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Guide pour la numérisation
d’un inventaire de zones
humides
Logiciel MapInfo11®
Octobre 2013
Sommaire
Introduction .............................................................................................................................................................1
I- Présentation générale .....................................................................................................................................2
a) Lexique de base .........................................................................................................................................2
b) Interface de MapInfo ...................................................................................................................................4
c) Manipulations de base ................................................................................................................................5
II- Créer une couche vectorielle ..........................................................................................................................8
a) Le format MapInfo .tab ................................................................................................................................8
b) Création de la couche vectorielle................................................................................................................8
c) Structure de la table attributaire..................................................................................................................9
III- Numériser des polygones ........................................................................................................................ 10
a) Configurer son espace de travail ............................................................................................................. 10
b) Créer un polygone ................................................................................................................................... 10
c) Modifier/corriger un polygone .................................................................................................................. 11
d) Dessiner un polygone tangent à un autre ................................................................................................ 12
e) Remplir/modifier les données attributaires .............................................................................................. 14
IV- Réaliser des cartes .................................................................................................................................. 18
a) L’Analyse thématique .............................................................................................................................. 18
b) Fenêtre "Mise en Page…" ....................................................................................................................... 18
Conclusion ........................................................................................................................................................... 19
Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées ......................................................................................................... 20
Annexe 2 - Reprojeter une couche vectorielle..................................................................................................... 20
Introduction
Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) permettent d’établir des bases de connaissances descriptives
du territoire en relation avec leur représentation cartographique. Les outils logiciels permettent à partir de ces
bases de connaissances, outre la création de cartes, des analyses statistiques, des croisements entre
différentes bases de connaissances, des suivis de l’évolution du territoire, etc.
Ce document a pour objectif de rendre le plus autonome possible un opérateur débutant sur le logiciel de
traitement de l’information géographique MapInfo® dans le cadre de la numérisation d’un inventaire des zones
humides.
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
Deux exemples de couches raster utiles dans le cadre d’un
inventaire de zones humides :
La BD ORTHO® ©IGN est adaptée en tant que support de
délimitation car elle permet de dessiner des contours au
plus proches de la réalité, que ce soit sur le terrain ou lors
de la numérisation dans un logiciel de traitement
d’information géographique.
Le SCAN25® ©IGN ne doit pas servir de support à la
numérisation, mais est utile pour se repérer, récupérer la
toponymie d’un site, ou restituer le résultat sous forme de
cartographie thématique.
I- Présentation générale
a) Lexique de base
Couches : Traduction directe de l’anglais "layer", le mot couche désigne un fichier raster ou vecteur. Le
terme sous-entend que ces fichiers peuvent se superposer et se caler (projeter) entre eux.
Raster : Synonyme d’image (formats : .bmp, .jpg, .tif, .ecw, .png, .sid, etc). Il s’agit d’une couche d’information
sous forme de pixels, le raster est à différencier des fichiers de type vecteur (couche vectorielle).
Vecteur : Couche vectorielle. Il s’agit d’une couche d’informations
qui peut être de type point (pour représenter des bouches
d’incendie, des arbres remarquables, etc.), ligne (routes, cours
d’eau, etc.), ou polygone (parcelles, habitats naturels, etc.).
MapInfo est permissif et son format de couche vectorielle (.tab) peut
contenir des objets géométriques de type différent. Il est pourtant
indispensable de ne pas mélanger dans une même couche
vectorielle des entités de type ligne avec des entités de type point
par exemple.
Exemple de couche vectorielle de type polygone (extrait de l’inventaire permanent des zones humides du Finistère)
Entité : Une entité d’une couche vectorielle correspond à un enregistrement. Elle est définie par sa géométrie
(point, ligne ou polygone) et les données qui lui correspondent dans la table attributaire. Une entité possède
obligatoirement un "identifiant", c’est un code alphanumérique unique. Dans une couche vectorielle donnée, 2
entités distinctes ne doivent donc pas avoir le même identifiant. Cet attribut particulier sera toujours le premier
champ de la table attributaire.
Exemple de couches RASTER (BD
ORTHO® et SCAN25® ©IGN)
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
La couche vectorielle principale est celle que vous avez à créer, et qui regroupe les polygones d’habitats
humides.
D’autres couches vectorielles apportant une aide à la numérisation peuvent être utilisées :
Plan cadastral numérisé, BD TOPO® ©IGN.
Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
L’échelle de numérisation doit toujours être supérieure à l’échelle de restitution. De plus, la précision des
documents restitués restera toujours limitée par la précision des rasters ayant servi à la numérisation.
Exemple : Si l’on souhaite une restitution au 1/10000 (précision environ 10 m), on pourra choisir la BD
ORTHO® avec une échelle de numérisation de 1/5000 ou supérieure. Le plan cadastral s’il est numérisé
pourra être superposé à la BD ORTHO®.
Table attributaire : Tableau d’information d’une couche vectorielle où chaque ligne correspond à une entité.
Chaque colonne peut aussi être appelée champ.
