Effets bénéfiques et délétères des APS chez l’enfant · Latéralité Placement Trajectoire...
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Dr Michel Binder, C.M.C. Paris V, Clinique du Sport
Effets bénéfiques et délétères des APS chez l’enfant
Dr Michel Binder Pédiatre, médecin du sport de l’enfant et l’adolescentCentre Médico-Chirurgical Paris V, Clinique du Sport
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L’enfant est différent de l’adulte
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L’enfant est différent de l’adulte
La croissance, l’âge osseux conditionnent puberté et taille adulte
Le développement psychomoteur
2-6 ans: éveil psychomoteur, sensoriel… sportif
6-7 ans: mise en place du schéma corporel, contrôle postural et gestuel
8-12 ans: initiation, perfectionnement, compétition
13-15 ans: l’orage pubertaire, l’ âge des contradictions
Le statut psychologique
Besoins énergétiques accrus
Voies de mobilisation énergétique différentes
Libre arbitre flottant
Mosaïque de cartilages de croissance
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Le sport c’est quoi ?
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Le sport, c’est quoi Le sport, c’est quoi ??
Le sport est une activité physique. Mais toute activité physique est-elle un sport ?
La combinaison de mouvements corporels réduits au minimum(marche, escalier)
Une activité récréative sans encadrement ni compétition
Une activité physique volontaire et encadrée en AS ou club
En loisir dont l’objectif est le jeu
Une activité physique obligatoire et encadrée en EPS
En compétition dont l’objectif est la victoire
Une activité physique dans un but thérapeutique
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Faire du sport c’est bien
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Les constats
Enquête « Bien manger, bien bouger » 5000 enfants de CM1,CM2,6ème(clinicprosport/Académie de Paris, 2003)
- c ’est un plaisir- sport en dehors de l ’école: 50%- désir d ’en faire plus: 80%
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Partie intégrante des rythme de vie
Alternances de Phases nocturnes de sommeil
Phases diurnes
travail repos alimentation sport
libre encadré
Le sport, c’est bien
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Campagne de l’OMS
« Pour votre santé… bougez! »
La sédentarité figure parmi l ’une des 10 premières causes de morbidité dans le monde . . .
Le sport, c’est bien
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3 périodes charnières
2-6 ans
6-7 ans
8-12 ans
13-15 ans
Le sport c’est bien pour le développement psychomoteur
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2–6 ans: Le baby sport
abordée par le plaisir et le jeu,
dans un espace protégé
Un accompagnement psychomoteur
Une stimulation psychomotrice
Ce n’est pas un espace de détection précoce
Entrée en CP
Education…motrice…corporelle…artistique…sportive,
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6-7 ans: Entrée en CP
Apprentissage de la lecture et de l’écriture
Mise en place du schéma corporel
Maîtrise des bases de la condition physique
Coordination Équilibre Latéralité PlacementTrajectoire anticipation
- contrôle postural- contrôle gestuel
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8-13 ans
Les apprentissages
Initiation…perfectionnement…compétition
8-12 ans: moment privilégié - pour acquérir le goût au sport- pour pérenniser cette attirance
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13-16 ans: l’orage pubertaire
L’âge des abandons
L’âge des contradictions
Accroissement de l’exigence de performance Perturbation du geste Démotivation Accroissement de l’exigence de performance
Les doutes de certains Les performances des autres
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Le sport c’est bien pour sesvaleurs éducatives
Valorisation, culte de l’effort et de la persévérance Désir de réussir à force de volonté Concentration Accélération du processus de prise de décision Affirmation de soi, besoin d’extériorisation Canalisation de l’agressivité Respect des règles, fair-play Autre hiérarchisation Facteur de socialisation
• de jouer, de se défouler• de gagner (compétition)• de se perfectionner• de partager
Réponse aux désirs
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Renforce le squelette
Prévient et réduit les surpoids
Prévient et réduit les risques ultérieurs
• de maladies cardio-vasculaires• de diabète• d ’ostéoporose• d ’asthme
Le sport c’est bien pour la santé
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En faire bien, c’est mieux
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Idées force
La motivation: 1ère condition à la pratique du sport
La douleur doit être le facteur limitant du geste sportif
Le surentraînement fatigue l’organisme…
Il ne doit pas y avoir de contre-indications absolues au sport
La paresse aussi…!
