Bilinguallink Jan 22nd Issue

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Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos Loi sur l’Accessibilité pour les Personnes Handicapées La tragédie d’Haïti Nouvelles régionales du marché du travail Bonnes nouvelles du marché travail à travers nos régions en page 3! D ’ici 2025, la province de l’Ontario devra en- tièrement être accessible pour les personnes handicapées, tel est l’objet de la Loi 2005 sur l’Accessibilité pour les Personnes Handicapées de l’Ontario (LAPHO), adoptée le 13 juin 2005. A cette époque donc, le gouvernement s’était fixé vingt années pour que les personnes à mobilité réduites puissent accéder à tous les services et secteurs sans se sentir discriminées par rapport aux autres. Selon cette loi, la province établit des règles sur l’accessibilité auxquelles les entre- prises et organisations doivent se conformer afin d’éliminer les obstacles dans les secteurs de la vie quotidienne tels que le service à la clientèle, le transport, l’emploi, l’information et les com- munications et le milieu bâti. La première norme a avoir été adoptée est celle du service à la cli- entèle. Elle a force de loi depuis 2008 et s'applique à toutes entreprises et organisations fournissant des biens et services qui comptent au moins un employé. Cette norme comprend aussi le fait que les compagnies sont sensées former leur person- nel à servir les personnes handicapées. D'ailleurs, cette formation est obligatoire pour le personnel qui est en contact avec le public, la clientèle ou qui élabore des politiques régissant les services à la clientèle. Suite en page 9... Par Djia Mambu Par La Toile des Carrières (Hamilton) Arcel Mittal Dofasco observe également une amélioration dans le secteur de l’acier et prévoit mettre en activité un troisième haut fourneau d’ici l’été 2010 en vue d’augmenter la production. La compag- nie aurait besoin d’engager 30 nouveaux em- ployés pour ce projet de 100 millions de dol- lars. De plus, Dofasco prévoit embaucher 100 nouveaux ouvriers en 2010 pour remplacer les employés partis à la retraite. (London) Armatec, entreprise de défense mondiale, construit une nouvelle usine à Dorchester. L’entreprise emploie actuelle- ment 360 personnes à quatre usines à Lon- don. À la fin des travaux à l’automne 2010, environ 400 personnes travailleront au parc industriel. Le complexe abritera approxi- mativement dix industries, ce qui créera un campus de technologie et d’innovation. Ar- matec fabrique diverses plateformes de pro- tection blindée pour les véhicules destinés au marché mondial. T out le monde a été bouleversé par la plus grande catastrophe naturelle de ce début d’année. La violence des photos et le choc des im- ages les unes après les autres ne laissent personne insensible à cette tragédie humaine. Au-delà de la grande leçon que nous ne contrôlons vraiment rien sur terre, nous avons aussi vu la revalorisa- tion de certains métiers qui commençaient à être oubliés avec la révolution technologique que nous vivons depuis les trois dernières décennies. Bien que nous continuons à s’émerveiller des histoires des rescapés et de survivants qu’on a pu retrouver grâce aux iphones, blackberries et autres produits électroniques; d’autres moments nous ont ramené à l’importance à l’ordinaire. Derrière les histoires incroyables et les reportages extraordinaires qu’on entendait jour après jour, voici une compilation de quelques métiers traditionnels que la tragédie d’Haïti a redonné vie et grande importance : • Séismologue; • Ambulancier; • Reporter; • Journaliste de presse; • Photographe; • Secouriste; • Thérapeutes; • Travailleurs sociaux; • Gestionnaire d’orphelinat; • Spécialiste de levée de fonds; • Coordinateur de bénévoles; • Médecins d’urgence ; • Chirurgiens; • Infirmiers – infirmières ; • Conducteurs de camions; • Psychologues; Merci à tous ces braves professionnels que nous avons vus à l’ouvrage jour et nuit. Index 14 5 6 7 20 Problèmes liés à l'utilisation d'une souris d'ordinateur Rencontre avec deux employés du secteur médical Une résolution pour le nouvel an? Pourquoi pas? 19 Place aux résolutions 2010! 9 15

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Jobs & Carrieres Infos

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Your u l t imate L ink to b i l ingual opportunit ies

Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

www.bilinguallink.com

Jobs & Carr ières Infos

Loi sur l’Accessibilité pour les Personnes Handicapées

La tragédie d’Haïti

Nouvelles régionales du marché du travailBonnes nouvelles du marché travail à travers nos régions en page 3!

D’ici 2025, la province de l’Ontario devra en-tièrement être accessible pour les personnes

handicapées, tel est l’objet de la Loi 2005 sur l’Accessibilité pour les Personnes Handicapées de l’Ontario (LAPHO), adoptée le 13 juin 2005. A cette époque donc, le gouvernement s’était fi xé vingt années pour que les personnes à mobilité réduites puissent accéder à tous les services et secteurs sans se sentir discriminées par rapport aux autres. Selon cette loi, la province établit des règles sur l’accessibilité auxquelles les entre-prises et organisations doivent se conformer afi n d’éliminer les obstacles dans les secteurs de la vie quotidienne tels que le service à la clientèle,

le transport, l’emploi, l’information et les com-munications et le milieu bâti. La première norme a avoir été adoptée est celle du service à la cli-entèle. Elle a force de loi depuis 2008 et s'applique à toutes entreprises et organisations fournissant des biens et services qui comptent au moins un employé. Cette norme comprend aussi le fait que les compagnies sont sensées former leur person-nel à servir les personnes handicapées. D'ailleurs, cette formation est obligatoire pour le personnel qui est en contact avec le public, la clientèle ou qui élabore des politiques régissant les services à la clientèle.

Suite en page 9...

Par Djia Mambu

Par La Toile des Carrières

(Hamilton) Arcel Mittal Dofasco observe également une amélioration dans le secteur de l’acier et prévoit mettre en activité un troisième haut fourneau d’ici l’été 2010 en vue d’augmenter la production. La compag-nie aurait besoin d’engager 30 nouveaux em-ployés pour ce projet de 100 millions de dol-lars. De plus, Dofasco prévoit embaucher 100 nouveaux ouvriers en 2010 pour remplacer les employés partis à la retraite.

(London) Armatec, entreprise de défense

mondiale, construit une nouvelle usine à Dorchester. L’entreprise emploie actuelle-ment 360 personnes à quatre usines à Lon-don. À la fi n des travaux à l’automne 2010, environ 400 personnes travailleront au parc industriel. Le complexe abritera approxi-mativement dix industries, ce qui créera un campus de technologie et d’innovation. Ar-matec fabrique diverses plateformes de pro-tection blindée pour les véhicules destinés au marché mondial.

Tout le monde a été bouleversé par la plus grande catastrophe naturelle de ce début

d’année. La violence des photos et le choc des im-ages les unes après les autres ne laissent personne insensible à cette tragédie humaine. Au-delà de la grande leçon que nous ne contrôlons vraiment rien sur terre, nous avons aussi vu la revalorisa-tion de certains métiers qui commençaient à être oubliés avec la révolution technologique que nous vivons depuis les trois dernières décennies. Bien que nous continuons à s’émerveiller des histoires des rescapés et de survivants qu’on a pu retrouver grâce aux iphones, blackberries et autres produits électroniques; d’autres moments nous ont ramené à l’importance à l’ordinaire. Derrière les histoires incroyables et les reportages extraordinaires qu’on entendait jour après jour, voici une compilation de quelques métiers traditionnels que la tragédie d’Haïti a redonné vie et grande importance :

• Séismologue; • Ambulancier;• Reporter;• Journaliste de presse;• Photographe;• Secouriste;• Thérapeutes;• Travailleurs sociaux; • Gestionnaire d’orphelinat;• Spécialiste de levée de fonds;• Coordinateur de bénévoles; • Médecins d’urgence ;• Chirurgiens; • Infi rmiers – infi rmières ;• Conducteurs de camions;• Psychologues;

Merci à tous ces braves professionnels que nous avons vus à l’ouvrage jour et nuit.

Index

14

5

6

7

20

Problèmes liés à l'utilisation d'une souris d'ordinateur

Rencontre avec deux employés du secteur médical

Une résolution pour le nouvel an? Pourquoi pas?

19 Place aux résolutions 2010!

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Page 2: Bilinguallink Jan 22nd Issue

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Editorial

Les 7 résolutions pour la nouvelle année

Courrier des lecteurs

Par Rose Cathy Handy, Éditrice responsable de Jobs et Carrières InfosJobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable : Rose Cathy Handy

Rédactrice en chef : Djia Mambu

Collaborateurs : Patrick RheinAnnie PelteaAlain Samson

Publicité :Annie Peltea Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998, Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

Le contenu des annonces et des textes qui paraissent dans Jobs&Carrières Infos est protégé par copyright. Toute reproduction non explicitement autorisée par écrit est formellement interdite.

Nous sommes à ce moment de l’année encore où tout le

monde se fait des promesses, prend des décisions ou des engagements par rapport à soi-même ou aux au-tres qu’on arrive parfois diffi cile-ment à honorer. J’ai fait un petit jeu depuis le début de l’année en demandant à chaque personne que je rencontrais en rendez-vous quelle était sa plus grande résolu-tion? J’ai entendu : m’acheter une voiture neuve, acheter une mai-son, ouvrir un compte de retraite, appeler mes parents chaque mois, me marier, aller en croisière, aller voir les Raptors jouer quand Kobe Bryant ou Lebron James viennent à Toronto, aller à l’église chaque dimanche, jouer au Lotto plus sou-vent, ouvrir un compte épargne, passer plus de temps avec mes enfants, organiser une fête une fois par mois, faire un voyage en Asie une fois par an, aller à la pêche avec ma fi lle, etc. De ces réponses variées que j’ai collec-tées, j’ai pensé qu’il est important de faire le tour des résolutions qui devraient être en tête de liste de toute personne en quête de nou-velles opportunités cette année. La certitude que nous avons est que 2010 sera complètement une année différente de la précédente. Toutes les théories sur la récession s’entendent sur une chose : elle a

un cycle de vie de 18 mois maxi-mum, ensuite l’économie rebon-dit. Sauf un mirage total ou une catastrophe naturelle de grandeur planétaire, on peut avoir la certi-tude que cette année la récession sera fi nie, les compagnies vont recommencer à investir et donc embaucher. Plusieurs auront des services et produits à proposer aux compagnies sous forme d’affaires, et d’autres auraient des talents et compétences à offrir sous forme de main-d’œuvre. Tout le monde doit être prêt. Que ce soit pour dé-marrer ou croître une entreprise, commencer une nouvelle carrière ou trouver un travail, chaque per-sonne devrait se donner une liste réaliste de résolutions atteign-ables, mesurables et simples.

Si je devais suggérer des résolu-tions aux personnes qui ont besoin de changement majeur dans leur situation professionnelle cette année, voici les 7 résolutions que toute personne qui veut réussir ou trouver du travail devrait se don-ner :

• Je vais continuer à chercher des opportunités dans la ville/la région où je réside, mais surtout en dehors de ma région cette an-née;

• Je vais rechercher et retenir 5 alternatives à mon métier que je peux pratiquer aussi dans la vie en ayant le sentiment d’une carrière bien accomplie;

• Je vais consacrer 5 h par se-maine au bénévolat dans un do-maine qui me passionne;

• Je vais lire au moins 1 livre par mois pour mon développement personnel et boire 1 litre d’eau par jour;

• Je vais consacrer 5h par se-maine dans un loisir qui me pas-sionne vraiment et faire 30 min-utes de marche ou d’exercice physique par jour;

• Je vais participer à une rencon-tre de réseautage 1 fois par mois et toujours faire au moins 2 contacts réels avant de sortir de là;

• Je vais approfondir ma foi et atteindre mon lieu de prière une fois par semaine.

L’année peut vraiment s’améliorer grandement si on applique ces quelques résolutions ou au moins 3 de son choix. La recherche d’emploi ou d’opportunité et la réussite sont un engagement per-sonnel et un exercice diffi cile qui exigent :

• La discipline pour suivre le plan et les objectifs qu’on s’est fi xé et éviter de se faire distraire par les choses de la vie et la nature

• Le courage - par défi nition est l’habileté de faire face au danger, diffi cultés, incertitude, la peine ou le chagrin sans se laisser submerg-er par la peur ou détourner de la direction choisie – de tenir bon peu importe les situations.

• La créativité pour s’adapter et s’ajuster aux réalités

• La ténacité pour ne jamais baisser les bras tant que les objec-tifs ne sont pas atteints

• La stabilité mentale pour nous permettre de contrôler les mul-tiples émotions qui nous envahis-sent ou nous visitent tout au long du parcours

• Une vision claire car ce sera toujours notre point de départ

• Un plan clair • Une conviction sans équivoque

qu’on va y arriver peu importe les obstacles.

Bonne lecture et bon succès!

Rose Cathy Handy

Bonjour,C'est assez horrible à dire mais, plus je vis au Canada et plus j'aime la France! ;-) Au niveau de la santé et du travail, je préfère la France, ici les travailleurs n'ont aucun droits, aucune garantie de garder leur em-ploi. En 6 mois j'ai eu 4 petits bou-lots et pas un seul contrat de travail. Ce qui implique: pas de préavis de licenciement, pas de congés payés, pas d'indemnité de précarité en cas de cdd, etc. De plus, en France lorsqu'on est embauché pour effec-tuer un certain nombre d'heures par semaine, l'employeur ne peut pas aller en deçà. Ici c'est la porte ouverte aux abus et exploitations en tout genre ça ne semble déranger personne. Les managers/patrons ne se demandent pas si leurs employés pourront payer leur loyer ou faire leur courses. C'est ce qu'il m'arrive à la boutique de chocolat depuis que je lui ai dit que j'avais trouvé un au-tre emploi, je suis passé de 20h à 6h cette semaine... j'aime bien avoir un certain cadre, certaines garanties,...

Sarah, Toronto

Bonjour,Merci infi niment d'avoir écrit cet article! Vous avez fait un superbe travail!Encore merci.Bien à vous.

Karene, Toronto

Wao! Le journal est vraiment très très, très Beau! Bravo!

Marie-Jacquard, Charlottetown

Bonjour,Merci ma pour l'annonce sur Jobs& Carrières InfosVous avez fait du très bon travail!

Siham, Scarborough

Salut,Je profi te de l’occasion pour vous souhaiter la bonne année.Merci pour le lien du journal.Au plaisirs.Jean, Ottawa

Communiqué

Nomination de notre Éditrice Responsable du journal Jobs & Carrières Infos, Rose Cathy Handy, au Conseil consultatif des services de santé en français auprès du gouvernement de l’Ontario

« Je suis très contente de faire partie de ce conseil, déclare Rose Cathy Handy. La santé est un secteur qui me touche très personnellement et tout ce que je peux faire pour avancer la cause des minorités raciales et ethnoculturelles francophones de l’Ontario sur ces questions, je vais certainement donner le maximum de mon temps et mes idées. Je voudrais particulière-ment voir plus d’accès aux soins de santé en français, plus de programmes de promotion de santé et une excellente qualité de services de santé pour les francophones. Et la clé de tout ceci est bien entendu qu’il y ait plus de professionnels en santé qui parlent français à travers tout l’Ontario ».