Fichiers .tab ou "Table" : Format de fichiers de référence de MapInfo. Une "table" dans l’environnement de
MapInfo peut être à la fois un tableau de données (tableau Excel ou table attributaire d’une couche vectorielle
par exemple), une couche vectorielle, ou un raster. Il s’agit d’un abus de langage dû à une traduction littérale
de l’anglais, car en langage informatique, le terme de table est réservé pour définir une donnée de type
tableau.
Document .wor : Fichier de MapInfo mémorisant l’emplacement des couches ouvertes, leur ordre de
superposition, leur symbologie, etc. Il permet à son ouverture de retrouver un espace de travail préalablement
configuré.
Géoréférencement : Généralement les fichiers utilisés sont géoréférencés, c'est-à-dire qu’ils peuvent se
superposer et se caler correctement avec d’autres couches d’informations (utilisation d’un système de
projection, voir Annexe 1).
Cas d’un fichier vecteur : Pour une couche vectorielle au format utilisé dans MapInfo, le géoréférencement
n’est pas précisé dans le fichier .tab. Pour le connaître, utiliser le menu "Table", puis "Gestion des Tables",
"Modifier Structure…" et le bouton "Projection".
Cas d’un fichier raster : Un fichier appelé "worldfile" permet le calage de l’image. Pour une image .jpg, ce
fichier world aura l’extension .jpw, pour une image .bmp, il aura l’extension .bmw, etc. Mapinfo peut lire ces
fichiers pour créer son propre géoréférencement dans le fichier .tab.
D’autres format d’images ne nécessitent pas de fichier de géoreferencement (ecw, sid ,jp2).
Echelle : L'échelle représente le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la distance réelle sur le
terrain.
Exemple : si 2 cm sur la carte (ou l’écran) représentent 1 km sur le terrain, l’échelle est de :
Distance sur la carte 2 1
Distance sur le terrain 100 000 50 000
L’échelle est donc de 1/50 000, 1 cm sur la carte correspond à 50 000 cm sur le terrain soit 500 m.
Grande échelle : grande précision, pour représenter un petit territoire, exemple : 1/5000.
Petite échelle : pour représenter un vaste territoire : 1/500 000.
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b) Interface de MapInfo
Une barre de menu en haut et une barre d’état en bas.
Différentes barres d’outils peuvent être ouvertes, déplacées, fermées, ou accrochées au dessous de la
barre de menu. Par défaut, la barre d’outils "standard" est accrochée sous la barre de menu. . Pour accéder à
la boîte de dialogue permettant de configurer l’affichage des différentes barres d’outils, faire un clic droit sur
l’une d’elle.
La partie centrale évolue selon les actions de l’utilisateur. Il est possible d’y ouvrir différents types de fenêtres :
Des fenêtres présentant des tableaux de données : "fenêtres données".
Des fenêtres présentant des données cartographiques (superpositions des couches vectorielles et/ou
raster) : "fenêtres carte".
Des fenêtres "sectorisation" (pouvant s’apparenter à une analyse thématique, cf.IV.a)
Des fenêtres "graphique" créées à partir de tableaux de données (diagramme, histogramme, …).
Des fenêtres "mise en page" où toutes les autres fenêtres peuvent être intégrées en vue de créer un
document cartographique imprimable.
Le "Contrôle des couches"
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c) Manipulations de base
Le format du fichier "Directeur" dans MapInfo est le .tab (abréviation de table).
Il s’agit d’un fichier texte contenant les informations nécessaires pour une ouverture rapide et adaptée de tout
type d’information.
Un fichier .tab est créé automatiquement lors de l’ouverture/import d’un fichier natif ou non de MapInfo.
Par exemple : pour une table Excel, un raster, un fichier Shape (format ArcGIS) ou un MIF/MID d’une couche
vectorielle.
Dès lors, il sera possible de retrouver ces données en ouvrant dans MapInfo ce fichier .tab qui fait alors
référence aux fichiers d’origines.
Ouverture d’une couche d’information
Menu "Fichier", puis "ouvrir", ou utilisation du bouton ouvrir ou du raccourci clavier (touches Ctrl + O).
La boîte de dialogue qui s’ouvre permet indifféremment d’ouvrir des tables (couches vectorielles ou rasters,
tableaux d’information type Excel ou tables Access déjà ouverts dans MapInfo), des fichiers .shp (couches
vectorielles d’ArcGis), des fichiers .mdb (bases de données Access).
La liste déroulante "Types de fichiers" permet de filtrer la recherche au format de fichier recherché.
La liste déroulante "Visualisation" permet de choisir la façon dont va s’ouvrir le fichier (ouverture d’une
"fenêtre données", ouverture d’une "fenêtre carte", ajout à la "fenêtre carte" en cours d’utilisation).
Pour ouvrir les couches vectorielles au format MIF/MID (format d’échange de MapInfo), il faut utiliser le menu
"Table" puis "Importer". Cette boîte de dialogue permet aussi d’importer d’autres formats comme le .dxf
provenant d’Autocad ou du KML provenant de Google Earth.
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Le traducteur universel
MapInfo permet d’ouvrir des données natives d’autres logiciels.
