DP éolien

� Dossier de presse

Colloque éolien offshore : vers une filière industrielle en Bretagne – 5 avril 2011 ESC Bretagne Brest

Dossier de presse : Contacts Stéphanie ROOS 06 19 68 32 06 ou Blandine KERMAREC 02 98 00 38 54/44

� Sommaire

� Page 3

Introduction

� Pages 4-5

Programme du colloque

� Pages 6-8

Appel d’offres français, implication des acteurs régionaux et calendrier des opérations

� Pages 9-10

Une offre des entreprises qui répond aux attentes des développeurs de projets éolien offshore : résultats de l’étude conduite par le cabinet GL Garrad Hassan.

� Page 11

Des infrastructures industrielles portuaires adaptées

� Pages 12-13

Impact économique : « Le polder à Brest : une zone parfaitement adaptée à la production

en série d’éoliennes offshores posées » Témoignage de Frank Bellion, président de la CCI de Brest.

� Pages 14-15

Bretagne Pôle Naval et la CCI de Brest, organisateurs du colloque

� Pages 16-22

Réseaux et partenaires de la filière: Windustry France, Syndicat des Energies Renouvelables, France Energie Eolienne, Bretagne Développement Innovation, Brest métropole océane

� Contacts

Relations presse et communication

Stéphanie Roos Blandine Kermarec

Mobile : 06 19 68 32 06 Tél: 02 98 00 38 54 /44

Mail : [email protected] Mail: [email protected]



� Éolien offshore

Une filière industrielle en Bretagne

Bretagne Pôle Naval et la chambre de commerce et d’industrie de Brest organisent une journée de présentations, de rencontres et d’échanges sur l’éolien offshore posé. Dans le contexte du prochain appel d’offres de l’Etat pour 3 000 Mégawatts (MW), l’objectif de ce colloque est de permettre aux entreprises de développer une offre innovante et adaptée aux besoins des donneurs d’ordres pour la réalisation de parcs éoliens offshore. Cet événement rassemblera les acteurs nationaux de la filière et les entreprises bretonnes. Il s’inscrit dans la perspective de l’émergence d’une filière industrielle à la fois nouvelle et structurée en Bretagne.

Ce colloque est organisé avec le concours de l’État, du Conseil régional de Bretagne, de Brest

Métropole Océane, de Bretagne Développement Innovation et en partenariat avec le Syndicat des

Énergies Renouvelables et France Énergie Éolienne.



� Programme Animation du colloque par Xavier Debontride, journaliste économique

Matinée

9h00 Accueil des participants et café

9h30 Introduction :

Frank Bellion, président de la CCI de Brest François Cuillandre, président de Brest métropole océane Interventions :

Jacques Dubost, président de Bretagne Pôle Naval Nicolas Wolff, président de France Énergie Éolienne

10h00 Projet d’appel d’offres éolien offshore posé : perspectives industrielles

Georgina Grenon, Direction Générale de l’Energie et du Climat

10h15 Besoins industriels des donneurs d’ordre. Offre des entreprises de la région Jérôme Jacquemin, directeur de la société GL Garrad Hassan Gilles L’Haridon, délégué général de Bretagne Pôle Naval

11h30 Interventions de constructeurs d’éoliennes : Eric Reisse, Vestas Laurent Carme, Alstom Wind Frédéric Petit, Siemens Energy Pierre Warlop, Nordex

� 12h15 Point presse

Interventions :

Frank Bellion Jacques Dubost Nicolas Wolff En présence de : Dominique RAMARD, conseiller régional, président de la commission environnement, délégué à l’énergie et au climat au Conseil régional de Bretagne Michel Cadot, Préfet de Région

Cocktail et buffet



Après-midi

14h00 Les ports de la région : présentation de l’offre portuaire régionale

Gérard Lahellec, vice-président du Conseil régional de Bretagne Jean-Jacques Le Norment, Bretagne Développement Innovation Interventions de développeurs de projets

Lucille Forget, Neoen Jean-Philippe Pagot, Poweo Jacques Barreau, Nass & Wind

� 15h15 Visite du port pour la presse

Les journalistes peuvent effectuer cette visite à leur convenance à 15h15 ou avec l’ensemble des inscrits à 16h30 Merci de bien vouloir confirmer votre inscription auprès de notre attachée de

presse. 15h15 Le développement d’une filière industrielle des énergies marines renouvelables en

Bretagne. Hervé Moulinier, président du Pôle Mer Bretagne Yann-Hervé de Roeck, France Énergies Marines Jacques Dubost, président de Bretagne Pôle Naval Frédéric Le Lidec, directeur des activités énergies marines renouvelables, DCNS Stéphane Jédrec, directeur de la stratégie du groupe Nass & Wind Jean-François Daviau, président de Sabella

16h00 Clôture

Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne Michel Cadot, préfet de Région

16h30 Départ des bus pour la visite commentée du port de Brest : vue panoramique sur le

port et le polder puis visite de la zone portuaire.

