Cahier de la Radiocommunication...

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Cahier de la Radiocommunication Professionnelle news

THALES OPERATEUR MOBILE VIRTUEL AVEC EijiCette information

importante a été

communiquée lors

de MILIPOL (voir

article ci-contre).

Début 2016,

THALES fera ses

débuts d’opérateur

virtuel avec Eiji,

“une offre de

téléphonie mobile

4G sécurisée et à

haute

disponibilité”…

Des abonnements

forfaitaires seront

proposés aux

forces de sécurité

publique, aux

opérateurs

d’importance vitale

“OIV” et aux grands

groupes du secteur

privé… n

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La PMR en France.

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Difficile de tenir un salon mondial sur lasécurité intérieure des Etats, au momentmême où le pays organisateur est vic-time d’une série d’attentats meurtriers !D’une part, cela met en exergue l’existence defailles… D’autre part, cette manifestation pou-vait constituer une cible potentielle pour de nou-velles attaques aveugles ! Cela n’a finalementpas empêché les spécialistes internationaux dela sécurité de se réunir durant quelques joursafin de présenter leurs solutions et leurs toutesdernières nouveautés, ainsi que de faire la preuvede leur savoir faire. Et ce dans différents domaines.En ce qui nous concerne, nous nous sommesexclusivement intéressés aux dispositifs étant plusou moins étroitement liés à des systèmes de liai-

sons par voies radioélectriques… Qu’il s’agissede transmettre de la phonie, des données voirede simples radiocommandes…

ECOUTES Bien évidemment trônaient en place de choix,divers dispositifs d’interceptions et d’enregistre-ments des communications téléphoniques. Et ce,qu’il s’agisse de communications empruntantdes liaisons filaires ou de la téléphonie mobile.

Dans ce dernier cas, nous n’avons pu obtenir desprécisions techniques sur la possibilité ou nond’écouter de manière autonome les téléphonesde type GSM, c’est à dire en se passant de l’aidedes opérateurs. Les téléphones sans fil DECTseraient aussi devenus accessibles… Diversessociétés, dont quelques françaises, israéliennes,ainsi que des pays de l’Est proposaient égale-ment des dispositifs plus ou moins encombrantset toujours assez discrets servant à écouter et àsuivre les déplacements de personnes ciblées, àleur insu. A côté de matériels classiques opéranten analogique, nous avons constaté que l’ontrouve de plus en plus de systèmes de dernièregénération ayant recours à la technologie numé-rique. Certes plus onéreux, ils offrent l’énormeavantage de se montrer plus discrets et aussibien moins vulnérables à la détection et à l’in-terception…

Le salon MILIPOL s’est déroulé comme prévu à Villepinte, Paris-Nord,

du 17 au 20 novembre derniers. Compte tenu des dramatiques atten-

tats parisiens survenus quelques jours plus tôt, une ambiance très parti-

culière y régnait…

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

Reportage MILIPOL

Cahier n°26 • • Radio PRO Connection 4

offrirait également une bien meilleure protec-tion contre les éventuelles tentatives de brouillagesradioélectriques… Car, dans ce domaine, c’estune véritable guerre électronique qui est en trainde se mettre en place…

DRONES

Omniprésents depuis les deux dernières éditionsde MILIPOL, les drones sont ostensiblement vouésà un avenir prometteur dans le domaine de lasécurité intérieure. A l’origine, ces engins n’étaientdestinés qu’aux militaires. Ils adoptaient desencombrements importants allant d’un à plu-sieurs mètres d’envergure. En outre, esthéti-quement ils ressemblaient surtout à de petitsavions ou hélicoptères. Sous la poussée des ingé-nieurs, ils se sont miniaturisés, ils ont changé deprésentation et ils ont été munis de plusieursmoteurs… Ils sont devenus de plus en plus sophis-tiqués, car “intelligents”. Ils offrent le gros avan-tage de ne pas mettre en danger la vie d’un oude plusieurs intervenants… Les manipulateurs

de ces matériels se trouvent en prin-cipe suffisamment éloignés,

pour ne pas être touchés en cas d’explo-sion en l’air ou de chute, par exemple.

