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NUMÉRO 121 Févier/Mars 2010 Numéro 121 - Février/Mars 2010 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 SITL Le guide des nouveautés Dossier intermodalité Une logique de rupture s st tr ra at te eg gi ie es sl lo og gi is st ti iq qu ue e. .c co om m Pascal Muh BSH PREND LA BARGE Pascal Muh BSH PREND LA BARGE

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NUMÉRO

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SITLLe guide desnouveautés

DossierintermodalitéUne logiquede rupture

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Pascal Muh

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BSH PREND LA BARGE

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annéedernière,StratégiesLogistiquedébutait l’annéeavecunenouvellemaquettedesaversionpapier.Cetteannée,nousnoussommesattaquésausiteInternet.Totalementrefondu,

«strategieslogistique.com»faitlapartbelleàl’informationsurdeuxcolonnes.Le jeunewebmasterErwanDeverre, intervenantàParisVIII,atenuàlapossibilitédecréerunlienimmédiatentreleslecteurset la rédactionsur les réseauxsociaux (Viadeo,Twitter,FaceBook).Histoiredenepasdécevoir lespluséclairésduweb.Lesite s’enrichit égalementd’unblog intitulé« l’invité»quivapermettredecréerunlienentrelemagazinepapieretleweb.Notrepremierinvitén’estautrequePascalMuh,responsablelogistiquedistributionettransportdeBoschSiemensElectroménager, qui s’exprimesur sonexpé-rience fluviale. Vous pouvez d’ores et déjà lui répondredirectementsur lesitepourcréerundialogueet retrou-versoninterviewsurlaversionpapier.Autrenouveauté : l’ouvertured’unespacedédiéexclusi-vementauxabonnés.Dansunpremiertemps,cetespacecomprendral’ensembledeshorssériesréalisésparStra-tégiesLogistiquedepuisl’ouverturedusite,ennovembre2006. soit unedouzainededocumentsélectroniquesde20à25pagesenmoyenne,traitantaussibiendesERPquedel’immobilierlogistique,delaproductivitédansl’entre-pôtoudelagestiondurisquedanslasupplychain.Troisièmenouveauté:«strategieslogistique.com»ouvreunezonedestinéeàrecevoirdespetitesannoncesenrela-tionà lamutualisation.StratégiesLogistiqueavait été lepremier,enoctobre2008,àconsacrerundossierentieràla logistique collaborative. Où l’on avait pu déceler unerelativesolitudedulogisticiendanscettedémarche.Quoidemieuxquelesited’unmagazinedelogistiqueetsupplychainpoursortirdecette isolement?Avecunemaquetterécenteetunsiteflambantneuf,Stra-tégiesLogistiqueseveutainsiêtreàlapointedestechno-logieséditorialesetsatisfairepleinementvotrebesoineninformationsprofessionnellesdequalité.

Gilles SOLARDRédacteur en chef

UnsitemutualisateurL

« Totalementrefondu, le siteinternet deStrategiesLogistique faitla part belle àl’information surdeux colonnes. »

Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

3DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

ÉDITO

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

PARTAGER-COMPRENDRE

20 InterviewDominique Chambas,vice-président d’Aldata

24 ImmobilierLes chargeurs ont lahaute main

28 EnquêteGrossistes etintégrateurs, mêmecombat pourl’identificationautomatique

5SOMMAIREStratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

EN COUVERTURE

�TOUTE L’INFO SURssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

39

ACHETER44 Les nouveautés

du salon SITL

50 Index des sociétés

APPROFONDIR34 Intermodalité :

une logique derupture

DÉCOUVRIR3 Edito6 Tableau de bord8 Alerte juridique8 En mouvement

• Ottavio Rivelli, manager d’Inconso

12 Prestataires• Duel sous la pluie et lebeau temps

14 Chargeurs• B&R automatise son site

16 Immobilier1er parc logistique HQE

17 FormationEnquête AFT-Iftim surl’emploi et la formation

18 Site du moisJJA à l’affût des nouvellestechnologies

L’architecture s’est invitée

dans l’entrepôt Gecilog de

Lauwin Planque.

ENTRETIEN AVECPascal Muh,responsablelogistique distribution ettransport deBosch SiemensElectroménager

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-2%C’est l’augmentation sur 1 andes coûts de magasinagede l’indice VINCIA.

3%C’est l’augmentation sur 1 andes coûts de transportsroutiers de l’indice VINCIA.

Tableaude

bord

n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6TABLEAUDE BORD

Société de conseil en logistique

LESCHIFFRESCLÉS DEFÉVRIERAVEC

Evolution des coûts logistiquesIndices unitaires

(1)Nouveaux indices depuis mars 2009 * Toutes les autres dépenses logistiques consommables

Indices composites 2010Composantes de l’indice élaboré par rapportà un compte d’exploitation type, avec la ventilationdes 4 postes de dépenses en %

� Coût de surface � Coûts salariaux � IPP� Energie

Coût de surface Coûts salariaux Indices des prix IPP Energieà la production industrielle

Libellé Indice du coût de SMIC Brut INSEE IPP*(1) INSEE Electricitéla construction mensuel gaz, vapeur (1)

Mesure Indice trimestriel €/mois Indice mensuel Indice mensuelJanv 09 1594 1321 € 107,1 122,9Févr 10 1502 1344 € 106,8 120,1EEvvoolluuttiioonn FFéévv 22001100 --66 %% 11,,7722 %% --00,,2288 %% --22,,2288 %%

Indice préparation Indice Préparation de massede détail (palettes complètes)

Evolution du coût base 100 au 1er janvier 2009 98,5 97,8

Evolution des coûts du transport routierIndices unitaires

(1) Catégorie pour la convention collective

Indices composites 2010Composantes de l’indice élaboré par rapport à un compte d’exploitation type, avec la ventilation des 4 postes de dépenses en %

� Véhicule � Chauffeur � Gazole � Autres coûts (2)

Equipement Coûts salariaux Indices des prix à la Gazole FranceVéhicule transport production industrielle

Libellé Indice du prix de revient Chauffeur zone Les prix de ventehors gazole longue distance courte (118 M) / Chauffeur INSEE IPP moyens des carburants

ensembles 40 t grand routier (138 M)(1) en eurosUnité €/an €/heure Indice mensuel € HTVA / LitreJanv 09 123,37 8,71 / 8,85 107,1 0,82Févr 10 124,73 9,06 / 9,17 106,8 0,89EEvvoolluuttiioonn FFéévv 22001100 11,,1100 %% 33,,88 %% --00,,2288 %% 88,,1144 %%

Moyenne distance Longue distance(100< <500 km) (>500 km)

Evolution du coût base 100 au 1er janvier 2009 103,0 103,4

37 %

45 %

15 %3 %

45 %

31 %

22 %2 %

20 %

23 %

35 %

21 %

22 %

16 %

41 %

22 %(2)Les autres charges sont indexées sur la base de l’indice des prixà la production indstrielle

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

7� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

C’est l’augmentation sur 1 an des coûts de magasinage de l’indice VINCIA.

Evolution de la demande entrepôts en FranceSource DTZ : Entrepôts France Bilan 2009

Dans un contexte économique difficile et incertain, le marché des entrepôts en France a souffert en 2009 avec 1,7 million de m2 placés, soit un recul de -34 %

C’est l’augmentation des taux de fretmaritime en import Asie par rapportau 1er trimestre 2009.

+155% + 2,7C’est le nombre d’entrepôts vacants en France au 1er trimestre 2009.

Indice préparation Indice Préparation de massede détail (palettes complètes)

Moyenne distance Longue distance(100< <500 km) (>500 km)

Taux All in conteneur 40’ en USD(1)

Zone Ville T3 2007 T1 2008 T2 2009 T3 2009 T4 2009 T1 2010Chine Sud Hong Kong $ 2 450 $ 1 800 $ 620 $ 800 $ 1 150 $ 1 580Chine Nord Xingang $ 2 650 $ 2 150 $ 620 $ 800 $ 1 150 $ 1 680Indonésie Jakarta $ 2 650 $ 2 100 $ 820 $ 1 100 $ 1 450 $ 1 580Thailande Bangkok $ 2 925 $ 2 380 $ 895 $ 1 030 $ 1 380 $ 1 655Vietnam Haiphong $ 2 850 $ 2 100 $ 1 020 $ 1 100 $ 1 450 $ 1 580Inde Tuticorin $ 3 130 $ 2 450 $ 1 100 $ 1 100 $ 1 450 $ 1 580

FCL = Full Container Load (1) Taux All in : coût de transport comprenant le fret et les surcharges Bunker AdjustmentFactor et Currency Adjustment Factor)40’ : Conteneur 40 pieds

41-43 e

45-47 e

42-45 e

44-45 e

Loyers de transaction

Loyers de présentation

42-45 e

46-47 e

45-49 e

50-52 e

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46 e

42-45 e

45-47 e39-43 e

43-46 e

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44-48 e

37-40 e

40-42 e

46-50 e

50-52 e

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43-45 eLes loyers prime des entrepôts de dernière génération ontaccusé une légère baisse en 2009 : entre 41 et 45€/M2/an sur legrand quart Ouest, 39 et 43 €/m2/an sur le marché marseillais,autour de 41-42 €/m2/an dans le Centre, 39 et 45 €/m2/an sur larégion lyonnaise et entre 45 et 49 €/m2/an en Ile-de-France.Cette observation porte sur des volumes de prises à bail en forteréduction par rapport à ceux enregistrés en 2008 et sur desvaleurs faciales alors que les mesures d’accompagnement - franchises de loyer notamment (1 mois par annéed’engagement) - constituent un élément de plus en plusimportant dans les accords entre bailleurs et locataires.

Valeurs locatives des principaux marchés en FrancePrix (€/HT/HC/m2/an) Fin second trimestre 2009

Evolution des coûts de transport maritime FCLPRIX DE MARCHE EN MARITIME (A VALEUR 1er février 2010)

Référence de prix de marché pour le trafic d’un chargeur d’un potentiel de 600 conteneurs par an.

millionsde m2

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER8ALERTE

JURIDIQUE

e contrat de presta-tions logistiques pré-voit généralement sa

durée (ex : unan renouvelablepar tacite reconduction pouruneduréeidentique),ainsiquelesconditionsquedoiventres-pecter chacune des parties,prestataireetdonneurd’ordre,en cas de résiliation ducontrat : procédure à suivre,délai minimum du préavis,obligations réciproques pen-dant lecoursdecepréavis.

UneinterprétationlargeLorsque le contrat logistiquene prévoit pas de préavis derupture, l’articleL.442-6-5°duCodedecommerceprévoitquel’on nepeut«romprebrutale-ment, même partiellement,unerelationcommercialeéta-blie,sanspréavisécrit tenantcomptedeladuréedelarela-tion commerciale et respec-tant la durée minimale depréavisdéterminée, en réfé-rence aux usages du com-merce,pardesaccords inter-professionnels».

En cas de relations contrac-tuelles établies, c’est-à-diresupérieureàunan,lajurispru-dence considère générale-ment commesuffisant le res-pectd’unpréavisdetroismois.

C’estd’ailleurscetteduréequidoits’appliquerdansunerela-tion de sous-traitance liantdepuis plus d’un an un trans-porteur à un autre transpor-teur ouàuncommissionnairede transport (décret n°2003-1295 du 26 décembre 2003portantapprobationducontrattypeapplicableauxtransportspublics routiers demarchan-dises exécutés par des sous-traitants, dit "contrat typesous-raitance").

Néanmoins, plusieurs fac-teurs peuvent entrer en lignedecomptedansladétermina-tion du préavis qui aurait dûêtrerespecté.Ainsi,uneduréede préavis supérieure pourraêtrefixéeparle jugelorsquelepréavisdonnéétaitmanifeste-ment insuffisant dans sadurée,euégardàl'anciennetédes liens contractuels, àl’importance de l’activité dansle chiffre d’affaires du presta-taire, et à la nécessaire adap-tation de ce dernier à la situa-tion ainsi créée, impliquantune réorganisation del'entreprise avec recherched'unnouveaupartenaireoudenouveauxclients.

Notonsquelanotionde«préa-visécrit »estparfois interpré-

téedefaçonassezlargeparlesjuges.Ontainsiétéconsidéréscommeayant valeur de préa-vis écrit, des échanges infor-mels n’informant pas claire-mentqu’untermeseramisàlarelationcommercialedans teldélai, mais indiquant néan-moins qu’une autre solutionlogistique a été choisie parle donneur d’ordre à telleéchéance, laissant présagerque celle en cours va prendrefin (Cass. com. 7 avril 2009,pourvoi n°08-11.572). Demême, le fait pour le donneurd’ordre de lancer un appeld’offres pour la réalisation deprestations logistiques a étéconsidérécommevalantpréa-vis de résiliation à l’égard duprestataire en place (Cass.com. 20 février 2007, pourvoin°04-14446).

LepréjudicedoitêtreprouvéLe préavis n’a pas à être res-pecté dans deux cas qui sonténoncéspar l’article L.442-6-5° : en cas d'inexécution parl'autre partie de ses obliga-tions (laquelle doit être prou-vée) ou en cas de forcemajeure. Tel serait le cas, parexemple, de l’incendie sur-venu dans les locaux du don-neurd’ordreetperturbantfor-

tement son activité. À défautde respect de ces règles, lapartie lésée est en droit dedemander la réparation dupréjudiceéconomiqueetcom-mercial qu’a entraîné la rup-ture brutale du contrat. Cepréjudice doit être prouvé : lapartie qui a subi la rupture ducontrat devra notammentdémontrer que le son cocon-tractantreprésentaitunepartimportante de son chiffred’affaires, qu’il ne disposaitpas de solutions de substitu-tion aumoment de la ruptureet que la celle-ci a entraînéune désorganisation de sonentreprise.

L’indemnisation est fonctionde la perte de lamarge bruteou du bénéfice que le presta-taire aurait dégagé si il avaitpu effectuer la missionconfiée par le client. Ne peutêtreobtenuequelaréparationdu préjudice lié au caractèrebrutal de la rupture et nonà la rupture elle-même. Dèslors, le prestataire logistiquenepourrademander l'indem-nisationdupréjudicefinanciercorrespondant aux loyers etinvestissementsperdusetnonrentabilisés (CA Rouen,deuxièmechambre,8novem-bre2007).

Ruptured’uncontrat logistique :lepréavisà respecterDans tout contrat de prestations de services, la rupture de relationscommerciales établies doit se faire dans le respect d’un certain nombrede conditions, notamment le respect d’un préavis raisonnable. Maisce n’est pas toujours le cas. Conduite à suivre.

L

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9� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

ÉVÉNEMENT

es deuxièmes assisesRégionales de la Logis-tique se sont déroulées

à la préfecture de Rouen endécembre dernier autour dequatre tables rondes portantsur le poids de la logistiqueindustrielle, portuaire eturbaine dans l’économie de sarégion, ses enjeux et ses muta-tions. Logistique Seine Nor-mandie a réuni ce jour là 250logisticiens et élus sur les pro-blématiques communes.Une matinée marquée par la présence de nombreuxhommes politiques découvrantl’importance de ce secteur éco-nomique, même s’il était par-fois déploré que « le rapport del’emploi à l’hectare n’est pastrès favorable ».Mais il fait plusaucun doute que la logistiqueest plus un problème de valeur

ajoutée qu’un facteur de nui-sance urbaine. La premièreconférence du matin qui réunis-sait les autorités des ports deRouen, du Havre et de Paris etla Seine via VNF, a montré la capacité des acteurs às’entendre sur des sujets quin’étaient que pomme de dis-corde il y a quelques années.Sans doute que le projet duGrand Paris a permis de trans-former les guerres de tran-

LDeuxièmes assises régionales de la logistique

chées locales en un modusvivendi où chacun pourrait entirer profit. Quel intérêt en effetpour une région de voir passerdes milliers de conteneurs s’ilsne servent pas l’économierégionale. Toshiba Tec, le seulchargeur présent ce jour là, abien montré les possibilité exis-tantes en la matière. Arrivédans les années 1980 avec denombreuses entreprises japo-naises, il aura fallu totalement

transformer une simple logis-tique d’importation en véritablelogistique de distribution. « Il ya tout intérêt à rapprocherindustriels et logisticiens pourapporter de la VA aux produitsen transit dans les ports »,relève Alain Verna, directeurgénéral de Toshiba Tec France. Les rapprochements des portset des acteurs font jour à denouveaux projets. Ainsi le clublogistique du Havre réunit unevingtaine d’entreprise de lazone portuaire. Ils réfléchissentensemble à réaliser du co-camionnage pour mutualiserles flux de transport. « Le Crittvaut accompagner ce projet »,indique Antoine Lafarge, prési-dent du Critt Transport et Logis-tique. Bref une région entièreétait au diapason de la logis-tique. Un phénomène rare!

Walter Schoch,president de LSN

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n° 121 > Février/Mars 2009 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER10EN MOUVEMENT

EN HAUSSESAVOYE

FRÉDÉRICMANCIONLe numéro deuxde Savoye prendlogiquement latête del’entreprisebourguignonne

après le départ de Jean-Michel Guarneri. Cet exconsultant d’Andersen, diplôméde Supelec passé par HaysLogistique pour piloter uneplateforme et SAP où il occupedes fonctions commerciales,était entré chez Savoye en 2001en tant que directeurcommercial. A 44 ans, il doitrelever le défi de l’internationalpour s’imposer aux Etats-Unis.

STILLTHOMAS FISCHER

Parcours sansfautes pourThomas Fischerqui se voitpropulser à 50 ansà la tête des

ventes et du marketing dufabricant mondial de chariotsStill. Sa stratégie basée sur lesservices a été payante. Cethomme de marketing entréchez Lenze en 1988 prend untournant dans la mécanique enentrant chezMercedes Benzpuis Renault Poids lourds.Entré chez Still en 1995, letrilingue (Allemand, Anglais,Français) n’aura aucun mal às’intégrer à la directionmondiale basée à Hambourg.

JDAHAMISHBREWER

Engagées depuisdes semainesdans unenégociationemmenée parHamish Brewer,

les deux entreprises vontdésormais former un nouveau

LE CRÉATEUR

Ottavio Rivelli, glob(al chain) trotter

STILLPIERREGUILLAUMOTA 47 ans, Pierre Guillaumot exerce depuis12ansdesfonctionsdedirectionauseindeStill.Entréen1998commeresponsabledelafabri-cationaprès10anspasséschez le construc-teur de véhicules Renault, il devient en 2002

directeurdel'usinedeMonta-tairedansl'Oisepuisdel'usinede Reutlingen en Allemagneen2008.Depuis2006,ilassureconjointement avec ThomasFisher la co-gérance de StillFrance. Apprécié pour ses

qualitéshumaines,PierreGuillaumot est unhommedeterrain.«Lastratégiedeproximitéclientetdeservicesportesesfruitsetvanouspermettre de sortir renforcés de la crise »,explique-t-il.

SAVOYEJEAN-MICHELGUARNERIJean-Michel Guarneri était entré au groupeLegris Industries en 1989 dans la division

Potain(gruesàtouretgruesmobiles). Il rejoint la direc-tiondeSavoyeen1995.Alorsrecruté par... Thierry Ort-mans, actuel président deCEPL, il y dirigera l'activitédesmagasins automatisésavantdedévelopperen2004

la société A-Sis, éditeur de logiciels pour lasupplychain,puisdeprendrelaprésidencedeSavoye en 2006. Il accepte aujourd'hui la co-présidence du directoire de CEPL en vertud'une longue amitié liant les deux hommes.RappelonsqueCEPLatoujoursétélepremierclientdeSavoye.

OttavioRivellin'estpastou-joursfacileàsuivre.Celuiqui

prend la terre entière commeterrain de jeu a pourtant uneconstante : l'informatique,mâtinéedelogistique.Diplôméd'un master en computersciencessuivid'unespécialisa-tionenlogistiquedeproductionà l'université américaine deGenève, il va suivre constam-mentcettelignedirectrice.ChezOuroumoffd'abord,en1989,oùil participe audéveloppementdesolutionsWMS(warehouse

management system). Puis ils'envolepour leBrésilen1995pour assurer la direction del'éditeurallemandHeyde,spé-cialisédanslasupplychainexe-cution.Filialequ'il reprendraàsoncompte lorsdurachatparl'éditeur allemand Inconso etqu'ilrebaptiseAlcis.Mariéàunefrançaise, il regagnenonsansregretsl'hexagonepourrejoin-dre Manhattan Associates en2005 puis 3M pour assurer ledéveloppementEuropeduSuddeHighjumpSoftware.Unsemi

échec.Avantd'êtrerecrutéparl'éditeuraméricainRedPrairiepourdévelopperl'activitédesadivision supply chain. Mais ceglobetrotternéenAustraliedeparentsitaliensagardélanos-talgie du Brésil, de l'attache-mentauxlogicielsdel'allemandInconsoetunvraigoûtpour laliberté:ilvientdecréerlafilialefrançaised'Inconsoqui lorgnesur le marché européen.Actionnaireà20%delasociété-uneconditionsinequanon-ilretrouvelegoûtdel'aventure.A44ans,l'hommeàl'accentindé-finissable vapouvoir cette foisjouerlibrementsapartitionavecunéditeurdontlapositionsurlemarchéduWMSetduTMSestoriginale.Carcedernierestàlafoisconseil, intégrateuretédi-teur (60%duchiffred'affaires).Partenaire de Vocollect, lasociétéaprévuderecruterunequinzaine de personnes surtrois ans et de se développerd'autantparcroissanceexterne.«Onregardeducôtéde l'opti-misationdetournées»,indiqueOttavioRivelli.

