Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

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AGIR ET S’ENGAGER Rapport de Responsabilite Sociale d E n treprise 2012-2013

description

Crédit Agricole S.A. publie, pour la première fois, son rapport de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Ce rapport public, accessible sur Internet donne la parole à celles et ceux qui incarnent cette démarche. La politique RSE de Crédit Agricole S.A. est concrète. Elle passe par la prise en compte des problématiques sociales, sociétales et environnementales, tant dans l’élaboration des produits et services proposés à la clientèle, qu'en tant qu'employeur et acteur du territoire. Reconnue en externe, le Groupe ayant intégré cette année plusieurs indices extra-financiers, cette politique se mesure, en interne, dans une démarche de progrès, baptisée FReD.

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1RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

AGIR ETS’ENGAGER

Rapport de Responsabilite Sociale d ’Entreprise 2012-2013

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6,9 millions de sociétaires sont à la base de l’organisation coopérative du Crédit Agricole. Ils détiennent sous forme de parts sociales le capital des 2 512 Caisses locales

et désignent chaque année leurs représentants : 29 000 administrateurs qui portent leurs attentes au cœur du Groupe.

Les Caisses locales détiennent l’essentiel du capital des 39 Caisses régionales. Les Caisses régionales sont des banques régionales coopératives qui offrent

à leurs clients une gamme complète de produits et services. L’instance de réflexion des Caisses régionales est la Fédération Nationale du Crédit Agricole,

lieu où sont débattues les grandes orientations du Groupe.

À travers la SAS Rue La Boétie, les Caisses régionales sont l’actionnaire majoritaire, à 56,3 %, de Crédit Agricole S.A. Banque centrale et organe central du Groupe,

Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital des Caisses régionales (sauf la Corse) et regroupe les filiales du groupe Crédit Agricole en France et à l’international.

EN CHIFFRES

51 MILLIONS DE CLIENTSDANS LE MONDE

31 MDS €PRODUIT NET BANCAIRE

10,6 MDS €

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION

71 MDS €CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE

11,8 %*RATIO CORE TIER ONE

150 000COLLABORATEURS

* pro forma de la cession d’Emporiki

56,3 %DU CAPITAL DÉTENU PAR LES 39 CAISSES RÉGIONALES, VIA LA HOLDING SAS RUE LA BOÉTIE

0,3 %DU CAPITAL EN AUTOCONTRÔLE

43,4 %DU CAPITAL DÉTENU PAR LE PUBLIC

01 Investisseurs institutionnels : 27,9 %

02 Actionnaires individuels : 11,1 %

03 Salariés via les fonds d’épargne salariale : 4,4 %

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RÉPARTITION DU CAPITAL DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.

L’ORGANISATION DU GROUPE

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Les Caisses régionales de Crédit Agricole, leurs Caisses locales et Crédit Agricole S.A.forment le périmètre du groupe Crédit Agricole et développent le modèle

de la banque universelle de proximité. Ce modèle s’appuie sur les synergies entre les banques de proximité et les métiers spécialisés qui leur sont associés.

BANQUE DE PROXIMITÉ LEADER EN FRANCE ET ACTEUR MAJEUR

EN EUROPE AVEC PRÈS DE 11 300 AGENCES AU SERVICE DE PLUS DE 32 MILLIONS DE CLIENTS

39 CAISSES RÉGIONALES DE CRÉDIT AGRICOLESociétés coopératives et banques de plein exercice à fort ancrage

local, les Caisses régionales de Crédit Agricole commercialisent toute la gamme de produits et services bancaires et financiers aux particuliers,

agriculteurs, professionnels, entreprises et collectivités publiques.

LCLLCL est un réseau de banque de détail, à forte implantation urbaine

dans toute la France, organisé autour de quatre métiers : la banque de proximité pour les particuliers,

la banque de proximité pour les professionnels, la banque privée et la banque des entreprises.

BANQUE DE PROXIMITÉ À L’INTERNATIONALLe Crédit Agricole déploie, à l’international, son modèle de banque universelle de proximité, principalement en

Europe et dans le Bassin méditerranéen.

BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT UN RÉSEAU MONDIAL DANS LES PRINCIPAUX PAYS D’EUROPE, DES AMÉRIQUES ET D’ASIE • Banque de financement• Banque d’investissement• Optimisation de la dette et distribution• Banque de marchés

AUTRES FILIALES. SPÉCIALISÉES.

• Crédit Agricole Immobilier• Crédit Agricole Capital

Investissement & Finance• Uni-éditions

• Crédit Agricole Cards & Payments

GESTION DE L’ÉPARGNE DES POSITIONS DE PREMIER PLAN EN FRANCE ET EN EUROPE• 1er bancassureur en France• 1er en gestion d’actifs en Europe• Un acteur majeur en banque privée

SERVICES FINANCIERS. SPÉCIALISÉS.

• 1er en affacturage en France • Un des leaders français du crédit-bail

• Un acteur majeur du crédit à la consommation en Europe

Avertissement : le présent document se réfère à Crédit Agricole S.A., société cotée détenant environ 25 % du capital des Caisses régionales. Le texte se réfère également au groupe Crédit Agricole dont le périmètre intègre la totalité de l’activité et du capital des Caisses régionales.

LA BANQUE UNIVERSELLE DE PROXIMITÉ : UNE OFFRE BANCAIRE INTÉGRÉE AU SERVICE DES ACTEURS DE L’ÉCONOMIE

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SOMMAIRE

02 Message du Président et du Directeur général

04 Nos faits marquants06 Clients et territoires au cœur

de notre modèle coopératif

26 Diversifier le recrutement des jeunes28 Développer l’employabilité

des collaborateurs 32 Favoriser l’égalité des chances36 Assurer la prévention des risques

et le bien-être au travail38 Être responsable sur toute la chaîne

12 Renforcer la confiance 17 Avoir une politique de lobbying

transparente 18 Être à l’écoute des clients20 Aider à faire face

Partie 1NOTRE RESPONSABILITÉÉCONOMIQUEPartie 2NOTRE RESPONSABILITÉSOCIALE

44 Accompagner la transition énergétique48 Investir de façon responsable51 Limiter et réduire notre empreinte

écologique

56 Mesurer notre performance RSE58 FReD, au cœur de notre démarche RSE60 Le client au cœur de la gouvernance

à tous les échelons62 Critères RSE de gouvernance en 201263 Indicateurs sociaux et environnementaux68 Table de concordance70 Extrait du rapport de gestion

de Crédit Agricole S.A.

Partie 3NOTRE RESPONSABILITÉENVIRONNEMENTALE

INDICATEURS ET ANNEXES

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PROFIL

LE GROUPE CRÉDIT AGRICOLE EST LE LEADER DE LA BANQUE UNIVERSELLE DE PROXIMITÉ EN FRANCE ET L’UN DES TOUT PREMIERS ACTEURS BANCAIRES EN EUROPE.

PREMIER FINANCEUR DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE, LE GROUPE CRÉDIT AGRICOLE ACCOMPAGNE LES PROJETS DE SES CLIENTS EN FRANCE, EN EUROPE ET DANS LE MONDE. LEADER EN BANQUE DE PROXIMITÉ, IL EXERCE TOUS LES MÉTIERS QUI LUI SONT ASSOCIÉS : ASSURANCE, GESTION D’ACTIFS, CRÉDIT-BAIL ET AFFACTURAGE, CRÉDIT À LA CONSOMMATION, BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT.

FORT DE SES FONDEMENTS COOPÉRATIFS ET MUTUALISTES, DE SES 150 000 COLLABORATEURS ET DE SES 29 000 ADMINISTRATEURS DES CAISSES RÉGIONALES ET LOCALES, LE GROUPE CRÉDIT AGRICOLE EST UNE BANQUE RESPONSABLE ET UTILE, AU SERVICE DE 51 MILLIONS DE CLIENTS, 6,9 MILLIONS DE SOCIÉTAIRES ET 1,2 MILLION D’ACTIONNAIRES.

LE CRÉDIT AGRICOLE SE DISTINGUE PAR UNE POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE DYNAMIQUE ET INNOVANTE. IL FIGURE DANS LE TOP 3 DU CLASSEMENT ÉTABLI PAR NOVETHIC SUR LA COMMUNICATION RESPONSABLE DES 31 PLUS GRANDES BANQUES ET COMPAGNIES D’ASSURANCE EUROPÉENNES.

www.credit-agricole.com

UNE BANQUE AU SERVICE DE 51 MILLIONS DE CLIENTS*

11 277 AGENCES DANS 11 PAYS * (DONT 9 090 EN FRANCE ET 942 EN ITALIE)

UNE PRÉSENCE MONDIALE DANS 60 PAYS

UN ACTEUR AU SERVICE DE L’ÉCONOMIE2003 - Adhésion au Pacte mondial des Nations Unies et aux Principes Climat

2003 - Adoption des Principes Équateur par Crédit Agricole Corporate and Investment Bank

2006 - Signature des Principes pour l’investissement responsable par Amundi et Crédit Agricole Assurances

2010 - Signature de la Charte des achats responsables entre grands donneurs d’ordres et PME

CRÉDIT AGRICOLE S.A. FAIT PARTIE DE PLUSIEURS INDICES DE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE :

01RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

* Y compris les Caisses régionales

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02

Jean-Marie Sander, Président et Jean-Paul Chiffl et, Directeur général

de Crédit Agricole S.A.

Point de vue

LA RSE AU CŒUR DES ORIENTATIONS

STRATÉGIQUES DU GROUPE

MESSAGE DU PRÉSIDENT ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

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03RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Au Crédit Agricole, la politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) repose sur une démarche prag-matique, qui irrigue tout le Groupe et met chaque collaborateur en action.

Nous cherchons à prendre en compte dans l’élaboration de nos produits, de nos services et dans toutes nos pra-tiques les préoccupations sociales, socié-tales et environnementales qui sont celles du monde d’aujourd’hui. Par exemple, nous mettons en place avec Crédit Agricole CIB, notre banque de fi nancement et d’investis-sement, de nouvelles politiques de fi nan-cement dans les secteurs sensibles ; nous développons l’investissement socialement responsable avec Amundi ; en matière de paiement, nous lançons une carte bancaire respectueuse de l’environnement ; nous fi nançons les énergies renouvelables ; nous accompagnons les particuliers en leur pro-posant une démarche d’éco-rénovation de leur habitat ; nous améliorons le traitement des réclamations de nos clients.

En bâtissant notre Projet de Groupe, en 2010, nous avons identifi é quatre grands enjeux de la société d’au-jourd’hui qui nous offrent un rôle à jouer : l’agriculture et l’agro-alimentaire, le logement, la santé et le vieillissement de la population et l’économie de l’énergie et de l’environnement. Tous comportent une importante dimension RSE.

Nous poursuivons également nos efforts pour réduire notre empreinte environnementale directe. Le groupe Crédit Agricole S.A. a lancé, pour toutes ses entités, une démarche “papier respon-sable” et a investi dans des serveurs infor-matiques moins consommateurs d’énergie, reconnus par une certifi cation européenne. Mais parce que nous aurons toujours une empreinte écologique résiduelle, nous avons décidé de la compenser depuis 2008. Nous avons investi dans le fonds Livelihoods, lancé en 2011 avec Danone, Schneider Electric et la Caisse des Dépôts et Consignations, pour soutenir des projets de développement en Afrique et en Asie qui seront générateurs de crédits carbone à partir de 2014.

Enfin, en interne, nous mettons en place une politique qui vise à aider cha-cun à trouver sa place dès le recrutement, à exercer son métier dans des conditions favorables et à gagner en valeur tout au long de son parcours.

Notre Groupe est composé de 39 banques coopératives, les Caisses régionales ; il comprend d’autres banques de détail (LCL et les banques de proxi-mité à l’international) ainsi que des fi liales spécialisées : banque de financement et d’investissement, assurance, gestion d’actifs, métiers fi nanciers spécialisés (crédit à la consommation, crédit-bail et affac-turage, etc.).

Chacune de ces entreprises a une culture et une histoire fortes. Chacune a ses pratiques RSE. Mais nous avons voulu les renforcer par des démarches d’incitation au progrès et de mesure de la performance. Les Caisses régionales ont adopté un Pacte coopératif et territorial, avec l’ambition de donner à chacun de nos clients les moyens de son dévelop-pement. Chez Crédit Agricole S.A., notre démarche de progrès s’appelle FReD, un dispositif structurant pour faire avancer la RSE, à tous les niveaux de l’entreprise. Nos progrès sont audités par un cabinet d’audit indépendant. Notre entrée récente dans les indices extra-fi nanciers Vigeo - NYSE Euronext montre que notre démarche est reconnue : nous avançons sur le chemin de la RSE.

Cet engagement RSE découle de notre ADN coopératif et mutualiste. La culture du Crédit Agricole, faite de concret, d’engagement sur le terrain, de souci de la performance, s’adapte depuis plus de cent ans à toutes les évolutions économiques et sociales. Mais elle doit être constamment nourrie et réinventée. Elle nous impose aujourd’hui, sans doute plus que chez d’autres, d’avoir une ambition forte en matière de responsabilité sociale d’entreprise. Ce rapport RSE, le premier du genre pour Crédit Agricole S.A., est une manifestation de plus de cette ambition.

NOTRE PREMIER RAPPORT RSE, L’EXPRESSION DE NOTRE AMBITION EN MATIÈRE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE

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NOS FAITS MARQUANTS

Inclure des critères sociaux et environnementaux dans les politiques de financementCrédit Agricole CIB a mis en place des politiques sectorielles dans les domaines suivants  : armement, pétrole et gaz, gaz de schiste, centrales thermiques charbon, centrales hydroélectriques et nucléaires. Cette démarche témoigne de la volonté du Crédit Agricole d’intégrer les enjeux citoyens, notamment le respect des droits humains, la lutte contre le réchauf-fement climatique et la préservation de la biodiversité.

Des investissements responsables avec AmundiAmundi a choisi d’intégrer progressive-ment dans tous ses processus d’analyse et ses décisions de gestion d’actifs les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG). Convaincue que la performance globale des entreprises et la responsabilité d’un gestionnaire d’actifs dépassent le cadre purement financier, Amundi a déployé un système rigoureux d’analyse des entreprises et des États sur ces critères extra-financiers.

Éco-rénovation, les habits neufs de l’habitatPour accompagner les particuliers dans leurs projets de travaux d’économies d’énergie, huit Caisses régionales ont testé une offre innovante. Celle-ci asso-cie une proposition de financement “vert”

à l’audit et à l’expertise de partenaires experts permettant aux propriétaires de prioriser leurs travaux d’efficacité énergétique dans leur habitat. Pendant trois mois, plus de 330 agences et 280 conseillers du Crédit Agricole ont pu vali-der la valeur ajoutée du projet et capita-liser sur le retour d’expérience en vue de son déploiement.

Le risque environnemental s’invite dans les dossiers de crédit PMEEn partenariat avec le cabinet Lepage et une dizaine de Caisses régionales, Crédit Agricole S.A. a élaboré un outil de gestion du risque sur 11 secteurs avec un ques-tionnaire pour aider le chargé de clientèle à évaluer le risque environnemental des projets de ses clients avant la décision de crédit. L’outil est en test depuis novembre 2012 dans deux Caisses régionales.

Trois résidences BBC entre sobriété énergétique et mixitéEn 2012, Crédit Agricole Immobilier a livré et mis en service trois nouvelles résidences labélisées BBC (Bâtiment Basse Consommation) : “Le Cazalot” composé de 49 appartements près de Bordeaux, “Les Bois Dortis”, résidence de 13 logements collectifs et 15 villas à proximité de Toulouse et le “Pavillon Vert”, 124 logements près de Montpellier. Économes en énergie et respectueuses de l’environnement, ces résidences favo-risent également la mixité sociale, notam-ment en associant logements collectifs et individuels.

tonnes de CO2 compensées par le Groupe depuis cinq ans.

logements BBC (Bâtiment Basse Consommation) d’ores et déjà produits par Crédit Agricole Immobilier.

CHIFFRES CLÉS

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05RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

missions de bénévolat de compétences proposées aux collaborateurs.Collecte de 41 700 euros au profi t de 5 associations.

1re édition des Journées solidaires

Coup de chapeau aux démarches bio-innovantesEn remettant pour la seconde fois le Prix de “l’excellence Bio”, le Crédit Agri-cole et l’Agence Bio ont récompensé le développement d’une technique de thermothérapie favorisant la conserva-tion des fruits et la création d’un nou-veau grain bio petit épeautre qui dyna-misent la fi lière bio.

Accompagner les collaborateurs dans leur carrièreInscrire la mobilité interne et l’évolu-tion professionnelle comme source de motivation durable des collaborateurs et facteur de fi délisation, tel est l’objectif de l’accord Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) signé par les Comités d’entreprise des entités consultées le 6 juillet 2012. Élaboré en co-construction à l’issue d’ateliers de travail ayant mobilisé 160 représentants des organisations syndicales et de la Direction des Ressources Humaines, cet accord a débouché sur la création de deux instances : le Comité GPEC, qui assure désormais le suivi de l’ac-cord, et l’Observatoire des métiers, qui anticipe les évolutions des besoins et des métiers sensibles pour les traduire en compétences et en emplois.

BÉNÉVOLAT SOLIDAIREDes salariés engagés

Lors du lancement du programme de bénévolat de compétences SOLIDAIRES, en 2012, relayé sur ca-solidaires.fr, près de 1 000 collaborateurs se sont inscrits sur le site et de nombreuses initiatives déployées par Crédit Agricole S.A. et ses fi liales ont permis aux associations partenaires du Groupe de se faire connaître, de récolter des fonds et de mobiliser des bénévoles salariés.

ÉCO-PROJET, LA FORÊT TROPICALE REPREND SES DROITS Dans le cadre du programme annuel de compensation des émissions de gaz à effet de serre, les collaborateurs de Crédit Agricole S.A. ont sélectionné un projet de régénération de la forêt tropicale de Bornéo. Avec 25 000 hectares de forêt tropicale régénérés, la faune et la fl ore restaurées, ce sont plus de 1 680 tonnes de CO2 qui sont compensées par l’achat de certifi cats carbone.

FOCUS

CHIFFRE CLÉ

FOCUS

© EcoAct/FTF

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CLIENTS ET TERRITOIRES AU CŒUR DE NOTRE MODÈLE COOPÉRATIF

LE CRÉDIT AGRICOLE EST UN GROUPE BANCAIRE DÉCENTRALISÉ ANCRÉ DANS LES TERRITOIRES.

IL S’EST CONSTRUIT SUR LES VALEURS MUTUALISTES DE SES BANQUES COOPÉRATIVES RÉGIONALES.

LE CLIENT AU CŒUR DE LA GOUVERNANCEDans une gouvernance mutualiste, le pouvoir de décision associe étroitement le Conseil d’administration, représen-tant les clients sociétaires, et la Direc-tion générale. En inscrivant dans ses fondements la règle du double regard, les banques mutualistes ont anticipé les lois bancaires comme celle relative aux nouvelles régulations économiques (NRE) ou la règle dite des “quatre yeux” qui impose une double supervision des activités bancaires. Ainsi, les fonctions sont dissociées : la définition des orien-tations stratégiques et le contrôle de leur mise en œuvre incombent au Conseil d’administration et au Président, alors que les responsabilités exécutives sont exercées par la Direction générale. Dans chaque Caisse régionale, le Conseil d’administration se réunit au moins une fois par mois pour définir les orientations stratégiques et contrôler leur application.

En conséquence, les clients socié-taires qui contribuent aux fonds propres de la banque participent à la vie démocratique de l’entreprise. Ils disposent d’un droit de vote sur le principe “1 homme, 1 voix” et leurs re-présentants élus participent aux grandes

décisions de la banque ; les clients sociétaires ont la possibilité, chaque année, de rencontrer les dirigeants de la banque ; ils bénéficient de produits et services qui leur sont réservés (carte sociétaire, livret sociétaire, etc.) ; ils ont accès à des informations pédagogiques sur la gestion, les résultats et les orien-tations de la banque. En règle générale, une part importante des résultats de la banque n’est pas redistribuée mais conservée en réserves pour conforter sa solidité et financer les investissements de long terme.

L’organisation du Groupe conserve la décentralisation comme “marque de fabrique” avec une prise de décision partagée entre d’une part des structures locales et régionales, proches du terrain, et d’autre part des instances nationales. Des représentants des structures régio-nales participent à la gouvernance des instances nationales. La banque cen-trale du Groupe Crédit Agricole S.A. contrôle également les filiales spéciali-sées qui mettent leurs compétences à la disposition des réseaux du Groupe. Crédit Agricole S.A. est coté en Bourse. 56 % du capital sont détenus par les Caisses régionales. La société cotée compte aussi 1,2 million d’actionnaires individuels.

DIALOGUE DIRECT AVEC LES ANALYSTES ET INVESTISSEURSCrédit Agricole S.A. a organisé début 2013, pour la première fois, un échange direct entre un administrateur indépendant représentant le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. et les acteurs de marché et de l’Investissement socialement responsable, sur la thématique de la gouvernance.

UN HOMME

UN DROIT DE VOTE SUR LE PRINCIPE 1 HOMME, 1 VOIX

UNE VOIX

FOCUS

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07RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

VIVIFIER LE MODÈLE COOPÉRATIFLe Crédit Agricole multiplie les initiatives pour installer ce modèle coopératif et territorial dans chaque pratique au service d’une relation client à la fois plus humaine et plus technologique, plus proche à tous les moments de la vie. Dans le cadre du congrès de la Fédéra-tion Nationale du Crédit Agricole réuni à Bruxelles en octobre 2012, les Caisses régionales de Crédit Agricole ont confi r-mé leur volonté d’amplifi er leur dimen-sion coopérative à l’horizon 2015.La banque a ainsi formalisé un Pacte coopératif et territorial : être un porte-parole proactif des valeurs coopératives dans le monde, suivre et mesurer l’utilité de son action pour les territoires dans lesquels elle agit.

Les engagements du Pacte coopératif et territorial s’axent autour :— de l’excellence dans la relation client,— du développement économique des territoires et de l’environnement,— de la Gouvernance coopérative et mutualiste,

— de pratiques de gestion des res-sources humaines exemplaires, — de l’affi rmation concrète de la res-ponsabilité sociétale du Crédit Agricole dans les territoires pour privilégier l’inté-rêt collectif.Lancé début 2013, le Pacte coopératif et territorial vient structurer et consolider les engagements RSE dans les Caisses régionales.

