Editorial N°21 - Décembre 2017Editorial N 21 - Décembre 2017 a A lire dans ce numéro : Editorial...
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Le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO un document de
référence programmatique
Le Gouvernement du Burkina Faso et la Représentation de l’Organisation des Nations Unies
pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent d’élaborer le deuxième Cadre de
Programmation Pays (CPP) pour se conformer au cycle de planification du pays afin de
renforcer l’orientation vers les résultats et la visibilité des interventions de la FAO au
Burkina Faso.
Le CPP définit des axes prioritaires sur lesquelles
la FAO va orienter son appui dans le pays, les
produits à réaliser qui contribuent aux priorités
nationales, aux priorités régionales et aux
résultats de la FAO, ainsi que les ressources et les
partenariats nécessaires. Il intègre aussi des
interventions humanitaires d’urgence lorsque
cela s’impose, en veillant à ce qu’elles permettent
une transition rapide vers des interventions de
développement à plus long terme. Le processus de sa formulation a été conduit sous le
leadership du Gouvernement à travers le Secrétariat Permanent de la Coordination des
Politiques Sectorielles Agricoles (SP/CPSA) afin d’assurer sa cohérence avec les priorités du
pays, notamment celles déclinées dans le Programme National du Secteur Rural (PNSR) –
deuxième génération en cours d’élaboration - engagé par le Gouvernement et du nouveau
référentiel d’orientation de son développement, le Plan National de Développement
Economique et Social (PNDES) 2016-2020. Il s’inscrit également dans le processus de
formulation de l’UNDAF par le Système des Nations Unies au Burkina Faso.
L’exercice d’élaboration a pris fin le 6 juin 2017 avec l’adoption du CPP 2017-2020 par la
Représentation régionale de la FAO pour l’Afrique. Le document du CPP a été rendu officiel
d’une part à travers l’endossement par le Gouvernement du Burkina Faso et par la
Représentation de la FAO au Burkina Faso au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu le 03 août 2017 et d’autre
part diffusé à l’ensemble des partenaires lors d’un atelier tenu le 28 septembre 2017.
Toutes les parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations de
la société civile et des organisations professionnelles des producteurs sur la base de la confiance avec le Gouvernement
sont invités à avoir toute l’attention requise pour sa mise en œuvre réussie au cours des quatre prochaines années
dans l’optique de concilier les équilibres socio-économiques et écologiques majeures et les impératifs du
développement du Burkina Faso. Tout en vous renouvelant mes vifs remerciements et mes sincères encouragements,
je vous invite à vous l’approprier pour le bonheur des populations du Burkina Faso.
Bulletin d’informations de la FAO Burkina Faso
Editorial N°21 - Décembre 2017
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A lire dans ce numéro : Editorial
1
Signature du cadre de Programmation pays de la FAO au Burkina Faso
2
Revue du Programme National du Secteur Rural 2
3
Réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à travers l’approche « Caisses de Résilience » au Sahel
5
Renforcement des capacités pour les systèmes d’innovation agricole (CDAIS) » est à sa vitesse croisière au Burkina Faso
8
Restaurer les terres dégradées et les paysages forestiers sahéliens
10
Elevage durable en Afrique 2050 (ASL 2050)
11
Promotion de la filière des petits ruminants au Burkina Faso
12
Pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole en Afrique et au Proche Orient
13
Voyage d’échanges sur les Champs Ecoles Agro-Pastoraux et l’adaptation au changement climatique
14
Divers
15
Aristide Ongone Obame,
Représentant de la FAO au Burkina Faso
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Le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements
Hydrauliques, M. Jacob OUEDRAOGO, et le
Représentant de la FAO au Burkina Faso, M. Aristide
Ongone Obame, ont procédé à la signature du
document Cadre de Programmation Pays de la FAO au
Burkina Faso (2017-2020) le jeudi 3 août 2017 dans la
salle de réunion dudit Ministère en présence des
membres du Gouvernement, des partenaires au
développement, des représentants des organisations
professionnelles et de la société civile.
Le Cadre de Programmation Pays (CPP) est un Référentiel
qui va régir la collaboration entre le Gouvernement du
Burkina Faso et la FAO pour les quatre prochaines
années. C’est un instrument opérationnel de l’appui que
la Représentation de la FAO au Burkina Faso compte
mettre en œuvre au cours des quatre prochaines années
pour accompagner le Gouvernement dans sa quête d’une
sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, de la
résilience et l’amélioration significative des revenus des
populations, dans un contexte de changements
climatiques.
Ce document de planification et de hiérarchisation des
priorités stratégiques à moyen terme, convenues avec le
gouvernement se présente comme :
un outil de programmation et de gestion Axée sur les
résultats ;
un instrument pour faciliter la mobilisation des
ressources financières ;
une contribution de la FAO au Cadre d’Assistance au
développement des Nations Unies (UNDAF) ;
un moyen de partenariat et de dialogue avec les parties
prenantes et les partenaires.
