DP CG29 Semaine européenne de la réduction des déchets 2011 dans le Finistère
DP CG29 Réserve muséographique départementale
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Inauguration de la Réserve muséographique départementale
Mardi 17 mai, 16h00 — Quimper
DOSSIER DE PRESSE
La Réserve Muséographique Départementale
R iche de mobilier ancien, de fragments de monuments, d’objets de la
vie quotidienne, d’une impressionnante collection de costumes, de cérami-
ques anciennes et modernes, d’éléments du patrimoine scolaire et de plus
d’un millier de tableaux, la Réserve muséographique départementale a
pour objectif de répondre à l’exigence de conservation pérenne des col-
lections du réseau départemental des musées et des sites culturels
(Musée départemental breton, Ecomusée des monts d’Arrée et Musée de
l’école rurale). La mise en sécurité, la conservation matérielle des collec-
tions et leur bonne gestion sont en effet les conditions nécessaires à leur
valorisation auprès des populations, à leur accessibilité et à leur transmis-
sion aux publics d’aujourd’hui et à celui de demain. Le Conseil général sou-
haite à terme que cet équipement, unique en Bretagne, soit un instru-
ment novateur en matière d’action culturelle publique fondée sur les col-
lections concernées et diffusées sur le territoire par le musée départemen-
tal breton et les établissements du réseau départemental des musées et
des sites du patrimoine. La Réserve est un lieu accessible aux chercheurs,
enseignants, étudiants et professionnels des musées.
Pierre MAILLE
Président du Conseil général du Finistère
La réserve muséographique départementale,
un équipement unique dans le grand Ouest
L’accessibilité culturelle passe par le maintien
et le développement de l’offre départementale ainsi
que par l’amplification des initiatives visant à sensibi-
liser et à toucher les publics. Dans le domaine patri-
monial, la création de cet équipement, unique dans le Grand Ouest, a pour objectif:
• de conserver les collections des musées tout
en facilitant, l’étude, le collectage, la valorisa-
tion, et la restauration,
• de fédérer et de dynamiser les musées du ré-
seau départemental (cf. Annexe).
La création de cet établissement contribue à
répondre de manière innovante et moderne à la né-
cessité de transmettre aux générations d’aujourd’hui
et à celles de demain les collections des musées et
de continuer à développer la collection départemen-
tale dans des conditions de conservation optimales.
Deux missions essentielles :
1. LA CONSERVATION
La Réserve Muséographique Départementale
est principalement constituée de 13 « magasins » de
réserve aux conditions climatiques (température,
hygrométrie) appropriées par type de collections :
textile, mobilier, céramique archéologique et mo-
derne, arts graphiques, etc. Ces magasins offrent les
meilleures conditions de rangement, de conditionne-
ment, de suivi sanitaire, d’inventaire, de récolement
et de consultation. La Réserve Muséographique Dé-
partementale sera en effet un lieu de consultation des collections pour un public de chercheurs, d’en-
seignants, d’étudiants, de scolaires.
2. LA DIFFUSION La Réserve Départementale Muséographique
sera un instrument de médiation. Une des priorités
en matière de diffusion culturelle sera la création
d’un portail des musées du réseau qui comportera,
outre les pages informatives sur les activités des éta-
blissement, une base de données présentant les col-
lections départementales.
Le Conseil général du Finistère a investi
4 millions d’euros
pour la création de la Réserve
Muséographique Départementale:
Il a bénéficié des subventions de :
• L’Etat à hauteur de 30% du montant
• La Région Bretagne à hauteur de 25 % montant
Les aspects innovants de la réserve
Un lieu de travail commun : en effet, le par-
tage du même lieu de travail pour la restauration
mais aussi la conservation des objets du patrimoine
participe à l’objectif de « travailler ensemble » du
projet stratégique de la collectivité permettant de
mutualiser les ressources et les moyens.
La réserve sera un centre de ressources nu-mériques au service des publics mais aussi un es-
pace d’études et de consultation des collections
pour les professionnels.
Cette unité de lieu et d’espace est primordiale
pour une bonne conservation des œuvres.
La création de ce type de bâtiment tend à se
développer sur le
territoire français
mais à l’heure ac-
tuelle la Réserve Muséographique Départementale du Conseil géné-
ral du Finistère
fait ici figure de modèle et d ’ a v a n t -garde.
