Août 2011

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Pensez Vert

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LEPLANIFICATEURÉditeur Michel Geoffroy, CMM [email protected]

rÉdactrice en chef Alice Dawlat [email protected]

RédactRice en chef adjointe Camille Romanetti [email protected]

administration Marie Derrien [email protected]

Graphistes Matt Riopel [email protected]

Ventes [email protected]

circulation [email protected]

contributeurs Jean-François Archambault, Amélie Asselin, Carole Bourinet, Lyne Branchaud, Andrée Courteau, François Lanouette, Maryse Lemay, Johanne Lindsay, Tony Pollard, Ginette Slavas

La seule publication canadienne francophone pour les planificateurs.

Le Planificateur est diffusé dix fois par an aux organisateurs professionnels d’événements et réunions à travers le Canada.Poste-publication No. 40934013

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques (FCP) pour nos activités d’édition.

d a n s c e n u m é r o

n o t e d e l ’ é d i t e u r

Plus ça va vite pour se rejoindre plus c’est difficile de communiquer rapidement

Il n’y a pas si longtemps un appel téléphonique suffisait pour

obtenir une réponse. De nos jours, où l’on est connecté 24/7, il

est plus difficile que jamais d’avoir une réponse rapide ou même

un accusé de réception. Anciennement, si on ne pouvait joindre

directement notre correspondant, une personne prenait le message

sur un petit papier rose et l’on pouvait être sûr d’être rappelé. À

cette époque, le petit papier rose trainait sur le bureau jusqu’à ce

qu’il soit traité et le but était d’avoir le moins de petits papiers roses

sur son bureau.

Aujourd’hui, à moins d’avoir un BlackBerry et de communiquer de

BlackBerry à Blackberry par PIN, on n’est sûr de rien. Et s’est fou

le temps que l’on perd à écrire des messages alors qu’un simple

appel téléphonique peut suffire! Oui, les nouvelles technologies sont

pratiques mais parfois j’aimerais bien qu’on puisse encore se parler

de vive voix afin de faire les choses rapidement et simplement.

Le nombre de formations sur « Comment réseauter? » ou le

développement d’événements appelés « cocktails de réseautage »

nous font réaliser qu’il y a une véritable demande de communication

de personne à personne. D’ailleurs, même au Planificateur nous

encourageons ce type de rencontres avec nos cocktails et notre

Speed Dating d’affaires.

Plus l’information est omniprésente, plus les communications en face

à face deviennent importantes.

7 Organiser une réunion d’affaires, ça se prépare! Les réunions restent un outil de communication

indispensable! Voici le point de départ de l’article de François Lanouette dans lequel il présente les points essentiels pour l’organisation d’une réunion.

9 Le protocole en organisation d’événements Organiser un événement avec des personnalités interna-

tionales est toute une histoire. Entre règles et protocoles, Ginette Salvas nous explique les marches à suivre.

12 Au retour des vacances: on planifie la rentrée! Lyne Branchaud nous donne les clés d’une rentrée bien pla-

nifiée pour une meilleure efficacité.

18 Le Guide Vert 2011 En exclusivité dans ce numéro, le Guide Vert du Planificateur.

Quelles sont les nouveautés de l’industrie événementielle verte? Des normes, aux stratégies environnementales en passant par les objets promotionnels écologique, vous sau-rez tout en lisant le Guide Vert.

La pubLication canadienne des professionneLs de L’événementieL

“a mari usque ad mare” *

* La devise du Canada « D’un océan à l’autre »

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ici, là plus

encorePar Alice Dawlat

et

Golf Château Bromont dans les étoiles.Le Golf Château Bromont est le pre-mier golf du Québec à avoir obtenu 4 étoiles dans un tout nouveau système de classification des terrains de golf au Québec. De 1 à 5 étoiles, les amateurs tout comme les professionnels de golf pourront choisir le terrain selon ce nou-veau classement. Celui-ci se base sur 4 sections: le terrain, les services et équi-pements, les pavillons et le développe-ment durable. Le Golf Château Bromont est le premier, mais plusieurs autres golfs

suivront pour faire partis de ce nouveau palmarès.Sur le web: www.chateaubromont.com

On espère que le nom de cette nouvelle salle de concert, située à la Places des Arts, sera vite trouvé car l’inauguration est prévue pour le 7 septembre. Elle pourra accueillir 1 900 spectateurs, plus 200 places derrière l’orchestre. Cette salle a une très grande fosse d’orchestre qui peut contenir 95 musi-ciens. Elle n’a pas été conçue pour recevoir une multitude de types de spectacles mais bien pour se spécialiser notamment pour les opéras « semi-scéniques », c’est-à-dire très peu de changement de décors mais de la musique plein les oreilles. C’est donc à ce niveau que tous les efforts ont été déployés pour permettre la meilleure acoustique possible. Les experts en acoustique ont recouvert le plafond de panneaux modulables qui, sans rentrer dans les détails techniques, peuvent être réduits ou agrandis pour moduler le son. En tout cas, on a hâte de découvrir la programmation.

La TVQ augmentera en 2012.Attention à vos calculs de budget pour l’année prochaine: au 1er janvier 2012 la TVQ passera à 9,5%, soit 1% d’augmentation. En ajoutant la TPS de 5%, nous arriverons à 14,975% de taxes (comme en 2005).

Les pâtes ont toujours autant de succès.Si pour votre prochain événement, déjeuner d’affaires ou juste souper entre amis, vous ne savez pas quoi servir à vos convives, sachez que les plats à base de pâtes restent une valeur sûre. Une étude, réalisée dans plus de 17 pays, révèle que les pâtes arrivent au top un de chaque pays sondé. De quoi mettre tout le monde d’accord autour de la table que vous soyez québécois ou brésiliens.

Pas encore de nom mais déjà tout en béton.

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Aux couleurs martiniquaises.À partir du 25 août, Montréal arborera les couleurs de la Martinique pour le projet Martinique Gourmande. Pour l’oc-casion, un stand martiniquais sera installé au marché Jean-Talon du 26 au 28 août. Vous pourrez goûter aux spécialités culi-naires, au rhum martiniquais ou danser le zouk dans les allées du marché. Pour ce mois de Martinique Gourmande, plu-sieurs restaurateurs montréalais propo-seront un plat spécial martiniquais dans leur établissement. Voilà une jolie théma-tique pour vos événenemts et réunions.Sur le web: www.martiniquetourisme.com

Des moules, des frites et plus encore…2012 sera l’année de la gastronomie belge. C’est l’office de tourisme belge qui a lancé cette campagne à l’échelle internationale pour promouvoir ce pays riche en culture et histoire qui dernière-ment n’a pas rayonné autant qu’il aurait dû. Bruxelles, située au milieu de l’Euro-pe, véritable branchement international, vous propose un an de gastronomie pour redécouvrir la capitale et sa culture. Ce sont donc plus d’une cinquantaine d’événements et festivals que Bruxelles organise pour montrer au monde que sa richesse gastronomique ne s’arrête pas qu’aux moules-frites! Sur le web: www.brusselicious.be

De la pierre datant de 1892 pour l’autre salle de concert.Cette fois-ci, on connaît le nom, le Pavillon d’art québécois et canadiens Claire et Marc Bourgie et la Salle de concert Bourgie sont de véritables chefs d’œuvres architecturaux. L’église Erskine, achetée en 2008 par le Musée des beaux-arts, a été rénovée de toute pièce et y est accolée un bâtiment contem-porain. Ces lieux abriteront 6 étages de musée et une salle de concert où déjà 130 spectacles ont été programmés. L’ouverture est prévue en septembre, avec plus de détails!Sur le web: www.mmfa.qc.ca

Tchou-tchouA partir du 9 septembre, prenez le train de Charlevoix pour vous en mettre plein la vue et les papilles. Du Parc de la Chute-Montmorency à La Malbaie, le chef du Manoir Richelieu vous offre une aventure gastronomique de 140 kilomètres.Sur le web: www.lemassif.com/fr/train

Une ville rose qui se met au vert!La beauté de la ville, ses infrastructures adaptées, son climat plus que favorable tout au long de l’année a permis à cette grande ville de province de devenir une des destinations phares du tourisme d’affaires. Toulouse, belle ville du Sud de la France, a eu une idée plus qu’ori-ginale et surtout tellement écologique! Depuis peu, So Toulouse Convention Bureau a mis en place le Pass Tisséo qui, remis à chaque congressiste, per-met d’utiliser tous les transports en commun de la ville gratuitement et ce, pendant toute la durée du congrès. Un succès selon D. Laude, Président du Comité d’organisation.Sur le web: www.so-toulouse.com

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o p i n i o n

J’ai tellement hâte que la mode des hommes qui ne se rasent pas et qui ne portent pas de cravate en milieu de travail finisse.

J’en ai assez d’entrer dans différentes entreprises et de voir des gens qui ont l’air d’être sortis du lit à peine quelques instants avant d’arriver au travail se tenir derrière un comptoir pour servir des clients.

J’adore mon fils, mais il est actuellement l’un «  d’eux  ». Bien sûr, il travaille dans un grand magasin d’appareils électroniques qui, on peut le comprendre, tente de présenter une image de marque branchée et à la mode et qui veut attirer les jeunes gens branchés et en vogue qui ont un intérêt insatiable pour les plus récentes techno-logies et qui sont prêts à dépenser beaucoup d’argent pour se procurer les plus récents joujoux disponibles sur le marché. Il va de soi que ces acheteurs veulent être conseillés par des gens qui leur ressemblent. Je comprends, mais tout de même. En voyant mon fils revenir du travail avec ses vêtements tout fripés, ses pantalons tombant jusqu’aux chevilles, ses nombreux tatouages visi-bles par tous, ses cheveux en broussailles et une barbe de deux jours au visage, je lui demande : « ton allure ne dérange pas ton patron »? « Non, c’est correct  », me répond-il. Je n’en crois pas mes oreilles.

Une nouvelle succursale de la banque BMO a récemment ouvert ses portes dans mon quartier, et elle aussi essaie de se tailler une place. Ses heu-res d’ouverture s’étendent jusque dans la soirée et elle est même ouverte le samedi et le diman-che. C’est bien, et c’est pratique, je ne m’en plains pas, mais elle représente exactement ce que je déplore en ce moment. Toutes les personnes que j’ai vues travailler dans cette banque sont jeunes, séduisantes et vêtues au goût du jour – on dirait le « W » des banques. OK, jusqu’à maintenant ça va. Toutefois, j’ai aussi remarqué que les hommes qui travaillent dans cette banque ne se rasent pas tout le temps, optant plutôt pour l’allure décontractée, et c’est avec ça que j’ai un problème. Je crois que ça manque de professionnalisme quand le diri-geant d’une banque a une allure qui traduit qu’il n’avait pas envie de se raser ce matin, préférant profiter de son temps libre pour boire une autre tasse de café avant de partir au travail - ordinaire.

Dans les hôtels, j’avoue que je n’ai pas souvent croisé des gens avec cette allure défraîchie, bien que j’en aie vu quelques-uns. Ce qui est le plus répandu est la mode consistant à faire l’opposé de « se mettre sur son trente-et-un », par exemple lorsque des dirigeants ne portent pas nécessaire-ment un habit dans un contexte où un homme d’affaires en aurait traditionnellement porté un dans le passé, ou lorsqu’un homme ne porte pas

de cravate avec son habit afin d’améliorer son allure « cool ». Je suis certain qu’il y a des gens qui n’ont pas de problème avec ça, mais ce n’est pas mon cas. Si je paie environ de 200 à 500 $ pour une nuit dans un grand hôtel, je veux voir du professionnalisme émaner de tous les aspects de l’hôtel, en n’excluant pas les vêtements des mem-bres du personnel et des dirigeants de l’hôtel. Alors que je supervisais un hôtel Renaissance pour remplacer le propriétaire il y a quelques années, j’ai commencé à remarquer que le directeur général, ainsi que ses chefs de départements, ne portait pas toujours une cravate quand je venais à l’hôtel et qu’il portait aussi beaucoup de vêtements très colorés. Quand je lui ai demandé des explications, il m’a répondu que les hôtels Renaissance tentaient de renouveler leur image, et du même coup, d’adopter une approche commerciale plus décontractée en ce qui a trait aux vêtements des dirigeants - bref, ils tentent de donner une touche « W » à leur image.