Le menu "ouvrir" permet de lire le format shape d’ArcGis. Dans ce cas il n’est pas possible de modifier les
données. Pour avoir cette possibilité, il faut transformer ces données "étrangères" (comme le format shape) en
"données MapInfo". Le traducteur universel permet cette manipulation (et permet également de transformer
des données MapInfo en d’autres formats de données).
Pour transformer un fichier Shape d’ArcGis en couche vectorielle MapInfo :
Menu "Outils", puis "Traducteur universel".
Dans le cadre "Source", préciser le format "ESRI Shape" et
le fichier à traduire.
Ne pas oublier de décocher "Utiliser la projection du fichier".
Préciser le système de projection grâce au bouton
"Projection".
Nous travaillerons en Lambert93. Il faut donc choisir :
la catégorie "Système Français RGF93 - Méridien de
Greenwich (Borne France)"
la projection "France Lambert-93(Borne
France)[EPSG :2154 ]"
Si vous disposez encore de données en Lambert II étendu,
choisir :
la catégorie "Système Français méridien de Paris (Borne France) (V7.8)"
la projection "Lambert 2 Carto - Paris (Borne France)"
Dans le cadre "Destination", préciser le format souhaité (MapInfo TAB) et le répertoire où sera créé l’ensemble
des fichiers.
Une fois la traduction terminée, il reste à ouvrir la couche dans MapInfo.
"Fenêtre données" / "Fenêtre carte"
Pour ouvrir une nouvelle "fenêtre données", menu "fenêtre", puis "Données", ou le bouton " Nouvelle
Fenêtre Données" de la barre d’outils standard.
Pour ouvrir une nouvelle "fenêtre carte", menu "fenêtre", puis "Carte…", ou le bouton "Nouvelle
Fenêtre Carte" de la barre d’outils standard.
Si plusieurs tables sont ouvertes, une boîte de dialogue propose de choisir celles que l’on veut superposer.
L’ajout ou l’enlèvement de couches et leur ordre de superposition sont facilement modifiables par la suite grâce
à la fenêtre ancrable "Contrôle des couches".
Lorsque plusieurs fenêtres sont ouvertes, pour les réorganiser facilement, utiliser le menu "Fenêtre", puis
"Mosaïque" ou "Cascade".
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Le contrôle des couches
Cette fenêtre est ancrée par défaut à gauche de
l’application. En cas de fermeture, elle est accessible à partir
du bouton "Contrôles des Couches" de la barre d’outils
"Général" ou à partir du menu contextuel d’une "fenêtre
carte" (clic droit dans une fenêtre carte puis menu "Contrôle
des Couches").
Elle permet de modifier l’ordre de superposition des couches,
d’ajouter ou d’enlever des couches, préalablement ouvertes,
de gérer la visibilité d’une couche (case à cocher).
Les icônes à droite du nom des couches vectorielles permettent de rendre une couche modifiable,
sélectionnable et étiquetée.
Un clic droit sur le nom d’une couche donne accès à ses propriétés afin de configurer sa symbologie, son
étiquetage et sa visibilité selon le niveau de zoom.
Lorsque l’on ajoute un raster à une "fenêtre carte", MapInfo configure par défaut un seuil de zoom, c'est-à-dire
que cette image ne sera visible qu’entre deux valeurs d’échelle. Lorsqu’un seuil de zoom est actif pour une
couche, la case à cocher gérant la visibilité est accompagnée sur sa gauche d’une petite étoile.
Dans toute "fenêtre carte", il existe une couche dessin. Il s’agit d’une couche temporaire de travail. Elle n’est
pas gardée en mémoire à la fermeture mais peut être enregistrée dans une nouvelle table.
Correspondance Géométrie - Table attributaire
Lorsque l’on dispose d’une couche vectorielle, la manipulation de base est de sélectionner une entité sur la
partie cartographie du logiciel (un point, une ligne, ou un polygone), et de retrouver l’enregistrement
correspondant dans la table attributaire, ou inversement.
Pour opérer une sélection sur la carte, utiliser un des outils de sélection de la barre d‘outils générale.
Pour sélectionner une entité dans la table
attributaire, cliquer sur un des boutons dans la
colonne tout à gauche. La ligne est surlignée en
bleu une fois l’entité sélectionnée.
L’utilisation de la touche shift (ou majuscule)
simultanément à une opération de sélection (que ce
soit pour une "fenêtre carte" ou une "fenêtre
données") permet de rajouter ou d’enlever des
entités à la sélection.
Le menu "Sélection", puis "Rechercher sélection"
et "dans toutes les fenêtres" permettent de
retrouver les entités sélectionnées que ce soit pour
des "fenêtres cartes" ou des "fenêtres données".
MapInfo crée de nombreuses tables temporaires selon les actions de l’utilisateur (requête, sélection) qu’il est
possible d’enregistrer avec le menu «"Fichier", "Enregistrer Table sous…".
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II- Créer une couche vectorielle
a) Le format MapInfo .tab
Une couche vectorielle créée par MapInfo sous-entend l’existence d’au minimum quatre fichiers portant le
même nom mais aux extensions différentes :
.tab : fichier "directeur", dans le cas d’une couche vectorielle, le seul visible dans l’environnement
MapInfo. Il décrit la structure de la table attributaire et fournit diverses informations (encodage, version
la plus ancienne de MapInfo pouvant ouvrir cette table, …).
