Avenir SL No 2, Juin 2008
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Transcript of Avenir SL No 2, Juin 2008
La contrefaçon frappe aussi dans SL
Au hasard d’une rencontre, j’ai découvert un monde surprenant que je croyais naïvement inconnu de SL : la contrefaçon. Mais plus que le fléau lui-même, les moyens usés pour le lutter contre. Pour des raisons de confidentialité, vous comprendrez aisément qu’aucun nom ne sera cité ici, pour protéger les innocents, comme nous pouvions l’entendre dans la série TV « Dragnet » (série policière des années 50).
Qu’est-ce que la contrefaçon dans SL ?
En fait, il existe 2 types de techniques que l’on peut assimiler à de la contrefaçon :
● La mise en vente de produits gratuits, ou peu coûteux (les fameux freebies de nos débuts) « full perms » (libres en copie / modifiables et transférable). Certains me diront « Oui, mais si c’est full perms, je peux en faire ce que j’en veux ! ». Pas faux sur le principe, mais moralement très… discutable. Dans l’esprit du créateur, qui met un produit en freebie full perm, l’idée est de diffuser une création soit dans un but publicitaire (pour créer un « bouche à oreilles »), soit dans un but « solidaire » (si si, les gens qui font des choses pour le plaisir de faire et de partager, ça existe !!!). Bref, si cette pratique n’est pas « légalement » condamnable (rien n’empêche de faire du profit, après tout), elle n’en reste pas moins abjecte moralement parlant. Dans ce cas-là, le produit « contrefait » est toujours plus cher que le produit original.
● L’achat (ou le vol) d’un produit protégé (donc pas en full perm), avec « piratage » des protections, dans le but de le revendre (moins cher, évidemment), l’idée étant qu’on se « rattrape sur les volumes », ce qui amortit le coût d’achat de base (quand le produit n’a pas été volé). Ici nous entrons dans le concept de contrefaçon tel qu’on peut le connaître en RL, les risques étant à peu près les mêmes pour le consommateur final (pas de service après vente pour les produits scriptés, en particulier). L’idée, qui est sous-entendu ici, est que nous pouvons nous éviter de longues heures à builder, scripter, triturer des textures dans notre logiciel de retouche préféré … pour nous économiser de nombreux L$ en textures non uploadées…
Qui en est victime ?
En règle générale, les victimes sont les créateurs d’un produit novateur ou d’un produit réputé. Pourquoi ceux-là ?
● Les innovateurs, car leurs produits sont souvent uniques, et ont nécessité de longues heures (voire jours) de « développement ».
● Ceux qui ont du succès, car le produit peut-être « écoulé » rapidement et en grande quantité
Il est évident qu’aucun créateur n’aime être copié (« l’imitation est la première forme de flatterie » n’est pas un adage populaire chez les créateurs). D’ailleurs, c’est rarement pour des raisons « commerciales » qu’ils se plaignent du plagiat, mais plus par le fait que leurs créations sont le fruit de leur âme. Ils vivent d’ailleurs souvent ce piratage comme un « viol moral ».
Très souvent, ils « laissent courir », pensant que la lutte est impossible contre ce phénomène, mais certains se rebellent et se battent.
Comment lutte-t-on contre ce fléau ?
Plusieurs difficultés existent :
● Il faut savoir qu’un produit, copiant les caractéristiques d’un autre, existe. En effet, il est rare que les contrefacteurs s’annoncent. Ils se débrouillent pour vendre leurs produits contrefaits loin des originaux et il est rare qu’ils fassent des publicités citant le produit « piraté ».
● Il faut ensuite prouver qu’un produit « clone » est une contrefaçon. Un produit que nous créons peut ressembler à un produit préexistant et il n’existe pas 50 façons de scripter une même action. De plus, tous les builders et tous les scripteurs repartent de bases connues, qu’ils améliorent ou arrangent (utilisation de textures freebies ou achetées ou récupérées par des outils tels que tfinder, de formes pré-établies par des outils tels que le Prim rezzer de Crystal Gadgets, de scripts issus de wikis ou de forums ou achetés). De plus, nous pouvons très bien voir un produit dans un magasin, le trouver bien et ce dire « Moi aussi, je peux le faire ».
