Digital-PCR : un nouvel outil pour l’analyse des biomarqueurs de résistance aux inhibiteurs de...

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19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A121

douleur thoracique dans 23 cas et l’altération de l’état généraldans 29 cas. Le téléthorax avait montré une opacité médiastinaledans 21 cas, une opacité à projection hilaire dans quatre cas,un hémithorax opaque dans trois cas, un aspect d’élargissementmédiastinal, un aspect en lâcher de ballons et une pleurésie dans uncas chacun. La TDM thoracique avait révélé un processus tissulairemédiastinal dans 27 cas. La confirmation du diagnostic étiologiqueétait apportée par la ponction biopsie transpariétale écho-guidéedans neuf cas, la médiastinoscopie dans cinq cas, le dosage desmarqueurs tumoraux dans sept cas, et par la chirurgie diagnostiqueet thérapeutique dans 11 cas. Il s’agissait de tumeurs thymiquesdans neuf cas, de tumeurs germinales non séminomateuses etde tératomes dans cinq cas chacun, de goitre plongeant et deséminome dans trois cas chacun, de schwanome dans deux cas,de choriocarcinome, de sarcome et de kyste pleuropéricardiquedans un cas chacun. La chirurgie était indiquée chez 17 patients,et la chimiothérapie chez 14 patients. L’évolution était favorabledans 14 cas. Cinq cas étaient toujours suivis en oncologie et nousdéplorons trois décès. Les tumeurs médiastinales primitives sontdes affections rares, souvent malignes et de pronostic péjoratif.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.632

373Carcinome bronchique non à petitescellules : y a-t-il une différence entreles formes proximale et distale ?G. Soussi 1, H. Racil 1, A. Hedhli 1, S. Cheikh Rouhou 1, S. Bacha 1,A. Ayadi 2, S. Hantous 3, N. Chaouch 1, A. Chabbou 1

1 Service de pneumologie (pavillon 2), H.A. Mami, Ariana2 Service d’anatomie pathologique, H.A. Mami, Ariana3 Service d’imagerie médicale, H.A. Mami, Ariana

Introduction Jusqu’à ce jour, il n’y a pas de définition unanimesur le caractère proximal ou distal du carcinome bronchique non àpetites cellules (CBNPC). Néanmoins, les profils clinique et évolutifde ces deux formes topographiques semblent distincts.Objectif Comparer les profils cliniques, anatomopathologiques etévolutifs du CBNPC dans ses formes proximale et distale.Patients et méthodes Nous avons consulté 253 dossiers depatients (P) présentant un CBNPC confirmé entre le 01/01/2008 etle 31/12/2012. Le CBNPC a été considéré distal s’il n’était pas visua-lisable endoscopiquement ou se situait au-delà de la LSD, le TI, laLSG et la LIG. Nous avons identifié 115 cas de CBNPC proximal (G1)et 129 cas de CBNPC distal (G2).Résultats L’âge moyen des P était comparable (61,4 ans vs61,16 ans, p = 0,54), de même pour le tabagisme moyen (53,5 PAvs 51,2 PA, p = 0,6). L’hémoptysie était plus fréquente dans le G1(39,5 % vs 27,1 %, p = 0,05). Les délais moyens de consultationétaient comparables (112,32 j vs 98,32 j, p = 0,12). Pour G2, unebiopsie sous TDM était nécessaire dans 41,9 % des cas versus 10,5 %pour G1. Le délai diagnostique était plus long dans le G2 (25,41 j vs37,86 j, p = 0,02). Le type épidermoïde était plus fréquent dans leG1 (35,8 % vs 24,8 %, p = 0,03). Il y avait une différence pour le statutT4 (82,25 % vs 62,79 %, p = 0,04) et le statut N0 (16,12 % vs 31,78 %,p = 0,01). La survie dans le G1 était de 632,89 j contre 742,89 j dansle G2 (p = 0,23).Conclusion Le diagnostic du CBNPC proximal est plus aisé avec undélai plus court, comparé à la forme distale. Le diagnostic topogra-phique n’influe pas sur la survie et ne semble pas avoir un impactpronostique.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.633