Ces drones modernes sont suscep-tibles d’adopter des tailles plus oumoins imposantes. Il en va de mêmepour leurs portées. Les plus com-

plexes emportant avec eux des caméras ser-vant à les diriger (mais aussi à visionner leur

environnement) depuis un poste de com-mande monté désormais bien sou-vent dans un véhicule, grâce à

des liaisons radio & vidéo.


ROBOTSDevenus des outils indispensables aux démineursdans l’exercice de leurs missions, les petits véhi-cules robots ou drones terrestres, servent à appro-cher d’une zone dangereuse et à intervenir surdes objets suspects sans exposer inutilement desvies humaines. Les systèmes de déplacement sesont considérablement améliorés avec parfoisl’emploi de chenilles. Les radiocommandes ontété notablement perfectionnées et désormaiselles offrent un grand nombre de fonctions com-plémentaires. Sur les modèles les plus récents etles plus sophistiqués, les liaisons des radiocom-mandes optent pour des bandes de fréquencesplus discrètes et sécurisées. Une écoute à dis-tance est parfois prévue. Selon les informationsrecueillies auprès d’exposants, le recours à desliaisons numériques cryptées,


LUTTE ANTI-DRONE Reste que le formidable développement de cesdrones a touché également le grand public. Desmodèles plus ou moins basiques sont arrivés surle marché. A telle enseigne qu’une certaine anar-chie est survenue. A Milipol, plusieurs spécia-listes de ces drones nous ont rappelé que lesréglementations françaises et même européennesallaient évoluer et devenir de plus en plus res-trictives, depuis que des survols de sites sensibless’étaient produits. Il s’agit de lutter contre le flouqui règne en la matière, tant du côté des com-merçants que des particuliers utilisateurs… Pourles autorités, afin de réagir et de lutter contreces vols non autorisés, s’ouvre un marché trèsflorissant d’interceptions, de lutte, voire de des-truction pure et simple de ces engins volants nonautorisés ! Ce dernier choix d’une solution dras-

tique aurait été privilégié. Car, si le brouillagedes liaisons radioélectriques assurant la télé-commande d’un drone semble favorisé, celaentraîne inévitablement la perte de son contrôleet la probable chute de l’engin… Avant d’agir,il faut s’assurer de l’absence de public en des-sous et d’éventuels dégâts sur des installationssensibles qui pourraient en découler …

BROUILLEURSJustement, nous avons relevé que les brouilleursdu spectre radioélectrique de toutes sortes répon-dent toujours à des demandes, en raison desmultiples stands qui en présentaient. Il en existetout un panel. Cela va du brouilleur personnellimité à une puissance extrêmement réduite,



à des brouilleurs embarqués à bord de véhiculeavec des émetteurs surpuissants ventilés et montésdans des racks pouvant occuper tout l’arrièred’un véhicule 4 x 4 ou d’une limousine vouée às’intégrer dans un cortège de VIP… Entre lesdeux, on trouve des stations de brouillage trans-portables dans un sac à dos par exemple et pou-vant être rapidement mises en services autourd’un immeuble, notamment… La aussi, cesbrouilleurs sont devenus intelligents. A savoirqu’ils sont conçus pour bloquer tout trafic radiosur une seule ou sur différentes bandes de fré-quences, mais aussi pour laisser passer les liai-

sons qui doivent emprunter certains utilisateursautorisés. Ce qui implique de paramétrer au préa-lable le brouilleur. A noter que les modèles lesplus simples et aussi les moins encombrants, sontdestinés à brouiller les réseaux des téléphonesportables, quel que soit l’opérateur. Leurs puis-sances d’émission sont volontairement limitées,car il faut éviter de brouiller plusieurs relais. Defait, cela aurait pour conséquence désastreused’empêcher de nombreux abonnés de se fairereconnaître par le réseau, de pouvoir passer desappels ou en recevoir. Même les appels d’ur-gence seraient bloqués.