18h00 Fin de la visite et retour à l’ESC Bretagne Brest vers 19h00 avec arrêt à la gare SNCF

de Brest (taxis pour l’aéroport)



� Appel d’offres français, calendrier des opérations et implication des acteurs régionaux. Un engagement du Grenelle de l’environnement

Le développement des Energies Marines Renouvelables est un enjeu environnemental. Conformément aux engagements du Grenelle de l'environnement, l’objectif est de couvrir 23% de la production énergétique française avec une "énergie verte" d'ici à 2020. Le « Programme de développement de l’éolien en mer » va s’accélérer. Celui-ci vise une puissance totale installée de 6000 MW à l’horizon 2020, soit environ 1 200 éoliennes produisant 3,5 % de la consommation française d’électricité. Le premier appel d’offres concernant 3 000 MW va être lancé prochainement par l’Etat. Il représente un investissement d’environ 10 milliards d’euros.

Les champs d’éoliennes offshores posées retenus pour le premier appel d’offres.

(Source MEDDTL)



Une stratégie régionale

Pour le Conseil régional de Bretagne et son président Jean-Yves Le Drian, la production d’énergie éolienne offshore s’inscrit dans la stratégie régionale pour le développement des énergies marines. C’est ainsi une priorité du pacte électrique breton adopté récemment par l’Etat, la Région et leurs partenaires. Le développement des énergies marines renouvelables est un enjeu environnemental répondant aux engagements du Grenelle de la Mer. C’est aussi un enjeu économique essentiel pour les entreprises de la région, associé au développement des infrastructures industrielles portuaires, interfaces entre la terre et la mer. La Bretagne, en accueillant un premier parc éolien offshore et les sites pilotes ou d’essais des nouvelles technologies, se positionne comme lieu de réalisations industrielles. Bretagne Développement Innovation, le cluster d’entreprises Bretagne Pôle Naval et la CCI de Brest pour le compte des réseaux des CCI bretonnes pilotent ainsi le développement d’une filière industrielle nouvelle dans le secteur des énergies marines renouvelables, favorisé dès à présent par les projets pour l’éolien offshore posé.

L’apport indispensable des compétences et savoir-faire des entreprises de la région pour le

développement des projets éoliens offshore

La Bretagne regroupe toutes les compétences et les savoir-faire nécessaires au développement d’une filière industrielle dans l’éolien offshore et les énergies marines renouvelables. Une centaine d’entreprises, PME performantes et innovantes et établissements ou filiales de grands groupes industriels, emploient près de 10 000 salariés dans les secteurs d’activité qui seront mobilisés : chantiers navals, sociétés d’ingénierie, bureaux d’études, entreprises spécialisées en mécanique, tôlerie, électricité et électronique, fournisseurs d’équipements et prestataires de services associés (notamment dans la logistique, le transport, la manutention et les services maritimes). Ces entreprises peuvent se positionner comme fournisseurs, prestataires ou sous-traitants des développeurs de projets et de leurs partenaires pour répondre à leur demande en matière de logistique, réalisation des fondations et des structures métalliques, fourniture d’équipements, assemblage des éoliennes, infrastructures électriques, exploitation et maintenance.

Une offre portuaire et logistique adaptée

Les infrastructures industrielles portuaires et logistiques sont essentielles pour la mise en œuvre des projets de production d’énergie en mer. Le port de Brest est ainsi bien adapté pour être le port principal de pré-montage bord à quai des aérogénérateurs et de réalisation des fondations concernant le parc de Saint-Brieuc, ainsi qu’un lieu d’assemblage de turbines. Les investissements à réaliser sont d’ores et déjà prévus. Le port de Lorient est bien adapté pour être un port complémentaire à celui de Brest et à celui de Saint-Nazaire. Les ports de proximité de la baie de Saint-Brieuc seront concernés par le déploiement de navires lors de la réalisation du parc puis par les opérations d’exploitation et de maintenance. La plateforme technologique à Brest pour le développement d’une filière compétitive

Baptisée France Energies Marines, la plate-forme technologique nationale dont la création a été annoncée en décembre 2009, est appelée à devenir, depuis Brest, un Institut d’Excellence dans le domaine des Energies Décarbonées (IEED). Soutenu par l’Etat dans le cadre des Investissements



d’Avenir, cet IEED aura pour mission de stimuler la compétitivité française en termes d’énergies marines en favorisant, notamment, la mise en place de sites d’essais d’ici à 2012. Ifremer a été chargé de définir collectivement ce projet national qui s’articulera autour de 3 thématiques : développement de la recherche, développement et coordination de sites d’essais, création d’un centre de ressources et de formation.

