Compte rendu fatoumata cherif formation gestion durable des terres au kenya
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Environnement : La Gestion Durable des Terres
« GDT » au cœur d’un atelier de formation des
journalistes au KENYA.
n prélude à la célébration de la Journée Internationale de lutte contre la
désertification, dont le vingtième anniversaire a été célébré le 17 juin sous le
thème : « La terre est notre avenir, protégeons-la des changements
climatiques », un atelier de formation a été organisé pour amener les journalistes à
s’orienter au traitement de l’information environnementale notamment celle portant sur la
Dégradation des Terres qui touche le continent, plus particulièrement la zone sub-
saharienne.
Initié par Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA) qui est la filiale de
l’Afrique Australe du Réseau Mondial des Fondations de la Société Ouverte fondées par
E Photos de famille des participants avec Mme Le S.Gl du Ministère de l’Environnement
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Georges Soros, cet atelier s’est déroulé à NAIROBI du 14 au 16 juin 2014 dans un
réceptif hôtelier de la capitale Kenyanne.
Il est organisé en partenariat avec le PNUD, le Fonds Mondial pour l'Environnement
(FEM), l'Initiative Équateur pour l'environnement et le Développement en Afrique
( ENDA), l’OSIWA (Open Initiative of West Africa) et l’OSIEA (Open Society Initiative
Of East Africa).
Vingt-quatre (24) participants composés de journalistes et de facilitateurs venus de
plusieurs pays de l’Afrique Sub-saharienne (Tanzanie, Ouganda, Lesotho, Guinée, Côte
d’ivoire, Sénégal, Afrique du sud, Namibie, Congo, Zanzibar, Kenya) et issus de
divers secteurs d’activités et catégories de médias (Presse écrite, Radio, Télévision,
Presse en ligne) ont bénéficié de cette formation qui avait pour objectifs :
• d’améliorer les compétences des journalistes dans le cadre des investigations dans
la GDT (Gestion des Terres Durables),
• de rédiger des articles sur la dégradation des terres, la désertification, la
sécheresse ainsi que sur les avantages de la gestion durable des terres mais
aussi ;
• Créer un pool de journalistes intéressés à la Gestion Durable des Terres.
Présidant l’ouverture de l’atelier, Dr Alice KAUDIA, Secrétaire Générale du Ministère
Kenyan en charge de l’Environnement, de l’eau et des Ressources naturelles s’est
réjouie de cette initiative qui vise à former les journalistes sur la question
environnementale.
Dans son allocution, Dr Alice a souligné que les médias s’intéressent très peu au
traitement des informations liées à la dégradation des terres et des lacunes sont
constatées car ils ne maitrisent pas réellement les concepts liés au thème. Dans la
plupart des tribunes, les articles politiques sont toujours prédominants et tous les médias
se focalisent dessus.
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Pour la Représentante du Ministre de l’Environnement, sans les journalistes, les
populations ne peuvent être suffisamment informées sur les questions liées à la Gestion
Durable des Terres. Ils ont pour rôle d’influencer les politiques pour que des résolutions
soient prises pour protéger l’environnement et sensibiliser les populations à la base sur
les différentes conséquences que peuvent avoir leurs faits et gestes sur l’environnement
notamment l’exploitation minière artisanale, les coupures abusives du bois, l’impact des
extractions de minerai sur la végétation, la destruction de la faune et de la flore, en
somme, veiller à la préservation de l’écosystème car les statistiques prouvent que 2/3
des terres du continent sont dégradées.
Le ‘’Sustainable Land Management ‘’ (Gestion Durable des Terres) est un thème
dont tout le monde doit s’approprier, ajoute Dr Alice avant de conclure que cette terre
nous est commune et mérite protection de notre part.
Dr Alice KLAUDIA, S.Gle Ministère de l’Environnement
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La deuxième intervention du jour était celle du Dr Alex Awiti, Directeur de l’East
African Institute à l’Université Aga KHAN de Kenya sur le thème ‘’Lien entre
Gestion durable des Terres et Développement Durable’’.
