Campanie guide général
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Transcript of Campanie guide général
Assessorato al Turismoe ai Beni Culturali
en couvertureNaples, le Palais Donn’Annaen couvertureNaples, le Palais Donn’Anna
en couvertureNaples, le Palais Donn’Anna
région campanieguide généralcampanie
sommairePourquoi la Campanie?
Naples, une ville aux mille visagesLe centre historique: de Spaccanapoli à piazza MercatoDe Castel Nuovo à Foria et à la SanitàLa route de la mer: de Chiaia au PausilippeLes collines: du Vomero à Capodimonte
Les Champs PhlégréensAgnanoPouzzolesLa SolfataraLes lacs de Lucrino et d’AvernoBaïes, Bacoli et MisèneCumes
Le VésuveHerculanum et ses trésorsPompéi, la cité ensevelieLe Palais Royal de Portici et les villas du Mille d’OrNola et les basiliques de Cimitile
Les îles du Golfe de NaplesProcidaIschiaCapri
La Péninsule de SorrenteDe Castellammare di Stabia à Sant’Agatasui Due Golfi
La Côte AmalfitaineDe Positano à AmalfiDe Ravello à Vietri
Salerne et le CilentoSalerneLa plaine du SelePaestumLe CilentoLe Vallo di Diano
Caserte et le MateseLes Sites Royaux des Bourbons: Caserte,San Leucio et CarditelloLe bourg de CasertavecchiaTerra di LavoroLa Côte Domitienne: de Licola à BaiaDomiziaLe Matese
Bénévent et le SannioBénéventLa Vallée CaudinaLa Vallée Telesina et la Vallée du Fortore
Avellino et l’IrpiniaAvellino, Mercogliano et le Sanctuaire de MontevergineLe cœur vert de la CampanieDu Sabato à l’UfitaLa Haute-Irpinia
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Pourquoi la Campanie?
voyageurs célèbres
La Campanie est si plaisante, si belle et si agréable qu’elle semble un véritable miraclede la nature. Le bon air, la clémence perpétuelle du ciel, la campagne fertile, lescollines baignées de soleil, les forêts sûres, les montagnes perdues dans lesnuages, l’abondance des vignes et des oliviers… mais aussi tous ces lacs, cessources, ces eaux, et puis, ces mers, ces ports…! Une terre ouverte auxcommerces et qui, comme pour encourager les humains, étend ses bras dans la mer.Pline l’Ancien, Ier siècle ap. J-C.
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Naples et le Vésuve
Une nature de toute beauté, l’exceptionnelle douceurdu climat, des vestiges archéologiques, desrichesses historiques et artistiques, un patrimoineviticole et gastronomique unique, de grandesmanifestations d’art contemporain, musique,spectacles: au cœur de l’Europe et de laMéditerranée, la Campanie n’en finit pas d’enchanterses hôtes, à commencer par Parthénopé, la sirènelégendaire qui est à l’origine du mythe de fondationde la ville de Naples.
«Terre des plus fécondes» l’appelaient les anciens,Campania felix dans les carnets des voyageurs duGrand Tour. Mais ce qui rend cette région unique,c’est l’incroyable richesse de son histoire millénaire,la beauté de ses paysages ponctués de monumentscomptant parmi les plus célèbres et les plusfréquentés au monde: le Vésuve, avec à ses piedsPompéi et Herculanum; la magnifique baie deNaples, fermée par la Péninsule de Sorrente et laCôte Amalfitaine, Capri et le tuf phlégréen, avecIschia et Procida; le magnifique Palais Royal deCaserte…
Capitale du Sud de l’Italie pendant plus de 600 ans,Naples reste naturellement un formidable pôled’attraction pour tous ceux qui aiment voyager lesyeux et l’esprit ouverts. Mais le reste de la régionréserve bien d’autres émotions – toutes aussi fortes– au visiteur qui profitera de la tranquillité dedestinations souvent moins connues et moinstouristiques: Salerne, avec son bourg médiéval, sapromenade de bord de mer, les projets ambitieux deréaménagement urbain, dans le contexte d’unegrande province, où la vaste plaine du Sele cède laplace à l’oasis naturelle du Cilento; Bénévent et leSannio, environnement préservé, civilisationsantiques et traditions viticoles et gastronomiques enrenouvellement constant; Avellino, dans l’Irpiniamontagneuse, coeur vert de la Campanie, gardiennejalouse de ses traditions, des fêtes populaires et dufolklore authentique; la Terra di Lavoro, avec legrandiose Palais Royal des Bourbons et son Parc,sans oublier des perles rares telles que le bourg deCasertavecchia et la Capoue antique. Et, au momentoù l’on s’y attend le moins, voici que l’on voit surgirgrottes, châteaux, sanctuaires et sites religieux detoute beauté, tels que Montevergine et Pietrelcina…
Et pour ne pas négliger les soins du corps et lesparcours de bien-être, toutes ces merveilless’accompagnent d’un kaléidoscope de «plaisirs»:stations thermales modernes situées dans demagnifiques cadres, mer de cristal, établissementsbalnéaires suréquipés, zones protégées, fermesauberges, vins, citrons, tomates, mozzarella,pâtisseries, grands chefs et restaurants typiquespour des saveurs variées et originales…En toute saison, il y en a pour toutes les bourses:des voyageurs les plus exigeants et à la recherchede tranquillité et de standards internationaux, auxfamilles qui visent, à juste titre, un bon rapportqualité/prix.
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Naples, une villeaux mille visages
voyageurs célèbres
«Il n’y a presque personne qui n’aitsouhaité de voir Naples».Paul Edme de Musset, 1885
Vue sur le Golfe de Naples
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A l’ombre du Vésuve, le tourisme a des racinesprofondes: sur les traces des colons grecs, de raffinésaristocrates et des empereurs romains construisirentde somptueuses villas et des oasis de paix tout lelong du Golfe.La magie toute particulière de cette civilisationmillénaire continue à générer, aujourd’hui encore, autroisième millénaire, l’émerveillement: récupération demonuments et de traditions – folklore, gastronomie,cultures traditionnelles – que l’on craignait perduspour toujours; manifestations et spectacles dignesdes grands circuits internationaux, une nouvellesource de recherche artistique et scientifique.A Naples, les trésors artistiques à visiter ne secomptent plus: le centre-ville historique, patrimoinemondial de l’UNESCO; les palais, les églises, lescatacombes et les parcours souterrains, le MuséeArchéologique; les lieux du pouvoir médiéval etRenaissance concentrés autour de Castel Nuovo et duPalazzo Reale; la promenade sur le bord de mer, deCastel dell’Ovo au Pausilippe.La colline du Vomero propose, dans les espacesrestaurés et réaménagés du Palais Royal deCapodimonte et de la Chartreuse de San Martino, descollections de musée parmi les plus importantes aumonde.
Un parcours dans la ville du XXème siècle conduit en revanche jusqu’aux architectures rationalistes du parc des expositions “Mostra d’Oltremare”, avec son jardin et ses installations sportives et ses halls d’exposition. L’exploration des nouveaux espaces consacrés à l’art contemporain s’avère, quant à elle, insolite et surprenante: des édifices tels que le PAN (Palazzo delle Arti Napoli) ou le MADRE (Museo d’Arte Contemporanea Donnaregina), mais aussi les stations d’art du métro, admirées dans le monde entier, illustrent bien les objectifs originaux d’une politique culturelle clairvoyante.En définitive et malgré les difficultés et les contradictions propres à toutes les grandes métropoles, Naples reste une réalité hors du commun, à vivre, à admirer et à goûter avec les 5 sens: pour l’art et la civilisation qui ont marqué de façon aussi indélébile son histoire; pour la douceur de son climat qui accompagne, jour et nuit, spectacles, festivals de théâtre et de musique, expositions, salons, manifestations religieuses; pour les occasions «gourmandes», à la découverte d’une tradition gastronomique multiséculaire, des saveurs de la mer et de produits «typiques» uniques (la mozzarella de bufflonne, la pizza, les vins Docg, la pâtisserie raffinée), dans les nombreux restaurants traditionnels ou dans les boutiques d’artisanat les plus insolites.
Pulcinella
Ce personnage typique ducarnaval napolitain auraitété inventé en 1656 parAndrea Calcese, dit Ciuccio,
un tailleur originaired’Acerra, un petit village dela province de Naples. Déjàcité dans les Atellanes, lenom dériverait du latinPullicenus (poussin).Pulcinella est le porte-paroledu «pauvre», du «maltraité»,et il est caractérisé par unefaim insatiable. Apparemmentingénu, inexpérimenté, voire
même un peu «sot», il esten réalité plein deressources. Sontempérament sympathiquelui permet toujours de s’ensortir, même dans lessituations les plus difficiles.Le philosophe BenedettoCroce le définit comme le«portrait, la caricature oul’idéal du napolitain».
Campania > Artecard:pass de 3, 7 ou 365 jourspermettant d’accéder, sansfaire la queue, aux principauxmusées et sitesarchéologiques de la région etd’utiliser le réseau detransports publics du circuitUnicoCampania et de navettesspéciales.www.campaniartecard.it
City Sightseeing:parcours de 50 minutes à 2heures, avec possibilité demonter et descendre à toutmoment pendant le parcourset la période de validité du billet.tél. 081 5517279www.napoli. city-sightseeing.it
Ente Provinciale per il Turismo di Napolipiazza dei Martiri 58tél. 081 4107211www.eptnapoli.info
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno e Turismo di NapoliPalazzo Reale
www.inaples.it
Museo ArcheologicoNazionalepiazza Museo 19
Museo Nazionale di Capodimontevia Miano 1
Museo Nazionale di San Martinolargo San Martino 8
MADREvia Settembrini 79
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tel. 081 402394
tel. 081 4422149
Museo di Palazzo Reale piazza Plebiscitotel. 081 400547
tel. 081 7499111
tel. 8081 5781769
tel. 081 19313016
Museo PANvia dei Mille 60tel. 081 7958604
art et archéologieCastel Sant’ElmoCastel NuovoLa vieille ville et le «Naplessouterrain»Chartreuse et Muséede San MartinoMusée ArchéologiqueNationalMusée de CapodimonteMusée Duca di MartinaPalais Royal
Pompéi et HerculanumPalais royal de PorticiVillas vésuviennes du «Mille d’Or»
nature et parcsCloître de Santa ChiaraCloître de San GregorioArmenoJardins du Palais RoyalJardin BotaniqueParc de CapodimonteParc VirgilianoVilla ComunaleVilla FloridianaParc National du Vésuve
pour les jeunesPlage de sable de Bagnoli (en été)Borgo MarinariPiazza Bellini et la vieille villePiazza dei Martiri et alentoursPiazza Vanvitelli et alentours
naples en 3 joursPalais Royal et piazza del PlebiscitoCastel NuovoChartreuse et Muséede San MartinoMusée ArchéologiqueNational‘Spaccanapoli’ et le centrehistorique
Musée de CapodimonteCastel dell’Ovo et BorgoMarinariLe bord de mer et MergellinaPausilippeMADRE Museo d’ArteContemporanea Donna Regina
Les origines de la ville se perdent dans la nuit destemps et restent entourées de fascinantes légendes.Selon l’hypothèse la plus digne de foi, sa naissanceremonterait au IXème siècle av. J-C., lorsque les Grecscolonisèrent le Golfe pour se diriger vers lesgisements miniers de la mer Tyrrhénienne. En 326après J-C., elle fut déclarée colonie romaine.Après la chute de l’Empire romain, Naples devient lacapitale d’un important duché qui réussit à résister àl’invasion des Lombards.En 1137, le duché passe aux mains des Normandsqui favorisent l’intégration des différentes populations.Le port de Naples devient alors le plus important de laMéditerranée.Après la mort de Frédéric II de Souabe, Charlesd’Anjou fait, en 1266, son entrée triomphale à Naples.Le pouvoir passe à Alphonse d’Aragon en 1442, aprèsune longue guerre qui affaiblit considérablement leroyaume. Mais en peu de temps, la situation changeradicalement. D’importants travaux sont réalisés telsque la construction d’égouts et de routes, etl’édification de l’Arc de Triomphe à Castel Nuovo.D’autres ouvrages (l’ouverture de la via Toledo, lesQuartieri Spagnoli, la restauration de la Riviera diChiaia, etc.) sont en revanche exécutés au cours desdeux siècles que dure la domination espagnole(1503-1707), jusqu’à l’arrivée des Bourbons (1734),qui gouvernent le Royaume de Naples jusqu’en 1860,l’année de l’unification de l’Etat italien.Notre parcours à la découverte de la ville commencepar le cœur historique, qui a conservé un plan gréco-romain. Il continue ensuite par Castel Nuovo etPalazzo Reale (Palais Royal), lieux où s’exerçait lepouvoir au Moyen Age et pendant la Renaissance.Puis nous parcourrons le bord de mer, de Casteldell’Ovo au Pausilippe, pour arriver enfin aux collinesde Capodimonte et du Vomero.
naples en 1 jourPalais Royal et piazza del PlebiscitoCastel NuovoMusée Archéologique National‘Spaccanapoli’ et le centrehistoriqueCastel dell’Ovo et le bord de mer
à ne pas manquerPiazza del PlebiscitoCastel Nuovo‘Spaccanapoli’ et le centre historiqueCastel dell’OvoMusée Archéologique NationalMusée de CapodimonteMusée de San MartinoMADRE
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saveurs et arômesBabasCaféMozzarella de bufflonne DopPizza margherita DopSaucisson NapoliSfogliatelleSpaghetti aux coquesAbricots et tomates cerises du VésuveVins du Vésuve
thermes et bien-êtreCentres de beauté des grandshôtels
shoppingCrèches et santons de San Gregorio ArmenoCoraux et camaïeuxPorcelaines de CapodimonteMarché d’Antignano (Vomero)
Marché alimentaire de laPignasecca (Montesanto)Objets en pierre volcanique,cuivre, fer forgé, osier
en vacances avec les enfantsAquarium de la StationZoologique ‘Anton Dohrn’Castel dell’OvoMusée Archéologique(parcours didactique pourenfants)
PompéiParc National du Vésuve
Cloître de l’église de San Gregorio Armeno
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Le «ventre» de Naples est le centre historiquegréco-romain: un réseau de rues perpendiculairespartagé en trois axes, les «decumani», coupés àangle droit par des rues dites «cardini».C’est là que l’on sent battre le cœur de la ville: lesruelles, les boutiques des artisans, les innombrablesmerveilles artistiques qui surprennent le visiteur àtout moment, la voix des napolitains…C’est ici que se trouve aussi le cœur «culturel» deNaples, avec l’Université, située via Mezzocannone,les cafés littéraires de la piazza Bellini, les librairiesde Port’Alba, l’Istituto Italiano di Studi Storici, viaBenedetto Croce.
La piazza del Gesù Nuovo est la porte d’entréedans le cœur de la vieille ville.La flèche de l’Immaculée (1747) et l’église duGesù Nuovo, dont la façade conserve encore lesbossages du XVème siècle du Palazzo Sanseverino(avant de devenir une église, le bâtiment appartenaità la famille Sanseverino qui en avait fait sarésidence), introduisent le visiteur dans la religiositébaroque de la ville. A l’intérieur tout est marbre,stucs, fresques, avec notamment des œuvres deFrancesco Solimena, Luca Giordano et MassimoStanzione.
Un peu plus loin, l’église Santa Chiara apparaîtdans toute son austérité. Construite en 1310 surl’ordre de Robert d’Anjou, en style gothiqueprovençal, elle fut «baroquisée» au XVIIIème siècle.Endommagée par les bombardements de 1943, ellea été restaurée dans les lignes pures de sesorigines.
Le centre historique:de Spaccanapoli à piazza Mercato
sfogliatelle et autresgourmandises
La sfogliatella est unepâtisserie napolitainetypique, inventée au XVIIIèmesiècle par Pintauro, comme
ils disent. Fourrée de ricottaparfumée à la vanille ou à lacannelle et de fruits confits,elle existe en deux variétés:frolla, lorsque la pâte estbrisée, et riccia, lorsque lapâte est feuilletée et frite.Vous pourrez déguster lasfogliatella classique, doncsucrée, chez Pintauro, situévia Toledo.
La célèbre pâtisserieScaturchio, sur la piazzaSan Domenico, la prépareaussi bien sucrée que salée.Les autres gourmandisestypiques sont le baba aurhum et la pastiera, ungâteau de Pâques d’origineangevine, aujourd’huiproduit tout au long del’année et réalisé à partir de
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pâte sablée, de ricotta, degrains de blé et de fruitsconfits.A Noël, ne manquez pas lesstruffoli, ces petites boulesde pâte à beignets, fritsdans l’huile et enrobés demiel. Un must également, lecafé napolitain, servi trèschaud, sucré et très serré.
Spaccanapoli11
On trouve à l’intérieur de l’église du même nom lestombes de la famille royale d’Anjou, réalisées auXIVème siècle par des sculpteurs de l’École toscane.Œuvre de Domenico Antonio Vaccaro, le célèbrecloître des Clarisses mérite que l’on s’y arrête. Ici,Naples devient soudain silencieuse, envahie par lesparfums des glycines et des narcisses; l’œil estcaptivé par les couleurs vives (jaune, vert et bleu)des majoliques qui recouvrent les colonnesoctogonales et les bancs sur lesquels les artistesnapolitains Donato et Giuseppe Massa ont peint desscènes champêtres et mythologiques.
Situé via Benedetto Croce, le Palazzo Filomarinodella Rocca fut la résidence de Benedetto Croce.C’est aussi dans cet édifice du XIVème qu’il fondal’Istituto Italiano per gli Studi Storici, qui resteencore aujourd’hui un centre de recherches très actifavec une très riche bibliothèque.La piazza San Domenico représente l’un desouvrages urbanistiques les plus importants réalisésà l’époque aragonaise, où cohabitent plusieursstyles: l’église (XIIIème siècle), église «officielle» dela dynastie aragonaise, dont sont conservées lesurnes funéraires; la flèche de San Domenico(XVIIème siècle) et les magnifiques façades duPalazzo Corigliano (XVIIIème siècle), aujourd’huisiège de l’Institut Universitaire Orientale, et lePalazzo Sansevero.
Piazzetta Nilo, on trouve une statue grecquereprésentant le fleuve Nil, retrouvée au Moyen Ageet que les Napolitains appellent gentiment «le Corpsde Naples».C’est sur cette place également que se trouve lapetite église Sant’Angelo a Nilo. Construite en1385 puis remaniée au XVIIIème siècle, elle abriteplusieurs œuvres d’art datant des XVème et XVIèmesiècles, mais aussi le magnifique tombeauRenaissance du cardinal Rinaldo Brancaccio, œuvrede Donatello, Michelozzo et Pagno di Lapo exécutéeà Pise entre 1426 et 1428, puis envoyée à Naplespar voie de mer. En flânant le long de la via SanBiagio dei Librai (dite également Spaccanapoli), onpourra jeter un œil aux nombreuses boutiquesd’antiquaires, magasins d’art sacré et bijouteries.Au numéro 114 se dresse un chef d’œuvre dumaniérisme XVIIème, la Chapelle du Monte diPietà, intégrée au Palazzo Carafa et décorée desfresques de Belisario Corenzio, avec l’interventionde Luigi Rodriguez et Battistello Caracciolo.
Pratiquement cachée dans une ruelle latérale du vicoSan Domenico, la petite chapelle Sansevero vautle détour. Ce spectaculaire édifice baroque abritetoute une série d’œuvres d’art dont la sculpture duChrist Voilé par Giuseppe Sanmartino: l’effet, letraitement virtuose du marbre et les jeux de lumièreen font un véritable chef-d’œuvre. Et puis le visiteurne pourra s’empêcher de jeter un coup d’œil auxnombreuses inventions et aux «écorchés» qui ontrendu si célèbre le prince de Sansevero et alimentésa réputation de sorcier et de magicien.
La via San Gregorio Armeno est une véritablefourmilière: c’est le cœur du Naples des artisans,caractérisé par le campanile de l’église du mêmenom. Durant les deux mois qui précèdent Noël, SanGregorio Armeno devient la rue la plus animée ducentre historique et se remplit de stands vendant dessantons et des décors pour la crèche. A côté desfigurines traditionnelles de l’Enfant Jésus, de laVierge et de Saint Joseph, les artisans rivalisent decréativité pour exposer des santons directementinspirés de l’actualité.L’ensemble conventuel de San Gregorio Armenocomprend l’église, caractérisée par une somptueusenef baroque et un magnifique plafond à caissons, etun cloître composé de jardins, potagers et vergers.A ne pas manquer.
En continuant sur cette rue, on arrive au cœur de laville gréco-romaine, là où se trouvaient le forumromain et avant lui l’agora grecque. La stratificationdes époques est ici particulièrement bien visible.Le centre en était l’actuelle piazza San Gaetano, oùs’élèvent aujourd’hui l’église San Paolo Maggiore,construite entre le VIIIème et le IXème siècle, et cellede San Lorenzo Maggiore, dont le cloître abritedes fouilles gréco-romaines (une curiosité: c’est icique Boccace rencontra sa chère Fiammetta, leSamedi Saint de l’an 1336).
l’hôpital des poupées
Dans cet hôpital créé à lafin du XIXème siècle, onrestaure depuis troisgénérations toutes sortes de
poupées. L’œuvre de sonfondateur Luigi Grassi estaujourd’hui poursuivie parson petit-fils Luigi et sa filleTiziana. Mieux vauttéléphoner pour réserverune «visite» dans le petitmagasin historique de la viaSan Biagio dei Librai 81(tél. 081 203067 -www.ospedaledellebambole.it).
Cloître de SantaChiara
Le Christ voiléde la ChapelleSansevero
Portail de l’église du Gesù Nuovo
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voyageurs célèbres
De la piazza Dante en passant par Port’Alba, on pourra aller jusqu’à la via deiTribunali. Puis de Toledo, à hauteur du Palazzo Maddaloni, rejoindre la via SanBiagio dei Librai et se mettre à la recherche de l’édifice portant une plaque avecl’inscription: “Dans ce palais naquit le plus illustre des citoyens de Naples, SanGennaro”. Si vous interrogez le portier, celui-ci se contentera de haussermodestement les épaules et de répondre: “C’est ce qu’on dit”.Giovanni Ansaldo, 1961
Piazza San Domenico Maggiore
Boutiques d’artisans à San GregorioArmeno
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Une promenade dans les souterrains de Naples s’avèreune expérience très intéressante pour le touriste quidécouvrira un grand nombre de secrets, d’anecdotes et delégendes au sujet de la ville. Personne ne connaîtexactement les dimensions du sous-sol de Naples mais lesspéléologues ont recensé au cours de ces dernières annéesprès de 700 cavités pour un espace d’un million de mètrescubes. On pourra partir de la piazza San Gaetano, aucœur du centre antique, pour un parcours de deux heures àtravers un dédale de galeries. Le théâtre gréco-romain peutse visiter à travers l’entrée très pittoresque d’un «basso»,vico Cinquesanti. Du cloître de l’église San LorenzoMaggiore, il suffit de parcourir quelques mètres pourrevenir 2600 ans en arrière, entre les pierres des muraillesgrecques. Dans les Quartieri Spagnoli enfin, on descend à40 mètres de profondeur pour arriver dans des citernesd’aqueducs antiques, utilisées comme refuges pendant lesbombardements de la deuxième guerre mondiale.
Sur la gauche, dans la via Tribunali, la petite égliseSanta Maria del Purgatorio ad Arco estcaractérisée par d’étranges décorations baroques:les têtes de mort sculptées dans le bronzesymbolisent la dévotion du peuple napolitain pourles «âmes en peine», dites «pezzentelle» car mortessans famille.Un peu plus loin, on arrive à l’église San Pietro aMajella. Depuis 1826, l’ancien couvent est le siègede l’un des plus illustres conservatoires de musiqued’Italie. A voir, les magnifiques tableaux de MattiaPreti, chefs-d’œuvre de la peinture italienne duXVIIème siècle.Toute proche, la piazza Bellini est toujours trèsanimée, le soir surtout, lorsque les cafés littérairessont pleins.A l’opposé, au bout de la via Tribunali, se dressel’église des Girolamini, d’où l’on accède à lapinacothèque du même nom (tableaux des XVIème-XVIIIème siècles).
La via dei Tribunali coupe la via Duomo, la rue de lacathédrale gothique achevée par Robert d’Anjou en 1313.La façade, qui s’était écroulée en même temps que lecampanile lors du tremblement de terre de 1349, a faitl’objet de plusieurs remaniements. Richement décoré,l’intérieur se présente en croix latine à trois nefs. La nef
centrale reflète les interventions baroques du XVIIIèmesiècle. On accède à l’ancienne basilique paléochrétienne deSanta Restituta par une entrée située dans la nef gauche.Fondée au IVème siècle par l’empereur Constantin, elle seprésente aujourd’hui dans un style baroque, fruit destravaux de restauration réalisés après le tremblement deterre de 1688.Au sol, les fragments de mosaïque semblent provenir d’uneautre basilique paléochrétienne (la Stefania, VIème siècle).Possibilité de visiter les vestiges archéologiques d’époquesgrecque et romaine conservés sous la basilique SantaRestituta.A droite de l’abside en revanche, on accède au baptistèrede San Giovanni in Fonte, construit entre le IVème et leVème siècles. Il s’agit là du plus ancien édifice de ce type del’Occident chrétien. La cathédrale est surmontée d’unecoupole décorée de mosaïques.A côté des chapelles médiévales recouvertes de fresques etde décorations, il faut s’arrêter à la Chapelle du Trésor deSan Gennaro, construite entre 1609 et 1637. Les superbesdécorations picturales furent confiées aux artistes les plusrenommés de l’époque (Fanzago, Domenichino, Ribera etLanfranco). La magnificence de la chapelle est soulignéepar les meubles précieux et les grands bustes reliquairesen argent. C’est là qu’est exposé pendant deux semaines, àl’occasion de la commémoration du miracle de SanGennaro, le reliquaire contenant le sang du Saint patron deNaples.
Au numéro 288 de la via Duomo, le Musée CivicoFilangieri, donné en 1882 à la ville de Naples parGaetano Filangieri, prince de Satriano, abrite unevaste collection très variée d’objets d’art: armes,porcelaines, tableaux, costumes, livres, meubles.
le miracle de San Gennaro
Espoirs, attente, tension etinvocations se succèdentdans la foule des fidèles quiassistent à la liquéfactiondu sang de San Gennaro
(Saint Janvier).Depuis 600 ans, chaqueannée, le premier dimanchede mai (date à laquelle oncommémore la premièretranslation du corps dusaint) et le 19 septembre(jour de son martyre), c’estle même rituel qui sedéroule, précédé d’uneprocession traversant lesrues du centre historique.
Façade de la cathédrale
Détail de la décoration de l’église Santa Maria del Purgatorio ad Arco
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voyageurs célèbres
On notera la magnifique porte et les colonnes de granitafricain et égyptien qui ornaient jadis le templed’Apollon. La cathédrale abrite le sang, sacré etcélèbre, de San Gennaro. Celui-ci est conservé à l’étatsolide dans deux ampoules enfermées dans unecustode en argent. Trois fois par an, le sang se liquéfiemiraculeusement, au grand bonheur des Napolitains.Charles Dickens, 1845
Église SanLorenzoMaggiore
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Miracle de SaintJanvier
Plus haut, en prenant à droite, on arrive au PalazzoDonnaregina, siège du MADRE (Museo d’ArteContemporanea Donnaregina), réalisé par le célèbrearchitecte portugais Alvaro Siza. C’est un grandmusée de renommée internationale. La collectionpermanente est constituée d’œuvres signées par ungrand nombre d’artistes ayant autrefois travaillé pourla municipalité. On pourra donc y admirer lescréations qui ont été exposées sur la piazzaPlebiscito et au Musée Archéologique, au cours deces dernières années, ainsi que des œuvresimaginées, conçues, peintes et réalisées pour cemême musée.Parmi les artistes, on pourra citer, entre autres,Long, Bianchi, Clemente, Horn, Kapoor, Kounellis,Paolini, Sol Lewitt, et Serra. En revenant sur la viadei Tribunali et après avoir traversé la via Duomo,on verra sur la droite le complexe de Pio Montedella Misericordia, fondé en 1601, l’une des plusanciennes institutions caritatives de la ville. L’égliseoctogonale abrite, au-dessus du grand autel,l’immense toile représentant les Œuvres demiséricorde, l’un des chefs-d’œuvre du Caravage. Avoir également la Quadreria, une collection detableaux qui s’est constituée au fil des siècles, grâceaux dons. Parmi les principaux bienfaiteurs de cettecollection, citons le peintre Francesco De Mura quien 1782 laissa en héritage 192 toiles (dont seules42 subsistent encore aujourd’hui).
Au bout de la via dei Tribunali, on tombe sur leCastel Capuano, le plus ancien des quatrechâteaux napolitains. Construit sous le règne desNormands, il devint par la suite palais de justice(siège du Tribunal civil), jusqu’à il y a quelques
années. Par ailleurs, c’est à cet endroit que se trouvel’une des portes de Naples, la Porta Capuana.Erigée en 1484, elle constituait la principale entréeorientale de la ville.C’est ici qu’a lieu l’un des marchés les pluspittoresques de la ville, spécialisé dans lespoissons, fruits et légumes. Un autre se tient nonloin de là, Porta Nolana, près de la gare ferroviairede la piazza Garibaldi.Quelques mètres plus loin se dresse l’église SanGiovanni a Carbonara, construite entre 1343 et1418, dont on pourra admirer les jolies chapellesCaracciolo del Sole (1427) et Caracciolo di Vico(1516), de même que le tombeau grandiose deLadislao di Durazzo (1428), roi de Naples.La dernière étape de notre parcours est la piazzaMercato, l’un des hauts lieux de l’histoirenapolitaine: en 1268, Corradino de Souabe y futdécapité; en 1647, Masaniello y rassembla lapopulation pendant la révolte anti-espagnole dont ilétait le chef.La place est dominée par l’une des églises les pluspopulaires et les plus vénérées de Naples, labasilique de Santa Maria del Carmine, consacréeà Santa Maria la Bruna. C’est en son honneur qu’alieu, en juillet, une fête avec des concourspyrotechniques qui se terminent par «l’incendie» ducampanile le plus haut de la ville (75 mètres). Leport, enfin, s’ouvre sur la via Nuova Marina. Sestravaux débutèrent sous Charles II, avec laconstruction du Molo Angioino. Il fut par la suiterégulièrement agrandi, jusqu’à atteindre, à la moitiédu XXème siècle, les dimensions qu’on lui connaîtaujourd’hui.
une pizzade reine
La véritable pizzanapolitaine diffère de toutescelles préparées dans lereste du monde par sa
«croûte», qui doit être largede 3-4 cm, cuite à point etprésenter une consistancemolle et élastique. Pourpréparer la plus classiquedes pizzas, la Margherita(inventée en 1889 par lepizzaiolo Raffaele Espositode la pizzeria «Brandi», àl’occasion de la visite àNaples de la reine
Marguerite de Savoie,comme ils disent), lepizzaiolo travaille la pâteentre la paume et lespouces, utilise des tomatesde San Marzano, de lamozzarella, de l’huiled’olive, du Parmesan râpéet quelques feuilles debasilic frais.
Campanile et intérieurde la Basilique de Santa Maria del Carmine
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voyageurs célèbres
Et voici qu’il m’apparaît ni irrévérencieux, ni banal, àl’heure de l’extrême adieu, le son du proverbe qui dit«voir Naples et mourir!»Herman Melville, 1857
Castel Capuano
Les Œuvres de Miséricordedu Caravage
17MADRE - Museo d’ArteContemporaneaDonnaregina
La zone comprise entre le Castel Nuovo et le MuséeArchéologique National, en passant par via Toledo,constitue le coeur de Naples, le quartier que lesNapolitains considèrent comme le plus représentatif,où se trouvent plusieurs monuments symboles de laville: le château normand Maschio Angioino, lePalais Royal, la piazza del Plebiscito, le Théâtre SanCarlo, la Galerie Umberto Ier, le MuséeArchéologique National.
Le Castel Nuovo (ainsi nommé pour le distinguerdes plus anciennes résidences royales, Casteldell’Ovo et Castel Capuano) est également connusous le nom de Maschio Angioino.
L’imposante forteresse, commencée en 1279 par Charles Ierd’Anjou et reconstruite par les Aragonais, présente un plantrapézoïdal. Elle est entourée de douves, où s’appuient leshauts soubassements des cinq tours cylindriques.Construit pour célébrer l’entrée triomphale d’Alphonsed’Aragon en 1443, l’Arc de Triomphe marque la ported’accès au château et en constitue le principal ornement.Magnifiquement sculpté, il constitue le plus bel exemple desculpture Renaissance du Sud de l’Italie.A l’intérieur du château, la chapelle Palatine est l’uniqueédifice à avoir conservé son aspect d’origine. A voirégalement, l’extraordinaire salle de Baroni. L’inaugurationdu Museo Civico (Musée de la Ville) remonte à 1992.
Le Castel Nuovo trône au centre de la piazzaMunicipio. En haut de la place se trouve le PalazzoSan Giacomo, l’hôtel de ville, auquel est intégréel’église San Giacomo degli Spagnoli, du XVIèmesiècle. Derrière le grand autel, se trouve le tombeaumonumental du vice-roi Pedro de Toledo.
De Castel Nuovo àForia et à la Sanità
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Castel Nuovo
les artisans de la rua Catalana
Du côté de la via Medina,près de la piazza Municipio,l’étroite rua Catalana estconnue pour ses nombreux
ateliers spécialisés dans letravail du fer, du cuivre etdu fer blanc. Le quartier(vicolo Graziella, la viaBasile, calata Ospitaletto)est devenu le cadre d’uneexposition permanente decurieux lampions etsculptures en fer, signés parles maîtres ferronniers.
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Mais que vois-je? Des murailles menaçantes, uneforteresse en plein cœur de la ville? C’est bien cela. Je l’observe émerveillé.Herman Melville, 1857
Palais Royal
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La Galerie Umberto Ier (1887-1890) présente unesplendide verrière d’une hauteur de 57 mètres et unmagnifique sol en marqueterie de marbre. L’intérieurest occupé par des magasins, cafés et librairies.De l’église Santa Brigida, intégrée dans lecomplexe de la galerie, on admirera les fresques dela coupole. Réalisée par Luca Giordano, ellesreprésentent Le Paradis.