(La rédaction)

Nomination de Rose Cathy HANDY au conseil consultatif des services de santé en français

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jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Nouvelles

Nouvelles régionales du marché du travail

GRAND TORONTO

La Ville de Toronto a été choisie pour la tenue des Jeux pana-

méricains en 2015. La soumission retenue inclut la construction d’un village des athlètes d’une valeur d’un milliard de dollars, lequel comprendra une composante pour des logements à prix abordable qui serviront après les Jeux, un nou-veau centre de sports aquatiques et un centre d’entraînement spor-tif de haut niveau. D’autres sites seront aménagés dans la région du Golden Horseshoe. Le coût des projets sera partagé entre les gou-vernements fédéral et provincial et l’administration municipale.UBS AG, la plus grande banque de Suisse, a annoncé son intention d’engager du personnel à la vente et à la formation au Canada pour le volet « actions » de ses activités. UBS AG a des bureaux à Toronto, Montréal, Calgary et Vancouver.General Motors du Canada Limitée (GM) a confi rmé que l’entreprise commencera la production du Buick Regal à l’usine General Mo-tors à Oshawa à partir du début de 2011. Selon les estimations prélimi-naires, entre 600 et 750 travailleurs licenciés seront rappelés.Centraide de la région de Peel a an-noncé l’octroi de 70 000 $ en sub-ventions à l’intention des organisa-tions ayant des projets à vocation sociale et 40 000 $ en subventions d’assistance technique pour les projets à vocation sociale axés sur les programmes de formation en cours d’emploi et d’expérience de travail dans la région de Peel. Les programmes qui reçoivent un fi -nancement aident les jeunes, les femmes victimes de violence et les personnes atteintes de troubles mentaux ou ayant une défi cience intellectuelle à trouver un emploi intéressant.Rogers Communications Incorpo-rated réduira de 900 le nombre de cadres intermédiaires au Canada.

HAMILTON

Les personnes qui voudraient recevoir des conseils sur le

démarrage ou l’exploitation d’une petite entreprise peuvent recevoir de l’aide à la bibliothèque publique de Welland. Un agent d’information sur les entreprises sera à la biblio-thèque une journée par mois pour répondre à des questions ou pour rencontrer des personnes individu-ellement.L’usine de fabrication H. D. Brown de St. George fermera ses portes en janvier 2010 et 30 ouvriers perdront leur emploi. L’entreprise, qui fab-rique des accessoires et du matériel d’emballage pour les industries de l’automobile et de l’aviation, a été

touchée par la restructura-tion de l’industrie automo-bile. Le siège social de St. George ainsi que l’entrepôt et le centre de distribution de Brantford continueront leurs activités avec une main-d’œuvre combinée de 40 employés.Lakeside Steel Inc. reçoit des commandes supplémen-taires de l’Ouest canadien et prévoit ajouter un autre quart de travail en janvier 2010. Actuellement, plus de 300 ouvriers travaillent à l’usine de Welland.National Steel Car a obtenu un contrat pour la fabrica-tion de 400 nouveaux wag-ons couverts pour le Ca-nadien National (CN). L’entreprise rappellera au travail environ 500 ouvriers en janvier 2010 afi n de réaliser ce projet de trois à quatre mois. L’usine a fermé à la fi n de l’été dernier en raison d’un manque de commandes. National Steel Car espère obtenir un autre contrat pour la fabrication de 750 wagons à minerai. Le cas échéant, 600 au-tres ouvriers seraient rappelés au travail.Naturally Norfolk Inc. recevra un million de dollars du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario pour la construction d’une nouvelle usine de traitement à Dehli. L’usine créera 48 emplois à son ouverture auxquels s’ajouteront 85 autres em-plois au cours des cinq prochaines années.Speedy Auto Service ouvrira ses portes à St. Catharines, en janvier 2010, et emploiera cinq personnes.Commisso’s Fresh Foods ouvrira ses portes à la fi n du printemps 2010 dans un ancien magasin Win-ner’s de Niagara Falls.Le concessionnaire Toyota de Welland commencera bientôt la construction d’un nouvel établisse-ment de quatre millions de dollars sur la rue Niagara. L’entreprise compte actuellement 15 employés et embauchera d’autres employés au fur et à mesure que l’établissement prendra de l’expansion.

LONDONOn négocie actuellement la création d’un partenariat en enseignement et en recherche entre l’Université Western Ontario et l’Institut Strat-ford de l’Université de Waterloo. Le campus de Stratford enseigne les médias numériques, un secteur dont la croissance devrait atteindre 2,2 billions de dollars américains d’ici 2012. On peut obtenir des ren-seignements supplémentaires sur le partenariat à www.uwo.ca.General Motors (GM) investit 90

millions de dollars dans l’usine CAMI Automotive à Ingersoll. L’argent servira au réoutillage de l’atelier de débosselage (section West Body Shop) de l’usine et à d’autres améliorations requises pour augmenter la production. Afi n de satisfaire à la demande de véhi-cules Equinox de Chevrolet et Ter-rain de GMC assemblés à l’usine, les 143 travailleurs licenciés res-tants seraient rappelés au travail au milieu de 2010. L’usine fonction-nant avec trois quarts de travail, six jours par semaine, CAMI revient au plein emploi pour la première fois depuis de nombreuses années. La récente prorogation du contrat permet aux deux usines Magna à St. Thomas, Formet et Presstran, de continuer de fabriquer des châssis de camion et de véhicule utilitaire sport pour General Motors (GM). Grâce à la prorogation du contrat, les travailleurs actuels conserve-ront leur emploi. Formet assemble les châssis de la prochaine gé-nération. Environ 900 personnes travaillent à l’usine, et 500 autres sont mises à pied. Chez Presstran, environ 450 travailleurs emboutis-sent les pièces pour Formet, et 400 autres sont mises à pied. General Dynamics Land Systems Canada (GDLS) a décroché un con-trat supplémentaire de 2,2 milliards de dollars auprès de l’armée améric-aine pour la construction de 724 vé-hicules blindés légers. Les premiers véhicules assemblés seront prêts en avril 2011. L’entreprise prévoit embaucher jusqu’à 100 ingénieurs et technologues pour la conception du nouveau véhicule. GDLS a émis des avis de licenciement à environ une douzaine d’employés à compt-er de janvier 2010. D’autres avis de licenciement pourraient être émis plus tard en raison de la période d’inactivité précédant le début des travaux dans le cadre du nouveau contrat. Le personnel sera rappelé dès le début de la production.Kanter Marine de St. Thomas s’est

vu octroyer un contrat de 360 000 $ pour la construction de deux bateaux servant aux relevés hy-drographiques pour Pêches et Océ-ans Canada. Près d’une douzaine de travailleurs sont actuellement employés à l’établissement. Le tra-vail additionnel pourrait donner lieu au rappel du personnel mis à pied. Les bateaux seront prêts en mars 2011.Next Dimension, fournisseur de ser-vices en TI, a récemment ouvert un bureau à London. L’entreprise four-nit des solutions technologiques aux entreprises des secteurs de la médecine, des fi nances et de la fabrication. Le bureau de London emploie quatre travailleurs et sou-haite en recruter deux employés de plus. On trouvera un complément d’information sur l’entreprise à newsletter.ledc.comUn groupe privé a acquis eJust Sys-tems Inc. à London. L’entreprise développe un logiciel de gestion électronique des accusations crim-inelles dont se servent les services de police et le secteur de la justice. Les nouveaux propriétaires prévoi-ent engager plus de travailleurs.London a reçu un fi nancement fé-déral de 8 millions de dollars pour le nouveau projet de porte d’entrée pour un centre international de transbordement de fret aérien. Le fret sera expédié à London en prov-enance de l’Europe et des États Unis et distribué vers d’autres des-tinations. La Ville de London et l’aéroport international de London verseront également des fonds au complexe de 11 millions de dollars. Le projet comprend des travaux d’amélioration à l’aéroport et aux routes. La construction devrait commencer en mars 2010. Outre les emplois de construction, le nou-veau terminal de fret pourrait créer jusqu’à 100 emplois en manutention du fret, en emballage et en ravitail-lement. Le projet pourrait égale-ment créer 50 autres emplois dans des activités associées à la douane

et au camionnage.La construction du prolonge-ment de la piste d’atterrissage et les travaux d’amélioration à l’aéroport municipal de Tillsonburg se poursuivent. Le prolongement permettra l’augmentation du trafi c aérien et pourrait créer de nouvelles perspectives pour les travailleurs à l’entretien et à la réparation des aéro-nefs. Le projet de 2,1 mil-lions de dollars comprend également un nouveau termi-nal. Deux écoles de pilotage devraient ouvrir leurs portes en 2010.

WINDSOROn est à la recherche

d’administrateurs pour combler des postes vacants au conseil d’administration de la chambre de commerce de Sarnia Lambton.Transit Windsor, le système de transport public de la ville, cherche à recruter cinq nouveaux chauf-feurs.En 2009, le marché fermier saison-nier de Petrolia a permis aux fournisseurs de réaliser un chiffre d’affaires brut de plus de 88 700 $ et a permis de créer 32 emplois saisonniers. Grâce à une subven-tion du gouvernement fédéral, un marché saisonnier permanent de 24 kiosques devrait s’établir à Petrolia d’ici le 31 mars 2010.Bénéfi ciant d’un fi nancement de 6 millions dollars offert par le gou-vernement fédéral dans le cadre du Plan d’action économique, VIA RAIL fera effectuer des travaux, d’une valeur de 17 millions de dol-lars, sur le tronçon Chatham Wind-sor afi n d’améliorer son service ferroviaire sur la liaison Toronto Windsor. Le projet devrait être ter-miné à la fi n de 2010.Enbridge Inc. et Renewable Energy Systems Canada Inc. ont investi approximativement 285 millions de dollars dans un projet d’énergie éolienne à Chatham. On estime que 300 emplois de construction et huit emplois en exploitation seront créés. Le projet devrait être achevé en décembre 2010.OLS Pembroke regroupe ses deux centres d’appels à son deuxième établissement, l’ancien édifi ce Ed-die Match. L’établissement sera rénové et agrandi afi n de répon-dre aux exigences de la croissance des affaires. Les centres d’appels comptent actuellement 425 em-ployés, mais OLS engagera 100 autres personnes. La construction devrait débuter au début de 2010 et être terminée au printemps de 2010.

http://www.servicecanada.gc.ca

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jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Le saviez-vous?

Saviez-vous que l’utilisation d’une souris d’ordinateur peut devenir un problème?

La souris, pièce courante de matériel informatique, aide

les personnes à utiliser les ordi-nateurs avec plus de facilité et de rapidité. Depuis l'apparition de la technologie Windows dans les années 1990, en grande partie responsable de la popularité des logiciels nécessitant l'usage inten-sif de la souris, cette dernière est devenue une pièce d'équipement

standard dans tous les bureaux.

Utiliser une souris comme seul dispositif d'entrée de données (comme pour les jeux informati-sés) ne présente pas de danger pourvu que le poste de travail soit bien aménagé et que l'utilisateur s'accorde des pauses fréquentes. Toutefois, puisque la plupart des personnes qui utilisent une

souris dans le cadre de leur tra-vail doivent simultanément se servir du clavier, elles font tra-vailler les mêmes petits muscles maintes et maintes fois, ce qui peut être une source d'inconfort, de douleur et même de troubles musculo-squelettiques liés au tra-vail (TMSLT).

Quels facteurs de risque sont associés à l'utilisation d'une souris?

Il existe deux facteurs de risque associés à l'utilisation régulière d'une souris:

Premièrement, manipuler une souris nécessite que la personne exécute de petits mouvements précis avec sa main, ses doigts et son pouce. Positionner la souris, la déplacer, la glisser ou cliquer sur ses boutons à maintes et maintes reprises fait travailler les même petits muscles qui, fatigués et surutilisés, peuvent causer :

• Une douleur sur le dos de la main.

• Une douleur autour du poig-net.

• Une douleur le long de l'avant-bras et du coude.

• La formation de nodules dou-loureux, et à un stade avancé, de kystes synoviaux autour des artic-ulations et le long des tendons.

• Un engourdissement et des picotements dans le pouce et l'index, qui peuvent se transform-er en syndrome du canal carpien.

Deuxièmement, la position de la souris peut présenter un dan-ger si celle-ci est diffi cile à attein-dre. Nombre de postes de travail offrent peu d'espace; puisque le clavier se trouve déjà directement en face de l'utilisateur, la souris est placée la plupart du temps près de l'extrémité supérieure droite du clavier, vers l'arrière du bureau.

Effectuer de tels mouvements et adopter de telles positions à répé-tition pendant la journée peuvent causer un endolorissement et de la fatigue et imposer une charge supplémentaire aux muscles du haut du dos et des épaules. Par conséquent, une utilisation répé-tée de la souris peut occasionner de la douleur et un endolorisse-ment dans la région du cou et

des épaules. Si l'utilisateur a une mauvaise posture et qu'il s'incline vers l'avant, il risque également de souffrir de douleurs dans le bas du dos.

Que peut-on faire pour diminuer les risques de blessures lorsqu'on utilise une souris?

Concevoir un poste de travail in-formatisé où une personne utilise un clavier et une souris (ou tout autre dispositif d'entrée de don-nées comme les boules roulantes ou les tablettes graphiques) si-multanément peut se révéler très diffi cile.

Il se peut qu'il soit impossible d'éliminer complètement les risques d'endolorissement, de douleur et de TMSLT; par contre, choisir la souris appropriée, la positionner correctement et être conscient de la position adoptée et de la façon de faire travailler ses muscles peuvent contribuer à améliorer la situation.

Source: Centre canadien d'hygiène et de sécurité au tra-vail, http://www.tbs-sct.gc.ca

Nouvelles du Gouvernement Gardez la forme!

Le gouvernement du Canada aide les nouveaux arrivants à intégrer le marché du travail

Réforme fi scale du gouvernement McGuinty en vue de créer des emplois et d’attirer des investissements

Le Plan d’action économique du Canada a été préparé par le gou-vernement canadien pour stimul-er notre économie, protéger les Canadiens pendant la récession

mondiale et investir dans notre croissance à long terme. En ces temps économiques diffi ciles, le gouvernement s’engage à soute-nir les Canadiens à faible revenu,

au moyen de mesures fi scales et de transferts, afi n de les épauler immédiatement et de les aider à bâtir un meilleur avenir pour eux-mêmes et leurs familles.

Grâce à un nouveau projet fi nancé par le gou-vernement du Canada, les nouveaux arriv-

ants au pays recevront l’aide dont ils ont besoin pour mieux intégrer le marché du travail. Le gou-vernement canadien, par l’intermédiaire de son Programme de reconnaissance des titres de com-pétences étrangers, octroiera à JVS Toronto un fi nancement de plus de 1,7 million de dollars pour appuyer un projet de services intégrés en ligne avant l’arrivée. Le projet aidera les nouveaux ar-rivants à bien intégrer le marché du travail en leur offrant un ensemble exhaustif d’outils en ligne avant même leur arrivée au pays. Ces outils en ligne fourniront aux travailleurs qualifi és étrang-ers l’information nécessaire dès le moment où ils auront décidé de s’établir au Canada, c’est-à-dire des renseignements sur la formation linguistique, le marché du travail, le mentorat et les techniques de recherche d’emploi.

www.plandaction.gc.ca.

