BULLETIN DE SAINT-G · Les catéchèses du Pape Benoît XVI sur la prière, données place...
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BULLETIN DE SAINT-GEORGES
BULLETIN N° 302 FEVRIER 2018
Eglise Saint-Georges Quai Fulchiron 69005 Lyon
www.eglisesaintgeorges.com [email protected]
Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB)
12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90
Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 [email protected]
Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 [email protected]
Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 [email protected]
L'essentiel et l'accessoire
e temps de la
Septuagésime nous a fait
entrer dans le cycle de
Pâques, nous préparant déjà au
carême. Temps de grâce, s'il en est,
car plus que tout autre sans doute,
temps de conversion, de retour à
Dieu, de retour à l'essentiel. Du
moins si nous n'attendons pas
passivement la Semaine Sainte pour
nous réveiller ! Les chrétiens
associent facilement au carême le
triptyque « Prière-jeûne-aumône », et
ils ont raison. Mais quel en est le
but ? Nous désencombrer de tout le
superflu qui nous empêche de vivre
en hommes libres, qui nous empêche
de voir Dieu et de vivre avec Lui et
pour Lui, au milieu même des
occupations de ce monde. L'oraison
du 4ème dimanche après Pâques le
dira magnifiquement : « Dieu, qui
donnez aux cœurs de vos fidèles une
même volonté : accordez à vos
peuples d’aimer ce que vous leur
commandez, de désirer ce que vous
leur promettez ; afin qu’au milieu
des changements de ce monde, nos
cœurs demeurent fixés là où sont les
joies véritables ». « Ce n'est pas sans
but que je cours » (1 Cor 9,26), nous
dit aussi saint Paul. Et nous ferions-
nous un carême sans but ? Ou notre
but serait-il seulement de préparer
une fête, fût-elle la plus belle ? Oh,
non ! Mais pour nous renouveler,
pour correspondre davantage à ce
que nous devrions être, à ce que Dieu
attend de nous.
Nous connaissons la célèbre
phrase de saint Irénée (les Lyonnais
seraient impardonnables de
l'ignorer) : « La gloire de Dieu, c'est
l'homme vivant, et la vie de l'homme,
c'est la vision de Dieu ». Voyons-
nous Dieu ? Voyez-vous Dieu ? Si
nous ne Le voyons pas, cherchons
pourquoi. Qu'est-ce qui nous
aveugle ? Qu'est-ce qui nous fait
détourner le regard ? Qu'est-ce qui
nous fait regarder vers la terre et non
vers le Ciel ? Qu'est-ce qui nous fait
fermer peut-être les yeux ? Le
carême est là pour nous aider à LE
VOIR. Rien de négatif dans le
carême, mais que du positif.
Retrouver l'essentiel par la
pratique plus intense de la prière, du
jeûne et de l'aumône. Des moyens,
mais des moyens nécessaires. Les
formes peuvent varier, dépendre des
circonstances des uns et des autres,
mais le fond demeure, comme la
Croix qui nous sauve : « Stat crux,
dum volvitur orbis » « La croix
demeure, pendant que le monde
tourne » (devise éloquente des
Chartreux).
La prière est le premier point, et
disons-le, le plus important. La prière
qui nous fait élever notre âme vers
Dieu, chercher Dieu, crier vers Lui.
Jésus nous donne une leçon qui
devrait nous prémunir contre les
dangers de l'activisme et de la
dispersion. Il aurait pu dire après son
baptême : « J'ai les hommes à sauver,
je n'ai plus que trois ans ; je n'ai pas
de temps à perdre : allons prêcher
tout de suite l'évangile ». Non, Il
passe 40 jours dans la solitude la plus
complète, pour prier et combattre le
démon. Souvent ensuite dans ses
trois années de vie publique, nous Le
voyons se retirer à l'écart sur la
montagne pour passer la nuit en
prière. Quelle leçon ! Il nous
enseigne la primauté de la prière et la
nécessité de la prière persévérante,
en particulier avant toutes les
grandes œuvres que nous devons
accomplir.
Ne nous disons pas : « Je prierai
plus tard, quand j'aurai le temps,
quand je serai en vacances, à la
retraite, ou sur mon lit de mort... ».
Le démon se frotte les mains et n'a
plus beaucoup besoin de s'occuper de
nous, si nous désertons ainsi le
combat de la prière, premier lieu du
combat spirituel. Les autres défaites
suivront immanquablement.
Réagissons ! Profitons du carême
pour sortir de cette paresse, de cette
torpeur, de cette paralysie.
L'activisme est un obstacle
terrible. On veut « faire » ; on veut
bien faire ; on veut faire plus ; on
veut faire mieux. Et on oublie
l'essentiel pour se consacrer à
l'accessoire.
La dispersion est un obstacle
tout aussi redoutable, en particulier
avec la multiplication des écrans et
l'addiction (on devrait appeler cela
un vice) qui rend l'homme esclave.
Tant de chrétiens confessent qu'ils
prient peu chaque jour, voire -
horresco refferens ! - passent des
journées entières sans prier, alors
qu'ils passent un temps conséquent
devant leur ordinateur, leur tablette,
leur téléphone, la télévision...
L
Bernanos disait que le monde
moderne est une vaste conspiration
contre toute espèce de vie intérieure.
Que dirait-il aujourd'hui ?
Commencez par faire une prière
du matin (même courte), par réciter
l'angelus (trois fois par jour est
louable), par prier le chapelet, par
faire une vraie prière du soir, par lire
un bout (même un tout petit bout) de
l'évangile, des épitres ou d'une
lecture sainte. Si vous avez du temps
en plus pour le reste – l'accessoire –
pourquoi pas ? Il faut une bonne
discipline personnelle pour ne pas
perdre son temps, sur internet en
particulier. Ne passons pas nos
journées (au travail notamment) à
regarder les informations, les
nouvelles, quand ce ne sont pas des
potins, des choses futiles, sinon
malsaines. Profitons du carême pour
nous fixer une règle de vie dans ce
domaine : l'essentiel d'abord,
l'accessoire ensuite.
40 jours ne seront pas de trop
pour nous réformer en profondeur.
Qui croirait qu'un effort de quelques
jours suffirait à déraciner de
mauvaises habitudes ? Il ne faut donc
pas perdre un jour. N'attendez pas,
mais commencez dès le mercredi des
Cendres, pour ne pas faire le Samedi
Saint le triste constat que vous avez
laissé passer le carême sans en
profiter. Quel dommage !
Si vous n'avez pas l'habitude de
la prière fidèle et persévérante, bien
sûr que ce sera difficile de tenir votre
nouvelle résolution. Mais il faudra y
revenir chaque jour, et demander à
Dieu sa force à chaque jour nouveau.
Si vous avez eu une vraie vie de
prière et que vous l'avez abandonnée,
ce sera difficile aussi. Mais si vous
persévérez dans l'effort, avec la grâce
de Dieu, vous retrouverez la joie
spirituelle que vous avez perdue (pas
forcément les consolations
spirituelles qui ne dépendent que de
Dieu) et comme vous serez heureux
d'avoir entrepris cette rude ascension
vers les sommets !
Au bout de 40 jours, il ne faudra
pas dissiper les trésors de grâce
amassés. Il faudra remercier le
Seigneur des progrès accomplis, des
lumières reçues, de l'Amour enfin
partagé, et demander la grâce de
distinguer toujours l'essentiel de
l'accessoire. Dieu à la première
place, le reste ensuite. « L'homme est
créé pour louer, respecter et servir
Dieu notre Seigneur et par là sauver
son âme, et les autres choses sur la
face de la terre sont créées pour
l'homme, et pour l'aider dans la
poursuite de la fin pour laquelle il
est créé. D'où il suit que l'homme
doit user de ces choses dans la
mesure où elles l'aident pour sa fin et
qu'il doit s'en dégager dans la
mesure où elles sont, pour lui, un
obstacle à cette fin » (Saint Ignace de
Loyola, Exercices spirituels, principe
et fondement). Le carême devrait
nous aider à remettre de l’ordre dans
notre vie.
Il faudra demander cette grâce
avec humilité. Que les progrès
accomplis ne nous enflent pas
d'orgueil. L'orgueil est toujours
présage de chute, comme pour
Lucifer.
Je ne développerai pas le
domaine du jeûne et de l'aumône. Ils
sont importants aussi, mais s'il n'y a
pas la prière (et hélas, nous avons
tant de progrès à faire dans ce
domaine), nos efforts ne mèneront
nulle part. Sans négliger la pratique
du jeûne et de l'abstinence (cf infra),
mettons la priorité sur la prière, et
qu'elle soit la plus cordiale (du cœur)
possible, une vraie recherche de
Dieu, une vraie rencontre avec Dieu,
par le Christ, dans l'unité du Saint-
Esprit.