La réserve muséographique départementale,
un équipement unique dans le grand Ouest
Réserve mutualisée en France : ville de Marseille Réserve en projet dans le plan musées du Minis-tère : ville de Bordeaux ; Musées municipaux et la maison des Lumières De-nis Diderot à Langres (Haute-Marne) ; musées municipaux de Châlons-en-Champagne (Marne).
A son arrivée sur les quais de déchargement de
la réserve, les agents du Conseil général prennent en
charge l’œuvre pour un déballage (papier de soir, pa-
pier bulles, caisses, cartons de calage…) minutieux et
une expertise de son état et un traitement physique.
En fonction de l’état de l’œuvre, il est décidé
de le mettre en quarantaine si l’objet paraît mal en
point (suspicion d’insectes ou de champignons) ; dans
ce cas, un professionnel de la conservation-
restauration procède à une désinfection de l’œuvre
dans les ateliers de la réserve et ou décide de l’inter-
vention de professionnels dans un des différents ate-
liers: menuiserie, …
Sinon, les agents photographient toutes les fa-
ces de l’objet en vue de la procédure d’inventaire.
L’objet reçoit un numéro d’inventaire (normalisé pour les « musées de France ») qui sera à
jamais lié à l’œuvre. Ce numéro d’inventaire est es-
sentiel en cas de vol de l’objet par exemple…il est ins-
crit sur l’objet à l’encre de chine noire.
Ce numéro est ensuite entré dans la base de
données numériques du musée accompagné de tou-
tes les caractéristiques techniques ainsi que des infor-
mations concernant l’œuvre (dons, achat, prix, di-
mensions, matières, photographies, numéros d’in-
ventaire, date d’entrée dans les collections, localisa-
tion de l’objet dans la réserve…). C’est la fiche d’iden-
tité de l’œuvre.
L’œuvre est ensuite rangée en réserve dans l’es-
pace correspondant à sa thématique (costume) et à
sa matière (textile) jusqu’à une future valorisation
(exposition, prêts, etc. ou diffusion (publication).
Un vrai parcours… de l’œuvre
Le projet concerne plusieurs musées proprié-tés du Conseil général du Finistère, tous sont labelli-
sés « Musées de France ». Ces musées possèdent des
collections de qualité, témoins irremplaçables de l’é-
volution de la région, dans ses composantes sociales
et historiques :
Le Musée départemental breton & le Do-maine de Squividan
Par ses besoins et par son activité, il est l’acteur
principal du projet de la réserve muséographique. Il
possède quelques milliers d’items de tailles et de na-
tures diverses qui sont regroupés en sous-ensemble
(lapidaire, archéologie, mobilier et statue bois, outil-
lages, ethnographie extra-européenne, armes, ma-
quettes, textile, céramique, statuaire moderne, ta-
bleaux, dessins, estampe, affiche, photographie, orfè-
vrerie, monnaie …)
Ces collections étaient conservées de manière
fractionnées sur plusieurs sites dans des conditions
de conservation aléatoires qui n’offraient pas de ga-
rantie en termes de sécurité et de stabilité environne-
mentale.
Dans le cadre de sa mission, de développement
et de valorisation des collections, qui se décline par
des acquisitions, des expositions, des actions pédago-
giques, de conservation et de restauration, ainsi que
l’organisation du mouvement des œuvres visant des
prêts. C’est pourquoi, le Musée nécessitaient des es-
paces techniques spécialisés (zones de décontamina-
tion des œuvres, réserves spécifiques, atelier de res-
tauration, atelier de conditionnement, zones de stoc-
kage du matériel de manutention, salle pédagogique)
que l’on peut découvrir aujourd’hui dans la Réserve.
Le Musée de l’école rurale en Bretagne
Pour ses collections qui touchent au monde de
l’enfance et à la notion de ruralité. Elles se compo-
sent de mobilier, de manuels scolaires, d’objets d’é-
coliers et de maîtres, d’outils pédagogiques, de fonds
de bibliothèque pédagogique …
L’Ecomusée des monts d’Arrée
Pour ses collections sensibles qui nécessitent
des conditions optimales de conservation : les textiles
et les arts graphiques.
Ces collections forment donc une collection dé-
partementale remarquable par sa richesse, sa diversi-
té et sa qualité.
En outre, le Conseil général a développé une
Conservation des Antiquités et objets d’art (AOA) qui
est également au cœur de la conservation d’objets,
témoins de la vie des communautés et des individus.
Cette Conservation des AOA a pour mission l’inven-
taire, le classement et l’assistance à la restauration
du patrimoine mobilier appartenant aux collectivités
du Département.