À partir du 1er janvier, la province réduit le taux de la première tranche d’imposition d’un point de

pourcentage, la faisant passer de 6,05 % à 5,05 %. Par conséquent, l’Ontario revendiquera le taux le plus bas sur la première tranche d’imposition de toutes les prov-inces, c’est ce qu’a déclaré le gouvernement McGuinty en début de cette nouvelle année. En outre, 90 000 con-tribuables ontariens à faible revenu ne seront plus assu-jettis à l’impôt sur le revenu des particuliers de l’Ontario. La grande réforme fiscale de l’Ontario prévoit des paie-ments directs et un allégement fiscal permanent de 10,6 milliards de dollars pour les Ontariens. Elle inclut un nouveau crédit de taxe de vente de l’Ontario permanent, ainsi que l’amélioration du crédit d’impôts fonciers de l’Ontario, une réduction du taux d’impôt sur le revenu des sociétés et la fusion des taxes de vente en une taxe de vente harmonisée unique pour renforcer l’économie du pays.

Ministère du Revenu, ontario.ca/revenu

Votre cerveau vous rapporte de l’argent! Sans doute, mais

n’oubliez pas que c’est votre cours qui le soutient. Mieux vous vous sentirez dans votre peau, et plus vous serez capable de produire des efforts continus dans le travail. Être en plein forme, c’est ajouter un atout à votre jeu. 90% des hom-mes qui grimpent les échelons de l’entreprise ne sont pas en bonne condition physique. Contrairement à eux, vous pourrez commencer plus tôt, faire moins de pauses et terminer la journée par an sprint.

Vous dormirez également mieux. Vous vous sentirez revigoré et vous fatiguerez moins. Votre moral sera au beau fi xe et vous ignorez les mo-ments de déprime. Le week-end ou le soir, vous aurez encore l’énergie et la motivation indispensables pour entrainer une équipe de foot, aller au théâtre ou faire du bénévolat. A vous de voir comment vous y pren-dre pour garder la forme.

Source : Les 75 lois de Fox : Com-ment devenir le nr.1, Jeffrey J .Fox, L’Archipel, 2001.

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Rencontre avec deux employés du secteur médical

Profi le

Martin Dubé, 42 ans, travailleur so-cial et conseiller en santé mentale-adulte au Centre de Santé communau-taire Hamilton/Ni-agara.

Jobs & Carriers Infos: Quand avez-vous commencé à travailler au Centre et pourquoi ?

Martin Dubé : Je tra-vaille pour le Centre de santé depuis juillet 2003. J’ai débuté avec une cli-entèle enfants-adultes pour quelques années avant la réorganisation de mon secteur de tra-vail. Depuis, ma clientèle se compose d’adultes rencontrant des situa-tions diffi ciles telles que le deuil, la dépression, l’ anxiété, les problèmes relationnels, la faible es-time de soi, l’isolement social, la gestion des émotions, la gestion de la colère, etc. J’adore mon emploi au CSC car j’ai la chance de travailler en Français, au sein d’un organisme qui a adopté une approche multidisci-plinaire en ayant comme objectif l’amélioration de la santé globale de la cli-entèle. J’ai la chance de travailler en collaboration avec différents profession-nels de divers secteurs entre autre des médecins, des infi rmières, des dié-tétistes, des travailleurs communautaires, des con-seillers au sein du CSC et d’autres ressources com-munautaires de la région. Il y a une multitude de raisons qui font en sorte que j’adore mon travail au CSC.

J&C Infos: Quelle formation avez-vous eu besoin pour faire ce occuper ce poste ?

M.D: Je possède un BAC en travail social que j’ai obtenu à l’Université de Montréal. Certains de mes collègues possèdent soit une maîtrise, un bac-calauréat ou un diplôme en travail social ou dans un domaine connexe.

J&C Infos: Com-ment avez-vous trou-vé cet emploi ?

M.D: Le poste était af-fi ché dans un journal fran-cophone : Le Régional. Maintenant, on peut vis-iter le site web du Centre

de santé communautaire pour y trouver des offres d’emploi.

J&C Infos: Que faisiez-vous avant ce travail ?

M.D: J’étais éducateur spécialisé pour un conseil scolaire Francophone en Ontario.

J&C Infos: Qu’est-ce que votre profes-sion implique ?

M.D: Un travailleur so-cial peut travailler pour différents organismes ou institutions : Écoles, Hôpi-taux, Centres de santé, Centres d’hébergement, Organismes gouverne-mentaux tels l’Aide à l’enfance, etc. Pour util-iser le titre de Travailleur social, on doit faire partie de l’ordre des travailleurs sociaux de l’Ontario. Au Centre de santé, j’offre du counseling individuel et j’organise des ateliers sur différents sujets en liens avec la santé mentale. Je participe aux initiatives et comités communautaires visant l’amélioration de la qualité de vie des adultes, je prépare des rapports, j’assure la tenue de dos-siers et des statistiques, etc., et ce, au sein d’une équipe de professionnels dynamiques.

J&C Infos: Quelles sont les possibilités d’évolution de carri-ère avec ce poste ?

M.D: Il est possible de poursuivre comme con-seiller, mais d’autres pos-sibilités existent au sein de l’organigramme du CSC. Aussi, l’organisme prend constamment de l’expansion au niveau des services offerts. Le CSC encourage également la formation continue.

J&C Infos: Quel est

votre salaire actuel et y’a t’il une évolu-tion dans le salaire depuis que vous avez commencé ?

M.D: Mon salaire se situe aux environs de 50 000 $ par année. Le CSC offre d’excellents avantag-es sociaux et les salaires sont compétitifs. Une échelle salariale existe .

J&C Infos: Y’a t’il beaucoup de débou-chés, d’ouvertures pour d’autres emp-lois ?

M.D: Une multitude de débouchés existent au sein du CSC et dans d’autres secteurs également tels que Conseils scolaires, hôpitaux, organismes gou-vernementaux, organismes communautaires, domaine privé, etc.

J&C Infos: Avez-vous un commentaire à ajouter ?

M.D: Le commentaire que j’aimerais ajouter est le fait que j’adore mon milieu de travail, le poste que j’occupe, l’équipe dont je fais partie, les valeurs et objectifs du CSC aussi bien que la cli-entèle visée.

J’encourage les per-sonnes intéressées à s’informer auprès du CSC au sujet des possibili-tés d’emploi. Je ne mets aucunement en doute mon choix de carrière ! J’aimerais également ajouter que bien que nous soyons francophones en milieu minoritaire, il ex-iste de nombreux débou-chés pour les personnes d’expression française. Bien entendu, le bilin-guisme est un atout, mais le français est loin d’être un frein. Par conséquent, j’encourage les jeunes à poursuivre leurs études en français!

Martin Dubé, travailleur social et conseiller en santé mentale-adulte

Halima HABBAL, 30 ans, promotrice de santé volet hygiène den-taire au Centre de santé communautaire Hamil-ton/Niagara.

Jobs & Carriers Infos: Quand avez-vous com-mencé à travailler au Centre et pourquoi ?

Halima HABBAL: J’ai commencé à travailler au cen-tre de santé communautaire en 2008. Mon intérêt de joindre un centre de sante communau-taire en général a été suscité pendant mes études collégiales lors de présentations au béné-fi ce d’un centre de santé com-munautaire. Depuis, je me suis donnée pour vocation d’aider, éduquer et partager ma pas-sion de la santé bucco-dentaire surtout auprès de la commu-nauté la plus défavorisée. Une fois diplômée, j’ai été attirée par le Centre de santé com-munautaire Hamilton/Niagara vu sa réputation au sein de la communauté francophone en particulier mais aussi vu la richesse des activités et ser-vices qui y sont offerts.

J&C Infos: Quelle for-mation avez-vous eu be-soin pour faire ce occu-per ce poste ?

H.H: J’ai suivi une forma-tion de 2 années au Collège Boréal de Sudbury, précédée par une année de cours pré-paratoires pour augmenter mes chances d’admission dans le programme.

J&C Infos: Comment avez-vous trouvé cet emploi ?

H.H: J’avais obtenu mon diplôme collégial en gestion administrative au Maroc dont je suis originaire. Je travail-lais dans le département de communication au ministère de l’éducation nationale. Après mon installation au canada, j’ai décidé de réorienter ma carrière et je savais que la meilleure clé pour mon intégration passait par un diplôme. C’est mon profes-seur d’« ESL » qui m’a encouragé à franchir les portes du domaine de l’hygiène dentaire, étant don-né qu’elle savait l’intérêt que je portais au domaine dentaire, et je lui en suis très reconnaissante aujourd’hui.

J&C Infos: Que faisiez-vous avant ce travail ?

H.H: Comme tout nouveau gradué, trouver un emploi ris-que d’être un défi au début. Beaucoup de patience mais surtout une bonne dose de persistance est primordiale.

Une fois mes études terminées, j’ai commencé par travailler dans des cliniques dentaires privées. Après une année, je me suis joint à l’équipe ex-traordinaire du Centre de santé communautaire, grâce à une annonce pour un poste ad-ministratif publié sur leur site Internet. J’ai ainsi débuté mon parcours dans l’administration sans pour autant être découra-gée par l’absence d’un service dentaire. Je savais néanmoins que j’avais une grande chance d’exercer ma profession au re-gard de l’approche innovante du Centre notamment en ce qui concerne la création de nouveaux projets, et l’occasion n’a pas tardé à venir.

J&C Infos: Qu’est-ce que votre profession im-plique ?

H.H: Une bonne dose de qualité humaine est primordi-ale. Esprit d’équipe, autono-mie, capacité d’écoute, facilité à communiquer, sens de re-sponsabilité, PATIENCE, sens de l’observation, discrétion, diplomatie, minutie s’avèrent très essentiel aussi.

J&C Infos: Quelles sont les possibilités d’évolution de carrière avec ce poste ?

H.H: Pour le moment, notre focus est de promouvoir la santé bucco-dentaire chez les enfants et les jeunes au sein des communautés, des familles et des écoles... A moyen terme, nous envisageons avoir notre propre clinique dentaire pour offrir des services de préven-tion en santé bucco-dentaire. L’évolution optimale de mon poste tel que je le considère pourrait me porter à un niveau décisionnel.

J&C Infos: Quel est votre salaire actuel et y’a t’il une évolution dans le salaire depuis que vous avez commencé ?

H.H: Pour un poste d’hygiéniste dentaire, le salaire horaire moyen en Ontario est de 31.99$ selon l’Association des hygiénistes dentaire ca-nadienne. Le salaire augmente

d’habitude annuellement selon le contrat établit avec l’employeur. Le CSC offre de très bon avantages sociaux et des salaires très compétitifs.

J&C Infos: Y’a t’il beaucoup de débou-chés, d’ouvertures pour d’autres emplois ?

H.H: Une hygiéniste den-taire a une multitude de choix pour les endroits où elle veut s’établir, tout dépend des pré-férences et bien-sûr aussi des disponibilités d’embauche sur le marché du travail. Il est possible de travailler dans des centres de santé communau-taire, des cliniques dentaires privées, des hôpitaux, l’armée, institut correctionnelle, cen-tres de soin de longue durée ou encore s’établir à son propre compte.

J&C Infos: Avez-vous un commentaire à ajouter ?

H.H: J’aimerai juste pré-ciser que le choix du métier de promotrice de santé/hygiéniste dentaire est un métier de voca-tion. Il y’a beaucoup de défi s qui peuvent être rencontrés durant le parcours que seules la passion et la détermination permettront de les surpasser. Je suis très chanceuse de faire partie d’un organisme qui part-age des valeurs qui me sont sacrées, et aussi travailler avec des collègues que le respect et l’entraide sont leurs devises essentielles. Pour ceux qui ar-rivent au Canada, je souhaite ajouter qu’il est important d’avoir une bonne maitrise d’au moins une des langues offi cielles. En ce qui me con-cerne, j’ai suivi des cours intensifs en anglais à ESL (English as Second Langage) pour me permettre d’avoir une base en grammaire, et au ALC (Adult Learning Centre) pour côtoyer des canadiens et apprendre un peu plus sur la culture canadienne et sur la communication (orale et non verbale).Je suis fi ère de pouvoir dire aujourd’hui que je suis parfaitement bilingue ce qui a été un immense atout dans mon parcours profession-nel.

Halima HABBAL, promotrice de santé volet hygiène dentaire

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Planifi cation de carrière

Êtes-vous du genre à regretter le passé? À vous dire Et si...?

Et si vous aviez osé demander à Marc de vous accompagner au bal de fi nissants au secon-daire? Et si vous aviez refusé ce transfert à Drummondville il y trois ans? Et si vous aviez vendu votre entreprise quand on vous en a offert un prix d’or l’an dernier? Et si vous aviez davan-tage étudié lors de cet examen qui pouvait mener à l’obtention d’une bourse d’études? Et si vous aviez refusé les avances de Leyla, au party de Noël de votre entreprise, en décembre dernier? Et si vous aviez choisi un champ d’étude en fonction de vos goûts plutôt que de lais-ser vos parents décider? Et si vous aviez fait plus d’exercice au cours des dernières années? Et si vous vous étiez donné la peine d’être plus présent pen-dant que vos enfants grandis-saient? Et si? Et si?

Votre vie actuelle serait toute autre si vous aviez pris des déci-sions différentes à ces moments critiques. Seriez-vous plus heu-reux? Le seriez-vous moins? Vous pouvez fantasmer à volonté mais cela ne vous mènera nulle part. Nul ne peut retourner en arrière. En cultivant les regrets, vous ne ferez qu’entretenir le ressentiment et les remords.

J’ai cependant une bonne nouvelle pour vous : votre vie n’est pas fi nie. Les décisions que vous prendrez aujourd’hui et dans le futur auront un grand impact sur ce que sera votre vie la semaine prochaine, le mois prochain, l’an prochain. Vous pouvez infl uencer le reste de votre vie. Il suffi t de lâcher les Et si...? et de vous concentrer sur les Et maintenant? Pourquoi ne pas en faire votre résolution en ce début d’année?

Donnez-vous des objectifs? Coupez-les en petites étapes faciles à entreprendre et fab-riquez-vous un avenir à la hau-teur de vos ambitions. Et si vous n’avez pas d’ambitions, réap-prenez à rêver!

Mais attention! Certaines règles doivent être respectées pour qu’un objectif puisse être considéré valables…

1. Un bon objectif est écrit

S’il ne l’est pas, ce n’est pas un objectif mais une fantaisie, un phantasme ou un vœu pieux. Dès qu’il est couché sur papier, il devient déjà plus concret. Il est déjà en train d’être réalisé. Que souhaitez-vous accomplir cette année ? Ne vous gênez pour rêver à vitesse grand V. C’est votre vie vous en êtes aux commandes.

2. Un bon objectif est précisLa seule lecture de votre ob-

jectif devrait éveiller en vous des images de ce que sera votre réalité quand l’objectif aura été réalisé. Ne vous contentez pas de « j’aimerais maigrir ». Don-nez-vous un objectif : combien souhaitez-vous peser au début de l’an prochain ?

3. Un bon objectif est limité dans le temps

Si vous ne fi xez pas de date pour la réalisation de votre ob-jectif, vous ne saurez pas s’il a été réalisé ou non.

4. Un bon objectif est dans votre zone de contrôle

Un bon objectif doit traiter d’éléments qui fi gurent dans votre zone de contrôle ou dont vous pouvez prendre le con-trôle. Il ne sert à rien de se fi xer des objectifs portant sur des éléments qui sont à l’extérieur de votre zone de contrôle.