Suitepage11>

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n° 121 > Février/Mars 2009 > Stratégies Logistique

11EN MOUVEMENT

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

géant mondial de la gestion etde l'optimisation de supplychain. « L'acquistion d'I2double le marché de JDA dansles solutions d'APS (advancedplanning system) etd'optimisation », constate leCEO Hamish Brewer qui attenddes synergies dégagées uneéconomie de 20 millions dedollars par an.

ALTEADJEAN-FRANÇOISTORRÈS

Le spécialiste desservices intégrésaux industriesprend le contrôledes sociétésLorlev à Thionville

et Revel à Marseille. Altéad,dirigé par Jean-François Torres,devient ainsi le numéro deux dulevage avec un parc récent de350 grues et conforte sa placede numéro 1 de la manutentionen France. Soit 400 salariés deplus avec un apport de 55millions d’euros de chiffred’affaires, portant l’activité à260 millions d’euros en 2009contre 230 l’année précédente.

EN BAISSENORBERT

DENTRESSANGLEFRANÇOIS BERTREAU

Le pdg de NorbertDentressangle aannoncé un chiffred’affaires de12,5%, à 2719millions d’euros.

L’activité logistique affiche unebaisse de 9,6%. Une chuteannoncée dans une conférencede presse téléphonique qui aduré moins de 10 minutes, oùl’on a appris que 2009 était uneannée marquée par la crise.« Pour 2010, nous restonsprudents », indique-t-il, rassurépar un volume d’activité d’avantcrise retrouvé.

CITWELLFRÉDÉRIC FAURESi Frédéric Faure, 43 ans, rejoint Citwell en tantque directeur, ce n’est pas tout à fait parhasard. Il était le premier client du cabinet deconsultants alors qu’il était directeur supply

chain et organisationchez Grandvisionaprès avoir été direc-teur de la logistiqueet des achats chezLVMH et avant deprendre le poste dedirecteur des opéra-tions chez AlainAfflelou. FrédéricFaure évolue ainsi

depuis 20 ans dans les secteurs de l’industrie(Bouygues, Essilor) et de la distribution. « Ilaura pour mission d’accompagner la straté-gie de croissance et de diversification du cabi-net et son repositionnement dans l’améliora-tion du service et de la performance desopérations », indique-t-on chez Citwell.

DB SCHENCKERALAIN THAUVETTELe Français prend la direction de la régionOuest de DB Schenker Rail (Deutsche Bahn)et assurera parallèlement la direction de DBSchenker Rail UK et présidera Euro Cargo RailFrance. A 54 ans, Alain Thauvette était jusqu'àprésent directeur général d'ECR France. Ilprend aujourd'hui la succession de Keith Hel-ler qui avait recruté Alain Thauvette, alorsdirecteur ferroviaire franco-canadien, pourdévelopper les activités d'ECR en France. Cetteentreprise représente actuellement 10% dumarché du fret ferroviaire français. « Nous

témoignons de lagrande confiance quenous plaçons dans sonleadership, sa créati-vité entrepreneurialeet son expérienceinternationale », adéclaré AlexanderHedderich, présidentde DB Schenker Rail.

GENERIXJÉRÔME ARNAUDA 42 ans, Jérôme Arnaud remplace VirginieMeleux qui évolue vers de nouvelles fonctions.Diplômé de l’école supérieure de commerce

de Lille, il adébuté sa car-rière profession-nelle en 1990comme auditeurinternational ausein de Pricewa-terhouse Coo-pers pour lecompte de socié-tés cotées enFrance et auxEtats-Unis. Il a

ensuite assuré le reporting financier d’An-saldo Signal, spécialisée dans les logiciels etles matériels de signalisation ferroviaire. Enposte chez Ilog depuis 2000, il a été directeurdu contrôle et de l’audit interne puis direc-teur financier du groupe récemment rachetépar IBM. « L’arrivée de Jérôme Arnaud inter-vient à un moment important dans l’évolu-tion de Generix Group », constate Jean-Charles Deconninck, président du directoirede Generix.

INFORMOHAMED MIKOUA 35 ans, il se retrouve à la tête de 220 consul-tants d’Europe du Sud en tant que vice-prési-dent. C’est d’ailleurs le plus jeune vice-prési-dent d’Infor qui compte 8 000 collaborateursdans le groupe. Formé de 1992 à 1998 à l’Ins-titut national polytechnique de Grenoble où iltermine en tant que post graduate en Manu-facturing. De 2000 à 2002, il a été project mana-ger au sein de Symix avant de rejoindre Mapicsen 2003 qui sera intégré à Infor. Depuis, ila graviles échelons de responsable du départementmanufacturing jusqu’au poste de directeur. Ila aujourd’hui pour mission de développer lesactivités de l’entité « professionnal servicesorganisation » (PSO) en France, Italie, Espagneet Portugal mais il reste basé en France.

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER12PRESTATAIRES

ardis, un leader dulogiciel d’entrepo-sage, est l’histoire de

4 copains d’école, ChristianBalmain,Denis Vedda,RenéKoelschetJean-MichelFer-rafiat. Quatre copains quipartagent non seulement laviede l’entreprisemaiséga-lement les loisirs monta-gnards de la région greno-bloise. Toujoursprésentsunquart de siècle plus tard, ilsont sagement pris la déci-sion d’ouvrir le capital del’entreprise non seulementauxcadresmaisaussià l’en-semble des salariés, quelque soit leur fonction et leurniveauhiérarchique.«C’étaitlasolution laplusvraie,cellequi nous permet d’anticipernotre future retraite »,expliqueChristianBalmain.

125 collaborateurs sur les500 personnes de l’entre-prise sont ainsi devenusactionnaires de cette entre-prise qui connaît une crois-sance continue sans jamaisavoir faitappelàdescapitauxextérieurs.Uneparticipation

qui va permettre d’une partde fidéliser les salariés del’entreprisemais aussi d’at-tirer de nouveaux talents.« Dans la crise que nousvivons, il faut savoir cultivernos différences avec desvaleurs qui nous sont pro-pres.Hardisn’apourtantpastropsouffert.Mêmeen2009,Hardis a connu une légèrecroissance de 1 % et unrésultat net de 6,3 %, dumême ordre que celui del’année précédente, pour unchiffre d’affaires de 45 mil-lionsd’euros. »

2010 se présente d’ailleurssous d’excellentes augurespuisque l’éditeurs’apprêteàconnaître de nouveau unecroissance à deux chiffres,autour des 50millions d’eu-ros de chiffre d’affaires. Unchiffre qui tient compte del’acquisition de la sociétéSextant.Avecunchiffred’af-faires de 1,8million d’euros,Sextant commercialise lelogiciel de TMS (transportmanagement system)Synersys, développéàpartir

de l’atelier de génie logicielAdélia. « On se connaîtdepuis 15 ans et nous utili-sons lamêmetechnologie»,commente Christian Bal-main. Le TMS permettra decompléter l’offreWMS exis-tante. Jean-Marie Planck,dirigeant de Sextant devientbiensûractionnaired’Hardiset responsable de l’activitéTMS.

DoubleobjectifL’éditeur d’ERP pour PMESylob vient lui aussi d’ouvrirson capital aux salariés. Ill’avait déjà ouvert en 2006 àdes investisseurs financiers.Ce sont ces 26%queSyloba“offert” aux collaborateursde l’entreprise. A commen-cer par l’équipe de directionconstituée de Sylvie Salvanqui devient présidente deSylob, Florence Piton aumarketing, PhilippeDupré àla techniqueetValérieCam-pitrous comme responsableclients. Cette équipe détientdésormais41%ducapital.Et53autressalariésendétien-nent23%.«Ledoubleobjec-tifestdepérenniserSylobvisà vis de nos clients et nossalariés et d’assurer la suc-cession de l’entreprise »,indiqueJean-MarieVigroux,fondateur de l’entreprise etaujourd’hui président de lasociété holding. A 55 ans, ilprend donc du recul maisentend bien surveiller labarre : avecSylvieSalvan, ilsdétiennent encore 56 % ducapital pour un chiffre d’af-fairescomprisen5,8et6mil-lions d’euros au 30 juin pro-chains. GS

H

LESCOÛTSLOGISTIQUES ONTSTAGNÉ EN 2009L'indice des coûts logistiquesdu cabinet TL&A présente unencéphalogramme plat pourl'année 2009.

SNCF GEODISPREND LE TRICYCLEL'opérateur logistiqueannonce l'entrée du fondsd'investissement SNCFEcomobilité Partenaires aucapital de la société Urban-Cab, spécialisée dans lalogistique du dernier kilomètre.

STILL VOIT VERTStill fournit désormais à sestechniciens et ses clients deskits de nettoyage respectueuxde l'environnement.

CERTIPHARMRENOUVELLE TNTLe cabinet d'audit allemandDekra Certification arenouvelé la certificationCertipharm à TNT pour troisans.

DDS ENRICHIT SONOFFRE PROGICIELSLe module sourcing devientune offre à part entière avecun module e-show-room et lemodule CO2 intègre désormaisDDS Shipper.

PREACTORMULTPLIE LESCONTRATSLe spécialiste de laplanification et del'ordonnancement annonceune hausse de ses ventes enFrance.

ARGAN CROÎT ETRECRUTEEn 2009, le patroine d'Arganest en croissance de 83 000 m²et recrute Benoît Chappeycomme directeur desacquisitions.

Nouvelle gouvernancechez les éditeursDeuxéditeursayantpignonsurrue,HardisdansleWMSetSylobdansl’ERP,annoncent l’ouverturedeleurcapitalà leurssalariés. Ilspréparent leprochaincoup.

Christian Balmain

Jean-Marie Vigroux

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13� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

HEPPNER EST OEAAvec le statut d'opérateuréconomique agréé, leprestataire logistique renforcesa politique de sécurité et desûreté sur l'ensemble de sesmétiers et de ses sites.

OPTI-TIME SEDÉVELOPPE ÀL'INTERNATIONALL'éditeur veut profiter dumouvement d'accélération desentreprises en matièred'acquisition de logicielsd'optimisation de tournées.

LE PAP DEVIENTPORTS DE PARISPour son quarantièmeanniversaire, Ports de Pariss'est offert un nouveau logocorrespondant à l'évolution dutransport fluvial.

SOGARIS FAIT DELA RÉSISTANCELe chiffre d'affaires 2009 dugroupe Sogaris devraits'établir autour de 42,4 millionsd'euros et plusieurs contratsstratégiques sont renouvelés.

JDA A RACHETÉ I2 TECHNOLOGIESJDA a finalisé l'acquisition de I2 Technlogies le 28 janvierdernier pour un montantd'environ 604 millions dedollars.

LE LEAN CHEZ GTLe prestataire GT Logistics alancé un grand programme delean management pouratteindre ses objectifsstratégiques avec l’université6sigma et XL Consultants.

NOUVEAUXPRÉPARATEURS DECOMMANDESFenwick propose une offre"sur mesure" pour s'adapter àtoutes les tendances dupicking.

omprendre et quanti-fier l’influence de lamétéorologie sur les

catégories, les campagnes pro-motionnelles, les processusmarketing et la supply chain :voilà le rôle de Climpact qui anoué un partenariat avec lasociété IRI, créateur du panelInfoScan Census. Avec Clim-pact, IRI a réalisé une étude inti-tulé “comment faire la part deschoses entre effet météo etreprise des marchés” portantsur 300 catégories de produitsde grande consommationdurant l’été 2009. Résultat : IRIa calculé un rythme de crois-sance de la consommation de2,8% entre juin et septembrepar rapport à l’année précé-dente. Climpact, lui, a pudémontrer que plus d’un quart(+28%) de cette croissance desventes était imputable au cli-mat. Un résultat qui peut-êtrebeaucoup plus important pro-duit par produit. Ainsi la vented’insecticides est complète-ment dépendant de la météo(23,2 % sur 24,9 % de crois-sance), tout comme les glaces,les eaux gazeuses ou lessalades appertisées. Les pro-duits en croissance négativecomme les soupes, les platscuisinés, le chocolat ou les

pâtes à tartiner sont égalementfortement dépendant (à 50% etplus) de la météo. Des donnéesqui peuvent s’avérer straté-giques en matière de prévisionsdes ventes !

MétéosensibilitéMetnext de son côté sedemande comment éviter lesruptures en magasin ou l'accu-mulation coûteuse de stocks. Ila à ce titre noué un partenariatavec Nielsen qui recense l'en-semble des données de ventesen hypermarchés et super-marchés sur plusieurs annéeset les agrège par catégorie deproduits et par région. De leurcôté, les experts de Metnextcorrèlent les ventes par régionavec les observations météoro-logiques et les moyennes sai-sonnières pour déterminer unmodèle d'impact météo par

catégorie et par région. Lesdeux entreprises se sont ainsiunies pour offrir aux profes-sionnels 300 indices Meteoecosur 30 catégories de produitsde grande consommation dis-tribués en France. «Les indicesmeteoeco répondent à unevraie attente car plus de 30%de la consommation alimen-taire est météo-sensible »,explique Frédéric Bardoux,président de Metnext. Avec desobservations, le modèle fournitles indices Meteoeco de suivi.Et avec des prévisions météo-rologiques, le modèle fournitdes indices Meteoeco prévi-sionnels. Les horizons de pré-visions sont aujourd'hui de unesemaine, deux semaines etquatre semaines. 300 indicessont ainsi désormais disponi-bles sur le site www.weathe-rindices.com/Nielsen.

C

Duel sous la pluie et le beau tempsMetnext et Nielsen d’un côté, Climpact et IRI de l’autre, ont lancé des plateformesd'indices mesurant l'influence de la météo sur la consommation.

PRESTATAIRES

Frédéric Bardoux,président de Metnext

Harilaos Loukos, président co-fondateur

RECTIFICATIFStratégies Logistique a publié en mai 2009 un article intitulé “le vrai héros dujeu vidéo”. Dans cet article, nous indiquons que Jean-Pierre Odonnet, diri-geant de la société SCP, spécialisée dans la logistique des jeux video, avaitcréé Challenge Logistique en commun avec Thierry Ortmans, président dudirectoire du prestataire CEPL. Cette information est erronée tient à préci-ser Thierry Ortmans, puisque Jean-Pierre Odonnet était à l’époque le gérantde Stock Service, société en redressement judiciaire. C’est Thierry Ortmans,alors président de Savoye, qui a racheté à titre personnel cette entreprise dont Jean-Pierre Odonnet ne pouvait légalement pas devenir l’actionnaire mais un salarié dirigeant. RebaptiséeChallenge Logistique, l’entreprise a rapidement redressé la barre et a été revendue en février 1998au groupe Giraud, intéressé par sa spécialité de picking détail. De son côté, Thierry Ortmans, quia quitté la présidence de Savoye en décembre 1997, créera la CEPLle 1er septembre 1998.

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER14CHARGEURS

des servovariateurs B&R. Avec des accélérations de2,5 m/sec², les europalettespesant jusqu'à une tonne sontpositionnées avec une trèsgrande précision.SAP R3 LES (logistic ExecutionSystem) assure la gestion dustock et le contrôle des fluxmatériels. Les automates dusystème de stockage sontdirectement intégrés à l'aide dumodule SAP R3 TRM (Task andRessource management). Celaévite l'utilisation d'un ordina-teur additionnel pour le calculdes flux matériels. L'ordon-nancement des commandes etdes mouvements de stockss'effectue exclusivement dansSAP R3. Les mouvements de

stocks sont gérés avec des dia-logues SAP sur des Automa-tion PC de B&R, démontrantainsi que ces solutions sontparfaitement adaptées auxbesoins de la logistique et de la manutention.

EDITOR PRENDUNE CELLULELe groupe spécialisé dans lacarterie et les produitsdérivés est locataire d'unedeuxième cellule sur le parcPrologis de Sennecé-les-Mâcon pour un bail de sixans.

SANOFI PASTEURMAÎTRISE SESPROCÉDÉSLa division vaccins du groupeSanofi Aventis accélèrel'utilisation de PertinenceSuite, dédiée au managementdes opérations de production.

ZANNIERS'HABILLE EN TXTLe spécialiste de la modeenfantine dévoile lespremiers résultats de la miseen place de TXT Demandpour la division sous-vêtements enfants.

VULCAN FOND SURPREACTORLe spécialiste indien dessecteurs minier, ciment, acieret énergie voit les solutionsde planification etd'ordonnancement dePreactor comme un point vitalde sa stratégie.

LPR À LA TABLEDE WEETABIXLe loueur de palettes s'est vuconfié la gestion etl'approvisionnement enpalettes de toutes lesmarques du fabricant decéréales Outre-Manche.

LA MIE CÂLINEEST À CROQUERLa nouvelle plateformevendéenne d'expédition desmagasins La Mie Câline n'arien à envier aux plus bellesopérations en matièred'environnement.

B&R automatise son centre intralogistiqueL'automaticien B&R a doté son propre centre logistique, réalisé par TGW SystemsIntegration, de technologies de contrôle, de visualisation et d'entraînement B&R.

Cenpac inaugure ChatresLe distributeur d'emballages a choisi de centraliser sa logistique en France sur une nouvelle plateforme de 35 000 m² sur la zac du Val Bréon à Chatres pour augmenter son chiffre d'affaires de 30%.

a filiale emballage asigné un bail de six anspour la location de six

cellules pour y centraliser l'es-sentiel de ses activités logis-tiques. Précédemment lesemballages à destination dusecteur alimentaire étaient àChaponnay, près de Lyon sur5 000 m² et les emballagespour l'industrie étaient baséssur 20000 m² à La Houssaye-Brie, à une dizaine de kilomè-tres de l'actuel site. Deuxentrepôts vieillissants quin'avaient pas la capacité d'ab-sorber un surcroît de crois-sance. Avec l'arrivée de ThierryDujardin, directeur logistiqueet approvisionnements en pro-venance de Conforama, lacréation d'une plateforme cen-

trale s'est imposée. Avec35000 m² de surface d'entre-pôt, Cenpac a aujourd'hui dequoi voir venir. Le site compte7 000 emplacements depicking et 34 000 emplace-ments palettes sur des racksde 10 m de hauteur.Sur le plan informatique, Cen-pac a interfacé son ERP Minosavec le progiciel d'approvision-nement Prime, développé parDemand Soft et le WMS (logi-ciel d'entreposage) Reflex de

Hardis. « Depuis la mise enplace de Prime, le taux de rup-ture a chuté de 20 % et notreniveau de stock a baissé de7%»,indique Thierry Dujardin.Et sur le plan des transports, lanouvelle organisation logis-tique va se traduire par uneéconomie de 600 000 euros àcourt terme. La société devraitréaliser de nouvelles économiesen s'équipant, d'ici quelquesmois, d'un TMS (transportmanagement system).

L

e centre intralogis-tique de B&R est dotéde machines ultra-

moderne. Le nouveau magasinprésente une surface de6 600m², des rayonnages deplus de 19 m de hauteur et de72m de long et une capacité de18 000 palettes. Les cinqmachines de (dé)stockageassurent une manutentionentièrement automatisée. Il estpossible de (dé)stocker 300palettes de l'heure. Le systèmede contrôle, la solution de sécu-rité et la visualisation de l'ins-tallation ont été assurés par deséquipements de l'automaticienB&R. Tous les entraînementsutilisés pour le (dé)stockage etle convoyage sont pilotés par

L

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15CHARGEURS

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

esieur est client deDynasys depuis 1986,date à laquelle l'entre-

prise avait retenu l'éditeurinformatique pour la planifi-cation de sa production. En2009, Lesieur persiste et signeen confirmant ses choix pourla migration de Skep vers lanouvelle solution technolo-gique de Dynasys (n.Skep) etpour la mise en place de solu-tions additionnelles commel'optimisation de la distribu-tion, la gestion des dates depéremption et l'optimisationmulti-niveaux de la production.Ainsi n.Skep Production Plan-ning permettra la planificationsous contraintes et à capacitéfinie des ressources de pro-duction ainsi que l'optimisationdes échanges de produitssemi-finis entre les usines. Et

n.Skep Distribution Planningdonnera la possibilité à Lesieurd'optimiser ses stocks surl'ensemble de son réseaulogistique. « La solution feraappel à des fonctionnalitésavancées d'optimisation dedéploiement des stocks»,pré-cise le communiqué.Lesieur fait partie du groupeSofiprotéol qui contrôle l'en-semble de la filière, des achatsdes matières premières àl'embouteillage, avec un chif-fre d'affaires de 829 millionsd'euros sur 4 usines (Coude-kerque, Bordeaux, Vitrolles etGrande Synthe). Le rachat dusite industriel GénéraleCondimentaire à Campbell aété l'occasion de remettre àplat la chaîne de la demandeavec n.Skep, sachant quecelle-ci devait rentrer dans le

cadre de la charte de dévelop-pement durable de Lesieur.« n.Skep est une véritablemine d'or pour l'ensemble desservices de l'entreprise enfacilitant notamment les res-titutions de données. Nouspouvons ainsi informer trèsrapidement le contrôle degestion, le service de réappro-visionnement d'huilles et lesachats, tout en optimisantl'organisation de la productionet de la distribution»,expliquePhilippe Pister, directeur dessystèmes d'informationadjoint de Sofiprotéol. Uncredo qui s'inscrit dans lastratégie de Dynasys « denouer de réelles relations departenariat sur le long termeavec chacun de nos clients»,indique Ariel Weil, directeurgénéral de Dynasys.

AZUCARERASUCRE ZETESAvec la RFID, la raffinerieGuadelete du sucrierAzucarera Ebro améliore latraçabilité des produits grâceau contrôle des camions.

KELLOG'S FAITCONFIANCE À DHLSUPPLY CHAINLes deux sociétés ont donnéune nouvelle dimension à leurcollaboration en intégrant lenouveau site multimodal deDHL Supply Chain deLongueil.

