Dr Catherine Garrel DBI ( Département de Biologie Intégrée ) CHU Grenoble Pr A. FAVIER ( chef de...
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Dr Catherine Garrel
DBI ( Département de Biologie Intégrée ) CHU Grenoble Pr A. FAVIER ( chef de département )
Activité Sportive régulière et modérée
Bien-être – Plaisir
Entretien de la condition physique
Effet bénéfique dans l’évolution de certaines maladies
Activité Sportive Intense et / ou mal gérée
Conséquences multiples pour le sportif - Dégats musculaires - Crampes - Augmentation de la fatigue – asthénie – mauvaise récupération
LE STRESS OXYDANT : CET ENNEMI QU’ON IGNORE
Pr Luc Montagnier : Les Combats de la vie
STRESS OXYDANT ?
Syndrome biochimique peu ou mal connu « Oxydative Stress » excès de Radicaux libre dans l’organisme
Impliqué dans la physiopathologie de nombreuses maladies, dans les processus du vieillissement et dans l’altération de la fonction musculaire .
Excès de radicaux libres dans l’organisme à l’origine de lésions biochimiques et de dégâts cellulaires et tissulaires plus ou moins importants
Définition d’un radical libre
R
AtomeMolécule
Électron célibataire Non apparié
- - Très grande Instabilité- Durée de vie très courte ( 10-3 - 10-4 secondes)
- - Extrêmement Réactifs ( stabilisation )
Stabiliser
Arrachant 1 e- = OXYDANT StructuresStructuresenvironnantesenvironnantes
POTENTIELLEMENT TOXIQUES
Dégâts - perturbations métaboliques +/- importants
1O*2
O2 .
H2O2OH.NO.ONOO
Production permanente de radicaux (production radicalaire basale) Faible – continue
indispensable à l’organisme et à de nombreuses fonctions cellulaires et métaboliques
PRODUCTION RADICALAIRE BASALE
Régulation du cycle cellulaire
Fonctions cellulaires NO.
Prolifération cellulaire
Modulation de l’expression de Gènes
Activités enzymatiques Ribonucléotide réductase
Transmission des signaux cellulaires Contraction musculaire
Régulation du tonus vasculaire
Antibactérien - Antitumoral
Neurotransmission Apprentissage Mémorisation
Immunité non spécifique
Immunité antitumorale
- Les radicaux libres ne sont pas que des espèces toxiques mais interviennent à faible concentration, dans de nombreuses fonctions métaboliques.
- Une production faible et modérée est nécessaire et indispensable pour que l’organisme puisse assurer certaines fonctions physiologiques fondamentales
Origine Physiologique des Radicaux ?
La Respiration Mitochondriale
Chaîne respiratoire mitochondriale ( ( 5% e - O 2 O2 .-5% e - O 2 O2 .- ) ) 0.147 mole/j de O2 .-
Synthèse des prostaglandines
Biosynthèse des corticoides
Détoxification de l ’organisme (cytochrome P450 )
Oxydation de molécules cytoplasmiques
catécholamines catécholamines …………
Déshydrogénases – enzymes oxydases ( Xanthine Oxydases) - Peroxydases – réactions d’oxydo réduction….
Conditions Physiologiques : 1010 O2 .- / jour par toutes les cellules de l’organisme
Production basale E.R.O
METABOLISME DE L’OXYGENE
Production de Radicaux = la conséquence inévitable de la consommation en oxygène par l’organisme
Comment l’organisme contrôle la production radicalaire ?
PRODUCTION RADICALAIRE
DEF
DEFENSESANTIOXYDANTES
A l’état basal il existe un équilibre entre les radicaux produits et nos défenses anti-
oxydantes
DEFENSES ANTIRADICALAIRES
R° + Piége H RH + [P°]
Prennent l’électron célibataire du radical en formant un nouveau radical non dangereux qui sera détruit et éliminé
CERULEOPLASMINE
ACIDE URIQUE
Ubiquinone
Glutathion réduit ( GSH )
Superoxyde Dismutase : SODGlutathion Peroxydase : GPXGlutathion réductase : GPR
Caroténoides
Vitamine C
Vitamine E
Oligoéléments : Cuivre Zinc Sélénium
FERRITINE TRANSFERRINE
CERULEOPLASMINE Cu - Fe2+ en Fe3
Enzymes antioxydants Piégeurs endogènes
Piégeurs provenant
de l’alimentation Protéines qui contrôlent le Fer et le Cuivre
SYNERGIE D’ACTIONComplémentaires – indissociables et en équilibre.