5. Un bon objectif est for-mulé en termes positifs

Un bon objectif devrait représenter une quête et non une fuite. Vous ne devez pas fuir une réalité que vous n’aimez pas mais partir en quête d’une réal-ité que vous envisagez avec en-thousiasme. Votre esprit retient les mots que vous utilisez quand vous formulez votre objectif pri-oritaire. Si vous le formulez en termes négatifs (« J’aimerais ne

plus avoir cetaffreux patron. » ou «

J’aimerais ne pas être aussi gros.»), votre esprit retient les mots affeux patron et gros. Ces mots ne peuvent pas mobiliser votre énergie.

Mais que dire de « J’aimerais être transféré dans un service ou le patron est plus compréhensif » ou de « Je souhaite perdre 5 kilos d’ici la fi n de septembre »? Ce sont là des objectifs qui lais-sent entrevoir un bénéfi ce

6. Un bon objectif vous ent-housiasme

La réalisation de votre objectif exigera des efforts et du temps. L’énergie que vous devez y con-sacrer ne sera pas disponible si vous ne percevez pas d’avantage au bout de la démarche. C’est la raison pour laquelle vous devr-iez dresser une courte liste des avantages que vous retirerez quand votre objectif aura été atteint.

7. Un bon objectif est réal-iste

Si vous savez d’entrée de jeu que votre objectif est irréal-iste et que la partie est jouée d’avance, vous ne sera aucun-ement motivé à vous investir dans l’aventure. Vous perdrez

par défaut. Sans vous garan-tir le succès, un bon objectif doit tout de même vous laisser entrevoir la possibilité de le réaliser. Compte tenu de leurs situations respectives, les ob-jectifs de Louise et de Denis sont réalistes. Qu’en est-il du vôtre?

Mais attention. Le mot de réaliste ne veut pas dire rai-sonnable. Rêvez. Lancez-vous à l’assaut de sommets qui ex-igeront vos moindres efforts. Ne vous contentez pas de la petite colline d’en face s’il y a une montage à affronter à une centaine de kilomètres de chez vous.

8. Un bon objectif vous ap-partient

Un bon objectif vient de vous. Vous pouvez bien entendu prendre en compte, lors de sa rédaction, les gens qui vous en-tourent mais ce n’est pas à eux de les décider. Si vous pour-suivez les objectifs des autres, leur réalisation vous laissera insatisfait. Votre objectif pri-oritaire vous appartient. Vous devrez probablement en parler à quelques personnes mais vous n’êtes pas obligé de le faire et vous n’avez pas nécessaire-ment à obtenir l’approbation

des vôtres avant de poursuivre votre démarche.

9. Un bon objectif vous fait grandir

Un bon objectif ne se contente pas de vous laisser inchangé; il ne vise pas le statu quo. Il exige que vous sortiez de votre zone de confort, que vous dévelop-piez de nouvelles compétences, que vous acquériez de nouvelles connaissances, que vous ren-contriez de nouvelles personnes ou que vous releviez de nou-veaux défi s. Imaginez que vous êtes alpiniste. Un bon objectif constitue un nouveau sommet à atteindre. Pour y arriver, vous utiliserez l’expérience que vous ont apporté vos ascensions pré-cédentes mais vous vous atta-querez à un sommet plus élevé ou plus diffi cile. C’est à cette condition que vous trouverez l’expérience exaltante.

10. Un bon objectif com-mence par « Je veux »

Nous avons, jusqu’ici, utilisé les mots « J’aimerais » chaque fois que nous souhaitions for-muler un objectif. Mais le temps du conditionnel est maintenant passé. Si votre objectif respecte les neuf conditions précédentes, vous pouvez maintenant utilisez le présent et commencer votre formulation par les mots « Je veux ».

Quel est le pire gaspillage qu’on puisse faire? Au niveau sociétal, le gaspillage des res-sources naturelles est un problème de premier plan. Mais n’en va-t-il pas de même sur le plan individuel? Une personne qui jouit de certaines forces et qui accepte de rester dans une situation où elle est incapable de les utiliser gaspille ce pour quoi elle est ici, en ce moment. Elle y perd parce qu’il devient impossible pour elle de vivre une vie pleine et la société y perd aussi parce qu’elle est privée de des plus précieux dons de cette personne.

Cette année qui débutera bi-entôt pourrait bien être l’année où vous découvrirez enfi n ce qui vous passionne, ce qui vous fait vibrer, votre raison d’être. C’est ce que je vous souhaite.

Pour information : www.alainsamson.net.

Par Alain Samson, auteur et conférencier, “Pourquoi travaillez-vous?”Une résolution pour le nouvel an?

Pourquoi pas?

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Planifi cation de carrière

Femmes de carrière, femmes d'avenir, femmes de

pouvoir, femme d'influence, femmes immigrées,

femmes venues d'ailleurs... et surtout si

déterminées dans sa profession

Vous qui représentez la différence et qui contribuez

quotidiennement à ce que le Canada est aujourd'hui

et à ce qu'il sera demain grâce à la relève que vous

aurez inspirée...

Prenez place dans le numéro spécial qui vous sera

entièrement consacré au mois de mars 2010 à

l'occasion de la journée mondiale de la femme

Si vous remplissez ou quelqu’un que vous connais-

sez remplit ces critères, veuillez nous contacter!

[email protected]

Travailler à partir de la maison

Quelques astuces pour éviter les problèmes communs de travail à partir de la maison?

1. Souvenez-vous que vous tra-vaillez juste à partir de la maison et non à la maison. Donc sortez de chez vous au moins une fois par jour pour prendre de l’air et reconnecter avec l’extérieur.

2. Dressez-vous des objectifs quo-tidiens à atteindre et donnez-vous une discipline de travailler sur vos objectifs en bouclant votre liste quo-tidienne des choses à faire.

3. Ne vous laissez pas distraire par les interruptions incontrôlées : le facteur, les vendeurs de porte-à-porte, les évangélistes, les bruits de construction chez les voisins, la femme de ménage, les alarmes, le téléphone résidentiel, la TV.

4. Assurez-vous que tout votre matériel imprimé communique clairement votre professionnalisme et que vous êtes sérieusement en af-faires. Ce n’est pas parce que vous travaillez à partir de la maison que vous devez communiquer votre nu-méro de téléphone et votre courriel en les écrivant à la main sur le dos d’une vieille enveloppe déchirée de votre ancien relevé bancaire, ou sur un bout de papier tâché d’huile. Il faut absolument vous doter de cartes d’affaires professionnelles, de papier entête…etc. Parfois au lieu d’écrire app. 205, vous pouvez écrire suite 205 pour avoir l’air en-core plus corporatif.

5. Installez une ligne télépho-nique séparée. Ceci vous garantit en tout temps de distinguer quelle ligne sonne et comment vous allez répondre au téléphone.

6. Répondez au téléphone avec un accueil plaisant et profession-nel. Bien que vous reconnaissez le numéro de téléphone qui s’affi che

sur votre écran, vous ne pouvez pas accueillir les appels avec les « what’sup?», « how ya doing? », « allô mon frère, ma belle, ma puce », « hey »; encore moins « Résidence Ducharme» croyant que ça vous fait paraître bourgeois ou important...juste parce que vous êtes à la mai-son. La ligne de travail doit être répondue comme toute corporation devrait se signaler.

7. Traitez les interruptions de la maison comme si vous étiez dans un bureau. Si vous avez besoin de garderie pour les enfants, il faut l’arranger, si vous avez un chien, il faut prendre des dispositions adé-quates. Les histoires des voisins, on vous les racontera après les heures de travail. Un arrêt pour aller aux toilettes ne devra pas enclencher une heure de nettoyage de la salle de bain parce qu’on a remarqué une tâche dans le miroir…etc. Si vous étiez au bureau, vous alliez vous oc-cuper de ces choses quand vous ren-trez à la maison

8. Démarquer clairement votre es-pace de travail en utilisant: une par-tition, un mur, une étagère ou une chambre séparée. Il est important que ce soit visiblement clair pour vous et toute personne qui rentre chez vous qu’il y a un espace de tra-vail là et le reste est votre maison

9. Ne permettez pas que la pa-perasse du travail envahisse toute la maison. Utilisez des équipe-ments d’archivage appropriés pour bien garder la maison propre et préservée.

10. Arrêter des heures de travail fi xes et faites comprendre à tout le monde quand vous êtes disponible pour le travail et quand vous pouvez être disponible pour le bavardage ou d’autres activités d’ordre person-nel.

11. Évitez d’exagérer dans les heu-res de travail juste parce que vous êtes à la maison. Vous devez con-tinuer à avoir une vie normale, donc pensez à préserver votre temps pour une vie normale.

12. Placer un signe qui rappelle clairement que vous ne voulez pas de bruit ou être dérangé-e quand la porte est fermée ou car vous tra-vaillez à ce moment là.

13. Solliciter le support de la fa-mille et les amis habituels pour qu’ils respectent le fait que vous travaillez à partir de la maison

Par Rose Cathy Handy

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Dossier

Accessibilité pour les Personnes Handicapées

Le 1er janvier 2010 était la date buttoire pour les organismes publics désignées par la loi de 2005 sur l’Accessibilité pour les Personnes Handicapées de l’Ontario (LAPHO)

Pourquoi l’accessibilité est bonne pour votre entreprise?

D’après la loi et les prévisions concernant l’évolution de la population ontarienne dans les prochaines décennies à venir, les entreprises ont tout intérêt à se conformer aux normes liées à la loi sur l’accessibilité des personnes handicapées.Quelle est votre clientèle? Comprend-elle des personnes handicapées? Voici quelques raisons pour lesquelles vos clients devraient comprendre des personnes handicapées :

• Quelque 1,85 million d’Ontariennes et d’Ontariens ont un handicap, soit environs une personne sur sept. 47,2% des personnes âgées en Ontario (65 ans et plus) ont un handicap;• D’ici les 10 prochaines années et au delà, les personnes âgées et les personnes handicapées représenteront une part de marché importante dans les domaines de loisirs, du commerce de détail, du divertissement, de l’emploi et du logement (entre 20 et 25% selon les estimations);•Selon la Banque Royale du Canada, les personnes ayant un handicap ont un pouvoir d’achat de quelques 25 milliards de dollars par année au Canada et elles exercent une infl uence sur les décisions en matière

de dépenses de 12 à 15 millions d’autres consommateurs;• Au Canada, en Europe et aux États-Unis, 75% des personnes ayant un handicap sont physiquement et fi nancièrement aptes à voyager. Selon le General Accounting Offi ce, l’industrie américaine du tourisme d’accueil estime que depuis l’entrée en vigueur de l’”Americans with Déshabilites Act”, ses recettes annuelles ont connu une croissance de 12%.

En rendant votre entreprise accessible aux personnes handicapées, vous pouvez :• Tirer parti d’un marché considérable et d’un pouvoir d’achat énorme;• Bénéfi cier de la fi délisation des personnes handicapées et de leurs familles et amis;• Améliorer votre image auprès du public;• Être dans le peloton de tète au moment ou les « baby boomers » commencent à éprouver des limitations et à exiger des services accessibles.

(Accessibilité = Inclusion, Outils et suggestions pour l’application des normes d’accessibilité pour les services à la clientèle, Mars 2009, Table provinciale francophone pour la personne handicapée, www.personnehandicapee.on.ca)

Que doivent faire les petites en-treprises et organisations?

Selon la loi donc, les organisa-tions du secteur public qui sont désignées par la norme, comptez tous les ministères de la provinces de l'Ontario, les municipalités, les organisations de transport en com-mun, les hôpitaux, les conseils sco-laires, les collèges et universités et le président de l'Assemblée législa-tives ainsi que les organisations qui comptent au moins 20 employés, devraient déjà s'y être conformés et avoir offert une formation adé-quate étant donné qu'ils avaient jusqu'au 1er janvier 2010, date bu-toire. Mais selon Denise Leroux, gestionnaire pour la Table provin-ciale francophone pour la personne handicapée (Ontario), elle n'est pas convaincue que cet objectif a ete atteint du au fait qu'il y'a peu d'appui pour aider ces organismes. Elle souligne cependant l'effort de certains organismes qui exercent dans le secteur de la defi cience intellectuelle tels qu'Integration Communautaire du Nipissing Ouest et l'Association pour l'intégration sociale d'Ottawa qui ont développé des mecanismes d'accessibilités et le fait qu'elle recoit de nombreuses requêtes fréquentes allant dans ce sens, mais ce qu'elle peut faire à ce niveau c'est de les orienter vers des ressources...

Toutes les autres organisations et

ce compris les entreprises privées et les organisations sans but lu-cratif ont jusqu'au 1er janvier 2012. A partir de ces dates, une formation mise à jour doit être offerte chaque fois que les politiques, pratiques ou procédures régissant la fourniture de biens ou de services aux per-sonnes handicapées sont modifi ées. Mais que peut-on attendre de cette seconde étape alors que la première est loin d'avoir fait son compte. Et, 2025 n'est pas si loin en fi n de compte...

Rejoignez-vous tous les clients possibles?

En voila une question que vous ser-ez de plus en plus amenés à répon-dre. Sachez qu'on prévoit que le nombre de personnes handicapées continuera de croître à mesure que la population du pays vieillit. Ne perdez pas ce segment de marché aux mains de vos concurrents! Les raisons pour lesquelles vous voulez faire des affaires avec cette popula-tion croissante de personnes ayant un handicap sont nombreuses :

• Elles ont un pouvoir d’achat évalue à prés de 25 millions de dol-lars par an pour tout le pays.

• Elles vivent parmi les autres membres de la collectivité, travail-lant avec eux et exercent une infl u-ence sur eux. Elles ont des contacts avec, en moyenne, cinq ou six autres personnes : collègues, parents, pro-

priétaires d’entreprises et autres fournisseurs de services.

• Ce sont des clients et des con-sommateurs fi dèles qui recomman-dent vos produits ou votre service de qualité.

En tant que propriétaire et ges-tionnaires d’entreprises vous visez un même but : des clients heu-reux, satisfaits et dont les besoins sont comblés. Vous voulez que vos clients se sentent à l’aise chez vous et qu’ils reviennent. Si vous prenez les mesures appropriées, vos clients parleront de vous à leurs amis, à leurs collègues de travail et aux membres de leur famille.

Que votre organisation soit petite ou grande, il est d'importance cru-ciale pour vos affaires d'attirer tous les clients potentiels. En améliorant vos services à l'intention, des per-sonnes handicapées, vous pouvez élargir votre clientèle et accroitre vos bénéfi ces.

Il existe aussi une aide fi nancière qui peut contribuer à rendre votre organisation accessible, ce fi nance-ment est offert aux entreprises, employeurs et organisations com-munautaires

1. Gouvernement du Canada - Agence du revenu du Canada, Tel : 1 800 959-5525, Site web : www.ccra-adrc.gc.ca/menu.html

2. Industrie Canada : http://strate-gis.ic.gc.ca/epic/internet0infednor-fednor.nsf/en/home

3. Gouvernement de l’Ontario – Ministère du Développement du nord et des Mines- Fonds du patri-moine du nord de l’Ontario : (705) 945-6701, www.mndm.gov.on.ca/nohfc

4. Ministère du Renouvellement de l’infrastructure publique: 414 325-0424, www.pir.gov.on.ca

Source:(Ressources de formation pour

les petites entreprises et organi-sations: Normes d'accessibilité pour les personnes handicapées de l'Ontario (LAPHO), www.Acces-sOn.ca)

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Vous êtes-vous déjà demandé ce qui vous motive pour la prise d’une décision ? Ce qui vous fait revenir vers tel ou tel produit, telle ou telle personne, tel ou tel service ? Pourquoi votre niveau d’énergie est si élevé quand vous éprouvez du plaisir ?