VERYWEAR ESTBIEN COUVERTLe spécialiste de ladistribution multi-enseignesde prêt à porter améliore sesprocessus supply chain avecla suite de TXT Demand del'éditeur TXT e-solutions.

SAINSBURY'SOPTIMISE SONESPACELe leader britannique de ladistribution alimentaireentreprend la rationalisationde ses processus de gestionde l'espace avec l'aide deJDA Software.

MATFER-BOURGEAT SE METÀ TABLELe spécialiste du matérieldestiné aux métiers de labouche a inauguré une plate-forme logistique de 10 000 m²à Longny-au-Perche.

GMRROBINETTERIE ENPINCE POURISIVOICEIsitec International achève lamise en place d’un contrat defourniture de sa solutionvocale Isivoice pour ledistributeur de robinetterieGMR.

Lesieur huile sa chaîne de la demandeL'entreprise veut optimiser la planification multi-niveaux de ses 4 usines et ses stocksavec les solutions n.Skep de Dynasys.

anDeVelde conçoit etfabrique de la lingerieféminine et de la mode

balnéaire sous différentesmarques (Marie Jo, Prima-Donna, Andres Sarda...). Dansle centre de distribution deWichelen, près de Wetteren,les nouvelles collectionsseront prélevées dans desrayonnages dynamiques àl'aide d'un système "pick tolight". Et afin de gérer les pro-duits à faible rotation d'unefaçon plus efficace, le groupebelge a choisi le transtockeurOSR32 de Knapp, qui fonc-tionne selon le principe "pro-duit-vers-l'homme". Ce sys-tème est d'une hauteur de 10

m et d'une profondeur de plus de 25 modules permet-tant de gérer 12 600 conte-neurs 600x400. Trois éléva-teurs ultra-rapide se chargentdu stockage et du déstockage

des conteneurs dans deux stations de préparation. Cespostes ergonomiques per-mettent de réaliser le prélève-ment à partir d'afficheurs"pick to light" et "put to light".

V

Un transtockeur pour la lingerie féminineLe Belge VanDeVelde met en service le nouveau OSR 32 de Knapp pour le prélèvement d'articles à moyenne et faible rotation.

L

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER16IMMOBILIER

ecina a investi le mar-ché de l'immobilierlogistique avec la

marque Gecilog, qui porte hautle flambeau de l'environne-ment sur la plateforme Logis-tiparc Nord. Ce sera la pre-mière à recevoir un label HQEen tant que parc logistique.Baptisée Logistiparc Nord, lapremière plateforme Gecilog à voir le jour représente185000m² répartis sur 40 hec-tares. Une plateforme qualifiéede "stratégique” par la foncièreen immobilier. Stratégique parson emplacement tout d'abord.Située sur l'A1, elle offre unaccès rapide aux principauxaxes routiers et peut accueillirdes entreprises de tout type

d'activité industrielle. Straté-gique aussi parce que cette pla-teforme porte le flambeauGecilog en matière de dévelop-pement durable : elle répond àtoutes les exigences environ-nementales requises pour l'ob-tention de la certification HQE,en cours d'obtention pour lapremière phase du parc. Rap-pelons à cet égard que ce parclogistique de Lawin Planqueavait été sélectionné commeopération pilote pour tester lenouveau référentiel HQE "bâti-ments tertiaires-plateformeslogistiques". Aujourd'hui deuxdes quatre bâtiments sontouverts. Le 1er a été investi enaoût 2009 par la société Simas-tock. La livraison imminente du

zénithale, gestion techniquecentralisée, espaces verts ren-forcés. Un travail exemplairequi porte la marque Gecilog.Seuls regrets : la charpente esten béton parce que construiteà l’époque de l’interdicton dulamellé-collé. Et il n’y a pas detoiture photovoltaïque. Ce quiempêchera cet entrepôt d’êtreen dessous de 50 KWh/m²/anrequis par le Grenelle de l’envi-ronnement. Un objectif qui seracependant atteint dès la pro-chaine construction.

GGecina : 1er parc logistique HQE

deuxième bâtiment qui devraitêtre loué sous peu va générer lacréation d'une centaine d'em-plois. «Les parcs Gecilog sontconçus pour que l'immobilierdevienne un véritable outil detravail permettant aux exploi-tants de réaliser des écono-mies d'échelle et de pérenniserleurs activités», explique Jean-Paul Deheeger. La foncière aréalisé un travail de fond sur laqualité en rapport à l’environ-nement : traitement des eaux,isolation renforcée, lumière

BAROMÈTRE EXCLUSIF JONES LANG LASALLE/ STRATÉGIES LOGISTIQUE

Sur fond de crise économiqueet financière, les utilisateursont privilégié leurs implanta-tions sur la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille, dispo-sant d’importants bassins deconsommation et d’infrastruc-tures denses, qui a concentréplus de 80% de la demandeplacée d’entrepôts en 2009.Les quatre principaux pôleslogistiques (Lille-Paris-Lyon-

Marseille) totalisent pour l’an-née écoulée 1,3 million de m²placés, soit une baisse de 17%en un an, conséquences de l’al-longement des prises de déci-sions immobilières, et desrenégociations accrues debaux. La réalisation de plu-sieurs opérations de type clé enmain et compte propre ont per-mis d’amortir la chute destransactions, mais elle n’a pas

permis d’enrayer la montée dela vacance. Le mouvement desutilisateurs reste motivé avanttout par la recherche d’écono-mies, de rationalisation dessites et d’optimisation des flux.L’offre immédiate, qui a connuune hausse remarquée enmilieu d’année, s’est stabiliséeau second semestre. Findécembre, les disponibilitésimmédiates sur les quatreprincipaux pôles logistiquesreprésentaient près de 1,9 mil-lion de m² (bâtiments de classeA, B et messagerie). Les nom-breuses libérations, et lesquelques livraisons de projetslancés en « blanc » en 2008,intervenue en début d’année,sont venues alourdir le volumed’entrepôts vacants. Le déséquilibre entre l’offre etla demande a engendré unepression en ce qui concerne lesvaleurs locatives. Aussi, lesloyers ont été révisés à la

baisse et les mesures d’ac-compagnement consentieslors des négociations ont étérelativement importantes. Ladécote entre le loyer facial et leloyer économique approcheles 15%, même si ce constat nepeut être considéré commeune règle, chaque actif faisantl’objet d’une négociation parti-culière. 2009 a donc marqué le pointbas du cycle immobilier dumarché des entrepôts. L’année2010 ne devrait pas connaîtred’évolutions majeures. Pluslargement, la logistique pour-rait dans les années à venirtrouver un nouveau souffle nonseulement via l’essor de nou-velles activités et le développe-ment de la logistique urbainede proximité mais égalementpar la définition d’actifs res-pectueux des futures normesimposées. La véritable reprisen’est pas attendue avant 2011.

2009, point bas du cycle du marché des entrepôts

VVaalleeuurrss llooccaattiivveess hhaauutt ddee ggaammmmee ((€€//mm22)) ppaarr sseecctteeuurr ggééooggrraapphhiiqquuee

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17FORMATION

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

AFT-Iftim a pondu pourla 16e année consé-cutive son enquête

annuelle sur les besoins enemploi et en formations dansles fonctions de la logistique.Réalisée du 11 au 29 janvier2010, elle porte sur la conjonc-ture, l’évolution des stratégieset des organisations logis-tiques, la gestion des emploiset des recrutements, les poli-tiques de qualification et lesbesoins en formation.

En matière de stratégie etd’organisation logistique, quinous intéresse particulière-ment, il ressort que la criselaisse manifestement desmarques puisque trois quartsdes établissements de 100salariés et plus en ont res-senti les effets et qu’un tiersdes prestataires logistiquesdéclarent que leur activitéconnaît des difficultés. Desprestataires qui donnent“globalement satisfaction”pour plus de 80 % des éta-blissements industriels etcommerciaux interrogés.

Deux tendances concernantles prestataires : la premièreest la montée des spécifi-cations environnementalesdans les appels d’offre. Il est question de politiqued’achats “responsable”. Et levolet de la responsabilitésociale des entreprises a faitson apparition. La secondetouche aux points faibles. Leschargeurs sont ainsi 40 % à déceler des défauts chez les prestataires qui touchentnotamment aux délais, aumanque de réactivité, de dis-ponibilité et au respect des

Enquête surles besoins en emploi et en formations

horaires. Mais ils touchentégalement aux systèmesd’information, à la transmis-sion des documents, à la traçabilité et au suivi des colisages. 18% des établis-sements précisent mêmequ’ils ont ou qu’ils auront denouvelles attentes plus fortesvis à vis de leurs prestataires,sur la remontée d’informa-tions mais aussi sur les prix etles délais. Il y a encore du tra-vail sur la planche…

L’étude note d’ailleurs cettetendance souvent observéede reprise en main des fonc-tions logistiques par les char-geurs. Les établissements ne sous-traitent plus que 1,5fonction (entreposage, ges-tion des stocks, manutention,étiquetage, préparation decommandes…) contre 2 l’an-née précédente. Ce recul dela sous-traitance a été plusmarqué dans les industriesmécaniques et l’agroalimen-taire. Selon cette étude, ils neseraient plus guère qu’un sur10 à sous-traiter l’entrepo-sage et le stockage contre36% deux ans auparavant…Et cette tendance pourrait sepoursuivre en 2010.

D’après AFT-Iftim, la crise aégalement induit une pausedans les réorganisationslogistiques alors qu’ellessuivaient un trend haussier.Un quart des établissementsa toutefois réorganisé salogistique en 2009. La réduc-tion de l’activité et les plansde restructuration sont aussidevenus une cause majeurede réorganisation de la logis-tique. GS

L’

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER18

rois raisons ont incitéJJAàretenirlenouveauparc d’activités des

BornesduTempsàArgaeuves,près d’Amiens, pour sonimplantation logistique : Salocalisationprivilégiéeàlacroi-séedesaxesdecommunicationentre les ports du Havre etd’Anvers par où arrivent 90 %des marchandises de JJA, larégionparisienneoùse trouve40%delaclientèle,etlenorddel’Europe, axe stratégique dedéveloppement;sonenvironne-mentéconomiquefavorable;etune forteculture logistique liéeà laprésenced’entreprisesdusecteur.«Cetteplate-forme logistiquede80000m²se trouveenbor-durede l’autorouteA16»,pré-ciseÉdouardBrisset, directeurdusite :«nousavons30000m²enréservedanslescartons.Ladécision de construire seraprise au 1er semestre 2010, cequienferalaplusgrandeplate-formelogistiquedeFrance».LesfluxphysiquespilotésparlelogicielInfologWMSdeGenerixtraversent l’entrepôt sans se

contrôle qualitatif. Arrive lemoment de la réception infor-matique dans Infolog WMS àl’aided’unpupitresurmesureetd’unPCindustrielID15d’IDSer-vices:lesproduitssontaussitôtdisponibles à la vente. Lespalettespeuventêtreétiquetéeset rangées dans la réserve demasse.

LaréservedemasseaunordLespalettesréceptionnéessontprises en charge par des cha-riots tridirectionnels filoguidésànacelleélevablequisedépla-centdanslesalléesétroitesdescellules N2 à N6, longues de120m,largeschacunede50m.

Chiffre d’affairesde JJA :145 millions d’euros 400JJA,

c’est : 145 Investissement total (foncier,immobilier, et mobilier) pourla plate-forme d’Argæuves :36 millions d’euros36

ENTREPÔTDU MOIS

T

Édouard Brisset,directeur du site,diplômé ISLI.

Sa force ? 7 000 références de produits (équipement de la maison)importés pour l’essentiel d’Asie. JJA, à l’affût de technologies nouvelles,a mis en œuvre dans sa nouvelle plate-forme logistique de 80 000 m²,des transpondeurs RFID pour le pilotage des chariots, la technologievocale pour la préparation des commandes, des PC WiFi industriels pourle dialogue entre opérateurs et un WMS.

industrielspartenaires

Vue aérienne de la plate-forme Easy Logistique.(DR Easy Logistique)

JJAà l’affûtdesnouvelles technologies

croiser: lesmarchandisessontréceptionnées sur la façadenord, tandis que les colis sontexpédiés par les portes de lafaçade sud à quelques 1 200clients (des discounters,comme Babou, Giga Store, laFoir’fouille…)représentantplusde3500pointsde vente. Figu-rentaussi parmi laclientèledeJJA, des magasins proposantdesproduitsdebricolageoudesproduitspourlejardin,ainsiquedessitesdeventeenligne.

Fluxnord-sudL’entrepôt, long de 350m, surune profondeur de 240m, estconstitué de 13 cellules destockagede6000m²,numéro-

téesausuddeS0àS6, aunorddeN1àN6.

LaréceptionLesconteneursenprovenanceduHavre ou d’Anvers parvien-nentàl’entréedelaplate-formeoù ils sont dépotés, palettiséssur l’undes22quaisde récep-tion. Des palettes homogènessont constituéeset filmées.Lecontrôlequantitatif suit, tandisquelechefdequaiprocèdeàun

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

19� PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

gerbage de ces produits horsdimension».Enfin, les produits dangereux(aérosols, produits chlorés…)sont stockés dans les alléesclassiques (largeur de 3m) dedeuxcellules isolées,dans les-quelles semeuvent chariots àmâtrétractableetpréparateursdecommandes.

LaréserveactiveetlepickingausudCette partie sud de la plate-forme comporte 6 cellulesrackées (S0àS3,S5etS6) ren-fermant38400emplacementsdepalettes.Lespalettiersysontespacés par des allées clas-siques (largeurde3m),avec lepickingausol,etau-dessus,despalettesdelaréserveactivecor-respondantàchaqueréférencedu picking. Certains caristespeuventréaliserencontinudesopérationsderéapprovisionne-ment du picking à partir de laréserve active, tandis qued’autres procèdent en tempsmasqué au réapprovisionne-ment de la réserve active, pardes palettes prélevées dans la

Durée de la constructionde la nouvelle plate-formelogistique : 10 mois10CLIENTS

représentant plus de3 500 points de vente.1200 RÉFÉRENCES

recouvrant les grands universde l’équipement de la maison*7000

Elles sont rangées jusqu’audernierniveaudeposeà7,20mdehauteur,dansl’undes33600emplacementsdecetteréserve.Les allées sont pourvues dequelques 600 transpondeursnoyésdanslesol:destagsRFIDquidonnentdesinformationsdepositionnementauchariotélé-vateur, notamment lahauteursur laquelle ilpeutsedéployer,la vitesse à laquelle il peut semouvoir… Cinq mètres avantl’extrémitéde l’allée, le chariotreçoit des consignes de frei-nage. Le tag RFID en boutd’alléeluiordonnedes’arrêter.Cestockapprovisionnelapartiesuddelaplate-formeoùsetrou-vent les 30 quais d’expédition.PlusieursmissionssontpilotéesparInfologWMSàceteffet :- Desmissions de déstockagepoursatisfairedescommandesdepalettescomplètes : celles-ci sont posées au sol par leschariots à mât rétractable etprises en charge par des"convoyeurs", en l’occurrencequatretranspalettesélectriquesservant à transporter à vivealluredeuxpalettescomplètesdirectement vers le quaid’expédition.-Desmissionsdetransfertpourréapprovisionner la réserveactive de la partie sud de laplate-forme,- Des missions de réapprovi-sionnementdirectd’unempla-cement de picking lorsque laréserveactiveestenrupture.QuiddelacelluleN1delapartieNord restée vide jusqu’alors ?« Nombre des produits d’étéréceptionnés sont hors gaba-rit », indiqueÉdouardBrisset :« des racks empilables destockageontétéchoisispourle

Le pupitre ID Services de laréception : PC industriel WiFi ID15avec imprimante embarquée.

Fiche technique- Investisseur : JJA.- Promoteur : BEG Ingénierie.- Emprise foncière : 22 ha.- Surface construite :80 000 m².

- Informatique de pilotage :InfologWMS.

- 94 000 emplacementspalettes.

- Couverture radio centralisée(87 points d’accèsWiFi)confiée à ID Services.

- PC industriels ID15 d’IDServices : deux enréception, un en cellule S4.

- 5 chariots tridirectionnelsfiloguidés à nacelle élevableJungheinrich EKX 513.Un 6e chariot est attendu à lafin du 1er trimestre 2010.

- 22 chariots préparateurs decommandes Fenwick N20.Picking vocal par 20terminaux T2X équipés decasques ID Services.

- 7 chariots à mât rétractableBT RRE 140 pour leréapprovisionnement dupicking à l’aide de PCindustriels ID12 d’IDServices.

- 4 transpalettes électriquesJungheinrich ESE 320 ("lesconvoyeurs").

- 3 gerbeurs Fenwick L12i surles quais de réception etd’expédition.

- Un préparateur decommandes BT OP 1000pour le prélèvementd’échantillons.

- 8 transpalettes BT LPE 200au déchargement desconteneurs et 8transpalettes BT LPE 240 auchargement des palettes.

- Maintenance du parc dematériels informatiquesmobiles assurée par IDServices.

* cuisine et arts de la table, salle de bains et hygiène, ameublement et rangement,bazar ménager, décoration, cadeaux, jardin, plein air, décoration de Noël, jouet.

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER20

réservedemassedanslapartienord de la plate-forme. Il enrésulte que la disponibilité dupickingestenpermanenceéle-vée.Les opérations de réapprovi-sionnement des zones depickingsontréaliséesàl’aidede7 chariots àmâts rétractablesRRE140deBTFranceéquipéschacund’unPC industriel ID12d’IDServices.Cesontaussi leschariots les plus rapides :compte tenu des distances àparcourir, ce critère avait sonimportancedanslechoixdeceschariots.Lapréparation(vocale)decom-mandesausol est quant àelleassurée par 40 préparateursrépartis en deux équipes(5heures–13heures,puis13h-21h)àl’aidedechariotsFenwickN20 à double fourche… Desmatériels appréciés pour leurmaintenanceréduiteetsurtoutpour leurergonomie : leprépa-rateuresttoutdevantetconduitson chariot en conservant uneexcellentevisibilitésur toutsonchemindepréparation.«InfologWMS "découpe" chaque com-mande en palettes. À chaquepréparateur est confiée unemissionde confectiondedeuxpalettes,etnondelacommandecomplète.Ainsi lapréparationd’une même commande est

un total de 4 032 palettespouvant être rangées danscette cellule S4. Les blocsd’accumulationpeuventégale-mentserviraustockagetempo-raire de conteneurs completsd’uneuniqueréférencevolumi-neuse, telle que les piscinespour l’été, réceptionnéesàpar-tir de décembre. La zone cen-trale est quant à elle dégagéeafin de pouvoir ymener à biendesopérationsd’éclatementàdestinationdesmagasinsd’unemême chaîne, à l’occasion depromotions ou d’opérationspublicitaires.Tous lesproduitsconcernéssontdescendusdespalettiersdelazonenordetdis-posés sur cette zone, afin depouvoir procéder à des opéra-tions manuelles d’éclatementpar magasin, éventuellementassortiesd’opérationsdetriparcouleur,dereconditionnement,d’étiquetage. Il est possible depréparer ici l’équivalentdeplu-sieurscamionscompletstoutendisposantd’unegrandeairedetravail.Enoutre,toutescesopé-rationsd’éclatementsontsus-ceptibles d’être réalisées enavance : les commandes sontalors stockées dans les blocsd’accumulationdefaçonàpou-

voirêtrelivréesaubonmoment.«JJAafaitofficedeprécurseurenmatièredepickingvocal,misen œuvre depuis 2002 » ditÉdouardBrisset : « la solutionvocale totalementmaîtrisée aétéreprisenaturellementsurlapartie sud de la plate-forme(hormis la cellule S4) pour lapréparationdescommandes».Poursesopérationscourantes,EasyLogistiqueexploitedesPCindustriels ID15d’IDServices :l’un d’eux sert aux opérationsd’éclatementencelluleS4,tan-dis que deux autres sontmis àl’ouvrageà laréception.«Noustravaillons avec ID Servicesdepuis4ans,àl’époquejecher-chais une alternative intéres-sante et économique pour lamaintenancedenosmatériels»,commenteÉdouardBrisset.

L’expéditionenfin……et lechargementencamionsdespalettesainsipréparéesaumoyende8 transpalettesélec-triquesLPE240deBTFrance,etd’untranspaletteélectriqueERE225deJungheinrich,particuliè-rementappréciépoursonergo-nomieetsamaniabilité.

JEAN-CLAUDEFESTINGER

ENTREPÔTDU MOIS

Créateur de tendancesSpécialiste des biens d’équipements de la maison, JJA a étéfondé en 1976 par Jean-Jacques et Paul Abiteboul. Depuis l’an2000, cette entreprise familiale installée au Blanc-Mesnil est diri-gée par Jacques-Olivier Abiteboul. Elle a vu la création en 2001 del’activité logistique s’appuyant sur une équipe professionnelle.Easy Logistique crééeet dirigée par XavierDu Fayet de la Tour, estune filiale au service du développement du groupe JJA. Dans unpremier temps un entrepôt de 15 000 m² était construit àHardivillers. En 2005, sa surface était portée à 35 000 m². En 2007,la croissance de l’activité logistique rendait nécessaire la locationd’un entrepôt complémentaire de 35 000 m² à Moreuil, pour enfaire un stock de débord. Finalement, la plate-forme d’Argæuvesde 80 000 m² a été inaugurée le 4 décembre 2009, à l’issue dudéménagement de ces deux entrepôts à partir de juillet.

parallélisée entre plusieurspréparateurs, donc traitéebeaucoup plus rapidementqu’en confiant la totalité de lacommande à un seul opéra-teur».Et cemodedeprépara-tionestd’autantplusapprécia-ble que la commande peutporter sur un, voire plusieurscamionscomplets.Dèslorsqu’ilachèvesamission, l’opérateurfilme sa première palette, yappose lesbandesdegarantie,avantdelancerlapréparationdela seconde palette. Et quandcelle-ciestachevée,l’opérateurrécupère les étiquettesd’expéditionenpilotantàlavoixl’impression. Le système luiindique lequaid’expéditionsurlequel il déposesespalettes. Ilrevientenfinauchefdequaidevérifierlespalettesrangéessurchaque quai d’expédition. Etlorsque la dernière palette estdéposée sur le quai, un"brouillon"dechargementestédité qui indique au transpor-teurlenombredepalettesdelacommandeàlivrer.La cellulemédiane S4 est unevaste surface dégagée bordéede18blocsd’accumulation,cha-cun d’eux étant constitué de7 couloirs renfermant chacun32 palettes (l’équivalent d’uneexpéditionversunseuldestina-taireparcamioncomplet)…soit

La cellule S4 bordée de 18 blocs d’accumulation.