L’enfant a l’âge de ses cartilages de croissance
Le sport « hors limite » est mauvais pour la santé
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Encourager sans contraindre
Juger de l’aptitude, avec rigueur et nuance
en orientant vers un sport adapté (décharge, statique…) en adaptant le rythme, l’intensité et le geste à ses possibilités(asthme, ostéochondrose…) en revenant sur des contre-indications abusives ou injustifiées
souffle au cœur « innocent », scoliose « je crois que je vais avoir mal au ventre », « j’ai un contrôle de math »
1.
2.
3.
Il faut donc…
En tenant compte des activités encadrées et non encadrées
4.
5.
Surveiller, dépister des signes de surmenage
Freiner, moduler avant d’être contraint d’interdire
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Il faut donc…
Eduquer, informer, conseiller
bienfaits du sport
respect des rythmes de vie
gestion de la douleur
respect des règles et de l’autre, le fair-play
équilibre alimentaire (4 repas, sucres complexes, eau, calcium)
équilibre psychologique (motivation, plaisir, domination, recherche de gloire)
attention aux parents qui se substituent aux entraîneurs
attention aux pressions psychologiques des entraîneurs (« dominant-dominé)
6.
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Il faut donc…
Informer et prévenir le dopage7.
Vitamines: dépendance et lien avec la réussite sportive (->dopage)
Médicaments sur la liste officielle des produits dopants
Le mineur est aussi responsable que l’adulte
Demander s’il s’agit d’un produit dopant devant toute « offre »de médicaments
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Le place du certificat médical
Privilégier les aptitudes aux interditsCertificat = ordonnance
Un certificat d’inaptitude >3mois doit être adressé au médecin scolaire avec diagnostic
Prendre en compte les activités encadrées et non encadrées
Refuser les certificats délivrés sans examen, les certificats de complaisance pour maladie imaginaire Discuter des inaptitudes injustifiées
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Inaptitude partielle liée:
- à des types de mouvements (amplitude, vitesse, charge, posture)
- à des types d’effort (musculaire, cardio-vasculaire, respiratoire)
- à la capacité d’effort (intensité, durée)
- à des situations d’exercices et d’environnement (travail en hauteur,milieu aquatique, conditions atmosphériques)
Instructions officielles
L’inaptitude partielle
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Tout geste doit être exécuté sous le seuil de la douleur.Toute douleur doit conduire l’enfant à freiner, changer, arrêter le geste douloureux en cours, en toutes circonstances
Impliquer le professeur ou l’entraîneur (explications sur le mécanisme lésionnel)
Implication de l’enfant (bien gérer son effort)
L’aptitude partielle
Mais aussi
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En cas de pathologies préexistantesou chroniques . . .
. . . le sport: une ordonnance ?
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a besoin de faire du sport- y apprend ou réapprend à se mouvoir- y développe les valeurs du sport auquel l’enfant malade a recours: courage, persévérance, volonté, rigueur
Tout enfant porteur d’une maladie chronique a besoind’un examen médical régulier pour adapter son activité à sa pathologie
Quelques exemples …
Nombre de maladies chroniques sont compatibles avec le sport
L’enfant atteint d’une maladie chronique
fait souvent des APS librement et sans ménagement
souhaite faire du sport
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fractionnés: sports collectifs, arts martiaux, en résistance: gymnastique atmosphère chaude et humide (piscine)
Eviter les efforts en endurance
- réchauffement de l’air inspiré- traitement par béta2mimétiques- échauffements (effet protecteur d'une course de 30sec à FC=150, 5mn avant l'effort)
… mais les encourager, à titre thérapeutique (vélo, natation, marche)
ou prévenir le B.I.E.