Les domaines prioritaires retenus se fondent sur les
principales stratégies et politiques nationales et
sectorielles de développement dans les domaines
relevant du mandat de la FAO.
Le présent CPP fait suite à celui mis en œuvre au cours de
la période 2013-2015 et prolongé jusqu’en 2016.
Fruit d'un accord avec le Gouvernement du Burkina Faso
et d'une large concertation avec les départements
ministériels en charge du monde rural et de la recherche,
y compris les acteurs non étatiques et les parties
prenantes de la société civile. Son élaboration a bénéficié
d’une inclusive participation des acteurs.
Le présent CPP a identifié trois (3) domaines prioritaires
sur lesquels la FAO va apporter son appui au
Gouvernement du Burkina Faso. Il s’agit de :
Sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience des
populations vulnérables face au changement climatique ;
Amélioration des revenus des populations rurales à
travers des systèmes agricoles alimentaires durables et
efficaces ;
Gouvernance du secteur rural (environnement de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle).
Le coût du cadre de programmation Pays de la FAO
(2017-2020) pour le Burkina est estimé à 90,300 millions
USD dont 13, 513 millions USD sont déjà acquis avec un
gap de 75,186 millions USD à rechercher auprès des
différents partenaires à travers les projets et
programmes.
Au terme de la signature du CPP, le Représentant de la
FAO s’est réjoui de l’aboutissement du processus de son
A LA UNE Signature du cadre de Programmation pays de
la FAO au Burkina Faso
La FAO formalise son appui au Gouvernement pour les 4 années à venir
M. Jacob Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture et des Aménagements
Hydrauliques et M. Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO
signant le CPP de la FAO au Burkina Faso (2017-2020).
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élaboration. Il a remercié le Gouvernement pour la
confiance et la sollicitude qui ont toujours caractérisé la
coopération entre le Gouvernement et son Institution.
Il a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble des PTF à
s’associer à la FAO et au Gouvernement pour sa mise en
œuvre.
Le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements
Hydrauliques a pour sa part, remercié et félicité la FAO
pour l’assistance technique toujours fondée sur les
priorités du Gouvernement. A cet effet, il a assuré le
Représentant de la FAO, de l’engagement du
Gouvernement à jouer sa partition dans la mise en œuvre
du CPP.
La signature officielle de ce document cadre et sa
diffusion au cours d’un atelier le 28 septembre 2017
présidé par le Ministre de l’Agriculture, des
Aménagements Hydrauliques, sont donc une invite aux
deux parties pour une collaboration étroite pour d’une
part, mobiliser de manière conséquente les ressources
nécessaires à la réalisations de cet ambitieux programme
et d’autre part pour la mise en œuvre efficace des actions
retenues afin de contribuer à l’atteinte de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.
.
Un atelier de revue de cohérence du Programme
National du Secteur Rural (PNSR) II s’est tenu du lundi 11
au vendredi 15 septembre 2017 avec l’appui technique et
financier de l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), de l’Union
Européenne (UE) et du Gouvernement allemand. Durant
5 jours de travail, les participants se sont penchés sur la
structuration du document du PNSR II afin de lui donner
une cohérence d’ensemble.
L’exercice a opérationnellement porté sur la mise en
cohérence des composantes et l’intégration des aspects
relatifs aux priorités régionales et mondiales en incluant
l’analyse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il
s’est agi également de l’analyse sectorielle, de
l’identification et de l’analyse des chaines de valeurs, des
éléments de gouvernance, et des aspects contextuels. En
outre, le panel s’est appesanti sur le degré de prise en
compte des thématiques transversales et émergentes
telles que la Nutrition, le Genre et la Protection Sociale.
L’examen a aussi porté sur le niveau d’intégration des
interventions cibles spécifiques, la définition des cibles,
couvertures et unités de mesure des interventions ont
été formulées afin de faciliter le costing du PNSR II. En ce
qui concerne l’allocation efficace et efficiente des
ressources face aux défis de sécurité alimentaire et
nutritionnelle, l’équipe a de manière consensuelle
examiné et revu la définition de cadre de résultats et de
mesure de rendement avec des indicateurs d’impacts,
d’effets et de produits qui contribuent à l’atteinte des
objectifs nationaux du Plan national de développement
économique et social (PNDES) et internationaux de
sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le PNSR II du Burkina Faso, en rappel, constitue le cadre
d’opérationnalisation de la Stratégie de développement
rural (SDR à l’horizon 2025) notamment en matière
d’investissement dans le secteur agricole et est de ce fait,
le cadre de planification des investissements dans le
domaine agricole et alimentaire. Il traduit la volonté du
Gouvernement de se doter d’un cadre unique de
planification, de mise en œuvre et de suivi-évaluation de
l’ensemble des interventions en matière de
développement rural.