Sans vouloir manquer de respect pour ce DG, parce que c’est vrai qu’il avait fière allure, je trouvais tout de même qu’il n’avait pas l’air aussi professionnel que s’il décidait de porter le même type de vêtements, mais d’y coordonner une cravate pour compléter le tout. Il est question d’affaires et les affaires dépendent d’une certaine quantité de professionnalisme. Bien que je sois d’accord en ce qui concerne le fait que bien des gens ont une apparence professionnelle sans l’être vraiment, je crois aussi encore fortement aux premières impressions, et pour profiter le plus possible de cette première impression, faisons donc l’effort de soigner notre apparence un peu.

En ce qui nous concerne, entendons-nous pour faire un effort et s’habiller de façon profession-nelle afin de représenter notre entreprise en tant qu’exemple de ce qu’il faut porter pour faire une bonne impression et pour démontrer notre enga-gement le plus professionnel qui soit.

Dale Dyck, BHM Ancien directeur général d’hôtels à Vancouver, il est maintenant consultant et peut être contacté à [email protected]

Désolé, je n’avais pas envie de me raser aujourd’hui.De quelle autre façon puis-je réagir quand j’entre dans une entreprise

et que je croise un membre du personnel, ou pire encore, un dirigeant,

qui ne s’est pas rasé depuis deux jours?

Par Dale Dyck

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Puis, vient le choix du lieu et de la date. Bien choisir

la date de sa réunion d’affaires ou de son événe-

ment peut tout changer et notamment avoir un

impact financier substantiel pour votre organisa-

tion. L’erreur souvent commise est de choisir une date trop

rapidement. Ça ne devrait jamais être la première étape de

la planification.

Une fois le format de la réunion développé dans les gran-

des lignes (contenu, durée), il reste à trouver un lieu et une

date qui conviendra à tout le monde. Bien sûr, il faut com-

mencer par vérifier la disponibilité des personnes devant

être présentes à la réunion. Assurez-vous par contre de leur

demander le plus de dates alternatives possibles.   Cela

vous donnera des munitions lorsque viendra le temps de

négocier avec les hôtels.

Je vous recommande de vérifier ensuite sur internet, en

allant voir les sites web des bureaux de tourisme locaux

et des centres de congrès, pour vérifier si les destinations

que vous regardez sont en haute, basse ou entre saison?

Vérifiez aussi s’il y a des événements majeurs prévus en

même temps que vos dates (congrès, festivals, événements

sportifs, etc.) qui pourraient affecter les taux d’occupation

et les prix. Si c’est le cas, vous pourrez en aviser les parties

prenantes pour voir s’il est possible de considérer d’autres

dates, sachant que ce sera difficile d’avoir de la disponibi-

lité et que les prix seront très élevés. Vous pourriez sauver

plusieurs milliers de dollars de cette façon, ce qui constitue

un argument de poids!

Vous êtes maintenant prêts à rédiger votre demande de

soumissions et à l’envoyer aux hôtels répondant à vos cri-

tères dans la ou les destinations considérées. Mentionnez

dans votre demande que vous êtes flexibles avec vos dates,

en spécifiant les options possibles, et demandez-leur de

vous retourner des soumissions de prix pour chaque alter-

native.

Et voilà, le tour est joué!

François Lanouette offre un service de recherche et négociation de contrat d’hôtel. Il peut être rejoint par courriel à: [email protected] ou par téléphone au: 866-559-4602.

p l a n i f i e r

Organiser une réunion d’affaires, ça se prépare! Par François Lanouette

Planifier une réunion commence par des objectifs clairs. Cette première étape

devrait répondre à ces questions: Pourquoi organiser une telle réunion? Quelles

sont les objectifs de cette réunion/événement?

Voici quelques points à retenir pour sauver de l’argent:• Les modèles généralement privilégiés

dans les hôtels urbains sont du dimanche au mardi, du mercredi au vendredi et les fins de semaine;

• Les hôtels de villégiature favorisent géné-ralement les groupes en semaine, étant plus occupés les fins de semaine;

• Si vous avez besoin de beaucoup d’espa-ces de réunion mais de peu de chambres, favorisez alors la haute saison touristique car les chambres sont presque toutes louées mais les espaces de réunion sont souvent vides;

• Informez-vous des annulations de groupe de dernière minute; les hôtels se retrou-vent parfois le bec dans l’eau lorsqu’un groupe annule son événement et sont donc prêts à faire de très bons prix pour combler les pertes, même en période occupée;

• Demandez aux établissements où vous allez souvent de vous ajouter à leur liste d’envoi de courriels pour vous tenir infor-mé de leurs promotions saisonnières. Vous pourrez garder   l’information en filière en les classant par mois.

Voici quelques statistiques percu-tantes sur l’organisation de réu-nion démontrant l’importance de notre profession de planificateur (« Meetings Deliver  », publiée en 2010 par la Fondation MPI en colla-boration avec AIBTM):

• 12,50$ est le retour sur investisse-ment pour chaque dollar investit en voyage d’affaires;

• 40% de prospects sont convertis en clients grâce aux rencontres face-à-face;

• 28% du chiffre d’affaires actuel serait perdu sans les réunions face-à-face;

• 17% du profit serait perdu pour une entreprise moyenne si elle éliminait tout voyage d’affaires;

• 3 années sont requises pour récu-pérer les profits perdus;

• 95% des répondants au sonda-ge ont indiqué que les réunions face-à-face étaient essentielles au développement de bonnes rela-tions d’affaires à long terme.

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p o u r v o t r e i n f o - s a n t é

La prévention est Le meilleur remèdeEn tant que planificateur,

vous êtes toujours en

contact avec d’autres

personnes. Voici donc

quelques conseils rapides

et simples qui vous

aideront à rester en santé.

Combien de temps faut-il pour vous laver les mains? Si vous suivez les recommandations des CDC (Center Of Disease Control), il faut

savonner et frotter toutes les surfaces des mains pendant 20  secondes, soit le temps de chanter « Joyeux anniversaire » deux fois. Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’ensemble du processus de lavage et de séchage des mains devrait durer de 40 à 60 secondes.

Un bon lavage de mains est la meilleure façon de se protéger des rhumes et de nombreu-ses autres maladies infectieuses. L’eau et le savon, ainsi que la friction des mains l’une contre l’autre éliminent la poussière et créent une surface glissante sur laquelle les microbes glissent.

Vous devriez vous laver les mains souvent. Voici d’autres conseils pratiques :

La température de l’eau est-elle importante?Il n’y a pas beaucoup de recherches, mais deux études suggèrent que la température de l’eau n’a pas une grande importance pour réduire le nombre de bactéries dans un lavage de mains normal. L’inconvénient de l’eau chaude est qu’elle peut irriter la peau. L’eau chaude traverse plus rapidement l’huile sur vos mains, mais l’eau froide le fait tout aussi bien.

Comment s’essuyer les mains?S’essuyer les mains réduit encore davantage le nombre de bactéries, mais on discute enco-re pour savoir si le meilleur moyen est une serviette de papier ou de tissu ou un séchoir à air chaud. Une étude de la clinique Mayo en 2 000 n’a permis de constater aucune différence entre ces méthodes pour éliminer les bactéries des mains. D’autres recherches indiquent que les serviettes de papier sont les plus efficaces. Si vous utilisez un séchoir, se tenir les mains immobiles éliminera plus de

bactéries que de les frotter ensemble.

Le nouveau séchoir ultrarapide, The Air-blade, est une manière efficace de vous sécher les mains. Selon une étude récente financée par le fabricant, il élimine autant de bactéries en 10  secondes qu’un séchoir courant en 30 secondes.

Quelle que soit la méthode utilisée, la clé est de vous assurer que vos mains sont complète-ment sèches. Les mains qui restent mouillées ont de plus fortes chances de transférer des bactéries ou d’en recevoir de la prochaine surface que vous toucherez.

Le désinfectant est-il un bon produit de remplacement?Il est généralement préférable de se laver les mains, mais les désinfectants à base d’alcool sont une option pratique quand on n’a ni eau ni savon. Ils tuent la plupart des bactéries et des virus au contact, mais pas les spores bac-tériennes. Recherchez des produits compor-tant au moins 60 pour cent d’alcool (éthanol et [ou] isopropanol). Si vous utilisez un gel désinfectant pour les mains, appliquez-en une quantité équivalente à environ la taille d’une pièce de dix cents sur toute la surface de vos doigts et de vos mains jusqu’à ce qu’ils soient secs.

Que faire si vous ne pouvez pas vous laver les mains?Le but de se laver est de se débarrasser des microbes sur vos mains pour qu’ils n’envahis-sent pas votre corps (ou se transmettent aux autres). Si vous ne pouvez pas vous laver les mains tout de suite ou si vous n’avez pas de désinfectant à mains, faites attention de ne pas vous toucher ou frotter les yeux, le nez ou de vous toucher la bouche.

Les «  remèdes » contre le rhume passent, mais le lavage des mains reste le meilleur moyen de combattre les infections.

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J’ai remarqué que dans beaucoup de

situations, l’assignation des places est

décidée en ne tenant pas compte des

tableaux des préséances utilisés par le

gouvernement fédéral et provincial. On ne tient

pas compte non plus de l’alternance hommes-

femmes ni de la hiérarchie. Pourquoi risquer de

blesser certaines personnes? Faire asseoir un

invité d’honneur à une extrémité de la table n’est

pas convenable. Porter le premier toast alors

qu’on est invité ne se fait pas. Ne pas respecter

l’ordre dans la prise de parole dénote un man-

que de connaissances.

Les salutationsQui saluer en premier lieu? Le maître de cérémo-

nie est le seul à saluer les invités au tout début

des allocutions. Les conférenciers n’ont pas à

répéter les noms des invités. Tenez-vous-en à 5

salutations et regroupez les invités comme dans

l’exemple plus bas:

• Monsieur le Premier Ministre 

• Mesdames et Messieurs les Ministres 

• Messieurs les députés 

• Membres de la Chambre de commerce 

• Distingués invités

p l a n i f i e r

Le protocole en organisation d’événements

Les drapeauxOù placer les drapeaux sur une scène?

Les drapeaux sont placés pour satisfaire les exigences du gouvernement canadien et québécois. Ils

sont à gauche (vus de l’assistance). Ils sont tous de la même hauteur et de même dimension. Ils sont

placés plus hauts que le conférencier dans l’ordre suivant:

• Pays – extrême gauche vu de la salle

• Province – au centre

• Municipalité (s’il y a lieu) – à droite

Le drapeau d’un organisme privé sera placé à droite et éloigné des 3 drapeaux précités.

Si l’événement a un caractère international, il faudra respecter l’ordre suivant:

• Pays hôte (la préséance est donnée au pays hôte)

• Pays étranger 

• Provinces canadiennes

• Provinces étrangères 

• Villes canadiennes 

• Villes étrangères 

• Institutions locales

• Institutions étrangères

Dans le cas où plusieurs pays participent, l’ordre alphabétique français sera utilisé si l’événement a

lieu dans une province ou un pays francophone et l’ordre alphabétique anglais utilisé si l’événement

se passe dans un pays ou une province anglophone. Lorsque les pays membres de l’Union euro-

péenne participent à un événement, le drapeau de l’Union européenne précède ceux des autres

pays membres.

Les allocutionsL’ordre de la prise de parole est assez simple. Un maître de cérémonie ouvre la présentation en

saluant et remerciant les participants. Les personnes les moins importantes en hiérarchie parlent au

début gardant les invités les plus prestigieux pour la fin.