codés par des gènes qui s’adaptent à la teneur en radicaux
Pro oxydants : (ERO)
Antioxydants
Equilibre entre les radicaux produits et les systèmes de défense antioxydants
( Equilibre rédox )
Le bon fonctionnement de l’organisme dépend de l’équilibre de la balance entre la quantité de radicaux produits et la capacité de destruction des systèmes antioxydants
Conditions Physiologiques
EVITER UN EXCES DE RADICAUX DANS L’ORGANISME
ORIGINE D’UN EXCES DE RADICAUX ?
EROAntioxydants
DEFICIT EN ANTI-OXYDANT EXOGENES = Déficit nutritionnel
DEFICIT EN ANTI-OXYDANT ENDOGENES
Défaut de synthèse
Défaut d’adaptation de l’organismeEXCES DE PRODUCTION DE RADICAUX
DEFICIT EN ANTIOXYDANT
ProoxydantsAntioxydants
GrossesseMénopausePrise de contraceptif
Rayonnement radioactif Rayonnement ultravioletPolluant : pesticides, Cadmium Amiante Ozone…
Tabac Alcool
TRAITEMENTS: Anticancéreux PUVAthérapie Oxygéne hyperbare Ventilation assistée Stress psychologique
Syndromes infectieux Réactions Inflammatoires
Vieillissement
Alimentation déséquilibrée
FACTEURS A L’ORIGINE D’UN EXCES DE RADICAUX ?
Effort physique intensif
DiabéteInsuffisance rénaleMucoviscidose SIDAChoc septique Infarctus du myocardeIschémies reperfusionParkinsonBrûluresThalassémieGreffes d’organes ....
PATHOLOGIES
STRESS OXYDANT
EROAntioxydants
Déséquilibre de la balance
CONSEQUENCES D’UN EXCES DE RADICAUX
Excès de radicaux libres ne peut plus être maîtrisé
agressifs pour l’organisme
Dégâts cellulaires tissulaires et organiques
AntioxydantsERO
Adaptation
Rupture d’adaptation de l’organisme
Systèmes de défense anti-oxydante sont dépassés
CONSEQUENCES BIOLOGIQUES DU STRESS OXYDANT
Contraction musculaire
Expression des Gènes rédox sensibles
Régulation du cycle cellulaire
Activités enzymatiques
Tonus vasculaire
Immunité
Neurotransmission
PERTURBATIONS METABOLIQUES
LIBERATION DE METABOLITES CYTOTOXIQUES ET MUTAGENES
MORT CELLULAIRE
AUTOIMMUNITECANCERISATIONATHEROGENESE
lipides
OXYDATIONOXYDATION
ADNprotéines
Dérèglement des systèmes biologiques dépendant du potentiel redox
LESIONS DIRECTESEFFETS INDIRECTS
EQUILIBRE PRO / ANTI OXYDANT ROMPU
ETAT DE STRESS OXYDANT
L’ORGANISME S’ADAPTE POUR FAIRE FACE
Dysfonctionnements cellulaires métaboliques irréversibles / mort cellulaire mutations – dépression du système immunitaire ….)