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Quelleest leprincipalensei-gnementdecetteétude?Très clairement, nous avonsconstaté une diminution desinvestissementsinformatiquesdans lagrandedistributionen2009, en particulier un arrêttotalde toutprojet remettantàplatlessystèmesd’informationavec une mise en œuvre surplusieursannéespourobtenirdes résultats à long terme.Aprèscetteannéedecrisequia provoqué des réflexions eninternepourdépensermoins,êtreplusagressifouêtremeil-leursursonmarché,on lavoitrevenir avec une volontéd’investir sur des solutionscourt terme. L’approche estorientéesur legain immédiat,surl’améliorationdelaperfor-mance.Lesprojetssontmoinsambitieux, mais plus rapidesavecdesgainsimmédiats.

Cela laisse-t-il de la place àl’innovation?Il faut toujours innover.Aldataa été le premier à mettre la

«Lapromotionestuneanomalie... »Dominique Chambas décrypte pour nous les résultatsd'un étude réalisée par Aldata et IBM auprès de 109 DSI.

« La dernière optimisation de ressourcesen terme de stratégie logistique qui n’est pas faiteporte sur la réduction de stocks non productifs. »

Dominique ChambasSenior vice-président d’Aldata

Leschiffresclésdu2010global retailCIOSurvey : 1,3% Lagrande distribution envisage de consacrer 1,3%

de son chiffre d’affaires à leurs investissementsinformatiques en 2010 contre 1% l’année précédente. 46% 46% des DSI souhaitent investir

dans les solutions de prévisionsde la demande.

radio dans les procéduresentrepôtdanslesannées1990.Le premier à généraliser levocal dans toutes lesactivitésentrepôtdanslesannées2000.

Vous accordez beaucoupd’importance au réapprovi-sionnement automatiquedanscetteétude…Leréapprovisionnementauto-matiquedépenddeceque lesconsommateursveulentache-ter. On adéveloppédes outilsde prévisions de la demandeextrêmement sophistiquéspour que, à partir des histo-riques de vente, à partir destendancesdemarchésoudesévénements extérieurs, onarriveàprévoirlademandedefaçonfiable.Quandonconnaîtles ventes et les délaisd’approvisionnementdespro-duits,ilestaisédeproduiredescommandesauxfournisseurs

pourcouvrirsademandeavecunminimumdestocks.Cequiest pluscompliquéest d’avoirun stock toujours juste enmagasin. Ona fait dansnotrebackoffice un travail énormed’encadrementdustock.Ilfautdes indicateurspourprévenirquelestockestfauxoudevientfaux.

Vousbaseztoujourslaprévi-sion de la demande sur deshistoriques?Nous avons voulu aller plusloinparcequel’activitépromo-tionnelledelagrandedistribu-tionesttrèsimportanteetcelaaugmenteradansletemps.Orcelle-ci renverse tous lesmodèlesbâtis àpartir de ten-dances.On jouesurunévéne-ment - le changementdeprix- qui n’est paspris en comptedans les historiques. La diffi-cultéde lagrandedistribution

réside dans les volumes, quiramènentmécaniquementaurattachement de chaquepro-duit à une famille de prévi-sions.OrlaR&Datravaillésurdes produits dont le profil deventesquantàleurcycledevieévolue. Il est très importantdans lademandedebiensen-tir le moment où le produitdécrochepourlerepositionnersurunnouveauprofiletdonclerattacher automatiquementà une nouvelle famille deprévision. C’est un modèled’algorithmedeGOLDqui faitnotamment ressortir le tauxd’erreurdechaqueprévision.Tout ce qui est une anomalienous intéresse, car la promo-tion est une anomalie trèscompliquée.Elleperturbetoutle monde : la logistique, lesachats, lesmagasins,etc.Elleasouventétévuedanslessys-tèmes commeune exceptionpar rapport à la normale.Aldataenafaitunprocessnor-maletstandardisé.

n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

22INTERVIEW

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

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Enrevanche,lecloudcompu-tingn’apaslacote?Je suis surpris par le peud’intérêt des directeurs infor-matiquespourcette technolo-gie. Son intérêt ne porte passur les applications colonnevertébrale et fondations del’entreprise mais il permetd’ajouter des composants àvaleurajoutéetrèsfortedanslesystème d’information. Celapeut venir d’unepetite équipeou d’un homme seul quiapporteunenouvellevisionsurun sujet très particulier etpointu.Cen’estpas forcémentcheretonpeut l’intégrersansrisque. Ildevraityavoirunefoi-sond’innovationsquiarrivecaril existe encore des sujets sur

lesquelsonn’apasdesolutions.MaisAldatapasseraau«cloudcomputing»uniquementpourapporter delavaleurajoutéeenintégrant desinnovationsdanslesgrandssystèmestrèsrapi-dement pour délivrer de lavaleurimmédiatement.

Quelleestvotredéfinitiondelalogistique?C’est une vue globale de lalogistique qui ne se limitepas à l’outil opérationnel del’entrepôt.Lalogistiquedevraitposercettequestion :avantdemettre un produit en stock,êtes-vous sûr qu’il devrait yêtre ? Aujourd’hui, on met 14produits sur l’étagère pouravoirlaremisedegamme.Orle

14e produit n’a aucun intérêtdans certainsmagasins. Il neserapasvenduet il occupedel’espace.Ladernièreoptimisa-tionderessourcesentermedestratégie logistique qui n’estpas faiteportesur laréductiondestocksnonproductifs.Ilfautdonc travailler sur l’axe de latransformationdestocksnonproductifsenstocksproductifs.Le fait d’avoir x% du stockjamais vendu et le remplacerpardustockqui sevend, c’esttotalementdifférent.Ilyauradela place pour tester les pro-duits,contrairementaux idéesreçues.Ilyaencoredeschosesàfaireetdesgrandessurprisesàavoir.

PROPOSRECUEILLISPARGILLESSOLARD

BIO EXPRESS

1958Naissance à ClermontFerrand

1981Diplôme d’ingénieur del’INSA à Lyon

1981Entre chez SIA France, unesociété de programmationsous contrainte

1984Directeur de projet auComptoir des Entrepreneurs

1987Responsable informatiquede Codec (Aujourd’huiPromodès)

1990Directeur associé chezOuroumoff Informatique, encharge de l’activité « retail »

1999Directeur Général Adjointd’Ouroumoff, racheté parAldata

2003Senior vice-présidentd’Aldata, en charge desventes monde.

Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

23� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

8%DU MARCHÉ. L’enquête couvre 8 % dumarché, soit un total de 528 millions de dollarset plus de 62 000 points de vente. 5,1Sur une échelle de 1 à 10, l’impact de la notion

de développement durable sur les stratégies etles investissements obtient un résultat mitigé.

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

24IMMOBILIER LOGISTIQUE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Les entrepôts qui ont ouvert leurs portes depuis le début de l’annéemontrent clairement que la crise est favorable aux chargeurs.Démonstration avec deux sites : celui de RipCurl de Saint Geours-de-Marenne dans les Landes, près de Biarritz et celui de Wicona à Soissons.

Les chargeursont la haute main

ous avons donnéun grand coup debâton », s’amuse à

répéter Baptiste Caulonque,directeurgénéralEuropedeRipCurlqui acherchéà limiteraumaximumsescoûtslogistiquesd’entreposage,estimésà2,3%de son chiffre d’affaires (125millions d’euros de CA enFrance). A ce taux, le fournis-seurdusurfs’estoffertunoutillogistique flambant neuf réu-nissantdansunlieuunique(d’icimai prochain) les flux d’unentrepôtexternaliséàBayonneet celui d’un magasin d’usinedépasséausiègedeHossegor.LechoixdeBiarritzpeuts’expli-quer par la proximité desgrandesplagesdesurf.Maislesrelationsmises en place avecl’administration des douanesquisontarrivéesàfairegagner4à5 joursdedélaisd’achemi-nement n’y sont pas non plusétrangères. Tous les ans, 600conteneurs en provenance deChinearriventàBordeauxdont80%-et c’estnouveau-par letrain.Aprèsappeld’offre,lebâtimentaétéconfiéàPrologisetàsonpartenaire GSE pour laconstruction.Undossierarra-chéàlaconcurrenceparcequ’ilproposaitundélaide18moisderéalisation contre 24 pour les

autres.«Nousnevoulionspasperdre une saison de plus »,souligneBaptisteCaulonque.Ilaura donc fallu tout le savoir-fairede l’équipePrologispourarriveràcetteperformance.Mais lespécialistedesgrandsparcs logistiques lancésen blanc à également dûs’adapterauxdemandesparti-culièresdeson futur locataire.Sur le plan des coûts toutd’abord. L’entrepôt ne repré-senteque13000m²ausol, cequin’estpastrèsimportant.Enrevanche, ilmonteà15mètresde hauteur, obligeant la com-mune à modifier le plan locald’urbanisme. La raison : « çacoûte moins cher de bâtir enhauteur qu’au sol », expliqueBaptisteCaulonque.

Uneadaptationsurleplanenvi-ronnemental ensuite. Dans lecadredesonpartenariatavecleWWF(worldwide foundation),RipCurl s’estengagéà limiterson empreinte carbone. D’oùune toiture photovoltaïque de6 000 m² louée à EDF EN, larécupérationdeseauxpluvialesetunéclairagebasseénergie.Horsclimatisation, lebâtimentseraitainsiàénergiepositive…En revanche, les poutreslamellé-colléesnesont làquepour l’aspect décoratif. Et ladémarche HQE, estimée à60 000 euros, a été jugée tropchère.Enfin,RipCurlabénéficiéd’unprix de loyer exceptionnel. Unprixdéfini 18moisauparavant(le temps de construction de

l’entrepôt), àuneépoqueoù laconjoncture euphorique per-mettaitd’obtenirunrendementde7%.Largement inférieur àceluid’aujourd’hui,à8,75%,soitplusde40eurosdumètrecarréparan.RipCurladoncbénéfi-cié de prix de loyers tout à faitexceptionnels.RipCurl,quiestaujourd'huiàlarecherche d'un WMS (ware-house management system)dignedecenom,estaujourd’huiloind’êtreuncas isolé. Ilestentout cas typique de l’évolutiondeschargeursaujourd’huiquirécupèrent dans un premiertemps leur logistique pourmieux lacontrôler.Puis impo-sent leurs choix, notammentenvironnementaux,quinedoi-ventenaucuncasempiétersur

L'entrepôt Rip Curl monte à 14 m dehauteur pour diminuer la surface au solet réduire les coûts de construction.

Suitepage26>

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

25� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

A Lauwin Planque, près de Douai dans leNord, la qualité est de mise. Le parc proposépar la Communauté d’Agglomération duDouaisis (CAD) joue à fond la carte du déve-loppement durable. La CAD a en effet été lapremière collectivité en France à posséderdes parcs d’activité certifiés Iso 14 001. Unecertification qui vient s’ajouter à la démarchePalme (parc d’activités labellisé pour la maî-trise de l’environnement), où le managementenvironnemental est basé sur la concerta-tion entre les services de l’Etat, les collecti-vités, les entreprises, les associations ainsique les riverains. Sur 130 hectares, 44 ha ont été acquis parGecina qui a véritablement bâti la vitrine deGecilog, la marque des bâtiments logistiquesde cette foncière diversifiée en matière d’im-mobilier. Comment ? Par des réalisations HQE(haute qualité environnementale) comme cebâtiment en blanc que Gecina vient de livrer.Jean-Paul Deheeger, directeur de l’immobi-lier logistique de Gecina, porte d’ailleurs ceprojet depuis son arrivée dans l’entreprise.Membre de l’Afilog depuis les débuts, il recon-naît aujourd’hui que ce parc logistique a servid’opération pilote pour la création de la charteenvironnementale Afilog, finalisée début 2009.Logistiparc Nord est d’ailleurs le premier àêtre labellisé HQE en tant que parc logistique.Le bâtiment B est le deuxième d’un ensemblede quatre bâtiments à construire sur cetteparcelle, située à 6 minutes par camion dusite mutimodal Delta 3 de Dourges. Ce qui enfait une construction exemplaire est en pre-

mier lieu la présence d’un cabinet d’archi-tecte qui connaît sur le bout des doigts lemétier de l’immobilier logistique. L’AgenceFranc et sa filiale Ixim viennent d’ailleurs demettre au point une offre globale, intitulée TopIxim, en mesure d’apporter non seulement laconception et la construction du bâtimentmais aussi l’ensemble du process logistiquelié à l’automatisation. « L’architecture étaitjusque là le parent pauvre de la logistique »explique Gérard Franc, le dirigeant de l’agenceréunissant architectes et ingénieurs.

Une mise en scène globaleLe résultat est à la hauteur. La façade exté-rieure, d’un camaïeu vert ponctuée de rougea l’apparence d’un ballon de rugby. Et sur 17millions d’investissement pour la construc-tion de ce bâtiment, 1 million a été consacréaux seuls espaces verts. L’ensemble de laplate-forme est enceinte d’un fossé périphé-rique renforcée par un merlon pour que lanuisance du trafic des camions ne s’entendentni ne se voit de l’extérieur. Les flux des camionset des véhicules légers ont été séparés. « Ona proposé une mise en scène globale »,remarque Gérard Franc.Le bâtiment proprement dit a lui aussi été par-ticulièrement soigné. L’isolation a été doubléeà 120 mm d’épaisseur. Le dallage est réalisépar morceaux de plus de 1 500m² (au lieu de25 m²) pour prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS). La lumière zénithale estde 4% de la surface de la toiture, deux fois leminimum requis. Et de 6% dans les zones depréparation de commandes. Des menuise-ries aluminium parcourent le bâtiment, enceintd’un mur en béton de 2,5 m de hauteur pourla sécurité. La couleur du béton est claire pour améliorer les conditions de travail. Lesystème de détection incendie a coûté150 000 euros contre 80 000 euros pour un

système traditionnel pour limiter les coûtsd’entretien. Le clou de l’opération étant unsystème de gestion technique du bâtiment,régulable cellule par cellule. « Un tel systèmepermet de gagner au moins 35% sur le coûtde l’énergie », indique Jean-Paul Deheeger. Bref, Gecina construit sur le long termepuisqu’il est propriétaire des bâtiments. Lesurcoût d’un tel bâtiment est cependantestimé entre 5% et 10% du coût du bâtimentpour une construction à 440 euros le m² contre350 habituellement. Mais la foncière se rat-trape largement sur les coûts d’entretien,beaucoup moins importants : comptez large-ment en dessous de 5 euros le m² contre plusde 10 euros pour un entrepôt traditionnel. Cequi permet de proposer un prix de loyer à46 euros le m², le haut de la fourchette pourla région. Le tout est de savoir si les locatairesaccepteront de payer le prix de la qualité.C’est bien l’enjeu de la marque Gecilog, déci-dée à passer tous ses entrepôts au label HQE.

Gecilog parie sur le label HQE

Gérad Franc, architecte : « Sur 14 cibles HQE, 7 ou 8sont en rapport avec la qualité architecturales »

Jean-Paul Deheeger, directeur de l'immobilierlogistique de Gecina : « Tous les bâtiments Gecilogauront la certification HQE »

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26IMMOBILIER LOGISTIQUE

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l’impératif économique. Mêmeles politiques participent : lenom des rues de la zone Atlan-tisud où est implanté Rip Curlest celui de champions de surf…

Différentiation retardéeAutre entrepôt, même son decloche : Wicona à Soissons. Lespécialiste du profilé aluminiuma fait bâtir sur-mesure un bâti-ment totalement à l’opposé dece que pourrait être une opéra-tion immobilière « en blanc »(bâtiment construit sans occu-pant). Le lieu – Soissons – estdicté par la proximité despresses de filage du groupe nor-végien Hydro Building System,sa maison mère. Il va pouvoirregrouper ici plusieurs sites enun seul en intégrant un processde laquage des profilés. Car lacouleur représente désormais80% des flux aujourd’hui contre20% quelques années aupara-vant. Le laquage a donc dû êtreintégré dans un processus dedifférentiation retardée. Les barres d’aluminium sontlourdes (80 kg en moyenne) etlongues (6 à 7 m). D’où un pro-cess d’entreposage qui a dû êtrecomplètement adapté. Exem-ple : le hall de réception n’estpas composé de quais car lescamions de livraison doivent

pouvoir pénétrer le bâtiment.Les barres sont en effet déchar-gées à l’intérieur à l’aide d’unpont roulant. Un dispositif quel’on retrouvera au niveau du ser-vice expédition. Des caniveauxont même dû être intégrés dansle bâtiment proprement dit. Après le chargement, les auto-matismes prennent le relais vule poids des produits. Le maga-sin de stockage grande hauteurest, lui, classique. Mais il estconstruit de façon autoportant.Ce qui signifie que ce sont lesracks qui forment la structuredu bâtiment. « Un système peu

répandu en France », noteChristophe Chauvet, le direc-teur des opérations d’Elcimaï,constructeur en immobilierlogistique. Bref le dialogue entrele bâtiment et son process a étéplus que poussé.Deux exemples illustrant l’em-preinte forte du chargeur dansla définition d’un site dont il n’estpourtant qu’un locataire…Résultat des opérations: le bâti-ment n’est même pas classécomme un entrepôt logistiquemais comme une unité delaquage ! En revanche, ni lesinvestisseurs, ni les financiersinstitutionnels n’ont vouluadhérer à ce projet très particu-lier, correspondant pourtant àune évolution de la logistique duchargeur. C’est donc le groupeHoutch, en charge du dossier

transport, qui est devenu l’in-vestisseur de l’opération (25millions d’euros), adossé auxCaisses d’Epargne de la région.En échange de ce service rendu,Wicona a dû toutefois s’engagersur un bail de 12ans. Car mêmeen période de crise, il était diffi-cile de s’engager sur unepériode moins longue.Le volet environnement de cet«entrepôt » ressemble égale-ment à celui de Rip Curl. Cettefois, ce n’est pas WWF, maisHenri Gomez, Pdg du groupeHydro Builing, qui a imposé unedémarche environnementale.Elcimaï a dû pousser les techniques existantes dans leurs retranchements. Ainsi,l’enveloppe thermique de lapartie bureaux est composéed’un triple vitrage associé à unstore motorisé pour diminuerde 43% la consommation éner-gétique du bâtiment. Passonssur le photovoltaïque et lesolaire, bien sûr présents. Ici,c’est surtout la gestion tech-nique du bâtiment généralisée(GTG) qui atteint des sommets.Cette technologie consiste àintégrer l’ensemble des équi-pements thermiques, lesstores, les éclairages, la télé-phonie et la gestion du processdans un système unique et opti-misé en temps réel. Le nec plusultra en matière de bâtiment.

GILLES SOLARD

Selon une analyse du cabinet ChevreuseCourtage, spécialisé dans l’assurance de laconstruction, 52 % des sinistres affectant desbâtiments logistiques sont des sinistres dits destructure. Ils concernent principalement le sol(dallage), les fondations ou l’élévation desmurs. Le second facteur concerne la toiture etporte sur l’étanchéité du bâtiment, cause derupture d’exploitation. Mais le cabinet Chevreuse constate égalementune tendance à la distorsion entre la construc-tion du bâtiment, conçu pour répondre à unbesoin spécifique et l’utilisation réelle qui est

faite au quotidien. « Si l’usage anormal du bâti-ment est avéré en cas de sinistre, cela consti-tue un facteur d’exclusion et peut entraîner unrefus de garantie de la part des compagniesd’assurance » explique Evrard de Chevreuse,président fondateur de Chevreuse Courtage quivoit la fréquence des sinistres augmenter. Lecabinet encourage ainsi les investisseurs, pro-priétaires de plateformes logistiques, à fairepreuve de prudence et à veiller que les clausesd’utilisation notifiées dans les cahiers descharges techniques particulières (CCTP) soientreprises dans le contrat de bail.

La structure, point faible des entrepôts logistiques

Entrepôt Wicona à Soissons.L’enveloppe thermique de la partiebureaux est composée d’un triple vitrageassociée à un store motorisée pourdiminuer de 43 % la consommationénergétique du bâtiment.

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28ENQUÊTE

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C’est le grossiste qui stocke et vend les produits d’identificationautomatique aux intégrateurs chargés de réaliser les solutionslogistiques à la demande du client final. Voici le second volet de notreenquête, consacré à ce maillon indispensable à la Supply Chaindes produits logistiques, que sont les distributeurs : grossistes etintégrateurs.