Le PNSR II s’inscrit également dans une vision du
Gouvernement de participer à la mise en œuvre de la
Déclaration de Malabo (2014) sur la croissance et la
transformation accélérée de l’agriculture en Afrique pour
une prospérité et de meilleures conditions de vie traduit
dans le Programme détaillé de développement de
l’agriculture africaine (PDDAA+10). Cette déclaration
réaffirme celle de Maputo (2003) sur l’allocation d’au
moins 10% des budgets nationaux au secteur agricole et
la réalisation d’un taux de croissance d’au moins 6% dans
le secteur agricole.
Les partenaires passent en revue le Programme
National du Secteur Rural 2
A LA UNE
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A l’ouverture des travaux, le Représentant de la FAO au
Burkina Faso, Aristide Ongone Obame, a rappelé et salué
l’engagement fort du Burkina Faso à travers la vision du
PNSR II qui stipule ceci : « A l’horizon 2025, l’Agriculture
burkinabè est moderne, compétitive, durable et moteur
de la croissance économique, fondée sur des
exploitations et des entreprises agricoles performantes
et assurant à tous les Burkinabé un accès aux aliments
nécessaires pour mener une vie saine et active ».
Tout en soulignant l’importance du présent exercice et
des résultats attendus, il a réaffirmé la disponibilité de la
FAO à continuer à apporter son appui technique au
Gouvernement dans sa recherche d’une sécurité
alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.
En ouvrant solennellement la réunion technique, le
Secrétaire Permanent de la Coordination des Politiques
Sectorielles Agricoles (SP/CPSA), Dr Amadou Sidibé, a
relevé le rôle capital du PNSR II pour le Burkina Faso et
les résultats attendus de cette rencontre qui devrait être
adopté lors d’un atelier national. Il a manifesté sa
reconnaissance et celle du Gouvernement aux
partenaires techniques et financiers du secteur rural pour
leurs appuis constants et multiformes au profit des
populations.
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Le projet OSRO/RAF/605/BEL au Burkina Faso a connu son démarrage officiel à travers un atelier national de lancement
tenu les 12 et 13 Janvier 2017 marquant le démarrage officiel du projet dans les trois régions d’intervention (Centre-
Nord, Nord et Sahel) au bénéfice des ménages vulnérables avec la participation effective de l’ensemble des parties
prenantes.
A la suite de cet atelier et ce afin de favoriser l’appropriation institutionnelle de l’approche Caisse de Résilience (CdR)
au niveau communautaire et au niveau national, il a été mis en place des plateformes multisectorielles et multi-acteurs
dans chaque région bénéficiaire et au niveau national.
La plateforme nationale appelée Comité Technique de Suivi
(CTS), mise en place par Arrêté du Ministre en charge de
l’Agriculture, a pour rôle d’orienter les activités du projet,
d’assurer le suivi de la mise en œuvre et de partager les résultats
du projet au niveau national afin de faciliter l’adoption de
l’approche Caisse de Résilience au niveau des politiques du pays.
La première session dudit Comité s’est tenue les 24 et 25 juillet
2017 dans la salle de conférence du Centre Bon Pasteur de
Dori/région du Sahel précédées de visites de réalisations dans
les régions du Centre-Nord et le Sahel.
Les visites terrains
A ce titre les membres du CTS ont pu toucher du doigt les réalisations du projet à travers les visites suivies d’échanges
d’un CEAP et la pépinière du CEAP à Gangoal.
Le premier site visité par le CTS est le CEAP « Wel-Wari » qui signifie en langue Fulfuldé « une bonne chose est venue
vers nous ». Son slogan est « Wilitari-Djamu » ce qui signifie « le bonheur dans la paix ». Il a pour activité principale
l’élevage et compte 25 membres dont 11 femmes et 14 hommes. Lors de la visite, ils étaient tous dans leur parcelle
d’expérimentation pour accueillir l’équipe du CTS et s’entretenir avec elle. Etaient également présents, le facilitateur
du CEAP et ses collègues en charge des autres CEAP de la province du Séno, venus le soutenir. Après le souhait de
bienvenue à l’équipe du comité technique, le facilitateur en charge du CEAP a introduit les échanges entre les membres
du CEAP et les membres du comité.
NOS ACTIVITES Projet OSRO/RAF/605/BEL :
« Réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à
travers l’approche « Caisses de Résilience » au Sahel. »
Photo de famille des participants à l’atelier
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Issa Dicko, facilitateur (chemise carrelée bleue) et Amadou Dicko, Président du CEAP, expliquent au CTS le centre
d’intérêt de leur CEAP
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Les travaux en salle
La cérémonie d’ouverture de la session a été ponctuée
par trois interventions:
Le mot de bienvenue du Représentant de la FAO au
Burkina, M. Aristide Ongone Obame,
Le mot de la représentante de l’Ambassade de Belgique
au Burkina Faso, Mme Katrien Meersman
Le Discours d’ouverture du Directeur général de la
production végétale (DGPV), M. Alassane GUIRE,
Président du Comité technique de suivi du projet.
Monsieur Aristide Ongone Obame, Représentant de la
FAO au Burkina, dans son mot de bienvenue aux
participants a situé le contexte et la justification du projet
et la nécessité de la tenue de la présente session du CTS.