Abbé Hugues de Montjoye +
Recteur
Livres conseillés pour le carême :
1. Croire à l’Amour (P. d’Elbée) Ed. Téqui, 9,50 €
10 conférences, dans un langage clair qui touche au cœur. Le P. d’Elbée sait raviver
la confiance et les grands désirs qui font les saints. A lire et à méditer !
Un petit livre capable de transformer une vie.
2. L’âme de la prière (Benoît XVI) Ed. Artège poche, 9,50 €
Les catéchèses du Pape Benoît XVI sur la prière, données place Saint-Pierre
pendant un an, lors des audiences publiques du mercredi.
Benoît XVI a le secret de nous entraîner avec lui vers la lumière.
Calendrier de Carême
avec les chanoines réguliers de la Mère de Dieu (abbaye de Lagrasse) à votre disposition gratuitement sur les tables
Pendant le carême :
Chemin de croix
tous les vendredis à 18h (pas d’adoration)
Dispositions du Code de Droit Canonique relatives aux
Jours de Pénitence
Can. 1249 Tous les fidèles sont tenus par la loi divine de faire pénitence chacun à sa
façon ; mais pour que tous soient unis en quelque observance commune de la pénitence,
sont prescrits des jours de pénitence durant lesquels les fidèles s'adonneront d'une manière
spéciale à la prière et pratiqueront des œuvres de piété et de charité, se renonceront à eux-mêmes en remplissant plus
fidèlement leurs obligations propres, et surtout en observant le jeûne et l'abstinence selon les canons suivants.
Can. 1250 Les jours et temps de pénitence pour l'Église tout entière sont chaque vendredi de toute l'année et le temps du
Carême.
Can. 1251 L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des évêques, sera
observée chaque vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et
le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus Christ.
Can. 1252 Sont tenus par la loi de l'abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne
tous les fidèles majeurs jusqu'à la soixantième année commencée. Les pasteurs d'âmes et les parents veilleront cependant à
ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l'abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la
pénitence.
Can. 1253 La conférence des évêques peut préciser davantage les modalités d'observance du jeûne et de l'abstinence, ainsi
que les autres formes de pénitence, surtout les œuvres de charité et les exercices de piété qui peuvent tenir lieu en tout ou en
partie de l'abstinence et du jeûne.
Droit particulier français
Les catholiques doivent traduire en actes, d'une manière habituelle, leur volonté de se conformer à Jésus-Christ, notre
Sauveur, d'approfondir la conversion baptismale, de rejoindre tous ceux qui, près de nous et à travers le monde, sont dans la
souffrance ou le besoin. 1. Tous les vendredis de l'année, en souvenir de la Passion du Christ, ils doivent manifester cet
esprit de pénitence par des actes concrets : - Soit en s'abstenant de viande, ou d'alcool, ou de tabac...; - Soit en s'imposant
une pratique plus intense de la prière et du partage. 2. Pendant le temps du Carême : a) Tous les vendredis, ils doivent
s'abstenir de viande s'ils le peuvent ; b) Le mercredi des Cendres, jour où commence le Carême, et le Vendredi-Saint, jour
de la mort du Sauveur, ils s'abstiennent de viande, ils jeûnent en se privant substantiellement de nourriture selon leur âge et
leurs forces, et réservent un temps notable pour la prière.
Pour concrétiser vos efforts matériels de Carême,
1. Soutenons les Chrétiens d’Orient !
Notre offrande de carême 2018 pour la paroisse de Maamoura (diocèse de Homs, en Syrie)
que nous avons déjà aidée l’an dernier. Un tronc permanent attendra vos dons au fond de l’église
Des quêtes en sortie de messe seront aussi organisées
Merci pour votre générosité
2. Collecte permanente organisée par l’Ordre de Malte
Pour les Sœurs de Mère Teresa,
les Petites Sœurs de l’Agneau
et le foyer Notre Dame des Sans-Abris
- denrées alimentaires non périssables
- produits de nécessité non alimentaires à déposer à côté de la sacristie (jusqu’à Pâques)
Les dépôts seront récoltés chaque semaine
La pénitence dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique
IV La pénitence intérieure
1430 Comme déjà chez les prophètes, l'appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d'abord des œuvres
extérieures, "le sac et la cendre", les jeûnes et les mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure. Sans
elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères ; par contre, la conversion intérieure pousse à l'expression de
cette attitude en des signes visibles, des gestes et des œuvres de pénitence (cf. Jl 2,12-13 Is 1,16-17 Mt 6,1-6 6,16-18).
1431 La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre
cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons
commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l'espérance de la miséricorde
divine et la confiance en l'aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d'une douleur et d'une tristesse
salutaires que les Pères ont appelées "animi cruciatus (affliction de l'esprit)", "compunctio cordis (repentir du cœur)" (cf.
Cc. Trente: DS 1677-1678 ; 1705 Catech. R. 2, 5, 4).
1432 Le cœur de l'homme est lourd et endurci. Il faut que Dieu donne à l'homme un cœur nouveau (cf. Ez 36,26-27). La
conversion est d'abord une œuvre de la grâce de Dieu qui fait revenir nos cœurs à lui : "Convertis-nous, Seigneur, et nous
serons convertis" (Lm 5,21). Dieu nous donne la force de commencer à nouveau. C'est en découvrant la grandeur de l'amour
de Dieu que notre cœur est ébranlé par l'horreur et le poids du péché et qu'il commence à craindre d'offenser Dieu par le
péché et d'être séparé de lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers Celui que nos péchés ont transpercé (cf. Jn
19,37 ; Za 12,10)
V Les multiples formes de la pénitence dans la vie chrétienne
1434 La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. L'Ecriture et les Pères insistent surtout sur
trois formes : le jeûne, la prière, l'aumône (cf. Tb 12,8 ; Mt 6,1-18), qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par
rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils citent,
comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de
pénitence, le souci du salut du prochain (cf. Jc 5,20), l'intercession des saints et la pratique de la charité "qui couvre une
multitude de péchés" (1P 4,8).
1435 La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et
la défense de la justice et du droit (cf. Am 5,24 ; Is 1,17), par l'aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision
de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause
de la justice. Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence (cf. Lc 9,23).
1436 Eucharistie et Pénitence. La conversion et la pénitence quotidiennes trouvent leur source et leur nourriture dans
l'Eucharistie, car en elle est rendu présent le sacrifice du Christ qui nous a réconciliés avec Dieu; par elle sont nourris et
fortifiés ceux qui vivent de la vie du Christ; "elle est l'antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve
des péchés mortels" (Cc. Trente: DS 1638).
1437 La lecture de l'Ecriture Sainte, la prière de la Liturgie des Heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de
piété ravive en nous l'esprit de conversion et de pénitence et contribue au pardon de nos péchés.
Compendium du CEC 211. Comment pouvons-nous contribuer à la purification des âmes du purgatoire? En vertu de la communion des saints, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre peuvent aider les âmes du purgatoire, en offrant pour elles des prières de suffrage, en particulier le Sacrifice eucharistique, mais aussi des aumônes, des indulgences et des œuvres de pénitence.
Le Carême et les catéchumènes
Dès l’origine, le Carême était
un temps d’ultime préparation pour
les futurs baptisés de la nuit de
Pâques. Le concile Vatican II a remis
en avant l’importance du
catéchuménat des adultes et
particulièrement les dernières étapes
de la préparation au baptême vécues
au cours du Carême. La célébration
des scrutins, normalement au cours
des 3ème
, 4ème
et 5ème
dimanches de
Carême, est l’une de ces étapes
importantes pour toute la vie
ecclésiale, mais qu’est-ce à dire?
Le rite remonte aux tout
premiers siècles de l’Église. Au
cours des dernières semaines avant le
baptême, la préparation des futurs
baptisés devient plus liturgique que
catéchétique.
Le scrutin se présente comme
une épreuve de vérification ultime.
La vie est pleine d’obstacles à la foi.
Peut-être même que certains futurs
baptisés traversent une période de
doute ou d’hésitation. Le scrutin veut
les aider, les soutenir dans leur
démarche. C’est aussi l’occasion de
vérifier et de renforcer leur
engagement. Saint Hippolyte dit:
«Que l’évêque exorcise chacun
d’eux pour éprouver s’ils sont purs»
(La tradition apostolique, 20). La vie
chrétienne comporte des périodes de
combat plus ou moins intenses contre
le mal. Le scrutin prépare les futurs
chrétiens; il est un exercice
d’entraînement. Les futurs baptisés
sont appelés à une continuelle
conversion d’eux-mêmes au Christ
qu’ils veulent suivre.
«Les scrutins, que l’on célèbre
solennellement le dimanche, sont
accomplis au moyen des exorcismes.
