus grande compagnie ptrolire dAfrique. A. T.

    BOUIRASit-in des gardes communaux

    U ne centaine de gardes communaux ont obser-v, hier, un sit-in de protestation devant la poste centrale de la ville de Bouira. Visiblement en colre, ils ont tenu dnoncer le retard accu-mul dans le versement des primes accordes dans le cadre des dernires mesures prises par le gouvernement, il y a plus de deux mois. Selon nombre de protestataires, tout a t fait au niveau des services de la wilaya, y compris par le Trsor public, sauf quAlgrie Poste peine honorer sa tche de procder aux virements de nos primes. Nous navons pas de quoi rpondre aux besoins de nos familles deux jours de lAd. Cest du bricolage. Pourtant le ministre de lIn-trieur a bel et bien prcis que cette prime serait verse avant lAd, dnoncent-ils.Pour rappel, le ministre de lIntrieur et des Collectivits locales avait annonc une srie de mesures en faveur des gardes communaux suite la dernire runion ayant regroup des re-prsentants de ce corps parami-litaire dissous, avec le ministre de tutelle. Parmi ces mesures figure la prime dastreinte et un nouveau rgime indemnitaire qui comprend une prime de rendement de 30% pour len-semble des gardes communaux. Le ministre de lIntrieur a dcid de revaloriser les primes de risque et dastreinte 90% pour lensemble des gardes communaux, et ce, compter du 1er janvier 2012. A. Fedjkhi

    LE VATICAN SOUHAITE UN JOYEUX AD AUX MUSULMANS DU MONDE A quelques jours de lAd El Fitr, le Vatican adresse ses vux cordiaux aux musulmans du monde loccasion de la fin du Ramadhan. Dans un message transmis par Mgr Thomas Yeh, Nonce Apostolique, le cardinal Tauran, prsident du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, insiste sur les points unificateurs des religions monothistes. Le message de la cit du Vatican, autorit suprme du catholicisme, met en relief la qualit de frres et surs partage entre les croyants de divers horizons et sollicite la solidarit de toutes les personnes de bonne volont pour faire face aux dfis du monde contemporain. Il sagit notamment des menaces qui psent sur lenvironnement, de la crise de lconomie mondiale et des taux de chmage levs, particulirement chez les jeunes. Ces situations gnrent un sentiment de vulnrabilit et un manque desprance venir, note le message sign du cardinal Jean-Louis Tauran. Travaillons donc ensemble pour construire des ponts de paix et promouvoir la rconciliation, en particulier dans les rgions o musulmans et chrtiens souffrent ensemble des horreurs de la guerre, prne-t-il. Pour conclure, le cardinal Tauran crit: Avec le pape Franois, nous vous adressons nos vux cordiaux pour une joyeuse fte et une vie prospre dans la paix. R. S.

    ELLE NCESSITE UNE PRISE EN CHARGE LTRANGER

    Mobilisation pour Romaissa

    DUCATION NATIONALE

    LUnpef soumet ses dolances MmeBenghebrit

    ZERGUINE NEST PLUS PDG DE SONATRACH

    Les raisons dun limogeage

    QUOI QUIL EN SOIT, LHISTOIRE RETIENDRA QUE ABDELHAMID ZERGUINE A T LIMOG. IL AVAIT T NOMM, FIN 2011, PDG DE SONATRACH, EN REMPLACEMENT D NOUREDDINE CHEROUATI QUI AVAIT PASS, LUI AUSSI, MOINS DE DEUX ANS LA TTE DE LA PLUS GRANDE COMPAGNIE PTROLIRE DAFRIQUE.

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  • L A C T U A L I T

    El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 5

    CRASH DE LAVION DAIR ALGRIE, DRAME DE GHARDAA, INTERDICTION DES MARCHES

    Sellal rpond aux critiques

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    Lors de sa visite hier Constantine, le Premier ministre a rpondu de nombreuses questions relatives lactualit politique du pays, dont la plus pertinente est celle du crash de lavion dAir Algrie.

    CRASH DE LAVION DAIR ALGRIE ET RACTION OFFICIELLE

    Le RCD dnonce labsence du chef de lEtat

    E n marge de sa visite, hier, Constantine pour senqu-rir de ltat davancement des prparatifs de lvnement Constantine, capitale de la culture arabe, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rpondu de nombreuses questions relatives lactualit politique du pays. Le crash de lavion dAir Algrie a constitu naturellement les pre-mires interrogations et le Premier ministre a profit de loccasion pour rpondre aux critiques en cascade diriges contre le gouver-nement au sujet de la gestion de cette affaire. M. Sellal a, avant tout, prcis que ce nest pas un avion algrien, cest la presse trangre qui entretient la confusion tkha-lat, a-t-il dclar tout de go. Le Premier ministre a dtaill ensuite les agissements de ses services en raction la catas-trophe. Nous, nous ne parlons pas beaucoup et quand nous parlons, cest dans le vrai. Nous avons ragi vite et instruit le ministre des Transports pour crer une cellule de crise, nous avons particip aux recherches et envoy un avion militaire de type Hercule, partir de la base de Bordj Badji Mokhtar, aprs avoir demand lEtat du Mali lautorisation de survoler son territoire. De plus, il y a une coor-dination parfaite entre lAlgrie, la France et le Mali, et ce, un trs haut niveau. A une autre ques-tion relative aux causes du crash, M. Sellal donne davantage de

    crdit la thse des mauvaises conditions mto : Les conditions mto taient difficiles. Il existe ce que lon appelle le front intertropi-cal, cest un mur trs difficile que jai eu traverser, mais gnrale-ment on lvite parce que travers par des courants lectriques et des temptes, cest la premire hypo-thse. A propos de lacte terroriste, cest trs difficile, parce que cette rgion nest pas occupe par les terroristes. En plus, il leur est dif-ficile datteindre lavion qui volait cette altitude, ils nont pas les moyens. Donc cette hypothse est trs faible. Concernant lanalyse de la bote noire et louverture des enqutes, le Premier ministre assume les po-sitions de son gouvernement : En

    outre, le Data recorder et le Voice recorder qui contiennent les infor-mations techniques et les enregis-trements son des conversations de lquipage de lavion ont t rcuprs et les experts franais qui ont un bon niveau dexpertise vont en analyser les donnes. Je sais aussi que le constructeur mne son enqute avec la compagnie espagnole.

    OUVERTURE DUNE INFORMATION JUDICIAIRELavion ne souffrait daucun pro-blme, il a t contrl quelques jours avant et dans tous les cas, les Europens sont rigoureux sur ce plan et ne laissent pas atterrir un avion dfectueux sur leurs aro-ports. Ce qui est sr, cest que nous suivons laffaire, et le procureur gnral va ouvrir aujourdhui une information judiciaire Alger. Esquivant une question relative au pitinement de la lutte anticor-ruption, M. Sellal, pour qui les enqutes dans les affaires Kha-lifa et Sonatrach suivent leur cours normal, a dfendu le bilan de son gouvernement dans la gestion de la crise de Ghardaa. Cest faux, a-t-il rpondu, hier Constantine, ceux qui disent que lEtat a aban-donn Ghardaa. Selon le Premier ministre, la situation a sensiblement volu et le sera davantage avec linstallation des camras de sur-veillance. Rassurant mais prudent, M. Sellal reconnat cependant quil reste un long chemin parcourir

    avant le retour la normale.