Inauguré le 4 novembre 1737 à l’occasion de laSaint Charles, le Théâtre San Carlo est le plusancien théâtre lyrique du monde. Après l’incendie de1816 qui le détruisit en partie, il fut restauré parAntonio Niccolini, auquel on doit également lafaçade. Pendant la première moitié du XIXème siècle,le Théâtre San Carlo connut une période de gloiremémorable, grâce à l’impresario Domenico Barbajaqui engagea des musiciens tels que GioachinoRossini et Gaetano Donizetti.
Le Théâtre donne sur une place très animée, lapiazza Trieste e Trento (anciennement piazza SanFerdinando). C’est là que se trouve le célèbre caféhistorique Gambrinus, fondé en 1860 et autrefoisfréquenté par des poètes et des intellectuels.L’église baroque de San Ferdinando donne sur lamême place. Tous les vendredis saints, elle est lethéâtre d’une grande tradition: le Stabat Mater dePergolèse.
En traversant la piazza Trieste e Trento, on arrive surla célèbre piazza del Plebiscito, la plus grande detoute la ville, qui sert de cadre spectaculaire àcertains concerts et autres manifestationsculturelles. Le caractère monumental de la place estsouligné par l’église San Francesco de Paola etses colonnes néo-classiques, et dont l’intérieurs’inspire du Panthéon de Rome.
Au centre de la place, les deux statues équestresde Charles de Bourbon (œuvre d’Antonio Canova) etde Ferdinand Ier sont tournées vers le majestueuxPalais Royal.Sa construction commença au début du XVIIèmesiècle, sur un projet de Domenico Fontana. JoachimMurat et Caroline Bonaparte y ajoutèrent des décorset du mobilier néoclassique, dont certaines piècesprovenaient des Tuileries. Le palais fut endommagépar un incendie en 1837 et restauré par GaetanoGenovese.
Pour visiter les appartements prestigieux, on entre d’aborddans la grande cour d’honneur, puis dans le Musée(composé de 30 salles, disposées sur un seul étage), qui aconservé les décors et les meubles d’origine. L’escaliermonumental en marbre polychrome et le Teatrino diCorte, une salle des fêtes transformée en 1768 parFerdinando Fuga qui en fit un délicieux cadre rococo. LaBibliothèque Nationale, qui se trouve dans une autre ailedu palais, contient une collection de plus d’un million etdemi de volumes, dont de précieux codes médiévaux, et lescélèbres papyrus d’Herculanum.
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Au premier moment, je me suis cru transporté dans le palais dequelque empereur d’Orient. Mes yeux sont éblouis, mon âmeravie. Il n’y a rien en Europe, je ne dirai pas d’approchant, maisqui puisse même de loin donner une idée de ceci.Stendhal, 1826
la fête du premier de l’an,piazza del Plebiscito
Depuis 1994, l’année où laplace est devenue piétonne,devenant ainsi le symbolede la renaissance de la ville,
les Napolitains fêtent piazzadel Plebiscito l’entrée dansla nouvelle année, autourd’un grand concert durantlequel s’alternent chanteurset personnalités duspectacle. Pendant la périodede Noël, des artistes derenommée internationaleexposent sur la place leurscréations d’art contemporain.
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De la piazza del Plebiscito,en remontant le long de lavia Gennaro Serra, on arrivevia Monte di Dio, dans le
Istituto Italiano degli Studi Filosofici
quartier de Pizzofalcone,premier centre grec deParthénopé.C’est là que se trouvel’Istituto Italiano degli StudiFilosofici (Institut Italiend’Études Philosophiques),dans le monumental PalazzoSerra di Cassano, caractérisépar un splendide escalier.L’entrée principale fut murée
en 1799 par les ducs Serradi Cassano, après lapendaison de leur fils,Gennaro, martyr de larévolution de 1799.Selon le rapport rédigé parl’Unesco, l’Institut «a acquisune dimension sans précédentdans le monde et contribue àfaire de Naples une véritablecapitale culturelle».
Piazza del Plebiscitoet l’église San Francesco di Paola
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Galerie Umberto Ier
Théâtre de San Carlo
Axe principal de l’expansion urbaine voulue en 1536par le vice-roi Pedro de Toledo, la via Toledodémarre piazza del Plebiscito. Beaucoup deNapolitains l’appellent tout simplement «Toledo»,d’autres via Roma, (elle avait été baptisée ainsi de1870 aux années 1980). La via Toledo est une desprincipales rues de la ville avec un grand nombred’églises et de vieux palais, tels que le Carafa diMaddaloni (1582) et le Doria D’Angri (1775)œuvre du génie de Luigi Vanvitelli. C’est de sonbalcon que Giuseppe Garibaldi proclama l’annexiondu Royaume des Deux Siciles au Royaume d’Italie.La zone comprise entre la via Toledo et la colline deSan Martino correspond au dédale des QuartieriSpagnoli (quartiers espagnols).
Piazza Carità, il convient de faire un petit détourpour visiter deux joyaux de la Renaissance: l’églisede Monteoliveto et celle de Santa Maria la Nova.
Construite au XVème siècle, la première, diteégalement église Sant’Anna dei Lombardi, aconservé toute la simplicité et la rigueur de saconstruction d’origine. L’autel Del Pezzo et l’autelLigorio sont de véritables chefs-d’œuvre de laRenaissance. L’abside abrite quant à elle lemagnifique Lamentation sur le Christ mort, unensemble de statues en terre cuite grandeur nature.Selon la tradition, il représenterait les membres dela famille royale aragonaise.
De style Renaissance également, l’église SantaMaria la Nova (et ses cloîtres majestueux), édifiée auXIIIème siècle, fut ensuite complètement reconstruite àpartir de 1596. Les caissons de bois doré du plafondcontiennent 46 toiles réalisées par les principauxartistes napolitains de la fin du XVIème siècle.
La via Toledo débouche enfin sur la piazza Dante.Délimitée par l’hémicycle du Foro Carolino, construitpar Luigi Vanvitelli, elle est ornée, en son centre, du
monument élevé à Dante (1872). A gauche del’hémicycle, la Port’Alba (1625) marque le début dela rue du même nom, haut lieu des libraires et desbouquinistes, parmi les plus anciens de Naples.
Non loin de la piazza Dante se trouve le MuséeArchéologique National, le plus important muséed’archéologie antique qui soit au monde. C’est danscet édifice (l’ancien «Palazzo degli Studi», c’est-à-dire l’université) que Charles de Bourbon rassemblala plus grande collection d’art de toute l’Italie, àsavoir la collection Farnèse qu’il avait héritée de samère Elisabeth. Ce riche patrimoine fut complété aufil des années par une énorme collection d’antiquitéset par les vestiges des cités et des villas enseveliespar l’éruption du Vésuve en 79 après J-C.
Les biens les plus précieux conservés par le Musée sontles mosaïques, les peintures, les bijoux et les objetsrécupérés dans les maisons vésuviennes, une collectionsans égal au monde et qui attire naturellement des millionsde visiteurs.Autre joyau, la merveilleuse collection de sculpturesclassiques, la plupart étant des copies romainesd’originaux grecs, parmi lesquelles les célèbres sculpturesde la collection Farnèse (le Taureau, l’Hercule Farnèse etdes dizaines d’autres encore). Il possède également unetrès riche collection de camées et de gemmes, dont lacélèbre Tasse Farnèse. Plus de 2000 épigraphes rédigéesdans pratiquement toutes les langues parlées autrefois enCampanie (grec, étrusque, latin, etc.). La collectionégyptienne est la deuxième d’Italie, juste après celle deTurin.Une section est consacrée à la Villa des Papyrus, célèbremaison romaine d’Herculanum dont les fouilles ont restituéune grande quantité de matériel archéologique, dont lescélèbres statues en bronze et en marbre.Curieux, le Cabinet Secret est une section du musée quireconstruit la collection XIXème d’œuvres considérées àl’époque comme «obscènes» et réservées à un publicautorisé. Il s’agit de sculptures, de fresques, de mosaïques,d’amulettes, de dessins érotiques retrouvés dans lesfouilles entreprises autour du Vésuve.
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“Nous voulons voir Don Peppe!”La foule de napolitains sous le balcon de Palazzo Doria d’Angri, où logeait Giuseppe Garibaldi.
les Quartiers Espagnols
Créés au XVIème siècle pouraccueillir les troupesespagnoles et leurs familles,les Quartiers Espagnols seprésentent comme un
véritable dédale de ruellesorganisées selon un planquadrillé en damier. Avec letemps, ils sont devenus uneville dans la ville etconstituent aujourd’hui unquartier pittoresque et trèsanimé. En arpentant cesruelles (la prudence est derigueur), on rencontrera desenfants jouant au ballon etdes vendeurs de tout etn’importe quoi.
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Marché de la Pignasecca
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Je pars. Je n’oublierai ni la via Toledo, ni tous les autresquartiers de Naples; à mes yeux, elle est, sanscomparaison, la plus belle ville de l’univers.Stendhal, 1817
Metrò dell’Arte
«Le meilleur musée d’artcontemporain d’Italie». C’esten ces termes que l’on adéfini la ligne 1 du métro
napolitain. En effet, les arrêtscompris sur le trajetVanvitelli-Dante qui unit lecentre historique au Vomerosont reconnus comme des«stations de l’art». Desarchitectes de renomméeinternationale ont remodelél’espace environnant et lesstations ont été transforméesen petits musées avec des
œuvres d’art contemporain.La grande tête de cheval enbronze, appelée CavalloCarafa (propriété du MuséeArchéologique National) etla copie de l’HerculeFarnèse, exécutée par lesélèves de l’Académie desBeaux Arts de Naples, sontexposées à la station Museo,signée Gae Aulenti.
Metrò dell’Arte
TyrannicidesMusée
ArchéologiqueNational
23Mosaïqued’Alexandre le Grand MuséeArchéologiqueNational
Totò et Eduardo, poètesde la Sanità
«Je suis du quartier Sanità,le plus célèbre de Naples»,aimait déclarer Totò, un desacteurs fétiches des Italiensqui vit le jour dans ce
quartier en 1898.Sa maison qui se trouvaitvia Santa Maria Antesaeculaest devenue un lieu de culteconsacré au roi du rire. Eduardo De Filippo avaitfréquenté une école de cemême quartier auquel il arendu hommage dans unede ses pièces de théâtre lesplus célèbres, Le maire duquartier de la Sanità, 1960.
le cimetière des Fontanelle
Il s’agit d’un ossuaire géantcreusé dans le tuf où desmilliers d’os et de crânesforment de drôles de
structures architecturalesmacabres. Les vivantsadoptaient des défunt et neles laissaient jamais sansun cierge allumé pourobtenir leur protection etdes apparitions en rêve.L’accès se fait par la petiteéglise de Maria Santissimadel Carmine située viaFontanelle.
Du Musée, on se retrouve piazza Cavour, oùcommence la via Foria qui traverse les quartierstrès populaires de la Sanità, Vergini et Sant’Antonio.A voir la jolie église XVIIème siècle de Santa Mariadella Sanità, avec son somptueux escalier d’autelqui encadre la crypte. De l’église, il est possibled’accéder aux catacombes de San Gaudioso. Enmarchant dans le quartier, on passera devant lespalais XVIIIème réalisés par Ferdinando Sanfelice: lePalazzo dello Spagnolo et le Palazzo Sanfelicedont l’architecture typique fut plusieurs fois copiéepour des décors de théâtre.
Plus loin, la via Foria nous conduit jusqu’au JardinBotanique.
Créé en 1807 par Joseph Bonaparte, il fut à l’origine conçuprincipalement comme un moyen d’approfondir lesconnaissances des plantes utiles à l’agriculture et aucommerce, ainsi que des plantes médicinales. Aujourd’hui,sur une surface de 12 hectares, près de 10 000 espècessont présentes, pour un total de 25 000 exemplaires, unedes collections les plus importantes d’Italie. La collectionde plantes comestibles et savoureuses est particulièrementdigne d’intérêt.
De retour au Musée Archéologique, on emprunterala via Santa Teresa degli Scalzi pour monter endirection de Capodimonte.Les catacombes de San Gennaro situées à côté de lagrande église de l’Incoronata del Buon Consigliosont parmi les plus anciennes et les plusimpressionnantes de Campanie. Au sommet de lacolline s’élève le grand Palais Royal deCapodimonte, siège du musée du même nom.
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Le Real Albergo dei Poveri (RoyalHospice des Pauvres)
Donnant sur la Piazza CarloIII, l’immense édifice(600x150) fut réalisé en1751 par Ferdinando Fuga
et conçu pour accueillir lesindigents, selon la volontédu roi. Resté inachevé (leprojet initial prévoyait unbâtiment plus grand), ilabrite aujourd’hui desmanifestations culturellesdans les parties restaurées.
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Trois jeunes gens, trois amis qui avaient fait ensemble le voyage d’Italie, visitaientl’année dernière le musée des Studii, à Naples, où l’on a réuni les différents objetsantiques exhumés des fouilles de Pompéi et d’Herculanum... le plus jeune destrois, arrêté devant une vitrine, paraissait ne pas entendre les exclamations deses camarades, absorbé qu’il était dans une contemplation profonde.Théophile Gautier, 1852
25Les catacombesde San Gennaro
Jardin Botanique
Le cimetière desFontanelle
Le bord de mer entre le Castel dell’Ovo et lePausilippe, avec la vue sur toute la baie de Naples,le Vésuve et les îles, est l’image la plus célèbre deNaples.La côte est caractérisée par les murailles en tuf duCastel dell’Ovo, la plus vieille forteresse de la ville,construit sur l’îlot de “Megaride”, devant le célèbrequartier de Santa Lucia. Aujourd’hui relié à la terreferme par un pont, cet îlot fut choisi par le patricienromain Licinius Lucullus pour y construire une villa,que des moines de San Basilio transformèrent encouvent (492 après J-C. environ). C’est au XIIèmesiècle, sous la domination normande, qu’elle devintune véritable forteresse. A voir: la Salle descolonnes, probablement l’ancien réfectoire desmoines, construit avec les imposantes colonnes dela villa de Lucullus. Du haut de la Terrazza deicannoni (Terrasse des canons), la vue sur la baie estimprenable.Sous les murailles de la forteresse, le BorgoMarinari, aujourd’hui siège de clubs nautiques,restaurants, bars et cafés à la mode, fut construit auXIXème siècle pour accueillir les familles despêcheurs et leurs embarcations.
La route de la mer:de Chiaia au Pausilippe
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S’il est un endroit sur la terre où l’on puisse êtreheureux, c’est le quai de Sainte-Lucie.Paul Edme de Musset, 1885
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Virgile le magicien
Le nom de ce château,«Château de l’œuf» enfrançais, dérive d’unelégende associée au poète
Virgile, auquel lesNapolitains attribuaient auMoyen Age des pouvoirsmagiques. On disait que l’undes talismans du poète étaitcaché dans le château: unœuf conservé dans unecarafe, elle-même enferméedans une cage en fer. Lechâteau ne s’effondrerait pastant que l’œuf resterait intact.
Castel dell’Ovo
Via Caracciolo et Villa Comunale
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Une promenade s’impose le long de la très célèbrevia Caracciolo, d’où l’on pourra admirer l’un desplus beaux panoramas de Naples, du Vésuve à lacolline du Pausilippe ponctuée de maisons noyéesdans la verdure, le tout encadré par le bleu intensede la mer.La via Caracciolo longe d’un côté la Villa Comunale(autrefois Villa Reale), un parc municipal réalisé parCarlo Vanvitelli à la fin du XVIIIème siècle, de l’autrel’ancien bord de mer appelé Riviera di Chiaia. Dansla Villa Comunale, on pourra visiter la Stationzoologique (fondée en 1872 par l’allemand AntonDohm) le plus vieil aquarium d’Europe.Sur la Riviera di Chiaia, la Villa Pignatelli abriteaujourd’hui le Musée Principe Diego AragonaPignatelli Cortes, où est conservée la richecollection de tableaux de la Banque de Naples. Lesanciennes écuries accueilleront bientôt le Museodelle Carrozze (des voitures à cheval).La via Caracciolo se termine à Mergellina, àl’endroit où, selon la légende, vint s’échouer lecorps sans vie de la sirène Parthénopé. Là encore, lepanorama est à couper le souffle: la colline duPausilippe, celle du Vomero et le Vésuve dans lelointain.
Près de la piazza Sannazaro, la via di Piedigrottaest ainsi nommée parce qu’elle est située “au piedde la grotte”, une galerie creusée au Ier siècle av. J-C. par les Romains pour faciliter le passage entreNaples et Pouzzoles; le quartier au-delà de cettegrotte s’appelle en revanche “Fuorigrotta” et setermine en face de l’église Santa Maria diPiedigrotta.Situé entre l’église et la gare de Mergellina, le ParcVirgiliano était l’un des sites les plus fréquentés parles voyageurs du Grand Tour qui venaientnotamment se recueillir devant la tombe de Virgile,un tombeau du Ier siècle ap. J-C., traditionnellementreconnu comme la sépulture du poète. En 1939, ony transféra également la tombe de GiacomoLeopardi, mort à Naples en 1837.En tournant le dos à la côte, on se dirigera vers lequartier de Fuorigrotta. À Piazzale Tecchio, la Mostrad’Oltremare est un vaste parc des expositions degrande valeur historique, architectural etenvironnemental, réalisé à la fin des années 30.La zone d’environ 700.000 m2 est occupée par desconstructions, des jardins, des fontaines, unegrande arène et un théâtre.
le PAN, Palazzo delle Arti Napoli
Le centre culturel, inaugurédans le Palazzo Roccella(XVIIIème siècle), estaménagé pour la
consultation, l’exposition etla promotion d’œuvres et dedocuments d’artcontemporain: peinture,sculpture, architecture,photo, design, cinéma.
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PAN, Palazzo delle Arti Napoli
shopping de luxe
Le lèche-vitrine idéalcommence via Toledo etcontinue dans les ruesChiaia, Calabritto,
Filangieri, dei Mille,considérées comme lesplus chics de Naples. C’estlà que l’on peut trouver lesgrands noms de la modenapolitaine.Autour de Chiaia, on pourraadmirer les façades deplusieurs palais XVIIème etXVIIIème, de belles places,telle que la piazza dei
Martiri, depuis toujoursconsidérée comme l’un des«beaux salons» de la ville;le quartier Amedeo propose,quant à lui, un jolirépertoire d’édifices ArtNouveau.
Villa Comunale, aufond l’Aquarium
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Je t’invoque tous les jours quand en ouvrant mon balcon je vois cette belle merétincelante se dérouler sans bruit sous les orangers du Pausilippe, sillonnée pardes barques sans nombre dont les deux petites voiles latines ressemblent auxailes blanches des hirondelles de mer. A mes pieds les gazons de la Villa Reale,semés de roses, verdissant déjà comme dans nos plus beaux printemps.Alphonse de Lamartine, 1820
29Détail du kiosque àmusique de « VillaComunale »
La fête se déroule enseptembre avec défilés etfeux d'artificespectaculaires. C'est
années du XIXème siècle,mais la tradition s'estperpétuée au XXème avecdes auteurs interprètes trèspopulaires et avec la"Nuova Compagnia diCanto Popolare (NouvelleCompagnie de ChantPopulaire) qui connut unecélébrité mondiale avec LaGatta Cenerentola de
Roberto De Simone ; et elleest encore très vivantegrâce à l'activité dechanteurs compositeurs,groupes de rock, musiciensde jazz.
De Mergellina, la très panoramique via Posilliporemonte la colline, l’ancienne Pausilypon (en grec“qui apaise la douleur”). Vue sur le gigantesquePalazzo Donn’Anna et de nombreuses villasimmergées dans la verdure.A l’extrémité du promontoire de Coroglio: la Villa duPausilypon, vestige de la luxueuse demeure dePublius Vedius Pollion, l’un des fervents partisansd’Auguste. A sa mort, la villa revint à l’empereur.
La majestueuse villa comprenait plusieurs bâtimentsconstruits entre le Ier siècle av. J-C. et le IVème siècle ap. J-C., sur une superficie d’environ neuf hectares. La partierésidentielle se trouvait au centre de l’ensemblearchitectural et tout autour s’élevaient différents monumentstels que le théâtre, l’odéon et les thermes.La villa était desservie par un petit port privé situé dans laCala dei Lampi et par des voies de communication propres,telles que la galerie connue sous le nom de Grotte deSeiano (Séjan), creusée à travers l’éperon rocheux deCoroglio et par laquelle on accède aujourd’hui à la villa.
la fête de Piedigrotta etla chanson napolitaine
justement lors de cette fête,en 1835, que naquit lachanson napolitaine en tantque genre musical : "Tevoglio bene assaje", miseen musique par GaetanoDonizetti, devint célèbredans le monde entier. Leschansons napolitaines lesplus célèbres virent le jourdans les vingt dernières
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Nous profitâmes de la magnificence d’une nuit de pleine lunepour arpenter les rues et les places, à Chiaia, le long de lapromenade infinie, puis au bord de la mer. La sensationd’espace infini nous envahit. Cela vaut la peine de rêver ainsi.Johann Wolfgang Goethe, 1787
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Nous avons admiré la tombe d’or du savant Maron (Virgile) et la voie, longue d’un mille, qu’il coupa en une seule nuit dansla roche vive.Christopher Marlowe, 1588
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Palazzo Donn’Anna
Parmi les plus célèbres dela ville du fait de sa positionspectaculaire sur la baie, telun énorme rocher surgi de
la mer, le PalazzoDonn’Anna est un dessymboles de Pausilippe.Construit en 1642 parCosimo Fanzago pour AnnaCarafa, épouse du vice-roide Naples Filippo RamiroGuzman, le palais est restéinachevé. Il se pararapidement du charme desruines antiques et devint la
source de légendesténébreuses: donn’Anna,abandonnée par son marirevenu d’Espagne, seraitdevenue folle de jalousie.
NaplesMergellina
C’est du haut du Parc Virgiliano que l’on bénéficiedu meilleur panorama sur le Pausilippe. Entre lesarbres, les jardins et les constructions sportives, leregard balaie toute la baie de Naples, les ChampsPhlégréens et jusqu’à l’île de Nisida.Cette vue véritablement spectaculaire influença touteune génération de peintres du XIXème siècle, connussous le nom d’«École du Pausilippe». Leursreprésentations de ce paysage enchanteurcontribuèrent à alimenter le mythe des beautés deNaples.
Des falaises de Coroglio et de la cale Trentaremi, à l’extrémité occidentale de Pausillipe, Bagnoli fait l’objet d’un vaste projet de restructuration intéressant la marina, les plages et l’ancienne zone Italsider, usine sidérurgique fermée depuis des années.
les plages
Pendant la saison estivale,les plages du Pausilippe sontlittéralement prises d’assautpar les baigneurs. On trouve
de nombreux établissementsbalnéaires sous le PalazzoDonn’Anna. Au bout de ladescente du même nom, lelido Marechiaro étaitautrefois un petit village depêcheurs décrit avecnostalgie par le poèteSalvatore Di Giacomo dans lachanson du même nom. Lapointe de la Gaiola estparticulièrement suggestive
avec la cale Trentaremi, sortede grand amphithéâtrenaturel aux parois de tuf.C’est ici que se trouve le Parcsous-marin de Gaiola, unezone marine protégée: onpourra y voir les vestiges decertaines constructionsappartenant à la villa romainede Publius Vedius Pollion,submergées par la mer sousl’effet du bradyséisme.
Vue du ParcVirgiliano
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Que l’on dise, que l’on raconte, que l’on peigne ce que l’onveut, mais ici, toute attente est dépassée. Ces rives, ces baies,ces criques… Que l’on pardonne à tous ceux qui perdentl’esprit à Naples!Johann Wolfgang Goethe, 1787
Nisida avec,dans le fond,Capo Miseno,
Procida et Ischia
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Le quartier du Vomero est né au XIXème siècle, dansune zone verdoyante renommée pour sonmagnifique panorama sur la baie de Naples.Aujourd’hui, les villas de style Art Nouveau côtoientdes immeubles modernes et le quartier est devenul’un des plus animés de Naples, avec beaucoup demagasins.
Le cœur du Vomero est la piazza Vanvitelli. De là,on accède facilement à la Villa Floridiana, cadeauque fit Ferdinand de Bourbon à son épousemorganatique Lucia Migliaccio, duchesse deFloridia. L’élégant édifice, réalisé par AntonioNiccolini, est entouré d’un grand parc romantiqueavec de fausses ruines, des allées sinueuses, desespaces verts et un belvédère. Il est aujourd’hui lesiège du Musée de la Céramique Duca diMartina. Le noyau dur de la collection est constituédes objets donnés par les héritiers de Placido DeSangro, duc de Martina, collectionneur passionnéde coraux, ivoires, tabatières et surtout porcelaineset majoliques. On notera en particulier lescollections de porcelaines de Capodimonte etd’Extrême Orient.
Les collines: du Vomero à Capodimonte
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Une veuve de quarante ans me louait alors la moitié d’une maison de sapropriété… au pied de la montagne qui dominait, non loin de là, la villa de laprincesse Florida, femme du vieux roi. C’est peut-être le seul quartier de Naplesun peu tranquille.Stendhal, 1839
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La Villa Floridiana
35Musée de Capodimonte
De la piazza Vanvitelli, on peut grimper jusqu’ausommet de la colline (à pied ou par les escalators),où se trouvent le Castel Sant’Elmo et la ChartreuseSan Martino.Avec sa masse imposante, le Castel Sant’Elmodomine le panorama de la ville. Avec la Chartreuse,ils constituent un ensemble visible de nombreuxpoints de Naples. Cette forteresse fut construite auXIVème siècle par Robert d’Anjou puis entièrementremaniée sous le règne de Pedro de Toledo (1537-1546). Édifiée sur un plan en forme d’étoile à sixpointes, elle est en partie creusée dans le tuf etentourée de bastions et de douves. Du haut de laforteresse, on peut admirer une vue spectaculaire à360° sur toute la ville de Naples. Le Château abritele très récent musée in progress (c’est-à-dire enévolution permanente) « Naples Novecento »,exposant des peintures, des sculptures, des dessinset des gravures qui illustrent la production artistiquedu XXème siècle à Naples
Près du château s’élève l’ensemble monumental dela Chartreuse San Martino, elle aussi d’origineangevine. Construite en 1325 par Tino di Camaino,elle fut transformée entre la fin du XVIème et la moitiédu XVIIème siècle par les plus grands architectes etartistes de l’époque (Dosio, Fanzago), devenant ainsila parfaite expression du style baroque napolitain etl’un des monuments les plus grandioses de la ville.
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En bas, la grande ville et ses quatre cent mille âmes, ses tuilesrouges et les blocs irréguliers d’édifices en brique quicontrastaient avec les coupoles en or des magnifiques églises.A.J. O’Reilly 1884
la pedamentina de San Martino
Du largo San Martino, onarrive, en gravissant lesmarches de l’interminablevia Pedamentina, sur le
corso Vittorio Emanule,avant d’entrer via Toledo, aucœur de la ville basse.Avec ses 414 marches, ils’agit d’un des passages lesplus anciens de Naples.Au bout de la première sériede marches, une vieillegrille mène jusque dans leventre de la colline. C’est làqu’autrefois les gardes
royaux repoussaientquiconque avait l’intentiond’attaquer le CastelSant’Elmo.
L’intérieur de l’église est un triomphe de fresques, desculptures, de peintures et de marbres polychromes.Certaines fresques sont signées Giovanni Lanfrancoet Battistello Caracciolo. De même, le presbytère etla sacristie présentent des décors d’une granderichesse: tableaux de Ribera, Massimo Stanzione,Guido Reni; armoires et stalles marquetées. Sur lavoûte de la chapelle du Trésor, le Triomphe deJudith, chef-d’œuvre de lumière signé LucaGiordano. Â côté, le Musée National de SanMartino, comprend des sections consacrées à lasculpture, la peinture, les arts mineurs et le théâtre.Intéressante, la section consacrée aux vues de laville, avec des œuvres remontant au XVème siècle,dont la célèbre Tavola Strozzi. Importante également,la section consacrée aux crèches de Noël, avec desœuvres réalisées par les artistes les plus célèbres duXVIIIème siècle et deux ensembles exceptionnels: lesstatues en bois de la crèche XIVème de San Giovannia Carbonara et la Crèche XVIIIème Cuciniello (dunom de son donateur). A ne pas manquer, lelogement restauré du père Prieur, sa vuepanoramique, et le magnifique jardin du couvent.
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Vue de Naples à la fin du XVème
siècle. TavolaStrozzi. Musée de San Martino
Vue du CastelSant’Elmo et de
la Chartreuse SanMartino de Castel
Nuovo
Crèche CucinielloMusée de San
Martino
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Le point culminant de la ville (457 mètres) estl’Eremo dei Camaldoli, construit en 1585. On ybénéficie d’une vue superbe sur la baie, les îles etles Champs Phlégréens. Dernier lieu du tissu urbainde la colline, il mérite une visite pour le Parc desCamaldoli.
Des Camaldoli, on emprunte la viale Colle Amineipour déboucher à Capodimonte. Ce nom dérive dulatin tardif Caput de Monte, indiquant clairement laposition du lieu: une colline située sur le point leplus haut de la ville historique.C’est là que s’élève, au milieu d’un grand parc, lePalais Royal de Capodimonte. A l’origine, Charlesde Bourbon, passionné de chasse, voulait y faireconstruire un pavillon de chasse, mais il finit parfaire agrandir le projet initial pour en faire un palaiscapable d’accueillir les précieuses collectionsFarnèse. La construction, conçue par AntonioMedrano, ne fut terminée qu’en 1839. Dansl’immense forêt attenante se trouvent le pavillon deVittorio Emanuele II, le pavillon de chasse dit de laReine, la Chapelle de San Gennaro, l’ancienne usinede porcelaine fondée par Charles de Bourbon en1737, l’ermitage des Capucins et la Faisanderie pourl’élevage des faisans.Le Palais Royal est aujourd’hui le siège du MuséeNational de Capodimonte, l’un des plusimportants au monde pour la peinture et les artsdécoratifs.
les porcelaines de Capodimonte
En 1738, Charles deBourbon épousa Marie-Amélie, fille d’Auguste le Fortde Saxe, fondateur de la
célèbre usine de porcelainede Meissen. Le roi décidad’ouvrir une usine produisantdes œuvres très précieuses,telles que le célèbre salon enporcelaine de la reine, ainsiqu’une multitude d’objetsélégants et curieux: vases,tabatières, soupières etassiettes, petites statues etc.En 1759 Charles, devenu
roi d’Espagne, emporta aveclui la manufacture à Madrid.A Naples, la productioncontinua dans la RealFabbrica Ferdinandea.Aujourd’hui les artisansnapolitains continuentl’ancienne tradition avec desproduits s’inspirant desœuvres des maîtres d’autrefoisou des créations originales.
Groupe en porcelaineMusée de Capodimonte
Le Syléne ivrede Ribera et laCrucifixionde MasaccioMusée de Capodimonte
Le musée conserve la collection Farnèse, commencée parle pape Paul III et transmise en héritage à ElisabethFarnèse, mère de Charles de Bourbon. La pinacothèquecomprend plus de 200 chefs-d’œuvre: Masaccio, Botticelli,Raphaël, Ribera, Titien, Mantegna, Corrège, Le Greco,Lorenzo Lotto, Le Parmesan, Carrache, Bruegel. Dans lamême section, deux cartons préparatoires de Raphaël et deMichel-Ange, pour la Chambre de la Signature et laChapelle Paolina du Vatican. Toute aussi exceptionnelle, laGalerie de la peinture napolitaine du XIIIème au XIXème
siècles: le Saint Ludovic de Toulouse de Simone Martini,la bouleversante Flagellation du Caravage, et des chefs-d’œuvre de Ribera, Luca Giordano et Francesco Solimena.La section consacrée au XIXème siècle présente denombreuses toiles signées par des peintres de l’école duPausilippe, d’Anton Smick Pitloo à Giacinto Gigante, et desmaîtres du naturalisme tels que Palizzi. Le visiteur a ainsil’occasion d’avoir une vue d’ensemble complète des artistesde la fin du XIXème et du début du XXème, de DomenicoMorelli à Vincenzo Migliaro. Même la sectioncontemporaine peut se vanter de noms remarquables:d’Alberto Burri à Andy Warhol, de Carlo Alfano à MimmoPaladino.La visite réserve bien d’autres merveilles encore, tels quel’appartement historique, avec le petit salon enporcelaine de la reine Marie-Amélie. La collectiond’arts décoratifs est une des plus riches d’Italie, avec desœuvres uniques telles que le précieux coffret Farnèse et lestapisseries d’Avalos; parmi les porcelaines de prestige,citons les modèles de Filippo Tagliolini.
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l’ObservatoireAstronomique de Capodimonte
Situé sur la colline deMiradois, dans un belédifice néoclassique,l’Observatoire
Astronomique fut fondé en1819 par l’astronomeGiuseppe Piazzi. Il s’agit dupremier observatoiremoderne d’Europe. Lemusée conserve une richecollection d’instrumentsscientifiques anciens.
La Flagellationdu CaravageMusée de Capodimonte
Vesuviusby Warhol Musée de Capodimonte
voyageurs célèbres
Capodimonte qui se détache sur la montagne… c’est un vaste palaiscommencé par don Carlos, actuel roi d’Espagne. On y trouve toutes lesrichesses… du palais de Parme de la famille Farnèse et que Charles amena àNaples lorsqu’il passa de ce duché au trône des deux Siciles. L’exposition dece palais est la meilleure du monde.Marquis de Sade, 1776
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voyageurs célèbres
Une terre avec la seule respiration des pierres, déserte, avec des eaux enébullition, avec les vestiges d’une histoire dessinée dans les volcans, la plusmerveilleuse région du monde sous le ciel le plus pur et le terrain le plus perfide.Johann Wolfgang Goethe, 1787
Vue des ChampsPhlégréens
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Les ChampsPhlégréens
Les Champs Phlégréens conservent un charmeantique et profond. Ici, l’histoire, la légende, lemythe et le mystère fusionnent avec une nature trèschangeante. Chargés d’art et d’histoire, les ChampsPhlégréens offrent la possibilité de vivre égalementd’extraordinaires expériences naturalistesprovoquées par les phénomènes volcaniques.Les mythes chantés par les poètes, d’Homère àVirgile, la culture grecque qui, à partir de ces lieux,se répandit dans toute la péninsule, les vestiges dutemps où l’aristocratie romaine y faisait construirede somptueuses demeures: tout contribue àaugmenter le charme d’un territoire où les beautésde la nature rivalisent avec les admirables œuvresde l’homme pour créer un cadre incomparable.Les passionnés d’archéologie y trouveront beaucoupde choses à voir – fouilles, parcs archéologiques,villes ensevelies – et pourront se restaurer de ladélicieuse cuisine traditionnelle à base de poissonset de fruits de mer.
