Bayer France LA REVUE...de 112 539 893 euros – 562 038 893 RCS Lyon – Siège social : 16, rue...
Transcript of Bayer France LA REVUE...de 112 539 893 euros – 562 038 893 RCS Lyon – Siège social : 16, rue...
-
Bayer FranceLA REVUE N°2 JANVIER 2019
CONTRIBUER
L’innovation face à la maladie du dragon jaune
S’ENGAGER
Bien-être animal, un enjeu prioritaire
S’OUVRIR
Contraception : bien s’informer,
c’est bien choisir !
-
GRAND ANGLE 12Contraception : bien s’informer, c’est bien choisir !
ÇA FAIT DÉBAT 18Génome : progrès et responsabilité
TRIBUNE 20Le point de vue de Nicolas Bouzou
s’ouvrir
PORTFOLIO 04Campagne inst i tu t ionne l le du groupe Bayer – une conv ic t ion : m ieux v i v re, c’est poss ib le !
RESPONSABILITÉ ET SOCIÉTÉ 08
BAYER AGIR 36Avec NQT (Nos Quartiers ont des Talents) : favoriser l’ascenseur social
BAYER LIFE 41/// Bien-être animal, un enjeu prioritaire/// Les compétences de demain se construisent aujourd’hui/// Les coulisses d’une rencontre au sommet/// Innovation et investissement en faveur de la santé
des abeilles
s’engager
La Revue Bayer France est éditée par Bayer France. Directrice de la publication : Lise Lemonnier. Directrice de la rédaction : Justine Sénéchal. Rédactrice en chef : Stéphanie Gorre-Matillon. Création et réalisation : . Crédits photo : photothèque Bayer, GettyImages, Istock, NQT, Nicolas Robin. Illustrations : Pauline Bonis, Marie Breteaud. Impression : HH Global. Bayer adhère à Ecofolio, l’éco-organisme des papiers en France, et s’engage pour le recyclage des papiers auprès du public. Dépôt légal : à parution. L.FR.COM.CC.11.2018.1926 – L.FR.COM.12.2018.5671. BayerSAS – Société par actions simplifiée au capital social de 112 539 893 euros – 562 038 893 RCS Lyon – Siège social : 16, rue Jean-Marie Leclair 69266 Lyon Cedex 09 France – Tél. : 04 72 85 43 21 – www.bayer.fr
xxxxxx
BET TER LIFE EN ACTION 22
STRATÉGIE BET TER LIFE 24L’innovation face à la maladie du dragon jaune
POUR UNE VIE MEILLEURE 27/// Maladies cardiovasculaires : du nouveau
pour les patients/// Comment BeroccaSPORT® s’engage
auprès des sportifs
IMPULSER L’AVENIR 32Oncologie : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients
contribuer
SOMMAIRE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201902 03
-
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201904 05
PORTFOLIO
* L
a sc
ienc
e p
our
une
vie
mei
lleur
e –
L.FR
.CO
M.0
5.20
18.4
859
Les effets de l’âgenous priveront-ilsde voir nos petitsenfants ?
MieuxVivreCestPossible.frSource 1 : GBVI - Global Disaggregation of Numbers for Gender and Age. IAPB Vision Atlas, 2017Source 2 : Cécité et déficiences visuelles. Organisation mondiale de la santé, 2017
80 %des personnesmalvoyantes ont plus de 50 ans (1)
de toutes les déficiences visuelles peuvent être prévenues ou guéries (2)
80 %
*
-
* L
a sc
ienc
e p
our
une
vie
mei
lleur
e –
L.FR
.CO
M.0
5.20
18.4
859
Commentcombattreune maladie aux multiplesvisages ?
100100
Il existe plus de 100 types de cancer (1)
Des données médicales analysées 100 fois plus vite
pour trouver un traitement (2)
MieuxVivreCestPossible.frSource 1 : What is Cancer?: Types of Cancer. National Cancer Institute, 2015Source 2 : Exascale Computing Project Funds Three CI/Argonne Projects. Computation Institute & The University of Chicago, 2016
*
-
RESPONSABILITÉ ET SOCIÉTÉ
MÉMOIRE
50 ANS D’HISTOIRE DE LA DARGOIREDans les années 60, Bayer inaugure à Lyon le centre de recherche de la Dargoire (CRLD), dédié à la protection des plantes. Cinquante ans plus tard paraît La Dargoire, terre de défis, l’histoire des Dargoriens écrite par les Dargoriens. En effet, plusieurs salariés, accompagnés par une journaliste écrivaine, ont interviewé près d’une cinquantaine de collègues pour retracer l’aventure scientifique et l’histoire des femmes et des hommes qui l’ont faite. •
DÉMARCHE COLLECTIVE
MARLE EN MOUVEMENT« Move-Up! » est le nom de code d’une démarche de changement culturel pour laquelle le site industriel de
Marle est pilote au sein du groupe Bayer. Être au plus près du terrain pour favoriser l’amélioration continue et l’excellence opérationnelle, telle est la vocation de cette démarche participative. •
MALADIE DE LYME
PROTÉGEZ VOTRE CHIEN ET VOUS-MÊMEBayer s’est associé à des vétérinaires, des médecins généralistes et des pharmaciens pour lancer, en juin 2018, Action4Lyme, la campagne nationale de sensibilisation et de dépistage de la maladie de Lyme, transmise par les tiques.
Le dispositif propose une carte interactive qui identifie les régions à risque. Elle est renseignée avec l’aide des propriétaires. Ils peuvent s’adresser à un réseau de vétérinaires référents afin de déterminer si la tique retrouvée sur leur animal est porteuse de la maladie. •
POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR WWW.ACTION4LYME.FR
L’OMS préconise une approche « One Health » – « Un monde, une santé » :WWW.WHO.INT/FEATURES/QA/ONE-HEALTH/FR/
COMMUNICATION
DE L’ESPOIR POUR LES MALADESLes entreprises du médicament (Leem), dont Bayer fait partie, ont voulu donner aux patients un message d’espoir avec, en 2017, une première campagne grand public (SansRépit) qui témoigne de leur engagement dans la lutte contre la maladie.
Dans le prolongement de cette campagne, un nouveau spot a été diffusé début juin sur Internet. Le film adopte le point de vue du patient et présente un univers éclairci, passant de « La nuit de la maladie » à « L’aube de la guérison ». Message clé : « La maladie ne dort jamais. Nous non plus. #lueurdEspoir ». •
VALEURS
L’ÉTHIQUE EN PARTAGEBayer France a conduit avec le laboratoire d’anthropologie de l’Institut Catholique de Lille une expérience interne autour de l’éthique de Bayer. Pas de discours mais une mise en situation concrète et ludique pour analyser les comportements des salariés volontaires le plus objectivement possible. Cet atelier interactif a fait ressortir un sens réel de la coopération et un haut niveau de transparence. •
FORMATION
NAISSANCE D’UN NOUVEAU MÉTIER : DATA SCIENTISTLa data devient essentielle pour les activités de Bayer et notamment pour l’univers de la santé, nécessitant la naissance d’un nouveau métier : le data scientist ou expert en sciences des données.
Bayer accompagne cette évolution et participe, avec Polytech’Lille, au lancement à la rentrée 2018 au sein de l’université de Lille du nouveau master « Data science pour la santé » à la faculté d’ingénierie et du management de la santé (ILIS – Institut Lillois d’Ingénierie de la Santé). Bayer s’impliquera notamment dans la sélection des étudiants, la conception de certains modules de formation, la participation aux cours et séminaires et l’accueil possible des stagiaires et des thésards. •
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201908 09
-
STOCKAGE DES GRAINS
LE SAVIEZ-VOUS ?Le gaspillage alimentaire n’est pas que dans l’assiette. Selon les différentes régions du globe, entre 5 et 10 % des tonnes de grains produits seraient perdues en raison d’un mauvais stockage. Des mesures de protection adéquates, notamment contre les insectes et les rongeurs, pourraient nourrir au niveau planétaire plusieurs centaines de millions de personnes. Bayer propose une gamme spécifique de solutions dédiées à la protection des denrées. •
Source : FAO Gustavsson 2011.
PRÉVENTION DE LA RÉTINOPATHIE
« DANS L’ŒIL DU DIABÈTE », UNE CAMPAGNE REMARQUÉE« Dans l’œil du diabète », la première campagne télé de la Division Pharmaceuticals de Bayer, lancée au printemps, n’est pas passée inaperçue. Le 9 avril, celle-ci recevait le prix Empreintes Bronze (1) dans la catégorie campagne multicanale. 60 % des téléspectateurs, qui sont en même temps patients diabétiques, ont apprécié cette initiative, selon l’enquête Ipsos réalisée pour Bayer.Le public s’est montré sensible à l’initiative d’un groupe pharmaceutique en faveur d’une meilleure prévention d’une complication sérieuse du diabète, la rétinopathie diabétique. Il a reconnu la pertinence, le ton décalé et humoristique du film Le piège, qui avait pour objectif d’informer les patients diabétiques et leur conseiller de se faire dépister précocement grâce à un fond d’œil. Une deuxième vague de la campagne télé a démarré dès novembre 2018.L’enquête ayant révélé l’importance des aidants pour les patients diabétiques, Bayer prépare une communication spécifique envers ce public. •
(1) Le prix Empreintes récompense les campagnes de l’ensemble des acteurs de la santé.
POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR WWW.DANSLOEILDUDIABETE.COM
ENVIRONNEMENT
ÉCONOMIE DE CO2 GRÂCE À LA COGÉNÉRATIONLe site industriel Bayer de Villefranche-Limas, site de formulation et conditionnement de produits de protection des plantes, est doté depuis 2017 d’une unité de cogénération (1) qui devrait permettre de réduire chaque année les émissions de CO2 de près de 1 000 tonnes. •
(1) Unité qui permet de produire simultanément de l’électricité et de la chaleur.
APPEL À PROJETS
SOUTENIR LES IDÉES DES AGRICULTEURS
Qui est mieux placé que les agriculteurs pour imaginer comment améliorer leur quotidien ? C’est l’esprit de l’appel à projets Better Idea lancé chaque année auprès des agriculteurs. Les lauréats reçoivent une dotation de 5 000 euros
et un accompagnement pour réaliser leur projet.