Grossisteset intégrateurs,mêmecombatpourl’identificationautomatique

nFrance,lestroisprin-cipauxgrossistessontAvnet, IngramMicroet

ScanSource.Néeen1921,Avnetdétientunepartprépondérantedumarchédescomposantsélectroniques.Depuisunequinzained’années,elle a étendu son expertise àd’autresactivités.DelàestnéeAvnetTechnologySolutionsquipèse25%duchiffred’affairesdelacompagnie(16,23millionsd’eurosen2009). Sadivision«Wireless&Mobility»distribuenotammentlesmarquesMoto-rola, Intermec, Honeywell etDatamaxO’Neil…Dans lecen-tred’intégrationde600m²desaplate-formelogistiquedeTon-geren, une dizaine de per-sonnespréparentdesproduitsqui sont livrésdirectement auclientfinalaunomdesintégra-teurs. « Wireless & Mobilitypossède un stock supérieur à10 millions d’euros (70 %dédiésàMotorola)…»,déclareledirecteurcommercialNico-

las Clamaran, «… et peutapportertouslesservicesliésàl’installationdelaWiFi».Desoncôté,IngramMicro(chif-fred’affairestotal:34,3millionsdedollarsen2008)estentrésurle secteur «Wireless&Mobi-lity » audébut de l’annéepas-sée. ScanSource, spécialistedespointsdeventeetdubarco-ding,estquantàluileleaderdecemarchésurlequelilestentréen décembre 1992 : la firmebénéficiedeson imageetd’unstocktrèsimportant.Sesventess’établissentpourl’exercicefis-calachevéle30juin2009à1,85millionsd’euros.Pour Nicolas Clamaran, « lapremière valeur ajoutée dugrossiste est de posséder lestock de matériels dont sespartenaires intégrateurs ontjustementbesoin».Lanaturedu stock est issue des prévi-sions commerciales relativesaux configurations les pluscommunes.Bienentendu, leserreursdeprévisionsontpossi-

notammentdeterminauxàcla-vier Azerty ou sous WindowsMobile en français… « Saseconde valeur ajoutée ? Lapartie financière de son acti-vité»,ajouteNicolasClamaran.

L’intégrateur au plus prèsduclientfinalL’intégrateursedoitquantàluideconstruirelasolutionglobalerequiseparleclientfinal,assu-rer la maîtrise d’œuvre com-plète du système à réaliseren intégrant les constituantsrequis par son projet. Ondénombre trois famillesd’intégrateurs :Lesgros inté-grateurs (Nomadvance, Zete-sInterscan,HubTelecom,IER…)issus de la consolidation dumarché de l’intégration. AinsiNomadvance est née de lafusiondeRaisonnanceetA3dis.De même, on a vu la fusionentreZeteset Interscan…HubTelecomaacquisBGITechno-logie (rebaptiséeHubTelecomrégion) en2007etMasternaut

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Robert HUSSET, Aldata :

« Le mondede la pharmacieou de l’hospitalierest un bon"laboratoire"pour formaliserde nouvellesfonctions ».

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bles,conduisantàlarupture(legrossiste dépend alors desdélais de livraison des fabri-cants). Dans l’autre sens, il luiarrive d’avoir du surstock,

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29� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

en 2009 ; des intégrateurs detaille moyenne, tels qu’ID Ser-vices. Ils maîtrisent parfaite-ment leur domaine de spécialitéà valeur ajoutée ; enfin de petitsintégrateurs. Ils proviennent deplus grosses structures qui sesont délestées de leur person-nel. Ils proposent leur expertiseà des entrepreneurs locaux quipréfèrent travailler avec desspécialistes proches.L’intégrateur réalisait souventautrefois ses applications surune seule marque de matériels.Mais le marché a connu unretournement de situation voici4 ou 5 ans, dès lors que lesconstructeurs se sont ouverts àtout le monde pour augmenter

leurs chances de percer. IER netravaillait qu’avec les terminauxSymbol : l’entreprise intègreaujourd’hui ses solutions surdes terminaux de marque Inter-mec, Motorola, LXE ou PsionTeklogix. « Nous démarronsavec Psion Teklogix qui passeen mode de vente indirecte »,dévoile Frédéric Dittmar, direc-teur de la division IdentificationAutomatique chez IER. Une société telle qu’ID Servicesest à la fois constructeur et inté-grateur, société d’ingénierie etsociété de services. « Dans lecadre de certains projetsimportants, l’équipement degrosses plates-formes logis-tiques par exemple, noussommes amenés à intégrer lesproduits que nous fabriquons(nos PC industriels WiFi ID12 ouID15, etc.), et à proposer une

offre globale », justifie BernardMalaise, directeur général dugroupe Autotech ID dont ID Ser-vices est la filiale française. Ainsien a-t-il été du nouvel entrepôtd’Easy Logistique de 80 000 m²pour lequel ID Services a assuréla maîtrise d’œuvre techniquedu projet d’équipement radio, lafourniture et la mise en œuvredu WLAN centralisé, l’ensembledes prestations techniques etdes fournitures matériellesassociées (pupitres mobiles deréception à base d’ID15, PCindustriels ID12 embarqués surles chariots élévateurs, solu-tions vocales, etc.).De son côté, Jacky Lecuivre aquitté la présidence de PsionTeklogix voici un an pour créerune société de 12 personnes :Coppernic. Toutefois, son statutd’intégrateur est particulier :

Nicolas CLAMARAN, Avnet :

« La premièrevaleur ajoutée du grossiste est deposséder le stockde matériels dontses partenairesintégrateurs ontjustementbesoin ».

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Ben BENCHEIK, Hub Telecom region :

« Le marché de la traçabilité paraîttoutefois saturé :aujourd’hui, on estdans un marché derenouvellement ».

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L’intégrateur Zetes a signé en2009 un contrat de 6 millionsde livres avec Morrisons, laquatrième chaîne de super-marché au Royaume-Uni.L’accord prévoyait notammentla mise en œuvre d’une desplus grandes installations depréparation de commandesvocale du pays. Basé sur lelogiciel 3i Voice (3iV) de Zeteset quelque 2 000 terminauxVocollect Talkman, la solutionde Morrisons permettre à des milliers de magasiniersd’abandonner la préparationde commandes sur papier auprofit de cette solution vocale.Zetes est en effet le plus grandspécialiste de la technologievocale en Europe. Son logiciel3 iV est aujourd’hui employépar 40 000 utilisateurs danscertains des plus grands cen-tres de distribution européens. Durant la phase pilote, Zetes amis en œuvre une solution deprélèvement vocal associée à20 terminaux vocaux portablesVocollect Talkman T5, où lesavantages se sont directement

fait sentir : précision accruedes préparations de com-mande, efficacité opération-nelle optimisée, meilleureergonomie, prise en chargemultilingue dans des environ-nements frigorifiques… L’équipe de direction de Mor-risons voulait améliorer la qua-lité des informations en tempsréel de gestion des activités.Elle désirait également opti-miser la capacité de généra-tion de rapports des systèmesde gestion d’entrepôt existantset d’Oracle. « La mise enœuvre de Zetes pour la pré-paration de commande satis-fait tous nos besoins »,explique Gary Barr directeurdes systèmes d’informationchez Morrisons. Le système est aujourd’huiopérationnel et donne pleinesatisfaction puisque Zetesvient de décrocher un nou-veau contrat pour l’installationd’un réseau sans fil pouraccroître la précision et auto-matiser les processus de cinqusines. Une solution qui com-

prend 132 terminaux pour cha-riots élévateurs, conçus etdéveloppés par IND, une filialedu groupe Zetes. Son déploie-ment aura lieu de février àseptembre 2010 pour qu’à cethorizon, les usines accèdenten temps réel aux informationsreprises dans le système ERP(Enterprise resource Planning)de commerce électroniqueOracle, qui sera introduit en2010.

Morrisons met en œuvre le vocal à grande échelle

La mise en œuvre de la solution vocalede Morrisons s’inscrit dans laréorientation de la stratégieinformatique de l’entreprise.

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30ENQUÊTE

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compte tenu de l’accord d’unedurée de 3 ans signé avec PsionTeklogix, il conçoit des solutionsautour du WorkAbout Pro et del’Ikôn : « mais à la demande d’unclient qui ne trouverait pas lasolution à son problème chezPsion Teklogix, nous pouvonsenvisager d’utiliser une autreplate-forme ».Les éditeurs de WMS apportenteux aussi des servicesd’intégration. « Le monde de lapharmacie ou de l’hospitalierest un bon "laboratoire" pourformaliser de nouvelles fonc-tions », estime Robert Husset,directeur des solutions logis-tiques d’Aldata, à qui il estdemandé de construire uneoffre logistique complète qui vade bout en bout, du fournisseurjusqu’à l’unité de soins sous lecontrôle d’un pharmacien :« pour la gestion de parcs debacs, rolls ou chariots alimen-tant les unités de soins, nousintégrons des tags RFID pours’assurer qu’ils ont parcouru lechemin normal de nettoyage etde désinfection ».« Le marché de la traçabilitéparaît toutefois saturé :aujourd’hui, on est dans unmarché de renouvellement »,dit Ben Bencheik, directeurgénéral de Hub Telecom région.« Mais il n’en va pas de mêmede la mobilité ». Il s’agitd’équiper le technicien itinérantd’un PDA de façon à ce qu’ilreçoive des informations entemps réel et qu’il commandeles pièces de rechange dont il abesoin pour exécuter sa mis-sion. « Nous avons gagné degros marchés », admet BenBencheik : « celui de Leroy Mer-lin, par exemple, chez qui plusde 4 500 PDA ont été vendus ».De nombreuses demandesconcernent aussi le suivi RFIDde contenants aéroportuairestels que les conteneurs àbagages, le suivi des trolleys, le

contrôle de validité et de pré-sence sous les sièges de giletsde sauvetage à bord des avions.La technologie vocale semble,quant à elle, avoir encorequelques marchés à conquérirlà où les utilisateurs veulent tra-vailler plus vite, sans erreur, lesmains libres. Les secteurs sus-ceptibles d’être intéressés sontl’agroalimentaire, la grandedistribution et la pharmacie :«Le marché de la santé nous apoussés à développer de nou-veaux produits, dont "AldataVoice Directed" qui remplace lenom commercial Gold Vocal etvient se greffer sur un WMS quin’est pas nécessairement notreGold Stock », expose Jean-François Le Garrec, directeur

de la Business Unit LogistiqueFrance chez Aldata Solution. « L’intérêt des utilisateursfinaux mais aussi celui de notreentreprise se portent vers lessolutions ouvertes. Nous avonsdonc conclu un partenariat fortavec Aldata qui est aujourd’huile seul éditeur capable de four-nir une solution sur un PDAouvert (le WT4090 par exemple)tout en la faisant fonctionnersans problème sur une techno-logie propriétaire (commeleTalkman de Vocollect) »,nousconfie Bernard Malaise (ID Ser-vices).Mais la technologie vocale n’estpas vouée exclusivement à lalogistique. Elle est appelée às’intégrer dans les métiers de lamaintenance, « et substituer àdes interfaces contraignantestelles que le clavier, une inter-face ergonomique, les mainslibres et les yeux libres», admetJean-Luc Domas, directeurcommercial d’Isitec : « nousdéveloppons également dessolutions vocales pour des per-sonnes handicapées (nonvoyant, Informe Moteur Céré-bral) ». De son côté, SalvatoreCappei, nouveau pdg deNomadvance dévoile : « un outilde contrôle de la qualité piloté àla voix est en cours de réalisa-tion pour une entreprise aéro-nautique».

Portrait-robotPas de surprise pour le systèmed’exploitation : encore et tou-jours Windows (Mobile ouCE.net) pour équiper le moyend’identification automatique dedemain même si plusieurs pro-jets tournent autour de Linux oud’applications en Open Source.L’ensemble des moyens decommunication s’y trouve inté-gré, y compris GPRS, 3,5G, lagéolocalisation pour les appli-cations hors murs. « L’interface homme-machine

devient intelligente », lanceNicolas Segons, Country Direc-tor France, chez Motorola.D’ores et déjà, son terminalMC9500 dispose d’une interfaceinnovante. Lorsque le terminalest retourné, écran vers le bas,il est mis en veille afin de ne pasconsommer d’énergie inutile-ment. Des applications de Pro-tection du Travailleur Isolé peu-vent donc apparaître : si l’écranreste trop longtemps dans unemême position, on peut imagi-ner que son utilisateur estinconscient et qu’il y a lieu de déclencher un appel desecours.Le produit d’identification auto-matique va se raccorder auréseau mobile de 4e générationou 4G sur du WiFi répondant à lanorme IEEE 802.11n ratifiée enseptembre 2009 : elle doit per-mettre d'atteindre un débitthéorique allant jusqu'à 270Mbit/s ou 300 Mbit/s respecti-vement dans la bande de fré-

Juan Jose Martinez, Vice Président Europe du Sudchez Zetes :

« Il est souventjudicieux decombiner plusieurstechnologies,chacune ayant sescaractéristiques etses avantagesspécifiques : parexemple le vocalpour la préparationde commandes,et la RFID pourconfirmer quel’emplacement oùle picking esteffectué est biencorrect ».

Jean-Luc DOMAS, Isitec,développeur du système Isivoice fondé sur la solutionvocale de l’éditeur Nuance :

« Substituer à desinterfacescontraignantestelles que leclavier, uneinterfaceergonomique, lesmains libres et lesyeux libres ».

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Le Centre Hospitalier Régional et Uni-versitaire de Tours est acteur incontour-nable de l'économie de la région Centre.Cet établissement public de santéregroupe 6 hôpitaux offrant les princi-paux services médicaux (médecine, chi-rurgie, urgences…), dispose de 2 000 litset prend en charge plus de 65 000 per-sonnes par an.Dans l’hôpital Bretonneau où se trouvele Centre Henry S. Kaplan, spécia-lisé dans l’onco-hématologie, ontraite tous les types de cancer. Cecentre dispose d’une unité phar-maceutique appelée UBCO (Unitéde Biopharmacie Clinique Oncolo-gique) certifiée ISO 9001 qui produitchaque année en moyenne de quoieffectuer 25.000 chimiothérapies.La préparation des chimiothéra-pies s’effectue en quatre étapesessentielles : la validation pharma-ceutique de la prescription médi-cale établie par le médecin selonun protocole précis, la productionde la préparation élaborée selonune fiche de fabrication préétablie,le contrôle du produit fini effectuépar un système de pesée ou unanalyseur de contrôle et enfin le transport de la préparationjusqu’au patient.Toutes les activités ont été infor-matisées afin de pouvoir effectuerune traçabilité complète du pro-cessus de fabrication, depuis laprescription jusqu’à la livraison.Pour ce faire, le CHRU utilise unesolution complète intègrant à la fois lapartie logicielle et matérielle. Elle estissue de la collaboration étroite entre le CHRU de Tours, le Laboratoired’Informatique de l’Université de Tourset Polytech’Tours (spécialité informa-tique) pour la partie ingénierie logicielleet la société Eticsys, porteuse de projet. Elle se compose d’un module logiciel«Planif » permettant l’ordonnancement

et la planification de la production despréparations. Un autre module « Pilote»permet, en plus de gérer les fluxd’informations, de suivre la productionet d’assurer la traçabilité des prépara-tions. Enfin au cœur de cette solution, lesterminaux portables Datalogic apportentla mobilité essentielle aux pharmaciens,préparateurs et aux livreurs. En effet,avec les terminaux « Datalogic Memor »,

les préparateurs sont connectés en per-manence au système central de l’hôpitaltout au long du cycle de production. En production, chaque séquence res-pecte un ordre chronologique et requiertune identification préalable del’opérateur pour pouvoir accéder àl’application. Une fois identifié avec leDatalogic Memor, l’utilisateur visualisesur l’écran du terminal l’ensemble des

informations relatives à une fabricationavec l’étape en cours. Il lui suffit pour cela de scanner ou à défaut d’enregistrerà l’aide du clavier le numérod’ordonnancier pour accéder à ces infor-mations et connaitre la tache à effectuer.Toutes les données tracées sont trans-mises en temps réel au système infor-matique de l’hôpital grâce à une commu-nication radio WiFi.

Il est possible de contrôler àchaque instant la date, l’heure etle nom de la personne qui a effec-tué ou validé une opération. Entout dix séquences sont ainsi tra-cées pour chaque préparation dechimiothérapie. Pour les livraisons dans les ser-vices, un autre terminal est utilisé,le Datalogic Skorpio. Plus robuste,il est équipé notamment d’unlarge écran permettant la capturede signatures. Sur l’écran du ter-minal, le livreur visualise toutesles préparations. Il les scannentpuis les remet à l’infirmière quiconfirme la réception en signantdirectement sur l’écran du termi-nal. Cette signature sera enregis-trée comme preuve de livraison.Une fois l’ensemble des livraisonseffectuées, le livreur revient à lapharmacie pour récupérerd’autres préparations. Aujourd’hui, l’efficacité de la chi-miothérapie anticancéreuse estétablie sans controverse permet-tant des résultats spectaculaires

dans certaines pathologies : En effet,plus de, 85% des enfants atteints de leu-cémie sont traités et guéris grâce à lachimiothérapie. Chez la femme, plus de85% des cancers du sein sontaujourd’hui maîtrisés. Les coûts engen-drés par ce type de prise en charge etl’efficacité attendue ne tolèrent aucuneapproximation mais une rigueur pouroffrir aux patients le traitement adapté.

Le CHRU de Toulouse trace les chimiothérapiesLe centre hospitalier régional et universitaire de Tours utilise une solution de traçabilité développée par lelaboratoire informatique de l'Université de Tours, Polytech'Tours pour l'ingénierie logicielle, l'intégrateurEticsys et l’équipementier Datalogic.

Au total, dix séquences sont tracées avec le Datalogic Memor pourchaque préparation de chimiothérapies.

Le Datalogic Skorpio est doté d’un large écran pour permettre unesignature en tant que preuve de livraison.

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32ENQUÊTE

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quences des 2,4 GHz ou 5 GHz.Mais à quoi servira cette normeen logistique? « À rien, répondJacky Lecuivre chez Coppernic,car il n’y aura jamais en logis-tique de transactions nécessi-tant de transferts de fichiersmassifs à très grande vitesse ». Avis contraire chez Hub Tele-com région. En effet, Ben Ben-cheik estime que la demandede performances incite lesclients à se tourner vers lanorme 802.11 n pour équiperles nouveaux entrepôts ou lesmagasins. « Décathlon équipeainsi ses nouvelles installationsdans les entrepôts. L’écart deprix entre les matériels à lanorme 802.11n et 802.11g estrelativement faible, ce qui inciteles clients à franchir le pas de lanouvelle technologie ». Cette nouvelle version du WiFifacilitera la portabilité defichiers de plus en plus impor-tants. Par exemple, pour trans-mettre la signature de clients etmettre en ligne immédiate-ment l’information complète delivraison des colis. Elle pourraitservir à la diffusion de la vidéodans les magasins pour l’aide àla vente ou pour les techniciensde maintenance, voire, selonRobert Husset (Aldata), « à la

transmission de photos dans lavente assistée afin de présen-ter sur le PDA le produit qu’unvendeur conseille au consom-mateur ». Doté de protocoles de commu-nication en temps réel, « le PDAprofessionnel va largementempiéter sur le marché du télé-phone dès 2010 »,affirme Fré-déric Dittmar : «doté d’un ima-geur, il permet de lire undocument et de remonterl’information en temps réel. LePDA deviendra de plus en plusun appareil photo : une camérava remplacer le laser ».« Les statistiques de juin 2009font état de 58,9 millionsd’abonnés mobiles en France»,note Bernard Malaise (ID Ser-vices). «Demain, le téléphoneportable, quel que soit son sys-tème d’exploitation, intégreraun logiciel de géolocalisation. Il communiquera en WiFi àl’intérieur des bâtiments, sur-faces de ventes ou entrepôts eten GSM à l’extérieur. On aura

de Bluetooth, sachant quel’idéal serait aussi d’intégrer leGSM/GPRS ».Attendez-vous également audéveloppement de la miniaturi-sation… « Beaucoup de nou-veaux produits avant coureursapparaissent, pratiquementtous en provenance du sud-estasiatique, avec des terminauxqui ressemblent plus à nostéléphones portables d’il y adeux ou trois ans qu’à des ter-minaux de saisie de codes àbarres. C’est la preuve de lastandardisation du marché et de son élargissement.L’identification automatique sefond dans le moule des télé-coms. Le tout nouveau 6100d’Honeywell est un bel exemplede miniaturisation : ceci étant,comme la plupart des nou-veaux produits, il est entière-ment développé et fabriqué(question de réactivité et de prix)par une entreprise asiatique, icile Sud-Coréen Point Mobile. »

JEAN-CLAUDE FESTINGER

Salvatore CAPPEî,nouveau pdg de Nomadvance :

« Un outil de contrôle de la qualité piloté à la voix est encours deréalisation pourune entrepriseaéronautique ».

Yves Braka (BY Consulting) s’estrapproché de CNS pour concevoir leconcept CYBETAG, permettant lamaximisation de la vidéosurveillance parla technologie RFID.

La mobilité dans le secure ID est l’axeprioritaire de Coppernic : documents

d’identité sécurisés, biométrie,reconnaissance optique de caractères,RFID, cartes à puces, imageurs 2D…

Des produits ont été développés comme le Morpho Rap ID sur le PDA durci Ikôn.

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affaire à une plate-formeouverte, adaptée aux exigencesde l’Open Source. Elle dispo-sera par défaut du WiFi a/b/g/n,

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

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La crise a mis à mal les avancées de l’intermodalité mais ne les apas complètement détruites. Aujourd’hui, les industriels et la grandedistribution montrent que ce sujet prend une place de plus en plusgrande dans la stratégie des entreprises. Au point de dépasserla démarche supply chain proprement dite.