    LTAT NA RIEN SE REPROCHER, SELON M. SELLALIl faut savoir que la haine a pris le dessus parmi cette population. Il y a des parties qui en profitent pour manipuler les communauts des fins politiciennes. Affirmant quil y aura encore des dpassements, lhte de Constantine a fait remar-quer que des choses trangres la rgion, comme la drogue, sont infiltres, il y a une mafia qui a p-ntr la socit locale, mais quelles que soient les conditions, lAlgrie restera unie. Interrog au sujet de lopportunit de lever linterdiction sur les marches Alger, le Premier ministre a raffirm la position de lEtat. Celui qui veut organi-ser une rencontre ou nimporte quelle runion, on lui garantit des facilits, il ny a pas de problme. LUGTA et le PT et mme dautres ont voulu organiser des rencontres la salle Harcha. Allez-y, nous, on ouvre. Mais il y a un mais dans la position de M. Sellal pour qui limpratif de lordre public impose certaines mesures restric-tives. On ne peut pas faire plus. Si on ouvre lun, on doit ouvrir tout le monde aprs. Il y a une dcision concernant Alger pour contrler nos affaires, les marches Alger sont toujours suspendues, par contre dans les salles, tout le monde est le bienvenu. Nouri Nesrouche

    L e Rassemblement pour la culture et la dmo-cratie (RCD) critique svrement la gestion officielle du crash de lavion dAir Algrie, qui sest produit jeudi dernier au Mali. Dans un communiqu rendu public hier, lissue de sa runion, le secrtariat national du parti qualifie de frileuse lattitude des autorits algriennes face cette catastrophe arienne : Le RCD sin-cline devant la mmoire des victimes et exprime son soutien leurs familles. Il sindigne de la frilosit et de lapproximation qui ont caractris la gestion de ce douloureux accident par les pou-voirs publics. La direction du RCD relve, notamment, la dfection singulire du chef de lEtat qui na fait aucune communication officielle depuis lannonce de cet accident. Cette dfection contraste avec la prsence soutenue du prsident franais, qui marque limage dun Prsident hors du temps et loin de son pays. Le retrait de lAlg-

    rie devant la tutelle de lex-puissance coloniale est une caricature des errements diplomatiques, de lincurie, des reniements et de la soumission du pouvoir actuel, prcise-t-on dans le mme communiqu.

    MOBILISATION DUN RAPPORT DE FORCEOutre cet accident, la direction du RCD condamne galement les manipulations qui compliquent la situation dans la wilaya de Ghardaa : Le RCD considre que la nou-velle annonce dun plan gouvernemental pour Ghardaa est une duperie supplmentaire, lorsque lon sait que le pouvoir continue dimposer ses interlocuteurs pour la rgion dans les clientles traditionnelles du rgime et mobilise ses baltaguia contre les militants politiques et associatifs de la valle du Mzab. Selon la mme source, en dpit de la gravit de

    la situation, aucune mesure approprie na t adopte. Le pouvoir dmontre une fois de plus son incapacit assurer la scurit des personnes et des biens et met en pril la cohsion de la nation. Le RCD fait le lien entre la situation dans la valle du Mzab et les vnements de Kabylie en 2001 : Lexacerbation de la situation dans la valle du Mzab par la provocation, la rpres-sion, la manipulation des crispations identitaires et communautaires, linstrumentalisation de la justice et la conscration de limpunit font que des populations entires sont livres elles-mmes. Et de dnoncer labandon de la Kabylie aux rseaux mafieux qui y exercent des kidnap-pings. Evoquant linterdiction de la confrence de la CNLTD, la direction du RCD estime que cela illustre on ne peut mieux les garements et les faux-fuyants dun systme dltre. Madjid Makedhi

    LES NOTABLES MOZABITES SEN PRENNENT BELKHADEMLa violence se poursuit Ghardaa

    Les annonces du gouvernement ne changent rien la donne. La situation Ghardaa na pas chang malgr une accalmie qui dure depuis quelques jours. Cest en tout cas le sentiment exprim par un groupe de notables mozabites qui a rendu public, hier, un communiqu. Le document sign des notables de Mlika et de la cellule de coordination et de suivi des vnements de la valle du Mzab indique que, mal-gr les assurances des autorits, des quartiers entiers restent interdits aux Mozabites. Les agressions contre les Mozabites se poursuivent et des quartiers entiers restent hors du contrle de lEtat, ajoute le communiqu. Pis, les notables mozabites soulignent que des criminels et assassins restent libres sous le regard des autorits. Celles-ci sont galement mises en cause par ces habitants qui avancent que la crise a t provoque.Fait inhabituel, les notables mozabites sen prennent de manire explicite un reprsentant de lEtat. Ils reprochent Abdelaziz Belkhadem des dclarations dangereuses portant sur un plan mthodique visant diluer la socit mozabite. Le ministre dEtat, reprsentant personnel du prsident de la Rpublique, sest en effet exprim sur une chane prive propos de la crise Ghardaa. Les signataires du document appellent les habitants de Ghardaa faire preuve de retenue. Ils ritrent leur attachement la paix et au refus de toute forme de violence, quelle quelle soit et soutiennent toute initiative visant rtablir la paix. Cependant, les signataires du document appellent lEtat prendre ses responsabilits et appliquer les lois de la Rpublique pour tous. Le ministre de lIntrieur avait annonc, la semaine dernire, des mesures visant rtablir la paix dans la rgion de Ghardaa. Cela passe par des attributions de lots de terrain btir et des indemnisations aux familles et aux commerants touchs par les troubles qui secouent la ville depuis 9 mois. Officiellement, les vnements de Ghardaa ont fait 10 morts et des dizaines de blesss. Nombreuses sont les maisons et les commerces endommags par des actes de violences intermittents. Les solutions proposes par les autorits nont pas russi ramener le calme. Ali Boukhlef

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    Abdelmalek Sellal

  • El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 7

    ALGER INFOSRET DE WILAYAPLUS DE 1000 CRIMES ET DLITS LUCIDS Q uelque 1521 affaires criminelles et dlits ont t luci-ds dans la wilaya dAlger au cours du premier semestre 2014 grce la technique des prlvements des empreintes digitales, a appris lAPS jeudi auprs de la sret de la wilaya dAlger. Un total de 306 personnes, identifies grce cette technique, ont t arrtes et auditionnes, a prcis le service de la police scientifique et technique de la sret de wilaya. Les mmes services ont, par ailleurs, pu identifier durant cette priode 14% des cadavres mconnaissables dcouverts dans la wilaya dAlger grce la technique du portrait robot, prcise-t-on. Dautre part, les lments de la police judiciaire de la sret de wilaya dAlger ont russi rsoudre plusieurs affaires de trafic de drogue, avec la saisie de 135 kg de rsine de cannabis (chira) durant le premier semestre 2014, selon la cellule de la communica-tion de la sret de wilaya. En 2013, les mmes services ont russi dmanteler plusieurs rseaux de trafic de drogue, et saisi plus de 250 kg de rsine de cannabis, rappelle-t-on. Par ailleurs, loccasion de la clbration du 52e anniversaire de la cration de la police nationale, la Sret de wilaya dAlger a organis des portes ouvertes sur ses structures et ses missions la Grande Poste, suivies par un public nombreux. N. Id.