Pour la saison 3, Bayer s’est associé à l’association #CoFarming, qui favorise l’économie collaborative. •
POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR BETTERIDEA.BAYER.FR
12 18 20/// /// ///CONTRACEPTION : bien s’informer, c’est bien choisir !
GÉNOME : progrès et responsabilité
LE POINT DE VUE DE…Nicolas Bouzou
LA REVUE BAYER FRANCE #210
s’ouvrir
-
Depuis les années 60, les femmes ont
gagné une véritable liberté – celle de choisir
de concevoir un enfant quand et si elles le
souhaitent. Ces dernières années, le choix
des moyens de contraception s’est élargi,
permettant de répondre à l’évolution des
besoins des femmes et à leur mode de vie.
Mais à la condition que ce choix soit pleine-
ment éclairé et en phase avec les besoins
de chacune. À la clé : un véritable enjeu de
santé publique ancré au cœur de la singu-
larité de chaque femme.
PROGRÈS POUR LES FEMMES ET LA SOCIÉTÉ
Condition d’une vie sexuelle
et/ou maternelle épanouie,
la contraception représente
un progrès pour les femmes,
mais également pour les couples, les hommes
et la société dans son ensemble. Pilules de la 1re
à la 4e génération, dispositifs intra-utérins (ou
DIU), implants, patchs, anneaux… les méthodes
n’ont cessé d’évoluer et de se développer pour
toujours mieux répondre aux nouveaux besoins
en termes d’efficacité, de confort, d’adaptation
aux évolutions des modes de vie, à la situation
affective et médicale, etc.
Grâce à cette offre diversifiée, la France compte
ainsi une couverture contraceptive plus impor-
tante que ses voisins européens : plus de 97 %
des femmes entre 18 et 44 ans utilisent un
moyen de contraception (1).
LE PARADOXE CONTRACEPTIF
Pourtant, de forts
contrastes demeurent.
En effet, à l’heure actuelle, si l’offre est bien
diversifiée, un schéma contraceptif persiste, mal-
gré quelques évolutions : l’usage du préservatif
à l’entrée dans la sexualité, la pilule avec la vie
en couple et le DIU après la première grossesse.
Mais ce schéma contraceptif est-il encore
adapté aux femmes d’aujourd’hui ? Les modes
et rythmes de vie évoluent, l’âge de l’arrivée du
premier enfant recule, les craintes liées aux effets
des hormones sur la santé donnent lieu à des
discussions… Cette question est loin d’être sans
conséquence, car malgré cette couverture
contraceptive importante, près de 220 000 inter-
ruptions volontaires de grossesse (IVG) sont
pratiquées chaque année (2) en France.
DES SOLUTIONS PLURIELLES
Ainsi, pour accompa-
gner les femmes dans
cette liberté de choix et pour répondre à cet
enjeu majeur de santé publique, Bayer souhaite
faire connaître les solutions plurielles qui peuvent
s’adapter à chacune. Actrice de la santé des
femmes depuis plus de 90 ans, l’entreprise met
à leur service son expertise scientifique pour
concevoir des solutions comme la contraception
orale (pilules) ou de longue durée (systèmes
intra-utérins).
Les contraceptifs actuellement sur le marché
ont fait la preuve de leur efficacité. Toutefois,
comme le rappellent les recommandations de
l’HAS (Haute Autorité de Santé) de 2017 (3),
l’efficacité de ces méthodes n’est pas le seul
élément à prendre en compte pour assu-
rer une bonne protection. Certains facteurs
peuvent impacter l’adhésion des femmes à la
contraception proposée et rendre difficiles l’ob-
servance ou la bonne utilisation de la méthode.
Premier laboratoire à concevoir des solutions hormonales, Bayer a été l’un des pionniers de la pilule dès 1961. Depuis, nous n’avons cessé d’enrichir notre expertise R&D pour répondre aux nouveaux besoins.”/// Jost Reinhard,
Directeur de la Division Pharmaceuticals de Bayer France
LA REVUE BAYER FRANCE #212
Contraception : bien s’informer, c’est bien choisir !
ENGAGÉS AUPRÈS DES
PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Pour accompagner les professionnels de santé dans
l’instauration d’un dialogue ouvert avec leurs patientes,
Bayer partage et échange avec eux sa connaissance
des attentes et usages des femmes en termes de médias et moyens de communication.
Parallèlement, Bayer accompagne des
programmes d’éducation des plus jeunes par les
professionnels de santé. Ainsi, ses équipes ont
soutenu des actions de prévention en Île-de-France mises en place par le Fonds
pour la santé des femmes.
POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR
WWW.FSF-CNGOF.COM
(1) Ined – proportion parmi les femmes n’étant ni stériles, ni enceintes, ayant des rapports sexuels et ne cherchant pas à concevoir en France métropolitaine.
(2) DREES – « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », Études & Résultats n° 1091, septembre 2018.
(3) HAS – Méthodes contraceptives : focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles, mars 2013, dernière modification en novembre 2017.
S’OUVRIR /// GRAND ANGLE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201912 13
-
Un enjeu de santé publique
UN SCHÉMA CONTRACEPTIF QUI ÉVOLUE LENTEMENT
UN BESOIND’INFORMATION
LA PILULE, 1er MOYEN DE CONTRACEPTION UTILISÉ PAR LES FEMMES
L’OMS différencie ainsi l’efficacité théorique
des contraceptifs et leur efficacité réelle (4).
Un point essentiel émerge donc : il n’existe
pas de bonne ou de mauvaise solution. Il ne
devrait y avoir, en revanche, que des solutions
médicalement adaptées, et en accord avec les
besoins de chacune. En effet, pour Carole Maître,
Responsable Médicale Santé de la femme, « une
méthode ne peut être bien suivie que si elle est
bien comprise ».
MIEUX COMPRENDRE LES ATTENTES…
Pour approfondir ce
point, les équipes
Bayer ont a ins i
souhaité affiner leur connaissance des attentes
des femmes dans le cadre de l’étude Tanco
(Thinking About Needs in Contraception) Des
perceptions aux non-dits : connaissons-nous
suffisamment les attentes de nos patientes ?,
menée en 2017 avec Ipsos. Interrogeant
conjointement des femmes et des gynécolo-
gues, celle-ci a permis de dégager différents
enseignements majeurs.
Les femmes attendent ainsi en priorité de leur
contraception qu’elle soit efficace – c’est-à-dire
fiable – et qu’elle soit en phase avec leur mode
de vie.
Il est à noter que « leur demande n’est pas tant
l’absence d’hormone, mais une contraception
efficace avec le moins d’hormones possibles »,
souligne Carole Maître.
… ET MIEUX INFORMER
Au-delà de ces enseigne-
ments, cet te étude
démontre également que les femmes ont besoin,
plus que jamais, d’avoir accès à une information
fiable. Certaines méconnaissances persistent.
61 % des femmes expriment leur souhait d’en
apprendre davantage sur les différents modes de
contraception, en vue d’un éventuel changement.
Pour les accompagner, les gynécologues sont
leurs interlocuteurs privilégiés, représentant leur
source d’information prioritaire et de confiance
en matière de contraception (voir les chiffres « Un
enjeu de santé publique » en page de gauche).
Les gynécologues ne sont pas la seule
source d’information sur la contraception. Les
femmes s’informent également via Internet et
leur entourage – et il leur est parfois difficile
de s’y retrouver. « Ainsi, pour leur offrir la pos-
sibilité de faire le meilleur choix pour elles, il
nous apparaît essentiel de leur apporter une
information de qualité. Celle qui éclairera leur
décision et leur permettra d’avoir un esprit cri-
tique vis-à-vis des messages diffusés par les
différents canaux et médias », explique Clara
Drouhard, Responsable chez Bayer du Déve-
loppement des politiques de santé en régions.
47 % des 15-30 ans recherchent des informations santé sur les forums de discussion
sources : étude tanco – thinking about needs in contraception – ipsos pour bayer – 2017.inpes, « quelle utilisation d’internet dans la recherche d’informations santé ? », juin 2015.
55 % font confiance à leur entourage
52 % font confiance à Internet comme source d’information sur la contraception
INNOVERPOUR DONNER PLUS DE CHOIX AUX FEMMES
La contraception de longue durée d’action fait partie des axes prioritaires de recherche pour Bayer. « Elle fait en effet partie des moyens les plus efficaces, selon l’OMS (4), car elle ne dépend pas de l’observance de l’individu et elle répond au besoin des femmes d’avoir des solutions contraceptives en ligne avec leurs modes de vie actuels, comme le démontre l’étude Tanco », rappelle Carole Maître, Responsable Médicale Santé de la femme. Ces solutions, après une information éclairée sur les bénéfices et les risques de la méthode choisie, s’adaptent aux différents besoins des femmes.
Nombre de femmes sous pilule en recul2010 : 45 % 2013 : 36,5 %
Les autres méthodesStérilets (hormonaux ou au cuivre) : + 6,9 pts Préservatifs : + 4,7 ptsImplants : + 1,9 pt
source : santé publique france, baromètre santé 2016.
DE NOMBREUSES GROSSESSES NON DÉSIRÉES
1/3 DES GROSSESSES SONT NON PRÉVUES ET ABOUTISSENT 6 FOIS SUR 10 À UNE IVG
220 000 IVG par an – chiffre stable depuis 10 ans
sources : ined, enquête fécond. la contraception en france : nouveau contexte, nouvelles pratiques ? », populations & société n° 492, septembre 2012.
drees, « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », études & résultats n° 1091, septembre 2018.
95 % des femmes accordent une grande confiance à leur gynécologue, considéré comme la 1re source d’information
source : étude tanco – thinking about needs in contraception – ipsos pour bayer – 2017.
1 OBJECTIFNATIONAL :
réduire de
1/3 les grossesses
non prévuesd’ici 2030
(4) OMS (Organisation Mondiale de la Santé), École de santé publique Bloomberg, Agence des États-Unis pour le développement international. Planification familiale. Un manuel à l’intention des prestataires de services du monde entier. Genève : OMS ; 2011.