Il a tenu particulièrement à remercier le Royaume de
Belgique pour avoir choisi d’appuyer le Burkina Faso en
finançant le présent projet et invité les uns et les autres
à être assidus et contributeurs dans les travaux.
Mme Katrien MEERSMAN de l’Ambassade du Royaume
de Belgique s’est réjouie de pouvoir prendre part à la
présente session et pouvoir ainsi apprécier avec
exactitude le niveau de mise en œuvre du projet dont
son pays est le bailleur.
Monsieur Alassane GUIRE, Directeur général de la
production végétale (DGPV) et Président du Comité
technique de suivi du projet, dans son discours
d’ouverture des travaux de l’atelier, a rappelé à nouveau
le contexte du projet, et exprimé le vœux de voir le
présent Comité Technique mis en place comme
plateforme de coordination au niveau national, jouer
pleinement son rôle d’orientation des activités du projet,
de suivi de la mise en œuvre et plus tard, de partage des
résultats du projet au niveau national afin de faciliter
l’adoption de cette nouvelle approche « Caisses de
résilience », au niveau des politiques du pays. Il a rappelé
qu’en tant qu’acteurs des ministères en charge du
secteur rural (Agriculture, Elevage et Environnement), ils
doivent contribuer de façon significative à la bonne
exécution de ce projet pilote, afin de résoudre de façon
efficace le problème d’insécurité alimentaire au moins
dans toutes les zones d’intervention » du projet.
NOS ACTIVITES Projet OSRO/RAF/605/BEL : (suite)
Mme Katrien Meersman Représentant de
l’Ambassade de Belgique au Burkina Faso lors de
son allocution.
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La responsable du sous bureau de la FAO au Sahel
Mme GUENGUERE Odile, présentant le projet aux
participants.
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Le Présidium de la première session du CTS, de gauche à droite,
M. Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO, M. Alassane
Guiré, DGPV/Président CTS et Mme Katrien Meersman, de
l’Ambassade de Belgique au Burkina Faso
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Du 9 au 14/10/2017, l’expert du bureau régional pour l’Afrique, M. Kossi Sena ADUFU apporte un appui technique
pour l’opérationnalisation du volet financier du projet CdR. En effet, le projet Caisse de Résilience comporte 3 volets :
le volet technique avec l’appui des bénéficiaires en intrants et équipements de production et renforcements des
capacités au sein des Champs Ecoles Agropastoraux (CEAP), porte d’entrée de l’approche, le volet social avec les
sensibilisations en nutrition et des thématiques variées (VIH/sida, alphabétisation, hygiène et assainissement, etc.) et
le volet financier avec la mise en place des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC).
Cette troisième mission de l’expert ADUFU au Burkina Faso se présente comme une mission d’appui technique à
l’équipe du projet et aux partenaires de mise en œuvre. Elle avait pour objectif le suivi de la mise en place et
fonctionnement des AVEC et l’implémentation d’une base de donnée sur les AVEC.
L’expert fait à l’équipe du projet ainsi qu’aux parties prenantes du projet les recommandations suivantes :
· Poursuite par l’équipe du projet des sessions de formations des facilitateurs et Points focaux sur l’ensemble des outils
de collecte des données sur les AVEC pour la mise en place rapide de la base de données des AVEC ;
· Collaboration et appui constant des services techniques pour un suivi rigoureux du fonctionnement des AVEC .
NOS ACTIVITES L’expert du Bureau Régional (RAF) chargé des AVEC en
mission d’appui au Burkina Faso du 9 au 14/10/2017
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Formation des membres de l’équipe pays sur les transferts monétaires du 18 au 21/4/17
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Séance de travail avec des membres de bureau des AVEC au Centre Nord et avec des facilitateurs (Passoré/ au Nord)
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Au Burkina Faso, le projet CDAIS a identifié six (6)
Situations d’Innovation Localisées (SIL) à l’issu d’un
processus itératif et participatif. Ce sont (i) les
microentreprises familiales, (ii) l’irrigation goutte à
goutte, (iii) le conseil agricole, (iv) la charte foncière
locale, (v) la filière tournesol et (vi) le Système Participatif
de Garantie (SPG).
Le principal objectif du projet CDAIS est de renforcer les
capacités fonctionnelles des six (6) SIL identifiées. Les
besoins en renforcement de capacités de ces SIL ont été
évalués et abouti à l’élaboration d’un plan
d’accompagnement pour chacune d’elles. Les six plans
d’accompagnement ont fait l’objet de validation par le
Ministère en charge de la recherche et ses partenaires au
cours d’un atelier national tenu les 16 et 17 Mai 2017 à
Ouagadougou.
Le 6 juillet 2017, dans le but de susciter l’intérêt des
partenaires d’accompagner les acteurs des SIL dans la
mise en œuvre de leur plan d’accompagnement, le projet
CDAIS a organisé toujours à Ouagadougou, un Marché
des Innovations Agricoles (MIA).