Les Champs Phlégréens (du grec flegraios,«ardent») correspondent à une énorme zonevolcanique située à l’Ouest de la baie de Naples, dela colline du Pausilippe à Cumes, comprenantégalement les îles de Nisida, Procida, Vivara etIschia.La nature volcanique de cette zone frappe au premiercoup d’œil par la présence de tufs, de ponces, defumerolles et de cratères formant des amphithéâtresnaturels dont certains sont devenus les lacsd’Averno, Lucrinoo, Fusaro et Misène. Certainsphénomènes liés à l’activité volcanique peuvent êtreobservés comme à la célèbre Solfatara, avec son lacde lave et les sources d’Agnano Terme. Le ParcRégional des Champs Phlégréens a été créé en 1997pour protéger le fragile équilibre de cetenvironnement.
le bradyséismephlégréen
La pression de la laveincandescente sous lesChamps Phlégréensprovoque depuis des
siècles des mouvements desoulèvement oud’affaissement de terrain(bradyséisme). Ainsi, dansdifférentes localités de labaie de Pouzzoles, on peutobserver les conséquencesdes variations du niveau dela mer, en particulier sur leTemple de Sérapis.
la Route du vin ChampsPhlégréens
De Naples, la route monte auPausilippe avant dedescendre sur Bagnoli puisPouzzoles. Le climat et la
fertilité des sols ont permisla culture de variétés localesqui portent la dénominationd’origine contrôlée «ChampsPhlégréens». Les vignoblesDoc sont Piedirosso etFalanghina, cultivés depuisdes siècles, Biancolella etCoda di volpe pour lesblancs, Olivella etSicascinoso pour les rouges.
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno e Turismo di Pozzuoli largo Matteotti, 1/Atel. 081 5266639www.infocampiflegrei.it
AgnanoRiserva Naturale WWFAstronivia Agnano Astroni 468tel. 081 5883720
BacoliCento Camerellevia Cento CamerellePiscina Mirabile
BaiaParco Archeologicotel. 081 8687592 Museo Archeologico deiCampi Flegrei tel. 081 5233797Parco Sommerso di Baiatel. 081 8688923www.areamarinaprotettabaia.it
CumaParco Archeologicovia Licola
PozzuoliSolfataravia Solfatara 161tel. 081 5262341 Rione Terratel. 848 800288
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Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompeipiazza Museo 19 - Napoli tel. 081 4422111 www.sbanap.campaniabeniculturali.it
Ente Parco Regionale dei Campi FlegreiVia Lungolago, 74 - Bacolitel. 081 5231736
tel. 081 5233690
tel. 081 8040430
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à ne pas manquerChâteau de Baïes
Parc Archéologique de CumesRione Terra (Pouzzoles)
les champs phlégréens en 1 jourPouzzolesBaïesCumes
les champs phlégréens en 3 joursPouzzolesLa SolfataraLacs d’Averno et de LucrinoBaïesBacoliCumes
art et archéologieAmphithéâtre de PouzzolesAntre de la Sybille (Cumes)Pavillon Royal (lac Fusaro)Musée Archéologique desChamps Phlégréens (Bacoli)Parc Archéologique de BaïesParc Archéologique de CumesRione Terra (Pouzzoles)
nature et parcsZone marine protégée Parcsous-marin de BaïesParc Naturel Régional des Champs PhlégréensRéserve Naturelle Cratère des Astroni
pour les jeunesBacoliPlages de PouzzolesMisèneStufe di Nerone
Museo Archeologico deiCampi Flegrei (Bacoli)
Baia - Sacello augustali
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shoppingObjets en céramique et en terre cuiteVins
en vacances avec les enfantsAmphithéâtre de PouzzolesAntre de la Sybille (Cumes)Solfatara
saveurs et arômesMoules de MisèneMozzarella de bufflonne Dop«Pesce azzurro» (sardines,anchois et maquereaux)
vinsCampi Flegrei Doc
thermes et bien-êtreStufe di Nerone (Baïes)Thermes d’AgnanoThermes Puteolane(Pouzzoles)
Jadis célèbre pour son lac, apparu dans le plusancien volcan des Champs Phlégréens, Agnano doitson nom au mot latin anauni, c’est-à-dire«serpents»: la légende raconte qu’ils descendaientnombreux jusqu’au lac pour boire. Le lac futasséché en 1870 (à sa place, on trouve aujourd’huil’hippodrome).L’assèchement fit apparaître les vestiges d’un grandcomplexe thermal romain: un sudatorium (quiutilisait la chaleur naturelle sortant du Monte Spina)et un établissement thermal.C’est dans le même bassin que se trouvent lesStufe (Bains) di San Germano, du nom d’unévêque de Capoue qui profita de ses bienfaits auVIème siècle. Ils sont utilisés par la population localedepuis le Moyen Age.Non loin de l’entrée de l’établissement thermalactuel, la Grotte du Chien (Grotta del Cane), unecavité creusée dans la colline et dont la particularitéest de dégager de l’acide carbonique: ce gaz lourdreste à une faible distance du sol et tue les animauxqui le respirent. Le nom de cette grotte dérive d’unvieil usage barbare qui consistait à y introduire unchien qui présentait petit à petit des symptômesd’asphyxie.
On trouve à Agnano la très verdoyante Réserve desAstroni (oasis du WWF pour la protection de lafaune): un grand cratère éteint, recouvert de forêts, àl’intérieur duquel de petites collines se sont formées,ainsi que trois petits lacs.
L’habitat est caractérisé par ce que les botanistes appellent«vegetational inversion»: le climat est plus frais dans lefond et à la fois plus chaud et plus aride sur les pentes duvolcan. Dans le bas, on trouve donc des châtaigniers, deschênes et des ormes; en haut, le maquis méditerranéen.Les parcours guidés à l’intérieur du parc sont uneexcursion idéale pour les enfants qui ont tout le loisird’observer les nombreuses espèces d’oiseaux, d’amphibieset de reptiles.
Agnano
les thermes dans le cratère
Installés au fond d’unancien volcan éteint, lesThermes d’Agnanoconstituent un patrimoine
hydrologique de 72sources. Les eaux, quijaillissent à une températurecomprise entre 20° et 70°C,sont recommandées poursoigner les pathologies dusystème musculaire, lesaffections des voiesrespiratoires supérieures,les problèmes oto-rhino-laryngologiques et
gynécologiques.Les thermes sont en outredotés de centres médicauxspécialisés ultra-modernes.
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voyageurs célèbres
Je voulais voir cette grotte. Je décidai de me procurer un chien… Nousarrivâmes à la grotte à trois heures de l’après-midi et procédâmes tout de suiteà l’expérience. Mais une difficulté importante se présenta. Après avoir enlevé maveste, j’avais imprégné le mouchoir d’eau de Cologne, l’avais attaché sur levisage et tout était prêt, et j’étais excité au plus haut degré d’enthousiasme,lorsque je me rendis compte que nous n’avions pas de chien.Mark Twain, 1867
Vue du Monte di Procida
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Pouzzoles est une des zones archéologiques lesplus fascinantes du monde. Principal port de larégion sous l’empire romain, la cité a révélé uneincroyable “Pompéi souterraine”.Fondée en 520 ap. J-C. par des colons grecs qui luidonnèrent le nom de Dicearchia, c’est-à-dire “justegouvernement”, elle fut rebaptisée Puteoli par lesRomains (à cause des puits qui émettaient desvapeurs sulfurées malodorantes), et devint le plusgrand port de la mer Tyrrhénienne.
Le Temple de Sérapis (I-IIème siècles ap. J-C.), dont lenom dérive de la découverte en ces lieux d’une statue de ladivinité égyptienne, témoigne de la vitalité des échangescommerciaux de Puteoli. En réalité la structure était unMacellum, un marché alimentaire. Les boutiques étaientalignées sur les côtés d’une cour tandis que la salle, avecson abside dans le fond, était destinée au culte impérial età celui des dieux protecteurs du marché (dont Sérapis). Lescolonnes de cette salle permettent de mesurer avec facilitéle phénomène volcanique des Champs Phlégréens: lespetits trous creusés par les mollusques marins indiquent laprofondeur à laquelle le bâtiment s’est enfoncé sous leseffets du bradyséisme.La partie la plus antique de la cité est le Rione Terra(abandonné dans les années 80 à cause du bradyséisme, il
Pouzzoles
Rione Terra
est aujourd’hui en cours de restauration), sur le pic rocheuxen tuf qui domine le port. Les fouilles sont en train demettre au jour le fantastique tissu urbain de la cité romainequi s’est conservé dans le sous-sol. Les rues courent entremaisons, fontaines, ateliers d’artisans et petites auberges.Cette zone correspond à l’ancienne Acropole réputéeinexpugnable. Le monument le plus important est leTemple d’Auguste, découvert après l’incendie, en 1964,du Duomo baroque de San Procolo – qui en réutilisait lesstructures. Il s’agit en réalité du Capitolium, le templedestiné au culte de la triade capitoline, Jupiter, Junon etMinerve.L’Amphithéâtre est, de par ses dimensions, le troisièmedu monde. Son architecture fonctionnelle est un exemplede l’excellent niveau technique de l’époque: souterrains,escaliers, couloirs, mécanismes pour soulever les cages etmême un dispositif pour représenter les batailles navales.
Mais Pouzzoles n’offre pas que des antiquités: cettepetite ville bien animée présente aussi une forteidentité liée à sa grande tradition marine (qui sereflète d’ailleurs dans son excellente cuisine). Avecson port (point de départ des navettes pour les îlesde la baie), ses petites rues, ses places, son bord demer et les nombreux bars et cafés, elle est un lieuidéal pour les adultes et les jeunes.
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voyageurs célèbres
Un tour en barque jusqu’à Pouzzoles, depetites excursions en calèche, d’agréablespromenades à travers la campagne la plusmerveilleuse du monde.Johann Wolfgang Goethe, 1787
Amphithéâtre Flavien
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A proximité de Pouzzoles, la Solfatara est un cratèrede lave bouillonnante, avec ses vapeurs et sesboues fumantes. Ce volcan actif peut être visité etconstitue même une des principales attractions desChamps Phlégréens. Les lieux sont emprunts d’uneatmosphère inquiétante: la terre, tourmentée par lefeu, crée des décors irréels aux couleursincroyables.
Apparue il y a 4000 ans au centre des Champs Phlégréens,l’activité de la Solfatara (du latin tardif Sulpha Terra, «terrede soufre»), se manifeste par des fumerolles, desémissions de gaz, des sources d’eau minérale, des jets deboue chaude et des secousses sismiques.La principale fumerolle est la Bocca Grande, une sourcenaturelle de vapeur d’eau sous pression qui jaillit à 160° etcontient différents gaz, donnant à l’air cette odeurcaractéristique d’œuf pourri.
La Solfatara
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La Solfatara
voyageurs célèbres
Il y a, entre Neapolis et les champs de Dicearchia, un lieu situéau fond d’un abysse, baigné par les eaux du Cocito; il en sorten effet des vapeurs impétueuses qui se répandent auxalentours, produisant une chaleur suffocante.Pétrone, Ier siècle ap. J-C.
Fumerolles de la Solfatara
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Après avoir enlevé les bœufs à Géryon, Hercule lesfit passer sur une bande de terre qu’il avait lui mêmeconstruite sur la mer, isolant ainsi les eaux du lacLucrino. Le nom dériverait de lucrum, en référenceaux gains fournis par l’élevage de poissons et decoquillages du lac.Près du lac, les Stufe (Bains) di Nerone sont dessudatorium (équivalent de nos saunas actuels)creusés dans le tuf pour utiliser les fumerollesémanant du sol volcanique; ils faisaient partie d’ungrand établissement thermal qui s’étendait sur toutun flanc du mont. Les thermes sont encore actifsaujourd’hui.Le lac d’Averno est entouré de collines boisées. Lepaysage austère et sa nappe sombre avaient fini parpersuader les Anciens qu’il était l’entrée des Enfers(Enéide, Odyssée). Le nom lui-même, Avernus,dérivait du grec aornon qui signifie «sans oiseaux»,lesquels fuyaient, tout effrayés, de la bouche desEnfers.Au Ier siècle ap. J-C., l’empereur Auguste décida deréaliser dans cette zone une base navale, le PortusJulius, pour relier les deux lacs avec la mer par lebiais de canaux. Mais le nouveau port ne tarda pas às’ensabler et tandis que la flotte était transférée àMisène, les rives des lacs se couvraient de villas etde thermes.Grâce aux excursions en bateau organisées dans lazone du Parc Sous-marin de Baïes, on peut voirencore les vestiges du Port Julius, du canal d’entréeet le tracé de la route côtière. Il ne reste rien enrevanche des structures portuaires sur le lacd’Averno. Sur les bords du lac, on peut voir demagnifiques ruines connues sous le nom deTemple d’Apollon. Il s’agit en réalité d’une grandesalle thermale ayant appartenu à une des villasaristocratiques. Un sentier courant sur la rive du lacmène à une grotte que l’on considérait, jusqu’en1932, comme l’Antre de la Sybille. Il s’agit en réalitéd’une galerie de 200 mètres de long reliant l’Avernoau Lucrino.
Les lacs de Lucrinoet d’Averno
Monte Nuovo
En arrière plan, le MonteNuovo, cratère volcaniqueapparu en 1538, après uneterrible éruption qui
ensevelit le village deTripergole et ses environs:aujourd’hui recouverte d’unmanteau de pins et demaquis méditerranéen, lacolline s’est formée à partirde l’énorme quantité deponces, pierres et autresrejets volcaniques.De son sommet facilementaccessible, on peut admirer
le cratère du volcan,recouvert d’une épaissevégétation. L’Oasis Naturellede Monte Nuovo a été crééerécemment.
Lac Lucrino
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Le «Temple d’Apollon»sur le lac d’Averno
voyageurs célèbres
On ne peut rien imaginer de plus romantique que lepetit paysage du lac d’Averno à l’entrée de l’antre,spécialement pour ceux qui ont la tête pleine delégendes… Il est probable que Virgile ait élaboré sonrécit en pensant à ces lieux.Johann Gottfried Seume, 1802
Baïes. Parcarchéologique sous-marin Baïes, Bacoli et Misène
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A Baïes, on arrive à la partie la plus intéressante,sur le plan archéologique, des Champs Phlégréens.Les ruines grandioses de l’époque romainetémoignent de l’antique splendeur de la cité,lorsqu’elle était le centre de villégiature le plus chicde l’Empire.La vie luxueuse et dissolue qu’on y menait provoquales accusations de Sénèque et de Properce, tandisqu’Horace décrivait la baie comme “la plusenchanteresse du monde”.La plupart des fabuleux édifices de Baïes ont étéengloutis par la mer. Ces ruines constituent le ParcArchéologique Sous-marin de Baïes. Desexcursions en bateaux spécialement équipéspermettent d’admirer les mosaïques, les murs, lescolonnes et autres vestiges. Au centre de la zone, lavilla de Lucius Pison, le beau-père de Jules César.Un nymphée de l’empereur Claude a été découvertprès de la pointe Epitaffio. Les splendides statuesqui décoraient la luxueuse salle immergée, sontexposées au Musée Archéologique des ChampsPhlégréens dans le Château Aragonais.Tout le versant de la colline donnant sur le golfe deBaïes est occupé par des vestiges archéologiquesdisposés en terrasse et forment le ParcArchéologique de Baïes, un grand ensembled’édifices probablement destinés à une résidenceimpériale.
La zone est partagée en trois secteurs: le secteur de Vénusau sud, celui de Sosandre au centre et celui de Mercure àl’est. Les thermes de Vénus se trouvent au centre d’unegrande salle thermale couverte par une demi coupole. Lagrande salle circulaire située en dehors du parcarchéologique, et connue sous le nom de Temple de Vénus,appartenait autrefois à cet ensemble.Les thermes de Sosandre sont disposés en terrassesavec un portique inférieur, un théâtre-nymphée, desrésidences, des allées et des jardins. Il ne reste plus qu’àimaginer le tout orné de mosaïques, statues, peintures…L’ensemble thermal de Mercure doit son nom à lagrande salle caractérisée par une voûte sonore en coupole.Un peu plus au nord du parc, on apercevra, de la route, unegrande construction octogonale, le Temple de Diane (IIIèmesiècle ap. J-C.), ainsi nommé pour sa série de bas-reliefsen marbre représentant des animaux.
Installé dans le magnifique Château Aragonais(construit au XVème siècle et restructuré à l’époquedes vice-rois), le Musée Archéologique desChamps Phlégréens conserve des antiquités deBaïes, Misène et Pouzzoles. A ne pas manquer, lavue dont on jouit de la plate-forme de la forteresse.
Baïes, Bacoli et Misène
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Parc Archéologique de Baïes
Le Ninfeo de PuntaEpitaffio Muséearchéologique desChamps Phlégréens
voyageurs célèbres
Les Bains de Néron, les ruines de Baïes, le Temple deSérapis, Cumes, où la Sybille interprétait les oracles, lelac… avec sa cité antique submergée encore visibledans les profondeurs.Mark Twain, 1869
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On trouve d’abord le Sacellum des Augustales (Sacellodegli Augustali) de Misène, un petit temple construit sousle règne d’Auguste (Ier siècle ap. J-C.) dédié au culteimpérial. De la construction, il ne reste que le fronton et lesstatues de Vespasien et de Titus, ainsi que la statueéquestre en bronze de Domitien (lorsque Domitien futassassiné, on remplaça le visage de sa statue par celui deson successeur, Nerva).A l’étage supérieur, l’extraordinaire complexe du Nymphéede Pointe Epitaffio (le cap qui clôt le golfe de Baïes àl’est) est aménagé de façon à recréer l’atmosphère d’originedes somptueux banquets. Englouti par la mer à la suite del’affaissement du terrain (bradyséisme), il fut découvert lorsde fouilles sous-marines au cours des années soixante-dix:un triclinium recouvert de marbres et décoré de statuesreprésentant l’épisode de l’ivresse de Polyphème. Ulysse etson compagnon offrent du vin au cyclope (dont la statue aété perdue). Deux statues de Dionysos ainsi que différentesstatues-portraits de membres de la famille impérialeviennent compléter le groupe. Une autre précieuse sectiondu musée conserve les statues et les ornementsarchitecturaux provenant des fouilles de Rione Terra àPouzzoles. Intéressante, la section des plâtres de Baïesavec des fragments de moulages utilisés pour lareproduction de statues célèbres, retrouvés dans ce quidevait être un atelier de sculpteurs de Baïes, spécialisédans la décoration des somptueuses villas de la côte.
Entre Baïes et Misène, Bacoli est construite sur lacité romaine de Bauli. A voir, dans la partie haute dela petite ville, un gigantesque ensemble de citernesdisposées sur deux étages, appelé CentoCamerelle (Ier siècle ap. J-C.).La citerne supérieure rectangulaire est partagée enquatre secteurs, dont un réseau complexe degaleries creusées dans le tuf.Une fine bande littorale sépare la mer d’une lagunemarécageuse, le lac Fusaro, formant ainsi unécosystème exceptionnel pour l’élevage despoissons et des coquillages. Sur un îlot relié à laterre ferme par un pont, se trouve le pavillon royalXVIIIème siècle, un joli édifice rococo de CarloVanvitelli.
Le cap Misène – son nom dérive du hérautd’Enée, dont le promontoire serait, selon la légende,l’immense sépulcre – fut choisi par les Romainssous le règne d’Auguste pour remplacer le PortusJulius ensablé de Baïes. C’est là qu’était ancrée laprincipale flotte militaire romaine.Misène est également une importante stationbalnéaire très appréciée par les enfants qui peuventbarboter en toute tranquillité sur le rivage peuprofond. D’un côté du promontoire mythique, labaie; de l’autre, le lac Misero (dit aussi “Mer Morte”du fait de ses eaux peu profondes), une lagunereliée au port par une embouchure et à la mer par uncanal qui traverse la grande plage de Miliscola.De l’antique cité, il ne reste que les ruines desThermes publics et le Sacellum des Augustales,consacré au culte impérial (reconstruit dans leMusée Archéologique des Champs Phlégréens).Mais le monument le plus impressionnant deMisène est sans aucun doute la Piscina Mirabilis:un immense réservoir d’eau pourl’approvisionnement de la flotte. Creusé dans le tuf,avec ses voûtes soutenues par quatre rangées depiliers, l’espace grandiose, vide et silencieux,illuminé par une faible lumière, suscite une émotionextraordinaire chez le visiteur.
A la sortie de Bacoli, la route gravit le Mont deProcida, une des localités les plus panoramiquesde la région phlégréenne. La vue est magnifique departout, qu’elle donne sur la baie de Pouzzoles, leVésuve, le Mont Faito à l’horizon, ou sur les îlesd’Ischia et Procida.
voyageurs célèbres
Et chaque fois que nous atteignons une hauteur, nousdécouvrons un large et superbe paysage. En face, la mercalme et bleue; là-bas, dans une brume légère, la côte d’Italie,la côte classique aux rochers corrects; le cap Misène la termineau loin, tout au loin.Guy de Maupassant, 1890
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Piscina Mirabilis
Le pavillon Vanvitellien du Fusaro
Miseno. Cala Moresca
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De la zone du lac de Fusaro on accède à la partie laplus ancienne des Champs Phlégréens. Cumes, lapremière colonie grecque implantée sur la terreferme en Italie et fondée en 730 ap. J-C., devintrapidement une florissante cité commerçante, étapeimportante des routes commerciales et centred’échanges avec l’intérieur des terres, et finit pardominer tout le littoral. Ses habitants fondèrent àleur tour d’autres cités sur la côte, dont Neapolis(470 ap. J-C.).
Le Parc Archéologique comprend l’Acropole et unepartie de la ville basse, avec le Forum, l’Antre de laSybille, l’Amphithéâtre.
Sur l’Acropole, perchée sur un éperon rocheuxsurplombant la mer, on peut observer encore les traces desfortifications grecques. Héritage de l’époque hellénique,deux grands temples transformés en église pendant leMoyen Age. Le Temple d’Apollon, dont on ne retrouveaujourd’hui que très peu d’éléments de la structured’origine, a conservé le podium et les traces d’unremaniement romain effectué sous le règne d’Auguste ainsique les restes du baptistère octogonal de l’églisepaléochrétienne. Sur le Temple de Jupiter, les vestigesdes temps plus anciens sont à peine visibles, les périodesromaine et paléochrétienne étant plus faciles à reconnaître.Pour les Romains, Cumes était considérée comme un lieusacré, une ville sainte: selon le récit de Virgile, c’est là quela Sybille avait révélé à Enée son destin de fondateur deRome. On comprend donc pourquoi le monument le pluscélèbre de l’acropole est l’Antre de la Sybille: une longuegalerie débouchant dans une chambre à trois niches quel’on attribuait à la Sybille.La partie basse de la ville constituait le Forum desépoques samnite et romaine, une grande placerectangulaire bordée de portiques.Le monument le plus important est le grandiose Templede Jupiter construit par les Grecs (IIIème siècle av. J-C.), etrestauré à plusieurs reprises jusqu’au temps de l’Empireromain. On y trouve aussi un grand complexe thermal. Al’extérieur des murs d’enceinte, les vestiges del’Amphithéâtre (IIème siècle av. J-C.), l’un des plus anciensdu monde romain.A la sortie est de la ville, on passe sous l’Arc Felice (20mètres de hauteur, 6 mètres de largeur), réalisé pour fairepasser la via Domiziana à travers le Mont Grillo.
Cumes
l’antre de la Sybille
La Sybille de Cumes étaitune prophétesse sacrée dudieu Apollon: du fond de sacaverne, elle émettait des
sentences ambiguës surl’avenir. La légende raconteque le dieu aurait exaucéson vœu d’immortalité. Maisayant oublié de demanderaussi la jeunesse éternelle,elle devint au bout de milleans toute vieille et fripée.Dans son Satiricon, Pétronela décrit comme minuscule,enfermée dans une bouteille
en train d’invoquervainement la mort.La réputation de la Sybilleet de son antre est liée àVirgile qui en parle dans lesixième livre de l’Enéide.Enée se rend à Cumesauprès de la Sybille qui luirévèle son avenir defondateur de la glorieusecivilisation romaine.
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voyageurs célèbres
Je vis les lieux de Virgile… les lacs d’Averno et deLucrino, et les eaux stagnantes de l’Achéron. Je vis lapatrie et la maison de la Sybille et la caverne terribled’où les idiots ne revinrent jamais et où les sages nes’aventurent pas.Francesco Petrarca, 1343
Antre de la Sybille57
Temple de Jupiter
voyageurs célèbres
De loin la montagne semble inoffensive, le profil bleuté du cône majestueux;mais quand le touriste aventureux veut s’approcher du cratère ardent, et qu’il setraîne sur les versants noirs et tourmentés, il verra dans les immenses gouffreset failles, autant de traces des puissantes convulsions.A.J. O’ Reilly, 1884
Le cratère du Vésuve
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Le Vésuve
Qui dit Vésuve, dit Campanie. «’A Muntagna» (lamontagne) est le nom par lequel les Napolitainsappellent le plus célèbre volcan du monde, lesymbole de la ville qui referme si gracieusement labaie de Naples.Son cône majestueux baigne dans une atmosphèreinquiétante et suggestive. Un paysage tourmenté à labeauté sauvage attend le visiteur. Du haut du volcan,il pourra jouir d’une vue imprenable, depuis lapéninsule de Sorrente jusqu’au cap Pausillipe, ets’offrir ainsi des émotions inoubliables, enparticulier à l’aube et au coucher du soleil.
Le Vésuve est le seul volcan actif d’Europecontinentale et l’un des plus dangereux car situé àproximité d’une zone densément peuplée. Certainesmaisons arrivent jusqu’à 700 mètres d’altitude. Lesommet gauche est le Mont Somma (1133 mètres),le droit étant appelé le Cône Vésuvien (1281mètres). Tous deux sont séparés par une valléeappelée Vallée du Géant, elle-même partagée enAtrium du Cheval (Atrio del Cavallo) à l’ouest etVallée de l’Enfer à l’est.Les Anciens avaient oublié qu’il s’agissait d’unvolcan: ils ne connaissaient le Mont que pour sesvins, excellents, et pour l’épaisse végétation quirecouvrait son sommet. Mais il devint soudaincélèbre avec l’éruption de 79 ap. J-C., lorsque descités entières, dont Pompéi, Herculanum et Stabia,furent complètement détruites.La dernière éruption, filmée par les troupes alliées,date de 1944. Depuis lors, le volcan “dort”.
Le Parc National du Vésuve a été créé en 1991 etdéclaré «Réserve Mondiale de la Biosphère» parl’Unesco. Le parc comprend toute la zone du volcan,les sites archéologiques de Pompéi, Herculanum,Oplontis et le Miglio d’Oro avec ses splendidesvillas des XVIIIème et XIXème siècles.Pour ce qui est de la flore, les territoires du Vésuveet du Somma se différencient par certains aspects: lepremier présente un sol plus aride, caractérisé parune végétation typiquement méditerranéenne, despinèdes artificielles et des forêts de chênes verts; ledeuxième est plus humide avec des forêts mixtes(châtaigniers, chênes, aulnes, érables…) présentantquelques exemplaires de bouleaux, une espèce rareen milieu méditerranéen. Signalons aussi le grandnombre d’orchidées (23 espèces) et les genêtsrendus célèbres par les vers de Giacomo Leopardi.De même, la faune du Parc est particulièrementriche et intéressante.
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno e Turismo di Pompei via Sacra 1
www.pompeiturismo.it
Ufficio Turistico di Ercolano via IV Novembretel. 081 7881243
OplontisFouilles, via Sepolcri 12Torre Annunziata (NA)tel. 081 8621755
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l’Observatoire du Vésuve
Fondé en 1841, l’Observatoiredu Vésuve est la plusancienne des institutionsscientifiques consacrées à
l’étude des volcans. Son sièged’origine, un élégant édificede style néo-classique, setrouvait sur le Vésuve, entreHerculanum et Torre delGreco, à 608 mètres d’altitude.L’ancien édifice abrite uneexposition permanente quiconduit le visiteur, à travers unfascinant parcours, dans lemonde des volcans.
la Route du vin et des produitstypiques du Vésuve
L’appellation Doc Vesuvioprotège un vin historique etcélèbre, le Lacryma Christi(«les Larmes du Christ»).
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tel. 081 8508451
Ente Parco Nazionale del Vesuviovia Palazzo del Principe -Castello MediceoOttaviano (NA)tel. 081 8653911www.epnv.it
Fondazione Ente VilleVesuvianeUff. Eventi - Villa CampolietoCorso Resina - Ercolano (NA)tel. 081 7322134 www.villevesuviane.net
CimitileComplesso delle BasilichePaleocristiane - via Madonnelletel. 081 19143141
ErcolanoScavi - Corso Resinatel. 081 7324311Villa Campolieto - C.so Resinatel. 081 7322134
Museo Vulcanologicodell’Osservatorio Vesuvianovia Osservatorio 14tel. 081 6108483www.ov.ingv.it
PompeiScavi - via Villa dei Misteri 2 tel. 081 8575347www.pompeiisites.org Santuario della Madonna del Rosariotel. 081 8577111www.santuario.it
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pour les jeunesGranatello de Portici
Le Parc est parcouru par de nombreux itinéraires à latypologie différente.L’administration du Parc du Vésuve a réalisé 9 sentiers derandonnée marqués de quatre types de signalisation:agricole (sentier 7), panoramique (6), éducatif (9) etcirculaire (du 1 au 5 et le 8).Mais la piste dite «historique» est la montée au cratère: lesentier est de difficulté moyenne et part d’Herculanum.Trois heures de marche environ sont nécessaires pourparcourir ses 4 km et arriver à une altitude de 1170 mètres.Du sommet, la vue donne sur toute la baie et le gouffreimpressionnant du cratère: 600 mètres de diamètre et 200mètres de profondeur.On ne compte plus les personnages célèbres qui ont, euxaussi, gravi la montagne: de Tchékhov, qui vécut cetteexpérience comme un véritable tourment («Quel martyreque de monter sur le Vésuve? Tu marches, tu marches, tumarches et le sommet est toujours loin») à Chateaubriand,le plus audacieux («Me voici au sommet du Vésuve. J’écrisassis sur sa bouche et je suis prêt à descendre au fond ducratère»).Aujourd’hui, on peut y accéder en empruntant des bus ousa voiture à partir d’Herculanum, Ottaviano et SommaVesuviana. D’un point de vue paysager, la route qui partd’Herculanum est la plus intéressante. Après avoir traverséune zone de vignobles, on est obligé de descendre devoiture à 1017 mètres d’altitude et de continuer à pied, surun sentier tracé sur des rejets volcaniques menant jusqu’aubord du cratère.
arte e archeologiaPompéi et HerculanumOplontisPalais Royal de PorticiVillas vésuviennes du «Mille d’Or»
nature et parcsParc National du Vésuve
le vésuve en 3 joursPompéi et HerculanumParc National du VésuvePalais Royal de PorticiVillas vésuviennes du «Mille d’Or»Sanctuaire de Pompéi
à ne pas manquerPompéiHerculanumAscension du VésuveVilla Campolieto
le vésuve en 1 jourPompéiParc National du Vésuve
Villa Campolieto
saveurs et arômesAbricots du VésuveTomates cerises du piennoloCabillaud de SommaVesuvianaVins du Vésuve
thermes et bien-êtreThermes de Torre Annunziata
shoppingCoraux et camaïeuxObjets en pierre volcanique,cuivre, fer forgé, osier
en vacances avec les enfantsPompéiParc National du VésuveObservatoire du VésuveParc du Palais Royal de PorticiVilla Bruno à San Giorgio a Cremano
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Le 24 août 79 ap. J-C., le Vésuve se réveilla de sontrès long sommeil, prenant à l’improviste toute lapopulation environnante. L’éruption futapocalyptique: toute forme de vie au pied du volcanfut anéantie et le souvenir même des citésenglouties finit par se perdre.1700 ans plus tard, les cités vésuviennes refirentsurface, offrant à l’humanité les deux sitesarchéologiques les plus importants au monde:Herculanum et Pompéi.Contrairement à Pompéi, qui fut ensevelie sous unecouche de cendres et de lapilli, Herculanum futengloutie par une coulée de boue et de lave (jusqu’à25 mètres d’épaisseur par endroits) qui a préservétous les matériaux: le bois, les tissus et les alimentsont subi une lente transformation, mais se sontconservés à l’intérieur de leur enveloppe commepétrifiés.En 1709, le prince d’Elboeuf qui faisait creuser unpuits dans une des ses villas, se heurta par hasardaux maçonneries du Théâtre. C’est en 1738 que leroi Charles de Bourbon décréta le début officiel desfouilles. La découverte la plus surprenante fut lamajestueuse Villa des Papyrus, dont on dégageatoutes les sculptures en bronze et en marbre(aujourd’hui exposées au Musée ArchéologiqueNational de Naples) et la bibliothèque de papyrus(plus de 1800 textes traitant de philosophie,aujourd’hui conservés à la Bibliothèque Nationale deNaples).En 1927, on s’attaqua aux habitations et aux édificespublics: on découvrit au nord le Forum, centre de lavie économique, sociale et politique; à l’est, laPalestre; au sud, les Thermes suburbains.
Comme en témoignent les opulentes villas orientées vers lamer, Herculanum était un lieu de villégiature pour les richesRomains. Les routes pavées avec des pierres de lave ou decalcaire, forment un plan de ville classique en «insulae»(quartiers).Une des plus belles demeures de la ville est la maison del’Atrium aux mosaïques (Casa dell’Atrio a mosaico), quidoit son nom à son magnifique sol noir et blanc. Dans lejardin de la luxueuse maison des Cerfs (Casa dei Cervi),on a retrouvé de superbes groupes sculptés de cerfsassaillis par des chiens, des statues du Satyre et del’Hercule ivre. Les Thermes du Forum étaient lesprincipaux bains publics de la ville. A l’intérieur de lamaison, on a retrouvé des meubles carbonisés: un littriclinaire et une petite table. La maison de Neptune etd’Amphitrite, avec au rez-de-chaussée une boutique (lamieux conservée), présente un grand atrium et les plusbelles décorations en mosaïques de la ville. La maisond’Argus (Casa di Argo) est disposée sur deux étages. Elleest entourée d’un jardin bordé d’un portique à colonnes.De la partie publique on a ramené au jour le Forum,traversé par la rue principale (decumanus maximus) et leSacellum des Augustales, décoré de magnifiquesfresques. Le long du decumanus, des portiques évoquentun lieu public de réunion pour les citoyens, probablementla Basilique. La Palestre est remarquable. Il s’agit d’unédifice majestueux datant du règne d’Auguste avec unepiscine découverte et, en son centre, une fontaine enbronze représentant une hydre. Hors des murs d’enceinte,on peut encore admirer les Thermes suburbains. La Villades Papyrus, dont une partie seulement a fait l’objet defouilles, peut se visiter, le Théâtre n’étant pas accessibleau public. La visite du site archéologique d’Herculanumnécessite une demi-journée.