L’Etablissement Public de Coopération Culturelle — Chemins du Patrimoine en Fi-nistère
Pour la conservation de ses équipements mu-
séographiques (Trévarez, Daoulas, Kernault, Relec,
Kerjean) qui nécessitent des volumes de stockage im-
portants.
Le réseau départemental des musées et sites culturels du Finistère
L’architecture de la Réserve muséographique départementale
En 2001, le Conseil général acquiert un bâti-
ment de plain-pied en vue de la création d’un lieu unique de conservation des œuvres de l’ensemble des musées et domaines du réseau départemental.
Après avoir obtenu l’accord d’une participation
financière des partenaires institutionnels, Service des
musées de la Direction des patrimoine, Ministère de
la Culture, DRAC Bretagne et le Conseil Régional de
Bretagne, c’est en 2007 que l’opération de concep-tion reconversion du bâtiment existant est lancée.
Pour répondre aux besoins de superficie de la
future réserve, l’architecte, Patrice Aubert, CAO et l’ingénieur Loïc Jollet (BECOME) décident de la créa-
tion d’un niveau sup-
plémentaire, mais
aussi de 13
« magasins » ou es-
paces de stockage
pour les œuvres.
D’un point de vue
technique, il a fallu
mettre en place des
climats particuliers et indépendamment contrôla-
bles pour chaque espace (température, taux d’humi-
dité…), les costumes et les objets en bois ne pouvant
pas être conservés dans de bonnes conditions avec
les mêmes mesures climatiques.
L’architecte a souhaité mettre en avant cette
technicité du bâtiment en gardant visible l’ensemble
des tuyaux et autres gaines de climatisation…. Ce
choix fait de la réserve un bâtiment moderne, dans
l’air du temps, avec un caractère « industriel ». Une
reconversion réussie d’un bâtiment purement tech-
nique en un bâtiment qui allie savamment science,
technique et culture.
Extérieurement, l’habillage de la façade du bâ-
timent grâce à des clairevoies en bois lui donne un
aspect chaleureux.
QUELQUES CHIFFRES
Surface totale 3900 m2
Espace de conservation 1 400 m2
Ateliers 500 m2
Accueil, étude, médiation 210 m2
Espace de stockage de matériel muséo-
graphique 330 m2
DÉMARCHE « QUALITÉ PATRIMONIALE ET ENVIRONNEMENTALE »
Conformément à l’engagement du
Conseil général en terme de déve-
loppement durable, le programme
de conception - reconversion a pris
en compte la démarche Haute
Qualité Environnementale asso-
ciée à la Haute Qualité Energéti-
que (HQE). Une attention particu-
lière a été portée aux critères
HQE suivants : chantier à faibles
nuisances, gestion de l’énergie
(régulation climatique optimisée
des espaces de conservation,
confort hygro-thermique …), ges-
tion de l’eau potable, gestion des
ressources naturelles (eau pluviale
…), environnement intérieur et la
relation harmonieuse du bâtiment
avec son environnement immé-
diat, gestion des déchets d’activi-
tés…
L’artiste quimpérois, Didier Frouin-Guillery remporte le 1% culturel
Didier Frouin-Guillery a choisi de représenter
symboliquement l’univers du musée et de la réserve
à travers des pictogrammes, dessins des objets de la
collection, simplifiés à l’extrême. Ce trait est assez
proche de la bande dessinée. Certains objets devien-
nent des silhouettes partielles voire abstraites... Il a
créé une sorte d’alphabet visuel, de rebus ou d’ima-
gier, animé de couleurs afin d’inviter le visiteur à
s’ouvrir à l’imaginaire. Cette constellation de dessins
n’est pas sans rappeler les milles objets des cabinets
de curiosités, ancêtres des musées.
Ses créations se formalisent en 10 grands kaké-
monos suspendus dans le boulevard des œuvres
(couloir central de la réserve qui dessert les magasins
de stockage). Le support et la forme du kakémono
évoquent la toile du peintre, le rouleau du calligra-
phe, et celui du « kamishibaï », petit théâtre d’images
japonais.
Qui est Didier Frouin-Guillery ?
