Atelier Médecine du Travail
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AtelierAtelierMédecine du TravailMédecine du Travail
CCentre du entre du SSommeil et de la Vigilanceommeil et de la VigilanceCentre de Référence Hypersomnies Rares Centre de Référence Hypersomnies Rares
Hôtel-DieuHôtel-Dieu
Plan de la présentationPlan de la présentation
1/ Cadre réglementaire et législatif1/ Cadre réglementaire et législatif
2/ Cas cliniques2/ Cas cliniques
a/ Conduite automobile et Test de Maintien d’Eveila/ Conduite automobile et Test de Maintien d’Eveil
b/ Narcolepsie et Handicapb/ Narcolepsie et Handicap
c/ Horaires et rythmes de travailc/ Horaires et rythmes de travail
Cadre réglementaireCadre réglementaireet législatifet législatif
Rôle du médecin du travailRôle du médecin du travail
“Éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail”
Rôle principal : être le conseiller du chef d’entreprise, des salariés et des services sociaux pour :
• L’amélioration des conditions de travail et de vie dans l’entreprise
• L’adaptation des postes et des rythmes de travail à la physiologie humaine
• La protection des salariés contre les nuisances existantes au poste de travail et notamment le risque d’accident de travail
Aménagement du poste et des conditions de travail : Déconseiller travail de nuit ou en horaires irréguliers, possibilité de siestes / pauses, Télétravail
Statut Travailleur handicapé
Invalidité
Travail à temps partiel
Reclassement professionnel
Narcolepsie et insertion professionnelleNarcolepsie et insertion professionnelle
Statut de Travailleur handicapéStatut de Travailleur handicapé
Demande à faire par le salarié lui-même à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
Statut attribué par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH)
Donne l’accès à des formations professionnelles et une prime de 800 € lors de l’embauche
Permet à l’entreprise employant des travailleurs handicapés d’obtenir des aides
Travail à Temps Travail à Temps partielpartiel
Baisse de vigilance et accès de somnolence peuvent justifier une demande de travail en horaires aménagés ou à temps partiel
Aménagement du poste de travail à discuter avec le médecin du sommeil, le médecin du travail et l’assistante sociale
Reconnaissance en invalidité 1ère catégorie peut aider l’insertion professionnelle. Demande à faire auprès du médecin conseil de la sécurité sociale
• Définition : “L'invalidité est une incapacité acquise par
un assuré social par suite d'un accident ou d'une
maladie non professionnelle ou d'une usure prématurée
de l'organisme et qui, de ce fait, n'est pas en mesure de
se procurer dans une profession quelconque un salaire
supérieur au tiers de la rémunération normale perçue
par un travailleur de la même catégorie professionnelle
à laquelle il appartenait ”
InvaliditéInvalidité
Trois catégories d’invaliditéTrois catégories d’invalidité
Première : Vous pouvez encore néanmoins exercer une certaine activité professionnelle
Deuxième : Vous êtes incapable d’exercer une profession quelconque sans danger grave pour votre état de santé
Troisième : Votre état nécessite en outre l’aide d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie quotidienne, c’est-à-dire, marcher, manger, s'habiller, faire sa toilette
Reclassement professionnelReclassement professionnel
Demande possible quand diagnostic tardif ou
évolution de la maladie incompatible avec le poste de
travail actuel
Implique différents intervenants : Direction du
travail, agences pour l’emploi, maisons du handicap…
Narcolepsie et Poste de sécuritéNarcolepsie et Poste de sécurité
Arrêté du 21 Décembre 2005Arrêté du 21 Décembre 2005
Régit les critères médicaux d’aptitude à la conduite,
selon le type de permis ou l’activité
Cet arrêté fixe la liste des affections médicales
nécessitant un avis de la Commission Médicale
Primaire des Permis de Conduire (CMPPC)
Le médecin doit orienter le patient vers ces
commissions pour apprécier l’aptitude à la conduite
Les pathologies du sommeil et les troubles de la
vigilance entrent dans la liste des pathologies
nécessitant un avis médical sur l’aptitude à la conduite
Ils sont donc à déclarer par le patient à la commission
départementale des permis de conduire
L’esprit du texte n’est pas d’interdire la conduite aux
patients mais de s’assurer d’une bonne prise en charge
thérapeutique
Arrêté du 21 Décembre 2005Arrêté du 21 Décembre 2005
La somnolence excessive persistante malgré un
traitement, quelle que soit la cause de cette
somnolence, fait partie des “affections ou altérations
fonctionnelles formellement incompatibles avec
l’obtention ou le maintien du permis de conduire”
Arrêté du 21 Décembre 2005Arrêté du 21 Décembre 2005