Ils ont ce double but: faire apparaître
dans le cœur de ceux qui sont
appelés ce qu’il y a de faible, de
malade et de mauvais, pour le guérir,
et ce qu’il y a de bien, de bon et de
saint, pour l’affermir. Ils sont donc
faits pour purifier les cœurs et les
intelligences, fortifier contre les
tentations, convertir les intentions,
stimuler les volontés, afin que les
catéchumènes s’attachent plus
profondément au Christ et
poursuivent leur effort pour aimer
Dieu. Ils donnent aux futurs baptisés
la force du Christ, qui est, pour eux,
le Chemin, la Vérité et la Vie.» (Rituel de l’initiation chrétienne des
adultes, p. 99)
Le scrutin ne replie pas les
«appelés» sur eux-mêmes. Il ne
cherche pas à enfoncer la culpabilité
dans leur esprit et dans leur cœur. Au
contraire, il les décentre d’eux-
mêmes pour les orienter vers le
Christ. Au cœur du rite et en son
sommet se trouve le Christ et non le
péché. Les scrutins sont l’occasion
pour les futurs baptisés de rencontrer
la communauté chrétienne dans son
rassemblement dominical. Ils
permettent ainsi à celle-ci de prendre
contact avec de nouveaux frères et de
nouvelles sœurs. Et de se soutenir
mutuellement dans la prière. Les
«appelés» sont mis en contact avec
l’Église dans sa réalité bien concrète
de communauté locale. Celle-ci
assume tout aussi concrètement sa
responsabilité auprès de ceux et
celles qui se préparent au baptême.
Bref, nous sommes en présence d’un
événement de grande importance
dans la vie ecclésiale, un événement
de salut, sur la route vers Pâques.
Prions pour nos catéchumènes
qui seront baptisés à la Vigile Pascale (samedi 31 mars à 21h) Adultes : Adrien, Arnaud, Elisa, Emilie, Lara, Ondine, Virginie
Adolescents : Natacha, Yanick, Déborah, Lia
Enfant : Alexandre
Prions aussi pour ceux qui poursuivent leur chemin catéchuménal et qui seront baptisés plus tard.
Relevage du grand orgue de Saint-Georges
Nous entrons dans la phase « action » de notre beau projet.
La mairie de Lyon nous fait confiance, et l’intérêt que vous manifestez pour le relevage de l’orgue
en souscrivant à l’association AMORSAGE y est pour quelque chose.
Il est important de rester mobilisés pendant la recherche de fonds et jusqu’à la fin des travaux.
Nous comptons sur vous pour renouveler votre adhésion à l’association AMORSAGE
Des tables seront disposées en sortie de messe pour recevoir vos bulletins d’adhésion.
La campagne de financement par Credofunding commencera le 1er mars, mais nous (= vous aussi) devons dès maintenant réfléchir aux amis et entreprises que nous pourrons solliciter pour un don (mécénat d’entreprise notamment).
Les travaux devraient commencer en juin prochain et durer un an.
Rappel :
- Dons à l’ordre d’AMORSAGE (sans reçu) - Dons à l’ordre de « Fondation Saint-Irénée – AMORSAGE ». La fondation offre l’avantage de permettre au
donateur d’avoir 75% de réduction d’impôts au titre de l’ISF, 66% de réduction d’impôts au titre de l’impôt sur le revenu et de 60% de réduction d’impôts pour les entreprises.
- Dons à l’ordre de « ADL- sanctuaire Saint-Georges- dépôt travaux» avec déduction fiscale de 66% au titre de l’impôt sur le revenu.
Pour plus d’informations :
Brigitte Horiot, Présidente d’AMORSAGE : [email protected],
Bruno de Pazzis, trésorier : [email protected]
Evangile du dimanche de la Septuagésime (Matt. 20, 1-6)
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole: Le royaume des cieux est semblable à un père de famille qui
sortit de grand matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Étant demeuré d’accord avec eux d’un denier pour
leur journée, il les envoya dans sa vigne. Et étant sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient sur la
place sans rien faire, et il leur dit : Allez-vous-en aussi dans ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. Et ils y
allèrent. Il sortit encore sur la sixième et la neuvième heure, et il fit la même chose. Enfin étant sorti sur la onzième
heure, il en trouva d’autres qui étaient là, et il leur dit : Pourquoi demeurez-vous ici le long du jour sans travailler ?
Et ils lui dirent : Parce que personne ne nous a loués. Il leur dit : Allez-vous-en aussi dans ma vigne. Quand le soir fut
venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et donne-leur le salaire, en commençant par les
derniers et finissant par les premiers. Ceux donc qui n’étaient venus que vers la onzième heure, s’étant approchés,
reçurent chacun un denier. Ceux qui étaient venus les premiers pensèrent qu’ils allaient recevoir davantage ; mais ils
ne reçurent que chacun un denier. Et en le recevant, ils murmuraient contre le père de famille et disaient: Ces
derniers n’ont travaillé qu’une heure, et vous leur avez donné autant qu’à nous qui avons porté le poids du jour et de
la chaleur. Mais il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne vous fais point de tort. N’êtes-vous pas convenu avec moi
d’un denier? Prenez ce qui vous appartient et vous en allez ; mais je veux donner à ce dernier autant qu’à vous. Est-ce
qu’il ne m’est pas permis de faire ce que je veux? Votre œil est-il mauvais parce que je suis bon ? Ainsi les derniers
seront les premiers, et les premiers seront les derniers, parce qu’il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
Commentaire de Dom Guéranger
Il importe de bien saisir ce
célèbre passage de l’Évangile, et
d’apprécier les motifs qui ont porté
l’Église à le placer en ce jour.
Considérons d’abord les
circonstances dans lesquelles le
Sauveur prononce cette parabole, et
le but d’instruction qu’il s’y propose
directement. Il s’agit d’avertir les
Juifs que le jour approche où leur loi
tombera pour faire place à la loi
chrétienne, et de les disposer à
accueillir favorablement l’idée que
les Gentils vont être appelés à former
alliance avec Dieu. La vigne dont il
est ici question est l’Église sous ses
différentes ébauches, depuis le
commencement du monde, jusqu’à
ce que Dieu vînt lui-même habiter
parmi les hommes et constituer sous
une forme visible et permanente la
société de ceux qui croient en lui. Le
matin du monde dura depuis Adam
jusqu’à Noé ; la troisième heure
s’étendit de Noé jusqu’à Abraham ;
la sixième heure commença à
Abraham pour aller jusqu’à Moïse ;
la neuvième heure fut l’âge des
Prophètes, jusqu’à l’avènement du
Seigneur. Le Messie est venu à la
onzième heure, lorsque le monde
semblait pencher à son déclin. Les
plus grandes miséricordes ont été
réservées pour cette période durant
laquelle le salut devait s’étendre aux
Gentils par la prédication des
Apôtres. C’est ce dernier mystère par
lequel Jésus-Christ veut confondre
l’orgueil judaïque. Il signale les
répugnances que les Pharisiens et les
Docteurs de la Loi éprouvaient en
voyant l’adoption s’étendre aux
nations, par les remontrances
égoïstes que les ouvriers des
premières heures osent faire au Père
de famille. Cette obstination sera
punie comme elle le mérite. Israël,
qui travaillait avant nous, sera rejeté
à cause de la dureté de son cœur; et
nous, Gentils, qui étions les derniers,
nous deviendrons les premiers, étant
faits membres de cette Église
catholique, qui est l’Épouse du Fils
de Dieu.
Telle est l’interprétation
donnée à cette parabole par les saints
Pères, notamment par saint Augustin
et saint Grégoire le Grand; mais cet
enseignement du Sauveur présente
encore un autre sens également
justifié par l’autorité de ces deux
saints Docteurs. Il s’agit ici de
l’appel que Dieu adresse à chaque
homme pour l’inviter à mériter le
Royaume éternel par les pieux
labeurs de cette vie. Le matin, c’est
notre enfance ; la troisième heure,
selon la manière de compter des
anciens, est celle où le soleil
commence à monter dans le ciel:
c’est l’âge de la jeunesse ; la sixième
heure, par laquelle on désignait ce
que nous appelons Midi, est l’âge
d’homme; la onzième heure précède
de peu d’instants le coucher du soleil
: c’est la vieillesse. Le Père de
famille appelle ses ouvriers à ces
différentes heures ; c’est à eux de se
rendre, dès qu’ils ont entendu sa voix
; mais il n’est pas permis à ceux qui
sont conviés dès le matin de retarder
leur départ pour la vigne, sous le
prétexte qu’ils se rendront plus tard,
lorsque la voix du Maître se fera
entendre de nouveau. Qui les a
assurés que leur vie se prolongera
jusqu’à la onzième heure ? Lorsque
la troisième sonne, peut-on compter
même sur la sixième ? Le Seigneur
ne convoquera au travail des
dernières heures que ceux qui seront
en ce monde lorsqu’elles viendront à
sonner; et il ne s’est point engagé à
adresser une nouvelle invitation à
ceux qui auront dédaigné la
première.
In : L’année Liturgique
Le temps de la Septuagésime
Nous poursuivons notre découverte du chapitre 7
de l'exhortation apostolique Amoris laetitia
Nous abordons en ce mois de février : la valeur de la sanction en
matière d'éducation des enfants, et la
vie familiale comme première école des vertus.