Le MIA a réuni 80 acteurs provenant de structures
diverses et variées. Les principaux types de structures qui
étaient présentes au MIA, par ordre d’importance
numérique, sont les associations et ONG, les services
publics de l’Etat, l’enseignement et la recherche, les
institutions financières et micro assurance, les services
privés d’appui-conseil, les organisations de producteurs
et transformatrices, les coopérations bilatérales, les
agences de développement, les fonds nationaux, les
projets et programmes, etc.
La cérémonie d’ouverture de MIA a été présidée par le
Dr Urbain COULDIATY, Secrétaire d’Etat chargé de la
Recherche Scientifique et Technique, représentant le
Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche
Scientifique et de l’Innovation. Il avait à ses côtés, des
représentants des ministères en charge du
développement rural, des ambassades, de la FAO et du
CIRAD.
Les participants ont suivi plusieurs communications en
plénière. La première communication a été consacrée à
la présentation du projet CDAIS. La deuxième s’est
appesantie sur les approches du projet CDAIS et les
modalités pratiques d’organisation du MIA ainsi que les
résultats attendus. La dernière communication s’est
quant à elle penchée sur la présentation de la SIL
Microentreprises familiales dans la transformation
agroalimentaire dirigées par les femmes. La dernière
communication avait pour but de permettre aux
autorités, qui devaient par la suite se retirer, de
s’imprégner des besoins en renforcement de capacités
d’au moins une SIL.
Après ces différentes communications, les autorités ont
parcouru tous les stands des différentes structures
offrants les services supports. Ces structures ont donc eu
l’occasion de présenter leurs services supports à
l’innovation aux autorités présentes.
La mise en œuvre du projet GCP/GLO/626/EC « Renforcement des capacités pour les
systèmes d’innovation agricole (CDAIS) » est à sa vitesse croisière au Burkina Faso »
NOS ACTIVITES
Les participants lors de la cérémonie d’ouverture du Market
place
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World café des SILs (Demandeurs)
Six (6) groupes de 10 personnes en moyenne ont été
constitués pour les besoins du World café.
World café des services supports à l’innovation (Offreurs)
Chaque participant a été invité par chacune des
structures à renseigner une fiche d’expression d’intérêts
en fonction de son statut (acteurs de SIL ou non) et de
son intérêt pour les services proposés par la structure
pour son usage ou pour celui d’une des SIL
accompagnées. Ces fiches ont été directement traitées
par l’équipe dédiée.
Les résultats du MIA ont fait l’objet de restitution en
plénière. En effet, 256 fiches d’expression d’intérêt ont
été enregistrées. 79,3% d’entre elles ont été favorables à
l’accompagnement des SIL contre 20,7% non favorables.
Les partenaires qui ont manifesté un avis favorable
désirent apporter aux SIL un appui à l’accès aux
ressources financières et produits de micro assurance, la
diffusion-dissémination de l’innovation à large échelle,
l’innovation dans les exploitations agricoles, la
conception et l’expérimentation, la mise sur le marché
des produits innovants, l’incubation de projets innovants
etc.
Les partenaires qui ont manifesté un intérêt
d’accompagner les SIL ont trouvé que les services
supports fournis par certaines structures étaient
cohérents avec les besoins de ces SIL. Ainsi, 86,1% de ces
partenaires souhaitent-elles s’appuyer sur ces services
supports pour accompagner les SIL.
Le Marché des Innovations Agricoles a été une réussite
au Burkina Faso. Le MIA a atteint ses objectifs par la
qualité du niveau de participation qui s’est traduit par
l’assiduité, le nombre d’expressions d’intérêt de
collaborer avec les SIL enregistrés et les retours des
structures invitées qui sont satisfaites notamment par le
nombre de contacts pris.
En effet, le MIA a été apprécié par la plupart des
participants, soit 89% des participants ont trouvé qu’il a
été bien organisé. De plus, 96,6% des participants
trouvent que le MIA est un moyen efficace pour nouer
des partenariats avec d’autres acteurs car il constitue une
approche innovante de provoquer la rencontre et l’envie
de collaborer dans l’innovation agricole de structures qui
parfois ne connaissaient pas jusque-là l’existence de
l’une de l’autre.
La mise en œuvre du projet
GCP/GLO/626/EC (suite)
NOS ACTIVITES
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La restauration des terres dégradées est un processus
qui comprend des actions de mobilisation sociale et une
combinaison de techniques de conservation des eaux et
des sols / défense et restauration des sols (DRS/CES),
notamment : le labour à la charrue delphino, les
cordons pierreux, le zaï, les demi-lunes, la fumure
organique, la végétalisation (plantation, semis direct).
Les ménages bénéficiaires ont été encadrés au cours de
la saison sèche, à confectionner les demi-lunes et à
incorporer la fumure organique dans les cuvettes
formées par les demi-lunes. Ceux-ci ont été formés par
le projet sur les techniques de confection des demi-
lunes compostage et ont bénéficié de l’appui en petit
matériel.
Au Soum et au Séno, les terres sont fortement dégradées.
Installation de cordons pierreux.