Pour ce Professeur d’Université, l’influence de l’homme sur la planète conduit au
réchauffement climatique, à la dégradation des terres, à la pollution. ‘’Nous ne
comprenons pas que nous allons subir les conséquences de cette dégradation dans un
futur proche. Il serait donc bien de réfléchir sur cette situation. Ce droit qui confère
aux hommes de faire des terres ceux qu’ils veulent doit être révolu’’. Ajoute-t-il.
Les technologies d’irrigation utilisées dans nos champs datent du 4ième
siècle et ne
peuvent satisfaire la production. ‘’Les gens ne peuvent pas apprendre parce qu’ils ont
faim’’.
Dr Alex a fait également cas aux conséquences de la dégradation des terres qui peuvent
avoir une incidence sur la qualité des produits récoltés : ‘’la qualité des aliments
dépend de la qualité des terres et cela affecte la productivité et conduit à la faim puis
à la famine’’.
Dr Alex Awiti, Directeur de l’East African Institute à l’Université Aga KHAN de Kenya
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Poursuivant, le Directeur de l’Institut East African a déploré le fait que les dirigeants
africains tendent la main à l’occident pour nourrir leurs populations. ‘’L’Afrique doit
mettre en tête de guider son processus de lutte contre la dégradation de ses terres. Où
sont donc passés nos experts, où sont les voix africaines toujours absentes dans les
rencontres internationales ? Les solutions ne peuvent pas venir d’ailleurs’’. Conclut-il.
Le troisième thème portait sur ‘’Le Rôle des médias dans la Gestion Durable des Terres’’
développé par le Coordinateur du Programme ENDA, Emmanuel SECK et un expert de
l’UNCDD Marcos Montairo.
Les deux experts ont d’abord commencé par rappeler le concept de Désertification que la
Convention des Nations Unies, a adopté le 17 Juin 1994 à Paris comme étant :
‘’La dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par
suite de divers facteurs parmi lesquels, les variations climatiques et les activités
humaines ‘’.
Pour les facilitateurs, cette dégradation des terres s’étend sur près de 4,2 milliards
d’hectares soit 33 % de la superficie globale des terres. Elle se repartie comme suit :
• Asie : 980 millions d’hectares soit 23 % du total de la superficie des terres
asiatiques dont 26 % (environs 254 milles hectares) sont sévèrement affectées ;
Emmanuel SECK, ENDA
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• Amérique latine : 306 millions d’hectares dont 17% du total de la superficie des
terres de la région (72% de toutes les terres utilisées) ;
• Afrique : 1364 millions d’hectares soit 46% du total de la superficie des terres
du continent dont 16% (468 millions d’hectares).
Pour freiner ce phénomène, des actions communes doivent être menées, notamment :
-Le reboisement ;
-L’aménagement des parcs nationaux ;
-La préservation de l’écosystème ;
-L’aménagement pastoral ;
-La lutte conte l’exploitation clandestine.
Une gestion rationnelle, donc durable doit être faite de ces terres pour sauver des vies car
‘’On ne peut dissocier la lutte contre la pauvreté de la lutte contre la désertification’’.
Soulignent –ils plus loin.
Cette Gestion Durable des Terres (GDT) est définie par la convention comme étant‘‘
l’utilisation des ressources en terres, notamment des sols, de l’eau, des animaux et des
plantes pour produire des biens et satisfaire les besoins humains sans cesse croissant,
tout en préservant leur potentiel de production à long terme et leurs fonctions dans
l’environnement’’. (Sommet de la planète terre des NU, 1992).
Pour exemple, la Mauritanie a été citée dans le cadre de la mise en place d’une technique
d’irrigation par l’OASIS qui vise à la gestion de l’eau goutte à goutte.
Cette notion intègre donc l’impact de l’homme sur son environnement. C’est pourquoi,
précise Marcos de l’UNCDD, une campagne mondiale a été lancée pour la lutte contre la
désertification : CLIMATE PROOD MY LAND sur différents réseaux sociaux. Il a
invité avant de conclure, les participants à faire une large diffusion de cette campagne.