APPORTER UNE RÉPONSE AUX ENJEUX ÉCONOMIQUES ET SOCIÉTAUXS’engager sur le terrain signifi e accompa-gner les grands défi s sociétaux. Le Crédit Agricole a choisi quatre domaines d’ex-cellence dans lesquels la banque entend devenir une référence à l’horizon 2015 :

• agriculture et agroalimentaire,• logement,• économies de l’énergie et de

l’environnement,• santé et vieillissement.

Acteur historique du monde agricole Le Crédit Agricole est le leader bancaire français et l’un des principaux assureurs

LA DYNAMIQUE COOPÉRATIVE FAIT RESPIRER LE TERRITOIRE • Présence sur tout le territoire avec

7 000 agences Crédit Agricole• 85 % de résultats investis dans

l’économie locale• 100 % de l’épargne bancaire consacrée

aux fi nancements locaux• Participation active des élus aux décisions

de la banque et au développement local• Participation des sociétaires dans

l’accompagnement des projets locaux• Valorisation du patrimoine culturel

et architectural

du secteur de l’agriculture et de l’agroa-limentaire. Il souhaite renforcer ce posi-tionnement.

Des logements pour tousPremière banque du logement en France, Crédit Agricole est aussi un constructeur de solutions sur toute la chaîne de valeur immobilière. Le Groupe a renforcé son pôle métier à travers sa fi liale Crédit Agricole Immobilier.

Une économie durableFace aux défi s énergétiques et clima-tiques, le Groupe ambitionne de penser la croissance autrement en devenant un référent dans le domaine de l’économie de l’énergie et de l’environnement. Un vieillissement mieux anticipéPour répondre au vieillissement de la population, le Groupe facilite la mise en place de solutions de prévoyance, de santé, de retraite et de dépendance en s’appuyant sur son expertise de ban-cassureur. Le Crédit Agricole renforce également son partenariat aux côtés des acteurs et des structures spéciali-sées dans les questions de santé et de vieillissement.

FOCUS

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SOLIDAIRE AVEC LES TERRITOIRESEn mettant à profit leur ancrage local au service des territoires, la plupart des Caisses régionales alimentent un fonds de développement local permettant de financer des projets pour contribuer à la création et au maintien de l’activité éco-nomique locale.

Une participation active à la vie du territoireAnimées par une volonté de proximité et de solidarité avec les enjeux éco-nomiques et sociaux du territoire, les Caisses régionales se mobilisent à tra-vers plusieurs dispositifs : huit Caisses régionales ont mis en place une fonda-tion, quatorze ont créé une association et cinq un fonds de dotation. Sur l’ensemble des projets financés, 37 % concernent l’animation du territoire,

29 % la solidarité, 18 % le développe-ment économique, 16 % le patrimoine et 3 % l’environnement.

Le Groupe soutientl’entrepreneuriat territorialTrois Caisses régionales1 viennent de créer l’École Territoriale pour l’Innovation et la Coopération (ETICoop). L’ambition est de soutenir des projets innovants au service du développement de l’éco-nomie locale. L’accompagnement à la création d’entreprise, la formation et le financement, notamment par l’épargne de proximité, sont les trois axes de ce projet. Le dispositif est renforcé par un conseil composé de partenaires univer-sitaires et de l’Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel (IFCAM).Le Crédit Agricole a consacré 2,2 mil-liards d’euros aux besoins en fonds propres des PME dans les régions. Le

Groupe dispose pour cela de structures régionales, comme les 28 sociétés régionales d’investissement qui per-mettent aux Caisses régionales d’uti-liser une partie de leurs fonds propres en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Le Groupe dispose aussi de structures nationales, Sodica Capital Investissement et Amun-di Private Equity funds. Grâce à cette activité, le Crédit Agricole accompagne 730 entreprises en France représentant 156 000 emplois.

(1) Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, Aquitaine et Charente-Périgord

Forteresse de Polignac (Haute-Loire) / © Fondation Forteresse de Polignac

FOCUS

LA FONDATION DU CRÉDIT AGRICOLE - PAYS DE FRANCE ANIME LE PATRIMOINE DES RÉGIONS

Le Crédit Agricole a joué un rôle pionnier dans le mécénat en France dès 1979 : il a été le premier à créer une Fondation d’entreprise, reconnue d’utilité

publique en 1983, et à penser que le patrimoine était une ressource pour le développement culturel et économique des territoires. La Fondation du Crédit Agricole - Pays de France a également élargi la notion de patrimoine, au-delà des monuments et musées, aux sites naturels, vieux métiers, bâti rural, etc. Depuis 34 ans, la Fondation a aidé, avec les Caisses régionales, plus de 1 100 projets à se réaliser en versant 30 millions d’euros de subventions. En 2012, 42 projets ont mobilisé 2,1 millions d’euros.

Page 13: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

09RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

projets locaux financés en 2012 par les Caisses régionales.

TOOKETS, LA MONNAIE SOLIDAIRE DU CRÉDIT AGRICOLEComplémentaire, solidaire et locale, Tookets est tout cela à la fois. Créée par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne en 2011, cette monnaie correspond à une promesse de don. En utilisant une carte de paiement et un livret d’épargne sociétaire, le client collecte des Tookets. Il peut ensuite en faire profiter l’association de son choix, qui perçoit le don réel. Et ça fonctionne !

Fin avril, près d’un millier d’associations avaient reçu plus de 50 millions de Tookets1 versés par quelque 50 000 particuliers. D’ici à 2014, une dizaine de Caisses régionales devraient avoir adhéré à cette initiative.

(1) 1 euro = 100 Tookets

FOCUS

CHIFFRES CLÉS

Cultiver l’emploi localCrédit Agricole S.A. et ses filiales s’en-gagent aussi en faveur de l’emploi local et du développement régional. En 2012, le Crédit du Maroc a organisé des ses-sions de recrutement d’assistants com-merciaux dans les régions éloignées, afin de mieux cibler les compétences locales et participer au développement économique et social du territoire. Dans la même logique, Amundi a mis en place des fonds à forte utilité sociale et soli-daire, contribuant à l’économie réelle de proximité. Ces fonds investissent entre 5 % et 10 % de leurs actifs dans des entreprises ou des associations non cotées. Avec ces fonds, Amundi finance 13 entreprises locales, de l’habitat à l’entrepreneuriat social.

millions d’euros financés au total.

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Partie 1

NOTRE RESPONSABILITÉ

ÉCONOMIQUEPREMIER FINANCEUR DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE,

ACTEUR EUROPÉEN MAJEUR ANCRÉ AU CŒUR DES TERRITOIRES, LE CRÉDIT AGRICOLE EST ENGAGÉ

AUPRÈS DES PERSONNES ET DES ENTREPRISES, Y COMPRIS LES PLUS FRAGILES.

P. 12RENFORCER LA CONFIANCE

P. 17AVOIR UNE POLITIQUE

DE LOBBYING TRANSPARENTE

P. 18ÊTRE À L’ÉCOUTE DES CLIENTS

P. 20AIDER À FAIRE FACE

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11RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

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NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

RENFORCER LA CONFIANCE

LE GROUPE MESURE ET PLACE LA CONFIANCE ET LA SATISFACTION DU CLIENT

AU CŒUR DE SES ACTIONS EN IMPLIQUANT L’ ENSEMBLE DE SES COLLABORATEURS.

COMMERCIALISER DES PRODUITS EN TOUTE TRANSPARENCE

La conformité au cœur de l’intérêt du clientLe Groupe a mis en place, depuis le 1er juillet 2010, un dispositif de forma-tion et de vérification des connaissances professionnelles des collaborateurs chargés d’informer ou de conseiller les clients sur des instruments financiers.

Des collaborateurs mobilisés autour de la prévention des risquesLe Groupe a mis en place en 2004 et revu en 2010 un manuel de règles de conformité. De plus, afin que les colla-borateurs du Groupe intègrent efficace-ment ces règles dans leurs domaines respectifs, un e-learning a été déployé en 2012. Ce support de formation contient différents modules, adaptés aux principaux métiers du Groupe (Banque de proximité, Banque de financement, Gestion d’actifs, Assurances, etc.). Éga-lement composante de la démarche RSE, la lutte antifraude fait l’objet d’une

action de prévention auprès des collabo-rateurs. Initiée en 2012, cette formation sensibilise chaque collaborateur aux dif-férentes typologies de fraudes externes.

Une relation unique, la preuve par les engagements relationnels En 2012, le Crédit Agricole a lancé un programme d’entreprise sur la satisfac-tion et l’intérêt du client au cœur de toutes ses actions. Treize engagements ont été pris collectivement par l’ensemble des Caisses régionales dans l’intérêt de leurs clients et sociétaires dans cinq domaines :

• relation client,• reconnaissance de la fidélité,• service après-vente,• modularité et personnalisation

des offres, • indice de recommandation.

Trois premiers engagements ont été mis en œuvre en 2012 : objectivité, trans-parence et rétractation. Pour le client, chaque engagement se traduit en béné-fice concret et dans la durée. Pour le Groupe, ces engagements valorisent la

engagements relationnels ont été pris collectivement par l’ensemble des Caisses régionales dans l’intérêt de leurs clients et sociétaires.

CHIFFRE CLÉ

Page 17: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

13RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

collaborateurs au sein de huit Caisses régionales formés à la Relation Client 2.0 en 2012.

plus de

LA TRANSPARENCELa loyauté dans l’engagement

Le Crédit Agricole a choisi de faire de la transparence un engagement de premier ordre auprès de ses clients. Il s’engage à leur transmettre des informations claires et adaptées. L’intérêt du “mémo” est de présenter les avantages et les risques propres au produit souscrit. Une soixantaine de fiches “mémo” ont été créées et remises aux clients sur des produits et services de la banque au quotidien, que ce soit dans le domaine du crédit, de l’assurance ou de l’épargne. De son côté, le conseiller dispose d’un outil d’aide à la vente déclinant de manière opérationnelle la transparence et l’utilité. Il l’aide, de façon efficace, à matérialiser le devoir d’information et de clarté vis-à-vis du client.

FOCUS

CHIFFRE CLÉfidélité des clients, sont porteurs de va-leur ajoutée dans la relation et favorisent un meilleur service après-vente.

IMPLIQUER LES COLLABORATEURS POUR MIEUX SATISFAIRE L’INTÉRÊT DES CLIENTS

Favoriser la relation clientLe Crédit Agricole a imaginé la Relation Client 2.0 pour installer une plus grande proximité avec le client et une meilleure écoute. Lancé en septembre 2011, le projet a mobilisé plus de 800 collabo-

rateurs au sein de huit Caisses régio-nales. Seize pratiques visant à amélio-rer la satisfaction des clients – sur des thèmes comme le professionnalisme, l’écoute ou encore la proactivité – ont été testées durant huit mois.Le projet vise à tirer parti de tous les canaux de contacts existants : contact direct, par téléphone, sur internet ou SMS pour renforcer la proximité, l’inte-ractivité et l’accessibilité de l’information et la réactivité de la banque aux besoins du client. Les résultats positifs ont per-mis de lancer fin 2012 son déploiement progressif dans la totalité du réseau.

Avecle MEMO*

nos produits n’ont pas de secret pour vous.

* Fiche explicative simplifiée du produit souscrit. Renseignez-vous dans votre agence pour connaître les produits concernés.

Page 18: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

14

NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

LE POINT DE VUE

Quel était l’objectif

du projet Relation

Client 2.0 au départ ?

Les études menées auprès

de nos clients montraient que

nous nous étions progressi-

vement éloignés du cœur de

leurs préoccupations. Paral-

lèlement, en interne, nous

avions conscience que cer-

tains des modèles relation-

nels entre banque et sous-

cripteurs étaient devenus

obsolètes. Le client étant le

moteur de l’activité, il doit se

situer à l’épicentre du fonc-

tionnement de la banque.

Ce rééquilibrage va dans le

sens d’une logique d’intérêt

réciproque fondée sur un

bénéfi ce partagé.

Comment ce projet

s’incarne-t-il

concrètement ?

Nous avons structuré notre

approche autour de trois

valeurs portées par le Pro-

jet de Groupe : la proximité,

l’écoute et la loyauté. Mais

ces valeurs ne se décrètent

pas de façon péremptoire.

Nous sommes allés sur le

terrain pour étudier la ma-

nière dont elles pouvaient

s’incarner concrètement,

notamment lors des mo-

ments clés qui tissent le lien

entre la banque et son client.

Pendant huit mois, les com-

merciaux de huit Caisses

régionales ont expérimenté

la démarche lors des trois

phases stratégiques que

sont l’accueil, l’entretien

et le contact de courtoisie.

Ils ont testé les changements

de posture, l’écoute empa-

thique pour mieux com-

prendre les besoins tout en

favorisant l’intérêt du client

avant celui de la banque. Par

exemple, les propositions

sont systématiquement

assorties d’alternatives et

de conseils qui guident le

client tout en le laissant libre

de choisir. Même démarche

lors de l’appel de courtoisie :

le contact n’est pas pris dans

un objectif business mais

dans une véritable logique

de service.

Quels sont les premiers

résultats à l’issue de la

phase test ?

Nous avons validé trois prin-

cipes. Nous avons pu vérifi er

que commerciaux et mana-

gement saisissaient la valeur

ajoutée d’une telle démarche

parce qu’ils l’ont faite leur. À

partir d’enquêtes de satisfac-

tion, nous avons également

pu analyser les ressentis

des clients qui ont plébis-

cité la démarche, comme en

témoigne également la pro-

gression de nos indices de

recommandation. Enfi n, nous

avons mesuré l’impact direct

du dispositif sur notre chiffre

d’affaires. Forts de ces résul-

tats, nous avons généralisé

le déploiement à travers un

programme de formation qui

se prolonge en 2013. Début

2014, l’ensemble des 39

Caisses régionales sera en

ordre de marche.

En quoi est-ce

emblématique d’un

virage pris par le

Groupe en termes de

satisfaction client ?

Nous revenons à des valeurs

structurantes du Groupe

dont nous nous étions un

peu éloignés. Nous avons

mis en place ce programme

en nous appuyant sur les

engagements relationnels qui

ont été actés par l’ensemble

des Caisses régionales.

Tous les collaborateurs et

les managers ont été impli-

qués non seulement dans

le réseau mais également

dans l’ensemble du Groupe

pour que tous deviennent un

relais du projet. La démarche

va continuer à se nourrir et

à évoluer avec le développe-

ment des canaux digitaux qui

favorisent l’accessibilité de

l’information au service d’une

véritable relation durable.

SE RECENTRER SUR LES INTÉRÊTSDES CLIENTS, UN ENGAGEMENT COLLECTIF

PIERRE-LOUIS AUFORTDirecteur de la Distribution Pôle Caisses régionales Crédit Agricole S.A.

Page 19: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

15RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

LCL, la reconnaissance sous toutes ses formesDepuis 2008, l’autre réseau de la banque de proximité du Groupe en France, LCL, s’engage auprès de ses clients par le Contrat de reconnaissance. Plaçant la satisfaction client au cœur de la rela-tion, ce contrat reconnaît la différence du client par la mise en place de solu-tions sur mesure. Il met à disposition un interlocuteur qui connaît et comprend les besoins et il récompense la fidélité grâce à des avantages spécifiques.

LCL Centricité Clients, lancée en 2011, vient renforcer la démarche initiée avec le contrat de reconnaissance. Elle s’est appuyée sur l’initiative la “Voix du client” qui a permis, à travers l’analyse de ver-batims, de réclamations, de bilans d’effi-

cacité et de remontées des conseillers, de proposer des améliorations en phase avec les attentes exprimées au quotidien par les différentes catégories de clients : particuliers, professionnels, entreprises.

En 2012, LCL a répondu aux premières attentes en facilitant l’accès à la banque et en apportant plus d’écoute, de clarté, de transparence et de suivi dans la rela-tion commerciale et les offres proposées. Par exemple, les clients ayant des insatis-factions sont systématiquement rappelés pour analyser et prendre en compte leurs remarques. De même, LCL propose un accompagnement approfondi de cer-taines situations en développant des services après-vente spécialisés (suc-cession, prêt immobilier, etc.).

FOCUS

UN CONSEIL OBJECTIF Respecter l’intérêt du client

Les conseillers du Crédit Agricole n’ont pas d’incitation financière à proposer un produit plutôt qu’un autre. Leur rémunération se fonde sur la connaissance du métier exercé et les compétences acquises. Elle encourage l’écoute et le conseil. Le conseiller est dans une relation d’égal à égal et de confiance avec le client. À aucun moment il ne peut privilégier son intérêt personnel au détriment de l’intérêt du client. La partie variable est liée à l’atteinte d’objectifs préalablement fixés.

engagements qualité qui définissent la relation promise par LCL à ses clients : relation à la carte, transparence, droit de changer d’avis, droit à l’imprévu, réactivité, disponibilité, service après-vente et fidélité récompensée.

CHIFFRE CLÉ

Nosconseillers n’ont pas d’incitation financièreà proposer un produit plutôt qu’un autre*.

* Dans une même catégorie de produits: crédits, épargne…

PIERRE-LOUIS AUFORTDirecteur de la Distribution Pôle Caisses régionales Crédit Agricole S.A.

Page 20: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

16

LA RÉTRACTATION30 jours pour changer d’avis

C’est le délai de rétractation possible en cas de changement d’avis du client. En allant au-delà du délai légal de 14 jours, LCL permet au client de pouvoir réfléchir plus sereinement et de prendre le temps de revenir sur ses décisions le cas échéant, sans avoir à se justifier.

FORMER LES COLLABORATEURS POUR VISER L’EXCELLENCE RELATIONNELLEAvec la satisfaction et l’accompagnement de ses clients pour priorités, le Crédit Agricole privilégie la qualité du conseil basée sur une écoute active de ses collaborateurs. Plusieurs formations ont été mises en œuvre pour que tous, même ceux qui n’ont pas de contact client direct, aient à l’esprit la primauté de l’intérêt du client. Les entités déployant ces formations ont également fait le choix de les inscrire dans leurs plans d’actions FReD.

Crédit Agricole S.A. a, par exemple, mis en place un programme d’immersion sur le terrain pour ses collaborateurs. Cette sensibilisation des salariés de Crédit Agricole S.A. à la relation client leur permet d’être plus à l’écoute et d’apporter des réponses d’expertise plus en adéquation avec les exigences des métiers opérationnels et au service de la Banque universelle de proximité.

Crédit Agricole Consumer Finance propose également un plan de formation à ses chargés de clientèle, pour améliorer la relation client par une écoute active et une action de conseil qui valorise le dialogue.

FOCUS

FOCUS

Délai pour changer d’avis de 30 jours à compter de la date de signature du contrat. Offre réservée aux particuliers et limitée à une fois par produit et par an. Renseignez-vous dans votre agence pour connaître les limites, les conditions et les produits bénéficiant de ce délai.

Page 21: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

17RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

S’ALIGNER SUR DE MEILLEURES PRATIQUESEn tant qu’acteur bancaire et fi nancier majeur, Crédit Agricole S.A. est sou-cieux d’éclairer les régulateurs français et internationaux sur les impacts de leurs décisions. Crédit Agricole S.A. a néanmoins souhaité que cette acti-vité se déroule en toute transparence avec l’ensemble des parties prenantes et réponde aux meilleures pratiques en vigueur. Une charte de lobbying a ainsi été ren-due publique, la seule à ce jour pour une banque en France. Elle encadre, depuis début 2013, les pratiques de lobbying de l’entreprise. Elle s’applique à Crédit Agri-cole S.A. et à l’ensemble de ses entités.

Pourquoi le lobbying ?Le Groupe conçoit ses activités de lob-bying comme une contribution d’experts et de praticiens au débat politique et technique. Par sa taille et le nombre de métiers exercés, Crédit Agricole S.A. est en mesure de mobiliser des expertises diverses capables d’appréhender les questions fi nancières et bancaires dans leur globalité et leur complexité. Cet éclairage permet d’apporter une vision argumentée des impacts de leurs décisions aux législateurs nationaux et européens comme au plus haut niveau mondial, notamment à l’échelle du G20 par l’intermédiaire du Comité de stabilité fi nancière.

Priorité à l’intégrité des pratiquesEnregistré depuis 2009 au “Registre de transparence” de l’Union européenne, Crédit Agricole S.A. s’est engagé à adop-ter le Code de Bonne Conduite applicable aux représentants d’intérêts en précisant les fondamentaux qui guident et encadrent ses relations professionnelles avec les insti-tutions de l’Union européenne. Crédit Agri-cole S.A. s’appuie également désormais sur sa Charte de Lobbying. L’équipe en charge du lobbying à Crédit Agricole S.A. compte neuf personnes, dont trois per-sonnes à plein temps à Bruxelles, spécia-listes des affaires publiques européennes. La Direction des affaires publiques de Cré-dit Agricole S.A. s’appuie également sur des relais dans chacune des fi liales.

Un mécanisme sous surveillance• Les priorités du lobbying, les positions

et les messages clés sont régulière-ment communiqués aux comités de gestion existant au sein de la banque.

• Le code de conduite interne contient notamment un chapitre spécifi que qui précise les conditions de remise de ca-deaux professionnels et autres privilèges pour ne pas compromettre l’indépen-dance ou l’impartialité du bénéfi ciaire.

• Soumis à des règles strictes d’audit in-terne et externe, le budget de la Direc-tion des affaires publiques est analysé selon les process habituels de décision budgétaire conduits par la Direction fi nancière.

CHARTE DE LOBBYINGTrois types d’engagement

En termes de transparence et de conformité : assurer une identifi cation claire de la représentation des intérêts, un exercice des pratiques en conformité avec les meilleurs standards, l’alignement sur les mêmes engagements des tiers amenés à collaborer, le respect des codes de conduite et règlements, etc.

En termes d’information et de communication : construction d’argumentaires fondés sur des analyses fi ables, publication des principales positions publiques, etc.

Vis-à-vis du réseau interne : transparence sur l’organisation des activités, assurance sur le niveau de compétences des personnes chargées de l’activité, compte rendu régulier des actions et démarches auprès de la Direction générale ou aux comités spécialisés du Conseil d’administration.