Le premier appel d’offres

Suite à la concertation menée depuis début 2009 sur chaque façade maritime par les préfets de région, le gouvernement a sélectionné 5 zones, d’une surface totale de 533 km2 et représentant une puissance maximale de 3 000 MW, avec notamment la zone de Saint-Brieuc pour 500 MW soit environ 100 éoliennes, et la zone de Saint-Nazaire pour 750 MW. Le premier appel d’offres concernant l’éolien offshore posé sera lancé prochainement et portera sur ces 5 zones, chacune des zones formant un lot. Il permet ainsi à l’Etat d’organiser le développement de l’éolien en mer et la constitution d’une filière industrielle d’avenir en France. Les réponses des candidats devront détailler les moyens industriels et les capacités portuaires mis en œuvre, ainsi que le développement de l’emploi généré par la réalisation du projet. Calendrier des opérations

L’appel d’offres sera lancé en mai 2011, et les candidats devront remettre leurs offres avant le 30 novembre. Les lauréats seront sélectionnés au premier semestre 2012, et à l’issue d’une période de « levée de risques », devront confirmer la faisabilité du projet. Les installations seront alors construites progressivement à partir de 2015 avec les premières mises en service en 2017.



� Une offre des entreprises qui répond aux attentes des développeurs de projets éolien offshore : résultats de l’étude conduite par le cabinet GL Garrad Hassan.

L’éolien offshore est la filière énergétique la plus dynamique en Europe du Nord et de l’Ouest. Il présente un potentiel considérable de sécurisation des approvisionnements de l'Union Européenne et de développement industriel, avec une demande d’investissement sur 10 ans d’environ 130 milliards d’euros en Europe du Nord et de l’Ouest. Rien qu’en France, l’appel d’offres lancé en début d’année pour 3 000 MW représente un investissement initial d’environ 10 milliards d’euros.

Bretagne Pôle Naval a confié au cabinet GL Garrad Hassan la réalisation d’une étude relative à l’organisation industrielle des projets éoliens offshore posé, avec notamment l’analyse des besoins des donneurs d’ordres que sont les développeurs de projet, les énergéticiens, les constructeurs d’éoliennes. Ces besoins ont été structurés autour des perspectives de contrats dans les différentes phases d’un projet: la phase de développement, puis la phase de réalisation avec notamment les aérogénérateurs, les fondations, les stations électriques en mer, et enfin la phase d’exploitation et de maintenance. Parallèlement, un recensement des entreprises de la région, de leurs compétences et de leurs moyens a été réalisé et a conduit à la réalisation d’un annuaire d’environ 70 entreprises qui pourront se positionner dans la chaine de valeur en partenaire, fournisseur, prestataire ou sous-traitant en rang 1, 2 ou 3. Le lien entre les besoins des donneurs d’ordres et l’offre des entreprises est explicité dans une matrice présentant les contrats ou lots de travaux pour lesquels les entreprises ont des compétences directement transposables, intégralement ou partiellement.

Perspectives pour les entreprises de Bretagne

Les produits et services sur lesquels les entreprises se positionnent concernent l’ingénierie et les études, le contrôle et les mesures physiques, la réalisation des fondations et des structures métalliques, la réalisation des stations électriques, la logistique et la manutention, le pré-montage à quai des aérogénérateurs, les travaux et opérations maritimes, la réalisation de navires de servitude, la formation, l’exploitation et la maintenance. Dans tous ces domaines les entreprises de la région ont les compétences dans les métiers concernés et les références dans les produits ou services attendus. Au-delà de l’étude réalisée, le colloque est l’occasion de faire se rencontrer les donneurs d’ordres et les entreprises : les donneurs d’ordres pour mieux connaitre le potentiel des entreprises de la région et les perspectives concernant les infrastructures portuaires, et les entreprises pour mieux connaitre ce secteur d’activité et les moyens pour y accéder.