Herculanum et ses trésors
Maison de Neptune et Amphitrite
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les produits typiques
Grâce à son sol volcaniqueriche en minéraux, àl’excellent drainage desterres et à la douceur du
climat méditerranéen,l’agriculture vésuvienneprésente une très grandevariété de produits et sedistingue par l’originalité deses saveurs. Les produitstypiques sont les abricots etles cerises, sans compterles célèbres tomates cerises.Sur les versants du volcanpoussent le raisin Falanghinadel Vesuvio, le Coda di
Volpe (appelé localementCaprettone) et le Piedirossodel Vesuvio, dont on tire lecélèbre Lacryma Christi, unvin à l’agréable parfum et augoût sec et aromatique.L’excellent raisin de tablecatalanesca est cultivé sur lesversants du Mont Somma,également caractérisé parune production importantede miel.
Fouilles d’Herculanum63
voyageurs célèbres
La découverte que l’on vient de faire près de Naples del’ancienne ville d’Herculanum est un événement si singulier et sicapable d’amuser un homme aussi amateur que vous l’êtes dela belle Antiquité…Charles de Brosses, 1739
Pompéi, dont près des quatre cinquièmes duterritoire urbain ont été fouillés, est le sitearchéologique le plus célèbre du monde.L’éruption du Vésuve de 79 ap. J-C. ensevelit la citésous une couche de cendres et de lapilli de 6-7mètres d’épaisseur. La plupart des habitants quiavaient fui leurs habitations, trouvèrent la mort surle littoral. Les quelques personnes qui y restèrent,dans le fol espoir de s’abriter dans les sous-sols deshabitations, moururent asphyxiées. Les moulages deleur corps à l’agonie, obtenus en faisant couler duplâtre liquide dans les cavités laissées par leurscadavres réduits en cendres, constituent untémoignage poignant de la tragédie qui se joua àl’époque. Se promener dans les fouilles de Pompéiest une expérience unique. C’est comme si l’on avaitremonté le temps: on respire l’atmosphère de la viedans l’Antiquité, la vie publique, mais surtout privée.L’aspect le plus surprenant est le nombreincroyablement élevé de maisons, luxueuses oumodestes, qui ont été conservées avec lesboutiques, les tavernes, les boulangeries… Plusimpressionnant encore, le fait que la plupart desmeubles soient restés intacts, nous permettant, ànous visiteurs modernes, de pénétrer les aspects lesplus intimes de la vie de nos ancêtres.En été, des promenades de nuit parmi les fouillesarchéologiques sont organisées. Les lieux les plussuggestifs de la Pompéi nocturne sont alorsdévoilés, avec un accompagnement musicalapproprié. Un spectacle multimédia qui reconstruitégalement les dramatiques phases de l’éruption.
Pompéi, la citéensevelie
Le Forum était le centre animé de la ville: une grande placerectangulaire (38x142 mètres), pavée de blocs de travertinet bordée d’un portique sur trois de ses côtés. Différentsédifices donnent sur la place: le capitole (le templeconsacré à Jupiter), le Temple d’Apollon, construit auxalentours du IIIème siècle av. J-C. et formé d’un portique de48 colonnes ioniques, la Basilique, le plus importantédifice public, siège du tribunal et centre de la vieéconomique, le temple de Vespasien, consacré au culteimpérial, les magasins à blé, et le macellum, le marchécouvert consacré à la vente des produits frais tels que laviande et le poisson, avec à l’intérieur, une série detabernae (boutiques).On trouve à côté, les Thermes du Forum, séparés en deuxsections, hommes et femmes, mais avec un système dechauffage central commun.L’artère la plus importante était la via dell’Abbondanza (lenom est moderne, comme partout à Pompéi), où setrouvaient les ateliers d’artisans, les tavernes, les auberges,les teintureries. C’est sur cette rue que se trouvent lesThermes Stabiens, les plus anciens de Pompéi. Tout àcôté, le célèbre lupanar, un édifice de deux étages dont lafonction est révélée par les scènes érotiques qu’on y apeintes.
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Détail des ThermesStabiens
Forum de Pompéi65
Parmi les habitations, la maison du Faune (Casa delFauno) est la plus élégante d’un point de vue architecturalmais aussi du fait de ses célèbres décorations enmosaïques telles que La bataille d’Alexandre et Darius, unchef-d’oeuvre aujourd’hui conservé au Musée National deNaples. La maison des Vettii, admirée pour lesmagnifiques fresques qui ornent les murs, appartenait àdeux marchands, Aulus Vettius Restitutus et Aulus VettiusConviva. La maison de Ménandre, qui doit son nom àune peinture représentant le poète grec Ménandre,contenait quant à elle une richissime collection d’objets enargent d’une qualité exceptionnelle (aujourd’hui exposés auMusée Archéologique National de Naples).L’un des plus importants édifices de Pompéi restecependant la Villa des Mystères (Villa dei Misteri),célèbre notamment pour ses peintures. La plus connue estla grande fresque qui donne son nom à la maison: vingt-neuf personnages grandeur nature, peints dans descouleurs très vives sur fond rouge, peut-être une scèned’initiation au culte dionysiaque ou aux mystèresorphiques.Dans le quartier des théâtres, on a retrouvé le GrandThéâtre, où sont organisés des spectacles en été, et lepetit Odéon. A côté, le joli Temple d’Isis. Une inscriptionépigraphique a permis d’identifier l’Amphithéâtre commele plus ancien connu à ce jour. Des jeux de gladiateurs etdes combats avec des animaux y étaient organisés. A côtéde l’Amphithéâtre, la grande palestre, construite sous lerègne d’Auguste et utilisée pour les exercices degymnastique. Elle consiste en une vaste esplanade carréeentourée de portiques avec, au centre, une piscine équipéenotamment pour les plongeons. La visite de la via deiSepolcri, la rue qui longe les monuments funèbres endirection d’Herculanum, est particulièrement émouvante aucoucher du soleil.La visite du site archéologique de Pompéi nécessite aumoins une journée.
voyageurs célèbres
Lorsque je me rendis le dimanche après-midi à Pompéi, je jouis, pour lapremière et unique fois dont je garde le souvenir, de la douce aventure d’êtrecomplètement seul pendant une ou deux heures, lorsque les ombrescommencent à s’allonger. L’impression que je ressentis est inoubliable.Henry James, 1900
la Villa de Poppée à Oplontis
A Oplontis, un quartiersuburbain de Pompéi datantde l’époque romaine etdétruit lui aussi lors de
l’éruption de 79 ap. J-C.(aujourd’hui dépendant deTorre Annunziata), on aretrouvé une villa qui auraitappartenu à Poppée Sabine,la seconde femme del’empereur Néron. Il s’agitd’un des exemplaires lesplus grandioses et lesmieux conservés. En partieabandonnée à l’époque de
l’éruption (la villa avait étéendommagée par letremblement de terre de 62et devait alors être en coursde restauration), cettedemeure n’avait rien àenvier aux résidencesimpériales. Les décorssculptés et les fresquessont de véritablesmerveilles.
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le Sanctuaire de la Vierge de Pompéi
Le Sanctuaire de la Vierge duRosaire, érigé par volonté dubéat Bartolo Longo, est l'undes principaux centre de
dévotion à la vierge d'Italie etdu monde. Construit entre1876 et 1891, il fut agrandi en1933-39. L'intérieur de laBasilique Pontificale est richede marbres, fresques etmosaïques ; on vénère sur lemaître-autel l'icône de laVierge de Pompéi, toile duXVème siècle de l'école deLuca Giordano, entourée des
Mystères du Rosaire, peinturesur cuivre de VincenzoPaliotti. Le 8 mai et lepremier dimanche d'octobre,interprétation dans leSanctuaire de la "Supplica"(Imploration) écrite par le béatLongo. Le Sanctuaire,institué par le Pape Jean-PaulII comme "Centreinternational de la spiritualité
du Rosaire", est visité chaqueannée par près de 4 millionsde pèlerins venant du mondeentier. Tout au long des couloirsjouxtant la Basilique sontexposés de nombreux ex-votoet, dans le Musée, des objetsprécieux provenant de donsde souverains et de simplesfidèles de tous les pays.
Fresques de la Villades Mystères
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Le Miglio d’Oro (le Mille d’Or) correspond à uneportion de route entre Portici et Torre Annunziata,bordée de villas plus magnifiques les unes que lesautres. L’aristocratie napolitaine commença à lesconstruire au XVIIIème siècle, pour imiter le roiCharles de Bourbon qui s’était fait édifier un superbepalais à Portici. A quiconque faisait remarquer ladangereuse présence du Vésuve, la reine Marie-Amélie répondait: «C’est l’affaire de Dieu, de laSainte Vierge et de Saint Janvier». C’est ainsi quevit le jour l’un des patrimoines historiques etarchitecturaux les plus importants de la région, leMille d’Or des villas vésuviennes.
Le Palais Royal de Portici, prévu pour devenir larésidence d’été du roi Charles de Bourbon, futbientôt pourvu d’une double fonction: résidenceroyale et siège du Musée d’Herculanum (où étaientconservés les objets retrouvés lors des fouilles de lacité antique). Aujourd’hui, le palais royal est le siègede la Faculté d’Agriculture.Dans le corps principal du bâtiment, on pourraadmirer dans certaines pièces du premier étaged’intéressantes fresques. Particulièrement beau, le
parc est fréquenté par les habitants de Portici quiaiment venir s’y promener. Ferdinand IV se fitconstruire le fort (copie réduite de la «Forteresse deCapoue») pour rendre plus réels ses exercicesmilitaires.
Les Villas Vésuviennes (121 au total) furentconstruites de façon à être orientées vers la baie.Sous le règne des Bourbons, l’aristocratie y venaiten villégiature mais l’Unité italienne sonna le glas dela splendeur du littoral et les villas commencèrentprogressivement à décliner. Beaucoup ontrécemment fait l’objet d’interventions derestauration.A Herculanum, la Villa Campolieto, la plus célèbre,réalisée par Luigi et Carlo Vanvitelli, mérite unevisite. Renommée pour sa magnifique exèdreouverte sur la baie, elle accueille en été unemanifestation internationale de théâtre. Lesspectacles ont lieu également dans d’autres villas duMiglio d’Oro: la Favorita par exemple, réalisée en1768 par Ferdinando Fuga, avec son joli parcdonnant sur la mer.
Le Palais Royal de Portici et les villasdu Mille d’Or
coraux, camaïeux et pierres volcaniques
Voici près de deux sièclesque Torre del Greco estsynonyme de corail. Lescélèbres maîtres artisans
continuent aujourd’huiencore de créer desplendides ornements àpartir de cette matière trèsprécieuse. Une autre traditionest le travail de la pierre delave du Vésuve: une pierre,dure et compacte, de couleurnoire mais capable deprendre des nuances allantdu gris à l’argenté.
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Villa Ruggiero
Villa Favorita
Villa Campolieto
Palais royal de Portici
voyageurs célèbres
Tandis que je sortais du musée des peintures antiques à Portici, je rencontraitrois officiers anglais qui y entraient. Je suis parti vers Naples au galop mais,avant d’arriver au pont de la Maddalena, j’ai été rejoint par les trois Anglais qui, laveille, m’avaient dit que ces tableaux étaient parmi les choses les plusextraordinaires de l’univers.Stendhal, 1817
voyageurs célèbres
La Villa Favorita se prêtait autrefois à de nombreux jeux etdivertissements pendant la saison automnale. Son jardin, avecses parterres de fleurs, ses orangers et son petit pavillon derepos, était un lieu enchanté.Errico Alvino, 1845
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Parmi les villes de la plaine fertile qui s’étend autourdu Vésuve, Nola vaut la peine qu’on s’y arrête.A visiter, le Musée Historique Archéologique, dansles salles de l’ancien couvent des Canossiennes. Ysont exposés des vestiges de l’âge du bronze (il y aenviron quatre mille ans), retrouvés dans un siteenseveli par la grande éruption dite des “Poncesd’Avellino” en 1900 av. J-C. Dans l’atrium, le CippusAbellanus, un bloc de pierre portant sur les deuxfaces un traité fédéral entre Nola et Avella, rédigé enlangue osque.Dans le Musée Diocésain jouxtant la cathédralesont exposés des bustes en bois datant du XVIIèmesiècle. Dans le centre historique, piazza GiordanoBruno, le Palazzo Orsini, construit entre 1460 et1500, est aujourd’hui le siège du tribunal.Il peut être agréable de se promener sur les collinesentourant la ville, où se trouvent le Séminaire del’Evêché, le Couvent des frères Capucins, les ruinespittoresques de Castel Cicala avec son petit bourg etl’Ermitage des Camaldules.
A quelques kilomètres de Nola, la petite ville deCimitile est célèbre pour son superbe ensemble debasiliques paléochrétiennes.Le nom dérive d’un cimetière utilisé dès le IIèmesiècle ap. J-C. Non loin de la nécropole païenne, lespremiers chrétiens enterraient leurs morts ettrouvaient refuge lors des persécutions. C’est là quese trouve la tombe de San Felice, autour de laquelles’est développé un sanctuaire. En 394, le noblePaulin, devenu par la suite évêque de Nola puiscanonisé, y fit construire une basilique. Autour deces lieux sacrés, on construisit progressivement unensemble d’au moins treize édifices, entre basiliqueset églises richement décorées de fresques et demosaïques: l’un des plus beaux exemplaires d’artpaléochrétien en Italie.
Nola et les basiliquesde Cimitile
les “fujenti” de la Madone dell’Arco
Chaque année, le lundi dePâques, c’est devant laMadonna dell’Arco quevient se terminer le
pèlerinage de fidèles quiparcourent, pieds nus, unitinéraire antique jusqu’auSanctuaire de MariaSantissima dell’Arco (dunom du quartier deSant’Anastasia, appelé“Arco” du fait de laprésence d’un aqueducromain). Les fidèless’appellent «fujenti» (en
napolitain «ceux quicourent»). Ils portent unechemise et des pantalonsblancs, une bande bleue (lacouleur de la Vierge) enbandoulière et une banderouge autour de la taille. Onles appelle aussi les«battenti» parce qu’ilsbattent les pieds contre lesol selon un rythme
cadencé. Dans lesanctuaire, une quantitéincalculable d’ex-votoaccumulés au fil des sièclestapissent les parois.
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Sanctuaire de MariaSantissima dell’Arco
voyageurs célèbres
J’étais à peine entré à Nola que je fus frappé par une chose étrange… Je visune sorte de tour, haute et élancée, toute ornée de papier rouge, de dorures,de frises argentées, portée à bras le corps par des hommes… Le colosseoscillait et semblait devoir perdre l’équilibre à chaque instant; toutes les figuresbougeaient, les drapeaux battaient au vent; c’était un coup d’œil fantastique.Ferdinand Gregorovius, 1853
la fête des lis de Nola
La fête des lis célèbre leretour de l’évêque Paolinode sa prison africaine (410ap. J-C.), accueilli par des
bouquets de lis et descierges. Depuis la mort del’évêque, les habitants deNola, à l’occasion de laprocession, portent descierges de plus en plushauts, jusqu’auxdimensions actuelles (25mètres), recouverts dedécorations. Ces cierges oulis sont transportés par des
hommes qui dansent aurythme de la fanfare. Cettemanifestation folklorique alieu le premier dimancheaprès le 22 juin, fête deSaint Paolino.
Les Basiliques de Cimitile
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La fête des lisde Nola
voyageurs célèbres
Les îles de notre archipel, au fond, surla mer de Naples, sont toutes belles.Elsa Morante, 1957
Ischia. ChâteauAragonais
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Les ÎIes du Golfede Naples
Différentes par leurs caractéristiques naturelles etleurs attractions, les trois îles de la baie de Naplessont une étape obligée pour le touriste à larecherche d’émotions: des paysages enchanteurs deProcida aux thermes d’Ischia en passant par lacélèbre Capri, riche en vestiges romains perdusdans une nature magnifique. Des lieux de légende,chargés d’histoire, et dont le charme ne fait ques’accroître avec le temps.Les trois îles sont accessibles au départ de Naplesou de Pouzzoles. Procida et Ischia, dites les «îlesphlégréennes» se trouvent au Nord de la baie, face àPouzzoles; Capri, en face de la péninsule deSorrente.
Azienda di Cura Soggiorno
www.capritourism.com
IschiaMuseo di Pithecusaecorso Angelo RizzoliLacco Ameno
www.pithecusae.it
i
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Azienda di Cura Soggiorno e Turismo Ischia e Procida via A. Sogliuzzo 72Ischiatel. 081 5074230www.infoischiaprocida.it
e Turismo Capri piazzetta Cerio 11 tel. 081 8370918
CapriCertosa di San Giacomovia Certosa di S. Giacomo tel. 081 8376218 Museo I. Ceriopiazzetta Cerio 5tel. 081 8376681 Villa Jovisvia Tiberiotel. 081 8370634 Villa San Micheleviale Axel MuntheAnacapritel. 081 8371401 Grotta AzzurraGruppo Motoscafistivia Provinciale Marina Grande ufficio tel. 081 8375646 pontile tel. 081 8377714 www.motoscafisticapri.com
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à ne pas manquerProcidaTerra MurataMarina di Corricella
IschiaLacco AmenoForio d’Ischia Sant’AngeloIschia Ponte
CapriGrotte d’AzurPiazza Umberto I (“la Piazzetta”)Punta Tragara et les FaraglioniVilla San Michele (Anacapri)
procida en 1 jourMarina GrandeTerra MurataMarina di Corricella Marina di Chiaiolella
ischia en 1 jourIschia PortoLacco AmenoForio d’Ischia Sant’AngeloIschia Ponte
capri en 1 jourGrotte d’AzurPiazza Umberto I (“la Piazzetta”)Chartreuse de San GiacomoVia KruppMarina Piccola Punta Tragara et les Faraglioni Marina Grande et Bains de Tibère
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art et archéologieProcidaTerra Murata
IschiaChâteau Aragonais (Ischia Ponte)Musée Archéologique de Pithecusae (Lacco Ameno)Fouilles de Santa Restituta(Lacco Ameno)Sanctuaire de la Madonna del Soccorso (Forio)
CapriChartreuse San GiacomoVilla JovisVilla MalaparteVilla San Michele (Anacapri)Bains de TibèreCasa Rossa (Anacapri)Église de Santo StefanoMusée ArchéologiqueNational “I. Cerio”
nature et parcsProcidaOasis naturaliste de Vivara
IschiaMont EpomeoJardin La Mortella (Forio)
CapriMont Solaro (Anacapri)Oasis du Mont Barbarossa(Anacapri)Jardins d’Auguste
pour les jeunesProcidaMarina di Chiaiolella
Ischia‘Rive Droite’ à Ischia PortoSant’Angelo
CapriAnacapriLa ‘Piazzetta’Via Camerelle
Lacco Ameno. Panorama depuis Monte Corvino
shoppingProcidaLimoncelloDentelles et broderies
IschiaCéramiques d’artProduits cosmétiques naturelsVins
CapriLimoncello de Capri‘Mode de Capri’Parfums de CapriSandales de CapriVins
Musée de la Mer (Ischia Ponte)Sant’Angelo
CapriBains de TibèreFuniculaire du Mont SolaroGrotte d’Azur
en vacances avec les enfantsProcidaMarina di ChiaiolellaTerra Murata
IschiaChâteau Aragonais (Ischia Ponte)Musée Paysan de l’île d’Ischia(Panza)
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saveurs et arômesProcidaCitrons de Procida
IschiaLapin de fosse d’IschiaVin Ischia Doc
CapriSalade capreseLimoncello de CapriRavioli de CapriGâteau capreseSoupe de lentilles (gesses)d’AnacapriVin Capri Doc
thermes et bien-êtreIschiaÉtablissements et parcsthermaux, centres de beautédans les grands hôtels
CapriCentres de beauté dans les grands hôtels
Procida, la plus petite et la moins connue des îlesde la baie de Naples, a conservé toute son identitéméditerranéenne. Liée à une tradition marine, elleest la destination idéale, en toute saison, pour ceuxqui désirent passer des vacances au calme, loin desflux du tourisme de masse. D’un point de vuegéologique, elle appartient à la zone phlégréenne àl’ouest de Naples. Son sol de tuf et ses côtesaccidentées confirment son origine volcanique.Comparée à Ischia et Capri, Procida se présenteaujourd’hui encore comme une île «à découvrir»,pleine de charme, et le visiteur pourra apprécier lesilence qui règne dans ses rues, les couleurs vivesde ses édifices anciens, les grappes de maisonsaccrochées aux rochers. La riche végétation, la merlimpide et scintillante, les rochers du littoral, toutcontribue à faire de l’île un paysage fascinant.
La Marina di Sancio Cattolico, dite également MarinaGrande, est le port d’arrivée de tous les bateaux ethydroglisseurs en provenance de Naples ou de Pouzzoles.Les maisons très colorées et alignées face à la meraccueillent le touriste à son arrivée.Ce petit village de pêcheurs est dominé par le châteauconstruit sur le pic rocheux surplombant la mer, à l’intérieurde la zone la plus élevée de l’île, Terra Murata, le cœur del’île. Ce singulier quartier, avec ses petites maisonsmédiévales, ses cours et ses jardins, ses églises, ses palaiset son château, est resté pratiquement intact depuis 300ans. En s’aventurant dans les venelles de la citadelle, on estravi par la magie d’une atmosphère hors du temps. Le pointde vue du belvédère est exceptionnel.Très typique, le petit port de Marina di Corricella surprendpar son architecture délicieuse et ses maisons enchevêtréeset entassées les unes sur les autres, avec des escalierscourant de porte en fenêtre, créant une sorte de décor dethéâtre naturel.Le lieu préféré des baigneurs est la Marina di Chiaiolella,une belle plage semi-circulaire fermée par le promontoirede Santa Margherita Vecchia. Le bord de mer est lapromenade touristique par excellence de l’île. Séparé de laChiaiolella par une mince langue de mer, le lido deProcida est un établissement balnéaire assez fréquenté.Un long pont unit la Chiaiolella au petit îlot de Vivara, uneoasis protégée par le WWF. Pour la visiter, il est nécessaired’en demander l’autorisation auprès de la commune deProcida.
Procida
voyageurs célèbres
J’écrivais sur mon genou l’histoire de Graziella, ce triste et charmant pressentimentd’amour que j’avais rencontré autrefois dans ce même golfe, et je l’écrivais enface de l’île de Procida, en vue de la ruine de la petite maison dans les vignes etdu jardin sur la côte, que son ombre semblait me montrer encore du doigt.Alphonse de Lamartine, 1844
Procida. Marina della Corricella
Terra Murata
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voyageurs célèbres
Mon île a de petites rues solitaires enfermées entre des murs antiques, au-delàdesquels s’étendent des vergers et des vignes qui semblent des jardinsimpériaux. Elle a des plages de sable délicat et clair, et des criques de galets etde coquillages, cachées entre les falaises.Elsa Morante, 1957
Procida dans l’art
Le premier à célébrer lecharme de l’île fut Alphonsede Lamartine dans le romanGraziella (1852). L’écrivaine
italienne Elsa Morante achoisi Procida commecadre de son roman L’îled’Arturo (1957), dont lepersonnage principal est unjeune habitant de l’île.Beaucoup de films ont ététournés ici, dont «Lefacteur», avec PhilippeNoiret et Massimo Troisi,inspiré du séjour en Italiede Pablo Neruda.
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Vue sur Vivara
Il s’agit de l’île la plus grande de la baie de Naples,aujourd’hui destination très populaire, fréquentéetoute l’année par le tourisme international, grâcenotamment à un climat particulièrement doux.Son paysage extraordinaire lui a valu le surnomd’«Ile Verte»: la fertilité de ses sols, où naissentnotamment de célèbres vins, produit des récoltesmerveilleuses.Outre les grandes attractions naturelles etbalnéaires, ce sont les thermes qui font d’Ischia unvéritable must. Le patrimoine de l’île est immense:29 bassins, des centaines de sources et defumerolles.L’exploitation à des fins thérapeutiques de ses eauxthermo-minérales remonte à la nuit des temps et acontribué à la célébrité de l’île dans le monde entier,attirant l’attention des voyageurs, fascinés par l’idéede pouvoir se soigner de façon naturelle dans unpaysage splendide et préservé. A côté des thermes,la nature constitue le principal intérêt de l’île: despaysages à couper le souffle, entre vallées, collines,falaises, plages, forêts et montagnes.
La ville principale est Ischia, composée de deux centres:Porto, station balnéaire et thermale, et Ponte, petit bourgcaractéristique dominé par le Château Aragonais, unensemble de constructions d’époques différentesregroupées au sein d’une fortification.Enchanteurs, les petits villages de Casamicciola Terme,renommé pour ses sources thermales, et Lacco Ameno,lui aussi célèbre pour le pouvoir curatif de ses eaux.C’est là, dans la magnifique Villa Arbusto, siège du MuséeArchéologique de Pithecusae (Pithécuses), que sontconservées de précieuses antiquités. Il faut savoir en effetqu’Ischia fut la première colonie grecque de la zonetyrrhénienne, fondée au VIIIème siècle av. J-C. et baptisée
Ischia
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délices de terre et de mer
À ne pas manquer, la Routedu Vin et des Saveurs de l’îled’Ischia: un itinéraire à traversles caves, les vignobles, les
restaurants typiques, lesateliers d’artisans, pourdéguster les produitstypiques et les excellents vins(www.sito.regione.campania.it/agricoltura/home.htm).Aujourd’hui encore, l’îleproduit des vins célèbres,blancs comme rouges, àpartir de variétés de raisinlocales.
Parmi les blancs, citons leBiancolella et le Forastera;parmi les rouges, le Pere ’epalummo («pied depigeon»), dit Piedirosso.Outre l’excellent poissonque l’on aura l’occasion degoûter dans les nombreuxrestaurants de l’île, Ischiaest renommée pour sacuisine traditionnelle de
terroir: le plat le plusfameux est à base de lapinet de tomates, égalementcultivées sur l’île.
Pithekousa (île des pithekoi, «singes», ou des pithoi,«vases d’argile»). Certains des vestiges les plus importantsdu musée remontent justement à cette période historique,comme par exemple la célèbre «Coupe de Nestor». De lacrypte de l’église Santa Restituta, on accède aux fouillesde la basilique paléochrétienne et aux salles de musée quiracontent l’histoire de l’île, des grecs aux premierschrétiens.Moins fréquenté par le tourisme de masse, Forìo conserveson caractère de village de pêcheurs. Ici, sur un éperonrocheux, le Sanctuaire de Santa Maria del Soccorso sedétache dans toute sa blancheur. A l’heure du coucher desoleil, lorsque le rouge du soleil enflamme les murs blancsde l’église, l’endroit est un coin de paradis. Une expérienceunique.Le centre habité est dominé par un donjon du XVème sièclereconverti en Musée. La plage de Citara est une des plusbelles de l’île.Non loin de là, le jardin de la Mortella, la villa du musicienSir William Walton, dont les plans furent dessinés parl’éminent architecte-paysager Russell Page. Sur le versantSud de l’île, Sant’Angelo est une minuscule bourgade depêcheurs devenue un centre touristique élégant.A visiter, les localités à l’intérieur des terres: Panza, biensituée d’un point de vue panoramique, Serrara Fontana,d’où partent les excursions sur le Mont Epomeo, Baranod’Ischia, sur des collines descendant en escaliers vers lagrande plage des Maronti, constellée de sourcesthermales et de fumerolles. Le Mont Epomeo (788 m)confère à l’île son profil caractéristique. Dominant la côte, iloffre au visiteur une vue fantastique sur le baie de Naples.Au sommet, on peut visiter l’Ermitage de San Nicola (XVèmesiècle), entièrement creusé dans le tuf.Grâce à la douceur du climat, il est possible de fréquenter,pratiquement toute l’année, les magnifiques plages desable. Et les passionnés pourront explorer tous les secretsd’une cuisine très traditionnelle et attentive à la rechercheoenologique qui est ici une véritable vocation.
Forio. Vue depuis laplage de Chiaia
Ischia depuis le sommetdu mont Epomeo
voyageurs célèbres
Ischia peut être regardée comme un immensevignoble; ses fruits sont exquis, et ses figues ontété vantées par Horace.Audot, 1834
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la Coupe de Nestor
La célèbre «Coupe deNestor» (750 av. J-C.) estconservée dans la VillaArbusto, siège du Musée
Archéologique de Pithecusae.Elle présente une des plusanciennes inscriptionsgrecques, une allusion à lacoupe du roi de Pylos citéedans l’Iliade d’Homère: «deNestor voici la coupe où ilfait bon boire; celui qui boiradans cette coupe sera vitepris de désir pour Aphroditeà la belle couronne».
«L’un des points magnétiques de l’univers». C’estpar ces mots que l’écrivain et peintre Alberto Saviniodécrivit une des îles les plus célèbres au monde.Un miracle de la nature que ce gigantesque rocherremonté des abysses, où la terre, le ciel, la mer et lalumière s’unissent à la perfection. Les grottesmarines, les faraglioni, ces récifs élancés auxformes extraordinaires, le vert de la végétation quicouvre les parois abruptes, les belvédèresincomparables, un mélange de nature, d’art, deculture et de mondanité qui ont alimenté le mythe deCapri.Nombreux sont les écrivains, les poètes, lesmusiciens et les peintres à être tombés sous lecharme de Capri. Nombreux sont les cinéastes quil’ont choisie comme toile de fond pour leurs films,et nombreux sont les personnages célèbres à s’êtreassis aux terrasses des cafés de la célèbre piazzetta.L’empereur Tibère est considéré comme le premiergrand amateur de l’île. C’est là qu’il passa lesdernières années de son existence. Mais c’est àpartir de la moitié du XIXème siècle, lorsque lesvisiteurs du monde entier y élirent domicile, formantainsi une communauté cosmopolite, que s’est crééle véritable mythe de Capri et de la Grotta Azzurra.La ville principale de l’île est Capri. Du débarcadèrede Marina Grande, on y accède en bus, taxi ou parle funiculaire.
Le cœur du village, avec ses maisons à terrasses etpergolas, est la très célèbre piazzetta, surnom de laminuscule piazza Umberto Ier, une sorte de salon à cielouvert et un pôle d’attraction de la vie touristique etmondaine. Elle est dominée par l’église baroque deSanto Stefano, caractérisée par ses coupoles d’inspirationarabe et un précieux sol romain provenant de la Villa Jovis.A droite, le Palazzo Arcucci (Fondation Cerio) datant de1372.L’ensemble monumental de la Chartreuse de SanGiacomo est une des plus remarquables réalisations del’architecture insulaire. Donnant sur les Faraglioni, il futconstruit au XIVème siècle, puis agrandi au XVIIème. Bien queplusieurs fois remaniée, la chartreuse a conservé ses lignesd’origine, en particulier dans sa partie médiévalecaractérisée par les voûtes extradossées, typiques à Capri.Non loin de là, les jardins d’Auguste permettent deprofiter au mieux de la vue magnifique sur les Faraglioni etMarina Piccola.Le parc, sillonné d’allées et d’escaliers, est une oasis verteavec un joli belvédère.Des jardins, on arrive à Marina Piccola en descendant latortueuse via Krupp. Belle vue sur les fonds marins et lesFaraglioni. La promenade la plus célèbre de Capri est cellequi mène au belvédère de Tragara, une petite placeombragée donnant sur les Faraglioni et Marina Piccola.Plus bas, la route descend vers les trois célèbres récifsdevenus de véritables symboles de l’île. Le premier, Stella,tout proche de la côte, est haut de 109 mètres, leFaraglione au centre de 81 mètres et le troisième, appeléScopolo, haut de 104 mètres, habité par le lézard bleu, uneespèce rare.Le parcours au milieu d’une végétation luxuriante entreCapri et l’Arco Naturale, cette arche de roche spectaculairesuspendue au-dessus de la mer, est également caractérisépar des paysages à couper le souffle. Un escalier permetd’arriver à la Grotta di Matermania, une formidableexcavation naturelle, peut-être consacrée, à l’époqueromaine, au culte de Cybèle.Encastrée dans le paysage rocheux de la pointe Masullo, laVilla Malaparte, habitation de l’écrivain Curzio Malaparte,fut construite à la fin des années trente par l’architecteAdalberto Libera mais son projet excentrique lui vauttoujours une modernité extraordinaire.
Capri
soleil, mer et… shopping
Capri est un cadrevéritablement enchanteurpour se consacrer aushopping. Si vous êtes à la
recherche du derniervêtement de marque, debijoux précieux ou dedélicats articles de broderie,les rues pittoresques deCapri (via Camerelle enparticulier) et d’Anacaprisont les lieux idéaux pourtrouver tout ce que vousdésirez. De petitesboutiques et de minuscules
ateliers d’artisans donnentau visiteur la possibilitéd’admirer et d’acheter lesproduits locaux. Il estpossible également devisiter les laboratoires oùsont créés d’inoubliablesparfums, à partir des fleursde l’île, de même que lessalles d’exposition dulimoncello de Capri.
Les sandales de Capri sontconnues dans le mondeentier.
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voyageurs célèbres
L’île de Capri est un miracle. Oui, un miracle!…Je suis allé trois fois à Capri, pour longtemps,et je te dis: l’impression m’accompagnerajusqu’à la mort.Ivan Sergueievich Tourgueniev, 1871
Les Faraglioni de Capri
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Au nord-est de l’île, la Villa Jovis, construite pour lecompte de l’empereur Tibère, est le plus importanttémoignage de l’époque romaine sur l’île. Pour y arriver, unlong chemin passant par la petite église San Michele, puisle long du très panoramique parc de la Villa Astarita. Unetrès belle promenade.Les ruines grandioses dominent un panorama merveilleuxsur la Péninsule de Sorrente et donnent sur un précipice de330 mètres, surnommé «le saut de Tibère», d’oùl’empereur faisait jeter, dit-on, ses victimes.La villa se développe sur plusieurs niveaux et selon lesdifférentes fonctions (vestibule, thermes, appartements pourles domestiques, appartements privés de l’empereur, sallesofficielles), autour d’un noyau central occupé par quatreénormes citernes. A Anacapri, on trouve les ruines d’uneautre villa impériale, Damecuta.