S’OUVRIR /// GRAND ANGLE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201914 15
-
PARTENAIRE DU TERRAIN
Pour relayer l’informa-
tion vers les femmes
sur l’ensemble du territoire, Bayer s’est alors
engagé dans une stratégie de partenariats en
régions. Et ce, en ciblant trois zones priori-
taires : les Hauts-de-France, l’Île-de-France et
le Sud, c’est-à-dire les régions connaissant le
plus fort taux d’IVG (5).
En plus du partenariat tissé avec l’Association
française de contraception (voir la brève en
page de droite), Bayer soutient certaines ac-
tions du CRIPS (6) Île-de-France, très intégré au
niveau des politiques locales de prévention et
disposant d’un très fort savoir-faire en termes
de communication à destination des plus
jeunes. « Nos approches sont très complémen-
taires, explique Clara Drouhard. Ils dialoguent
énormément en face-à-face avec les jeunes
tandis que nous pouvons apporter notre expé-
rience scientifique et digitale. Un réel partage
d’expérience peut s’opérer » (voir l’interview de
Jean-Baptiste Lusignan en page de droite).
Dans ce cadre, Bayer a soutenu des actions
sur la contraception ayant eu lieu au sein des
bus de la prévention du CRIPS qui ont sillonné
l’Île-de-France durant tout l’été. Point particu-
lier ? Ce sont les jeunes ambassadeurs eux-
mêmes qui transmettent l’information afin de
créer un lien privilégié avec les jeunes popu-
lations visées. Parallèlement, Bayer a soutenu
des ateliers organisés par le CRIPS à destina-
tion des parents pour aider à lever leurs éven-
tuels tabous sur le sujet.
COMMUNICATION INTERNET CIBLÉE
Autre axe d’ac-
tion pour com-
muniquer des informations fiables à toutes les
femmes dans leur diversité : Internet. Les
équipes Bayer se sont, en effet, intéressées à la
compréhension du comportement des femmes
par rapport aux différents médias digitaux.
« Cette analyse nous permet d’adapter notre
communication en fonction des différentes
étapes de la vie des femmes et de leurs be-
soins. Et surtout, cela nous incite à casser les
codes, car les femmes donnent de moins en
moins de crédit à une parole trop institution-
nelle », explique Anne-Sophie Popa, Respon-
sable du Marketing digital.
UN SITE POUR PARLER CONTRACEPTION
C’est ainsi qu’est
né, cet été, un
tout nouveau site :
« Mon corps ma contraception – Parlons-en li-
brement ! ». Celui-ci donne des informations sur
les solutions contraceptives existantes, dans
une tonalité adaptée aux jeunes.
Ce site offre la possibilité aux femmes de po-
ser leurs questions en direct et totalement
gratuitement à un gynécologue via le service
Parl’oGyn. Bayer a conclu un partenariat avec
Mes Docteurs, site de téléconseil qui rassemble
une communauté en ligne de 420 médecins
dont 26 gynécologues. Quatre options de mise
en relation sont proposées : la question unique,
le tchat, la visio ou l’appel. Depuis sa mise en
Donner des informations sur les solutions contraceptives existantes dans une tonalité adaptée aux jeunes.”
MAIS AUSSI…
En plus de la contraception, Bayer est engagé dans la santé des femmes grâce à ses programmes de recherche axés sur deux maladies très invalidantes pour des millions de personnes : l’endométriose et la ménorragie (règles très abondantes) liée au fibrome utérin. L’objectif ? Développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour permettre aux femmes de trouver le traitement qui leur convient.
UNE APPROCHE ORIGINALEPOUR SENSIBILISER LES ÉTUDIANTS
En partenariat avec l’Association française de contraception (AFC), Bayer a soutenu en mars dernier une action de sensibilisation au sein de six universités de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À cette occasion, des étudiants ambassadeurs ont informé 2 000 de leurs condisciples. À l’aide d’un quiz permettant de mesurer l’ampleur des idées reçues de leurs camarades, ils ont réussi à ouvrir le dialogue avec eux sur les différentes options de contraception existantes, afin de favoriser un choix parfaitement éclairé.
INTERVIEWHORTENSE BAFFET,gynécologue médicale
En consultation, nous sommes souvent confrontés à une certaine désinformation de nos patientes. La plus prégnante est certainement celle sur la dangerosité des hormones. À mon sens, cela met en exergue le fait que, étant donné qu’il ne s’agit pas ici de soigner une maladie, elles ne perçoivent pas la pilule comme un médicament, avec ses règles de prescription et ses contre-indications propres. Dans notre face-à-face avec elles, tout l’enjeu est alors de faire la pédagogie de la balance bénéfice-risque inhérente à tout traitement médicamenteux.
Cela ne demande pas d’outils supplémentaires, mais du temps et de l’écoute. En effet, je le vois tous les jours : si je prends le temps de dialoguer avec mes patientes en tenant compte de leurs craintes et de leurs questionnements, elles adhèrent plus facilement à leur projet contraceptif.Mais le temps est précisément ce qui nous manque bien souvent en consultation. Les sites d’information – notamment à destination des plus jeunes – sont donc essentiels pour nous aider à relayer en parallèle les bons messages et à répondre aux appréhensions.
INTERVIEWJEAN-BAPTISTE LUSIGNAN,Responsable du pôle Santé jeunesse et Publics prioritaires au CRIPS (6) Île-de-France
Nous avons l’habitude de travailler avec des associations ou acteurs de santé publique. Coopérer avec un partenaire privé comme Bayer nous permet d’aborder l’information sur la contraception sous un autre angle, de manière plus « punchy », ouverte et décomplexée. Traditionnellement, nous nous adressons en priorité aux mineurs – en premier lieu les 14-16 ans – en milieu scolaire. Grâce à ce partenariat avec Bayer, nous avons la possibilité de nous adresser à d’autres femmes. Lors de nos actions conjointes, comme le Bus Information Prévention, nous avons ainsi rencontré des étudiantes ou des jeunes adultes. L’approche et les messages sont alors différents. Elles utilisent, en effet, déjà un moyen de contraception mais elles ne connaissent pas forcément toutes les solutions à leur disposition. C’est là le véritable enjeu : ouvrir l’éventail de toutes les possibilités, y compris pour les méthodes les moins connues, pour permettre à toutes – et tous – de vivre sans peur la contraception.
ligne, le site comptabilise plus de 2 200 vi-
sites et 98 % des femmes utilisant le service
Parl’oGyn via le site ont moins de 40 ans.
TOUCHER LES COMMUNAUTÉS DIGITALES
Pour amplifier les
messages sur la
contraception et
s’adresser à toutes les femmes, Bayer a décidé
également de s’allier à différentes communau-
tés Web de référence telles que Melty, leader
de la communication à destination des millen-
nials – ou génération Y –, c’est-à-dire les per-
sonnes nées entre 1980 et l’an 2000. Leur
page Facebook « Pensées de filles » compte
pas moins de 6,5 millions d’abonnées.
Parallèlement, Bayer est partenaire de sites
comme MadmoiZelle, dont le public est très
engagé sur la question des droits des femmes,
ou encore Shoko, qui explore actualités, ten-
dances et inspirations.
INNOVER SANS CESSE
Enfin, qui de mieux pla-
cé que les jeunes eux-
mêmes pour apporter un souffle et un regard
neufs sur la manière d’accompagner les femmes
dans leur parcours contraceptif ? Bayer a ainsi
soumis, dans le cadre de « Health Innovation
Booster Camp », organisé par le parc Eurasanté
de Lille, le sujet « Comment améliorer le par-
cours patient avant, pendant et après la pose
d’un DIU – dispositif intra-utérin ? ». Pour y ré-
pondre, 120 étudiants de tous horizons y ont
mobilisé toute leur créativité durant 48 heures
au cours du mois de novembre 2018.
(5) DREES, « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », Études & Résultats n° 1091, septembre 2018.
(6) CRIPS : Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes.
S’OUVRIR /// GRAND ANGLE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201916 17
-
Génome : progrès et responsabilité
LA THÉRAPIE GÉNIQUE
La thérapie génique consiste à intervenir sur
les gènes des êtres humains pour soigner les
maladies génétiques, le plus souvent mono-
géniques. Celle-ci a fait des progrès énormes,
ces dernières années, notamment avec la
méthode CRISPR/Cas9 qui permet d’intervenir
de manière ciblée, comme s’il s’agissait d’une
intervention chirurgicale de précision, à moindre
coût. En 2017, le Californien Brian Madeux a ainsi
reçu un gène corrigeant la maladie de Hunter,
une maladie héréditaire rare. En cas de succès,
ce traitement sera un grand pas vers l’application
médicale de la technologie de correction de
séquence génomique.
Les potentiels de la thérapie génique sont
très vastes et doivent être abordés avec
responsabilité et éthique. Un sommet
international sur la correction du génome humain,
rassemblant les scientifiques qui travaillent
sur cette question, a par exemple établi une
ligne rouge à ne pas franchir sur les lignées
germinales (cellules reproductrices de l’homme).
Les scientifiques avaient conclu leurs travaux
en appelant à un moratoire des modifications
génétiques des gamètes et des embryons.
À ce jour, 40 pays, dont la France, ont promulgué
des lois restreignant ou interdisant la modification
des lignées germinales.
EN SAVOIR PLUS SUR WWW.MIEUXVIVRECESTPOSSIBLE.BAYER.FR
L.FR.COM.05.2018.4859
Depuis les premières expériences de transfert de gènes dans les années 70, les techniques d’intervention sur le génome ont fait des progrès extraordinaires. Cela ouvre des perspectives très intéressantes, notamment pour le traitement des maladies, mais cela pose aussi des questions éthiques : jusqu’où aller ?