Bref, ça n’est pas très évident, d’autant que les créateurs ont souvent d’autres choses à faire de leur temps (créer, faire tourner leurs magasins, puis se détendre, aussi – SL est fait pour ça), et que, si je faisais de la contrefaçon de produits, je m’arrangerais pour que mes victimes ne puissent pas constater le délit…
C’est pourquoi les créateurs excédés font appel à des enquêteurs, agissant un peu comme le ferait la répression des fraudes (sauf que ce ne sont pas des auxiliaires de SL, mais des enquêteurs privés).
Les enquêteurs
Sur la base des soupçons de leur clients, ces personnes mènent leur investigation, réunissent des preuves, cherchent à remonter autant que possible la filière (eh oui !!! C’est une vraie filière, comme en RL).
Une fois le dossier « bouclé », si les preuves sont patentes, un abuse report est fait en bonne et due forme. Ce dernier aboutit en général au bannissement définitif (fermeture du compte, avec perte de son contenu) du (ou des) accusé(s).
Bien entendu, ce service est très loin d’être gratuit (mais c’est vrai qu’il implique en général de gros frais pour l’enquêteur et nécessite un travail de longue haleine), c’est pourquoi les clients qui font appel a ce genre de services sont souvent de « gros » créateurs, voire des « associations » de créateurs.
A qui profite le « crime » ?
Qui sont ces gens, ces « dingues » diront certains, qui pratiquent ce genre de « sport » ? Nous pourrions distinguer deux catégories :
Les « amateurs » : Ils font ça à petite échelle, ne sont pas très … discrets, et font surtout ça pour « arrondir leurs fins de mois ». Ces sont des personnes qui, s’ils se font « pincer » ne recommenceront plus. Ils se recréeront un avatar et reprendront une SLVie « normale », loin du crime. En général, ceux-ci profitent de failles temporaires du client (si si, ça arrive !!!). Les « professionnels » : Ceux-ci sont organisés, ils se sont offert toute une panoplie de gadgets permettant le « piratage », ils sont très prudents, et ne font ça que s’il y a un GROS pactole à la clé. Agissant comme le feraient les mafias RL, la rumeur court que certains en feraient partie, mais ça n’a jamais été prouvé.
Et Linden Lab, dans tout ça ?
Comme souvent, dans les sujets épineux, LL a une attitude simple … et ambiguë :
Simple : La contrefaçon et le piratage sont condamnés et entraînent la fermeture des comptes des « coupables », voire leur dénonciation, en cas d’enquête officielle (comme pour toute action condamnable pénalement). Ceci est précisé clairement dans les TOS (vous savez, ce texte qui apparaît parfois au lancement de SL et que nous acceptons sans le lire). Ambiguë : « L’affaire des copybots » en est la preuve. Ces programmes qui permettaient de « pirater » les textures sont officiellement interdits à l’usage et des mesures préventives ont été mises en place dans le client SL pour rendre leur utilisation impossible. Cependant, la vente de tels scripts reste autorisée. Un message officiel est d’ailleurs toujours accessible sur le blog officiel du site de LL.
En conclusion
Comme vous avez pu le constater, cette affaire n’est pas simple : Coincés entre la libre entreprise et la protection de la propriété intellectuelle et/ou artistique, la marge de manœuvre est très mince. Ceci dit, la contrefaçon est un vrai fléau qu’il faut condamner avec la plus grande force, et tout faire pour la bannir. Personnellement, en tant que consommatrice, je serais tentée de prévenir un créateur spolié si je constate une contrefaçon, comme je proteste quand je vois des revendeurs de freebies…
En tant que buildeuse, j’inviterais les créateurs à « laisser leur patte » sur leurs créations :
Apposition d’un logo à peine visible (quoique) sur les textures. Ceci permet de créer un « effet de marque » (comme les trois bandes, la virgule ou d’autres en RL).« Charter » la façon de nommer ses variables et ses procédures : il devient alors difficile d’effacer les traces de piratages sans réécrire tout le script. En plus, ça permet de s’y retrouver plus facilement quand on reprend un ancien script (c’est bien pour ça que les développeurs RL le font).
En bref, tout faire pour compliquer la tâche des pirates, comme on le fait avec les anti-démarrages des voitures en RL.