    SUITE UNE FORTE CONSOMMATION PLUSIEURS QUARTIERS DALGER PRIVS DEAUP lusieurs localits de la wilaya dAlger continuent de subir des perturbations dans lalimentation en eau potable. A An Benian, Rahmania, Douera, la priphrie de la capitale mais, aussi, dans certaines communes du centre-ville comme celle dHussein Dey, les clients de la Socit des Eaux et de lAssainissement dAlger (Seaal) connaissent des coupures, jamais annonces par le gestionnaire de leau. La direction des Ressources en eau, dont le premier respon-sable a t contact par El Watan a indiqu quen plus des canalisations qui ont connu des ruptures, un pic de consom-mation a fait que des quartiers soient privs deau. Le pic de consommation de 1,2 million de mtres cubes a t atteint au plus fort de la canicule, contre un million de mtres cubes habituellement. Les robinets sont tout le temps ouverts. Les rservoirs se vident par moments et les quartiers situs sur les hauteurs, comme cest le cas Souidania et Rahmania, ne recevaient pas deau toute la journe, a prcis le direc-teur, Smal Amirouche, dont largumentaire na pas vraiment convaincu des lecteurs du quotidien qui font le parallle avec des pays de lautre rive de la Mditerrane o la consomma-tion est plus importante et o les rservoirs ne sont pas vides. N. Id.

    Le pain jet durant tout le mois de Ramadhan se fera rare les jours de lAd

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    TRAVERSE DE LA BAIE DALGERUNE SOIXANTAINE DATHLTES ATTENDUSE nviron une soixantaine de nageurs et nageuses sont at-tendus, le 16 aot prochain, Bordj El Bahri pour prendre part la comptition de la traverse de la baie dAlger, a-t-on appris vendredi auprs de la Fdration algrienne de natation (FAN). Sous lgide de la fdration, en collaboration avec le ministre des Sports, la comptition verra les messieurs saligner sur une distance de 6 kilomtres, alors que les ondines se verront parcourir seulement 3 km. En parallle, quelque 200 athltes se dispute-ront, les 15 et 16 aot prochains, les titres de la coupe dAlgrie la piscine du 5 juillet dAlger. Les 200 nageurs et nageuses sont issus dune vingtaine de clubs et de seize ligues. N. Id.

    A bourse dlie Par M. TchoubaneINSTANTAN

    A peine la seconde moiti du mois de Ramadhan entame, que les parents flanqus de leur ribambelle commencent juste aprs le ftour arpenter artres et rues commerantes pour se prparer la fte de lAd. Les rues ne dsemplissent pas, elles restent toujours aussi grouillantes et fbriles de monde. Automo-bilistes et pitons participent lanimation fbrile des souks o pullulent les petits reven-deurs la crie qui coulent leurs produits. Des revendeurs qui sarrachent les places mme le trottoir : on squatte un coin de rue, on boucle quelques arpents, on ngocie un empan pour vendre les packs de joujoux pour enfants Comme chaque anne, lusage coutumier ne droge pas la rgle. Fte de lAd oblige, la besace des petits mnages est sollicite, quitte sendetter ; lessentiel est de rpondre aux caprices des enfants qui tiennent tre sur leur trente-et-un, le jour J. Ainsi, en lespace de 29 ou 30 jours, les gens sinscrivent dans un canevas en prenant lien avec de nouvelles habitudes qui, pour se ressourcer dans le recueillement, la commu-nion et la pit dans les lieux de culte, qui pour multiplier les actions de bon Samaritain

    avec les restos du cur, et qui pour tirer le maximum de profits en faisant flamber les prix. Il est un lieu commun de dire que la mercuriale grimpe lors de ce mois sacr, au gr des nafahate ramadhanesques. La dme-sure semble dicter les rflexes des jeneurs, peu enclins au labeur. Les parents, eux, aprs avoir t en partie saigns par les dpenses occasionns par sidna Ramadhan, nhsitent pas dlier encore plus leur bourse pour faire plaisir leurs chrubins. Certains magasins de vtements affichant des prix abordables, sont littralement pris dassaut, notamment le soir. Tenant compte des contingences, cer-taines boutiques se voient obliges daligner leur clientle en procession sur le seuil de la porte. La mnagre ne se met pas en marge, elle sattelle prparer sa gamme varits de gteaux quelle confie au fournil du coin. Mme si ce dernier est devenu rare, car la quasi-totalit des boulangers ne disposent plus de four pierre rfractaire, on voit malgr tout, dans certains rues de lantique Casbah, des gosses valser avec des plateaux de gteaux de lAd, qui ne manquent pas dembaumer le quartier.

    ENQUTE APRS LA DCOUVERTE DUN CORPS GU DE CONSTANTINEL e corps dun homme g de 52 ans, rsidant au Gu de Constantine (Alger), prsentant des blessures occasionnes par une arme blanche, a t dcouvert prs de son vhicule de marque Renault Clio, sur le chemin communal reliant le douar Touahria la commune de Oued Harbil (Mda). La dpouille mortelle a t dpose la morgue de lhpital de Mda. Une enqute est ouverte par la brigade de la Gendarmerie natio-nale de Oued Harbil. N. Id.

    HORAIRES DES PRIRES Alger et ses environs

    DIMANCHE 27 JUILLET 2014

    Fadjr.. 04:01Chorouk..... 05:51Dohr 13:20 Asser.. 16:43Maghreb.. 19:58cha....... 21:35

    Il y a une crainte que les permanences des commerants ne soient pas assu-res les deux jours de lAd. Le porte-parole de lUnion gnrale des commer-ants et artisans algriens (UGCAA) signale des dfaillances risquant de per-turber toute lopration. Quelque 1000 commerants sont concer-ns par la permanence Alger, parmi lesquels figurent entre 300 et 400 boulan-gers. LUGCAA, associe llaboration des listes, a souhait que les commerants astreints la permanence, couvrent plu-sieurs quartiers des 57 communes de la capitale. Le problme qui sest pos est li au fait que des commerants ne savent pas sils sont ou non inscrits sur les listes. Un boulanger de la rue Ben Mhidi ma contact pour savoir sil y tait. Il ma affirm que des agents de la direction du commerce qui sont passs le voir ne sont pas revenus pour linformer sil est sur la liste. Le problme ne se posera pas quant la disponibilit des produits de large consommation, comme le pain par exemple, mais par rapport la dfaillance du mcanisme, des commerants, qui seraient inscrits sur les listes, ntant pas informs temps. Certains ont dj libr leurs ouvriers. Il faut savoir que 70% de leffectif sont des gens qui habitent hors wilaya, prcise El Hadj Tahar Boulenouar. Lautre aspect mis en avant est li la dfaillance des APC, qui nont pas affich les listes pour que les citoyens sachent que tel ou tel commer-ant est astreint ouvrir les deux jours de lAd. Le citoyen but ultime dune telle opration doit tre suffisamment inform par voie daffichage pour quil ne perde les jours de lAd la recherche dun hypothtique boulanger. Lanne dernire, des commerants, ouverts les jours de la fte, ont jet leurs baguettes,