Il peut arriver qu’une personnalité politique demande de s’adresser plus tôt à l’audience à cause de

conflits d’horaires. Il faut alors modifier l’ordre. À la fin des discours, le maître de cérémonie remercie

les orateurs et les participants. On doit éviter de donner la parole à plus d’une personne représentant

la même entreprise afin de ne pas diluer le message.

Sites Web suggérés:

http://www.pch.gc.ca/pgm/ceem-cced/prtcl/index-fra.cfm

(préséance et protocole Gouvernement du Canada)

http://www.mri.gouv.qc.ca/fr/informer/protocole/index.asp

(préséance et protocole Gouvernement québécois)

Un Webinaire sur ce sujet aura lieu le 27 septembre de midi à 13 h. Vous trouverez les détails et le

prix sur le web www.ginettesalvas.com.

Ginette Salvas Fondatrice École internationale d’étiquette et de protocole 514 795-9775

L’organisation d’un événement

est assez complexe surtout

lorsque nous recevons des

personnalités publiques et des

invités d’honneur. Dans le but

d’organiser des événements

mémorables, il importe de

connaître les règles de base

du protocole utilisé lors de

ces événements afin d’offrir le

meilleur service possible à vos

clients.

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La cantine mobile fait un bout de chemin.Québec – Le phénomène de restauration ambulante s’est taillé un chemin jusqu’aux vignobles de l’île d’Orléans. Le Panache Mobile, petit frère du restaurant Panache de Québec, a garé sa roulotte gourmande au vignoble  Sainte-Pétronille et affiché un menu qui a de quoi tenter les gourmets les plus capricieux. Avec vue sur le Saint-Laurent, sur les chutes Montmorency et sur des acres de vignes verdoyantes, on y vit une expé-rience qui a peu à voir avec celle qu’offre une cantine ordinaire. On peut entre autres

y savourer une « guedille » de homard, des saucisses de Charlevoix biologiques ou un tartare de bœuf Angus avec vinaigrette à la truffe, le tout accompagné d’un millésime du vignoble  Sainte-Pétronille. Le menu met également à l’honneur le fromage Louis d’Or et des plats faits à partir de légumes et d’herbes cultivés tout près du vignoble. Le Panache Mobile est ouvert tous les jours du 24 juin au 5 septembre.Sur le web: www.saint-antoine.com/en/index.html

Quelles sont les villes les plus chères?Une mise en garde destinée aux entreprises qui organisent des événements au Brésil: les grandes villes de ce pays sont entrées dans le classement des villes les plus chères aujourd’hui.São Paulo a grimpé du 21e rang en 2010 au 10e rang en 2011 des villes les plus chè-res de la planète, selon l’enquête annuelle de Mercer qui vient d’être publiée. Rio de Janeiro a bondi de la 29e place en 2010 à la 12e place en 2011.Le coût de la vie dans ces deux villes sud-américaines est désormais plus élevé qu’à Oslo, Londres ou Séoul, car l’inflation a explosé et la monnaie brésilienne, le « real », s’est raffermie.L’étude couvre 214 villes à travers les cinq continents et compare les prix de 200 pro-duits et services tels que le logement, le transport, la nourriture, l’habillement et les loisirs. Cette étude aide les multinationales à évaluer le montant des primes d’expatriation pour leurs salariés en mobilité internationale et peut aider les planificateurs à préparer leur budget pour une destination étrangère.

Le statut des villes canadiennes a également changé. Toronto est devenue la ville la plus chère du Canada devant Vancouver «  en raison de coûts de location relativement élevés  ». Toronto est passé de la 76e place en 2010 à la 59e place en 2011 des villes les plus chères dans le monde. Vancouver arrive 65e (75e en 2010) et est suivie par Montréal et Calgary. Ottawa est la ville canadienne la moins chère du classement.La ville la moins chère du monde, pour la deuxième année consécutive, est Karachi, au Pakistan.

Villes les plus chères du monde:

1- Luanda, Angola2- Tokyo, Japon3- N’Djamena, Tchad4- Moscou, Russie5- Genève, Suisse6- Osaka, Japon7- Zürich, Suisse8- Singapour9- Hong Kong10- São Paulo, Brésil

Pearson vise le premier rang des aéroports nord-américains.Arborant un nouveau logo et de nouvelles initiatives, l’aéroport Toronto Pearson dévoile sa stratégie pour devenir la porte d’entrée internationale de l’Amérique du Nord.L’aéroport international Toronto Pearson a fait part de son ambition de devenir la principale porte d’entrée internationale de l’Amérique du Nord. À cette fin, l’aéroport souhaite aug-menter l’accessibilité de Toronto grâce à un trafic en correspondance grandissant et à un grand nombre de destinations internationales.Afin d’atteindre ses objectifs, le porte-parole de Toronto Pearson affirme que l’aéroport « exploitera ses forces actuelles et misera sur l’amélioration de l’expérience de ses clients ».Voici quelques exemples de changements qui seront mis en place d’ici le début de 2012:

• Un nouveau logo sera créé pour Toronto Pearson. Il sera coloré et affichera le slogan: « Pour vous. Le monde ».

• Un nouveau site Web sera mis sur pied: l’adresse TorontoPearson.com remplacera  GTAA.com. Le site sera plus facile à explorer et présentera de nouvelles caractéristiques et fonctions.

• Des centres de services à la clientèle seront installés dans les aires d’arrivée et des représentants seront sur les lieux afin de guider et d’aider les visiteurs à leur arrivée à l’aéroport de Toronto.

• De nouvelles stations de recharge pour les appareils électroniques seront mises en place à différents endroits dans les deux aérogares, permettant aux visiteurs de recharger leurs appareils portatifs et leurs ordinateurs portables en attendant leur vol.

• De nouveaux commerces ouvriront leurs portes. Les visiteurs auront donc plus de choix pour magasiner et pour manger et se verront offrir des marques internationales et locales.

• Un service d’entretien de voiture est maintenant offert aux utilisateurs du service de voiturier Valet Care. Il s’agit d’un nouveau service qui s’ajoute aux différents autres comme le stationnement quotidien, le stationnement de courte durée, le stationnement économique, le service de voiturier Valet Care et le stationnement Parc cellulaire.

n o u v e L L e s d e L ’ i n d u s t r i e

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À la rencontre des vieux loups de mer!Les Quais du Vieux-Port se transforment pour la seconde fois successive en « Village Maritime  ». Du 14 au 18 septembre, les Quais accueilleront 6 grands voiliers de prestige. À cette occasion, plusieurs anima-tions et festivités seront organisées autour de cet événement. D’ailleurs, les Quais installeront un chapiteau, avec vue sur les 6 navires, pour recevoir des événements privés de 540 invités ou moins. Seulement deux dates sont disponibles pour organiser un événement sous chapiteau, le mercredi 14 et le vendredi 16 septembre 2011. Un lieu vivant mais éphémère pour fêter la rentrée!

n o u v e L L e s d e L ’ i n d u s t r i e

« SOIGNEZ VOTRE TRAVAIL », DISENT LES CADRES.

Selon un sondage d’Accountemps, le travail négligé a été identifié comme étant l’attitude au travail qui les ennuie le plus. On gagne à s’attarder aux détails. Dans un récent sond-age d’Accountemps, 32 pour cent des direc-teurs financiers sondés disent que le manque d’attention aux détails et le travail négligé sont les habitudes qui les ennuient le plus chez leurs collègues de travail. Le sondage a été mis au point par Accountemps. Il a été effectué par un cabinet de recherche indépendant auprès de plus de 270 directeurs financiers d’un échantillon aléatoire stratifié d’entreprises canadiennes de plus de 20 employés. On a demandé aux directeurs financiers: « Laquelle des habitudes suivantes vous ennuie le plus chez vos collègues de travail? » Voici leurs réponses:

• Le manque d’attention aux détails, le tra-vail négligé 32 %

• Le potinage ou l’implication dans les jeux de coulisses 24 %

• Le non-respect des échéances 18 %• Arriver continuellement en retard 15 %• Prétendre que les idées des autres sont

les siennes 8 %• Ne sait pas/autre 3 % « De nos jours, le travail se déroule à un rythme accéléré, mais se donner la peine de vérifier son travail se traduira ultimement par de meilleurs résultats, autant pour vous que pour l’entreprise », a déclaré Kathryn Bolt, la présidente canadienne d’Accountemps (www.accountemps.com). « S’assurer que votre travail est à la hauteur des attentes fera de vous un collègue apprécié et vous aidera à progresser dans votre carrière. »En ce qui concerne les jeux de coulisses, Kathryn Bolt précise que bien qu’ils soi-ent présents jusqu’à un certain point dans chaque entreprise, il est préférable pour les employés d’éviter de s’y adonner. « Dans un bureau, participer au potinage peut entacher votre crédibilité », a-t-elle ajouté. « La con-fiance est un élément essentiel aux bonnes relations avec les collègues de travail ».

Le vin et le jeu au service de l’entreprise. Après la France, Claude Zarié s’installe au Québec et lance Millésimes. Un objec-tif, rendre le vin accessible à tous autour d’animations pour des cocktails, des repas ou des salons. Cette société de production d’animations œnologiques propose une pal-ette de prestations telles que des dégusta-tions animées, le casino du vin, des jeux inter-actifs et bien d’autres. Concept unique, il mêle découverte du vin, plaisir des sens et passion du jeu. Animation garantie.

Sur le web: www.casinoduvin.com

À Québec, on s’agrandit.Le gouvernement a octroyé une subven-tion de 36 millions $ fin juin au Centre des congrès. Cette somme sera utilisée pour l’expansion du Centre qui engloutira une partie du centre commercial et qui on espère, redonnera un souffle à Place Québec. La fin des travaux d’agrandissements est prévue pour le printemps 2013 avec une structure plus contemporaine et des services plus adaptés à la jeune génération de congres-sistes. Le tourisme d’affaires au Québec rapporte 14% de recettes touristiques au Québec permettra au Centre des congrès de recevoir davantage d’événements.

Sur le web: www.convention.qc.ca

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p l a n i f i e r

Au retour des vacances: on planifie la rentrée!

Par Lyne Branchaud

Les dossiers informatiques

Lors d’un projet d’événement, le nombre de documents électroniques que vous devrez concevoir ou que vous recevrez de vos collabo-rateurs peut représenter plus d’une centaine de documents. Afin de regrouper ces documents par sujets, je vous propose la méthode suivante:

Au début de chaque projet, prenez le temps d’ouvrir un nouveau dossier dans votre ordina-teur (ex.: exposition) et de créer des sous-dos-siers par sujets (ex.: plans, contrats, héberge-ment, matériel imprimé, photos, technique, etc.). De cette façon, lorsque vous créerez un docu-ment ou recevrez une pièce jointe à un courriel, vous pourrez le sauvegarder dans le sous-

dossier approprié. Ceci vous permettra de conserver tous les documents relatifs à un même sujet au même endroit. Il ne suffit que de pren-dre l’habitude de sauvegarder régu-lièrement vos docu-ments dans les sous-dossiers appropriés afin de rendre votre travail plus efficace. En ce faisant, vous saurez en tout temps où trouver les docu-

ments nécessaires à votre projet.

Je vous suggère également de prendre des photos numériques de tous les événements que vous organisez et de les sauvegarder dans un sous-dossier nommé « photos ».

Prenez le temps de photographier les endroits où vous avez installé de l’affichage, le kiosque d’inscription, les décors, les différents kiosques, les dispositions de salle, etc.

La mémoire est une faculté qui oublie et les équi-pes de travail ne sont souvent pas les mêmes alors lorsque l’événement se répétera l’année suivan-te, ces photos seront une mine d’or de références pour l’équipe qui coordonnera le projet.

Les courriels

Au début de chaque projet, je vous suggère d’utiliser le même principe que pour les dossiers électroniques et de prendre le temps d’ouvrir un nouveau dossier et ses sous-dossiers dans votre logiciel de courriels (vous pouvez utiliser les mêmes sujets que ceux créés dans votre ordinateur). Vous pourrez ainsi regrouper plus facilement tous les courriels qui concernent les mêmes sujets.

