Christophe Boltanski

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/ 17 6 es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net Christophe Boltanski France Né en 1962, Christophe Boltanski est grand reporter au Nouvel Observateur, spécialiste de l’Afrique sub-saharienne et du Proche Orient. Entré en 1989 au journal Libération, il couvre notamment la guerre du Golfe puis devient correspondant pendant presque dix ans pour le journal, d’abord à Jérusalem entre 1995 et 2000, puis à Londres de 2000 à 2004. Il co-dirige ensuite le service étranger jusqu’en 2007, avant de rejoindre Le Nouvel Observateur, pour lequel il travaille actuellement. Il est également à l’origine de la création du site Internet d’information Rue89, fondé par d’anciens journalistes de Libération, et est aussi actionnaire du site. En 2010, il est lauréat du prestigieux Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre pour un reportage sur une mine au Congo, dans la région du Nord-Kivu Les Mineurs de l’enfer. L’auteur Zoom D. R. Minerais de sang, les esclaves du monde moderne, photographies de Patrick Robert (Grasset, 2012) (352 p.) Corruption et violence politique Qui connaît la cassitérite ? C’est le principal minerai de l’étain. On le trouve partout, dans nos téléphones portables, nos radios, nos télévisions... Mais à quel prix ? Dans ce livre-enquête, cette traque policière sur plusieurs continents, Christophe Boltanski nous révèle l’origine de ces « minerais de sang ». Depuis les mines du Nord-Kivu au Congo, où des gamins africains s’enfoncent sous la terre au péril de leur vie jusqu’aux tours de La Défense, où des entreprises mondialisées disent tout ignorer du chemin qu’empruntent les minerais, le reporter-écrivain a suivi le fil hasardeux, dangereux, qui mène de l’ombre de ces esclaves modernes à la lumière de notre consommation quotidienne. De l’Afrique des guerres oubliées au London Stock Metal Exchange, des usines de Malaisie aux poubelles à ciel ouvert du Ghana, en passant par Bruxelles et Paris, c’est un roman-vrai, tissé d’argent, d’influences obscures, de politique. Le véritable visage du post-colonialisme. L’œuvre Minerais de sang, les esclaves du monde moderne, photographies de Patrick Robert (Grasset, 2012) (352 p.) Chirac d’Arabie : les mirages d’une politique française, avec éric Aeschimann (Grasset, coll « Documents français », 2006) (448 p.) Béthléem. 2000 ans de passions, avec Rémi Bénali et Farah Mébarki (Tallandier, 2000, INDISPONIBLE) (143 p.) Les Sept Vies de Yasser Arafat, avec Jihan El-Tahri (Grasset,1997) (408 p.) La presse « Cette Afrique du sous-sol, l’Afrique d’en bas , est pour Boltanski le point de départ d’un magistral livre-enquête. » L’Express « Dans son agencement subtil, dans la lenteur opiniâtre de son récit, dans son écriture à la fois sensible et incisive comme un scalpel, l’ouvrage de Christophe Boltanski a épousé son sujet au point d’embarquer son lecteur dans un dédale de galeries souterraines, des veines obscures, fiévreuses et mystérieuses. » Libération

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Christophe Boltanski

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/ 176es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net

Christophe BoltanskiFrance

Né en 1962, Christophe Boltanski est grand reporter au Nouvel Observateur, spécialiste de l’Afrique sub-saharienne et du Proche Orient. Entré en 1989 au journal Libération, il couvre notamment la guerre du Golfe puis devient correspondant pendant presque dix ans pour le journal, d’abord à Jérusalem entre 1995 et 2000, puis à Londres de 2000 à 2004. Il co-dirige ensuite le service étranger jusqu’en 2007, avant de rejoindre Le Nouvel Observateur, pour lequel il travaille actuellement. Il est également à l’origine de la création du site Internet d’information Rue89, fondé par d’anciens journalistes de Libération, et est aussi actionnaire du site. En 2010, il est lauréat du prestigieux Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre pour un reportage sur une mine au Congo, dans la région du Nord-Kivu Les Mineurs de l’enfer.

L’auteur Zoom

D. R.

Minerais de sang, les esclaves du monde moderne, photographies de Patrick Robert (Grasset, 2012) (352 p.)

Corruption et violence politique

Qui connaît la cassitérite ? C’est le principal minerai de l’étain. On le trouve partout, dans nos téléphones portables, nos radios, nos télévisions... Mais à quel prix ? Dans ce livre-enquête, cette traque policière sur plusieurs continents, Christophe Boltanski nous révèle l’origine de ces « minerais de sang ». Depuis les mines du Nord-Kivu au Congo, où des gamins africains s’enfoncent sous la terre au péril de leur vie

jusqu’aux tours de La Défense, où des entreprises mondialisées disent tout ignorer du chemin qu’empruntent les minerais, le reporter-écrivain a suivi le fil hasardeux, dangereux, qui mène de l’ombre de ces esclaves modernes à la lumière de notre consommation quotidienne. De l’Afrique des guerres oubliées au London Stock Metal Exchange, des usines de Malaisie aux poubelles à ciel ouvert du Ghana, en passant par Bruxelles et Paris, c’est un roman-vrai, tissé d’argent, d’influences obscures, de politique. Le véritable visage du post-colonialisme.