CONTEXTEReport modal : leschargeurs reviennent....35

LE CASSogaris à Marseille :une plateformemulti-modaleet urbaine.................42

INTERMODALITÉ

LES RÉALISATIONSBSH s’attaque à ladistribution urbaine........38

Sanofi Aventis soigneson approche portuaire...40

UPM : quand le papierapprécie l’eau................41

n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

34 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Intermodalité :une logiquederupture

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

120 000Le nombre de conteneurs transportés sur la Seine est passé de zéro en 1994 à100 000 en 2009 et à 120 000 en 2010. 11 %

La part modale du fret ferroviaire a baissé de 18% en 1997 à 11% en 2009.

Contexte

aire passer le reportmodal de 12% à 25%des flux de marchan-

dises d’ici 2022 est-il possible?Sans la crise, l’objectif de sor-tir du tout routier pour passerà d’autres modes de transportcomme le ferroviaire et le flu-vial, était déjà regardé commeun challenge difficile à attein-dre. Mais pas intenable. Lacrise a littéralement douchéles plus enthousiastes et bienfailli définitivement mettre aurencart les nobles ambitionsenvironnementales de réduc-tion de l’empreinte carbonedes entreprises. Le calendrierdu Grenelle prévoyait unepremière étape en 2012, avecl’objectif d’augmenter de 25%la part du non routier, passantde 13% à 17,5% des flux. « Onest déjà dans les choux »,résume Christian Rose, délé-gué général adjoint de l’AUTFet auteur d’un rapport auconseil économique et socialsur « une nouvelle dynamiquepour le transport intermodal ».La réalité, c’est que c’estl’inverse qui s’est passé. Ne

parlons pas des pertes consi-dérables de la part de marchédu fer au profit de la route surles 50 dernières années. Rienque sur les quatre dernièresannées, le recul est plus que

F

Report modal : Les chargeurs reviennent !L’objectif du Grenelle de l’Environnement de doubler les transportsautres que la route est-il atteignable ? Difficile, disent les professionnelsqui ont vu la crise passer par là. Et pourtant, les chargeurs en ont de plus en plus envie.

35

Les opérateurs ferroviairesde proximité (OFP) ont désor-mais leur organisation :« objectif OFP », lancé le 11février dernier. Un nouveausigle à retenir mais celui làest bien pratique parce qu’ilest la synthèse d’une foulti-tude d’associations de transport, à commencer par TLF maisaussi RFF, AUTF, CGPME et j’en passe. L’objectif consiste àmettre en orbite le mode ferroviaire pour le transport de fret.Pas si facile lorsque l’on sait que sa part modale est passée de18 % en 1997 à 11 % en 2009. Mais pour redresser le rail surlequel est fixée la tendance depuis des décennies, il va falloirsortir des schémas traditionnels. A l’inverse des opérateurshistoriques, les opérateurs ferroviaires de proximité sont desPME qui se chargeront de mutualiser les flux et de créer lesconditions de réaliser des convois au sein d’un périmètre pré-cis. Des trains qui seront par la suite acheminés vers des pla-teformes d’échange où ils seront repris par des opérateurs fer-roviaires à longue distance. Objectif OFP est donc sur les rails.Pourvu que celles-ci tiennent le coup !

« Objectif OFP » est sur les rails

visible. Avant 2006, Fret Sncftraitait entre 900 000 et 1 mil-lion de wagons par an. Le pro-jet Swing (service wagon isolénouvelle génération) qui n’apas vu le jour avec la crise,

voyait son équilibre écono-mique à 600 000 wagons. Mais262 gares ont tout de mêmearrêté d’être desservies. Avecla crise, de nouvelles coupessombres donnent des pers-pectives de moins de 200 000wagons ! Ainsi, le report modals’est effectué au profit de laroute…Il faut cependant remettre lespendules à l’heure. Le flux ainsipassé sur la route représenteenviron 1 million de camionspar an, soit guère plus de 1 à 2journées de transport par laroute. En gros, le transport surrail représente 10 milliards detonnes/kilomètres. Une pailleà côté des 300 milliards detonnes kilomètres de mar-chandises acheminées par laroute. Cette dernière est deve-nue à ce point compétitive quetoutes les avancées qui avaientété difficilement réalisées enmatière de transport combinéont été anéanties. Le transportcombiné qui consiste à trans-porter les marchandises enconteneur aussi bien par routeque par train ou fleuve a ainsi

Intermodalité : une logique de rupture

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

36INTERMODALITÉ

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Le transport combiné nemanque pas d’atout. Ecolo-gique (26 g/t/km contre 90pour le camion), il fait surtoutface à la route dont le coûtpourrait s’avérer inflationniste.Le prix du baril, passé de 140dollars en 2008 à 40 dollarsdurant la crise, est prévu pourflamber à la première éclaircieéconomique. Et de nom-breuses taxes menacent derenchérir les prix de la route àtout moment. Enfin, le trans-port combiné ne remet pas enquestion l’organisation logis-tique des logisticiens. Un argu-ment sans doute fondamentalpour l’expansion de ce modede transport.

Le problème est que le com-biné rail-route est doté d’unmaillage restreint : Lille-Paris-Marseille ou Montpellier-Perpignan. Beaucoup dechoses sont à repenserconcernant les plateformesintermodales : implantation,modernisation, allongementdes trains à 1000m, manuten-tion, infrastructures... « La cléde la réussite du combiné,c’est l’amélioration des capa-cités de structure, la meilleurecoordination de la mainte-nance et la circulation »,explique un professionnel. Le transport fluvial est encoreplus embryonnaire que la voieferrée. Mais moins touché parla crise, il a même pris 7 % departs de marché en 2009, pas-sant de 3,4% à 3,7%. « On peutmultiplier par 3 ou 4 les traficssur le fluvial »,indique PhilippeMaugé, responsable du déve-loppement de VNF (voies navi-gables de France). Sachantque le Port Autonome de Paris,récemment rebaptisé Ports deParis lors de son quarantièmeanniversaire, œuvre mêmepour traiter 600 000 « boîtes »à terme. La grande distribution(Carrefour, Auchan, Casino,Conforama, Leroy Merlin, Cas-torama, Lapeyre…) a sansdoute joué un rôle majeur dansle développement du fluvial surla Seine qui représente désor-mais une quantité non négli-geable (entre 10% et 20%) desmarchandises livrées depuis leHavre.Les chargeurs ont donc claire-ment besoin de l’intermodalitéaujourd’hui. Inscrite dans lesrapports d’activité des grandes

89 g/tC’est le CO2 dégagé par le transport routier au kilomètre contre 26 g/t pour la barge fluvialeet 7 g/t par le transport ferriviaire. 1000 EUROS

C’est le prix d’un sillon pour un train circulant à 120 km/h.Un prix multiplié par 4 en quelques années.

Les logiciels d’organisation de la supply chain etnotamment les TMS (Transport ManagementSystem), sont-ils adaptés à la multimodalité ? Ilfaut bien reconnaître que la réponse est biensouvent non. Les TMS orientés transporteurspeuvent avoir un caractère international qui leurpermette d’intégrer par nature une partie de cescontraintes comme le caractère maritime ouaérien d’une expédition. Mais dès lors qu’ils’agit d’intégrer ou autoroute ferroviaire, dutransport combiné et, pire encore, une bargefluviale, ces logiciels ne répondent plus àl’appel. « Les métiers du transport ne sont pasfocalisés sur l’environnement mais sur la bonnegestion de l’entreprise », explique un éditeur quitient à garder l’anonymat. Même constat pour les TMS orientés char-geurs : ils ont un caractère multi-modallorsqu’ils intègrent une dimension internatio-nale. Mais la plupart d’entre eux n’ont pas cettecaractéristique et sont principalement orientésroute. Ces TMS internationaux sont en généralbeaucoup plus complexes et font appel à desalgorithmes différents intégrant des unités

d’œuvre différents selon les modes de transportet les pays. Or l’engouement pour l’intermodalitéva entraîner des logiciels sans doute spéci-fiques et aussi complexes que les TMS dotés demodules internationaux. Celui de l’AllemandInconso, récemment arrivé en France n’a inté-gré que récemment ces paramètres alors mêmeque l’intermodalité est beaucoup plus avancéeOutre-Rhin. « Il n’y a pas d’optimisation par-faite », reconnaît Ottavio Rivelli (lire p. 10). Cen’est que depuis 2009 que le logiciel allemandintègre l’intermodalité. Et encore, il s’agit la plu-part du temps de développements sur-mesure.De son côté, le champion français du TMS, DDSlogistics, a assimilé cette problématique en inté-grant en 2009 un calculateur de CO2 pour faire lemeilleur choix entre plusieurs modes de trans-port. Mais les données ne sont pour l’instant quethéoriques. « Il n’existe pas encore de cas pra-tique », indique Jérôme Bour, pdg de l’éditeurfrançais. Et pourtant, la demande est là.Récemment, un chargeur à la recherche d’unTMS mettait en avant comme premier critère lecalcul de l’empreinte carbone. Un signe ! GS

Des logiciels pas toujours adaptés

chuté de 25 % en 2009 parceque les prix de la route se sonteffondrés. Tous les opérateursde transport combiné (Nova-trans, Naviland Cargo, TAB…)ont terriblement souffert aprèsavoir connu l’euphorie au pre-mier semestre 2008 (+15%).

Trains de nuitÀ long terme pourtant, letransport combiné suscite ungrand espoir de la part deschargeurs. Il fut un temps,dans les années 1990, où celui-ci était d’une qualité absolu-ment déplorable : retard, pertede caisses mobiles, non res-pect des engagements… Uncertain nombre d’entre eux ont

été échaudés par ce systèmeet ont renoncé devant la diffi-culté. Puis des opérateurs pri-vés sont apparus comme TAB.«Au départ c’était très difficile,mais aujourd’hui la mayon-naise a pris et je crois ferme-ment à cette technique »,explique Jean-Claude Brunier,pdg de TAB dont le chiffred’affaires a pourtant chuté de15 % en 2009. Le prestataire anotamment su faire rouler destrains de nuit sur longue dis-tance à 120 km/h en fiabilisanttotalement ce mode de trans-port. Ce dont l’entrepriseBosch Siemens Electroména-ger se félicite encore 12 ansplus tard !

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étudie le cas du textile, BSH,etc.Les projets se multiplient.Mais pour trouver l’équilibreéconomique, il faut repenserles organisations logistiques,voire les organisations toutcourt. « Cela n’est plus du res-sort de la supply chain mais

entreprises au chapitre de laresponsabilité sociale desentreprises, l’empreinte car-bone n’a jamais autant étémise en avant qu’aujourd’hui.Et les transports autres que laroute constituent une voieroyale pour diminuer cetteempreinte.Certains ont même payé le prixfort pour faire du transport« propre » un véritable argu-ment marketing. C’est le casde Monoprix qui achemine sesmarchandises par train entreCombs-la-Ville et la gare deBercy à Paris. Puis livre 60magasins à l’aide de véhiculespropres. Un volontarisme que les char-geurs ne sont en réalité pasprêts à payer. L’intermodalitédoit donc impérativementsavoir faire rimer environne-ment avec économie. Uneéquation pas toujours facile àtrouver, notamment dans lecas des transports fluviaux. Etencore moins facile que cer-tains industriels et la grandedistribution s’attaquent auxlivraisons urbaines avec desmodes de transport moins pol-luants : LR Services étudiel’approvisionnement de sesrestaurants parisiens depuisFleury Merogis, Carrefour veutapprovisionner ses magasinsintra muros par barge, Press-talis (ex NMPP) a des projetspour la presse, DHL Fashion

Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

37� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm 37

DéfinitionUn transport intermodal est l’opération consistant à utilisersuccessivement deux ou plusieurs modes de transport mari-time ou terrestre pour réaliser l’acheminement de son pointd’origine jusqu’à son point de destination d’une unité dechargement intermodale qui est un conteneur maritime, unecaisse mobile terrestre, voire une remorque ou semi-remorque accompagnée ou non de son véhicule moteur.

Source : conseil économique et social - 2006

Philippe Maugé,directeur dudéveloppement deVNF :

« Il existedésormais uneprise de consciencedes chargeurs quivont désormaisfaire la pluie et lebeau temps. Ilssont prêts àchanger les modesd’achat detransport et àreprendre la mainsur les fluxlogistiques. »

Didier Depierre,directeur dudéveloppement dePorts de Paris :

« La premièreétude de livraisonsur Paris date de1998 avecChronopost maisc’était tropnovateur. Maisdepuis quelquestemps, les projetsse multiplient etcertains logisticiensréfléchissent à lamise en place d’unechaîne spécifique àla distributionurbaine. »

Jean-ClaudeBrunier, pdg deTAB :

« Le grand défi,c’est les sillons etles terminaux.Nous n’avons pasassez de terminauxet ils ne sont pasassez productifs. Il faut aussi destrains plus long.C’est faisable si lesinfrastructures sontà la hauteur. C’estpas gagné mais çaavance. »

Le constat des professionnels

de la direction générale »,résume Didier Thibaud, direc-teur supply chain de Carrefourqui reste prudent en lamatière. Bosch Siemens Elec-troménager (lire p. 38) de soncôté cherche à mutualiser desflux pour livrer Paris par barge.Une technique qui se révèleindispensable, mais quichange les habitudes. « Lesopérateurs sont prêts à chan-ger les modes d’achat detransport », souligne de soncôté Philippe Maugé, de VNF.Prêt à reprendre la main surdes flux qui avaient été exter-nalisés, les chargeurs rede-viennent organisateurs detransport pour imposer leursschémas en remettant à plat

les modèles logistiques pourintégrer de nouvelles logiquesde transport. Les entreprisessont donc prêtes à relayer cetobjectif du Grenelle del’environnement. Mais il faudrasans doute l’appui des pouvoirspublics pour faire sauter les nombreux freins àl’intermodalité, investir dans lamodernisation des réseaux etaméliorer les points de rupturede charge. Tout reste à faire.«Le premier et le dernier kilo-mètre, c’est la catastrophe »,indique Jean-Claude Brunierde TAB à propos des terminauxà conteneurs. Doubler le reportmodal, certes. Mais il y aurafort à faire pour y parvenir…

GILLES SOLARD

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

38INTERMODALITÉ

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

BSH s’attaque à la distribution urbaine

Les réalisations

BSH pratique le transport combinédepuis 12 ans.

KILOMÈTRESPour Pascal Muh, le transport combiné est une solution économique à partir de 500 km.50012 ans

Avec Bocsh Siemens Electroménager (BSH), le transport combiné a déjà12 ans d’âge, l’approvisionnement sur barge a 7 ans. Aujourd’hui, PascalMuh s’attaque à un nouveau dossier : la distribution de Paris via le fleuve.

e n’est pas une mode.Il existe une vraiestratégie logistique

derrière », souligne PascalMuh, responsable logistiquedistribution et transport deBSH. Au départ, l’intérêt ducombiné avait été initié à causede problèmes récurrents de lamessagerie de l’époque : ladisparition de camions com-plets, notamment à Marseille,et ce, quasiment toutes lessemaines ! « Le train, aumoins, c’est sûr car onn’attaque pas un train », sou-ligne-t-il. Le deuxième intérêtde prendre le train résidaitdans la vitesse. Installé à Tour-nan-en-Brie en 1997, BSH ademandé au transporteur delui mettre à disposition descaisses mobiles pour les expédier vers le sud de laFrance. Le spécialiste del’électroménager, dont lalogistique lui appartient en propre, remplit les caissesmobiles de 20 pieds (environ6 mètres) selon un processussoigneusement préparé (lireSL n°113). Ces caisses sont placées pardeux sur une semi-remorque

obtenu les mêmes prix pour lacaisse mobile qu’avec la mes-sagerie. Il obtient en plus larapidité puisque le train roulede nuit à 120 km/h, la flexibilitéde disposer de petites caissesdont il organise lui-même leremplissage. Et en outre, leremplissage de la caisse esteffectuée dans l’ordre inversede la tournée de livraisonfinale. A leur arrivée, cescaisses sont repositionnéessur un camion qui va directe-ment livrer la clientèle demagasins et de cuisinistes.L’étape du passage en plate-

forme est donc supprimée.« Ce qui me motive, c’est lapertinence logistique de cetteorganisation pour un coûtéquivalent à la messageriesans passage par une plate-forme »,résume-t-il. Du coup, le taux de litige estpassé de 2 % à 0,18 % ! Unevraie rupture organisationnelleobtenue grâce aussi à uneexpertise informatique etd’organisation. Mais la filiale française de cettesociété allemande est delongue date habituée àl’intermodalité. Aujourd’hui, lamoitié de ses approvision-nements sont assurés par lavoie ferrée en provenanced’Allemagne. Son quai de425 m de long, agrandi grâce à l’extension récente del’entrepôt à 60 000 m², permetd’accueillir deux tiers de trainle matin et un tiers l’après-midi.De même, 20 % des approvi-sionnements sont assurés parla voie maritime et fluviale. Lesconteneurs qui débarquent auHavre sont acheminés parbarge jusqu’à Gennevilliers.Pascal Muh se souvient dudémarrage de cette aventure il

C qui les achemine vers la garede fret de Valenton, à 40 kilo-mètres de là. C’est là quel’opérateur TAB intervient avecdes grues mobiles pour posi-tionner les caisses sur le train :C’est parti pour un trajet de800 km par voie ferré jusqu’àson arrivée dans le sud de laFrance, d’abord à Bordeaux,puis à Toulouse, Montpellier etMarseille. « Au dessus de500 km, c’est économique. À700 ou 800 km, c’est franche-ment concurrentiel »,expliquePascal Muh. Car le responsable logistique a

Le circuit du conteneur, de l’entrepôt au client final

1. Départ de l’entrepôt

3. Dépose sur un camion équipé distribution

2. Manutention sur le train

4. Arrivée chez le client

«

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

39� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

CONTENEURSLes barges fluviales peuvent emporter 12 conteneurs, ce qui implique nécessairement la mutualisation des moyens de transport.120,18 %

Avec le transport combiné, le tauxde litige de BSH est tombé de 2% à 0,18%

Stratégies Logistique : Quels sont les défis àrelever pour pratiquer de la distribution urbaine ?Pascal Muh : Il s’agit d’utiliser le fleuve en dehorsde sa zone de pertinence habituelle, à savoir letransport de produits pondéreux comme lesmatériaux de construction sur longue distance.Lorsque j’ai commencé le transport combiné il y a12 ans, il y avait des modèles sur lesquels s’appuyer.Avec le fluvial, il n’existe aucun modèle. Il faut toutcréer mais il faut vite parce que ce mode detransport est vite saturable. Les péniches ont unecapacité maximale d’embarquement. Mais à longterme, c’est un outil de différentiation considérable.

SL : Pourquoi vouloir à tout prix réaliser de lalogistique fluviale urbaine ?P.M. : L’accès aux grandes agglomérations est deplus en plus difficile. Il faut se rendre à l’évidenceque le prix du transport routier va augmenter dansles années qui viennent avec la taxe carbone et lataxe kilométrique. D’autre part, ce mode detransport est environnemental : moins de CO2,moins de bruit et moins de pollution visuelle.Ensuite, avec le transport routier, vous perdez dutemps pour accéder à la capitale. Enfin il s’agitd’anticiper sur ce que sera la législation sur leslivraisons à Paris dans quelques années. Je penseque ces raisons suffisent en elles-mêmes.

SL : Quelles solutions avez-vous envisagées pourla logistique du dernier kilomètre ?P.M. : Pour l’arrivée à Paris, on ne peut pascompter sur un équipement de déchargement fixe..Il existe donc deux solutions : premièrement, lesystème ro-ro (roll on-roll off) ou le véhicule delivraison est posé dans la barge. Il existeégalement une autre solution vers laquelle nousnous dirigeons qui est celle d’une gestion de lacaisse mobile. Il faudrait une caisse plus petite que20 pieds, à 12 pieds (3,9 m), avec une grue poséesur la barge pour décharger les marchandises. Lefabricant Mercurius fabrique de tels bateaux pourla Hollande. Le matériel existe donc mais il n’estpas encore utilisé en France parce qu’il n’y a pasassez de volume.

SL : Et l’offre de transport n’existe pas vraiment…P.M. : Ce serait bien en effet qu’il y ait une vraieoffre fluviale. Il faudrait qu’un logisticien se prenneen main pour proposer une vraie offre structuréeen distribution, fonctionnant toute l’année. Il fautque celle-ci devienne un outil industriel aussi pourla distribution car le fluvial est pour l’instant, àquelques exceptions près, le prolongement dutransport maritime.

« A long terme, c’est un outil dedifférentiationconsidérable »

Entretien avec Pascal Muh, responsable logistiquedistribution et transport de BSH

y a 7 ans : « La barge de Logi-seine était aux deux tiers vide ».Les barges seront-elles videspour acheminer des produitsélectroménagers ? C’est toutela question et tout l’enjeu dudossier de logistique urbaineque BSH voudrait pousseraujourd’hui. Situé non loin de laMarne, à 19 km du port deGournay, l’entrepôt est bienpositionné pour réaliser de ladistribution urbaine. La régionparisienne représente 27% deslivraisons totales. Et les mar-chandises pourraient voyagerde nuit pour assurer une tour-née de laitier le matin par véhi-cules électriques par exemple. Cependant, cette hypothèse dedistribution est encore toutethéorique. Il reste de nombreuxpoints bloquants comme lesécluses qui ne sont pasouvertes la nuit. Et le problèmedu remplissage des barges se pose. Celles-ci contiennent12 conteneurs. Or BSHn’expédie que quatre conte-neurs par jour sur la régionparisienne. Le fabricantd’électroménager doit donctrouver des partenaires pourmutualiser les expéditions.Une tâche de longue haleine.Ou bien recommencer ce quiavait été réalisé il y a 7 ans pourles approvisionnements. Entout cas, BSH sera, commepour le transport combiné etcomme pour les approvision-nements sur la Seine, l’un despremiers à distribuer Paris parbarge.