Mes petits trucs pour le classement des cour-riels:

• S’il contient des renseignements que vous désirez conserver, classez le courriel dans le sous-dossier approprié (vous pouvez changer l’objet du message pour mieux y refléter le contenu).

• Si vous ne pouvez pas y répondre immédia-tement parce qu’il vous manque des rensei-gnements, laissez le courriel dans votre boîte de réception jusqu’à ce que vous puissiez le faire (de cette façon, vous n’oublierez pas d’y répondre lorsque vous aurez obtenu les ren-seignements nécessaires).

Un autre petit truc pour ne rien oublier à la fin de la journée: ouvrez votre dossier des messages envoyés et transférez les messages auxquels vous attendez une réponse dans votre boîte de réception où ils resteront jusqu’à ce que vous obteniez une réponse. À ce moment, vous pourrez supprimer ce courriel. Faites également un ménage de vos courriels dans la boîte de réception et classez ou supprimez ceux dont le contenu a été réglé au cours de la journée. N’oubliez pas de vider régulièrement votre dos-sier de courriels supprimés afin de ne pas engor-ger votre système informatique inutilement.

La gestion des courriels demande une certaine discipline. Prenez le temps, 2 à 3 fois par jour, de faire le tri de vos courriels. De cette façon, vous éviterez de perdre le contrôle de ces derniers, vous serez plus efficace et vous éviterez d’être enseveli sous une tonne de courriels non traités.

L’été est souvent la période où on profite d’une pause pour planifier

et préparer les événements à venir pour l’automne… Je vous

propose ici des méthodes et des systèmes de classement pour

vos outils de travail; les documents électroniques, les courriels,

les dossiers physiques (chemises) et les documents relatifs à la

facturation. En suivant ces simples conseils, vous économiserez

beaucoup de temps et d’énergie et votre travail n’en sera que plus

efficace.

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p l a n i f i e r

Les dossiers physiques (chemises)

Pour le système de classement des dossiers phy-siques, c’est-à-dire les chemises de carton où vous rangez vos documents papier, je crois que chaque personne possède sa propre méthode de travail et son propre système de classement de dossiers. Pour ma part, j’ai adopté depuis plusieurs années un système simple qui utilise des repères visuels.

Au début de chaque projet, je choisis une seule couleur de chemise pour tous les sujets du même événement. J’essaie également de choisir la couleur en fonction de l’événement (ex.: vins et fromages en bourgogne qui me rap-pelle la couleur du vin, tournoi de golf en vert, salon cosmétiques en rose, etc.). Je prépare une chemise par sujet pour chacun des événements (vous pouvez utiliser les mêmes subdivisions que pour vos dossiers électroniques et vos courriels par exemple : une chemise pour les plans, une pour les contrats, une pour le matériel imprimé, etc.). Ainsi, j’économise du temps en identifiant rapidement l’événement grâce à son code de couleur (très utile lorsqu’on coordonne plusieurs événements simultanément).

Dans chacune de vos chemises par sujet (par exemple dans votre chemise «  Technique  »), regroupez ensemble les feuilles qui se rappor-tent aux mêmes éléments. Les documents qui traitent de l’audio-visuel devraient se retrouver ensemble et ceux qui traitent de l’électricité devraient également être ensemble.

L’important ici est de trouver un système de clas-sement efficace qui vous permettra d’obtenir rapidement l’information dont vous avez besoin.

Les documents relatifs à la facturation

Je vous suggère de regrouper ensemble vos

tableaux de budgets préliminaires vs vos bud-gets réels, vos bons de commande et vos fac-tures dans un seul et même cartable. Séparez chaque événement par un onglet (qui peut être de la même couleur que celle choisie pour vos chemises d’événements). Au début de chaque section d’un événement, vous pouvez y insérer le tableau de vos budgets puis classer toutes les factures reçues par ordre alphabétique de fournisseurs.

Si vous utilisez des bons de commande, vous pouvez les brocher avec la facture correspon-dante avant de les classer dans le cartable, par ordre alphabétique de fournisseurs. De cette façon, il sera plus facile de retrouver vos fac-tures qui si vous les mettez dans chacune des chemises correspondantes et votre récapitula-tion budgétaire s’effectuera plus rapidement, car toutes vos dépenses seront regroupées au même endroit.

Je vous suggère de ne pas accumuler les diffé-rents documents que vous devez classer. Faites-le au fur et à mesure ou au maximum à la fin de chaque semaine. Vous éviterez ainsi d‘accumuler vos documents à différents endroits.

L’efficacité de toutes ces méthodes de classe-ment demande beaucoup de discipline, mais une fois ces façons de faire intégrées dans votre routine, elle s’en trouvera grandement simpli-fiée. Disciplinez-vous à être rigoureux et surtout, n’oubliez pas qu’il existe une grande différence entre «  Je n’ai pas le temps  » et «  Je n’ai pas pris le temps »!

Lyne Branchaud est consultante et formatrice en organisation d’événements. On peut la joindre par courriel à [email protected] ou consulter son blogue au: www.lesblogues.com/guideevenement

p o u r v o t r e i n f o

Vos réunions sont-

elles chaotiques ou

verbeuses?

Décrire l’objectif à atteindre en une seule phrase avant chaque réunion. Par exemple: « Dans le cadre de cette réunion, nous allons réaliser [insérez votre objectif ici].  » Ainsi, vous éviterez que vos réunions se pro-longent, car vous serez concentré et vous saurez quand l’objectif aura été atteint. Selon Leadership IQ, les entreprises qui ont mis cette stratégie à l’essai ont écourté leurs réunions d’environ 15 minutes. Quant aux réunions, parfois il suffit simple-ment de laisser les autres parler à notre place. Les réunions sont prometteuses mais se déroulent rarement comme prévu. En effet, le même groupe de personnes tend à mon-opoliser la conversation. La tenue d’une réunion vise à discuter d’une question, mais ce sont souvent les mêmes personnes qui participent. Les opinions des autres passent alors sous silence. Harvard Business Review propose quelques moyens de contrer cette situation. La clé du succès d’une réunion repose sur une contribution significative. Voici trois moyens de stimuler la participa-tion de tous et chacun: Ne pas dominer la conversation: Laissez la parole aux autres avant d’intervenir à nouveau. Être positif: Soulignez l’importance de toutes les idées formulées. Remerciez les per-sonnes qui expriment rarement leur opin-ion. Demander directement: Pour obtenir des commentaires de tous les participants, demandez l’opinion de chaque personne.

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f o r m at i o n

Formations complémentaires

Formations en organisation de mariagesics canada

Certified Wedding Planner - 15 Leçons, 2 ans, à distance (à son rythme), déveLoppement de projets personneLs 

date de démarrage: toute L’année 

public: étudiants et professionneLs 

certificat: ics canada post-secondaire  

514 482-6951 | Westmount (Qc) | WWW.icsLearncanada.com

Formations sur les vinsles conseillers du vin

5 Cours disPonibles - introduction aux vins et cours seLon zone géographiQue, soirs en semaine

ateliers de dégustation - 2h, différentes thématiQues, dès septembre

ConférenCes (sur demande) 

public: consommateurs et professionneLs 

lieu: dans Les Locaux de montréaL, dépLacements pour Les groupes

nick hamiLton | 514 271-2175 | montréaL (Qc) | WWW.LesconseiLLersduvin.ca  

the Wedding planners institute of canada

Wedding Consultant and Coordinator - 2 jours en cLasse, 2 semaines à domiciLe

destination Wedding Coordinator - 3 mois, à distance, s’adresse aux coordinateurs de mariage certifiés et aux agents de tourisme agréés 

date de démarrage: caLendrier en Ligne 

public: étudiants ou professionneLs 

certificat: certificat Wpic  

lieu: 13 sites au canada

1 866 836-4617 | markham (on) | WWW.Wpic.ca

luc delisle - sommelier professionnel

dégustations thématiques animées Vins / fromages - soirs et Week-end, cocktaiLs ou repas

ateliers PubliCs mensuels mets et Vins - sur réservation 

public: consommateurs ou professionneLs 

lieu: à domiciLe ou dans Les Locaux de Québec et Lévis  

Luc deLisLe | 418 922-1227 | WWW.sommeLierLucdeLisLe.ca

savori – partenaire exclusif de la saQ

ateliers Vins, fromages, dégustation -excLusivité savori, à La carte, midi ou soir, dans vos Locaux

les Cours Connaisseurs - savori-saQ, en soirée et Le samedi, 4 à 5 semaines, 15 h, Lundi au jeudi et samedi 

date: septembre à juin - cours d’été en 2012 

public: consommateurs et professionneLs

lieu: province de Québec 

nicoLas médieu | 1 855 781-2344 x.4101 | montréaL (Qc) | WWW.savori.ca.

Pour ceux et celles qui seraient tenté(e)s d’en savoir davantage sur la planification d’un mariage ou

sur les accords mets et vin, le Planificateur vous informe de possibilités de formations pour faire de

vous un organisateur averti dans ces deux domaines.

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ici, là

Par Camille Romanetti

écologie&&

La bouteille d’eau disparait.Après la Nouvelle-Ecosse, le Manitoba supprime les bouteilles d’eau à son tour. Des fontaines vont être remises en place dans différents lieux publics et établissements afin de participer à la cause environnementale. Mise à part un geste vert, c’est aussi une économie de 700 000$. Martine Ouellet, porte-parole de l’opposition en matière d’Environne-ment au Québec, a déjà commencé à interpeller les politiciens en charge du Développement Durable et souhaite voir cette initiative s’installer au Québec.

De l’écologie pour iPhone.Non l’impact écologique de notre cher et tendre iPhone n’est pas neutre. Si on prend en considération la production, le transport jusqu’aux boutiques et le faible taux de recyclage des appareils, le taux de CO2 émis est peu brillant. Mais ras-surez-vous, on peut tout de même être écolo avec son Iphone en utilisant les applications vertes qu’il propose. Envie de découvrir des astuces et idées écolo,

voici quelques applications gratuites pour vous donner bonne conscience: Good Planet pour lire l’actualité environ-nementale et calculer son empreinte car-bone, Pollution pour connaître la qualité de l’air de votre ville, Ecolo Pocket pour découvrir des vidéos écolos et changer vos habitudes ou encore le Guide du tri pour ne plus hésiter devant sa poubelle.

Une anti-imprimante au service du recyclage du papier.

Personne ne me fera mentir en disant qu’une grande majorité de ce que nous imprimons finit à la poubelle. Pour éviter ce gaspillage, Kim Su Yeon a conçu une imprimante qui retire les éléments impri-més des feuilles pour les rendre comme neuves. Nommée Ink Removal, elle utilise la technologie laser issue d’un procédé de dermatologie pour faire disparaître toute tâche d’encre, et cela sans avoir besoin d’être connectée à un ordinateur.

L’ITHQ s’est mis au vert!Doté d’un plan d’actions «Développement Durable» pour 2008-2013, l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec a mis en place, depuis un an, son projet pilote de collecte des matières végétales putrescibles. Les 9 ateliers de cuisine, le restaurant, la salle à manger et la cafétéria sont désormais impliqués dans cette ini-tiative grâce à la participation des élèves et du personnel. Dès l’automne 2011, la viande sera elle aussi collectée. En amont, la politique d’approvisionnement respon-sable s’affine progressivement et en aval le surplus alimentaire des ateliers est déjà collecté par diverses OSBL. Une chose est sûre, nos futurs chefs cuisiniers auront l’esprit écolo!Sur le web: www.ithq.qc.ca

De l’énergie avec du lait.La fromagerie de Charlevoix a fait un choix écologique et économique; celui de combler l’ensemble de ses besoins énergétiques par la transformation de ses résidus de lait. Pour comprendre, étudions le mécanisme. La transformation du lait en fromage produit du lactosérum. Cette substance nécessite un traitement avant son rejet dans la nature. En collaboration avec Valbio Canada et Atis Technologies, la fromagerie a installé un système de trans-formation du lactosérum en méthane. Une fois brulé, ce biogaz produit de l’énergie. Cet investissement permet à ses propriétai-res de produire la totalité de leur électricité et engendrera une économie de 65 000 litres de mazout par an tout en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Et ce n’est pas tout, le reste des eaux usées, issu de cette transformation, est purifié dans une serre de plantes, ces dernières s’alimen-tant avec le pro-duit à nettoyer avant son rejet. Ces installations sont ouvertes au public. En tant que planificateur vous avez le pouvoir de saluer ce type d’initiati-ves lors du choix de vos fournis-seurs, alors pensez-y et encouragez les actions vertes.