Iceman Arkin
Ballade chez Van Gogh
Virtual Starry Night - Vincent's Second LifeA permanent exhibition of the master pieces by Vincent Van Gogh. Museum with comprehensive collection and 3D renderedpaintingsMilan Brynner : VSN Concept DirectorRaceman Dal, Renko Tiros, Joanne HaifischPrésentation sur le site. http://www.tressis.nl/
L’exposition 3D de Van Gogh sur SecondLife
Sur la sim Luctesa, on peut découvrir une exposition en 3D des œuvres du peintre Van Gogh.A travers ses tableaux, des créateurs de Virtual Starry Night ont reproduit ces univers grâce aux outils que propose Second Life.Ainsi, nous pouvons nous « promener » à l’intérieur des tableaux.Qui n’a pas rêvé un jour d'entrer dans le tableau « Le Café de nuit place Lamartine » ou bien de « s’asseoir » sur la chaise de Van Gogh ? 9 chefs d’œuvre ont ainsi été créés sur SecondLife. En suivant un parcours précis, nous découvrons le Café de nuit Place Lamartine à Arles, la Chambre de Van Gogh à Arles, la Maison jaune, la Terrasse du café le soir Place du Forum à Arles, les Tournesols, les Barques sur la plage à st Marie de la mer, la Chaise de Gauguin, le Pont Van Gogh et pour finir un Pont sous la pluie.
Chaque tableau a été respecté dans les moindres détails, la taille, l’emplacement des objets, les textures. De plus, les créateurs de Virtual Starry Night ont exposé les autres œuvres de Van Gogh sur le site. Que dire de plus ? C’est un endroit à ne pas manquer sur Second Life pour tous les amateurs d’art éclairés ou non, et plus particulièrement ceux qui apprécient Van Gogh.http://slurl.com/secondlife/Luctesa/105/128/25
Petit rappel sur l’histoire Van GoghVan Gogh, est né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert. À partir de 1869, il devint commis dans une galerie d'art. Après avoir été prédicateur dans un faubourg ouvrier de Londres, il entreprit des études de théologie à Amsterdam, mais consacrait néanmoins beaucoup de temps à dessiner. En 1878, il s'installa dans la région minière du Borinage. C'est là, au début des années 1880, que Van Gogh peignit ses premières toiles. Elles représentent des natures mortes ou, comme les célèbres Mangeurs de pommes de terre, les paysans et les gens simples qu'il rencontrait. Ces oeuvres expriment avec rudesse la pauvreté et la misère de ces mineurs. En 1886, Van Gogh s'installa à Paris et vécut avec son frère Théo qui dirigeait une petite galerie de tableaux. Influencé par l'oeuvre des impressionnistes et par celui d'artistes japonais tels Hiroshige et Hokusai, le style de Van Gogh évolua sensiblement à cette époque.En février 1888, Van Gogh quitta Paris pour Arles. Il persuada Paul Gauguin de le rejoindre. Après moins de deux mois de travail commun, leur relation se détériora gravement et s'acheva par une dispute célèbre au cours de laquelle Van Gogh menaça Gauguin avec un rasoir. La même nuit, Van Gogh se trancha une oreille.Quelques mois plus tard, il entra de plein gré à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence où il peignit avec acharnement. De cette période date un grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont les Blés jaunes.En mai 1890, l'artiste quitta le Midi et rejoignit son frère Théo à Paris. Le 27 juillet 1890, il se tira un coup de revolver et décéda deux jours plus tard.
Toume Yao
De l’AIRE dans Second Life « L'informatique consomme toujours plus d'énergie. Les ordinateurs personnels, les périphériques laissés sous tension, les serveurs de données, réclament pour fonctionner des quantités d'électricité de plus en plus importantes. Le monde de l'information électronique, n'est pas exempt de dépenses et de gaspillages comme le montre la facture énergétique de la communauté en ligne Second Life. "Nous fonctionnons tout le temps à pleine puissance, ce qui entraîne d'énormes dépenses électriques dans les infrastructures" admet Linden Lab, l'opérateur de Second Life. Nicholas Carr, un journaliste américain, a donc cherché à mesurer l'empreinte énergétique d'un "habitant" de ce monde en ligne. Le résultat est édifiant : chaque résident virtuel consomme 4,8 kWh/jour, soit 1 752 kWh à l'année. Dix fois plus d'énergie qu'un Camerounais du monde réel, en chair et en os et deux fois plus qu'un Algérien, un peu plus qu'un Chinois, et à peu près autant qu'un Brésilien. Le bilan est vite fait. Il additionne la consommation informatique des utilisateurs, 12 500 connectés en moyenne (120 Watt par PC en moyenne), avec celles des 4 000 serveurs de données de l'entreprise. Chiffrées, en gros, à 250 Watts par serveur, climatisation et alimentation de secours inclus. Le total - 60 000 kWh par jour – est ensuite rapporté au nom au nombre de clients, voire calculé à l'année. La démonstration est implacable et les autres centres de données ne sont pas mieux lotis. » (1) Cette longue citation a beaucoup été diffusée sur le net. Elle apporte une information spectaculaire, parce que chiffrée, dans un monde où la protection de l’environnement devient un enjeu de plus en plus crucial. Il n’est pas question ici d’en discuter la véracité mais de montrer qu’elle ne doit pas aboutir à la mise en accusation des mondes virtuels.