FOCUS

AVOIR UNE POLITIQUE DE LOBBYING

TRANSPARENTECRÉDIT AGRICOLE S.A. S’ENGAGE SUR DES PRINCIPES

DE LOBBYING RESPONSABLE, GAGE D’EFFICACITÉ ET DE MAINTIEN DE LA CONFIANCE DE SES PARTIES PRENANTES.

Flashez ce code pour télécharger la charte de lobbying

Page 22: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

18

NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

ÊTRE À L’ÉCOUTE DES CLIENTS

LA MAJORITÉ DES ENTREPRISES DU GROUPE A MIS EN PLACE DES ACTIONS POUR MIEUX COMPRENDRE

LES ATTENTES DES CLIENTS À CHAQUE ÉTAPE DE LA RELATION. UNE DÉMARCHE PROACTIVE D’AMÉLIORATION

DU SERVICE RENDU.

LA MESURE DE LA SATISFACTIONDepuis plusieurs années, la plupart des métiers du Groupe, de la banque de détail au crédit à la consommation en passant par les assurances ou encore le leasing, ont développé leurs propres baromètres et/ou études pour son-der la satisfaction de leurs clients. Les analyses sont validées à chaque étape clé de la relation ou du cycle de vie du produit. Elles aident à définir les actions prioritaires liées à l’amélioration de cette satisfaction.

À l’écoute des clientsChaque Caisse régionale dispose d’en-quêtes de satisfaction pour approfon-dir la dimension “relation client” qui la concerne. Ces enquêtes régionales en agences sont menées par Crédit Agri-cole S.A. auprès de clients du réseau, sur l’ensemble des marchés (particu-liers, entreprises, professionnels, agri-culteurs).

IRC, un indice d’entreprise exigeantEn complément des baromètres tra-ditionnels et pour aller au-delà d’un ressenti sur la satisfaction, l’indice de recommandation client (IRC) contitue un véritable indicateur de la qualité de service. À travers un baromètre annuel mené sur l’ensemble des marchés, cet indicateur synthétique global mesure

l’attachement des clients à leur banque selon qu’ils la recommanderaient ou non à un proche. La première mesure de l’IRC, au niveau national et régional, a été réalisée en 2012 sur tous les mar-chés. L’IRC est aujourd’hui déployé dans des entités du Groupe tant en France (Caisses régionales, LCL, Crédit Agri-cole Consumer Finance, BforBank) qu’à l’international (Égypte, Ukraine, Pologne, Italie et Allemagne). Il est également en cours de déploiement dans d’autres entités du Groupe.

LES RÉCLAMATIONSEn cas d’insatisfaction, le client attend une réponse rapide, une information claire et transparente ainsi qu’une prise en compte de ses questions avec, le cas échéant, la mise en place d’actions correctives.En matière de crédit à la consommation, Crédit Agricole Consumer Finance a mis en place un dispositif d’organisation et de traitement des réclamations dites sensibles : leur prise en charge est assu-rée par des entités spécifiques, chacune couvrant un périmètre de responsabilité propre. L’ensemble de ces réclamations fait l’objet d’un suivi et, dans le cadre de l’amélioration continue des processus, des comités réclamations sont tenus avec les directions métiers.

première mesure de l’indice de recommandation client (IRC) sur tous les marchés.

DATE CLÉ

Page 23: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

19RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

ASSURANCES :SATISFACTION CLIENTPredica, fi liale d’assurance des personnes, a déjà mis en place un suivi de la satisfaction de ses clients. Une mesure annuelle de la satisfaction client a aussi été déployée pour 2 autres de ses fi liales (Caagis et CACI).

EN ROUTE POUR L’EXCELLENCE RELATIONNELLE La qualité de la relation client découle notamment d’un critère de mesure essentiel : le traitement des réclamations. Crédit Agricole Assurances, LCL et Crédit Agricole Leasing & Factoring ont choisi d’inscrire cette thématique dans leurs plans d’actions FReD pour l’année 2012 :

• Crédit Agricole Assurances s’engage sur la mesure et l’amélioration des délais de traitement des réclamations clients pour ses différentes entités,

• LCL utilise de nouveaux outils de gestion des réclamations bientôt complétés par des instruments de reporting,

• Crédit Agricole Leasing & Factoring va déployer son processus de traitement des réclamations clientèle sur l’ensemble de l’entité.

FOCUS FOCUS

TRAITEMENT DES RÉCLAMATIONS CHEZ SOFINCO Sofi nco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance, a mis en ligne en 2012 sur son site internet une charte de traitement des réclamations. Le client dispose d’un accès transparent au dispositif en place et aux dix engagements de l’établissement portant sur les modalités de traitement, les délais de réponse ou sur les voies de recours par exemple.

FOCUS

Page 24: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

20

NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

AIDER À FAIRE FACE

COMMENT AIDER LES PERSONNES EN DIFFICULTÉ SOCIALE OU FINANCIÈRE ? PLUSIEURS DISPOSITIFS PERMETTENT D’AIDER

DES PERSONNES AYANT CONNU UN ACCIDENT DE PARCOURS OU DE LES SOUTENIR DANS LES MOMENTS DIFFICILES.

ACCOMPAGNER DANS LA DIFFICULTÉChômage, décès d’un proche, divorce, un quart de la population française est confronté à des difficultés financières ou un accident de la vie, autant de facteurs de risque d’exclusion.

Créer des Passerelles, éviter l’exclusion Créé par le Crédit Agricole en 1979, le dispositif Points Passerelle s’appuie sur l’implication de 29 de ses Caisses régionales pour aider les personnes fragilisées psychologiquement, socia-lement ou financièrement à retrouver une situation stable. D’abord lieu d’ac-cueil, de médiation et de suivi, ce dis-positif solidaire propose des solutions sociales et financières en partenariat avec les services sociaux. Le dispositif d’accompagnement couvre l’ensemble des solutions, depuis les démarches au-près des services juridiques ou sociaux, jusqu’au suivi budgétaire ou au crédit le cas échéant, pour redonner un horizon aux personnes socio-économiquement vulnérables.

Aider les conseillers à aiderCrédit Agricole Assurances, en colla-boration avec les Caisses régionales et la Fédération Nationale du Crédit Agri-cole, a créé des fiches mémento avec des conseils pratiques sur des pro-blématiques d’assurance pour faciliter l’accompagnement : démarches en cas de décès, constitution d’une épargne de précaution en cas de capacité d’épargne modeste, garantie décès et obsèques par exemple.

Le microcrédit à la rescousseD’autres produits sont proposés dans les réseaux de la banque de proximité pour aider certains clients en difficulté : l’offre Prélude, le Prêt Coup de main ou encore le microcrédit personnel per-mettent aux personnes en situation d’exclusion du crédit de bénéficier d’un service bancaire tout en maîtrisant leur budget.

Accorder du crédit aux créateurs d’emploiLes Caisses régionales collaborent avec les plateformes d’initiative locale ou engagent des partenariats avec des associations d’aide à la création d’entre-prise telles que l’Adie, pour contribuer à l’emploi et à la lutte contre l’exclusion

FOCUS

POINTS PASSERELLE• 65 Points Passerelle dans

29 Caisses régionales, • un réseau de 120 conseillers

et plus de 580 bénévoles accompagnants (élus et retraités du Crédit Agricole),

• 9 000 personnes accompagnées dont 5 800 qui ont retrouvé un équilibre économique par la mise en place de solutions sociales (70 %) et financières (20 %) et des conseils adaptés,

• au total, plus de 50 000 personnes remises en selle depuis la création du premier Point Passerelle en 1979.

Pascal Jouin, conseiller d’un Point Passerelle de Normandie Seine.

Page 25: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

21RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

sur leurs territoires. Pour accompagner la création d’entreprises individuelles ou financer les entreprises solidaires spécialisées dans l’insertion par l’éco-nomie notamment, certaines Caisses régionales collaborent également avec des réseaux tels que France Active, les Boutiques de gestion, Entreprendre ou des structures décentralisées comme les couveuses d’entreprises.

À l’international aussiEn Italie, Cariparma vient en aide aux personnes ayant un accès difficile au crédit, notamment pour permettre aux jeunes de réaliser leurs projets (Very

microcrédits personnels distribués depuis 2007, dont 611 prêts en 2012.

clients et prospects sensibilisés en Caisses régionales à la problématique de la dépendance depuis le lancement de l’offre “Vers l’autonomie” de Predica en 2012. Predica, filiale de Crédit Agricole Assurances, est le leader du marché de la dépendance.Young Person). Par ailleurs, Cariparma

propose un programme nommé Cari-parma si può (avec Cariparma, on peut), qui permet aux clients de faire face à une période difficile grâce à des différés de remboursement, des taux privilégiés, des avances sur salaire ou sur paiement des prestations de chômage.

Prévenir et accompagnerCrédit Agricole Consumer Finance conçoit le crédit comme un activateur de croissance qui répond à un besoin social et économique. Lors de l’octroi de prêts, il s’appuie sur un système d’éva-luation statistique pour estimer les capa-

CHIFFRES CLÉS

FOCUS

AIDER LES AIDANTSConvaincu du rôle essentiel des aidants familiaux ou bénévoles face au problème de dépendance, Crédit Agricole Assurances (CAA) s’engage depuis 2010 auprès d’associations en leur apportant un soutien financier en faveur de proches aidants sans distinction d’âge, de maladie ou de handicap de la personne aidée. En 3 ans, près de 40 associations dans l’ensemble des régions françaises ont bénéficié de ce soutien. En 2013, Crédit Agricole Assurances (CAA) lance un troisième appel à projets doté d’une enveloppe globale de 300 000 euros.

Page 26: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

22

NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

cités de remboursement en complément des études traditionnelles de solvabilité. Crédit Agricole Consumer Finance a également créé l’Agence d’Accompa-gnement Client, nouvelle étape dans le déploiement de son projet stratégique de prévention du surendettement. Cette agence est destinée à accompa-gner les clients « même en cas de coup dur ». Elle prend en charge les clients présentant des signes de fragilité afi n d’évaluer l’intégralité de leur situation personnelle et fi nancière, à l’aide d’outils de diagnostic.

Cette analyse approfondie, basée sur un entretien de 40 minutes, permet de proposer des solutions adaptées pour rétablir l’équilibre de leur situation selon la constitution de leur endettement ; soit par une solution interne soit par l’orien-tation vers un partenaire.Crédit Agricole Consumer Finance contribue également aux accords sur

CRÉDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING FINANCE L’EHPAD DE DIJONActeur majeur des fi nancements de partenariats public-privé régionaux, Crédit Agricole Leasing & Factoring a signé en 2012 un contrat pour la conception, la construction, le fi nancement et la maintenance d’un ensemble immobilier comprenant un EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 90 places, 35 studios, deux logements de fonction et le siège de l’établissement public communal d’accueil de personnes âgées de la ville de Dijon. L’opération, d’un montant de 12 millions d’euros sur 30 ans, a été fi nancée en syndication avec la Caisse régionale de Champagne-Bourgogne et réalisée en partenariat avec le groupe VINCI pour la construction et la maintenance. Les travaux devraient être fi nalisés à l’automne 2014.

FOCUS

le recouvrement amiable en matière de crédit à la consommation en lien avec les associations de consommateurs et l’Association Française des Sociétés Financières.

Faire face à la dépendanceet aux problèmes de santéÀ l’heure où les défi s de santé et de vieillissement de la population sont devenus majeurs, Crédit Agricole As-surances développe des offres dépen-dance permettant, par exemple, d’as-surer un complément fi nancier en cas de dépendance partielle ou totale ou encore une offre de services à domicile.

Pour que les populations en diffi culté aient accès à des services d’assurance de base, le Groupe permet un primo équipement en assurance-vie et faci-lite également l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes ayant ou ayant eu un grave problème de santé.

Crédit Agricole Solidarité et Développement en 2012 c’est :

projets fi nancés pour près de

CHIFFRES CLÉS

UN SOUTIEN AUX AGRICULTEURSLe Crédit Agricole accompagne sa clientèle historique lors de situations diffi ciles. En 2012, les secteurs de l’élevage bovin, ovin et caprin ont été particulièrement concernés. Le gel de printemps a également minoré la récolte des arboriculteurs dans de nombreux départements et les inondations dans plusieurs régions, à l’automne, ont causé des dégâts importants aux cultures. Les Caisses régionales ont accordé aux agriculteurs en diffi culté des facilités de trésorerie (prêts de trésorerie, report d’échéances ou consolidation) et ont contribué activement à la mise en œuvre des dispositifs d’aides décidés par les Pouvoirs publics.

FOCUS

million d’euros.

Page 27: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

23RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

En 2012, la Fondation Grameen Crédit Agricole c’est :

financements approuvés pour un montant de 44,6 millions d’euros,

institutions de microfinance financées dans

pays au service de 1,7 million d’emprunteurs actifs,

FOCUS

LA FONDATION GRAMEEN CRÉDIT AGRICOLENée à l’initiative de Crédit Agricole S.A. et du Professeur Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, la Fondation Grameen Crédit Agricole soutient le développement des institutions de microfinance dans les pays en développement en leur proposant des prêts, des garanties, des investissements en fonds propres et une assistance technique. Elle vise en priorité les pays les plus pauvres, notamment en Afrique sub-saharienne, et les institutions à vocation agricole et rurale. La Fondation investit également dans les entreprises de Social Business qui ont pour mission de donner aux plus pauvres l’accès à des biens et services essentiels et prévoit d’amplifier son action en créant le Grameen Crédit Agricole Fund, fonds d’investissement spécialisé dans les entreprises de Social Business. En 2012, la Fondation a accentué son engagement en faveur de la micro-assurance agricole et joué un rôle actif dans la promotion d’une microfinance responsable au service de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion financière.

Pr. Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, fondateur de Grameen Bank et Jean-Marie Sander, Président de Crédit Agricole S.A. et de la Fondation Grameen Crédit Agricole.

CHIFFRES CLÉSDES ORGANISATIONS POUR AIDER À FAIRE FACE

La Fondation LCL soutient les populations fragilisées ou en difficultéAprès plusieurs années d’actions de mécénat, LCL a décidé de fédérer, dé-velopper et diversifier ses initiatives au sein d’une fondation d’entreprise. Créée en juillet 2012, la Fondation LCL œuvre dans deux domaines : d’une part, la soli-darité envers les enfants, les jeunes en situation difficile au plan familial, affectif, scolaire, social, les femmes en difficul-té et, d’autre part, la santé à travers la recherche médicale. LCL soutenait déjà plusieurs associations et organismes dont France Parrainages (ancien Centre Français de Protection de l’Enfance), la Fédération pour la Recherche sur le Cer-veau et Mécénat Chirurgie Cardiaque. Outre les dons financiers, la fondation envisage le don de biens et de services, la mise à disposition de locaux et des actions de sensibilisation.

Crédit Agricole Solidarité et Développement lutte contre l’exclusionPour prolonger les actions de ses Caisses régionales dans le domaine de la solidarité, le Groupe a fondé, en 1983, Crédit Agricole Solidarité et Dé-veloppement (CASD). Cette association soutient des programmes d’insertion économique et sociale de personnes en difficulté en France, afin de lutter contre tous les types d’exclusion. Aide à la réin-sertion et au logement des personnes en situation de précarité ou aide à la formation des jeunes concrétisent ses engagements.

Au-delà de ces programmes, CASD agit dans les pays en développement en en-courageant les activités agricoles, l’arti-sanat et le commerce, en répondant aux besoins de première nécessité (accès à l’eau, à la santé et à l’éducation) et, avec les ONG partenaires sur le terrain, en apportant son aide aux populations tou-chées par les catastrophes naturelles.

dont 87 % de femmes et 85 % de clients ruraux.

Page 28: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

Partie 2

NOTRE RESPONSABILITÉ

SOCIALELE CRÉDIT AGRICOLE CONTRIBUE À L’OPTIMISATION DE L’EMPLOI

EN INTERNE TOUT EN AIDANT CHAQUE COLLABORATEUR À TROUVER SA PLACE DÈS LE RECRUTEMENT.IL PERMET À CHACUN D’EXERCER SON MÉTIER

DANS DES CONDITIONS FAVORABLES ET DE GAGNER EN VALEUR TOUT AU LONG DE SON PARCOURS.

P. 26DIVERSIFIER LE RECRUTEMENT

DES JEUNES

P. 28DÉVELOPPER L’EMPLOYABILITÉ

DES COLLABORATEURS

P. 32FAVORISER L’ÉGALITÉ DES CHANCES

P. 36ASSURER LA PRÉVENTION

DES RISQUESET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

P. 38ÊTRE RESPONSABLE SUR

TOUTE LA CHAÎNE

Page 29: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

25RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Page 30: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

26

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

DONNER SA CHANCE À TOUS

Des traits d’union entre le Groupe et les étudiantsDepuis 2010, le Groupe participe chaque année aux Rencontres Université et Entre-prises (RUE) dans le cadre d’ateliers, de débats et d’échanges avec les profession-nels. Ce rapprochement avec les universi-tés est l’un des piliers de la politique d’élar-gissement des sources de recrutement du Groupe. En 2012, ces RUE ont réuni à Pa-ris plusieurs centaines de professionnels, issus d’universités et d’écoles associées dans le cadre des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur, ainsi que des milliers d’étudiants de toutes disciplines.Le dispositif “Capitaine d’École Univer-sité”, renforcé en 2012, permet aux étu-diants d’échanger avec des dirigeants et des collaborateurs et de s’informer sur le Groupe, ses valeurs, ses métiers et ses opportunités. Rattachée à une école ou une université et pilotée par un Capi-taine, ancien de l’établissement, l’équipe est composée de cadres dirigeants et de quinze équipiers issus de multiples enti-tés du Groupe. Ainsi, sous la houlette du capitaine et en coordination avec la ligne Ressources Humaines, les équipes par-ticipent aux actions déployées en faveur des étudiants : forums, conférences, tables rondes, présentation des métiers du Groupe, etc.

Valorisation des filières locales pour les filiales étrangèresLes actions en faveur des jeunes se dé-

DIVERSIFIER LE RECRUTEMENT

DES JEUNES LE GROUPE FACILITE LA DIVERSITÉ DES PROFILS ET DES COMPÉTENCES : RENCONTRES, ALTERNANCE, STAGES, AUTANT D’OCCASIONS DE SE FAMILIARISER AVEC LES VALEURS

DU GROUPE EN FAVORISANT UN RECRUTEMENT PLUS OUVERT.

ploient aussi à l’international. Sur les 3 756 recrutements en CDI réalisés en 2012, plus de 64 % proviennent de pays étran-gers dont une majorité d’Europe centrale et orientale. À titre d’illustration, Crédit Agricole Polska a lancé un partenariat avec l’Université de Wroclaw offrant aux étudiants en économie des cours réalisés par les managers du Groupe. Renforcer l’internationalisation avec deux partenariats clés : Crédit Agricole International Talents et le Programme COPERNIC, qui recrute chaque année 40 à 45 jeunes diplômés économistes, ingénieurs et juristes, par-lant français, parmi les meilleures univer-sités d’Europe orientale et d’Asie centrale. En novembre 2012, neuf Coperniciens ont ainsi bénéficié d’une formation au sein de Grandes Écoles françaises suivie d’un stage de six mois dans le Groupe.

Ouvrir le recrutement sur les quartiersDepuis 2008, Crédit Agricole S.A. est partenaire de l’association “Nos Quartiers ont des Talents” et accompagne vers l’emploi les jeunes diplômés Bac+4 ou plus, issus prioritairement des quartiers populaires. Parrainés par un cadre diri-geant d’entreprise, les filleuls bénéficient d’un suivi personnalisé. En 2012, Crédit Agricole Assurances a inscrit la mobilisa-tion de ses managers auprès des jeunes soutenus par l’association comme un des plans d’actions FReD. Une vingtaine de parrains, dont plusieurs membres de Comités de direction, ont déjà répondu présents.

COLLABORATEURS ET MANAGERS SUR LE PONTEn 2012, les collaborateurs de Crédit Agricole ont continué à se mobiliser pour accompagner les étudiants dans leur intégration au sein du Groupe à travers différents programmes :

• Capitaines d’École Université : 200 collaborateurs volontaires,

• Nos Quartiers ont des Talents : 150 parrains, dont certains dirigeants, accompagnent de jeunes diplômés. Une quarantaine de collaborateurs issus de nombreuses entités et de plusieurs régions ont conseillé et coaché 500 jeunes dans le cadre de mini-entretiens,

• Crédit Agricole International Talents : mentoring d’étudiants asiatiques et européens par un cadre dirigeant avec une bourse de 12 000 euros.

FOCUS

Page 31: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

27RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

jeunes sont formés chaque année au sein du Groupe à travers l’alternance, les stages et le VIE (volontariat international en entreprise).

des effectifs recrutés par le Groupe en CDI fi n 2012 en France sont des stagiaires ou alternants.

Pour la troisième année consécutive, Crédit Agricole S.A. et l’association “Mozaïk RH” ont conclu un partenariat destiné à faire connaître les métiers et le Groupe aux jeunes diplômés issus des quartiers populaires et à enrichir le recrutement de candidatures de qualité et diversifi ées.

Au cours d’une journée spéciale “Alternance”, organisée en mai 2012, six alternants ont été recrutés parmi les 50 jeunes sélectionnés par l’association.

CHIFFRES CLÉS

LE POINT DE VUE

Suivant quelles priorités

avez-vous organisé le

recrutement en 2012 ?

Dans un contexte écono-

mique encore marqué par

une forte incertitude et un

marché du travail générale-

ment déprimé, nous avons

fait appel à la fois au marché

externe et aux ressources in-

ternes du Groupe. Notre pro-

cessus de sélection entend

se positionner comme un

système unique de connais-

sance et d’évaluation des

candidatures à partir de

bassins d’emplois externes

et internes obéissant à des

logiques, critères et métho-

dologies communs.

Quels ont été les

faits marquants dans

ce domaine ?