REVERSIBLE spontanément si statut anti oxydant de l’individu est bon
APPAREMMENT EN BONNE SANTE
« ETAT PRE-PATHOLOGIQUE »
Environnement oxydant « champ oxydant » (pollution – alimentation déséquilibrée – génétique - état physiopathologique – hygiène de vie – sport intensif …
CONSEQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES
ALTERATION DE L’ETAT GENERAL
( Mobilisation du statut antioxydant et mise en jeu de mécanismes de survie cellulaire et de surexpression enzymatique)
Amplification des phénomènes
Accumulation des états de stressAccumulation des lésionsDérégulation des mécanismes d’adaptation
ETAT PATHOLOGIQUE DECLARE
T« champ oxydant »
PATHOLOGIESPATHOLOGIES
Le stress oxydant est une constante de beaucoup de maladiesIl est impliqué aussi bien dans la genèse que dans les conséquences de ces maladies
Maladie d’AlzheimerStérilités masculinesMaladies virales: EBV, HVBRhumatismesAtheromeAsthmeInsuffisance respiratoire
DiabéteInsuffisance rénaleMucoviscidose SIDAChoc septique Infarctus du myocardeIschémies reperfusionParkinsonThalassémieGreffes d’organes
CancersAutoimmunitéCataracteDégénérescence maculaireSclérose latérale amyotrophique Photo-veillissement cutanéPhotosensibilisationIrradiation Intoxications: CCl4, Cd, Fe, alcool, Hémochromatose
STRESS OXYDANT
- ETAT INTERMEDIAIRE : PAS DE PATHOLOGIE / PLUS EN BONNE SANTE CORRESPOND A UN ETAT PREPATHOLOGIQUE POTENTIEL
- INDICATEUR : D’UN DESEQUILIBRE DE L’ORGANISME : DE RISQUE DE DEVELOPPER DANS UN FUTUR PLUS OU MOINS PROCHE DES MALADIES
. INDICATEUR DU REEL ETAT DE SANTE DES INDIVIDUS
La Prise en charge du stress oxydant devrait faire partie du bilan de santé d’un individu
STRESS OXYDANT PERTURBATIONS PERTURBATIONS METABOLIQUES +/- IMPORTANTES + / - IRREVERSIBLESMETABOLIQUES +/- IMPORTANTES + / - IRREVERSIBLES
Hygiène de vie
Facteurs génétiques spécifiquesFacteurs génétiques spécifiques des individusdes individus
Contexte physiopathologique
Habitudes alimentaires facteurs environnementaux…
Intensité et nature du Stress Durée du stress
+ stress est important, + il est chronique et + les lésions s’accumulent et deviennent irréversibles et importantes
CONSEQUENCES D’UN STRESS OXYDANT EXTREMEMENT VARIABLES EN FONCTION DES INDIVIDUS
METABOLISME OXYDATIF DU SPORTIF
Marqueurs indirects spécifiques de l’atteinte oxydative des radicaux - Sur les lipides : MDA ( malondialdéhyde ) - Sur les protéines : thiols et carbonyles - Sur l’ADN : 8OHdG
Mesure du statut antioxydant Enzymatique (SOD - GPX) et non enzymatique ( GSH – Vit C – Vit E ) Ne révèle pas la présence de dommage cellulaire mais permet de comprendre les réponses de l’organisme lors d’une production élevée d’ERO ( l’exercice) ( présence d’ERO peut modifier le statut antioxydant )
MESURE DU METABOLISME OXYDATIF
- Mesure directe de la quantité de radicaux produits dans l’organisme ( Résonnance paramagnétique électronique)
- Mesure indirecte de la quantité de radicaux produits dans l’organisme
METABOLISME OXYDATIF DU SPORTIF
Effets des ERO sur
Influence et conséquences de l’activité physique sur le métabolismeoxydatif musculaire du sportif
Exercice physique aigu chez les sujet non entrainés
Exercice physique aigu et prolongé chez les sujet entrainés
Effets des ERO sur le métabolisme musculaire
EFFET BIPHASIQUE DES ERO SUR LE METABOLISME MUSCULAIRE
Quantité modérée
EFFET BENEFIQUE SUR LA FONCTION MUSCULAIRE
Quantité importante
EFFET DELETERE SUR LA FONCTION MUSCULAIRE
Effets des ERO sur le métabolisme musculaire
Production radicalaire basale d’ERO - Permanente - faible
AU REPOS
1O*2
O2 .