A la même période, les communautés villageoises ont
installé des cordons pierreux sur des sites plus vastes,
fortement dégradés. A la faveur de l’installation de la
saison des pluies, les communautés ont entrepris les
opérations de semis directs et de plantations sur les
sites labourés à la charrue Delphino.
La Coordination Nationale de la Grande Muraille Verte du
Burkina Faso et une équipe de la FAO/BF se sont rendues
sur le terrain pour superviser ces activités. Sur un des
sites visités, on a apprécié la bonne participation des
femmes, chargées de prélever les plants entreposés,
pour les remettre aux hommes chargés de la trouaison et
de mise en terre des plants. La participation a été
également constatée pour les opérations de semis
directs. Les plants utilisés ont été produits par les
pépiniéristes villageois encadrés par le projet qui a
également fournis les semences forestières pour les
semis directs. Les principales espèces qui ont été utilisées
sont : Acacia senegal, Acacia nilotica, Balanites
aegyptiaca, Pterocarpus lucens. Le coordonnateur
national de l’IGMSS du Burkina Faso, au cours de cette
sortie de supervision et de suivi des activités du projet, a
apprécié positivement l’engagement des communautés
villageoises pour les travaux.
Mais le grand défi à résoudre demeure la protection des
sites contre les animaux d’élevage. Les sites n’étant pas
clôturés avec du grillage ni gardés, le succès des actions
de végétalisation pourraient être atténué par la
divagation des animaux qui est un mode d’élevage dans
cette zone.
Les femmes participent activement aux opérations de
plantation.
La réflexion est menée par la FAO/BF avec ses partenaires
afin d’identifier les mesures susceptibles d’assurer le
minimum de protection de ces sites durant au moins 3
années successives. En attendant, le projet mène des
sessions de sensibilisation dans l’espoir d’amener les
communautés villageoises à réadapter leur mode
d’élevage.
NOS ACTIVITES Restauration des terres dégradées.
Le projet GCP/INT/157/EC
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Pour concrétiser sa vision de transformer le secteur de l’élevage Africain pour une croissance, équitable et
accélérée, l’UA a élaboré en 2015 une stratégie de développement de l’Elevage de l’Afrique (LiDeSA 2035). Dans
la même optique, la FAO a élaboré un projet dénommé : « Elevage Africain durable à l’horizon 2050 (ASL2050) »
avec l’appui financier de l’USAID.
L’Elevage durable en Afrique 2050 (ASL2050) est mis en œuvre dans 6 pays en Afrique subsaharienne, dont le
Burkina Faso, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Nigeria et l’Ouganda.
Le projet a pour objectif de susciter un engagement des principaux intervenants dans des domaines cités afin
qu’ils aient une vision à long terme harmonisée et partagée des questions de développement de l’élevage et
notamment, en promouvant les externalités positives et en atténuant les impacts négatifs sans altérer la
résilience des producteurs des principaux produits animaux.
La stratégie d’intervention d’ASL2050 est basée sur une approche factuelle multipartite, multisectorielle
(approche « Une seule santé »), permettant un engagement continu des intervenants au niveau des pays.
Pour être en phase avec les autres pays bénéficiaires, le Burkina Faso a procédé le 26 mai 2017 à Ouagadougou,
au lancement du projet « Elevage durable en Afrique 2050 (ASL2050) ». Cet atelier a regroupé plus d’une
quarantaine de participants venant de 9 départements ministériels, des organisations professionnelles et de la
société civile du secteur de l’élevage.
Au Burkina Faso, les activités de l’ASL2050 sont sous la supervision d’un comité de pilotage national comprenant
des représentants des ministères suivants : Ressources animales et halieutiques ; Environnement, économie verte
et changement climatique, Santé et de la Représentation de la FAO au Burkina Faso.
La durée du projet est de deux années. Démarrées en 2015, les activités du projet ASL2050 s’étalent jusqu’en
septembre 2018.
Séance de travail du groupe 3.
NOS ACTIVITES Mise en œuvre du Projet
OSRO/GLO/602/USA :
« Elevage durable en Afrique 2050 (ASL 2050) »
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Faciliter le dialogue entre le Gouvernement, les bailleurs et les acteurs clés en vue d’identifier les voies et
moyens pour transformer la filière petits ruminants en une filière dynamique capable de constituer un point
d’entrée pour la réduction de la pauvreté.
Dans le cadre du Projet « Small Ruminants Landscaping Grant (SRLG) » (Fonds pour la promotion de la filière petits
ruminants) financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina Faso (MRAH)
du Burkina Faso, deux projets pilotes sont en cours de développement dans les Régions de l’Est/Fada N’Gourma et du
Centre/Ouagadougou. Il s’agit du Projet intitulé « Amélioration de la compétitivité de la viande de petits ruminants
du Burkina Faso à l’exportation » pour la Région du Centre et de celui intitulé « Amélioration de la compétitivité des
petits ruminants sur pied à l’exportation » pour la Région de l’Est.