374Les tumeurs primitives de la paroithoracique (à propos de 11 cas)S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Les tumeurs primitives de la paroi thoracique sont des tumeursrares. Le but de notre travail est de tracer le profil clinique, radiolo-gique et étiologique des tumeurs primitives de la paroi thoracique.Nous rapportons une étude rétrospective de 11 cas colligés au ser-vice des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca surune période de 16 ans. Il s’agissait de huit hommes et trois femmes.La moyenne d’âge était de 36,6 ans. La découverte était fortuitechez un patient. Le tableau clinique était dominé par la douleurthoracique dans neuf cas, et une masse pariétale dans huit cas.Le diagnostic était confirmé par biopsie de la masse dans huit caset par ponction biopsie pariétale dans trois cas. La tumeur étaitd’origine ostéocartilagineuse dans six cas et aux dépens de par-ties molles dans cinq cas. La nature maligne était confirmée dans10 cas. Il s’agissait d’un sarcome d’Ewing dans quatre cas, d’unetumeur d’Askin dans deux cas, d’une tumeur desmoïde, d’un chon-drosarcome myxoïde, d’un leimyosarcome, d’un lymphome pariétalanaplasique et d’un adénocarcinome peu différencié dans un caschacun. Le traitement était chirurgical dans deux cas, associationradio-chimiothérapie dans un cas, et chimiothérapie seule dans sixcas. L’évolution était bonne chez le patient ayant la tumeur des-moïde avec un recul de six ans, marquée par le décès dans six caset quatre patients sont perdus de vue. Les tumeurs primitives de laparoi thoracique sont rares, caractérisées par la diversité de leurdiagnostic étiologique. Elles sont de mauvais pronostic quand ellessont malignes ou étendues localement. Dans notre contexte, on sou-ligne la fréquence des tumeurs malignes et le pronostic réservé denos patients.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.634

375Digital-PCR : un nouvel outil pourl’analyse des biomarqueurs derésistance aux inhibiteurs de tyrosinekinase de l’EGFRP.T. Tomasini , F.B. Barlesi , S.G. Garcia , L.O. Ouafik ,P.M. Metellus , F.F. FinaAP—HM, Marseille, France

Rationnel La résistance aux inhibiteurs de tyrosine kinase del’EGFR (ITK-EGFR) est un axe clé de la prise en charge des can-cers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Notre équipe aétudié les facteurs de résistance aux ITK-EGFR par des techniquesconventionnelles et montré la nécessité d’optimiser les techniquesd’analyse qui doivent être plus sensibles et nécessiter le moins dematériel tumoral possible. La digital-PCR (dPCR) répond à ces cri-tères. Nous présentons une étude de faisabilité de l’analyse en dPCRdes facteurs moléculaires de résistance aux ITK-EGFR.Méthodes Les patients atteints de CBNPC métastatique avecmutation de l’EGFR résistants aux ITK-EGFR ont été sélectionnés.Nous avons analysé la mutation T790M de l’EGFR, l’amplification deMET et les mutations de PI3KCA par dPCR. Ces analyses ont été misesau point sur lignées cellulaires puis réalisées sur l’ADN tumoral despatients.Résultats Sur lignées cellulaires, aucune mutation n’a été miseen évidence pour le témoin négatif et des mutations ont bien ététrouvées dans les lignées mutées. Onze patients ont été sélec-tionnés. Des mutations non trouvées en routine ont été mises enévidence. Des mutations ont été trouvées même dans de petits

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échantillons. De plus, la dPCR permet une quantification de l’ADNet la recherche d’amplifications.Conclusion La dPCR est très sensible, reproductible et permetune quantification. Elle permet de réduire la taille des échan-tillons, les coûts et d’optimiser l’individualisation thérapeutique.Cependant, nous ne connaissons pas le seuil de significativité desanomalies géniques détectées et des études ultérieures sont néces-saires.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.635

376Délais de prise en charge du cancerbronchopulmonaire primitifS. Aouadi 1, O. Naffati 1, D. Ghorbel 1, H. Gharsalli 1,S. Fenniche 2, K. Ben Miled 3, S. Maâlej 1, L. Douik El Gharbi 1

1 Service de pneumologie D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie2 Service de pneumologie IV, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie3 Service de radiologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie

Introduction Le cancer bronchopulmonaire (CBP) constitue unproblème de santé publique en Tunisie. Son pronostic souventréservé est en partie lié à un diagnostic et une prise en chargesouvent faits à un stade avancé.Objectif Analyser les délais de diagnostic et de prise en chargedu CBP primitif.Patients et méthodes Étude rétrospective sur 183 cas de CBPprimitif diagnostiqués entre janvier 2010 et décembre 2011.Résultats L’âge moyen était de 61 ans. Le sex-ratio était de 6,32H/F. Le tabagisme était présent chez 85 %. Les signes fonctionnelsretrouvés étaient dominés par la toux (54 %), la douleur thoracique(51 %) et l’hémoptysie (28 %). Le délai moyen de consultation étaitde 91 jours (12—715). Le délai médian de la pratique de la fibrosco-pie bronchique était de 2,5 jours. Le délai médian de confirmationhistologique du diagnostic de CBP était de 13 jours. Le délai moyende réalisation du bilan d’extension était de 13 jours. Les types his-tologiques les plus fréquents étaient l’adénocarcinome (49 %), lecarcinome épidermoïde (22 %) et le carcinome à petites cellules(11 %). Le cancer était diagnostiqué à un stade métastatique dans67 % des cas, localement avancé dans 23 % des cas et opérabledans uniquement 5 % des cas. Le délai moyen de mise en routedu traitement était de 48 jours. Le délai moyen de la chirurgiepar apport au diagnostic était de 26 ± 24 jours. Le délai moyend’administration de la chimiothérapie par apport au diagnostic étaitde 52 ± 37 jours.Conclusion Les délais du diagnostic et de prise en charge du CBPchez nos patients sont longs. Des efforts sont à fournir pour rac-courcir ces délais par instauration d’une stratégie de dépistage etde diagnostic précoce du CBP.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.636