La sanction constructive.
268. De même, il est indispensable
de sensibiliser l’enfant ou l’adolescent
afin qu’il se rende compte que les
mauvaises actions ont des
conséquences. Il faut éveiller la
capacité de se mettre à la place de
l’autre et de compatir à sa souffrance
lorsqu’on lui a causé du tort. (...) Il est
important d’orienter l’enfant avec
fermeté afin qu’il demande pardon et
répare le tort causé aux autres.
269. Un enfant puni avec amour
sent qu’il est pris en compte, perçoit
qu’il est quelqu’un, réalise que ses
parents reconnaissent ses possibilités.
(...) L’enfant coupable d’une mauvaise
action doit être repris, mais jamais
comme un ennemi ou comme celui sur
lequel l’on décharge sa propre
agressivité. En outre, un adulte doit
reconnaître que certaines mauvaises
actions sont liées à la fragilité et aux
limites propres à l’âge. Par
conséquent, une attitude constamment
répressive serait nuisible ; elle
n’aiderait pas à se rendre compte de la
gravité différente des actions et
provoquerait du découragement ainsi
que de l’irritation : « Parents,
n'exaspérez pas vos enfants » (Ep 6, 4 ;
cf. Col 3, 21). (...)
La famille : école indispensable pour
"le petit d'homme".
274. La famille est la première
école des valeurs, où on apprend
l’utilisation correcte de la liberté.
275. En ce temps, où règnent
l’anxiété et la vitesse technologique,
une tâche très importante des familles
est d’éduquer à la patience. Il ne s’agit
pas d’interdire aux jeunes de jouer
avec les dispositifs électroniques, mais
de trouver la manière de créer en eux
la capacité de distinguer les diverses logiques et de ne pas appliquer la
vitesse digitale à tous les domaines de
la vie. Reporter n’est pas nier le désir
mais retarder sa satisfaction. Lorsque
les enfants ou les adolescents ne sont
pas éduqués à accepter que certaines
choses doivent attendre, ils deviennent
des gens impatients, qui soumettent
tout à la satisfaction de leurs besoins
immédiats et grandissent avec le vice
du ‘‘je veux et j’ai’’. C’est une grave
erreur qui ne favorise pas la liberté,
mais l’affecte. En revanche, quand on
éduque à apprendre à reporter certaines
choses et à attendre le moment
convenable, on enseigne ce qu’est être
maître de soi-même, autonome face à
ses propres impulsions. Ainsi,
lorsqu’un enfant expérimente qu’il
peut se prendre lui-même en charge,
l’estime qu’il a de lui-même
s’affermit. En même temps, cela lui
apprend à respecter la liberté des
autres. Évidemment, ceci n’implique
pas d’exiger des enfants qu’ils agissent
comme des adultes, mais il ne faut pas
non plus mépriser leur capacité à
grandir dans la maturation d’une
liberté responsable. Dans une famille
saine, cet apprentissage s’effectue de
manière ordinaire à travers les
exigences de la cohabitation.
276. La famille est le lieu de la
première socialisation, parce qu’elle
est le premier endroit où on apprend à
se situer face à l’autre, à écouter, à
partager, à supporter, à respecter, à
aider, à cohabiter. (...) C’est là qu’on
brise la première barrière de l’égoïsme
mortel pour reconnaître que nous
vivons à côté d’autres, avec d’autres,
qui sont dignes de notre attention, de
notre amabilité, de notre affection.
278. La rencontre éducative entre
parents et enfants peut être facilitée ou
affectée par les technologies de la
communication et du divertissement,
toujours plus sophistiquées.
Lorsqu’elles sont utilisées à bon
escient, elles peuvent être utiles pour
unir les membres de la famille malgré
la distance. Les contacts peuvent être
fréquents et aider à remédier aux
difficultés. Cependant, il demeure clair
qu’elles ne constituent ni ne
remplacent le besoin du dialogue plus
personnel et plus profond qui exige le
contact physique, ou tout au moins la
voix de l’autre personne. Nous savons
que parfois ces moyens éloignent au
lieu de rapprocher, comme lorsqu’à
l’heure du repas chacun est rivé à son
téléphone cellulaire, ou quand l’un des
conjoints dort en attendant l’autre, qui
passe des heures à jouer avec un
dispositif électronique. (...) De toute
manière, on ne peut ignorer les risques
des nouvelles formes de
communication pour les enfants et
pour les adolescents, qu’elles
convertissent parfois en abouliques,
déconnectés du monde réel. Cet
‘‘autisme technologique’’ les expose
plus facilement à la manipulation de
ceux qui cherchent à entrer dans leur
intimité pour des intérêts égoïstes.
279. (...) Le Synode a voulu
souligner l’importance des écoles
catholiques, qui « remplissent une
fonction vitale pour aider les parents
dans leur devoir d’éducation de leurs
enfants […]. Les écoles catholiques
devraient être encouragées dans leur
mission d’aider les élèves à grandir
comme adultes mûrs, capables de voir
le monde à travers le regard d’amour
de Jésus et comprenant la vie comme
un appel à servir Dieu ». Par
conséquent, il faut affirmer avec force
la liberté de l’Église « d’enseigner sa
propre doctrine et le droit à l’objection
de conscience des éducateurs ».
"L'autisme technologique" dont
parle l'exhortation ne concerne malheureusement pas que les
enfants dans une famille... Combien
d'adultes se ruent sur leur ordinateur à peine arrivés chez eux ! Cette attitude
porte préjudice à la communication et à la communion entre époux. C'est un
fléau de notre temps. En cette période
de carême (qui va commencer mi-février), puissions-nous reconquérir
une part de notre liberté face à
internet et nos smartphones. Saint Jean-Paul II avait invité à un "jeûne
cathodique" face à la télévision : à sa suite, je vous invite à un "jeûne
électronique" pour rétablir de saines
relations au sein des couples et des familles.
Abbé Laurent Spriet +
Les sanctions dans l’éducation (suite)
Sur quels points faire porter les
sanctions ?
Les sanctions sont destinées à
contrecarrer, dès le plus jeune âge,
l’inclination au mal qui vient du
péché originel. Dans la mesure où
l’on cède aux tentations pour
satisfaire ses convoitises, cette
tendance au mal ne pourra que se
développer.
Elles porteront donc, d’abord et
avant tout, sur la désobéissance et le
mensonge… Puis sur tout ce qui
concerne les relations avec les autres,
le sens de l’effort, l’ordre, la
formation à la discipline, au
sacrifice, etc.
Il sera nécessaire de marquer
nettement la différence entre les
questions de principes moraux et les
simples questions de convenance.
Par exemple, ne pas avouer une
bêtise, ou en accuser un autre,
(même si la bêtise, en soi, est
minime) est plus grave que de « ne
pas vouloir dire bonjour à la dame »,
comme cela arrive souvent chez des
petits.
Autant il faut être ferme et sévère
et ne jamais transiger lorsqu’il s’agit
des premiers, autant il convient
d’être patient et indulgent pour le
reste. Les enfants comprennent très
vite la différence. On évitera ainsi de
fausser leur jugement en attribuant la
même importance à toutes leurs
fautes.
Les étapes de la sanction
Avant l’éveil du sens moral, qui
vient avec « l’âge de raison »,
l’éducation relève du dressage, et ce
dressage est le fondement
indispensable d’une bonne éducation
: acquérir de bonnes habitudes, ce
qui demande au préalable un système
répressif pour éviter d’en prendre de
mauvaises.
Puis, au fur et à mesure que
l’enfant grandira, et qu’il sera
davantage en mesure de comprendre
le pourquoi de la loi morale, le «
dressage » - formule « répressive » -
laissera progressivement la place à
une éducation plus positive et
constructive.
Cela va donc commencer,
inévitablement, par des interdictions.
L’enfant commence à explorer
son environnement, et il va toucher à
tout. Et c’est très bon : lorsqu’il n’y a
pas de mal, laissez-le faire. Mais il
va devoir apprendre les limites de sa
possibilité d’investigation. Les
expériences vont aller bon train, et il
vous faudra une vigilance
continuelle. Il y aura nécessairement
les interdictions de sécurité (le feu,
l’eau, la barrière qui donne sur la
route, mais il y en aura bien d’autres,
suivant l’imagination fertile de votre
petit trésor.
1) 1) Première étape : le « non
», très calme mais très ferme, dès que
le bébé à quatre pattes commence à
explorer le placard de la cuisine.
Tout surpris, il s’arrête, regarde
maman, et tend la main à nouveau.
Un deuxième « non » plus
catégorique va l’arrêter dans son
élan. A la troisième tentative, la
maman n’a plus qu’à se lever pour
aller donner une petite tape sur la
main, et déplacer son petit
bonhomme loin du lieu de la
tentation, avec quelques jouets pour
faire diversion. Mais l’attrait du fruit
défendu est déjà fort ! Bébé ne va
pas tarder à revenir… Même
scénario. Sachez résister sans
relâche, très sérieusement, même si
au fond de vous-même vous avez
bien envie de rire : c’est si mignon.