VEHICULES SPECIALISESEn France, les forces de l’ordre sont confrontésà des situations de plus en plus délicates à gérer.Pour le maintien de l’ordre, de gros véhiculesblindés permettent de contenir, et de repousserdes manifestants. Les véhicules de patrouille sontsystématiquement équipés de moyens de radio-communication. Exception faite des SAMU, nousavons remarqué que la tendance va ces dernièresannées au montage d’un vrai poste mobile à leurbord. La dotation de plusieurs portatifs venanten complément. En effet, la solution du porta-tif sur support mobile, genre “convertacom”, nesemble plus en vogue car moins performante.Les initiés ont certainement constaté que les véhi-cules des forces de l’ordre françaises sont pro-gressivement munies d’antennes colorées enforme de dôme d’une marque italienne : elle res-semblent à un capuchon opaque de gyrophare! Même les pompiers semblent y venir à leur tour.Un choix causé par de multiples casses d’an-tennes fouets classiques, lorsqu’elles frottent vio-lemment dans des tunnels ou sous des por-tiques,… Sur les motos, les installations radio se



généralisent aussi. Avec l’emploi des réseauxTetrapol “ACROPOL” & “ANTARES”, le trafics’écoule en 400 MHz. Ce qui implique de monterà l’arrière des motos de petites antennes avecbien souvent deux radians pointés vers le bas etfaisant office de plan de sol. En région parisienne,les réseaux analogiques des services publics opé-raient déjà en UHF, mais 60 MHz plus haut. Lesantennes ont donc été remplacées par des modèlesun peu plus longs… En province, les anciensréseaux étaient en 85 MHz, donc il a fallu toutchanger.

RADIOCOMMUNICATIONSLes services publics et plus généralement les enti-tés impliquées dans la sécurité tendent à bascu-ler sur des réseaux numériques de nouvelle géné-ration, car les anciens sont incapables d’offrir lesdébits nécessaires aux besoins d’aujourd’hui,notamment de la transmission vidéo. La cou-verture sera nationale ou locale, selon le cas.Pour des besoins privés, Icom et Hytera présen-taient sur leurs stands des solutions permettantde réaliser une migration en douceur, c’est à direde changer l’infra par des relais mixtes et de rem- placer progressivement les parcs de portatifs et

de mobiles… Pour leur part, les représentantsde Kathrein procuraient des informations tech-niques sur leur vaste gamme d’antennes Prosfixes et mobiles. Chez Air Lynx étaient notam-ment présentés le fameux ensemble tactique debulle 4G privée (LTE) (voir Cahier Pro du N°24),ainsi que des passerelles permettant de couplerun réseau LTE privé avec des réseaux existantsanalogiques ou numériques… Pour sa part AirbusDefence and Space exposait un véhicule 4 x 4bardé de moyens de communications, dont biensûr des liaisons satellites. Pas en reste, Thales aprofité du salon pour annoncer que la sociétédevenait début 2016 “opérateur mobile virtuelde confiance” pour les forces de sécurité et lesprofessionnels, grâce au service “EIJI”. Enfin,avec la recrutement massif d’agents de surveillanceet de gardiennage pour contrôler les accès d’éta-blissements recevant du public “ERP”, le marchédu talkie-walkie connaît un regain d’intérêt. Pourdes portées très limitées, il est fort regrettableque seuls les responsables compétents et bieninformés aient opté pour des portatifs PMR 446donnant accès à la technologie numérique garan-tissant une excellente confidentialité et des canauxplus nombreux et peu occupés… n



Intégré dans un coffret métallique,teinté de noir, le Kymate KM-562+ privi-légie la discrétion et une présentationextrêmement dépouillée. Son boîtier, dontles côtés sont confectionnés par simple pliagede la tôle, ne bénéficie d’aucune singularité,côté design. Comme on le découvrira sur nosphotos, il adopte des angles bruts et ne separe d’aucun élément décoratif superflu…Seules tranchent quelque peu sur la teintenoire mat d’aspect granulé, des sérigraphiesapposées en lettres blanches. On constateraau passage que ce petit appareil de mesuresse contente d’une seule commande et de deux

prises. Quant au panneau d’affichage, iloccupe un espace restreint et dans la zoneinférieure de la façade. Difficile en tous lescas de faire plus simple ! Autonome, le KM-562+ possède une petite batterie interne.