Nous avons entretenu un

contact permanent avec le

marché de l’emploi en 2012,

ce qui a permis de recueillir

près de 30 000 candidatures

de jeunes. Nous avons éga-

lement actualisé le référen-

tiel de compétences suivant

l’évolution des métiers de la

banque et l’activité du dépar-

tement des Ressources Hu-

maines et créé un instrument

d’évaluation des candidats

juniors en ligne. Sur les 1 400

personnes ayant participé à

l’évaluation, 88 % étaient ju-

niors. 84 jeunes ont été ainsi

embauchés en CDD ou pour

suivre un stage profession-

nalisant, principalement à la

Direction générale.

Quels profils

recherchiez-vous ?

Il était important d’élargir le

recrutement au-delà des pro-

fi ls économiques et juridiques

pour intégrer également des

compétences scientifiques

et RH. Sur les profi ls sélec-

tionnés, 90 % sont au moins

titulaires d’une licence. De la

même manière, Cariparma a

étendu son recrutement au

profi t de candidats de natio-

nalités étrangères (15 % des

profi ls sélectionnés en 2012)

pour enrichir son patrimoine

de compétences d’une diver-

sité culturelle.

ÉLARGIR LE RECRUTEMENT, UN ENJEU PRIORITAIRE

CESARE CUCCIDirecteur du Département des Ressources Humaines Groupe Cariparma

Page 32: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

28

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

DÉVELOPPER L’EMPLOYABILITÉ DES

COLLABORATEURSLE CRÉDIT AGRICOLE SE POSITIONNE COMME UN ACTEUR ÉCONOMIQUE

RESPONSABLE EN ACCOMPAGNANT L’ENSEMBLE DE SES COLLABORATEURS AU QUOTIDIEN ET EN DÉVELOPPANT LEUR EMPLOYABILITÉ.

EMPLOI ET MOBILITÉPour améliorer l’employabilité de ses col-laborateurs, le Groupe les accompagne en développant mobilité et évolution professionnelle. Cela permet à la fois de renforcer la performance du Groupe et le développement personnel et profession-nel des collaborateurs.

Faciliter l’adéquation entre les besoins du Groupe et les ressources internesL’accord triennal de Gestion Prévision-nelle des Emplois et Compétences (GPEC) a été signé le 6 juillet 2012. Il porte sur toutes les entités françaises du Groupe, représentant 41 541 salariés.

Avec la signature de cet accord, deux instances ont vu le jour.Le Comité GPEC assure le suivi et la mise en œuvre de l’accord en s’appuyant notamment sur les travaux de l’Obser-vatoire des métiers. De son côté, cet Observatoire est chargé d’anticiper les évolutions des emplois liées à l’organisa-tion, à l’environnement réglementaire et concurrentiel, aux nouvelles attentes des clients ou à la démographie des métiers. Organisme paritaire qui rassemble les or-ganisations syndicales, les métiers et les ressources humaines, l’Observatoire est chargé de traduire en termes d’emplois et de compétences les évolutions atten-

dues et ainsi d’identifier les métiers sen-sibles. Cette analyse permet de travailler sur les actions à mener, les passerelles à créer entre les métiers et les formations pour accompagner les salariés.

Des boosters de talentsLe renforcement du dispositif de Mana-gement des Talents a permis d’élargir les perspectives de carrière et de renforcer l’accompagnement des collaborateurs à potentiel.

Par exemple, la Revue globale des colla-borateurs et Ressources clés de Crédit Agricole S.A. contribue au développe-ment professionnel des collaborateurs et facilite leur évolution au sein des lignes métiers.

De son côté, CACEIS poursuit sa politique de Management des Talents par des comités réguliers et un suivi renforcé des cadres supérieurs. Au sein du pôle Assurances du Groupe, CAAGIS a lancé plusieurs actions pour accompagner le développement pro-fessionnel de ses collaborateurs : par-cours d’intégration, comités de carrières et entretiens de gestion. Enfin, “Talent Management Program” a permis de dé-tecter et de former 24 collaborateurs à haut potentiel au sein de Crédit Agricole Ukraine.

QUATRE ACCÉLÉRATEURS DE MOBILITÉ • Priorisation des mobilités

internes sur le recrutement externe selon des critères objectifs et précis (mobilité dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi d’une entité, métiers en décroissance, etc.),

• publication systématique des offres d’emploi disponibles à tout le Groupe,

• évolution et convergence des processus de mobilité et des outils,

• développement d’outils d’accès à l’information et de communication.

FOCUS

Page 33: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

29RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

FOCUS

collaborateurs bénéficiant de l’accord de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences.

CHIFFRE CLÉ

AIDER LE MOUVEMENT Dans les entreprises concernées par un plan de départ• Chez Crédit Agricole CIB, les comités de

mobilité ont été renforcés pour développer les mouvements inter-métiers et contribuer au renforcement de la transversalité. L’“Espace Conseil Mobilité” accompagne également les collaborateurs dans leur projet de mobilité dans le Groupe et hors du Groupe.

• Chez Crédit Agricole Consumer Finance un “Espace Emploi Mobilité” permet aux collaborateurs, depuis novembre 2012, de réaliser leur projet professionnel.

Pour l’ensemble du Groupe• Les “mobility managers” ont été créés pour

fluidifier et accroître les mobilités entre les entités du Groupe et renforcer la fréquence des comités de mobilité entre les entités.

• Ouverts à l’ensemble des collaborateurs, les “Mobilidays” ont permis d’échanger avec les managers opérationnels autour de stands organisés par lignes métiers. Pour aider le collaborateur à s’approprier l’employabilité, des minis-entretiens en format speed dating avec les responsables RH ou encore le comptoir de la mobilité sont proposés lors de cette manifestation.

Page 34: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

30

PLANS DE RESTRUCTURATIONDans un contexte de crise, le Groupe a dû mener des plans de restructuration. Ceux-ci ont été réalisés en phase avec les travaux sur la gestion prévisionnelle des emplois et les engagements de mobilité du Groupe.

Accompagnement d’EmporikiAprès le rachat d’Emporiki en 2006, le Crédit Agricole a rapidement fait face à un contexte économique grec sans précédent.Le Groupe s’est attaché à développer des équipes et des nouvelles expertises au sein de la banque pour renforcer sa résilience. Trente collaborateurs du Groupe ont été détachés pour accom-

heures de formation.

collaborateurs formés.

millions d’euros investis depuis 2008 par Crédit Agricole S.A.

CHIFFRES CLÉS

pagner les changements. Un effort très important a été consacré au dévelop-pement des compétences des collabo-rateurs grâce à la formation profession-nelle : 6 millions d’euros investis depuis 2008, soit 340 000 heures de formation pour 13 200 participations. 1 400 colla-borateurs ont été certifiés par la Banque de Grèce et les marchés de capitaux.Parallèlement, Emporiki a accompagné 3 000 salariés lors de départs volontaires pour un coût d’accompagnement total de 210 millions d’euros. Simultanément, 1 200 collaborateurs étaient recrutés pour remplacer une partie des départs et préserver les compétences et exper-tises nécessaires à la banque. Dans le cadre de l’engagement d’Emporiki à dé-

velopper sa performance économique et financière tout en préservant l’emploi, un accord collectif a été signé le 17 février 2012 avec les représentants du per-sonnel. En contrepartie du maintien de l’emploi, la convention collective prévoit notamment une révision de l’indexation des rémunérations et un changement des organisations de travail.

Enfin, au cours de l’année 2012, les Directions d’Emporiki et du Groupe ont associé les instances représentatives du personnel aux discussions relatives à l’avenir de la banque et deux rapports d’expertise ont été établis pour garantir la parfaite connaissance et compréhen-sion du sujet.

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

Page 35: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

31RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

LE POINT DE VUE

Comment gérer la

préservation de l’emploi

dans un contexte

économique difficile ?

Nous devons d’abord gérer la

question à court terme. Dans

le cadre des plans, le Groupe

a créé une équipe dédiée

pour fl uidifi er le lien entre les

entités et favoriser le reposi-

tionnement de collaborateurs

dont l’emploi n’existe plus.

Créer ces passerelles sup-

pose une vision transversale

des métiers indépendamment

des entités. Nous avons ainsi

renforcé plusieurs dispo-

sitifs comme les comités

de mobilité mais aussi créé

des événements tels que les

Mobilidays pour favoriser les

échanges suivant une logique

métier. C’est ce qui permet à

plus long terme de créer une

véritable culture de la mobilité

au niveau du Groupe.

Pourquoi cette culture

mobilité est-elle aussi

importante ?

Dans le contexte économique

actuel, un Groupe comme le

Crédit Agricole ne peut plus

garantir un emploi à vie, mais

il peut garantir l’employabilité

à chaque collaborateur, c’est-

à-dire une valeur sur le mar-

ché et si possible au sein du

Groupe. Pour cela, il est né-

cessaire de mettre en avant

les vertus de la mobilité, qui

développe faculté d’adapta-

tion et connaissances trans-

verses. Mais aujourd’hui,

l’image de la mobilité est sou-

vent perçue négativement car

considérée comme le symp-

tôme d’un problème dans

le poste actuel. Cela nous

demande de faire évoluer les

représentations pour montrer

les bénéfi ces d’un parcours

qui “bouge”.

Par quels moyens

encouragez-vous cette

dynamique ?

Notre objectif est d’aider les

entités à interagir et les colla-

borateurs à prendre leur par-

cours en main. Nous facili-

tons l’accès aux informations

et aux outils nécessaires en

toute transparence pour que

le collaborateur s’approprie

la mobilité. Nous cherchons

également à simplifi er et fl ui-

difi er les procédures pour ac-

célérer les formalités. Et puis,

parce que nos métiers sont

en évolution permanente,

nous cherchons à anticiper

comme le fait l’Observatoire

des Métiers dont une des

vocations est de coter les

métiers sensibles et de pro-

jeter des évolutions. Toutes

ces actions convergent vers

une professionnalisation de

la mobilité qui suppose aussi

pour le collaborateur d’entrer

dans un schéma de recrute-

ment interne avec CV, entre-

tiens, tests, etc., exactement

à l’image d’un recrutement

externe.

NOTRE OBJECTIF : CRÉER UNE CULTURE DE LA MOBILITÉ

CAMILLE DUPUY-OLLEONResponsable de Projets de Développement RHCrédit Agricole S.A.

Page 36: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

32

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

PROMOUVOIR LA MIXITÉLe groupe Crédit Agricole s’est fixé pour objectifs d’augmenter la représentation des femmes de 12 à 20 % pour le top management et de 18 à 25 % pour les équipes de direction à horizon fin 2014. La mixité est un levier majeur de per-formance, un facteur d’amélioration des pratiques managériales, d’innovation, permettant de renforcer l’attractivité de l’entreprise tout comme la motivation des salariés.

L’équité au cœur des décisionsL’ambition “égalité professionnelle hommes/femmes” du Groupe s’est concrétisée par des accords et plans d’actions dans les différentes entités de Crédit Agricole S.A. signés avec les organisations syndicales représentatives du personnel.

Ces accords et plans d’actions prévoient de garantir l’équité des décisions tant en matière d’embauche, de formation

que de promotion professionnelle ou de rémunération. L’articulation entre activité professionnelle et exercice de la respon-sabilité familiale est également revisitée.

Vers un changement des mentalitésPour atteindre ses objectifs, le Groupe a choisi de travailler sur trois axes com-plémentaires : associer les hommes tout autant que les femmes aux réflexions et aux actions, favoriser la mixité, agir sur les stéréotypes et les préjugés, et notamment ceux liés à la représentation du style de leadership. Le Groupe a ainsi créé la “Semaine de la Mixité” en mars 2012 qui a permis, au-tour de tables rondes, pièces de théâtre, conférences, de sensibiliser les salariés aux enjeux de la mixité.

En 2012, Crédit Agricole S.A. a éga-lement conçu une action de forma-tion de pairs à pairs, permettant à cinq hommes et cinq femmes de tra-

FAVORISER L’ÉGALITÉ DES CHANCES

PARMI SES NOMBREUSES INITIATIVES, LE GROUPE A MIS EN PLACE DES POLITIQUES QUI PERMETTENT À SES COLLABORATEURS DE S’INTÉGRER ET DE

DÉVELOPPER LEURS COMPÉTENCES AU SEIN DES DIFFÉRENTS MÉTIERS.

de femmes au sein des équipes dirigeantes d’ici fin 2014.

CHIFFRE CLÉ

Page 37: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

33RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

FAVORISER LA CRÉATION DE RÉSEAUX DE FEMMESDes initiatives pour améliorer et accélérer l’accès des femmes aux postes de direction : Crédit Agricole S.A. participe au Programme EVE, créé à l’initiative de Danone. EVE vise à encourager les femmes à développer leur leadership dans les entreprises participantes. En 2012, plus de 300 participants issus de 20 entreprises de secteurs économiques divers se sont rassemblés en séances plénières et ateliers autour du thème EVeil et EVolution.

PotentiElles est le réseau de femmes de Crédit Agricole CIB, créé en 2010 à l’initiative de collaboratrices avec le soutien de la Direction générale. Fin 2012, 300 femmes de Crédit Agricole CIB sont membres de PotentiElles. Elles participent régulièrement aux événements du réseau : conférences, ateliers, déjeuners, etc. Des réseaux similaires se déploient dans les autres entités du Groupe. Depuis 2011, Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole CIB soutiennent Financi’Elles (Fédération de réseaux de femmes du secteur Banque, Finance, Assurance) afi n de promouvoir les valeurs fondamentales de la mixité.

GRAND PRIX ÉTUDIANTES CRÉDIT AGRICOLE LOUISE TALLERIE Pour associer étudiants et dirigeants dans l’appropriation de la politique de mixité, le Groupe a créé, en 2012, le Grand Prix Étudiantes Crédit Agricole Louise Tallerie. Inspiré par la première femme Directrice générale de Caisse régionale en 1927, ce prix, ouvert à des étudiantes issues de différentes formations, a pour triple objectif de bousculer les idées reçues sur la parité, de stimuler la créativité et de promouvoir les carrières au féminin. 400 étudiantes inscrites, 80 candidates sélectionnées pour la fi nale du 14 février 2013, une équipe de 10 gagnantes bénéfi cie d’un mentoring personnalisé d’un an par un dirigeant, de stages et d’apprentissage ainsi que d’une dotation globale de 20 000 euros. Le Prix Louise Tallerie est reconduit annuellement.

FOCUS

FOCUSvailler sur leurs représentations de la mixité et de devenir ensuite eux-mêmes relais de la démarche auprès d’autres collaborateurs.

LA GESTION DES ÂGES PAR LA VALORISATION DES COMPÉTENCES

Les talents dans la fl eur de l’âgeL’Accord Groupe sur la Gestion Prévi-sionnelle des Emplois et des Compé-tences (GPEC) prévoit un accompa-gnement spécifi que des salariés durant leur deuxième partie de carrière, en les aidant à faire évoluer leurs compé-tences. Plusieurs dispositifs ont ainsi été déployés au sein du Groupe en 2012 en faveur des plus de 55 ans, comme les Bilans et les Livrets Retraite pour favori-ser l’accompagnement et la préparation de la retraite.

Page 38: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

34

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

INTÉGRATION DES PERSONNESEN SITUATION DE HANDICAP

Objectif : un recrutement handi-accueillantEngagé depuis 2005 dans une politique volontariste en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, le Groupe a signé le troisième accord portant sur la période 2011-2013 pour continuer à relever le taux de collabora-teurs en situation de handicap.Recruter au moins 140 nouveaux col-laborateurs, dont au moins 50 CDI en France, tel était l’engagement de Crédit Agricole S.A. en signant son troisième accord handicap. Plusieurs entités ont ainsi noué des partenariats avec des établissements scolaires afi n de favori-ser le recrutement d’étudiants en situa-tion de handicap. Amundi a notamment recruté quatre jeunes lycéens pour un stage d’initiation en entreprise, dix étu-diants pour des contrats d’alternance et dix professionnels en contrat longue durée.

Améliorer l’employabilité des personnes en situation de handicap passe aussi par la formation. LCL s’est associé au Cré-dit Agricole d’Île-de-France pour créer une formation bancaire diplômante en alternance. Délivré par l’Université Pa-ris Descartes, ce diplôme permet aux candidats handicapés d’appréhender le métier de conseiller d’accueil. Au sein du pôle Assurances, CAAGIS s’est associé à Pôle Emploi pour rencontrer une tren-taine de candidats dans le cadre d’un forum emploi-handicap en juin 2012.

Maintien dans l’emploi : sortir du tabouPriorités de l’accord Groupe : adapter les modalités de travail, aménager l’environ-nement et les postes de travail et limiter les entraves matérielles à l’expression des compétences. Le Groupe développe, en coordination avec Crédit Agricole Innova-tion, des technologies adaptées comme l’outil Ink To Speech, qui permet de voca-liser sur une tablette tactile ce que l’utili-sateur écrit avec un stylet. Chez LCL, plus de 100 personnes ont profi té d’un poste de travail réaménagé.

Le taux d’emploi des personnes en situation de handicap atteint

en 2012 contre 3,07 % en 2010 au sein de Crédit Agricole S.A.

salariés handicapés en 2012 dont 2 426 en CDI.

HANDICAP ET EMPLOI DANS LES RÉSEAUX CRÉDIT AGRICOLE ET LCLAu sein des Caisses régionales, le taux d’emploi des personnes handicapées consolidé au niveau national a sensiblement progressé en 6 ans, passant de 1,47 % en 2006 à 4,44 % en 2012. L’objectif national pour 2013 est de passer la barre des 4,73 %. 22 Caisses régionales atteignent déjà des taux entre 4 et 6 %, 5 Caisses régionales des taux au-delà de 6 %, dont une, la Caisse régionale du Centre-Ouest, un taux dépassant 10 %. Les 12 Caisses régionales aux taux d’emploi les plus faibles ont jusqu’en 2015 pour atteindre le taux plancher de 4 %. Pour l’ensemble du réseau LCL, ce taux d’emploi atteint 4,84 %. Parmi les 10 Directions régionales, une dépasse même 7 %.

CHIFFRES CLÉS

FOCUS

Page 39: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

35RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

LE POINT DE VUE

À quels objectifs répond

la politique diversité et

mixité du Groupe ?

C’est une politique de non-

discrimination et de pro-

motion de la diversité des

profi ls en cohérence avec

les engagements déjà pris

par le Groupe. Elle s’articule

autour de deux principes : le

respect et l’objectivation des

compétences pour l’équité

des décisions. Elle s’adresse

à l’ensemble de nos colla-

borateurs, quels que soient

leur statut et leur singularité.

Par quelles actions

innovantes cette

politique s’est-elle

traduite en 2012 en

matière de handicap ?

Grâce à une démarche

transversale et participative

qui intègre l’ensemble de

nos entités et qui se fonde

sur un échange de bonnes

pratiques, nous avons don-

né un poids supplémentaire

à l’Accord Groupe. Nous

avons systématisé l’usage

des réseaux sociaux pour

faciliter l’accès à l’emploi

des personnes en situation

de handicap parfois diffi-

ciles à “sourcer”. Enfi n, notre

culture d’entreprise évolue et

notre taux d’emploi continue

de progresser de façon très

signifi cative. De plus en plus

de collaboratrices et de col-

laborateurs du Groupe osent

réaliser les démarches de

déclaration de leur handicap

et nous mettons en œuvre

les mesures d’accompagne-

ment pour compenser leur

handicap et favoriser ainsi

leur performance et leur

intégration dans l’entreprise.

Qu’en est-il de la

mixité ?

En premier lieu, il est essentiel

de travailler sur nos propres

représentations concer-

nant le Genre et de prendre

conscience de leur impact,

même à notre insu, sur le

parcours des femmes dans

l’entreprise. Il est ensuite ca-

pital d’associer les hommes

aux actions et aux réfl exions :

ils sont acteurs et partie pre-

nante de ce sujet et peuvent,

tout comme les femmes,

bénéficier de l’ensemble

des dispositifs mis en œuvre.

Il est enfi n nécessaire, dans

un monde qui change, de

faire évoluer la vision de

l’organisation du travail : le

présentéisme est encore

trop souvent synonyme de

motivation.

Nous devons promouvoir de

nouveaux modes d’organi-

sation tels que, par exemple,

la fl exibilité des horaires ou

le télétravail. Crédit Agricole

S.A. a expérimenté avec suc-

cès le télétravail et reconduit

pour une durée de trois ans

l’accord signé en février 2012.

Et pour les seniors ?

Les dispositifs mis en place

depuis 2009 dans les enti-

tés de Crédit Agricole S.A.

s’inscrivent dans le cadre

d’une politique de ressources

humaines globale qui veut

susciter l’engagement, la

mobilisation et la valorisation

de l’ensemble des compé-

tences de nos collaborateurs.

Le talent et les compétences

n’ont pas d’âge.

L’arrivée du Contrat de Géné-

ration qui donne lieu, en 2013,

à la signature d’accords dans

nos entités, implique une

gestion différente et plus

dynamique des parcours

professionnels et des âges.

UNE POLITIQUE DIVERSITÉ ET MIXITÉ ENGAGÉE

ARMELLE SCIBERRASResponsable Diversité et Handicap groupe Crédit Agricole S.A.

Page 40: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

36

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

ASSURER LA PRÉVENTION DES RISQUES ET LE BIEN-

ÊTRE AU TRAVAIL

LE GROUPE MET EN PLACE DES ACTIONS DE PRÉVENTION ANTI-STRESS

ET DÉVELOPPE UNE POLITIQUE ACTIVE POUR LUTTER CONTRE L’INSÉCURITÉ AU TRAVAIL.

RISQUES PSYCHOSOCIAUXRéduire le stress et améliorer le bien-être des collaborateurs… La prévention et la sensibilisation aux risques psychosociaux lancées en 2009 se renforcent en 2012 à travers des initiatives déployées par plusieurs entités, en particulier celles fai-sant l’objet d’un plan d’adaptation et de restructuration.

SÉCURITÉ DU TRAVAIL : ASSURER LA SÛRETÉ DES COLLABORATEURS

Lutter contre les incivilitésLCL a poursuivi sa démarche autour du plan contre les incivilités et les violences émanant de la clientèle lancé en 2007. En effet, en plus du volet “prévention” et “accompagnement” des salariés vic-times d’incivilités, l’entreprise a lancé un dispositif de déclaration des incivilités par les salariés et de suivi statistique pour mieux réagir.