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L’autre thème abordé dans cette formation portait sur ‘’L’Économie de la Dégradation
des terres’’ (Economics of Land Management) présenté par Claire OGALI de l’IUCN.
Pour la représentante de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature
(IUCN), la dégradation des terres coûtent très chère. Elle créée un déficit en eau ; réduit la
qualité de l’eau, réduit la qualité des aliments et est source de conflits. Elle a également
une incidence sur la perte de la biodiversité, conduit au changement climatique et a un
impact néfaste sur la santé. C’est pour contrer ce fléau que des actions communes doivent
être menées. Pour exemple, Mme OGALI a cité la restauration de la forêt au Mali, la
végétation riveraine qui est très importante pour le bétail et pour la sauvegarde de
l’écosystème.
La Dégradation des Terres a pour origine, leur mauvaise gestion qui est généralement
source de conflits entre populations et exploitants. C’est dans ce cadre qu’un thème a été
abordé pendant l’atelier sur ‘’l’impact des extractions minières sur l’environnement et
les populations des zones touchées’’. (Environnemental Accountability in the Mining
Sector).
Pour Masego Maszwamuse Coordinatrice du programme de Justice Économique à
OSISA (Afrique du Sud), une étude a été faite pour établir un mapping (une cartographie)
des pays riches en biodiversité afin que leurs richesses et leurs espèces soient préservées.
Cette étude concernait quelques pays de l’Afrique de l’est et du Sud.
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Pour édification, l’exemple de la rivière du ZAMBEZI a été cité « Il faut que les sociétés
minières tiennent compte de leurs actions sur l’environnement. C’est en cela que
consiste notre rôle : rétablir la justice économique surtout quand il s’agit des
populations touchées » a soutenu, Masego.
Masego Maszwamuse, OSISA
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Abordant dans le même sens, Mme Salimata SOUMARE, Coordinatrice du programme
Gouvernance économique à OSIWA (Dakar) a fait savoir qu’une étude est menée par son
organisation pour la mise en place d’un mapping pour la région ouest-africaine. Les pays
concernés par ce programme sont la Guinée, le Niger et le Ghana. Pour cette première
phase, le Niger est retenu pour l’étude car il est confronté à une très grande avancée du
désert. « On omet souvent le fait que les pays désertiques soient très riches en
biodiversité. Ils ont pourtant des richesses qui méritent protection» conclut-elle pour
cette première journée.
L’atelier de formation a été poursuivie le dimanche 15 juin sur le thème portant sur
‘’Le rôle des médias : ceux qu’ils peuvent faire pour militer contre la désertification,
la sécheresse et en faveur des droits des communautés’’ (traduit de l’anglais : Rôle of
Mass Média , what can SLM project and Media to do sell the story about desertification,
drought, development and community right) développé par Dr Wallace Chuma, de
l’Université de Cape Town (Afrique du Sud).
Mme Salimata SOUMARE, Coordinatrice Programme Gouvernance Economique, OSIWA
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Pour ce Professeur-Consultant, les médias aiment se focaliser sur les informations
évènementielles telles que présentement : la coupe du monde, les terroristes de Boko
Haram, ou encore les cours de devises…
Les questions des changements climatiques ou encore de désertification intéressent très
peu de journalistes.
Côté gouvernement, les dirigeants investissent dans les achats d’armes, des véhicules de
commandement très chers et d’autres secteurs en oubliant que la terre sur laquelle nous
vivons, se dégrade minute par minute.
C’est pourquoi, il a exhorté les médias à s’intéresser à la GDT (Gestion Durable des
Terres) et à la couvrir de façon responsable et citoyenne ‘’Modèle Slow Journalism’’
(prendre le temps d’analyser) à l’image du concept ‘’Slow Fast Food’’ (lenteur dans les
fast-foods).