B.I.E. : survient après arrêt d’un effort > 5-8min en continu
L’enfant asthmatique et le sport
Privilégier les efforts:
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Anomalies mineures ne nécessitant pas de traitement:– CIV, CIA– sténose pulmonaire valvulaire minime
Cardiopathies opérées sans séquelle
Troubles du rythme physiologique: – arythmie respiratoire– bloc de branche droit incomplet
Pas de restriction sportive
en cas de
L’enfant cardiaque et le sport
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Cardiopathies cyanogènes non opérées
Myocardiopathie obstructive
Hypertension artérielle primitive
Troubles du rythme déclenchés ou aggravés par l’effort
Restriction à l’exercice physique
en cas de
L’enfant cardiaque et le sport
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Privilégier les sports à sollicitations cardiaques faibles/moyennes
Cyclisme danse classique Equitation Natation Ski alpin Jogging Tennis de table
Déconseiller les sports à fortessollicitations cardiaques
En cas de cardiopathie valvulaire ou de troubles du rythme pathologiques
Basketball, football Tennis Aviron Ski de fond Courses de fond Travail musculaire isométrique intense(musculation, judo) Plongée sous-marine
L’aptitude dépend de la tolérance à l’effort appréciée par un bilanCardiologique approfondi et des épreuves d'effort itératives
L’enfant cardiaque et le sport
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une hyperventilation une augmentation du seuil convulsif une augmentation de la vigilance
réduisent le risque de crise
pratique solitaire: en natation, voile, plongée À risques de chute dangereuse: gymnastique
aux agrès, corde, escalade
Pas de restriction sportive si équilibre thérapeutique si surveillance, précautions, information (?)
Sports déconseillés
L’enfant épileptique et le sport
Effet bénéfique de l'effort physique
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• Pas de contre-indication systématique à la natation
• Recherche d'un traitement étiologique et préventif
• Prévention: bonnet, pince-nez, obturateur d'oreille
Infection ORL et natation
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Seul, le sport ne fait pas maigrir Mais c'est un atout thérapeutique
les efforts à faible déplacements les sports d’endurance en décharge (natation, vélo, aviron)
Eviter les efforts en endurance en charge
Facteurs limitantsla douleur
- Lenteur gestuelle, maladresse- Dyspnée
- mauvaises performances- démotivation- réduction de la pratique sportive- prise de poids
L’absence de compréhension de l’encadrement
L’enfant en surpoids et le sport
Privilégier
. . . Mais les encourager
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Apport en insuline Précautions diététiques Activité physique régulière
Le muscle consomme du glucose L'activité musculaire réduit l'hyperglycémie et les besoins en insuline Mais risque d'hypoglycémie
Trépied thérapeutique du diabèteinsulinodépendant de l’enfant
Information et éducation Traitement correct Equilibre métabolique satisfaisant
Le sport est possible et conseillé si
Le diabète et le sport
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Privilégier les efforts d’endurancenon épuisants
Athlétisme Cyclotourisme Ski de fond Natation GolfMais aussi Basket-ball Football Tennis Gymnastique
Les sports solitaires (hypoglycémie)- non surveillés ni assistés (natation)- non protégés (alpinisme)
les sports mécaniques
les sports de combats ou de collision (risques oculaires)
A déconseiller
Le diabète et le sport
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Pas de contre-indication aux sports ...même avec un corset Le sport vaut toutes les kinésithérapies (proprioceptivité,
schéma corporel) Les sports asymétriques ne sont pas responsables de
scolioses
La scoliose et le sport
Distinguer Attitude scoliotique par bascule du bassin Scoliose avec rotation des vertèbres
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En faire trop ou malpeut être risqué
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Contre performance
Défaut d’adaptation et de récupération cardiaque
Douleur
Asthénie Trouble relationnel, affectif Troubles du sommeil, de l’alimentation
Baisse du rendement scolaire
Démotivation
L’effort dont l’intensité, le rythme, le durée sont tels que les possibilités physiques, physiologiques et psychologiques d’adaptation et de réaction de l’organisme sont dépassées et que l’équilibre général de l’enfant est rompu
# nb d’heures
Le surentraînementÇa fait longtemps que je dis que je n’en peuxplus !!!