LA MODIFICATION DU GÉNOME CHEZ LES PLANTES ET LES ANIMAUX
Concernant les plantes, les OGM permettent par
exemple de rendre les cultures résistantes aux influences
environnementales et aux nuisibles, et contribuent ainsi à
répondre à la demande en denrées alimentaires, en aliments
pour animaux, en fibres et en carburant. Des OGM peuvent
être créés pour tolérer un produit de protection des plantes,
protégeant par exemple les cultures contre les mauvaises
herbes. Un apport spécifique pour la santé peut également
être recherché. Prenons l’exemple du riz, aliment de base
de certaines régions du monde. Une université suisse a
développé un OGM appelé le « riz doré ». Pour pallier les
carences en vitamine A des populations d’Afrique et d’Asie
du Sud-Est dépendantes de cette céréale, des modifications
génétiques ont permis de créer des variétés de riz contenant
du bêtacarotène, un précurseur de la vitamine A. Les OGM
complètent donc la sélection variétale traditionnelle qui
consiste à croiser deux plantes choisies pour leurs caractères
intéressants et complémentaires, afin de les réunir dans une
seule plante. Cette technologie est une avancée importante
tournée vers l’avenir mais entraîne de nombreuses craintes.
Par application du principe de précaution, la France a interdit
la culture des OGM végétaux sur son territoire. En revanche,
l’Europe (et donc la France) en importe, principalement du soja
OGM pour l’alimentation animale. Un dialogue ouvert avec
toutes les parties prenantes, qui permette d’expliquer cette
technologie et de rassurer le consommateur, serait essentiel.
QU’EST-CE QUE LE GÉNOME ?
Le génome est l’ensemble des gènes d’un organisme. Il est constitué d’ADN et se retrouve dans les chromosomes. Au sein d’une même espèce, celui-ci est quasi identique entre tous ses représentants : deux humains pris au hasard ont une homologie de leur génome de presque 100 %. Entre espèces, il se peut aussi que les génomes soient très proches : le génome des chimpanzés et celui des humains sont identiques à plus de 98 %.
Modifier le génome d’un végétal, d’un animal ou le génome
humain consiste à intervenir sur ses gènes. Un organisme est dit
« génétiquement modifié », et donc appelé « OGM », lorsqu’on y
introduit un gène issu d’une autre espèce, qu’il s’agisse de plantes,
d’animaux, de bactéries ou de virus. Les avancées scientifiques
en matière de méthodes de modification du génome représentent
un progrès majeur dans les sciences de la vie. Par exemple, pour
l’accélération de la recherche et développement, notamment sur
les médicaments et le traitement des maladies génétiques chez les
humains et animaux, ainsi que la possible production de variétés
végétales nouvelles ou le développement d’outils biologiques
novateurs de lutte contre les parasites et les maladies.
Si les potentiels de ces modifications sont multiples pour la société,
tant au niveau socioéconomique qu’environnemental, elles divisent
aussi l’opinion publique, remettent en question le cadre législatif
actuel et suscitent des discussions politiques.
Pour Bayer, la modification du génome ouvre des champs très
intéressants pour les avancées scientifiques et le traitement des
maladies, mais elle présente aussi des risques, qui doivent être
compris et gérés. La clé de l’approche sur ces nouvelles techniques,
qui permettent de faire progresser la science pour le bénéfice de
tous, repose sur la responsabilité. Celle-ci se traduit par :
le respect de toutes les contraintes réglementaires ;
l’appui du moratoire proposé par les scientifiques en 2015 et
donc le refus d’altérer la lignée germinale humaine ;
la contribution au développement d’un cadre réglementaire clair ;
la modification du génome de manière précise, efficace,
responsable, notamment en recourant à des méthodes ciblées
de ciseaux génétiques ;
l’appel à un débat de société pour trouver un cadre
réglementaire favorable à l’innovation pour la modification du
génome en santé humaine.
En Europe, Bayer prend en considération les attentes de la
société et n’envisage pas de développer et de commercialiser
des plantes OGM tant que cette technologie ne sera pas
acceptée par celle-ci.
1. Les « ciseaux » sont constitués d’un brin d’ARN (de l’ADN à une seule branche) contenant une séquence (CRISPR) qui va venir se fixer sur l’ADN à un endroit précis.
2. Une enzyme (Cas9) va ensuite découper l’ADN.
ADN
3. Le système permet alors d’inactiver un gène, de le remplacer ou de modifier son expression.
Source : CNRS.ADN étranger Réparation
UNE TECHNIQUE QUI DÉCOUPE L’ADN POUR MIEUX LE RÉPARER
S’OUVRIR /// ÇA FAIT DÉBAT
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201918 19
-
contribuer
Le point de vue de…
Nicolas Bouzou
L’enjeu majeur du XXIe siècle consiste
à faire face à une demande alimen-
taire toujours plus importante, dans
un contexte d’accès restreint aux
ressources et de changements clima-
tiques. Face à ce défi, il faut repenser
les modes de production.
Une concentration controversée de la filièreImpératif de rentabilité, recherche de parts
de marché supplémentaires, sécurisa-
tion des débouchés… depuis le milieu
du XXe siècle, toute la filière agricole se
concentre. Cette mouvance est souvent
perçue par les ONG et le grand public
comme excessive et préjudiciable à l’inté-
rêt commun. Elle réduirait les dynamiques
concurrentielles, élevant les prix et freinant
le rythme des innovations.
S’unir pour continuer d’innoverPourtant, cette consolidation est essen-
tielle, car elle s’inscrit dans un contexte
hautement capitalistique et technolo-
gique. En effet, développer des produits
plus écologiques, performants et sécu-
risés nécessite des efforts de recherche
intenses et des investissements colossaux.
Confrontée à une réglementation plus exi-
geante et restrictive, la R&D agrochimique
s’est complexifiée et ses coûts ont sen-
siblement augmenté. Pour renforcer
leur puissance d’innovation, les acteurs
agricoles doivent s’unir afin de disposer
de capacités financières suffisantes. Ce
rapprochement des acteurs de la filière s’est accéléré avec l’émergence
des révolutions technologiques. Ces nouvelles technologies ouvrent des
perspectives agronomiques, environnementales, économiques et socié-
tales mais qui ne peuvent être envisagées qu’au prix de programmes de
R&D aussi ambitieux qu’onéreux.
Bayer et Monsanto : un rachat essentielLe rachat de Monsanto par Bayer
pour constituer un leader mondial des
semences et de la protection des plantes
soulève des inquiétudes. Selon moi, ce
rachat est nécessaire car le développe-
ment de modèles agricoles plus écolo-
giques et performants requiert des inno-
vations technologiques de pointe, dont
le développement industriel est très coû-
teux. Les investissements requis dans
le secteur des semences sont colos-
saux, renchéris par le durcissement de
la réglementation et la rapide évolution
des technologies. L’union de Bayer et
Monsanto est également justifiée pour
conforter la place des acteurs européens
à l’échelle mondiale. Sans ce type de
rapprochement, les acteurs européens
deviendraient des sous-traitants des
entreprises asiatiques et américaines.
Une coopération qui favorise la dynamique de l’innovationLe numérique rebat les cartes de la
concurrence. À tout moment, les grands
acteurs peuvent être déstabilisés par des
petites entreprises innovantes et de nou-
veaux acteurs. L’innovation est devenue
une obligation, même pour les leaders.
La seule solution, c’est de coopérer avec
tout l’écosystème dans une démarche
d’innovation ouverte. C’est cette coopé-
ration entre des grands groupes inter-
nationaux comme Bayer, doté de moyens financiers importants, et
des PME, des startups, des organismes de recherche publics, qui
peut favoriser une dynamique concurrentielle positive et permettre de
répondre aux grands défis de l’agriculture moderne.
“La concentration de la filière agricole
est porteuse de nouvelles opportunités
et source d’innovations.”
Économiste et essayiste français, Directeur du cabinet de conseil Asterès et cofondateur du Cercle de Belém
22 24 27 30 32/// /// /// /// ///BETTER LIFE EN ACTION
L’INNOVATION FACE À LA MALADIE du dragon jaune
MALADIES CARDIOVASCULAIRES : du nouveau pour les patients
COMMENT BEROCCASPORT®
s’engage auprès des sportifs
ONCOLOGIE : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients
S’OUVRIR /// TRIBUNE
LA REVUE BAYER FRANCE #220
-
BETTER LIFE EN ACTION
/// MAI 2018
Mauvaises herbes : une seule solution, innoverFace à la résistance des mauvaises herbes (adventices)
aux produits herbicides, pas de solution, si ce n’est l’innovation et la combinaison de l’agronomie et
de la chimie. C’est le constat qui a émergé à Marne- la-Vallée le 31 mai dernier lors de la journée Herb’Innov.
Bayer promeut la coconstruction de solutions avec les agriculteurs. Plus de 220 d’entre eux ont pu
échanger autour de leurs pratiques innovantes avec des experts. Pour mieux coller aux problématiques locales,
Bayer propose cinq plates-formes d’essais dans les principales régions de production de l’Hexagone. •
/// AVRIL 2018
Engagement auprès des hémophiles
Chaque 17 avril, Bayer se mobilise à l’occasion de la journée mondiale de l’hémophilie.
Le Groupe a réaffirmé son engagement, en 2018, en présentant ses trois applications à destination des malades, de leur entourage
et des professionnels de santé. Celles-ci permettent notamment aux patients de visualiser des exercices et d’assurer le suivi de leur maladie en les rendant
pleinement acteurs de leur traitement. •
/// AVRIL 2018
Hackathon Lowpital : des patients connectés et soulagésUne appli pour faciliter l’accès à la culture dans les hôpitaux, la réalité virtuelle au secours des patients en rééducation, les nouvelles technologies permettent d’améliorer le quotidien des patients. Bayer a noué un partenariat avec la jeune société Lowpital et a participé à son hackathon, du 6 au 8 avril, pour faire émerger des solutions innovantes au service des patients dont certaines pourraient être développées dans les années futures. •
/// JUILLET 2018
Cap sur la viticulture durable !400 acteurs des filières viticoles ont pudécouvrir, lors des journées Sens de la Vigne, toutes les solutions développées par Bayerau service de la viticulture durable. Bayer consacre d’importants moyens à la R&D et propose désormais une palette de produits etservices pour accompagner le viticulteur dansla protection de ses vignes contre les maladiescomme le mildiou et l’oïdium. Cela va des produits de biocontrôle (solutions naturelles complémentaires des produits de synthèse) aux outils numériques d’aide à la décision (Digital Farming) qui permettent, par exemple, de déterminer la juste dose de traitement.Pour accompagner une viticulture de plus en plus précise et durable. •
/// OCTOBRE 2018
De la douceur pour les bébésQui a changé un jour un bébé
sait pertinemment combien les rougeurs sont difficiles à éviter. Il est néanmoins possible de les limiter en
nettoyant bien ses fesses, avec les produits les plus naturels possibles.