Poursuivant, Dr Wallace a soutenu que les médias ont un impact sur certains évènements
dans leur ampleur. Comme exemple, il a cité le mouvement ‘’KONY 2012 ‘’ qui visait à
la médiatisation d’une vidéo pour la libération des enfants kidnappés par l'Ougandais
Joseph Kony (voir vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=LB3_8bvwarI) et celui
de ‘’BRING BACK OUR GIRLS’’ pour la relaxe des 260 filles kidnappées par BOKO
HARAM qui a connu même l’adhésion de Michelle OBAMA, Première Dame des Etats-
Unis.
Il soutient que si tous les médias s’impliquent, une large campagne peut être faite pour
soutenir la lutte contre la désertification tout en déplorant que des formations ne sont pas
suffisamment données aux journalistes sur des thématiques environnementales. « Les
journalistes doivent faire des investigations et traiter l’information de telle sorte qu’elle
soit comprise par les populations. Grâce aux recherches qu’ils font, ils peuvent même
aider les gouvernants dans leurs missions. Exemple : Dans le cadre de la signature de
contrats qui engagent le pays, les journalistes peuvent faire des recherches sur les
sociétés concernées pour connaitre les pour et les contre et surtout si la société ne traîne
pas de casseroles». Ajoute-t-il.
Parlant de la nouvelle forme de journalisme, Dr Wallace a indiqué que les débats ne
peuvent pas toujours être objectifs : « Le journaliste peut se permettre parfois de prendre
parti surtout si cela va dans l’intérêt du peuple et lorsqu’il sait qu’il milite pour la bonne
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cause avec preuve à l’appui : on parle de journalisme citoyen’’. Un concept à
développer ! souligne le consultant.
Pour conclure, Dr Wallace a indiqué qu’il faut allier ‘’Ancien journalisme et nouveau
journalisme’’ pour toucher tous les lectorats. A titre d’exemple : Traduire les journaux-
papier en fichier électronique pour toucher d’autres cibles comme la jeunesse, relayer les
informations sur les réseaux sociaux qui sont accessibles à tout moment et en tout lieu.
La dernière intervention de la journée fut celle de M. Otulah Owuor, Formateur en
journalisme et Consultant sur ‘’ Les thématiques à développer par les journalistes pour
soutenir la gestion durable des terres’’ (Story ideas for SLM including review of stories
submitted by the journalists).
Pour ce consultant, il ne s'agit pas seulement pour le journaliste de rédiger un article, mais
d'en faire un suivi.
S'agissant des articles relatifs à la Gestion Durable des Terres, il a soutenu que les médias
doivent veiller au suivi correct des conventions tant au niveau des gouvernants que des
gouvernés, sensibiliser les populations sur les dangers qu'ils courent en faisant un mauvais
usage des ressources que la nature leur a offerte.
Dr Wallace CHUMA, University Cape Town
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Dans sa communication, il a aussi fait l'état des sujets que les journalistes ont eu à couvrir
dans leurs pays respectifs. Il s'agissait entre autres articles sur: L'extraction minière,
l'impact des eaux usées sur les poissons, les chenilles et les plantes, l'usage des
pesticides et leurs méfaits sur les produits alimentaires et la santé des consommateurs, le
lac victoria, les méthodes d'irrigations dans les zones hyper-arides et bien d'autres sujets.
L'atelier de formation a été consolidé par la visite de terrain de terres humides et arides le
lundi 16 juin dans la forêt de KERETA d'une superficie de 80 milles hectares composée
de diverses espèces animales et végétales ainsi que de forêts classés.
M. Otulah Owuor, Consultant
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Cette journée a aussi été mise à profit pour rencontrer les associations lauréates du Prix
Équateur 2014 pour la Gestion Durable des Terres en Afrique Sub-Saharienne et pour
échanger avec un ancien lauréat du Kenya de l'année 2008, KENVO ( Kijabé
Environment Volunters) qui s'impliquent dans l'élevage de volailles indigènes, d'abeilles,
d'embouteillement d'eau de source, les pépinières, le renforcement des capacités des
membres et récemment l'introduction de cours d'éducation sur l'environnement dans les
programmes du secondaire. Une façon pour médias et lauréats d'échanger sur les projets
qu'ils entreprennent.