Prenez le temps d’observez vous-même, vous verrez que chaque ac-tion prise qui vous donne le plus haut degré de satisfaction, est liée à votre plaisir direct. C’est ce qui vous fait y revenir. Tout d’abord, le rendement est directement proportionnel au plaisir éprouvé. Ensuite, la présence du plaisir ou son absence contribue de façon déterminante à notre bien-être personnel et organisationnel. Et enfin, le plaisir est sain, généra-teur de santé et surtout multipli-cateur de bonheur. Définissons alors la plaisirologie comme étant un concept unique et révolution-naire qui nous ramène au coeur même de la nature humaine : la motivation première de l'être hu-main est la réduction des tensions et l'augmentation de son plaisir général dans la vie. La recherche du plaisir est la motivation fonda-mentale à la base de l'équilibre de tous les êtres vivants. La plaisirologie nous ramène donc à l'essentiel, c'est-à-dire au fon-dement biologique du plaisir. Le plaisir est nécessaire à tout or-ganisme vivant pour fonctionner, s'épanouir et se sentir en vie. La plaisirologie donne au plaisir son sens le plus large et une place de premier ordre dans l'atteinte de nos objectifs. Trouver du plaisir dans tout ce que l'on fait est pos-sible et tout à fait réalisable, non seulement dans notre vie person-nelle, mais aussi dans notre or-ganisation. La recherche du plai-sir est la motivation fondamentale à la base de l'équilibre de tous les êtres vivants. Que ce soit pour le choix de votre musique, de votre nourriture, de votre partenaire, de votre travail, de votre loge-

ment, de vos vacances etc…Plus l’on se donne du plaisir par nos actions, plus nous élevons notre

niveau énergétique et ce qui en découle est une foule de réper-cutions positives : Votre santé et système immunitaire sont di-rectement affectés positivement, votre sommeil est meilleur, les gens vous approchent plus facile-ment et aiment être en contact avec vous, la chance vous sourit d’avantage, vos affaires ou vos résultats explosent, votre créa-tivité s’exprime magnifiquement, votre sexualité excelle, etc… Je confirme, le plaisir est définitive-ment sain, générateur de santé et multiplicateur de bonheur. De plus, il est nécessaire à tout or-ganisme vivant pour fonctionner, s'épanouir et se sentir en vie. La

plaisirologie, quant à elle science du plaisir, donne au plaisir son sens le plus large et une place

de premier ordre dans l'atteinte de nos objectifs. La plaisirologie nous ramène donc à l'essentiel, à l'importance biologique du plaisir, qui lui, nous pousse à l'action;

Motif + Action => Motivation,Plaisir = Motif + Action

Le sens du plaisir au travailTrouver du plaisir dans tout ce

que l'on fait est possible et tout à fait réalisable, non seulement dans notre vie personnelle, mais aussi dans notre organisation. Dans votre travail comme dans vos relations personnelles, dans les petites choses comme dans

les grandes, toutes nos ambitions et tous nos calculs ne sont que mille et une facettes d’une même volonté : éprouver du plaisir. Lor-sque nous devenons conscients de l’importance du plaisir, nous dirigeons notre vie différemment, nous donnons une orientation plus saine et bienveillante à nos émo-tions et nous devenons plus heu-reux. Commencez par vos posez ces questions : Quelles sont ses valeurs qui vous donnent le plus de satis-factions quand elles sont prisent en considérations? Quelle est la profession, la tâche, le programme qui vous permet d’exprimer et de ressentir le plus de plaisir ?

Par exemple : Comment motiver une équipe de travail ? Pour mieux contribuer à eux-mêmes et à leur organisation, les gens doivent trouver un sens et du plaisir à leurs actions car, c’est bien connu

: on ne fait rien pour rien ! Dans un environnement où les organisa-tions doivent changer rapidement pour rencontrer le défi de la con-

currence, les individus doivent donner le meilleur d’eux-mêmes. Comment cela peut-il se réaliser sans le plaisir ? L’approche pré-conisée vise d’abord à conscien-tiser les gens sur l’infl uence et le pouvoir qu’ils ont pour vivre une vie satisfaisante et enrichissante et, sur leur capacité de trouver plaisir et satisfaction dans tout ce qu’ils font dans le moment présent.

La gestion du stressLes recherches ont démontré

que si nous éprouvons du plai-sir à exercer une activité, notre niveau de stress en sera consid-érablement réduit, tout comme les conséquences néfastes qu'il provoque. Il est donc essentiel de considérer la gestion du stress à travers la notion de plaisir.

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jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Pause Café

Par Patrick Rhein, EQC, CAC, ORSC, Life Coach, Plaisirologiste - Forma-teur, Life CoachLa Plaisirologie ou la

science du plaisir

La plaisirologie donne au plaisir son sens le plus large et une place de premier ordre dans l’atteinte de nos objectifs. Trouver du plaisir dans tout ce que l’on fait est possible et tout à fait ré-alisable, non seulement dans notre vie person-nelle, mais aussi dans notre organisation.

Patrick Rhein, Plaisirologiste - Formateur

Par Annie PelteaAvez-vous mal au dos? Lisez ceci...• Quand vous êtes assis, com-

mencez toujours par rapprocher votre siège de la table, tenez-vous le dos droit, les reins légèrement cam-brés, le menton levé (pour éviter le double menton). Ne repliez pas vos jambes sous la chaise (surtout ne repliez pas une seule jambe sous la chaise!).

• Evitez également de vous asseoir de travers, une fesse dans le vide, car cela risque de vous remonter une épaule (scoliose)

• En station debout, immobile,

évitez de vous croiser les bras derri-ère le dos. Cette attitude distend cer-tains muscles qui n’ont pas à l’être, force la cambrure des reins, donne du bedon et décolle les omoplates. Faut-il en dire davantage ?

• Couché, ne dormez pas sur un matelas mou, et lancez au loin les piles d’oreillers qui font ressembler à Louis XIV recevant au lit! Le mieux est de dormir le plus plat possible, de tendre vers l`horizontale. Ne craignez pas les matelas bien durs : c’est meilleur pour la santé, meil-

leur pour la ligne et vous dormirez très bien dessus.

• Les causes de mal formations dorsales chez les enfants sont nom-breuses : comptons parmi les plus fréquents, la mauvaise attitude prise en classe, le surménage, les vêtements trop lourd et mal adapté au corps, la faiblesse des muscles etc.… Les enfants au dos trop cam-bré tireront plus de profi t des exerci-ces que les enfants au dos vouté…

Le corps doit disposer d’un espace suffi sant pour pouvoir s’étirer ; et

chacun ferait bien de jeter un coup d’œil critique sur les fauteuils, di-vans, chaises etc.…

• Les chaises, notamment, sont souvent source d’attitudes très dé-fectueuse, donc de tension. Le seul remède est d’apporter tous ces soins au choix d’un siège, surtout, s’affaiblit ; la circulation sanguine est freinée. Songez, lors de l’achat du siège lequel vous passez huit heurs par jour pendant un nom-bre respectable d’années, qu’il existe des spécialistes qui adapt-

ent chaque siège à l'anatomie de l’individu.

C’est précieux, croyez-moi. Et de plus (quel que soit votre siège) songez à vous tenir droit au lieu de vous affaisser et de bien respir-er…

Comme on le dit souvent : Le bon-heur humain n’est qu’un mélange de bonne humeur et de bonne santé.

(Source: Elsevier Sequoia dans les clés de la réussite moderne)

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Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

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Le site de carrière

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Formation et Education

Formation paramédicale: La cible des étudiants immigrants

Par Djia Mambu

Avec un programme de deux ans et deux mois, le cours en soin infi rmier délivré par le Collège Boréal est un des cursus les plus populaires du campus de Toronto. Plus d’une vingtaine d’étudiants s’inscrivent chaque année pour suivre cette formation. Anatomie Physiologie, Pa-thologie, Sociologie, Termi-nologie, Psychologie, Anglais etc. sont les matières ensei-gnées. Parallèlement, les for-mations en Travail Social et Technique de garde et Petite Enfance accusent également un taux élevé de participa-tion d’étudiants. Qu’est-ce qui fait le succès de ces pro-grammes d’études paramédi-caux? Zoom sur les profes-seurs et étudiants.

Céline Doré, professeur en en soin infi rmier au Collège Boréal: Je fais ce métier depuis sept années, et ce qui est sûr c’est que le métier d’infi rmière est un emploi garanti ici en Ontario, sur-tout si vous êtes bilingues. Un in-fi rmier peut démarrer avec 25 à 26 dollars de l’heure ou 40.000 dollars par année pour commencer et peut grimper très vite les échelons. Aussi, ils peuvent travailler dans plusieurs endroits comme les hôpitaux, les centres d’accueil, les agences etc. Le programme est intense, c’est vrai mais les étudiants sont courageux et il ya très peu d’échec. Celui-ci est du à un mauvais choix d’orientation ou au manque de temps à cause des re-sponsabilités extérieures.

Carole Brière-Lavalée, pro-fesseur en soin infi rmier au Collège Boréal: Il y’a deux rai-sons essentielles pour lesquelles les étudiants font ce choix. La première est le fait qu’il y’ait un emploi garanti au bout du compte. Ensuite, il y’a ce désir d’aider, d’apporter un plus dans la vie de quelqu’un. Un gros pourcentage démontre que c’est la motivation des gens qui leur pousse à entreprendre ces études. L’obstacle est peut-être l’anglais, les étudiants doivent absolument savoir parler la deuxième langue dans ce milieu de travail. De plus, c’est un atout en Ontario et même plus, si vous êtes multilingue et de différentes cultures étant donné que les patients sont d’origine diverses. On a beaucoup d’étudiants adultes et ils doivent être mis à niveau en passant des tests et des cours de préscience. Puis beaucoup ont déjà une famille, des enfants, donc des charges et respon-sabilités fi nancières et doivent avoir un job pour subvenir à leurs besoins familiaux et personnels.

Jessica Longonya, profes-seur et personne ressource d’Éducation à l’Enfance: Je suis en charge de ce programme à 22 cours et de superviser les professeurs à temps-partiel. Il y’a 40 étudiants in-scrits, très peu d’hommes plutôt des jeunes fi les ou des mères. La forma-

tion porte sur le service des garde de bambins (18-24 mois), l’observation en service de garde, la prépara-tion au séminaire, l’apprentissage des enfants, leur développement, leur stimulation. Avec ce diplôme d’éducatrice qualifi ée, vous pouvez travailler dans des garderies, des hôpitaux, des écoles ou encore être aide-enseignant ou assistante pour commencer ou encore mieux, vous pouvez travailler comme indépen-dante, seule chez vous à la maison. C’est très différentes préjugés qu’on avait l’habitude d’entendre comme le fait que le travail consiste essen-tiellement à changer les couches des enfants. On est confronté aussi à des confl its culturels, chacun apporte sa culture, sa religion, sa vison des cho-ses. Ce qui est certain, c’est qu’on em-bauche bien dans ce secteur et qu’il est diffi cile de manquer de travail.

Kalia Tchibanga, 21 ans, étu-diante en 2ème année en soin infi rmier auxiliaire: J’ai com-mencé par suivre des cours en pre-science pour adapter mon niveau car au début je ne savais pas exactement ce que je voulais faire mais je voulais m’impliquer dans ce secteur. C’est en m’entretenant avec le conseiller en orientation que j’ai compris qu’on engageait beaucoup les infi rmières, alors je me suis lancée là dedans et j’aime beaucoup. Le programme est intense, c’est vrai et il y aussi les stages. Je pense continuer pour avoir le bac puis aller à l’Université.

Lynda Rhazali, 25 ans, étu-diante en 2ème année en soin infi rmiers: «J’ai commencé en 2008 avec une formation en biochimie à l’Université de Moncton. Mais il n’y pas beaucoup de débouchés car c’est trop spécialisé. J’ai toujours été in-téressée par le domaine de la santé. C’est une discipline que j’ai toujours admiré et je veux graduer pour pou-voir passer l’examen de l’Ordre pour devenir membre de l’Association des Infi rmiers et des Infi rmières de l’Ontario car avec ce diplôme, je pourrais être employée partout dans la province. Ensuite, j’espère passer le baccalauréat à l’Université d’Ottawa pour être enregistre comme infi rmière qualifi ées.

Linda Etienne, 22 ans, étudiante en éducatrice à l’enfance: Je me suis inscrite à cette formation que je considère comme en tremplin pour entrer à l’Université. Je souhaiterais devenir professeur et c’est plus facile d’entrer à l’université avec un diplôme du Col-lège.

Jeanine Manitou, étudiante en ESE, Éducation Service à l’Enfance: Moi, à plus de 50 ans, je retourne dans les bancs de l’école car je veux apprendre ce qu’est l’Enfant. J’étais gestionnaire d’un orphelinat dans mon pays d’origine et la notion de l’Enfant est tout à fait différent d’ici. Cette formation m’apprends beaucoup et j’espère être amenée à partager mon expérience et à en ap-prendre d’avantage.

Céline Doré et Carole Brière-Lavalée, professeures en Soin Infi rmier au Collège Boréal

Jessica Longonya, professeure d'Éducation à l'Enfance

Kalina Tshimanga, étudiante en Soin Infi rmier Auxiliaire

Lynda Rahali, étudiante en Soin Infi rmier Auxiliaire

Linda Etienne, étudiante en Éducation Service à l'Enfance

Jeanine Maditulu, étudiante en Éducation Service à l'Enfance

Préposé aux Services de Soutien PersonnelPréposé aux Services de Soutien Personnel

Formation: Préposé aux Service de Soutien Personnel.

Diplôme: Licence après deux ans et possibilité d'exercer partout en Ontario.

Atouts: Le bilinguisme et la polyvalence sont des atouts qui démarquent en tant

que professionnel de la santé pouvant servir une clientèle plus variée.

Admission: Diplôme d'études secondaires de l'Ontario ou l'équivalent.

Frais: le cout actuel est de 2812$ (Collège Boréal)

Opportunité d'emplois: En raison des besoins crées par la croissance démographique et le

vieillissement de la population, les possibilités d'emploi dans cette profession augmentent. La

demande de services a également augmentée à la suite de l'augmentation du nombre de centre

de soins infirmiers et d'établissements de soins de longue durée (pour personnes atteintes

de maladies chroniques ou d'affections invalidantes. Elle est très utile dans le secteur communau-

taire et offre beaucoup d'opportunité d'emplois.

Fonction: Offrir de l'aide à des personnes qui éprouvent des difficultés à mener les activités

essentielles de la vie quotidienne. Ils s'occupent d'individus de tout âge et travaille dans différents

environnements. A la différence des soins infirmiers, cette formation se limite aux soins de base.

Salaire: Le salaire annuel d'un Préposé aux Services de Soutien Personnel peut varier

de 18000 à 37000 dollars selon les milieux de travail.