Second Life, en effet, à côté de son aspect capitaliste et d’un libéral purs et durs, est aussi un formidable instrument de mobilisation autour des causes environnementales. Le concept de développement durable, qui consiste à chercher à répondre aux besoins de toutes les populations tout en garantissant la satisfaction de ceux des générations futures, est bien présent dans notre monde. Ainsi, la structure associative AIRE est implantée sur Second Life depuis octobre 2006. Laissons Marc Moana expliquer ce choix : « Lorsque j'ai commencé à explorer Second Life, je n'ai pas été très enthousiaste par ce que j'ai pu voir. Loin d'un espace utopique, SL s'est révélé être la reproduction du modèle néolibéral dans lequel nous sommes, individualisme, recherche du profit, etc... Mais je me suis dit alors que c'était là où justement, il fallait être, occuper ce média, pour apporter autre chose, un autre discours, une autre réflexion par le champ de l'art. Nous cherchons à développer un courant artistique appelé art transactionnel qui invite chacun à ne plus être qu'un consommateur mais à devenir acteur et producteur de sens ».
La visite de l’espace AIRE de Second Life ne peut laisser indifférent et est révélatrice des objectifs de l’association. Le promeneur flânera devant les chênes de l’artiste allemand Joseph Beuys, dont le travail est un questionnement permanent sur les questions de l'humanisme, l'écologie et la sociologie (création d’Eva et Franco Mattes intitulée : "Joseph Beuys's 7000 Oaks". Il poursuivra par des dessins de l’architecte hongrois Yona Friedman, selon lequel l'architecture et l'environnement bâti doivent suivre la conception de l'habitant et non celle de l'architecte ; puis par un espace consacré à Françoise et Elohim Vincent-Féria, qui se sont donnés pour objectif de sensibiliser le monde des arts et des artistes à être actifs et présents lors de « l’Année Polaire Internationale » en 2007-2008. Il terminera (parcours non exhaustif) par la visite de l’œuvre de Marc Moana « Medusa Blue Klein », artiste français qui veut « créer des œuvres qui soient nature et esprit ». Où se rendre pour visiter AIRE sur Second Life ? Dans une sim appelée Ecologia Island.: http://www.novethic.fr , 13 avril 2007.
Alex Castaignede
http://slurl.com/secondlife/admicile/128/128/29
Samouraï Dojo France
Ambiance Zen, entre 2 coups de sabre... Dojo France est l'unique endroit francophone où l'on pratique les combats C.S.I. (combat samouraï island).
Une équipe est à votre disposition pour vous aider, apprendre et évoluer, dans une ambiance bon enfant. Ecole francophone, mais vous y croiserez des anglophones, germanophones et autres neerlandophones.
Pour les avatars en manque de sensations fortes, l'endroit est bien choisi pour un gros défoulement et un minimum d'hémoglobines pixélisée (juste assez pour savoir si vous avez été touché ou blessé votre adversaire) .
Le temps de quelques combats, vous vous sentirez l'âme d'un highlander (enfin cela reste un jeu virtuel, fortement déconseillé de tester en réél :))).
L'inscription, les cours ainsi que les moments passés dans le dojo sont totalement gratuits.
Rencontre avec l'équipe de Samouraï Dojo France :
Ludi Bamaisin : Bonjour pouvez-vous vous présentez ?
Tracker Rockett : Je suis le proprio de Dojo France. Ca fait 1 an que j'ai racheté le Dojo qui appartenait au créateur de Dojo france Valentyn matti.