H2O2OH.NO.ONOO
Influence des ERO sur la fonction musculaire
CONTRACTION
ERO ( consommation en O2)
Grenouille ( Reignier et al 1992 / Reid et al 1993 ) : Déplétion des fibres musculaire en ERO par des antioxydants inhibe la contraction musculaire
Rat ( Reid et al 1993 /Andrade et al 1998)Incubation des fibres musculaires avec des antioxydants : diminution ( réversible ) de 50% de la force de contraction musculaire
Souris (Reid et al 1993 / Andrade et al 1998 / Reid et al : 2001 )
- Contraction musculaire : production d’ERO
- Incubation du muscle avec H2O2 : augmentation de la contraction et de la force développée par les fibres musculaires
-Incubation de fibres musculaires avec H2O2 : permet d ’améliorer toutes les caractéristiques de la contraction musculaire ( pic de force – constante de temps – temps de demi relaxation La force de contraction dépendait de la concentration en ERO
Production Endogène modérée d’ ERO est essentielle à la fonction contractile du muscle squelettique
- Essentielle à la fonction musculaire
Production radicalaire basale
AU REPOS
1O*2
O2 .
H2O2OH.NO.ONOO
Mécanismes d’action des ERO et Fonction musculaire
Production Endogène modérée d’ ERO est essentielle à la fonction contractile du muscle squelettique
CONTRACTION
ERO
Essentielle à la fonction musculaire
- Régulation des pompes calciques et des échangesCalciques
- Favorisent la libération de façon modérée du calcium vers le cytosol
- Reconstitution des stocks de glycogène musculaire
- Amélioration du captage du glucose par le muscle
Une augmentation modérée d’ERO telle qu’on l’observe lors d’un exercice modéré et / ou occasionnel :
- Est nécessaire au bon fonctionnement du muscle
- Permet d’améliorer la contraction et la production de force musculaire. - N’entraine normalement pas d’effets délétères pour le muscle
Ne doit pas être perturbée par des supplémentations vitaminiques non justifiées
ROLE des ERO à FAIBLE CONCENTRATION SUR LA FONCTION MUSCULAIRE
Quels sont les effets d’une activité physique intensive sur le métabolisme oxydatif du sportif ?
Exercice physique intensechez les sujet non entraînés
Exercice maximal ( 100 % VO2max) et sous maximal ( 60 % VO2 max ) de durée limitée < 90 mn )
Exercice physique intense et prolongé chez les sujet entraînés
marathon – cycliste – semi marathon – triathlon - biathlon ….
Conséquences de l’exercice physique intensif chez les sujets non entraînés et entraînés
ANTIOXYDANTS - Modification de l’activité de la SOD et de la GPX dans le muscle et le sang - Augmentation du Glutathion oxydé (GSSG) dans le muscle et le sang - Augmentation de [ Vit C ] plasmatique ( conséquence de son relargage à partir des surrénales ) - Modification [ Vit E ] plasmatique ( conséquence de son utilisation périphérique )
MESURE DES EROAugmentation importante de la production d’ERO dans le muscle et le sang Augmentation des MDA et des carbonyles dans le sang et le muscle
- Chez le sujet non entrainé : un exercice maximal et sous maximal prolongé génèrent une production accrue d’ERO pouvant être à l’origine d’un stress oxydant.
Conclusion des études:
Chez le sujet entrainé : la compétition et les épreuves épuisantes et souvent très prolongées génèrent une production accrue d’ERO pouvant être à l’origine d’un stress oxydant.
Lorsque ce stress oxydant existe il est associé à une modification du statut anti oxydant enzymatique et non enzymatique avec une mobilisation importante des Vitamines C et E
Les sujets entraînés auraient une plus grande capacité d’adaptation vis-à-vis du stress oxydant qui apparaît au cours de l’exercice « Eventuel effet adaptatif de l’entraînement »
Exercice modéré : faible production d’ERO qui serait bénéfique pour La fonction musculaire.
EFFORT INTENSE
Faible Production basale d’ERO
AU REPOS
1O*2
O2 .