Anacapri est une localité plus sobre et plusrecueillie que Capri, avec de jolies petites rues, desmaisons blanches perdues dans la végétation, deshôtels élégants et tranquilles.
Le principal monument est l’église San Michele,construite au XVIIIème siècle sur des plans de DomenicoAntonio Vaccaro. A noter, son magnifique pavement enmajoliques.Toute proche, la Villa San Michele fut construite sur desvestiges romains par Axel Munthe, le médecin et écrivainsuédois qui vécut pendant plus de cinquante ans sur l’île. Ill’a choisie d’ailleurs comme cadre de son roman “Le Livrede San Michele” qui contribua a alimenter le mythe deCapri dans le monde.Elégante et originale, la Villa conserve du mobilierXVIIIème, des oeuvres d’art et des antiquités romaines. Elleest entourée d’un jardin d’une beauté rare.D’Anacapri, des télésièges permettent d’accéder au sommetdu Mont Solaro (589 mètres), le point culminant de l’îled’où l’on bénéficie d’une vue spectaculaire.Impossible de venir à Capri sans visiter la Grotte d’Azur,célèbre dans le monde entier. On y accède par la mer, audépart de Marina Grande, ou par voie de terre, d’Anacapri.Mais dans les deux cas, il faudra ensuite monter sur depetites embarcations pour pénétrer à l’intérieur de la grotte.
Déjà connue des Romains, elle fut redécouverte au XIXèmesiècle. Elle doit son atmosphère fascinante à unphénomène géologique qui a provoqué son affaissement(d’une vingtaine de centimètres), portant son entréeminuscule pratiquement au niveau de la mer. La lumièrearrive par réfraction sur l’eau et crée une exceptionnellecouleur d’un bleu intense aux reflets argentés quicaractérise tout l’intérieur. Pas très grande (54 mètres delongueur, 14 de largeur et 30 de hauteur), la grotte seprolonge par une galerie pleine de stalactites.
Avec ses criques enchanteresses et sesimpressionnantes falaises, Capri est dotéed’établissements balnéaires installés sur les rochersou sur les plages de sable fin. Sur la côte rocheuse,citons les Faraglioni (accessibles à pied de Tragara,par un joli chemin en descente à travers la pinède),la Grotte d’Azur et le Faro. Les amateurs de sable finiront plutôt à Marina Grande, Marina Piccola et auxBains de Tibère.La meilleure façon de profiter de la mer de Capri etde sa merveilleuse côte rocheuse est de faire unepromenade en bateau.
la Route du vin, dessaveurs et des traditionssur l’île de Capri
La vigne occupe encore lespentes ensoleillées deCapri. Différentes variétésde raisins sont produites,
Falanghina, Biancolella, diGreco, di Piedirosso. Unepromenade sur les versantsdu Mont Solaro et à traversles jardins potagers de l’îlesera une bonne occasion degoûter les délices de cetteterre. A ne pas manquer, lecélèbre gâteau Caprese.
Piazzetta de Capri82
La Grotta Azzurra
voyageurs célèbres
Je me trouvai soudain dans une grotte extraordinaire et poussai involontairementun cri d’émerveillement. Devant, autour, en haut, derrière, je voyais des chosestrop merveilleuses pour que je puisse les décrire. Imagine une caverneentièrement bleue, comme si Dieu s’était amusé à construire une tente avec desmorceaux de firmament.Alexandre Dumas, 1835
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voyageurs célèbres
Nous descendons à Sorrente par de petites rues escarpées, bordées de murs.En dessous, des citronniers, des orangers, croulant sous le poids des fruits,des rosiers, des camélias en fleur, des palmiers et des pins déployant lesflèches vertes de leur feuillage.Louise Colet, 1863
Sorrente
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La Péninsulede Sorrente
Le merveilleux décor naturel de la péninsule deSorrente en fait l’un des sites touristiques les pluscélèbres d’Italie. Cette avancée de terre dans la merTyrrhénienne, qui va jusqu’à toucher l’île de Capri,s’étend de Castellammare di Stabia à PuntaCampanella qui sépare les golfes de Naples et deSalerne.Art et tradition caractérisent les différentes localitésde la péninsule, dont la plus célèbre est bienentendu Sorrente: nichée sur une imposante falaisesurplombant la mer, cette adorable petite villeconserve, à côté des architectures Renaissance etBaroque, d’importants vestiges des périodesclassique et médiévale.Les possibilités de pratiquer un tourisme axé sur lebien-être ne manquent pas, comme à Vico Equensepar exemple, l’un des centres thermaux les pluspittoresques de la Côte. Mais tout le charme de ceterritoire réside dans les beautés naturelles de sespaysages: la route en corniche est une desmerveilles du paysage italien. La route passe aumilieu des vergers d’agrumes, des vignes et desoliveraies disposés en étages, suivant le profiltortueux de la côte. Ainsi, de virage en virage, onvoit s’ouvrir devant soi une série de vuespanoramiques sur la baie de Naples, le Vésuve etCapri. La côte est accidentée et rocheuse,caractérisée par des falaises de calcaire, des criqueset des récifs.
Azienda Autonomadi Cura Soggiorno e Turismo di Sorrento e Sant’Agnello via L. De Maio 35tél. 081 8074033www.sorrentotourism.com
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno e Turismo di Vico Equense via San Ciro 16tél. 081 8015752www.vicoturismo.it
Castellammare di Stabia Scavi Archeologici di Stabiavia Passeggiata Archeologicatél. 081 8714541
Vico EquenseMuseo Mineralogico Campanovia San Ciro 2tél. 081 8015668
Pour les excursions le longdes sentiers de la Péninsule,contacter l’association “Il Gheppio” à Vico Equense,tél. 081 8024771.Pour les excursions sous-marines dans la RéserveMarine de Punta Campanella,une autorisation doit êtredemandée à l’administration,viale Filangieri 40Massa Lubrensetél. 081 8089877www.puntacampanella.org
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la péninsulegourmande
Un voyage à travers lessaveurs de la Péninsule deSorrente doit débuter parles célèbres biscuits de
Castellammare di Stabia.Un peu plus loin, ongoûtera les délicieusespâtes de Gragnano,produites de façonartisanale avec lesmachines utiliséesautrefois. Vico Equense estrenommée pour sa pizza«au mètre», inventée dansles années cinquante:
il s’agit d’une pizzarectangulaire vendue selonla longueur désirée. Onn’oubliera pas de goûter lescélèbres noix et l’huile de lapéninsule de Sorrente qui aobtenu le prestigieux labelDop. A ne pas manquer nonplus la Route du Vin et desproduits typiques de laPéninsule de Sorrente: un
itinéraire à travers lescaves, les vignobles, lesrestaurants typiques, lesateliers d’artisans(www.sito.regione.campania.it/agricoltura/home.htm). Larégion est célèbre pour saproduction de vins detradition tels que leGragnano et le Lettere.
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SorrentoMuseo Correale di Terranova via Correale 50tel. 081 8781846
à ne pas manquerSorrenteMassa LubrenseBaie de Ieranto
la péninsule de sorrente en 1 jourSorrenteVico EquenseMassa LubrenseBaie de Ieranto
la péninsule de sorrente en 3 joursSorrenteCastellammare di StabiaVico EquenseMassa LubrenseNeranoBaie de IerantoAgerola
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art et archéologieAntiquarium Stabiano(Castellammare di Stabia)Bains de la reine Jeanne(Sorrente)Musée Correale di Terranova(Sorrente)Museo della Tarsia lignea(marqueterie) (Sorrente)Villa d’Ariane (Castellammaredi Stabia)
nature et parcsParc Naturel Régional des Monts LattariRéserve Naturelle Marine de la Pointe Campanella
pour les jeunesNeranoSorrente Vico Equense
Vue de la Côte de Sorrente
shoppingFromages et produits laitiersLimoncello de SorrenteMeubles et objets marquetésRossolis
en vacances avec les enfantsFuniculaire du Mont FaitoMusée Minéralogique de Campanie (Vico Equense)Plages de Vico Equense
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saveurs et arômesGâteaux secs de CastellammareCrevettesProduits laitiers d’AgerolaCitrons de SorrenteNoix de SorrentePâtes de GragnanoPizza «au mètre»Fromage Fiordilatteet Provolone del monacoLimoncello‘Délice au citron’Vin Penisola Sorrentina DocVins de Gragnano et de Lettere
thermes et bien-êtreCentres de beauté dans les grands hôtelsThermes de StabiaVico Equense
Célèbre pour ses chantiers navals, Castellammaredi Stabia est aussi une station thermale de renom.Son nom dérive d’un château médiéval (castrum admare), terme auquel on ajouta le toponyme del’antique cité de Stabiae (Stabies), détruite parl’éruption du Vésuve en 79 ap. J-C., en même tempsque Pompéi et Herculanum. Là aussi, des fouillesarchéologiques ont permis de retrouver desvestiges antiques: la nécropole de Madonna delleGrazie et de nombreux édifices romains dont deuxsont ouverts aux visites, la Villa San Marco et laVilla Arianna.Renommée pour ses stations thermales et sa pizza«au mètre», Vico Equense a conservé de nombreuxtémoignages de son passé: l’église de l’Annunziata,la seule église gothique de toute la péninsule deSorrente, le Castello Giusso, fondé par lesAngevins puis remanié entre les XVIIème et XVIIIèmesiècles, et l’intéressant Antiquarium où sont exposésdifférents objets provenant d’une nécropole (VIIème-Vème siècle av. J-C.).A partir de Vico Equense, la route nationale devientde plus en plus tortueuse, suivant les pentessinueuses des Monts Lattari. La route descendensuite jusqu’à Meta, une station balnéaire avec debelles plages, Marina di Meta et Alimuri. Dans lecentre historique, on jettera un œil à la basilique deSanta Maria del Lauro.De Piano di Sorrento, une terrasse naturelle en tuf,il est possible d’admirer Sorrente et, derrière Puntadel Capo, le profil de Capri. Sant’Agnello descendprogressivement vers la mer et bénéficie d’unetempérature plutôt fraîche en été.Juste après, la localité la plus célèbre de la côte,Sorrente.
La ville est nichée sur un imposant éperon en tuf, dont lesfalaises tombent à pic dans la mer. Les maisons sontentourées d’une végétation d’orangers, de citronniers etd’oliviers. En arrière-plan, les reliefs de la Péninsule deSorrente. Sorrente est une localité tranquille, appréciée entoute saison pour la douceur de son climat, le parfumémanant de ses jardins et les terrasses panoramiques sur lamer.C’est au XIXème siècle que la petite ville devient une localitéde villégiature à la mode, mais ses origines sont beaucoupplus anciennes: le nom de Surrentum est probablement liéà la légende des sirènes et la fondation de la cité serait, dit-on, l’œuvre des Phéniciens. Ce qui est sûr, c’est qu’àl’époque romaine, elle était un lieu de villégiature trèsapprécié de l’aristocratie.La ville s’articule autour de la piazza Tasso, du nom dumonument du même nom dédié à l’auteur de La JérusalemDélivrée, né à Sorrente en 1544. Le Duomo est du XVèmesiècle mais il a subi différentes interventions au fil desannées. Le chœur marqueté reflète une technique séculairede la ville.Le Musée Correale dI Terranova, installé dans un palaisXVIIIème, a été qualifié de «plus beau musée de provinced’Italie» par Amedeo Maiuri. Intéressantes, la sectiond’archéologie, avec la célèbre Base d’Auguste, et la sectionmédiévale, avec des ouvrages en marbre datant des Xème etXIème siècles. Grande collection de meubles, porcelaines ettableaux.De l’église San Francesco (XVIIIème siècle), on rejoint laVilla Comunale, un jardin public surplombant la mer etd’où l’on peut admirer le spectaculaire panorama sur legolfe de Naples.Ensuite, une petite rue pavée mène à la Marina Piccola,avec ses nombreux établissements balnéaires et son portd’où partent les bateaux et les hydroglisseurs pour Capri etNaples. La plus grande plage est Marina Grande,destination traditionnelle des promenades des habitants dela ville.
De Castellammaredi Stabia à Sant’Agata sui Due Golfi
citrons en premier plan
La célébrité du limoncellon’a d’égale que celle descitrons de la péninsule quiservent à sa fabrication. Le meilleur, celui produit de
façon artisanale, se prépareselon une recette trèssimple: des écorces decitrons, de l’alcool, de l’eauet du sucre. Mais Sorrenteest un pôle pour biend’autres spécialitésgastronomiques. Unepromenade en ville ne seraitpas complète sans unsorbet au limoncello, et ledessert le plus connu, ledélice au citron. Citrons de Sorrente
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l’art de la marqueterieà Sorrente
En Campanie, le travail dubois a des origines et destraditions antiques, mais laglorieuse technique
sorrentine de la marqueteriemérite un petit chapitre. Ce n’est pas seulement lamaestria, le génie del’artiste qui rend cesouvrages si exceptionnels,c’est aussi la connaissanceprofonde de la matièrepremière. Il est en effet trèsdifficile de reconnaître et dechoisir les différentesqualités de bois pour créer
un éventail chromatiquepermettant de réaliser dedélicats dessins.
Cathédrale de VicoEquense
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Après Punta del Capo, où se trouvent les ruines dela Villa de Pollion Felix (Ier siècle ap. J-C., connuessous le nom des Bains de la reine Jeanne), onarrive à Massa Lubrense, une jolie stationbalnéaire. Par rapport aux autres centres de laPéninsule, la localité est moins bien connue et parconséquent moins fréquentée par le flot destouristes. C’est à cela qu’elle doit d’avoir conservéson caractère plus réservé et une atmosphère et dessaveurs au contraire disparues chez ses voisines,comme par exemple les vieilles fermes agricoles.Non loin de là, Marina della Lobra est un petitvillage de pêcheurs, dont les maisons sontconstruites juste derrière la plage et le petit port.
On compte autour de Massa Lubrense un bonnombre de localités de charme: Termini, Nerano,avec ses maisons et ses pergolas qui descendentvers la mer, et la magnifique Marina del Cantone.De Massa, il est possible de longer la côte jusqu’àl’extrémité de la péninsule, en face de Capri. La Pointe Campanella: pendant l’Antiquité, ce siteétait un lieu saint; c’est là peut-être que se trouvaitle temple grec dédié aux sirènes dont parlent lesauteurs antiques. Plus tard, le temple fut consacré àAthèna. Les Romains construisirent par la suite laroute qui permettait d’arriver de Sorrente. Dans lapartie finale, près de la pointe, on peut encoreobserver quelques pavés en pierre. Le phare, érigéen 1335 et reconstruit en 1566, signalait l’arrivéedes pirates au son d’une cloche, d’où le nom actuelde la pointe.
voyageurs célèbres
J’imagine que le paradis terrestre a plus ou moins l’aspect du Capde Sorrente. Une mer d’émeraude s’étend devant ma fenêtre, desoliviers, des orangers et des citronniers grimpent presque jusqu’aupas de ma porte. Ce n’est que maintenant que je commence àretrouver mes esprits face à toute cette grâce divine.Isaak E. Babel, 1931
le sanctuaire des plongeurs
C’est le rocher du Vervece,bien visible de MassaLubrense. C’est ici qu’EnzoMaiorca battit le record
mondial de plongée en apnée(87 mètres). Chaque année, ledeuxième dimanche deseptembre, on célèbre lamesse sur la petite île, puisles plongeurs viennentdéposer des fleurs et plongentpour rendre hommage à laVierge en bronze qui setrouve à une quinzaine demètres de profondeur.
sur les sentiers de la Péninsule
Une journée de marche surles sentiers de la Péninsuleest la meilleure façon dedécouvrir les merveilleux
paysages de ce balconnaturel qui s'ouvre sur lesgolfes de Naples et Salerne. Les Monts Lattari formentl'ossature de la péninsule,de topographie variée, avecde nombreux sommets,surplombs, péninsules etprofondes criques. Lesitinéraires naturels sont trèsvariés au niveau de la durée
et du niveau de difficulté. En partant de PuntaCampanelle, classéeRéserve Naturelle Marine,les plus chevronnéspourront rejoindre lamerveilleuse Baie deIeranto.
C’est à cet endroit que l’on découvre la partie la plussauvage et enchantée de la côte. Un sentierpermettant d’explorer cette nature merveilleuse mèneà la jolie baie de Ieranto, au pied du Mont SanCostanzo, aujourd’hui propriété du FAI (FondoAmbiente Italiano) qui en préserve l’intégrité.De Massa Lubrense, il est possible de remonterjusqu’à la portion côtière de Sant’Agata sui DueGolfi, d’où on bénéficie d’un magnifique panoramasur les golfes de Naples et de Salerne, puis decontinuer jusqu’à l’ancien Ermitage carmélite duXVIIème appelé Deserto.
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voyageurs célèbres
Je me souviens bien du lieu et du moment où la voiture qui m’emmenait sur laroute qui monte de Sorrente vers Sant’Agata chevaucha l’épine dorsale de lapéninsule. D’un coup apparut l’autre mer, le golfe de Salerne et les petites îlesSirénuses, et tout le paysage autour de moi devint soudainement aride, nu etsauvage, sans un arbre, sans une maison, et devant moi il n’y avait qu’une sériede virages suspendus au-dessus de la mer, et la route de corniche qui sefaufilait hardiment entre les roches, d’abysse en abysse.Raffaele La Capria, 1992
la Réserve NaturelleMarine de PuntaCampanella
Il s’agit d’une zone marineprotégée (1539 hectares defonds sous-marins) situéeentre la Péninsule de
Sorrente et Capri,caractérisée par denombreuses grottes sous-marines, dont la plusspectaculaire est trèscertainement celle de laCala di Mitigliano. La Réserve permetégalement d’effectuer desitinéraires sous-marins etdes excursions.
Massa Lubrense
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Villa Cimbrone à Ravello
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La CôteAmalfitaine
voyageurs célèbres
Le jour du Jugement, pour les Amalfitains qui iront auparadis, sera un jour comme les autres.Renato Fucini, 1878
La beauté incomparable de la Côte Amalfitaine aenchanté les voyageurs de toutes les parties dumonde. Ses terrasses d’un vert luxuriant,suspendues au-dessus d’une mer scintillante, sonpatrimoine artistique et architectural, tout contribueà en faire l’un des sites mondiaux les plus célèbres.Sauvage et romantique, la Côte Amalfitaine est uneétape obligatoire de tout voyage en Italie.D’un point de vue géographique, la «Côte desSirènes» est le versant sud de la Péninsule deSorrente qui ferme au nord le golfe de Salerne.Le paysage est caractérisé par d’imposantes falaises,des plages, des criques et de petits estuaires,comme la magnifique Grotta dello Smeraldo àConca dei Marini et le Fjord de Furore. Entre lespentes vertigineuses, les surplombs et les rochersimpétueux, on ne compte pas les lieux où la natureest restée complètement vierge, comme dans l’oasisde Vallone di Porto.Les villages qui ponctuent la corniche sont tous àvisiter. On y profitera du bleu de la mer, despaysages merveilleux, des beautés artistiques et dela vitalité de la vie mondaine. On pourra égalementfaire des achats dans les boutiques à la mode dePositano et dans les magasins de céramiques, ous’arrêter dans un restaurant typique pour déguster lacuisine traditionnelle.
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Positano via del Saracino 4tel. 089 875067www.aziendaturismopositano.it
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Amalfi via delle Repubbl. Marinare tel. 089 871107www.amalfitouristoffice.it
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Ravello via Roma 18 bistel. 089 857096www.ravellotime.it
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Maiori corso Reginna 73tel. 089 877452www.aziendaturismo-maiori.it
Comunità Montana dei Monti Lattari-PenisolaSorrentina Via A. Coppola 1 - Agerolatel. 081 8025811
Amalfi Museo CivicoPal. Morelli - p.zza Municipio 1tel. 089 8736211 Museo della Carta - Pal. Pagliata via delle Cartiere 23 tel. 089 8304561
Conca dei Marini On accède à la grotte delloSmeraldo (de l’Émeraude) de la route SS 163, par unascenseur ou un escalier. De la mer, par un pontonartificiel. Excursions guidéesen bateau au départ d’Amalfi(tél. 089 873190)
Maiori Museo della Collegiata diS.Maria a Mare - largo Campotel. 089 877090
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le Parc Régional des Monts Lattari
Le Parc Régional des MontsLattari comprend laPéninsule de Sorrente et laCôte Amalfitaine. Il sépare
le golfe de Naples de celuide Salerne et s’étend sur unterritoire très accidenté, auxfortes dénivellations (plusde 1000 mètres).Les amateurs d’excursionstrouveront un réseau de 34sentiers balisés, dont le“Sentier des Dieux”,probablement le plussuggestif.
La douceur du climat entoutes saisons et la naturepréservée del’environnement favorisentla faune terrestre et marine,ainsi qu’une flore spontanéeluxuriante qui s’intègreparfaitement aux cultures(vignes, oliviers et agrumesdisposés en terrasses).
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à ne pas manquerDuomo d’AmalfiPositanoDuomo de Ravello
la côte amalfitaineen 1 jourAmalfiPositano
la côte amalfitaineen 3 joursAmalfiRavelloPositanoFjord de FuroreVietri sul MareArchipel Li Galli
art et archéologieDuomo d’AmalfiDuomo de RavelloSan Giovanni del Toro(Ravello)Villa Rufolo (Ravello)Abbaye de Santa Maria de Olearia (Maiori)
nature et parcsParc Naturel Régional des Monts LattariRéserve Naturelle Marine de Punta CampanellaRéserve Naturelle NationaleValle delle Ferriere
pour les jeunesAmalfiMaioriPositanoPraiano
Côte Amalfitaine
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shoppingCéramiques de Vietri sul MareLimoncello d’AmalfiMode de PositanoVins
en vacances avec les enfantsMusée du papier à AmalfiPositanoRéserve Naturelle NationaleValle delle FerrierePlages de Maiori
saveurs et arômesColatura traditionnelled’anchois (Cetara)Citrons d’AmalfiPâtes de MinoriThon rouge de CetaraVin Costa d’Amalfi Doc
thermes et bien-êtreCentres de beauté des grandshôtels
Encaissé dans la montagne, entouré d’une richevégétation méditerranéenne, Positano est un petitbourg si pittoresque que l’on se croirait dans undécor de théâtre. Vu de la mer, il apparaît commeune grande crèche, une cascade de petites maisonsmulticolores descendant vers la mer.
Tout le village se développe verticalement.Les habitations, adossées les unes aux autres,caractérisées par de petits portiques orientés vers lamer, présentent des teintes pastel, donnant ainsil’impression d’un ensemble de pierres précieusesaux mille facettes. Ce n’est d’ailleurs pas par hasardsi Positano a été baptisée «le joyau de la côtedivine».
Ses ruelles étroites, bordées de nombreusesboutiques, descendent entre les maisons pourdéboucher sur la plage de Marina Grande.D’en bas la vue sur la mer et sur le village qui gravitla montagne est magnifique.L’église paroissiale de Santa Maria Assunta s’élèvesur la place principale de Positano depuis déjà plusde mille ans. Sa grande coupole couverte demajoliques colorées fait qu’elle reste visible de toutle village. Les petites criques de Positano,accessibles à pied en quelques minutes, sontmagnifiques: Fornillo, Fiumicello, Arienzo.
Positano est une destination appréciée pour des«vacances Vip»: autour de 1940, la Villa SetteSanti fut la résidence du peintre Irène Kowaliska quis’inspira de Positano pour ses œuvres sur tissu;quant à la Villa Stella Romana, elle accueillit, entreautres, le Pape Jean-Paul II. Des personnalitésillustres du monde des arts, de la mode et duspectacle aiment venir y passer quelques jours dedétente.
A quelques milles de distance de la côte, leminuscule archipel Li Galli (ou «Sirénuses») estcomposé de trois îlots: le Gallo Lungo, la Rotonda etle Castelluccio, considérés depuis toujours commela demeure mythique des Sirènes enchanteresses.Mais Positano, ce n’est pas seulement la mer: c’estaussi les Monts Lattari avec Montepertuso, où lalégende raconte que la Madone apparut dans untrou de la roche. Un escalier de 1700 marchespermet d’arriver jusqu’à Nocelle. C’est là que part lefameux Sentier des Dieux qui réserve aurandonneur de superbes panoramas sur toute laCôte. Il est possible aussi de rejoindre la côte de labelle Punta San Pietro, caractérisée par une petiteéglise surplombant la mer.
De Positano à Amalfi
shopping à Positano
Positano est synonyme demode estivale. Dans le dédaledes ruelles, le miracle de lamode «made in Positano»
s’est réalisé: des dizaines deboutiques présentent desvêtements originaux,désormais célèbres dans lemonde entier. Étoffes etcouleurs font la loi dans lemonde de la mode balnéaire:des paréos aux bikinis, desrobes de plage aux robes degala, et jusqu’aux robes demariée. Les chaussures en
cuir fait main peuvent secommander sur mesure.Parmi les souvenirs dePositano on pourra choisir,outre les céramiquesmulticolores, les tableauxd’artistes représentant desvues du golfe. Bienentendu, on n’oubliera pasde goûter toute la gammedes produits typiques.
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le mythe des Sirènes
Face à Positano, l’archipeldes Galli est composé detrois îlots solitaires etrocheux. Il était considéré
comme la résidence desSirènes, personnagesmythiques qui attiraient lesmarins par leur chant et lesconduisaient au naufrage.Le mythe servait peut-êtred’avertissement car les îlesdevaient être un point derepère pour les marins quine devaient pas s’enapprocher de trop près sous
peine de fracasser leurbateau sur les récifs.En 1924, le danseur etchorégraphe russe LéonideMassine construisit sur l’îlede Gallo Lungo une villa(réaménagée en 1927 parLe Corbusier), plus tardrachetée par RudolfNureyev.
Positano
Li Galli
voyageurs célèbres
Positano frappe profondément. C’est un lieu féérique qui vous semblera irréeltant que vous y serez mais dont vous sentirez avec nostalgie toute la profonderéalité dès que vous l’aurez quitté. Ses maisons accrochées sur une pentetellement raide qu’on dirait une falaise, si elles n’étaient creusées d’escaliers. …L’eau de la petite crique, d’un bleu - vert incroyable, vient doucement lécher unepetite plage de galets.John Steinbeck, 1953 97
Furore se trouve sur un versant couvert de vigne etd’oliviers. Le nom antique de toute la zone était TerraFuroris, à cause du vacarme assourdissant queproduisaient, pendant les nuits de tempête, la mer etle vent en battant les hautes parois du fjord quidescend pratiquement à pic du haut du plateaud’Agerola. Un escalier abrupt descend jusqu’à lamer.Le charme de cet endroit est irrésistible avec le fjordenfoncé au milieu des vignes, des rochers, despetites maisons et de la mer.
A mi-chemin de la Côte Amalfitaine, Praiano, situéesur le promontoire de Capo Sottile, était la résidenced’été du doge d’Amalfi. La partie basse du villages’allonge vers Marina di Praia, une plage creuséeentre deux hautes parois rocheuses. Comme on entrouve tout au long de la côte, une tourd’observation (tour génoise) se dresse devant lepetit port.
Conca dei Marini est une petite bourgade depêcheurs nichée dans une anse littorale trèspittoresque.Les deux extrémités de cette merveilleuse baie sontCapo di Conca, dominé par la Torre di Concaérigée au XVIème siècle lorsqu’il fallait se protégerdes terribles attaques des pirates, et la Grotta delloSmeraldo. A l’intérieur de la grotte, la mer prendune couleur verte très intense, due à la réfraction dela lumière par l’eau. Les nombreuses stalactites etstalagmites s’unissent parfois pour former descolonnes de calcaire de plus de dix mètres dehauteur.De Conca, on peut remonter sur le plateaud’Agerola, à une altitude de 650 mètres, entre boiset campagne. La zone, connue pour ses herbagesverdoyants depuis l’antiquité, est célèbre pour laproduction de produits laitiers et le caractèreexceptionnel de son panorama sur la côte.
Amalfi est le centre principal et l’âme historique dela côte. Vu du port, Amalfi semble véritablementenfermé dans le creux d’une main. En toile de fond,la montagne constellée de maisons. Dans le bas, unlacis pittoresque de ruelles et d’escaliers tortueux, lagrande place et l’escalier en haut duquel se dresse leDuomo (cathédrale) dans toute sa majesté. Unpaysage unique, où les témoignages historiques semêlent à d’inoubliables beautés naturelles.Suspendues entre les versants des Monts Lattari etla mer, les ruelles pittoresques d’Amalfi accueillentaujourd’hui un grand nombre d’artistes; ellesvécurent jadis les fastes de la puissante Républiquemaritime qui connut son apogée entre le Xème et leXIIème siècles, réussissant à résister aux Lombards etaux Sarrasins. Riche et peuplé, Amalfi entretenaitd’importants trafics avec l’Orient. En souvenir de sonancienne puissance, Amalfi organise tous les quatreans au mois de juin la “Régate historique desantiques Républiques maritimes”.
Le centre d’Amalfi est caractérisé par son célèbreDuomo (cathédrale, IXème siècle). Sa position trèsspectaculaire, au sommet d’un escalier abrupt,donne une note toute particulière au centrehistorique. On est frappé par l’imposante façadepolychrome, illuminée par les carreaux vernissés,les mosaïques et le tympan doré. On retrouveraquelques vestiges du Moyen Age dans l’élégantCloître du Paradis de style arabe. Du cloître, onaccède à la Chapelle du Crucifix (Cappella delCrocifisso), où se trouve installé le MuséeDiocésain. L’accès à la Crypte XIIIème se fait par lachapelle. L’ensemble est un des principaux exemplesdu style roman amalfitain.Une découverte d’Amalfi devra comprendre unevisite du vieil arsenal, où étaient construites lesfameuses galères de plus de cent rames, destinées àtransporter les chargements de marchandises enprovenance de l’Orient.
les niches votives de Praiano
De nombreuses nichesvotives, sortes de petiteschapelles miniaturerecouvertes de majoliques
ou de fresques, sontdisséminées sur le territoirede Praiano et témoignentd’une dévotion populairespontanée: elles étaientréalisées sur les murs deshabitations ou sur lesmurets de séparation despropriétés pour invoquer laprotection divine.
Amalfi
Vallée des Ferriere98
le papier d’Amalfi
On ne dispose pas, à l’heureactuelle, de documents surles débuts de la production depapier, mais un témoignage
nous est parvenu, celui deFrédéric II: en 1220, il interditaux notaires du Royaume, etprincipalement auxAmalfitains d’utiliser leurpapier ouaté pour la rédactionde leurs actes car réputémoins résistant que leparchemin. Mais sa diffusionne s’arrêta pas pour autant etl’art du papier se répandit sur
toute la côte, en particulieraprès le Concile de Trente quidécréta l’obligation pour lesparoisses de transcrire lesactes des sacrements, desmorts et des événementsreligieux.Au XVème siècle, le papierd’Amalfi atteignit une telleréputation que beaucoupd’écrivains étrangers
publiaient leurs ouvrages àNaples pour utiliser cetteprécieuse matière.Aujourd’hui encore, lesusines d’Amalfi, les plusvieilles d’Europe, continuentde produire, bien que defaçon réduite, ce papierprestigieux fabriqué à lamain et utilisé dans les artsou pour les éditions de luxe.
Praiano
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Siège de l’Hôtel de Ville et du Musée municipal, lePalazzo Morelli conserve la “Tabula Amalphitana”,le premier code de navigation rédigé aux temps dela République et autrefois appliqué dans toute laMéditerranée. On peut également y admirer lescélèbres cartons de Domenico Morelli, peintrecélèbre du XIXème siècle, qui furent utilisés pour laréalisation des mosaïques du Duomo.
Amalfi est célèbre aussi pour la fabrication dupapier.Les premières usines furent construites dans laValle dei Mulini, où se trouve actuellement leMusée du Papier.Cette vallée, traversée par le torrent Canneto,constitue, avec la magnifique Valle delle Ferrierevoisine, la Réserve Naturelle Biogénétique.La montée vers Amalfi est laborieuse maisfascinante et vous fera découvrir les vestiges desmoulins qui alimentaient en eau les vieilles usines àpapier; une nature riante avec des ruisseaux et descascades, des vues sur la mer encadrées par lavégétation luxuriante du maquis méditerranéen.
Jouxtant Amalfi, Atrani conserve, dans son planurbain tourmenté, son empreinte médiévale. Dutemps de la République Amalfitaine, Atrani étaithabitée par les familles les plus nobles. C’est là queles doges étaient couronnés et enterrés.
Ses ruelles, ses arches, ses cours et ses escalierstypiques en font une sorte de crèche de Noëleffleurée par la mer.La silhouette d’Atrani est caractérisée par l’église dela Maddalena (1274) dont le campanile et lacoupole sont décorés de majoliques de couleursvives. Sur la piazzetta Umberto Ier, l’église SanSalvatore de’Bireto est de style néo-classiquemais sa fondation remonte à 940. C’est dans cetteéglise que se déroulaient les cérémonies d’électionet d’intronisation des doges de la République.On accède à la Grotte des Saints (Grotta dei Santi)par la route nationale. A cet endroit, on peut voirencore les ruines de l’ancien monastère bénédictinde Saint Quirico et Sainte Giulitta, fondé en 986.Quant à la petite grotte, elle est ornée de fresques destyle byzantin du XIIème siècle.
les escaliers de la Côte
Que serait la Côte amalfitainesans ses escaliers? Ils sontpartout? Caractéristiques deses bourgades, ils sont le
moyen de communicationpratique et indispensablepour faire face aux fortesdénivellations. Le visiteurs’habitue rapidement à ceteffort de tous les instants eten apprécie l’aspectpittoresque et surtout“écologique”, efficace pourse désintoxiquer du stress etdes bruits de la ville.
la Route du Vin de la Côte amalfitaine
La Route serpente entre lesterrasses surplombant lamer, les vallées et leséperons rocheux sur
lesquels sont accrochés lesvillages de la côte. C’est surces terres que sont produitsles cépages traditionnelsaux noms colorés: laFalanghina, devenue laBianca Zita; la Biancolella,la Bianca Tenera; loSciascinoso, Olivella. Quantaux vins, ils sont regroupéssous la dénomination DOC
Costa d’Amalfi et Ravello DOC
voyageurs célèbres
Le précipice aérien d’Amalfi est plongé dans les filets de couleurs pures qui nerépètent pas les contrastes paresseux et nauséabonds de certaines saisonstropicales célèbres dans les itinéraires des grands voyages. C’est ici que setrouve le jardin que nous continuons de chercher, en vain, après les lieuxparfaits de notre enfance.Salvatore Quasimodo, 1966
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Grotte dello Smeraldo(de l’Emeraude)
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Duomo d’Amalfi
Un des joyaux de la Côte amalfitaine est Ravello(359 mètres d’altitude), où les jeux de lumière et lesarchitectures magiques s’allient pour créer unevision d’une rare intensité. Son nom figurait déjàdans le Décaméron de Boccace.