Sécurité routière : des conduites à suivreEn 2012, Crédit Agricole Leasing & Fac-toring a renforcé la sécurité routière de ses équipes commerciales. Avec plusieurs centaines de collabora-teurs amenés à se déplacer quotidien-nement sur le territoire, Crédit Agricole Leasing & Factoring a mis en place un programme de prévention qui sensibilise chaque année 35 conducteurs à l’identi-fication et à l’anticipation des dangers au volant, alliant ateliers pratiques sur piste et théorie en salle.

De son côté, Pacifica a déployé un plan de prévention des risques routiers des-tiné à ses collaborateurs “roulants” : contrôle de l’aptitude médicale, finan-cement des contrôles techniques, réali-sation d’un guide de prévention, etc.

Développer le télétravail pour :• gagner du temps

et de la performance, • préserver l’équilibre vie

privée/professionnelle,• développer l’autonomie

et la responsabilité de chacun,

• moderniser les pratiques managériales et la culture d’entreprise.

CHIFFRE CLÉ

télétravailleurs dans le Groupe Crédit Agricole S.A.

Page 41: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

37RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

MIEUX VAUT PRÉVENIR • Ateliers de sophrologie organisés pour

tous les collaborateurs de Crédit Agricole Consumer Finance autour de techniques de gestion de stress.

• Formation de 229 managers de proximité Crédit Agricole CIB pour apprendre à générer et à subir moins de stress professionnel. 300 managers monde seront formés en 2013.

• Comités de veille pluridisciplinaires (RH, médical, social, représentants du personnel) chez Amundi et LCL pour repérer les situations à risques, sensibiliser les managers à ces questions et aux comportements vertueux pour anticiper des plans d’actions à partir de signaux d’alerte.

• Ateliers de formation à la gestion du stress pour 88 collaborateurs de CACEIS et logiciel de pause active sur écran pour prévenir les troubles musculo-squelettiques (200 salariés). Près de 700 collaborateurs ont également été sensibilisés aux risques psychosociaux.

• Numéro vert pour un soutien psychologique anonyme et confi dentiel, chez Crédit Agricole S.A., Pacifi ca et Predica (Crédit Agricole Assurances), Crédit Agricole CIB et Amundi pour lutter contre les risques psychosociaux.

FOCUS

LES STAGES POST PERMIS GRATUITS POUR LES JEUNES CONDUCTEURSCe dispositif a pour ambition de sauver des vies et d’éviter des accidents avec des séquelles corporelles graves aux jeunes conducteurs, premières victimes d’accidents routiers. Ces stages de prévention ont pour objectif de former les jeunes à avoir les bons réfl exes afi n qu’ils ne se mettent pas en situation de danger. Ils sont intégralement offerts par Pacifi ca, la fi liale d’assurance dommages de Crédit Agricole Assurances. Aujourd’hui 7 400 stages ont été effectués.

FOCUS

Flashez ce code pour regarder la vidéo

Reportage vidéo sur le stage post-permis de Pacifi ca.

Page 42: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

38

S’ENGAGER AVEC LES FOURNISSEURS ET LE SECTEUR PROTÉGÉAfi n de créer les conditions d’une relation équilibrée avec ses fournisseurs dans un contexte économique instable, Crédit Agri-cole S.A. a signé fi n 2010 la charte de la relation inter-entreprises.

Cette charte est composée de dix enga-gements pour des achats responsables et une relation équilibrée et durable entre grands donneurs d’ordres, PME et four-nisseurs d’une manière plus large, portant notamment sur des questions d’impacts environnementaux, d’équité fi nancière ou de réduction des risques de dépendance réciproque.

C’est dans ce contexte que le groupe Crédit Agricole S.A. a formalisé une poli-tique achat responsable autour des axes suivants :

• réduction de l’empreinte environne-mentale et achat de produits et/ou de services éco-conçus ;

• respect des principes éthiques et de bonne conduite ;

• contrôle du respect des Droits de l’Homme et diversifi cation des four-nisseurs (PME, entreprises adaptées, Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), entreprises d’inser-tion, etc.).

Pour améliorer la relation inter-entre-prises, un médiateur interne au groupe Crédit Agricole S.A. a été nommé et il peut être saisi par tout fournisseur, notamment les PME, en cas de pro-blèmes rencontrés par celui-ci. Indépen-dant des services achats, comptable et fi nancier, ce médiateur est directement rattaché à la Direction générale.

ÊTRE RESPONSABLE SUR TOUTE LA CHAÎNE

LA POSITION DE LEADER DU CRÉDIT AGRICOLE LUI IMPOSE UN DEVOIR D’EXEMPLARITÉ ET UNE RESPONSABILITÉ

À L’ÉGARD DE SES FOURNISSEURS POUR VEILLER AU RESPECT D’UNE DÉMARCHE RESPONSABLE

JUSQU’AU BOUT DE LA CHAÎNE.

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

CHIFFRE CLÉ

évaluations de fournisseurs réalisées dans les entités d’ici fi n 2013.

Flashez ce code pour télécharger la Charte Relations fournisseur responsables

Page 43: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

39RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Choix des fournisseurs :la RSE fait pencher la balanceIntégrée à chaque appel d’offres, l’éva-luation RSE des fournisseurs porte sur le système de management et l’offre elle-même.

Une évaluation du système de mana-gement RSE du fournisseur est confiée à un tiers indépendant spécialisé : EcoVadis. 200 fournisseurs sont au-jourd’hui en cours de notation et 2 000 évaluations dans l’ensemble des entités de Crédit Agricole S.A. doivent être réa-lisées d’ici la fin 2013.

Crédit Agricole S.A. évalue la qualité RSE de l’offre (produit ou service) du fournisseur en intégrant dans le cahier des charges des critères de développe-ment durable techniques et spécifiques à partir d’une grille d’analyse multicri-tère. Le fournisseur doit démontrer que

FAVORISER LE RECOURS AU SECTEUR ADAPTÉ• Participation au Salon du secteur protégé

et adapté “Osez nos compétences”, pour la deuxième année consécutive. Ce salon, dont le Groupe est partenaire, favorise les échanges entre les entreprises et les personnes en situation de handicap pour les aider à trouver des débouchés et valoriser la diversité des savoir-faire.

• Mise en place chez CACEIS d’une conciergerie citoyenne Handi Zen. Née d’un partenariat avec l’ESAT “Les Ateliers Cité Jardins de Suresnes”, cette conciergerie emploie des personnes en situation de handicap. Ouverte depuis juin 2012, la conciergerie est plébiscitée par l’ensemble des collaborateurs du site.

• Signature d’un contrat par Crédit Agricole CIB avec une entreprise du secteur adapté pour l’impression de cartes de visite en France et collaborations régulières avec des entreprises de ce secteur.

• Sept ESAT mobilisés par Amundi en 2012 dans les domaines de la restauration, du conditionnement et de la mise sous pli, du recyclage et de la communication.

FOCUS

sa démarche respecte les principes de l’éco-conception durant tout le cycle de vie du projet (conception, fabrication, lo-gistique-transports, économie d’énergie, usage et fin de vie-recyclage), justificatifs à l’appui.

Par ailleurs, dans le cadre de sa politique papier, l’ensemble du groupe Crédit Agricole S.A. vise l’objectif de 100 % de papier responsable (recyclé ou certifié) d’ici fin 2014.

Des act ions ont également été conduites dans plusieurs entités pour promouvoir l’utilisation systématique de produits d’entretien respectueux de l’environnement et labellisés ou encore de fournitures de bureau éco-respon-sables. Une rationalisation des livrai-sons de matériel a également permis de réduire leur fréquence et l’empreinte carbone induite.

Conciergerie citoyenne Handi Zen de CACEIS sur le site d’Issy-les-Moulineaux.

Page 44: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

40

Christelle Roure - Trieur-agent valoriste chez CEDRE

Une priorité : le recours au secteur adaptéPour répondre à l’engagement du Groupe d’augmenter ses achats réali-sés avec le secteur adapté et protégé de manière à favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap, la Direction des achats de Crédit Agricole S.A. intègre dans les appels d’offres un volet “responsabilité sociale”. Un groupe de travail rassemblant des correspon-dants achats et handicap des différentes entités de Crédit Agricole S.A. a été mis en place afin de définir une stratégie et des actions à lancer sur le sujet et d’élaborer un guide pour sensibiliser et accompagner les acheteurs et prescrip-teurs dans la démarche.

Plusieurs entités se sont donc fixé des objectifs en lien avec le recours au sec-teur protégé et adapté :

– CACEIS ambitionne d’augmenter de 25 %, en France, l’appel aux ESAT.

– Crédit Agricole CIB déléguera trois nouvelles prestations significatives au secteur protégé.

– Crédit Agricole Consumer Finance a la volonté d’identifier des domaines de collaboration avec le secteur protégé et adapté pour au moins 50 % de ses directions. S’y rajoutent deux autres plans d’actions liés au recyclage (télé-phonie et papier), organisés en parte-nariat avec des entreprises adaptées.

unités bénéficiaires* générées par le Groupe depuis 2010, soit près de 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires confié au secteur.

* Une unité bénéficiaire est l’équivalent temps plein d’un travailleur handicapé.

CHIFFRE CLÉ

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

Page 45: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

41RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

LE POINT DE VUE

Sur quels fondamentaux

repose l’activité d’ELISE ?

Notre activité, démarrée

début 2007, se structure

autour d’un double objectif

social et environnemental :

le service de collecte et de

tri de papier et de déchets

que nous proposons aux

entreprises et qui four-

nit en même temps des

emplois aux personnes

handicapées. Nous recy-

clons tous les déchets qui

peuvent l’être, et créons

ainsi progressivement de

nouveaux emplois en fa-

veur de personnes qui en

sont souvent privées. Nous

employons actuellement

41 salariés et créons entre

six et huit emplois chaque

année grâce aux nouveaux

clients. À titre d’exemple,

une tonne de papier sup-

plémentaire par jour nous

permet de créer un emploi

de trieur et une partie d’un

emploi de chauffeur.

Quel est votre rôle dans

la prestation pour Crédit

Agricole S.A. ?

Nous avons démarré la

collecte et le tri du papier

en septembre 2011 pour le

siège social de Montrouge

et avons complété avec

le recyclage du verre, des

bouteilles plastiques et des

canettes. Au-delà du tri,

nous avons des objectifs

environnementaux sur toute

la chaîne de valeur en cher-

chant à optimiser les dépla-

cements pour réduire notre

propre empreinte carbone.

Comment le Groupe

accompagne-t-il votre

montée en puissance ?

Depuis que la Direction des

achats groupe Crédit Agri-

cole S.A. est entrée dans

la dynamique de sa poli-

tique papier1, elle essaie de

mieux faire connaître cette

bonne pratique à d’autres

entités du Groupe en mon-

trant le double bénéfi ce, à

la fois pour améliorer leur

politique d’achat respon-

sable et pour développer

le recours au secteur pro-

tégé. Aujourd’hui, grâce au

soutien de la Direction des

achats, nous avons élargi

notre activité à trois nou-

velles entités : Crédit Agri-

cole Consumer Finance,

Amundi et Indosuez Private

Banking. Tout cela permet à

Crédit Agricole S.A. et ses

filiales de s’inscrire dans

une logique d’économie

solidaire et circulaire : soli-

daire par le projet social et

circulaire par la démarche

de recyclage et de valori-

sation des papiers.

(1) Dans le cadre de sa politique papier, Crédit Agricole S.A. s’est fi xé un objectif de 100 % de papier recyclé à l’horizon 2014.

RECYCLER POUR CRÉER DE NOUVEAUX EMPLOIS

SABINE DUBOISDirectrice commerciale de CÈDRE (entité Île-de-France de la société ELISE), entreprise du secteur adapté et protégé.

Page 46: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

Partie 3

NOTRE RESPONSABILITÉ

ENVIRONNEMENTALEDEPUIS PLUSIEURS ANNÉES LE CRÉDIT AGRICOLE S’ENGAGE À RÉDUIRE LES IMPACTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX

DES MÉTIERS DE LA BANQUE ET DE L’ASSURANCEET MAÎTRISER SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DIRECTE.

P. 44ACCOMPAGNER

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

P. 48INVESTIR DE FAÇON RESPONSABLE

P. 51LIMITER ET RÉDUIRE NOTRE

EMPREINTE ÉCOLOGIQUE

Page 47: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

43RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Page 48: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

44

ACTEUR DE L’HABITAT VERT

Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)Depuis son lancement par les pouvoirs publics en avril 2009, les Caisses régio-nales du Crédit Agricole se positionnent comme leader de la distribution de l’Éco-PTZ avec 27 % de part de mar-ché national au 1er semestre 2012*. Au 31 décembre 2012 et depuis sa création, près de 69 000 offres Éco-PTZ ont été émises par le Crédit Agricole pour plus de 1,13 milliard d’euros.De son côté, LCL a émis en 2012 plus de 8 500 offres Éco-PTZ pour un montant de 115 millions d’euros.

Des prêts pour les économies d’énergieEn 2007, les Caisses régionales du Cré-dit Agricole lancent le Prêt Économies d’Énergie. Au 31 décembre 2012, la somme des prêts commercialisés depuis sa création a atteint plus d’1,5 milliard d’euros, avec près de 9 700 nouveaux prêts réalisés sur 2012.Parallèlement, LCL propose des prêts personnels destinés au financement de projets d’équipement dédiés aux éco-nomies d’énergie représentant en 2012 près de 5 700 prêts pour près de 33 mil-lions d’euros.

CONSTRUIRE DURABLEMENTPôle d’expertise immobilier du Groupe, Crédit Agricole Immobilier place le dé-veloppement durable au cœur de son activité à travers une démarche globale déclinée dans chacun de ses métiers : promotion immobilière, administration de biens, conseil en investissement et facility management.

Valoriser la villeDoté d’une expertise globale à destina-tion des particuliers comme des entre-prises, des investisseurs institutionnels comme des collectivités publiques, Crédit Agricole Immobilier développe des projets au service d’une ville du-rable. Les programmes associent le confort de vie des occupants à travers des bâtiments bioclimatiques et éco-nomes en énergie, construits avec des matériaux de qualité, à des réponses en termes de densité urbaine et de mixité sociale pour favoriser un aménagement durable des territoires.

ACCOMPAGNERLA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

LE CRÉDIT AGRICOLE ENCOURAGE SES CLIENTS À FAIRE DES CHOIX RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT.

offres Éco-PTZ émises par le Crédit Agricole pour 1,13 milliard d’euros entre 2009 et 2012.

* Selon la Société de Gestion du Fonds de Garantie de l’Accession Sociale à la propriété.

CHIFFRE CLÉ

LE GROUPE EN SYNERGIE POUR LE PREMIER ÉCO-QUARTIER DE MELUNPlusieurs entités du Groupe sont parties prenantes dans ce projet qui comptera plus de 2 000 logements : Crédit Agricole Immobilier, à la fois co-aménageur et promoteur de plusieurs programmes de logements au sein du quartier ; Crédit Agricole CIB et la Caisse régionale Brie-Picardie pour le financement.

FOCUS

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

Page 49: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

45RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

FINANCER LES ÉNERGIES RENOUVELABLES Crédit Agricole CIB et Crédit Agricole Leasing & Factoring accompagnent les projets de financements sur les éner-gies renouvelables.

Air et soleil, changement de ressourcesEn plaçant le financement des énergies renouvelables au cœur de sa stratégie, Crédit Agricole CIB a financé, dès 1997, ses premiers parcs éoliens, puis des projets d’énergie solaire.

Autre acteur majeur du financement de projets de développement durable, Crédit Agricole Leasing & Factoring, via sa filiale spécialisée Unifergie, a financé, en 2012, 133 millions d’euros de nou-veaux projets en énergie renouvelable en France, biomasse et photovoltaïque notamment.

DES ÉCO-INCITATIONS • Le simulateur habitat Calculeo fournit

en ligne à tous ceux qui le souhaitent le recensement global, actualisé et personnalisé des soutiens publics nationaux, régionaux et locaux aux éco-travaux.

• L’offre Éco-rénovation Habitat accompagne les clients tout au long de leur projet de rénovation : audit énergétique, financement des travaux, assurance du bien.

• Les Dépôts à Terme verts ou les Livrets Sociétaires responsables, mis en place par certaines Caisses régionales, permettent aux clients de privilégier le financement de projets durables dans leurs territoires.

• Les contrats multirisques habitation incluent des garanties dommages mises en place pour les installations d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques, éoliennes). En parallèle et en cas de souscription d’un Éco-PTZ, une assurance multirisque habitation est proposée avec réduction tarifaire de 25 % la première année.

FOCUS

et centrales solaires totalisant respectivement 11 100 MégaWatts et près de 1 600 MégaWatts de capacité installée en France et à l’international ont été financées par Crédit Agricole CIB, au 1er janvier 2013.

CHIFFRES CLÉSEn 2012, en droite ligne avec les objec-tifs de valorisation énergétique dans le traitement et l’élimination des déchets du Grenelle de l’environnement, Crédit Agricole Leasing & Factoring a déployé des offres liées au financement de la bio-masse principalement pour des projets de méthanisation à la ferme et de chauf-feries industrielles.

Aux côtés des agriculteursPartisan d’une agriculture française performante et responsable, au plan économique et environnemental, le Groupe encourage les investissements destinés à diversifier leurs revenus par la production d’énergies renouvelables : biomasse bois, photovoltaïque, métha-nisation, cette dernière technique per-mettant également de traiter les effluents d’élevage.

fermes éoliennes

Page 50: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

46

PRINCIPES ÉQUATEUR,PRIORITÉ À LA RÉDUCTION DU RISQUE

Les Principes Équateur, c’est quoi ?Principes signés dès le départ par le Crédit Agricole avec neuf autres banques internationales en 2003, ils permettent l’évaluation des risques as-sociés aux impacts environnementaux et sociaux générés par les projets de plus de dix millions de dollars. D’un côté, la banque est tenue à un processus de due diligence, audit d’acquisition pour limiter certains risques. De l’autre, les emprunteurs doivent développer les pro-jets en conformité avec les standards de la Société Financière Internationale (SFI). Depuis leur lancement, ces principes se sont imposés comme un standard de marché en financement de projets et leur influence s’étend à d’autres modes de financement.

Limiter les impacts sociaux et environnementaux des projetsEn ligne avec les Principes Équateur, les projets sont évalués par Crédit Agri-cole CIB suivant trois niveaux d’impact sociaux et environnementaux :• Niveau A : impacts négatifs potentiels

significatifs, hétérogènes, irréversibles ou sans précédent ;

• Niveau B : impacts négatifs limités, propres à un site, largement réver-sibles et faciles à traiter par des me-sures d’atténuation ;

• Niveau C : impacts négatifs minimes ou nuls.

À l’aide d’un outil d’évaluation des im-pacts sociaux et environnementaux développé en 2008, Crédit Agricole CIB procède au classement des projets. La pertinence de cet outil est continuelle-ment réévaluée en fonction du retour d’expérience.

Un déploiement interne rigoureuxChez Crédit Agricole CIB, la mise en œuvre des Principes Équateur passe par la ligne métier Financements de projets. Les chargés d’affaires réalisent l’évaluation des risques assistés d’un réseau de correspondants locaux qui leur apportent le soutien nécessaire.

La Direction des Études Industrielles et Sectorielles de Crédit Agricole S.A. apporte une expertise environnementale et technique permettant d’affiner l’ana-lyse des risques suivant les secteurs. La Cellule de Coordination pilote les aspects pratiques de mise en œuvre. Le Comité d’éthique des opérations pré-sentant un Risque Environnemental ou Social (CERES) est consulté pour tous les dossiers susceptibles d’être classés en A avant passage en Comité de crédit. Il valide également la classification des projets en A, B ou C.

DE L’ÉNERGIE À REVENDRE !En 2012, Crédit Agricole Leasing & Factoring finance le renouvelable à travers plusieurs initiatives :

• une production électrique équivalente à l’alimentation de 740 000 foyers français, soit 1 800 MégaWatts de puissance cumulée financée à fin 2012,

• 13 dossiers en photovoltaïque, une puissance cumulée de 13 MégaWatts-crête pour près de 24 millions d’euros,

• cinq projets dans le domaine de la biomasse, une puissance de 49,8 MégaWatts et un investissement de 31,7 millions d’euros partagé avec les Caisses régionales de Crédit Agricole,

• rénovation thermique de 660 écoles maternelles et primaires parisiennes, l’un des plus importants programmes d’optimisation énergétique en France.

FOCUS

Page 51: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

47RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

projets Équateur classés depuis 2003, dont 36 en 2012 :• 24 projets classés A

dont 3 en 2012,• 251 classés B dont

27 en 2012,• 60 classés C

dont 6 en 2012.

VERS UN ÉLARGISSEMENT DU PÉRIMÈTRECrédit Agricole CIB participe activement à plusieurs des groupes de travail des Principes Équateur en contribuant notamment à l’élaboration de codes de bonnes pratiques destinés à étendre l’usage de ces principes à d’autres modes de financement. La banque a ainsi été co-responsable du groupe de travail sur l’extension du champ d’application qui constitue une des avancées majeures de la nouvelle version des Principes Équateur lancée en juin 2013.

DES POLITIQUES SECTORIELLES ENGAGÉES

Les financements du secteurde l’énergie sous conditionsEn raison du rôle central du secteur de l’énergie dans le développement écono-mique mais aussi de sa forte contribu-tion actuelle aux émissions de gaz à effet de serre, Crédit Agricole CIB précise les principes et règles d’intervention concer-nant les financements et investissements dans ce secteur, en cohérence avec la politique RSE du Groupe. Après avoir recensé les bonnes pratiques reconnues par les principales instances internatio-nales et les organisations profession-nelles, la banque a formulé des critères d’analyse et d’exclusion.

Les principes ainsi définis s’appliquent à tous les financements et investissements de Crédit Agricole CIB que ce soit dans les secteurs des centrales à charbon, du nucléaire, des barrages hydroélec-triques, du pétrole, du gaz et du gaz de schiste. Ils sont révisés en fonction de l’évolution de ses connaissances et de son appréciation des enjeux. En appli-cation de ces politiques, la banque est une des rares institutions financières à s’interdire aujourd’hui d’accompagner des projets d’exploration ou d’exploita-tion pétrolière offshore en Arctique.