    alors que dautres taient fortement sol-licits. Les APC, associes dans la com-mission, vont dire que la DCP ne leur a pas communiqu les listes alors que ces derniers justifieront cette bvue par le manque dimplication des administra-tions locales. Mais lequel croire ? sin-terroge M. Boulenouar qui fait remarquer quen plus des deux problmes sus-cits, figure le souci des coupures dlectricit alors que Sonelgaz devrait assurer, selon un communiqu, la prise en charge pour rassurer les boulangers. La rglementation sur les permanences a t toffe. La loi n 13-06 du 23 juillet 2013 modifiant et compltant la loi n 04-08 du 14 aot 2004 relative aux conditions dexercice des activits commerciales stipule que le wali fixe, par arrt, aprs consultation des associations profession-nelles concernes, la liste des commer-

    ants devant assurer la permanence durant les priodes et les jours de fermeture pour congs ou pour ftes lgales, en vue de garantir un approvisionnement rgulier des populations en produits et services de large consommation. Selon larticle 41 bis, le non-respect de lobligation de per-manence prvue lalina 2 de larticle 22 est sanctionn par une amende de 30 000 dinars 200 000 dinars. Toutefois, le directeur du commerce de la wilaya propose au contrevenant une amende transactionnelle dun montant de 100 000 DA. En cas de rcidive, le contre-venant ne peut bnficier de lamende transactionnelle et est sanctionn par lamende prvue lalina 2 ci-dessus. En outre, le wali procde par arrt la fermeture administrative du local abritant lactivit commerciale, pour une dure de trente jours. Nadir Iddir

    Prs de 400 boulangers concerns par la permanence

    LUGCAA SIGNALE DES DFAILLANCES

    A la veille de lAd, le porte-parole de lUGCAA signale dores et dj deux dfaillances : des commerants qui seraient concerns par la permanence nont pas t informs par la DCP et

    les APC nont pas jug utile dafficher les listes des concerns.

  • BORDJ BOU ARRRIDJ D cit en encadrement au service des urgences

    L ambition de Mme Benelmir Dalila, directrice de la sant de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, tait dorganiser un rseau de prise en charge globale des patients, a-t-elle expliqu la confrence-dbat, au Forum DK-News dans un pass rcent. Quatre ans aprs le lancement de ce programme devant assurer le suivi des soins des malades chroniques, les choses nont pas volu et les malades, faute de prise en charge efficiente, convergent par centaines vers les services des urgences. Ces services ont montr leurs limites, et sont dbords, et ce, que ce soit lhpital du chef-lieu de wilaya ou celui de Ras El Oued. Ces deux structures sont appeles couvrir les besoins dun bassin de 500 000 habitants, et ce, en dpit de louverture de deux hpitaux de 60 lits Mansoura et Bordj Ghedir, lesquels peinent dmarrer, faute dencadrement, nous dit-on. Interrog ce sujet, un mdecin qui a requit lanonymat qualifie les promesses de la directrice de chimres. En effet, dans ce contexte, on apprend que les mdecins gnralistes exerant au niveau du service des urgences de lhpital du chef-lieu de wilaya, ont adress un courrier ladministration, menacent de recourir la grve si rien nest fait pour amliorer les conditions de travail, juges selon leurs dires, outrageuses. Ils dnoncent galement le dficit flagrant en matire dencadrement, notamment pendant les gardes de nuit. Chaque mde-cin assure au moins huit gardes par mois, cela sajoute lquivalent de quatre rquisitions ainsi que le phnomne des harclements et des agressions auxquels nous sommes exposs, cest vraiment une guerre dusure. tmoigne un mdecin. Selon le reprsentant du syndicat des praticiens cette situation est due louverture de nouveaux services, la cessation des activits du SAMU et le gel des recrutements. Une source proche de ladministration de lhpital a fait savoir que ce genre de problmes est rcurent pendant le ramadhan, dans la mesure o trois mdecins ont dmissionn, onze autres sont en cong de maladie, six en cong de maternit, et cinq en situation de mise en disponibilit. Cette hmorragie ne peut quinfluer ngativement sur un secteur nvralgique. De sources bien informes, on apprend que le wali Azzedine Mecheri, avait effectu une visite inopine a lhpital de Bordj Bou Arreridj pour senqurir de la situation qui prvaut .A lissue de cette tourne, la DSP aurait t instruite pour passer dans son bureau accompagne du direc-teur de lhpital et des reprsentants des mdecins pour, vraisemblable-ment, donner des explications. A. D.

    SOIRES RAMADANESQUES JIJEL La plage Kotama, nouveau rceptacleLes soires ramadanesques ne sont plus exclusivement masculines Jijel. Des centaines de familles profitent dsormais chaque soir de la fraicheur du bord de mer de la plage Kotama. Ce lieu est devenu un vritable rceptacle des noctambules daprs le ftour. Les diffrents commerces, principalement des cafs, crmeries et restaurants, ont am-nag de larges superficies de la plage pour recevoir les familles venues passer quelques moments de plaisir, aprs les dures journes du rama-dan, caractrises par la chaleur accentue par une humidit gnante, ce qui rend encore plus difficile le jene.Linstallation de manges et autres lieux de jeu pour enfants, a donn un plus cette plage o convergent des centaines denfants avides de loisirs. Ces derniers se donnent cur joie sous lil protecteur des parents, ravis de se mouvoir dans un espace scuris et cltur. La seule fausse note releve est la densit des instal-lations sur toute la plage, ce qui laisse peu despaces aux familles pour dambuler librement sur le sable frais de la nuit. Les diffrents espaces de la plage doivent tre ars et hirarchiss pour permettre aux citoyens de se mouvoir sans le moindre accroc, dautant que le bord de mer est tout le temps pris par les pseudo-concessionnaires, qui ont installs des para-baisers (une table, deux chaises et un parasol) fonctionnels du-rant toute lanne ! Fodil S.

    El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 7

    R G I O N E S T

    Le travail de proximit comme programme daction

    ASSOCIATION MILA VERTE

    Pour le programme de lanne en cours, il profitera aux principales avenues de la ville, qui seront agrmentes darbustes de platane.