Copyright GL Garrad Hassan

Les entreprises bretonnes disposent d’atouts indéniables et ont des compétences tout à fait transposables aux projets éoliens offshores. Certaines ont déjà parcouru beaucoup de chemin dans l’évaluation de leurs compétences actuelles et dans le développement de compétences complémentaires qui leur permettront d’être des acteurs crédibles dans ce secteur. Ceci est de bon augure pour le développement futur de ces entreprises dans le secteur de l’éolien offshore.



� Des infrastructures industrielles portuaires adaptées Les principaux ports de la région ont un positionnement géographique adapté aux projets qui se réaliseront en Manche et en Atlantique. A Brest, la zone du polder de près de 50 hectares bord à quai est parfaitement adaptée pour le stockage et le pré-assemblage des aérogénérateurs, et pour la construction des fondations. C’est également un site opportun pour y réaliser le montage de turbines et la réalisation de mâts pour les futurs parcs éoliens de la Manche et de l’Atlantique. Le Conseil régional de Bretagne, propriétaire du port de Brest, a pris en compte les besoins exprimés par les développeurs de projets et les futurs investisseurs. Les travaux correspondants pour aménager la zone sont ainsi définis et prévus. La CCI de Brest, le Conseil Général du Finistère et Brest métropole océane sont associés dans ce projet au sein du Syndicat Mixte Brest Iroise, gestionnaire de la zone du polder.

Déchargement d’éoliennes au port de Brest – DR CCI Brest

A Lorient, des espaces bord à quai sont disponibles au port de commerce et sur la rive gauche du Scorff avec 4 hectares. Le propriétaire est le Conseil régional de Bretagne, et la CCI du Morbihan est le gestionnaire du port de commerce. Ce port est particulièrement bien adapté pour y réaliser des ensembles d’aérogénérateurs, et est également un port de proximité pour le parc éolien offshore de Saint-Nazaire. Sur la côte nord de la Bretagne, il y a plusieurs ports de proximité du parc éolien offshore de Saint-Brieuc qui seront bien adaptés pour les activités maritimes lors des phases de préparation du site, d’installation en mer, puis d’exploitation et de maintenance.



� Impact économique L’éolien en mer présente l’avantage de créer une plus forte proportion d’emplois difficilement délocalisables (par exemple, la fabrication des fondations, l’exploitation et la maintenance des installations). Selon les premières estimations de l’agence économique Bretagne Développement Innovation, les premiers parcs offshores pourraient générer plusieurs centaines d’emplois en période de construction et d’installation des éoliennes et plusieurs dizaines lors de l’exploitation des parcs.

Témoignage :

Frank Bellion, président de la CCI de Brest : « Le polder à Brest : une zone parfaitement adaptée à

la production en série d’éoliennes offshores posées »

Frank Bellion. DR Guillaume Team.

« Notre pays et particulièrement la Bretagne possèdent des atouts pour accueillir une filière EMR. Mais la création de cette filière à l’horizon 2015-2020 ne pourra se faire sans réelle volonté politique. Aujourd’hui, la France n’a pas la maîtrise de la fabrication d’une éolienne offshore posée : La France ne compte pas encore d’établissement industriel d’assemblage de turbines contrairement à ses voisins européens (Allemagne, Espagne, Danemark). Les activités industrielles en France se réduisent aujourd’hui à la fourniture d’équipements ou à de la sous-traitance de rang 1. Aujourd’hui il n’y a pas de sites de fabrication de mâts offshore situés sur la façade Manche ou Atlantique. La plupart des sites de fabrication de mâts en France n’ont pas d’accès à un port permettant le transport des mâts jusqu’à leur site d’implantation.



