Beat generation

Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Peter OrlovskyGregory Corso, Lafcadio Orlovsky (1956, Mexico)

Les écrivains Beat

William S. BurroughsLe festin nuGallimard, 1984 (disponible en langue originale)« Désolé, môme, je voulais pas te tuer... On ne peut pas être et avoir été... si je veux garder mon public, faut que ça pète et tant pis si ça craque ».

Mon éducation : un livre des rêvesC. Bourgois, 1996« Les rêves avec petit déjeuner n’ont commencé qu’il y a six ans, depuis que je suis obsédé par l’Empire des Morts. Ces rêves ne tournent pas seulement autour du petit déjeuner, mais de la difficulté de trouver quelque nourriture que ce soit ».

JunkyUnion générale d’éditions, 1988« Dès que j’arrivai à Mexico, je me mis en quête de came. Du moins, j’avais toujours un œil aux aguets. »

Allen GinsbergHowl and other poemsC. Bourgois, 2005 (édition bilingue)« J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre ».

KaddishC. Bourgois, 2005« Etrange de penser à toi, partie sans corps ni yeux, et marcher sur le trottoir ensoleillé de Greenwich Village/ville basse de Manhattan, clair midi d’hiver, et debout toute la nuit, parlant, parlant et lisant le kaddish à haute voix »

Selected poems 1947-1995Penguin Books, 2001« Pull my daisy/tip my cup/all my doors are open ».

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Jack KerouacSur la routeGallimard, 2003 (disponible en langue originale)« On savourerait le monde entier avec une voiture comme ça, parce que, mon pote, la route doit en fin de compte mener dans le monde entier ».

Les clochards célestesGallimard, 1990« Je suivis d’abord la frontière, puis traversai El Paso, retirai mon sac de la consigne, poussait un profond soupir et parcourus d’une seule traîte les cinq kilomètres qui me séparaient du camp, au creux de l’arroyo. Je me guidai aisément grâce à la lumière de la lune. »

Les anges vagabondsDenoël, 1987« Où est ma « paix » ? Là, danc cette gerbe de blé en pyjama. La sale gosse aux yeux noirs qui pétillent sait que je l’aime. »

Vision de CodyC. Bourgois, 1993« A l’automne 1951 je me suis mis à penser à Cody Pomeray, à réfléchir chaque jour davantage à Cody Pomeray. Nous avions été grands amis sur la route ».

Les souterrainsGallimard, 1985 (disponible en langue originale)« En d’autres termes, ceci est l’histoire d’un homme qui manque de confiance en soi, en même temps d’un égocentrique, bien entendu le ton badin ne colle pas - commencer simplement au début et laisser se dégager la vérité, voilà ce que je vais faire. »

Scattered PoemsCity Lights Books, 1977« And/The taste of worms/Is soft & salty/Like the sea/Or tears. »

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Neal CassadyPremière jeunesse10-18, 2000« Dans les brumes de ma mémoire surnagent encore aujourd’hui quelques-uns des moments forts de cette première escapade loin de Denver. »

Brion GysinDésert dévorantFlammarion, 2005« Dans un éclair, je sentis ce que d’ordinaire on ne peut sentir. Je déchiffrai le paysage comme un message, l’épelant dans la moindre nervure de la moindre feuille vivant près de moi ».

Oeuvre croisée (avec William S. Burroughs)Flammarion, 2005« Découpez les mots et voyez comment ils tombent »

Gary SnyderMontagnes et rivières sans finRocher, 2002« Après la traversée de forêts profondes jusqu’à la côte, je me tiens sur une langue de sable blanc et regarde : les marécages et les prairies dans la plaine où personne n’est jamais allé »

Diane Di PrimaMémoires d’une beatnikRamsay, 2004« Nos festins et fêtes ressemblaient alors à de bonnes bouffes paysannes où, dès l’âge de douze ans, je devais déjouer les avances amoureuses d’un oncle ventru qui m’apprenait en apparence à danser le tango. »

Bob DylanTarantulaUnion générale d’éditions, 1973«Dans une volkswagen trouée à balles, un farfadet imberbe & en slip de mafioso - il tend des bons de réduction en flammes & il parle du cimetière de voiture. »

Robert FrankLes AméricainsDelpire, 1958« Cette folle sensation d’Amérique dans les rues torrides quand la musique sort du juke-box ou du funeral d’à côté, c’est ce que Robert Frank a capté dans ces clichés étonnants pris en parcourant les 48 Etats, pratiquement, au volant d’une veille voiture d’occasion; il a photographié avec agilité, sens du mystère, génie, et avec tristesse et l’étrange discrétion d’une ombre, des scènes qu’on n’avait encore jamais vues sur la pellicule. » Jack Kerouac, préfacier.5

En marge de la Beat Generation

Beat Generation : anthologieFlammarion, 2005« Je parle un nouveau langage. Vous comprendrez. Je parle des lacets et des pièges de l’inspiration » (Brion Gysin, Faites entrer les souris, Oeuvre croisée).