    L association Mila-verte, vocation cologique, fait du travail de proxi-mit son credo. Selon son prsident, A. Benslimane, lessentielle de lactivit de lassociation sarticule autour des op-rations de nettoyage et de reboisement des artres de la ville, des tablissements scolaires et des siges des diffrentes directions de wilaya. Pour le programme de lanne en cours, il profitera aux principales avenues de la ville, qui seront agrmentes darbus-tes de platane, ainsi qu une multitude dtablissements publics (coles primai-res, CEM, lyces, directions de wilaya). Selon notre interlocuteur, les deux hpi-taux de la ville font prsentement lobjet dune vaste opration de nettoyage, op-ration prcdant celle de cration des-paces verts au sein de ces tablissements. Des tonnes de dtritus solides ont t retires de ces tablissements de sant et vacues la dcharge publique grce

    au travail dun petit groupe de jeunes re-cruts par lassociation dans le cadre du DAIP. Cette tape termine, nous proc-derons lamnagement despaces verts lintrieur des deux EPSP, en plantant des platanes, des rosiers et des bigara-diers (orangers aux fruits amers). Nous comptons galement utiliser une essence forestire comme le pin par exemple pour stabiliser un glissement de terrain lh-pital Meghlaoui Lentretien des espaces verts abandonns, le chaulage et larrosage des arbres tant en ville qu lintrieur dtablissements publics font partie galement des mis-sions de cette entit de la socit civile qui, depuis sa cration en 2006, a plant des milliers darbres. Au dbut de cette anne, nous avons reu un don de 5000 jeunes platanes de la part dune famille algroise et nous sommes entrain de les repiquer progressivement sur les talus des routes, dans les quartiers nus

    de la ville et au sein des tablissements tatiques. Un tracteur-citerne est affect larrosage de ces plans comme nous avons mont un petit atelier de soudure pour la fabrication de grillages de pro-tection des arbustes. Il est signaler que cette association fonctionne grce de petites escouades de jeunes travailleurs recruts dans le cadre du dispositif dinsertion profes-sionnelle DAIP et les dons en nature (arbustes, chaux, grillage, eau) des citoyens. Par ailleurs, le prsident de Mila-verte lance un appel pressent aux autorits de la ville, leur demandant de rtablir la clture en fer forg du square Chaboub, lunique espace vert de toute la insens. Il faut remettre la clture en place si lon veut vraiment que cet espace ne dispa-raisse pas ville de Mila. Lenlvement, il y a une anne, de la clture du jardin est un acte. B. K.

    DESS

    IN :

    SOUH

    AYLA

    STIF

    Linsalubrit prend ses quartiersL insalubrit qui sest installe dans divers coins de la capitale des Hauts plateaux, victime de sa rputation de ville pro-pre et dune expansion urbanistique effrne, crve les yeux. Lincivisme des citoyens criant affecte grandement le paysage dune cit pollue par les immondices quon rencontre chaque coin de rue. Dpass par des quantits incommensurables dor-dures mnagres, les quipes de nettoiement de la commune ne rpondent plus une situation qui atteint des seuils critiques. Ni le centre ni la priphrie ne sont pargns par le triste dcor, ter-nissant de jour en jour lagglomration agresse par les mauvais comportements du citoyen jetant tout moment et nimporte o, ces dchets et ordures. Limpuissance, pour ne pas dire la dmission des services de la commune, a donn le coup de grce la rputation et image de marque de Stif. Une vire dans di-vers endroits de la cit vous donne limpression que la ville est abandonne un triste sort. Car le paysage est par par des immondices parpilles, des moustiques et chats tournant autour du festin, agrment par des odeurs vous donnant la nause. Elments importants de lquation, des citoyens (qui ne font rien pour que les choses samliorent) accablent les quipes de nettoiement. Il ne faut plus se voiler la face, linsalubrit sest installe Stif o tout le monde est responsable. On ne doit plus dormir sur ses lauriers et dire que la cit est propre. Par la faute de tout un chacun, elle ne lest plus. La forte urbanisation, na

    pas t suivie par des moyens appropris. Pour preuve, le ramas-sage des ordures des nouvelles cits ne se fait pas rgulirement ou temps. Mal entretenus, nayant pas en outre la capacit contenir de grandes quantits, les bacs utiliss sont fortement endommags. Labsence des boueurs dans certains quartiers zapps par ces agents complique davantage la situation. Soulignent de nombreux citoyens. Pointe du doigt, la commune par le biais de son premier responsable, Dr Nacer Ouahrani, sen dfend : Avant de dvelopper, laissez-moi vous dire que la propret de la cit est laffaire de tous. Cest aussi et surtout une question de citoyennet. Ceci dit, le ramassage des ordures est notre proccupation premire. Nanmoins, la situation catastro-phique de notre parc roulant nous handicape grandement. Il est difficile de procder quotidiennement au ramassage de plus de 300 tonnes avec 47 camions dont 14 sont en panne. Pour parer une telle situation, un contrat de livraison de 16 bennes-tasseu-ses a t paraph lanne dernire avec la SNVI (Socit Natio-nale des Vhicules Industriels, ndlr) qui devait nous livrer 2 3 engins par trimestre. Malheureusement sur une commande de 16 camions, nous navons au jour daujourdhui rceptionn quun seul engin. La pression nous pousse surexploiter les camions utiliss dans plusieurs secteurs. En perdurant, cette sur- utili-sation risque de compliquer davantage notre mission qui nest gure aise. Kamel Beniaiche

    OUM EL BOUAGHI Promotion de linvestissement agricoleL investissement dans le monde agricole serait mme de crer au moins 3600 emplois au profit des jeunes lore 2014. Dans le cadre des projets dinvestissements valids, pas moins de 86 entreprises seront cres et ce aprs rgularisation du foncier agricole ou industriel. Parmi les projets retenus, citons ceux lis la production daliments pour btail, linstallation des chambres froides, la ralisation dunits de transformation de fruits et lgumes ou de conditionnement. Toujours, pour encourager lemploi, les organismes que sont lAnsej et lAngem ont avalis plus de 350 dossiers, comptant des projets en relation avec le monde rural et lagriculture dune faon gnrale. Des efforts de sensibilisation sont dploys par les organismes prcits pour amener dautres jeunes investir dautres crneaux porteurs et en relation avec le travail de la terre, comme la cration de ppinires dar-bres fruitiers, de la fabrication du petit matriel agricole et de sa main-tenance, autant de filires en somme qui arracheraient au chmage des centaines duniversitaires. L. B.

  • El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 7

    R G I O N O U E S T

    ORAN ET GHAZAOUET

    Ces braves citoyens qui donnent leur

    sang ! Oran et Ghazaouet, des associations se mobilisent en organisant

    des campagnes de collecte de sang au profit des malades.

    Ghazaouet, la jeune et dynamique associa-tion Les fils des Deux-frres sest encore une fois illustre par lorganisation, en collaboration avec lhpi-tal public de la ville, dune campagne de collecte de sang. Cette louable initiative, entre-prise en ce mois de pit, a connu une grande affluence. En effet, nombreux sont les citoyens qui sont venus faire don de leur sang, juste aprs la rupture du jene. Dail-leurs, au niveau du centre culturel Mohamed Adouni (ex-Eglise) transform loc-casion en un centre de trans-fusion sanguine, une cinquan-taine de personnes attendent patiemment leur tour pour donner un peu de leur sang dans le cadre de cette cam-pagne. Les corps constitus: les pompiers, les gendarmes, les policiers, les militaires, les douaniers ainsi que les associations locales font par-tie aussi de ces donneurs. Les membres de lassociation Le Phoque, trs sensibles au geste solidaire quest le don de sang, nont pas tari dloges lgard de lassociation orga-nisatrice de cette action ci-toyenne. Il est noter que cette action de solidarit a connu un franc succs puisquelle a permis, en une soire, la collecte de 83 poches de sang. Selon le prsident de lasso-ciation M. Kebbati, travers cette soire ramadhanesque ddie la solidarit et au partage, lobjectif de cette

    campagne est surtout de sen-sibiliser les citoyens ce geste si simple mais si prcieux puisquil permet de sauver des vies et daider les malades recouvrer la sant. Il regrette, toutefois, que ces actions pour la bonne cause ne soient pas rgulires pour sensibiliser davantage les citoyens sur la ncessit de faire don de leur sang. Ces campagnes de col-lecte de sang doivent tre rgulires pour sensibiliser le grand public limportance du don de sang. Ce soir, plu-sieurs nouveaux donneurs de sangs ont t rpertories, se flicite le prsident de lasso-ciation.