Pour autant, il faut saisir les opportunités, et la sélection par l’Etat de la zone de la baie de St Brieuc comme lieu d’implantation d’un champ d’éoliennes posées de 500 MW en est une pour la Bretagne. Hormis la fabrication de turbines, de nombreuses opportunités de développement industriel au niveau local existent à court et moyen termes (d’ici 2015) grâce à l’expertise des acteurs industriels mobilisés sur ce marché. L’objectif est de capter la fabrication de l’ensemble des éléments à forte valeur ajoutée d’une éolienne (nacelle, rotor, pales) et de prendre en charge l’ensemble des étapes de l’installation en mer des éoliennes (installation et câblage en mer). L’enjeu majeur est l’adaptation des infrastructures portuaires pour la logistique et l’assemblage des éoliennes qui nécessitent des investissements importants. Le succès de cette filière repose sur les compétences des entreprises mais aussi sur des infrastructures portuaires adaptées. La production en série d’éoliennes offshore posées demande de grands espaces industriels portuaires, avec un accès direct à la mer depuis le chantier de fabrication ou d’assemblage. Les 50 hectares du site du polder* à Brest constituent un atout exceptionnel dans cette perspective. C’est pourquoi, les quatre partenaires du Syndicat Mixte Brest Iroise (Conseil régional de Bretagne, Conseil général du Finistère, Chambre de commerce et d’industrie de Brest et Brest métropole océane) ont décidé de lancer une première tranche d’aménagement de 11 ha. Les travaux porteront sur la stabilisation du terrain. La pose de drains verticaux et l’apport de remblai vont permettre d’assécher le site. Cette première tranche sera opérationnelle fin 2011. Au-delà, les 50 ha de cet espace constituent la principale réserve foncière portuaire d’un seul tenant de l’Ouest de la France et ouvrent des perspectives importantes. Une réflexion plus large avec tous les acteurs concernés doit permettre d’améliorer l’accessibilité nautique du Polder en y apportant des moyens de levage complémentaires. La Bretagne a un formidable potentiel de recherche et compétences via le pôle de compétitivité à vocation mondiale Mer Bretagne et des formations spécialisées comme par exemple un master créé par l’Ensta destiné à former des chefs de projets spécialisés dans le domaine des EMR ou encore les formations du Cefortech (centre de formations techniques) géré par la CCI de Brest. » *Zone à vocation industrialo-portuaire située face à la mer (derrière Océanopolis).



� Bretagne Pôle Naval et la CCI de Brest, organisateurs du colloque

Bretagne Pôle Naval, la dynamique d’un Cluster d’entreprises

« Les industriels de la filière navale en Bretagne ont pris conscience que face

à la mondialisation et à une concurrence de plus en plus agressive il

devenait nécessaire de regrouper les compétences et d'initier une vraie

démarche de progrès en agissant ensemble pour une meilleure

compétitivité et en adoptant une stratégie offensive dans des domaines

comme la formation, les infrastructures, la communication, l'innovation et la diversification. » Le 11 décembre 2007, l’association des entreprises du secteur naval de la Région Bretagne présidée par Jacques DUBOST, est officiellement lancée. Le groupement Bretagne Pôle Naval doit permettre à la filière navale, de faire face aux enjeux des années à venir, de préserver l'emploi et pérenniser un savoir-faire historiquement reconnu en Bretagne.

Le fonctionnement de l’association répond aux réalités des marchés et opportunités de développement de la filière et s’articule autour de commissions opérationnelles avec notamment la construction et réparation navale, les infrastructures industrielles portuaires, l’emploi et la formation, et les énergies marines.

Bretagne Pôle Naval regroupe aujourd’hui 80 entreprises qui sont des chantiers navals, des sociétés d’ingénierie, des réalisateurs de travaux par spécialité, des fournisseurs d’équipements et des prestataires de services. L’objectif de Bretagne Pôle Naval est de développer, fédérer et structurer les filières navales et énergies marines en Bretagne. Les actions sont menées en collaboration avec les Chambres de Commerce et d’Industrie de la région. Elles sont complémentaires de celles du Pôle Mer Bretagne qui concernent particulièrement les projets collaboratifs innovants. De nombreuses entreprises de Bretagne Pôle Naval sont également présentent dans la région de Nantes Saint-Nazaire et inversement. Des liens importants existent ainsi avec le Cluster Néopolia.

Une commission fédératrice pour le secteur des Energies marines renouvelables

Au sein de Bretagne Pôle Naval la commission spécifique « Energies marines renouvelables » a été mise en place en 2010. Ses objectifs généraux sont de contribuer au développement des installations de production d’énergie en mer sur le littoral et au large de la Bretagne, d’assurer la participation des entreprises de la région dans l’organisation industrielle des projets, de développer les compétences des entreprises dans ce secteur et de développer leur activité vers des projets extérieurs à la région. L’organisation de ce colloque éolien offshore est ainsi une des actions importantes pilotée par Bretagne Pôle Naval. Bretagne Pôle Naval travaille en lien avec les organismes institutionnels ou professionnels qui pilotent des actions dans ce secteur : Bretagne Développement Innovation, Pôle Mer Bretagne, Cluster Maritime Français, Syndicat des Energies Renouvelables et France Energie Eolienne dont Bretagne Pôle Naval est adhérent.



Enfin, pour représenter la force industrielle des entreprises de la région et assurer une veille technologique et commerciale, Bretagne Pôle Naval participera, conjointement avec Bretagne International, au salon professionnel éolien offshore EOW (European Offshore Wind) à Amsterdam en novembre prochain.