BepanthenLiniment® (cosmétique), à base d’huile d’olive et d’eau de chaux,
nettoie et nourrit la peau et laisse un léger film hydrolipidique protecteur. •
/// OCTOBRE 2018
EuphytoseNuit® aide à passer sereinement à l’heure d’hiverLe passage à l’heure d’hiver est sans conséquence pour la plupart des dormeurs, mais pas pour ceux qui ont le sommeil fragile : chaque changement peut aggraver les troubles du sommeil. EuphytoseNuit®, le dernier né de la gamme Euphytose®, est une solution qui peut aider dans cette période. Ce complément alimentaire est composé de mélatonine (1) (une substance naturellement présente dans l’organisme) pour un endormissement plus rapide, et de passiflore (2) pour un sommeil réparateur sans créer de dépendance ni d’accoutumance. •
(1) Mélatonine : contribue à réduire le temps d’endormissement. (2) Passiflore : contribue à maintenir un sommeil de qualité.
Agir pour une vie meilleure est une promesse que Bayer incarne au quotidien. Quelques exemples d’initiatives et solutions Bayer France.
CONTRIBUER /// BETTER LIFE EN ACTION
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201922 23
-
UNE MALADIE GLOBE-TROTTER
Alors que de pre-
miers cas ont été
détectés dans la péninsule arabique, l’inquié-
tude commence à monter chez les producteurs
d’agrumes français et de l’ensemble du bassin
méditerranéen. En cause ? La maladie du dra-
gon jaune, apparue en Asie au début du
XXe siècle. Depuis, elle n’a cessé de progresser.
S’installant d’abord en Afrique du Sud, elle se
propage ensuite au continent américain, pour
atteindre la Floride en 2005, contaminant en
moins de 15 ans 100 % des vergers de cet état,
champion de la production d’oranges aux
États-Unis. Le Texas est désormais touché ainsi
que l’ensemble des Caraïbes – dont la
Guadeloupe depuis 2013.
Le coupable ? Le psylle, minuscule insecte,
vecteur d’une bactérie, le Liberibacter candi-
datus. Celle-ci provoque le jaunissement des
feuilles, puis la déformation des fruits, avant
de faire mourir les arbres à petit feu, du fait
du rétrécissement de leur système vasculaire.
QUELLE RÉPONSE APPORTER ?
Dans ce cas, les produits
phytosanitaires actuels
se révèlent peu effi-
caces. Parallèlement, la possibilité de mettre au
point des antibiotiques contre cette bactérie n’est
pas à privilégier afin de ne pas créer de résis-
tance, ni d’interférence avec des solutions pour
la santé humaine. Quels traitements curatifs ou
préventifs sont-ils alors envisageables ? Des
recherches sont en cours pour créer de nouvelles
variétés d’agrumes tolérantes. Une solution de
type OGM est par exemple explorée au Texas,
tandis qu’une variété hybride avec un système
vasculaire hypertrophié est à l’étude en
Guadeloupe. Mais la durée des recherches
répond difficilement à l’urgence de la situation.
COMBINER LES APPROCHES
La CRDF (Citrus
Research and
Development Foundation), installée en Floride, a
décidé d’accélérer la recherche, soutenue par
les deux principaux acheteurs d’agrumes de cet
état : Coca-Cola et PepsiCo. Pour les accom-
pagner, ils font appel en 2015 à un acteur expert
de la protection des plantes : Bayer.
Le défi est majeur pour le Groupe. Conscient
des limites des réponses traditionnelles, il fait
le choix de la combinaison de deux approches.
L’une curative, avec une solution de biocontrôle,
pilotée par les équipes américaines de West
Sacramento. Les chercheurs testent des librai-
ries (collections) de souches bactériennes, essen-
tiellement issues du sol, pour identifier celles qui
pourraient être en mesure de tuer la bactérie
responsable du dragon jaune. L’autre préventive,
avec des recherches sur un vaccin, menées par
les équipes françaises de Lyon, qui travaillent à
identifier les molécules chimiques capables de sti-
muler le système immunitaire des orangers, pour
faire que la plante se défende elle-même contre le
pathogène (voir interview page suivante).
Les équipes Bayer misent également sur un
autre aspect pour apporter une réponse efficace
au problème : les innovations conçues devront
impérativement s’adapter aux spécificités et aux
usages des agriculteurs concernés. À ce titre,
un aspect essentiel est à prendre en compte
pour le cas de la Floride. Les terrains étant maré-
cageux, le traitement au sol est inenvisageable.
Une injection dans le tronc ou une application
foliaire pourrait, en revanche, convenir.
EN QUELQUES CHIFFRES
LES RAVAGES DU DRAGON JAUNE EN FLORIDE
100 %des vergers atteintsentraînant
- 60 %de la production d’oranges depuis 2005
D’ici 10 anssans solution, cette culture pourrait disparaître de l’état
60 000emplois concernés
2 500dollarsLe prix de la tonne de jus d’oranges concentré a plus que doublé en 12 ans
La maladie bactérienne du dragon jaune menace la production mondiale d’agrumes. Pour l’heure, aucun traitement ne semble efficace. Un défi, pour les chercheurs universitaires et industriels, qui allient leurs forces pour trouver des solutions afin d’endiguer le phénomène.
Des premiers résultats de vaccin très encourageants et positifs.”
L’innovation face à la maladie du dragon jaune
Production de boutures d’oranger au centre de recherche de la Dargoire (CRLD).
CONTRIBUER /// STRATÉGIE BETTER LIFE
JANVIER 2019 25 LA REVUE BAYER FRANCE #224
-
DE NOUVEAUX PROGRÈS
Déterminé à faire
avancer la science au
bénéfice des patients, Bayer continue de mener
des études cliniques importantes. Son objectif :
soutenir l’innovation et apporter des réponses
à des questions médicales pour lesquelles les
besoins de prise en charge ne sont pas satis-
faits.
Bayer est présent chaque année à l’ESC (Eu-
ropean Society of Cardiology), le plus grand
congrès mondial en cardiologie, pour faire
connaître les résultats de ses études.
Les nouvelles données scientifiques présen-
tées devraient permettre aux patients de bé-
néficier dans le futur de nouvelles alternatives
de traitement.
Ces questions médicales constituent en effet
un enjeu de santé publique majeur et un lourd
fardeau, tant pour la qualité de vie des patients
qu’en termes financiers pour la société.
UNE APPROCHE GLOBALE
Les traitements
médicamenteux ne
représentent que l’un des aspects de la prise
en charge des patients atteints de maladies
cardiovasculaires. La prévention, l’information
et l’éducation thérapeutique sont essentielles
pour freiner la progression de ces maladies,
assurer l’efficacité des traitements et protéger
les futures générations. Bien souvent, le
manque d’information des patients se traduit
par une prise en charge tardive de ces mala-
dies aux conséquences graves. C’est pour-
quoi Bayer, en plus de la mise à disposition de
solutions médicamenteuses, s’engage en par-
tenariat avec les professionnels de santé, à
chaque étape du parcours de santé. En pré-
vention, avec des campagnes de sensibilisa-
tion et de dépistage ; au cours du traitement,
avec des solutions pour faciliter l’observance
et le bon usage du médicament ; et après la
prise en charge thérapeutique, pour faciliter la
vie des patients lors de leur retour à domicile.
Cette démarche vertueuse est capitale pour
éviter les risques de récidives, tout en assurant
l’efficience et la pérennité du système national
de santé. « Nous nous inscrivons dans une op-
tique de partenaire de santé », précise An-
ne-Sophie Waterlot, Chargée de communica-
tion patient.
AU-DELÀ DU MÉDICAMENT
Bayer s’est par
exemple associé à la
Société Française Neuro-Vasculaire et l’asso-
ciation d’aide aux patients France AVC pour
lancer « AVC, vite le 15 ! », une campagne d’in-
formation sous forme de clip pour sensibiliser la
population à la reconnaissance des premiers
signes de l’accident vasculaire cérébral (AVC).
Bayer propose aussi aux professionnels
« 4 h 30 chrono », un jeu pédagogique retraçant
la prise en charge d’une victime d’un AVC.
Autre initiative majeure : la plate-forme ALTO
(Agir contre le Thrombus et pour l’Observan-
ce), qui propose aux patients, aux aidants et
aux professionnels de santé une palette d’ou-
tils pédagogiques… L’objectif est clair : favo-
riser l’observance et l’autonomie du patient
en assurant sa bonne compréhension de la
maladie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’ont
été développées les journées « Éducation thé-
rapeutique du patient et anticoagulation » : des
journées nationales d’échanges entre profes-
sionnels de santé pour favoriser le partage
d’expériences et de connaissances.
Bayer innove aussi pour améliorer la qualité
de vie du patient lors de son retour à domicile,
avec des traitements lui permettant de conti-
nuer à vivre normalement en pensant le moins
possible à sa maladie ; et avec des condition-
nements plus simples et plus adaptés pour
faciliter l’observance thérapeutique.
Toutes ces initiatives, et bien d’autres encore,
illustrent bien l’engagement de Bayer pour les
différents aspects de la prise en charge des
maladies cardiovasculaires.
LE SAVIEZ-
VOUS ?
Qu’est-ce qu’une maladie cardiovasculaire ?Les maladies cardiovasculaires sont des pathologies qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles sont dues à une accumulation de graisse sur les parois des artères. Ces dépôts finissent par gêner la circulation du sang qui alimente tous les organes, notamment les organes vitaux comme le cerveau ou le cœur. Le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’excès d’alcool, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle et le diabète sont autant de facteurs qui favorisent le développement de ces pathologies. Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires et de freiner leur progression en adoptant un mode de vie approprié.