Oui au covoiturage pour vos événements!Le Réseau de covoiturage propose des outils pour faciliter le covoiturage de vos délégués et visiteurs sans que vous y pas-siez vos journées. Grâce à un logiciel inté-gré en ligne, trouver des partenaires pour partager la route lors de vos déplacements au Canada et aux États-Unis devient plus simple. Et ce n’est pas tout, cet outil per-met de réaliser l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) émises par votre événement. Pour ce faire, le public est invité à compiler ses informations via un formulaire interactif qui affiche directement son impact carbone. À l’issue de l’événe-ment, un rapport chiffré vous est remis pour constater l’impact environnemental et vous aider à trouver des pistes de réduction des émissions. Sans frais pour les usagers, ce logiciel automatisé ne demande de votre part que d’être promu auprès du public. Ces outils sont également disponibles pour développer le covoiturage auprès de vos employés en interne.

Sur le web: www.lereseaudecovoiturage.ca

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20 LePLANIFICATEUR | Août 2011 | www.leplanificateur.ca

Pour cette nouvelle édition du guide vert 2011, le Planificateur a été à la chasse aux différentes initiatives écoresponsables chez quelques four-

nisseurs québécois dont voici une brève pré-sentation.

Le Holiday Inn Express de St Hyacinthe, avec, à son actif 5 Clés Vertes, est le premier hôtel québécois certifié LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) au Québec. Tout a été pensé avant même le premier coup de pelle et 75% des résidus post-construction ont été détournés des sites d’enfouissement. De nombreuses innovations technologiques ont été adoptées dont des toilettes qui utilisent seulement 1/3 de l’eau des toilettes classiques et des cartes magnétiques permettant une gestion efficace de l’énergie dans les chambres. Invisibles pour les non-initiés, des détecteurs de CO2, installés dans les salles de réunions, per-mettent un contrôle du système de ventilation et assurent une excellente qualité de l’air; de quoi rester éveillé durant une réunion d’affaires.

L’hôtel Chicoutimi détient une place de choix en tant qu’acteur du développement durable. Suite à la réalisation d’un diagnostic complet, l’hôtel a effectué une restructuration complè-te de son système de gestion des matiè-res résiduelles pour devenir «  zéro déchet  ». Actuellement, 60% des matières résiduelles sont détournées de l’enfouissement. Également «  zéro carbone  », il compense la quasi-totalité de ses émissions de gaz à effet de serre (GES),

par l’achat d’arbres. La clien-tèle d’affaires et de tourisme est également invitée à com-penser, sur une base volon-taire, ses émissions générées par ses déplacements ou ses

événements. En tant que planificateur, une assis-tance complète a été mise en place afin de réali-ser en ces lieux des événements respectueux de l’environnement. Notons que cet établissement possède sa propre savonnerie artisanale dans laquelle tous les savons, destinés à l’hôtel, sont biodégradables et végétaux. Ces efforts et bien d’autres, ont été récompensés par l’industrie du tourisme québécois catégorie «  tourisme durable » en 2009 et 2010. L’établissement est certifié Réservert et 4 Clés Vertes.

Le Centre de congrès de Québec a obtenu récemment la certification LEED-EB (bâtiment existant), niveau argent. C’est le tout premier Centre des congrès Canadien à avoir entrepris ce processus et à être certifié. L’engagement aux principes du développement durable a débuté avec la création du centre il y a 15 ans. Depuis 2007, un programme d’information et d’accompagnement pour les organisateurs a été mis en place, en collaboration avec son par-tenaire Takt-etik, firme de services-conseils en développement durable. Des écrans de signali-sation seront installés ce mois-ci à l’intérieur du Centre, permettant l’affichage des initiatives et bénéfices environnementaux de chaque événe-ment vert.

Tous les établissements n’ont pas encore définit de politique globale de développement durable mais beaucoup y travaillent, étape par étape et ont enclenché le processus de certification. Pour cette raison, Le Planificateur souhaite souligner les initiatives dans les lieux où la conscience

environnementale se développe.

L’hôtel montréalais Le Crystal s’est concentré sur la réduction de l’impact des opérations quotidiennes en adoptant le système Siemens permettant de réduire la consommation éner-gétique du bâtiment. Cette carte magnétique réutilisable, active l’électricité lorsque le client entre dans sa chambre. Quand il en repart, les lumières s’éteignent et le niveau de chauffage diminue. Pour les événements, l’hôtel déve-loppe son rôle de conseiller sur les pratiques à adopter afin de donner un souffle vert aux réunions.

Au niveau de la valorisation des déchets, le

casino du Lac-Leamy a mis en place un pro-gramme de compostage en partenariat avec la Ville de Gatineau. En récupérant les matières organiques et en réduisant les déchets versés dans les sites d’enfouissement, ce sera l’équiva-lent de 110 sacs d’ordures qui seront détournés chaque année.

L’Auberge Le Pomerol de Montréal, participant Réservert, a fait de la réduction des documents imprimés son fer de lance en maximisant le recours aux courriels et en incitant la réutilisation des documents touristiques. Dernière prati-que mise en place cet été, l’informatisation du journal de bord interne.

L’éco-bâtiment de la Biosphère invite sa clien-tèle à participer à sa mission environnementale lors des réunions tenues dans sa salle de confé-rence. De nombreux conseils ainsi qu’une liste de traiteurs éco-responsables sont donnés. Un système complet de récupération et des instal-lations de compostage sont à la disposition de la clientèle.

L’ALT Quartier DIX30 est le premier hôtel au Canada à utiliser la géothermie pour le chauf-fage et la climatisation à l’intérieur de l’hôtel.

Et quand on parle de développement dura-ble, le volet social se doit d’être intégré. Le Planificateur félicite l’Auberge le Jardin d’An-

toine à Montréal qui s’investit pour la qualité de vie de ses employés. Afin de souder l’esprit d’équipe, des activités ou rencontres sociales sont organisées tous les 3 mois.

À la chasse au vert chez les fournisseurs québécois!

g u i d e v e r t

Depuis 5 ans, qu’il s’agisse de chaînes ou d’établissements indépendants,

nous constatons que les degrés de maturité des pratiques environnementales

diffèrent. Mais d’une manière générale, l’industrie s’y est lancée et cela

pour différentes raisons: réduire ses coûts, améliorer son service, innover,

acquérir de la notoriété ou par simple conscience environnementale.

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www.leplanificateur.ca | Août 2011 | LePLANIFICATEUR 21

Renseignements et réservations :Diane Roch au 514 849-7338

clubmountstephen.com

Le Club Mount Stephen : vos affaires méritent d’être entourées d’attentions

Son ambiance feutrée ainsi que sa fi ne cuisine font du Club Mount Stephen un lieu privilégié pour vos réunions d’aff aires, vos conférences et vos événements sociaux. Ses 10 salons à cachet unique, pouvant accueillir jusqu’à 240 personnes, contribueront à rehausser la tenue de vos événements.

UN CADRE D’AFFAIRES ADMIRABLE POUR VOS RÉUNIONS

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Lpi: 300 lpi.Couleur: coulFormat: 7,5 x 2.5”

Pers Ress: Magali Faye

Le développement durable fait mainte-nant partie de tous les discours. Mais comment privilégier le développement durable dans le cadre des activités cor-

poratives? En optant pour la tenue de réunion d’affaires dans un spa vert!

Selon le niveau d’engagement des spas, de nombreux gestes peuvent être posés pour per-mettre aux entreprises de réduire l’impact de leurs événements corporatifs sur l’environne-ment.

Un engagement basé sur des valeursL’engagement d’un spa à faire du développe-ment durable une priorité dépend d’abord des valeurs personnelles de ses dirigeants. Ensuite seulement pouvons-nous espérer que ces valeurs rejailliront sur les employés, unique gage de constance dans la démarche puisque chaque employé doit faire sa part. Il s’agit d’un travail

d’équipe sérieux. Autrement, il ne s’agit que de green washing.

Chaque département de l’entre-prise doit doucement s’emparer de cette préoccupation environ-nementale, même si au départ tout le monde n’est pas néces-sairement emballé; jusqu’au jour où ils réalisent l’impact et la grande influence de chaque

petit geste. En plus du virage vert dans l’entre-prise, cela provoque un virage individuel, que les employés ramènent ensuite à la maison. Les répercussions se multiplient alors en boucle.

Les avantages d’un événement dans un spa vertPour les gens d’affaires qui contribuent déjà au défi environnemental, le choix d’un spa vert est une façon d’encourager les efforts du spa qui les accueille. Pour l’organisateur de l’événe-ment, c’est une façon subtile de sensibiliser ses collègues aux préoccupations environnementa-les. Les participants ont l’occasion d’y prendre conscience d’un ensemble d’expériences favori-sant le développement durable tel que l’impor-tance de privilégier les produits biologiques ou locaux en cuisine, de ne pas servir certains types de poissons, de diriger les résidus d’aliments liés à la préparation des repas vers le compostage, du plaisir d’avoir un jardin d’herbes et plantes

comestibles bio débordant grâce au compost, etc.

Évidemment, la tenue d’une réunion dans un spa vert assure aussi une qualité d’environne-ment sain à la fois relaxant et stimulant, propice à nourrir la créativité et la réflexion pour tous ceux qui y participent.

Pour mieux vous y retrouverDans la grande vague verte qui déferle présen-tement sur les entreprises québécoises, la pru-dence s’impose pour distinguer adéquatement l’authenticité de l’engagement. Le programme d’évaluation « ICI ON RECYCLE » de Recyc-Québec est un excellent guide pour identifier des entreprises performantes en matière de développement durable. On peut consulter la liste des entreprises accréditées par le program-me sur: http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnais-sance/ici.asp

Article préparé par Spa Eastman Le Spa Eastman est détenteur de l’attestation 3e niveau (Performance) Programme «ICI ON RECYCLE» de Recyc-Québec. Il a été élu parmi les 10 meilleurs spas au monde pour l’ensemble de ses pratiques environnementales par le magazine Spa Finder en 2010 et 2011 et a été le récipiendaire du Phénix en environnement pour le développement durable en 2008. Sur le web: www.spa-eastman.com

Réunions d’affaires et spas verts: la performance au naturel

g u i d e v e r t

Page 22: Août 2011

22 LePLANIFICATEUR | Août 2011 | www.leplanificateur.ca

Les surplus alimentaires de

vos événements ont trouvé

leur Chef!

La Tablée des Chefs, organisme sans but lucratif, est le moteur d’implication sociale des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec. Son combat contre la faim est effectué de plusieurs façons, d’abord à la source, en nourrissant et soulageant les jeunes et leurs familles à travers la redistribution et la pré-paration de repas auprès des banques ali-mentaires québécoises. À cela s’ajoute la formation culinaire offerte au sein des écoles secondaires métropolitaines et les centres jeunesse de la province, à travers laquelle se développe l’autonomie alimentaire des jeu-nes afin de prévenir leur éventuelle dépen-dance à l’aide alimentaire. Jean-François Archambault a fondé La Tablée des Chefs avec l’idée suivante: si tous les

restaurateurs, cuisiniers, hôteliers et organi-sateurs d’évènements offraient leurs surplus de denrées alimentaires, ceux-ci aideraient à combler les besoins des bénéficiaires au Québec.Malheureusement, les demandes provenant des banques alimentaires ne font qu’aug-menter année après année. C’est pourquoi La Tablée des Chefs, avec l’appui de nombreux partenaires, a décidé de mettre en place un système de récupération des denrées alimen-taires auprès du milieu de l’hôtellerie et de la restauration opérant sous le service de cour-tage en alimentation durable. L’organisme permet donc aux établissements de mieux gérer leurs surplus de denrées alimentaires permettant ainsi la réduction des déchets organiques et l’augmentation de la récupéra-tion d’aliments.À l’aide du service, La Tablée de Chefs souhaite sensibiliser les entreprises afin que celles-ci récupèrent les surplus alimentaires

générés suite à la tenue de leurs événements pour ainsi rencontrer leurs objectifs d’éco-res-ponsabilité. Les banques alimentaires québé-coises reçoivent annuellement, par l’entremi-se du service, 150 000 portions dont 60 000 proviennent des loges du Centre Bell et le reste par les établissements membres ainsi que par les dons ponctuels des organisateurs d’événements. Avec tous ses projets, La Tablée des Chefs n’est pas prête de rendre son tablier. Sans compter les idées qui continuent de germer, comme celle d’étendre le service de courtage alimentaire à l’extérieur du Québec.