Célèbre pour son atmosphère tranquille et sereine,Ravello présente de petits bijoux d’architecture d’unerare élégance. Il suffit de jeter un œil au Duomo(cathédrale, XIème siècle) consacré à SaintPantaleone, richement décoré. Parmi ses trésorsartistiques, la porte centrale en bronze, ornée de 54panneaux. A la droite du Duomo, une tour carréemarque l’entrée de la Villa Rufolo. Immergées dansun vaste parc à la flore méditerranéenne et exotique,les constructions d’origine remontent au XIIIèmesiècle. A noter que les influences siculo-arabes sontencore bien visibles aujourd’hui, comme dans lecloître, caractérisé par de splendides colonnespolychromes. Quant au jardin, c’est l’un des plusbeaux de Campanie.La nature et l’œuvre de l’homme concourent à lacréation d’une atmosphère envoûtante: les alléesbordées de tilleuls et de cyprès, des cascades defleurs. Du belvédère la mer s’étend à l’infini. Tousles étés, les concerts du Festival de Ravello sontorganisés dans le jardin de la Villa. C’est ici aussique Wagner trouva l’inspiration pour le jardin deKlingsor de son Parsifal. Digne d’intérêt. le trèsrécent Auditorium Oscar Niemeyer, qui vientaccroître l’offre musicale de Ravello.La Villa Cimbrone n’était à l’origine qu’une simplepropriété de campagne. Après son rachat en 1904par Ernest William Beckett, elle fut transformée enune villa au charme exceptionnel. Elle accueillitplusieurs personnalités célèbres, de WinstonChurchill à Greta Garbo. On respire une atmosphèretoute particulière dans le cloître, qui présente luiaussi des éléments de style siculo-arabe.Le belvédère est une terrasse incomparable donnantsur l’infini.
À visiter, l’église San Giovanni del Toro, construiteau XIIème siècle, avec sa chaire décorée de richesmosaïques, et celle de Santa Maria a Gradillo, elleaussi du XIIème siècle.Intéressant, le Musée du Corail, où sont exposésdes objets en corail, des camaïeux, des nacressculptées et des coquillages, de l’époque romaine ausiècle dernier. Tout à côté de Ravello, Scala est undes coins les plus pittoresques de la Côte.Son Duomo conserve une Déposition en bois datantdu XIIIème siècle.
Adorable petite localité balnéaire aux maisons rosesdominant la plage, Minori offre au touriste unpaysage merveilleux. Du fait de sa positionavantageuse sur la côte, elle fut choisie par lesRomains comme lieu consacré à «l’otium» (leloisir), comme le montre l’immense sitearchéologique de la Villa Romana (Ier siècle ap. J-C.; 2 500 m2). On admirera en particulier leviridarium, le triclinium et les splendidesmosaïques. Le Musée de l’Antiquarium conservedes vestiges remontant au Ier siècle av. J-C. Dans lecentre, située non loin du port, la basilique de SantaTrofimena, patronne de la ville, protège seshabitants depuis le XIIème siècle. La ville compteencore de nombreuses petites églises et tours.
De Ravello à Vietri
artistes à Ravello
Wagner, mais aussi biend’autres musiciens,écrivains et artistestrouvèrent à Ravello un
“lieu de l’âme”. Ainsi, lesinventions de Peer Gynt deGrieg doivent beaucoup auxbois de Ravello. Toscanini,Leonard Bernstein,Rostropovich, Bruno Waltery passèrent des jourssereins. Ravello accueillitentre autres, Mirò, Escheret, au début du XIXème,Turner, dont les
mémorables vues de la côtesont exposées à la TateGallery, mais aussi Ruskin,écrivain et critique d’art.Forster, l’auteur de Chambreavec vue, décrit quelquespanoramas du village;David Herbert Lawrence yécrivit de nombreuxchapitres de L’Amant delady Chatterley et André
Gide le choisit commecadre de son romanL’immoraliste. Mais biend’autres vinrent toutsimplement profiter de sespaysages à la beauté inouïe:Virginia Woolf, Paul Valéry,Graham Greene, TennesseeWilliams, Rafael Alberti,Gore Vidal.
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Villa Cimbrone
Duomo de Ravello
voyageurs célèbres
Il existe non loin de Salerne une côte au-dessus de la mer que les habitantsappellent la côte d’Amalfi, pleine de petites villes, de jardins et de fontaines, etd’hommes riches et affairés. Parmi ces villes, il en est une appelée Ravello.Giovanni Boccaccio, 1351
103Villa Rufolo
Avec sa très longue plage et son magnifique bord demer, Maiori peut se vanter de posséder lepatrimoine touristique et hôtelier le plusremarquable de la région. Des ruines de châteaux etde tours témoignent de sa grandeur passée, alorsqu’elle était entourée et défendue par des mursd’enceinte fortifiés. L’église Santa Maria a Maredomine les maisons. Le 15 août, on commémore unévénement de 1204, lorsque des marins repêchèrentune statue de la Vierge qu’un bateau venant deConstantinople et réfugié à Maiori à cause d’unetempête, avait été contraint de jeter à la mer. Sur legrand autel, une sculpture en bois du XVème sièclereprésente la Vierge et l’Enfant; une collectiond’œuvres d’art est conservée au Musée de laSacristie et dans la crypte. Très populaire, lesanctuaire dédié à la Madonna delle Grazie estd’origine médiévale mais fut reconstruit au XVIIIèmesiècle.A voir, l’étrange ensemble rupestre de SantaMaria de Olearia, une abbaye bénédictine édifiéeau XIème siècle. Dans les édifices accrochés à laroche, dans une des grottes naturelles, on découvredes chambres, des chapelles et de petits portiquesrecouverts de fresques.Une excursion en bateau permet de visiter la GrotteSulfurea et la Grotte Pandora. La première estcaractérisée par une eau sulfureuse, riche enmagnésium et aux propriétés curatives; dans laseconde, tout se colore d’un vert émeraude et lesstalactites créent une atmosphère incroyable.Les environs de Minori possèdent aussi denombreux vestiges du passé.
A quelques kilomètres de Maiori, on trouve Erchie,avec sa tour campée sur un rocher séparant les deuxpetites plages. L’abbaye bénédictine de Santa Mariade Erchie, fondée en 980 et supprimée en 1451,
donna son nom au lieu, aujourd’hui destinationtouristique, surtout pendant les mois d’été. Cettepetite bourgade aux maisons blanches, auxdélicieuses petites plages et à la mer cristalline estun lieu idéal pour les vacanciers qui veulent sedétendre et rester au contact de la nature.Peu avant Vietri, Cetara a toujours été un village depêcheurs comme le laisse deviner son nom quidérive du latin cetaria, «thonaire». Ce petit villagepittoresque, avec sa petite plage discrète, constituel’un des joyaux de la Côte. Parmi les blanchesconstructions du pays, l’église San Pietro se détacheavec sa coupole de majolique et son campanile duXIIIème siècle.
Au départ de la Côte Amalfitaine, du côté de Salerne,Vietri sul Mare domine la petite Valle di Bonea.Avec ses petites églises aux coupoles recouvertes demajoliques et ses petites maisons aux toits en terrecuite, Vietri semble suspendue entre ciel et mer.Ancienne cité étrusque, elle subit successivement ladomination des Samnites, des Lucans et pour finirdes Romains. L’église San Giovanni Battista(XVIIème siècle), avec sa majestueuse coupole et sonhaut campanile, est située au point le plus élevé ducentre historique.L’industrie de la céramique, qui a rendu Vietricélèbre dans le monde, était déjà florissante auMoyen Age. Au fil des siècles, artisans et artistesont fabriqué des pièces prestigieuses, dont unepartie est exposée au Musée de la Céramique deVietri, situé dans la tour du belvédère de la VillaGuariglia, dans la commune de Raito.
Villa Romana de Minori104
la céramique de Vietri
La position avantageuse dela ville, l’abondance en eau,les collines riches en boisde chauffage, sont autant
d’éléments qui ont favorisé,au fil des ans, ledéveloppement des usines.Le jaune et le bleu, lescouleurs de la nature et dela mer, les citrons et lesgrappes de raisin seretrouvent naturellementdans les décorations vivesdes céramiques de Vietri, devéritables petits chefs-
d’œuvre. Il est amusant defaire le tour des différentsmagasins, d’entrer dans lesusines et de s’étourdir detoutes ces couleurs, jusqu’àce que quelque chose nousfrappe plus particulièrement.Le choix est vaste et chaqueboutique se distingue parson style et sa palette descouleurs. Céramiques
de Vietri
Vue de la Côte Amalfitaine
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voyageurs célèbres
Jamais je ne vis de lieux plus gracieux. Le premier que l’on rencontre estMaiori… Les routes et les chemins solitaires et tranquilles s’enfoncent dans lesmonts d’où jaillissent des eaux limpides et fraîches. Tant de solitude romantiquerecrée l’âme et fait naître le désir de vivre en tranquillité, ou tout au moins d’ypasser un été.Ferdinand Gregorovius, 1861
pâtes de Minori
Grâce au torrent Farinola oReginna Minor quiactionnait les moulins,Minori développa une
grande tradition dans lafabrication des pâtesalimentaires. Au début duXXème siècle, sa réputationdépassait même celle deGragnano, dans la provincede Naples.Les fusilli, à base desemoule de blé dur et d’eau,sont entortillés sur une finetige de fer.
la «colatura» d’anchois de Cetara
Cetara est connue desgourmets pour cet«extrait», obtenu par unprocédé particulier de
salage des anchois pêchésdans le golfe de Salerne.La colatura serait ladescendante du garum, unesauce de poisson utiliséepar les Romains pourdonner du goût à leursplats. Le précieux liquides’obtient en écrasant lesanchois.
Vue de Conca dei Marini
Cala D’Arconte
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Salerneet le Cilento
Salerne est la fascinante synthèse de tout ce que laMéditerranée peut offrir à ceux qui souhaitent ladécouvrir de plus près. La ville se présente de plusen plus comme une communauté accueillante auxtouristes et visiteurs du monde entier. La provincede Salerne est la plus étendue de Campanie et, avecla Côte amalfitaine, le site archéologique dePaestum et le Cilento, elle comprend la plainetraversée par le Sele et ses affluents, ainsi que leVallo di Diano.
Ente Provinciale per ilTurismo di Salerno via Velia 15tel. 089 230411www.eptsalerno.itinformations touristiquespiazza Vittorio Veneto, 1tel. 089 231432
Azienda Autonoma di CuraSoggiorno e Turismo diSalerno Lungomare Trieste 7/9tel. 089 224916www.aziendaturismo.sa.it
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Cava de’ TirreniCorso Umberto I 208tel. 089 341605www.cavaturismo.sa.it
Azienda Autonoma di Cura Soggiorno eTurismo di Paestumvia Magna Grecia 887tel. 0828 811016www.infopaestum.it
Ente Parco del Cilento e del Vallo di Dianopiazza Santa Caterina, 8Vallo della Lucania
www.cilentoediano.it
Comunità Montana MontiPicentinivia Santa Maria a VicoGiffoni Valle Pianatel. 089 866160
Cava de’ TirreniComplesso dell’Abbazia della SS Trinità - via Morcaldi 6tel. 089 463922
PaestumParco Archeologico
via Magna Grecia 919tel. 0828 811023
Museo Arch. Nazionale
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l’École de Médecine de Salerne
Les origines de l’Ecole deSalerne sont très ancienneset remontent probablementau VIème siècle ap. J-C., à
l’École de Médecine deVelia. Au XIIIème, l’Écoleobtint de l’empereurFrédéric II le privilège d’êtrela seule faculté deMédecine du Royaume etconnut sa période la plusfaste d’un point de vuescientifique. Le déclincommença au XIVème siècle,lorsque d’importantes
universités furent fondéesen Italie, telles que Padoueet Bologne. Elle continua defonctionner jusqu’en 1812,date à laquelle elle futsupprimée par JoachimMurat.
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tel. 0974 719911
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à ne pas manquerCentre historique de SalernePaestumPunta LicosaPalinuroMarina di CamerotaChartreuse de Padula
salerne et le cilento en 1 jourSalernePaestum
salerne et le cilento en 3 joursSalernePaestumPunta LicosaFouilles de Velia
Palinuro et Marina di CamerotaGrottes de Castelcivita et de Pertosa/AulettaChartreuse de PadulaTeggiano
art et archéologieDuomo de SalernePaestumSanctuaire de Hera ArgivaVeliaChartreuse de Padula
nature et parcsParc Naturel Régional et Oasis DiecimareOasis de PersanoRéserve Naturelle Foce Sele et TanagroGrottes de Castelcivita et de Pertosa/AulettaParc National du Cilento Vallo di Diano
pour les jeunesBord de mer de SalerneAgropoliMarina di CamerotaPalinuro
Alburniet,
Grotta degli Infreschi
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shoppingPaniers en osier tresséObjets en cuivre et fer forgéVins et produits typiques
en vacances avec les enfantsChâteau d’ArechiMusée multimédia de HeraArgiva
Promenades nocturnes parmiles temples de PaestumPlages de Palinuro à Marinadi Camerota
saveurs et arômesTomates San MarzanoMozzarella de bufflonne DopAnchois de Menaica
Artichauts de PaestumHaricots de ControneFigues sèches du CilentoVin Castel San Lorenzo DocVin Cilento Doc
thermes et bien-êtreContursi TermeMontesano sulla Marcellana
Parc National du Cilento Vallo di Diano Alburniet
,
Vue d’en haut, dans ce cadre éblouissant de la meret du ciel, Salerne apparaît comme accrochée auxflancs de la montagne, bénéficiant d’un point de vuespectaculaire sur le golfe.Avec la conquête des Lombards au VIIIème siècle, eten particulier avec le duc Arechi II, la ville devint lecentre le plus florissant du sud de l’Italie. Salerneconnut ainsi une période faste, et devint même unimportant centre universitaire avec la célèbre ÉcoleMédicale de Salerne, la plus ancienne institutionmédicale de l’Europe Occidentale. Après lesLombards, ce furent les Normands, puis lesSouabes, qui favorisèrent le développement de laville. La croissance ne s’enraya qu’au XVIème siècle,lorsque le pouvoir passa aux mains des Espagnols.En septembre 1943, Salerne fut le théâtre dudébarquement allié.Aujourd’hui, Salerne connaît une sorte derenaissance, dans la mesure où elle est le théâtred’une transformation en ville-laboratoire, modèle deréhabilitation urbaine au niveau international.
Le cœur de la ville est le quartier médiéval et saprincipale artère, la via dei Mercanti. Les ruelles étroites,aujourd’hui bordées de magasins, suivent le réseau urbaindu Moyen Age. Elles ont conservé de splendides palais etun grande part de l’architecture religieuse.Le Duomo (XIème siècle), dédié à San Matteo, est lemonument le plus important de la ville, chef-d’œuvre del’architecture normande. Son atrium est magnifique avec,au-dessus des colonnes antiques, une élégante loggiarichement décorée. L’atrium est dominé par l’imposantcampanile roman. À l’intérieur, on pourra admirer deuxmagnifiques ambons richement décorés de mosaïques desXIIème et XIIIème siècles et de nombreux tableaux des XVIème
et XVIIIème siècles. Revêtue de marbres polychromes, lacrypte baroque date du XVIIème siècle. Parmi les nombreuxmonuments funéraires, citons celui de la reine Margheritadi Durazzo, le plus important. Jouxtant la cathédrale, leMusée du Duomo propose de découvrir l’art local àtravers les siècles.
À ne pas manquer, le Musée Archéologique Provincial:situé dans l’ensemble monumental de San Benedetto, il estl’un des musées topographiques les plus intéressants deCampanie.Les quartiers construits au XIXème siècle à proximité dulungomare Trieste, l’un des plus longs d’Italie, sont lecœur de la vie commerçante.Le Théâtre Verdi, inauguré en 1872, avec ses décorsfoisonnants inspirés de motifs Renaissance et des modèlesde l’antiquité classique, est un des pôles culturels de laville.Le jardin public de la Villa Comunale est une véritableoasis verte. En levant les yeux vers les collines quidominent la ville, on reconnaîtra le château d’Arechi, quioffre au visiteur, une vue magnifique sur le golfe.
Salerne
l’abbayede la SS. Trinitàà Cava de’ Tirreni
À quelques kilomètres de lapetite ville de Cava de’Tirreni, dont le centre estcaractérisé par de
pittoresques portiques (d’oùson surnom de “Bologne duSud”), la célèbre abbaye dela SS. Trinità (XIème siècle)est une des fondationsmonastiques les plusimportantes duMezzogiorno. Elle s’élèvedans une positionpittoresque, encerclée par lamontagne. L’église, d’un
baroque très élégant, et lemonastère conserventd’importantes œuvres d’artdu Moyen Age. Le Muséedella Badia de la SS. Trinitàde Cava fait partie du mêmeensemble et conserve,quant à lui, destémoignages du passéprovenant du monastère.
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voyageurs célèbres
Qu’il est beau de regarder, comme Ulysse, par une claire journée, le Golfe deSalerne vers le sud-est, avec dans le fond la côte abrupte embrumée et lesmontagnes cristallines. On abandonne les dieux d’aujourd’hui pour découvrir unnouveau soi perdu, méditerranéen, antérieur.David H. Lawrence, 1920
Salerne
111L’abbayede la SS. Trinitàà Cava de’ Tirreni
Toute proche de Salerne, Pontecagnano est lapremière localité balnéaire de la côte salernitaine.C’est ici que se trouve le très intéressant MuséeNational de l’Agro Picentino, où sont conservés desvestiges de l’histoire de la région remontant à l’âgede Fer, et jusqu’au IVème siècle ap. J-C. Plus au Sud,c’est la vaste plaine du Sele qui s’ouvre devant nous.La région située tout autour de l’embouchure duSele (en particulier à Battipaglia et Paestum), estcélèbre pour la production d’un des produitstypiques de la Campanie les plus appréciés dans lemonde: la mozzarella de bufflonne Dop. Le long desroutes tranquilles, on pourra voir, çà et là, lesbufflonnes en train de brouter.C’est là que fut retrouvé l’Héraion du Sele, l’un desplus importants sanctuaires de l’Antiquité, un vasteensemble consacré à la déesse Hera, très vénéréedans cette zone. Le sanctuaire, qui remonte au VIIèmesiècle ap. J-C., était constitué de nombreuses sallesdont on peut voir encore les vestiges.
Non loin de là, l’oasis de Persano, autrefoisdomaine de chasse des Bourbons, a conservé unenature intacte. Le Sele forme ici un environnementunique et précieux, dominé par d’épaisses forêts.Le symbole de l’oasis est la loutre qui trouve ici sonprincipal refuge en Italie.
Nous sommes dans la région de la RéserveNaturelle Sele-Tanagro, extrêmement intéressantepour ses aspects paysagers et naturalistes. C’est aumilieu de ces terres verdoyantes que jaillissent lessources de Contursi Terme, connues pour lespropriétés curatives de leurs eaux, et surtout deleurs boues blanches, utilisées dans des soinsesthétiques et dermatologiques. Les établissementsde cure sont très nombreux. À voir, l’église SantaMaria degli Angeli (IXème siècle) et l’église delCarmine, ainsi que les sites archéologiques: unevilla romaine et une tombe néolithique à proximitéde la rivière Tanagro.
La plaine du Sele
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La plaine du Sele
le Parc NaturelRégional des MontsPicentini
Le Parc s’étend sur unesuperficie de plus de 80.000hectares, entre les provincesd’Avellino et de Salerne.
Entre les hautes cimesmontagneuses recouvertesde hêtraies épaisses, parfoismême impénétrables, desvallées, des couloirs forméspar des torrents et descascades, autant de coins denature restée intacte oùviennent se réfugier desespèces d’oiseaux rares.C’est ici que naissent lesrivières Calore, Sele, Sarno
et Ofanto. Dans le Parc, ontrouve deux oasis protégéespar le WWF et déclaréessites d’importancecommunautaire, l’Oasis duMonte Polveracchio et Valledella Caccia et l’Oasis delMonte Accellica.
Festival du Film de Giffoni
A Giffoni, au pied desMonts Picentini, a lieuchaque année un festivalinternational de cinéma
pour enfants.
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En marge de la plaine du Sele, là où commence leCilento, voici Paestum, l’un des sitesarchéologiques les plus précieux d’Italie, célèbredans le monde entier, en particulier pour sesspectaculaires temples doriques.La légende en attribue le mérite aux Argonautes,mais ce furent en réalité les Grecs de Sybaris quifondèrent la ville au VIIème siècle av. J-C. La cité, quis’appelait au départ Poseidonia, devint rapidementl’un des centres les plus florissants de laMéditerranée. Sa décadence commença avec lachute de l’empire romain. Les bâtiments furentdémolis pour permettre la construction d’églises etde palais, et les ruines furent oubliées jusqu’auXVIIIème siècle, lorsque des voyageurscommencèrent à pousser leurs pas jusque là.
La grande merveille du Parc Archéologique est constituéepar les trois temples doriques du Vème siècle av. J-C., parmiles mieux conservés de l’Antiquité, qui s’élèvent dans touteleur majesté sur l’esplanade face à la mer: Temple deNeptune, Basilique et Temple de Cérès. Les deuxpremiers étaient en réalité liés au culte de la déesse Héra.D’une longueur de 5 km, les murs d’enceinte constituentl’un des ensembles fortifiés les mieux conservés de toute laMagna Grecia. L’été, les Promenades nocturnes parmiles temples de Paestum permettent de visiter le sitearchéologique de nuit.Du côté de la cité romaine, après le Capitole, on trouved’autres vestiges importants: le Forum, l’Amphithéâtre etles restes de nombreux édifices religieux. A l’ouest destemples, la via Sacra, la route des processions, dont letracé remonte à l’époque grecque.
Non loin des fouilles, le Musée Archéologique dePaestum conserve certaines des œuvres les plusimportantes de l’Italie méridionale. Les fresques de latombe du plongeur (fin du Vème siècle avant J-C)constituent le clou du musée. Il s’agit d’une tombe peinteconstituée de quatre panneaux latéraux décorés de scènesde banquet. Le couvercle représente un jeune homme entrain de plonger: la scène symbolise probablement lepassage vers le monde des morts. Importantes, lesmétopes sculptées, éléments décoratifs caractéristiquesdes temples de la région, et les fresques des tombeslucaniennes du IVème siècle, avec la scène typique du“retour du guerrier” en armes.Y sont conservés également les objets néolithiques de lanécropole de Gaudo, ainsi que des vestiges d’époquearchaïque (la statue en terre cuite de Zeus), classique ethelléniste (la statue en bronze du Sileno Marsia). La tombed’Agropoli a été reconstruite. Dans cette tombe où étaiententerrés un homme et une femme, on a retrouvé un vasecélèbre, l’hydrie de Assteas. D’autres objets provenant dusanctuaire voisin d’Hera Argiva, l’Héraion du Sele, y sontégalement conservés.
Les ruines de Capaccio Vecchio dominent la plainede Paestum. La petite ville, florissante sous ladomination normande, fut détruite en 1248 parFrédéric II pour avoir abrité des conspirateurs. À côté des ruines du château, on peut visiter lesanctuaire de la Madonna del Granato, construitau XIIème puis restauré au XVIIIème siècle. Il estaujourd’hui encore un lieu de pèlerinage trèsfréquenté.
Paestum
mozzarella de bufflonne
La délicieuse mozzarella debufflonne est produiteexclusivement en Campanie,selon des méthodesartisanales restées
inchangées depuis dessiècles. A côté de la régionde Caserte, la plaine du Seleest l’autre pôle de cetteproduction caractéristique.De nombreuses fromageriesartisanales sont installéesdans la zone du Sele:certaines ouvrent leursportes aux visiteurs quipeuvent assister à lafabrication de la mozzarellaet la déguster.
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Temples de Paestum
Tombe du plongeurMuséeArchéologiquede Paestum
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Une terre aux contrastes forts et à la beauté inouïe.Le Cilento fascine par ses falaises vertigineusesplongeant dans une mer de cristal, ses plagescandides, ses petites bourgades médiévalesperchées sur les collines, ses paysages lumineux etsa nature préservée. Une des plus belles côtesd’Italie: une centaine de kilomètres de plages, defalaises modelées par le vent et le soleil, de petitescriques secrètes, et de grottes mystérieuses.La côte du Cilento commence à Paestum et setermine à Sapri, avec une offre balnéaire très variée:les amateurs de grandes plages tranquilles et d’unemer limpide, les habitués d’un tourisme balnéaireplus sportif, fait d’explorations dans les criques etles grottes, de plongées sous-marines, tout lemonde y trouve son compte. Tout cela, dans uncadre de collines et de montagnes à pic, où senichent de petits villages enchanteurs. On est loindu stress des métropoles: on vit ici au rythme dejadis, au rythme des saisons.Et puis tout le Cilento est célèbre pour sa délicieusecuisine traditionnelle, à base de nombreux produitstypiques préparés selon des recettes antiques,transmises de mère en fille. C’est ainsi qu’a étécréée toute cette variété de plats que l’on pourracomparer dans les différents villages et dans lesfermes auberges de la région.
À Agropoli, on entre véritablement au cœur duCilento maritime avec ses petits villages depêcheurs.Dominée par le château construit sous ladomination byzantine, Agropoli se présente commeune jolie petite bourgade médiévale donnant sur lacôte sauvage.Castellabate présente encore des vestiges de sonpassé médiéval. Avec son nœud de ruelles, d’archeset d’escaliers aux marches raides, le village aénormément de charme et s’inscrit dans unevégétation colorée et parfumée.
De la partie haute du village, on peut admirer lestoits aux tuiles rouges de Santa Maria diCastellabate, centre de pêche et station balnéairedotée de belles plages, située dans la petite baieformée par la Punta Tresino et la Punta Licosa.Splendide, la pinède de Punta Licosa est restéeintacte. Ici, les cales et les criques cachées etabritées sont de petits paradis terrestres bordés parune mer des plus limpides. Ses eaux ont d’ailleursété déclarées Parc Marin Sous-marin et constituentun véritable paradis pour les passionnés de plongée.La route côtière se fraye un chemin dans cette natureenchanteresse, offrant à celui qui la parcourt despaysages extraordinaires: de Montecorice, avec sessplendides roches rouges escarpées surplombant lamer, on arrive à Acciaroli, caractérisé par un jolicentre antique et une merveilleuse plage. On raconteque Ernest Hemingway se serait inspiré d’unpêcheur local pour son roman Le vieil homme et lamer. En montant par une petite route tortueuse, onarrive à Pollica, une délicieuse oasis de silence oùil semble que le temps s’est arrêté depuislongtemps. De cet endroit, la vue sur la côte estextraordinaire.
Outre Paestum, le Cilento possède un autre joyauarchéologique: les ruines de la cité grecque deVelia, dont la célébrité est liée aux grandsphilosophes, Parménide et Zénon, ainsi qu’à lacélèbre École de médecine dont a hérité plus tardSalerne. Elea, l’ancien nom de Velia, fut fondée auVIème siècle av. J-C par les Phocéens, attirés par labeauté des lieux. Elle devint rapidement l’un desplus grands centres pour les trafics maritimes duSud de la mer Tyrrhénienne. Le site archéologiques’étend sur un promontoire, à l’origine baigné par lamer, puis progressivement ensablé. Le principalmonument est la Porta Rosa (porte rose), unemagnifique structure incorporée dans les anciennesmurailles.
Le Cilento
les tours du Cilento
A partir du IXème siècle ap.J-C, des pirates sarrasinscommencèrent à attaquerles villages de la côte
tyrrhénienne. Des toursd’observation et de défensefurent alors construites toutau long du littoral et sontencore visibles aujourd’hui.Ces fortifications furentutilisées jusqu’au XVIIIème,lorsque la menace despirates ne se fit plus sentir.
l’olivier du Cilento
Le splendide olivier, avecses feuilles vertes etargentées, est une constantedu paysage du Cilento
et beaucoup de collinessont entièrement plantéesde ces arbres. L’huileproduite, une desmeilleures d’Italie, peut sevanter de la dénominationHuile d’Olive extraviergeCilento DOP.
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voyageurs célèbres
Ces collines forment les dernières pentes des monts duCilento, elles sont toutes recouvertes d’oliviers, defiguiers et de vignes.Cosimo De Giorgi, 1882
Marina di Camerota
117Ilot de Licosa
On peut admirer les ruines d’habitations disposéesen terrasses et édifiées en blocs de grès. Desédifices publics et sacrés qui s’élevaient sur lepromontoire, il reste aujourd’hui les vestiges d’untemple ionique et du théâtre du IIIème siècle av. J-C,d’un édifice rectangulaire et d’une route pavée. Leversant Sud était quant à lui occupé par l’agora desIVème-IIIème siècles. On peut également visiter lesvestiges de monuments funéraires romains et d’unédifice thermal, du port, le puits sacré et plus haut,l’Amphithéâtre, l’église paléochrétienne, la Tourangevine; le sanctuaire de Poséidon Asphalios étantsitué au-delà de la porte rose.
Laissant derrière elle les fastes du monde gréco-romain, la côte continue avec son enfilade delongues plages de sable fin, ses grappes demaisons et ses petits villages: Ascea, d’originemédiévale, avec sa magnifique marina, et Pisciotta,caractérisé par ses maisons encastrées dans lavégétation.La corniche est une succession de paysages à labeauté magique, jusqu’au légendaire promontoire dePalinuro. Selon la légende, son nom dériverait dumalheureux timonier d’Enée qui, comme le raconteVirgile dans l’Enéide, tomba à la mer et périt à cetendroit.Palinuro est un centre balnéaire internationalementconnu et très fréquenté: très belles plages,remarquables structures d’accueil, campings,villages de vacances, etc.Le secret de Palinuro réside dans ses grottesmarines à découvrir en bateau: la Grotta Azzurra,dont les eaux ont la transparence du saphir, la Grottad’Argento et la Grotta di Sangue. Le jaune et le vertdominent en revanche dans la Cala Fetente (“la calepuante”), ainsi nommée à cause de la présenced’une source sulfureuse à l’odeur désagréable. Avecses eaux cristallines, la baie du Buondormire a laplage la plus romantique de la côte. Chef-d’œuvrede la nature, l’Arc Naturel, avec sa longue plage etl’embouchure du Mingardo.Station balnéaire de renom, Marina di Camerotapeut elle aussi se vanter de falaisesimpressionnantes, de criques accessiblesuniquement par la mer et de grottes exceptionnelles.Une excursion en bateau à la Punta degli Infreschipermettra de découvrir de délicieuses petites criquesbaignées par des eaux cristallines. A faireégalement, une jolie promenade jusqu’à Camerota, àtravers les oliviers.
La côte continue ensuite jusqu’à Policastro et Sapri,après avoir traversé de jolies stations balnéairestelles que Scario. Au centre de la baie, PolicastroBussentino a conservé d’intéressants vestiges duchâteau médiéval et des murs d’enceinte. Résultatd’un intéressant phénomène géologique, la Grottedel Bussento vaut le détour.A l’extrémité sud de la Campanie, Sapri est une deslocalités les plus importantes du Cilento, avec sonsuperbe bord de mer panoramique. Ici, le littoralprésente de belles plages de sable fin et l’arrière-pays de douces collines boisées (Torre Orsaia).
Le visiteur ne manquera pas d’être séduit par ses rivages, parmi les plus beaux d’Italie, il ne devra pas négliger cependant l’autre Cilento, celui de l’intérieur des terres qui réserve, lui aussi, de belles surprises. La nature préservée de cette zone, comme celle du littoral, est protégée par le et Alburni .Le Parc est sillonné par toute une série d’itinéraires et de sentiers à travers la nature sauvage faite de plateaux, rivières et forêts.D’un point de vue commercial et administratif, Vallo della Lucania est la localité la plus importante du Cilento, au carrefour des principales voies de communication routières et ferroviaires, et constitue une bonne base pour visiter le Parc.Les amateurs de randonnée pourront faire de longues promenades sur les Monts Alburni (dits“Dolomites du Sud” à cause de la couleur très claire de leurs parois calcaires), sur le Mont Cervati (le point culminant de Campanie, 1 900 mètres), ou sur le Mont Gelbison ou Monte Sacro (Mont Sacré), au sommet duquel se trouve le sanctuaire de la Madonna di Novi Velia. On ne pourra que succomber au charme de la nature environnante. Les phénomènes karstiques ont creusé dans la roche des gorges profondes et des grottes mystérieuses, favorisant ainsi la naissance de petits bassins.On pourra s’arrêter un moment aux Grottes de Castelcivita pour jeter un coup d’œil à cet impressionnant réseau souterrain de cavernes. L’intérieur du Cilento est caractérisé par la présence de petites bourgades, telles que Roscigno Vecchia, un vieux village abandonné à la suite d’une série de glissements de terrain.
voyageurs célèbres
C’est alors que nous apparut, alors que nous passionsprès de Pisciotta, enfoncé dans la mer, Palinuro,comme un requin géant, carié d’or.Eugenio Montale, 1932
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National duParcCilento, Vallo di Diano
voyageurs célèbres
Je m’enhardis, le pris par la main et luidemandai: – où vas-tu, beau capitaine? –Il me répondit en me considérant: – Ô masœur, je vais mourir pour ma belle patrie.Luigi Mercantini, 1857
«ils étaient trois cents,ils étaient jeunes et forts…»
En 1857, un groupe dejeunes, guidés par CarloPisacane, débarqua sur lacôte de Sapri pour soulever
la population contre lesBourbons. Mais lespatriotes furent exterminéspar les troupes. Le poèmede Luigi Mercantini, Laspigolatrice di Sapri, estdédié à cette expédition etchaque année au moisd’août, un spectacle encostumes d’époque estorganisé à Sapri pour lescommémorer.