Surtout ne lâchez pas : il ne
mettra pas longtemps à comprendre
qu’il faut obéir quand maman dit «
non » et il saura qu’il faut renoncer à
l’exploration du placard : c’est cela
le dressage. Ou alors il saura qu’il
peut vous « avoir » : un abandon à ce
moment compromettrait gravement
votre autorité pour longtemps !
Ne vous laissez pas avoir à
l’usure. A cet âge, l’enfant doit
surtout apprendre à obéir, et le
moyen d’apprendre, c’est le dressage
: il ne comprendra que par une tape,
ou une fessée plus forte, suivant le
cas, et la gravité de l’infraction.
2) Dès 15 mois, il faudra en outre
lui apprendre à demander pardon.
Un geste méchant, agressif vis à
vis de sa maman, ou de quelqu’un
d’autre, ne doit pas rester sans
réaction : il faut lui faire sentir que
cela n’est pas bien. Un ton sévère, un
regard froid, lui manifesteront votre
mécontentement. Un temps de
silence… puis vous l’invitez à
réparer ce geste : « demande pardon
à maman ». A 15 mois, déjà, vous
sentirez la résistance de l’orgueil.
Insistez doucement, mais fermement
: il finira par venir mettre sa tête
contre vous et vous faire un gros
câlin. C’est bien. Il aura compris la
limite à ne pas dépasser.
Ces premières expériences sont
capitales pour la suite des
évènements. Ces bonnes habitudes
sont destinées à leur inculquer les
fondements de la vie morale :
obéissance, rangement, dire la vérité,
penser aux autres, etc. Si « le pli est
pris » dès le plus jeune âge, ces
principes leur resteront toute leur vie
et leur paraitront tout naturels, alors
qu’au contraire la nature humaine,
laissée à elle-même, nous porte à
l’égoïsme et au désordre.
3) Puis ce sera, à partir de 3 ans,
la notion du permis et du défendu. Le
schéma sera le même, les occasions
plus nombreuses, les sanctions plus
précises. Il s’agit alors de les doser le
plus justement possible en fonction
de la faute commise et de la «
responsabilité » réelle du coupable.
4) L’âge de raison, c’est l’âge de
la découverte d’une loi objective.
Une fois le sens moral éveillé, on
agira différemment, car on pourra lui
expliquer pourquoi telle chose est
mal, telle autre bien. Au fur et à
mesure que l’intelligence s’ouvre, on
peut faire comprendre les raisons
pour lesquelles on exige telle ou telle
chose.
On peut alors inspirer à l’enfant
l’horreur du mal et du péché : « seul
le péché peut m’empêcher d’être
l’ami de Jésus et d’aller au ciel ».
A partir de ce moment, il faudra
faire entrer en jeu la notion de
réparation, dont il est question à
plusieurs reprises au cours de ce
numéro. (tiré de : Apprenez-nous à prier
n°4/01 - décembre 1993)
Madeleine Delbrêl déclarée « vénérable »
Une étape vers la béatification
La Congrégation pour les causes
des saints reconnaît que Madeleine
Delbrêl a vécu les vertus humaines et
chrétiennes de façon « héroïque »
selon l’expression technique
consacrée, c’est-à-dire selon
l’Evangile!
C’est une étape vers la
béatification si un miracle ultérieur
était authentifié. Les cardinaux de la
Congrégation ont en effet donné leur
avis favorable le 16 janvier dernier.
Et le pape François a autorisé, le
26 janvier 2018, la publication d’un
« décret » de ce dicastère concernant
Anne-Marie Madeleine Delbrêl,
laïque, née à Mussidan, en Dordogne
(France) le 24 octobre 1904 et « née
au ciel » à Ivry-sur-Seine, dans le
diocèse de Créteil (France) le 13
octobre 1964.
La maison d’Ivry
Madeleine Delbrêl est une « figure
de proue pour le diocèse de Créteil, a
déjà une notoriété internationale, ou
tout au moins européenne », souligne
un communiqué du diocèse de Créteil
qui indique qu’il entend se « tenir prêt
à recevoir l’annonce de la
béatification, qui c’est certain fera
affluer des pèlerins jusqu’à sa maison
rue Raspail à Ivry sur Seine ».
Assistante sociale, Madeleine
Delbrêl embrassa le christianisme à
l’âge de 20 ans, et elle est reconnue
comme une « mystique chrétienne ».
Essayiste et poétesse, elle laissa
également une importante œuvre
littéraire.
A 20 ans, après l’entrée en religion
d’un ami, elle « considère Dieu
comme possible » et se met à prier.
Jusqu’à son expérience, en l’église
Saint-Dominique de Paris (14e), le 19
mars 1924: elle s’est dite « éblouie
par Dieu ». Quelques mois avant sa
mort, elle disait : « J’ai été et je reste
éblouie par Dieu. »
Après sa conversion radicale à 20
ans, elle décide de s’installer avec
quelques amies et travaille dans la
banlieue ouvrière de Paris, à Ivry-sur-
Seine, seule municipalité communiste
de France en 1933.
Elle y vivra 30 ans, exerçant le
métier d’assistante sociale, tissant des
liens profonds avec la municipalité
communiste, correspondant avec le
député Maurice Thorez et avec les
élus de la mairie, dont Venise
Gossnat. Et elle ancre sa foi dans
l’attachement à l’Eglise.
Elle se confronte alors avec
l’athéisme marxiste, sans cesser
d’annoncer l’Évangile : « Pour elle,
la foi au Christ doit être dite à ce
monde, les marxistes ont droit à
l’Évangile, toute forme d’athéisme a
droit à l’Évangile », a pu dire le père
Bernard Pitaud, sulpicien, spécialiste
de ses écrits, à l’occasion d’un
colloque à l’Institut catholique de
Paris, en 2014, à l’occasion du
cinquantenaire de sa mort. Il
ajoutait : « Cette admiratrice de
Charles de Foucauld pressentait déjà,
en son temps, le désert spirituel au
cœur des cités industrielles et du
matérialisme en train de se répandre.
Ce qu’elle écrit sur la solitude du
chrétien dans le monde est très
beau. »
Elle fonde une communauté de
jeunes femmes qui prennent comme
nom « la Charité », et seront
reconnues comme « Équipes
Madeleine Delbrêl »: il s’agit « d’y
être le Christ » et non « d’y travailler
pour le Christ », de rencontrer les
gens où ils vivent, devenir leur ami,
les recevoir chez soi, s’entraider.
La réponse de Pie XII
Madeleine Delbrêl est revenue
souvent sur l’importance, pour sa vie
apostolique et sa compréhension du
but de la mission, de sa rencontre, le 4
août 1953, à Castelgandolfo, avec Pie
XII. Elle avait soigneusement
consigné les paroles qu’elle a dites au
pape et la réponse de Pie XII.
Elle écrit : « Très Saint Père, nous
sommes une petite famille, [nous
existons exactement depuis vingt ans.
Nous sommes seulement laïques,
mais] nous avons choisi
définitivement, pour pouvoir aimer
tout à fait le Christ : la pauvreté, la
chasteté, l’obéissance et la
soumission à l’Evangile. Nous
voulons apprendre chaque jour
davantage de Notre Seigneur à traiter
chacun de ceux que nous rencontrons
comme un vrai frère en partageant
avec lui ce qu’il n’a pas : notre pain,
notre maison, notre cœur, notre foi,
sans aucune distinction : de milieu
social, de nationalité, de race,
d’athéisme ou de péché.
Plus nous allons, plus nous
comprenons que pour vivre cette vie,
nous devons nous enfoncer dans
l’Eglise. Nous sommes, à cause de
cela, en relations pratiques et vitales
avec nos Evêques : ils sont pour nous
Jésus Christ. Mais, vous Très Saint
Père, vous êtes Jésus Christ encore
davantage et si vous vouliez bien
bénir notre vie, cela nous donnerait la
force d’aimer jusqu’au bout et de
votre part chacun de ceux que nous
devons aimer. »
Voici la réponse de Pie XII :
« Oui, oui, je vous bénis, je vous bénis
toutes, je bénis tout. Apostolat…
Apostolat… Apostolat. »
Elle souhaitait des actions
collectives en vue de faire évoluer les
politiques sociales, comme elle l’écrit
dès 1937 : « Il est peut-être plus
touchant de visiter, dans sa journée,
cinq ou dix familles nombreuses, de
leur obtenir à grand renfort de
démarches tel ou tel secours ; il serait
sans doute moins touchant mais plus
utile, de préparer le chemin à tel texte
légal qui améliorerait l’état familial
de toutes les familles nombreuses
connues ou inconnues de nous. »
Sa cause de béatification a été
introduite à Rome en 1990 par Mgr
François Frétellière, ancien évêque
de Créteil.