377Manifestations thoraciques deslymphomes : étude comparative entreLH et LMNHS. Khatib , H. Oualil , N. Zemed , J.D. BourkadiHôpital Moulay Youssef, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc

Les lymphomes malins non Hodgkiniens et Hodgkiniens (LMNH etLH) traduisent une prolifération maligne des cellules lymphoïdes.Les atteintes thoraciques peuvent être primitives ou secondairescomprenant des localisations médiastinales, parenchymateuses,pleuro-péricardiques et pariétales. Notre étude vise à préciser lesparticularités cliniques, endoscopiques et radio-anatomiques des

lymphomes thoraciques. Il s’agit d’une étude rétrospective incluantles cas de lymphome thoracique diagnostiqués au service de pneu-mologie entre janvier 2001 et juillet 2011. Nous avons colligé 35 casde lymphome thoracique dont 60 % sont de type non hodgkinien.Soixante-deux pour cent des cas de LMNH sont de sexe masculinversus 14 % des cas de LH. L’âge moyen dans le 1er groupe est de37 ans versus 28 ans dans le 2e groupe. La symptomatologie cliniqueest dominée dans les 2 groupes par la toux, la dyspnée et la douleurthoracique. Le bilan radiologique objective une atteinte médiasti-nale dans 73 % des cas de LMNH et 67 % des cas de LH, suivie parl’atteinte pleurale notée dans 64 % des cas de LMNH et 57 % des casde LH puis l’atteinte parenchymateuse (36 % versus 22 %). Les autresstructures intrathoraciques sont moins fréquemment atteintes. Lediagnostic est histologique confirmé par biopsie ganglionnaire péri-phérique ou biopsie scannoguidée de la masse médiastinale pourle LMNH, et surtout par biopsie ganglionnaire périphérique dans86 % des cas de LH. Le recours à la chirurgie est exceptionnel. LeLMNH est plus fréquent. La localisation médiastinale est prédomi-nante suivie par celle pleurale puis parenchymateuse. Les autresstructures intrathoraciques peuvent être atteintes par différentsmécanismes.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.637

378La rentabilité du cytodiagnostic duliquide pleural dans le diagnostic despleurésies malignesS. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiCHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

La réalisation de biopsies pleurales percutanées est toujours com-plétée par le cytodiagnostic du liquide pleural devant la suspicionradio-clinique de pleurésie maligne. La part contributive de cet exa-men dans le diagnostic d’une pleurésie maligne reste peu étudiée.Nous avons analysé 354 cas de pleurésies malignes (primitives etsecondaires) colligés au service des maladies respiratoires du CHUIbn Rochd. La moyenne d’âge était de 56 ans avec une prédominancemasculine (63 %). Parmi nos patients, 22 % étaient déjà suivis pourun néoplasie connue depuis une moyenne de 3,8 ans. Le tabagismeactif était noté dans 38 % des cas et l’exposition professionnelleoncogène dans 27 % des cas. La ponction biopsie pleurale coupléeau cytodiagnostic du liquide pleural était réalisée dans tous les cas.Le diagnostic était confirmé par le cytodiagnostic du liquide pleuralseul dans 13 % des cas, par les ponctions biopsies pleurales seulesdans 41 %, par l’association des deux dans 28 % et par thoracoscopiedans 18 %. Le délai moyen de diagnostic était de 17 jours. Il s’agissaitde tumeurs pleurales primitives dans 20 % des cas et secondairesdans 80 %. Les tumeurs pleurales primitives étaient dominées parle mésothéliome pleural malin dans 10 % des cas et la détermina-tion pleurale d’hémopathie maligne dans 5,9 % des cas. La pleurésiemétastatique était secondaire aux carcinomes bronchopulmonairedans 53 % des cas et mammaire dans 14 %. À la lumière de ce travailla réalisation courante du cytodiagnostic du liquide pleural reste lar-gement justifiée, compte tenu de sa rentabilité diagnostique (41 %dans notre étude) notamment en cas de négativité des biopsiespleurales.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.638