Arc Naturel119
Capo Palinuro
L’art et la nature sont une fois encore les protagonistes de l’haut plateau Vallo di Diano –partie intégrante du Vallo di Diano - avec les merveilleuses grottes de Pertosa/Auletta, le bourg de Teggiano et la magnifique Chartreuse de Padula.Les Grottes de l’Angelo di Pertosa/Auletta sontencastrées dans la chaîne des Alburni, un superbeamphithéâtre naturel de verdure. Là, 2 500 mètresde galeries souterraines serpentent à traversd’immenses cavernes. Ces grottes, magnifiquespour la beauté des stalactites et des stalagmites, lamajesté des chambres souterraines, sont uniques enItalie: pour les visiter, il faut traverser en bateau unpetit lac formé par la rivière souterraine.Parmi les principaux centres historiques du Cilento,citons Teggiano, capitale du Vallo pendantl’Antiquité, sous le nom de Dianum: au sommetd’une colline arrondie, la ville domine la plaine quiétait, du temps des Romains, dangereusementmarécageuse. De beaux exemples d’architectureromane bien conservés, tels que la cathédrale etl’église Sant’Andrea, la plupart du temps construitssur les fondations d’édifices romains. Avec sesruelles étroites et tortueuses, le centre-ville tourneautour du château fondé en 1285 et reconstruit auXIXème siècle.
Le plus grand monastère du sud de l’Italie, laChartreuse San Lorenzo, est située dans la petiteville de Padula. La majesté de ce que l’on peutdéfinir comme une “citadelle conventuelle” etl’exubérance de ses décors rendent la visiteobligatoire et la grandeur de l’ensemble nemanquera pas de vous surprendre.
Fondée en 1306, la chartreuse respecte la règle de l’ordrequi prévoyait la séparation entre les logements des moines,disposés autour des cloîtres, et les espaces communs,situés près de l’église. L’église San Lorenzo est partagéeen deux espaces par une paroi. La première partie, àl’entrée, était consacrée aux frères convers, l’autre, prochedu presbytère, aux moines. Il y avait également deuxchœurs. Intéressante, la cuisine, avec son immensecheminée, est reliée à la cave et au pressoir. Mais levéritable joyau du couvent est l’Appartement du prieur,composé de dix pièces donnant sur un magnifique jardin.La Bibliothèque présente un superbe sol en majoliques.Le grand Cloître, sur lequel donnent les cellules desmoines, est impressionnant. Avec une superficie de 15 000m2, il s’agit d’un des plus grands d’Europe. Les deux étagesqui le composent sont reliés par un majestueux escalier àdouble rampe.
Le Vallo di Diano
la Route du vin Cilento,saveurs et histoire
La Route parcourt toute lacôte, de Salerne à Marina diCamerota, avec quelquesbrèves déviations. Elle
représente une agréableoccasion de découvrir lesproduits typiques du terroir:caves, restaurants typiques,artisans. Entre villagespittoresques chargésd’histoire et vignoblestournés vers la mer, onprofitera de l’accueil simpleet chaleureux des nombreuxcentres de tourisme agricole
la cuisine du Cilento
La gastronomie du Cilentomontre un certainattachement à la culturepaysanne: chaque plat
reflète les ingrédients, lesméthodes et les coutumesqui ont accompagnél’histoire de ces populations.Les recettes traditionnellestransmises par voie oralesont à base de produitstypiques de la région: dupoisson aux légumes, de laviande de mouton aux pâtesmaison.
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National duParc Cilento, et Alburni
Cloître de la Chartreuse
de Padula
Cuisine de la Chartreuse
de Padula
121Grottes dell’Angelo di Pertosa/Auletta
Palais Royal de Caserte
voyageurs célèbres
Le palais royal devient plus beau que Versailles… L’aqueduc esttellement magnifique que nulle part ailleurs je n’en ai vu de semblable.Jacob Jonas Björnstaehl, 1771
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Caserteet le Matese
C’est précisément cette zone que les Romainsappelaient Campania felix, du fait de sa positionavantageuse et de la fertilité de ses terres. Irriguéepar le Volturne et favorisée par un climat doux, laprovince s’étend de la mer aux reliefs des Appenins,avec une nature luxuriante et des lieux de grandintérêt historique et culturel.La vaste plaine de Caserte, ouverte sur la mer,compte un des monuments les plus célèbres et lesplus visités de Campanie: le magnifique PalaisRoyal de Caserte.Egalement dignes d’intérêt, les vestiges historiqueset archéologiques de Santa Maria Capua Vetere,Capoue, Sessa Aurunca, concentrés dans la partiehaute de la province, connue comme Terra diLavoro.La Côte Domitienne est la bande littorale de laprovince, une zone riche en pinèdes, avec degrandes plages de sable, constellée de centresbalnéaires.A l’intérieur des terres, le massif du Mateseprésente une merveilleuse nature préservée et despetits villages où l’art et les traditions populairessont encore profondément ancrés: il s’agit d’ailleursprobablement de l’une des zones les moinscontaminées d’Italie.
Ente Provinciale per il Turismo di Caserta Palazzo Realetél. 0823 321137www.eptcaserta.it
Calvi VecchiaScavi archeologici di Calesstrada statale Casilinatél. 0823 652533
CasertaReggia e Parcovia Douhet 22tél. 0823 277380/448084Oasi di San SilvestroCentro Ambientale WWFtél. 0823 361300 Complesso Monumentale delBelvedere di San Leuciotél. 0823 301817
San TammaroMuseo dell’AgricolturaMeridionaleReal Sito di Carditello
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Ente Parco del Matese piazza della Vittoria, 31San Potito Sanniticotel. 0823 786015www.parcorergionaledelmatese.it
Comunità Montana Monte Santa Croce via Roma 30Roccamonfinatel. 0823 921276www.comunitamontanasantacroce.it
Santa Maria Capua VetereMuseo Archeologicodell’antica Capuavia Roberto d’Angiò 48tel. 0823 844206
GiuglianoArea archeologica di Liternum(località Lago Patria sullaCircumvallazione)Pro Loco Litorale Domitiotel. 081 0602760
tel. 0823 277376
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art et archéologiePalais Royal et Parc de CaserteBourg de San LeucioCasertavecchiaSanta Maria Capua VetereSant’Angelo in FormisRuines de LiternumSessa AuruncaChâteau à Sant’Angelo d’Alife
nature et parcsParc Régional du MateseLac du MateseRéserve Naturelle RégionaleFoce Volturno et Costa di LicolaParc Naturel RégionalRoccamonfina-Foce del Garigliano
pour les jeunesCasertavecchiaBaia DomiziaMarina di VarcaturoParc Naturel Régional duMatese (ski, canyoning, vollibre, free climbing)
à ne pas manquerPalais Royal et Parc de CaserteCasertavecchiaSanta Maria Capua VetereSant’Angelo in FormisLac du MateseVallée de l’Enfer
caserte en 1 jourPalais Royal et Parc de CaserteCasertavecchia
caserte en 3 joursPalais Royal et Parc de CaserteBourg de San LeucioCasertavecchiaSanta Maria Capua VeterePiedimonte MateseLac du Matese
Le Palais de Caserte,la fontaine de Diane
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saveurs et arômesViande de buffleChâtaignes de RoccamonfinaMozzarella de bufflonne Dop
vinsFalerno del Massico Doc
thermes et bien-êtreThermes de Sinuessa
shoppingObjets en bois, cuivre, fer forgé, osierBroderies et dentelles
en vacances avec les enfantsParc du Palais Royal de CaserteAmphithéâtre et Musée des Gladiateurs à Santa MariaCapua VetereOasis des VariconiChâteaux et lacs du Matese
Le Palais Royal de Caserte est l’un des plussomptueux palais jamais construits par unsouverain. En 1751, le roi Charles de Bourbonchargea l’architecte Luigi Vanvitelli de projeter unpalais pouvant rivaliser avec les grandes résidencesdes souverains européens, et en particulier,Versailles. En quelques années, ce projetexceptionnel prit forme dans la vallée, de même quela ville de Caserte.L’immense demeure comprend quatre cours et unnombre infini de pièces, chapelles, musées etthéâtres. Dans le Parc de 120 hectares, ont étéaménagées des allées, des fontaines, la GrandeCascade et toute une série de constructions (unservice de bus est disponible pour la visite du parc).Stupéfait par tant de somptuosités, George Lucaschoisit le palais comme cadre de certains films de lasérie Star Wars.
Le palais compte 1200 pièces, 34 escaliers et 1970fenêtres. Dans l’atrium à l’entrée du palais, on peut admirer,du vestibule inférieur, l’enfilade des quatre cours avec vuesur le parc. L’escalier d’honneur mène au vestibulesupérieur d’où l’on accède à la Chapelle Palatine, unesalle rectangulaire avec une voûte en berceau ornée decaissons et de rosaces dorées, et une abside.À gauche de la Chapelle, on entre dans les appartementsroyaux, richement décorés de marbres et de tableaux, avecles meubles et les objets de l’époque.La Bibliothèque Palatine occupe trois grandes pièces:voulue par Marie-Caroline, elle compte plus de dix millevolumes. La Crèche bourbonienne a été reconstituée dansune grande pièce.La pinacothèque du Palais Royal de Caserte est partagéeen différents secteurs. L’un d’eux abrite les portraits destêtes couronnées de la famille des Bourbons, de la brancheitalienne et de la branche française.Une aile abrite le Musée de l’Opéra ou MuséeVanvitelliano où sont conservés les dessins, les croquis,les plans des ouvrages de l’architecte et des maquettes enbois du palais royal. Dans la seconde cour, on trouve leThéâtre de Cour. Construit en forme de fer à cheval, c’estun chef-d’œuvre de l’architecture théâtrale du XVIIIèmesiècle.
Le Palais est riche de décors et ornements architecturaux.Le Parc, quant à lui, en reflète la solennité dans la majestéde ses fontaines, dans le raffinement des jeux d’eau, dansla verdure qui semble se perdre à l’infini. Ornée defontaines, cascades et sculptures, l’allée centrale, longued’environ 3 km, est particulièrement impressionnante. Lasuccession des jeux d’eau culmine avec la spectaculaireGrande Cascade, dite aussi fontaine de Diane.Le Parc compte également un Jardin Anglais, voulu parMarie-Caroline d’Autriche, avec de nombreuses plantesexotiques et rares, des serres, des bosquets et des allées.On découvre encore un petit étang avec la statue du Bainde Vénus et, dans un esprit typiquement romantique, defausses ruines ornées de statues.
Le «Site Royal» est complété par le bourg voisin deSan Leucio (célèbre pour la production de soie degrande qualité) avec son élégant Pavillon Royal duBelvédère, où se déroulent d’importantesmanifestations culturelles.San Leucio est une dépendance de Caserte où, auXVIIIème siècle, sur la volonté de Ferdinand IV, onimplanta une usine de soie. Le bourg qui s’étaitdéveloppé autour de l’usine bénéficiait d’un statut àpart et de réglements utopiques pour l’époque: leshabitants, les ouvriers de la Real Fabbrica della Setaet leurs familles, jouissaient des mêmes droits,l’école était obligatoire et gratuite, et une partie desrevenus alimentait un fonds de secours pour lesmalades et les vieillards.La production de soie de San Leucio s’imposabientôt dans toute l’Europe. Elle est, aujourd’huiencore, très appréciée dans le monde entier.Tout comme San Leucio, qui représentaincontestablement un effort hardi en faveur d’unnouveau modèle de développement industriel, leReal Sito di Carditello constitua un projetexemplaire de politique agricole, lui aussi voulu parFerdinand IV, avec des installations pour l’élevagedes bufflonnes et une fromagerie pour la productionde mozzarella. Pour accueillir le souverain, onconstruisit, au milieu du XVIIIème siècle, un petitpalais, des dépendances agricoles et une église. Larésidence royale est aujourd’hui le siège du Muséede l’Agriculture Méridionale.
Les Sites Royaux des Bourbons: Caserte,San Leucio et Carditello
ponts de la Valle di Maddaloni
Les Ponts de la Valle diMaddaloni (XVIIIème) sontl’œuvre géniale de LuigiVanvitelli qui les fit
construire pour y fairepasser l’aqueduc devantalimenter les cascades duParc du Palais Royal deCaserte.L’ouvrage est uneréalisation imposante avecplusieurs rangées d’arcadesqui rappelle les aqueducsromains.
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voyageurs célèbres
On ne peut que reconnaître qu’il s’agit d’unedemeure digne des antiques maîtres du monde.Henry Swinburne, 1777
Pavillon du Belvédère à San Leucio
voyageurs célèbres
Les jardins du parc sont superbes, en parfaite harmonieavec un lambeau de terre qui est tout un jardin.Johann Wolfgang Goethe, 1787
127Intérieur du palaisRoyal de Caserte
Casertavecchia est l’un des villages médiévaux lesplus pittoresques et les mieux conservés d’Italie. Ici,entre les petites rues pavées, les nobles palais et lesvieilles églises, on ressent très fortement laprésence des traditions.Tous les étés, on y organise une festival demusique, théâtre et danse.
Une promenade à travers les ruelles médiévales donnepresque l’impression de remonter le temps. Au cœur duvillage, la piazza Vescovado est bordée par la cathédraleSan Michele, superbe exemple d’architecture arabo-normande, l’évêché et le séminaire. Parmi les palais lesplus caractéristiques, citons la Casa delle bifore, unexemple de demeure aristocratique du XVème siècle. A voirégalement, les ruines du château construit au IXème siècle.
Le bourg de Casertavecchia
oasis Bosco di San Silvestro
Protégée par le WWF,l’oasis comprend unemagnifique forêt de chênesverts, érables et
châtaigniers située dans leprolongement du Parc duPalais Royal. Elle occupe lazone de la Reale Tenuta diSan Silvestro, choisie parFerdinand IV pour y exercerses passions (la chasse etl’agriculture), sur le modèledes sites royaux européens.La forêt est peuplée depetits mammifères, de
quelques daims, dechevreuils et de plusieursespèces d’oiseaux.
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Église de l’Annunziata
La Vierge avec l’Enfant
129Cathédrale SanMichele
Terra di Lavoro
la Route des Vins en Terra di Lavoro
Elle unit des régions auxtraditions gastronomiquesrichissimes: Caserte,Aversa, Santa Maria Capua
Vetere et Sessa Aurunca, levolcan éteint deRoccamonfina et les reliefscalcaires de Massico.On y produit de nombreuxvins célèbres depuisl’Antiquité, mais aussi biend’autres produits protégés:la châtaigne deRoccamonfina, la pommeAnnurca, la mozzarella de
la pomme Annurca
La «reine des pommes» estproduite uniquement enCampanie, et sa culture seconcentre en particulier
dans la province deCaserte. Un des élémentstypiques de l’Annurca est samaturation à terre, sur lapaille. En automne, une fêtepopulaire est organisée àValle di Maddaloni enl’honneur de ce fruit.
bufflonne Dop et la provola fumée.
Le Capoue actuel se trouve à quelques kilomètresde Santa Maria Capua Vetere. A l’époque romaine,Casilinum – comme on l’appelait alors – n’étaitqu’un petit point d’abordage sur une anse duVolturne, mais la ville présente aujourd’hui demagnifiques exemples d’art médiéval, de palais etd’églises, ainsi qu’un important musée.
Enfermée à l’intérieur d’une longue enceinte fortifiée (XVIèmesiècle), Capoue conserve son empreinte médiévale, et enparticulier dans son centre antique, l’area palaziale (terraindes palais), autour des trois églises de fondation lombarde:San Michele in Corte, San Giovanni in Corte et SanSalvatore a Corte. Le Duomo (IXème siècle) présente unintérieur riche en peintures et sculptures de grande valeur.Mais le joyau de la ville est le Museo Campano, avec sarichissime documentation historique, artistique,archéologique et religieuse consacrée à la Campanie.Installé dans le palais Antignano (XVème), il est célèbre pourla collection des Matres Matutae, les Mères de Capoue, desstatues en tuf représentant des femmes assises tenant desenfants dans leurs bras, dédiées à la déesse de la fertilité(entre le Vème et le Ier siècles av. J-C) Le Musée abrite enoutre une collection d’épigraphes latines et du matérielarchéologique provenant de la Capoue romaine, ainsi quedes sculptures médiévales provenant de la Porte deFrédéric II de Souabe.
Non loin de Capoue, sur un plateau panoramiquedominant la grande plaine de Caserte, s’élève l’undes plus grands monuments médiévaux d’Italie: labasilique Sant’Angelo in Formis. Fondée au Xèmesiècle sur les restes d’un temple dédié à Diane, ellefut reconstruite en 1072 sur la volonté de l’abbé deMontecassino. L’intérieur, composé de trois nefs ettrois absides, est recouvert de fresquespolychromes: un cycle de peintures unique dans lesud de l’Italie.
130Ce vaste secteur de la province de Caserte présenteplusieurs lieux d’intérêt historique et artistique: desruines romaines de Santa Maria Capua Vetere, Calviet Sessa Aurunca aux vestiges médiévaux d’Aversa,Capoue et Sant’Angelo in Formis.
Fondée par les Normands, Aversa conserve unesuperbe cathédrale romane du XIème siècle abritantdes œuvres d’une grande qualité artistique.Intéressant également, l’ensemble de l’Annunziataavec son église baroque.Altera Roma, la «seconde Rome»: c’est ainsi queCicéron définit la Capoue antique, la cité des«délices» d’Hannibal, qui correspond aujourd’hui àSanta Maria Capua Vetere. Ses monumentsévoquent bien les fastes de son histoire:l’Amphithéâtre grandiose, le sanctuaire de Mithra, lacollégiale de Santa Maria.
L’Amphithéâtre construit sous le règne d’Auguste (Iersiècle ap. J-C) est le deuxième, en taille, après le Coliséede Rome. De forme elliptique, il était constitué, dans sapartie externe, de quatre étages décorés de statues etpouvait accueillir jusqu’à quarante mille spectateurs.L’arène est assez bien conservée, alors qu’il ne reste quequelques-uns des piliers et un arc latéral de l’Arcd’Hadrien, sous lequel passait la via Appia.Le sanctuaire (IIème-IIIème siècles ap. J-C) est un desmonuments consacrés au dieu perse Mithra les mieuxconservés. Il s’agit d’une longue salle rectangulairesouterraine. Dans le fond, on peut encore voir la fresque dudieu en train de tuer le taureau (IIème siècle ap. J-C).Le Duomo ou Collégiale de Santa Maria remonte au Vèmesiècle. La façade de l’édifice présente trois portails.L’intérieur, composé de 5 nefs, est porté par 51 colonnesantiques de forme et de pierre différentes, presque toutessurmontées de chapiteaux corinthiens. L’église conserved’importantes œuvres d’art.Le Musée Archéologique de l’antique Capoue possèdedifférents objets provenant du territoire de la cité romaine.Unique en son genre, le Musée des Gladiateurs seraparticulièrement apprécié des plus jeunes.
voyageurs célèbres
Il y avait à Capoue un magnifique amphithéâtre dont on peutencore admirer les ruines; car ce fut Capoue, la ville civiliséepar excellence, qui inventa les combats de gladiateurs.Alexandre Dumas, 1857
Basilique Sant’Angeloin Formis
Les Mères de Capoue
Museo Campano
Amphithéâtre de SantaMaria Capua Vetere
Détail de l’abside de la basilique de Sant’Angelo
in Formis
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On trouve, non loin de Calvi Risorta, les vestigesde Cales. Ancien carrefour de populations (Aurunci,Etrusques, Latins, Samnites), elle devint célèbre àl’époque moderne pour la fabrication d’outilsagricoles. Outre la cathédrale romane de SanCasto, on pourra visiter les vestiges romains, eten particulier les Thermes Centraux du Ier siècle av.J-C et le Théâtre du Ier siècle av. J-C.
A la frontière entre la Campanie et le Latium, SessaAurunca est l’antique cité des Aurunci. Entrevergers et oliveraies, elle a conservé de précieuxtémoignages de son glorieux passé.
Le Duomo, de style roman, remonte au XIIème siècle. Al’intérieur, on pourra admirer de belles mosaïques et descolonnes d’origine romaine. Le château des doges,construit pendant la domination lombarde sur les ruinesd’un édifice romain, puis agrandi par les Souabes, estaménagé en musée et conserve les vestiges desnécropoles, des temples et des villas romaines de l’antiqueSuessa.Aux limites du centre, on peut voir ce les ruines duThéâtre romain (Ier siècle av. J-C), entouré d’uncryptoportique du Ier siècle ap. J-C. A côté du Théâtre,des vestiges relativement importants de thermes. Agréable,la promenade au Pont degli Aurunci, sur la route quiunissait Sessa à la Via Appia près de la côte. Cet antiqueviaduc fut construit sur 21 arcades entre le Ier et le IIèmesiècles ap. J-C.
Du côté de Caserte, beaucoup d’autres localités detradition culturelle très ancienne ont su valoriser lepatrimoine historique de leur territoire: Maddaloni,avec le Musée Archéologique de l’Antica Calatia(dans le joli Pavillon des ducs Carafa); Teano, unterritoire riche en témoignages architecturaux, avecle Musée Archéologique de Teanum Sidicinum(dans un magnifique édifice de style gothique tardifdu centre historique); Succivo, avec le MuséeArchéologique de l’Agro Atellano.
les rites de la SemaineSainte à Sessa Aurunca
Les rites de la SemaineSainte de Sessa Auruncasont des moments trèsintenses de religiosité
populaire, vécus par lacommunauté toute entière.Chacun a son rôle à jouerdans les processions desMystères de la Passion oudans les groupes de laDéposition du Christ et dela Vierge de douleur: lesplus jeunes, avec lesencensoirs, les petites filleshabillées en anges, les
hommes encapuchonnés etles femmes «endeuillées».
Église de l’Annunziataà Aversa
Théâtre romain de Teano
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Le Duomo de SessaAurunca
Cathédrale de SanPaolo d’Aversa
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Dans cette région, l’autre pôle du tourisme est lamagnifique côte Domitienne (litorale domizio),célèbre pour ses kilomètres de plages de sable.Le paysage, fait de dunes et de pinèdes, se déroulele long de l’antique Via Domiziana, au nord-ouest deNaples. Toute la zone, à forte vocation touristique,est dotée d’hôtels, de pensions et de campings. Trèsfréquentée en été, en particulier par les familles avecenfants et par les jeunes, elle est également trèsagréable hors saison.Il s’agit d’une terre aux grands espaces et pleine deressources: une mer calme, une nature préservée (laRéserve Naturelle Foce Volturno et Costa di Licola etle Parc Naturel Régional Roccamonfina-Foce delGarigliano).
Au Nord de Naples, on rencontre, le long de la ViaDomiziana, toute une série de localitésintéressantes: Licola pour commencer, connue pourses plages spacieuses et tranquilles. Face à la mer,la jolie pinède est équipée de logements etd’installations sportives.Marina di Varcaturo s’est développée à partir desannées 50. Elle est aujourd’hui une des stationsprivilégiées des jeunes pendant la saison estivale.Les plages sont spacieuses et équipées: piscines etpossibilité de pratiquer des activités sportives.Sur le lac Patria, le souvenir de l’antique petite citéde Liternum se perpétue à travers les vestiges duForum, du Temple, de la Basilique et du Théâtre.Un peu plus loin, on arrive à la tour de Patria et aucomplexe balnéaire de Marina di Lago Patria.
La Côte Domitienne: de Licola à Baia Domizia
le Parc Régional de Roccamonfina
Le Parc Régional deRoccamonfina et Foce delGarigliano comprend lazone montagneuse du
volcan éteint deRoccamonfina et celle del’embouchure du Gariglianoqui marque la frontière entrela Campanie et le Latium.Le volcan, recouvert deforêts, présente un diamètrede plus de15 km. Lessentiers qui le gravissentsont particulièrementagréables et suggestifs.
La zone comprise entre Villagio Coppola (où setrouve un terrain de golf à 18 trous) et Mondragoneattire chaque année des milliers de touristes pour labeauté de son littoral: près de l’embouchure duVolturne, se trouve Castel Volturno, centrerenommé pour la production de mozzarella debufflonne, puis Mondragone, une petite ville trèsanimée. Pour des vacances consacrées à la détente,on choisira Bagni di Mondragone, avec sesthermes qui tirent leur nom de Sinuessa, la colonieromaine célèbre pour ses eaux chaudes.Au centre du golfe de Gaète, peu avant l’embouchuredu Garigliano, se trouve enfin la Baia Domizia, unebelle oasis touristique caractérisée par une joliepinède et un sable fin.Tout au long de la Côte Domitienne, le visiteur peutcompter sur de grandes plages de sable, idéalespour les enfants, dotées d’installations sportivespour la pratique du deltaplane, de la plongée, dugolf, du ski de mer… Les établissement balnéairessont très fréquentés et le soir, les bars et cafésdeviennent un lieu de rencontre pour les jeunes.Caractéristique de la région domitienne, laproduction de mozzarella de bufflonne. On pourraainsi visiter une des nombreuses fromageriessituées entre Mondragone et Castel Volturno, pourassister à la fabrication de la mozzarella selon desméthodes artisanales.
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Réserve du lacFalciano
Troupeau de bufflonnessur la Côte Domitienne
au royaume de la Bufflonne
La mozzarella produite àpartir de lait entier debufflonne est la plus célèbreet surtout la plus appréciée
des mozzarellasD’origine très ancienne, lamozzarella tire son nom dumoment ou le caillé, aprèsavoir été étiré, est coupé(«mozzato» en italien).La plupart des élevages debufflonnes se trouvent dansla province de Caserte,entre Aversa etMondragone, et dans la
plaine du Sele.La mozzarella de bufflonnede Campanie se reconnaît àson label Dop, garantie dequalité pour leconsommateur.
voyageurs célèbres
La baie bleutée semble emprunter l’azur du ciel au furet à mesure qu’elle s’étend vers l’horizon; les bateauxet les innombrables barques apportent de l’animation etde la variété à la scène.A.J. O’Reilly 1884
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L’embouchure du Volturno
Les produits du terroir sontnombreux et de grandequalité: de l’huile dePiedimonte Matese aux
Horizons de crêtes montagneuses, roches abrupteset gorges profondes, sommets majestueux quiavoisinent les deux mille mètres d’altitude: leMatese, synthèse de nature merveilleuse etpréservée, d’art et de traditions profondémentancrées, un territoire immense entre vallées, lacs,rivières et montagnes où se succèdent les petitsvillages enchanteurs, perchés au sommet descollines boisées.
Beaucoup d’itinéraires sont possibles pour découvrirle merveilleux Parc Régional du Matese. Certainsempruntent d’anciens sentiers à travers despaysages magiques, des bourgades fortifiées, deschâteaux médiévaux, permettant ainsi d’allier leplaisir de la marche à la visite des lieux les plusintéressants de la région; d’autres mènent dans lesforêts de hêtres et de chênes, ou sur les vastesplateaux parsemés d’étangs, ou à travers lessommets majestueux, ou encore jusqu’aux sitesnaturels du lac du Matese, de la vallée de l’Enfer,de la rivière Lete, des Grottes de Canto, desgorges du Quirino (le plus grand canyon d’Italie).D’autres parcours sont conçus pour les touristesdésirant un contact direct avec la nature: randonnéesà pied ou à cheval, birdwatching, VTT, cross,enduro, spéléotourisme, free climbing, mais aussideltaplane et parapente.
Les centres principaux de la région sont situés encouronne autour du massif du Matese. Le plusgrand est Piedimonte Matese, porte naturelle duParc. Point de départ idéal pour d’intéressantesexcursions vers les lacs de la zone, sur les sentiersde randonnée, il conserve également un vastepatrimoine d’art.
Le Matese
produits du Matese
oignons d’Alife.Les vins locaux nemanquent pas non plus, parexemple le Pallagrello.Et puis les collines et lesmontagnes du Matese sontun terroir idéal pour leschampignons et les truffes,aussi bien noires queblanches, les fruits desbois, le miel et les
châtaignes. Très bonneproduction de fromages,comme le pecorinolaticauda.
À Castello del Matese, on peut admirer des toursmédiévales très pittoresques et déguster desproduits typiques de la cuisine locale, tout encontemplant le merveilleux panorama d’un éperonqui domine la Valle del Volturno. San Gregorio, aucœur du massif, est une station climatiquerenommée. Letino, avec son très joli château, à prèsde mille mètres d’altitude, donne sur le lac du mêmenom. Les autres localités du Matese ont aussiconservé quelques vestiges intéressants de leurpassé: châteaux, couvents et bourgs médiévauxsurprendront le visiteur à Prata Sannita, GioiaSannitica, Sant’Agnelo d’Alife.Les passionnés de ski pourront profiter des pistesde décembre à avril, en particulier à Bocca dellaSelva. Nous signalons en outre un joli circuit de skide fond à Monte Orso.
Redescendus en plaine, on ne manquera pas devisiter Alife: au pied du massif dans la vallée duVolturno, la petite ville a maintenu sa structureurbaine enfermée à l’intérieur des épais mursd’enceinte de l’antique cité romaine.
Mais le Matese n’est pas fait uniquement d’histoireet de nature… Le Matese est aussi une terre detraditions et de métiers anciens: céramiqueartisanale et céramique d’art, travail du bois, ducuivre et du fer forgé, musique populaire, chants,fables, outils de travail, costumes traditionnels…Un grand choix d’hôtels, de pensions et dechambres d’hôtes sont à la disposition despersonnes désireuses de séjourner quelques joursdans le Parc. A goûter absolument, la délicieusecuisine régionale aux saveurs simples etauthentiques.
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Le massif du Matese
Lac du Matese
Parc Régional du Taburno
Camposauro
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voyageurs célèbres
Rarement on trouvera ailleurs une pareille magie.Johann Gottfried Seume, 1802
voyageurs célèbres
Tout au long du voyage, j’ai tenté de persuader le conducteur de m’indiquer lelieu où pousse le noyer sous lequel se réunissaient les sorcières pour célébrerleur sabbat… Il finit par m’avouer qu’il savait que beaucoup de vieilles femmesdes environs connaissaient parfaitement l’existence du noyer et que des amis àlui avaient même entendu voler les sorcières sur leur manche à balai.Henry Swinburne, 1783
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Vue du Sannio
Bénévent et le Sannio
Terre d’histoire millénaire, de légendes et detraditions antiques, le Sannio allie un solidepatrimoine artistique à une nature préservée et demagnifiques paysages: les âpres massifs desApennins, les collines ponctuées de vignes etd’oliviers, les vallées verdoyantes.Bénévent n’est pas la seule ville digne d’intérêt:toutes les localités du Sannio, grandes et petites,méritent d’être visitées pour leur beauté artistique etnaturelle. Cette région est par ailleurs fortementimprégnée du souvenir des anciennes populations:Grecs, Samnites, Romains et Lombards.Sa valeur historique et ses richesses naturellesrendent inoubliable toute visite dans la région.Inoubliable aussi, le goût de l’extraordinaire cuisinelocale, révélée par des itinérairesœnogastronomiques. Le Sannio compte un grandnombre de fermes auberges et de restaurants detoutes catégories, où le visiteur pourra dégustertoutes les spécialités de la gastronomie locale. Lesfêtes populaires se succèdent tout au long del’année, dans des villages comme Solopaca, quidonne son nom au célèbre vin Doc, San Marco deiCavoti, patrie du nougat croquant, pour n’en citerque quelques-uns.
Ente Parco Regionale del Taburno-Camposauropiazza Vittorio Veneto, 1Cautanotel. 0824 973061www.parcotaburno.it
Cerreto Sannita Museo Civico e della Ceramica - corso Umberto I tel. 0824 815211
Pietraroja Parc Géopaléontologique pour réserver les visites, tél. 0824 868253 ou la municipalité de Pietraroja tél. 0824 868000
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Ente Provinciale per il Turismo di Benevento via Nicola Sala 31tel. 0824 319911/319920 www.eptbenevento.it
BeneventoMuseo Provinciale del Sannio chiesa di S. Sofiapiazza S. Sofia tel. 0824 21818 Museo Diocesano piazza Orsini tel. 0824 22752 Teatro Romano piazza P. Telesino tel. 0824 47213
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à ne pas manquerArc de Trajan, BénéventSanta Sofia, BénéventSant’Agata dei GotiCerreto SannitaGuardia SanframondiParc Géopaléontologique de Pietraroja
sannio en 1 jourBénéventSant’Agata dei Goti
sannio en 3 joursBénéventSant’Agata dei GotiCerreto SannitaMontesarchioSolopacaGuardia SanframondiSan Lorenzello
art et archéologieArc de Trajan (Bénévent)Église Santa Sofia (Bénévent)Musée du Sannio (Bénévent)Théâtre romain (Bénévent)Sant’Agata dei GotiTelesia
nature et parcsParc Naturel Régional du Taburno-CamposauroParc Naturel Régional du PartenioParc Géopaléontologique de Pietraroja
pour les jeunesBénéventParc Géopaléontologique de Pietraroja
Sant’Agata dei Goti
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shoppingNougat de Bénévent et de San Marco dei CavotiLiqueursVins
en vacances avec les enfantsArc de Trajan (Bénévent)Château de MontesarchioCollection de papillons duchâteau médiéval (GuardiaSanframondi)Musée des horloges de tour(San Marco dei Cavoti)
Parc Géopaléontologique de Pietraroja«Parc des Dinosaures» de San Lorenzello
saveurs et arômesLiqueur de noix “Nocino”Liqueur Strega («Sorcière»)Huile d’olive extra-viergeColline BeneventanePecorino laticauda sannitaJambon de PietrarojaNougat de Bénévent et de SanMarco dei Cavoti
thermes et bien-êtreSan Salvatore TelesinoTelese Terme
vinsGuardiolo DocSannio DocSolopaca DocTaburno Doc
Les origines de Bénévent, la légendaire «cité auxsorcières», remontent à la nuit des temps.La cité samnite Maloentum fut rebaptiséeBeneventum («bon vent») par les Romains, ensouvenir de la victoire contre le roi d’Épire, Pyrrhus.Plus tard, elle subit les influences des Lombards,des Angevins et du pouvoir pontifical. Mais cetteterre conserve fortement son caractère d’origine,qu’elle doit peut-être aux anciens guerrierssamnites.Prise par les Goths en 450 ap. J-C, Bénévent tombeensuite aux mains des Lombards (571) qui fondentalors le célèbre Duché de Bénévent. Après l’an Mil,la ville devient possession pontificale jusqu’à l’Unitéitalienne.
Le symbole de la ville est le magnifique Arc deTrajan, édifié au début de la Via Traiana sur le trajetBénévent-Brindisi. D’une hauteur de 15 mètres, il estresté intact, avec ses décors sculptés célébrant leshauts faits de l’empereur. Autre vestige de l’époqueromaine, l’imposant Théâtre (IIème siècle ap. J-C)accueille en été une série de concerts et despectacles.Fondé sous la domination lombarde (VIIème siècle)puis complètement reconstruit, le Duomo aconservé, de son aspect d’origine, la façade et lecampanile.Le monument le plus fantastique reste l’égliseSanta Sofia, un véritable chef-d’œuvre du MoyenAge construit par les Lombards au VIIIème siècle.Bâtie sur un plan singulier, elle est portée par despiliers et des colonnes (d’origine romaine), etcaractérisée par un ensemble enchevêtré de voûteset d’arcs. Superbe, le cloître de la première moitiédu XIIème siècle.