H2O2OH.NO.ONOO
essentielle à la fonction musculaire
STRESS OXYDANT
Délétères
ERO AntioxydantsGSH
GSSG
EFFORT MODERE
ERO
Production Endogène Modérée d’ERO
Equilibre optimal
production accrue
d’ERO
ERO
Adaptation
Environnement réducteurdans la cellule musculaire
MODIFICATION DE L’ EQUILIBRE REDOX DU SPORTIF EN FONCTION DE L’ACTIVITE SPORTIVE
CONSEQUENCES MUSCULAIRES DU STRESS OXYDANT
- Altération cellulaire - Nécrose- Perturbation de la régulation des pompes calciques et des échanges calciquesAltération du couplage excitation / contraction ( diminution de la relaxation musculaire après la contraction + détérioration du processus de contraction )
- Perturbation de la Phosphorylation oxydative - Dysfonctionnement dans transport des électrons - Inhibition des enzymes du cycle de KrebsDiminution de la production d’Energie ( ATP) Acidose
ATTEINTE FONCTIONNELLE
- Altération de l’intégrité du muscle squelettique périphérique ( in vitro)- Altération franche de l’endurance musculaire- Fatigue précoce ( acidose ) – Apparition de crampes- Mauvaise récupération
conséquencesDifférentes pathologies
Pratique d’un exercice physique intense génère une production accrue d’ERO pouvant être à l’origine d’un stress oxydant chez le sportif dont les effets peuvent porter atteinte à son intégrité physique et probablement à ses performances sportives ( fatigue – récupération )
Améliorer les performances sportives
Peut être d’éviter l’apparition de maladie chroniques dans les années qui suivent l’arrêt du sport
Gérer le stress oxydant chez le sportif - prévenir ce stress - Essayer de l’enrayer lorsqu’il est présent
Gérer le stress oxydant chez le sportif
Bilans biologiques sanguins du stress oxydant
OPTIMISER LES DEFENSES ANTIOXYDANTES
Contrecarrer l’augmentation des ERO
OPTIMISER LES DEFENSES ANTIOXYDANTES DU SPORTIF
Exercice IntenseEntraînementCompétition
ERO Mobilisation des défenses antioxydantes
Lekhi 2007 : 50 contrôles / 50 cyclistes professionnelsMesure : SOD – Catalase – Vit E – Vit C – MDA avant et aprèsun surentrainement épuisant .Résultats : Augmentation SOD – Vit E – Vit C chez les cyclistes Mais même augmentation des MDA
Mobilisation des défenses chez les sujets entrainés mais qui n’est pas suffisante pour contrecarrer l’augmentation de la production des ERO lors d’un entraînement d’endurance
Besoins accrus en vitamines antioxydantes
il est nécessaire de supplémenter un sportif de haut niveau
- Mobilisation des antioxydants est un phénomène d’adaptation au stress- Mais qui se fait au détriment des réserves protectrice de l’organisme.- Réserves sont donc très sollicitée chez le sportif- Doivent donc être constamment renouvelée.
Problèmes de supplémentation antioxydante chez le sportif
- Besoins réels en vitamines antioxydantes chez les sportifs de haut niveau restent à déterminer
- Pas de réel protocole de supplémentation antioxydantes
- Démarche scientifique – rationnelle et rigoureuse
EVITER SUPPLEMENTATIONS ANARCHIQUES ( doses – durée )
REGLES DE SUPPLEMENTATION
. EVITER LES SURDOSAGES EN ANTIOXYDANTS
- Dérégulation des fonctions métaboliques redox dépendantes- Diminuer l’activité des enzymes antioxydantes- Limiter les phénomènes d’adaptation liés à la transduction des gènes redox sensibles- Perturber la mobilisation des antioxydants endogènes - Effets pro oxydants à hautes doses
Potentiellement toxiques
- Ne pas supplémenter à l’aveugle et de manière injustifiée mais uniquement quand cela est nécessaire ( alimentation – contexte clinique et biologique ( déficit )
REGLES DE SUPPLEMENTATION
. EVITER LES SURDOSAGES EN ANTIOXYDANTS
- Dérégulation des fonctions métaboliques redox dépendantes- Diminuer l’activité des enzymes antioxydantes- Limiter les phénomènes d’adaptation liés à la transduction des gènes redox sensibles- Perturber la mobilisation des antioxydants endogènes - Effets pro oxydants à hautes doses
Potentiellement toxiques
- Ne pas supplémenter à l’aveugle et de manière injustifiée mais uniquement quand cela est nécessaire ( alimentation – contexte clinique et biologique ( déficit )
( macrophages et polynucléaires)
+ Radicaux
VITAMINES ANTIOXYDANTES
NADPH oxydase
O2 + NADPH O2°- + NADP + H+
MyeloperoxydaseH2O2 HCLO
NOS NO
REGLES DE SUPPLEMENTATION
. EVITER LES SURDOSAGES EN ANTIOXYDANTS
- Dérégulation des fonctions métaboliques redox dépendantes- Diminuer l’activité des enzymes antioxydantes- Limiter les phénomènes d’adaptation liés à la transduction des gènes redox sensibles- Perturber la mobilisation des antioxydants endogènes - Effets pro oxydants à hautes doses
Potentiellement toxiques
- Ne pas supplémenter à l’aveugle et de manière injustifiée mais uniquement quand cela est nécessaire ( alimentation – contexte clinique et biologique ( déficit )
-Adapter les doses en antioxydants à chaque individu et en fonction des besoins et des concentrations plasmatiques.