Jean-François Archambault, Directeur général et fondateurPour toutes informations au sujet du courtage, communiquer avec Sylvie-Anne Guertin, coordonnatrice du service de courtage en alimentation durable à : [email protected] Sur le web: www.tableedeschefs.org

En tant que propriétaire d’un établissement vert, la certifica-tion reste la meilleure façon de le faire savoir. Malgré le ralentisse-ment de l’activité économique, le

volet environnemental est demeuré une des priorités des établissements. Aujourd’hui, le programme Éco-évaluation Clé Verte Globale, développé par l’association des hôtels du Canada (AHC), totalise 2 729 hôtels membres incluant 1 368 établissements au Canada, 1 324 aux États-Unis et 37 autres situés dans le monde, soit 3 fois plus qu’en 2008. Début 2011, Clé Verte Globale marquait une autre étape

importante en comptant un hôtel membre dans chaque état des États-Unis.The American and Lodging Association a décrit le programme Clé Verte Globale comme étant «le programme le plus rentable et le plus approprié pour les hôtels  ». Clé Verte offre un programme clé en main rigoureux pour aider les établissements à « commencer ou à développer leur performance».  Ce programme, établit spé-cifiquement pour l’industrie de l’hébergement, évalue de manière graduelle l’engagement des établissements à améliorer leur performance environnementale.Cet audit fournit une vue d’ensemble des pra-tiques environnementales d’un établissement par l’analyse de 5 catégories opérationnelles à savoir la gestion environnementale globale de la compagnie, de l’entretien ménager, des salles de conférences et de réunions, des aliments et des boissons ainsi que de l’ingénierie.Depuis avril, le lancement de Réunion Clé Verte, programme développé en partenariat avec MPI Foundation Canada, a permis d’atteindre un niveau supérieur. Créé pour les planificateurs de réunions à l’esprit environnemental, il identifie le

niveau d’engagement d’un hôtel envers sa dura-bilité et les efforts déployés pour répondre aux besoins de cette clientèle. L’évaluation se base sur l’organisation de réunions dans une pers-pective de développement durable notamment par l’ajout de solutions vertes, par la conserva-tion et la gestion de marque et par l’influence positive sur la chaîne d’approvisionnements et de relations.L’AHC, confiant dans le programme Réunion Clé Verte, croit fermement qu’il participera activement au développement des efforts de l’industrie hôtelière pour protéger et préserver l’environnement. En devenant une propriété évaluée Clé Verte et Réunion Clé Verte, les hôtels économisent de l’argent: la réduction des coûts de l’énergie va bien au-delà du résultat net et ils gagnent en techniques de commercialisation. Intégrer cette évaluation permet également à l’établissement de se doter d’outils nécessaires à la réduction de son empreinte environnementale.

Tony Pollard, President Hotel Association of Canada Sur le web: www.hotelassociation.ca

Le programme Clé Verte Globale, en constante évolution!

g u i d e v e r t

Page 23: Août 2011

www.leplanificateur.ca | Août 2011 | LePLANIFICATEUR 23

g u i d e v e r t

Ces changements de comportements influencent nos réflexions sur notre capacité à trouver de nouveaux moyens pour réduire les émissions

polluantes et toxiques pour l’environnement. Cet incontournable questionnement est impor-tant, car il nous permettra de relever le défi que représente le développement durable à l’ère de la mondialisation.

Sans pouvoir changer le monde du jour au len-demain, le consommateur d’aujourd’hui prend conscience que chaque petit geste posé vaut son pesant d’or et contribue au mieux-être, tout en protégeant les générations futures. Quelle extraordinaire occasion pour chacun d’entre nous de participer collectivement à la création d’un nouveau monde!

Dans le secteur des articles promotionnels, un travail gigantesque a été effectué grâce à des fabricants engagés, principalement en Amérique du Nord. Plusieurs d’entre eux, mem-bres d’associations telles que «  Professionnels en produits promotionnels du Canada » (PPPC) et «  The Advertising Specialty Institute » aux États-Unis (ASI) ont implanté des politiques de développement durable ainsi que des politiques de travail pour soutenir un commerce équitable. La fabrication des produits n’est pas en reste, puisque des méthodes pour réduire les gaz à effet de serre sont continuellement perfection-nées.

Cependant, il y a un coût associé à ces nou-velles façons de produire et de consommer. En effet, les produits certifiés écologiques peuvent coûter entre 25 et 40 % plus chers. Dans le cadre d’un programme d’articles promotionnels « vert » tout planificateur se doit de tenir comp-

te de ce facteur dans ses prévisions budgétaires.

Une façon de rentabiliser cet investissement est d’intégrer cette ligne de pensée à la promotion de l’image de marque de l’entreprise. Il faut donc bien cibler les articles dans le cadre d’un programme de marketing « vert », lequel s’intè-gre à la culture du développement durable que l’entreprise met en œuvre.

Voici quelques articles recyclés et recyclables qui peuvent être intéressants dans le cadre de votre prochain événement corporatif:

• Calculatrice sans pile qui fonctionne à l’eau;• Des produits rechargeables à l’énergie solaire;• T-Shirt, polo, casquette et lanière fabriqués

en bambou;• Sac de magasinage, sac de congrès, sac-à-

dos – 100% recyclé• Boites et tablettes de papier recyclé,

imprimées avec des encres végétales.

Créer un meilleur environnement…c’est l’affaire de tous! Ensemble, nous pouvons agir et contri-buer à notre mieux-être collectif et à celui des générations futures. Intégrons dans nos affaires, des façons de faire écoresponsables. Faites-en la promotion et affichez vos couleurs! Et pour-quoi pas le « vert »?

Johanne Lindsay, Présidente Lindsay Internationale Inc. Sur le web: www.lindsayinternationale.com

Lindsay Internationale Inc. a pris le virage «  vert  », afin de répondre à la demande des entreprises et des planificateurs d’événements qui recherchent des articles promotionnels écoresponsables. Elle a développé une vaste sélection d’articles recyclées et recyclables et agit à titre de conseiller pour aider à faire les meilleurs choix.

Pensez écolo pour vos cadeaux!Dans le monde actuel, la sauvegarde de notre planète demeure

une préoccupation constante qui a pour effet de modifier nos

habitudes de consommation au quotidien.

Par Johanne Lindsay

n o u v e L L e s d e L ’ i n d u s t r i e

Nouvelle norme ISO 20121 pour l’industrie évènementielle.Chaque année, des milliers d’événements sont organisés à travers le monde. Malgré les évidentes retombées positives de ces évènements sur le plan social, économique ou environnemental des villes qui les accue-illent, ils peuvent aussi être sources d’effets néfastes, notamment sur l’environnement.

En 2007, les British Standards (Institut de Normalisation du Royaume-Uni) avai-ent créé la norme BS8901 (Système de Management Durable des Évènements), adaptée des normes ISO 14001 et ISO 9001, déjà bien connues des grandes socié-tés. Réactualisée en 2009, cette norme avait reçu un très bon accueil des agences évènementielles dans le monde puisqu’une cinquantaine d’entre elles l’avaient adop-tée.

Aujourd’hui, l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) a décidé de faire évoluer cette norme en ISO 20121. Elle aura pour but de promouvoir le développe-ment durable dans la conception, la ges-tion et la réalisation d’évènements. Elle pourra s’appliquer à tous les types et tailles d’organisations impliquées dans l’organisation d’événements, sans restric-tion relative au type d’évènements. Elle visera tous les aspects de la conception d’évènements: choix du lieu, procédures opérationnelles, logistique, approvisionne-ment, communication, transport, etc. De par son approche souple et innovante, la norme s’adaptera aux spécificités du sec-teur évènementiel. Elle devrait permettre aux organisations qui l’appliqueront de rationaliser leur fonctionnement pour abou-tir à une amélioration continue de leurs per-formances en fonction des objectifs visés.

La norme ISO 20121 devrait être final-isée en 2012 pour coïncider avec les Jeux Olympiques de Londres. Elle deviendra la seule référence internationale qui permet-tra aux organisateurs de démontrer leur engagement pour le développement dur-able.

Page 24: Août 2011

24 LePLANIFICATEUR | Août 2011 | www.leplanificateur.ca

La multitude d’événements organisée

au Québec génèrent des retombées

économiques et sociales considérables.

Or, l’organisation d’événements est

aussi une industrie qui a un impact majeur

sur l’environnement et de nombreux organisa-

teurs s’intéressent aujourd’hui aux principes de

développement durable.

Afin d’encadrer ces nouvelles pratiques dites

écoresponsables, un cadre normatif est en train

de définir l’industrie au niveau international.

L’arrivée de la norme ISO 20121, la naissance

d’une initiative canadienne au sein du Conseil

canadien des normes, l’intégration d’un volet

sur l’organisation d’événements dans les lignes

directrices du Global Reporting Initiative (GRI)

et la certification canadienne EcoLogo pour les

événements en sont quelques exemples.

Au Québec, à partir de quel point un événe-

ment peut-il être qualifié d’« écoresponsable »?

Jusqu’à récemment, la définition de ce terme

variait d’un individu ou d’une organisation à

l’autre. Bien sûr, les normes et guides internatio-

naux mentionnés ci-dessus peuvent servir de

référence. Mais dorénavant, il existe une norme

développée au Québec liée aux réalités de la

province. Un événement se tenant au Québec

et voulant démontrer qu’il tient compte des

principes de développement durable peut donc

désormais se référer à une norme exhaustive et

reconnue par l’industrie et le public: la norme

BNQ Gestion responsable d’événements 9700-

253.

Genèse de la norme

En 2006, le Réseau des femmes en environne-

ment et son Conseil québécois des événements

écoresponsables (CQEER) ont senti le besoin des

organisateurs quant à l’encadrement de leurs

pratiques et à la reconnaissance de leurs efforts.

Ils ont donc mandaté le Bureau de normalisation

du Québec (BNQ) afin de développer une norme

consensuelle qui porterait sur la gestion respons-

able d’événements et qui serait établie selon les

règles internationales d’élaboration de normes

g u i d e v e r t

Événements et développement durable

Par Maryse Lemay

de l’ISO. Un comité de normalisation, composé de 17 représentants de l’industrie de l’événementiel

fut mis sur pied et la norme a été lancée en juin 2010.

Un aperçu de la norme

La norme certifie les organisateurs d’événements qui ont

des pratiques de gestion responsables et s’applique à

tous les types d’événements. Elle intègre les 16 principes

contenus dans la Loi sur le développement durable, ce

qui lui ajoute une cohérence et une adéquation avec le

contexte québécois.

La norme présente les exigences générales et particu-

lières qui doivent être remplies par les organisateurs

d’événements qui souhaitent se certifier BNQ 9700-

253. Les exigences particulières sont établies selon cinq

domaines d’intervention:

1) le choix des fournisseurs

2) les caractéristiques du matériel et la consommation

d’eau et d’énergie

3) la gestion des matières résiduelles

4) l’alimentation

5) le transport et les gaz à effet de serre (GES).