Lanna Rau : Moi c'est Lanna, jeune sensei, passionnée de C.S.I, j' aime combattre et enseigner ce que mon sensei m'a elle-même enseigné.
ficelle Seitan : Je suis ficelle Seitan, semapi du Dojo France. J'adore le CSI depuis maintenant plus d'un an ; je le pratique et je l'enseigne ici au Dojo.
Flouzman02 Oh : Flouzman : je m'occupe du groupe, je suis aussi sensei à l'occasion. Je fais bouger un peu tout, j'ai construit pas mal aussi ici. Et ... celui qui me cherche doit reservé une place à l'hôpital avant ^^
L.B. : D'où vient cette idée de Dojo virtuel ?
Tracker Rockett : Il n'y avait aucune structure accueillant les francophones fans de CSI
ficelle Seitan : En tant que sempai, je suis chargée d'organiser les évènements avec le leader, j'ai aussi un rôle de sensei " professeur". Sempai veut dire "l'ancienne, la sage ". Sans doute une frustration de la rl de pas pouvoir le pratiquer en vrai pour ma part...
Flouzman02 Oh : C'est vrai que les non francophones sont assez rares ici
ficelle Seitans: au CSI oui, nous sommes le seul Dojo francophone, mais nous acceuillons aussi des anglophones, des germanophes ou des neerlandophones !
L.B. : Vous inspirez-vous des traditions asiatiques ?
ficelle Seitan : oui
Tracker Rockett : personnellement non lol
Flouzman02 Oh : hum, moi qui ai construit, hum ....un peu au niveau des textures, et de la façon de constuire, mais sans plus.
Lanna Rau : Le but étant d' enseigner comme toute école, et avoir des élèves assidus est super important.
ficelle Seitan : j'essaie de pratiquer le mieux possible le bushido (Bushidō est un mot japonais provenant du chinois(« wu shi dao ») signifiant littéralement « la voie du guerrier» - de «bushi» (guerrier) et «dõ» (la voie)
Tracker Rockett : on est un peu l'école de kill bill :)
ficelle Seitan : sans bill ^^
Tracker Rockett : lol, on l'a tué :))
L.B. : Donc ça reste vraiment interne à Second Life ?
Tracker Rockett : oui, nous ne pratiquons pas les arts martiaux en rl
ficelle Seitan : si l'on pratique le katana en dehors de sl ?
Flouzman02 Oh : oui, je suis pas trop sport RL en fait :s
L.B. : Donc, disons que ça reste pour le jeu, sans avoir une philosophie rl sur les arts martiaux ?
Tracker Rockett : voilà
ficelle Seitan : non, ca reste un amusement avant tout, on évite au maximum de se prendre la tête
Flouzman02 Oh : les combat RL c'est fatiguant, ils crient plus qu'ils ne tapent
Tracker Rockett : et puis, ça coupe
Lanna Rau : Personnellement, je m'y retrouve un peu, mais c'est avant tout ludique et enrichissant
L.B. Comment faire pour s'inscrire ?
Flouzman02 Oh : pour s'inscrire, il faut de la volonté, lire et approuver les règles ici, et nous renvoyer la notecard d'inscription
Flouzman02 Oh : après, quelqu'un de non motivé ne fait pas lontemps ici... lol
L.B. : De qui se compose votre équipe, et quel est leur rôle?
ficelle Seitan : nous avons une structure de professeurs "sensei" qui encadre les débutants, ensuite chaque sensei a le droit de faire évoluer son élève par grade adequat
L.B. : En quoi consiste le rôle de chaque membre de l'équipe ?
Lanna Rau : L' ambiance est très importante et ici il y règne une ambiance chaleureuse et amicale
Flouzman02 Oh : Et bien chacun a son importance ici, les sensei font vivre et enseignent aux eélèves, qui eux-mêmes font vivre le Dojo en combattant ici
Lanna Rau : Je suis sensei c'est-à-dire que j' enseigne aux élèves qui me sont attribués le maniment du katana. La motivation de chacun d' eux ainsi que la volonté sont primordiales : )
Flouzman02 Oh : leader du groupe, place pas facile à tenir quand on n'a pas de patience... Sinon, je m'occupe des tournois et autres, aidé par la jolie demoiselle à côté de moi
L.B. : L'inscription est-elle gratuite ?
Flouzman02 Oh : oui gratuite
L.B : Où peut-on se procurer l'équipement ?