Dosages biologiques avant et après une supplémentation ( besoins réels et efficacité de la supplémentation )
REGLES DE SUPPLEMENTATION
. EVITER LES SURDOSAGES EN ANTIOXYDANTS
- Dérégulation des fonctions métaboliques redox dépendantes- Diminuer l’activité des enzymes antioxydantes- Limiter les phénomènes d’adaptation liés à la transduction des gènes redox sensibles- Perturber la mobilisation des antioxydants endogènes - Effets pro oxydants à hautes doses
Potentiellement toxiques
- Ne pas supplémenter à l’aveugle et de manière injustifiée mais uniquement quand cela est nécessaire ( alimentation - clinique et la biologie )
- Adapter les doses en antioxydants à chaque individu et en fonction des besoins et des concentrations plasmatiques. Dosages biologiques avant et après une supplémentation
A. ( Ascorbyl )
AH
Vitamine C( A. Ascorbique )
RHRHα TOα TO..
αtocophérylαtocophéryl
RR..Vitamine E (α TOH )(α TOH )
- Préférer une poly supplémentation permettant de respecter l’équilibre physiologique des antioxydants
REGLES DE SUPPLEMENTATION
. EVITER LES SURDOSAGES EN ANTIOXYDANTS
- Dérégulation des fonctions métaboliques redox dépendantes- Diminuer l’activité des enzymes antioxydantes- Limiter les phénomènes d’adaptation liés à la transduction des gènes redox sensibles- Perturber la mobilisation des antioxydants endogènes - Effets pro oxydants à hautes doses
Potentiellement toxiques
- Ne pas supplémenter à l’aveugle et de manière injustifiée mais uniquement quand cela est nécessaire ( alimentation - clinique et la biologie )
- Adapter les doses en antioxydants à chaque individu et en fonction des besoins et des concentrations plasmatiques. Dosages biologiques avant et après une supplémentation ( besoins réels et efficacité de la supplémentation )
- Préférer une poly supplémentation permettant de respecter l’équilibre physiologique des antioxydants
Efficace – sans risque pour la santé
Supplémentation antioxydante du sportif
Vitamine C
Vitamine E Zinc
Sélénium Vitamine B2Glutathion
Coenzyme Q10
Caroténoides
Vitamine A
SéléniumIndispensable à la synthèse et à l’activité de la Glutathion peroxydase ( GPx )Eviter le surdosage : dosage plasmatique de la GPX indispensable avant et après une supplémentation )
Apports quotidiens conseillés : 45 – 90 µg / j ( étude épreuve de biathlon : 150 mg - 75µg / augmentation GPX )
ZincPermet de stabiliser la Superoxyde dismutase ( SOD) sous une forme activeProtègerait les protéines de l’oxydation
AQC : 12 – 19 mg
Vitamine B2Pas antioxydanteMais elle est le cofacteur de la glutathion réductasequi régénère le glutathion oxydé ( GSSG) en glutathion réduit (GSH )
GSSG
GSHGPXROOHROOH H2OH2O
GSSG Réductase ( B2 )
Supplémentation antioxydante du sportif
Vitamine C
Vitamine E Zinc
SéléniumVitamine B2
Vitamine C : ( ANC : 100 – 130 mg /j ) - Supplémentation entraîne une augmentation de son taux plasmatique et une mise en réserve dans les glandes surrénales.
.Limite l’apparition des dommages oxydatifs à l’exercice aigu et en phase de récupération 1g 2 heures avant - 400 mg pendant 12j avant – 1g pendant 1j ou 2 semaines ( 2g pendant course de 19 km)…..