Aménagement des conditions de travailAménagement des conditions de travail
Gestion adaptée des prises médicamenteuses
Temps de pause
Instauration de la “sieste au travail” après discussion
avec le médecin du travail
Cas CliniquesCas Cliniques
Patient de 40 ans, conducteur de bus depuis 10 ans,
Diagnostic de Narcolepsie
Interdiction à la conduite de transport collectif
Inaptitude à la conduite par le médecin du travail et
Reclassement sur un poste sédentaire
Commission Départementale des permis de conduire
pour la conduite particulière, non professionnelle
Cas N°1Cas N°1
Les narcoleptiques non traités ont plus d’accidents de la
circulation que les populations contrôles (Aldrich, 1987)
Pas de notion de l’impact du traitement dans la
réduction du risque d’accident
Narcolepsie et conduiteNarcolepsie et conduite
Informer tout patient narcoleptique des risques liés à
la conduite automobile
Recommander aux conducteurs de se présenter à la
Commission du permis de conduire car l’évaluation du
spécialiste du sommeil ne constitue pas une
autorisation à la conduite
Arrêté du 21 Décembre 2005 relatif à l’obtention du
permis de conduire
En pratiqueEn pratique
Évaluation clinique et paraclinique de la somnolence
Information du patient et mise en route d’un traitement
Arrêt maladie si conduite professionnelle ou poste de sécurité et inaptitude temporaire à la conduite par le médecin du travail
Test de Maintien d’Eveil car mesure objective (médico-légale) non falsifiable à priori
Transmission éventuelle à la médecine du travail avec consigne sur l’Hygiène du sommeil (courrier remis au patient)
Stratégie de prise en chargeStratégie de prise en charge
Patiente de 45 ans, professeur d’Arts Plastiques, Narcolepsie avec cataplexie
Demande d’aménagement d’horaires et possibilité de faire une sieste en début d’après-midi
Demande du statut personnes adultes handicapées auprès de la MDPH
Remplir dossier médical et dossier technique
But : Faciliter le reclassement professionnel si nécessaire
Accès à la formation professionnelle
Aides sociales et financières
Cas N°2 Cas N°2
Cas N°3Cas N°3
Patient de 32 ans, travaille comme Agent de sécurité la nuit dans un parking
Diagnostic de Narcolepsie - Cataplexie récent
Prendre contact avec médecin du travail avec accord du patient
Inaptitude et ReclassementInaptitude et Reclassement
Demande reclassement sur un poste de jour, envisager l’inaptitude au travail de nuit
Reclassement prioritaire sans perte de salaire (mais perte des primes de nuit…)
Demande de reconnaissance du statut travailleur handicapé, possibilité de demande accélérée par le médecin du travail
Risque de licenciement pour inaptitude au poste si pas de possibilité de reclassement, doublement dans ce cas des indemnités de licenciement
CAS CLINIQUES
CAS CLINIQUES N°1• Mme G, 35 ans
• Fatiguée dans la journée, besoin de dormir
• Nombreux réveils nocturnes, sommeil instable
CAS CLINIQUES N°1• ronfle un peu
• Siestes diurnes
• Reposée par ses siestes
CAS CLINIQUES N°1 Polysomnographie
Test itératif des latences multiples d’endormissement
CAS CLINIQUES N°1 Polysomnographie: labilité du sommeil
et % de SP +++
Test itératif des latences multiples d’endormissement : HSDE avec deux endormissements en SP
CAS CLINIQUES N°1
• Narcolepsie• Reposée par ses siestes
• Doit s’asseoir quand elle rit• Impressions étranges quand elle s’endort
CAS CLINIQUES N°2
• Mr H, 49 ans
• Fatiguée dans la journée, besoin de dormir
• Nombreux réveils nocturnes, sommeil instable
• HTA traitée
CAS CLINIQUE N° 2• ronfle • Accès de sommeil dans la journée (Epworth à
12)
• +/- reposé par ses siestes
• Prise de poids récente• HTA depuis 5 ans stable sous TT
CAS CLINIQUES N° 2 Polysomnographie
CAS CLINIQUES N° 2
Polysomnographie: labilité du sommeil et chute du SLP +++
Index d’apnée pendant le sommeil: 12/H
Index de mouvement périodiques des jambes 25/H
CAS CLINIQUES N° 2
• SJSR• TT médicamenteux
• Impatiences des jambes
• SAOS et HSDE à surveiller
CAS CLINIQUES N° 3
• Mr H, 43 ans
• Fatigué dans la journée, besoin de dormir
• Peu de réveils nocturnes, sommeil stable
• Deux accidents de la route
• HTA débutante
CAS CLINIQUE N° 3
• ronfle peu • Accès de sommeil uniquement si inactif• Asthénie matinale
• +/- reposé par ses siestes
• Pas de prise de poids récente
CAS CLINIQUES N° 3 Polygraphie
CAS CLINIQUES N° 3 Polygraphie:
Index d’apnée pendant le sommeil: 15/H
CAS CLINIQUES N° 3 Polysomnographie: micro-éveils et
chute du SLP +++
Index d’apnée pendant le sommeil: 29/H
CAS CLINIQUES N° 3
• SAS• PPC
CONCLUSION• Recherche étiologique par
polysomnographie
• Asthénie/ HSDE
• Concerne différentes pathologies du sommeil
• Suivi spécifique à chaque pathologie