La biodiversité au cœur des orientationsDans le cadre de cette politique secto-rielle de l’énergie, la protection de la bio-diversité est un critère majeur pour analy-ser ou exclure le financement de certains projets. Par exemple, la banque ne sou-tient pas la construction de projets ayant des impacts négatifs critiques sur les zones protégées les plus sensibles telles que les aires protégées ou les zones humides d’importance internationale couvertes par la convention de Ramsar.

Politique pour le secteur des mines et métaux  En raison de l’importance des enjeux en termes de biodiversité et de droits humains, le Groupe a également défini une politique concernant les industries extractives.

Politique pour le secteur de l’armementC’est la première politique sectorielle du groupe Crédit Agricole qui a été publiée en 2010. Elle distingue les armements interdits (mines antipersonnel et bombes à sous-munitions), les armements sen-sibles et les autres matériels d’arme-ment. Tout financement de sociétés actives dans le secteur des mines anti-personnel et des bombes à sous-muni-tions est interdit.

CHIFFRE CLÉ

FOCUS

Page 52: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

48

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

POLITIQUES ESG, DES INVESTISSEMENTS RESPONSABLES

Les critères extra-financiers s’invitent dans les décisions Amundi applique sa politique d’intégra-tion des risques ESG (Environnemen-tal, Social et de Gouvernance) dans sa gestion et ses décisions, et ce sur l’en-semble de ses portefeuilles. L’entreprise a mis en place un système rigoureux et argumenté de notation des entreprises et des États au regard de critères extra-financiers, tout en apportant une atten-tion particulière à la transparence et à la clarté de l’information donnée aux clients.

milliards d’encours ISR soit près de

AMUNDI, UN PROCESSUS DE NOTATION EXIGEANTLe processus de notation extra-financière repose sur trois axes :

• une politique d’exclusion normative dans sa gestion active, proscrivant les entreprises ne respectant pas les normes ou les conventions internationales ;

• une gestion ISR combinant trois règles qui garantissent une sélection des émetteurs les plus responsables dans leur secteur d’activité suivant une échelle de A à G ;

• une gestion à fort impact social.

CHIFFRES CLÉS

FOCUS

ISR, vers un modèle plus durable et plus humainAmundi développe l’Investissement Socialement Responsable (ISR) selon différentes approches : exclusion sec-torielle, thématique et “Best in Class”, la plus utilisée. Cette méthode consiste à sélectionner les entreprises qui gèrent le mieux les risques et les opportunités liés aux enjeux du développement durable, selon leur secteur d’activité, sans écarter aucun secteur a priori.

À côté des fonds ISR, Amundi gère éga-lement des fonds à forte utilité sociale qui permettent de financer l’économie réelle de proximité via des entreprises ou des associations non cotées : fonds solidaires et de partage, d’entrepreneu-riat social (social business) et d’aide au développement. Amundi privilégie cinq domaines qui favorisent l’insertion so-ciale par l’emploi : l’éducation ou la for-mation, le logement, la santé, l’utilisation responsable des terres agricoles et la solidarité internationale.

Une composante désormais essentielle de l’épargne salariale L’ISR occupe une place de plus en plus importante dans l’épargne salariale au service d’intérêts partagés : l’investisseur, à la fois actionnaire et salarié, est attentif à l’ensemble des intérêts de l’entreprise.

INVESTIR DE FAÇON RESPONSABLE

LE CRÉDIT AGRICOLE S’ATTACHE À PROPOSER À SES CLIENTS DES FINANCEMENTS ET DES INVESTISSEMENTS

À LA FOIS INNOVANTS ET RESPONSABLES.

de l’encours total géré par Amundi.

Page 53: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

49RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

PREDICA, LE SENS DE L’ENGAGEMENT Pour répondre aux épargnants en matière d’ISR, Predica a développé un nouveau Contrat d’assurance vie solidaire qui conjugue épargne et bénéfice social sur trois plans :

• un support Euro Solidaire, qui compte 5 % minimum d’investissements solidaires (FCP Finance et solidarité géré par Amundi) ;

• sept unités de compte solidaires, labellisées Finansol, qui répondent aux trois critères d’attribution du label ;

• une fonction de partage : 2 % de frais sur versement sont prélevés sur le contrat, dont la moitié est reversée à une association.

Développée par Predica et Aviva sur le site de la Défense, Carpe Diem est la première tour française neuve à obtenir la certification “LEED Platinum”, la plus haute distinction environnementale. Ce projet permet de réduire les frais de fonctionnement grâce à des consommations énergétiques nettement inférieures aux standards du marché.

* selon les chiffres publiés au 30/06/2012 par le CIES

ISR, DES ÉMETTEURS TRIÉS SUR LE VOLET• Sont exclus des portefeuilles ISR les émetteurs les moins bien notés

(E, F et G) au sein de leur secteur sur une échelle de A à G, afin d’éviter un risque financier et de réputation pour l’investisseur.

• Dans l’absolu, la note ESG du portefeuille doit être supérieure ou égale à la note C.

• En relatif, la note ESG moyenne d’un portefeuille ISR doit être supérieure ou égale à la note de son univers de référence ou de son indice de référence. Seuls sont sélectionnés les émetteurs les plus avancés dans leur démarche de développement durable par rapport à leurs concurrents.

• Fonds “Atout Valeurs Durables” : développé par Amundi, ce fonds ISR est investi dans les actions d’entreprises européennes exerçant au moins 20 % de leur activité dans le développement de “technologies vertes” comme l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la gestion de l’eau ou la gestion des déchets. Atout Valeurs Durables exclut de son portefeuille les entreprises produisant en parallèle des énergies fossiles ou nucléaires.

FOCUS

FOCUS

Il devient promoteur d’un développement économique et financier de l’entreprise plus durable et plus humain.

Avec 55 %* de part de marché, Amundi a confirmé en 2012 sa position de numé-ro un des gammes ISR labellisées par le Comité Intersyndical de l’Épargne Sala-riale (CIES). Ses six gammes ISR ont ainsi reçu ce label.

Crédit Agricole Assurances : une politique de placements engagéeDe son côté, Crédit Agricole Assurances a également défini des critères extra-fi-nanciers pour ses investissements. Ils se traduisent par l’exclusion d’émetteurs ayant de mauvaises pratiques au regard du développement durable (méthodolo-gie d’Amundi) et une politique d’inves-tissements thématiques (immeubles bénéficiant d’un label environnemental par exemple).

Tour Carpe Diem (Paris, La Défense)

Page 54: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

50

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

INNOVER : ÉMISSIONS D’OBLIGATIONS RESPONSABLES

Obligations ISR pour accompagner l’essor des projets responsablesDès 2009, Crédit Agricole CIB a créé une équipe spécialisée en fi nance respon-sable. Son objectif est d’aider ses clients dans leurs projets à vocation sociale et environnementale (conseil fi nancier, levée de fonds). Gérée comme un métier à part entière, l’équipe Sustainable Banking a

connu plusieurs succès en 2012, jouant notamment un rôle déterminant dans le développement du marché des Sustai-nability Bonds (obligations responsables), sur lequel la banque s’est hissée au pre-mier rang mondial en 2012.

En intervenant sur plus d’un milliard d’euros de Sustainability Bonds en 2012, Crédit Agricole CIB a élargi les perspec-tives d’un marché jusque-là confi né aux émetteurs supranationaux en aidant les

régions Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais à émettre des obligations responsables.

En fi n d’année, Crédit Agricole CIB a in-nové en élaborant la première émission responsable pour une entreprise, Air Liquide. Soumise à la notation de l’agence extra-fi nancière Vigeo, cette obligation ISR d’Air Liquide est destinée au déve-loppement des activités de l’entreprise liées au maintien des malades à domicile.

LE POINT DE VUE

Que fait Air Liquide

dans la santé ?

La branche d’activité Mon-

diale Santé d’Air Liquide

fournit des gaz à usage

médical, développe des

équipements indispen-

sables à leur bonne utilisa-

tion et propose des presta-

tions de santé à domicile.

Elle fournit également des

produits d’hygiène et des

ingrédients de spécia-

lité. En 2012, elle a servi

plus de 7 500 hôpitaux

et cliniques et un million

de patients à domicile à tra-

vers le monde.

Pourquoi Air Liquide

a-t-il émis une

obligation responsable ?

Air Liquide a choisi de refi -

nancer l’acquisition de LVL

Médical et de Gasmedi, deux

sociétés spécialisées dans la

santé à domicile, par l’émis-

sion d’obligations destinées

aux investisseurs sociale-

ment responsables (ISR). À

travers cette opération pro-

posée après un diagnostic

environnemental, social et

de gouvernance (ESG) de

notre activité santé à domi-

cile par une agence externe

indépendante et reconnue,

Vigéo, nous nous sommes

engagés auprès des inves-

tisseurs à allouer les fonds

levés au profi t de cette acti-

vité et à fournir un reporting

annuel sur les performances

ESG de cette même activité.

Les objectifs de

l’opération ont-ils été

atteints ?

Oui, ils ont même été dépas-

sés. L’obligation a été large-

ment sursouscrite, notam-

ment par des investisseurs

ISR que nous n’avions pas

l’habitude d’avoir, alors qu’il

s’agissait d’une première

pour une entreprise et pour

un tel montant (500 millions

d’euros). Mais pour moi, les

conséquences internes sont

encore plus importantes que

le succès fi nancier : l’enthou-

siasme et la mobilisation

suscités par cette opération

au sein de nos équipes nous

engagent aujourd’hui vis-à-vis

d’elles.

ACTEUR DE PRESTATION DE SANTÉ À DOMICILE

PASCAL VINETVice-Président, opérations mondiales santé et membre du Comité exécutif du groupe Air Liquide

Page 55: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

51RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

fi liales et 34 Caisses régionales ont, depuis 2009, évalué leurs émissions de CO2.Plus de 95 000 collaborateurs des entités concernées installées sur près de 3,6 mil-lions de m2 ont ainsi consommé 124 000 tonnes de CO2.

L’effi cacité énergétique du parc immobilier sous contrôleCrédit Agricole Immobilier gère l’exploita-tion des sites franciliens du Groupe repré-sentant une surface totale de 577 000 m² à fi n 2012. Engagé depuis 2006 dans une démarche environnementale, Crédit Agricole Immobilier poursuit ses réalisa-

LIMITER ET RÉDUIRE NOTRE EMPREINTE

ÉCOLOGIQUEDE NOMBREUSES INITIATIVES ONT ÉTÉ RÉALISÉES PAR LE GROUPE

AFIN DE MESURER, RÉDUIRE ET COMPENSER LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIÉS À SES ACTIVITÉS.

Objectif de Crédit Agricole S.A. : réduire sa consommation énergétique de

par an sur trois ans.

CHIFFRE CLÉ MAÎTRISER NOS CONSOMMATIONSCrédit Agricole S.A. s’est donné comme objectifs de réduire sa consommation énergétique de 5 % par an en trois ans et de déployer une politique papier respon-sable, d’ici fi n 2014.

Suivi des émissions de CO2

Depuis 2007, un suivi des consommations d’énergie et d’eau est organisé au sein des principales entités du Groupe en France. Pour compléter cette mesure et pour éva-luer au plus fi n les émissions totales de CO2 du Groupe, Crédit Agricole S.A., six

Le bâtiment Lumen sur le site du Crédit Agricole à Montrouge. Il est certifi é « NF Bâtiment Tertiaire – Démarche HQE® » et « Label HPE BBC 2005 ».

PASCAL VINETVice-Président, opérations mondiales santé et membre du Comité exécutif du groupe Air Liquide

Page 56: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

52

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

tions dans ce domaine en faisant certifi er ISO 14 001 ses process pour le métier d’immobilier d’exploitation. Il a également développé à cet effet un dispositif per-mettant un suivi instantané des consom-mations énergétiques et d’eau des bâti-ments dont il assure la gestion pour le compte du Groupe.

Transports, privilégier les solutions alternativesLes bilans carbone réalisés par les enti-tés du Groupe montrent que les dépla-cements de personnes représentent le poste principal d’émissions de CO2, avec un quart de ses émissions totales. Figurent en tête les déplacements en avion, suivis par l’utilisation des véhi-cules personnels pour les déplacements professionnels puis les véhicules de ser-vice. À partir de ce constat, le Groupe a défi ni un programme d’actions destiné à limiter et réduire les émissions dues aux déplacements professionnels en privilé-giant notamment le recours au train, une utilisation mieux réglementée de l’avion et/ou l’usage plus systématique des sys-tèmes de visioconférence.

Une consommation de papier raisonnéeLe Crédit Agricole conduit une politique papier responsable, dont l’objectif est de réduire sa consommation de papier, d’effectuer des achats responsables et de recycler le papier usagé. Des plans d’actions dédiés sont défi nis chaque année dans les entités : • pour la bureautique : paramétrage

automatique des imprimantes en noir et blanc et recto verso, diminution du grammage, utilisation de papier ramette issu de forêts durablement gérées,

• pour l’éditique : développement des imprimés de relevés clients sur papier certifi é et enveloppes avec support en papier recyclé et/ou certifi é, e-relevés, etc.,

• pour les supports de communication dans leur ensemble : impression sur papier soit recyclé soit certifi é, déma-térialisation de certains supports.

13 entités auditées Pour la première fois depuis la mise en place de la politique papier, Crédit Agricole S.A. a choisi de faire vérifi er les

FOCUS CHIFFRE CLÉ

FOCUS

TIRER PARTI DE LA DOUBLE VIE DU PAPIERLa démarche papier responsable du Groupe s’articule autour des deux exigences :• 100 % de papier

responsable d’ici fi n 2014 par la généralisation d’achat responsable privilégiant le papier 100 % recyclé et certifi é, pour minimiser la pression sur les forêts ;

• 100 % de papier interne usagé collecté recyclé par l’augmentation du taux de recyclage du papier et la collecte effi cace des déchets papiers d’ici fi n 2014.

de papier certifi é responsable.

données des consommations 2012 et les process et outils mis à disposition des entités pour accompagner le dé-ploiement de sa politique. Le périmètre concerne 13 entités du Groupe et près de 35 000 collaborateurs. Il intègre no-tamment la consommation de papier liée à la communication clients de la banque de proximité en France (hors Caisses régionales). En 2012, près de 10 000 tonnes de papier ont été consommées par les 13 entités.

COMPENSER NOS ÉMISSIONS DE CO2Depuis cinq ans, le Groupe compense ses émissions incompressibles de CO2 liées aux consommation énergétiques en souscrivant aux mécanismes de dé-veloppement propre issus du protocole de Kyoto. Choisis pour leur excellence en matière environnementale et de déve-loppement humain, les programmes de compensation carbone ont permis de compenser un total de 40 000 tonnes depuis le début de la démarche.

Projet Hifadhi, Kenya.

LA FINANCE CARBONE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT Le Crédit Agricole est actionnaire du fonds Livelihoods, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales des pays en développement grâce à la fi nance carbone. Le Fonds Livelihoods, qui regroupe Danone, CDC Climat, La Poste, Crédit Agricole, Schneider Electric, Hermès, Voyageurs du monde et SAP, est un fonds d’investissement, opérationnel depuis décembre 2011, qui fi nance des projets d’agroforesterie, d’énergie rurale et de restauration des écosystèmes. Sa taille actuelle est de 29,3 millions d’euros avec six projets actifs en portefeuille : deux en Inde, un en Indonésie, un en République démocratique du Congo, un au Sénégal et un au Kenya. Le Crédit Agricole entend utiliser les crédits carbone fournis par Livelihoods pour sa compensation carbone volontaire dans les années à venir.

Page 57: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

53RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ

Préserver la faune et la flore sauvageEn 2012, Crédit Agricole S.A. a collaboré avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) afin de labelliser “refuge LPO” son plus grand site francilien à Saint-Quen-tin-en-Yvelines.

La LPO décerne un signe distinctif pour les entreprises qui s’engagent dans une démarche écologiquement respon-sable permettant un développement de la faune et de la flore sauvage. Les espaces refuges ne doivent pas, par ailleurs, recevoir de traitement chimique sur les espaces naturels.

Le campus de Saint-Quentin-en-Yve-lines a ainsi été audité par des experts de la LPO qui ont recensé 129 espèces végétales et 29 espèces d’oiseaux dont les deux tiers sont des espèces pro-tégées. L’entretien des espaces verts réalisé sans produits phytosanitaires et la diversité des espèces présentes ont permis à ce site d’être reconnu espace refuge LPO.

DU MIEL SUR NOS TOITS Crédit Agricole Assurances s’est associé avec des apiculteurs pour mettre en place des ruches sur les toits de certains de ses immeubles à Paris et Vaison-la-Romaine. Au total, 14 ruches ont été installées.

Par ailleurs, LCL a confié à “La compagnie des abeilles” l’installation de deux ruches sur l’une des terrasses de son siège central et opérationnel à Villejuif, à deux pas de Paris. Un tirage au sort devrait déterminer les heureux gagnants des premiers pots de miel.

FOCUS

LE CRÉDIT AGRICOLE DU FINISTÈRE ROULE À L’ÉLECTRIQUEDepuis le 17 janvier 2013, la Bluecar, voiture 100 % électrique, a intégré la flotte des véhicules de service du Crédit Agricole du Finistère. Produites par le groupe Bolloré, cinq voitures aux couleurs du Crédit Agricole sont entièrement dédiées à ses salariés pour leurs déplacements professionnels.

La Bluecar utilise des batteries LMP (Lithium Métal Polymère) qui concilient simplicité, sécurité, performance et protection de l’environnement offrant une autonomie de 250 km en ville et de 150 km sur voie express.

FOCUS

Régénérescence de la forêt tropicale, 1 680 tonnes de CO2 compenséesEn 2012, le projet de régénération de la forêt tropicale sur l’î le de Bornéo a été sélectionné par les collaborateurs de Crédit Agricole S.A. Ce projet vise à restaurer et à protéger la faune et la flore dans cette zone forestière, notamment par la régénération de 25 000 hectares de forêt tropicale, compensant ainsi en 2012 plus de 1 680 tonnes de CO2 par l’achat de certificats carbone.

Le couloir du Kasigau compense 760 tonnes de CO2

Le CFM Monaco, filiale de Crédit Agri-cole Private Banking, compense éga-lement ses émissions de CO2 liées aux déplacements depuis 2009. En 2012, plus de 760 tonnes ont été compensées à travers un programme de lutte contre la déforestation dans le couloir du Kasi-gau au Kenya, projet également choisi par Crédit Agricole S.A. pour compenser ses émissions liées à l’énergie en 2011. Cette année, le CFM Monaco a été mis à l’honneur pour son opération de com-pensation carbone en recevant le Prix pour l’action Développement Durable ayant le plus d’impact en 2011-2012 de la Jeune Chambre Économique de Monaco.

Le campus du Crédit Agricole de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Page 58: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

INDICATEURS ET ANNEXES

P. 56MESURER NOTRE PERFORMANCE RSE

P. 58FReD, AU CŒUR DE NOTRE DÉMARCHE RSE

P. 60LE CLIENT AU CŒUR DE LA GOUVERNANCE

À TOUS LES ÉCHELONS

P. 62CRITÈRES RSE DE GOUVERNANCE

EN 2012

P. 63INDICATEURS SOCIAUX ET

ENVIRONNEMENTAUX

P. 68TABLE DE CONCORDANCE

P. 70EXTRAIT DU RAPPORT DE GESTION

DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.

Page 59: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

55RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Page 60: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

56

MESURER NOTRE PERFORMANCE RSE

Pourquoi FReD ?Crédit Agricole S.A. a voulu aller plus loin et plus vite sur ses engagements en ma-tière de RSE, en utilisant une démarche globale et intégrée dans laquelle tous les métiers et toutes les cultures des différentes entreprises qui la composent puissent se retrouver.FReD ne vise pas à atteindre des ob-jectifs chiffrés absolus. Elle consiste à mobiliser en permanence l’ensemble du Groupe sur tous les enjeux de RSE et à progresser autour d’axes à la fois com-muns et lisibles pour tous mais qui font également sens pour chacun. Cette démarche est aussi un vecteur puissant d’innovation, tant dans nos pro-cess que dans nos produits et services.

Comment ce dispositif FReD s’incarne-t-il concrètement ?Cette démarche de progrès mobilisatrice se déploie autour d’objectifs quantifiés ou d’étapes précises, mesurables par des indicateurs de performance. Chaque entreprise impliquée s’empare des en-jeux RSE qui lui correspondent et les décline dans son activité en améliorant ses produits et services, ses habitudes de consommation, la solidarité à l’égard de ses parties prenantes. Élaborée en 2011, FReD s’est véritablement déployée depuis le 1er janvier 2012. Notre premier indice FReD Groupe a atteint 2,4 pour l’année 2012, dépassant l’objectif de 2 que nous nous étions fixé. En mesurant les progrès accomplis par les entités, cet indice synthétise donc la performance collective annuelle. Il a un impact loin d’être négligeable, puisqu’il détermine un tiers de la rémunération variable différée des cadres dirigeants du Groupe.

AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DE CRÉDIT AGRICOLE S.A., LA RSE S’INCARNE DÉSORMAIS DANS UNE DÉMARCHE

DE PROGRÈS PARTICIPATIVE ET ÉVOLUTIVE, BAPTISÉE FReD. STANISLAS POTTIER EXPLIQUE SES ENJEUX.

INDICATEURS ET ANNEXES

Page 61: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

57RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

De quelle manière pérenniser une telle démarche ?Il ne s’agit pas de plaquer artificiellement la RSE à nos activités mais de l’intégrer comme une composante du code géné-tique du Groupe de sorte qu’elle infuse les pratiques en profondeur. Cela sup-pose, bien sûr, une forte adhésion des di-rections générales des entités, mais cela ne suffit pas. Chacun doit s’emparer de la démarche au point d’en faire un réflexe

naturel tous les jours dans son métier ou sa fonction. Le fait que chaque entité adopte sa propre démarche à partir d’un référentiel commun est très mobilisateur. Au-delà de la contrainte apparente, cette approche collaborative interpelle : depuis un an, les idées remontent, l’originalité s’exprime, l’innovation circule et une véritable émulation se crée y compris dans le choix collectif des innovations les plus porteuses.