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Jeunes et Etudiants

Par La Toile des Carrières

Par Djia Mambu

Écolière et entrepreneure à 17 ans

Emplois d’été Canada 2010Le gouvernement du Canada lance l’initiative pour aider les étudiants et les collectivités

La ministre des Ressources hu-maines et du Développement

des compétences, l’honorable Di-ane Finley, a annoncé le lancement de l’initiative Emplois d’été Canada 2010, qui aide les étudiants à ac-quérir une expérience de travail et permet d’offrir d’importants ser-vices à la collectivité. Le fi nance-ment sera offert aux organismes à but non lucratif, aux employeurs du secteur public ainsi qu’aux petites

entreprises du secteur privé afi n de créer des occasions d’emploi d’été de grande qualité pour les jeunes âgés de 15 à 30 ans qui étudient à temps plein et qui prévoient re-tourner à l’école dans la prochaine année scolaire. Grâce au Plan d’action économique du Canada, « le gouvernement a augmenté le fi nancement d’Emplois d’été Canada de 10 millions de dollars en 2009 et verse un autre 10 mil-

lions de dollars à cette initiative en 2010, afi n d’aider à constituer la main-d’œuvre la mieux formée, la plus compétente et la plus souple du monde. Les fonds d’Emploi d’été Canada appuient principalement l’emploi des étudiants dans des organismes à but non lucratif. ». Pour rappel, en 2009, le gouverne-ment du Canada avait conclu des ententes avec près de 22 000 organ-ismes, appuyant ainsi la création

de 37 500 emplois d’été pour des étudiants. Le budget alloué à Em-plois d’été Canada en 2010 quant à lui est de 97,5 millions de dollars. À cette somme s’ajoutent les 10 mil-lions de dollars versés dans le cad-re du Plan d’action économique du Canada. Ces fonds seront répartis entre les 308 circonscriptions. Les députés seront invités à se pronon-cer sur les priorités particulières de leur collectivité ainsi qu’à valider

la liste des projets recommandés à des fi ns de fi nancement.

Les formulaires de demande se-ront disponibles à compter du 1er février 2010 et ils devront être rem-plis et présentés au plus tard le 26 février 2010. Les employeurs intéres-sés peuvent faire leur demande en ligne à l’adresse www.servicecana-da.gc.ca/eec2010, ou se présenter au Centre Service Canada le plus près. www.plandaction.gc.ca.

Pendant que les uns se cherchent encore ou courent encore après leur rêve, les autres ont déjà dé-marré leur propre business. C’est le cas de Karla Moy qui a bâtit “HustleGRL”, son entreprise de graphic design. Il faut se rendre à l’évidence, fi ni les parcours classiques façon vieille école, désormais place à la génération débrouillarde.

A à peine 17 ans, Karla Moy détient sa propre entreprise de graphic designer qu’elle a fondé elle-même. Étudiante en 12ème année à l’école secondaire Jeunes Sans Frontières à Brampton, cette jeune fonceuse passionnée d’Art est son propre patron, travaille pour sa propre compagnie qu’elle gère toute seule. Le graphisme, les affi ches, les sites internet et tout ce qui concerne le numérique, c’est son domaine, c’est son truc, comme elle le dit. Elle compte de nombreux clients dont essen-tiellement des artistes, des or-ganisateurs d’événements et des personnes individuelles qui elles même démarrent leur entreprise. Sa compagnie fonctionne ainsi: Les clients la contactent par téléphone ou par courriel, lui commande un travail et elle leur fi xe les prix. Elle demande un premier payement de 50 % avant d’effectuer le travail et reçoit les 50 % restants après réception du travail au client. En général, ces tarifs varient en entre 100 et 700 dollars par travail effec-tué.

Le plus gros contrat à 1200 dollars!Comment cela a-t-il commencé?

Arrivée au Canada en 1996 avec ses parents et ses quatre frères,

Karla a développé sa passion pour l’art numérique assez tôt. “Mon père prenait des cours d’Art à l’Université et lorsqu’il tra-vaillait sur l’ordinateur, je plongeais toujours ma tête au-dessus de son épaule pour voir ce qu’il faisait. Quand ce n’était pas lui qui était sur l’ordinateur, c’était moi! J’ai commencé par m’intéresser à des programmes vers l’âge de 9-10 ans et j’apprenais toute seule avec les erreurs”, poursuit-elle, “A cette époque, je rendais des petits services gratuits au gens, puis à 12 ans, je me suis aperçue que la demande augmentait, et les gens appréciaient de plus en plus la qualité de mon

travail alors je me suis de-mandé pourquoi pas char-ger mes services? C’est alors que j’ai demandé à mes par-ent de m’ouvrir un compte en banque et depuis, je suis fi nancièrement indépen-dante”. Karla se souvient encore de son tout premier job pour un client comme si c’était hier : “Ma toute première paie était de 5 dollars payé par PayPal, c’était un client des États-Unis qui m’avait demandé de faire une petite ban-nière qui m’a pris à peine 10 minutes!”, se souvient-elle. Mais depuis, les affaires ont bien évoluées et la jeune fi lle a même décroché un contrat de travail de 1200 dollars pour un client qui lui

a demandé de créer un site inter-net, un logo et des cartes de visites. « Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai deman-dé de l’argent à mes parents mais par contre, je me sou-viens bien de la dernière fois qu’eux m’en ont demandé!”, dit-elle en riant.

Près de 200 dollars de facture de téléphone

“Mon père me dit souvent : Toi ce qu’il te manque, c’est un patron”, dit la jeune fi lle en rigolant. En effet, contrairement aux autres jeunes qui ont un job pour subvenir à leur besoins per-sonnels, Karla n’a jamais eu à faire à un patron, un gérant ou un supérieur qui doit contrôler son travail ou son emploi du temps “Je n’ai jamais travaillé au MacDo ou à l’épicerie du coin. J’ai toujours été in-dépendante alors j’ai choisi de faire mon argent moi-même et de travailler pour mon propre compte”. Et c’est ainsi qu’elle procède depuis le dé-but de l’ouverture de son compte Saving, qui lui sert pour ses be-soins personnelles mais surtout pour payer ses factures de télé-phone qui constituent essentielle-ment les dépenses de son budget : “Du fait que j’ai beaucoup de clients aux États-Unis, il m’arrive souvent d’appeler et d’envoyer des message là bas, c’est ce qui fait explos-er ma facture de téléphone, mais ce ne sont que des con-versations professionnelles donc, je le considère comme un investissement », se ras-sure-t-elle.

Un emploi du temps

surchargé mais organiséEn plus de faire tourner son busi-

ness, Karla est également capitaine de l’équipe féminin de Basketball dans son école et aide ses parents, tous deux enseignants, dans leur tutorat. Aussi, elle fait parti du programme « Remix Project » avec un groupe d’une trentaine d’élèves entre 16 et 21 ans qui partagent cette passion pour l’art, la photographie, la vidéo ou encore le journalisme. C’est aussi l’occasion pour elle de se rencon-trer avec son mentor, Bryan Es-piritu, dont elle admire le travail. Et, avec tout ca, Karla obtient d’excellents résultats à l’école. Mais commet fait-elle? Vous avez raison de vous le demander. A question facile, réponse facile: Elle organise son temps! N’est-ce pas magnifique? Elle voit ses amies pendant ses activités car la plupart d’entre elles sont issues de son réseau d’artistes, soit font parti de son équipe de basketball. Elle commence ses devoirs pen-dant la période de temps libre à l’école et les termine dès qu’elle rentre à la maison pour ensuite aider ses parents dans le tutorat. “Je prends mes études très au sérieux, d’ailleurs mon père me dit d’arrêter tout si je n’obtiens pas de bon résultats scolaires!”... Quand on possède déjà sa propre com-pagnie à cet âge là, de quoi peut-on encore rêver? Notre génie en herbe est entrain d’appliquer au OCAD, Ontario Collège for Arts and Design et à l’Université de Ryerson pour suivre des cours en Nouvelles technologies des mé-dias et en Radio-Télévisons, elle espère devenir directrice artis-tique pour une compagnie pour laquelle

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Affaires

4 astuces pour maximiser votre succès en vente au quotidien tiré de Ralph R. Roberts « 52 weeks of sales success »1. Commencer par la tâche la plus diffi cile Chaque jour commencez la journée en dressant la liste de tout ce que vous avez à faire ce jour-là. Choisissez ainsi la tâche la plus compliquée et commencez par accomplir celle-là.2. Dites à tout le monde que vous connaissez ce que vous faites Il n’y a pas meilleur moyen d’atteindre le maximum de personne plus vite que par son cercle de connaissance. Parfois on ignore le nombre exact de personnes qu’on connait. Mais si vous prenez la peine de dresser la liste des amis, membres de la famille, collègues, voisins, camarades, connaissances…c’est étonnant ce que la liste peut être longue. Et avec effet de multiplication, vous pourrez rapidement rejoindre plus de personnes qu’un spot publicitaire peut vous ramener.3. Restez positif-veLes gens positifs ont toujours le pouvoir de générer de l’énergie positive. Les clients captent très vite les ondes négatives, alors rassurer vous de propager des ondes positives4. Travaillez aujourd’hui pour demain et votre futur Il nous arrive tout le temps d’aller dans les épiceries, supermarchés, rencontres sociales et autres. Vous ne savez jamais qui est à côté de vous, ou qui vous croisez. Alors développez le sens du contact en pensant toujours que la personne que vous rencontrez aujourd’hui peut devenir le gros client de demain ou après. 5. Accrochez-vous !Peu importe les coups durs du moment, il faut toujours se dire que le bout du tunnel est proche. Accrochez vous et continuez à pousser vers l’avant.

Par Rose Cathy HandyVaincre la peur, la clé du succès en vente et en affaires

Plusieurs personnes n’aiment pas entendre le mot NON. Et

pourtant on fait face à ce mot tous les jours et probablement à chaque heure de notre vie. De votre enfant de deux ans qui vous dit non, juste parce qu’il a découvert le pouvoir du mot ou juste le mot; ou du boss qui dit non à l’augmentation de salaire que vous attendiez, le magasin qui vous dit qu’ils n’ont plus en stock cette chemise que vous regardez à travers la vitrine depuis 1 mois, et juste quand vous vous décidez fi nalement à l’acheter, pouf! ils n’en ont plus! Nous n’aimons certainement pas entendre le mot « non ». Alors qui aimerait travailler dans une profession où l'on vous dit non pratiquement chaque jour? Les professionnels de la vente font face au rejet tous les jours. Ce qui est normal d’ailleurs quand on pense à toutes les fois où on frappe à notre porte à 2h l’après-midi, on se réveille de sa sieste pour trouver devant sa porte ce petit bonhomme avec sa cravate qui veut vous vendre un aspira-teur à vapeur et veut vous con-vaincre que vous devriez jeter celui que vous venez d'acheter juste le mois dernier et acheter le sien. Ou encore votre télé-phone qui sonne à 6h30 le soir pendant que vous faites face à une explosion verbale de votre mari qui vient de voir le relevé de la carte de crédit où tout l’argent a été dépensé, et c’est lui qui répond au téléphone qui sonne à ce moment là, juste pour entendre le vendeur au té-léphone lui demander comment il va aujourd’hui, et d’ajouter qu’il a une bonne nouvelle pour lui: une carte de crédit avec un

taux d’intérêt très bas. Évidem-ment, sa seule réponse sera de raccrocher le téléphone.

Pour tous les vendeurs la pos-sibilité ou la probabilité de rejet est un phénomène quotidien. Soit du fait que les gens n’ont pas besoin des produits qu’ils offrent, soit parce qu’ils ne peu-vent juste pas se les permettre. Alors, les clients potentiels dis-ent souvent "non, non, non et non". Ce n’est donc pas le fait que les clients disent non qui est un problème, mais c’est la réac-tion du vendeur face au "non" qui mérite l’attention car c’est cette réaction qui est généralement la clé du succès ou de l’échec pour tout vendeur.

Le rejet peut provoquer le doute, le sentiment d’échec, anx-iété, stress, déception, dépres-sion, ou tout autre sentiment négatif que les gens cherchent souvent à éviter. Comme ven-deur, le secret est de réaliser que les gens ne vous rejettent pas, vous personnellement en tant qu’individu, ils rejettent juste ce que vous vendez à ce moment là. Par conséquent il ne faut pas laisser ce rejet affecter négative-ment vos émotions.

Puisque le rejet se produit chaque jour dans la vente, on ne peut pas aborder sa journée en ayant peur du rejet. Car vous courez alors le risque d’affecter votre confi ance, votre perfor-mance, et le succès de la com-pagnie. Quand vous n’obtenez pas le oui convoité, il faut juste se souvenir que le client ne vous rejette pas personnelle-ment, mais plutôt le produit ou

le service que vous vendez à ce moment là. Il faut se souvenir que votre but est de vendre un produit ou un service, et accept-er que parfois il peut répondre au besoin du client, et parfois pas du tout. D’où l’importance de se préparer avant de commencer à proposer son produit ou son ser-vice; s’armer ardemment avant d’affronter ces clients potentiels et essayer d’anticiper sur leurs besoins afi n de mieux position-ner le produit ou le service que vous vendez.

Le bon vendeur est celui qui est capable de comprendre toutes les composantes du besoin des clients et éduquer le client par rapport au produit ou au service afi n de permettre au client de voir comment le produit ou le service répond à un ou plusieurs de ses besoins. Pour ce faire, il faut rassembler le maximum d’information et bien compren-dre son produit ou son service. Le bon vendeur est aussi celui qui va mieux comprendre comment répondre aux attentes du client, présenter plus les avantages et bénéfi ces du produit ou service et non juste montrer au client les belles parties du produit ou service.

Mais si vous avez tout fait, pris toutes les informations, préparé toutes les réponses…et que vous continuez à être paralysé par la peur, voici quelques conseils qui peuvent vous aider à vaincre ces blocages :

1. Posez beaucoup de ques-tions

Faites le maximum de recher-che sur vos clients potentiels. En

posant beaucoup de questions et saisissant à qui vous voulez vendre un produit ou un service, vous adopterez une meilleure approche avec chaque client. Posez des questions ouvertes qui peuvent engendrer d’autres questions pour approfondir le problème. Plus vous faites parler le client potentiel, mieux vous en saurez sur lui.

2. Évaluez votre marchéIl faut toujours suivre ce que

le marché vous indique. Allez avec ce qui a fonctionné dans le passé. Parfois il y a beaucoup de vérités cachées derrière les habitudes.

3. Soignez votre apparence Personne ne peut renier la

confi ance qu’on ressent tou-jours quand on prend la peine de s’habiller bien et de soigner son allure. Ceci nous procure tou-jours un sentiment de pouvoir, d’autorité, d’invincibilité. On se souvient des images de ces nar-cissiques qui ont pour habitude de se regarder toujours dans le miroir et qu’on aime traiter de tous les noms qu’on croit né-gatifs. Il est certain qu’on peut tout dire d’eux mais on ne peut jamais leur reprocher de man-quer de confi ance en eux, qui frôle l’arrogance d’ailleurs. Et, ils soignent toujours leur ap-parence. Une bonne habitude à copier peut-être.

4. Demandez de l’aide au besoinSi toutes vos stratégies ne

fonctionnent pas, aller cher-cher de l’aide extérieure ou ap-peler au secours. Très souvent les gens s’enferment dans un orgueil mal placé et pensent qu’en demandant de l’aide, ils vont avoir l’air incompétent, moins important, ignorant ou idiots, anormal ou malade. Une fois de plus c’est la peur de ce que les autres pensent qui va vous ralentir et vous retenir, par conséquent vous écarter de vos objectifs. Une méthode simple est d’examiner les rai-sons qui vous font avoir peur, et développer les méthodes pour y remédier. Sinon il est toujours possible de voir un spécialiste pour conquérir sa peur.