L’œuvre

Minerais de sang, les esclaves du monde moderne, photographies de Patrick Robert (Grasset, 2012) (352 p.)Chirac d’Arabie : les mirages d’une politique française, avec éric Aeschimann (Grasset, coll « Documents français », 2006) (448 p.)Béthléem. 2000 ans de passions, avec Rémi Bénali et Farah Mébarki (Tallandier, 2000, INDISPONIBLE) (143 p.)Les Sept Vies de Yasser Arafat, avec Jihan El-Tahri (Grasset,1997) (408 p.)

La presse

« Cette Afrique du sous-sol, l’Afrique d’en bas , est pour Boltanski le point de départ d’un magistral livre-enquête. »

L’Express

« Dans son agencement subtil, dans la lenteur opiniâtre de son récit, dans son écriture à la fois sensible et incisive comme un scalpel, l’ouvrage de Christophe Boltanski a épousé son sujet au point d’embarquer son lecteur dans un dédale de galeries souterraines, des veines obscures, fiévreuses et mystérieuses. »

Libération

/ 186es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net

Le temps du bilan est venu pour Jacques Chirac. Tous les sondages d’opinion indiquent qu’aux yeux des Français, le principal élément positif qui surnage de douze années de mandat chaotique est sa décision de s’opposer à la guerre en Irak. à les en croire, Chirac pourrait rester dans

l’histoire comme celui qui, dans une phase de tension extrême entre les états-Unis et le monde musulman, a prôné inlassablement le dialogue. L’ami des Arabes, en somme. La réalité est moins simple, moins flatteuse aussi. Fruit de deux ans d’enquête et de cent cinquante entretiens exclusifs, Chirac d’Arabie brosse le portrait inédit d’un homme qui a beaucoup misé sur le monde arabe. Entre Paris et les capitales arabes, beaucoup de choses ont circulé : l’amitié, les conseils, les contrats, et le reste... Mais à travers le récit d’un homme dont les convictions n’ont pas cessé de changer au gré de ses intérêts immédiats, c’est aussi le fameux mythe de la « politique arabe de la France » qui est taillé en pièces.

Chirac d’Arabie : Les mirages d’une politique française, avec éric Aeschimann (Grasset, coll « Documents français », 2006) (448 p.)

2000 ans après la naissance du Christ, l’étoile des rois Mages brille toujours sur Bethléem.Mais la lumière qu’elle répand laisse souvent dans l’ombre une histoire mouvementée. Et pourtant, depuis vingt

siècles, Bethléem continue d’émouvoir et de passionner : empereurs romains et byzantins, premiers pèlerins et premiers moines, califes arabes et chevaliers croisés, occupants otto-mans ou britanniques... C’est ainsi qu’au fil du temps la « petite ville de Judée » des écritures, accrochée à ses collines rocailleuses, est deve-nue une cité où cohabitent chrétiens et musul-mans, tandis que les juifs viennent prier sur le tombeau de Rachel et que tous se souviennent qu’ici ève, la première femme, fut enterrée. Le reportage photographique de Rémi Benali mêlé aux images réalisées par les premiers photo-graphes de la Terre sainte ; le témoignage du journaliste Christophe Boltanski et le récit historique établi par Farah Mebarki et le père Jean-Baptiste Humbert, de l’école biblique de Jérusalem, permettent de découvrir les secrets et les charmes d’une petite ville du Proche-Orient, qui pourrait être comme les autres, si...Si par une nuit d’hiver un enfant n’y était né.

Béthléem. 2000 ans de passions, avec Rémi Bénali et Farah Mébarki (Tallandier, 2000, INDISPONIBLE) (143 p.)

Mort mille fois et ressuscité autant, Yasser Arafat, le fe-dayin qui commandita ou lais-sa se perpétrer des meurtres, le chef de l’état palestinien, a beaucoup menti sur lui-même. Sait-on vraiment qui il est ? Des bords du Nil à la poussière de Gaza, en passant par l’exil à Tunis et les fastes

défunts de Beyrouth, on suit l’itinéraire tumul-tueux d’un autocrate qui changea sans cesse d’identités. Seigneur de la guerre, impliqué par exemple dans l’opération contre les athlètes israéliens à Munich, ou jongleur des accords d’Oslo, serrant une main réticente à Yitzhak Ra-bin ? Moine-soldat ou homme d’affaires contrô-lant la moindre dépense de l’OLP ? Serait-il le célibataire « Monsieur Palestine », incarnation de l’exode d’un peuple, ou le mari passionné et jaloux de Soha Arafat ? On apprend ainsi, dans un récit foisonnant d’anecdotes, la vérité sur de nombreuses intrigues, sur mille rencontres et voyages, sur un homme et le destin de son peuple.

Les Sept Vies de Yasser Arafat, avec Jihan El-Tahri (Grasset,1997) (408 p.)