Paul BowlesUn thé au SaharaGallimard, 1980« Le ciel monstrueux rempli d’étoiles, le ciel entier tournait devant elle. Il paraissait d’une immobilité de mort et pourtant il bougeait. A chaque seconde, une étoile, jusque-là invisible, surgissait d’un côté de l’horizon tandis qu’une autre tombait du côté opposé ».

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Herbert HunckeCoupable de toutSeuil, 2009« La première année de ma relation avec Bill est restée ordinaire : elle n’a pas différée de ce qui est d’usage dans les premiers stades d’une amitié. Peu à peu, nous avons baissé la garde - moi du moins - et un certain respect mutuel s’est développé ».

LeRoi JonesLe peuple du blues : la musique noire dans l’Amérique blancheGallimard, 1997« On ne peut pas dire simplement : « L’esclavage a créé le blues », et en rester là. Pourtant ce genre de simplification excessive a créé tout un climat intellectuel autour de l’idée qu’on se fait du blues dans ce pays ».

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A propos de la Beat Generation

William S. Burroughs, Jack Kerouac, Claude PélieuJack KerouacL’Herne, 2009L’ouvrage réunit trois textes autour de la figure de Jack Kerouac, célébré par ses amis Burroughs et Pélieu, prétextes au portrait de la Beat generation. Situé à la frontière du documentaire et de l’œuvre littéraire, il fait revivre le mouvement et en éclaire les mécanismes littéraires.

Carolyn CassadySur ma route : ma vie avec Neal Cassady, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et les autresDenoël, 2000En 1946, Neal Cassady rencontre Jack Kerouac à New York. Il devient le modèle de Dean Moriarty dans « Sur la route », la figure rêvée de la Beat Generation. Dans ce récit, Carolyn, sa femme, dévoile le comment de cette amitié presque fraternelle, voire amoureuse entre Jack et Neal.

Graham CaveneyHurler de joie : la vie d’Allen GinsbergMille et une nuit, 1999Une biographie du poète lyrique de la Beat Generation disparu en 1997, qui fut une source d’admiration et d’inspiration pour de nombreux artistes. Il a notamment marqué le mouvement par son rôle d’agent littéraire, persuadant les éditeurs de publier Burroughs, soutenant Kerouac dans l’écriture de « Sur la route ».

Christophe CousinDans les roues de Jack Kerouac : portraits d’une Amérique nomadeLa Martinière, 2011Les auteurs ont parcouru les Etats-Unis d’est en ouest sur les pas de Kerouac pour tenter de comprendre ce qu’il reste de la Beat Generation, aller à la rencontre de ceux qui cultivent l’esprit de liberté et dresser le portrait de l’Amérique des hobos, cow-boys, bikers, travailleurs itinérants ou communautés de skatteurs.

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Alain DisterLa Beat Generation, la révolution hallucinéeGallimard, 1997La Beat Generation, née de l’amitié entre Jack Kerouac et Allen Ginsberg, est rapidement devenue le mouvement symbole de l’Amérique des années 50 et 60. Elle est à l’origine de tout le mouvement de protestation qui culminera en 1968 avec Woodstock et enflammera la même année une jeunesse européenne plus politi-sée.

Gérard-Georges LemaireBeat Generation, une anthologieAl Dante, 2004Evoque la Beat Generation à travers des textes littéraires, des entretiens et des images (photographies, cut-up, collages...). Propose pour chacun des auteurs, une présentation de sa vie, de son œuvre, et un choix de textes ou une étude de son œuvre illustrée de citations. Présente les membres fondateurs (J. Kerouac, W.S. Burroughs, A.Ginsberg) mais aussi leurs proches (G. Corso, H. Huncke, N. Cassady...).

Yves Le PellecJack Kerouac, le verbe vagabondBelin, 1999Avant de devenir un mythe, Kerouac était un écrivain. Une présentation brève et synthétique de ses œuvres.