.dat : contient les données attributaires.
.map : contient la géométrie.
.id : permet le lien entre la partie géométrique d’une entité et sa partie attributaire.
.ind : fichier facultatif d’indexation des colonnes de la table attributaire permettant des requêtes et des
recherches plus rapides.
b) Création de la couche vectorielle
Menu "Fichier", puis "Nouvelle table".
La boite de dialogue qui s’ouvre propose soit de créer
la structure de la table attributaire, soit d’utiliser comme
modèle la structure d’une autre table déjà ouverte dans
MapInfo.
Choisir "Créer" et appuyer sur le bouton "Créer".
Il est possible ici de construire la table attributaire. Nous
verrons dans le paragraphe suivant comment retrouver
cette fenêtre une fois la couche créée.
Le bouton "Projection" va permettre de définir un système
de projection.
Pour choisir le Lambert 93 :
la catégorie "Système Français RGF93 - Méridien
de Greenwich (Borne France)"
la projection "France Lambert-93 (Borne France)
[EPSG :2154 ]"
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Une fois la configuration de la nouvelle table faite, appuyer sur le bouton "Créer", définir le nom et
l’emplacement où sera stockée la couche vectorielle, enregistrer. La couche est alors créée et s’ouvre
automatiquement dans MapInfo (par défaut MapInfo ouvre une nouvelle "fenêtre carte").
c) Structure de la table attributaire
Menu "Table", puis "Gestion Tables", puis "Modifier Structure".
La boite de dialogue permet la structuration de la table
attributaire. Il est possible d’ajouter des champs d’en enlever, de
changer leur ordre et de définir leur type. Aucun champ n’étant
créé par défaut, il est nécessaire d’en créer au moins un,
l’identifiant.
Cette même boîte de dialogue permet en outre de connaître le
système de projection d’une couche (bouton "Projection…").
III-
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Ce polygone numérisé avec la mauvaise méthode du double
clic final sur le premier sommet numérisé a l’air correct à
première vue, mais un zoom sur le dit sommet montre l’erreur
commise : un polygone autointersecté.
III- Numériser des polygones
MapInfo permet de numériser plusieurs types de géométrie dans une même couche vectorielle. Ceci n’est
pas souhaitable (une couche vectorielle = un seul type d’objet).
a) Configurer son espace de travail
Avant de commencer toute numérisation, il est impératif de configurer/vérifier son espace de travail.
Dans le contrôle des couches, rendre modifiable la couche que l’on souhaite modifier. Une seule couche est
modifiable à la fois.
Si une couche est cochée modifiable, son nom apparaît dans la barre de statut (tout en bas).
Quand une couche est modifiable, le bouton "Style des nouveaux objets" de la fenêtre des propriétés de la
couche permet de définir une symbologie particulière pour les nouveaux objets qui y seront dessinés.
b) Créer un polygone
Choisir l’outil "Polygone " de la barre d‘outil "Dessins".
Si tout est bien paramétré, commencer à numériser le premier polygone.
Le principe est simple, il suffit de déplacer la souris sur la carte et à chaque clic, un sommet
(également appelé nœud ou vertex) est créé.
Afin de terminer un polygone, le double clic est la méthode la plus intuitive, cependant, une
erreur largement partagée consiste à positionner la souris sur le premier sommet que l’on a
numérisé et à double cliquer dessus. Un sommet inutile est alors créé et souvent un polygone
autointersecté est créé.
Pour éviter une telle erreur, deux méthodes simples et efficaces :
Double cliquer avant de boucler complètement, sans revenir sur le premier sommet.
Après un simple clic sur le dernier sommet, appuyer sur la touche "Echap" du clavier.
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c) Modifier/corriger un polygone
Un polygone eronné peut etre supprimé facilement (le selectionner et
utiliser la touche "Supprimer du clavier"). Mais il est aussi possible de le
modifier.
Voici ci-contre un polygone dont on souhaite supprimer ou déplacer un sommet
(entouré en rouge).
Sélectionner le polygone à modifier avec l’outil "Sélection" de la barre d’outils
"Général" (Flèche noire).
Dans la barre d’outils "Dessins", choisir l’outil "Modifier Objets". Les sommets du polygone
sélectionné sont alors symbolisés par des petits carrés.
Sélectionner le sommet à supprimer (avec l’outil "sélection") et appuyer sur la touche
"Supprimer" du clavier.
Le même outil permet aussi de déplacer les sommets en gardant appuyé le bouton gauche de
la souris.
Pour ajouter un sommet, après avoir choisi l’outil "Modifier Objets", prendre l’outil "Ajouter Nœud". A chaque
clic à proximité du contour du polygone au préalable sélectionné, un sommet se crée, qu’il est possible de
déplacer par la suite.
Si le polygone numérisé ne correspond pas à la réalité et qu’il faut en supprimer des parties et en ajouter
d’autres, il est possible de corriger le polygone sans être obligé de modifier les sommets un à un.
Numériser un polygone représentant la partie à supprimer ou la
partie à ajouter, ce polygone doit logiquement recouvrir en
partie le polygone que l’on souhaite modifier.