LE SAVIEZ-
VOUS ?
Infarctus chez la femme, des symptômes méconnusLes symptômes de l’infarctus ne sont pas les mêmes chez l’homme et chez la femme. Chez les hommes, les douleurs dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire sont les symptômes classiques de l’infarctus. Les femmes, quant à elles, doivent s’alerter si elles ressentent de manière brutale ou intense les symptômes suivants : sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort et nausées. Les femmes ont tendance à négliger ces manifestations, ce qui engendre un retard de diagnostic et une prise en charge thérapeutique plus tardive, réduisant leurs chances de survie.
Source : Fédération Française de Cardiologie.
LES MALADIES ARTÉRIELLES
L’atteinte des artères irriguant le cœur est appelée « maladie coronarienne ». C’est la maladie cardiaque la plus fréquente. En l’absence d’un traitement préventif approprié, les complications chez les patients atteints de cette maladie peuvent entre autres inclure la crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral (AVC).La maladie artérielle périphérique est une maladie courante caractérisée par une diminution du flux sanguin vers les membres inférieurs. L’arrêt de la circulation sanguine au niveau des jambes peut conduire à la gangrène et à l’amputation. Une étude montre que sur trois ans, 40,4 % des patients atteints d’une maladie artérielle périphérique sont décédés, ont eu un infarctus ou un AVC, ou ont dû être réhospitalisés. C’est 10 % de plus pour les patients atteints de maladie coronarienne (3).
(3) Alberts MJB, D. L et al. Three-year follow-up and event rates in the international Reduction of Atherothrombosis for Continued Health Registry. European heart journal. 2009;30(19):2318-26.
Bayer s’engage à chaque étape du parcours santé !”
CONTRIBUER /// POUR UNE VIE MEILLEURE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 2019 2928
-
Comment BeroccaSPORT® s’engage auprès des sportifs
Depuis son lancement fin 2017, Berocca-
SPORT® multiplie les rencontres avec les
sportifs en s’associant à plusieurs mani-
festations. Stratégique, cette proximité
avec les fans de sport est un moyen ef-
ficace de proposer des produits au plus
près de leurs besoins.
La pratique sportive progresse de manière spec-
taculaire en France, avec un nombre croissant
de personnes exerçant régulièrement une acti-
vité. Cette appétence pour l’exercice physique
est intimement liée au bien-être, à la santé et
à une alimentation saine, des préoccupations
qui sont d’ailleurs au centre du plan de santé
publique Programme National Nutrition Santé.
Le sport est également l’une des composantes
du self-care, une tendance grandissante qui
consiste à prendre en charge sa santé et son
bien-être de manière autonome.
PLUS PRÈS DE NOS CLIENTS POTENTIELS
C’est dans cette mou-vance que le complé-m e n t a l i m e n t a i r e BeroccaSPORT® a vu
le jour en octobre dernier. Positionné sur le mar-
ché de la nutrition sportive, BeroccaSPORT® a
été conçu pour répondre aux besoins de concen-
tration, d’énergie et d’endurance du sportif. Pour
accompagner ce lancement, la marque a noué
des partenariats avec des acteurs clés de la
sphère sportive comme la Fédération Française
d’Athlétisme (FFA). L’intérêt est multiple : gagner
en légitimité dans l’univers du sport, développer
la notoriété de BeroccaSPORT®, mais surtout se
positionner au plus près de ses consommateurs
potentiels, pour concevoir des produits au plus
près de leurs besoins. En effet, qui est mieux
placé que les coureurs pour tester les produits et
donner leur avis ?
S’ASSOCIER AUX PERFORMANCES DES SPORTIFS
À travers son parte-
nariat avec la FFA,
BeroccaSPORT®
s’est associé à trois courses d’exception : le
marathon de Toulouse et les Ekiden de Paris et
Marseille. L’occasion, pour la marque, de béné-
ficier d’une forte visibilité et de proposer aux fans
d’endurance leur inscription gratuite aux deux
Ekiden. Le partenariat avec France Télévisions
lors de la rediffusion des JO d’hiver 2018 a
const i tué une autre occasion d’al l ier
BeroccaSPORT® aux performances des sportifs,
tout en touchant une large audience.
Autre événement d’exception auquel a pu s’as-
socier BeroccaSPORT® : le meeting de Paris
au stade Charléty, le 30 juin 2018, rendez-vous
incontournable des compétitions d’athlétisme.
INFLUENCEURS – AMBASSADEURS
Parce que les
influenceurs sur
les réseaux sociaux sont devenus de réels pres-
cripteurs pour les marques, BeroccaSPORT® a
organisé un week-end 100 % sport avec des
influenceurs sportifs qui ont une forte commu-
nauté sur Instagram. Avec, au programme, un
coaching mental et physique délivré par la triple
médaillée olympique Marie-José Pérec, et un
atelier sur le mental animé par Makis Chamalidis,
grand psychologue sportif. Cette initiative a per-
mis de toucher près de 363 000 personnes via
les posts et stories. Autre exemple de tactique
virale pour associer la marque aux vertus du
sport : le challenge #BatsTonRecord avec
BeroccaSPORT® sur Running Heroes®, la pre-
mière plate-forme de runners en France.
(1) Les vitamines B (sauf B9) et C contribuent au métabolisme énergétique normal, la vitamine B5 contribue à une performance mentale normale, la vitamine B9 et le fer contribuent à réduire la fatigue, le magnésium contribue à une fonction musculaire normale. Le zinc contribue au fonctionnement cognitif normal. Le ginseng aide à maintenir une endurance optimale.
Partenaire de France Télévisions lors de la rediffusion des JO d’hiver 2018.”
LE SAVIEZ
VOUS ?
BeroccaSPORT® est un complément alimentaire dont la formule spécifique répond aux besoins d’énergie, de concentration et d’endurance du sportif (1). Sa formule complète associe 12 vitamines (dont toutes les vitamines B et la vitamine C), 9 minéraux (dont le fer) ainsi que du ginseng en programme de 30 jours.
CONTRIBUER /// POUR UNE VIE MEILLEURE
JANVIER 201930 31 LA REVUE BAYER FRANCE #2
-
AVANCÉE THÉRAPEUTIQUE
Le cancer est
r e s p o n s a b l e
d’un décès sur six dans le monde, soit 8,8 mil-
lions de décès en 2015, selon l’Organisation
Mondiale de la Santé. D’ici 2030, l’incidence
des cancers devrait augmenter de 70 %. Des
avancées considérables ont été réalisées en
cancérologie au cours des dernières années,
avec l’arrivée des thérapies ciblées puis de
l’immunothérapie. S’inscrivant dans le cadre
de la médecine de précision, ces thérapies ci-
blées consistent aujourd’hui à adopter une ap-
proche plus personnalisée des traitements en
fonction des anomalies génomiques respon-
sables du développement du cancer. « L’origi-
nalité de cette approche thérapeutique est de
ne plus avoir une approche par localisation de
la tumeur (poumon, sein, mélanome) mais en
fonction des anomalies moléculaires détec-
tées dans une tumeur quelle que soit la locali-
sation du cancer, précise le Professeur Italia-
no, oncologue à l’Institut Bergonié de
Bordeaux, Unicancer. C’est ce que l’on appelle
l’approche agnostique : les tumeurs sont clas-
sées en fonction de leur profil moléculaire et
non plus de l’organe concerné. Ces thérapies
impliquent de dresser le profil moléculaire de
chaque tumeur afin de choisir la thérapie
ciblant au mieux les anomalies détectées. »
Pour améliorer la prise en charge des
patients atteints de cancer, Bayer déve-
loppe, avec son partenaire américain Loxo
Oncology, notamment, de nouvelles thé-
rapies ciblées reposant sur l’analyse mo-
léculaire de chaque tumeur. Ces solutions
innovantes ouvrent une nouvelle ère dans
la prise en charge des patients avec une
approche thérapeutique plus personnali-
sée, adaptée au patient et tenant compte
des caractéristiques de sa tumeur.
L’approche agnostique implique de dresser le profil moléculaire de chaque tumeur pour choisir la thérapie qui cible au mieux les anomalies détectées.
Oncologie : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients
EN QUELQUES CHIFFRES
PLUS DE 100 TYPES DE CANCERS DIFFÉRENTS (1)
Cancers les plus fréquents :
1,69 million de décès par cancer du poumon
788 000 décès par cancer du foie
774 000 décès par cancer colorectal
Source : OMS 2015.
(1) Au niveau mondial et par an.
LE SAVIEZ- VOUS ?
Un cancer se développe à partir d’une cellule normale altérée par un certain nombre d’anomalies – des mutations – qui ne sont pas réparées par les processus biologiques habituels. La cellule devient anormale et, si elle n’est pas détruite, se multiplie pour former une tumeur.
Source : Fondation contre le cancer.
Une approche personnalisée des traitements en fonction des anomalies génomiques.”
CONTRIBUER /// IMPULSER L’AVENIR
JANVIER 201932 33 LA REVUE BAYER FRANCE #2
-
La responsabilité ne s’arrête pas aux portes de notre entreprise. Notre volonté est de
bâtir pour nos collaborateurs et pour toutes nos parties prenantes des liens exem-
plaires, des liens irréprochables.
s’engagers’engager
De nombreuses ano-malies génomiques des tumeurs ont été
identifiées, comme la fusion de certains gènes susceptible d’entraîner une proliféra-tion cellulaire maligne non contrôlée. Cette anomalie est fréquente dans des cancers extrêmement rares (exemple : cancer des glandes salivaires ou fibrosarcomes infantiles) ou très rare dans des cancers fréquents (can-cer colorectal, cancer du poumon). Bayer, avec son partenaire Loxo Oncology, s’engage dans le développement de nouveaux médi-caments innovants ciblant ce type d’anomalie génomique (fusion de gènes) indépendam-ment de la localisation de la tumeur. Les pa-tients adultes et enfants présentant ce type d’anomalie génomique rare pourraient béné-ficier de ces traitements potentiels.