Pour clôturer cette série de formation (médias et associations lauréates), une cérémonie
de remise de prix a été organisée par les partenaires à l'occasion de la célébration de la
journée mondiale de lutte contre la désertification dans un espace vert (safari parc hotel)
dans la nuit du mardi 17 juin. Chaque association lauréate a reçu un chèque de 5 000
dollars US (Cinq milles dollars) offert par l'Initiative Équateur du PNUD en partenariat
avec Environnement et Développement du Tiers Monde (ENDA), l'Open Society Initiative
of Southern Africa (OSISA), la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la
Les participants en visite de terrain à KERETA FOREST
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désertification et généreusement financé par le Fonds Mondial pour l'Environnement
(FEM). Il s'agit d'un processus visant à identifier des exemples d'ingéniosité, d'innovation
et de leadership locaux en matière de gestion durable des terres dans les zones arides de
l'Afrique subsaharienne.
Après l'examen technique de 200 soumissions, douze associations ont été retenues. Ce
sont :
1. L'Union des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune Pendjari-
Bénin;
2. L'Association Zoramb Naagtaaba du Burkina Faso
3. Integrated Development in Focus du Ghana;
4. La fédération des Unions de producteurs de Laradi Gaskiya du Niger;
5. L'Association des pépiniéristes et planteurs de Tône-Ouest du Togo;
6. L'Associations tchadienne des volontaires pour la protection de l'environnement du
Tchad;
Conférence de presse à l’occasion de la Remise Officielle du Prix INIATIVE EQUATEUR à l’hôtel Safari Parc
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7. Northern Rangelands Trust du kenya;
8. L'Organisation de développement Utooni du Kenya;
9. Matumizi Bora ya Malihai Idodi na Pawaga (MBOMIPA) wildlife Management
Area de Tanzanie:
10. La Coopérative de Heiveld de l'Afrique du Sud;
11. Shewula Trust de Swaziland;
12. Le centre de formation agricole Kasisi de Zambie.
La Coordinatrice de L'Initiative de l'Équateur du PNUD, Eileen de Ravin, a invité les
médias à faire une large diffusion de cette campagne afin de pérenniser l'action et créer un
réseautage entre les associations. "D'ici 2030, nous voulons que plusieurs associations
participent à ce prix''. conclut-elle.
Les lauréats 2014 du Prix Équateur visitant une pépinière mis en place par un ancien lauréat
de 2008, KENVO (récipiendaire Kenyan)
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Pour mémoire, c’est depuis 2002 que l’Initiative Équateur œuvre pour la promotion des
initiatives locales. Le prix est décerné chaque deux ans et 152 collectivités locales en ont
déjà bénéficié.
Rendez-vous est donc pris pour 2016.
Par CHERIF Fatoumata Pour www.conakry-life.com & www.guineerealite.com Contacts: (+224) 664 99 53/ 620 57 84 22 Email: [email protected]/ [email protected]/ [email protected] BP: 2473, Conakry-Guinée Skype: fati-che. Facebook:fatmata.cherif. Twitter: @fatiiche
Liens de publications:
1-http://www.conakry-life.com/fichiers/blog18.php?code=calb859&langue=fr&type=rub38
2-https://www.facebook.com/notes/conakry-lifecom/s%C3%A9curit%C3%A9formation-les-
professionnels-des-m%C3%A9dias-comme-moyens-de-contr%C3%B4le-des-for/808289769194649
Eillen de Ravin, Equator Inititiative Environment and Energy Group
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3-https://www.facebook.com/notes/guineerealitecom/environnement-la-gestion-durable-des-terres-
gdt-au-c%C5%93ur-dun-atelier-de-formation/659395480798061
4-http://195.206.237.239/~a4955sup/fichiers/blog16b.php?code=calb739&langue=fr&type=rub46
5- http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/environnement-la-gestion-durable-des-terres-gdt-au-c-ur-d-un
Liens utiles:
1. www.thegef.org
2. www.endatiersmonde.org
3. www.equatorinititiave.org
4. www.osisa.org
5. www.unccd.int
6. www.undp.org