Sélectionner le polygone à modifier, puis menu "Objets" et
"Définir cible". Le polygone revêt alors une symbologie
particulière.
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Sélectionner le polygone représentant la forme à ajouter ou supprimer, et utiliser le menu "Objets", et selon le
cas :
"Supprimer intérieur…"
La configuration de la boîte de dialogue "Désagrégation des
données" est importante et peut être réalisée pour chaque champ de
la table attributaire. La méthode "Valeur" permet de conserver les
données attributaires du polygone cible.
"Assembler"
La configuration de la boîte de dialogue "Agrégation des données" est
importante et peut être réalisée pour chaque champ de la table attributaire.
La méthode "Valeur" permet de conserver les données attributaires du
polygone cible.
L’outil "Supprimer intérieur" peut être utilisé pour obtenir des polygones troués (cas d’un étang avec une île,
par exemple).
d) Dessiner un polygone tangent à un autre
L’accrochage aux objets (mode fusion)
Il suffit pour l’activer d’appuyer sur la touche "f" du
clavier. "FUS" s’inscrit alors dans la barre d’état (pour
désactiver le mode fusion, appuyer à nouveau sur la
touche "f").
Lorsque le mode fusion est activé, en entrant dans un
cercle virtuel autour d’un sommet sur lequel
l’accrochage est possible, la capture s’opère (le
curseur de la souris se déplace automatiquement sur
le sommet).
Il est possible de s’accrocher sur une couche
vectorielle, à partir du moment où cette couche est
cochée comme sélectionnable dans le "Contrôle
des couches".
Le rayon du cercle de capture (Zone de fusion) est
paramétrable dans le menu "Options", et
"Préférences…", et bouton "Fenêtre Carte".
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A B
Cette boite de dialogue ("Préférences fenêtre carte") permet de configurer le comportement ou l’affichage
des fenêtres cartes. Il est possible d’y définir la projection par défaut de toute nouvelle table que l’on crée, et
notamment d‘activer ou de désactiver la synchronisation des nœuds : lorsque l’on souhaite déplacer un nœud
en commun à deux polygones adjacents, si la synchronisation des nœuds est activée, les deux polygones sont
alors modifiés en même temps et restent donc adjacents.
Il est possible, avec le mode fusion, de numériser un nouveau
polygone adjacent au premier en recopiant une partie d’un polygone
sommet par sommet.
L’inconvénient de cette technique est qu’elle est fastidieuse et
qu’il est facile d’oublier des sommets et ainsi générer des
recouvrements entre polygones et des lacunes.
Exemple de recouvrement et lacunes entre deux polygones.
La recopie de profil
Elle permet de créer un nouveau polygone adjacent à un ou plusieurs polygone(s).
Voici deux polygones déjà adjacents. La méthode suivante montre
comment numériser un troisième adjacent aux deux premiers.
Activer le mode "fusion" et
numériser un premier
point à l’endroit où l’on veut commencer à recopier le contour d’un
des polygones (A).
Positionner la souris à la jonction entre les deux polygones (B).
Rester appuyer sur la touche "Contrôle", le chemin le plus long entre
les deux points est alors représenté avec un trait double
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
La saisie des données attributaires (hormis l’identifiant) se déroulera dans le logiciel Gwern. Néanmoins,
rien ne vous empêche d’ajouter des champs non présents dans Gwern. Prenez soin toutefois à ce que la
première colonne reste celle des identifiants uniques.
Ou rester appuyé la touche "Shift", c’est alors le chemin le plus
court qui est matérialisé.
La recopie du profil sera effective après avoir opéré un clic gauche avec la souris tout en gardant la touche shift
ou contrôle enfoncée.
Il ne reste plus qu’à continuer la saisie du polygone
normalement ou renouveler l’opération pour recopier une
partie d’un autre polygone déjà présent (figure ci-contre).
Voici un exemple de ce qu’il est possible de faire avec cette
méthode
e) Remplir/modifier les données attributaires
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Renseigner les informations attributaires au fur et à mesure de la numérisation
Une fois un polygone numérisé, il est possible de renseigner ses données
attributaires.
Choisir l’outil "Informations" de la barre d’outils "Général".
Et cliquer sur le polygone dont on veut consulter/modifier les données
attributaires.
Il est possible de renseigner directement les données attributaires du
polygone dans la boîte de dialogue "Infos".
La modification des données peut se faire indépendamment du fait qu’une couche soit cochée modifiable ou
pas dans le "Contrôle des couches".
Tout en gardant la boîte de dialogue "Infos" ouverte, il est possible de cliquer sur d’autres polygones et
d’accéder ainsi à leurs données attributaires.
Les modifications sont effectives à partir du moment où la couche est enregistrée :
Menu "Fichier", et "Enregistrer Table…"
La modification des données peut aussi se faire directement dans la table attributaire, il est alors préférable
d’utiliser l’outil de sélection pour disposer de la symbologie appropriée et ainsi être sûr de la ligne sur laquelle
on modifie les attributs.
Modifier les données attributaires pour plusieurs polygones à la fois
Il est possible de modifier en une seule opération les attributs d’un champ pour toutes les entités d’une Table.