Pour le développement de ces projets pilotes, il a été constitué un Groupe de travail Régional sur les Petits ruminants
(GPRPR) les 17 et 18 Mai 2017 et les 30 et 31 mai 2017 respectivement dans les Régions Est et Centre. Ces GTRPR ont
été constitués pendant des ateliers régionaux qui ont regroupés les principaux acteurs de la filière des petits ruminants
dans chaque région. Il s’agit notamment :
• du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (DRRAH Est, DGPA.) ;
• des services centraux et déconcentrés du MRAH ;
• des collectivités territoriales (Mairies…)
• des professionnels de la filière petits ruminants (Organisations d’éleveurs, éleveurs..) ;
• des structures de financement (Union des Caisses populaires du Burkina Faso, Banques) ; des ONGs, projets et
programmes (COVEP, REGIS-AG, RECOPA ; ARFA ; Association Tin Tua) des PTF en occurrence la FAO.
Dix structures avec 14 membres composent le GTRPR de la Région Est contre 15 structures et 15 membres pour le
GTRPR de la Région du Centre. Des ateliers de développement des projets pilotes ont été animés les 13 et 14 juin 2017
et les 5 et 6 juillet 2017 respectivement pour les Régions de l’Est et du Centre. Ces ateliers ont été des occasions de
collectes de données pour l’équipe de consultants chargée de rédiger les deux projets pilotes. A la suite des ateliers,
des entretiens individuels ou en groupes dans chacune des régions ont été organisés pour affiner les différentes
données enregistrées lors des ateliers.
NOS ACTIVITES La FAO et le Ministère des Ressources Animales
et Halieutiques du Burkina Faso développent deux projets Pilotes en partenariat Public/Privé
pour la promotion de la filière des petits ruminants au Burkina Faso
Troupeau de petits ruminants au Burkina Faso.
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Un atelier thématique sur les pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole s’est tenu du 28 au 31
Août 2017 au CIHEAM à Bari en Italie. Cet atelier a été organisé par la Division des terres et des Eaux (CBL) de la
FAO en collaboration avec l’unité de Coordination AgWA, le CIHEAM Bari. Y ont pris part : les représentants
(assistants Techniques, coordonnateurs et points focaux) de projets et programmes concernés par les
thématiques abordées, des experts nationaux et internationaux et les Partenaires Techniques et Financiers (la
Banque Mondiale, la coopération Suisse au Développement et la Coopération Italienne). Le bureau de la FAO au
Burkina Faso a été représenté par Yapi Issoufou Sinaré, assistant technique du projet FAO GCP/INT/231/SWI «
Renforcement de l’efficience et de la productivité de l’eau à usage agricole à l’échelle africaine et mondiale »
financé par la Direction Suisse du Développement et de la Coopération (DDC).
Au cours de cet atelier les thématiques suivantes ont été abordées :
• Productivité de l’eau à usage agricole ;
• Efficience des systèmes irrigués ;
• Collecte des Eaux pluviales ;
• Ressources en eau souterraine ;
• Technologies de mesures ; • Comptabilité de l’eau et ; • Energie solaire.
A terme, cet atelier a permis d’aboutir à une vision commune des mesures à prendre pour améliorer durablement la
gestion de l’eau agricole tant du point de vue théorique que pratique en intégrant les enseignements tirés des
approches et méthodes actuelles.
NOS ACTIVITES Atelier thématique sur les pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole en Afrique et
au Proche Orient du 28 – 31/08/2017
Visite de l’atelier de maintenance des équipements hydrauliques du consortium gestion de l’irrigation province
de Foggie, Région de la Puglia
Vue des participants à l’ouverture des travaux.
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Le champ école agropastoral (CEAP) est une méthode holistique de vulgarisation et d’appui communautaire qui
fournit une excellente plate-forme pour promouvoir le renforcement de capacité et appuyer les agro-pasteurs et
les communautés rurales dans l’adoption de technologies et de pratiques agricoles résilientes au climat.
Développé à titre d’alternative aux approches de vulgarisation conventionnelles et hiérarchisées, le CEAP
complète avantageusement l’approche CEP basée presqu’exclusivement sur une production végétale. Le CEAP
s’applique donc convenablement au grand nombre de producteurs du Burkina Faso qui pratiquent de systèmes
intégrés de culture/d’élevage/d’arbre et pour lesquels l’élevage de bétail constitue dans plusieurs cas l’activité
principale.
Introduite au début des années 2000 par la FAO en Afrique de l’Est où des pays comme l’Ouganda l’ont
institutionnalisé, l’approche CEAP est mise en œuvre pour la première fois au Burkina Faso en 2015 à travers le
projet GCP/BKF/054/LDF « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité
alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ école des producteurs ».
C’est dans le but de contribuer au renforcement de capacité d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet
au Burkina, qu’une équipe composée de douze techniciens, producteurs et membres de la société civile a effectué
un voyage d’études et d’échanges en Ouganda du 9 au 15 juillet 2017.