Flouzman02 Oh : Samourai Island, Ashes, Archatek, Musashi, Daikon Forge
Lanna Rau : Il faut un katana destiné au C.S.I Combat Samurai Island
L.B. : Avez-vous quelque chose à rajouter ?
Flouzman02 Oh : Le Dojo se compose de deux étages, la plage est juste pour atterrir, nous avons un forum aussi, pas très rempli pour linstant (tout jeune ! )
Lanna Rau : samouraidojofrance.frenchboard.com/index.htm
Ludi Bamaisin
Un Second Life réservé à IBM
Les conférences, sortent de grandes messes qui permettent aux acteurs d’un secteur de se rencontrer mais surtout de maintenir la foi dans leur capacité à se régénérer, se doivent d’être accompagnées par des annonces. La Virtual World Conférence, qui s'est tenue à New York les 3 et 4 avril 2008, n’a pas échappé à cette règle. Ainsi IBM et Linden Lab ont annoncé qu’ils développaient leur travail en commun dans le but de construire des espaces collaboratifs, virtuels et sécurisés sur la plate-forme Second Life Grid, basée sur la technologie 3D online de Linden Lab, mais hébergés par les serveurs d’IBM.
Jusqu’alors, Linden Lab proposait aux entreprises de leur dédier des espaces hébergés sur ses propres serveurs, dans un environnement dont la sécurité n’était pas garantie. Sur les serveurs d’IBM, protégés par les pare-feu maisons, la question de la sécurité ne se pose plus avec la même acuité. Second Life, que l’on peut assimiler à un internet en 3D, devient ainsi et également un intranet en 3D. Ainsi, les salariés d’IBM pourront échanger des informations, tenir des réunions ou encore accueillir des partenaires ou des clients, comme sur un intranet classique, à la différence près qu’il leur faudra passer par un avatar. L’hébergement débute par une période de tests. Si ceux-ci s’avèrent concluants, d’autres grandes entreprises pourront elles aussi profiter de la technologie de Linden Lab pour héberger leur intranet en 3D.
Cette annonce, qui succède à un contexte assez morose entretenu par une campagne de presse cherchant à montrer que les entreprises s’éloignent de Second Life (1), ne pouvait pas mieux tomber. Elle confirme l’intérêt d’IBM pour la réalité virtuelle, ainsi que pour la société qui lui semble la plus apte à lui apporter quelque chose en la matière. Déjà 6000 salariés du groupe disposent d’un avatar et ses dirigeants n’hésitent pas à afficher leurs convictions : Second Life "est un environnement en trois dimensions immersif, non un jeu. Et les travaux et expérimentations d'IBM au sein des mondes virtuels vont bien plus loin que les seules réunions et la communication. Il est aussi question d'y réaliser du business" (2). Même son de cloche du côté de Linden Lab : « Nous partageons une même vision, les technologies des mondes virtuels et la collaboration représentent le futur de la communication d'entreprise. (…) Déployer une partie de Second Life Grid derrière un pare-feu IBM est une étape majeure dans l'évolution d'internet et aidera à accélérer la croissance et l'adoption des mondes virtuels » (3).
Alex Castaignede
(1) : La lecture de l’article du Monde du 17 mars 2008 qui annonce le début de la fin de Second Life et des mondes virtuels est très édifiante.(2) : Matthew McMahon, Le Journal du Net, novembre 2006. (3) : Communiqué de Ginsu Yoon, vice-président « business affairs » de Linden Lab.
Des vacances au Mont Saint Michel ?...
Vous souhaitez trouver la tranquillité et le dépaysement ?
J’ai trouvé ce qu’il vous faut... le Mont Saint Michel
Vous arrivez sur un pont de pierres grises battu par la mer comme s’il s’agissait d’une lutte entre deux protagonistes... Les vagues se ruent sur les flancs de la citadelle et l’écume vous éclabousse le visage.
Une fois l’arche passée, vous découvrez qui a créé cette réplique du Mont Saint Michel sur SL. En effet, YadNi Monde vous attend à l’entrée, reconnaissable entre tous avec son avatar si particulier.
Ne pouvant aller plus loin, vous bifurquez sur la droite où vous vous trouvez devant une étroite ruelle montante, encastrée entre les boutiques... boutiques d’art, boutiques étranges où l’on peut dénicher des yeux si grands qu’ils évoquent ceux d’un dragon dans un bocal. Des boutiques sans porte où il n’y a rien à vendre, simplement décorées de bouquets de fleurs, de peintures ou de sofas qui vous tendent les bras, prêts à vous accueillir pour un moment de détente et de convivialité. Le mystère s’installe déjà...