Le postulateur est le P. Gilles
François, auteur avec le P. Pitaud de
Madeleine Delbrêl, genèse d’une
spiritualité (éd. Nouvelle Cité).
« Il faut aimer sa patrie comme on aime sa mère »
(Pape François)
Pierre Selas - Jan 19, 2018 205 (tiré de : www.infocatho.fr)
En fin
d’après-midi
mercredi 17
janvier, de
retour à
Santiago du
Chili, le Pape François a rencontré
plusieurs dizaines de milliers de
jeunes, rassemblés au sanctuaire de
Mapiu, où est vénérée depuis 200 ans
la Vierge du Carmel, la sainte
patronne du Chili. Dans un discours
en partie improvisé, et dans une
atmosphère très chaleureuse, le Pape a
invité les jeunes à rester « connectés »
au Seigneur, qui recharge les batteries
d’une façon inépuisable.
« La foi provoque chez les jeunes
des sentiments d’aventure qui invitent
à passer par des paysages incroyables,
jamais faciles, jamais tranquilles… »
a souligné le Pape, dans une ambiance
digne des JMJ. « Vous aimez les
aventures et les défis » et « vous vous
ennuyez quand vous n’avez pas de
défis qui vous stimulent. Cela se voit
clairement par exemple, chaque fois
qu’arrive une catastrophe naturelle :
vous avez une capacité énorme pour
vous mobiliser, qui parle de la
générosité de vos cœurs », s’est
exclamé le Pape, s’adressant aux
jeunes d’un pays marqué par de
fréquents tremblements de terre.
Il faut aimer sa patrie comme on
aime sa mère : le Pape a invité les
jeunes Chiliens à assumer vis-à-vis de
leur patrie une fierté d’ordre. Il les a
aussi exhortés à refuser le cynisme
des adultes. Être « spirituellement
majeur », cela ne doit pas signifier se
convertir au cynisme, a martelé le
Saint-Père.
François a évoqué la préparation
du Synode sur la jeunesse qui se
tiendra à l’automne prochain au
Vatican. « L’Église doit avoir un
visage jeune, plein de vie », s’est
exclamé François, qui a rappelé que
des jeunes d’autres croyances seront
également impliqués dans ce Synode.
Rester connecté au Christ
Filant la métaphore du téléphone
portable, François a insisté sur
l’importance de savoir recharger sa
batterie, car parfois, si nous perdons
la connexion avec Jésus, « nous
finissons par noyer nos idées, nos
rêves, notre foi, et nous nous
remplissons de mauvaise humeur », a
averti le Souverain pontife. Il faut se
demander comment Jésus agirait à
notre place, dans les lieux de notre vie
quotidienne, par exemple face à des
cas de harcèlement dont nous sommes
témoins à l’école, ou au travail. Être
chrétien, ce n’est pas seulement suivre
un enseignement religieux, mais c’est
chercher à vivre comme Jésus aurait
vécu, a rappelé le Pape.
Reprenant une méditation d’un
ancien archevêque de Santiago, le
cardinal Raul Silva Henriquez,
François a invité à s’identifier aux
personnages rencontrés par Jésus dans
les Évangiles, en étant des jeunes
samaritains qui n’abandonnent jamais
un homme allongé sur le chemin, en
étant comme « Zachée, qui transforme
son cœur matérialiste en un cœur
solidaire », ou encore comme la jeune
Marie-Madeleine, « en recherche
passionnée de l’amour, qui rencontre
seulement en Jésus les réponses dont
elle a besoin ».
Même au milieu du désert, du
chemin, de l’aventure, il y aura
toujours une « connexion », il y aura
un « chargeur ». Nous ne serons pas
seuls. Nous bénéficierons toujours de
la compagnie de Jésus, de sa Mère et
d’une communauté.
Source Vatican News
EQUIPE SECURITE
Nous lançons un appel pour renforcer l’équipe qui assure la sécurité pendant la messe dominicale de
10h30. Les risques d’attentats existent toujours !
Il est nécessaire de constituer une équipe plus étoffée (2 personnes chaque dimanche), afin de permettre une
rotation mensuelle (1 service par mois ou tous les deux mois selon le nombre de membres dans l’équipe).
Recrutement à la sortie de la messe de 10h30
Responsable : Christophe 06 52 26 13 78 [email protected]
Carnet de famille
Entrée en catéchuménat : le 28 janvier d’Annette JACOB
Baptême : le 11 janvier (et naissance au Ciel +) de Côme BELIGNE, fils de Rémi et Colombe née ESPIEUX
Fiançailles : le 6 janvier de Jean PERROT et Maylis de BONNIERES ; le 3 février de Thibault TAYEAU et Domitille
ROLLET
Mariage : le 6 janvier de Sébastien BROS et Clotilde GAUDILLIERE
Rappel à Dieu : le 20 janvier de monsieur Jean-Luc GUILLARD, père de Sophie, Angélique, Estelle et Quentin. Le 26
janvier de madame Denise-Marie FAYET, mère de Mlle Emmanuelle FAYET. Que le Seigneur les accueille dans son
Paradis et console ceux qui sont dans la peine!
La bonne humeur !
« Il nous arrive tous d’être de très
mauvaise humeur, tristes ou
mécontents, prêts à nous impatienter
de tout et contre tous ! Lorsque nous
sommes dans ce triste état et que nous
rencontrons une personne radieuse et
chaleureuse, aux paroles douces et
indulgentes, notre colère ne s’apaise-
t-elle pas soudainement et notre cœur
ne se dilate-t-il pas au contact de tant
de bienveillance ? Une telle personne
agit sur nous comme un rayon de
soleil qui perce nos nuages et éclaire
notre ciel sombre ! Inversement, le
caractère renfrogné peut facilement
attrister voire blesser son entourage.
Lorsqu’on rudoie par une parole dure,
qu’on affiche un visage taciturne, tout
s’assombrit autour de soi et… notre
mauvaise humeur empire !
Si tout nous réussit, nous satisfait,
nous sommes ouverts, gracieux,
épanouis. Le sourire est sur nos
lèvres, de bonnes paroles s’en
échappent, nos gestes sont affectueux
et empressés mais si un obstacle
survient, une réflexion piquante nous
atteint, un avis contraire s’oppose à
nous, tout change comme par
enchantement ! Notre front se
rembrunit, notre ton devient bref,
notre contact rude, nous rendant
parfois insupportable pour les autres.
Tel est le portrait d’une âme qui
n’a jamais travaillé à vaincre ses
passions intérieures, et qui par
conséquent, n’a pas acquis cette vertu.
Certes pour conserver un visage
toujours affable, un abord toujours
gracieux, il faut souvent refouler les
sentiments les plus vifs de notre
nature, immoler notre amour-propre.
Mais soyons certains que notre
bonheur en dépend. Une mère, une
épouse, une Supérieure, constamment
douce, d’égale humeur, ne blessant
personne par des paroles dures ou un
caractère brusque ou changeant, fait
rayonner la paix sur son entourage et
stimule l’imitation de cette vertu.
La bonne humeur est une vertu
contagieuse : saint Philippe Néri et
d’autres comme lui, gagnèrent un
nombre incalculable de pécheurs à
Dieu par leur inaltérable amabilité ! Si
l’égalité d’humeur est l’apanage des
saints, c’est qu’ils ont façonné leur
physionomie à celle de Jésus. Nous
aussi, essayons d’offrir à notre
entourage en toutes occasions, les
traits rayonnants du Sacré Cœur de
Jésus imprimés sur nos visages !
Soyons certains que notre bonheur
ainsi affiché sera contagieux ! »
Sœur Marie du Sacré Cœur
Bernaud, fondatrice de la Garde
d’Honneur du Sacré Cœur
Et si vous deveniez Garde d’Honneur du Sacré-Cœur !
Les objectifs des Gardes d’Honneur :
Répondre à l’Amour de Jésus qui s'est offert en sacrifice pour chacun de nous
« Pour eux, je me sanctifie afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité » (Jn 17,19)
Devenir un consolateur du Cœur de Jésus
« J’ai cherché des consolateurs mais je n'en ai pas trouvé » (Ps 68,21)
L’heure de garde ne consiste pas à
passer une heure d’adoration devant le
Saint-Sacrement, mais à vivre une
heure quotidienne sans rien changer
aux occupations habituelles, qu’elles
soient d’ordre ménager, professionnel,
familial, de loisirs… mais en prenant
plus intensément conscience de la
présence de Dieu. Durant cette heure,
l’associé offre en louange et
réparation tout ce qu’il fait où qu’il
soit.
L’inscription symbolique du nom
de l’associé à l’heure choisie sur le
cadran est le signe visible de
l’engagement qu’il prend de consacrer
cette heure précisément à son « heure
de garde ». Ainsi, d’engagement en
engagement et du fait du décalage
horaire, les 24 heures du jour sont
couvertes (A Saint-Georges, le cadran
est placé près des fonts baptismaux,
au fond de l’église.)