GILLES SOLARD

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

40INTERMODALITÉ

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Sanofi Aventis soigne son approche portuaire

Les réalisations

EUROSLe combiné rail-route a permis d’économiser 500 à 600 euros par conteneursans compter l’amélioration du taux de remplissage des « boîtes ».

CONTENEURSC’est le nombre de conteneurs expédiés par rail oubarge à fin octobre 2009, soit 96% des expéditions. 850500

Lorsque deux entreprises pharmaceutiques se rapprochent, deux logistiquesaussi. Il en ressort ici une vision commune liée aux coûts tout d’abord puis audéveloppement durable. Quand le mult-modal devient une stratégie…

out a commencé en2004, lorsque Sanofiet Aventis, deux entre-

prises du secteur pharmaceu-tique, se rapprochent pourfusionner. Le premier avait unepolitique transport axé sur lagestion des transports optimi-sée et misait donc sur le maritime pour minimiser ses coûts d’approvisionnement. Lesecond est un adepte de larapidité et achemine tous sesflux en aérien. Le premier a euraison du second en basculantl’ensemble des flux logistiquesde l’aérien vers le maritime. Aujourd’hui, 80 % des flux demédicaments fabriqués enFrance convergent versCroissy Beaubourg avantd’être expédiés vers les portsde Marseille ou du Havre. Dansla suite logique d’une remise àplat des flux logistiques, leslogisticiens ont cherché àsavoir s’il n’existait pas unesolution de transport plus éco-nomique que la route pouracheminer les médicaments.Situés à 26 km de la gare fretde Valenton, la solution était àportée de main : il suffisait debasculer le trafic poids lourdvers un transport combiné.Au lieu de transporter les mar-

expédiés depuis le centre deCroissy Beaubourg. Mais,répétons-le, la démarche étaitjusqu’à présent exclusivementéconomique. Changementd’orien-tation avec Le Havre :il s’agit cette fois d’uneapproche développementdurable. Proche de Valenton,Croissy Beaubourg est aussi àcourte distance de Gennevil-liers. Décision est cette foisprise d’acheminer des conte-neurs par barge. Le prestataireSDV s’est chargé de choisir un« bargiste », en l’occurrenceLogiseine. Là encore, SanofiAventis y a perdu plusieursjours de délais. Mais avec sestrois conteneurs hebdoma-daires, il a réussi à ne pasdépenser plus que la route ! Or

au Havre, les «boîtes » doiventsouvent être manutention-nées pour prendre le trainavant d’arriver au port mari-time. Seuls les conteneurs à tempé-rature n’ont pas été pris encompte, faute de prise élec-trique. « Si cela avait été pos-sible, le nombre de conte-neurs utilisant le rail et labarge aurait été de 1 530 uni-tés à fin octobre 2009 »,indique Françoise Fidalgo.Reste que ces systèmes detransport restent trèsmanuels et ne donnentaucune visibilité. Pour pour-suivre cette démarche, Fran-çoise Fidalgo a récemmentquitté son poste de responsa-ble transport et des douanes.Elle a adopté avec fierté celuide chef de projet TMS (trans-port management system).C’est celui de RedPrairie qui a été adopté pour permettreune meilleure visibilité et un vrai suivi des marchandises d’ici 2010-2011. Le transportmulti-modal est d’ailleurs enpasse de devenir une stratégieindustrielle du groupe phar-maceutique à l’échelle mon-diale…

GILLES SOLARD

T chandises par camion avant deles placer en conteneur à Mar-seille, Sanofi Aventis pouvaitdès lors conteneuriser dès ledépart de Croissy Beaubourg.Le chargeur s’est donc occupé lui-même de remplirses conteneurs. « Ils sontaujourd’hui remplis à 100 % etcela coûte moins cher »,explique Françoise Fidalgo,responsable du service trans-port et douane de Croissy Beau-bourg. La société « fabrique »en moyenne un conteneur de 40pieds tous les deux jours,sachant qu’il existe un départde train toutes les semaines. Letrain de mercredi permet ainside rejoindre le bateau de fin desemaine qui part vers l’Algérie,lieu de destination de la plupartdes médicaments. Un moyende transport qui s’est révéléeffectivement économique : legain est de 500 à 600 euros parconteneur, soit 90 000 à 120 000euros par an selon les années.Compte non tenu du taux deremplissage des conteneurs !Et les économies de CO2ont étéde 90 tonnes en 2007 et de 127tonnes en 2008.Les conteneurs vers l’Algériereprésentent presque la moi-tié des tonnages maritimes

Bernard Molinié, responsable serviceclients export et Françoise Fidalgo,aujourd’hui chef de projet TMS ont reçuen ocotbre dernier le Trophée de lalogistique de l’Aslog.

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41� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

EUROS. C’est le coût à la tonne transportée par voie fluviale sur un trajetde 200 km. Un prix compétitif par rapport au transport combiné rail-route quiserait de 30 à 35 euros sur cette distance.2045 PIEDS. C’est la taille de la caisse mobile (13,7 m)

qui équivaut à une remorque routière à ouvertureslatérales bâchée de type Tautliner.

120 km de la capitale,à Grand Couronneprès de Rouen, pre-

mier port français pour les pro-duits papetiers, UPM ChapelleDarblay bénéficie d’une excel-lente implantation à mi cheminentre la façade Atlantique et lacapitale. Depuis l’automne2008, le papetier de pressequotidienne magazine use etabuse de sa situation pour réaliser un cercle vertueuxpresque parfait. Un cercle qui adémarré avec le Syctom de larégion parisienne qui collecteles vieux papiers et cherchait àles évacuer de la région pari-sienne par des solutions detransport alternatives à laroute. La rencontre avec UMPKymmene est aussi naturelleque la fibre : le papetier s’étaitengagé dès 2000 à mettre enplace une solution de transportalternative au « tout routier ». Entre les bobines de papierpresse qui partent de Rouen etles balles de papier recycléesqui servent à alimenter lesusines à papier, il suffisait demettre en place un systèmeastucieux d ‘échange entre lespapeteries de Rouen et lesrecycleurs parisiens. Pas sifacile que cela à mettre enmusique ! Les caisses mobilesde l’époque ne s’ouvrent passur le côté et ne font que 40

pieds (12 m) de longueur. Il fal-lait donc inventer les caissesmobiles correspondant au pro-cess du manufacturier, incapa-ble de « produire » autre choseque des conteneurs à rideaux(pour le chargement) de 45 pieds, l’équivalent d’uneremorque routière de typeTautliner.En décembre 2007, UPM signe avec l’armateur Marfretun contrat portant surl’acquisition de 70 caissesmobiles de 45 pieds corres-pondant à ce cahier descharges. C’est le début d’uneaventure qui va conduire UMPà livrer jusqu’à 35 000 tonnesde papier en direction de Gennevilliers pour autant depapiers recyclés en retour. Laroute ne représente désormais

route du fait de l’impact de lamanutention des balles. « Unsurcoût acceptable comptetenu des conditions », noteAndré Poiret. Les 130 kmd’autoroutes ont été remplacéspar 200 km de fleuve. Mais cetransport combiné peut êtrerentabilisé sur un trajet beau-coup plus court qu’un transportcombiné. André Poiret estimeainsi qu’un transport par railaurait coûté entre 30 et 35euros la tonne. Avec le fleuve etce système de retour, il atteint19 à 20 euros la tonne. D’autant que de nouveauxgains peuvent être réalisés.UPM France cherche notam-ment à mutualiser des fluxavec d’autres industriels. Letonnage pourrait ainsi passerde 35 000 tonnes annuels à50 000 tonnes. Avec plus detonnage, la barge pourrait réa-liser une deuxième rotationpar semaine et donc embar-quer plus de papiers recyclésau retour. Enfin, cettedémarche qui a impliquél’ensemble des directions del’entreprise, et donc la direc-tion générale, est empreinted’une vision à long terme. « Ilfaut être précurseur mais onsera gagnant dans le futur »,serassure André Poiret.

GILLES SOLARD

Quand le papier apprécie l’eauLes réalisations

plus que 30 % de fluxd’approvisionnement desimprimeries en direction de larégion parisienne. Depuis juin 2008, 750 tonnes deballes de bobines de papierpresse partent de Rouen à rai-son d’une rotation par semainede 30 caisses mobiles. Ce quiéquivaut à retirer de l’autorouteA13 pas moins de 4 500camions par an. Une étude réa-lisée avec l’Ademe a ainsi faitressortir un gain environne-mental de 40% en rejet de CO2et une diminution équivalentede la consommation en éner-gie fossile.Le pari tient ainsi depuis cetteépoque. « Nous n’avons pas eude défaut de service depuisseptembre 2008 », constateAndré Poiret, directeur logis-tique d’UPM France. Mais cetrafic fluvial totalement indé-pendant des flux maritimes aun coût. Il est 25 % plus cherque le coût de transport par la

A

UPM est sans doute la première entreprise industrielle française à utiliser le fleuve à la montée comme à la descente. Si elle traite 35 00 tonnes de papierpar an, elle vise les 50 000 tonnes grâce… à la mutualisation.

André Poiret, directeur logistiqued’UPM France

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n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

42INTERMODALITÉ

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Une plateforme multi-modaleet urbaine

Le cas

MWhC’est la production d’énergie électrique produitepar les 5 000 m² de panneaux photovoltaïques.

C’est la surface développée parla plateforme de Marseille Arenc, divisée en trois bâtiments traversants dont le plusimportant est de 50 m de large.41 362 m2320

La plateforme de logistiqueurbaine deSogaris est àpremière vue tri-modale. Etquadri-modale sion lui rajoute leslivraisons deplusieurslocataires parvéhiculeélectrique. Unedimension qui lapropulse dansson siècle.

arseille, le 26 janvier2010. Un grand soleilillumine Marseille

Arenc où se trouve la plate-forme logistique de Sogaris,située au pied de la tour CMA CGM et dans le prolon-gement du pôle tertiaired’Euroméditerranée. Vue del’autoroute, la plateformeaffiche à sa hauteur un écranindiquant la productiond’énergie produite par les5 000 m² de panneaux photo-voltaïques posés sur les toits. Celle-ci est estimée à320 MWh, soit l’équivalent enélectricité de 130 foyers, per-mettant d’éviter l’émission deplus de 2 500 tonnes de CO2sur la période d’exploitation dubâtiment.

Mais ce n’est pas la caractéris-tique principale de ce bâtimentqui s’est vu décerner le GrandPrix du SIMI (salon del’immobilier) dans la catégorie« immobilier logistique ». « Lejury a été séduit par la localisa-tion exceptionnelle et uniquede cette plateforme de distri-bution urbaine »,indique Jean-Louis Foessel, président dudirectoire de Sogaris. C’est en effet sa situation quiest vraiment caractéristique.Situé à deux pas des docks deMarseille, surmonté par uneautoroute d’accès à la métro-pole et encastré dans des voiesde chemins de cher, le sitedétient d’emblée un caractèretri-modal évident. Inauguré mi2009, il abrite des locataires qui

ont eu rapidement l’intentionde tirer parti de son caractèreurbain. Les entrepôts qui totalisent unpeu plus de 41 000 m² sont eneffet accessibles en transporten commun. Outre la stationde métro Bougainville à moinsde 10 minutes à pied, le tram-way sera prochainementposté au pied de la tour CMACGM tout à côté. 15% des sala-riés viennent d’ores et déjà parce biais. Une proportion quipourrait doubler. Et si lestransports en commun arri-vent, ils serviront de tremplin :La Poste, prochain locataire dusite, songe à utiliser le tram-way pour que les facteursemportent leur tournée decourrier !

M

La mer, la route et le fer. La quatrième dimension modale est à l’intérieur…

La mer, la route et le fer. La quatrième dimension modale est à l’intérieur…

Une plateforme multi-modaleet urbaine

Le cas

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KILOMÈTRESC’est l’autonomie des véhicules électriques duprestataire logistique pour une vitesse de pointe de 80 km/h.1502 500KILOMÈTRES

C’est l’économie réalisée par Chronopost tous les jours en se rapprochant de Marseille.

« Ça marche bien »Cette plateforme de MarseilleArenc compte trois bâtimentstraversants développés sur 9 hade terrain appartenant précé-demment à la SNCF. D’où son embranchement fer quiconfère à ce site un caractèremulti-modal (fer-route-mer).Installé dès décembre 2006,Chronopost tire à plein lesbénéfices d’une implantationen centre-ville. Les 50 camion-nettes de livraison n’ont plus àfaire le trajet Marignane-Mar-seille le matin. Outre l’économiedu temps passé dans lesembouteillages (1/2 heure à1 heure), chaque camionnetteréalise une économie de50 kilomètres par jour. Ce quipermet désormais de réaliserla tournée de livraison du 2èmearrondissement de Marseillepar véhicule électrique ! Unetournée de 7 à 8 kilomètres per-mettant de recharger le véhiculede marque Goupil tous les deuxjours seulement en quelquesheures. L’expérience est à ce point concluante qu’undeuxième véhicule électrique aété commandé. « Ça marchebien. Le véhicule est petit et

passe partout », expliqueJoseph Andali, responsable dusite. Chronopost réfléchit parailleurs à utiliser l’embranche-ment fer pour livrer tous lesjours les 4500 colis arrivant surMarseille Arenc.Non loin de là, le transporteurDeret a établi une base de dis-tribution. Il réalise notammentla distribution du parfumeurSephora avec deux camionsélectriques de marque Modec,distribuée en France par Elec-truckcity. Deret livre quotidien-nement 15 à 20 palettes sur Aixen Provence, Marseille et sapériphérie, soit une zone dechalandise de deux millions depersonnes. L’autonomie duvéhicule est de 100 à 150 kmavec une vitesse de pointe de80km/h, quel que soit l’état dela circulation. Il peut embarquercinq palettes au sol pour un

de son lieu de livraison : lesdocks du port de Marseille sontsitués à 10 minutes à peine deMarseille Arenc. Le commis-sionnaire spécialisé tri-tempé-rature déménage surtout unentrepôt d’un autre siècle situéaux Pennes Mirabeau. « Nousavons désormais 16 quais dechargement contre deux aupa-ravant »,indique le responsabled’exploitation. Ce site n’est ainsiplus dans les zones industriellesdépassées de la périphérie maisil n’est pas non plus directementdans l’emprise du port avec sesproblèmes sociaux. « On voudrait qu’il se fasse ici ceque Monoprix a réalisé àParis », lance Jérôme Libes-kind, directeur commercial etgestion du patrimoine de Soga-ris. Avec cinq clients dans leslocaux et un sixième à venirdans la grande distribution,cette plateforme a rapidementpris sa dimension de plate-forme urbaine de nouvellegénération. Une des premièresdu genre en France !

GILLES SOLARD

poids total de deux tonnes.«Pour Sephora, nous livrons ensas la nuit et nous assurons lesouvertures des magasins pourceux qui n’ont pas de sas »,indique M. Delcenseri, chauf-feur-livreur. Avantage indéniable d’un telvéhicule : son rayon de bra-quage absolument imbattable(il tourne quasiment surplace!). Un défaut cependant : ilne fait aucun bruit ni en marcheavant ni en marche arrière…Mais ici, la distribution par véhi-cule électrique a suscité dubouche à oreille. Le fournitu-riste de bureau JM Bruno, ins-tallé près de Deret, a égalementl’intention de distribuer ses pro-duits par véhicules électriques.Une véritable épidémie !

Un nouveau mode de transport ?Multi-modale – mais la distribu-tion par véhicule électrique nepeut-elle pas être considéréecomme un nouveau mode detransport à part entière ? - eturbaine, la plateforme de Mar-seille Arenc joue également lerôle de site portuaire. La sociétéSteb (société de transport etd’entreposage de Bastia) profitedes mêmes avantages queChronopost en se rapprochant

Sur un ancien site Sncf, l’embranchement fer paraît naturel. Qu’il soit réellement utilisé l’est beaucoup moins…

Le camion électrique de Deretapprovisionne les magasins Sephora deMarseille et ses environs.

La dimension maritime du site est indéniable.

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44 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

GUIDE D’ACHAT

esaloninternationaldutransportetdelalogis-tiqueouvresesportes

du23au26marsprochaindansle hall 6 de Paris Nord Ville-pinte.Unsalonmarquépar laprésencede laRussiecommeinvité d’honneur et dont lethèmedominantest«nouvelledonne mondiale, quelleréponse logistique ». ReadExhibition s’est associé àPri-ceWaterhouseCooperset àsadivision transportet logistiquepourconcevoir le forum inter-nationaltransportetlogistique,fort de 40 conférences et ate-

concours. Enfin le SITL amisen place un « programmegrandsacheteurs»consistantà inviter 100 directeurs inter-

nationaux en supply chain,transport et achats dont ledéplacement sera pris encharge.

A l’occasion du Salon international et de la logistique, nouspublions en vrac une vingtaine de notules correspondant à desnouveautés : nouveaux services, nouveaux parcs, nouveauxmatériels, voire nouvelle participation à ce salon.

L liers. La Journéeeuropéennedufret ferroviaire(mercredi24mars) est l’un des nouveauxévénementsdusalon.La manutention n’est pasexclue puisque ce secturoccupe3000m².DenouveauxTrophées seront attribués :grand prix de l’innovationrécompensant unprestataire,développement durable, ins-tallation ou site logistique,organisation (collaborationchargeur/prestataire) et enfininnovationproduit. UneGale-rie de l’innovation présenteratous les participants du

Le guide des nouveautés SITL

Terminal PortablePsion Teklogix sort unnouveau couteau Suisse dulogisticien : le Workabout 3est la toute nouvelle versionde ce PDA durci qui a connuun succès planétaire avecplus de 500 000 unitésvendues dans le monde.Pour ce nouveau modèle, le

constructeur a choisi de conserver la forme globale du terminal,tout en faisant radicalement évoluer la puissance de sonprocesseur, sa mémoire, son autonomie (+25%) et sonergonomie, notamment avec un clavier supplémentaire Qwerty.Avec ce modèle une nouvelle philosophie industrielle de lamarque l’accompagne marquée par « la simplicité, la flexibilitéet la modularité dans le temps. « C’est le concept Open SourceMobility, dont l’idée a été initiée par John Conoley, CEO del’entreprise », précise le communiqué. En scène !�Stand Q 79

PSION TEKLOGIX

Transport management SystemAprès la gestion d’entrepôt, les approvisionnements mutualisés,l’EDI, la dématérialisation de factures, Generix Group enrichitson bouquet de services supply chain on demand d’un nouveaucomposant. TMS est un outil d’optimisation et de pilotage desopérations transport. Il est conçu pour aider l’utilisateur àréduire ses coûts de transport en améliorant le taux deremplissage des véhicules et en optimisant des schémas delivraison.A l’instar des autres solutions en mode Software as a service(Saas) l’utilisateur du TMS on demand souscrit un service.L’abonnement est basé sur le volume de demande de transporttraités. Comme les autres composants, la brique TMS seraassociée à des portails collaboratifs. Elle sera disponible àpartir de juin 2010.�Stand T80

GENERIX GROUP

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45� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Société spécialisée dans l’identification automatique

Code à barresAcceliis lance sa nouvelle technologie baptisée HyperVisium. Ils’agit d’un boîtier type appareil photo, relié au système degestion de stock qui effectue une comparaison entre le contenuthéorique d’une palette et le contenu réel. L’appareil dont latechnologie est basée sur le principe de la réalité augmentéemet immédiatement en évidence les colis qui devraient setrouver sur les palettes et ceux qui n’ont rien à faire là.L’analyse de la photo (en trois secondes) peut également mettreen évidence un produit dont la DLC est dépassée ou le contrôlede la cohérence de code à barres par rapport à des règles demétiers personnalisables. HyperVisium peut donc être utilisédans les processus de contrôle du code à barres, et notammentdans le contrôle de palettes avant expédition ou en réception. .�Stand U96

Organisation et conseil entransport informatiséOcti propose un outil d’aide à l’expéditionintitulé Instinct. Full we, il prend la formed’un portail unique multi-transporteurs. Ilchoisit celui qui est le mieux adapté àchaque expédition. Cet outil serapproche des TMS (transportmanagement system mais couvre unspectre plus large. Il choisit en effet le

moyen de transport le mieux adapté à chaque commande etintègre la chaîne opérationnelle du transport, de la prise decommande à la remontée en temps réel des informations delivraison de l’ensemble des partenaires transport en passantpar le calcul du prix et l’édition de l’étiquette transporteur.Instinct gère également le suivi budgétaire en calculant pourchaque envoi le coût précis et le taux de service.« Instinctif » par définition, l’outil permet une saisie rapide et unsuivi des expéditions sur un seul et même écran. : malgré lamultiplicité des transporteurs, l’utilisateur suit toutes sescommandes d’un seul coup d’œil. �Stand P32

ACCELIIS OCTI

Comité d’expansionLa Meurthe et Moselle recense 17 800 emplois en transport etlogistique, soit 6,5% des actifs du département qui dispose deplusieurs plateformes logistiques mais aussi l’AFT Iftim, l’Esidecet le club « logistique 54 ». Après la plateforme de Match,ouverte en août 2008 à Atton, le département a inauguré en 2009l’entrepôt Pomona Episaveurs, 1er locataire du bâtiment duMagna Park Est mis en œuvre par le développeur de siteslogistiques Gazeley. A Gondreville Fontenoy (Ouest de Nancy), ilreste 18 000 m² d’entrepôts HQE. Et Wolseley a choisid’implanter sa plateforme logistique régionale à Atton, dédiée àson enseigne Brossette (chauffage, sanitaire et canalisation)sur 18 000 m².�Stand F79

CAPEMM MEURTHE ET MOSELLE EXPANSION

François Sabouroux

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Identification par radiofréquenceIdtrel est un outil de suivi et de gestion des contenantsréutilisables. Les ingénieurs d’Atlantic RF ont développé unesolution ne nécessitant pas la mise en place de portiques avecdes étiquettes RFID dont la durée de vie est comparable à celledes contenants. La durée de vie est donc 3 à 4 fois supérieure àdes étiquettes RFID classiques. La technologie permet de fairedes inventaires en temps réel fiables à 99,7%, en temps masquéet surtout en qulques minutes pour plusieurs milliers decontenants. Idtrel fait le plan de charge du camion et vérifie queles caisses prévues à la livraison sont dans le camion. Lasolution reconnaît le client et indique au chauffeur les caisses à

déposer. Bons de dépôt etde reprise sontdématérialisés. Le camionpeut repartir vers un autreclient. Idtrel se charge enautomatique de refaire uninventaire du chargement.A distance, le responsablelogistique peut suivre ledéplacement des camionset confirmer sonchargement. Elleenregistre tous leséléments de la livraisonainsi que la consommationde carburant. �Stand U92

ATLANTIC RF

n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

46GUIDE D’ACHAT

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Picking robotiséAvec le Robot-Pick de SSI Schaefer, il n’est pas nécessaired’identifier au préalable les articles pour le picking, c’est à dired’enregistrer chaque produit avec ses caractéristiques, ni deles disposer dans une position particulière. C’est le système detraitement de l’image en deux étapes qui reconnaîtautomatiquement la position du produit sur le plateau etcontrôle le robot universel. Le Robot Pick peut être utilisé pourle commerce de gros ou de détail, la pharmacie ou le e-commerce. En moyenne, on prélève de 2 à 20 articles selon lacommande du client dans un stock de 5 000 à 50 000 articles.C’est l’équivalent du picking de 100 000 articles par jour dans uncentre de distribution traditionnel. C’est le traitement de l’image qui fait la différence. SSI Schaefera combiné le traitement d’images 3D et 2D. En quelquessecondes, la cellule identifie 4 à 6 produits sur le plateau quipasse, y compris les articles disposés sur plusieurs couches, enpositions inclinées, noirs ou opaques, ronds, asymétriques ouencore avec un packaging aux bords irréguliers. Il n’est doncpas nécessaire de définir au préalable la propriété des articles.