    DFICIT ORANEn revanche, Oran, la banque du sang a besoin de sang quo-tidiennement, mais elle nen reoit pas de quantit suffi-sante ces derniers jours. Les donneurs se font rares durant le mois de Ramadhan. Bien que cela soit le cas chaque Ramadhan, limpact se fait ressentir davantage cette an-ne. Certains pensent que le don de sang peut nuire leur sant en priode de jene, ce qui est faux, dira un biolo-giste du centre de transfusion sanguine (CNTS) de lhpital dOran. Face cette situation difficile, des campagnes de collecte sont organises un peu partout aprs la rupture du jene dans le but dencou-rager les citoyens donner de leur sang en cette priode du mois de Ramadhan. Dans ce

    cadre, durant les quatre der-niers jours, la section dOran du Croissant-Rouge Algrien (CRA) dOran a pu collecter 360 sachets de sang. Lopra-tion se poursuit jusqu la fin du mois sacr. La quantit de sang en question a t col-lecte par des clino-mobiles qui accueillent chaque jour aprs la rupture du jene les donneurs de sang. Il est de tradition bien tablie qu lapproche du mois de Ra-madhan, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) nous sollicite pour organiser des campagnes de collecte de sang, cause du manque de donateurs en cette priode, dira un adhrent du CRA. Pour faire face ces besoins en raison de laugmentation du nombre des accidents de la route et des agressions en ce mois de Ramadhan, lh-pital dOran organise aussi des campagnes de collecte de sang. Les oprations de collecte ont t menes au niveau des places publiques et proximit des mosques dans le but dattirer le plus grand nombre de donneurs. Ces oprations de collecte de sang en dehors du centre de transfusion sanguine visent augmenter les rserves de la banque du sang de lhpital dOran qui souffre dun grand manque de ce liquide vital, notamment que cet hpital accueille les malades de toute la rgion de lOuest, a-t-on fait observer. O. El Bachir et Zekri S.

    Dtournement de fonds lADE

    TNSUn projet dun centre de dchets contest

    KSAR-CHELLALAProtestation contre les pannes dlectricit

    AMMI MOUSSA (RELIZANE) Colre aprs la mort dune parturiente

    A prs les douloureux drames quont vcus les EPSP (Etablissement public de sant de proximit) de Yellel et Hmadena, il y a quelques semaines, une autre parturiente a trouv la mort au niveau de lEPSP de Ammi Moussa, localit situe au sud-est du chef-lieu de la wilaya. Cette fois-ci, le mari de la dfunte, la dnomm K.C., la cinquantaine et mre de 7 enfants, ne sest pas rsigne son triste sort puisquil a dpos plainte contre le personnel de la maternit quil accuse de ngligence. Devant la dgradation de son tat (de son pouse), ils nont pas os prendre les mesures qui simposent ou lvacuer sur un EPH de la wilaya, dnonce lpoux. Saisi de laffaire, le procureur a ordonn une autopsie pour dterminer les causes relles de ce dcs. Cela dit, le nombre de ces cas ne peut qualerter les res-ponsables du secteur sur les conditions daccueil des malades et surtout sur leur prise en charge. Issac B.

    L e Directeur de lalgrienne des eaux (ADE), le chef de service de lunit de Bormadia de cette entreprise et huit autres agents, accuss dtre complices dans une affaire de dtournement qui a caus un prjudice de 87 millions de centimes lunit, ont t prsents au parquet de la ville. Le stratagme labor par les mis en cause consistait en le branchement de nouveaux clients au rseau sans que largent vers par le citoyen atterrisse dans la trsorerie de lentreprise et sans que le directeur sinquite de la malversation de la chef de service chez qui sentassaient les millions de centimes. Accus de dilapidation de deniers publics et dabus de pouvoir, le directeur a t mis sous contrle judiciaire, lactrice principale, accuse de dilapidation de deniers publics et de dtournement, a t place sous mandat dpt. Huit autres agents de lunit, dont des releveurs et de simples employs, ont bnfici de la libert provisoire. Lenqute minutieusement me-ne par les lments de la brigade criminelle de la Police judiciaire a rvl que lindlicate responsable a encaiss pour son compte les apports personnels de 128 nouveaux abonns. I. B.

    A prs une semaine mouvemente, le calme revient Tns o des citoyens sopposent la ralisation dun centre denfouis-sement technique des dchets. Les protestataires ont organis, lundi dernier, un mouvement de protestation sur le site dimplan-tation, situ la sortie Est de Tns, avant de revenir la charge le lendemain en bloquant la circulation lentre principale de la ville. Les services de scurit sont intervenus et ont arrt 23 manifestants dont 18 ont t dfrs mardi devant le juge prs le tribunal de Tns. Deux dentre eux ont t placs sous contrle judiciaire alors que les 16 autres ont t mis en libert. En revanche, les cinq manifestants interpells aprs la fermeture de la route attendent toujours leur jugement, selon des habitants. Les protes-tataires rclament lannulation pure et simple du projet, estimant que celui-ci est dangereux pour la sant publique et lenvironne-ment. Ils soulignent que la dcision des pouvoirs publics aura de lourdes consquences sur le potentiel touristique et agricole de la commune. Les autorits officielles nont pas encore ragi face cette situation mais, selon une source proche du dossier, la dcision dimplanter ce CET a t prise aprs un examen minutieux effec-tu par une commission habilite. A. Yechkour

    B eaucoup de citoyens, en majorit des jeunes, ont coup, mardi dernier, une des artres principales de la ville de Ksar-Chella-la, 116 kilomtres lextrme est de Tiaret, en signe de protestation contre les coupures cycliques de llectricit. Les protestataires, une fois la prire surrogatoire des Tarawihs accomplie, sont spontanment sortis bloquer la circulation avec des objets htro-clites non sans incendier des bennes ordures. Des sources locales voquent la dfectuosit de cbles souterrains que des quipes de la Sonelgaz saffairaient rparer. Selon le directeur de la SDO, aprs la localisation de la panne avec un appareillage spcialis, nos quipes sont restes sur place jusquau rtablissement du cou-rant 2 heures du matin. Il y a quelques jours, monsieur L. Maa-chou, directeur de SDO, sest montr optimiste quant la qualit de distribution de lnergie lectrique ses clients la faveur dimpor-tants investissements. A. F.