Alors, n’hésitez pas et rejoignez, vous aussi, la Garde d’Honneur du Sacré-Cœur.
Renseignements auprès de Marie-Odile Bonfils, zélatrice 06 38 66 45 27
et sur le site http://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/
RECOLLECTION pour DAMES et JEUNES FILLES
avec l’abbé Spriet
Mardi 6 mars de 9h à 16h
Vénérable Pauline Jaricot et la nouvelle évangélisation
Pas d’inscription préalable
Renseignements [email protected]
Groupe Saint-Sébastien
Il s’agit d’une petite équipe de coureurs de tous les niveaux (étudiants et jeunes pros) qui se retrouvent tous les lundis soir pour une séance d’entrainement,
(parfois d’autres jours de la semaine).
Programme :
18h30 : Messe à Saint Georges (pour ceux qui le peuvent) 19h30 : RENDEZ-VOUS place Bellecour (pour tout le monde) 20h45 : Arrivée à la MSB, et opération « reprise de forces » (i.e. petit apéro/dîner) 21h30/22h00 : Fin et annonce du programme du reste de la semaine (courses informelles, proposées par les coureurs les plus motivés).
Pour qui :
Coureurs / coureuses de tous niveaux avec deux jambes fonctionnelles et une dose de bonne humeur à partager !
Objectifs :
Monter une petite équipe sportive qui pourra éventuellement se présenter à certaines courses sous un dossard commun (sans obligation). Courir régulièrement (sans engagement), sans perdre de vue la dimension spirituelle. Passer un bon moment et également permettre à ceux qui ne connaissent pas Saint-Georges et/ou se sont éloignés de l’Eglise d’éventuellement les en rapprocher par le sport. Rejoignez l’équipe !
Contact :
Etienne de Saint Victor : 06.52.34.45.89 - [email protected]
Pierre Sautel : +33 6 80 30 88 84 - [email protected]
Petites annonces
Paroissiens de Saint-Georges recherchent d’une femme de ménage sérieuse pour leur maison située à Lyon 5ème à raison de 3 heures par semaine : [email protected]
Jeune fille en apprentissage au Conservatoire National Supérieur cherche studio (25m2 à peu près) dans le centre de Lyon. Tel : 06.48.32.68.66. [email protected]
Maraudes : les personnes ayant de la nourriture à donner (stocks pouvant être facilement conservés) ou affaires chaudes peuvent les fournir pour les maraudes organisées le lundi soir par la conférence Saint-Vincent de Paul de Saint-Georges. Contact Pierre HENRI-ROUSSEAU 06 66 95 22 39.
Collecte de couvertures et vêtements chauds pour les SDF de la presqu’île : les déposer à l’église ou contacter Clément Rivoal : 06 40 44 26 14.
Fleurs : nous recherchons des bonnes volontés qui puissent aider à fleurir l'autel un samedi par mois. Contact : Brigitte Horiot [email protected] ou 06 84 23 51 75.
Proposez vos services pour que l’église soit ouverte le samedi (1h quand vous voulez) : John Harkness
06 88 12 39 38. Un tableau doodle est envoyé tous les vendredis.
Achetez le CD de la chorale !
Les recettes vont à la restauration du grand orgue.
1 CD = 15 € ; 5 CD pour le prix de 4.
Demandez-le à la sortie de la messe ou à la sacristie.
Cycle de conférences mensuelles pour dames et jeunes filles organisées par l’Opus Dei
« Vers une écologie intégrale »
8/02/2018 : La révolution technologique : vers un monde meilleur ou le meilleur des mondes ?
Au Centre culturel « Mont d’Or » 16 quai Général Sarrail 69006 LYON Code : 6264A. RDC à droite
De 19h00 à 20h30 - Participation aux frais libre
Inscriptions : 04 78 23 77 42 ou : [email protected]
SERVICES
Servants de messe : Responsable : Antoine Wyss : 06 99 19 75 17 ou : [email protected]. Répétition le 24
février de 14h30 à 16h.
Chorales :
- Chœur grégorien (hommes et femmes) (messes de 10h30 et 19h) : répétitions le
mardi de 19h15 à 20h.
- Chorales polyphoniques :
Chœur Convivium (messe de 10h30) : répétitions mardi à 20h et dimanche à 10h.
Chef de chœur : Felipe Lesage : 06 95 91 87 46. http ://choralesaintgeorges.blogspot.fr
Chœur d’enfants : Chef de chœur : Felipe Lesage.
Schola Vesperis (messe de 19h).
Chef de chœur : Sarah Lyonnet : 06 65 01 42 82 http ://scholavesperis.github.io
Garderie : Pour que la messe demeure recueillie, merci de ne pas laisser les enfants crier dans
l’église. L’éducation commence dès le plus jeune âge. Si les gazouillis ne sont pas une vraie gêne, les cris le sont pour
vos voisins, pour le célébrant, parfois même pour le prêtre qui essaye de confesser à côté, et pour vous-mêmes. La
garderie se tient à la crypte. Pour les parents qui veulent rester avec leurs enfants il est possible de suivre la messe (en
audio et vidéo) depuis la crypte. Contact : Marie Wyss 06 01 42 87 78.
Equipe Sainte-Marthe (« panier du curé ») : rejoignez l’équipe pour porter un repas par mois (pour trois
personnes) ou des courses à la MSB. Contact : Marie-Odile Bonfils [email protected] 06 38 66 45 27.
Equipe Ménage :
A l’église : chaque vendredi de 13h30 à 15h30.
Contact : Carole Biardeau [email protected] ou 06 58 60 79 30.
A la Maison Sainte-Blandine : Christine de Pazzis 06 28 33 58 45.
Linge d’église : Contact : Cécile de La Rochefoucauld : [email protected]
Société Saint-Vincent-de-Paul : devenez bénévoles ! Pour les maraudes, contactez Pierre Henri-
Rousseau, 06.66.95.22.39, [email protected]. Pour les visites, contactez Basilisse Espieux 06 82 52 73 60
[email protected]. Prochaine réunion : mercredi 7 mars à 20h15 à la MSB.
Nouvel An à Lagrasse :
Ce sont 28 étudiants et jeunes professionnels qui ont répondu à l’invitation de passer
le Nouvel An à l’abbaye de Lagrasse. Occasion de bien finir et de bien commencer l’année,
sous le regard du Seigneur, dans une joyeuse ambiance de saine amitié et de grande liberté :
outre les offices (laudes, vêpres et complies), les messes (très belles : chantée le 30, solennelle le 31 et pontificale le 1er
!), le chapelet,
un topo, nous eûmes l’occasion de faire une dégustation de vin (et d’eau ! si, si !!) avec un vigneron du coin, une petite balade avec
belle vue sur le village (un des plus beaux de France), même si le ciel bleu du Sud ne s’est pas beaucoup montré, un beau feu
d’artifice (celui que la mairie n’avait pas pu tirer le 14 juillet), admiré depuis le donjon de l’abbaye, une adoration de 23h à minuit le
31/12... Nous avons pu beaucoup échanger entre nous et avec les religieux, en particulier avec le Frère Benoît (ancien paroissien de
l’abbé de Montjoye) qui s’occupait de nous et nous accompagnait (Il sera ordonné prêtre le 21 avril par le cardinal Sarah : priez pour
lui !). Cette sortie fut l’occasion, pour beaucoup, de découvrir ou de mieux connaître cette belle abbaye (dont les origines remontent à
Charlemagne) et cette non moins belle communauté (20 prêtres et 15 frères ; moyenne d’âge : 40 ans) de chanoines réguliers. Ils
vivent en communauté, sous la règle de saint Augustin et sous un Abbé, mais sont destinés à l’apostolat actif (ils ne sont pas cloîtrés).
C’est une vie à mi-chemin entre les moines (comme les bénédictins) et les prêtres diocésains. Nous avons vécu trois jours en
chrétienté, dans une belle communion et vraie charité. A refaire !
le groupe la dégustation de vin la ballade
A vos agendas !
Catéchumènes (adultes demandant le baptême ou la confirmation) : mercredi 7 et dimanche 18 février (et non le
mercredi 28) de 20h à 22h (pour les adolescents : samedi 3 février de 17h à 18h30).
Néophytes (adultes récemment baptisés ou « recommençants ») : mercredi 7 février de 20h30 à 22h .
Catéchisme (CP à CM2) : tous les mercredis de la période scolaire de 9h30 à 10h45 à la MSB (puis 7 mars).
Collégiens et Lycéens : mercredi 7 février de 19h à 20h à la MSB (puis 7 mars).
Etudiants et jeunes pros :
1. Rosaire Vivant des jeunes : jeudi 1er
février de 19h15 à 21h15
2. Groupe Cardinal Journet : jeudi 8 février de 19h15 à 21h15.
3. Groupe Benoît XVI : lundi 19 février (et non le 26) de 19h15 à 22h.
Catéchisme pour jeunes pros et adultes : lundi 5 février de 20h à 22h au collège Sts F. & J. de Fatima.