Didier Frouin-Guillery, artiste plasticien, est
né à Rabat (Maroc). Il a fait ses études à l’Universi-
té de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il vit et travaille à
Quimper
Dernières expositions ou manifestations : 2 0 1 1
Photographies, circuit Arts à la Pointe, Abri du Ma-
rin, Ile de Sein,
2 0 1 0
Lux, calme, et… photographies, Galerie Aktinos,
Quimper,
2 0 1 0
Flip book museum, 5ème
Nuit des musées, Musée des
beaux-arts et Artothèque de
Brest
2 0 1 0 - 2 0 0 9
Carnets d’artistes, galerie de
l’Artothèque, Vitré / L’Ima-
gerie, Lannion / Festival Mai
Photographies, Galerie Max
Jacob, Médiathèque des Ursulines de Quimper .
2 0 0 8
Dé-position, 5ème Festival Impromptu d’impro,
Centre culturel Le Sterenn, Trégunc
2 0 0 8
Qui parle aux yeux, Atelier d’Estienne, espace d’art
contemporain de Bretagne sud, Pont-Scorff
Le 1 % culturel de la réserve muséographique départementale
LE 1% CULTUREL ? C’est l'obligation de décoration des constructions publi-
ques. Elle est plus communément dénommée «1% artis-
tique» et c’est une procédure spécifique de commande
d'œuvres d'art à des artistes.
Elle impose aux maîtres d'ouvrages publics de réserver
un pour cent du coût de leurs constructions pour la com-
mande ou l'acquisition d'une ou plusieurs œuvres d'art
spécialement conçues pour le bâtiment considéré. C’est
ainsi qu’un jury spécifique a retenu Didier Frouin-
Guillery.
La culture est indispensable à l’épanouissement des populations et au maintien du lien social, son accès doit
donc être garanti à tous, indépendamment de l’origine
sociale, géographique, de la situation de handicap ou de
l’âge. Nos équipements culturels et la richesse de notre
patrimoine constituent en outre un atout majeur pour le
territoire et un vecteur d’attractivité touristique.
Le Conseil général, dans ses politiques culturelles
s’attache à favoriser un développement culturel et des
propositions artistiques bien répartis sur le territoire, car
il en va de l’expression des solidarités territoriales, et
envers l’ensemble des Finistériens.
Cependant, malgré les efforts conjoints des collecti-
vités publiques et des acteurs culturels, de nombreux Fi-
nistériens restent à l’écart des pratiques culturelles. C’est
pourquoi, le Conseil général poursuit sa dynamique soli-
daire et porteuse de cohésion sociale, conformément aux
engagements adoptés dans le cadre de son projet straté-
gique.
Pour remplir cette ambition, la politique culturelle dépar-
tementale:
• Favorise l’accès à une offre culturelle diversifiée et de qualité pour tous les finistériens en :
∗ soutenant la dynamique des arts vivants et des
pratiques artistiques sur les territoires: Très Tôt
Théâtre, la Maison du Théâtre, Musiques et
Danses en Finistère, soutien aux lieux de diffu-
sion, aux festivals ayant un rayonnement dé-
partemental, soutien aux musiques actuelles,
soutien à l’enseignement et à l’éducation artis-
tiques (schéma départemental des enseigne-
ment artistiques), soutien aux jumelages entre
structures culturelles et collèges
∗ soutenant l’ancrage des arts visuels dans le
Finistère: soutien aux arts plastiques (aides aux
professionnels et aux structures qui œuvrent
dans ce domaine, soutien au cinéma et à l’au-
diovisuel (Cinémathèque de Bretagne, Ciné-
phare,…)
∗ équipant les acteurs culturels en matériel per-
mettant d’améliorer la qualité de la diffusion:
prêt de matériel pour des tournées, ..°
∗ développant la médiation des œuvres par le
réseau des bibliothèques
• Contribue à faire connaître et à préserver le patri-moine culturel dans sa diversité en :
∗ préservant et soutenant le développement
culturel des musées et des sites du réseau dé-
partemental au travers de l’EPCC « Chemins du
Patrimoine en Finistère », au travers du Réseau
départemental des musées et sites du patri-
moine (Passeport culturel, ..)
∗ Conservant et valorisant le patrimoine architec-
tural et archéologique sur les territoires (achat
de terrain pour la création de réserve archéolo-
gique, fonctionnement du centre d’archéologie
∗ Valorisant et conservant les collections muséo-
graphiques
∗ Valorisant et conservant les archives
La politique culturelle du Conseil général du Finistère
En 2011, le Conseil général du Finistère consacrera
21 millions d’euros à la culture
Conseil général du Finistère Contact presse : Maud MORVAN Cabinet du Président — 02 98 76 64 20 — 06 30 01 82 67— [email protected] Conception : Maud Morvan et Mariam DIALLO-COUANT