En outre, le système est facilement intégrable au sein deséquipements existants. « Avec le Robot Pick, le traitement desretours est pratiquement réduit à zéro », précise Sylvain Cerise,directeur du département Automation de SSI Schaefer. �Stand T79

Préparation decommandesLe meuble présenté par Ciuchest un poste de travailergonomique présentantdifférentes fonctionnalités : le« pick by light », système depick and pack pour lapréparation de commandes etle « put to light » permettant lamise en stock ou la ventilation

de commandes. L’intérêt de ce système est d’intensifier lacadence en réduisant le nombre d’erreurs. Avec le « pick bylight », l’opérateur prend un bac vide et le dépose sur la zone detravail. Il scanne le code du bac avec une douchette pourafficher les informations des articles sur un écran tactile. Lesafficheurs des cases où les produits doivent être pris s’allument.Le préparateur prend la quantité voulue et valide chaqueprélèvement par le BP de l’afficheur. Le voyant rouge passe auvert et la quantité disparaît. Quand tous les prélèvements ontété effectués, un message apparaît sur l’écran tactile informantque la préparation est terminée. Avec le « put to light »,l’opérateur scanne le bac plein. L’écran tactile demande descanner un article. Une fois scanné, l’afficheur de la case oùl’article doit être déposé s’allume. Il indique la quantité et peutcorriger cette donnée avec + et -. Après dépose, l’opérateurvalide la dépose. Une fois les déposes réalisées, l’écran afficheun message pour repousser le colis vers l’ascenceur.�Stand H92

SSI SCHAEFER

CIUCH

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47� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Supports de manutentionPour la première fois au salon SITL,la société NER (NetworkEquipment Rental) vend et loue desbacs plastiques, des racks destockage ou des rolls. Elle disposed’une licence exclusived’utilisation des unités de stockage

de la société Stillagenet. NER dispose également de 3 dépôts enAngleterre, près de Manchester ainsi qu’un dépôt à Saint Maloet cherche un autre dépôt dans la région parisienne ou le Nordde la France pour se développer. L’entreprise qui propse aussibien de la vente de matériel que de la location est organisée enquatre lignes de produits : les racks de stockage mobile, lesrolls, les cages de métal et les unités en plastique.�Stand J89

NER

Parc d’activitésMoulins Communauté met en œuvre une plateforme logistiqueet multimodale de 184 hectares à l’ambition européenne, sur unsite sans contrainte topographique et urbanistique. Le pôle estconçu comme un port à sec et joue un rôle d’entrée vers lesmarchés européens. Il figure dans le schéma régional dedéveloppement économique (SRDE) au titre des zones d’activitéprioritaire et reçoit à ce titre le soutien financier de l’Europe, del’Etat et des collectivités locales. La plateforme est organiséeen trois zones dont l’une d’elles est spécifiquement affectée auxproduits dits sensibles dans des entrepôts de dernièregénération de grande capacité. Logistiparc est situé dans l’environnement immédiat d’unaérodrome dont les installations ont été réhabilitées en 2007 ettraversé par la ligne ferroviaire fret Nantes-Lyon-Turin/Chalon-Francfort. Une charte régionale de développement prévoit lamise en œuvre d’une labellisation, la mise en place de plansd’action et l’animation de la zone. �Stand E95

LOGIPARC – MOULINS COMMUNAUTÉ

RFIDLa solution présentée parLagassé Technologies au SITLest destinée à la gestion descontenants réutilisables tels

que les bacs ou les palettes. Le but est de gérer les stocks decontenants et éventuellement de mesurer des paramètres toutau long de leur rotation tels que température, hygrométrie ouchocs. La solution est basée sur l’inventaire temps réel, le« datalogging » et le pointage de colis. Particularité : le tagdéveloppé est multitechnologies et d’un coût compatible avecles applications de la logistique de contenants (inférieur à 10euros). Il possédera un vrai couplage entre les technologiesactive et passive. Il pourra être ainsi écrit en passif et lu en actifou l’inverse. La multitechnologie rend la solution adaptable aumoindre coût à toutes les situations. Il n’y a pas de coûtd’infrastructure si la technologie change. Et la fonctionnaliténative de la RFID jette un pont entre la traçabilité de type suivilogistique et la traçabilité de type sanitaire (chaîne du froid) ousécuritaire. Le dispositif s’adresse aux industriels souhaitantoptimiser la rotation de leurs contenants réutilisables.�Stand P104

LAGASSÉ TECHNOLOGIES

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Optimisation detournéesL’éditeur de logicielsde planification entemps réel,d’optimisation detournées et degeomarketing

propose aux entreprises une première approche des émissionsde CO2 en coopérant avec Climat Mundi, spécialiste dumanagement carbone. L’éditeur a ainsi intégré à son offre unvolet « diagnostic CO2 transport » proposant une analyse desémissions de gaz à effet de serre d’une flotte de véhicules et unplan d’action de réduction. Ces prestations sont réalisées parClimat Mundi. « Les appels d’offre prennent de plus en plussouvent en compte une estimation de la réduction desémissions de CO2 », analyse Bertrand Echinger, directeurmarketing d’Opti-Time.�Stand Q54

OPTI-TIME

n° 121 > Février/Mars 2010 > Stratégies Logistique

48GUIDE D’ACHAT

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

TransportManagementSystemParmi les nouveautésde l’éditeur de TMS(transportmanagement system),notons que le module

sourcing devient une offre à part entière. Intitulé DDS Sourcing,elle permet de déterminer la source d’approvisionnementoffrant le meilleur coût complet rendu à destination (coûtsdouaniers et logistiques inclus). DDS Sourcing comprenddésormais le module e-show-room. Cela permet à une centraled’achat internationale de créer un catalogue en ligne desproduits sourcés à partir duquel les acheteurs régionauxpeuvent passer leurs commandes fournisseurs. Lacentralisation des achats va ainsi permettre le groupage desflux. Avec DDS Shipper, le produit phare de DDS Logistics, lemodule « gestion des émissions de CO2 » est désormaisproposé systématiquement. Ce module calcule les émissions degaz à effet de serre générés par une chaîne de transportintermodal et non pas simplement le meilleur coût. Enfin,l’éditeur a conclu un partenariat avec l’édition de logicielsd’information géographique PTV Loxane. Parmi les fonctionsdéveloppées par DDS Shipper figure donc la possibilitéd’ordonner les livraisons des groupages selon la situationgéographique des destinations et le calcul du kilométrageparcouru. Pour une totale traçabilité, le tout peut être visualisésur une carte. �Stand R59

ELOMOBILE

DDS LOGISTICS

ChariotfiloguidéL’équipe derecherche etdéveloppement del’entrepriseparticipe au projetde recherchecollaboratifRoM@rket qui sedéroule avec le

CEA, l’Inria et l’Université de Caen. Le concept consiste en unrobot AGV, autonome énergétiquement (batterie) et autoguidé. Cemobile est équipé d’un bras polyarticulé muni d’une caméra etd’un préhenseur sous forme d’une pince ou d’une ventouse.L’objectif consiste à proposer une solution d’automatisation del’étape préparation de commandes. Concrètement, le robotidentifie une caisse de produits connus et se met à son niveau,saisit les produits (vis, boîte, CD, bouteille…), combinant ainsides capacités de manipulation par retour d’efforts et descapacités visuelles. Un calculateur lui donne l’ordre de saisir lescharges qu’il reconnaît grâce à la caméra. Le CEA s’est investidans l’asservissement du bras par retour d’effort. L’Inria, dansl’asservissement du bras par vision. L’Université de Caen dansl’identification des produits par algorithmes de sémantique del’image et BA Systemes dans la conception et la fabrication del’appareil, la commande du mobile et son interface. Les premiersessais auront lieu en mars 2010 pour obtenir un systèmefonctionnel en juin 2010.�Stand N90

BA SYSTEMES

Informatique embarquéeLa solution Elocold d’Elomobile est une solution sans fil, « plugand play », de traçabilité des températures. Elle garantit latraçabilité de la chaîne du froid et permet le partage desinformations et l’automatisation du processus de traitement desdonnées. Conducteurs, exploitants et chargeurs sont alertés entemps réel en cas de sortie des seuils de température exigés. La solution Elocold est une solution hébergée. Les données detempérature sont stockées sur un serveur dédié sécuriséElomobile. La prise de température est paramétrable de 1 minute à 4 heures. L’enregistreur proprement dit estinsubmersible et étanche à la poussière (norme IP 68). Lasolution a été développée à l’origine à la demande de SystèmeU Ouest qui l’utilise avec satisfaction depuis le secondsemestre 2009. �Stand Q069

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Stratégies Logistique > n° 121 > Février/Mars 2010

49� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Terminal mobileLe Dolphin 9700intègre destechnologiesavancéesd’imagerie et decommunication. Cematériel robustepermet de lire dessignatures maiségalement de fairedes photos couleuret des vidéos. Le9700 est équipé dela technologie

Imageur Adaptus d’Honeywell, aux fonctions avancées delecture de code à barres. C’est ainsi le premier terminal mobile «à intégrer à la fois la lecture de code à barres et la prise dephotos », avance le constructeur. Il est également doté d’outils decommunication multimodale tels que la messagerie intantanée, lecourrier électronique, la navigation web et la navigation àguidage vocal. Il est fourni avec un grand écran de 3,7 pouces etavec deux claviers au choix : un clavier 31 touches et un clavierQwerty de 45 touches complet. Le guidage vocal et le GPSassisté sont deux nouvelles fonctionnalités augmentant laconnexion et le suivi par satellite, même lorsque le signal estfaible. Des fonctions intéressantes pour l’assistance deschauffeurs lors des livraisons et il offre une solution complètepour points de vente. Un matériel particulièrement destiné autransport de colis, à la vente itinérante, aux interventions sur siteet aux applications du secteur médical.�Stand U59

Indicateurs de performanceLa société annonce le lancement de KPI »s (Key PerformanceIndicators) de conduite rationnelle, un nouveau jeud’indicateurs de performance clés comprenant desinformations précises sur la consommation de carburant et lecomportement de conduite des chauffeurs, ainsi que desalertes leur permettant d’adapter leur conduite en temps réel.Ces indicateurs sont accessibles sur le portail web FleetVisorde Qualcomm par les services de gestion des entreprises detransport et par le chauffeur sur l’ordinateur de bord MCP200.Ces KPIs comprennent un outil de contrôle des coûts descarburants (30 à 35% des coûts des entreprises de transport),des statistiques sur la conduite et un coaching immédiat duchauffeur.Les rapports de performance sont conçus avec uneprésentation graphique simple, ergonomique et exhaustive. �Stand Q 57

HONEYWELL

Optimisation detournéesOrtec a développé unnouvel outil tactiquequi accompagne lesprofessionnels dansl’élaboration etl’optimisation deleurs plans detournées et de

transport : Tactical Route Planning. Outre sa capacité à simulerdes scénarios de transport, cet outil peut répartir et lisserl’activité sur une certaine période ou sur des zonesgéographiques. Il permet ainsi d’adapter sa distribution enfonction des fluctuations d’activité et de dimensionner uneflotte de véhicules. L’outil comprend deux modules qui peuvent être utiliséssimultanément ou indépendamment : la gestion des fréquencespour déterminer les meilleurs jours de livraison ; et la créationdes zones de chalandise pour répartir les livraisons par zonegéographique. �Stand P78

ORTECQUALCOMM

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50INDEX DES SOCIÉTÉS CITÉES

�AA.SIS 10A3DIS 29ACCELIIS 45ADELIA 12ADEME 41AFILOG 25AFT IFTIM 17, 45AGENCE FRANC 25Alain AFFLELOU 11ALCIS 10ALDATA 22, 29, 30, 32ALTEAD 11Andersen 10ARGAN 13ASLOG 40ATLANTIC RF 46AUCHAN 36AUTF 35AUTOTECH ID 29AVNET 28AZUCARERA EBRO 15

�BB&R 14BA SYSTEMES 48BABOU 18BGI TECHNOLOGIE 29BOSCH SIEMENS ELECTRO-MENAGER 34, 36, 37, 38, 39BOUYGUES 11BROSSETTE 45BY CONSULTING 32

�CCAISSES D’EPARGNE 26CAMPBELL 15CAPEMMMEURTHE ETMOSELLE EXPANSION 45CARREFOUR 36, 37CASINO 36CASTORAMA 36CEA 48CENPAC 14CEPL 10, 13CERTIPHARM 12CGPME 35CHALLENGE LOGISTIQUE 13CHEVREUSE COURTAGE 26CHRONOPOST 43CITWELL 11CIUCH 46CLIMAT MUNDI 48CLIMPACT 13CMA CGM 42CNS 32CODEC 23COMPTOIRDES ENTREPRENEURS 23CONFORAMA 14, 36COPPERNIC 29, 31, 32

�DDATAMAX O’NEIL 28DB SCHENCKER 11DDS LOGISTICS 12, 36, 48

DECATHLON 31DEKRA CERTIFICATION 12DEMAND SOFT 14DERET 43DHL FASHION 37DHL SUPPLY CHAIN 15DTZ 7DYNASYS 15

�EEASY LOGISTIQUE 20, 29ECR France 11EDF EN 24EDITOR 14ELCIMAI 26ELECTRUCKCITY 43ELOMOBILE 48ESIDEC 45ESSILOR 11EUROCARGO RAIL 11

�FFENWICK 20FRET SNCF 35

�GGAZELEY 45GECINA 16, 25GENERALECONDIMENTAIRE 15GENERIX 11, 18, 44GIGASTORE 18GIRAUD 13GMR 15GOUPIL 43GRANDVISION 11GSE 24

�HHARDIS 12, 14Hays logistique 10HEPPNER 13HEYDE 10HIGHJUMP SOFTWARE 10HONEYWELL 28,49HOUTCH 26HUB TELECOM 28, 29, 30, 31HYDRO BUILDING SYSTEM26

�II2 TECHNOLOGIES 10, 13IBM 11, 22ID SERVICES 18, 29, 30, 31, 32IER 28, 29IKON 32INCONSO 10, 36INFOR 11INGRAMMICRO 28INRIA 48INSA LYON 23INTERMEC 28, 29IRI 13, 30, 31ISITEC INTERNATIONAL 15IXIM 25

�JJDA 10, 13JJA 18, 19, 20JM BRUNO 43JONES LANG LASALLE 16JUNGHEINRICH 20

�KKELLOG’S 15KNAPP 15

�LLA FOIRFOUILLE 18LA MIE CALINE 14LA POSTE 42LAGASSE TECHNOLOGIES 47LAPEYRE 36LEGRIS INDUSTRIE 10LENZE 10LEROY MERLIN 30, 36LESIEUR 15LOGIPARC 47LOGISEINE 39, 40LOGISTIQUE 54 45Logistique SeineNormmandie 9LORLEV 11LPR 14LR SERVICES 37LVMH 11LXE 29

�MMAFTER BOURGEAT 15MANHATTAN ASSOCIATES10MAPICS 11MARFRET 41MARSEILLE ARENC 42, 43MASTERNAUT 29MATCH 45MERCEDES BENZ 10MERCURIUS 39METEOECO 13METNEXT 13MODEC 43MONOPRIX 37, 43MOTOROLA 28, 29, 30, 31MOULINS COMMUNAUTE 47

�NNAVILAND CARGO 36NER (NETWORKEQUIPMENT RENTAL) 47NIELSEN 13NOMADVANCE 28, 30, 32NORBERTDENTRESSANGLE 11NOVATRANS 36

�OOCTI 45OFP 35OPTI TIME 13, 48ORTEC 49OUROUMOFFINFORMATIQUE 10, 23

�PPOINT MOBILE 32POMONA EPISAVEURS 45PORTS DE PARIS 13, 36, 37POTAIN 10PREACTOR 12, 14PRESSTALIS 37PRICEWATERHOUSECOOPERS 11PROLOGIS 14, 24PROMODES 23PSION TEKLOGIX 29, 44PTV LOXANE 48

�Q-RQUALCOMM 49RAISONNANCE 29RED PRAIRIE 10RENAULT PL 10REVEL 11RFF 35RIP CURL 24, 26

�SSAINSBURY’S 15SANOFI AVENTIS 14, 34, 40SANOFI PASTEUR 14SAP 10Savoye 10SCAN SOURCE 28SCP 13SDV 40SEPHORA 43SEXTANT 12Sextant 12SIA France 23SIMASTOCK 16SIMI 42SITL 44SNCF 43SNCF GEODIS 12SOFIPROTEOL 15SOGARIS 13, 34, 42, 43SSI SCHAEFER 46STEB 43STILL 10, 12STILLAGENET 47STOCK SERVICE 13SYCTOM 41SYLOB 12SYMBOL 29SYMIX 11SYSTÈME U OUEST 48

�TTAB 36, 37, 38TGW SYSTEMSINTEGRATION 14TL&A 12TLF 35TNT 12TXT E-SOLUTIONS 15

�UUMP KYMMENE 35, 41UNIVERSITE DE CAEN 48

UPM CHAPELLE DARBLAY 41URBAN CAB 12

�V-WVAN DE VELDE 15VERYWEAR 15VINCIA 6VNF 36, 37VOCOLLECT 10, 30VULCAN 14WEETABIX 14WICONA 26WIRELESS&MOBILITY 28WOLSELEY 45WWF 24, 26

�ZZANNIER 14ZETES INTERSCAN 28, 31

�24, allée des Verdiers – 95800 Courdimanche – Tel : 09 612 644 58 – www.strategieslogistique.com�Editions Presse Pilote – Directeur de la publication : Gilles Solard�Rédaction - Rédacteur en chef : Gilles Solard – Tel : 09 612 644 58 ([email protected]).Ont participé à la rédaction : Jean-Claude Festinger

�Réalisation : société Creastell ([email protected])�Publicité : société Become – 19-21, Chemin de Montauban – 69005 Lyon – Tel/Fax : 04 72 00 04 14Portable : 06 80 68 44 00 – email : [email protected]

�Tarifs abonnements France (TVA 2,1 % incluse) : 1 an : 6 numéros + accès web : 100 euros TTC – Etudiants/demandeurs d’emploi : 55 euros TTC sur justifica-tif. Etranger : nous consulter. Règlement à l’ordre de Stratégies Logistique – Pour la CEE, précisez le numéro de TVA Intracommunautaire.

�Stratégies Logistique est édité par les Editions Presse Pilote. Principal actionnaire : Gilles Solard – SAS au capital de 5 000 euros – 519 521 363 RCS PontoiseCommission paritaire : 1110 T 87815 – ISSN 1249-2965 – Imprimé en France : Centre Impression, 11 rue Marthe Dutheil – 87220 Feytiat.

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

INDEX DESANNONCEURS

�CCitizen 33

�GGecina 2e de Couv

�KKasto 17

�SSaga 27SITL 21, 45, 47, 49

�UUlma 9

�VVocollect 4e de Couv

Ce numéro 121 comporte52 pages. Il inclut un encartbroché abonnement endébut et fin de revue, en 3e de couv une pageConférence RencontresExperts, et en page 4 une page abonnement.

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