Un annuaire des entreprises de l’industrie éolienne offshore

Avec le concours de l’Etat, du conseil régional de Bretagne, Bretagne Pôle Naval a recensé les entreprises pouvant se positionner sur le marché de l’éolien offshore posé afin de réaliser le premier « Annuaire des entreprises de l’Industrie Eolienne Offshore en Bretagne ». 70 entreprises figurent, adhérents ou non adhérents du groupement, dans cette première édition réalisée à l’occasion du colloque du 5 avril. L’annuaire sera mis à jour régulièrement. Cet annuaire explicite les compétences de ces entreprises et leur offre de produits et de services. Il permettra aux donneurs d’ordre d’identifier en Bretagne les entreprises qui, dans la chaine de valeur, seront leurs partenaires, fournisseurs, prestataires ou sous-traitants pour la préparation et la réalisation, puis l’exploitation et la maintenance des ces parcs éoliens offshore. Cet annuaire est disponible sur demande auprès de Bretagne Pôle Naval.



La CCI de Brest et le réseau des chambres de commerce et

d’industries de la région, acteurs du développement

économique de la filière éolien offshore.

La chambre de commerce et d’industrie de Brest est un acteur de premier plan de la vie publique régionale. Sa mission première est d’être le porte-parole des entreprises de son territoire (commerce, industrie et services) auprès des pouvoirs publics. Ses équipes, chefs d’entreprise élus et collaborateurs, œuvrent au développement des entreprises et du territoire de la région brestoise. Elles épaulent les chefs d’entreprise et les porteurs de projets, les accompagnent à chaque étape de leur développement par des actions de conseils, d’information et la simplification de formalités administratives. Leader dans l’activité de formation à Brest, la CCI apporte son savoir-faire en proposant des formations adaptées et de qualité. Elle gère aussi des grands équipements comme le port de commerce, la réparation navale civile et l’aéroport Brest Bretagne.

Le port de Brest : une offre portuaire adaptée

Brest souhaite accueillir certains constructeurs concernés par les marchés de l’éolien offshore, partant du postulat que l’assemblage des éoliennes et autres systèmes complexes devrait se faire dans des sites portuaires rapprochés des lieux d’installation en mer. Avec le polder portuaire dont la vocation est d’accueillir des projets industriels et l’outil logistique attenant du port de Brest, Brest dispose d’un atout important. La production en série d’éoliennes offshore posées va requérir de vastes espaces industriels portuaires, avec un accès direct à la mer depuis le chantier de fabrication ou d’assemblage. Dans cette perspective, le SMBI a décidé de lancer une première tranche d’aménagement de 11 ha, en mobilisant 6,5 M€ provenant de ses 4 partenaires, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil général du Finistère, la chambre de commerce et d’industrie de Brest, et Brest métropole océane. Cette tranche sera opérationnelle fin 2011. Au-delà, les 50 ha du polder constituent la principale réserve foncière portuaire d’un seul tenant de l’Ouest de la France et ouvrent à cet égard des perspectives importantes. Le polder de Brest pourra se prêter à la construction de fondations, à l’assemblage des différentes pièces et à la maintenance, notamment en raison de ses facilités d’accès et de l’espace disponible. Les ports de Lorient et de Saint-Malo pourraient servir de sites pour l’assemblage de sous-ensemble et la maintenance.



� Réseaux et partenaires de la filière

Windustry France regroupe les acteurs industriels de l’éolien sous une même bannière. Cette initiative du Syndicat des Energies Renouvelables et de France Energie Eolienne rassemble plus de 300 entreprises actives sur le marché de l’éolien français ou qui se positionnent pour y entrer.