Stanislas Pottier, Directeur du développement durable de Crédit Agricole S.A.

Page 62: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

58

FReD, AU CŒUR DE NOTRE

DÉMARCHE RSE

Cette démarche de transformation repose sur trois piliers : FIDES couvre les projets d’améliora-tion de la relation client, RESPECT porte ceux liés aux engagements sociaux et sociétaux et DEMETER cible les actions environnementales. La démarche traduit la volonté du groupe Crédit Agricole d’agir en groupe engagé et responsable vis-à-vis de toutes ses parties prenantes :

les clients, les collaborateurs, les ac-tionnaires, les fournisseurs et la société civile. FReD s’installe aujourd’hui avec succès. De multiples initiatives prises par les entités se dégagent des priorités communes : l’intérêt du client et la pro-tection de ses droits, l’égalité hommes/femmes, l’intégration des personnes en situation de handicap, la réduc-tion des consommations d’énergie et de papier.

ÉLABORÉE EN 2011 ET LANCÉE EN 2012, FReD SERT À LA FOIS DE CADRE COMMUN POUR ACCOMPAGNER ET ÉVALUER LES PROJETS DES DIFFÉRENTES

ENTITÉS ET D’OUTIL DE MESURE DES PROGRÈS ACCOMPLIS. PREUVE DU CARACTÈRE STRATÉGIQUE DE LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE, LA RÉMUNÉRATION VARIABLE DES CADRES DIRIGEANTS EST DÉTERMINÉE

EN PARTIE PAR LES PERFORMANCES DE FReD.

INDICATEURS ET ANNEXES

Page 63: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

59RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

En matière économique, le Groupe cultive sa dif férence par l’éthique, l’écoute et la reconnaissance du client. Ces engagements en matière de res-ponsabilité économique sont traités au travers du pilier FIDES. À ce titre, des entités ont choisi de former leurs colla-borateurs aux règles de déontologie et de conformité en inscrivant tout ou partie du programme de formation FIDES dans leurs objectifs. La Direction de la Confor-mité, en collaboration avec les métiers, a développé des modules de formation traitant notamment de la prévention de la fraude, de la lutte antiblanchiment et contre le financement du terrorisme, du secret professionnel, des transactions personnelles, des conflits d’intérêts, ou encore des règles de déontologie. Cer-taines entités ont axé leur effort autour de la connaissance et de l’intérêt du client afin de renforcer la protection et la satisfaction de la clientèle.

En matière sociale et sociétale, au titre du pilier RESPECT, un accent par-ticulier a été mis sur la mixité et l’inté-gration des personnes en situation de handicap. Divers plans d’actions ont été élaborés au sein des entités, comme l’accueil d’alternants en situation de handicap ou le recours plus systéma-tique au secteur adapté ; tout cela au service du slogan du Groupe “au Cré-dit Agricole, on dit CAP et on AGIT !”. Par ailleurs, sur le sujet de l’égalité professionnelle hommes/femmes, des mesures concrètes ont été prises pour

développer la part des femmes dans les instances dirigeantes et dans le management, permettre aux pères de maintenir leur salaire pendant leur congé paternité.

En matière environnementale, la plupart des plans d’actions prolongent et renforcent les politiques engagées par le Groupe. Pour réduire son em-preinte écologique, Crédit Agricole S.A. mène, depuis 2011, une politique papier visant à diminuer significative-ment la consommation d’ici à fin 2014, à utiliser 100 % de papier recyclé ou issu de forêts éco-gérées et à recycler 100 % du papier collecté en interne. De nombreux plans d’actions FReD intègrent ces objectifs, par exemple en abaissant le grammage du papier utilisé. Des initiatives importantes ont aussi été prises en matière d’achats responsables. Dans ce cadre, l’intégration d’un ques-tionnaire RSE dans les appels d’offres, l’achat de mobilier éco-conçu ou le choix de privilégier une informatique verte se généralisent. Les mesures d’économies d’énergie et de réduction des gaz à ef-fet de serre dans les transports figurent également en bonne place avec la réa-lisation de bilans énergétiques des bâti-ments, de développement du covoitu-rage, la sensibilisation aux éco-gestes, la réduction d’une heure par jour du chauffage ou l’extinction des enseignes lumineuses des agences entre minuit et 6 heures du matin. FReD avance, une dynamique est à l’œuvre.

PREMIÈRE PUBLICATION DE L’INDICE FReD Crédit Agricole S.A. publie son 1er indice FReD, l’indice de performance de Crédit Agricole S.A. en matière de RSE. À hauteur de 2,4, cet indice montre les progrès réalisés par les 10 entités engagées qui ont déployé près de 200 plans d’actions. L’indice 2012 a été validé par un tiers extérieur et indépendant, le cabinet PricewaterhouseCoopers.

en 2012 pour un objectif fixé à 2.

entités du Groupe déjà engagées

Amundi, CACEIS, Crédit Agricole Assurances, Crédit Agricole Consumer Finance, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Crédit Agricole Leasing & Factoring, Crédit Agricole Private Banking, Crédit Agricole S.A., Gruppo Cariparma Crédit Agricole, LCL.

collaborateurs.

plans d’actions.

CHIFFRES CLÉS

FOCUS

Page 64: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

60

participentet votent

AgencesSalariés

Directeur de l’agence

Conseil d’administration

de la Caisse locale

Comité des prêts

de la Caisse locale

Caisse régionale

Assemblée générale de la Caisse locale

Administrateurs de la Caisse

locale

Président Caisselocale

nomme

sollicitent

peuvent être

animent

organise et participe

informe

interroge

donne un avis

réunit

gère

élit

INDICATEURS ET ANNEXES

LE CLIENT AU CŒUR DE LA GOUVERNANCE À TOUS LES ÉCHELONS

LES CLIENTS SOCIÉTAIRES, QUI CONTRIBUENT AUX FONDS PROPRES DE LA BANQUE, PARTICIPENT À LA VIE DÉMOCRATIQUE DE TOUTE L’ENTREPRISE. TOUT CLIENT DU CRÉDIT AGRICOLE PEUT DEVENIR SOCIÉTAIRE

ET ÉLIRE SES REPRÉSENTANTS QUI FORMERONT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE SA CAISSE LOCALE. LES CONSEILS DES CAISSES LOCALES ÉLISENT

À LEUR TOUR LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LEUR CAISSE RÉGIONALE. LES PRÉSIDENTS DES CAISSES RÉGIONALES PARTICIPENT AUSSI,

AVEC LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX, À LA GOUVERNANCE DE L’ENSEMBLE DU GROUPE.

donne un avis

LE NIVEAU LOCAL

accompagnent Clients

Sociétaires

Page 65: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

61RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Assemblée générale

de la Caisse régionale

Directeur général

de la Caisse régionale

Directeursd’agences

Présidents des Caisses

locales

nomme

coopèrent

participentet votent

élit

Conseil d’administration

de la Caisse régionale

Président Caisse

régionale

nomment

LE NIVEAU RÉGIONAL

détient (25 %)

détient (56,3 %)

détiennent (39,3 %)

détiennent (4,4 %)

SAS Rue la Boétie

Actionnaires salariés

Autres actionnaires minoritaires

Crédit Agricole

S.A.

Conseild’adminis-

tration

FNCABureau

10 Présidents et 10 Directeurs

généraux

Instance de représentation des

Caisses régionalesCaisses Régionales

Banque centrale, organe central

et tête de réseau

Filiales de Crédit Agricole S.A. …

21 administrateurs dont 6 indépendants et 3 représentants des salariés

Commissions et comités spécialisés

détiennent 100 %

LE GROUPE

Lien de capital Lien politique

Page 66: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

62

INDICATEURS ET ANNEXES

INDICATEURS

Critères Gouvernance de Crédit Agricole S.A.

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Composition 21 administrateurs répartis comme suit : 18 administrateurs élus par l’Assemblée générale des actionnaires, 1 administrateur représentant les organisations professionnelles agricoles, 2 administrateurs élus par les salariés du groupe Crédit Agricole S.A.,11 ayant la qualité de Président ou de Directeur général de Caisse régionale de Crédit Agricole,6 indépendants,6 femmes.

Durée de mandat des administrateurs 3 ans

Réunion du Conseil d’administration et taux moyen de participation

10 séances dont 3 exceptionnelles

Taux moyen de participation de 96,6 % (97 % pour les séances programmées à l’avance et 95 % pour les séances exceptionnelles)

Évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités

Dernière autoévaluation réalisée en 2011 avec l’aide d’un cabinet extérieur, Spencer Stuart.

Les préconisations de cette évaluation ont été mises en œuvre.

Examen de la politique RSE du Groupe Le Conseil a examiné un bilan des actions conduites par Crédit Agricole S.A. en matière de RSE :

- la démarche de progrès de Crédit Agricole S.A., FReD, et son indice synthétique,

- d’autres initiatives importantes telles que le développement d’une offre responsable à destination de différentes clientèles.

COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Nombre de membres Nombre de réunions et taux de participation

Comité d’audit et des risques 6 membres dont 3 indépendants

Présidé par un administrateur indépendant

Les membres du Comité d’audit et des risques sont choisis en raison de leurs compétences fi nancières et/ou comptables, qu’il s’agisse des membres administrateurs indépendants ou des membres issus des Caisses régionales, Président ou Directeur général d’établissements de crédit

9 séances dont 2 supplémentaires

96 % en moyenne (95 % pour les séances programmées à l’avance et 100 % pour les séances exceptionnelles)

Comité des rémunérations 5 membres dont 3 indépendants

Présidé par une administratrice indépendante

Participation du Directeur des ressources humaines Groupe

7 séances dont 3 à titre exceptionnel

91 % en moyenne (95 % pour les séances programmées à l’avance et 87 % pour les séances exceptionnelles)

Comité stratégique 7 membres dont 2 indépendants

Présidé par le Président de Crédit Agricole S.A.

Participation du Directeur général de Crédit Agricole S.A., du Secrétaire général et du Directeur de la stratégie Groupe de Crédit Agricole S.A.

4 séances

96 %

Comité des nominations et de la gouvernance 6 membres dont 2 indépendants

Présidé par une administratrice indépendante

Participation du Secrétaire général de Crédit Agricole S.A.

3 séances

88 %

Durée de mandat des administrateurs 3 ans

Évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités

Dernière autoévaluation réalisée en 2011 avec l’aide d’un cabinet extérieur, Spencer Stuart.

Les préconisations de cette évaluation ont été mises en œuvre.

Comité des rémunérations 5 membres dont 3 indépendants

Présidé par une administratrice indépendante

Participation du Directeur des ressources humaines Groupe

7 séances dont 3 à titre exceptionnel

91 % en moyenne (95 % pour les séances programmées à l’avance et 87 % pour les séances exceptionnelles)

Comité des nominations et de la gouvernance 6 membres dont 2 indépendants

Présidé par une administratrice indépendante

Participation du Secrétaire général de Crédit Agricole S.A.

3 séances

88 %

CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Nombre de membres Nombre de réunions et taux de participation

Plus d’information sur la gouvernance de Crédit Agricole S.A.La composition et le fonctionnement du Conseil d’administration et du Comité exécutif,

la rémunération des mandataires sociaux et les autres aspects de gouvernance sont détaillés dans le chapitre 3 – Gouvernement d’entreprise, du Document de référence 2012.

CRITÈRES RSE DE GOUVERNANCE (EN 2012)

Page 67: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

63RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Amériques_1 723 ETP2,2 %

Afrique_5 396 ETP6,8 %

Europeoccidentaleoccidentale_59 439 ETP75 %

Europeorientale_10 551 ETP13,3 %

Moyen-Orient_123 ETP0,1 %

Asie & Océanie_2 050 ETP2,6 %

ASSURANCE RAISONNABLE

Implantation mondiale

ASSURANCE RAISONNABLE

Effectif par type de contrat (en équivalent temps plein)

Le visage du Groupe

année 2012 année 2011

France International Total France International Total

Effectif CDI actifs en poste

Effectif en CDD

Effectif actif total

Effectif CDI en dispense d’activité

EFFECTIF TOTAL

39 760

581

40 341

1 200

41 541

36187

2 754

38 941

1 404

40 345

75 947

3 335

79 282

2 604

81 886

40 596

700

41 296

1 346

42 642

43 385

2 770

46 155

1 438

47 593

83 981

3 470

87 451

2 784

90 235

Effectif CDI actifs en poste 39 760 36187 75 947 40 596 43 385 83 981

Effectif actif total 40 341 38 941 79 282 41 296 46 155 87 451

EFFECTIF TOTAL 41 541 40 345 81 886 42 642 47 593 90 235

INDICATEURS SOCIAUX

Assurance modérée : niveau de vérifi cation visant à donner une confi ance assez bonne sur la donnée et l’applica-tion des procédures. Se base sur des travaux menés sur un échantillon limité (généralement 20 % à 30 % du total de chaque indicateur revu).

Assurance raisonnable : niveau de vérifi cation visant à donner un niveau de confi ance élevé sur la donnée et l’application des procédures. Se base sur des travaux ayant un historique de plusieurs années et un échantillon plus important d’entités vérifi ées.

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE RAISONNABLE

Page 68: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

64

INDICATEURS ET ANNEXES

Salaires mensuels moyens des effectifs CDI actifs en France (salaire brut de base)

Les rémunérations

Absentéisme en France en jours calendaires

L’absentéisme

ASSURANCE RAISONNABLE

ASSURANCE RAISONNABLE

Les salaires présentés ici sont les résultats des moyennes pondérées en tenant compte des structures d’effectif constatées en 2011 et 2012. Ils incluent à la fois les mouvements entrant/sortant et les mesures salariales annuelles.

année 2012 année 2011

(en euros) Cadres Non-cadres Total Cadres Non-cadres Total

Hommes

Femmes

Global

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT

4 955

4 059

4 546

2 333

2 359

2 351

4 195

3 114

3 575

97 %

5 006

4 129

4 615

2 342

2 356

2 352

4 222

3 126

3 604

99 %

année 2012 année 2011

Motifs d’absence

Cadres Non-cadres Total Nbre moyen de jours

d’absence par salarié

Total Nbre moyen de jours

d’absence par salariéFemme Homme Femme Homme Nbre jours % Nbre jours %

Maladie 82 047 53 297 214 573 56 583 406 500 51,7 9,9 421 368 53,9 10,0

Accidents de travail et de trajet 3 111 2 087 8 910 2 907 17 015 2,2 0,4 21 323 2,7 0,5

Maternité/paternité/allaitement 96 293 5 595 166 488 2 383 270 759 34,4 6,6 270 417 34,5 6,4

Congés autorisés 17 476 12 572 24 052 6 740 60 840 7,7 1,5 58 389 7,5 1,4

Autres absences 8 502 11 086 9 171 2 763 31 522 4,0 0,8 11 329 1,4 0,3

Total 207 429 84 637 423 194 71 376 786 636 100 19,2 782 826 100 18,6

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 97 % 99 %

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 97 % 99 %

Femmes 4 059 2 359 3 114 4 129 2 356 3 126

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERTPÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 97 % 99 %

Autres absences 8 502 11 086 9 171 2 763 31 522 4,0 0,8 11 329 1,4 0,3

Maternité/paternité/allaitement 96 293 5 595 166 488 2 383 270 759 34,4 6,6 270 417 34,5 6,4

Maladie 82 047 53 297 214 573 56 583 406 500 51,7 9,9 421 368 53,9 10,0

INDICATEURS SOCIAUX (SUITE)

ASSURANCE RAISONNABLE

Pyramide des âges

femmes/France

hommes/France

femmes/international

hommes/international

L’âge moyen au niveau du Groupe est de 42 ans soit 43 ans pour la France et 40 ans pour l’international. La part des collaborateurs de moins de 30 ans (15,6 %) diminue de 2 points entre 2011 et 2012, tandis que celle des plus de 50 ans augmente de 2 points (25,9 %).

65 ans et +

60-64 ans

55-59 ans

50-54 ans

45-49 ans

40-44 ans

35-39 ans

30-34 ans

25-29 ans

- 25 ans

02 0

002 0

004 0

004 0

006 0

006 0

008 0

008 0

00

Page 69: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

65RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

année 2012 année 2011

Motifs des départs France International Total % France International Total %

Démissions 581 1 445 2 026 41,6 890 1 899 2 789 42,5

Retraite et préretraites 232 316 548 11,3 306 887 1 193 18,2

Licenciements 255 729 984 20,2 585 741 1 326 20,2

Décès 37 26 63 1,3 37 38 75 1,1

Autres départs 423 822 1 245 25,6 406 779 1 185 18,0

Total départs CDI 1 528 3 338 4 866 100 2 224 4 344 6 568 100

PÉRIMÈTRE COUVERT 98 % 97 %

(1) Y compris les consolidations de CDD en CDI.

Le recrutement zone-géographique par métier

Départs des effectifs CDI par motif

Les arrivées et les départsASSURANCE

RAISONNABLE

Nombre de recrutements en CDI (1)

Domaines d’activités /Zones géographiques

Banque de proximité

en France

Banque de proximité

à l’international

Services fi nanciers

spécialisésGestion de

l’épargne

Banque de fi nancement et

d’investissement

Activités hors

métiersTotal 2012

Total 2011

Périmètre couvert

France 925 0 47 163 61 130 1 326 2 826

Europe occidentale (Hors France) 0 76 220 194 115 0 605 1 279

Europe centrale et orientale 0 1 167 71 5 12 0 1 255 1 613

Afrique 0 324 1 0 3 0 328 425

Moyen-Orient (dont Turquie) 0 0 0 0 6 0 6 5

Asie et Océanie 0 0 0 56 79 0 135 533

Amériques (Nord et Sud) 0 0 0 37 95 0 132 201

TOTAL 2012 925 1 567 339 455 371 130 3 787 98 %

Asie et Océanie 0 0 0 56 79 0 135 533

Afrique 0 324 1 0 3 0 328 425

Europe occidentale (Hors France) 0 76 220 194 115 0 605 1 279

TOTAL 2012 925 1 567 339 455 371 130 3 787 98 %

ASSURANCE RAISONNABLE

ASSURANCE RAISONNABLE

Les stagiaires et les alternants en France (ETP moyen mensuel)

année 2012 année 2011

Contrats en alternance

Stagiaires école

Total

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT

1 366

667

2 033

97 %

1 320

874

2 194

99 %PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 97 % 99 %

Stagiaires école 667 874En France, les jeunes, stagiaires ou alternants, représentent 5 % des effectifs en contrat à durée indéterminée en poste à fi n d’année. Le nombre moyen d’alternants (en etp) a augmenté de 3,5 %, entre 2011 et 2012.

On note entre 2011 et 2012 une baisse du nombre des départs en corrélation avec une baisse sensible du nombre de retraites et préretraites dans les métiers de la Banque de proximité en France.

Assurance modérée : niveau de vérifi cation visant à donner une confi ance assez bonne sur la donnée et l’applica-tion des procédures. Se base sur des travaux menés sur un échantillon limité (généralement 20 % à 30 % du total de chaque indicateur revu).

Assurance raisonnable : niveau de vérifi cation visant à donner un niveau de confi ance élevé sur la donnée et l’application des procédures. Se base sur des travaux ayant un historique de plusieurs années et un échantillon plus important d’entités vérifi ées.

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE RAISONNABLE

PÉRIMÈTRE COUVERT 98 % 97 %

Page 70: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

66

INDICATEURS ET ANNEXES

INDICATEURS SOCIAUX (SUITE)

ASSURANCE RAISONNABLE

ASSURANCE RAISONNABLE

La mobilitéLa mobilité interne

année 2012 année 2011

Mobilité intra-entité

Mobilité inter-entité

Total

PÉRIMÈTRE COUVERT

10 435

832

11 267

80 %

10 888

844

11 732

75 %PÉRIMÈTRE COUVERT 80 % 75 %

Mobilité inter-entité 832 844

Nombre d’accords d’entreprise signés dans l’année en France par thème

Le dialogue social

année 2012 année 2011

Rémunérations et périphériques

Formation

Institutions représentatives du personnel

Emploi

Temps de travail

Diversité et Égalité professionnelle

Autres

Total

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT

43

1

12

7

13

8

25

109

97 %

95

1

20

4

10

3

19

152

99 %PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 97 % 99 %

Rémunérations et périphériques 43 95

Institutions représentatives du personnel 12 20

Temps de travail 13 10

Autres 25 19

ASSURANCE RAISONNABLE

Part des femmes (%)

L’égalité professionnelle femmes/hommes

année 2012 année 2011

% Périmètre couvert % Périmètre couvert

Dans les effectifs

Dans les effectifs recrutés en CDI

Dans le Comité exécutif du Groupe

Dans les cercles managériaux 1 et 2 (1)

Dans les 10 % des effectifs de chaque fi liale ayant les plus hautes rémunérations fi xes

54,2

54,9

0 sur 26

16,9

28,0

98 %

98 %

100 %

100 %

95 %

53,6

51,2

0 sur 24

16,6

27,2

97 %

97 %

100 %

100 %

95 %

(1) Les cercles managériaux regroupent au sein de deux cercles les membres des Comités exécutifs et les membres des Comités de direction de chaque entité.

Dans les effectifs recrutés en CDI 54,9 98 % 51,2 97 %

Dans les cercles managériaux 1 et 2 (1) 16,9 100 % 16,6 100 %

Le nombre des collaborateurs à temps partiel est en hausse de 0,7 point entre 2011 et 2012. Les salariés travaillant à temps partiel sont en majorité des femmes (89,1 %).

La part du temps partiel

année 2012 année 2011

Cadres Non-cadres Total Cadres Non-cadres Total

Effectif à temps partiel

% effectif à temps partiel

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT

1 939

8,7 %

4 236

23,8 %

6 175

15,4 %

99 %

1 865

8,1 %

4 238

22,8 %

6 103

14,7 %

99 %

Effectif à temps partiel 1 939 4 236 6 175 1 865 4 238 6 103

PÉRIMÈTRE FRANCE COUVERT 99 % 99 %

ASSURANCE RAISONNABLE

Assurance modérée : niveau de vérifi cation visant à donner une confi ance assez bonne sur la donnée et l’applica-tion des procédures. Se base sur des travaux menés sur un échantillon limité (généralement 20 % à 30 % du total de chaque indicateur revu).