Tant que vous ne perdez pas de vue vos objectifs, faites juste ce que vous avez à faire pour y arriver et vous verrez que la peur n’est qu’une idée qu’on se fait dans sa tête et rien de plus.

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jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Calendrier

Une activité à partager, une conférence, un forum, une session de formation qui s'en vient?

Informez-nous en écrivant à [email protected] ou en téléphonant au

1.866.784.3020 (2922)

Renforcer la mobilisation des acteurs pour une immigration francophone réussie dans le Centre Sud Ouest:

Latifa Rahhali (905) 528-0163 (248) ou 1-866-437-7606 (248)(905) 528-9196

[email protected]

www.reseausoutien.org

Forum régional organisé par le Réseau de soutien à l’immigration franco-

phone région Centre-Sud-Ouest de l’Ontario les 24 et 25 février 2010 à

l'Hôtel Sheraton au 1150, rue Wellington Sud, London-Ontario. Inscrivez-

vous avant le 10 février 2010 par téléphone, télécopieur ou courriel:

Webinaires de la Consortium des communautés en santé

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Consortium, veuillez contacter Téléphone : 416.408.4841 or 1.800.766.3418 poste 3 Télécopieur : 416.408.4843

Courriel : [email protected]

Site Web : www.ohcc-ccso.ca/consortium

- L’inclusion et les déterminants de la santé:

Le mardi 23 février 2010 13h à 14h30 Facilitatrice: Hélène Roussel,

Carrefour de la promotion de la santé, Nexus Santé

- Éléments essentiels à la création d’un partenariat gagnant: Le mercredi

10 mars 2010 13h à 14h30 Facilitatrice: Hélène Roussel,

Carrefour de la promotion de la santé, Nexus Santé

- Novice 101: Une initiation bilingue au domaine

du mesus-age d'alcool ou d'autres drogues pour

les nouveaux membres de professionnels de la santé.

Date et facilitateur à déterminer

ATELIERS SUR LA PLEINE PARTICIPATIONDES FEMMES À L’ÉCONOMIE

Un projet économique de grande importance, développé par l’Union culturelle

des Franco-Ontariennes (l’UCF) en collaboration avec le Centre Canadien pour

le Renouveau Communautaire (CCRC), se réalise présentement dans toutes

les régions de l’Ontario. Dix-huit femmes, multiplicatrices ont reçue une

formation unique en son genre touchant l’économie. En tant que multiplicatri-

ces, ces personnes-ressources offriront 50 séries de 8 ateliers à près de 500

femmes en 2010 et 2011.

Pour obtenir plus de renseignements sur les ateliers offerts dans votre région,

contactez l’UCF:

téléphone : 613-741-1334 courriel :[email protected]

Enviro Expo 2010 du 15 au 18 avrilL’ex président Bill Clinton sera le premier conférencier à

Enviro Expo 2010, qui aura lieu au Caesars Windsor, du

15 au 18 avril. Organisé par l’Essex Region

Conservation Foundation, Enviro Expo accueillera plus

de 350 fournisseurs et 20,000 participants.

Page 18: Bilinguallink Jan 22nd Issue

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

18

Répértoire des Services

Un service à proposer, une recherche, une demande, une annonce à faire?

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Joignez les comités spécialisés de l’Association

Marocaine de Toronto pour travailler sur les

différentes thématiques et participez

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activités futurs de l'association.

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Page 19: Bilinguallink Jan 22nd Issue

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

the Connection | mag

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Exploration de Carrières

Par Djia Mambu

Les aînés au chômage sollicités pour les emplois

Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont conjointement

investit près de 60 millions de dol-lars sur trois ans pour permettre d’aider les travailleurs âgés au chômage à acquérir de nouvelles compétences afi n qu’ils puissent se trouver un emploi sur le marché du travail actuel. Cet investisse-ment a pour objectif de permettre à 5000 travailleurs âgés de suivre une formation, avaient récemment déclaré le ministre de la Forma-tion et des Collèges et Universités de l’Ontario, l’honorable John Mil-loy et la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, l’honorable Di-ane Finley: « Nous voulons aider les Canadiens qui perdent leur emploi, y compris les travailleurs

âgés, à retourner sur le marché du travail le plus tôt possible. Chaque région a des besoins différents, et c’est pourquoi nous travaillons de près avec l’Ontario afi n de veiller à ce que les travailleurs âgés aient

accès au soutien, à la formation et aux occasions de perfectionnement dont ils ont besoin pour se trouver un emploi et s’adapter à l’économie changeante», a expliqué cette dernière. Selon eux, il s'agit aussi

d'une manière de s'assurer que les employeurs vont disposer de personnes qualifi ées et dotées d'expériences, ce qui serait positif d'un point de vue économique pour le pays ». Encore faut-il faire état de l'évolution de la situation. La population canadienne vieil-lit, dans une quinzaines d'années, cette catégorie de personne aura sans doute doublée. Selon Céline Marx, directrice générale de la Fé-dération des aînés et des retraités francophones de l'Ontario (FAFO) "Nous comptons plus de 200.000 francophones âgés en Ontario dont le tiers de plus de 65 ans et ca ne cesse d'augmenter! Il nous faut être proactif, faire des formations, faci-liter la réinsertion professionnelle à temps plein, à temps permanent".

En effet, selon les dernières statis-tiques, la province de l'Ontario recense une population de plus de 210.000 francophones âgée de 50 ans dont 84.000 a plus de 65 ans, soit 36,5% de franco-ontariens ont plus de 50 ans. Mais ce n’est pas tout, alors que le revenu moyen annuel de la province avoisinent les 33.000$, plus de la moitié de la population franco-ontarienne de 65 ans enregistraient un revenu moy-en annuel de 25.000. Près de 10% d’entre eux occupent toujours un emploi.

Pour en savoir davantage sur le Plan, veuillez consulter le site Web suivant : www.plandaction.

gc.ca. http://www.fafo.on.ca/

L’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés, lancée en 2006, est une initiative fédérale-provinciale-territoriale de partage des coûts qui offre des services d’aide à l’emploi et des activités (par exemple, le perfectionnement des compétences), afi n d’aider les travailleurs en chômage âgés de 55 à 64 ans vivant dans des collectivités vulnérables. À ce jour, plus de 6 000 travailleurs de partout au pays ont bénéfi cié de cette initiative. En plus du fi nancement accru, le Plan d’action économique du Canada prévoit un changement aux critères qui permettra à l’Initiative de cibler un plus grand nombre de collectivités. Les villes et municipalités qui comptent moins de 250 000 habitants et qui sont constamment aux prises avec un taux de chômage élevé, ou encore dont l’économie repose essentiellement sur une industrie ou un employeur principal touché par une réduction des effectifs ou une fermeture, même si elles sont situées dans des régions métropolitaines de recensement populeuses, seront admissibles. Auparavant, seules les régions métropolitaines de recensement dont la population était inférieure à 250 000 habitants étaient admissibles au fi nancement de l’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Ainsi, quelque 250 collectivités supplémentaires pourront bénéfi cier de cette initiative, sous réserve de la participation du

gouvernement provincial ou territorial. Source: (www.plandaction.gc.ca.)

Les 5 stratégies del’affi rmation1. L’évitement: Si votre inté-

rêt pour la relation est faible et que vous ne tenez pas vrai-ment à faire triompher votre point de vue. A quoi bon inve-stir du temps et des efforts à régler une situation que vous supportez relativement bien? Les armes: silence, absence ou omission de divulguer certains renseignements. Par contre, si vous vous entêtez à croire que la situation ne vous embête pas tant que ca, alors que c’est faux, vos relations avec le collègue qui vous irriteront en se dégra-dant et vous risquez d’exploser quand la pres- sion deviendra trop forte.

2. La dictature: Recourir à la dictature, c’est forcer votre vis-à-vis à adopter votre point de vue. C’est imposer votre opinion. Visible- ment, votre intérêt pour la relation est faible, vous tenez à triompher et vous n’avez pas mis au point de stratégies plus effi caces. En effet, à quoi bon

de mettre des gants blancs si le fait de heurter votre collègue ne vous dérange pas trop? Les armes: menaces, cris, mesures

disciplinaires, l’altercation phy- sique ou les jeux de cou-lisses.

3. L’accommodation: Accom- moder l’autre équivaut a faire le choix conscient de se plier à ses

exigences malgré le sentiment qu’il

a tort. Cette stratégie est par-ticu- lièrement invitante quand on tient beaucoup à la relation avec l’autre et qu’on ne tient pas vraiment à im- poser sa façon de voir les choses. Les armes : l’assentiment et l’ouverture d’esprit. Mais si vous utilisez cette

stratégie trop souvent, votre estime person- nelle chutera car à chaque fois que vous optez pour cette straté- gie, vous niez vos pro- pres intérêts. Si vous dites toujours oui, vos collègues fi niront par croire que vous man- quez d’opinion et ils fi niront par cesser de vous demander votre avis au moment ou il faudra prendre une dé- cision, ce qui diminu- era votre pouvoir dans l’entreprise.

4. La négociation: C’est lor-sque vous êtes prêts à sac- ri-fi er une partie de vos intérêts pourvu

que l’autre fasse de même. Vous tentez d’obtenir le maxi-mum d’accommodation de la part de votre collègue tout en tentant de préserver votre rela-tion à long terme. Les armes: la communica-

tion, l’écoute, la reformulation et la recherche de compromis. Cette stratégie permet de faire connaître votre position sans

nécessairement l’imposer, vous donnez l’occasion de faire des compris sans pour au- tant nier vos intérêts personnels.

5. La coopération: Ici, vous tenez à vos objectifs personnels et que vous visez également une relation à long terme. Coopérer oblige à s’affi rmer positive-ment en présentant la confron-tation comme une occasion d’améliorer le sort des deux parties. Les armes: les fran-chises, le respect, Louverture d’esprit, l’écoute et la formula-tion. Même si vous leur dites régulière- ment leurs quatre vérités, ceux qui vous entourent auront envie de tra- vailler plus souvent avec vous.

Cela dit, une stratégie peut être mieux appropriée qu’une autre dans certaines situa-tions... à vous de voir...

(Affi rmez-vous!, Alain Sam-son, S.O.S. Boulot, Les É ditions trans- continentale, 2002)

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Recherche d’Emploi

Création d’entités de planifi cation des services de santé en français

Par la Toile des Carrières

Le Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario (RFSSO)

accueille très favorablement la sortie du règlement 515/09 relatif à la création d’entités de planifi cation des services de santé en français en On-tario, en application de la Loi 2006 sur l’intégration du système de santé local, portant sur l’engagement de la collectivité francophone tel que défi ni par l’article 16 de la Loi. Le RFSSO estime que ceci n’est qu’une pre-mière étape d’un processus qui devrait aboutir à la mise en place d’Entités de planifi -cation ayant un rôle prépon-dérant non seulement dans le processus de planifi cation et de développement, mais aussi dans la mise en œuvre de programmes et services de santé pour la communauté francophone de l'Ontario.

Née en 2003 d'une initiative de réseautage de la Société santé en

français, le Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario est une or-ganisation à but non lucratif dont le but est d’assurer à tous les francophones du Sud de l’Ontario l’accès, en français, à des servic-

es de santé de qualité. Il joue un rôle de leadership et d’appui pour toutes les questions qui touchent la prestation de services de santé en français. Il facilite la mise sur pied d’initiatives à l’échelle

locale ou régionale qui amélioreront l’accès aux services de santé en fran-çais et qui favoriseront la formation, le recrutement et le maintien en poste des professionnels de la santé francophones.

L'organisation a plu-sieurs partenaires, parmi eux :

- Le Collège Boréal, - Les Associations Ca-

nadiennes françaises de Windsor-Essex-Kent, Lon-don-Sarnia et Durham-Peterborough,

- Le RIFSSSO, - Le Réseau de soutien

à l’immigration franco-phone du Centre-sud-ouest,

- La Fondation des mala-dies du cœur,

- La Cité collégiale, - L’Université Laurentienne, - L’Université Queens, - L'Université Western de

l’Ontario,- Le Bureau de santé Middlesex-

London,- La Fondation des maladies du

cœur,- Le CSC Hamilton-Niagara, - Le London Intercommunity

Health Centre, - L’Hôpital Salt Lake, - Le Centre de toxicomanie et

de santé mentale, - Les Conseils scolaires franco-

phones, - Le Ministère à l’enfance et à

la jeunesse, - Le Bureau des services en fran-

çais du ministère de la santé, - Les communautés franco-

phones,- L’AFO,- La FAFO,- Etc.

Sources: Fatoumata D. Barry, agente de projet et communica-tions au Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario, 1-888-549-5775, [email protected]

Place aux résolutions!Elles reviennent chaque an-

née, nous accompa- gnent quelque temps et re- viennent l’année suivantes, on peut ne pas s’en passer comme on peut les éviter et pourtant, elles sont si nécessaires. Entretien avec Patrick Rhein, coacheur et for-mateur.

Jobs & Carrières Infos: Pour-quoi les gens prennent des réso-lutions en début d’année?

Patrick Rhein: C’est dev- enu une tradition, un prétexte, un moyen de repartir de bon pied, de se remettre en question après une année écoulée et après les fêtes de fin d’année.

J&C Infos: Quelles sont les résolutions qui revien- nent le plus souvent?

P.R.: Il y’a plusieurs domaines : Carrière, Amour, Finance et Santé sont ceux qui reviennent le plus souvent mais il y’a aussi la fa- mille, le développement per-son- nel, la spiritualité le temps libre, l’environnement personnel et aussi le caractère.

J&C Infos: Combien de temps tiennent ces résolu- tions en gé-néral?

P.R: En général, elles tien-nent quelques semaines, parfois quelques mois parce la plupart sont uniquement mentales et non écrites. Pour qu’elles aient une chance de marcher, il faut absolu- ment les mettre par écrit, de cette façon, cela vous permet d’y retourn- er, de véri-fier. C’est un engagement avec plus d’effet, quoique ca ne suf- fit pas encore. Si vous voulez vrai- ment faire vos résolutions sérieuse-ment, l’idéal serait de recourir à l’aide d’un coach pour atteindre vos objectifs, ainsi vous pourrez être au meil-leur de votre potentiel.

J&C Infos: Pourquoi les dé-terminations reviennent chaque année?

P.R.: On a tous envie de se remettre en question, de deve-nir meilleur, vivre une vie plus épanou- ie, on est toujours a la re-cherche du meilleur, sans cesse.

J&C Infos: Y’a-t-il d’autres mo-ments dans l’année où il faud-rait se fixer des objec- tifs?

P.R.: Idéalement, il faudrait se donner des résolutions deux fois par an, plus précisément en été et en hiver et les réviser régulière- ment en restructurant ces objec- tifs. Avec l’assistance d’un coach,

vous atteindrez au moins 85% de vos objectifs!

J&C Infos: Quelle est la bonne méthode?

P.R.: «The go succesfull for- mula» (NDLR: La formule gag- nante pour atteindre ses objectifs) est celle que je recommande car

elle permet de clarifi er ce que vous voulez dans les différents domaines de votre vie. Cette mé- thode utilise « La roue de la vie » qui consiste en un questionnaire particulier pour chaque domaine de la vie en allant du plus général à l’essentiel et en évoluant les bar- rières que vous pouvez rencontrer. A cela, il faudrait ajouter le pro- cessus émotionnel pour donner la vie pour que ca ne reste pas qu’au niveau intellectuel.

J&C Infos: Quelle résolu- tion conseillez-vous pour la santé?