DES POSSIBILITES Le Kymate KM-562+ est avant tout un fréquen-cemètre. De type large bande, il a été conçupour pouvoir opérer sur la vaste plage defréquences comprise entre 100 & 520 MHz(entre 330 et 390 MHz, seule la fréquencepourra être mesurée). Ce qui correspond auxbandes VHF & UHF professionnelles employéespar la plupart des applications analogiques.Par ailleurs, et c’est là un de ses principauxatouts, cet appareil renferme un décodeur detonalités sub-audibles, de type CTCSS ou DCS.Il indiquera donc non seulement la fréquenced’émission, mais la valeur de la tonalité sub-audible associée, s’il y en a une, bien sûr !Enfin, sous réserve d’employer le petit cordon“BNC-BNC”, on aura aussi la faculté deconnaître la puissance d’émission d’un émet-teur. Attention, la puissance maximale pouvantêtre lue et détectée, ne doit pas dépasser 30watts. Concrètement, ces caractéristiquesconduisent le constructeur à recommander den’employer le KM-562+ qu’avec des transcei-vers portatifs.

UN SEUL BOUTON Sur le dessus du KM-562+ intégrée en pleinmilieu de la tranche supérieure, trône une prised’antenne mâle, au standard “BNC”. C’est sur

elle que viendra se brancher le tout petit fouetlivré d’origine. Cette antenne se contente d’unehauteur de 70 mm, ce qui rend l’ensemble peuencombrant et même plutôt discret. Sur latranche latérale gauche, on remarquera laprésence, en plein milieu, d’un petit poussoirrond et rouge. Un rapide examen de l’appa-reil confirme qu’il s’agit de la seule et uniquecommande du KM-562+ ! Il en découle uneextrême simplicité de fonctionnement et doncaussi d’utilisation. Enfin, de l’autre côté duKM-562+, dans la partie basse de la tranchelatérale, on découvre une prise mini USB. Elleservira à relier le cordon assurant la rechargede l’accu interne…

UTILISATIONA la mise en fonctionnement du Kymate KM-562+, le panneau d’affichage à cristaux liquides s’illuminera spontanément, d’une jolie teinteverte. Aussitôt, le voltage apparaît (normale-ment on doit lire 3,6 V), ce qui procure uneindication sur le bon état de charge de l’accuinterne. Puis il se cale en veille, c’est à diredans l’attente de capter un signal très proche :les deux antennes (celle du portatif à tester etcelle du Kymate) doivent se positionner àquelques centimètres, voire une vingtaine,l’une de l’autre. Attention, la mesure doit sefaire rapidement, car au bout de 60 secondesseulement, l’appareil s’arrêtera automatique-ment. Ceci afin d’en ménager l’autonomie.

Dans la droite lignée du Leixen N8, nous vous présentons cette fois le Kymate KM-562+.

Cet appareil de mesures est un mini fréquencemètre de poche, doté d’un décodeur de tona-

lités sub-audibles ainsi que d’un wattmètre. Nous avons essayé ce petit appareil, grâce à

Sardif qui le commercialise en France…


fréquencemètre KYMATE KM-562+


Dans un premier temps, une fois pressée lapédale “PTT” du portatif et maintenue en émis-sion, sur la ligne supérieure à la place de000.000 s’indiquera la valeur de la fréquenced’émission. Puis, au dessous, apparaîtra lavaleur de la tonalité sub-audible, qu’il s’agissedu standard CTCSS ou DCS. S’il n’y en pas,seule la fréquence sera indiquée.

BIEN PRATIQUEEfficace, peu encombrant, autonome et extrê-mement simple à utiliser, ce petit fréquence-mètre Kymate KM-562+ saura vite se rendreindispensable aux yeux d’un responsable des

liaisons radio pour des opérations de dernièresminutes, sur le terrain. Il se montrera bienpratique pour contrôler des transceivers porta-tifs qui ne semblent pas fonctionner correc-tement, donc dans l’urgence. Surtout si ceux-ci ne possèdent pas de panneau d’affichage,comme c’est souvent le cas au sein des parcsprofessionnels… Grâce au KM-562+, d’unepression sur le PTT des portatifs incriminés, ons’assurera donc instantanément que les postessont bien positionnés sur le bon canal et qu’ilsont été bien programmés : que les fréquenceset les tonalités associées correspondent bienau tableau prévu … n