Installé dans le monastère de Santa Sofia, le MuséeProvincial du Sannio est l’un des plusremarquables de Campanie. La sectionarchéologique contient du matériel préhistorique,des céramiques grecques et italiques, des sculptureségyptiennes provenant d’un temple consacré à Isis,des statues gréco-romaines; et une collection depièces de monnaie allant de l’époque de la GrèceAntique à celle du Duché de Bénévent. La sectionmédiévale, avec ses pièces d’orfèvrerie, ses armes,ses outils et ses sculptures, est très riche, de mêmeque la section consacrée à l’Art, avec des œuvresallant de l’époque baroque au XXème siècle. Situéedans la magnifique Rocca dei Rettori, un châteauconstruit en 1321, la section historique évoque lepassé et les traditions du Sannio. En plein cœur dela ville, le musée Arcos «Arte ContemporaneaSannio» est installé dans les souterrains du palaisde la préfecture; dans le jardin de l’ancien couventde San Domenico, l’Hortus Conclusus, unensemble d’œuvres sculptées de Mimmo Paladino,évoque un passé mythique.En été, la ville accueille un important festival quirassemble des événements musicaux, de spectaclesde prose et de danse, des expositions, des congrès,des ateliers, organisés dans différents lieuxhistoriques du centre de la ville..
Bénévent
les sorcières de Bénévent
La légende raconte qu’ilpoussait, dans les environsde Bénévent, un noyerséculaire, sous lequel les
sorcières venaient se réuniravant de s’envoler à chevalsur leurs manches à balai.La sorcière («janara» endialecte local) est la dernièrereprésentante d’une formede paganisme agreste: lalégende des sorcièresrappelle peut-être aussi lespersécutions tragiques desfemmes «savantes».
les produits typiques
Le nougat de Bénévent estconnu depuis le temps desRomains. Le nougatcroquant recouvert de
chocolat est une spécialitéde San Marco dei Cavoti.Les liqueurs de Bénéventsont renommées: la Strega(sorcière), liée à un célèbreprix littéraire et le Nocino,préparé à partir des noix deBénévent cueillies le jour dela Saint Jean. La régionpossède deux huiles d’oliveextravierges Dop: la
«Sannio Caudino Telesino»et la «Colline Beneventane».Parmi les fromages et lacharcuterie, citons lePecorino de brebisLaticauda et le jambon dePietraroja.
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Arc de Trajan à Bénévent
HortusConclususde MimmoPaladino
à Bénévent
Église Santa Sofia de Bénévent
voyageurs célèbres
Nous touchions à la voie Appienne, la plus belle desvoies antiques... Arrivé ou nous nous trouvions, elles’elançait vers Bénévent, et s’en allait mourir à Brindes:ce fut cette route qu’Horace suivit dans son poetiquevoyage.Alexandre Dumas
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le Parc NaturelRégional du Taburno-Camposauro
Le Parc doit son nom aumassif des monts Taburno (1934 mètres) et Camposauro,dont le profil, associé à celui
du mont Pentime, rappellecelui d’une femme couchée,d’où le surnom évocateur de«la dormeuse du Sannio».La zone est truffée de petitesvallées magnifiques:Caudina, Telesina,Vitulanense et la vallée del’Isclero avec des bois dechênes, de châtaigniers et dehêtres.
C’est dans la Vallée Caudina, à proximité d’Arpaia,qu’en 321 av. J-C, les Samnites infligèrent auxRomains une humiliante défaite.La localité la plus importante est Sant’Agata deiGoti. Accrochée à un éperon rocheux dominant unfantastique paysage, cette gentille bourgade amaintenu tout son charme d’origine.
Bâti sur les vestiges de Saticula, cet ancien village samniteest devenu ensuite une colonie romaine, son nom actuelremonte au VIème siècle ap. J-C, lorsqu’une colonie deGoths vint s’y établir. Le temps semble véritablement s’êtrearrêté et l’atmosphère du centre historique, entre églises,couvents et palais aristocratiques, immuable depuis dessiècles. A voir absolument, le château des Ducs, d’originenormande, et le magnifique Duomo (Xème siècle) quiconserve des vestiges de son ancien sol en mosaïques etdes fresques dans la crypte. L’église San Menna (XIIIèmesiècle) présente l’aspect des premiers temples chrétiens etdes restes de mosaïques. L’église de l’Annunziata, avec sonriche portail XVIème et le panneau de l’Annonciation, œuvrecatalane du XVème siècle.
Montesarchio, l’antique Caudium, est un célèbrecentre samnite, avec un château du XVème siècle.Sous le règne des Bourbons, la citadelle devint uneprison politique pour les partisans de l’Unitéitalienne.Vitulano est le point de départ d’excursions dans lesbois du Parc Régional du Taburno-Camposauro. Avoir, l’ermitage San Menna et le complexe de la SS.Trinità (milieu du XVIème siècle), avec un campanilede style vanvitellien.Un peu plus loin, c’est Solopaca, le centre viticolele plus important de la vallée de la rivière CaloreIrpino. C’est là que l’on produit le vin Doc le plusancien de la province de Bénévent. En septembre setient la Fête du raisin, et le jour de la Saint Martin(11 novembre), la Foire du Vin Nouveau.Non loin du palais ducal, on peut encore voir lesmurs en opus reticulatum d’un petit temple romain,dit «Maison des Fées».
La Vallée Caudina
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voyageurs célèbres
Le vin Aglianico vient du Royaume de Naples,où l’on fait un bon Greco.Sante Lancerio (sommelier du Pape Paul III), 1559
la Route des Vins etdes produits typiquesTerres des Samnites
La province de Bénéventconstitue une destinationobligatoire pour le touristepassionné d’oenogastronomie.
La viticulture pratiquée surce territoire produit rien demoins que six Doc(l’équivalent italien desAOC), considérées commeappartenant aux meilleursvins italiens: l’Aglianico delTaburno, le Taburno, leGuardiolo, le Sannio, leSant’Agata dei Goti et leSolopaca.
La route des caves, vignobles et restaurants typiques se faufile entre les collines verdoyantes et plantées de vignes et d’oliviers, constellées d’églises, de petites bourgades et de châteaux médiévaux.
Sant’Agata dei Goti
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Morcone
La Vallée Telesina tire son nom de la petite ville deTelese, l’antique Telesia, connue pour sesétablissements thermaux. Les eaux thérapeutiques etla végétation luxuriante en font le lieu idéal pour desvacances consacrées à la détente et au bien-être.Les vestiges de la cité romaine (fortifications,portes, rues pavées) peuvent se visiter au fil debelles promenades dans les environs. Autre joyaudu Sannio, Guardia Sanframondi est une bourgademédiévale perchée sur une colline plantée devignes, d’oliviers et d’arbres fruitiers. On pourramonter jusqu’au château bâti au VIème siècle etfortifié en 1100, pour admirer le magnifiquepanorama.Cerreto Sannita est une ravissante petite ville,célèbre dans le monde entier pour son antiquetradition de céramiques, dont l’histoire estaujourd’hui retracée dans une Expositionpermanente sur la céramique antique et moderne.Remarquables, la cathédrale et l’église paroissialeSan Martino, toutes deux du XVIIIème siècle, de stylerococo. Cerreto Sannita est également une portevers le massif du Matese.Cusano Mutri est un petit village médiéval établitout autour du château, avec ses maisons blanches àpic sur la vallée, célèbre pour ses excellentschampignons, mis à l’honneur en automne par desfêtes populaires. Morcone apparaît comme unagréable village de montagne, une cascade demaisons le long du Mont Mucre.A proximité du centre de Pietraroja (dont on nemanquera pas de goûter le célèbre jambon), on peutvisiter le Parc Géopaléontologique où ont étérecueillis des restes de fossiles, animaux etvégétaux, datant de 200 millions d’années. Tout lemonde se souvient encore de l’année 1993, lorsquel’on retrouva le fossile d’un petit dinosauresurnommé Ciro. A San Lorenzello, un parc avecdes dinosaures reconstitués grandeur natureenthousiasmera les plus petits.
La région qui s’étend au nord-est de Bénévent estune oasis de monts, de collines verdoyantes et devallées sillonnées de rivières.C’est le lieu idéal pour ceux qui souhaitent passerquelques jours dans une atmosphère recueillie etspirituelle, dans des centres particulièrementappréciés par les pèlerins. Des milliers de fidèles serendent ainsi chaque année en pèlerinage àPietrelcina, village natal de Padre Pio. Il estpossible de visiter l’humble maison du saint etl’orme de Piana Romana auprès duquel il aimaitaller se recueillir.Pesco Sannita est un ancien fief féodal baigné parla rivière Tammaro. Le centre historique estcaractérisé par les décorations en pierre sculptée,par les arcs des portails des escaliers. L’égliseXIXème San Salvatore conserve, dans un cercueil debois et de cristal, le corps de sainte Réparate,martyre du IIIème siècle. A voir également, l’égliseXVIIème de la Madonna dell’Arco et la chapelle deSan Giuseppe, avec son autel recouvert demajoliques. Sur une colline, dans le haut bassin duTammaro, San Marco dei Cavoti est la patrie dudélicieux nougat croquant recouvert de très finchocolat, inventé ici en 1891. Le bourg typiquementmédiéval est enfermé dans des murs d’enceintepercés de portes.Localité le plus importante du Fortore, SanBartolomeo in Galdo bénéficie d’une jolie positionau milieu des bois. A voir, le Palazzo Martini destyle Renaissance et l’église San Bartolomeo, avecdeux intéressants portails et une rosace en stylecatalan.
La Vallée Telesina et la Vallée du Fortore
le dinosaure de Pietraroja
Le petit Ciro (ScypionyxSanniticus est son nomscientifique) est le premierdinosaure retrouvé en Italie
et l’un des mieux conservés au monde avec tous ses organes internes et les fibres de ses muscles parfaitement visibles. Né il y a 110 millions d’années, Ciro, qui mesure 60 cm, était un jeune dinosaure à peine sorti de l’œuf.
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Ciro, le dinosaure de Pietraroja Pietrelcina
les rites de GuardiaSanframondi
A Guardi Sanframondi sedéroulent, tous les 7 ans aumois d’août, les rites depénitence à l’occasion del’Assomption. Ils
s’accompagnent deprocessions où certainsfidèles défilent la têtecouronnée d’épines, d’autres,encapuchonnés se flagellentle corps, tandis que desjeunes gens revêtent descostumes inspirés depersonnages de la bible. Lamanifestation attire une foulede touristes et de chercheurs.La prochaine manifestationse tiendra en 2010.
voyageurs célèbres
Bénévent révèle toute son histoire à qui sait ladéchiffrer; restes de murs samnites, grandsmonuments romains, la citadelle médiévale, lepont sur le Calore dont parlait Dante…Guido Piovene, 1951
le frère de Pietrelcina
Padre Pio (FrancescoForgione, 1887-1968) vit lejour à Pietrelcina. En 1916,il entra au couvent de San
Giovanni Rotondo (Foggia),et y resta jusqu’à sa mort. Il reçut le don de latransverbération et lesstigmates ne le quittèrentpas pendant cinquante ans.Le phénomène attira unefoule de fidèles. En 1940, lefrère fit édifier une œuvregrandiose: la «Maison duSoulagement de la
Souffrance». En 2002, il futcanonisé par le Pape Jean-Paul II.
Coupole de la cathédralede CerretoSannita
voyageurs célèbres
Pietrelcina… je m’en souvienspierre par pierre – je laconserverai comme la pupillede mes yeux.San Pio da Pietrelcina, 1918
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voyageurs célèbres
En vérité, le vin Greco était tellementprécieux que lors des banquets, iln’était servi qu’une seule fois.Pline le Vieux, Ier siècle ap. J-C
Conza della Campania, le lac
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Avellino et l’Irpinia
Recouverte d’un manteau de forêts, la «verte Irpinia»est, d’un point de vue environnemental, l’une desplus belles et des plus riches terres d’Italie. Parcs etoasis naturelles, monts, plateaux, sources, grottes,lacs, rivières, cascades, forêts… La magie descouleurs et des parfums invite le visiteur à sepromener dans cet environnement préservé, le longd’itinéraires fabuleux à travers les monts, les coursd’eaux et les vallées.Au fur et à mesure que l’on découvre l’Irpinia, unpatrimoine culturel et artistique se révèle aussiparmi les merveilles du paysage. Etrusques, Grecs,Romains, Goths, Lombards… En plus de trois milleans, beaucoup de peuples ont traversé ces terres etleur souvenir survit aujourd’hui dans les vestigesromains, les catacombes, les ruines lombardes etles monuments baroques. En Irpinia, chaque centreurbain a quelque chose à raconter. L’Irpinia estégalement célèbre dans le monde pour sa traditionviticole des plus glorieuses car c’est la terre des vinsDocg (sorte de super AOC) Taurasi, Greco di Tufo etFiano. L’Œnothèque régionale des vins d’Irpinia aété récèmment instaurée dans le Château de Taurasiet se propose comme un pôle promotion et dedévelopement du terroir et de ses vins, ainsi quecomme point d’accueil et d’information pour elsvisiteurs.Ces vins exaltent au mieux les saveurs typiques dela gastronomie locale faite de produits de qualité etde recettes traditionnelles. Auberges, restaurants,dont certains très renommés, conjuguent la passionde la gastronomie avec l’expérience et l’innovation.L’offre hôtelière est vaste et variée: hôtels, pensions,chambres d’hôtes.
Ente Provinciale per ilTurismo di Avellinovia Due Principati 32/AAvellinotel. 0825 747321www.eptavellino.it
Provincia di AvellinoAssessorato al Turismo corso Vittorio Emanuele, 44Avellino tel. 0825 790469
Ente Parco Regionale del Partenio via Borgonuovo 1Summonte (AV)tel. 0825 691166www.parcopartenio.it
Atripalda Palazzo dell’ex Dogana dei Granipiazza Umberto I tel. 0825 626586
AvellinoMuseo Irpinocorso Europa
Museo Zoologico via F. Petronelli 8 tel. 0825 781249
Mirabella EclanoSite archéologique Antica Aeclanumvia Nazionale delle Puglie(localité Passo di Mirabella)tel. 0825 449175
Montevergine Museo Abbaziale diMontevergine e Mostrapermanente dei presepiSantuario di Monteverginetel. 0825 72924/73424www.montevergine.org
Sant’Angelo dei LombardiMuseo dell’Abbazia del Goletocontrada S. Guglielmotel. 0827 24432
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la Route des vins et dessaveurs d’Irpinia
Entourée de vignobles, laprovince d’Avellino offredes vins de réputationinternationale tels que le
Taurasi, le roi des rouges,le Greco di Tufo et le Fiano,deux vins blancs au parfumincomparable.Il s’agit de trois productionsde très grande qualité, lesseules Docg du sud de l’Italie.L’itinéraire part d’Avellino etse déroule entre les valléesdu Sabato et du Calore, lelong de la Via Appia. Entre
les collines recouvertes de vignes, d’oliviers et d’arbres fruitiers, le territoire recèle de nombreux vestiges des civilisations qui se sont succédées au fil des siècles: fortifications lombardes, châteaux normands, architectures Renaissance.
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tel. 0825 790733
à ne pas manquerMusée d’Irpinia, AvellinoSanctuaire de MontevergineCollégiale de SolofraBasilique de l’Annunziata,Prata di Principato UltraFouilles d’AeclanumAbbaye de San Guglielmo al Goleto
irpinia en 1 jourAvellinoSanctuaire de Montevergine
irpinia en 3 joursAvellinoSanctuaire de MontevergineSant’Angelo dei LombardiMirabella EclanoParc Archéologique de Conza
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art et archéologieCentres historiquesd’Avellino, Sant’Angelo dei Lombardi, MirabellaEclanoMusée Provincial de l’Irpiniaà AvellinoSanctuaire de Montevergine
nature et parcsParc Régional du Partenio et Alta IrpiniaParc Natural Régional des Monts Picentini
pour les jeunesLac LacenoMont Terminio
Le lac Laceno
shoppingDentelles et broderiesObjets en marbreTravaux de rempaillageTravaux de marqueterieVins et produits typiques
en vacances avec les enfantsChâteau de GesualdoChâteau Lancellotti (Lauro)Lac LacenoOasis du Mont Polveracchioet Valle della CacciaOasis du Lac de Conza
saveurs et arômesChâtaignes, pommes,noisettesChampignons et truffesPecorino et caciocavalloVins Docg Fiano di Avellino,Greco di Tufo, Taurasi
thermes et bien-êtreThermes antiques de SanTeodoro, Villamaina
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Avellino, le chef-lieu, se trouve dans un splendidecadre naturel, entouré par les Monts Picentini. Lecentre présente un aspect moderne mais on y trouved’intéressants édifices historiques tels que leDuomo caractérisé par une belle façade néo-classique et à l’intérieur, des tableaux du XVIème etune splendide crypte romane. Majestueux, lecampanile est construit à partir de matériauxantiques. Le symbole de la ville est la Tour del’Horloge de style gothique (40 mètres), piazzaAmendola. Parmi les autres monumentscaractéristiques, citons la Fontaine deBellerofonte (XVIIIème), dessinée par CosimoFanzago, et les ruines du château lombard.
Le Musée d’Irpinia rassemble les vestiges archéologiquesde la province. Les différentes sections (archéologie,Renaissance, art moderne) contiennent de véritables chefs-d’œuvre tels que les vestiges de l’antique Abellinum, dontune magnifique mosaïque; l’intéressante reconstruction dela riche tombe d’un chef de tribu de Mirabella Eclano,enterré avec son chien; les statues en bois du Sanctuaire dela Méphite dans la vallée de l’Ansanto; des céramiques, desporcelaines, des tableaux de l’Ecole Napolitaine des XVIIème,XVIIIème et XIXème siècles, et une superbe crèche napolitaineXVIIIème.
Du haut du massif du Partenio (1270 mètresd’altitude), le Sanctuaire de Montevergine dominetoute la ville d’Avellino. C’est le sanctuaire marial leplus célèbre et le plus visité du sud de l’Italie.Sur la route du sanctuaire, Mercogliano apparaîtdans un cadre pittoresque de montagnes et decollines. Outre les beautés architecturales, on peutadmirer le magnifique panorama qui va jusqu’augolfe de Naples. C’est là que se trouve l’Abbaye de Loreto, œuvre grandiose réalisée par Domenico
Avellino, Mercogliano et le Sanctuaire de Montevergine
le tremblement de terrede 1980
En 1980, l’Irpinia futdévastée par un terribleséisme: un grand nombrede personnes y perdirent la
vie et les destructions furenténormes sur tout leterritoire. La population,tenace et travailleuse, acependant réussi à faireresplendir à nouveau toutesles beautés de cette terre.
Antonio Vaccaro (XVIIIème), riche en œuvres d’art etdocuments historiques, avec un cloître enchanteur(des concerts y sont organisés en été) et unebibliothèque contenant des parchemins, des bullespapales, etc.Non loin de Mercogliano, on pourra faire un petitdétour pour découvrir le Bourg Médiéval de CapoCastello et les vestiges de son château normand.
De Mercogliano, on parcourra la route panoramique,à moins de prendre le funiculaire, jusqu’au célèbreSanctuaire de Montevergine, juste en dessous dusommet du Mont Partenio, situé dans unmerveilleux paysage boisé.
Le sanctuaire fut fondé en 1124 sur les restes d’un templeconsacré à la déesse Cybèle. Chaque année, deux millionsde pèlerins montent pour rendre hommage à la Vierge noirereprésentée sur un tableau du XIIIème siècle. Le pèlerinageconnaît ses instants les plus intenses aux mois de mai,août, septembre et à l’occasion des fêtes de la Pentecôte,du 15 août, et de la nativité de Marie. Importanteégalement, la fête de San Guglielmo da Vercelli, lefondateur de l’église (25 juin). Les fidèles montent jusqu’ausanctuaire à pied ou sur des chars ornés de fleurs et deguirlandes, au son de musiques traditionnelles.Si le monastère et l’hôtellerie sont caractérisés par deslignes sobres, l’intérieur de la nouvelle basilique (1952-1961) est au contraire somptueusement décoré. Dans lepresbytère se trouve le trône monumental sur lequel a étédéposé le panneau représentant la Vierge noire deMontevergine (fin XIIIème).Au fond des nefs latérales, on accède à la «vieille église».Gothique à l’origine, elle fut refaite au XVIIème siècle etconserve un précieux patrimoine d’œuvres d’art. Dans leMusée annexe, on pourra observer des monumentsfunéraires et une exposition permanente de crèches, duXVIIIème siècle à nos jours.
hospitalité au couvent
Le Sanctuaire deMontevergine offrel’hospitalité dans l’hôtellerieà des groupes ou à des
personnes seules. Les hôtesont alors la possibilité deprofiter du programmeculturel organisé par lesmoines et de goûterl’excellent miel et lesfameuses liqueurs à based’herbes. Les femmesseront hébergées dans lecouvent des Bénédictines,dans une villa du XVIIIème.
En Irpinia toujours, lecouvent de San Francesco,à Montella, le monastèredes sœurs de Santa Luciadi Serino, et l’abbaye duGoleto offrent égalementdes possibilitésd’hébergement.
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voyageurs célèbres
… la Campanie, exceptionnelle pour la culturede la vigne.Pline le Vieux, Ier siècle ap. J-C
“à la montemaranese”
Le Carnaval le plus animé estcelui de Montemarano, à l’Estd’Avellino, au pied des MontsPicentini. Depuis des siècles,
les habitants se déguisentet se lancent dans unedanse effrénée au rythmefrénétique de la «tarantellaMontemaranese», la plusoriginale et la plus complexede toutes: plus de trois millepersonnes font alors la fête,dans un crescendo de danses,musiques, cortèges etbatailles de confetti.
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produits typiques
Dans ces montagnes et cescollines fertiles, les produitstypiques ne manquentpas… Pour vous donner
une idée, citons leschâtaignes de Montella etde Serino, les noisettesd’Avella connues dans lemonde entier, le miel, leschampignons, les truffesnoires de Bagnoli Irpino,les tomates de Montoro, lesfromages de Montella etBagnoli, la charcuterie deMirabella Eclano. En Irpinia,
les terres sont souvent lapropriété de petitsexploitants qui les cultiventselon les méthodestraditionnelles pour obtenirdes produits d’agriculturebiologique et de grandequalité. Beaucoup s’avèrentégalement d’accueillantesfermes auberges.
Sanctuaire de Montevergine
Avellino, PalazzoTesta
Abbaye de Mercogliano
L’Irpinia comprend le Parc du Partenio et celui desMonts Picentini, la grotte du Calieno, l’oasis Valledella Caccia à Senerchia, le lac de Conza, celui deLaceno…Au nord-ouest d’Avellino, le massif du Partenioconstitue le Parc Naturel Régional du Partenio:des monts, des plateaux et des forêts où abondentles champignons, les fruits des bois et les plantesmédicinales. Les structures d’accueil ne manquentpas non plus dans le Parc avec différents hôtels,pensions et autres chambres d’hôtes. Aux confins duParc, en direction de Bénévent, à San Martino inValle Caudina, se trouve un bel exemple dupatrimoine culturel de l’Irpinia: le château de laLeonessa des Princes Pignatelli.Au sud-est, dans le grand Parc Régional desMonts Picentini (entre les provinces d’Avellino etde Salerne), on trouve de hautes cimesmontagneuses recouvertes de hêtraies, des vallées,des couloirs rocheux d’où jaillissent sources etcascades (c’est ici que naissent les rivières Calore,Sele, Sarno et Ofanto), autant de coins de naturepréservés, habités par des espèces d’oiseaux rares.Les possibilités de promenades sont nombreuses, lelac de Laceno par exemple, situé sur le plateau dumême nom (station de ski l’hiver).
Le cœur vert de la Campanie
un paradis vert
L’Irpinia est un véritableparadis pour les amateursde nature et de sport.Chaque saison offre au
visiteur son lot depossibilités de loisirs et dedivertissements:promenades, excursions,randonnées, équitation;pour les passionnés desports d’hiver, la possibilitéde séjourner dans de joliesstations, Volturara Irpina,Bagnoli Irpino etCampolaspierto, toutes
équipées de remontéesmécaniques modernes et destructures d’accueil.
La partie occidentale de l’Irpinia est caractérisée pardes étendues verdoyantes et de magnifiquespaysages tels que le Campo di Summonte, la Grottedes Sportiglioni, le Torrent Acquafredda. Avella estintéressante pour les vestiges historiques etarchéologiques qui se sont conservés au fil dutemps. Le centre actuel coïncide en grande partieavec l’antique Abella, où fut rédigé le CippusAbellanus (IIème av. J-C), important document enlangue osque, aujourd’hui conservé au Muséearchéologique de Nola.Parmi les principaux monuments, citons lesvestiges, bien conservés, de l’Amphithéâtreromain et des monuments funéraires. La structurefortifiée du château médiéval, dont on ne peut voiraujourd’hui que les ruines, est l’une des plusgrandes de l’Italie méridionale. Intéressante aussi, laGrotte de San Michele, décorée de fresquesbyzantines.Centre de traitement des noisettes locales, Lauro estcélèbre pour son château Lancellotti, bâti auXIVème siècle sur un site très panoramique. Sonaspect actuel, caractérisé par une grande variété destyles, est le résultat de reconstructions réalisées auXVIIème siècle.
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Plateau du Laceno
voyageurs célèbres
Toutes les époques se sont succédées dans cette région: les antiquesCimmériens avec leurs cérémonies funèbres nocturnes; les Osques et lesEtrusques, les Sybarites, avec leur douce humanité, et puis les Romains, lesfantastiques Maures et les chevaleresques Normands.Victor Hehn, 1884
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L’Amphithéâtreromain d’Avella
MontellaLe pont de la Lavandaia
Suivre le cours des nombreuses rivières d’Irpiniapeut être une alternative amusante aux itinérairestouristiques classiques.La rivière Sabato prend sa source dans les MontsPicentini, au Sud d’Avellino. La première villetraversée est Serino d’où part le célèbre aqueducqui alimente Naples et d’autres communes deCampanie. La ville est le point de départ pour lesexcursions aux Pianori del Monte Terminio (1300mètres d’altitude), dans le Parc des Monts Picentini,dotés de structures d’accueil et de stations de ski.Un crochet s’impose pour visiter Solofra: cet écrinnaturel conserve des trésors artistiques tels que lacollégiale de San Michele, avec des tableaux desXVIème et XVII ème (dont les œuvres célèbres deFrancesco Guarino) et le majestueux Palais desdoges, aujourd’hui siège de l’hôtel de ville.La petite ville est considérée comme la capitale de lamaroquinerie en Campanie.Sur les rives du Sabato, Atripalda est le sitearchéologique de l’antique Abellinum. On pourravisiter les fouilles à Civita, avec les vestiges desmurs et des tours, ainsi qu’une maison romaineavec son jardin, sa piscine et de nombreuses piècesrecouvertes de fresques. Le bâtiment de la Douaneaux grains (Dogana dei grani) est un bel exempled’archéologie industrielle, un musée où sontexposés des oeuvres provenant d’églises détruitesou fermées après le tremblement de terre de 1980.Située sur un éperon rocheux dominant le cours dela rivière, Prata di Principato Ultra possède l’undes monuments les plus anciens d’Irpinia: labasilique de l’Annunziata. A côté de l’édifice qui aconservé une partie de sa structure paléochrétiennedu VIème siècle, les catacombes des IIIème-IVèmesiècles ap. J-C abritent des autels, des tombes etdes fresques, dont une, particulièrementintéressante, représentant l’Annonciation.
Du Sabato à l’Ufita
Montefusco est la Felsulae évoquée par Tite Live,le célèbre historien romain. Son château abrita laGrande Cour Criminelle des Bourbons et futsurnommée le «Spielberg d’Irpinia», car c’est dansses souterrains que l’on enfermait les patriotes àl’époque de la lutte pour l’unification italienne.Mirabella Eclano se dresse sur les lieux où setrouvait autrefois une des cités samnites les plusimportantes avant d’être conquise par les Romains.Au col de Mirabella, les fouilles d’Aeclanum ont misau jour d’intéressants vestiges de la cité romaine,dont les thermes publics, la place du marché, desvestiges d’habitations et de boutiques. La plupartdes objets retrouvés sont exposés au Muséed’Irpinia à Avellino. Dans le centre historique deMirabella, l’église Santa Maria Maggiore (fin XIXème)conserve un précieux crucifix en bois du IIIème sièclequi compte parmi les plus beaux exemples desculpture romane d’Italie du Sud.
Au Nord, la vaste vallée de l’Ufita est un lieu chargéd’histoire et de traditions où les collines verdoyanteset les petites bourgades se succèdent à l’infini.À Ariano Irpino, on pourra observer les restes duchâteau d’époque normande et une belle cathédrale.On en profitera pour admirer la vue qui s’étend surles vallées de l’Ufita et du Mescano et sur la AltaIrpinia: on apercevra à l’horizon le Taburno, lePartenio et le Matese. Toute la région regorge dechâteaux: les plus célèbres et les mieux conservéssont le château de Gesualdo, où le célèbre princemusicien Carlo Gesualdo composa, au XVIème siècle,une bonne partie de ses oeuvres; le château deZungoli aussi, encerclé par un adorable bourgantique. Pour des vacances de détente, les anciensthermes de San Teodoro, non loin de Villamaina(plus précisément sur la commune de Bagni di SanTeodoro), sont un passage obligé.
le blé à l’honneur: la fête du char de paille
La fête du char de paille sedéroule chaque année letroisième samedi deseptembre à Mirabella
Eclano. Une pyramide depaille de 25 mètres dehauteur et surmontée de lastatue de la Vierge dedouleur est transportée surun char tiré par six bœufsjusqu’au centre du pays.L’obélisque est tenu enéquilibre par des cordesserrées par les mains despaysans.
Gesualdo da Venosa,prince desmadrigalistes
Le plus grand madrigalisteitalien a également faitparler de lui pour d’autresraisons: en 1590, il massacra
sa très belle épouse Mariad’Avalos qu’il avait surpriseavec son amant dans sonpalais napolitain. Pouréchapper à la vengeancedes parents des défunts, ilse réfugia dans son châteaude Gesualdo, où, vers la finde sa vie, il se consacraentièrement à la musiquesacrée. A Gesualdo, dans le
couvent des Capucins, unetoile de Giovanni Balducci(1609) représente le princeà genoux accompagné deson oncle Carlo Borromeo(plus tard canonisé), entrain de demander pardonau Christ pour ce doubleassassinat. En face duprince, sa deuxième femmeEleonora d’Este.
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voyageurs célèbres
Maria d’Avalos avait une chevelure qui était digne d’or et de couronne, unecascade de boucles qui justifiait le tué d’avoir perdu la vie pour elle.Le Chroniqueur Corona, 1590
Basilique de l’Annunziata
à Prata di Principato Ultra
157Mirabella EclanoSite archéologique
Située à l’Est de la province d’Avellino, la HauteIrpinia est une zone de collines et de montsescarpés, parcourue par d’innombrables rivières. Lazone fut sévèrement touchée par le tremblement deterre de 1980 mais les villages concernés, sontparvenus à récupérer leur précieux patrimoinehistorique et naturel.Célèbre pour la production de noix et châtaignes,Montella est le point de départ d’excursions dansles montagnes avoisinantes, à la découverte dumonastère de Santa Maria della Neve, du sanctuairedu Salvatore et de la grotte du Caprone, où l’onraconte que se déroulaient dans l’antiquité descérémonies consacrées au culte de Bacchus.Non loin de là, l’ensemble monumental de SanFrancesco a Folloni qui aurait été fondé, dit-on,par Saint François d’Assise.Bagnoli Irpino, sur les versants nord des MontsPicentini, est dominée par les ruines du château duXVème siècle. Parmi les merveilles de la nature, onpourra visiter la Grotte du Caliendo, un parcours de300 mètres où l’eau qui s’écoule de la roche donnenaissance à de petites cascades.Piano Laceno est un lieu de tourisme estival et hivernal, dotée de bons hôtels et de restaurants, de très bonnes pistes de ski et des remontéesmécaniques efficientes. A l’Ouest, le lac de Lacenoest aménagé pour les pique-niques.À Sant’Angelo dei Lombardi, dont le nom tire sonorigine du culte de l’Archange Saint Michel auquelles Lombards se sentaient très liés, on pourra visiterle Duomo en style roman et le château d’époquelombarde. A quelques kilomètres, la splendideabbaye de San Guglielmo al Goleto est un chef-d’œuvre d’art roman et l’un des plus fascinantsmonuments du Sud de l’Italie. Dominant toute lavallée de l’Ofanto, l’ensemble, entouré par de
La Haute Irpinia
grandes murailles, comprend un monastère et deuxéglises.Intéressant, le centre historique de Bisaccia: sonchâteau ducal (VIIème siècle) abrite un café littéraireet des boutiques d’artisans. Calitri, à la frontièreavec la province de Salerne, possède un joli bourgantique dominé par un château et d’agréablesespaces verts à proximité de la rivière Ofanto.Conza della Campania donne sur le lac deConza. Ce grand bassin artificiel présente unécosystème à la faune d’un grand intérêt et bénéficieà ce titre de la protection du WWF. Dans le Parcarchéologique de l’antique Compsa, des fouillesont permis de découvrir d’importants vestiges et unepartie du forum de la cité romaine.
un sanctuaire sur un lacde soufre: la Méphitede Rocca San Felice
Dans la Vallée d’Ansanto, la«Mofeta» était un lieu trèscélèbre dans l’Antiquité.Ce petit lac de boue
sulfureuse est un volcand’où s’échappent des gaz etdes vapeurs de soufre. AuVIeme siècle av J-C, on yavait construit un sanctuairesamnite très vénéréconsacré à Méphite, déesseprotectrice de la santé,patronne des eaux et deschamps. Le nom de ladéesse est aujourd’hui
encore évoqué dansl’adjectif «méphitique» quiqualifie l’odeur intolérabledes exhalaisons de soufre;la sacralité du lieu a étéconservée par le sanctuairede Santa Felicita, construitnon loin de là.
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Lac Laceno
voyageurs célèbres
Il est un lieu au centre de l’Italie, sous de hauts monts,noble et célèbre, la vallée d’Ansanto; un bois sombrel’encadre des deux côtés et en son milieu, un torrentgonflé gronde entre ses roches.Énéide (VII, 563-567)
Abbazia di San Guglielmoal Goleto
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en couvertureNaples, le Palais Donn’Annaen couvertureNaples, le Palais Donn’Anna