P.R. : Manger mieux, sainement, surtout après les fêtes, faites du sport! La santé, c’est ce qui a de plus important! Tout est question de discipline, l’important, c’est que ca marche!Les formulaires de demande seront disponibles à compter du 1er février 2010 et ils devront être remplis et présentés au plus tard le 26 février 2010. Les employeurs intéressés peu-vent faire leur demande en ligne à l’adresse www.servicecanada.gc.ca/eec2010, ou se présenter au Centre Service Canada le plus près. www.plandaction.gc.ca.

Page 21: Bilinguallink Jan 22nd Issue

ANN LEEK

Performance Nissan, North Bay, On, April 1995 – April 1998

Preparation Of Monthly Financial Statements Including Bankereconciliation

Accounting Administrator, Moore Propane,

North Bay, April 2007-presentOffice Administrator, W.A. Mackey Fuels Agency,

North Bay, Feb. 20000-August 2006

Education and Training

Language: Fluent in both English and French

2009 MAVERICK RESEARCH INC. – Toronto

2010 BILINGUALLINK – Toronto

2008 - 2009 WIFIRST - Paris

2006 DEPARTEMENTAL COMMITEE OF TOURISM - Paris

EDUCATION ET FORMATION PROFESSIONNELLE

Diplôme Certificat d’école biblique - 2005

Institut Biblique de Normandie, France

Diplôme DUT en Informatique -1986

Diplôme Universitaire de Technologie

Université de Orléans, France

905-990-1509, [email protected]

QUALIFICATIONS

COMPÉTENCES

informatique

différents

MARIE GISÈLE OWONA EFFA

TRAVAILLEUSE SOCIALE CONSEILLERE

MATRIMONIALE ET FAMILIALE

programmes de counseling ou d’intervention

pour aider les clients à déterminer leurs

objectifs et les moyens à utiliser pour les

counseling et des interventions,

progression vers la réalisation des buts

des services de médiation et animer les

ANALYSTE PROGRAMMEUR

programmes

d’utilisateurs

et autres documentations accompagnant les

outils réalisés :

l’opération et la maintenance des

EXPERIENCE DE TRAVAIL

Conseillère Familiale Assemblée Chrétienne

du, Québec Feb – July 2009

Réveil des Nations à Laval Travailleuse Sociale Centres Communitaires,

Cameroun 2006-2008

Travailleuse Sociale Centres Communitaires,

France 2004-2005

Analyste Programmeur

Douala, Cameroun 1988-2000

Analyste Programmeur ndé,

Cameroun 1987-1988

Analyste Programmeur Compagnie Génér

1986-1987

416-281 4567, [email protected]

Objective

Education

Experience

To obtain a position that will enable me to use my strong

customer service skills, and education background.

2007-2009 Le PALAIS DE PLUMES Brussels, Belgium Head Waitress “Chef de Rang”2005- 2007 RESTAURANT LE QUIM`S Brussels, Belgium Head waitress “Chef de rang”2003- 2005 HOTEL CONRADE Brussels, Belgium

HOSTESS, RECEPTIONIST

2001-2004 RESTAURANT LE JARDIN DU DELICES Brussels, Belgium Head waitress “chef de rang”

CHEF DE RANG RESPONSIBILITIES

SIMBA KAMA

1997-2000 – Institut du Sacrée Coeur - Nivelles, Belgium

Language Hobby

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

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Embauchez -moi!

Page 22: Bilinguallink Jan 22nd Issue

Job ID # 1055188

Job Location Canada-Ontario-Kingston

Job Stream Call Centre

Job Type Permanent, Full-Time

Bilingual Customer Service Representatives

Salary/Rate

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 20-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 613-384-9675

Are you Bilingual & looking for a Full Time job? We have great opportunities for candi-

dates who have a professional attitude & 1-2 yrs exp. in customer service. Your excel-

lent communication skills allow you to educate clients on the features & benefits of

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volume service environment & are capable of communicating effectively with

difficult/irate customers. You are responsible for handling inquiries, resolving

customer concerns, retaining & promoting products & services. Your prime role is to

handle incoming calls with regards to credit protection insurance coverage. You have

your High School Diploma, acurate data entry skills & are proficient with Word, Excel

& Internet Explorer. If this sounds like an opportunity that you would like to pursue,

please drop your resume off to our office located at Gardiners Square, 645 Gardiners

Road between 8:00am & 5:00pm Monday-Friday.

Friendly, outgoing & professional attitude. Ability to work under pressure in a fast

paced environment. Leadership skills will be noticed. Grade 12 education or equiva-

lency is a must. Must be Bilingual English/French. 1-2 years experience in a customer

service environment. Must be bondable.

Bilingual English/French. 1- 2 yrs customer service experience, sales or call centre.

Professional telephone manner. Strong computer skills, acurate data entry is a must.

Manpower is an Equal Opportunity Employer

Job ID # 1055189

Job Location Canada-Alberta-Edmonton

Job Stream Call Centre

Job Type Permanent, Full-Time

Bilingual Customer Service Rep.-Collections

Salary/Rate $35,000/yr

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 20-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 780-420-0110

This client has been providing quality automotive financing services to Canadians for

over 45 years now and offers a great work environment as well as benefit package.

The specific department involves direct telephone interaction in the inbound call

centre handling all general customer inquiries including past due customers. Hours of

operation are Monday-Friday between 6am-8pm and every second Saturday. Located

on the Westend, this is a permanent opportunity.

Responsibilities:

*Ensure high quality of service thus, meeting the organization's expectations

*Exemplary customer service skills

*Make timely decisions

*Collections

Requirements:

*Customer Service Background

*Advanced oral communication in BOTH FRENCH and ENGLISH

*Excellent negotiation and time-management skills

*Ability to offer creative solutions to minimize losses

*4000 key strokes/hr

*Must be successful during the Call Centre Simulation Assessment

*High School Diploma and Post Secondary education preferred

If you wish to apply please forward your resume to: [email protected]

Subject Line: Bilingual CSR

Due to high volume of candidates, only the successful individuals will be contacted.

Thank you for your application!

Manpower is an Equal Opportunity Employer

Job ID # 1055190

Job Location Canada-Ontario-Toronto

Job Stream Medical/Healthcare

Job Type Permanent, Full-Time

Reimbursement Supervisor

Salary/Rate

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 20-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 905-948-1235

Permanent job opportunity

Position: Reimbursement Supervisor

Salaried position + excellent benefits package offered

BASIC FUNCTION

The Reimbursement Supervisor is directly responsible for supervising the

Reimbursement Specialists, managing special projects; overseeing patient

turnaround times and for mentoring and training the Reimbursement Specialists.

QUALIFICATIONS

Please submit resume quoting job title in the subject to:

jan.giordano.manpower.com

Job ID # 1055191

Job Location Canada-Ontario-Toronto

Job Stream Medical/Healthcare

Job Type Permanent, Full-Time

Bilingual Reimbursement Specialist

Salary/Rate

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 20-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 905-948-1235

Permanent job opportunity with a leading health care provider

Position: Bilingual Reimbursement Specialist

Offering excellent compensation package with extensive benefits package offered.

The Bilingual Reimbursement Specialist is directly responsible for the management of individual reimburse-

ment cases. Acting as a patient advocate, you will liaise with various health care professionals and

associate parties to explore all options of financial support for medications and/or services. The incumbent

must be able to work effectively, with short lead times and changing client demands. You will bring your

experience from the insurance or pharmaceutical industries to succeed in this environment.

PRINCIPAL ACCOUNTABILITIES

1. Initiate and coordinate new reimbursement programs, and coordinate and follow-up on existing

programs as per contract requirements with pharmaceutical manufacturers in accordance with SOPs.

2. Communicate with clients to obtain consent and to gather pertinent information for providing reimburse-

ment services.

3. Liaise with the required parties (provincial and private insurers, physicians, nurses, pharmacists, employ-

ers’ human resource representatives and internal staff), act as a patient advocate, explore all options for

funding of medications and/or services, determine coverage details and develop/maintain complete and

accurate documentation required to facilitate a successful outcome of the reimbursement process.

4. Work with staff in the coordination of reimbursement services to facilitate medication dispensing,

invoicing, payment schedules and loan programs.

QUALIFICATIONS

· Bilingualism is a MUST – English & French (verbal and written)

· Two to Three years Reimbursement experience

· University degree or Post Secondary Diploma or equivalent working experience in the healthcare or

insurance industry

· A team player with the desire to provide superior customer care

· Excellent communication skills

· Ability to prioritize and meet tight dead lines

· Strong computer skills in a Windows environment using MS Office (Excel, Word)

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

22

Page 23: Bilinguallink Jan 22nd Issue

Job Type Permanent, Full-Time

Salary/Rate $116,028/yr

Number of Positions Open Détail sur le siteweb

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 20-Jan-2010

Job Description

Un de nos clients, une multinationale en pleine expansion, est a la recherche d'une personne avec expérience dans le domaine industriel-manufacturier afin de combler un excellent poste de représentant(e).

La personne sera base à Québec mais sera appeler a voyager dans tous le Québec et les Maritimes. Vous serez responsable du développement, de la prospection, du service aux clients existants, de la rétention, etc.,...

Comme taches principales vous serez aussi en charge de promouvoir tous les produits de l'entreprise, d'être a l'affut des nouveaux marches, de cibler les nouvelles opportunités, d'établir des plans stratégiques et de participer au foire commercial ou autres lorsque requis.

De plus vous devrez faire des présentations de groupe a l'intérieur de certaine entreprise et industries d'envergures.

Comme profil, vous posséder plus de 5 ans d'expérience en vente industrielle ou dans l'industrie de la construction, HVAC, systèmes de gicleur, protection incendie, etc.,... Vous êtes BILINGUE, vous posséder d'excellentes connaissances dans l'acier, tuyaux, pièces métalliques, etc.,... Vous posséder un BAC ou un DEC en mécanique, génie industriel ou connexe ainsi qu'une expérience comme charge de projet (un atout).

Le salaire de base sera entre 60K et 80K de base, plus des bonis variant entre 30K et 50K ainsi qu'une voiture de fonction et tous les avantages sociaux. Un generous compete de deepness sera abuse offer.

Contact InformationCompany Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 418-874-7294

Représentant(e) industriel

Job ID # 1052808

Job Location Canada-Ontario-Toronto

Job Stream Customer Service

Job Type Contract, Full-Time

Bilingual Customer Service Representative

Salary/Rate $16/hr

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 15-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address:[email protected] Number: 905-948-1235

Are you fluent in speaking French and English? Do you have customer service

experience? Are you looking to develop your banking career? If you answered YES to

these questions then you may be interested in this great opportunity. Manpower

Banking is currently looking for bilingual (French/English) Customer Service

Representatives to work in one of the major banks in Toronto.

You must be flexible to work any shift throughout the day. The ability to work rotating

shifts on the weekend is also a requirement.

The ideal applicant must be comfortable and experienced dealing with customers in

French and English and must have excellent organization skills. The pay rate is

$16/hr.

Interested applicants can apply on-line at www.manpowerjobs.com

Manpower is always on the look out for qualified bilinguals, and if customer service

is not your thing, then we would be delighted to discuss other opportunities with you.

If this position sounds interesting or you would like to be considered for other

bilingual positions then send us your resume today! Please apply at :

www.manpowerjobs.com

We look forward to receiving your resume and wish you all the best.

Manpower is an Equal Opportunity Employer

Job ID # 1055429

Job Location Canada-Quebec-Quebec City

Job Stream Engineering

Job Type Permanent, Full-Time

Ingénieur (re) En Métallurgie et outillages

Salary/Rate $67,683/yr

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment 01-Dec-2010

Posting Date 21-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 418-874-7294

Notre client, une entreprise international nous a mandate afin de combler un poste d'ingénieur en métallur-

gie et outillage.

Le titulaire du poste est responsable de la maximisation de matrices, poinçons, outillages, etc.,... Dans

l’optique de réductions de couts accrues et d’amélioration de nos performances, l'ingénieur est également

responsable d’effectuer les essais sur divers matériaux, d’établir des devis, d’effectuer des études de

procèdes et d’apporter le support a la production.

De plus, il documente et fait la mise au point des procèdes de fabrication des outils permettant d’assurer la

livraison de produits répondant aux exigences des clients.

Rôle et responsabilités

- Apporte un support technique en production pour corriger les situations hors contrôle en relation avec les

outillages et divers matériaux ainsi que les procèdes de fabrication;

- Obtient et analyse les données requises à la résolution des problèmes;

- Réalise des améliorations afin de réduire les couts d’opération, la consommation d’outillage, les taux de

rejet ou l’amélioration de la qualité de nos produits; Prend connaissance des besoins techniques des clients

internes et externes;

- Rédige toute la documentation technique permettant de transférer en production les instructions de travail

relatives aux procèdes et a leur contrôle;

- Donne du support technique aux ingénieurs et aux adjoints techniques dans la résolution des problèmes

en relation avec l’outillage, les divers alliages et matières premières diverses;

- Communique directement avec les fournisseurs externes afin de mettre en place des actions correctives

ou des améliorations;

- Effectue des audits fournisseurs;

- Rédige des rapports d’études, d’investigations techniques et d’audits; Coordonne des équipes de travail;

- Toutes autres taches connexes.

Exigences

Bac en métallurgie, mécanique ou autre formation connexe au profil rechercher. Excellentes connaissances

des outils et métaux; Expérience de 4 ans et plus dans des fonctions similaires;

Bilinguisme (français-anglais) parle et écrit est OBLIGATOIRE

Job ID # 1052809

Job Location Canada-Ontario-Markham

Job Stream Sales/Sales Management

Job Type Permanent, Full-Time

(Bilingual) Clinical Digital Imaging Specialist - Sales Rep

Salary/Rate See details on the website

Number of Positions Open 1

Start Date of Employment ASAP

Posting Date 15-Jan-2010

Contact Information

Job Description

Company Name: ManpowerContact Name: Manpower

Email Address: [email protected] Number: 905-948-1235

POSITION: (Bilingual) Clinical Digital Imaging Specialist

REPORTING TO: Regional Sales Manager – Eastern Canada

STATUS: Permanent F/T + full benefits - medical/dental/pension plan etc.

OVERVIEW:

The Clinical Digital Imaging (“CDI”) Specialist attempts to achieve maximum product sales and

profit, increasing the Division’s market share in designated territory. He/she is responsible for

product sales and support, general management and business record keeping of a designated

territory. The CDI Specialist is responsible for staying current in the knowledge of the Clinical

Digital Imaging solutions and markets to reach sales goals, while complying with company

policies and procedures

QUALIFICATIONS:

· B.S. in natural sciences, computer sciences, or engineering preferred.

· Must be Bilingual in English and French. Proficient verbal and written communication must be

demonstrated in both English and French.

· Preferred experience in imaging systems sales and or software/technology sales.

· Microscopy imaging experience desired, computer/network integration experience desired,

microscopic imaging software and CCD camera knowledge, digital pathology experience a plus.

· Travel regularly within Canada and occasionally within the United States.

· Sales experience is preferable in capital equipment or like product.

· Excellent oral and written communication skills.

· Strong selling and negotiating skills.

· Advanced computer skills required. Knowledge of IT server integration and networks essential.

· Project Management, Workflow analysis, Change management skills an asset.

Please email resume quoting job title in the subject box to: [email protected]

jobs & carrières infos • numéro du 22 janvier 2010

the Connection | mag

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Page 24: Bilinguallink Jan 22nd Issue