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Gestion de la douleurvéritable signal d’alarme
Il faut apprendre très précocement à l’enfant à
Reconnaître la douleur, en lui apprenant à s’écouter
L’exprimer, il faut pour cela que l’entourage soit réceptif
La comprendre, grâce à des explications simples et logiques
La respecter … en freinant, changeant ou arrêtant le gestedès son apparition
… en toutes circonstances: en sport, encadré et non encadré et dans la vie quotidienne
Beaucoup de pathologies de sursollicitation pourraient être évitées sil’enfant apprenait précocement à gérer bien sa douleur
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Les ostéochondrosesPathologie de surmenage des cartilages de croissance
Traumatismes aigus
Traumatismes chroniques
Fracture Entorse Déchirure
Fracture Décollement épiphysaire Arrachement apophysaire
L’adulte L’enfant
L’adulte L’enfant Tendinite Ostéochondrose
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Fractures/décollements épiphysaires
Diaphyse Métaphyse Epiphyse
Accidents aigus
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La fracture diaphysaire est bénigne
Elle épargne le cartilage de croissance
Traitement orthopédique (plâtre) dans 90% des cas
Réduction parfaite inutile car elle se prête au remodelage
Fractures/décollements épiphysaires
La fracture épiphysaire est grave
Elle touche le cartilage de croissance Risque de soudure prématurée du cartilage de croissance
Nécessite une réduction parfaite
Traitement chirurgical dans 90% des cas (si déplacement)
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Cartilages vs entorses
• Le cartilage est un clou
• Le ligament est la ficelle qui s’y accroche
• Tirer sur le ligament c’est faire céder le clou
• Une entorse chez l’enfant est une fracture du cartilage jusqu’à preuve du contraire
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• Le cartilage est un clou,
• Le tendon est la ficelle qui s’y accroche
• Tirer sur le tendon c’est faire céder le clou:• arrachement• effritement
• Tendinites et déchirures musculaires sont très rares chez l ’enfant
Les ostéochondroses apophysaires Cartilages vs tendons
Effritement Arrachement
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Les ostéochondroses apophysaires # tendinites
Os vésaliendystrophique
Scaphoïde accessoire
Maladie de Sever
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Les ostéochondroses articulaires
Condyle du coude
Condyle du genou
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Maladie de Renander (sésamoïdes)
Dôme astragalien
Maladie de Freiberg(tête 2-3ème)
Les ostéochondroses articulaires
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Maladie de Scheuerman - Spondylolisthésis
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Prise en charge des ostéochondroses
La clinique prime sur la radiologie
1. Freiner, changer, arrêter le geste douloureuxdès son apparition - en sport, encadré et non encadré- dans la vie quotidienne
Arrêt du sport si ingérable- Doit être justifiée- Décision excessive ou insuffisante ?- Doit être expliquée
Exécution des gestes sous le seuil de douleur
2.
Le cartable, encore le cartable, toujours le cartable3.
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S’il y a des risques à faire du sport…
… il y en a plus à ne pas en faire
En conclusion
Alors . . .
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Il fait du sport Tant mieux, laissons-le en faire, surveillons-le et conseillons-le.
Il ne fait pas de sport Il devrait en faire. Incitons-le sans le forcer et n’acceptons pas les contre-indicationsinjustifiées qui l’éloignent abusivement du stade.
L’enfant n’a pas de problème…
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Il fait du sport.Tant mieux ! Qu’il continue mais soyons vigilants. Adaptons l’activité à ses capacités Réorientons-le vers une autre activité plus compatible avec son état Ou surveillons-le simplement et apprenons-lui à se prendre en charge. Il ne fait pas de sport Il devrait pouvoir en faire. Trouvons-lui l’activité, car elle existe certainement, qui puisse lui êtreadaptée, en type, rythme et intensité. Sortons-le du ghetto des pseudo handicapés du sport ! Dynamisons-le, valorisons-le !
L’enfant a pas des problèmes…
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Y a-t-il des limites à la pratique sportive de l ’enfant ?
Entre rigueur et nuance…tout est affaire d ’équilibre
Enseignants, parents et médecins doivent permettreau jeune pratiquant sportif de trouver et conserverson équilibre dans le sport et par le sport
Facteur de bien-être...
Et de bien-devenir