Ouvrir une "fenêtre données" et faire un clic droit dans cette fenêtre, choisir dans le menu contextuel "Mettre à
jour Colonne…".
Si des entités sont sélectionnées, MapInfo considère l’ensemble de ces entités comme une table
(temporaire). Il est donc possible de choisir cette table (la table sélection) comme étant celle à mettre jour. Les
modifications qui seront apportées lors de cette mise à jour sur une table sélection seront prises en compte
dans la table d’origine pour les entités sélectionnées.
La boite de dialogue "Mettre à jour Colonne" est à
configurer avec attention pour éviter toute erreur.
Choisir la Table à mettre à jour.
Il est possible d’utiliser les données présentes
dans une autre table que celle à mettre à jour,
moyennant une jointure (un champ commun, ou
par jointure spatiale).
Etre très attentif à la colonne à mettre à jour.
Remplir la valeur à renseigner.
Le bouton "Expression" permet de configurer une formule
à l’aide d’autres champs ou d’expressions mathématiques.
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Forum des Marais Atlantiques 16
Exemple
Soit une table attributaire composée de trois champs, A, B, et C et une première ligne d’enregistrement :
A (type entier long) B (type entier long) C (type texte)
2 5
Si l’on configure la boite de dialogue " Mettre à jour Colonne" pour mettre à jour le champ C, voici différents
exemples de formules que l’on peut utiliser et leurs résultats :
Formule Résultat
1 "tadam" tadam
2 A & B 25
3 A + B 7
4 A & B + B 255
5 A & (B + B) 210
6 A & " et " & B 2 et 5
Le caractère "&" est appelé caractère de concaténation. Si le champ C avait été de type numérique, les
formules utilisant ce caractère auraient été inopérantes.
Noter la différence de comportement entre les formules n°4 et n°5. Dans la n°4, le sigle mathématique "+" est
interprété comme un caractère de concaténation ce qui n’est pas le cas pour la formule n°5. Il est primordial de
faire un bon usage des parenthèses ou plus prudemment, de décomposer les formules pour les appliquer
étape par étape en stockant les résultats dans des champs créés temporairement.
Exemple d’utilisation
Ajouter une colonne à la table
attributaire de la couche inventaire
de type flottant.
Ouvrir une "fenêtre données",
opérer un clic droit dedans et choisir
le menu "Mettre à jour Colonne".
Choisir la table inventaire, utiliser
une colonne de la table inventaire,
choisir la nouvelle colonne comme
étant celle à mettre à jour et
appuyer sur le bouton "Expression".
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
Lorsque la numérisation de l’inventaire est faite, c’est le moment d’utiliser le traducteur
universel (Cf. I.c) pour convertir l’inventaire au format shape d’ESRI, et importer la couche
vectorielle dans Gwern. Ce logiciel propose une saisie assistée et rapide des données
attributaires.
GWERN dispose d’un menu d’export permettant de récupérer et d’ouvrir dans Mapinfo les
données saisies. Ces exports sont possibles dans différents formats. Pour les utilisateurs de
MapInfo L’export de la base de données au format TXT est à privilégier par rapport a l’export
au format .mdb.
Pour se familiariser à l’utilisation de Gwern, se reporter au guide d’utilisation.
Choisir "Area" dans la liste des fonctions, la formule s’inscrit automatiquement.
Area (obj, "sq km") donne les superficies en kilomètres carrés (square kilometer).
Modifier la formule comme suit pour obtenir des mètres carrés : Area(obj, "sq m")
Ou comme suit pour obtenir des hectares : Area(obj, "sq m") /10000
Pour obtenir la somme des surfaces de tous les polygones, utiliser le menu "Sélection", "Sélection SQL", et
renseigner la boite de dialogue "Sélection SQL" comme sur la capture d’écran ci-dessous :
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IV- Réaliser des cartes
a) L’Analyse thématique
Il s’agit de modifier la symbologie d’une couche vectorielle en fonction d’un ou plusieurs champs. Cette
modification de symbologie peut être dans un cas simple une affectation d’une couleur à chaque polygone de
cette couche en fonction de la valeur d’un champ. Dans un cas plus complexe, il peut s’agir d’affecter à chaque
polygone un graphique créé à partir de plusieurs champs de la table attributaire.
Menu "Carte" puis "Analyse Thématique..."
La boîte de dialogue permet de choisir :
le type d’analyse ;
la table sur laquelle elle va porter ;
le ou les champs à représenter (les données peuvent provenir d’un autre tableau de
données moyennant une jointure sur un champ commun ou une contrainte géographique (les objets de
la tables A contenu dans la table B, ou les objets de la table A s’intersectant avec ceux de la table B);
la légende associée.
Chaque analyse thématique crée une couche supplémentaire qui peut être cachée en utilisant le contrôle des
couches.
Pour afficher la légende relative à l’analyse thématique, menu "Options", et "Afficher légende".
Pour modifier une analyse thématique :
Menu "Carte" puis sous menu "Modifier Analyse Thématique", ou un double clic sur son nom dans le
contrôle des couches, ou double clic dans la fenêtre "Légende".