    Des commerces en permanence durant lAd

    3 tonnes de kif trait saisies El Maleh

    Des permanences com-merciales seront assures durant lAd El Fitr Sidi Bel Abbs en vue de permettre aux citoyens de sapprovi-sionner, en toute quitude, en produits de consomma-tion courante. Des listes nominatives des diffrents commerants intgrs dans le systme de permanence ont t tablies par la direction du commerce qui a fait savoir, entre autres, que quelque 430 magasins dalimentation gnrale et 78 boulangeries seront ou-vertes, cet effet, dans les diffrents quartiers et cits dhabitation. Onze brigades de contrle rattaches la direction du commerce seront dployes pendant lAd El Fitr afin de sassurer des conditions dorganisa-tion et de fonctionnement du systme de permanence et de la disponibilit des denres destines aux be-soins des consommateurs.Selon une source proche du secteur du commerce, les listes des permanenciers seront affiches, ds la veille de lAd El Fitr, dans divers sites publics afin de permettre aux consom-mateurs potentiels de sorienter, sans difficult, vers les diffrents magasins de vente et autres espaces commerciaux pour y faire leurs emplettes. Des systmes de perma-nence identiques, croit-on savoir, seraient institus, dans ce contexte, par les directions des transport et de lnergie et des mines au niveau de leurs secteurs respectifs (gares routires, stations-service, etc.) M. H.

    Agissant sur renseignement rapportant quun transport dune importante quantit de kif trait allait transi-ter par sa commune, en provenance de la frontire ouest, la sret de dara dEl Maleh avait multipli les patrouilles. Cest ainsi quun camion suspect, de marque Suzuki, immatricul Alger, avait t repr. Son conducteur ayant compris le danger sengouffra dans une ruelle El Maleh du ct des 60 logements jouxtant la RN2. Aussitt, il mit le feu son vhicule et son illicite cargaison que dissimulaient des quintaux de pastques. Appels en renfort, les pompiers matrisent lincen-die, ce qui a permis aux policiers de mettre la main sur 30 quintaux de kif trait sous forme de colis de 26 kg chacun. M. K.

    SIDI BEL ABBS

    AN TMOUCHENT

    PHO

    TO :

    DR

    A Ghazaouet, lassociation Les fils des Deux-Frres organise une campagne de collecte de sang

  • OUARGLALA MAMAN DU BB DCD TIRE DAFFAIRE L a maman du bb dcd, mardi dernier, au complexe Mre/Enfant de Ouargla (voir notre dition de vendredi) est toujours hospitalise dans un tat stationnaire. La jeune maman a transit par le service de ranimation de lhpital Mohamed Boudiaf suite des complications lors de laccouchement. Sa famille a orga-nis un rassemblement de protestation contre la maternit pour ngligence grave menant la mort. Une des sages-femmes du service, jointe au tlphone, affirme que lhmorragie dont souffrait la parturiente a t matrise et que la femme tait hors de danger. Selon elle, si la patiente a t transfre, cest pour des raisons prventives. Souffrant dune insuf-fisance rnale, il semblerait, selon la famille, que lafflux continu des donneurs de sang au service de dialyse o elle se trouve actuellement prouve le contraire. Selon des tmoins, les responsables de la maternit, dans le but de dresponsabiliser leur person-nel mdical et administratif ont dcid de la transfrer dans un autre lieu afin de dtourner lattention et donc la pression. Les mdecins estiment que son pronostic vital reste engag, do son maintien en observation. Son mari a dclar quil poursuivra en justice le personnel mdical et ladministration de la maternit pour ngligence et non-assistance personne en danger. Affaire suivre... Chahinez Ghellab

    IN AMENAS LE CROISSANT-ROUGE CLTURE SA CAMPAGNE DE CIRCONCISIONC omme de coutume, dans le cadre de son programme de solidarit pour ce mois sacr, la section locale du Croissant-Rouge algrien (CRA) de la commune dIn Amenas a orga-nis, trois semaines durant, une cam-pagne de circoncision au profit de 70 enfants issus de familles dmunies de diffrentes localits de la dara dIn Amenas. Cette louable initiative a t organise conjointement par le CRA, lEPSP dIn Amenas, lAPC de cette commune et prise en charge par Boua-lem Ben Hdid, chirurgien de lEPSP dIn Amenas, assist par une quipe mdicale et paramdicale qualifie qui a travaill darrache-pied durant toute la priode des circoncisions.Selon Bouras Elhabib, responsable de la section locale du CRA, le CRA dIn Amenas a organis une crmo-nie de circoncision, lors de laquelle il a remis des trousseaux dhabillement traditionnels et des cadeaux chaque enfant. Par ailleurs, Oulad Hamma Boubaker a ajout : Le CRA dIn Amenas a ouvert un restaurant Rahma depuis le dbut du Ramadhan pour les ncessiteux et ceux qui nont pas o manger durant le mois de jene avec le concours de bienfaiteurs, de com-merants et la section locale du CRA dIllizi. Rappelons que lopration de circoncision sest droule dans de bonnes conditions et dans une am-biance chaleureuse sous les youyous stridents des mres, trs heureuses de la fte organise pour leurs enfants. Bouda B.

    C tait jeudi soir, vers minuit, alors quil rentrait la rsidence de la wilaya en compagnie du prsident du COA, Mustapha Berraf et de la dlgation qui laccompagnait aprs avoir procd, au cinma Mzab, la remise de cadeaux et de trophes aux participants aux diffrents tournois sportifs organiss pendant ce mois de Ramadhan, que le wali de Ghardaa descendit de voiture, prenant au dpourvu son protocole et les services de scurit qui ne sattendaient pas cette irrup-tion du premier magistrat de la wilaya dans leffervescence du quartier le plus populaire en termes de densit de population de tout le sud du pays, Theniet El Makhzen. Il faut dj prciser quavec laccord des autorits locales, les associations de ce quartier mythique ont dcid sa fermeture, depuis trois jours, et ce, jusqu la veille de lAd, linterdisant chaque soir la circulation automobile partir du rond-point Docteur Merghoub jusquau fin fond de lavenue du 1er Novembre qui traverse de part en part ce quartier pour enfin se terminer au carrefour Merrakchi. Au grand bonheur des familles et surtout des enfants, lavenue, deve-nue pitonnire pour quelques soires, est une vritable ruche commerciale o tout est tal. Cest une trs bonne ide cette pitonnire nocturne, cela nous permet dabord de circu-ler en toute scurit et surtout de trouver ce dont nous avons besoin pour lAd pour nos enfants, dclare une enseignante accompa-gne de deux fillettes. Cest dans une vritable

    mare humaine que le wali sest donc engouf-fr en discutant avec des citoyens, dont une paraplgique qui il a fait don de sa zakat, avant dentrer dans un magasin de vtements, discutant avec des familles tonnes par sa sim-plicit. Avant de revenir au sige de la wilaya, il sest rendu auprs de jeunes qui jouaient une partie de football suivie par des centaines de personnes agglutines tout autour de ce terrain matico. Il a, avec le sourire, fait arrter le match pour demander tirer un penalty quil a russi inscrire dun tir du gauche imparable. Le pauvre gardien sest alors tout de suite fait chambrer par ses copains qui lui faisaient la remarque quil avait fait exprs de laisser le wali inscrire

    le penalty. Mustapha Berraf a eu ce mot juste : Disons quil a respect le wali en le laissant marquer ce but. Abderrahmane, un enseignant universitaire, qui assistait la partie, nous avoue : Je suis vraiment content de cette visite sans protocole et sans chichi. Les prcdents walis se barricadaient dans leur bureau et per-sonne ne pouvait les approcher. Vous avez bien vu avec quel respect les jeunes lui parlaient. Cest cela rapprocher ladministr de son ad-ministrateur. Il vient, tout en mettant ces jeunes dans sa poche, de marquer un point trs impor-tant par ces temps difficiles pour la rgion. K. Nazim

    El Watan - Dimanche 27 juillet 2014 - 7

    SUD INFOGHARDAA

    Calme et bain de foule Theniet El Makhzen !