Des études cliniques ont été menées dans ce domaine et à l’appui des résultats obtenus, Loxo Oncology a obtenu fin novembre 2018 une autorisation de mise sur le marché (AMM) aux États-Unis par la Food and Drug Administration (FDA). Bayer a déposé un dossier auprès de l’European Medicines Agency (EMA), l’AMM pourrait être octroyée courant 2019 en Europe.
MÉDECINE DE PRÉCISION : VERS DES TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES ADAPTÉS À CHAQUE TUMEUR
Les traitements anti-cancéreux ont beaucoup évolué au cours des dernières années. La chimiothérapie agit sur toutes les cellules, saines et cancéreuses, et peut donc générer des effets indésirables.La médecine de précision, avec l’arrivée des thérapies ciblées, vise uniquement une anomalie génomique présente dans la cellule cancéreuse. Ces inhibiteurs permettent de freiner la croissance et la propagation des cellules cancéreuses, tout en limitant les dommages sur les cellules normales. Cette thérapie est prescrite « sur mesure », c’est-à-dire uniquement aux patients porteurs de cette altération génomique et dont on sait qu’ils peuvent être sensibles au traitement.
Source : Fondation contre le cancer.
ANOMALIES DU GÉNOME TUMORAL
UN NOUVEAU PARADIGME : LA MÉDECINE DE PRÉCISION
L’approche person-
nalisée constitue
un nouvel espoir
pour les patients,
comme le souligne le Professeur Italiano : « Il y
a dix ans, le seul traitement pour les mé-
lanomes était une chimiothérapie. Aujourd’hui,
les patients peuvent bénéficier d’autres possi-
bilités comme les thérapies ciblées. La nou-
velle thérapie développée par Bayer et son
partenaire, au regard des résultats obtenus
dans les études cliniques, pourrait être une
nouvelle alternative dans le futur ». Ce change-
ment de paradigme nécessitera une nouvelle
organisation des soins dans la prise en charge
des patients atteints de cancer. En effet, le vrai
challenge, aujourd’hui, c’est d’intégrer dans la
pratique des médecins la génomique tumo-
rale, pour tester puis traiter ces tumeurs. C’est
d’ailleurs l’objectif du plan France médecine
génomique 2025 approuvé par le Gouverne-
ment visant à positionner d’ici dix ans la France
dans le peloton de tête des grands pays enga-
gés dans cette approche.
Thérapies ciblées :
un nouvel espoir pour
les patients.”
La fusion de certains gènes peut entraîner une prolifération cellulaire maligne non contrôlée.
Intégrer la génomique tumorale dans la pratique des médecins
constitue un vrai défi.
36 39 42 44 46/// /// /// /// ///AVEC NQT :favoriser l’ascenseur social
BIEN-ÊTRE ANIMAL,un enjeu prioritaire
LES COMPÉTENCESDE DEMAINse construisent aujourd’hui
LES COULISSESd’une rencontreau sommet
INNOVATION ET INVESTISSEMENTen faveur de la santé des abeilles
CONTRIBUER /// IMPULSER L’AVENIR
LA REVUE BAYER FRANCE #234
-
BAYER, SIGNATAIRE DE LA CHARTE « ENTREPRISES ET QUARTIERS »
Le 10 avril dernier, Bayer a signé la Charte « Entreprises et Quartiers », confirmant ainsi son engagement en faveur du développement économique des quartiers populaires et en faveur de l’emploi. Initiée en 2013 par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, cette charte vise à valoriser les actions développées et portées par les entreprises et partenaires à l’égard des habitants des quartiers prioritaires, dans cinq domaines : éducation, emploi, développement économique, soutien aux initiatives locales et investissement dans la RSE.
Depuis 2011, Bayer est partenaire de l’as-
sociation NQT (Nos Quartiers ont des Ta-
lents). Engagée pour l’égalité des chances,
NQT favorise l’insertion professionnelle de
jeunes diplômés issus de milieux sociaux
modestes ou de zones prioritaires, grâce à
un dispositif vertueux de parrainage par des
cadres et des dirigeants d’entreprises.
En Seine-Saint-Denis, les hauts diplômés ont
cinq fois moins de chances de décrocher un
entretien d’embauche que les autres : c’est ce
que révèle l’étude publiée en 2005 par l’Ob-
servatoire des discriminations. Face à cette
injustice sociale, Yazid Chir, jeune chef d’en-
treprise et alors Président du Medef de Seine-
Saint-Denis, décide de créer un projet pour
redonner l’égalité des chances à ces jeunes
qui avaient réussi, dans l’adversité et sans
l’aide de personne, à obtenir des diplômes
de haut niveau. « NQT est née d’un double
constat, explique-t-il. Le 93 détient le plus fort
taux de chômage en Île-de-France, pourtant
de nombreuses grandes entreprises y ont dé-
localisé leurs sièges sociaux à partir de 1998,
attirées par l’attractivité renforcée du territoire
suite à la construction du Stade de France.
Ces groupes n’envisageaient pas un seul
instant la candidature des jeunes diplômés
de leur territoire pour pourvoir leurs postes
de cadres. Nous avons compris que le meil-
leur moyen d’enraciner les entreprises dans
leur nouvelle implantation, c’était de créer un
cercle vertueux pour que ces jeunes diplô-
més soient les ambassadeurs de leur quartier.
C’est ainsi qu’est née en 2006 notre associa-
tion avec un premier pilote de 200 jeunes en
Seine-Saint-Denis, qui s’est depuis étendu sur
tout le territoire. »
LES PARRAINS, MOTEUR DU DISPOSITIF NQT
NQT repose sur un
système de parrai-
nage des jeunes
diplômés de moins de 30 ans issus de milieux
défavorisés par des cadres et des dirigeants
d’entreprises. S’engageant bénévolement, les
parrains consacrent quelques heures par mois
de leur temps à ces jeunes afin de les accom-
pagner vers l’emploi. L’impact est considérable
puisque ces heures vont changer la vie d’une
personne, d’une famille tout entière, voire de
son entourage. « Nous ne demandons pas aux
entreprises de recruter les jeunes, mais de leur
apporter deux éléments clés pour trouver un
travail à la hauteur de leurs compétences : la
confiance et un réseau, précise Yazid Chir.
Avec NQT : favoriser l’ascenseur social
C’est le réseau du parrain qui va leur permettre
de trouver un emploi. Ce principe fondateur fa-
vorise la construction d’une relation affective
entre le parrain et le filleul, sans conflit d’intérêts.
Il n’y a pas vraiment de hiérarchie et ces
échanges jouent positivement sur l’attitude du
jeune qui se sent rapidement valorisé. » Autre
rôle des parrains et marraines : informer les
jeunes sur les filières de formation et les métiers
qui recrutent, afin de réduire l’écart entre les
compétences recherchées par les entreprises
et les formations choisies par ces jeunes. « Sur
les 44 000 jeunes que nous avons accompa-
gnés, 55 % d’entre eux ont des masters en mar-
keting, communication, RH et juridique, qui cor-
respondent à seulement 5 % des besoins »,
déplore Yazid Chir. Aujourd’hui, NQT s’appuie
sur un réseau d’un peu plus de 11 000 parrains
et marraines provenant de 650 entreprises. Des
entreprises fidèles qui s’engagent en général
pour une durée de neuf ans.
BAYER, UN ALLIÉ PRÉCIEUX
L’engagement de Bayer re-
monte à 2011 avec l’entité
de Lyon. Depuis, de nom-
breuses entités ont suivi l’exemple et ce sont
aujourd’hui 288 jeunes qui ont été accompa-
gnés par une soixantaine de parrains Bayer.
« Nous partageons les mêmes valeurs, souligne
Yazid Chir. La bienveillance, le partage, l’enga-
gement. Bayer est non seulement adhérent,
mais également membre de notre conseil d’ad-
ministration, et donc très impliqué dans nos
choix et nos décisions stratégiques. C’est
Luc Derache qui représente Bayer : il s’investit
corps et âme et constitue un relais très efficace
auprès des associations régionales ou départe-
mentales ou des institutions comme Pôle Em-
ploi. Bayer est un allié de choix pour porter notre
voix au plus haut niveau et nous souhaitons que
ce partenariat perdure le plus longtemps pos-
sible. » Déjà un grand succès, NQT continue
d’afficher de fortes ambitions pour l’avenir : ac-
compagner 100 000 jeunes dans les cinq pro-
chaines années. Un défi que l’association en-
tend relever avec ses partenaires à travers une
alliance vertueuse entre les entreprises, leur
territoire, les acteurs associatifs, les institu-
tions, et ce, au profit des jeunes diplômés is-
sus de milieux défavorisés.
Nous ne demandons pas aux entreprises de recruter les jeunes, mais de leur apporter deux éléments clés pour trouver un travail à la hauteur de leurs compétences : la confiance et un réseau.”
/// Yazid Chir, Président cofondateur de NQT
S’ENGAGER /// BAYER AGIR
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201936 37
-
Bien-être animal,un enjeu prioritaire
Depuis son apparition dans les années 60, le
concept de bien-être animal ne cesse d’évo-
luer, avec la prise de conscience qu’il faut re-
chercher des conditions de vie optimales pour
les animaux. Ce sujet de préoccupation crois-
sante est désormais encadré par des normes
internationales et constitue l’une des priorités
de l’Organisation Mondiale de la Santé ani-
male, qui en donne une définition universelle-
ment reconnue, se référant aux « cinq libertés
fondamentales » des animaux placés sous la
responsabilité humaine.