A la découverte de la Bible : vendredi 9 février de 20h15 à 21h30 à la MSB.
Initiation pratique sur la liturgie de la messe : Le même cours est redonné tous les deux mois, pour vous
aider à mieux suivre la messe, à mieux vous repérer dans votre missel. Mardi 13 mars de 20h à 22h à la MSB.
Soirée jeunes couples (moins de 5 ans de mariage) : Jeudi 8 mars à la MSB. Accueil à 20h ; chapelet à
20h10 ; apéritif /buffet à 20h30 ; topo/échanges à 21h ; prière finale à 22h30. Il est possible d’arriver jusqu’à 20h30.
Inscription obligatoire avant le lundi 05/03. Contact : Luc et Lucie Taupenas : [email protected]
Foyers Domus Christiani : Contact : Bernard et Chantal PERREAU :
[email protected] - tel : 09 81 15 62 60 - www.domus-christiani.fr.
Formation Billings : Contact : madame Paquet : [email protected]
Appréciation de la musique sacrée : lundi 26 février de 20h à 22h au 52 rue Saint-Jean, Lyon 5ème
Contacter Felipe avant de venir : 06 95 91 87 46. Les boissons sont offertes et les plats à grignoter sont les bienvenus !
Thème : Pays de mission
Cours de latin liturgique : mercredi 21 février de 19h30 à 20h30 à la MSB par Pierre HENRI-ROUSSEAU.
Pèlerinage mensuel à Ars : Pèlerin d’un jour : un vendredi par mois (9h-15h) : Isabelle Tixier 06 15 40 40 68
Mardis de Saint-Jean-Baptiste avec l’abbé Dor : mardi 13 mars (20h-21h30)
Salle paroissiale 7, rue des Antonins : Le combat de la prière (CEC2828-2865)
Rosaire mensuel pour la Vie : Samedi 17 février à 10h30
chaque 3ème
samedi du mois à 10h30 sur l’esplanade de Fourvière (devant la statue de saint Jean-Paul II)
Exercices spirituels de Saint Ignace
pour dames
du dimanche 25 février (18 h) au vendredi 2 mars (17 h) à Ars
Renseignements et inscriptions :
[email protected] , 27 rue Docteur Nodet – 01000 Bourg-en-Bresse. Tél.: 04 74 32 86 59
Les Rencontres de la Lanterne Magique
Une Vie pour une Vie, Maximilien Kolbe
Film inédit en France (1991, 91 minutes)
Il s'agit d'un long-métrage réalisé par le grand cinéaste Krzysztof Zanussi,
ambassadeur polonais du cinéma chrétien en Europe,
sur le sacrifice du Père franciscain saint Maximilien Kolbe.
Jeudi 8 février à 20h à l’Espace saint-Ignace, 20 rue Sala 69002 LYON.
Entrée libre
Projection précédée d’une introduction et suivie d’un échange critique
DATES DES QUETES IMPEREES en février 2018 : Contrairement aux quêtes effectuées aux messes du dimanche, les quêtes impérées ne sont pas affectées aux ressources de la paroisse. Ces collectes ont une destination prédéterminée : elles sont affectées à des causes spécifiques pour soutenir l’Eglise dans ses efforts majeurs (formations, missions, vocations...). L’organisation de la quête impérée est déterminée par le diocèse qui peut décider d’affecter tout ou partie de la quête.
18 février (1er
dimanche de carême) : Formation des séminaristes (totale)
Onction des malades, communion à domicile…
Proposez la venue d’un prêtre à vos parents ou amis gravement malades ou affaiblis par l’âge, pour que nous leur
proposions la confession, la communion et le sacrement des malades. Ce sacrement est destiné d’abord à fortifier la
personne, corps et âme, et non à la faire mourir ! Ce n’est pas réservé à la dernière extrémité.
Service catholique des funérailles 7 rue du Plat 69002 Lyon – Tél. 04 72 16 29 08 www.s-c-f.org
Offrande des messes : Messe : 17 € ; Neuvaine : 170 €
Quête prélevée :
Grâce à vous l’Etat donne à la quête ! ! ! Vous êtes gagnants et nous aussi.
N’attendez plus ! (remplissez le tract sur les tables, puis remettez-le-nous)
Du nouveau sur le site internet de Saint-Georges !
(photos, vidéos, inscriptions en ligne pour les annonces de semaine ou le bulletin mensuel…)
Clip sur Saint-Georges (avec drone) par Wefly « La foi, un chemin vers l’espérance » (4’50)
Vidéo de la Dédicace de Saint-Georges en 2012 : Extraits de la cérémonie (35’) et homélie intégrale du cardinal (18’)
A regarder sur www.eglisesaintgeorges.com et à partager !
Recevez par courriel le bulletin mensuel et/ou les annonces hebdomadaires
en vous inscrivant sur le site de Saint-Georges
Calendrier de février 2018 à Saint-Georges
Date Fête Messes NB
Jeudi 1 St Ignace d'Antioche, évêque et martyr 8h45
18h30 adoration
et confessions de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Rosaire Vivant des jeunes de 19h15 à 21h15
Vendredi 2 Présentation de Jésus
et Purification de la Sainte Vierge
6h30 18h30
(chantée)
Messe chantée à 18h30
ADORATION jusqu’à minuit
Samedi 3 De la Sainte Vierge
(Salve sancta parens) 9h
11h
Renouvellement de la Consécration au Cœur Immaculé de Marie Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45
Cours pour les catéchumènes adolescents de 17h à 18h30
Dimanche 4 Solennité de la CHANDELEUR
9h 10h30
19h
Bénédiction et procession des cierges à 10h30
Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 5 Ste Agathe, vierge et martyre 18h30
adoration et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Pas de messe à 7h Catéchisme pour adultes à 20h au collège
Mardi 6 St Tite, évêque et confesseur 8h15
18h30
Mercredi 7 St Romuald, abbé 7h
18h30
Cours pour collégiens et lycéens de 19h à 20h Cours pour les néophytes de 20h30 à 22h
Cours pour les catéchumènes de 20h à 22h
Jeudi 8 St Jean de Matha, confesseur 8h45
18h30 Groupe Cardinal Journet à 19h15
Vendredi 9 St Cyrille d'Alexandrie, évêque, confesseur et docteur
6h30 18h30
Cours sur la Bible de 20h15 à 21h30
Samedi 10 Ste Scholastique, vierge 9h
11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45
Dimanche 11
Dimanche de la Quinquagésime
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 12 Les sept Saints fondateurs des Servites BVM 18h30
adoration et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Pas de messe à 7h
Mardi 13 de la férie 8h15
18h30
Mercredi 14 Mercredi des Cendres
7h 19h30
(chantée)
Imposition des cendres
et messe chantée à 19h30
Jeudi 15 Jeudi après les Cendres 8h45
18h30
Vendredi 16 Vendredi après les Cendres 6h30
18h30 Chemin de croix à 18h
Samedi 17 Samedi après les Cendres 9h
11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45
Dimanche 18
Premier Dimanche de Carême
9h 10h30
19h
Quête impérée TOTALE (séminaires) Cours pour les catéchumènes de 14h30 à 16h30 Appel décisif par le cardinal à 17h à la Primatiale
Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 19 Lundi de la première semaine de Carême 18h30
adoration et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Pas de messe à 7h Groupe Benoît XVI à 19h15
Mardi 20 Mardi de la première semaine de Carême 18h30 Pas de messe à 8h15
Mercredi 21 Mercredi des Quatre-Temps de Printemps 7h
18h30 Cours de latin liturgique à 19h30
Jeudi 22 Chaire de St Pierre, apôtre 8h45
18h30
Vendredi 23 Vendredi des Quatre-Temps de Printemps 6h30
18h30 Chemin de croix à 18h
Samedi 24 St Mathias, apôtre 9h
11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45
Répétition des servants de messe de 14h30 à 16h
Dimanche 25
Deuxième Dimanche de Carême
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 26
Retraite des prêtres
de l’association Totus Tuus à Triors
7h Pas de chapelet ni d’adoration
ni de messe
Pas de messe à 18h30 Pas de Groupe Benoît XVI à 19h15
Mardi 27 Pas de messes
Mercredi 28 Pas de cours pour catéchumènes
Jeudi 1er Pas de Rosaire Vivant
Vendredi 2 18h30
(chantée)
Pas de messe à 7h
Chemin de croix à 18h - Messe chantée à 18h30
ADORATION jusqu’à minuit
Samedi 3 Samedi de la deuxième semaine de Carême 9h
11h
Renouvellement de la Consécration au Cœur Immaculé de Marie Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45
Cours pour les catéchumènes adolescents de 17h à 18h30
Dimanche 4 Troisième Dimanche de Carême
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h