Une analyse thématique peut être sauvegardée dans un document (.wor), menu "Fichier", et "Enregistrer
document sous…".
Il est possible de créer une légende qui ne soit pas liée à une analyse thématique (menu "Carte", et "Créer
légende").
b) Fenêtre "Mise en Page…"
Menu "Fenêtre", et "Mise en Page…".
Une fenêtre de mise en page permet de créer un document cartographique en vue d’une impression. Il est
possible d’y insérer :
les contenus des autres fenêtres (Carte, Données, Graphique, Légende).
Sélectionner et dessiner le cadre dans la fenêtre mise en page, à l’aide de l’outil "Cadre" de la
barre d’outils "dessins".
du texte (titre, copyrights, sources des données, date de réalisation, auteur…).
Utiliser l’outil "Texte" de la barre d’outils "Dessins".
d’autres éléments graphiques (flèche nord, barre d‘échelle, ..), images non calées (logo). Pour insérer
une flèche du nord, il faut ajouter l’outil à la barre d’outils "Dessins" (Menu "Outils", puis
"Gestionnaire d’outils" et cocher l’outil "Flèche Nord"). Un outil spécifique pour les barres d’échelle
est disponible sur la barre d’outil Générale (à mettre en place au préalable sur une fenêtre carte).
Des outils supplémentaires (.MBX) sont présents par défaut et accessibles via le "Gestionnaire d’outils".
Le format de la fenêtre mise en page peut étre modifié avec le menu "Fichier", et "Configuration de
l’impression…".
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Forum des Marais Atlantiques 19
Conclusion
Outre l’hétérogénéité des données produites, les défauts récurrents de qualité sont un frein à leur exploitation.
Sans être exhaustif sur les fonctionnalités de MapInfo, ce guide permet une prise en main rapide et une
appropriation des outils permettant une numérisation correcte.
Le Forum des Marais Atlantiques apporte son aide aux acteurs locaux investis dans une démarche d’inventaire
de zones humides : formation, édition de guides, mise à disposition de CCTP type et de l’outil logiciel Gwern,
appui technique à la demande.
http://www.forum-zones-humides.org/
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Grand axe
Petit axe
Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées
Il faut différencier deux types de systèmes, les systèmes de coordonnées géographiques et les systèmes
de coordonnées projetés qui découlent des premiers mais permettent de représenter la réalité sur une
surface plate (écran, papier), avec des coordonnées en mètres alors que pour les systèmes géographiques, il
s’agit de coordonnées angulaires.
Tout est question de déformation de la réalité, pour un
système de coordonnées. On commence par créer un
ellipsoïde (ou plus précisément un sphéroïde) qui colle le
mieux à la forme de la terre. Certains sphéroïdes sont faits
pour correspondre au mieux à la terre dans sa globalité,
d’autres pour représenter au mieux la réalité pour un pays
ou une région précise.
Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie. Elle est caractérisée par les longueurs de ses 2 demi-
axes.
Une fois que l’on dispose de ce sphéroïde, un méridien de référence est défini, par exemple Greenwich qui
sera la longitude 0 et un parallèle de référence, par exemple l’équateur, qui sera la latitude 0.
Après avoir choisi une unité d’angle, nous disposons d’un système de coordonnées géographiques : chaque
point se trouvant sur le sphéroïde peut être défini par sa latitude et sa longitude.
Latitude : angle partant du centre du sphéroïde que forme
le point à localiser avec le parallèle de référence (équateur).
La latitude peut être nord ou sud selon la position du point
par rapport à l’équateur.
Longitude : angle partant du centre du sphéroïde que forme
le point à localiser avec le méridien de référence
(Greenwich). La longitude peut être ouest ou est selon la
position du point à localiser par rapport au méridien de
référence (la longitude ouest est souvent défini avec une
valeur négative).
Si l’on veut obtenir un système de coordonnées projetées, il nous reste à choisir un système de projection.
Celui qui nous intéresse et qui concerne la France est le système conique conforme, qui est le système des
projections Lambert. Conforme signifie ici que ce type de projection restitue correctement les angles. Les
distances quant à elles subissent des déformations plus notoires.
Le principe expliqué de façon imagée est de projeter la surface du sphéroïde sur un cône de papier. En le
mettant à plat, on obtient une carte. En définissant artificiellement un repère orthonormé dont le centre se situe
à l’ouest et au sud de la zone à cartographier, nous disposons d’une projection ou tous les points peuvent se
définir avec des coordonnées en x (axe ouest/est) et y (axe sud/nord) en unité de distance (ex : le mètre) avec
des valeurs positives.
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Dans le cas des projections Lambert, ce cône n’est pas simplement posé sur le sphéroïde, mais sécant. Il
coupe le sphéroïde au niveau de deux parallèles dits parallèles standards. Ceci a pour effet de réduire les
erreurs qui seraient plus importantes dans le cas d’un cône simplement tangent en un point à l’ellipsoïde. En
effet les zones proches de ce point de tangence subiraient une déformation négligeable mais ce ne serait pas
le cas des zones de France les plus éloignées.