Windustry France constitue une vitrine du savoir-faire industriel transposable à l’industrie éolienne terrestre comme maritime sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’éolien. Elle se décline également en plusieurs démarches locales autour de grands domaines d’activités ou autour de zones d’activités portuaires (Dunkerque, Rouen/Le Havre, Brest, Nantes Saint-Nazaire, Bordeaux…). Sont également associés à cette démarche différents ministères, administrations et acteurs régionaux contribuant à faire de cette initiative, une démarche collective de politique industrielle. La filière éolienne française compte aujourd’hui plus de 11 000 emplois directs. Cette dynamique industrielle doit permettre d’accompagner la croissance du parc éolien en France à la hauteur des objectifs du Grenelle de l’environnement, de contribuer à développer les capacités exportatrices de la France vers les grands donneurs d’ordres européens, d’adapter nos savoir-faire industriels français à ce nouveau secteur et créer de nouveaux emplois. En 2020, avec un parc domestique de 25 000 MW dont 6 000 MW issus de la production d’énergie éolienne offshore, la filière éolienne française représentera plus de 60 000 emplois. France Energie Eolienne (association fondée en 1996) constitue depuis 2005 la branche éolienne du Syndicat des Energies Renouvelables et compte près de 250 membres qui participent au développement de la filière éolienne en France. Bretagne Pôle Naval est adhérent au SER. La France dispose du deuxième potentiel pour l’éolien offshore en Europe. Le SER et FEE ont réalisé en 2009 un annuaire des fabricants et fournisseurs de l’industrie éolienne, actualisé et traduit en anglais en 2010 et 2011, regroupant 180 acteurs de la filière éolienne française. Ces industries sont majoritairement spécialisées dans la fabrication des sous-ensembles aérogénérateurs (les turbines), dans la fabrication des mâts et de différents composants (pales, nacelles, brides et couronnes d’orientation, composants électroniques, freins et pièces mécaniques…) et la réalisation des travaux connexes à l’installation de parcs éoliens. La filière industrielle éolienne offshore en Bretagne constituée d’acteurs des secteurs de l’industrie navale et de l’énergie dispose de compétences et de moyens nécessaires au développement de projets de parcs éoliens en mer, et vient en compléter la chaine de valeur : logistique, fondations, structures métalliques, fourniture d’équipements, assemblage à quai et installation en mer, infrastructures électriques, exploitation et maintenance.



Créé en 1993, le Syndicat des énergies renouvelables

regroupe, directement ou indirectement, plusieurs milliers

d’entreprises, concepteurs, industriels et installateurs,

associations professionnelles spécialisées, représentant les

différentes filières des énergies renouvelables : biomasse

(France Biomasse Energie), bois-énergie, biocarburants,

énergies marines, éolien (France Energie Eolienne), géothermie

et pompes à chaleur, hydroélectricité, solaire thermique et

photovoltaïque (SOLER), solaire thermodynamique.

Parmi ses adhérents figurent les plus grands énergéticiens comme des groupes et acteurs locaux des énergies

renouvelables. Il a pour vocation de développer la part des énergies renouvelables dans la production énergétique de la France et de promouvoir les intérêts des industriels et des professionnels du secteur. Le Grenelle de l’environnement, dans lequel le SER a été fortement impliqué, et l’adoption par l’Union européenne du « paquet énergie climat » - qui porte la part de la consommation d’énergies renouvelables en 2020 à 23% contre 14% en 2008 dans notre pays - ont fixé au Syndicat et à ses membres une ligne d’horizon claire et un socle sur lequel il bâtit ses propositions et ses actions. Pour mener à bien ses missions, le SER rencontre et informe les représentants de l’Etat, les parlementaires et les médias. Il suit également très activement la préparation des textes législatifs et réglementaires. Le SER poursuit deux objectifs majeurs : favoriser le développement de filières industrielles compétitives et répondre à l’augmentation de la demande énergétique par des moyens de production respectueux de l’environnement, économiquement compétitifs, facteurs de croissance et d’emplois et qui renforcent l’indépendance énergétique de notre pays. L’ensemble de ses 400 adhérents représente 60 000 emplois dans le domaine des énergies renouvelables. A l’horizon 2020, l’ensemble des filières des énergies renouvelables devraient représenter 300 000 emplois. Energies marines : une nouvelle économie maritime

Les énergies renouvelables marines interviendront dans la réalisation des objectifs du paquet énergie climat et du Grenelle de l’environnement, participant ainsi à la diversification du bouquet énergétique. Les énergies de la mer constituent, en effet, un potentiel immense : le vent, les vagues, les courants, l’énergie thermique ou l’énergie osmotique sont des réserves d’énergie incomparables. La France représente, avec ses trois façades maritimes et ses territoires d’outre-mer, le second potentiel d’Europe pour l’hydrolien, l’éolien marin et l’énergie houlomotrice. Elle dispose de grandes étendues marines tropicales permettant l’utilisation du potentiel de l’énergie thermique. La commission Energies marines du SER, créée en avril 2009, fédère les acteurs publics et privés présents et actifs sur le segment des énergies marines. Le développement de la filière française des énergies marines doit permettre de créer une nouvelle économie maritime source de richesses et d’emplois. L’industrie française a déjà une longue expérience des projets énergétiques et d’exploitation en mer et dispose de compétences essentielles dans les équipements navals, que ce soit dans le domaine de la construction de navires ou dans l’expertise liée à l’offshore pétrolier.