Un organisateur certifié peut par la suite classifier chacun de ses événements selon cinq niveaux

d’excellence identifiés de 1 à 5. Il peut utiliser les étiquettes de classification afin de promouvoir sa

démarche et sa progression vers l’excellence. Les niveaux sont atteints en cumulant des points (pos-

sibilité de 500 points). Toutes exigences confondues, plus de 55 pratiques de gestion responsable

d’événements y sont répertoriées.

Les étiquettes identifiant les 5 niveaux de classification de la norme

Impacts de la norme sur l’industrie de l’événementiel

La nouvelle norme en gestion responsable d’événements est un cadre de référence pour les événe-

ments écoresponsables, en plus d’assurer la crédibilité du terme « écoresponsable » qui correspond

maintenant à des critères précis, quoi que l’appellation ne soit toujours pas contrôlée. De plus, elle

guide les planificateurs dans l’établissement de priorités d’actions écoresponsables. Même sans se

certifier, les organisateurs d’événements peuvent se servir de la norme comme guide dans la mise

en place de mesures durables.

Un événement écoresponsable vise à atteindre les objectifs

prescrits par le développement durable.

D’une part, il tente de réduire les impacts

négatifs de l’événement sur l’environnement et, d’autre part, à en augmenter les

répercussions positives sur la communauté

(CQEER, 2010).

Page 25: Août 2011

www.leplanificateur.ca | Août 2011 | LePLANIFICATEUR 25

g u i d e v e r t

À peine une année après son lancement, déjà

10 organisateurs d’événements ont obtenu leur

certification:

• Corporation de l’Aménagement de la Rivière

l’Assomption – OBV CARA

• Écologistik, gestion responsable

d’événements

• Gaïa, Gestion D’évènement Durables

• Gestion d’événements GESTEV inc.

• International de montgolfières de

Saint-Jean-sur-Richelieu

• Mondial des cultures de Drummondville

• Réseau des femmes en environnement

• Société des loteries du Québec

• Takt-etik

• Université de Sherbrooke

L’engouement pour l’organisation d’événements

écoresponsables a aussi un effet d’entrainement

chez les commanditaires, les fournisseurs et

les lieux hôtes. Par ailleurs, les grands com-

manditaires québécois ont décidé eux aussi de

faire leur part pour le développement durable

en signant la Charte d’engagement envers le

développement durable des commanditaires

et partenaires majeurs d’événements. Cette

Charte, une initiative du CQEER, engage les

commanditaires à faire la promotion et à encour-

ager l’utilisation de la norme au sein des événe-

ments qu’ils commanditent. C’est un concept

récent de plus en plus utilisé que l’on surnomme

« éco-conditionnalité ».

La Charte et le nombre d’organisateurs certi-

fiés confirment l’ampleur de la transformation

qui s’opère dans le secteur de l’organisation

d’événements au Québec. Le nombre élevé de

parties prenantes impliquées démontre égale-

ment l’effet domino que l’appropriation d’une

certification par un secteur économique peut

entraîner.

Voulez-vous faire partie de cet effet domino?

Soyez les prochains à changer vos pratiques en

appliquant la norme en gestion responsable

d’événements!

Maryse Lemay, Chargée de projet Conseil québécois des événements écoresponsables (CQEER). Pour plus d’information, contactez Anne-Marie Bégin à: [email protected] ou au (514)843-2015, poste 810953 Sur le web: www.evenementecoresponsable.com. Fort d’une expertise de plus de 10 ans, Le Conseil québécois des événements écoresponsables (CQEER), une initiative du Réseau des femmes en environnement, a pour objectif de faciliter et d’encourager l’organisation d’événements écoresponsables au Québec. Cette équipe a offert plus de 300 formations, 100 conférences et 100 services conseil. Plus de 3 800 organisateurs et fournisseurs événementiels ont été accompagnés dans l’application de mesures écoresponsables.

Page 26: Août 2011

26 LePLANIFICATEUR | Août 2011 | www.leplanificateur.ca

La certification Resto-Vert à l’étude pour les restaurants au QuébecEn octobre 2010, l’Association des res-taurateurs du Québec (ARQ) annonçait le lancement de la phase préliminaire du programme de certification environne-mentale Resto-Vert qui vise à accroître et à reconnaître les efforts écologiques de l’industrie de la restauration. 96% des 299 restaurateurs interrogés en 2008 esti-maient «important que les entreprises du

secteur de la restauration se préoccupent de l’environnement et fassent des efforts pour améliorer la situation». Selon l’ARQ, le potentiel d’amélioration de cette industrie est à portée de tous et serait rentable à moyen terme. Si le projet voit le jour, l’objectif sera de mettre en place un outil de distinction, de sensibi-lisation, de promotion et de guide pour

les établissements et les consommateurs québécois. Resto-Vert répondrait aux attentes du public et des restaurateurs qui expriment une insuffisance d’incitatifs et d’outils pour entreprendre ce virage vert. L’ARQ prend actuellement connaissance de l’étude préliminaire sur la faisabilité de cette écocertification. Il faudra attendre septembre pour en savoir plus.

Cette certification s’inscrit au cœur de la politique environnementale de Transat. Suite à son écobilan interne, Transat s’est doté d’un

tableau de bord 2010-2012 afin de guider ses actions en matière de responsabilité d’entre-prise. 10 objectifs ont été adoptés et déclinés sous 52 initiatives dans le but de réduire ses émis-sions de gaz à effet de serre (GES) et d’amé-liorer sa performance environnementale dans tous les secteurs d’activi-tés comme le service à bord et les bureaux administratifs. L’énergie, le papier, le recyclage des matières résiduelles et le matériel électronique ont été fortement ciblés. Cette politique vise également la sensibilisation du personnel ainsi que des fournisseurs de services touristiques, notamment les hôteliers, à adopter des prati-ques durables.

En mettant en place ses nombreuses mesures, le transporteur aérien a dans le même temps réduit ses dépenses. L’allégement des appareils

incluant l’allégement des chariots plateau-repas, la mise en place d’un systè-

me de planification des vols, la modification des techniques

d’atterrissage et le net-toyage du fuselage des avions ont permis au transporteur de réduire sa consommation de carburant et de faire une économie de l’ordre

d’une dizaine de M$. Notons qu’en mars dernier,

l’ONG Atmosfair plaçait Air Transat en tête du classement

mondial du nouvel indice de perfor-mance environnementale baptisé « atmosfair Airline Index  », dans la catégorie long-cour-rier permettant aux voyageurs sensibles aux initiatives environnementales, de choisir leur compagnie aérienne en fonction de leur taux d’émission de CO2 dans l’atmosphère.

Transat: LEED et plus encore!Transat, 1er voyagiste canadien, a obtenu au printemps 2011, la

certification LEED-EB Platine pour son siège social situé sur le site

aéroportuaire Montréal-Trudeau. La certification LEED (Leadership in

Energy and Environmental Design) est un système d’évaluation de la

performance environnementale des bâtiments.

n o u v e l l e s d e l ’ i n d u s t r i e

Des certifications pour la restauration!Face à la forte consommation d’énergie, d’eau et d’aliments de cette industrie, l’engagement des restaurateurs et des con-sommateurs s’intensifie pour la préservation des ressources. Une étude publiée dans Tourism and Hospitality Research appuie l’existence d’un marché pour les restaurants verts et révèle que les consommateurs sont prêts à payer pour ce type d’initiatives. Un sondage effectué auprès de 455 consom-mateurs de 5 restaurants décontractés de la ville de Colombus, en Ohio, montre que:

• 70% des répondants estiment souhait-able qu’un restaurant agisse pour la protection de l’environnement;

• les actions vertes (énergie, efficacité, recyclage, construction, etc.) sont per-çues comme les plus importantes, suivies par le choix des aliments (biologiques et locaux);

• 85% des répondants seraient prêts à payer une somme additionnelle pour un restaurant vert.

En réponse à cette demande, la restaura-tion se dote de certifications afin d’encadrer et d’encourager les initiatives environne-mentales. Au Canada, le programme de certification pour restaurants et services d’alimentation Leaders in Environmentally Accountable Foodservice (LEAF) a été crée en 2009. Au Québec, le projet de certifica-tion Resto-Vert est à l’étude.

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www.leplanificateur.ca | Août 2011 | LePLANIFICATEUR 27

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Inscrit au cœur de sa planification straté-gique 2007/2012, Tourisme Laval a fait du développement durable un engage-ment quotidien. Grâce aux efforts déployés,

Tourisme Laval est devenu l’ambassadeur du premier projet pilote tourisme, dans le cadre du projet BNQ 21000. Ce projet vise à aider les entreprises à intégrer le développement durable dans leurs pratiques de gestion pour assurer leur pérennité et leur compétitivité.

Pourquoi avoir choisi Tourisme Laval? Avant même d’être approché, Tourisme Laval  avait obtenu, en 2008, la note de 5 sur 6 lors du diagnostic de ses pratiques environnementales, sociales et économiques, réalisé en collabora-tion avec Neuvaction. Ce qui lui manquait: une politique qui guide ses actes d’intervention. Pour y répondre, un plan d’actions a été mis en pratique, intégrant le développement d’outils et le transfert de connaissances auprès de l’équipe interne et des partenaires. En tant qu’ambassa-deur de projet BNQ 21000, Tourisme Laval agit désormais auprès des acteurs lavallois pour faire

la promotion de pratiques éco-responsables. Douze entreprises touristiques, membres de son organisme, ont été recrutées. Accompagnée d’un consultant pendant 18 mois, chacune a démarré le diagnostic de ses comportements et développera sous peu un plan d’actions et de formations.

Se voulant incitateur dans le domaine événe-mentiel, Tourisme Laval se démène pour que les rassemblements à Laval soient écoresponsables: récupération des matières résiduelles, achat local, covoiturage, compensation des émis-sions, redistribution du surplus alimentaire, etc. Forte de son apprentissage, Tourisme Laval met aujourd’hui à la disposition des planificateurs, des ressources et solutions clés en main pour diminuer l’empreinte écologique des événe-ments: trucs et astuces sur le site internet, boîte à outils sur le microsite Le Simplificateur, guide pratique pour l’organisation d’un événement écoresponsable.

Chef de file du tourisme vert, Tourisme Laval a contaminé d’autres organisations notamment l’événement «  Tournoi de golf de l’industrie touristique québécoise  », qui sera désormais un rendez-vous annuel vert. Tourisme Laval a très tôt senti la demande de la clientèle pour un virage vert. Elle est convaincue qu’adopter de bonnes pratiques sera de plus en plus un avan-tage concurrentiel majeur pour ses entreprises

et que ces initiatives auront un impact positif sur l’ensemble de la communauté lavalloise. La contamination positive est en marche et Tourisme Laval ne compte pas s’arrêter là.

Laval en chiffres et en lettres:

• À 30 minutes du centre-ville de Montréal

• Possibilité d’accueillir des événements de 10 à 2060 personnes

• Nombre d’événement écoresponsables tenus en 2010: 40

• Nombre d’établissements hôteliers lavallois certifiés Clés Vertes: 6

Les 12 entreprises touristiques lavalloises qui suivent le projet pilote BNQ 21000  : Avec Plaisirs, Centre de congrès du Sheraton Laval, Chambre de commerce et d’industrie de Laval, Cosmodôme, Eco-Nature de Laval, Groupe Galland, Place Forzani, Sheraton Laval, Spa Orazio, Tennis 13, Théâtre Marcellin-Champagnat, Musée Armand-Frappier

Qu’est ce que le projet BNQ 21000:

En lien avec la Stratégie gouvernementale de développement durable 2008-2013, il est pro-posé aux entreprises exerçant leurs activités au Québec, un guide et une démarche globale pour favoriser et accélérer la prise en compte des principes de développement durable au sein de leur organisation.