/// ALLIER SANTÉ ET BIEN-ÊTRE ANIMAL« Les animaux sont des êtres vivants dotés
de sensibilité qui méritent de vivre en bonne
santé physique et psychologique », sou-
ligne Liska Vehling, Directrice Animal Health
France. « À travers son activité Animal Health,
Bayer a un savoir-faire historique en matière
de traitement des pathologies animales et de
prévention des maladies. Depuis plusieurs an-
nées, nous renforçons nos actions en faveur
du bien-être animal car nous considérons que
Trois questions à…Tidjani Abakoura AdamBusiness Partner IT Procurement France, parrain de NQT et ancien bénéficiaire de l’association
Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?Titulaire d’un master 2 en achat international à l’Université de Strasbourg, j’ai rencontré quelques difficultés à obtenir un stage ainsi que mon premier CDD. Je me suis inscrit à Pôle Emploi, qui m’a mis en contact avec NQT. L’association m’a rapidement attribué un parrain, un cadre du groupe Areva, et deux mois plus tard, je décrochais un CDD chez Bosch, à Vénissieux (69). J’ai ensuite obtenu un CDI au Commissariat à l’Énergie Atomique de Grenoble (38), puis j’ai démissionné pour rejoindre le groupe Bayer en tant qu’acheteur R&D sur le site de Sophia Antipolis (06). Aujourd’hui, je suis basé à Loos (59) en tant que Business Partner IT Procurement France.
Que vous a apporté votre parrain ?Il m’a aidé dans la rédaction de mes lettres de motivation et CV, m’a encadré dans ma recherche d’emploi et a organisé des simulations d’entretien d’embauche. Mon parrain était disponible à tout moment et nous échangions régulièrement pendant
1 h/1 h 30 à chaque fois que je décrochais une convocation pour un entretien d’embauche. Il continue de me suivre et de prendre de mes nouvelles. Aujourd’hui encore, je m’appuie sur ses conseils.
Pourquoi avoir décidé de devenir parrain à votre tour ?J’ai décidé en 2016 de devenir parrain car c’est dans ma personnalité, d’aider les autres, mais surtout je souhaitais transmettre à mon tour ce que NQT m’avait apporté. Mon filleul souffre d’un handicap qui affecte considérablement sa confiance en lui. Je cherche avant tout à renforcer cet aspect, mais aussi à le guider dans sa recherche d’emploi car, comme tout jeune diplômé, il manque d’expérience. Je m’inspire de ce que j’ai appris et reçu de mon parrain, tout en m’appuyant sur les outils mis à notre disposition par NQT et sur la communauté interne de parrains Bayer. Il faut de plus en plus de parrains Bayer pour soutenir ces jeunes diplômés qui représentent l’avenir des entreprises.
L’engagement de Bayer pour le bien-être animal va au-delà du développement de médicaments vétérinaires et de services innovants. Il se traduit aussi par un soutien actif à tous les acteurs impliqués dans la protection, la santé et le soin des animaux.
La campagne de communication de NQT est axée sur la conjugaison des talents et l’égalité vers l’emploi.
S’ENGAGER /// BAYER AGIR
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201938 39
S’ENGAGER /// BAYER LIFE
-
la santé et le bien-être sont indissociables.
Notre positionnement d’acteur engagé en
santé animale nous confère des obligations
en matière de protection des animaux. C’est
d’ailleurs tout l’objet de notre mission chez
Bayer – “Science pour une vie meilleure” –
pour les hommes, les plantes et aussi les ani-
maux en proposant aux vétérinaires, éleveurs
et propriétaires d’animaux des traitements et
des solutions innovantes pour la santé et le
bien-être des animaux de rente et de compa-
gnie. » La protection animale est également
au cœur des préoccupations de Bayer dans
le cadre de son processus de recherche et
développement de médicaments et de pro-
duits phytosanitaires, comme le souligne
Frédéric Schorsch, Mechanistic Toxicology
& Pathology Group Leader, Crop Science
Division : « Nous avons de plus en plus sou-
vent recours aux études in silico – basées sur
des algorithmes – ou aux méthodes in vitro
avec le développement de tests cellulaires.
Mais il est indispensable de passer par la re-
CARE4CATTLE : UNE NOUVELLE INITIATIVE AU PROFIT DU BIEN-ÊTRE
ANIMAL EN 2018
En mai dernier, Bayer a lancé la bourse mondiale
Care4Cattle, en partenariat avec la World Farmers’
Organisation. L’objectif : soutenir des solutions
innovantes pour améliorer le bien-être des bovins au
sein des exploitations. Après sélection par un jury qui s’est réuni cet été, Bayer a attribué une bourse de 30 000 euros
aux meilleurs projets présentés par les agriculteurs, éleveurs,
vétérinaires, chercheurs et étudiants vétérinaires ou en
zootechnie. En parallèle, Bayer France a proposé une bourse
additionnelle de 5 000 euros pour le projet vainqueur
selectionné parmi l’ensemble des projets soumis par les étudiants de quatre écoles
vétérinaires françaises.
Le think tank « CAP Welfare » devrait donner une impulsion afin que la « société » porte un nouveau regard sur le bien-être et le monde animal dans son ensemble.”
LES 5 LIBERTÉS FONDAMENTALES DES ANIMAUX
Ne pas souffrir de faim et de soif Ne pas souffrir de contrainte physique Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux Être protégé de la peur et de la détresse
cherche animale pour garantir à la fois l’effi-
cacité des molécules, mais aussi leur sécurité
pour l’homme et l’environnement.
C’est une exigence scientifique encadrée par
les législations de protection de l’animal et de
mise sur le marché des produits.
Des structures du bien-être animal sont en
place dans chaque établissement de recherche
ainsi que des comités d’éthique appliquée à la
recherche animale statuant sur la réalisation ou
non des études demandées.
Des vétérinaires sont membres permanents de
ces structures et sont régulièrement contrôlés
par le ministère de la Recherche et les services
vétérinaires du ministère de l’Agriculture. »
Pour aller au bout de son engagement pour
le bien-être animal, Bayer soutient, comme
adhérent du SIMV (Syndicat de l’Industrie du
Médicament et Réactif Vétérinaires), la dé-
marche éthique, proactive et responsable du
GRAAL (Groupement de Réflexion et d’Action
pour l’AnimaL) concernant la retraite des ani-
maux de laboratoire.
/// LIEN ENTRE BIEN-ÊTRE ET PRODUITSAnimal Health agit sur de nombreux fronts
pour contribuer à améliorer le bien-être animal.
En matière de R&D, Bayer centre ses efforts
sur le développement de produits comme par
exemple les antiparasitaires externes dotés de
répulsifs, qui réduisent la douleur et le stress
de l’animal engendrés par la morsure ou la
piqûre des parasites. Bayer déploie aussi des
programmes pédagogiques et de sensibilisa-
tion à l’égard des éleveurs, des propriétaires
d’animaux de compagnie et des vétérinaires.
Dans les salles d’attente des cliniques vétéri-
naires, par exemple, des campagnes d’infor-
mation ont pour objectif de sensibiliser les pro-
priétaires à différentes pathologies comme la
maladie de Lyme. Autre illustration : l’éducation
des utilisateurs et des vétérinaires sur l’usage
raisonné du médicament – toujours en faveur
du bien-être et de la santé de l’animal.
/// RÔLE CLÉ DU VÉTÉRINAIREBayer en est convaincu : les vétérinaires
peuvent, en plus de la pure délivrance de
produits, agir sur la prévention, le suivi et le
bien-être des animaux, comme l’explique
Liska Vehling. « En tant qu’experts de la santé
animale, les vétérinaires possèdent une vraie
légitimité dans le bien-être animal. Nous sou-
haitons placer le vétérinaire au cœur du dis-
cours sur le bien-être animal dans la société. »
Pour cette raison, Bayer soutient depuis cette
année le think tank « CAP Welfare » voué au
bien-être animal des animaux de compagnie,
organisé par Thierry Poitte, vétérinaire pra-
ticien et fondateur du réseau CAPDouleur.
Les réflexions et recommandations du think
tank indépendant, composé d’un praticien,
de chercheurs et d’un sociologue, devraient
apporter des solutions concrètes aussi bien
pour les vétérinaires que pour toute personne
exerçant une activité auprès des animaux de
compagnie ainsi que pour les propriétaires de
chiens et/ou de chats. Par des regards croisés
avec des philosophes, juristes et autres ac-
teurs de la santé animale, ce think tank devrait
donner une impulsion afin que la « société »
porte un nouveau regard sur le bien-être et le
monde animal dans son ensemble.
/// SOUTENIR LES INITIATIVES NOVATRICESL’action de Bayer en faveur du bien-être ani-
mal passe aussi par une collaboration avec
d’autres acteurs impliqués dans la protec-
tion et le soin des animaux. À l’avenir, Bayer
envisage de coopérer avec les acteurs de la
filière agroalimentaire, tout en continuant à dé-
velopper encore plus ses interactions avec la
communauté scientifique, les ONG et les gou-
vernements. L’objectif ? Renforcer les connais-
sances sur l’amélioration des conditions de
vie des animaux et favoriser l’émergence et
la concrétisation d’initiatives innovantes. Avec
cet objectif, Bayer a récemment lancé deux ini-
tiatives clés : la bourse Care4Cattle (voir enca-
dré ci-contre) et l’appel à projets « Better idea
for a better life » avec la Division Crop Science
en France pour encourager des initiatives in-
novantes destinées à améliorer la vie des ani-
maux dans les fermes.
S’ENGAGER /// BAYER LIFE
LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201940 41
-
Les compétences de demain
se construisent aujourd’hui
/// UNE MÉTHODOLOGIE RÉSOLUMENT COLLABORATIVE
« Chez Bayer France, nous sommes conscients
depuis longtemps que notre univers professionnel
évolue, requestionnant la manière dont nous exerçons
nos métiers au quotidien. Pour aller plus loin, nous
avons décidé de nous emparer du sujet avec les
équipes en prise directe avec les transformations de
l’environnement médical et hospitalier. Nous avons
structuré notre démarche autour d’un parti pris fort :
allier équipes Ressources Humaines, managers,
visiteurs médicaux et hospitaliers. Telle était la
condition pour proposer une approche réellement
partagée par tous. Nous avons ensuite procédé
par étapes : travail en amont avec un groupe projet
composé d’une équipe pluridisciplinaire, ateliers
participatifs avec les visiteurs médicaux et hospitaliers
en janvier, accompagnement spécifique des équipes
managériales au printemps 2018… jusqu’aux
Entretiens de Développement. Ces rendez-vous ont
été plus que jamais le lieu pour chacun de construire,
au sein d’un dialogue ouvert avec son manager, son
pla