Assurance raisonnable : niveau de vérifi cation visant à donner un niveau de confi ance élevé sur la donnée et l’application des procédures. Se base sur des travaux ayant un historique de plusieurs années et un échantillon plus important d’entités vérifi ées.

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE RAISONNABLE

Page 71: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

67RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Énergie et eau

Le reporting des consommations publié en 2012 couvre près de 1 500 000 m² et correspond au périmètre suivant :• les immeubles de Crédit Agricole Assurances en France ;• les immeubles de Crédit Agricole CIB en Île-de-France ;• les immeubles et agences de Crédit Agricole Consumer

Finance en France ;• les immeubles franciliens répartis sur les quatre pôles

(Evergreen, la Défense, Montparnasse, Saint-Quentin-en-Yvelines) occupés par le Groupe et ses filiales, gérés par Crédit Agricole Immobilier ;

• les immeubles centraux et agences de LCL ;

• les immeubles de quatre entités du pôle Private banking : Crédit Agricole Indosuez Private banking, Crédit Agricole Luxembourg, Crédit Agricole Suisse et le CFM Monaco.

Les données consolidées s’étalent sur une période de douze mois, du 1er décembre 2011 au 30 novembre 2012. Seules les consommations sur lesquelles les entités du Groupe règlent des factures en direct sont prises en compte dans les tableaux ci-après. En effet, les consommations incluses dans les charges locatives ne sont actuellement pas isolées. Cette part des consommations non reportées est estimée à travers le taux de couverture.

Consommations d’eau

Consommations électriques et d’eau des centres informatiques (1) (2)

année 2012 année 2011 Variation

Ratio pour l’énergie (en kWh/m2/an)

Ratio pour l’eau (en m3/m2/an

4 205

0,27

3 110

0,20

+ 35 %

+ 35 %

Consommations (m3) Taux de couverture estimé*

Eau 372 526 37 %

Le taux de couverture de cet indicateur est relativement faible car les agences LCL ne reportent pas à ce jour leur consommation d’eau. Sans cela le taux de couverture serait de 77 %.

(1) Les données publiées en 2011 ont toutes été agrégées pour ne publier qu’une donnée Groupe (sauf celles d’Emporiki qui ont été sorties du périmètre). Les variations entre 2011 et 2012 concerneront seulement les entités présentes dans le reporting de 2012.(2) Les centres informatiques de ces entités n’étant pas indépendants des bâtiments de bureaux, leur consommation a été directement consolidée dans le tableau des consommations d’énergie de 2012 : cas de Crédit Agricole Assurances, Crédit Agricole CIB, LCL et les entités de la Banque privée (sauf Crédit Agricole Suisse).

Consommations d’énergie

Consommations (kWh) Taux de couverture estimé*

Ratio (kWh/m2/an)

tonnes éq. CO2/an

Électricité 237 191 460 90 % 165 18 149

* Les données concernant les consommations et le taux de couverture ne tiennent pas compte des consommations des parties communes lorsqu’elles sont incluses dans les charges, faute d’informations disponibles à ce jour sur ce sujet. Un recensement des immeubles consommant du gaz est en cours. La seule donnée disponible à ce jour est la consommation de gaz faisant l’objet de factures, qui s’élève à 43 766 757 kWh.

* Le taux de couverture des surfaces est estimé pour chaque indicateur. Ces taux permettent d’évaluer la proportion des données non reportées (notamment les consommations comptabilisées dans les charges locatives).

Papier

Répartition de la consommation de papier

36 % Bureautique (papier de bureau)

20 % Éditique (dont relevés de compte)

34 % Marketing (dont communication clients)

2 % Communication institutionnelle (dont communication interne)

8 % Magazines

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE MODÉRÉE

ASSURANCE MODÉRÉE

66 % 9 939 tConsommation globale (en tonnes)Part du papier certifié (en %)

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX

Consommation de papier

Les taux de couverture des travaux sont précisés dans le rapport de l’un des commissaires aux comptes. Les niveaux d’assu-rance mentionnés dans ce document se rapportent exclusivement aux données 2012 publiées dans le chapitre “Informations économiques, sociales et environnementales” du rapport de gestion de Crédit Agricole S.A.. Les travaux de vérification ont été menés sur les indicateurs publiés dans le rapport de gestion et signalés par le signe (✓). Nous publions dans le présent docu-ment une liste non exhaustive d’indicateurs pertinents sur la performance sociale et environnementale de Crédit Agricole S.A.

Page 72: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

68

INDICATEURS ET ANNEXES

TABLE DE CONCORDANCEIndicateurs Pages Article 225

Décret Grenelle 2

Global Reporting

Initiative (G4)

ISO 26 000 Principes du Pacte Mondial

Message du Président et du Directeur général 02-03 1, 2 6.2 8

Nos faits marquants 04-05 1.a.2, 1.e, 3.d.2, 2.e EC7, EC8, EN11,

EN12, EN13, LA10, LA11, PR1, FS1

6.3.7, 6.4.3, 6.5.6, 6.7.4, 6.7.5, 6.7.8,

6.7.91,7,8,9

Clients et territoires au cœur de notre modèle coopératif 06-09

Le client au cœur de la gouvernance 06 1,2 6.2 8

Vivifier le modèle coopératif 07 3.a 1, 2, SO1 5.2, 6.2, 6.8.5, 6.8.7, 6.8.9 8

Apporter une réponse aux enjeux économiques et sociétaux 07 3.a 1, 2, SO1 5.2, 6.2, 6.8.5, 6.8.7, 6.8.9 8

Solidaire avec les territoires 08-09 3.a 1, 2, SO1 5.2, 6.2, 6.8.5, 6.8.7, 6.8.9 8

NOTRE RESPONSABILITÉ ÉCONOMIQUE

Renforcer la confiance 12-17

Commercialiser des produits en toute transparence 12 3.d.1, 3.d.2 EC7, FS3 6.7.3, 6.7.4, 6.7.6, 6.7.8 10

Impliquer les collaborateurs pour mieux satisfaire l’intérêt des clients 13-16 3.d.2 FS3, FS4 6.7.3, 6.7.4, 6.7.6 10

Avoir une politique de lobbying transparente 17 3.d.2 6.7.3, 6.7.9 10

Être à l’écoute des clients 18-19

La mesure de la satisfaction 18 3.b.1, 3.d.2 PR5 6.7.4, 6.7.6 10

Les réclamations 18 3.b.1, 3.d.2 PR5 6.7.4, 6.7.6 10

Aider à faire face 20-23

Accompagner dans la difficulté 20-22 3.a, 3.b SO1 6.8.3, 6.8.7, 6.8.8, 6.8.9 1, 6

Aider à faire face dans les pays en développement 23 3.a.2, 3.b.2, 3.d.2 SO1, FS13, FS14, FS16

6.3.7, 6.7.4, 6.8.3, 6.8.4, 6.8.9 1,6

NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

Diversifier le recrutement des jeunes 26-27 1.a.2, 1.f LA12 6.3.7, 6.4.3 6

Développer l’employabilité des collaborateurs 28-31

Emploi et mobilité 28-29 1.a.2, 1.e LA10, LA11 6.3.7, 6.4.3 1

Plans de restructuration 30 1.a.2 6.4.3

Favoriser l’égalité des chances 32-35

Promouvoir la mixité 32-33 1.f.1, 1.f.3, 1.g.2 LA12, LA13 6.3.7, 6.4.3 6

La gestion des âges par la valorisation des compétences 33 1.f.3, 1.g.2 LA12 6.3.7, 6.4.3 6

Intégration des personnes en situation de handicap 34 1.f.2, 1.f.3, 1.g.2 LA12 6.3.7, 6.4.3 6

Assurer la prévention des risques : le bien-être au travail 36-37

Risques psychosociaux 36-37 1.d.1 LA6 6.4.6

Sécurité du travail : assurer la sûreté des collaborateurs 36-37 1.d LA1 6.4.6 4

Responsable sur toute la chaîne 38-41 1.g, 2, 3.c EC9, LA12, LA14 6.3.7, 6.3.10 1

Page 73: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

69RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

Indicateurs Pages Article 225Décret

Grenelle 2

Global Reporting

Initiative (G4)

ISO 26000 Principes du Pacte Mondial

NOTRE RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE

Accompagner la transition énergétique 44-47

Acteur de l’habitat vert 44 3.d.2, 2.e EN11, EN12, EN13, FS1 6.5.6 8,9

Construire durablement 44 3.d.2, 2.e EN11, EN12, EN13, FS1 6.5.6 8,9

Financer les énergies renouvelables 45 2.c.3, 3.d.2, 2.e EC7, EC8, PR1, FS1

6.7.4, 6.7.5, 6.7.8, 6.7.9 8

Principes Équateur, priorité à la réduction du risque 46 3.d.2, 2.e EC7, EC8, PR1, FS1

6.7.4, 6.7.5, 6.7.8, 6.7.9 8

Des politiques sectorielles engagées 47 3.d.2, 2.e EC7, EC8, PR1, FS1

6.7.4, 6.7.5, 6.7.8, 6.7.9 8

Investir de façon responsable 48-50

Politiques ESG, des investissements responsables 48-49 3.d.2, 2.e EC7, EC8, PR1, FS1

6.7.4, 6.7.5, 6.7.8, 6.7.9 8

Innover : émissions d’obligations responsables 50 3.d.2, 2.e EC7, EC8, PR1, FS1

6.7.4, 6.7.5, 6.7.8, 6.7.9 8

Limiter et réduire notre empreinte écologique directe 51-53

Maîtriser nos consommations 51-52 2.c, 2.d.1 EN1, EN15, EN16, EN17, EN23, EN30 6.5.4, 6.5.5, 6.7.5 7,8,9

Compenser nos émissions de CO2 52-53 2.d.2 EN15, EN16, EN17 6.5.5 8,9

Protéger la biodiversité 53 2.e.1 EN11, EN12, EN13 6.5.6 7,8,9

INDICATEURS ET ANNEXES

Mesurer notre performance RSE 56-57 1,2 6.2 8

FReD, au cœur de notre démarche RSE 58-59 1,2 6.2 8

Le client au cœur de la gouvernance à tous les échelons 60-61 1,2 6.2 8

Page 74: Crédit Agricole SA - Rapport de responsabilité sociale d’entreprise 2012-2013

70

EXTRAIT DU RAPPORT DE GESTION DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.

EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2012 À L’ATTENTION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE

À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de l’un des Com-missaires aux comptes de la société Crédit Agricole S.A., nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, envi-ronnementales et sociétales consolidées présentées dans le rapport de gestion établi au titre de l’exercice clos le 31 dé-cembre 2012 en application des disposi-tions de l’article L. 225-102-1 du code du commerce.

Responsabilité de la société

Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion compre-nant les informations sociales, environne-mentales et sociétales consolidées pré-vues à l’article R. 225-105-1 du Code de commerce (ci-après les “Informations”), établies conformément au référentiel uti-lisé par le Groupe Crédit Agricole S.A. (le “Référentiel”) et disponible auprès de la Direction développement durable.

Indépendance et contrôle qualité

Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déon-tologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des poli-tiques et des procédures documentées visant à assurer la conformité avec les règles déontologiques, les normes d’exer-cice professionnel et les textes légaux et réglementaires applicables.

Responsabilité du commissaire aux comptes

Il nous appartient, sur la base de nos travaux :

• d’attester que les Informations requises sont présentes dans le rapport de ges-tion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du code de commerce et du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012 (Attestation de présence) ;

• d’exprimer une conclusion (Rapport d’assurance)

– d’assurance modérée sur le fait que les Informations sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel ;

– d’assurance raisonnable sur le fait qu’une sélection de données sociales et “l’indice FReD” sont présentés, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel.

Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en responsabilité sociétale.

1. ATTESTATION DE PRÉSENCENous avons conduit les travaux suivants conformément aux normes d’exercice pro-fessionnel applicables en France :

• nous avons comparé les Informations présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du code du commerce ;

• nous avons vérifié que les Informations couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L. 233-1 et les socié-tés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce, avec les limites précisées dans les com-mentaires de chaque indicateur dans le texte ;

• en cas d’omission de certaines informa-tions consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies confor-mément aux dispositions du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012.

Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations requises.

2. RAPPORT D’ASSURANCE Nature et étendue des travaux

n Nous avons ef fectué nos travaux conformément à la norme ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagements) et à la doctrine profes-sionnelle applicable en France.

Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à obtenir :

• une assurance modérée sur le fait que les informations ne comportent pas d’anomalies significatives de nature à remettre en cause leur sincérité, dans tous leurs aspects significatifs, confor-mément au Référentiel ;

Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.

• une assurance raisonnable sur le fait qu’une sélection de données sociales et “l’indice FReD” sont présentés, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel.

n Nous avons effectué les travaux sui-vants :

• nous avons apprécié le caractère ap-proprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa neutra-lité, sa clarté et sa fiabilité, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;

• nous avons vérifié la mise en place dans le Groupe d’un processus de col-

Attestation de présence et rapport d’assurance de l’un des Commissaires aux comptes sur les informations sociales, environnementales et sociétales

INDICATEURS ET ANNEXES

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71RAPPORT DE RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE 2012-2013

lecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des informations. Nous avons pris connaissance des procé-dures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des informations. Nous avons mené des en-tretiens auprès des personnes respon-sables du reporting social et environne-mental, et auprès des responsables de la démarche FReD.

• nous avons sélectionné les informa-tions consolidées à tester et déterminé la nature et l’étendue des tests en pre-nant en considération leur importance au regard des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité et aux caractéristiques du Groupe ainsi que de ses engagements sociétaux.

Ces informations sont les suivantes :

Informations environnementales :– consommation d’électricité

des bâtiments,– consommation d’électricité des

centres informatiques,– consommation de gaz naturel, – émissions de CO2,– consommation d’eau,– consommation d’eau des centres

informatiques,– consommation de papier,– consommation de papier certifié.

Informations sociales :– effectif par type de contrat (en équivalent

temps plein),– répartition des effectifs par domaines,– répartition par sexe et par statut des

effectifs en France,– part des femmes dans les effectifs, les

effectifs recrutés, les 10 % des effectifs de chaque filiale ayant les plus hautes rémunérations,

– part du temps partiel dans les effectifs,– pyramide des âges,– répartition des effectifs CDI par tranche

d’âge,– répartition des effectifs CDI par ancien-

neté,– projection des salariés atteignant l’âge

de 60 et 65 ans lors des 10 prochaines années en France,

– absentéisme en France (en jours calen-daires),

– stagiaires et alternants en France (ETP moyen mensuel),

– recrutements en CDI par zone géogra-phique et métier,

– départs d’effectifs en CDI par motif, – mobilité interne,– promotions en France,– rémunération variable collective versée

dans l’année au titre des résultats de l’année précédente en France,

– salaires mensuels moyens des effec-tifs CDI actifs à fin d’année en France (salaire brut de base),

– grille des salaires fixes annuels des ef-fectifs en France,

– nombre d’accords d’entreprise signés dans l’année en France par thème.

“Indice FReD” (indice de progression du Groupe en ma-tière de développement durable).

Les données sélectionnées sont iden-tifiées par le signe (✓) dans le chapitre “Informations économiques, sociales et environnementales” du rapport de gestion.

n Concernant les informations quantita-tives consolidées que nous avons consi-dérées comme les plus importantes :

• au niveau de l’entité consolidante et des entités contrôlées, nous avons mis en œuvre des procédures analytiques et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation de ces informations ;

• au niveau des sites que nous avons sélectionnés en fonction de leur activi-té, de leur contribution aux indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque, nous avons :

– conduit des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et obtenir les informations nous permettant de mener nos vérifications ;

– mis en œuvre des tests de détail sur la base de sondages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives.

L’échantillon ainsi sélectionné représente selon les indicateurs vérifiés, en moyenne 62 % des effectifs Monde et 82 % des effectifs France et entre 74 % et 94 % des informations quantitatives environne-mentales testées. Pour “l’indice FReD”, l’échantillon sélectionné représente 75 % des plans d’actions dont le niveau d’avan-cement sert à établir l’indice.

n Concernant les informations qualitatives consolidées que nous avons considé-rées les plus importantes, nous avons mené des entretiens et revu les sources documentaires associées pour corro-borer ces informations et apprécier leur sincérité.

n Pour les autres informations consolidées publiées, nous avons apprécié leur sin-cérité et leur cohérence par rapport à notre connaissance de la Société et, le cas échéant, par des entretiens ou la consultation de sources documentaires.

n Enfin, nous avons apprécié la perti-nence des explications relatives, le cas échéant, à l’absence de certaines infor-mations.

Conclusion

Sur la base de nos travaux :

• nous n’avons pas relevé d’anomalie si-gnificative de nature à remettre en cause le fait que les informations sont présen-tées, dans tous leurs aspects significa-tifs, de manière sincère, conformément au Référentiel,

• les informations sociales sélectionnées et identifiées par le signe (✓) ainsi que l’indice FReD sont présentés, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel.

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 14 mars 2013,

L’un des Commissaires aux comptes

PricewaterhouseCoopers Audit

Catherine Sylvain PARISET LAMBERT Associé responsable du Département Développement durable

1. Les données environnementales au niveau des filiales suivantes : Crédit Agricole Immobilier, Crédit Agricole Consumer Finance, Crédit Agricole Luxembourg et LCL.

Les données sociales sélectionnées au niveau des filiales suivantes : Pacifica, BGPI&GPI, CA Suisse, UES AMUNDI, CACEIS Luxembourg, Crédit Agricole CIB France, Crédit Agricole CIB USA, LCL, Cariparma, Crédit Agricole Egypt SAE, Crédit Agricole Ukraine, UES Crédit Agricole S.A., Agos - Ducato, Crédit Agricole Consumer Finance, Creditplus, FGA Capital.

“L’indice FReD” au niveau des filiales suivantes : Amundi, Crédit Agricole Assurances, CACEIS, Crédit Agricole Consumer Finance, Crédit Agricole CIB, Crédit Agricole Leasing & Factoring, CA Private Banking, Cariparma, Crédit Agricole S.A., LCL.

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RETROUVEZ LES AUTRES SUPPORTS D’INFORMATION

SUR L’ACTIVITÉ 2012

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Pour plus d’information sur l’engagement du Crédit Agricole dans le développement durable :

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Le rapport RSE de Crédit Agricole S.A. peut être consulté ou téléchargé sur :

www.credit-agricole.com/Etre-engage-et-responsable Publication e-accessibility

Publication e-accessibility

e-accessibility publication

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Remerciements Élise Akopcan, Xavier Amouroux,

Pierre-Louis Aufort, Évelyne Austruy, Joseph d’Auzay, Michel Auzet,

Isabelle Beaurepaire, Magali Bilocq, Frédérique Boulanger, Élise Bouteiller,

Leila Brahim, Delphine Bres, Jérôme Brunel, Julie Bureth, Vincent Buchart, Sophie Casali,

Lucie Chaplain, Catherine Chaumont, Tanguy Claquin, Éric Cochard, Virginie Coll, Isabelle Coquelle-Ricq, Jérôme Courcier,

Bernard Crenn, Cesare Cucci, Lucie Dardeau, Noëlle Dautzenberg-Malard,

Pierre Deheunynck, Maria-Teresa Diaz, Anne-Sophie Drané, Camille Dupuy-Olléon,

Sophie Etchegoyen, Guillaume Finger, Catherine Fournier, Gwenaëlle Gérard,

Julie Gillet-Goinard, Philippe Guichandut, Olivier Guilhamon, Valérie Goedkoop,

Narjiss Kara, Juliette Lazeras, Anne Lauthe, Farouz Lemosle, Pauline de Longcamp, Xavier Malherbet, Laure Maria-Dusseau, Denis Marquet, Emmanuelle Marteau-

Fernandez, Marie-Hélène Melac, Claude Messaoudani, Marion Nibourel,

Jean-Luc Perron, Alexis Petitjean, Jean Philippe, Pierre Pillin, Stanislas Pottier,

Anne Rochon, Guillaume Roesch, Armelle Sciberras, Christine Walczak.

Personnes en externe et par société sollicitée :

AIR LIQUIDE : Muriel Doucet et Pascal Vinet, CEDRE/ELISE :

Sabine Dubois et Laetitia Fauvarque, ECOACT : Simon Girard, LIVELIHOODS :

Bernard Giraud.

Crédit photos : Air Liquide, Alain Goulard, Aubert Storch Associés Partenaires, Christel Sasso/CAPA Pictures, Clerc-com, Corbis/Getty Images, Direction de l’Information

de Crédit Agricole S.A., D. YODER/CAPA Pictures, EcoAct/FTF, EHPAD : Dominique

Bougeault, Fondation Forteresse de Polignac, Fotolia/Immersive Lab, Getty

Images/BETC Euro RSCG, Getty images – Michael Sullivan, Getty/Chemistry, Getty/

Cultura/Zero Creatives, Getty/Eric Audras, Getty/Huntstock, Getty/PhotoAlto/Odilon Dimier, Getty/Owen Luther/Mike Kemp/

Brasil2/Gert Kromhout/Stocktrek Images, Getty/UpperCut Images, Getty/Sturti, Getty/

Thomas Barwick, Hervé Thouroude IGN/PlanetObeserver – 2012. BETC, Jean-Paul ELIE, Julien Lutt/CAPA Pictures, Laetitia FAUVARQUE, Olivier DESSY – Fondation

Grameen Crédit Agricole, Nicolas Gauduchon pour Livelihoods, Olivier

Seignette/Mikaël Lafontan, Paolo Verzone/Agence Vu’, Pierre-Olivier/CAPA Pictures,

Thierry Lewenberg-Sturm, Thinkstock/Crédit Agricole de Champagne Bourgogne,

Thinkstock, X.

Conception et réalisation :

Document imprimé sur du papier CONDAT SILK, sans bois, sans chlore,

sans acide. Les usines fabriquant ce papier travaillent selon les normes de respect

de l’environnement et de développement durable les plus élevées

(ISO 14001, ISO 9001 AFAQ).

POUR ALLER PLUS LOIN

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Documentde référence

Rapport annuel 2012

Document de référenceRapport annuel 2012

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agir ets’engager

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Rapport RSE Version PDF accessible aux non-voyants

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