Barry MilesBeat Hotel : Allen Ginsberg, William Burroughs & Gregory Corso à Paris, 1957-1963Mot et le reste, 2011Histoire des artistes et écrivains américains qui ont vécu le temps de leur séjour à Paris dans un hôtel de la rue Gît-le-Cœur et qui sont devenus des grandes figures de la Beat Generation.

Harvey PekarThe beats : anthologie graphique : une histoire de la Beat Generation !EP Emmanuel Proust éditions, 2011L’histoire de la Beat Generation en BD. Tout commence par un petit cercle d’amis, de New York à San Francisco, au début des années 1950. Ils ont pour nom Kerouac, Burroughs ou encore Ginsberg.

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Philippe SéclierUn voyage Américain : sur les traces de Robert FrankDVD : 2009, 58 min.Cinquante ans plus tard, Philippe Séclier décide de repartir sur les traces de Robert Frank, d’explorer l’esprit de la « beat-generation » et l’impact du livre Les Américains sur le monde de l’art et sur la culture américaine.

David SoaresMr. BurroughsFrémok, 2002A travers la mise en scène de l’écrivain William Burroughs, cet album veut donner à méditer sur la mort et la création : les frontières de la vie et de la mort, de l’image et du texte, du dessin et de l’écriture.

Steve TurnerL’ange déchu, vie de Jack KerouacMille et une nuit, 1998Biographie de Jean-Louis Lebris de Kerouac (1922-1969), fils d’immigrés canadiens francophones, breton par son père et normand par sa mère, qui eut l’anglais pour seconde langue et compte aujourd’hui parmi les plus grands écrivains anglophones contemporains. Portrait du père de la Beat Generation.

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(Ginsberg - Dylan, 1975)

Beat Music

• Dizzy Gillespie, Night In Tunisia (1942)

• Sir Charles Thompson, Street Beat (1945)

• Charlie Parker, BeBop (1946)

• Horace Silver, To Beat Or Not To Beat (1956)

• The Four Brothers, A Quick One (1957)

• Ornette Coleman, Free Jazz (1960)

• Tony Sheridan & The Beat Brothers, Ya Ya (1961)

• Bob Dylan, Subterranean Homesick Blues (1965)

• The Fugs, Supergirl (1965)

• Antoine, Une Autre autoroute (1965)

• Michel Polnareff, Beatnik (1967)

• The Grateful Dead, The Golden Road (To Unlimited Devotion) ( 1967)

On ne peut pas évoquer la Beat Generation sans parler de musique, ne serait-

ce que parce que l’écriture « beat » renvoie directement à la rythmique et aux

pulsations du jazz. Le jazz, bien sûr, est étroitement associé au mouvement, défendu

avec ferveur dans les écrits de Kerouac ou Leroi Jones. Mais les collaborations

ultérieures des écrivains beat avec le monde du rock, et l’influence de la Beat

Generation sur un grand nombre de musiciens de tous bords, appelaient une

sélection éclectique et ouverte. Les titres proposés ici peuvent tous être écoutés

et empruntés à la Bibliothèque municipale. Tous sont plus ou moins explicitement

liés à l’ « aventure beat », une partie du plaisir consistera à identifier ces liens...

Bonne écoute !

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Nécessite l’application

• Canned Heat, On The Road Again (1968)

• The Soft Machine, Dedicated To You But You Weren’t Listening (1969)

• Gérard Manset, Y a une route (1975)

• King Crimson, Neal And Jack And Me (1982)

• Charlélie Couture, La Route (oui mais Kerouac est mort) (1982)

• The Clash, Ghetto Defendant (1982)

• Laurie Anderson & William Burroughs, Sharkey’s Night (1984)

• Talking Heads, Road To Nowhere (1985)

• Tom Waits, Crossroads (1993)

• Valérie Lagrange, Kerouac (2003)

• Matmos, Rag For William S. Burroughs (2006)

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THE END de Christopher Maclaine / 1953 / US / 35min / vost

PULL MY DAISY de Robert Franck & Alfred Leslie / 1959 / US / 28min / vost

BEATITUDE

DIMANCHE 1ER AVRIL /CAPC/16 H 00 en partenariat avec la Bibliothèque municipale de Bordeaux

Séance en 2 films présentée par Bertrand Grimault de MONOQUINI

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Cette sélection de documents vous est proposée à l’occasion de la 13ème édition du festival Cinémarges.

CAPCmusée d’art contemporainde Bordeaux

Sexe Genreset identités

www.cinemarges.net

13e FESTIVAL

29 MARS / 3 AVRIL 2012 / BORDEAUX / RÉGION

(Documents à retrouver à la Bibliothèque de Bordeaux)