. Pas d’effet sur les dommages musculaires (CK – myoglobine )
. Pas d’effet sur la Force à l’exercice
. N’améliore pas l’endurance : N’améliore pas les performances sportives
. Fortes doses: effet oxydant +++ en présence de fer ( surveiller)
Vitamine E ( alpha tocophérol ) : ( ANR : 7.5 – 12 mg )
.Supplémentation entraîne une augmentation de son taux plasmatique et tissulaire
.Limite l’apparition des dommages oxydatifs à l’exercice et à l’entrainement ( 1.2 g /j pendant 4 semaines d’entrainement) – 200 mg 10j avant Surentrainement (basket) – 400 mg + 1g vitC pendant 2 semaine avant un entrainement d’aérobique – 1g en 1 fois avant un exercice………. )13.5 mg aucun effet. N’améliore pas les performances sportives
Gamma Tocophérol : 1 c. a.s d’huile de mais
Supplémentation en vitamines antioxydantes chez le sportif
Sportif occasionnel : bonne alimentation – bonne hygiène de vie ( adaptation transitoire )
Supplémentation pas justifiée
Sportif professionnel : Nécessite une supplémentation
Pas de protocole de supplémentation
Se baser sur les résultats des études cliniques
Doses minimales actives : Vitamine C et Vitamine E 400 mg« Dose de référence » que l’on peut donner à un sportif avant un entrainement et une compétition et que l’on peut éventuellementmoduler en fonction des besoins Nécessité d’un suivi biologique de métabolisme oxydatif
Intérêt d’un suivi biologique oxydatif chez le sportif ?
Déceler les éventuels déficits en antioxydant majeurs : Zinc – Sélénium - GSH et GPX ( dont l’activité conditionne une éventuelle supplémentation en
sélénium ) et Permettre de les corriger
Vérifier l’efficacité de la supplémentation au cours de la saison sportive et éviter l’apparition d’un stress oxydant
Surdosage potentiellement toxique : - vérifier l’absence d’une éventuelle élévation plasmatique des marqueurs du stress oxydant : MDA – THIOLS - GSSG
Doses très supérieures aux A.N.R
OPTIMISER LE STATUT ANTIOXYDANT DU SPORTIF
Bilan Biologique du sportif
Pas de bilan type
Pas besoin de bilan comprenant un maximum de marqueurs - détecter un état de stress oxydant : MDA - Thiols - évaluer le statut antioxydant et leurs éventuelles anomalies : GSH / GSSG – GPX – Vit E (alpha et gamma ) – Vit C – Zn - Se
Bilan Biologique du GF38
Vit C : (ANR 130 mg ) 90 mg toute l’année + 500 mg avant la préparation physique et avant chaque entrainement et chaque match
Ensemble de l’équipe est bien équilibréeSauf pour : - le gamma Tocophérol ( moitié des joueurs ) - la vitamine E et le zinc pour certains - la Vit C pour certains
BILAN 1MDATBARSSHGSH / GSSGGPXGRéductaseVIT C – VIT E – Gamma tocophérolCu – Zn - Se
Juillet
Repos Compétition Préparation physique ( 4 j ) Repos
Entraînements
Aout
BILAN 2MDASHGSH / GSSGCapacité antioxydante
Décembre
BILAN 2 + Gamma tocophérol
BILAN 1
Avril BILAN 1
Par définition : molécules fragilesPeuvent s’oxyder très facilement après le prélèvement ou lors du traitement de l’échantillon
Problèmes liés à la mesure du stress oxydant
-Techniques performantes qui minimisent le risque d’oxydation-Travailler avec un laboratoires de référence ayant de l’expérience
Traitement des tubes par les labo préleveurs dans la ½ heure qui suit le prélèvementCentrifugation des tubes doit être faite à +4°cTubes spéciaux nécessaires pour certains dosages (stabilisateurs/ antioxydants )Aliquoter les tubes et les congeler à -80° le plus rapidement possible
Garantie d’une assurance qualitéGarantie de résultats
Respect de la Chaîne de froid ( carboglace )
Contraintes Analytiques
Contraintes dans le transport des prélèvements
Contraintes Pré – analytiques lourdes