Dans le cas d’un cône sécant, on peut considérer que les déformations sont quasiment nulles pour les zones
proches du plan sécant. Et que les zones les plus éloignées de ce plan sécant sont à une distance raisonnable
et ne subissent pas de déformations trop importantes.
Point de passage des
parallèles standards
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Annexe 2 - Reprojeter une couche vectorielle
Le système de projection qui doit être utilisé actuellement est le Lambert 93 (depuis 2009, loi de mars 2006).
Normalement MapInfo arrive très bien à "reprojeter à la volée", c’est-à-dire à changer de façon temporaire le
système de projection d’un fichier afin de le caler avec le premier fichier ouvert dans la "fenêtre carte". Mais il
reste préférable de n’utiliser qu’un seul système de projection. Dans le cas où vous disposez de vieilles
données en Lambert II étendu ou un autre système NTF, Il sera alors opportun de reprojeter ces couches en
Lambert 93 (système RGF).
Il faut savoir que les systèmes de projection diffèrent légèrement d’un logiciel à l’autre.
Prenons un exemple, vous utilisez l’outil "traducteur universel" pour importer une couche créée dans un logiciel
utilisant le format .shp d’ESRI au format .tab.
Vous récupérez donc les quatre fichiers nécessaires, dont le .prj.
MapInfo ne reconnaît pas le système de projection comme un des siens, et ne sait pas non plus lui attribuer un
système équivalent. Vous serez donc obligé de préciser vous-même le système de projection et de connaître
les équivalences entre ArcGIS, et Mapinfo (QGIS utilisé aussi les codes EPSG, la correspondance est donc
évidente entre ces deux logiciels):
Si lors de l’import, un système de projection non équivalent est défini le calage ne se fera pas correctement. La
solution la plus simple est de recommencer l’import.
Si vous ne disposez pas des fichiers d’origine, une redéfinition du système de projection est possible
moyennant un export MIF/MID et en remplaçant la ligne définissant le système de coordonnées dans le fichier
MIF (par exemple, le système de projection de votre couche vectorielle est le Lambert II Centre mais il est
erroné, et ce fichier devrait être projeté en Lambert II Carto (=étendu)). Voici la marche a suivre :
Mapinfo (borne non précisée) ArcGis
Lambert I Carto – Paris [EPSG : 27571] NTF Lambert I Carto
Lambert II Carto – Paris [EPSG : 27572] NTF Lambert II étendu
Lambert III Carto – Paris [EPSG : 27573] NTF Lambert III Carto
Lambert IV Carto – Paris [EPSG : 27574] NTF Lambert IV Carto
Lambert I Nord – Paris [EPSG :27561] NTF Lambert Zone I
Lambert II Centre – Paris [EPSG : 27562] NTF Lambert Zone II
Lambert III Sud – Paris [EPSG : 27563] NTF Lambert Zone III
Lambert IV Corse – Paris [EPSG : 27564] NTF Lambert Zone IV
France Lambert-93 [EPSG : 2154 ] RGF93 Lambert 93
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Créer une nouvelle table en Lambert II Carto dans MapInfo et l’exporter en MIF/MID (menu "Table") ;
Ouvrir le fichier MIF avec le Bloc-notes et copier la ligne qui commence par "CoordSys" (normalement
la cinquième) ;
Exporter en MIF/MID la couche ayant le système de projection erroné. Ouvrir le fichier MIF dans le
Bloc-notes et remplacer la ligne par celle copiée précédemment. Enregistrer.
Réutiliser le traducteur universel pour traduire le MIF/MID corrigé au format .tab
Attention l’opération décrite ci-dessus n’est pas une reprojection, mais une redéfinition d’un système de
projection (les coordonnées de chaque point ne sont pas recalculées dans ce cas).
Pour reprojeter il suffit d’utiliser le menu "Fichier", et "Enregistrer Table sous…", et d’utiliser le bouton
"Projection" pour choisir une nouvelle projection (Dans ce cas, tous les points des géométries seront convertis
et les valeurs de leurs coordonnées seront donc changées).
Une transformation du Lambert II étendu au Lambert 93 est une transformation entre deux
sphéroïdes (sortes d’ellipsoïdes) différents. Le Lambert II étendu est basé sur l’ellipsoïde de
Clarke 1880 alors que le Lambert 93 est basé sur l’ellipsoïde GRS 1980, qui est celui utilisé
généralement dans la plupart des systèmes de projection européens et également par le
système de positionnement GPS.
Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie suivant une dimension. Il est caractérisé
par les longueurs de ses 2 demi-axes.
La terre n’est pas non plus une sphère écrasée, dans la réalité il s’agit plutôt d’un patatoïde. Le
choix d’un sphéroïde est donc un compromis. Chaque pays a préféré choisir un ellipsoïde
convenant le mieux à la forme de la terre sur son territoire. La technologie du GPS a tout
révolutionné et a fait prendre conscience en France que l’on se devait d’avoir un système de
coordonnées de référence compatible avec le système de coordonnées des GPS, en
l’occurrence le WGS84. Ainsi nous ne sommes plus obligés d’appliquer des transformations
géométriques altérant nos données lors d’une conversion du WGS84 au lambert93. Nous avons
donc actuellement un système de projection compatible avec le GPS.
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