    Vous tes vraiment le wali de Ghardaa ? stonne un jeune vendeur qui venait de faire un brin de causette avec Abdelhakim Chater, wali de Ghardaa, qui samusait demander les prix et mme ngocier une belle

    gandoura sur El Macadam, face au caf des amis.

    PHO

    TO :

    EL W

    ATAN

    E n visite ce week-end Ghardaa, le pr-sident du Comit olympique algrien (COA) a annonc la dcision de dispen-ser tous les clubs de football de la wilaya des frais dengagement. Accompagn de lillustre Mustapha Larfaoui, qui a prsid, par quatre mandats successifs, aux destines de la Fdration internationale de natation et lactuel prsident dhonneur du COA, ainsi que des prsidents des Fdrations dathltisme, Amar Bouras, de natation, Ahmed Chebaraka et des sports scolaires (FASS), Abdelhafid Izem, le prsident du COA, Mustapha Berraf, en compagnie du wali de Ghardaa, Abdelhakim Chater, a procd, jeudi soir, la salle de cinma Mzab, au chef-lieu de wilaya, la remise de trophes et de cadeaux aux quipes qui se sont illustres lors des diffrents tournois sportifs organiss pendant le mois du Ra-madhan, notamment en football, ptanque et jeu dchecs. La soire a t anime par une jeune troupe de musique qui a beaucoup mu lassistance par une superbe chanson ddie la population palestinienne de Ghaza. En marge de la crmonie, Mustapha Berraf a

    rvl que le prsident de la Fdration alg-rienne de football, Mohamed Raouraoua, a dcid pour la saison sportive 2014-2015 de dispenser tous les clubs de football de la wilaya de Ghardaa de frais dengagement. Dcision qui soulagera la trsorerie de nom-breux clubs locaux, dont les subventions, en labsence de sponsors, restent faibles. Par ailleurs, invit donner son avis, sur un possible passage Ghardaa de quelques joueurs de lquipe nationale de football, Mustapha Berraf, qui sest dit sduit par lide, a affirm que la dcision ne lui appar-tenait pas, mais quil allait discuter avec les responsables. Quant Amar Bouras, lex-entraneur de notre championne olympique, Hassiba Boulmerka, il a annonc lorgani-sation prochaine Ghardaa dune course pour la paix et la fraternit : Nous allons runir des coureurs de toutes les rgions du pays pour lorganisation dune course de la fraternit Ghardaa. Signalons toutefois qu lapplaudimtre, le gentleman Musta-pha Larfaoui a distanc, de loin, tout ce beau monde. K. N.

    LE PRSIDENT DU COMIT OLYMPIQUE ALGRIEN EN VISITE

    BORDJ OMAR DRISSLES LAURATS DES RCITANTS DU CORAN HONORSL a commmoration de Lelat Al Qadr, appele localement la Fdila, a dbut du coucher du Soleil jusqu laube par laccomplissement de la prire des tarawih dirige par de jeunes enfants, qui se sont relays limmamat des prires du Qyam, et ce, jusqu la premire lueur du jour. Par ailleurs, une soire religieuse de remise des prix aux laurats de la 4e dition du concours de rci-tation du Saint Coran a t coorganise, vendredi soir, la mosque El Atiq de Temassinine, par las-sociation culturelle Imessoukle (les nomades) et lassociation Basmet Amel pour lenfance prsi-des respectivement par Mustapha Ben Messaoud et Abdeslam Hemmadi. Les trois premiers prix, mmorisation de la totalit du Livre sacr, sont revenus respectivement Youcef Abidi, Mohamed Ali Dahou et Karim Boukheni. Des cadeaux apprciables ont t remis aux quinze laurats de diffrentes catgories, savoir la mmorisation de la totalit du Saint Coran, mmorisation de la moiti du Saint Coran, mmorisation dun quart du Coran, en reconnaissance des efforts visant encourager lapprentissage et la rcitation du Saint Coran dans la rgion, ont soulign les organisateurs, qui ont rcompens aussi les imams et les enseignants du Coran. Pour sa part, cheikh Mohamed El Barka Bouda, inspecteur de lenseignement coranique et lun des plus anciens imams de la wilaya dIllizi, a prsent un prche consacr limportance du Saint Coran dans la vie des musulmans. Pour rappel, la crmonie, qui a pris fin par la rcitation de versets coraniques, par le jeune enfant Amnour Hemmadi, sest droule en prsence des autorits civiles, militaires, les chouyoukh ainsi que de nombreux citoyens. Bouda Brahim

    Le wali de Ghardaa a cr la surprise en se mlant la foule, jeudi soir, au quartier Theniet El Makhzen

  • KHENCHELAUne ville sans pharmacie de garde

    D urant ce mois sacr, les diffrents pavillons des urgences mdico-chirurgicales des deux hpitaux de Khenchela (Ali boushaba et 120 lits) ont connu un nombre trs important de patients, estim 400 malades par jour, dont la plupart souffrent de maladies chroniques, et surtout les maladies gastroentrites en raison du jene. Cest ce que nous avons dcouvert lors de notre visite au milieu de la nuit lEPH Ali Boushaba, o en a trouv des parents des malades qui se plaignaient chez le mdecin de garde de ne pas avoir trouv une pharmacie de garde ouverte pour se procurer les mdicaments quil leurs a prescrits. Ce der-nier, questionn par El Watan, na pas trouv les mots pour commenter cette situation ; il finira par nous dire : Cest toujours comme a. Aprs 23h, il ny a pas de pharmacie qui assure le service. Je suis oblig de lui faire une injection pour calmer les esprits de ces accompagnateurs Il ajoute que ce problme est devenu habituel : Moi personnellement, pendant plus de 10 ans dexercice, je nai jamais vu ni entendu par-ler dun pharmacien de garde de nuit dans ce chef-lieu de wilaya de 110.000 habitants. Cest incomprhensible ! Ce service existe pourtant dans les wilayas voisines, sachant quen plus le ministre de la sant a publi en 2012 une instruction qui oblige toutes les officines au niveau de chaque commune dassurer une permanence qui doit tre affiche publiquement suivant un programme de permanence tabli par la DSP. Les patients et leurs accompagnateurs, confronts ce problme, sen remettent aux responsables de la direction de la sant de Khenchela, afin dimposer aux pharmacies le systme de permanence. M