Ce voyage d’étude axé sur la capitalisation des expériences de l’Ouganda en matière d’implémentation et
d’institutionnalisation des champs écoles agro-pastoraux et l’adaptation au changement climatique a abordé les
points suivants :
• Le processus de formation des maitres formateurs et des facilitateurs en CEAP et l’adaptation au changement
climatique ;
• L’organisation et l’animation des groupes CEAP ;
• Les mécanismes de financement de la formation en CEAP ;
• Le Développement des activités génératrices de revenus au profit des groupes CEAP ;
• Les impacts des activités CEAP sur les communautés bénéficiaires ;
• Les actions d’intégration de la résilience climatique dans la production agro-sylvo-pastorale ;
• L’institutionnalisation de l’approche CEAP et les formes de partenariats entre les différents acteurs
(structures de l’Etat, les ONG, les communautés) pour la mise en œuvre des activités CEAP ;
• Le Partage d’expériences spécifiques de projets de résilience climatique basé sur l’approche CEAP ou les
Caisses de Résilience (CdR).
Les acquis du voyage devront faciliter l’exécution des activités sur la durée restante du projet, mais aussi fournir des
pistes pour influencer les politiques sectorielles et les plans de développement local en faveur de l’approche CEAP et
l’adaptation au changement climatique.
NOS ACTIVITES Voyage d’échanges sur les Champs Ecoles Agro
Pastoraux et l’adaptation au changement climatique en Ouganda
Echanges avec des chercheurs qui accompagnent des groupes CEAP. Photo de famille avec les membres d’un CEAP produisant du miel.
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Les collègues du bureau disent « Au revoir au Doyen Daouda » Après 22 ans de service en qualité de Chargé de Programme et ensuite Assistant du Représentant, Daouda
Kontongomdé a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Pour marquer cet évènement, le personnel du
bureau de la Représentation, des projets et programmes de la FAO au Burkina Faso, a organisé une cérémonie
d’au revoir le Jeudi 25 mai 2017 pour rendre un hommage mérité à cet intrépide combattant de la lutte contre
la faim.
Parents, amis et anciens collègues, ont participé à cette cérémonie riche en témoignages à l’endroit de
Daouda qui a été le premier Chargé de Programme national du bureau de la Représentation de la FAO au
Burkina Faso en 1995. Les mots ont manqué au Représentant dans son hommage pour décrire les qualités de
l’homme, tant professionnelles qu’humaines.
Pour immortaliser le passage de Daouda à la FAO, le personnel lui a offert un tableau et un sac.
M. Daouda Kontongomdé après plus de 20 ans de bons et loyaux service à la FAO reçoit des mains de M. le Représentant, les
cadeaux de la FAO et du personnel.
DIVERS Mouvement du personnel
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A l’échelle nationale, la JMA 2017 a été présidée par Niouga Ambroise Ouédraogo, Ministre de l’Eau et de
l’Assainissement représentant Jacob Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques. Il était
accompagné par Samandougou Koutou, Ministre des Ressources Animales et de Sibiri de Issa Ouédraogo, Gouverneur
de la Région du Centre. Outre ces personnalités, on a noté également la présence du Corps d’Diplomatique, des Chefs
d’Agences des Nations unies, des autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses, des représentants
des partenaires au développement, de la société civile et de nombreux exposants.
La cérémonie a été marquée par quatre interventions à savoir : Le discours du Gouverneur de la Région du Centre,
celui du Président de l’Alliance Contre la Faim et la Malnutrition du Burkina Faso, du Représentant de la FAO et enfin
le discours officiel du le Ministre l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques.
La cérémonie a été marquée par la visite des stands d’exposition (documentaires, résultats de la recherche
scientifique et de la vulgarisation, produits agricoles, produits forestiers non ligneux transformés, produits de
l’élevage, de pêche, d’intrants et de matériels agricoles etc…).
Deux communications sous forme de conférence publique ont été animées au cours de cette journée. La première avait
pour thème « Agriculture, sécurité alimentaire et changement climatique : défis et opportunités pour le Burkina Faso
». La deuxième communication a traité du thème « Bonnes pratiques alimentaires et de nutrition ».
A l’issu de la conférence, les lauréates du concours d’art culinaire organisé à l’occasion de la 37ème JMA ont reçu leurs
prix.
DIVERS La cérémonie officielle commémorant la 37ème Journée Mondiale
de l'Alimentation (JMA) placée sous le thème « Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural » s’est tenue le lundi 16 octobre 2017
au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Photo des officiels à la cérémonie. M. le Représentant de la FAO livrant le message de Monsieur
Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des
Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Visite du stand de la FAO par les autorités. Photo des récipiendaires du concours d’art culinaire.
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Infographie :
Alex Théodore Kambou
Photo de famille du personnel de la FAO au Burkina Faso
Représentation de la FAO au Burkina Faso Rue Pierre BARRY 01 BP:2540 Ouagadougou 01 Tel: (+226) 50 30 60 57/58 Telecopie: (+226) 50 31 00 84 Mail: [email protected] www.fao.org
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