CARACTÉRISTIQUES

MARQUE : KYMATEMODÈLE : KM-562+> Type : Fréquencemètre> Fonctions disponibles :

fréquence ; tonalité sub-audio ; puissance d’émission> Affichage : cristaux liquides > Rétro éclairage : vert> Nombre de digits : six digits> Précision : 3 digits après la virgule> Couverture : 100 à 520 MHz> Standards sub-audio : décodage du CTCSS & du DCS> Antenne : démontable semi-rigide> Couverture de l’antenne fournie : 100 à 520 MHz> Longueur de l’antenne : 70 mm> Alimentation : interne > Prise chargeur : mini USB> Economiseur d’énergie : extinction automatique > Temporisation : 60 secondes> Encombrement : 90 x 55 x 20 mm> Poids : 173 g (avec accu)> Accessoires livrés : antenne UHF + chargeur + cordon BNC


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En découvrant l’Intek MT-446A, on auraconfirmation que l’on se trouve en présenced’un portatif UHF PMR 446 appartenant à lacatégorie des matériels semi-professionnels.Ainsi, comme c’est la règle, ces transceivers pri-vilégient la simplicité et la robustesse car ils sontgénéralement soumis à des traitements diffi-ciles… Ils sont plutôt dépouillés et surtout ils nepossèdent pas de panneau d’affichage… En effet,cet élément est considéré comme inutile pourune application Pro, car les indications affichéesne servent à rien. En outre, un panneau d’affi-chage constitue le maillon faible en cas de chuteaccidentelle. Les techniciens de SAV savent per-tinemment que la plupart des pannes touchentce dernier et résultent en effet d’un choc vio-lent… Or, le remplacement d’un panneau d’af-fichage est une opération délicate et onéreuse.

PLUTOT COMPLETSur le plan des caractéristiques générales, l’IntekMT-446A n’a pas grand chose à envier à desmodèles concurrents. Ainsi, il donne accès à labande analogique des PMR 446, donc aux huitfréquences dédiées ; il offre une puissance d’émis-sion de 500 milliwatts (avec possibilité de sélec-tionner une puissance réduite afin de ménagerl’autonomie de l’accu lorsque les correspondantssont très proches) ; il est doté d’un choix de 39tonalités sub-audibles CTCSS et de 83 tonalitésDCS ; il possède une capacité de 15 canaux ; ilpermet de scanner ces derniers automatique-ment avec la position 16 ; il possède un systèmeanti-bavard (dont la durée standard de 180secondes pourra être personnalisée par pro-grammation) voué lui aussi à ménager l’auto-nomie du poste ; enfin, il contrôle à chaque miseen marche l’état de charge de l’accu. Dissimuléessous un capuchon, deux prises Jack autorisentle branchement d’un micro casque. Il devra opterpour un câblage au standard “Kenwood”.

LOOK TRES SOBRED’une apparence très sobre, ce portatif n’en offrepas moins un design plutôt soigné. Ainsi, lescôtés sont légèrement bombés, la grille supé-rieure se montre quelque peu protubérante,tandis que les tranches latérales inférieures ontété dotées de systèmes anti-dérapants. Le MT-446A opte pour une teinte noire discrète, surlaquelle tranchent seulement la référence de l’ap-pareil en lettres blanches et la marque, en ins-criptions rouges… L’accu prend place au dos duportatif. Il s’emboîte par le bas. Il sera ferme-ment immobilisé une fois en place, grâce au ver-rouillage offert par un petit loquet à bascule.Avec le chargeur de bureau, il faut compter surcinq heures environ pour régénérer la batterie.

On relèvera avec satisfaction que le châssis esten fonte d’aluminium, ce qui confère à ce por-tatif un gage de robustesse.

CINQ COMMANDESl’Intek MT-446A se doit d’être pratique à utili-ser, même par des personnes n’ayant aucuneconnaissance ni pratique des radiocommunica-tions. A cet effet, ont été systématiquement écar-tées toutes les fonctions gadgets. Seules sontrestées les indispensables. Ses commandes sonten nombre limité au strict minimum : deux bou-tons et trois poussoirs. Le bouton de gauche per-mettra de sélectionner un canal parmi les 16 dis-ponibles, tandis que l’autre servira à mettre enmarche l’appareil et à ajuste le niveau sonoredes signaux reçus. Trois touches ont été inté-grées dans la tanche latérale. Celle du haut quiadopte une forme rectangulaire, fera office depédale PTT assurant la commutation émission-réception. Plus petites, les deux autres touchespourront être programmées et donner accès àdes fonctions personnalisées. De série, ellesouvrent le squelch et débrayent les tonalités sub-audibles (s’il y en a une de programmée) !