La seule chose que l’on pourrait reprocher à ces boutiques, ce serait leurs textures trop vives à mon goût pour le lieu.
La ruelle tortueuse laisse découvrir de temps à autre des recoins où sont blotties des fontaines, ou encore une touffe d’herbes folles et de coquelicots, comme si la nature voulait à tout prix reprendre le pas sur la civilisation.
Au cours de cette ascension, vous vous laisserez bercer par le bruit des vagues qui viennent heurter les fondements de la citadelle, et les cris des oiseaux de mer qui s’entendent de partout sur cet îlot.
Poursuivons notre visite... la ruelle nous amène sur un chemin de ronde ponctué de tourelles d’où l’on peut admirer l’océan qui nous entoure.
Un escalier nous guide ensuite vers des salons accueillants, décorés de tapis, de tableaux aux couleurs chaudes, de tentures impressionnantes et de grands flambeaux, nous invitant à prendre place sur l’un des nombreux canapés.
Sur la gauche, nous pouvons apercevoir un repas fumant qui nous attend dans une grande salle à manger ornée de riches tentures... et si l'on est un peu curieux, en prenant un petit couloir partant de cette pièce, l'on découvre un petit cloître entouré de colonnes, un frais îlot de verdure, de calme, de recueillement et de paix.
Continuant notre progression le long de la ruelle qui serpente, nous débouchons sur un escalier qui descend sous la citadelle et nous conduit à une pièce à l’atmosphère étrange, une immense grotte bizarrement aménagée, dont le plafond est envahi par les racines d’un arbre que l’on imagine gigantesque. Celui-ci laisse se refléter au sol un rayon de soleil improbable. Dans cette caverne s’entassent pêle-mêle un dance pad, un cube rouge qui lance des éclairs, des bougies, une cheminée, des champignons aux couleurs inhabituelles, conférant à cette pièce un côté encore plus « décalé »... Pour un peu, l’on se croirait invité à une cérémonie mystérieuse, destinée aux seuls initiés d’une société secrète.
Une fois sortie de la grotte, je rejoins bientôt une cathédrale; tous les détails y sont recréés à l’identique tels le bénitier, l’alignement des bancs de bois, les nombreuses colonnes soutenant le plafond de la nef, ou encore le magnifique harmonium sur lequel vous pouvez jouer et l'autel qui impose sa large silhouette au centre, surplombé du fameux clocher qui recèle en son sein la cloche d'or de ce Mont.
Je rebrousse chemin, la route se terminant en cul-de-sac, et j'emprunte le chemin de ronde qui longe la mer et me permet d'apprécier les montagnes alentours, les ruines d'un bâtiment de pierres, un moulin à aube et un ancien voilier...
Ma promenade s'achève sur le pont de pierre qui m'avait accueillie à l'entrée...
Si vous souhaitez découvrir ce lieu inscrit au patrimoine mondial, n'hésitez pas ! http://slurl.com/secondlife/Shivar/68/208/24
DameLessage Igaly
JEUX JEUX Domilens BonettoDomilens Bonetto
L'OBJET MYSTERIEUX : 500 L$ à la 1ere bonne réponse en IM
A l'aide des 2 jeux suivants, découvrez l'objet mystérieux
Recherchez le nom de chaque image. En lisant verticalement les lettres colorées, cela vous donnera le nom du land où se trouve l'objet. (Cherchez ce land dans l'onglet «lieu» de SL)
En prenant les chiffres des cases de chaque couleur et de haut vers le bas, complétez les coordonnées de l'objet mystérieux
Coordonnées : ---,--,--
LE COMICS
A très bientôt pour notre prochain numéro
Ce journal a été réalisé grâce aux talents de :
Albator59 Allen : créateur des BDAlex Castaignede : journalisteDameLessage Igaly : rédactriceDomilens Bonetto : créateur des jeuxIceman Arkin : journalisteLudi Bamaisin : journalisteOndeline Pera : graphiste et photographeToume Yao : journalisteZiget Tammas : responsable de pub
A compter du prochain numéro, la nouvelle rédactrice en chef sera Iceman Arkin.Merci de la contacter pour tout élément concernant le magazine.