Sur le web: www.tourismelaval.com

Tourisme Laval, l’écoresponsabilité récompensée!

g u i d e v e r t

Page 28: Août 2011

28 LePLANIFICATEUR | Août 2011 | www.leplanificateur.ca

Le Palais des congrès de Montréal a lancé cet été son projet Culti-Vert en collaboration avec le Centre d’écologie urbaine de Montréal. Culti-Vert prévoit

l’aménagement d’une section de près de 6 000 pi2 (535 m2) du toit du Palais des congrès en parcelles de toit vert, en jardin potager en bacs et en plantes grimpantes. Selon Marc Tremblay, président-directeur général du Palais des congrès, le Palais inscrit le projet Culti-Vert dans la poursuite de son engagement en développement durable entreprise il y a plus de 10 ans. « C’est le début d’un vaste plan très innovateur de redéveloppement de nos espaces existants. Le Palais sera un lieu d’expérimenta-tions et d’expressions de nouvelles tendances vertes, propres et durables, où l’on mettra notamment en œuvre un nouveau programme d’événements écoresponsables  ».En plus de contribuer à réduire les îlots de chaleur au cen-tre-ville de Montréal, le projet vise à sensibiliser les propriétaires et gestionnaires d’immeubles sur le verdissement des toits en créant un projet de démonstration à fort potentiel de déploie-ment sur les toits commerciaux et institutionnels de grands centres urbains. Luc Rabouin, direc-teur général du Centre d’écologie urbaine de Montréal, explique : « Ce projet mettra en valeur des techniques éprouvées et démontrera qu’il est possible de verdir les toits du centre-ville et d’y produire des légumes de qualité. C’est un projet novateur qui nous permet d’entrevoir l’énorme potentiel du centre-ville de Montréal pour la réalisation de toits verts et de jardins

potagers sur les toits. Il suffit de monter sur le toit de n’importe quel édifice du centre-ville qui a une vue pour saisir ce potentiel ». Finalement, notamment grâce à la tenue du congrès mondial Écocité prévu en août 2011, Culti-Vert contribue à faire la promotion de Montréal comme ville internationale engagée dans une démarche de développement urbain durable.

De plus, le projet Culti-Vert constitue une vitrine technologique des meilleures pratiques de toits verts et d’agriculture urbaine. Les cinq parcelles de toit vert extensif sans irrigation présentent chacune une technologie différente ainsi qu’une variété de plantes comprenant des sédums et des graminées. Les 450 bacs de jardin potager présentent quant à eux trois technologies et serviront de terreau à des tomates, carottes, courgettes, oignons, piments, aubergines, frai-ses, capucines et à huit variétés de fines herbes. Trois entreprises partenaires se partageront la récolte, soit Capital Traiteur, fournisseur exclusif du Palais, l’Hôtel Intercontinental et le restaurant Crudescence. Chacun remettra 10 % de la récol-te à un ou des organismes communautaires.

Culti-Vert reçoit un soutien financier du Ministère de la Santé dans le cadre du volet santé du Plan d’action sur les changements climatiques par la lutte aux îlots de chaleur urbains.

Mylène Paré: 514 871-3790 [email protected] Sur le web: www.congresmtl.com

Un toit vert pour

un Palais déjà coloré.

g u i d e v e r t

L’insertion professionnelle au service des événements.Le Groupe PART (Programmes d’Apprentissage au Retour au Travail) favorise l’insertion socioprofessionnelle de personnes aux prises avec un problème

de santé mentale ou d’ordre psychosocial. Un des engagements de sa politique de développement durable fut de privilégier les entreprises d’insertion pour répondre à ses différents besoins. Ces entreprises permettent à leurs employés d’accéder à des emplois durables où le salaire et les conditions de travail sont au-dessus des normes minimales.

Notons que le Group Part propose un pro-gramme d’études secondaires ainsi qu’un

programme d’insertion en cuisine. Cette mission se poursuit grâce à trois organ-ismes sans but lucratif au sein du groupe dont «  PART du Chef  » qui propose un service de traiteur préparé par des gens en réinsertion et « PART Entreprises » qui inclut la gestion de services alimentaires et la location de salles pour divers événe-ments (mariages, conférences de presse, rencontres d’affaires, etc.).

Sur le web: www.groupepart.ca

Page 29: Août 2011

www.leplanificateur.ca | Août 2011 | LePLANIFICATEUR 29

L’écologie ne tient qu’à un fil. Par Jeremy Murray, École secondaire régional Héritage.

L’environnement, c’est bien connu, repose sur un équi-libre fragile et déli-cat qui peut être facilement pertur-bé. L’écologisme est

la philosophie qui vise à protéger et à améliorer cet équilibre. Un grand nombre de personnes souhaitent que les gouvernements et les socié-tés modifient leur mode de gestion globale et qu’ils soient plus soucieux

de l’environnement. Or, dans les faits, pour que de tels changements se produisent, tout un chacun se doit de changer. « Soyez vous-même le changement que vous aimeriez voir dans le monde », car si vous souhaitez voir des change-ments autour de vous, vous devez d’abord poser des gestes en tant qu’individu. Ce n’est que lorsque les gens auront changé que les choses pourront aussi changer.

1. Est-ce que votre bureau ou votre salle de réunion manque de vie? Rien de mieux que des plantes d’intérieur pour créer une atmosphère positive et agréable.

2. Si vous cessez d’utiliser votre ordinateur pendant un certain laps de temps, mettez-le en mode Veille.

3. Vous désirez affirmer une tendance sur le plan de la mode lors d’un cocktail d’affaires? Laissez tomber les marques de designer et optez plutôt pour une tenue certifiée équitable.

4. Êtes-vous à la recherche de repas du midi plus sains? Au lieu d’acheter des produits riches en glucides et en lipides, procurez-vous des produits frais auprès de producteurs locaux. En plus d’encourager l’économie locale, vous pourrez ainsi res-ter en bonne santé.

5. Programmez votre imprimante et votre photocopieuse pour être en mesure de les utiliser en mode recto-verso.

Voilà des gestes simples qui auront des retom-bées importantes.

Dans le tourbillon de la vie moderne, adopter des

comportements écologiques est une chose plus facile

à dire qu’à faire. Voici quelques exemples simples

qui vous permettront d’embellir votre milieu tout en

contribuant au maintien d’un environnement sain.

Façons simples de changer le cours des choses, pour le mieux.

Par Emily Dias Geoffroy, École Trafalgar pour filles.

ÉVÉNEMENTS à venir

Le 5 septembre 2011Fête du travail. Congé légal national. Le 14 septembre 2011 - gratuitLe Planificateur. Conférences et Speed Dating d’affaires. Le Club Mount Stephen, Montréal, QC. Contact : 514 849-6841 x.333 Le 29 septembre 2011 - $MPI Montréal & Québec. Journée découverte des établissements situés dans les Laurentides sous le thème de l’organisation d’événements. Départ 7h30 à St Eustache, lieu à confirmer.www.mpimontreal.com Le 4 octobre 2011 - $Perfectionner ses techniques de réseautage : niveau avancé. Formation de 3h pour apprendre à multiplier les contacts pour multiplier les ventes. Elle s’adresse aux personnes ayant suivi la formation « Développer l’art du réseautage ». Lieu à confirmer.www.ccmm.qc.ca Le 10 octobre 2011Action de grâces. Congé légal national. Le 12 octobre 2011 - $Maîtrisez l’art de la présentation orale et visuelle. Formation de 4h pour apprendre à captiver, à motiver et à convaincre un auditoire. Hôtel InterContinental, Montréal, QC.www.ccmm.qc.ca Le 20 octobre 2011 - NCProfessional Convention Management Association (PCMA). Canada East Chapter. Programme Éducation Montréal, de 8h30 à 11h30.www.pcma.org Le 27 octobre 2011 - $Développer l’art du réseautage intelligent et payant. Formation de 3h30 pour apprendre à multiplier les contacts et multiplier les ventes. Hôtel InterContinental, Montréal, QC.www.ccmm.qc.ca

g u i d e v e r t

Vous vous rappelez de nos deux intrépides étudiants qui ont tous les deux écris leurs premiers articles verts dans notre premier guide vert en 2007? Débutant leur dernière année au secondaire, les voici de

nouveau avec leur propre vision de l’écologie.

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Voilà plus de 60 ans que le Club Med se préoccupe de la préservation des sites exceptionnels où il est implanté, du res-pect des communautés qui accueillent

ses Villages, de la contribution au développement économique et social de leurs pays. «  Notre effort doit être renforcé. C’est le sens de l’écocertification. Obtenir un écolabel aussi sérieux que Green Globe est une prouesse pour un établissement aussi impor-tant qu’un Village du Club Med », explique Carolyne Doyon, Vice-présidente Canada. 100% des Villages écocertifiés d’ici 2012? Club Med n’est pas loin du but. Parce que le respect et la responsabilité sont ancrés dans la culture de l’entreprise française, parce que les pratiques habituelles sont déjà d’un excellent niveau, cette prouesse peut être renouvelée dans chacun des établissements Club Med et devenir un standard…Tous s’engagent pour la réussite de ce projet fédé-rateur, qui représente un enjeu majeur et l’aboutis-sement d’une forte volonté d’agir pour préserver l’environnement. «  C’est une démarche ambitieuse qui implique de nombreux acteurs, depuis les équipes GO qui travaillent dans les bureaux commerciaux et opéra-tionnels jusqu’à l’ensemble des équipes au sein des Villages », rapporte Carolyne Doyon.

Un Green Globe-Trotter Club Med pour donner le

coup d’envoi.

Le Club Med a désormais ses ambassadeurs du déve-loppement durable. Leur mission: se rendre dans les Villages aux quatre coins du monde pour y lancer le processus d’écocertification. « La phase de diagnos-tic permet de voir où en est le Village par rapport aux critères Green Globe, de déterminer ce qui est déjà acquis, ce qui peut-être amélioré et ce qui reste à mettre en place.», explique Carolyne Doyon. Puis les Green Globe peuvent compter sur un partenaire clé: le Green Globe coordinateur. Choisi parmi les GO du Village, son rôle est de pérenniser la démarche d’écocertification. C’est lui qui coordonne les actions en Village. Et son programme est riche: motiver les équipes, vérifier la mise en place des formations, contrôler le processus de recyclage, mettre à jour les informations transmises aux auditeurs…« Grâce à la mobilisation de tous les ambassadeurs du label vert sur le terrain, le Club sera bientôt l’un des rares acteurs du tourisme à proposer une offre entièrement écocertifiée  », confirme Carolyne Doyon. Rappelons que Green Globe est un label international pour le voyage et le tourisme durable basé sur les engagements pris par l’industrie du tourisme au sommet pour la terre de Johannesburg de 1992.

Club Med bientôt l’un des rares

acteurs du tourisme à proposer une offre

entièrement écocertifiée.

Les viLLages cLub med déjà écocertifiés:

au premier trimestre 2011, le club med compte:

france  opio en provence, chamonix

mexiQue  ixtapa pacific, cancun yucatan

maLaisie  cherating

bahamas   coLumbus isLe

turks & caicos  turkoise

brésiL   rio das pedras

7 villages club med engagés dans la démarche Green Globe:

iLe maurice  La pointe aux canonniers et La pLantation d’aLbion

france    tignes, vaL-d’isère, serre-chevaLier

maroc  marrakech La paLmeraie et La medina

Des idées pour faire valoir vos idées.

Il existe 3 types d’idées:

• L’idée innée

• L’idée fortuite (provenant d’événements qui se sont produits)

• L’idée artificielle (inventée par quelqu’un)

Desquelles ressortent 4 principes sur l’idée : 

• Trouver un besoin vital pour lequel demeure un problème non résolu

• Maîtriser tous les points essentiels du problème

• Donner un nouveau tour-nant à un vieux principe, c’est ainsi que naît l’idée

• Croire en votre idée et agir

 Dont résultent 5 étapes pour formuler vos idées :

• Recherchez et accumulez de l’information

• Décortiquez les faits

• Détendez et prenez du recul sur le sujet

• Soyez prêt à reconnaître et accepter de nouvelles idées lorsqu’elles vous seront soumises

• Concrétisez et développez l’idée pour qu’elle prenne forme et devienne une solution pratique et utilisable

g u i d e v e r t

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