Fondée en 1996, l’association France Energie Eolienne (FEE) rassemble aujourd’hui près de 250 membres qui participent au développement de la filière éolienne en France. FEE constitue depuis 2005, la branche éolienne du SER. FEE œuvre à la promotion maîtrisée et équilibrée de l’énergie éolienne en France, en intervenant auprès de tous les acteurs de cette filière. Ella a pour mission la défense des droits et intérêts de ses membres. A cette fin, FEE les représente auprès des pouvoirs publics, nationaux, européens et régionaux ainsi qu’auprès des instances de régulation. FEE fait également valoir les bénéfices de l’énergie éolienne auprès de l’opinion publique et des médias. FEE est organisée en commissions, sous-divisées en groupes de travail spécifiques, sur les thématiques suivantes : Lois et réglementations, Raccordement, Chantiers techniques, Offshore, Economie, Communication, Industrie, Exploitation, International. Elle transmet toute l’information utile à ses adhérents (projets de textes réglementaires, etc.), agit dans le cadre de la préparation des nouvelles lois, décrets, et autres textes, rencontre des membres du gouvernement et leurs cabinets, les parlementaires, l’administration, les journalistes et effectue de manière générale toute action utile au développement de la filière. FEE travaille également à la création et au recensement des liens entre les différents partenaires éoliens français et étrangers. FEE a réalisé une fiche d’information spécifique sur l’éolien offshore

décrivant ses spécificités (fondations, technologies, environnement) disponible sur le site Internet du SER : http://www.enr.fr/docs/2010141257_13FEEEolienoffshore.pdf



Créée en 2006 par le Conseil régional de Bretagne, l’Agence Economique de Bretagne a aujourd’hui fusionné avec Bretagne Innovation dans une nouvelle agence régionale : Bretagne Développement Innovation. Celle-ci est réaffirmée comme étant le lieu de gouvernance stratégique et opérationnelle du développement économique de la

Bretagne. Les grands objectifs de l’agence se structurent autour de cinq priorités :

- Le développement des stratégies de filière : autant pour les secteurs forts de notre économie, déjà structurés que pour les secteurs émergents (biotechnologies, énergies marines, éco-activités…) : Il s’agit de proposer aux entreprises d’inscrire leur stratégie de développement dans une dynamique collective de stratégie de filière, de leur permettre de bénéficier des effets vertueux d’écosystèmes territoriaux porteurs. Les entreprises doivent y trouver, dans des logiques collectives, un environnement favorable à la créativité, à l’innovation, aux projets collaboratifs et aux mutualisations de moyens.

- La mise en place d’une politique ambitieuse d’attractivité et d’image afin de conforter l’attractivité de la Bretagne, de son économie et de chacune de ses entreprises en renforçant son capital d’image

- La promotion de l’internationalisation de l’économie et des entreprises bretonnes - Le développement de l’initiative entrepreneuriale - Le développement de l’innovation.

Avec Bretagne Pôle Naval, l’agence pilote le développement d’une filière industrielle dans le secteur des énergies marines renouvelables.



L’agglomération et le pays de Brest

Données démographiques

Une agglomération de 220 000 habitants Un bassin d’emploi de 400 000 habitants Une population de 164 000 actifs Une aire d’influence des services métropolitains de 1 000 000 habitants Economie

Des domaines d’excellence et des activités de dimension nationale et internationale parmi

lesquels :

Les sciences et technologies de la mer La construction-réparation navale Le port de commerce (+ 20 % en 5 ans) Le siège du Pôle Mer Bretagne Recherche et enseignement supérieur, notamment :

Sciences et technologies de la Mer : 60 % de la recherche française : Ifremer, Institut Universitaire Européen de la Mer (Université de Bretagne occidentale), IRENAV … Un mastère spécialisé de chef de projet « Energies marines renouvelables » proposé par l’ENSTA Bretagne, l’Ecole Navale et Télécom Bretagne Brest métropole océane et les infrastructures portuaires

Une participation financière aux investissements portuaires portés par la chambre de commerce et d’industrie de Brest et par le Syndicat mixte Brest-Iroise, présidé par François Cuillandre, président de Brest métropole océane. Brest métropole océane et les énergies marines renouvelables

Une participation financière aux projets labellisés par les pôles de compétitivité Un soutien au projet d’IEED « France Energies marines », portés par Ifremer et le Pôle Mer Bretagne.

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