PRATIQUE Dès les premières manipulations du MT-446A,on appréciera sa grande simplicité, ce qui répondparfaitement à la demande des clients utilisa-teurs, généralement peu habitués à manipulerdes radios. En fait, il n’y aura pour l’opérateurque trois manipulations à faire : mettre en marche,choisir un canal et régler le volume de réception.Rappelons que le seuil d’ouverture du silencieux“squelch” est préprogrammé. On prendra soind’observer comment se comporte assez briève-

Au sein de sa vaste gamme de transceivers portatifs de catégorie PMR 446 d’usage libre, Intek

propose le MT-446A. Il s’agit d’un modèle professionnel d’entrée de gamme. Grâce à la société

E-Tech Systèmes qui importe désormais la marque en France, nous avons pu l’essayer.


Portatif INTEK MT-446A


ment (cinq secondes), à l’allumage duposte, le témoin lumineux vert placéen bas de la face avant et tout parti-culièrement de remarquer combien debarres sont allumées. On en déduiral’autonomie restante dont on dispo-sera… Grâce à l’assistance vocale enanglais (le français n’est pas proposé),un message sera délivré en cas d’accudéchargé. On saura aussi sur quel canalon se trouve. Lorsque l’on passe en émis-sion, on se positionnera face au microqui se trouve intégré juste au dessus dela référence MT-446A.

FONCTIONNELDe taille raisonnable et plutôt inférieureà celle de ses concurrents, le MT-446A

gratifie l’utilisateur d’une excellente prise enmain. Lors de nos essais, nous avons remarquéque les doigts se positionnent spontanément surles commandes, que l’on soit droitier ou gau-cher. Les portées obtenues se sont montrées toutà fait correctes et comparables à celles procu-rées par nos deux fidèles portatifs PMR 446 deréférence : un Alinco DJ 446 et un Icom IC-F25SR.Nos correspondants ont qualifié la modulationreçue de claire et percutante. Il est probable quel’antenne assez longue du MT-446A ne soit pasétrangère au niveau très correct de ces résultats.La réception est bonne, de même que la sélec-tivité et la sensibilité. Pour ceux qui s’équiperontde plusieurs MT-446A, on leur conseillera d’ac-quérir le cordon et le logiciel de programmationafin de profiter pleinement de toutes les possi-bilités de personnalisation. n

CARACTÉRISTIQUES

MARQUE : INTEKMODÈLE : MT-446A> Bandes : UHF PMR 446

446,00625 à 446,09375 MHz> Nombre de canaux : 16> Puissances d’émission UHF : 0,5 watt> Encodeur/décodeur Sub audio : 39 CTCSS & 83 DCS> Mode : FM > Température de fonctionnement : - 10 à + 55°C> Déviation maxi : N.C.> Stabilité en fréquence : N.C. > Consommation : N.C. > Sensibilité (12 dB Sinad) : 0,25 μv > Sélectivité : N.C. > Impédance : 50 Ohms> Sortie audio : 500 mW > Alimentation : 7,2 volts DC> Accus livré d’origine : Li-Ion 7,4 volts & 1500 mAh > Consommation (stand by) : N.C.> Encombrement : 58 x 115 x 35 mm> Hauteur : 225 mm avec l’antenne> Poids : 193 g (avec la batterie)> Accessoires livrés : pince de ceinture, dragonne, chargeur de table

> Catégorie “Pro” > Design moderne> Bonnes performances > 39 CTCSS > 83 DCS > 15 canaux + 1> Assistance vocale en anglais> Fonction “TOT” programmable (anti-bavard)> Scan via le canal 16> Prises HP & Micro > Livré avec accu Li-Ion 7,4 v & 1500 mAh> Livré avec chargeur de table> Livré avec dragonne et pince de ceinture> Programmation standard d’usine> Personnalisable par PC

> Pas de prise d’alimentation extérieure> Pas d’assistance vocale en français> Pas de vox incorporé

LES “MOINS”

NOTRE JUGEMENT

LES “PLUS”



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